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INTRODUCTION :
ACCROCHE : La pièce d’Ibsen, dramaturge norvégien du 19ème siècle, est inscrite dans une
période de débats portant sur les droits et l’émancipation de la femme.
CONTEXTE : Cette pièce est inspirée d’une histoire vraie : Laura, une admiratrice d’Ibsen,
vit une histoire en tout point similaire à celle de Nora, l’héroïne de la pièce. En raison de
difficultés dans le couple, Laura s’en va. Deux ans après son départ du foyer familial, elle
rentre et le couple se reforme. En revanche, pour Nora le personnage de la pièce, Ibsen
n’annonce rien de tel.
Nora est mariée au banquier Torvald Helmer, qui était tombé gravement malade. Pour offrir à
son mari un séjour au grand air, elle avait contracté des dettes auprès d’un collègue de son
époux nommé Krogstad. Quand ce dernier menace Torvald de révéler l’affaire publiquement,
celui-ci craint avant tout pour sa réputation. Krogstad renonce finalement à mettre sa menace
à exécution, mais la rupture entre Torvald et Nora est définitivement consommée.
EXTRAIT ETUDIE : Au début de l’extrait tiré de l’acte 3, on comprend que Nora exprime
son insatisfaction de son statut de mère au foyer. Elle décide donc contre toute habitude à
cette époque de quitter le foyer familial.
Helmer, son mari est choqué par l’annonce de sa femme. Le dialogue confronte fortement les
deux personnages. L’un et l’autre essayent de se convaincre mais le dialogue est difficile car
Helmer ne comprend pas la décision de Nora.
Dans cet extrait tiré de l’acte 3, on comprend que Nora exprime son insatisfaction de son
statut de mère au foyer. Elle décide donc contre toute habitude à cette époque de quitter le
foyer familial.
PLAN DE LECTURE LINEAIRE : Pour ce faire, nous étudierons d’abord le 1 er mvt du début
du texte à « Tu es avant tout épouse et mère » ligne 12, où l’esquisse de la séparation est
faite.
Puis le 2ème mvt, de « Je ne crois plus à cela », ligne 13 à la fin du texte, où la vérité de Nora
représentant l’émancipation féminine est dévoilée
CONCLUSION : Aux termes de cet analyse nous avons pu observer que cette scène met en
lumière 2 points forts du théâtre d’Ibsen : - l’expérimentation au théâtre de l’intime où le
dramaturge arrive à cerner la crise d’un sujet. – Mais également la critique des valeurs
bourgeoises. Il réveille ainsi la conscience des lecteurs sur la société norvégienne du 19 ème
siècle
CONCLUSION DU MVT 1: Ainsi cette dispute entre un mari possédant une vision dogmé et
figé et sa femme désireuse de liberté et d’émancipation constitue l’esquisse de leur
séparation à venir. Cette conversation soulève la question de la place des femmes dans la
société
Helmer. -Quitter ton foyer, ton mari et tes enfants ! Et tu ne penses pas a ce que les gens
vont dire
Nora. -Je ne veux pas en tenir compte. Je sais uniquement que c'est nécessaire pour moi
HELMER : Oh ! c'est révoltant ! Tu peux donc manquer à tes devoirs les plus sacrés.
HELMER : Ai-je besoin de te le dire ? Est-ce que ce ne sont pas tes devoirs envers ton mari
et tes enfants ?
NORA : Je ne crois plus à cela. Je crois que je suis avant tout un être humain, au même titre
que toi... ou que je dois en tout cas essayer de le devenir. Je sais bien que la plupart des gens
sont d'accord avec toi, Torvald, qu'on trouve ce genre de choses dans les livres. Mais je ne
peux plus me contenter de ce que disent la plupart des gens et de ce qui est écrit dans les
livres. Je dois réfléchir à ces choses-là par moi-même pour essayer d'y voir plus clair.
HELMER : Tu parles comme une enfant. Tu ne comprends pas la société dans laquelle tu vis.
NORA : Non, c’est bien vrai. Mais maintenant, je veux examiner tout cela. Il faut que je sache
qui de nous deux a raison : la société ou moi.
HELMER : Tu es malade, Nora. Tu as la fièvre. Je crois presque que tu n'as plus tout ton bon
sens.
NORA : Je ne me suis jamais sentie aussi lucide et aussi sûre de moi que cette nuit.
HELMER : Et c'est avec lucidité et assurance que tu quittes ton mari et tes enfants ?
NORA : Laquelle ?
NORA : Oh ! cela me fait beaucoup de peine, Torvald, parce que tu as toujours été très gentil
avec moi. Mais je n'y peux rien. Je ne t'aime plus.