Ebranlement et Onde

 Le milieu de propagation d'un ébranlement peut être

En jetant un caillou dans une nappe d’eau calme, on provoque une unidimensionnel (corde élastique, ressort), bidimensionnel
déformation de courte durée à la surface d’impact. (surface d'un liquide) ou tridimensionnel (l'air ou tout autre fluide).
Cette déformation donne naissance à des rides qui s’élargissent
progressivement, tandis que la surface d’impact reprend sa forme initiale. c- Types d’ébranlement
Comment peut-on expliquer l’élargissement progressif de ces rides
circulaires qui prennent naissance à la surface de l’eau suite au lancement Selon sa direction de propagation et celle du déplacement des points
du caillou ? matériels du milieu de propagation, un ébranlement peut être transversal
ou longitudinal
1- Qu’est ce qu’un milieu élastique ?
 Si la direction des déformations
 C’est tout milieu qui reprend de lui-même sa forme initiale après
imposées au milieu est perpendiculaire
avoir subi une déformation brève. à la direction de sa propagation,
 Exemple : corde élastique, ressort, air…….
l’ébranlement est dite transversal.
2- A propos de l’ébranlement
 Si la direction des déformations
imposées au milieu est parallèle à
a- Qu’est ce qu’un ébranlement ?
la direction de sa propagation,
Un ébranlement est une déformation de courte durée imposée l’ébranlement est dite longitudinal.
localement ( en un point ) à un milieu élastique.
d- Célérité d’un ébranlement
b- Un ébranlement se déplace où propage ?
 La propagation d’un ébranlement se fait avec une vitesse v
 La propagation d’un ébranlement correspond à un transport appelée vitesse de propagation ou célérité de l’ébranlement.
d’énergie sans déplacement de matière.

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  Du fait que cette propagation ne correspond pas à un d(m) 0,23 0,3 0,4 0,54
déplacement de matière mais plutôt a un transport d’énergie, la V( m.s-1 ) 0,48 0,49 0,48 0,49
célérité v correspond à une vitesse de propagation de l’énergie.
On refait l’expérience mais en tournant cette fois-ci le même barreau
 Pour mesurer la célérité v d’un ébranlement, on utilise par de l’échelle d’un angle α’ plus grand que α. On constate que les valeurs du
exemple l’échelle de perroquet, dispositif constitue essentiellement tableau précédent restent pratiquement les mêmes.
d’un fil de torsion (fixe à deux supports), auquel sont accroche des
 On refait de nouveau la même expérience mais en faisant varier
barreaux. Sur ces barreaux, peuvent coulisser
cette fois-ci les positions des masselottes tout en les maintenant
des masselottes. Ainsi, on peut varier l’inertie ( et donc les
symétriques les unes des autres par rapport a l’axe de l’échelle, ce
propriétés ) du système par la variation des positions des
qui entraine une variation de l’inertie du système.
masselottes.

Les résultats des mesures sont consignes dans le tableau suivant :

d(m) 0,23 0,3 0,4 0,54

V( m.s-1 ) 0,28 0,29 0,28 0,28

d- Conclusion : La vitesse de propagation ou Célérité d’un

ébranlement est constante et dépend de la nature du milieu de
propagation et de ses propriétés.

Remarque

La propagation d’un ébranlement diffère du déplacement d’un mobile, en

voici quelques exemples :

Déplacement d’un Propagation d’un ébranlement

mobile
 On place les masselottes de l’échelle de perroquet à une distance d
Il se fait selon une Il se fait, à partir d'une source,
de l’axe principale de l’échelle. On fait tourner le barreau situe a trajectoire dans toutes les directions possibles.
l’extrémité supérieure de l’échelle dans son plan d’un angle α, puis bien précise
on l'abandonne à lui-même. En mesurant la célérité v de Il correspond a un Il ne correspond pas a un
l’ébranlement pour différentes valeurs de la distance d, on obtient transport de transport de matière mais d’énergie
une série de mesures rassemblées dans le tableau suivant : matière
Le mouvement d'un Dans un milieu matériel, un
mobile est ébranlement peut être amorti,
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 ralenti par les frottements mais cet amortissement porte Onde circulaire qui se propage à partir de S
avec davantage sur son amplitude
le milieu matériel que sur sa célérité
Un mobile se déplace plus Un ébranlement mécanique ne
facilement se propage pas dans le vide. Il
dans le vide que dans se propage plus vite dans les
un gaz et plus facilement liquides que dans les gaz et
dans fréquemment plus vite dans les
un gaz que dans un solides que dans les liquides
liquide. Le
mouvement dans les
solides
est impossible Cuve à onde
Il se fait a une vitesse qui Il se fait avec une célérité qui Onde rectiligne
dépend des conditions dépend des propriétés du
initiales milieu de propagation
(vitesse et accélération
initiales)

3- A propos des ondes

a- Qu’est ce qu’une onde ?

c- Analyse optique du mouvement d’un point M du milieu élastique
 C’est le phénomène résultant de la propagation d’une succession
d’ébranlement dans un milieu élastique. Le faisceau émergent entoure l’ombre portée du point M de la corde. A
 Lorsque le milieu de propagation est ouvert, c’est-a-dire illimité, la suite de la réflexion sur un miroir tournant a vitesse constante, cette
les ondes progressent en s’éloignant indéfiniment de la source. ombre prend sur l’écran (E) la forme d’une sinusoïde.
de telles ondes sont dites progressives.
 Pour éviter la réflexion de l’onde, on place à l’extrémité du milieu
une matière absorbante ( exemple : pelote de coton )

b- Exemples :

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 d- La stroboscopie Le stroboscope émet le 1er éclair à un instant donné, quand la tache
effectue ( p - une fraction ) tours. Il émet le 2éme éclair alors la tache paraît
La stroboscopie est une technique d’éclairage qui permet de visualiser N
tourner lentement. Te est légèrement inférieur à pT ( Ne > ).
les phénomènes périodiques trop rapides pour être détectes par l’œil. Le p
stroboscope électronique est une source de lumière qui émet des éclairs a
des intervalles de temps Te réguliers et a la fréquence Ne. Remarque

Observation de l’aspect d’un milieu élastique

La période T de la tache est la durée d’un tour.
En éclairage continue le disque en rotation paraît, ** En lumière ordinaire :
à cause de la persistance des impressions
lumineuses sur la rétine, totalement blanc. Par contre en éclairage Cas d’une corde élastique :
stroboscopique, en faisant augmenter Te on peut voir l’immobilité ou le
ralenti. La corde parait sous forme d’une bandelette rectangulaire floue de
largeur double de l’amplitude de vibration de l’extrémité O ( source ).
 Condition de l’immobilité apparente ( Tache immobile )
( ce qu’on observe est dû à la rapidité du mouvement vibratoire des points
Le stroboscope émet le 1er éclair à un instant donné, quand la tache de la corde et à la persistance des images sur la rétine ).
effectue p tours. Il émet le 2éme éclair alors la tache paraît immobile.
N Cas d’un liquide homogène
Pour avoir une immobilité apparente il faut que : Te = p.T ( Ne = ). p N*
p
On observe à la surface du liquide :
 Mouvement apparent ralenti dans le sens directe ( sens réel de
rotation ) Pour les ondes circulaires : des rides circulaires concentriques
progressant vers l'extérieur à partir de S.
Le stroboscope émet le 1er éclair à un instant donné, quand la tache
effectue ( p + une fraction ) tours. Il émet le 2éme éclair alors la tache paraît Pour les ondes rectilignes : on observe des rides rectilignes qui se
N propagent en s’éloignant de la réglette.
tourner lentement. Te est légèrement supérieur à pT ( Ne < ).
p
N.B : La fréquence N des vibrations de la source doit être suffisamment
 Mouvement apparent ralenti dans le sens inverse ( sens opposé au petite, sinon on ne peut pas observer une figure nette.
sens réel de rotation )
** En lumière stroboscopique :

Voir d-, la stroboscopie.

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