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LES FORCES

Analyser en terme de forces une technique sportive, c’est à un instant


« t », déterminer le bilan des forces qui s’appliquent pour comprendre
l’effet statique ou dynamique.

Exemples :
saut en longueur
plaquage au rugby
Définitions

Concept traduisant quantitativement les interactions entre objets et permettant d'expliquer


leurs déformations ou les modifications de leurs mouvements.

La force est un facteur qui tend à :


- mettre un corps en mouvement ou modifier sa trajectoire
- déformer un corps
Définitions

La force se caractérise par :

un point d’application
une direction
un sens
une intensité (N)
Une force peut être représentée par un vecteur

Lorsque l’on étudie le mouvement humain, nous différencions les forces internes
(musculaires) des forces extérieures (provenant de l’environnement)
Les vecteurs

Le vecteur force

Le vecteur force est représenté par une flèche partant du point d’application,
l'orientation de F donne la direction et le sens de cette force et sa longueur qui
correspond à son intensité (Newton).
La force développée par un muscle s’applique sur le levier osseux, au niveau
du point d’insertion du muscle et suit la direction des fibres musculaires.
Les vecteurs

La résultante de plusieurs vecteurs

La résultante de plusieurs vecteurs est le vecteur unique qui aurait le


même effet que tous ces vecteurs pris ensembles.

Cette résultante peut être déterminée graphiquement


On peut calculer algébriquement son intensité
Les vecteurs

La résultante de plusieurs vecteurs

Addition de vecteurs

= +

Vecteurs colinéaires Vecteurs concourants


Et de même sens

FR = F 1 + F 2 FR ≠ F 1 + F 2
Les vecteurs

La résultante de plusieurs vecteurs

Méthode du parallélogramme
Les vecteurs

La résultante de plusieurs vecteurs

Soustraction de vecteurs

= -

= + (-

Le vecteur – aura le même point d’application, la même direction


et la même intensité que mais sera de sens opposé
Les vecteurs

Décomposition d’un vecteur selon 2 axes

y’

x x’

y
Les vecteurs

Décomposition d’un vecteur selon 2 axes

y’

⃗ ⃗
𝐹
𝐹𝑦
x ⃗
𝐹𝑥 x’

y
Quelques forces

incontournables
et grandeurs descriptives d’un corps solide
La loi de l’attraction universelle

La force de gravité
La loi de l’attraction universelle :
« Chaque particule de l’univers attire tout autre particule avec une force
F directement proportionnelle au produit des masses de ces 2 particules et
inversement proportionnelle au carré de la distance entre leurs centres de masse.

Plus l’objet est lourd et plus il est proche, plus la force


d’attraction est importante.
Poids, masse et accélération gravitationnelle

Le poids :
force gravitationnelle (force extérieure) qui s’exerce sur un objet.
Il s’exprime en Newtons.

La masse :
Quantité de matière qui compose un corps
Elle s’exprime en kilogramme
Poids, masse et accélération gravitationnelle

Accélération gravitationnelle
accélération gravitationnelle
L’accélération gravitationnelle (de pesanteur) est appelée
à Paris, g = 9,81 m/s²
g diminue quand on s’éloigne du centre de la terre (à l’équateur, en altitude)
g augmente lorsque l’on s’en rapproche (aux poles).

Tout corps placé à la surface de la terre est soumis à une force de gravitation (=
pesanteur) dirigée vers le centre de la terre; cette force est appelée et a pour
intensité P = mg.

Si une force agit sur un corps, celui-ci accélère dans le sens de la force
(deuxième loi de Newton). et sont des vecteurs parallèles de même sens
donc = m
Les déformations

Il n’y a pas de déformation sans contrainte. La déformation est observable et


mesurable contrairement aux efforts et aux contraintes.

Ces phénomènes sont intéressants à connaître car il permettent le mécanisme


conduisant aux fractures osseuses ou aux ruptures ligamentaires

Les tractions et compressions :


Pour qu’il y ait traction ou compression, il faut 2 forces égales et opposées
qui tendent à rapprocher (compression) ou à écarter (traction) les extrémités d’un
corps.
Les déformations

Il n’y a pas de déformation sans contrainte. La déformation est observable et


mesurable contrairement aux efforts et aux contraintes.

Ces phénomènes sont intéressants à connaître car il permettent le mécanisme


conduisant aux fractures osseuses ou aux ruptures ligamentaires

Les tractions et compressions :


Pour qu’il y ait traction ou compression, il faut 2 forces égales et opposées
qui tendent à rapprocher (compression) ou à écarter (traction) les extrémités d’un
corps.

Le cisaillement :
Pour qu’il y ait cisaillement, il faut un effort transversal qui provoque le
glissement de 2 sections immédiatement voisines.
Les déformations

La flexion:
Pour qu’il y ait flexion, il faut exercer une force perpendiculaire à la barre à
faire fléchir, la pièce étant appuyée sur deux appuis fixes ou encastrée à une
extrémité.
Les déformations

La flexion:
Pour qu’il y ait flexion, il faut exercer une force perpendiculaire à la barre à
faire fléchir, la pièce étant appuyée sur deux appuis fixes ou encastrée à une
extrémité.

La torsion :
Pour qu’il y ait torsion, il faut appliquer un couple de forces parallèles entre
elles et égales en intensité mais de sens inverse, situées dans un plan perpendiculaire
à l’axe du solide et à égale distance de cet axe.

Le flambement (ou flambage):


Pour qu’il y ait flambement, il faut comprimer une pièce dans le sens de sa longueur.
Quand la pièce cède et fléchit, la flexion s’accentue sous l’effort, jusqu’à la rupture par
affaiblissement.
Les déformations

La flexion:
Pour qu’il y ait flexion, il faut exercer une force perpendiculaire à la barre à
faire fléchir, la pièce étant appuyée sur deux appuis fixes ou encastrée à une
extrémité.

La torsion :
Pour qu’il y ait torsion, il faut appliquer un couple de forces parallèles entre
elles et égales en intensité mais de sens inverse, situées dans un plan perpendiculaire
à l’axe du solide et à égale distance de cet axe.
Les déformations

La flexion:
Pour qu’il y ait flexion, il faut exercer une force perpendiculaire à la barre à
faire fléchir, la pièce étant appuyée sur deux appuis fixes ou encastrée à une
extrémité.

La torsion :
Pour qu’il y ait torsion, il faut appliquer un couple de forces parallèles entre
elles et égales en intensité mais de sens inverse, situées dans un plan perpendiculaire
à l’axe du solide et à égale distance de cet axe.

Le flambement (ou flambage):


Pour qu’il y ait flambement, il faut comprimer une pièce dans le sens de sa longueur.
Quand la pièce cède et fléchit, la flexion s’accentue sous l’effort, jusqu’à la rupture par
affaiblissement.

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