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- On lâche sans vitesse initiale une boule - On lâche sans vitesse initiale une boule de masse
de masse m sur un morceau de pâte. ( m )sur un morceau de pâte.
- On refait l’opération plusieurs fois en - On refait l’opération en changeant chaque fois la
changeant chaque fois la hauteur de chute boule et le morceau de pâte tout en maintenant la
et le morceau de pâte. même hauteur de départ.
Correction :
1- La vitesse prise par la boule juste avant le choc v augmente lorsque la hauteur de
départ h augmente.
2- On observe que le morceau déforme plus, lorsque la valeur de la vitesse augmente.
3- On observe que le morceau déforme plus, lorsque la valeur de la masse de la boule
augmente.
4- La boule acquiert une énergie proportionnelle à sa masse et sa vitesse.
Conclusion :
L’énergie cinétique d’un point matériel de masse m et de vitesse instantanée v, est une grandeur
𝟏
toujours positive : 𝑬𝒄 = 𝒎. 𝑽𝟐 (avec Ec en Joule (J), m en (kg) et v en (m.s-1).
𝟐
II- Energie cinétique d’un corps solide en rotation autour un axe fixe
On considère un corps solide en mouvement de rotation autour d'un axe
fixe (Δ) avec une vitesse angulaire 𝝎. On Considère le point 𝑴𝒊 du corps
solide, sa masse 𝒎𝒊 est située à une distance 𝒓𝒊=𝑶𝑴𝒊 de l’axe (Δ) et tourné
par une vitesse 𝑽𝒊 où 𝑽𝒊= 𝒓𝒊. 𝝎. Alors, ce point possède une énergie
𝟏 𝟏
cinétique 𝑬𝒄𝒊 = 𝒎𝒊 𝑽𝟐𝒊 c-à-d 𝐄𝐜𝐢 = 𝐦𝐢 𝐫𝐢𝟐 𝛚𝟐
𝟐 𝟐
On déduit que l'énergie cinétique du corps solide est :
On pose 𝑱Δ=Σ 𝒎𝒊. 𝒓𝒊𝟐, il s’appelle le moment d’inertie du corps par rapport l'axe (Δ), et il
dépend de la masse 𝒎𝒊 et de rayon 𝒓𝒊 et de la distribution de sa matière autour de l'axe (Δ),
𝟏
son unité en (S.I) est 𝒌𝒈. 𝒎𝟐. Donc 𝐄𝐜 = 𝟐 𝐉 △ 𝛚 𝟐 .
Définition :
L'énergie cinétique d'un corps solide en rotation autour d'un axe fixe (Δ) est égale la quantité
𝟏
𝐄𝐜 = 𝟐 𝐉△ 𝛚𝟐 .
Avec : 𝝎 est la vitesse angulaire instantanée du corps solide et 𝑱Δ est son moment d’inertie
par rapport l’axe (Δ).
III- Théorème de l’énergie cinétique.
1- Cas d’un corps solide en mouvement de translation :
1-1- Activité :
- Incliner la table à coussin d’air d’un angle 𝛼 = 10° par rapport
à l’horizontale.
- Lâcher l’autoporteur de masse 𝑚 = 732 𝑔 sans vitesse initiale
du haut de la table.
Dispositif expérimental
- Régler la valeur de la durée séparant l’enregistrement de deux
positions successives τ = 60𝑚𝑠.
Le document ci-dessous représente un exemple de
l’enregistrement obtenu.
2- Ecrire l’expression du travail de chacune de ces forces entre les positions M 1 et M6.
Correction :
1-
2-
3-
4-
5-
Conclusion :
Dans un repère galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un corps solide en mouvement
de translation rectiligne entre deux instants tA et tB est égale à la somme algébrique des travaux
de toutes les forces extérieures exercées sur lui entre ces deux instants.
2- Cas d’un corps solide en mouvement de rotation autour d’un axe fixe :
Dans un repère galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un corps solide en mouvement
de rotation autour d’un axe fixe entre deux instants tA et tB est égale à la somme algébrique
des travaux de toutes les forces extérieures exercées sur lui entre ces deux instants.
Avec :
ωA: vitesse angulaire du solide à l’instant tA.
ωB: vitesse angulaire du solide à l’instant tB.
J△: moment d’inertie du corps solide par rapport à l’axe de rotation (Δ).
Dans un repère galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un corps solide indéformable
en translation ou en rotation autour d’un axe fixe, entre deux instants est égale à la somme
algébrique des travaux de toutes les forces extérieures exercées sur ce corps entre ces
deux instants. Ce théorème s’exprime par la relation :
Avec :
EC1 : énergie cinétique du corps à l’état 1.
EC2 : énergie cinétique du corps à l’état 2.