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1) T=0,2s; ω=10π rad/s

2) x0=-6cm; v0=-0,6πm/s; a0=6π2m/s2.


Extrait du fascicule des sages PC
3) x (t ) = 0,06 cos( 10 π .t + π )
4) t1=0,15s.

EXERCICE 29 Commandez vite!!!


1) A=4cm; B=3cm; ω=2πrad/s;
2) x (t ) = 0,05 cos( 2π .t − 0,64 ) 3) a=-16π2cm/s2.
ECOLE DES SAGES
___________________________________________________________________________

CHAPITRES 2 ET 3
BASES DE LA DYNAMIQUEAPPLICATION DES BASES DE LA
DYNAMIQUE
A – OBJECTIFS

Choisir le référentiel adapté au mouvement.


Mettre en évidence le centre d’inertie.
Appliquer la relation barycentrique pour déterminer le centre d’inertie (cas simples)
Exploiter des enregistrements (pour déterminer le centre d’inertie, vérifier le principe de
l’inertie)
Enoncer et formuler les lois de Newton.
Calculer des moments d'inertie de divers solides par utilisation du théorème de Huygens.
Résoudre des problèmes de dynamique
Appliquer les théorèmes fondamentaux à des mouvements particuliers.
Exploiter, interpréter des enregistrements de mouvements.

B-L’ESSENTIEL DU COURS
Le centre d’inertie d’un solide effectue un mouvement rectiligne uniforme (M.R.U) lorsque
le solide évolue en étant pseudo-isolé.
Relation barycentrique :
Un système de masse m peut être décomposé en n solides élémentaires ayant chacun une
masse mi et un centre d’inertie Gi.
Le centre d’inertie G du système est alors donné par la relation :
n uuuur uuur
∑ m .OG = m.OG
1
i i

ur
La quantité de mouvement d’un solide ponctuel, de masse mi, ayant la vitesse vi à la date t
uur ur
est donnée par le vecteur pi = mi .vi
uur ur
Le vecteur pi a même direction et même sens que le vecteur vi
Pour un solide, considéré comme constitué de n solides élémentaires, sa quantité de
uur
mouvement pi est la somme vectorielle des quantités de mouvement de ses solides
élémentaire :

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ur n ur n ur
p = ∑ Pi = ∑ mi .vi
1 1

La quantité de mouvement d’un solide est le produit de sa masse par le vecteur-vitesse de


ur uur
son centre d’inertie. p = m.vG
Première loi de Newton ou principe d’inertie

Lorsque les forces qui s’exerce sur un système se compensent (système pseudo-isolé), son
fffÍ = f0Í
centre d’inertie est soit au repos, soit en mouvement rectiligne uniforme. ∑ ò

Deuxième loi de Newton (relation fondamentale de la dynamique ou théorème du centre


d’inertie)
la somme vectorielle des forces s’exerçant sur un solide est égale au dérivée par rapport au
temps de la quantité de mouvement du solide.
nr
( )
d ur d ur r
∑1 F = dt P = m dt (V G ) = m × aG
Troisième loi de Newton (loi des actions réciproques)

Lorsqu’un solide (S1) exerce sur un solide (S2) une action mécanique représentée par une
force fffÍ
ò7 , le solide (S2) exerce sur le solide (S1) une action mécanique représenté par une
fffÍ , . Ces deux forces sont directement opposées : F1 + F2 = 0
uur uur r
force ò
Référentiels galiléens
C’est un référentiel dans lequel le principe d’inertie est vérifié et la RFD est applicable.
Tout référentiel animé d’un mouvement de translation rectiligne et uniforme par rapport à
un référentiel galiléen est lui-même galiléen

Référentiel de Copernic ou héliocentrique


Un repère du référentiel de Copernic a, pour origine le centre d’inertie du système solaire et
trois axes dirigés vers trois étoiles fixes.

Référentiel géocentrique :
Un repère du référentiel géocentrique a pour origine le centre d’inertie de la terre et trois
axes dirigés vers trois étoiles fixes du référentiel de Copernic.
Dans un repère géocentrique, si on se limite à des régions de l’espace voisines de la terre, on
peut considérer, avec une très bonne
Approximations, ce repère comme galiléen à condition de ne pas prendre en compte les
forces exercées par les axes autres que la terre. Cette approximation convient ainsi pour
étudier le mouvement des satellites artificiels.

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Référentiel terrestre ou du laboratoire
Un repère terrestre est lié à la terre et est entrainé par cette dernière dans son mouvement de
rotation sur elle –même. Si on ne demande pas une trop grande précision et si les expériences
n’ont pas une trop grande durée, on peut également assimiler ce repère à un repère galiléen.
Théorème de l’accélération angulaire
Dans un référentiel galiléen, lorsqu’un solide de moment d’inertie J∆ est en rotation autour
d’un axe fixe ∆ , le moment par rapport à cet axe de la résultante des forces appliquées au
solide es tel que : ∑ !∆ óòÍ ô = õÛØ
Théorème de l’énergie cinétique :
La variation de l’énergie cinétique d’un solide entre deux instants est égale à la somme des
travaux des forces extérieures appliquées au solide.
∑W uur
F (1,2 )
= Ec1 − Ec 2
Théorème de Huygens :
Le moment d’inertie d’un solide de masse M par rapport à un axe (D) est égal à son moment
d’inertie par rapport à un axe (Δ) parallèle à (D) et passant par son centre de gravité augmenté
du produit Md2 ,d est la distance entre les deux axes
On note :
J (D) = J(Δ) + Md2

C - EXERCICES
EXERCICE 1 :
1) Un noyau d’hélium (particule α) animé

B
d’une vitesse v rencontre un atome α = 30°
d’hydrogène immobile dans le référentiel du A . O . β
laboratoire. Montrer que l’atome d’hydrogène

part dans la direction de v avec une vitesse de
1,6 v .
2) Un noyau d’hélium rencontre un autre noyau d’hélium immobile. Le noyau incident
arrivent suivant AO est dévié suivant OB (voire figure).
a) Calculer l’angle β que fait, avec AO, la direction suivant laquelle part le noyau
d’hélium initialement immobile.
b) Calculer le rapport des énergies des particules après le choc.

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EXERCICE 2

Un objet A de masse m animé d’une vitesse v heurte un objet B de masse identique au repos.
On suppose le choc est parfaitement élastique.
→ →
1) Montrer que les vecteurs v1 et v 2 sont perpendiculaires.
→ →
2) v1 fait avec v un angle α = 30 ° , calculer v1 et v2 .

On donne v = 2m.s-1 .
EXERCICE 3 :
1) Choc mou : deux palets A et B de masses respectives m1 et m2 sont lancés sur une table
à coussin d’air horizontale avec des vitesses respectives fffÍ
v7 et fffÍ
v non colinéaires. Au moment
du choc les palets s’accrochent et le centre d’inertie de l’ensemble a alors une vitesse v
fÍ.
1.1) Déterminer le vecteur vitesse v fÍ (application numérique :m1 = 635 g ; m2 = 1100 g ;

v1 =50cm.s-1 ; v2 = 40 cm.s-1 et (vfffÍ7 , fffÍ


v )= 45°.
1.1) Calculer la variation d’énergie cinétique de translation du système, en supposant
qu’avant le choc les palets ne tournent pas sur eux-mêmes. Montrer qu’elle est toujours
négative. Pourquoi ?
2) Choc élastique : un choc est dit élastique lorsque l’énergie cinétique totale du système
se conserve ; il n’y a pas de dissipation d’énergie thermique au cours du choc ni de déformation
irréversible. On se limitera à un choc frontal des deux palets A et B pouvant se déplacer sur
un axe horizontal sans frottement en translation rectiligne. Leurs vitesses initiales sont fffÍ v7 et
v
fffÍ.
1.1) Déterminer leurs vitesses fffÍ
v7 et fffÍ
v après le choc supposé élastique ; fffÍ
v7 et fffÍ
v sont portés
par l’axe du mouvement. AN : vfffÍ7 et fffÍ
v sont opposés, v1= 50 cm.s-1 ;
-1
v2=40cm.s .
2.1) Examiner les cas particuliers suivants :
m1 = m2 = m et v2 = 0 ; m2 très grand devant m1 et v2 = 0. Illustrer chaque cas.
3) Soient deux points matériels de masses m identiques dont l’un est cible immobile et

l’autre est animé d’une vitesse de vecteur vitesse v 1 . Montrer que leur vecteur vitesse après
un choc élastique sont orthogonales.
EXERCICE 4 :
→ →
Dans un repère ( O, i , j ) on place en A1 (2 cm, 1 cm) un objet ponctuel de masse m1 = 1g , en
A2 (9 cm, 4 cm) un objet ponctuel de masse m2 = 2g.
1) Déterminer la position du centre d’inertie G de l’ensemble ?
2) On place en A3 (0 , 7 cm) un objet de masse m3 = 1g ; quelle est la position du centre d’inertie
G’ de l’ensemble ?

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EXERCICE 5 :

Un solide de masse m1 est lancé avec une vitesse v1 ; il heurte un solide de masse m2 animé de

la vitesse v2 . Les deux solides supposés ponctuels se déplacent sur le même plan horizontal,
leurs vecteurs vitesses sont colinéaires mais de sens contraires.

On donne : m1 = 200g ; m2 = 400g ; v1 =1,2m.s-1 ; v2 . = 0,75m.s-1.


1) Le choc est parfaitement élastique.
1.1) Trouver les valeurs et les sens des vecteurs vitesses après le choc.
1.2) On appelle G le centre d’inertie du système constitué par les deux solides. Quelle est la
vitesse de G avant le choc ? Quelle est sa vitesse après le choc ?
1.3) On considère le repère RG défini par le centre de gravité G du système et l’axe Gx orienté
positivement dans le sens du mouvement de S1. Déterminer dans ce repère les vitesses des
solides avant et après le choc.
2) Le choc mou.
Les deux solides se heurtent maintenant avec les mêmes vitesses que précédemment mais
restent collés après le choc. Déterminer la vitesse V de l’ensemble après le choc.
2.1) Comparer ce résultat à celui de la question 1.2). Conclure.
2.2) Comparer les énergies cinétiques du système avant et après le choc.
EXERCICE 6 :
Deux projectiles (A) et (B) sont lancés verticalement, de bas en haut, à partir de deux points
voisins situés dans un même plan horizontal d’altitude notée zéro. Le premier (A) part à la date
t = 0 s, avec la vitesse initiale de module v0 = 49m.s-1 . Le deuxième (B) part 2 s plus tard avec
la vitesse initiale de module v. = 53,9m.s-1.
L’action de l’air est négligée et g = 9,8 m.s-2. L’origine des dates est prise à l’instant de départ
de (A).
1) Faire l’étude dynamique du mouvement de chaque projectile.
2) A quelle date (A) atteint-il son altitude maximale ? Quelle est, à cet instant, l’altitude de
(B) ?
3) Déterminer la date t’ de leur croisement et l’altitude correspondante.
4) Déterminer les caractéristiques des vecteurs vitesses ffffÍ
v¯ et ffffÍ
vö de chacun des corps à l’instant
t’.
EXERCICE 7 :
Un ascenseur de masse m = 2000 kg, effectue un déplacement vertical sur une hauteur h. La

trajectoire z’z de son centre d’inertie est munie du repère (O, k ).
1) La montée : A partir du repos la montée comporte trois phases :
Première phase : mouvement uniformément accéléré de durée t1 = 3s.
Deuxième phase : mouvement uniforme sur une distance de 36 m et de durée t2 = 6s.
Troisième phase : mouvement uniformément retardé de durée t3 = 4 s jusqu’à l’arrêt.
1.1) Déterminer la hauteur h.
1.2) Le mécanisme de commande du mouvement exerce, sur le câble relié à l’ascenseur,

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une force verticale T . Déterminer son module dans chacune des phases précédentes.
On donne : g = 9,8 m.s-2.
2) La descente : L’ascenseur partant du repos, on retrouve lors de la descente la même phase
de mouvement uniforme (soit 36 m parcourus en t2' = 6 s), encadrée dans le temps, par deux

phases de mouvement uniformément varié qui ont même durée t1' = t3' .
2.1) Déterminer la durée t de la descente ?
2.2) Répondre à la même question qu’en 1.2).
EXERCICE 8 :
Un traîneau de masse m = 200 kg est tiré, suivant
une ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un β
angle α par rapport à l’horizontal, par l’intermédiaire
d’un câble faisant un angle β avec celle-ci. α= 20° ;
β = 30° ; g = 10 m.s-2. α
1) La tension du câble vaut T = 1000N. Le
mouvement étant uniforme de vitesse V =10 km.h-1, déterminer la réaction, somme des
forces de contact exercées par le sol sur le traîneau.
2) On augmente la tension, et le mouvement du traîneau devient uniformément accéléré.
2.1) Les forces de frottement exercées par le sol restant identiques, la réaction est-elle
modifiée ?
2.2) La vitesse du traîneau passe de 10 km.h-1 à 20 km.h-1 sur une distance de 10 m. Calculer
la puissance exercée par la tension du câble lorsque la
vitesse est 15 km.h-1.
EXERCICE 9 :
P
Un corps A de masse m = 1 kg peut glisser sans frottement sur A
un plan OP incliné d’un angle α = 30° sur le plan horizontal.
Ce corps est relié par un fil inextensible et de masse B
négligeable, passant par la gorge d’une poulie P d’inertie C
négligeable, à un corps B de masse m1 = 400 g, auquel est O
suspendu un autre corps C de mass m2 = 200g.
1) Le système est abandonné à lui-même, A se trouve en O, à la base du plan incliné.
1.1) Quelle est l’accélération prise par l’ensemble ?
1.2) Quel est le temps mis par A pour parcourir 1,25m ?
1.3) Quelle est la vitesse à cet instant ?
1.4) Quelles sont les tensions des fils liant A à B et B à C ?
2) Après ce parcours de 1,25m, C bute sur un obstacle et se décroche.
2.1) Calculer la nouvelle accélération du système.
2.2) Calculer la distance parcourue par A depuis le départ.
2.3) Déterminer la nouvelle tension du fil.
2.4) Au bout de combien de temps, mesuré depuis le départ de O, A sera-t-il de retour en bas
du plan incliné ?

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