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PHYSIQUE

TERMINALE S

218 exercices corrigés


 Mécanique (98 exercices corrigés
 Electromagnétisme (65 exercices corrigés)
 Electricité (36 exercices corrigés)
 Mécanique relativiste (19 exercices corrigés)
Physique Terminale S Avant-Propos chaambane92@gmail.com

AVANT PROPOS
Ce manuel a pour objectif de mettre à la disposition des enseignant et des élevés de la classe de
terminale S, un outil pédagogique progressif, clairement et abondamment illustré par des nombreux
exercices corrigés, en parfaite adéquation avec le référence de cette classe.
Ce manuel vise à permettre aux élèves d’acquérir et assimiler aisément les prérequis indispensables à la
réussite du baccalauréat. Il s’efforce également de développer leurs compétences pratiques dans le champ
disciplinaire relevant du domaine de la physique et d’atteindre les objectifs fixés par le programme national:
Cet ouvrage répond à une double nécessité :
- Vous entrainer car la simple lecture du cours et des exercices s’avère insuffisant pour la maitrise ;
- Vous permettre de vous situer dans le programme de BAC en confortant votre solution à celle du corrigée.
Vous disposez ainsi d’un outil dont je pense que vous sauriez tirer les meilleures parties.
N’oubliez pas ceci : vous êtes scientifique, les corrigées sont une méthode parmi d’autres.
L’essentiel est de trouver les mêmes résultats après une bonne démonstration.
Je cherche, à travers ce modeste travail, à montrer aux élèves que la physique n’est pas difficile pour les
élèves qui travaillent régulièrement.
Je suggère la méthode suivante pour traiter un sujet de Physique lors d’un examen :
- Lire le sujet jusqu’au bout avant de commencer à écrire quoi que ce soit.
- Souligner les mots clés et qui donnent les informations sur l’exercice.
- Commencer par l’exercice qui vous parait le plus simple.
- Si vous coincer sur une question passez à autre chose.
- Ne perdez pas beaucoup de temps à tout écrire au brouillon.
- Relire avant de remettre la copie.
Je tiens à remercier les écoles (Groupe Scolaire Avenir, Groupe Scolaire Brun Trets et Lycée de Domoni
Anjouan Comores) et, toutes celles et ceux qui voudrons me faire parvenir leurs critiques, remarques ainsi
que leurs suggestions afin d’améliorer le contenu de cet ouvrage.

L’auteur : Mohamed Soibaha CHAAMBANE

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Physique Terminale S Programme chaambane92@gmail.com
Programme de Physique Terminale C
Mécanique
Chapitre I : Mouvement d’un point matériel
Chapitre II : Relation Fondamental de la Dynamique ( RFD)
Chapitre III : Étude Énergétique d’un Système Mécanique

⃗ et champ Gravitationnel 𝐆
Chapitre IV : Champ de Pesanteur 𝐠
Chapitre V : Oscillateurs Mécaniques
Chapitre VI : Particules à Grande énergie
Électromagnétisme

Chapitre VII : Champ Électrostatique uniforme 𝐄

Chapitre VIII : Champ magnétique uniforme 𝐁
Chapitre IX : Loi de Laplace
Chapitre X: Induction Électromagnétique
Chapitre XI: Auto Induction
Électricité
Chapitre XII : Dipôle (R,L)
Chapitre XIII : Dipôle (R,C)
Chapitre XIV : Oscillation électrique (Circuit (L,C) )
Chapitre XV : Circuit (R,L,C) en régime sinusoïdal forcé

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Physique Terminale S Tableau de Matière chaambane92@gmail.com

I. 1. Avant-propos…...………………………………………………..…………………..….…………….001
2. Programme de physique de la classe de terminale C ………………………………….…………......002
II. Mouvement d’un point materiel................................................................................................................005
1. Rappels sur le mouvement d’un point matériel……………………………………………………….006
2. Exercices sur le mouvement d’un point matériel…….……………………………………………….007
3. Corrections des exercices sur le mouvement d’un point matériel………..…..………………………119
III. Relation fondamentale de la Dynamique (R.F.D)…………………………..…………………………..011
1. Rappels sur la relation fondamentale de la dynamique…………………..……………………….…..012
2. Exercices sur la relation fondamentale de la dynamique ……………….……………………………013
3. Corrections des exercices sur la relation fondamentale de la dynamique ...………………………….128
IV. Relation fondamentale de la dynamique en rotation ………………….…………………….………....015
1. Rappels sur la relation fondamentale de la dynamique en rotation…………………………………...016
2. Exercices sur la relation fondamentale de la dynamique en rotation………………………………….017
3. Corrections sur la relation fondamentale de la dynamique en rotation………………………………..133
V. Étude énergétique d’un système mécanique……………………………………………………………021
1. Rappels sur l’Étude énergétique d’un système mécanique……….…………………………….…….022
2. Exercices sur l’Étude énergétique d’un système mécanique……….……………………….………..023
3. Corrections sur des exercices sur l’Étude énergétique d’un système mécanique……..……………...141
VI. Mouvement d’une particule dans le Champ de pesanteur uniforme…….……………………………025
1. Rappels sur le champs de pesanteur ………………..………………………………………………...026
2. Exercices sur le champ de pesanteur………..………………………………………………………...027
3. Corrections des exercices sur le champ de pesanteur ………………...……………………….…..…146
VII. Champ de gravitation universelle ……………………..……………………………………….............032
1. Rappels sur le champ de gravitation………….………………………………………………………033
2. Exercices sur le champ de gravitation…………..…………………………………………………….035
3. Corrections sur les exercices sur le champ de gravitation …...……………………………………....156
⃗ …………………………......039
VIII. Mouvement d’une particule dans le Champ électrostatique uniforme 𝑬
1. Rappels sur le champ électrostatique………………….………………………………………….…..040
2. Exercices sur le champ électrostatique uniforme………..……………………………………………042
3. Corrections sur les exercices sur le champ électrique uniforme …...………………………………...163
IX. Mouvement d’une particule dans le champ magnétique uniforme ……………………………...……045
1. Rappels sur le champ magnétique uniforme ……………..…………………………………………..046
2. Exercices sur le champ magnétique uniforme……..…………………………………………………050
3. Corrections sur les exercices sur le champ magnétique uniforme………...………………….……....168
X. Loi de Laplace et Induction Électromagnétisme….……………………………………………………061
1. Rappels sur la Loi de Laplace et Induction Électromagnétisme………………………………………062
2. Exercices sur la Loi de Laplace et Induction Électromagnétisme…………………………………….063
3. Corrections sur la Loi de Laplace et Induction Électromagnétisme…………………………………..183

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XI. Auto Induction……………………………………………………………………………………………071
1. Rappels sur l’auto induction ………………..……………………………………………………..….072
2. Exercices sur l’auto induction …………………………..………………...………………………….073
3. Correction sur les exercices sur l’auto induction ……………………………………………….........196
XII. Dipôle (R.L)………………………………………………….……………………………………………076
1. Rappels sur le dipôle (R.L)………………………………………………….………...……………...077
2. Exercices sur le dipôle (R.L)…………………………..………………...……………………………078
3. Corrections des exercices sur le dipôle (R.L)……………………………………..…………...……..200
XIII. Dipôle (R.C)……………………………………………………………………………………………….080
1. Rappels sur le dipôle (R.C)………………………...………………………………………..………. 081
2. Exercices sur le dipôle (R.C)……………………..……………………………………………….….082
3. Corrections des exercices sur le dipôle (R.C)…………..…………………………….……..……..…204
XIV. Oscillateurs Mécaniques harmonique …………………………………………………………………..084
1. Rappels sur les oscillateurs mécaniques…………..……………………..…………………………...085
2. Exercices sur les oscillateurs mécaniques ……………………….………………………...…………088
3. Corrections des exercices sur les oscillateurs mécaniques…………..…………………..…….……..208
XV. Oscillations électriques ( circuit (L.C) )…………………………………………………………………097
1. Rappels sur le circuit (L.C)…………………………………………………………………………...098
2. Exercices sur le circuit (L.C) …………………………………………………………………………099
3. Corrections des exercices sur le circuit (L.C)…………….…………………………………………..227
XVI. Circuit (R.L.C) en régime sinusoïdal forcé……………………………………………………………..101
1. Rappels sur le circuit (R.L.C) en régime sinusoïdal forcé…….…………….………………………..102
2. Exercices sur le circuit (R.L.C) en régime sinusoïdal forcé……..…………………….……………...104
3. Corrections des exercices sur le circuit (R.L.C) en régime sinusoïdal forcé.………………..……….231
XVII. Radioactivité et Particules à grande énergie……………………………………………………………109
1. Rappels sur Radioactivité et Particules à grande énergie …….……….…….………………………..110
2. Exercices sur Radioactivité et Particules à grande énergie ……..…………………….……………...113
3. Corrections des exercices sur Radioactivité et Particules à grande énergie...……..………………….240

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Mouvement D’Un Point Matériel

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Rappels sur le Mouvement d’Un Point Matériel Caractéristiques du vecteur accélération

I. Étude vectoriel d’un point matériel Pour un mouvement circulaire uniforme :

Soit le repère orthonormé 𝑅(𝑂, ⃗𝑖, 𝑗) 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛: 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗
1. Vecteur Position : 𝑂𝑀 |
𝑎 𝑠𝑒𝑛𝑠: 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑝è𝑡𝑒
|
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑣2
2. Vecteur vitesse : 𝑣 = = 𝑖+ 𝑗 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é: 𝑎 = 𝑎𝑛 = = 𝑅𝜔2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅
3. Vecteur accélération : 2. Mouvement de translation et rotation varié
𝑑𝑣 𝑑 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑑 2 𝑥 𝑑2𝑦 a)) Mouvement rectiligne uniformément varié (MRUV)
𝑎= = 2
= 2𝑖+ 2𝑗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 Lois horaires du mouvement
Remarque : 𝑑𝑣
𝑎= = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ 𝑣(𝑡) = 𝑎(𝑡 − 𝑡0 ) + 𝑣0 et
𝑑𝑡
Vitesse moyenne :
𝑑𝑥 1
𝑣= ⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑎(𝑡 − 𝑡0 )2 + 𝑣0 (𝑡 − 𝑡0 ) + 𝑥0
La vitesse moyenne du mobile entre les instants 𝑡1 et 𝑑𝑡 2

𝑥2 −𝑥1 ∆𝑥 Si à l’instant 𝑡0 = 0, alors :


𝑡2 est donnée par : 𝑣𝑚𝑜𝑦 = =
𝑡2 −𝑡1 ∆𝑡
les lois horaires peuvent s’écrire :
II. Etude de quelques mouvements cinématique
1
1. Mouvement de translation et de rotation uniforme 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 𝑒𝑡 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0
2
a)) Mouvement rectiligne uniforme (MRU) Relation indépendante du temps (R.T.I):
𝑑𝑣 ∆𝑣 2 = 2𝑎∆𝑥 ⟹ 𝑣1 2 − 𝑣0 2 = 2𝑎(𝑥1 − 𝑥0 )
𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑎 = =0
𝑑𝑡 b)) Mouvement circulaire uniformément varié (MCUV)
Equation horaire (loi horaire) 𝑑𝜔
𝜃̈ = = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ 𝜔(𝑡) = 𝜃̈ (𝑡 − 𝑡0 ) + 𝜔0 et
𝑥(𝑡) = 𝑣(𝑡 − 𝑡0 ) + 𝑥0 ; 𝑠𝑖 𝑡0 = 0 ⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑣𝑡 + 𝑥0 𝑑𝑡
𝑑𝜃 1
b)) Mouvement circulaire uniforme (MCU) 𝜔= ⟹ 𝜃(𝑡) = 𝜃̈ (𝑡 − 𝑡0 )2 + 𝜔0 (𝑡 − 𝑡0 ) + 𝜃0
𝑑𝑡 2
𝑑𝜔 𝑑 2𝜃 Si à l’instant 𝑡0 = 0, alors :
𝜔 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝜃̈ = = =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
les lois horaires peuvent s’écrire :
Equation horaire : 𝜃(𝑡) = 𝜔(𝑡 − 𝑡0 ) + 𝜃0
1
𝑠𝑖 𝑡0 = 0 ⟹ 𝜃(𝑡) = 𝜔𝑡 + 𝜃0 𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 + 𝜔0 𝑡 + 𝜃0 𝑒𝑡 𝜔(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜃0
2
Période T: est le temps nécessaire au bout duquel le point matériel Relation indépendante du temps (RIT):
2𝜋
effectue un tour complet : 𝑇 = ∆𝜔2 = 2𝜃̈ ∆𝜃 ⟹ 𝜔1 2 − 𝜔0 2 = 2𝜃̈ (𝜃1 − 𝜃0 )
𝜔

⃗ ,𝑁
c)) Base de Frenet ( 𝑇 ⃗) Remarque

⃗ = 𝑑𝑣 𝑇
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁 ⃗ +𝑣 𝑁

2
𝑣 = 𝑅𝜔 𝑒𝑡 𝑎 = 𝑅𝜃̈
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇
𝑑𝑡 𝑅
𝑑𝑣
où 𝑎 𝑇 = : l’accélération tangentielle due à la variation du
𝑑𝑡

module du vecteur vitesse et


𝑣2
𝑎𝑁 = : l’accélération normale,
𝑅

due au changement de direction de 𝑣

Remarque:
Pour démontrer qu’un mouvement est circulaire uniforme, il suffit

de montrer que 𝑎 = 𝑎𝑁 𝑁
𝑣2
𝑎 = 𝑎𝑛 = = 𝑅𝜔2 (𝑀𝐶𝑈)
𝑅

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Mécanique Cours sur le mouvement d’un point matériel
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Exercices sur le Mouvement d’Un Point Matériel EXERCICE 04

EXERCICICE 01 Les coordonnées cartésiennes d’un point matériel à l’instant t est


On étudie le mouvement d'un mobile ponctuel M sur x = 2t
donnée dans le repère (O,i ,j ) par: { .
y = √4(1 − t 2 )
un axe (O ; i). Ses caractéristiques sont les suivantes: accélération:
1. Trouver l’équation de la trajectoire du point M et
a= 4 ms-² ; abscisse initiale: xo=1 m; vitesse initiale : vo= - 3 ms-1.
préciser sa nature.
1. Quelle est la nature de ce mouvement ?
2. Donner l’expression du vecteur vitesse et son module.
2. Ecrire les expressions des vecteurs accélération, vitesse et
3. a)) Calculer l’accélération tangentielle ⃗⃗⃗
a t et
position en fonction de l’abscisse x(t) du point M.
l’accélération normale a⃗⃗⃗⃗n de la trajectoire.
3. Ecrire les équations horaires du mouvement.
b)) En déduire les composantes cartésienne du vecteur
Représenter graphiquement x(t), v(t) et a(t).
l’accélération.
4. Déterminer les dates auxquelles le mobile passe à
c)) En déduire que le module de l’accélération est
l'origine O. Quel est alors sa vitesse?
indépendant du repère étudié.
Distinguer deux phases dans le mouvement.
EXERCICE 05
5. Au cours de son évolution, le mobile change-t-il de sens
Les coordonnées cartésiennes à l’instant t d’un point matériel M
de parcours ? Si oui, donner la date et la position
lancée dans l’espace sont :
correspondant à ce changement ?
x = 2a(1 + cos(ωt))
EXERCICE 02
{ y = asin(ωt) où a et ω sont des constantes positives.
Les équations paramétriques du mouvement d’un point matériel z=0
x = 3t 1. Déterminer l’équation de la trajectoire du point M
lancé dans l’espace sont : { y=0
et préciser sa nature.
z = −4t 2 + 5t
2. Donner l’expression et le module, du vecteur vitesse v
⃗ et
1. Donner l’équation cartésienne de la trajectoire.
du vecteur accélération a⃗.
2. Donner l’expression du vecteur position et en déduire sa
3. Déterminer l’expression de l’accélération tangentielle ⃗⃗⃗
a t et celle
norme et sa position à t=1,5s.
3. Déterminer les composantes du vecteur vitesse ainsi que de l’accélération normale a⃗⃗⃗⃗n de la trajectoire.

le vecteur accélération du mobile: 4. Calculer la valeur minimale du rayon de la courbure R.

a)) Lorsque ce point passe par le sommet de sa trajectoire. 5. Représenter graphiquement la trajectoire de M et en déduire la

b)) Lorsque ce point rencontre le plan z = 0. vitesse de M aux points particuliers de la trajectoire.

4. a)) Déterminer l’accélération du mobile aux points O et EXERCICE 06

A dont les abscisses sont x0 =0m ; xA =2m. Conclure Dans un relais 4x100, un coureur arrive avec un mouvement

b)) Déterminer les composante tangentielle et normale rectiligne uniforme de vitesse v=9,9m. s −1 . A 15m devant lui son

du vecteur accélération. coéquipier s’élance avec une accélération de 3𝑚. 𝑠 −2 .

c)) Déterminer le rayon de courbure de la trajectoire On suppose que le passage s’effectue sur une ligne droite.

aux points O et à l’instant t=1,5s. 1. En prenant comme origine des espaces la position du

EXERCICE 03 coéquipier et comme origine de temps l’instant où il

Un point M est repéré, par rapport au repère R(O,i ,j ), à l’instant t s’élance, écrire les équations horaires des deux coureurs et

x(t) = t 2 − 1 déterminer l’instant du témoin.


par les coordonnées suivantes :{
y(t) = 2t 2. Déterminer l’abscisse de ce point de rencontre. En déduire les
1. Donner l’expression de la trajectoire et celle de la vitesse distances respectives parcourues par les deux coureurs.
du point M. 3. A quel instant le coéquipier aura la vitesse 9,9𝑚. 𝑠 −1 .
2. a)) Donner l’expression de l’accélération du point M. Quelle distance aurait –il parcouru ?
b)) Quelle est la nature du mouvement ? Justifier. EXERCICE 07
3. a)) Déterminer la composante tangentielle de 𝑎. Une automobile démarre lorsque le feu passe au vert avec une
b)) En déduire la composante normale de l’accélération. accélération a=2,5m.s −2 Pendant une durée θ =7,0s ; ensuite le
c)) En déduire l’expression du rayon de la courbure ρ de conducteur maintient sa vitesse constante. Lorsque le feu passe au
la trajectoire en fonction du temps t. vert, un camion roulant à la vitesse 𝑣 = 45𝑘𝑚/ℎ est situé à une
En déduire ρ à l’instant t = 3s. distance 𝑑 = 20𝑚 du feu avant celui-ci, il maintient sa vitesse

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Mécanique Exercices sur le mouvement d’un point matériel
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constante. Dans un premier temps, le camion va doubler b)) Quelle est l’altitude maximale atteinte par cette bille ?
l’automobile puis dans un second temps, celui-ci va le dépasser. A quelle date atteinte –elle ce maximum ?
1. Déterminer les lois horaires x1 (t) et x2 (t) de l’automobile 2. Trois seconde après le départ de la bille A, on lance une
et du camion respectivement. deuxième bille B verticalement à partir du même point O avec
2. Calculer les dates des dépassements θ1 et θ2 . la même vitesse ⃗⃗⃗⃗
vO .
En déduire les abscisses des dépassements x1 et x2 . Ecrire l’équation du mouvement de B dans le même repère.
3. Trouver les vitesses de l’automobile aux instants θ1 et θ2 . Quand et où les deux billes se rencontre-elles ?
4. Représenter graphiquement les trajectoires de EXERCICE 11
l’automobile suivant sa vitesse v(t) et son accélération a(t). Un point M animé d’un mouvement rectiligne part sans vitesse. Le
5. a)) Si le camion roulait à la vitesse v2 = 30,6km/h démarrage fait avec une accélération égale à 0,8𝑚. 𝑠 −2 .
pourrait-il rattraper l’automobile ? (On négligera la 2ème Puis le point M, dès qu’il atteint la vitesse 8𝑚. 𝑠 −1 , parcourt 24m
phase du mouvement de l’automobile pour 𝑡 > 7𝑠). à cette vitesse. Enfin au cours du freinage, M, d’un mouvement
b)) Si oui, calculer, l’instant pour lequel la distance qui sépare le uniformément retardé, parcourt 8m jusqu’à l’arrêt.
camion à l’automobile est minimale. En déduire cette distance. Quelle sont, la durée du mouvement et la distance parcourue.
EXERCICE 08 EXERCICE 12
Les mouvements du train et du voyageur considéré dans ce Une automobile initialement au repos est soumise à une
problème ont des trajectoires rectilignes parallèles. accélération constante à 1,2m.s −2 Durant 10s. Pendant les 20s qui
Un voyageur en retard court le long d’un quai à la vitesse suivent le conducteur maintient sa vitesse constante. En fin
1
constante de valeur v = 6 ms- ; quand il est à 20 mètres du dernier l’automobiliste freine et s’arrête après 8m de freinage.
2
wagon le train démarre avec une accélération constante de 1m/s . 1. Calculer la distance d1 parcourue pendant la phase
1. Ecrire les équations horaires du voyageur et du dernier d’accélération et la vitesse de l’automobile à la fin de cette phase.
wagon considérés comme des points matériels. 2. Calculer la distance d2 parcourue au cours de la 2ième phase.
2. Montrer que le voyageur ne peut pas rattraper le train. 3. Calculer l’accélération a 3 de l’automobile pendant la
3. Quelle sera la distance minimale entre le voyageur et le décélération et la durée de cette phase.
dernier wagon ? 4. Calculer la durée totale du mouvement et la distance totale
EXERCICE 09 parcourue par le véhicule.
Deux automobiles se suivent à 28m l’un de l’autre à la vitesse En déduire la vitesse moyenne de l’automobile.
constante de 86,4 km/h. EXERCICE 13
−2
La première voiture freine avec une décélération de 7,7𝑚. 𝑠 la Une automobile est en mouvement rectiligne horizontal.
seconde, manquant d’adhérence, avec une décélération de Pendant les 25 premiers seconds la vitesse de l’automobile
−2
4, 2𝑚. 𝑠 . On suppose que les deux conducteurs commencent à croit de 0 à 20ms-1.
freiner simultanément. L’automobile a ensuite un mouvement uniforme puis jusqu’à
1. Montrer que les véhicules se heurtent. l’arrêt un mouvement uniformément retardé
2. Déterminer leur vitesse relative au moment du choc. d’accélération 0,5 ms-2.
3. Quelle aurait dû être, la décélération minimale du second La distance totale parcourue par l’automobile est 10 km.
véhicule pour éviter le choc ? Déduire de ces données :
EXERCICE 10 a)) Le temps pendant lequel le mobile est freiné.
On étudie le mouvement de chute suivant une même verticale de b)) La distance parcourue à vitesse constante.
deux billes assimilables à des points matériels. On admet que les c)) La durée totale du trajet.
mouvements sont uniformément variés. EXERCICE 14
Le vecteur accélération est vertical est dirigé de haut vers le bas. Sur une portion rectiligne ABCD de voie ferrée où s’effectuent
−2
Son module est|a|=10m. s . des travaux, un train arrivant en A avec une vitesse de module
1. D’un point O, on lance une première bille A verticalement égal à 54km/h à la marche suivante :
vO de norme vO = 30m. s −2 .
vers le haut avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗ - De A à B, tel que AB = 125m, un mouvement uniformément
a)) Ecrire l’équation horaire de son mouvement en prenant le retardé réduisant la vitesse en B à la valeur de 36km/h ;
sol comme origine des espaces. - De B en C, pendant 1mn un mouvement uniforme ;

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Mécanique Exercices sur le mouvement d’un point matériel
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- De C en D, un mouvement uniformément accéléré tel que Lorsqu’il juge la vitesse suffisante pour pouvoir atteindre l’autre
la vitesse reprenne la valeur de 54 km/h en 20s. station, le conducteur coupe définitivement le courant. Différentes
1. Déterminer les équations horaires des trois phrases et causes ralentissent le mouvement qu’il s’effectue alors avec une
calculer l’espace parcouru de A à D. décélération constante |a 2 |=5.10−2 m.s −2 pendant une durée θ2 .
2. Tracer les diagrammes de l’espace x=f(t), de la vitesse 𝑣 = 𝑔(𝑡) La rame s’arrête à la deuxième station séparée de la première par
et de l’accélération 𝑎 = ℎ(𝑡) pour l’ensemble des trois phrases. la distance 𝑑 = 1500𝑚.
EXERCICE 15 1. Ecrire les équations horaires du mouvement correspondant
Sur une piste d’essai rectiligne de longueur AB=13,72km, une aux deux phases.
voiture expérimentale part du point A sans vitesse initiale, se 2. a)) Donner une relation entre a1 , a 2 , θ1 et θ2 .
déplace le long de ABCD selon les phases suivantes : b)) Montrer que :
-A-B : phase de démarrage d’accélération a1 =0,1m/s ; 2
2D|a 2 |
- phase2 : B-C : mouvement uniforme pendant 14mins; 𝜃1 = √
|a 2 |a1 + a1 2
- C-D :phase de ralentissement d’accélération |a 2 |=0,1m/s2
c)) En déduire les valeurs de θ1 et θ2 .
La vitesse de la voiture est nulle en D.
3. Calculer les longueurs l1 et l2 de ces deux phases.
1. Calculer la vitesse maximum acquise par la voiture au
En déduire la vitesse maximale de la rame entre les deux stations.
cours de son parcours.
4. En utilisant les résultats de trois premières questions,
2. Calculer le temps mis par la voiture pour faire le trajet ABCD.
représenter graphiquement les fonctions : 𝑥 = 𝑓(𝑡), (équation
3. Calculer les distances AB, BC et CD.
des espaces); 𝑣 = 𝑔(𝑡), (équation de la vitesse) et
4. Déterminer la vitesse moyenne de la voiture sur le trajet AD.
𝑎 = ℎ(𝑡), (équation des accélérations).
5. Ecrire les équations horaires du mouvement correspondant aux
trois phases.
Mouvement circulaire uniforme
6. Construire le diagramme des abscisses x(t), de la vitesse v(t) et
EXERCICE 18
de l’accélération dans l’ensemble.
1. Un point matériel M a une trajectoire circulaire de rayon R.
EXERCICE 16
⃗⃗ (en USI, N
Son vecteur accélération ⃗⃗a=50N ⃗⃗ vecteur unitaire
1. Une rame de métro est soumise dès son départ à une
accélération constante. Au début de son mouvement, elle centripète).

pénètre dans un tunnel avec une vitesse v0 et parcourt à partir de a)) Montrer que le mouvement est circulaire uniforme.

cet instant x1 =24m pendant les deux premières seconde (θ1 ). b)) Sachant que la période T = 0,4πs, quel est le rayon R

Puis elle parcourt 32m pendant les deux secondes suivantes. du cercle trajectoire.

On prendra pour origine des abscisses (x) le début du tunnel. 2. On donne l’équation horaire d’un point matériel dans le
x = acos(ωt)
a)) Etablir les équations horaires de la rame en x1 au temps θ1 et repère R (O,⃗i, j ) : {
y = asin(ωt)
en x2 au temps θ2 .
avec a=100cm et ω=10rad/s.
b)) En déduire les valeurs de la vitesse v0 et de l’accélération a
a)) Montrer que la vitesse de M est constante et la calculer.
de la rame.
b)) Montrer que l’accélération est constante et la calculer.
2. L’accélération est supprimée 10s après le départ (θ3 ).
c)) Quelle est la nature de la trajectoire de M ?
La rame de métro roule à vitesse constante pendant 30s (θ4 ).
Donner les caractéristiques du vecteur accélération.
Calculer la vitesse de la rame à l’instant θ4 et la distance
EXERCICE 19
parcourue entre θ3 et θ4
Un point M décrit un cercle de rayon r = 5cm, est repéré
3. En fin, elle est soumise à une décélération constante jusqu’à
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑀
par(𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 0(en rd). Sachant 𝑞𝑢𝑒 𝜃(𝑡) = 5𝑡 + 𝜋⁄8 .
l’arrêt à la station suivante.
a)) En déduire la vitesse angulaire, la fréquence et la période du
a)) Calculer la distance parcourue pendant cette phase ( θ5 ).
mouvement.
b)) Calculer la distance totale séparant les deux stations.
b)) Quel est le mouvement de m, projection de M sur 0x.
EXERCICE 17
Quel est le mouvement de m’, projection de M sur 0y.
Une rame de métro effectue un trajet entre deux stations. Partant
c)) Donner l’équation de la trajectoire de M.
de la première station, le conducteur lance sa rame avec une
d)) Quel est le module de la vitesse ?
accélération a1 =8,5.10−2 m.s −2 au bout d’une durée θ1 .
⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Montrer que v OM sont perpendiculaires.
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Physique Terminale S Mouvement d’un point matériel chaambane92@gmail.com
e)) Quelle est la nature du mouvement de M. angulaire du disque est de 7𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 .
Déterminer le vecteur accélération. Quelle est sa direction ? b)) Combien de tours a-t-il réalisés pendant ce temps ?
Mouvement circulaire uniformément varié EXERCICE 24
EXERCICE 20 Deux solides S et S’ sont suspendus à un fil inextensible, passant
La fréquence de rotation d’une meule passe entre dans la gorge d’une poulie P de rayon r = 160cm. A t = 0, on
𝑡 = 0 𝑒𝑡 𝑡 = 4𝑠 𝑑𝑒 100 à 1000 𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1 . On suppose que le abandonne le système à lui-même sans vitesse initiale, S est alors

mouvement est circulaire uniformément accéléré. animé d’un mouvement de translation rectiligne uniformément

1. Quelle est l’accélération angulaire de la meule entre 0 et 4s ? accéléré vers le bas d’accélération 1𝑚. 𝑠 −2 .
2. Quelle est l’expression de la vitesse angulaire en fonction du 1. Déterminer l’accélération angulaire de la poulie et l’équation
temps entre 0 et 4s ? horaire de son mouvement.
3. Quelle est la vitesse angulaire à t= 3 s ? 2. Quelle est la vitesse angulaire de la poulie lorsque S est
Quel est le nombre de tours effectués entre 0 et 4s ? descendu de 2m. On l’exprimera en rad/s et en tours/s.
EXERCICE 21 3. On freine alors la poulie (lancée à la vitesse calculée au 2.) qui
Une roue, immobile au départ est accélérée de telle sorte que sa s’arrête en 20 tours.
vitesse angulaire croit régulièrement jusqu’à 120tr/mn en 1mn. a)) Quelle est la décélération angulaire de la poulie ?
Après avoir tourné un certain temps à cette vitesse, la roue est b)) Quelle est la durée de freinage ?
freinée régulièrement, il faut 5mn pour l’arrêter.
Le nombre total de tours étant 1560, calculer la durée totale de
rotation.
EXERCICE 22
On fait tourner un disque initialement au repos jusqu’à atteindre
une vitesse constante de 8rad. s −1 .
1. Quelle la valeur de l’angle balayé par un rayon du disque au
cours de ce mouvement si l’accélération est de 2,5dar. s −2 .
2. Ecrire l’équation horaire du mouvement du disque sachant que
à t 0 = 0s, θ0 = 0rad.
3. Lancé à vitesse ci-dessus, le disque est freiné. Il s’arrête alors
au bout de 2s.
a)) Calculer sa nouvelle accélération.
b)) Quelle est la valeur de l’angle balayé par un rayon du
disque depuis le début du freinage jusqu’à l’arrêt complet.
c)) Quel est le nombre de tours complets effectués pendent
cette 2ème phase du mouvement.
EXERCICE 23
Un disque est animé d’un mouvement de rotation uniforme.
Il tourne à 15𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1 .
1. Calculer sa vitesse angulaire en rad/s.
2. De quel angle aura-t-il tourné dans un intervalle de 2 secondes.
3. Ce disque s’arrête de tourner selon un mouvement
uniformément freiné en 30 secondes.
Calculer sa « décélération » angulaire.
4. On suppose maintenant que le disque tourne à 6𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1 .
On veut le faire tourner à 20𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1 . Pour cela, on lui fait
subir un mouvement circulaire uniformément accéléré.
a)) Calculer le temps mis pour atteindre cette vitesse angulaire si
on suppose que l’accélération

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Mécanique Exercices sur le mouvement d’un point matériel
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Relation Fondamentale
De La Dynamique

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Mécanique Cours sur la R.F.D
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Rappel s sur la R.F.D Pour un choc inélastique, les deux points matériels ont mêmes

I. Etude des chocs vitesse après le choc c’est-à-dire 𝑣′1 = 𝑣′2 = 𝑣.

Vecteur quantité de mouvement ( 𝑃⃗ ) - Avant le choc : 𝑃⃗ = 𝑚1 𝑣1


La quantité de mouvement traduit la difficulté à modifier le - Après le choc : 𝑃⃗′ = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑣
mouvement d'un système. Par définition : 𝑃⃗ = 𝑀𝑣 Conservation du vecteur quantité de mouvement :
𝑚1
Pour tout choc, il y a toujours conservation du vecteur quantité de 𝑃⃗ = 𝑃⃗′ ⟹ 𝑚1 𝑣1 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑣 ⟹ 𝑣 = 𝑣
𝑚1 + 𝑚2 1
mouvement 𝑃⃗.
II. Relation Fondamentale de la Dynamique (R.F.D)
1. Etude d’un choc élastique
Dans un référentiel galiléen, la deuxième loi de Newton énonce
Dans un choc élastique il y a conservation du vecteur quantité de
que : "La variation temporelle de la quantité de mouvement d'un
mouvement 𝑃⃗ et de l’énergie cinétique 𝐸𝐶 . système est égale à la résultante des forces qui s'applique sur ce
Soit un point matériel ¨𝑃1 de masse 𝑚1 mobile, lancé avec une 𝑑𝑃⃗
système." = ∑ 𝐹𝑎𝑝𝑝
vitesse 𝑣1 , vient heurter un autre point matériel 𝑃2 de de masse 𝑚2 𝑑𝑡

immobile. Détermination des vitesses 𝑣1′ 𝑒𝑡 𝑣2 ′ juste après le III. Les lois de Newton
choc respectivement sur 𝑃1 𝑒𝑡 𝑃2 . 1. Première loi de Newton (Principe d’inertie)
1
- Avant le choc : 𝑃⃗ = 𝑚1 𝑣1 ⟹ 𝐸𝐶 = 𝑚1 𝑣1 2 Dans un référentiel Galiléen, un système isolé est soit au repos soit
2
en mouvement rectiligne uniforme.
- Après le choc :
2. La deuxième Loi de Newton ou
1 2 1 2
𝑃⃗′ = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 ⟹ 𝐸′𝐶 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 Théorème de Centre d’inertie (T.C.I):
2 2
Conservation du vecteur quantité de mouvement : Dans un référentiel Galiléen la somme vectorielle des forces

𝑃⃗ = 𝑃⃗′ ⟹ 𝑚1 𝑣1 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 Extérieures qui s’exercent sur un point matériel est égale au

Projection suivant 𝑣1 : Produit du vecteur accélération et de la masse du point matériel :

𝑚1 𝑣1 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 (1) ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎


Conservation de l’énergie cinétique : 𝑑𝑃⃗ ⃗
𝑑𝑚𝑣 ⃗
𝑑𝑣
𝑒𝑛 é𝑓𝑓𝑒𝑡 ∶ = =𝑚 = 𝑚𝑎 = ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡
1 1 2 1 2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐸𝐶 = 𝐸′𝐶 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2
2 2 2 3. Troisième Loi de Newton ou
2 2
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 (2) Le principe des actions réciproques
d’où : "Si un système A exerce une force 𝐹𝐴/𝐵 sur un système B, alors le

𝑚1 𝑣1 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 (1) 𝑚1 (𝑣1 − 𝑣 1 ) = 𝑚2 𝑣′2 système B exerce une force𝐹𝐵/𝐴 sur le système A de même
{ ⟹{ 2
2 2
𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 𝑣′2 (2) 𝑚1 (𝑣1 2 − 𝑣 ′1 2 ) = 𝑚2 𝑣′2
intensité, ayant la même direction mais de sens opposé." :
𝑚1 (𝑣1 − 𝑣 ′1 ) = 𝑚2 𝑣′2 (1)
⟹{ 2 𝐹𝐴/𝐵 = −𝐹𝐵/𝐴
𝑚1 (𝑣1 − 𝑣 ′ 1 )(𝑣1 + 𝑣 ′1 ) = 𝑚2 𝑣′2 (2)
(2)
⟹ 𝑣1 + 𝑣 ′1 = 𝑣 ′ 2 (3)
(1)
Dans (1) : 𝑚1 𝑣1 = 𝑚1 𝑣′1 + 𝑚2 (𝑣1 + 𝑣 ′ 1 )
𝑠𝑜𝑖𝑡 (𝑚1 − 𝑚2 )𝑣1 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑣′1 ⟹
(𝑚1 − 𝑚2 ) 2𝑚1
𝑣′1 = 𝑣 𝑒𝑡 𝑣′2 = 𝑣
𝑚1 + 𝑚2 1 𝑚1 + 𝑚2 1
Remarque :
−𝑠𝑖 𝑚1 ≫ 𝑚2 ⟹ 𝑣 ′1 = 𝑣1 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 2𝑣1
−𝑠𝑖 𝑚1 ≪ 𝑚2 ⟹ 𝑣 ′1 = −𝑣1 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 0
−𝑠𝑖 𝑚1 = 𝑚2 ⟹ 𝑣 ′ 1 = 0 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 𝑣1
2. Etude d’un choc inélastique ou choc avec accrochage
Soit un point matériel ¨𝑃1 de masse 𝑚1 mobile, lancé avec une
vitesse 𝑣1 , vient heurter un autre point matériel 𝑃2 de de masse 𝑚2
immobile. Détermination des vitesses 𝑣1′ 𝑒𝑡 𝑣2 ′ juste après le
choc respectivement sur 𝑃1 𝑒𝑡 𝑃2 .

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Mécanique Cours sur la R.F.D
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Exercices sur la R.F.D c1)) Donner les caractéristiques du vecteur accélération a⃗
EXERCICICE 01 de S1 après la rupture du fil.
Un enfant prend place sur une luge au sommet O d’une piste c2)) Donner les lois horaires du mouvement de S1 en prenant
enneigée parfaitement plane, de longueur L=OB=50m, incliné comme origine des dates et d’abscisses l’instant de la rupture.
d’un angle α=30° par rapport à l’horizontal. L’ensemble forme un EXERCICE 03
solide de masse m = 55kg. Les forces de frottement exercées par Sur la gorge d’une poulie de masse négligeable, mobile sans
⃗ parallèle à la
le sol sur la luge sont équivalentes à une force F frottement autour d’un axe horizontal, passe un fil inextensible et

trajectoire et d’intensité 𝐹 = 44𝑁. de masse négligeable, dont les extrémités supportent deux corps A

1. Un autre enfant communique à l’ensemble {luge +enfant} en O, et B de masseMA et MB . On négliger tous les frottements.

une vitesse 𝑣0 = 2𝑚. 𝑠 −1 vers le bas et selon la ligne de la plus 1. Dans une première expérience, les deux brins de fils sont

grande pente OB. verticaux. MA = 0,539kg et MB = 0,441kg. Calculer :

a)) Déterminer les équations horaires du mouvement ; a)) L’accélération du système.

b)) Calculer la durée de la descendante ; b)) L’espace parcourue par chaque corps, la vitesse et l’énergie

c)) Déterminer la vitesse VB au point B. cinétique de chaque corps 3s après avoir abandonnée

d)) En déduire l’énergie mécanique du système { luge + enfant } le lui-même sans vitesse initiale.

au bas de la pente. 2. Dans une deuxième expérience, le brin de fil supportant A est

2. Au bas de la pente de la pente, la luge aborde une piste parallèle de la pente d’un plan incliné formant un angle 𝛼 = 30°

horizontale, la force de frottement gardent la même valeur avec le plan horizontale.

qu’au début. a)) Quelles valeurs doit-on donner à MA et MB la somme est

a)) Déterminer la nouvelle accélération a sur la piste horizontale. toujours la même 0,980kg pour que la vitesse du système 3s

b)) Trouver les équations horaires du mouvement sur cette après l’avoir abandonnée à lui-même soit la même que

horizontale. précédemment, le corps A remonte le plan.

c)) Calculer la distance parcourue avant l’arrêt. b)) Calculer l’énergie mécanique du corps A à l’instant 𝑡 = 3𝑠 et

En déduire la durée totale de la luge sur son mouvement. la tension du fil au cours du mouvement.

EXERCICE 02 3. Dans une troisième expérience, à t = 3s le fil se casse.

On considère deux solides (S1) et (S2) de masses respectives 𝑚1 = a)) Quel est le mouvement pris par le corps A ?

500𝑔 et 𝑚2 = 300𝑔, relié par un fil inextensible de masse b)) Trouver la position et la vitesse du corps A, 1,2secondes

négligeable. Ce fil passe sur la gorge d’une poulie de masse après la rupture du fil.

négligeable. S1 glisse sur un table horizontale et S2 se trouve à 3m EXERCICE 04

au-dessus du sol. Un solide est tiré le long de la tige de plus grande pente d’un plan

1. Le système est abandonné sans vitesse initiale et on néglige tous incliné par un câble parallèle à ce plan qui fait un angle α =30°

les frottements. Calculer : avec l’horizontale. La masse m du solide et égale à 980kg.

a)) l’accélération a du système ; On prendra g = 9,8m.s-2. On néglige tous les frottements.

b)) l’énergie cinétique de S2 lorsqu’il heurte le sol. Le mouvement comporte trois phases :

c)) la norme de la tension du fil. - Il est d’abord uniformément accéléré durant 3s ; -

2. En réalité, le contact de S1 avec la table a eu lieu avec Uniforme durant 6s sur une distance de 36m ;

frottement, dont son effet s’oppose à la trajectoire de S1 et - Uniformément retardé pendant une même durée ∆t jusqu’à l’arrêt.

d’intensité 𝑓 = 1,2𝑁. Répondre la question 1. a)) Sachant que la distance parcourue est de 60m, calculer

3. Le fil supportant S1 est parallèle de la plus grande pente la durée totale du trajet effectif par le solide.
b)) Ecrire les équations horaires du mouvement dans chaque phase
d’un plan incliné, faisant un angle 𝛼 = 30° avec le plan
c)) Déterminer la force de traction du câble au cours des trois
horizontal. La piste est rigoureux, les frottements sont
phases du mouvement.
équivalents à une force f d’intensité 𝑓 = 0,2𝑁.
d)) Déterminer la puissance exercée par la force de traction
a)) Calculer la nouvelle accélération a’ de S1 et en déduire la
pendant la 2e phase du mouvement.
nature de son mouvement.
b)) Déterminer l’énergie mécanique de S1 à l’instant 𝑡 = 1,2𝑠.
c)) A l’instant 𝑡 = 1,2𝑠, le fil supportant S1 et S2 casse.

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Mécanique Exercices sur la R.F.D
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EXERCICE 05 d’un axe vertical (∆) passant par A avec une vitesse angulaire 𝜔 =
Un monte-charge soulève un fardeau de masse 𝒎 = 𝟏𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆 𝟏𝟐𝒓𝒂𝒅/𝒔. Le solide (S) a alors un MCU autour de (∆) et on
d’une hauteur H par rapport au niveau du sol. appelle α l’angle que fait AB avec (∆). Calculer α.
La monter comprend 3 phases : 2. (S) est maintenait relié à un point fixe C de (∆) (fig2) par un
Phase 1 : autre fil de masse négligeable.
MRUA durant 3s, la vitesse du fardeau passe de 0 à 𝑣. Le fil BC est tendu est horizontal lorsque α prend la valeur 𝛼𝑂
Phase 2 : MRU durant 10s d’une longueur de 20m ; et l’ensemble tourne à la même vitesse angulaire précédente.
Phase 3 : MRUR durant 5s, la vitesse du solide passe de 𝑣 à 0. Exprimer la tension du fil BC en fonction de m, l, αO , g et ω.
a)) Calculer la vitesse 𝑣 du solide. A.N : 𝛼0 = 𝟑𝟎°.
b)) Ecrire pour chaque phase les équations horaires du 3. (S) étant toujours attaché au fil précédent. Le fil BA’ reste
mouvement et en déduire H. tendu avec AA’=60cm et 𝐴𝐵 = 𝐵𝐴’ = 𝑙 = 300𝑐𝑚. (fig3).
c)) Calculer la tension exercée par la câble sur le fardeau dans a)) Exprimer les tensions des fils BA et BA’ en fonction de
chaque phase. m, ω, l, α et g. En déduire leurs valeurs numériques.
d)) Le câble rompt juste à l’arrêt ; le fardeau étant à une b)) Quelle doit être la valeur de ω pour que le fil BA’ soit tendu.
hauteur H par rapport au sol.
A A A
Quelle est la nature du mouvement du fardeau juste après la 𝜶
rupture du câble et déterminer le temps mis lorsqu’il le sol. 𝜶 𝜶 B
B B 𝜶 (S)
EXERCIE 06 C
(S) (S) A’
On considère un solide A de fig1 fig2 fig3
masse 𝑚𝐴 = 400𝑔 pouvant
glisser le long du plan incliné OC EXERCICE 08
parfaitement lisse suivant la ligne On considère un solide ponctuel S de masse 𝑚 = 400𝑔 et de
de plus grande pente, et un solide dimension négligeable. On prendra 𝑔 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 .
B de masse 𝑚𝐵 = 300𝑔 relié à A Un système est constitué d’une tige Ot soudée en O à un support
par un fil inextensible de masse négligeable passant sur la gorge vertical OS. La tige Ot forme un angle 𝛼 = 60° avec OS. Sur
d’une poulie K de masse négligeable. A la date t = 0, le système cette tige est enfilé un solide S ; il est relié à O par un fi tourner
est libéré sans vitesse, le solide A partant du point O. inextensible de longueur 𝑙 = 40𝑐𝑚, on néglige les frottements et
1. Calculer l’accélération du système. on fait tourner le système autour de l’axe OS.
2. a)) Calculer le temps mis par A pour atteindre le point S 1. a)) Calculer la vitesse de rotation ωO du système au moment
tel que OS = 2 m. où la réaction de la tige sur le solide S est nulle.
b)) Calculer la vitesse de A au passage en S. b)) Calculer, dans ce cas, la tension T du fil.
c)) Au moment où le solide passe en S, le fil casse brusquement. 2. Quelles sont respectivement l’intensité de la réaction de la tige
Décrire les mouvements ultérieurs de A et B. sur le solide S et la tension du fil si on fait tourner le système
(aucun calcul n’est demandé) à la vitesse de 1𝑡𝑟𝑠. 𝑠 −1 .
O
3. Lorsque le solide A quitte le plan incliné, il arrive sur le sol
horizontal où il rencontre un solide C immobile de masse 𝜶
𝑚𝐶 = 350𝑔, après un parcours de longueur 𝑳 = 𝟏𝟎𝒎 sur le
(S)
plan incliné ; le choc est centrale et parfaitement élastique.
t
a)) Calculer la vitesse 𝑣1 du solide A juste avant le choc.
b)) Exprimer les vitesses v1’ et v2’de deux corps après le
choc, en fonction de 𝑚𝐴 , 𝑚𝐶 𝑒𝑡 𝑣1 . Faire son A.N.
EXERCICE 07
Un solide ponctuel (S) de masse m=100g est attaché à l’extrémité
B d’un fil de masse négligeable et de longueur l= 300cm.
L’autre extrémité du fil est fixé en A. (fig1)
1. (S) étant lancée de façon convenable, l’ensemble tourne autour

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DYNAMIQUE DE ROTATION

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Relation Fondamentale de la Dynamique de Rotation
1. Cas d’un point matériel
Soit un point matériel de masse m animé d’un mouvement de
rotation autour d’un axe ∆ : 𝑀(𝐹 ) = 𝐽∆ 𝜃̈ = 𝑚𝑅𝜃̈
2. Cas d’un solide

∑ 𝑀(𝐹 ) = 𝐽∆ 𝜃̈

3. Théorème de l’accélération angulaire

∑ 𝑀 = ∑ 𝑀(𝐹 ) + ∑ 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈

𝑀𝐶 : moment du couple
𝑀(𝐹 ) : moment des forces extérieures

Moment d’inertie de quelques solides


1. Anneau de masse m et de rayon R : 𝐽 = 𝑚𝑅2
2. Manchon ou cylindre creux : 𝐽 = 𝑚𝑅2
3. Disque homogène ou Cylindre homogène :
1
𝐽 = 𝑀𝑅2
2
2
4. Sphère homogène : 𝐽 = 𝑀𝑅2
5
1
5. Tige :𝐽 = 𝑀𝐿2
12

Théorème de Huygens
Le théorème de Huygens (aussi appelé théorème de l’axe
parallèle) facilite grandement le calcul du moment d’inertie par
rapport à un axe quelconque. Soit 𝐽0 le moment d’inertie par
rapport à un axe passant par le centre de masse et 𝐽 le moment
d’inertie par rapport à un autre axe, parallèle au premier et à une
distance 𝑑 de celui-ci. Alors le théorème stipule que :
𝐽 = 𝐽0 + 𝑀𝑑 2
Théorème de l’énergie cinétique en rotation
1 1
∆𝐸𝐶 = 𝐽𝜔𝑓 2 − 𝐽𝜔𝑖 2 = ∑ 𝑊(𝐹 )
2 2
Énergie cinétique cas de rotation :
1
𝐸𝐶 = 𝐽𝜔2
2
Travail d’une force cas de rotation :
𝑊(𝐹 ) = 𝑀(𝐹 ). 𝜃
𝑂ù 𝜃 = 2𝜋𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑒 𝑛 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟s effectués.

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Mécanique Cours sur la R.F.D.en Rotation
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Exercices sur la dynamique de rotation 1. On néglige tous les frottements et on abandonne le système

EXERCICE 01 sans vitesse initiale.

Un solide (S) de masse 𝑚 = 10𝑘𝑔 est suspendu par une corde a)) Montrer que le système va prendre un mouvement de rotation

inextensible et de masse négligeable est enroulée sur la surface uniformément accéléré et calculer 𝜃̈ .
d’un cylindre horizontal homogène de masse 𝑀 = 20𝑘𝑔 et de b)) Déterminer les lois horaires 𝜃(t) et 𝜃̇ (t) en fonction du temps t.
rayon 𝑟 = 10𝑐𝑚. 2. On néglige encore les frottements.
1. Le solide est initialement au repos. La force 𝐹 , tension d’un fil est réalisée en suspendant en D un
a)) Calculer son accélération au bout de 3m de chute. objet de masse m’.
b)) Calculer sa vitesse et la durée de ce mouvement. a)) Déterminer la masse m’.
c)) Déterminer les lois horaires correspondant aux mouvements b)) Calculer le temps nécessaire pour que le point D parcourt 2m.
du système (S+cylindre). c)) Calculer la vitesse angulaire et le nombre de tours effectués
d)) En déduire le nombre de tours effectués par le cylindre par le cylindre à cet instant.
après 3m de chute et la durée correspondante. 3. Une étude expérimentale montre que dans la réalité, il faut
2. La corde quitte ensuite le cylindre en mouvement. utiliser une masse 𝑚’’ = 1,2𝑘𝑔 pour que le point D parcourt
a)) Calculer le moment du couple de force qu’il faudra lui 2m pendant le temps trouvé précédemment. Cet écart entre la
appliquer pour l’arrêter après 100tours. théorie et la réalité est dû à un couple de frottement.
b)) Quel est l’accélération angulaire de ce mouvement de a)) Quel est le moment 𝑀𝐶 supposé constant de ce couple
freinage ? Calculer la durée de ce freinage. de frottements.
EXERCICE 02 b)) En déduire le module de la tension T du fil et déterminer
Un disque métallique horizontal, pleine et homogène, de rayon l’expression de 𝜃(t) en prenant comme origine l’instant où
𝑅 = 10𝑐𝑚 et masse 𝑚 = 100𝑔 tourne autour d’un axe vertical le point D parcourt 2m.
(∆) passant par son centre d’inertie O. Le disque tourne à la EXERCICE 04
−1
fréquence constante 𝑁 = 2400𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛 à l’instant t=0s, on On considère un disque plein, homogène, de masse 𝑀 = 500𝑔,
supprime la force d’entrainement exercée par le moteur ; le disque de rayon 𝑅 = 20 𝑐𝑚 et de centre C.
s’arrête en une durée 𝑡𝑓 = 4𝑚𝑖𝑛. Soit M le moment supposé
(∆) O
constante du couple de frottements qui produit l’arrêt. On
appellera 𝜃 l’angle de rotation du disque, 𝜃̇ sa vitesse angulaire, 𝜃̈
C
son accélération angulaire.
1. En utilisant la RFD en rotation, montrer que le mouvement du
B(S)
disque est uniformément décéléré (U.D). Calculer 𝜃̈ et M.
2. Pour 0<t<𝑡𝑓 : calculer l’expression de 𝜃 en fonction de t et des 1. Le disque peut osciller, dans un plan vertical, autour d’un axe

données précédentes. En déduire n, le nombre de tours horizontal fixe (∆), perpendiculaire à son plan et passant par un

effectués par le disque pendant la durée de freinage. point O de sa circonférence. Au point B diamétralement opposé
𝑀
3. En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, redémontrer que à O, on fixe un corps ponctuel (S), de masse = 2
.

le mouvement est U.D. et calculer d’une autre façon n. Montrer que :


EXERCICE 03 a)) La distance du centre d’inertie G du système
4
Un cylindre homogène de rayon 𝑅 = 10𝑐𝑚, de masse 𝑀 = 2𝑘𝑔, S={disque + corps (S)} à l’axe (∆) est 𝑂𝐺 = 𝑎 = 𝑅.
3
peut tourner autour de son axe de révolution horizontal (∆), il b)) Le moment d’inertie du système {disque + corps (S)} par
s’enroule un fil inextensible de masse négligeable. Ce dernier est rapport à l’axe (∆) est 𝐽∆ =7𝑚𝑅2 .
fixé par l’un de ces extrémités au cylindre et l’autre extrémité D 2. Le système 𝑆 constitue un pendule composé.
vertical est appliquée une force de module 𝐹 = 9𝑁 . On considère les oscillations de faible amplitude autour de
Le cylindre est traversé suivant un diamètre par une tige T de l’axe (∆) de ce pendule.
masse 𝑀’ = 2,6𝑘𝑔 et de longueur 𝐿 = 2𝑙 = 100𝑐𝑚 portant à ses On écarte le système d’un angle 𝜃 0 = 𝜋/6 rad avec la verticale.
extrémités deux masses ponctuelles égales 𝑚𝐴 = 𝑚𝐵 = 0,5𝑘𝑔, a)) Déterminer l’équation différentielle du mouvement de S et en
situant à une distance l=50cm de l’axe (∆). déduire sa nature. Trouver la loi horaire correspondante.

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Mécanique Exercices sur la R.F.D. en Rotation
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b)) Calculer la longueur l du pendule simple synchrone de ce 3. A l’instant t, la vitesse de la masse m est 𝑣 = 2𝑚. 𝑠 −1 .
pendule composé. Calculer :
On néglige les oscillations. a)) La distance parcourue par la masse m à cet instant et la
𝜋
On écarte à nouveau le système d’un angle 𝜃0 = rad avec la vitesse angulaire θ̇1 de la tige.
6

verticale et on le lance avec une vitesse 20rad/s b)) le nombre de tours n effectués par la tige à cet instant. En

c)) Calculer la vitesse linéaire de l’extrémité G lorsque le déduire alors l’instant t.

système passe à la position d’équilibre. 4. A l’instant t, le fil reliant le tambour et la masse m casse.

3. On enlève le corps (S). On fait tourner le disque, seul, à l’aide ⃗ à la poulie d’intensité F
On applique une force tangentielle F
d’un moteur. pour l’arrêter.
Lorsque le disque atteint la vitesse de 300 tours par minute, on a)) En utilisant la RFD, montrer que le mouvement de la poulie
arrête le moteur et on applique sur le disque un couple de est uniformément retardé, en déduire alors la décélération
freinage de moment 𝑀𝑓 constant. Il s’arrête après avoir effectué angulaire de ce mouvement et le nombre de tours effectués par
250 tours, comptés à partir de l’arrêt du moteur. la poulie avant de s’arrêter, sachant que 𝐹 = 21𝑁.
a)) Calculer 𝑀𝑓 . b)) Calculer la durée de ce mouvement de freinage ainsi que

b)) Calculer la durée de cette phase d’arrêt du disque. l’angle balayer par la poulie.

EXERCICE 05 EXERCICE 06

On néglige les frottements et la résistance de l’air. Une poulie formée de deux cylindres coaxiaux (C1 ) et ( C2 ), de

Une tige T de longueur 𝐿 = 50 𝑐𝑚, de masse 𝑀1 = 96 𝑔, est rayons respectifs r1 =10cm et r2 =20cm peu tourner sans frottement

solidaire d’un tambour cylindrique, d’axe vertical (∆) fixe, de autour de son axe ( ∆ ). Le moment d’inertie de la poulie par

masse négligeable, et de rayon 𝑅1 = 5 𝑐𝑚. L’axe (∆) du tambour rapport à son axe (∆) est J0 = 4,5.10−2 kg.m−2 .

est perpendiculaire à la tige en son milieu O. On enroule sur le cylindre (C1 ) un fil f1 de masse négligeable, à

Un fil sans masse et inextensible, ne pouvant glisser sur la poulie l’autre extrémité duquel est accrochée une masse m1 =150g.
ni sur le tambour, est enroulé sur le tambour de façon que les On enroule sur le cylindre ( C2 ) un autre fil )f2 de masse
spires ne se chevauchent pas. négligeable, à l’extrémité duquel est accrochée une masse 𝑚2 =
Ce fil passe sur la gorge d’une poulie, d’axe de révolution 200𝑔. On abandonne le système sans vitesse initiale.
horizontal et perpendiculaire au plan de la figure. 1. Dans une 1ère expérience les masses m1 et m2 se déplacent
La poulie a une masse 𝑀2 = 50 𝑔 supposée répartie uniformément verticalement dans le même sens.
sur sa circonférence de rayon 𝑅2 = 10 𝑐𝑚. a)) Calculer l’accélération angulaire de la poulie.
Pendant le mouvement, on suppose que l’axe de la poulie est fixe, b)) Calculer les tensions T1 et T2 des fils f1 et f2 .
et le brin de fil entre le tambour et la poulie reste horizontal et 2. Dans une deuxième expérience les masses m1 et m2 se déplace
situé dans le plan de la figure. Un corps de masse 𝑚 = 64 𝑔 est verticalement dans le sens contraire.
attaché à l’extrémité du fil. a)) Dans quel sens la poulie se met-elle à tourner ?
Calculer alors l’accélération angulaire de la poulie.
(∆)
Tige T b)) Calculer la vitesse angulaire de la poulie et la vitesse linéaire
quand la masse m1 s’est déplacée de 2m
Tambour

EXERCICE 07
Sur la gorge d’une poulie de masse m=100g repartie sur la
Poulie
(m) circonférence de rayon r=6cm, mobile sans frottement autour
1. Calculer : d’un axe horizontal; passant un fil de masse négligeable.
a)) le moment d’inertie J1 de la tige par rapport à l’axe (∆). Ce fil porte une masse m1 =300g et une masse m2 =100g.
b)) le moment d’inertie J2 de la poulie par rapport La masse m1 se trouve à 3 m au-dessus du sol; la masse m2 se
à son axe de révolution. trouve du sol sans y reposer.
2. A l’instant t=0s, on abandonne la masse m sans vitesse initiale. On abandonne le système à t=0s sans vitesse initiale.
a)) Vérifier que l’accélération de la masse m est 𝑎 = 0,7𝑚. 𝑠 . −2 I. 1. a)) Calculer l’accélération prise par la masse m1 .
b)) En déduire l’accélération angulaire 𝜃̈1 de la tige. En déduire sa vitesse lorsqu’elle heurte le sol.
b)) Calculer la tension de chaque fil pendant le mouvement.

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⃗ faut-il appliquer tangentiellement à la poulie
2. a)) Quelle force F masse m et le centre O),
pour qu’elle s’arrête au bout 6tours, le fil supportant m2 la nouvelle accélération 𝑎2 de la masse M.
1
étant coupé quant m1 arrive au sol. b)) Montrer qu’en faisant varier d, la grandeur 𝑦 = est de la
𝑎2
b)) Montrer que le mouvement de la poulie après la rupture du forme 𝑦 = 𝛼𝑋 + 𝛽 avec 𝑋 = 𝑑 2 .
fil est uniformément retardé. En déduire numérique α et β.
En déduire la décélération angulaire ainsi que la durée de ce
3. a)) Calculer l’accélération a2 pour d = 20 cm ainsi que
mouvement de freinage.
l’accélération angulaire θ̈2 du cylindre.
II. La masse m1 se déplace suivant la ligne de la plus grande
b)) En déduire la durée t 2 de ce mouvement et le nombre de
pente d’un plan parallèle à l’axe de la poulie et incliné sur le
tours effectués par le cylindre à cet instant si la masse M
plan horizontal d’un angle α=30°.
parcourt 50cm.
1. Quelles valeurs doit-on donner aux deux masses m1 et m2 (leur
4. A l’instant = t 2 , on applique un couple de freinage au
somme restant la même, est égale à 400g ), pour que
cylindre a fin de l’arrêter.
l’accélération prenne la même valeur qu’en I-1-a).
Le cylindre s’arrête alors à une durée t=15 secondes.
2. Quelle est alors l’énergie mécanique de la masse m1 sur le
Calculer le moment du couple de freinage qui produit l’arrêt du
plan incliné à l’instant t=3s.
cylindre ainsi que le nombre de tours total effectués par le
3. A l’instant t=3s, le fil reliant m1 et m2 casse.
cylindre entre ces deux phases.
a)) Donner l’accélération a’ prise par m1 après la rupture du fil. EXERCICE 09
b)) Donner les lois horaires du mouvement en prenant comme Deux solides S1 et S2 de masses (𝑺𝟏 )
origine des dates, l’instant de rupture. respectives m1 et m2 sont reliés

Poulie
c)) Calculer la durée mise par masse 𝑚1 pour repasser à par un fil inextensible de masse
sa position de départ. négligeable passant par la gorge
(𝑺𝟐 )
EXERCICE 08 d’une poulie de rayon r tournant
On considère un cylindre de centre O, de rayon r=2,5cm, pouvant sans frottement autour d’un axe horizontal (∆) passant par son
tourner autour d’un axe (∆) fixe, horizontal, perpendiculaire en O milieu. Le moment d’inertie de la poulie par rapport à l’axe (∆) est
au plan de la figure. Une tige homogène AB, de longueur
noté J∆ . On abandonne le système sans vitesse initiale.
2𝑙 = 40 𝑐𝑚, de milieu O, est fixée sur un diamètre du cylindre. 1. Calculer l’accélération prise par le solide S2.
Un fil inextensible et de masse négligeable est enroulé sur le Quelle est la nature du mouvement de S2.
cylindre par l’une de ses extrémités. L’autre extrémité du fil 2. En fait, il y a des frottements entre S1 et la table, la composante
supporte un corps ponctuel de masse M = 200g dont le ⃗⃗⃗⃗
R T est supposée constante et le mouvement est possible.
déplacement vertical peut être repéré par l’axe (GX).
a)) Calculer la nouvelle accélération prise par le système sachant
La masse M est abandonnée sans vitesse à l’instant t = 0s, et
que le coefficient de frottement entre S1 et la table est f=75%.
parcourt, d’un mouvement uniformément varié, la distance
b)) Si on casse le fil, quelle serait la nature de mouvement deS1 ?
𝑑1 = 20𝐶𝑚 pendant la durée 𝑡1 = 0,6𝑠. (Voir figure1).
Si on néglige tous les frottements, qu’en est- elle réellement ?

A (∆) B A (∆) B Dans la suite de l’exercice, on négligera tous les frottements.


O m O m 3. a)) Déterminer les tensions des fils lors du mouvement.
b)) Calculer la vitesse du solide S2 après 10s.
M M En déduire la vitesse angulaire de la poulie et le nombre de
figure 1 figure
tours effectués par la poulie à cet instant ainsi que la distance
2
parcourue par S2.
1. a)) Calculer l’accélération a1 de la masse M.
4. a)) Calculer le moment de la force de freinage à appliquer
b)) Vérifier que le moment d’inertie du système
tangentiellement à la poulie pour qu’elle s’arrête au bout de
(cylindre-tige) par rapport à (∆) est J0=10 – 3 kg.m2 .
2s de freinage, le fil supportant les masses étant coupé.
2. On fixe sur la tige AB, symétriquement opposé par
b)) En déduire l’angle balayer par la poulie pendant la phase de
rapport à O, deux solides ponctuels ayant chacun une
décélération ainsi que le nombre de tours effectués.
masse 𝑚 = 100 𝑔 (figure 2).
Données : m1=m2=100g ; J∆ =8.10-5kg.m2 ; r = 1cm ; g=9,8m.s-2.
a)) Exprimer, en fonction de M, J0, m, g et d (distance entre une

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EXERCICE 10 tourner autour de son axe fixe et horizontal. A l’instant t=0s, on
Un disque pleine homogène de centre C, de rayon R = 30cm et de abandonne le corps S sans vitesse initiale et on suppose que le
masse M = 10Kg, roule sans glisser le long de la ligne de plus fil se déroule sans glisser sur la gorge de la poulie (p).
grande pente d’un plan incliné faisant un angle α = 30° par rapport Le moment d’inertie de la poulie est JO et son rayon 𝑟 = 10𝑐𝑚.
à l’horizontal. Le disque part sans vitesse sur le plan incliné (voir figure2)
(roule sans glisser) 1. Établir l’expression de l’accélération linéaire du corps S en
1. a)) Déterminer son accélération linéaire lors de la descente fonction de m, JO , r, α, et g.
du plan incliné. 2. Pour déterminer la valeur de cette accélération, on mesure la
b)) Trouver les lois horaires x(t) et θ̇(t) du disque. distance x parcourue par S à l’instant t.
2. Lorsque le disque quitte le plan incliné, il arrive sur le sol Exprimer l’accélération linéaire de S en fonction de x et t.
horizontal où il rencontre une sphère homogène immobile de A.N t=0,8s et x=64cm.
masse m, de rayon 𝑟 = 20𝑐𝑚 et moment d’inertie par rapport 3. En déduire la valeur numérique du moment d’inertie JO de la
à son axe après un parcours de longueur 𝐿 = 20𝑚 sur le plan poulie (p).
incliné ; le choc est centrale et parfaitement élastique.
z’
a)) Calculer à cet instant la vitesse v1 du disque ainsi que le zO
nombre de tours effectués. (p)
θ
b)) Exprimer les vitesses v1’ et v2’de deux corps après le choc, (S)
en fonction de M, m et v1. (S)
α
c)) Discuter les résultats obtenus en fonction des valeurs de M et z
figure 1 figure 2
de m et faire son. Application Numérique pour J0 = 0,8kg. m2 .
3. En supposant que le disque roule en glissant sur le plan incliné :
a)) Déterminer l'accélération du centre C du disque
en fonction du temps.
b)) Combien de temps met le disque pour descendre
le plan incliné ?
EXERCICE 11
Les parties A et B sont largement indépendantes. On néglige les
frottements et la résistance de l’air. On considère un corps S
supposé ponctuel de masse 𝑚 = 100𝑔. On prendra : g=10m.s-2 .
I. On fixe le corps S à l’extrémité inférieure d’un ressort de
longueur à vide 𝑙0 = 12𝑐𝑚 et de raideur 𝑘 = 50𝑁. 𝑚−1 .
L’autre extrémité supérieure est fixée en un point O de l’axe
verticale zz’. Ce dernier tourne avec une vitesse de rotation N
(tours/seconde). Lorsque N est constant, le ressort s’écarte d’un
angle θ par rapport à la verticale et le corps S décrit un cercle dans
un plan horizontal. Dans cette condition, la longueur du ressort
est 𝑙 = 16𝑐𝑚. (voir figure1).
1. Calculer la valeur de l’angle θ.
2. Déterminer la vitesse de rotation N et
en déduire la tension du ressort.
II. Le corps S peut glisser sur la ligne de la plus grande d’un plan
incliné d’un angle α=30° par rapport au plan horizontal.
Il est relié à une poulie (p) par un fil inextensible et sans
masse. Le fil, supposé suffisamment long, est initialement
enroulé sur la gorge de la poulie.
Cette dernière est placée au sommet du plan incliné et peut

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Étude Énergétique D’Un Système


Mécanique

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Rappels sur l’Étude Énergétique
d’un système Mécanique
1. Généralité
1
- Énergie cinétique de translation : 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2
2

- Energie potentielle de pesanteur : 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚𝑔𝑧


1
- Energie potentielle élastique: 𝐸𝑃𝐸 = 𝑘𝑥 2
2

𝐾 : constante de raideur du ressort


x : allongement du ressort (m)
𝟏
- Energie potentielle de torsion : 𝑬𝑷∁ = 𝑪𝜽𝟐
𝟐

C : constante de torsion
𝜃 : angle d’écartement du ressort par rapport à sa position
d’équilibre exprimé en radian (rad)
- Energie Mécanique : E = EC + EPP
2. Théorèmes généraux
Théorème de l’énergie cinétique (T.E.C)
Énoncé du théorème :
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie
cinétique entre deux instants quelconques est égale à la
somme de tous les travaux des forces extérieurs :

∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶1 − 𝐸𝐶0 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 )

Théorème de l’énergie mécanique (T.E.M)


Énoncé du théorème :
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie mécanique
d’un système entre deux instants quelconques est égale à la
somme des travaux des forces non-conservatives:

∆𝐸 = 𝐸1 − 𝐸0 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 )

Remarque :
- si ∆𝐸 = 0 ⟹ 𝐸1 = 𝐸0 = 𝐸 = 𝑐𝑠𝑡𝑒, donc l’énergie
mécanique se conserve (conservation de l’énergie
mécanique): un tel système est dit conservatif.
- si ∆𝐸 < 0 ⟹ 𝐸1 < 𝐸0 ,donc l’énergie mécanique diminue
au cours du temps : cette diminution de l’énergie
mécanique est due aux forces de frottements divers dus au
système mécanique. Un tel système est dit dissipatif.

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Exercices sur l’étude énergétique d’un système et l’équation horaire correspondante.

EXERCICE 01 c)) Calculer la durée mise par le solide pour passer au point C et
Un club d’amateurs a construit une fusée de masse m=200kg. son énergie mécanique.

Lors du lancement le moteur exerce une poussée verticale Données : m = 0,5kg ; r = 1m ; l = 1,5m ; g = 10m/s-2 ;
F=constante, durant 10s, puis le moteur est coupé. F= 1N ; L = 3m ; θ = 30°.
La fusée continue sur sa lancée avant de retomber. D
La trajectoire est verticale et la masse de la fusée reste
O
pratiquement constante. On prendra g=9,8m.s -2. (S) ⃗ 𝜽
𝑭
M
1. Les frottements sont négligeables, la fusée atteint une
A B C
vitesse de 100km.h-1 lorsque le moteur s’arrête à t=10s.
EXERCICE 03
a)) Monter que durant cette phase de lancement le mouvement du
Un solide se masse m= 2kg, de dimensions négligeable est mobile
centre d’inertie de la fusée est uniformément accéléré.
sur une piste situé dans le plan vertical . Cette piste est constituée
b)) Calculer l’accélération et la valeur de la poussée.
de 3parties : une partie rectiligne AB incliné d’un angle α =30°
c)) Quelle est l’altitude atteinte lorsque le moteur s’arrête ?
d)) Quelle est la nature du mouvement ultérieur ? par rapport à l’horizontal ; une partie horizontale de longueur 2r

Quelle est l’altitude maximale atteinte ? avec r= 1m et une partie circulaire CD de centre O, de rayon r et

2. Les frottements sont assimilés à une force constante f=100N et ⃗⃗⃗⃗⃗ , OD


tel que θ =((OC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) =60°.

A s’exerce tout au long du trajet. La poussée F garde la même Sur les parties AB et BC les frottements sont équivalents à une
1
valeur qu’à la question précédente et s’exerce pendant 10s. force unique d’intensité ‖f‖= du poids du solide.
10
a)) Calculer l’altitude atteinte quand le moteur s’arrête. Sur la piste CD on néglige les frottements.
b)) Quelle est l’altitude maximale atteinte ? 1. Exprimer littéralement la vitesse du solide aux points
EXERCICE 02 A, B, C et D en fonction de g, h et r.
Un solide ponctuel (S) de masse m est initialement au repos en A. 2. a)) De quelle hauteur h peut-on lâcher le solide pour que
On le lance sur la piste ACD, en faisant agir sur lui, le long de la sa vitesse en D soit égale à 2m.s-1 ?
⃗ horizontale et d’intensité F
partie AB de sa trajectoire, une force F b)) Calculer l’accélération du solide sur le tronçon AB et
constante. On pose AB= l. en déduire la durée de parcours AB
La portion AC de la trajectoire est horizontale et la portion CD est 3. a)) Donner l’expression de la force exercée par la piste sur
un demi-cercle de centre D et de rayon r. Au point M défini par le solide en D en fonction de h, g ,r
⃗⃗⃗⃗⃗ ,OM
l’angle (OC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )= θ.On suppose que la piste ACD est b)) En déduire la valeur minimale de la hauteur h pour
parfaitement lisse et on néglige les frottements. que le solide quitte la piste en D.
1. a)) Déterminer l’accélération a du solide puis donner, en c)) Le solide peut-il toucher le plafond situé à 1,5m
fonction F, l, et m, la valeur VB de la vitesse de (S) en B ; au-dessus de C ? Justifier votre réponse.
b)) Avec quelle vitesse aborde –t-il la piste en C.
O
2. Etablir en fonction de F, l, m, r, θ et g , au point M
A
r
l’expression de : 𝜽
h D
a)) La valeur v de la vitesse de S. 𝜶 2r
⃗ de la piste.
b)) L’intensité R de la réaction R B C

3. De l’expression de R, déduire, en fonction de m, g, r et l, EXERCICE 04


la valeur minimale FO de F pour que S atteigne D. Calculer 𝐹0 . Une bille M assimilable à un point matériel de masse m=50g est
4. Les frottements sur la piste AM sont équivalent à une force abandonnée sans vitesse initiale en un point A d’une piste ABCD.
unique constante f. La piste est constituée :
a)) Déterminer l’expression de la vitesse V au point M en - d’un tronçon rectiligne AB incliné d’un angle α=30° par
fonction de F, L (distance AC), l, m, f, θ et g . rapport à l’horizontal ; AB=1,6m ;
b)) Sachant que 𝑣𝑀 = 0,5𝑚𝑠 −1 , en déduire l’intensité de la - d’un tronçon rectiligne horizontal BC ;
force de frottement f ainsi que l’accélération du solide - d’un tronçon circulaire CD, de centre O, et de rayon 𝑟 = 60𝑐𝑚
entre A et B. Déterminer la nature de son mouvement et tel que OC est perpendiculaire à BC.
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Les frottements s’exercent qu’entre B et C, et sont équivalents à EXERCICE 06
une force f parallèle au déplacement et d’intensité constante Une petite sphère S, ponctuelle de masse 𝑚 = 200𝑔 est accrochée
f = 0,4N. à un fil souple, de masse négligeable, inextensible de longueur 𝑙 =
1. Calculer la vitesse de la bille en B et la durée du trajet AB. 80𝑐𝑚. L’autre extrémité du fil est accrochée à un point fixe O. On
2. a)) Quelle est la nature du mouvement de la bille sur la piste BC. prendra : 𝑔 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 .
b)) Donner l’équation horaire de M sur la portion BC. Le pendule ainsi obtenu est écarté de sa position d’équilibre
c)) Quelle devrait être la longueur BC pour que M arrive en C d’un angle αO =40°. S est lancée avec une vitesse 𝑣0 = 3𝑚. 𝑠 −1
avec une vitesse nulle ? à partir du point 𝑀0 . On donne 𝛼1 =25°.
3. La bille M part en C avec une vitesse nulle et aborde la 1. Calculer l’énergie mécanique 𝐸0 de la sphère en 𝑀0 .
portion CD. La position de M est repérée par l’angle On prendra Epp=0J, à l’équilibre.4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
θ = (OD, OE) au point E. 2. Exprimer et calculer la vitesse de S lorsqu’elle passe aux

a)) Exprimer, en fonction de g, r, et θ, la vitesse de M en E. points 𝑀1 et 𝑀2 .

b)) Donner, en fonction de m, g, r, et θ, l’intensité de la 3. Exprimer et calculer la tension du fil aux points 𝑀1 et 𝑀2 .
réaction R de la piste sur M en E. 4. Calculer l’énergie mécanique 𝐸2 de la sphère en 𝑀2 .Conclure.
c)) Calculer l’angle θo pour que M quitte la piste. 5. En déduire la valeur minimale de la vitesse 𝑣0 pour que la
En déduire la vitesse de M en ce pt. sphère fasse un tour complet, le fil reste tendu au cours du
mouvement circulaire.
A
6. Calculer l’angle d’écartement maximal αm (αm >αO ) avec
𝜶 B C
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛼𝑚 = (𝑂𝑀 𝑂𝑀𝑚 )
E
𝜽 A ce moment le fil se casse.
O D
Donner l’équation horaire de S après la rupture.
EXERCICE 05
O
Une petite sphère S, ponctuelle de masse m=200g est accrochée à
un fil de masse négligeable, inextensible de longueur l=1m. 𝜶𝟎
L’autre extrémité du fil est accrochée à un point O fixe. 𝜶𝟏
𝑴𝟎
1. Le pendule ainsi obtenu est écarté de sa position d’équilibre
𝑴𝟏
d’un angle αO =40° puis lancé avec une vitesse v0 = 2m. s −1 . 𝑴𝟐
a)) Calculer la vitesse de S lorsqu’elle passe aux points M
et A définis respectivement par α1 =25° et α2 =0.
EXERCICE 07
b)) Déterminer la tension du fil à la position α1 et α2 .
Deux billes de masses m et 2m sont suspendues par deux fils. Au
c)) En déduire la valeur minimale de la vitesse v0 pour que la
départ, sont au repos : les deux billes se touchent et les fils sont
sphère fasse un tour complet, le fil reste tendu au cours du
verticaux. La bille de masse m est soulevée d’une hauteur h, avec
mouvement .
un angle α= 60° et on la lâche sans vitesse initiale. Elle vient alors
d)) On écarte à nouveau S d’un angle αO =40° de sa position
cogner la bille de masse 2m, initialement au repos.
d’équilibre et On la lance avec une énergie cinétique EC =1,2J.
1. a)) Calculer en fonction de h la vitesse v1 de la masse m
Calculer l’angle d’écartement maximal αm (αm >αO ).
juste avant le choc.
2. L’ensemble {fil + S} tourne à la vitesse angulaire ω constante
b)) Déterminer la tension T1 de m lorsqu’elle repasse la verticale.
autour d’un axe vertical (∆)
2. Trouver les hauteurs maximales auxquelles s’élèvent ces
Le fil fait alors un angle θ=30° avec la verticale.
deux billes après la collision dans le cas :
a)) En appliquant le TCI, trouver une relation entre l’angle θ et ω.
a)) d’une collision parfaitement inélastique,
Calculer ω.
b)) d’une collision élastique.
b)) Exprimer et calculer la tension du fil.
c)) Calculer la vitesse angulaire minimale ωmin qui permet au fil 𝜶
d’être tendu. m
h 2m

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Champ De Pesanteur

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Mécanique Cours sur le champ de pesanteur uniforme
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Rappels sur le Champ de Pesanteur 𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑎
𝑎 | 𝑦 = −𝑔 , 𝑣 | 𝑦 = −𝑔𝑡 + 𝑣0 sin 𝛼 et
𝑣
I. Mouvement d’une particule dans le champ de pesanteur 𝑎𝑧 = 0 𝑣𝑧 = 0

cas où 𝐯⃗𝟎 est parallèle à 𝐠 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡
Un projectile de masse m est lancé à partir d’un point O 𝑂𝑀 | 𝑦 = − 1 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2
verticalement vers le haut avec une vitesse 𝑣0 à l’instant t=0. 𝑧=0

1. Lois horaires du mouvement Comme 𝑧 = 0, alors le mouvement est plan et a eu lieu dans le
𝑧
plan (𝑂𝑥, 𝑂𝑦)
Le projectile est soumis à son poids 𝑃⃗
(𝑆) 2. Equation de la trajectoire
Condition initiale :
𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡
𝑣0𝑥 = 0 𝑃⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0
𝑣0 |𝑣0𝑦 = 𝑣0 ,𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗ { 1
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡
𝑦0 = 0 𝑔
𝑣0 2
𝑥
T.C.I : 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 𝑥 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡 ⟹ 𝑡 =
𝑣0 cos 𝛼
𝑂
Dans la base (ox,oz) 𝑔
𝑦=− 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼
𝑥=0 2𝑣0
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 1
𝑎| ⇒ 𝑣| ⇒ 𝑂𝑀 3. Porté horizontale
𝑎𝑧 = −𝑔 𝑣𝑧 = −𝑔𝑡 + 𝑣0 𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + 𝑣0 𝑡
2
La portée est l’abscisse du point d’impact D d’ordonnée y=0.
D’où les lois horaires du mouvements sont :
𝑣 = 𝑔𝑡 + 𝑣0
{ 1 𝑔 2
2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 𝑦=− 𝑥 + 𝑥 tan 𝛼 = 0 ⟹ 𝑥 = × tan 𝛼
2 2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝑔
Nature du mouvement : 2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 sin 𝛼 2𝑣0 2 cos 𝛼 cos 𝛼 2𝑣0 2 sin 2𝛼
⟹𝑥= × = =
Si 𝑣0 est initialement dirigé vers le haut, le mouvement est 𝑔 cos 𝛼 𝑔 𝑔

d’abord uniformément décéléré. Au point maximal 𝑣 = 0, ensuite 2𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛 2𝛼


𝐷’𝑜ù : 𝑥𝐷 = 𝑥 =
𝑔
le mouvement est rectiligne uniformément accéléré vers le bas.
4. Flèche
2. Hauteur maximale atteinte par le projectile
La flèche est la hauteur maximale atteinte par le projectile.
Au point maximal, 𝑣 = 0 ⇒ 𝑣(𝑡) = −𝑔𝑡 + 𝑣0 = 0
Au sommet de la trajectoire : 𝑣𝑦 = 0.
𝑣0 1 𝑣0 2 𝑣0 𝑣0 2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡𝑚𝑎𝑥 = ⇒ 𝑧𝑚𝑎𝑥 = − 𝑔 ( ) + 𝑣0 ( ) = 𝑣0 sin 𝛼
𝑔 2 𝑔 𝑔 2𝑔 𝑣𝑦 = −𝑔𝑡 + 𝑣0 sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝑡𝑚𝑎𝑥 =
𝑔
𝑣0 2
𝐿𝑎 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 ∶ 𝐻𝑚𝑎𝑥 = 𝑧𝑚𝑎𝑥 = 1
2𝑔 𝑦𝑚𝑎𝑥 = − 𝑔𝑡𝑚𝑎𝑥 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡𝑚𝑎𝑥
2
II. Mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur
1 𝑣0 sin 𝛼 2 𝑣0 sin 𝛼
Cas où ⃗𝒗𝟎 non parallèle à ⃗𝒈
⃗. ⟹ 𝑦𝑚𝑎𝑥 = − 𝑔 ( ) + (𝑣0 sin 𝛼).
2 𝑔 𝑔
Un projectile de masse m est lancé dans le champ de pesanteur 𝑔
𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
avec une vitesse initiale de lancement 𝑣0 . Ce vecteur fait avec ⟹ 𝑦𝑚𝑎𝑥 =
2𝑔
l’horizontale un angle 𝛼, appelé angle de tir.

𝑣0
𝑔

𝑘 𝛼 𝐷 𝑥
𝑂
1. Mouvement plan
𝑣0𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼 𝑥0 = 0
𝑣0 | 𝑣0𝑦 = 𝑣0 sin 𝛼 ,𝑂𝑀
- Condition initiale ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑦0 = 0
𝑣0𝑧 = 0 𝑧0 = 0
Le projectile est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔

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Exercices sur le champ de pesanteur 4. Arrivée en D, la bille M2 quitte la piste avec la vitesse

EXERCICE 01 précédente et tombe en chute libre.


Une bille de masse m=50g est A
a)) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire de la bille M2
M
abandonnée sans vitesse initiale dans le repère (o, i, j ).
M’
𝜶 x
au point A d’une gouttière. En C, C b)) Calculer la distance OE.
B
elle heurte une autre bille M’ de K EXERCICE 03 A r O
y
masse m’=200g . Une gouttière ABC sert de
𝜽
parcours à un mobile supposé M C x
1. Juste après le choc supposé parfaitement élastique, la
B 2m
vitesse de la bille M’ est v’=1,6m.s-1. En admettant que les ponctuel, de masse m=100g. R

vitesses sont colinéaires avant et après le choc, calculer : Le mouvement a lieu dans un 45° D
y
a)) la vitesse 𝑣0 de la bille M juste avant le choc ; plan vertical.

b)) la vitesse 𝑣 de M juste après le choc. 1. Sa partie curviligne AB est un arc de cercle parfaitement
𝜋
2. Après le choc, la bille M’ quitte la gouttière. ⃗⃗⃗⃗⃗ ,𝑂𝐵
lisse (𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑟𝑎𝑑 ; 𝑟 = 𝑂𝐴 = 𝑂𝐵 = 1𝑚.
2
a)) Quelle est la nature du mouvement ultérieur de M’ ? Le mobile est lancé en A avec une vitesse 𝑣𝐴 = 5𝑚. 𝑠 −1
b)) Ecrire l’équation cartésienne de sa trajectoire dans un verticale dirigé vers le bas et glisse sur la portion AB.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝑌
repère d’axe orthonormé (𝐶𝑋, ⃗⃗⃗⃗⃗ ). a)) Etablir l’expression littérale de la vitesse 𝑣𝑀 du mobile
c)) Calculer la distance verticale du point C au point d’impact K ⃗⃗⃗⃗⃗ ,𝑂𝑀
en un point M tel que (𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )= 𝜃, en fonction de 𝑣𝐴 ,
de la bille M’ sur le sol horizontale situé à h=80m de C. g, r et 𝜃. Calculer numériquement 𝑣𝑀 en B.
EXERCICE 02 b)) Etablir l’expression littérale de la réaction R de la piste
Dans tout le problème, on sur le mobile en M en fonction de m, g, 𝜃, r et 𝑣𝐴 .
y
néglige les frottements et ⃗⃗⃗⃗⃗ Calculer numériquement R en B.
𝑽𝑫 D
I
on prend g = 10 m s–2. 𝜶 2. La portion BC rectiligne et horizontale est rugueuse.
𝜷 C
r (𝒎𝟏 )
Un pendule simple est
x (𝒎𝟐 ) Les frottements peuvent être assimilés à une force 𝑓
constitué par une bille E B A unique, constante, opposée au mouvement d’intensité f.
ponctuelle 𝑀1 de masse
Sachant que le mobile arrive en C avec une vitesse
𝑚1 = 200 g suspendue about d’un fil inextensible de masse
𝑣𝐶 = 5𝑚. 𝑠 −1 . On donne BC=3m.
négligeable et longueur l = 0,9 m. a)) Calculer littéralement puis numériquement f.
1. On écarte le pendule d’un angle α par rapport à sa position
b)) Calculer l’accélération du mobile et en déduire la nature
d’équilibre et on le lâche sans vitesse initial. de son mouvement.
La vitesse de la bille M1 lors de son passage à la position
c)) Déterminer le temps mis par le mobile pour traverser BC.
d’équilibre est 𝑣 = 3𝑚. 𝑠 −1 . Calculer la valeur de l’angle 𝛼. d)) Enoncer « le théorème de l’énergie mécanique ».
2. Lors de son passage à la position d’équilibre, la bille M1 Calculer l’énergie mécanique du système {mobile ; Terre} en
heurte, au cours d’un choc parfaitement élastique, une B et en C. Conclure.
autre bille ponctuelle M2 immobile de masse m2 = 100 g. 3. En C, le mobile quitte la piste avec sa vitesse 𝑣𝐶 .
La vitesse de la bille M2, juste après le choc, est 5𝑚. 𝑠 −1 . ⃗⃗⃗⃗ ,𝐶𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗ ), l’équation de sa trajectoire.
a)) Etablir, dans le repère (𝐶𝑥
Calculer la vitesse de la bille M1 juste après le choc en
b)) Calculer la distance CD où D est le point d’impact du mobile.
appliquant la conservation de la quantité de mouvement.
c)) Calculer la durée du saut et en déduire la vitesse 𝑣𝐷 .
3. La bille M2 est propulsée avec la vitesse 𝑣𝐴 sur une piste
d)) Calculer l’énergie mécanique du système {mobile ;Terre}
qui comporte trois parties : Une partie horizontale AB,
en D. Conclure.
Une certaine courbe BC, et Un arc de cercle CD, de rayon 𝑟 et
EXERCICE 04 ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏
de centre O. Les points O, A, B et E se trouvent dans un même z
𝜶𝟏
On se propose d’étudier la
plan horizontal. A
trajectoire du centre d’inertie G ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
a)) Exprimer, en fonction de m2, g, r, β e t𝑣𝑐𝐴 , l’intensité de la 𝜶𝟎 h
d’un ballon de football. Le ballon
réaction de la piste sur la bille M2 au point I. x
quitte, à t=0s, le pied d’un tireur O d
b)) La bille M2 arrive au point D avec une vitesse horizontale de
de « coup franc » direct avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝑂 situé dans le plan
valeur 𝑣𝐷 = 1 m.s–1. Calculer la valeur de r.
vertical (O, 𝑖, 𝑘⃗ ) et fait un angle 𝛼0 = 60° avec l’axe Oz.
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A cet instant le centre d’inertie G est au point O. y
y figure2
1. a)) Montrer que le mouvement est plan. ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
Préciser le plan du mouvement. x
O
figure1 O
b)) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire en fonction
(S) C (S)
de 𝑣𝑂 , 𝑔, 𝑒𝑡 𝛼𝑜 . En déduire la nature du mouvement de G. 𝜶 𝜶 𝜶 x
A B D B C
A O’
2. Le tir est en fait arrêté par le haut du « mur » dressé par
l’équipe adverse. Le mur est situé à une distance 𝑑 = 6,0𝑚 EXERCICE 06
du tireur. Sa hauteur ℎ = 1,95𝑚. Dans tout l’exercice, on négligera les frottements de l’air et on
a)) Calculer la vitesse initiale 𝑣𝑂 du ballon. prendra g=9,8m.s-2.
b)) Déterminer le temps mis par celui-ci pour atteindre le mur. Deux fusées A et B doivent être liées simultanément à partir de
c)) Etablir en fonction de g, h et 𝑣𝑂 , l’expression de la vitesse 𝑣1 deux points O et P situés au sol et distants de 𝑑 = 30𝑚. Ces
de G en haut du mur. Calculer sa valeur numérique. fusées vont exploser à la date 𝑡 = 4𝑠, après leur lancement.
⃗⃗⃗1 fait un angle 𝛼1 avec l’axe Oz.
d)) La vitesse 𝑣 L’une B est située de P avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐵 verticale, l’autre A est
Exprimer 𝑠𝑖𝑛𝛼1 ⁄𝑠𝑖𝑛𝛼0 en fonction de g, h et 𝑣0 . 𝑣𝐴 inclinée de α par rapport à
tirée de O avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
Donner sa valeur numérique. En déduire la valeur de 𝛼1 . l’horizontale et situé dans un plan vertical passant par P.
3. Si le tir n’était pas contré, à quelle distance D du tireur On donne : 𝑣𝐴 = 51,4𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑣𝐵 = 50𝑚. 𝑠 −1 .
tomberait le ballon. 1. a)) Montrer que le vecteur accélération est le même pour
EXERCICE 05 les deux fusées.
Un solide S, assimilable à un point matériel de masse 𝑚 = 0,5𝑘𝑔, b)) Donner les lois horaires x(t), y(t) ainsi que l’équation
−1
est lancé du point A avec une vitesse 𝑣0 = 2𝑚. 𝑠 . cartésienne de trajectoire dans la base (Ox,Oy) de chaque
Le solide S est soumis à une force constante 𝐹 horizontale fusée. Préciser la nature de leur trajectoire.
s’exerçant qu’entre A et B. Les frottements de la piste sont 2. a)) Déterminer l’inclinaison 𝛼 de la vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐴 de A pour
équivalents à une force opposée à la vitesse et d’intensité 𝑓 = 1𝑁. que l’explosion ait lieu à la verticale de P.
1. a)) Déterminer l’accélération de S sur la piste AB et les lois b)) Quelle est la distance qui sépare les deux fusées au moment
horaires de son mouvement. de l’explosion?
b)) Calculer la vitesse de S au point B. En déduire alors c)) Les barrières de sécurité pour les spectateurs sont installées
la durée 𝑡𝐴𝐵 et l’énergie mécanique EB de S en B. de façon à respecter la distance 100m des points de lancement O.
2. Le solide aborde maintenant de tronçon BO incliné d’un angle Ces spectateurs sont-ils en sécurités lors de la retombée de la fusée
𝛼 = 30° par rapport à l’horizontale. en cas de non explosion en altitude?

Il atteint le point O avec vitesse 𝑣0 = 2𝑚. 𝑠 −1 . y


L’intensité de la force de frottement est 𝑓 = 1𝑁.
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒗𝑩
a)) Calculer la longueur 𝐿 = 𝐵𝑂 de la piste.
𝜶 P x
b)) Calculer l’énergie mécanique 𝐸0 de S en O. O
100m 30m 100m
3. Le solide quitte la piste au point O avec la vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 .
Les frottements de l’air sont négligeables (figure1).
a)) Déterminer les lois horaires du mouvement dans ( Ox, Oy). EXERCICE 07

En déduire l’équation de la trajectoire. Dans ce problème on prendra g= 10 m.𝑠 −2 .

b)) Calculer la distance OC, C étant le point d’impact. Tous les calculs seront effectués à 10−2 près.

Quelle est la durée du saut ?


c)) Calculer l’énergie mécanique E du système au point C. 𝒚
A
I
Enoncer le « théorème de l’énergie mécanique ».
4. Le solide quitte la piste au point O avec une vitesse 𝑣0 𝜶 𝜶
D
B
précédente (figure2). C
h 𝒙
a)) Déterminer l’équation de la trajectoire de S dans (O’x, O’y). P
Sol O
b)) Calculer la distance O’C où C est le point d’impact de S.
Données : F= 5N ; AB=1m ; g=9,8𝑚. 𝑠 −2 .

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Un solide (S) de masse 𝑚 = 50 𝑔, de dimension négligeable, sol, sachant que le sol horizontal se trouve à une distance
peut glisser sur une piste ABCD située dans un plan vertical : 𝑟 = 0,5𝑚 du point B.
- AB est la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un c)) En déduire la distance CQ et la vitesse de la bille lorsqu’elle
angle 𝛼 = 30° par rapport à l’horizontale ; 𝐴𝐵 = 1,6 𝑚. touche le sol horizontal en Q.
BCD est le quart d’un cercle de centre I et de rayon 𝑅 = 0,9 𝑚 ;
A
C est situé sur la verticale passant par I. 𝜶 O
𝜶 ⃗⃗⃗⃗
𝑽𝑪
1. On néglige les frottements. (S) part du point A sans vitesse. x
a)) Calculer sa vitesse en B, en C et en D. 𝑪
B
⃗ exercée par la piste sur r
b)) Calculer l’intensité de la force 𝑁
(S) en C et en D. Sol 𝑄
y
c)) Donner les caractéristiques de ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐷 de (S) au point D.
2. On néglige la résistance de l’air. A partir du point D, (S) EXERCICE 09

tombe dans le vide avec la vitesse ⃗⃗⃗⃗


𝑣𝐷 précédente. Dans l’exercice on négligera les frottements .

Le point C est situé à la hauteur h = 1,55 m du sol. Un solide S de masse m=200g glisse sur la ligne de plus grande

a)) Donner l’équation cartésienne de la trajectoire du mouvement pente d’un plan incliné d’un angle 𝛼 = 60° par rapport à

de (S) à partir du point D, dans le repère (O ; x, z). l’horizontal.

b)) Jusqu’à quelle hauteur H au-dessus du sol horizontal 1. S part de A sans vitesse initiale et arrive en B avec une

monte le solide (S) ? vitesse 𝑣𝐵 . On donne 𝐴𝐵 = 𝐿 = 1,5𝑚.

c)) Calculer la distance OP où P est le point d’impact de a)) Déterminer la valeur numérique de 𝑣𝐵 ;
(S) sur le sol horizontal. b)) Calculer l’accélération de S sur la piste AB et en déduire
3. Dans cette question, la piste exerce au mouvement de (S) une la nature de son mouvement.

force de frottement 𝑓 , parallèle et de sens contraire à sa vitesse c)) Donner les lois horaires du correspondant et en déduire

à chaque instant, et d’intensité constante le long de ABCD. la durée du trajet AB.

Partant de A sans vitesse, (S) s’arrête en D. 2. Au pt B, le plan se raccorde tangentiellement avec une
piste circulaire (BCO) de rayon r=1m.
⃗⃗⃗⃗⃗𝑓 de la force de frottements entre A et D.
a)) Calculer le travail 𝑊
a)) Exprimer la vitesse V en un point M quelconque, en
b)) En déduire l’intensité de la force 𝑓 .
fonction de r, 𝜃, 𝛼, 𝑔 𝑒𝑡 𝑣𝐵 .
EXERCICE 08
b)) En déduire les vitesses 𝑣𝐶 𝑒𝑡 𝑣 𝑂 à son passage par les
Une bille de masse 𝑚 = 50𝑔 se déplace sans frottement dans un
points C et O.
plan vertical suivant une piste circulaire ABC de rayon 𝑟 = 0,5𝑚.
c)) Donner l’expression de la force 𝐹 exercée sur la piste
Un système de guidage permet de maintenir en contact permanant
BO en M en fonction de m, r, 𝜃, 𝛼, 𝑔 𝑒𝑡 𝑣𝐵 .
avec la piste. On donne 𝛼 = 30° et o prendra: g=10𝑚. 𝑠 −2 .
Calculer sa valeur numérique aux points C et O.
1. La bille lancée avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐴 au point A, arrive en C
3. Le solide S quitte la piste en O avec la vitesse 𝑣𝑂 .
avec une vitesse 𝑣𝐶 =3,75m.s-1 .
a)) Etablir dans le repère (O,𝑥, 𝑦) l’équation cartésienne
a)) Calculer 𝑣𝐴 .
de la trajectoire.
b)) Avec quelle vitesse VB la bille passe-t-elle au point B.
b)) Déterminer l’altitude maximale atteinte par le solide
c)) Calculer la réaction RB qu’exerce la piste sur la bille en B.
S en son mouvement.
2. On suppose que les frottements entre A et C sont équivalents à
c)) A quelle distance de l’origine O, le solide S va-t-il de
une force unique 𝐹 parallèle et de sens contraire au vecteur
nouveau rencontrer l’axe 𝑂𝑥 ?
vitesse de la bille. Sachant que la bille part en A avec la même
vitesse 𝑣𝐴 calculée précédemment, calculer la vitesse 𝑣𝐶 de la A
bille en C sachant que 𝐹 = 0,1𝑁. y
K ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽𝑶
3. On néglige à nouveau les frottements et la bille quitte la piste en
𝜶 x
au point C avec la vitesse précédente 𝑣𝐶 . 𝜽 𝜶
B O
a)) Donner l’équation de la trajectoire de la bille dans (Cx,Cy). M
C
b)) Déterminer les coordonnées du point Q où la bille touche le

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EXERCICE 10 EXERCICE 11
Une bille (B1) de masse 𝑚1 = 200𝑔 est assimilable à un point Un solide (S) assimilable à y
matériel peut glisser sur une piste ABC situé dans un plan vertical. un point matériel de masse B I
𝜽 C
Piste AB : ligne de la plus grande pente d'un plan de longueur 𝑚 = 50𝑔 est en mouvement
A 𝜶 D x
2,5𝑚 incliné d'un angle α = 30° avec l'horizontal. sur une piste constituée Sol O
Piste 𝐵𝐶 = 2𝑟 : ligne dans le plan horizontal (H) qui se d’une partie rectiligne AB horizontal

trouve à une hauteur ℎ = 1,20𝑚 du sol. inclinée d’un angle 𝛼 = 60° par rapport à l’horizontale et d’une
Le point est C extrémité d'un fil vertical de longueur 𝑙. partie circulaire BC de centre I et de rayon 𝑟 = 0,5 𝑚.
L'autre extrémité du fil est fixée au point O toujours sur la On donne 𝜃 = 𝜋/4 𝑟𝑎𝑑.
verticale contenant C. Le plan horizontal (H) est parfaitement 1. Le solide S est lance du point A une vitesse 𝑣𝐴 =6m.s-1.
raccordé en B au plan incliné. Il arrive au point B avec une vitesse nulle.
1. (B1) part du point A sans vitesse initiale, déterminer la Calculer la distance AB sachant que le point matériel est soumis
vitesse 𝑣𝐶 de la bille au point C à une force de frottement 𝑓 , d’intensité𝑓 = 10−2 𝑁.
2. Au point C, se trouve une autre bille (B2) de masse 2. On néglige les frottements dur la partie circulaire BC.
𝑚2 = 300g, initialement au repos. (B2) est suspendue au Calculer la vitesse 𝑉𝐶 de (S) au point C.
point C. Le système {(B2) + fil} constitue donc un 3. (S) quitte la piste en C avec cette vitesse𝑣𝐶 .
pendule simple. La vitesse de la bille (B2) juste après le a)) Etablir l’équation de la trajectoire de S dans (Ox,Oy).
−1
choc est 𝑣𝑂 = 4𝑚. 𝑠 . Le choc est parfaitement b)) Déterminer les coordonnées du point D où le solide
élastique. Calculer la vitesse de (B1) juste après le choc. touche le sol.
3. Lorsque (B2) arrive en D avec une vitesse 𝑣𝐷 = 3,5𝑚. 𝑠 −1 et EXERCICE 12
⃗⃗⃗⃗⃗ ,𝑂𝐷
telle que (𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝜃 = 45°, le fil reste tendu et se casse. Au cours d'une compétition de basketball au Palais des Sports de
a)) Etablir l'équation cartésienne de la trajectoire 𝑦 = 𝑓(𝑥) de Treichville, un basketteur A, tire en direction du panier constitué
⃗⃗⃗⃗⃗ ,𝐷𝑦
(B2) dans le repère (𝐷𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ ). par un simple cercle métallique, dont le plan horizontal est situé à

b)) Déterminer la distance EE' où E' est le point d'impact 𝐻 = 3,05𝑚 du sol. Lorsque le ballon est lancé par le joueur A :
de (B2) au sol. le centre G du ballon est à h= 2,00 m du sol ; la distance séparant
4. En réalité les frottements sur la piste AC sont équivalents les verticales passant par le centre C du panier et G est d= 7,10 m ;

à une force 𝑓 =
1
⃗⃗⃗ ,
𝑃 poids de (B1). 𝑣0 fait un angle α = 45° avec l'horizontale.
sa vitesse ⃗⃗⃗⃗
10 1
Le panier est marqué ou réussi lorsque le centre du ballon passe
a)) Calculer la vitesse de la bille (B1) aux points B et C.
par le centre du panier. On néglige l'action de l'air sur le ballon.
b)) Etudier le mouvement de (B1) sur la piste AC et donner les
Données : g = 9.80 m.s-2 Masse du ballon : m = 0,60 kg ;
lois horaires correspondantes.
c)) En déduire la durée totale mise par la bille (B1) pour y
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
atteindre le point C. C
d)) En supposant que le choc entre (B1) et (B2) est parfaitement 𝜶
G
mou, calculer la vitesse du système 𝑆 = {𝐵1 + 𝐵2 } juste H
h
après le choc. Déduire la hauteur maximale atteinte par S en
x
son mouvement et l’angle correspondant.
O 𝒅
𝒚
A (𝑩𝟏 ) 1. Montrer que l'équation de la trajectoire de G dans le
⃗⃗⃗⃗⃗
𝒗𝑫
𝜽 ℓ 9,8
𝒙 repère (Ox ,Oy) est : 𝑦 = − 𝑥2 + 𝑥 + 2
𝑣0 2
𝜶 (𝑩𝟐 ) D
2. Calculer la valeur de 𝑣0 , pour que le panier soit réussi.
B C
h
𝑬’ 3. Dans la suite de l'exercice, on prendra 𝑣0 = 9,03𝑚. 𝑠 −1 .
Sol 𝑬
a)) Établir et calculer la durée nécessaire au ballon pour
parvenir au centre du panier.
b)) En utilisant le théorème de l'énergie cinétique, calculer la
valeur de la vitesse du ballon lorsque le panier est marqué.
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c)) Un joueur B de l'équipe adverse, situé à 0,90 m du joueur A, 1. Calculer la vitesse de la bille quand elle passe en O.
entre celui-ci et le panier, tente maintenant d'empêcher le tir en 2. Déterminer dans le repère ( Ox, Oy) l’équation de la trajectoire
levant verticalement les bras. La hauteur atteinte par B est 2,70 m. de la bille après la rupture du fil.
Si le ballon part avec la même vitesse que précédemment, 3. La bille touche un plan situé à ℎ = 1𝑚 au-dessous de O,
le panier sera-t-il marqué ? en point C. Déterminer l’abscisse de C.
EXERCICE 13 C/. Le système est maintenant utilisé comme un pendule conique.
Au cours d’un championnat, un athlète remporte l’épreuve du 1. a)) Si la vitesse de rotation est N=1,5Hz , trouver la
lancement de poids avec un jet de 𝑥1 = 19,43𝑚. Le poids a une tension du fil et le demi angle au sommet I.
masse m=7,35kg. b)) Si la demi angle au sommet est 𝜃0 =60°.
La trajectoire part de A à une hauteur ℎ = 1,80𝑚 au-dessus du sol. Trouver la vitesse de rotation N en tr /s.
𝑣0 fait un angle 𝛼 = 45° avec l’horizontale.
Le vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗ 2. Le fil si écarté d’un angle de 60° par rapport à la verticale.
On assimile le projectile à un solide ponctuel. La masse m est lancé avec une énergie cinétique de 0,028J et
arrive à la position correspondante à l’angle 𝜃𝑚𝑎𝑥 (𝜃𝑚𝑎𝑥 > 𝜃0 ).
𝒚
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 a)) Calculer cet angle d’écartement maximal 𝜃𝑚𝑎𝑥 .
𝜶 b)) A ce moment le fil se casse.
A
Donner l’équation horaire de m après la rupture.
𝒉
𝑪(𝒙𝟏 ) (On demande juste une application littéraire).
𝒙
Données : m = 2 kg, g = 9,8𝑚. 𝑠 −2 ; ℎ0 = 1,60𝑚 ;
O
𝑣0 = 2𝑚. 𝑠 −1 ; 𝛼 = 30°.
1. Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire en fonction
𝑰
de h, tanα et g.
𝑣0 en fonction de h, α, g et 𝑥1 .
2. Déterminer la norme de ⃗⃗⃗⃗ 𝜽𝟎
3. Calculer la hauteur maximale ℎ𝑚𝑎𝑥 atteinte par le projectile et 𝜽 A
les coordonnées du vecteur vitesse au sommet de la trajectoire. x O M
4. Déterminer la norme du vecteur vitesse du projectile au point C.
h
EXERCICE 14 C Plan
Un pendule simple est formé par un fil inextensible de longueur horizontal
y
𝑙 = 1𝑚 portant une masse 𝑚 = 100𝑔. On néglige tous les
frottements et on prendra ; 𝑔 = 10𝑚. 𝑠 −2 .
A/ Une bille de masse 𝑚 = 100𝑔 assimilable à un point matériel
est reliée à un point fixe I par l’intermédiaire d’un fil inextensible
de longueur 𝑙 = 1𝑚 et de masse négligeable. Le fil est écarté de sa
position d’équilibre d’un angle 𝜃0 =60°. La bille est lancée vers le
bas avec un vecteur vitesse ⃗⃗⃗
𝑣1 perpendiculaire à (IA).
1. Calculer la vitesse 𝑣0 de la bille quand elle passe à la
position d’équilibre. A.N :𝑣1 = 4𝑚. 𝑠 −1 .
2. Pour une position quelconque de M de la bille sur la trajectoire
circulaire, repéré par l’angle 𝜃, établir les expressions :
a)) De la vitesse 𝑣 de la bille en fonction de 𝑣1 , 𝑔, 𝑙, 𝜃, 𝑒𝑡 𝜃0 .
b)) De la tension T du fil en fonction de 𝑚, 𝑣1 , 𝑔, 𝑙, 𝜃, 𝑒𝑡 𝜃0 .
3. A partir de l’expression de la tension du fil, déterminer la
valeur minimale de la vitesse 𝑣1 pour que la bille fasse un
tour complet, le fil reste tendu au cours du mouvement.
B/. Le pendule est lancé du point A avec une vites
𝑣1 = 6,25𝑚. 𝑠 −1 , le fil casse au passage à la verticale à
un instant pris comme origine des dates.

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Champ Gravitationnel

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Rappels sur le champ Gravitationnel 𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀𝑇
𝑇. 𝐶. 𝐼: 𝐹 = 𝑚𝑔 ⟹ 𝐹 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑂𝑆 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
𝑟 2 (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
1. Définition de quelques références
𝑀𝑇
Choix d’un référentiel. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑔(ℎ)
𝑂𝑟 𝐹 = 𝑚𝑔(ℎ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
(𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
- Un référentiel est un objet matériel par rapport auquel on
Vecteur champ gravitationnel :
étudie le mouvement d’un autre objet appelé mobile.
- Le référentiel Galiléen : c’est un référentiel dans lequel le 𝑀𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔(ℎ) = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
(𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
principe de l’Inertie est vérifié.
𝐺𝑀𝑇
- Le référentiel terrestre ou référentiel du laboratoire. Au sol : ℎ = 0 ⟹ 𝑔0 = (𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 )
𝑅𝑇 2

𝑅𝑇 2
- Le référentiel géocentrique : est un référentiel dont ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑔0
𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2 ⟹ 𝑔(ℎ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
(𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
l'origine est le centre de la Terre et dont les trois axes
𝑅𝑇 2
pointent vers des étoiles lointaines qui apparaissent fixes. ⟹ 𝑔(ℎ) = 𝑔0
(𝑅 + ℎ)2
- Ce référentiel est commode pour l’étude des satellites champ gravitationnel à l’altitude h :
de la Terre. 𝑅𝑇 2
𝑔(ℎ) = 𝑔0
- Ce référentiel n’est pas entraîné dans le mouvement de (𝑅 + ℎ)2
rotation de la Terre ( ce référentiel est Galiléen) .
4. Comment démontrer que le mouvement du satellite dans
- Dans ce référentiel, la Terre est animée d’un mouvement
le référentiel géocentrique est circulaire uniforme
de rotation uniforme de l’ouest vers l’est, autour de l’axe
des pôles.
⃗𝑻
Le référentiel héliocentrique ou de Copernic :
⃗⃗
𝑵 ⃗⃗
O 𝒈 ⃗
𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼 𝑶𝑺
Le référentiel de Copernic est le référentiel centré sur le
centre de masse du système solaire et dont les axes Terre S
pointent vers trois étoiles éloignées.
- Ce référentiel est commode pour l’étude des satellites du
Soleil. En appliquant le théorème de centre d’inertie : (TCI)
- Dans ce référentiel, la Terre décrit une orbite elliptique
𝑚𝑀 𝑀
autour du Soleil en une année. 𝐹 = 𝐺 (𝑅+ℎ)𝑇2 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑇
𝑆𝑂 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝐺 (𝑅+ℎ)2 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑆𝑂 = ⃗⃗⃗⃗
𝑎𝑁

Alors le vecteur accélération est radial (porté par le rayon SO) et


2. La loi de Gravitation (loi de l’attraction universelle)
⃗⃗⃗⃗ ), il n’y a donc pas d’accélération
centripète (même sens que SO
« Deux corps ponctuels A et B de masses
𝑑𝑣
respectives mA et mB exercent l’un sur l’autre des forces tangentielle : 𝑎 𝑇 = = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 :
𝑑𝑡

d’attraction, directement opposées, dirigées suivant la alors : le mouvement est uniforme.


droite (AB), de valeur proportionnelle aux masses et inversement Et comme le mouvement du satellite est déjà circulaire, alors le
proportionnelle au carré de leur distance r ». mouvement du satellite est circulaire uniforme de rayon 𝑟 = 𝑅 + ℎ.

5. Comment établir les expressions de la vitesse v, de la


⃗ 𝑩→𝑨
𝑭 ⃗ 𝑨𝑩
𝒖 ⃗ 𝑨→𝑩
𝑭
A B période T et de la vitesse angulaire 𝜔 du satellite.
- Expression de la vitesse d’un satellite
r
Comme le mouvement du satellite est C.U, alors :
𝑚𝐴 𝑚𝐵
𝐹𝐴→𝐵 = −𝐺 𝑢
⃗ 𝐴𝐵 = −𝐹𝐵→𝐴 𝑣2 𝑣2 𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇
𝑟2 𝑎𝑁 = = =𝐺 ⟹𝑣=√ =√
𝑟 𝑅𝑇 + ℎ (𝑅𝑇 + ℎ)2 𝑅𝑇 + ℎ 𝑟
3. Champ gravitation crée en un point de l’espace
𝑔0 𝑅𝑇 2 𝑔0
𝑂𝑟 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2 ⟹ 𝑣 = √ = 𝑅𝑇 √
𝑅𝑇 + ℎ 𝑅𝑇 + ℎ
O ⃗⃗
𝒈 ⃗𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼𝑶𝑺
- Expression de la période T d’un satellite
Terre S la période T du satellite est le temps nécessaire mis par ce satellite
pour effectuer un tour complet autour de la terre.

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2𝜋𝑟 2𝜋(𝑅𝑇 + ℎ) 𝑅𝑇 + ℎ 2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3


𝑇𝑆 = = ×√ = √
𝑣 𝑅𝑇 𝑔0 𝑅𝑇 𝑔0

- Expression de la vitesse angulaire 𝜔𝑠 du satellite

2𝜋 2𝜋 𝑔0
𝑇= ⟹𝜔= = 𝑅𝑇 √
𝜔 𝑇 (𝑅𝑇 + ℎ)3

6. Etablissement de la 3ème loi de Kepler :


2𝜋𝑟 2𝜋𝑟 4𝜋 2 𝑟 2
𝑇= ⟹𝑣= ⟹ 𝑣2 = (1)
𝑣 𝑇 𝑇2

𝐺𝑀 𝐺𝑀
𝑣=√ 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣 2 = (2)
𝑟 𝑟

4𝜋 2 𝑟 2 𝐺𝑀 𝑇 2 4𝜋 2
(1) = (2) 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: 2
= ⟹ 3= = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑇 𝑟 𝑟 𝐺𝑀
𝑇 2 4𝜋 2
= = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ( 3è𝑚𝑒 𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐾𝑒𝑝𝑙𝑒𝑟 )
𝑟 3 𝐺𝑀
T : la période de révolution du planète;
r : le rayon de l’orbite ( r = R + z) ; M : la masse du planète.
G : la constante de gravitation universelle.

7. Satellite géostationnaire
Un satellite géostationnaire est un satellite qui paraît immobile
par rapport à un point de référence à la surface de la Terre dont sa
période de rotation est identique à celle de la Terre (T=24h).
Ce satellite est placé à une altitude environ z=36 000km.

Par un simple calcul :

2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3 𝑇 2 𝑅𝑇 2 (𝑅𝑇 + ℎ)3


𝑇= √ ⟹ =
𝑅𝑇 𝑔0 4𝜋 2 𝑔0

𝑇 2 𝑅𝑇 2 𝑔0 3 𝑇 2𝑅 2 𝑔
𝑇 0
𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ (𝑅𝑇 + ℎ)3 = ⟹ 𝑅 𝑇 + ℎ = √
4𝜋 2 4𝜋 2

- Le rayon de l’orbite d’un satellite géostationnaire est :

3 𝑇 2 𝑅𝑇 2 𝑔0
𝑟 = ( 𝑅𝑇 + ℎ) = √
4𝜋 2
- L’altitude d’un satellite géostationnaire :

3 𝑇 2 𝑅𝑇 2 𝑔0
ℎ=√ −𝑅𝑇 (ℎ = 36 000𝑘𝑚)
4𝜋 2
Remarque :
𝑟 = 𝑅 + 𝑧 𝑒𝑡 𝐺𝑀 = 𝑔0 𝑅2

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Exercices sur le Champ gravitation a)) Montrer que son mouvement circulaire est uniforme.

𝑂𝑛 𝑃𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑎 𝐺 = 6,67. 10−11 𝑈. 𝑆. 𝐼 ; b)) Exprimer littéralement sa vitesse v sur son orbite

𝐺𝑂 = 𝑔0 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 ; 𝑅 = 𝑅𝑇 = 6380𝑘𝑚 en fonction de 𝑅, 𝑔𝑜 𝑒𝑡 ℎ puis la calculer


en 𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑘𝑚. ℎ−1 quand ℎ = ℎ𝐻 = 600𝑘𝑚.
EXERCICE 01 c)) Déterminer sa période de révolution T.
Lorsqu'un satellite est animé d'un mouvement circulaire autour EXERCICE 03
d'une planète, le rayon r de son orbite et la Le satellite américain d’observation Landsat-5 est assimilable à un
période T de son mouvement vérifient la loi de Kepler: point matériel décrivant une orbite circulaire d’altitude z=705km
2 2
T ⁄ 3 = 4π ⁄
r GM = 𝑐𝑠𝑡𝑒 au tour de la terre. Sa masse vaut 𝑚𝑠𝑎𝑡 =2t.
1. Les satellites géostationnaires de la Terre ont une orbite I. 1. a)) Dans quel révérenciel cette trajectoire est-il définie ?
circulaire de rayon r = 42 164 km et une période b)) Montrer que la vitesse du satellite est constante
TG = 86 164 s. Calculer la masse MT de la Terre. dans ce révérenciel.
2. Mars a deux satellites naturels, Phobos et Deimos. c))) Exprimer la vitesse de Landsat-5 en fonction de
Phobos gravite9380 km du centre de Mars avec une période gO ,RT et z (altitude de la trajectoire).
de 7 h 39 min. Deimos a une trajectoire quasi circulaire 2. Le satellite Landsat-5 est géostationnaire.
de rayon rD = 23460 km et une période 𝑇𝐷 = 30 h 18 min. a)) Définir ce terme.
a)) Calculer la masse de la planète Mars à partir des b)) Calculer littéralement, puis numériquement le rayon
caractéristiques du mouvement de Phobos, puis de Deimos. de l’orbite de Landsat-5 , en fonction de 𝑔𝑜 , 𝑅𝑇 𝑒𝑡 𝜔 𝑇
b)) Comparer les valeurs obtenues. (𝜔 𝑇 : vitesse angulaire de la terre autour de l’axe de pôles)
3. Au cours de la mission APOLLO XVII en 1972, le module c)) A quelles utilisations pratiques peut être consacré
de commande en orbite circulaire autour de la Lune, à un tel satellite.
une distance de 2 040 km du centre de celle-ci, avait une II. 1. Calculer la vitesse du satellite et en déduire son
période de 8 240 s dans le repère sélénocentrique. énergie cinétique.
Calculer la masse de la Lune. 2. L’énergie potentielle du satellite dans le champ de
EXERCICE 02 gravitation terrestre s’exprime par :
Le 2 avril 1989, ARIANE V30 a été lancée depuis la base de 𝐺. 𝑀𝑇 . 𝑚𝑆𝑎𝑡
𝐸𝑃 = −
𝑟
Kourou (proche de l'équateur, en Guyane) pour placer en orbite le
en choisissant l’origine des énergies potentielles à distance infinie
satellite de télévision directe TÉLÉ X. À l'issue du processus
de la terre : calculer sa valeur dans le cas présent.
d'installation, le satellite est en orbite circulaire, dans un plan
En déduire l’énergie mécanique du satellite.
équatorial, à l'altitude h=35 782km.
3. a)) Quelle énergie minimale faut-il fournir à Landsat-5
La masse de la Terre 𝑀𝑇 = 5,975𝑘𝑔, la masse du satellite 𝑚 =
pour qu’il s’éloigne définitivement de la terre.
277𝑘𝑔 et 1jour sidéral correspond à 𝑇𝑂 = 86164𝑠
b)) Calculer la vitesse de libération de ce satellite, supposé
Le télescope spatial HUBBLE a été mis sur une orbite
initialement sur son orbite autour de Terre.
circulaire autour du centre T de la Terre. Il évolue à une
Comparer avec la valeur habituelle.
altitude h = 600 km. Ce télescope, considéré comme un objet
EXERCICE 04
ponctuel, est noté Het a une masse m = 12.103 kg.
Dans un repère géocentrique supposé galiléen, on considère un
Les images qu'il fournit, sont converties en signaux
satellite de centre d’inertie S dont la trajectoire’ est un orbite
électriques et acheminées vers la Terre par l'intermédiaire
circulaire située dans le plan équatorial à la l’altitude h=7,8.10 5m
de satellites en orbite circulaire à une altitude ℎ𝐺 = 35 800𝑘𝑚.
autour de la terre.
1. a)) Appliquer la loi de l'attraction universelle de Newton
On considère la que la terre est sphérique et homogène de masse
au télescope situé à l'altitude h.
MT , de centre d’inertie O et de rayon RT.
b)) Donner, en fonction de m , 𝑔𝑂 , R et h , l'expression
I. 1. a)) Faire un schéma sur lequel apparaitra la force
littérale de la valeur de la force de gravitation qu'il subit.
exercée par la Terre sur le satellite, le vecteur champ
c)) Calculer la valeur de cette force pour h =ℎ𝐻 = 600 km.
gravitationnel crée en S et le vecteur unitaire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑂𝑆 .
2. Le mouvement du télescope est étudié dans le repère
b)) A partir de la loi de gravitation universelle, établir la
géocentrique dont l'origine est T.

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valeur du vecteur champ gravitation g(h) à l’altitude h en fonction EXERCICE 06
𝑅𝑇 2 Lancé, le 7aout 1997 à 10h41 depuis Kennedy Space Center, la
de G, MT, RT et h. En déduire que 𝑔(ℎ) = 𝑔0 .
(𝑅𝑇 +ℎ)2
navette spatiale américain Discovery. Pendant la phase de
2. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
décollage La masse totale vaut 𝑀 = 2,041. 107 kg, on admet que
3. Etablir l’expression de la vitesse V du satellite dans le
l’éjection des gaz par les moteurs a les mêmes effets qu’une force
référencie géocentrique en fonction de 𝑔0 , RT et h, et
de poussée 𝐹 = 3,24. 107 𝑁. On suppose que 𝑔0 reste constante
celle de la période T et de vitesse angulaire ω.
pendant toute la phase de départ.
II. On considère maintenant un satellite en orbite à basse altitude h
I. Etude de la phase de lancement
1. Calculer numériquement V, T et ω.
1. Faire l’inventaire de toutes les forces s’exerçant sur la
2. Le satellite se déplace dans le même sens que la terre.
navette à l’instant de décollage et les représenter ces
Déterminer la durée T’ qui sépare deux passages
forces su un schéma.
successifs du satellite à la verticale d’un point donnée de
(On néglige tous les frottements et la diminution de masse).
l’Equateur. On rappelle que la période de rotation de
2. Calculer la valeur de l’accélération au décollage.
la terre sur elle-même est TO=8,6.104s.
3. Calculer la distance parcourue pendant les 2 secondes
III. On considère maintenant un satellite en orbite géostationnaire.
qui suivent le décollage et on néglige la variation de
1. Quelle est la particularité d’un satellite géostationnaire?
l’accélération pendant cette durée.
2. Exprimer l’altitude h à laquelle évolue un tel satellite
II. Etude de Discovery en orbite autour de la Terre
puis calculer sa valeur.
Dix minutes après le décollage, la navette est en mouvement
IV. On considère maintenant un satellite évoluant
circulaire uniforme autour de la terre à l’altitude ℎ = 296𝑘𝑚.
initialement à l’altitude ℎ𝑜 =780Km, perd de l’altitude à
Sa masse vaut égale à 6,968. 104 𝑘𝑔.
chaque tour sous l’influence d’actions diverses.
1. On assimile la navette à un point matériel.
La réduction d’altitude à la fin de chaque tour est
Sur un schéma, représenter son accélération.
supposée égale au millième de l’altitude au début en
Que peut-on dire de cette accélération ?
début de tour.
2. a)) Montrer que l’intensité du champ de gravitation à l’altitude
1. Etablir une relation entre l’altitude h n+1 en début
h est donnée par :
du (𝑛 + 1)ème tour et l’altitude h𝑜 en début du nème tour.
𝑅𝑇
g(h) = 𝑔0 ( )2. b)) Calculer la valeur de g(h) à l’altitude de
2. En déduire une relation entre hn et ho . 𝑅𝑇 +ℎ

3. En déduire la valeur de n du nombre de tours effectués l’orbite de discovery.


par le satellite quant il atteint l’altitude de 400Km. 3. Montrer que l’expression de la vitesse de la navette est :
EXERCICE 05 V=√𝑔(ℎ). (𝑅𝑇 + ℎ) ; faire son A.N.
Soit un satellite de masse m tournant autour de la terre de masse III. Etude de la phase d’approche à, l’atterrissage
M à distance r du centre de la terre. En supposant que sa Discovery a atterri le 18 aout 1997,à la date t=7h07min.
trajectoire est circulaire : Dans cette phase d’approche, le moteur s’arrêt, la navette est
1. Donner l’expression l’énergie potentielle correspondant à soumis à son poids et aux forces de flottement de l’air. On
la force de gravitation entre le satellite et la terre, préciser retrouvera ci-dessous la valeur de sa vitesse à différentes dates :
l’origine choisie pour l’énergie potentielle. La masse de Discovery dans cette phase d’approche d’atterrissage
2. Donner l’énergie mécanique totale en fonction vaut 69,68. 103 𝑘𝑔.
de G, M, m et r.
Date Altitude(en km) Vitesse(en m/s)
3. Montrer que les trajectoires circulaires vérifient la
troisième loi de Kepler 𝜔2 𝑟 3 = 𝐺𝑀.
𝑇1 = 𝑡 − 8𝑚𝑖𝑛 54,86 1475
4. Si un satellite parait immobile dans le ciel,
calculer sa hauteur, sa vitesse et son énergie totale. 𝑇2 = 𝑡 − 3𝑚𝑖𝑛 11,58 223,5
5. Calculer la vitesse de libération de ce satellite.
On donne : M = 5.98 1024 kg et m = 68 kg.
1. Calculer le travail du poids entre les dates t1 et t2.
2. En utilisant le T.E.C, calculer le travail des forces de

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frottements de l’air sur l’orbiteur entre les instants 𝑡1 et 𝑡1 de 4. Exprimer le module de la vitesse linéaire v et la période
cette phase d’approche. de révolution T du satellite S en fonction de la constante
de gravitation G, du rayon r de la trajectoire du satellite et
EXERCICE 07
de la masse M de la planète P.
On suppose que la Terre, de masse 𝑀𝑇 , de rayon 𝑅𝑇 et de centre 𝑇2
Montrer que le rapport est une constante.
O, est une sphère et qu'elle présente une répartition de masse à 𝑟3

symétrie sphérique et que le satellite peut être assimilé à un point 5. Sachant que l'orbite du satellite S a un rayon 𝑟 = 185500 𝑘𝑚

matériel. Le satellite artificiel S, de masse ms, décrit une orbite et que sa période de révolution vaut 𝑇 = 22,6 heures,

circulaire de rayon r autour de la Terre. On suppose que le satellite déterminer la masse M de la planète P.

est soumis uniquement à la force gravitationnelle exercée par la 6. Un autre satellite S' de la planète P a une période de révolution

Terre. On notera K, la constante de gravitation universelle. 𝑇′ = 108,4 heures. Déterminer le rayon r' de son orbite.

1. Exprimer l’intensité du champ de gravitation terrestre EXERCICE 09

G(h) en fonction de𝑀𝑇 , 𝑅𝑇 , ℎ 𝑒𝑡 𝐾. Un satellite supposé ponctuel, de masse m, décrit une orbite

𝑃𝑢𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑅𝑇 , ℎ 𝑒𝑡 𝐺0 circulaire d’altitude h autour de la Terre assimilée à une sphère de

2. Montrer que le mouvement du satellite dans le référentiel rayon RT. On fera l’étude dans un référentiel géocentrique

géocentrique est uniforme. considéré comme galiléen.

3. En déduire l'expression de la vitesse vs du satellite en 1. Etablir l’expression de la valeur g du vecteur champ de

fonction de GO, RT et h puis celle de sa période de révolution TS. gravitation à l’altitude h en fonction de sa valeur 𝑔𝑜 au

4. Calculer VS et TS sachant que : niveau du sol, de 𝑅𝑇 et de h.

GO = 9,8 m.𝑠 −2 ; h = 200 km et RT= 6400 km. 2. Déterminer l’expression de la vitesse 𝑉𝑆 du satellite, celle

5. METEOSAT 8 : un satellite géostationnaire. de sa période et celle de son énergie cinétique.

Les satellites météorologiques comme Météosat sont des 𝐴. 𝑁: 𝑚𝑆 = 1020𝑘𝑔, 𝑅𝑇 = 6400𝑘𝑚 𝑒𝑡 ℎ = 400𝑘𝑚.

appareils d'observation géostationnaires. 3. L’énergie potentielle du satellite dans le champ de

Ce satellite a été lancé par ARIANE 5 le 28 août 2002. pesanteur à l’altitude h est donnée par la relation :
𝐺 𝑚𝑆 𝑀𝑇
Il est opérationnel depuis le 28 janvier 2004. Il fournit de 𝐸𝑃 = − avec G constante de gravitation et 𝑀𝑇 masse
𝑅𝑇 +ℎ
façon continue des informations couvrant une zone de la Terre et en convenant que 𝐸𝑃 = 0 pour h = ∞.
circulaire représentant environ 42% de la surface de la Terre. a)) Justifier le signe négatif et exprimer 𝐸𝑃 en fonction
a)) Préciser les conditions à remplir par METEOSAT 8 de 𝑚𝑆 , 𝑅𝑇 , 𝑔𝑜 𝑒𝑡 ℎ.
pour qu'il soit géostationnaire. b)) Déterminer l’expression de l’énergie mécanique E du
b)) En déduire, pour METEOSAT 8, la valeur du rayon
satellite puis comparer 𝐸𝑃 à 𝐸𝐶 𝑒𝑡 𝐸 à 𝐸𝐶 .
𝑟 = 𝑅 𝑇 + ℎ de son orbite puis celle de son altitude h. 4. On fournit au satellite un supplément d’énergie :
Donnée : 𝑀𝑇 = 5,98 × 1024 𝑘𝑔 ∆E = + 5. 108 𝐽. Il prend alors une nouvelle orbite
EXERCICE 08 circulaire. En utilisant les résultats du 3, déterminer :
On considère une planète P de masse M. Le mouvement de l'un de a)) sa nouvelle énergie cinétique et sa vitesse.
ses satellites S, assimilé à un point matériel de masse m, est étudié b)) sa nouvelle énergie potentielle et son altitude.
dans un référentiel considéré comme galiléen, muni d'un repère EXERCICE 10
dont l'origine coïncide avec le centre O de la planète P et les trois La terre est assimilable à une sphère homogène de centre O, de
axes dirigés vers trois étoiles fixes. On admet que la planète a une masse M et de rayon R.
distribution de masse à symétrie sphérique et que l'orbite de son Le champ de gravitation créé par la terre en tout point A de
satellite est un cercle de centre O et de rayon r. 𝐺𝑀
l’espace situé à une distance r du point O est 𝑔 = − 𝑢
⃗ :
𝑟2
1. Donner les caractéristiques de la force de gravitation
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴
exercée par la planète P sur le satellite S. Faire un schéma. G la constante de gravitation universelle et 𝑢
⃗ = .
𝑂𝐴

2. Donner l'expression du vecteur champ de gravitation créé 1. Un satellite S de masse m décrit d’un mouvement uniforme une
par la planète P au point où se trouve le satellite S. orbite circulaire de rayon r autour de laTerre. Le mouvement est
Représenter ce vecteur champ sur le schéma précédent. rapporté au repère géocentrique et on suppose que S est soumis
3. Déterminer la nature du mouvement du satellite S dans le à la seule action du champ de gravitation terrestre.
référentiel d'étude précisé. a)) Exprimer la vitesse v de S en fonction de 𝑔𝑜 ,R et r.
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b)) Déduire l’expression de la période T du mouvement. La masse de la fusée vaut alors 𝑚1 .
Calculer T. A.N. : r = 8000km. Calculer la valeur de l’accélération 𝑎1 à cet instant.
⃗⃗⃗ 𝑑𝑟
2. A partir du travail élémentaire 𝑑𝑤 = 𝑓. ⃗⃗⃗⃗ de la force de b)) On envisage la situation qui est celle immédiatement
gravitation exercée par la terre sur le satellite, montrer avant que tout le peroxyde d'azote ne soit consommé.

que le travail de 𝑓 , lors de son déplacement du sol jusqu’à La masse de la fusée vaut alors 𝑚2 . Calculer la valeur de
1 1 𝑚2 puis celle de l'accélération 𝑎2 à cet instant.
l’ordre de rayon r est donné par : W=𝑚𝑔𝑜 𝑅2 ( − ).
𝑟 𝑅
Le mouvement d'ascension de la fusée est-il uniformément
3. En déduire l’expression de l’énergie potentielle du
accéléré ?
système terre - satellite en fonction de 𝑔𝑜 , m, r et R.
3. La vitesse d'éjection ⃗⃗⃗
𝑣𝑒 des gaz issus de la combustion
On choisira le niveau du sol comme état de référence pour
du peroxyde d'azote est donnée par la relation :
l’énergie potentielle.
∆𝑡
4. Exprimer l’énergie cinétique de S en fonction de m, 𝑔𝑜 , r 𝑣𝑒 =
⃗⃗⃗ .𝐹
∆𝑚
et R. Déduire l’expression de l’énergie mécanique totale. où
∆𝑡
est l’inverse de la variation de masse de la fusée par unité
∆𝑚
5. Il se produit une très faible variation dr du rayon, telle
de temps et caractérise la consommation des moteurs.
que la trajectoire puisse toujours être comme circulaire.
a)) Vérifier l'unité de𝑣𝑒 par analyse dimensionnelle.
Exprimer la variation dv de la vitesse qui en résulte et
Calculer la valeur numérique de 𝑣𝑒 .
𝜋
montrer que : 𝑑𝑣 = − 𝑑𝑟 ∆𝑡
𝑇 b)) Quel est le signe de ? En déduire le sens de ⃗⃗⃗
𝑣𝑒 .
∆𝑚
EXERCICE 11 : ( Problème)
Qu'en pensez-vous ?
Le premier lanceur Ariane est une fusée à trois étages dont la
c)) A l'aide d'une loi connue qu'on énoncera, expliquer
hauteur totale est de 47,4 m et qui pèse, avec sa charge utile
pourquoi l'éjection des gaz propulse la fusée vers le haut.
(satellite), 208 tonnes au décollage. Le premier étage qui
II. Étude du satellite artificiel situé à basse altitude
fonctionne pendant 145 secondes est équipé de 4 moteurs Viking
(h = 200 km)
V alimentés par du peroxyde d'azote N2O4 (masse de peroxyde
On s'intéresse au mouvement d'un satellite artificiel S, de masse
emportée : 147,5 tonnes).
ms, en orbite circulaire (rayon r)autour de la Terre de masse M T,
L'intensité de la force de poussée totale 𝐹 de ces 4 réacteurs est
de rayon RT et de centre O. On suppose que la Terre est une sphère
constante pendant leur fonctionnement :
et qu'elle présente une répartition de masse à symétrie
elle vaut F = 2445 kN.
sphérique et que le satellite peut être assimilé à un point.
Ce lanceur peut mettre en orbite circulaire basse de 200 km
1. a)) Préciser les caractéristiques du vecteur accélération 𝑎
d'altitude un satellite de 4850 kg; il peut également placer sur une
d'un point animé d'un mouvement circulaire uniforme
orbite géostationnaire un satellite de 965kg; il peut aussi être
de rayon r et de vitesse v.
utilisé pour placer en orbite héliosynchrone des satellites très
b)) Enoncer la loi de la gravitation universelle. On appelle G
utiles pour des applications météorologiques.
la constante de gravitation universelle. Faire un schéma
I. L'ascension de la fusée Ariane
sur lequel les vecteurs-forces sont représentés.
Le champ de pesanteur 𝑔 est supposé uniforme :
2. Le satellite S est à l'altitude h : on a donc r = R + h.
son intensité est g0 = 9,8 m.s –2.
On appelle ⃗⃗⃗
𝐹𝑆 la force qu'exerce la Terre sur le satellite.
On choisit un axe Oz vertical dirigé vers le haut.
Cette force dépend de la position du satellite et on pose
On étudie le mouvement de la fusée dans le référentiel terrestre
⃗⃗⃗
𝐹𝑆 = 𝑚𝑆 𝑔(ℎ). On note g(h) l'intensité de la pesanteur à
qu'on suppose galiléen.
l'endroit où se trouve le satellite:
1. a)) Représenter clairement, sur un schéma, en les
a)) Exprimer g(h) en fonction de MT, RT, h et G puis g(h)
nommant, les deux forces qui agissent sur la fusée
en fonction de RT, h et g0 = g(0).
Ariane lorsqu'elle s'élève verticalement. On néglige les
b)) Appliquer le T.C.I au satellite en orbite circulaire.
frottements et la poussée d'Archimède dans l'air.
En déduire l'expression de la vitesse 𝑣𝑆 du satellite en fonction
b)) A un instant quelconque, la masse de la fusée est m.
de g0 , RT et h puis celle de sa période de révolution 𝑇𝑆 .
Déterminer en fonction de m et des intensités des 2
c)) Application numérique.
forces précédentes la valeur de l’accélération a.
Calculer 𝑣𝑆 et 𝑇𝑆 sachant que :
2. a)) On considère d'abord la situation au décollage.
g0 = 9,8 m.s -2 ; h = 200 km et RT = 6400 km.
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Champ Électrostatique

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Électromagnétisme Cours sur le champ Électrostatique
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Rappels sur le champ Électrostatique 3. Temps mis par les particules pour atteindre B

I. Champ électrostatique uniforme 𝐸⃗ Comme le mouvement suivant Ox est RUV, alors


∆𝑣 ∆𝑣 𝑣 − 𝑣0
⃗⃗⃗e = qE
- La force Electrostatique : F ⃗ 𝑎= ⟹𝑡= =
𝑡 𝑎 𝑎
- Caractéristiques du vecteur champ électrique 𝐸⃗
direction : Perpendiculaire aux deux plaques II. Plaque plane

sens : Orienté de la plaque positive vers la plaque négative 𝒚


𝑈 M
intensité : 𝐸 = , elle est exprimée en V/m.
𝑑 ++++++++++++++
Les 2 plaques soumises à la tension U (volt) sont O 𝜶 S O’ x
⃗⃗⃗⃗
𝑬𝟏 I D
distantes de d (mètre). ------------

1. Equation de la trajectoire
Généralité : Conditions initiales : à t=0,
Considérons les particules d’hélium 4𝐻𝑒 2+ de masse m 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥 =0
𝑂𝑀0 | 0
𝑣0 | 𝑣 = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
et de charge q , animées d’une vitesse horizontale 𝑣0 . 0𝑦 𝑦0 = 0
La particule d’hélium est soumis à la force ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗
1. Plaques Parallèles 𝑞
T.C.I : ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗1 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸 ⃗⃗⃗⃗
𝐸1
𝑚

y
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0
++++++++++
II I I I III

𝐸⃗ 𝐸1𝑥 = 0
⃗⃗⃗⃗
𝐸1 |𝐸 = −𝐸 ; 𝑎 | 𝑞𝐸 ; 𝑣 | 𝑞𝐸 𝑒𝑡
O’ 𝒙 1𝑦 𝑎𝑦 = − 𝑣𝑦 = − 𝑡
O 𝑚 𝑚
𝑣 𝑥 = 𝑣0 𝑡
II

⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 𝑞𝐸 2
A 𝑦=− 𝑡
B 2𝑚
𝑞𝐸1 2 𝑞𝑈1
1. Nature du mouvement sur les plaques A et B 𝑦=− 𝑥 = 𝑥2
2𝑚𝑣0 2 2𝑚𝑑𝑣0 2
La particule d’hélium est soumis à la force ⃗⃗⃗ ⃗
Fe = qE Alors la trajectoire des électrons à l’intérieur du condensateur est
𝑞
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝐸⃗ avec 𝑞 = +2𝑒, un arc de parabole.
𝑚

Projection sur le plan (x,y) : 2. Coordonnées du point de sorti S


𝑞𝐸 𝑥𝑆 = 𝑙
𝐸𝑥 = −𝐸 𝑎 =− (𝑀𝑅𝑈𝑉)
𝐸⃗ | 𝐸 = 0 ; 𝑎 | 𝑥 𝑚 𝑆| 𝑞𝐸1 2 𝑞𝑈1 2
𝑦 𝑎𝑦 = 0 𝑦𝑆 = − 𝑙 = 𝑙
2𝑚𝑣0 2 2𝑚𝑑𝑣0 2
Le mouvement- de la particule 4He2+ entre les plaques A et B est Remarque :
rectiligne uniformément varié suivant Ox et rectiligne uniforme 𝑒𝑙 2
𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 : 𝑘 = = 𝑐𝑡𝑒
suivant Oy. 2𝑚𝑑𝑣0 2
Nature de la trajectoire 𝑦𝑆 = 𝑘𝑈 , alors 𝑦𝑆 est proportionnelle à 𝑈1
Conditions initiales : à t=0, 3. Vitesse au point de sortie S
𝑣0𝑥 = 𝑣0 2 𝑒𝐸 𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0 ⟹ 𝑂𝑀
𝑣0 | 𝑣 = 0 et 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |𝑥 = 2𝑚 𝑡 + 𝑣0 𝑡 𝑣𝑠 |
⃗⃗⃗ 𝑞𝐸 𝑜ù 𝑥𝑆 = 𝑣0 𝑡𝑆 = 𝑙 ⟹ 𝑡𝑆 =
𝑙
0𝑦 𝑦0 = 0 𝑦=0 𝑣𝑠𝑦 = − 𝑡𝑆 𝑣0
𝑚
y = 0, alors la trajectoire est une droite mais son mouvement est 𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0
𝑞𝐸𝑙 2
uniformément décéléré suivant Ox. 𝑣𝑠 |
⃗⃗⃗ 𝑞𝐸𝑙 ⇒ 𝑣𝑆 = √𝑣0 2 + ( )
𝑣𝑠𝑦 = − 𝑚𝑣0
2. Vitesse des particules en B 𝑚𝑣0

TCI :
4. Condition sur la tension 𝑈1 pour que la particule sorte du
1 1
⃗⃗⃗𝑒 ) ⟹ 𝑚𝑣 2 − 𝑚𝑣0 2 = |𝑞|𝑈
𝐸𝐶 (𝐵) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝐹 champ sans heurter les plaques
2 2
La particule sort du champ électrique sans heurter les plaques si
2|𝑞|𝑈 𝑑
𝑣 = √𝑣0 2 + pour 𝑥𝑆 = 𝑙 𝑒𝑡 𝑦𝑆 <
𝑚 2

4 𝑞𝑈1 2 𝑑 𝑚𝑑 2 𝑣0 2
Pour nous les particules utilisées sont He2+ : 𝑦𝑆 = 𝑙 < ⟹ 𝑈1 <
2𝑚𝑑𝑣0 2 2 𝑞𝑙 2
A.N : 𝑚 = 𝐴𝑢 = 4𝑢 𝑒𝑡 𝑞 = +2𝑒
𝑜ù 𝑢 = 1,67. 10−27 𝑘𝑔 𝑒𝑡 𝑒 = 1,6. 10−19
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5. Valeur de l’angle 𝛼
𝑦𝑆 2𝑦𝑆 2 −𝑞𝐸 2 𝑞𝐸𝑙
𝑡𝑎𝑛 𝛼 = = = × 𝑙 =−
𝑙⁄ 𝑙 𝑙 2𝑚𝑣0 2 𝑚𝑣0 2
2
6. Equation de la trajectoire au delà de S
Au-delà de S, les particules suivent une droite
(𝑇) : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝑑𝑦 𝑞𝐸1 2 𝑞𝐸1
𝑜ù 𝑎 = ( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑦 = − 2
𝑥 ⇒𝑎=− 𝑙
𝑑𝑥 𝑥=𝑙 2𝑚𝑣0 𝑚𝑣0 2
𝑞𝐸1
𝑂𝑟 𝑆𝜖 (𝑇) ⇒ 𝑦𝑆 = − 𝑙𝑥 +𝑏 ⇒
𝑚𝑣0 2 𝑆
𝑞𝐸1
𝑏 = 𝑦𝑆 + (− )𝑥
𝑚𝑣0 2 𝑆
Entre S et M, le mouvement des particules est rectiligne
uniforme car au-delà de S, le champ 𝐸⃗ = ⃗0.
7. Valeur de la déviation verticale yM
𝑦𝑀
tan 𝛼 = ⇒ 𝑦𝑀 = 𝐼𝑂′ tan 𝛼
𝐼𝑂′
𝑞𝐸𝑙
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = − 𝑒𝑡 𝐼𝑂′ = 𝐷
𝑚𝑣0 2
𝑞𝐸𝑙
𝑦𝑀 = − 𝐷
𝑚𝑣0 2
Remarque :
La Loi de Coulomb
Deux charges électriques ponctuelles immobiles, qA et qB, placées
en A et B, exercent l'une sur l'autre une force dirigée suivant la
droite qui les joint, répulsive si les charges sont de même signe,
attractive si les charges sont de signe contraire. Cette force varie
comme le produit de leurs charges et comme l'inverse du carré de
la distance qui les sépare.

𝒒𝑨 < 𝟎 ⃗𝒖𝑨𝑩 𝒒𝑩 > 𝟎


⃗𝑭𝑨 ⃗𝑭𝑩
- +
𝑨 𝒓 𝑩

1 𝑞𝐴 × 𝑞𝐵
𝐹𝐴 = 𝐹𝐵 = − 𝑢
⃗ 𝐴𝐵
4𝜋𝜀0 𝑟 2

𝜀0 : est la constante diélectrique (ou permittivité) du vide.

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y
Exercices sur le champ Électrostatique
P A’
A
EXERCICE 01 x
O
Un électron de masse m=9,1.10 kg quitte la cathode d’un et
-31
B B
Filame ’
cathode est canon avec une vitesse de valeur négligeable. La
tension entre anode𝑈𝐴𝐶 =800V. La distance entre ces deux plaques EXERCICE 03

parallèles est d=4cm. On donne : e=1,6.10-19C. On établit entre deux plaques parallèles verticales ; anode A et

1. a)) Représenter le vecteur champ électrique 𝐸⃗ . cathode C une différence de potentielle 𝑈1 =800V.

b)) Calculer la valeur de ce champ. Un électron animé d’une vitesse 𝑉𝑒 =1,5.105m.s-1 aux plaques,
pénètre en C. A et C sont placés à une distance 𝑑1 =4cm.
2. a)) Représenter le vecteur force 𝐹 agissant sur l’électron.
Un galvanomètre placé dans le circuit anode-cathode indique un
b)) Caractériser le vecteur accélération 𝑎 du mouvement.
courant d’intensité I=7mA.
3. Calculer, en joules puis en électronvolt, l’énergie
1. a)) Déterminer l’équation de la trajectoire suivie par les
cinétique de l’électron lorsqu’il arrive sur l’anode.
électrons entre A et C, et préciser sa nature.
En déduire la valeur de sa vitesse en ce moment.
b)) Quelle est la vitesse 𝑣𝐴 d’un électron lorsqu’il atteint
4. a)) Etablir l’équation horaire du mouvement de l’électron
l’anode A ?
entre la cathode et l’anode.
c)) Quel est le nombre d’électron capté par l’anode en 1s.
b)) Calculer la durée de son passage entre la cathode et
2. Les électrons traversent l’anode A et pénètre en O entre
l’anode. c)) En déduire la valeur de sa vitesse à
les armatures horizontales P et Q longueur l =10cm et
l’arrivée sur l’anode.
équidistant de 4cm.
Indication : Faire le schéma du dispositif
La tension entre les deux plaques est 𝑈2 =𝑉𝑃 -𝑉𝑄 =100V.
EXERCICE 02
1. On considère un faisceau d’électron émis à partir du a)) Quelle est la valeur de la vitesse 𝑉𝑂 en A.

filament d’un canon à électrons d’un oscilloscope. b)) Etablir dans le repère (Ox ; Oy) l’équation cartésienne

Ces électrons sont émis avec une vitesse initiale nulle et de la trajectoire suivie par les électrons à l’intérieur du

sont accélérés par une tension U réglable établie entre le condensateur et donner sa nature.

filament et l’anode du canon à électrons. 3. On place sur l’écran fluorescent perpendiculaire à l’axe

On règle la tension U pour que les électrons atteignent 𝑂𝑥 à une distance 𝐷 = 50𝑐𝑚 de la sortie des plaques.

l’anode P avec une vitesse v=16000km.s-1. Soit M le point de réception des électrons sur l’écran E.

Calculer la valeur correspondante de U. a)) Calculer l’ordonnée d’un électron lorsqu’il sort des

2. Le faisceau d’électrons obtenu pénètre entre les plaques plaques au point S.

horizontales AA’ et BB’ d’un condensateur à la vitesse b)) Donner l’équation et la nature de la trajectoire de ces

de 16000km.s-1. La longueur des plaques vaut 𝑙 = 8𝑐𝑚. particules au-delà de S.

La tension entre les armature est 𝑈1 = 𝑉𝐴′ − 𝑉𝐵′ > 0. c)) Montrer que cette trajectoire passe par un point I (5;0)

La distance entre les armatures est d. en cm et en déduire la valeur de la déviation verticale

a)) Etablir l’équation du mouvement d’un électron entre sur l’écran.

les armatures du condensateur. Données : 𝑚𝑒 =9,1.10−31 kg et 𝑞 = −𝑒 = − 1,6.10−19 C.

b)) Quelle est la relation d’émergence du faisceau


d’électrons ? (Relation entre v, 𝑈1 , m, l et d pour que y
M’
le faisceau ne rencontre pas l’une des armatures du (+) P
condensateur). C A O’ x
O
c)) Un écran est disposé à une distance D du milieu du (-) (+)
𝒅𝟏 Ecran E
condensateur. Montrer que la déviation verticale du faisceau (-) Q D

d’électron sur l’écran est proportionnelle à la tension 𝑈1


U1
d)) La sensibilité verticale s = vaut 10V.cm-1.
y

Quelle doit être la distance D, sachant que d = 2cm ?

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EXERCICE 04 c)) Calculer numériquement la durée t à l’intérieur du dispositif,
Un condensateur plan est ainsi que les valeurs de 𝛼, 𝑌𝑆 et 𝑣𝑆 .
L
A constitué de deux plaques 4. Le faisceau d’électron est reçu en I sur un écran placé
𝒋 ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 d
𝜶 𝒊 métalliques rectangulaires perpendiculairement à l’axe Ox.
O O’
horizontales A et B de a)) Quelle est la nature du mouvement des électrons entre S et I.
D
C B longueur L, séparées par une b)) Etablir l’expression littérale donnant la distance h=IH
distance d. en fonction de e, m, U, I, L, d, et 𝑣𝑂 .
Un faisceau homocinétique de protons, émis en C à vitesse nulle, c)) Calculer numériquement h.
est accéléré entre les points C et D, situés dans le plan (O, 𝑖, 𝑗 ) ; il On donne : OH=L=0,3m ; e=1,6.10−19 C ; 𝑚𝑒 =9,1.10−31 kg.
pénètre en O, en formant l’angle 𝛼 avec 𝑖, dans le champ Indication : la tangente en S à l’arc de parabole, décrit en
électrique 𝐸⃗ , supposé uniforme, du condensateur. O et S, coupe OO’ en son milieu.
1. Indiquer en le justifiant, le signe de 𝑉𝐷 − 𝑉𝐶 . EXERCICE 06
Calculer en fonction de 𝑈 = |VD − VC | la vitesse 𝑣𝑂 de 1. Une bille de masse m=50g , supposée ponctuelle ,tombe
pénétration dans le champ électrique uniforme. en chute libre d’une hauteur h, sans vitesse initiale , sous

On donne : U=103 V ; 𝑚𝑝 =1,6.10−27 kg la seule action du champ de pesanteur .

2. Indiquer en le justifiant, le signe de 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 tel que le Calculer sa vitesse après une chute de hauteur h.

faisceau de protons puis passer par le point 𝑂’(𝐿, 0,0). 2. La bille M porte une charge électrique q.

3. Etablir l’équation de la trajectoire des protons dans le On suppose au champ de pesanteur, un champ

repère (O, 𝑖 ,𝑗) en fonction de U, U’=|𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 |, 𝛼 et d. ⃗ horizontal, de même direction et


électrique uniforme E

Quelle est la nature du mouvement des protons ? ⃗⃗⃗⃗⃗ . (figure1)


même sens que l’axe𝑂𝑥
4. Calculer la valeur numérique de U’ qui permet de réaliser La bille est abandonnée sans vitesse initial en un point O
la sortie en O’ pour 𝛼=30°, L=20cm et d=7cm. de l’espace où règnent ces deux champs.
5. Dans le cas où la tension U’ a la valeur précédente Elle arrive en B, situé d’une hauteur h par rapport à O.
calculée, déterminer la distance minimale du plateau a)) Quel est le signe de la charge porté par la bille M.
supérieur passe le faisceau de protons. b)) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire de M
EXERCICE 05 dans le repère ( ⃗⃗⃗⃗
Ox, ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑦) et donner sa nature.
Un dispositif de déflexion électrique est constitué par deux c)) Calculer la distance d.
plaques P et P’ d’un condensateur. Ces plaques ont une longueur 3. On suppose que la bile M porte une charge q>0 et on
l=8cm et son distances d=4cm. En O pénètre un faisceau l’abandonne ensuite sans vitesse initiale au point A
homocinétique d’électron de masse m ; leur vitesse en O est milieu de deux plaques verticale distance de 𝑑 = 41𝑐𝑚 et
7 -1
𝑣𝑂 =𝑣𝑂 𝑖 avec 𝑣𝑂 =10 m.s . On applique une tension 𝑈𝑃𝑃′ = U>0
⃗⃗⃗⃗ de longueur 𝑙 = ℎ (fig2).
entre les deux plaques, vec U=500V. a)) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire M dans
1. a)) Dessiner le champ électrique 𝐸⃗ entre les deux plaques. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
le repère ( Ox; 𝑂𝑦).
b)) Exprimer la valeur du champ électrique E. b)) Calculer le temps mis par la bille pour passer sur l’axe 𝑂𝑥.
Donner les coordonnées de 𝐸⃗ dans le repère (O, 𝑖 ,𝑗, 𝑘⃗ ). c)) Quelle doit être la valeur de la tension U appliquer entre
2. Donner à la date t, les coordonnées : les deux plaques pour que la bille arrive au point B.
a)) du vecteur accélération 𝑎 ; Données : h=0,5m ; E=105 v.𝑚−1 ;
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
b)) du vecteur vitesse 𝑣 et du vecteur position 𝑂𝑀 |𝑞|=4.10-7C ;𝑔 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 .

Déduire l’équation cartésienne de la trajectoire.


O
x y
3. On s’intéresse aux caractéristiques de l’électron à la sortie A
⃗𝑬

du condensateur en S.
⃗𝒈
⃗ B P ⃗⃗
Sol 𝑬 Q
a)) Déterminer les coordonnées du point de sortie S ; ⃗𝒈

d x
vérifier que la déviation 𝑌𝑆 est proportionnelle à U. y O
Figure 1 B
Figure 2
b)) Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse ⃗⃗⃗
𝑣𝑆 en S,
l’angle 𝛼 que fait ce vecteur vitesse avec l’axe Ox et sa vitesse 𝑣𝑆
en fonction de 𝑌𝑆 , 𝑣𝑂 , e, m, l, E.
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EXERCICE 7 force électrique et le sens du champ électrique).
On dispose de deux plaques horizontales l’une au-dessous de 2. En déduire le sens de la charge électrique 𝑞 porté par la goutte.
l’autre (la plaque positive en haut et la négative en bas). 3. Etablir l’expression de la charge électrique 𝑞 en fonction de
Elles sont distantes de 5 cm et la différence de potentiel entre les 𝑟, 𝑣1 , 𝑣2 et des données utiles.
deux est de 10 V. On place une goutte d’huile d’une masse
5
EXERCICE 9
−12
𝑚 = 0.1 𝑚𝑔 et portant une charge électrique de 𝑞 = −10 𝐶. Entre deux armatures, séparées d’une distance 𝑑 = 12𝑐𝑚,d’un
1. Déterminer l’intensité du champ électrique E qui est condensateur plan et horizontal est établie une atmosphère gazeuse
entre les deux plaques et en déduire l’intensité de la force par pulvérisation de gouttelette d’huile de rayon 𝑟.
électrique, F, que subit la goutte d’huile. L’atmosphère gazeuse se traduit par une constante de viscosité 𝜂.
2. Faire un schéma de l’ensemble et représenter le champ 𝐸⃗ A l’instant t=0, la vitesse est supposée nulle.
ainsi que les forces qui agissent sur la goutte d’huile. Le mouvement est supposé rectiligne et vertical.
3. D’après le bilan des forces, quel est le mouvement de la 1. Calculer la vitesse limite atteinte par la gouttelette à 0,01près,
goutte ? en absence du champ électrique.
EXERCICE 8 (Problème) 2. En appliquant un champ électrique 𝐸⃗ , vertical et dirigé vers le
Le mouvement dans l’air d’une goutte d’huile obtenue par bas, avec un e d.d.p U une gouttelette s’immobilise ;
pulvérisation et introduite entre les plaques horizontales Calculer la charge électrique 𝑞 porté par cette gouttelette.
,équidistant de 𝑑, d’un condensateur plan auxquelles on peut 3. Sous l’action d’un faisceau de 𝑅𝑋 , la gouttelette remonte d’une
appliquer une différence de potentielle réglable 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 = 𝑈0 > 0 distance 𝑙 = 1𝑚𝑚 en un temps 𝑡 = 5,8𝑠.
donnant un champ électrique uniforme 𝐸⃗ . La pulvérisation a pour Donner la nouvelle charge électrique de la gouttelette.
effet de charger plus ou moins les gouttes par frottement. Données : 𝑟 = 1,6. 10−6 𝑚 ; 𝜂 = 1,8. 10−5 𝑃𝑎. 𝑠 ;
On appelle 𝜌 la masse volumique de l’huile. 𝜌ℎ𝑢𝑖𝑙𝑒 = 880𝑔. 𝑐𝑚−3 ; 𝑈 = 3950𝑉 ; 𝑔 = 9,81𝑚. 𝑠 −2
On observe le mouvement d’une goutte d’abord en absence de
champ électrique puis en présence du champ électrique. EXERCICE 10
On constante qu’en absence du champ électrique, la goutte tombe On dispose deux plaques métalliques verticalement, l’une en face
verticalement et atteint très rapidement une vitesse constante 𝑣1 . de l’autre. Elles sont reliées à un générateur de manière à ce que le
En présence du champ électrique, la goutte prend une vitesse 𝑣2 champ électrique entre les deux plaques ait une valeur de
constante de valeur supérieure à 𝑣1 , son mouvement reste verticale 𝐸 = 2. 105 𝑉/𝑚. Les deux plaques sont distantes de d= 20 cm.
et ascendant. L’action de l’air sur la goutte la goutte est assimilée Au bout d’un fil, une petite sphère de masse 𝑚 = 0.40 𝑔 pend
à une force unique 𝑓 de même direction que le vecteur vitesse 𝑣 de entre les deux plaques. Cette sphère est chargée électriquement, et

la goutte et de sens opposé, telle que 𝑓 = −6𝜋𝜂𝑟𝑣, avec 𝜂 le fil est incliné d’un angle de 𝛼 = 20° par rapport à la verticale

coefficient de viscosité de l’air et 𝑟 le rayon de la goutte. lorsqu’il est soumis au champ entre les deux plaques.

On néglige la poussée d’Archimède. Le fil est incliné vers la plaque chargée négativement.

I. Etude préliminaire 1. Déterminer la tension électrique aux bornes des deux plaques

1. Lors des mesures, la goutte admet un mouvement vertical métalliques.

de vecteur vitesse 𝑣 constante. 2. Déterminer le signe de la charge de la sphère.

Que peut-on dire de l’ensemble des forces qu’elle subit ? Justifier. 3. Déterminer l’intensité du poids, P, de la sphère.
4. La sphère étant en équilibre, représenter sur un schéma
2. Exprimer la masse de gouttelette supposée sphérique en
l’ensemble des forces qui agissent sur la sphère et en déduire
fonction de 𝜌 𝑒𝑡 𝑟. En déduire l’expression de son poids.
la condition d’équilibre.
II. Etude en l’absence du champ électrique
5. D’après le schéma, la condition ci-dessus et les projections sur
1. Dresser le bilan des forces subies par la goutte.
les axes 𝑂𝑥 et 𝑂𝑦 déduire la valeur de T (la tension du fil) puis
2. Sur un schéma soigné et légendé placer ces forces.
celle de F l’intensité de la force électrique.
3. Etablir l’expression du rayon 𝑟 en fonction de 𝑣1 et des
6. En déduire la charge électrique portée par la sphère.
données utiles.
III. Etude en présence du champ électrique
1. Sur un schéma soigné et légendé, placer le champ électrique
et les forces subies par la goutte. ( On justifiera le sens de la
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Champ Magnétique

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Rappels sur le champ Magnétique 1 1
𝑂𝑛 𝑎 : 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 ⇒ 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2 ⇒ 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2
2 2
I. Etude d’un Spectrographe de masse
3. Exprimer les vitesses v1 et v2 des deux ions en O2 en fonction de
Le rôle de l’appareil est de séparer les différents isotopes d’un
U, q et de leurs masses m1 et m2
même élément. Il faut d’abord ioniser les atomes dans une
T.E.C : entre O et O1
chambre.
𝐸𝐶 (𝑂1 ) = |𝑞|𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑂1 ) = |𝑞|𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
Les ions sont alors accélérés par un champ électrique puis déviés
1 2|𝑞|𝑈 2|𝑞|𝑈
par un champ magnétique. Cette déviation est différente suivant 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 : 𝐸𝐶1 = 𝑚1 𝑣1 2 = |𝑞|𝑈 ⇒ 𝑣1 = √ 𝑒𝑡 𝑣2 = √
2 𝑚1 𝑚2
l’isotope, ce qui permet de les séparer. Après séparation, les
𝑉1 𝑚2
En déduire que =√
particules sont collectées. Un comptage électronique des impacts 𝑉2 𝑚1

permet d’en déduire les proportions relatives de chaque isotope


2|𝑞|𝑈 2|𝑞|𝑈 𝑣1 2 𝑚2 𝑣1 𝑚2
dans un échantillon donné. 𝑣1 2 = 𝑒𝑡 𝑣2 2 = ⇒ 2= ⇒ =√
𝑚1 𝑚2 𝑣2 𝑚1 𝑣2 𝑚1
Rappel :
4. Préciser sur un schéma le sens de ⃗B pour que les ions puissent

𝑪𝟐 ⃗⃗
𝑩 parvenir en C1 et C2 .
zone de réception La particule de masse m est soumise à la force magnétique
𝑪𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗
Fm = qv ⃗ (elle est toujours orientée vers la zone de réception)
⃗⃗⃗0 ΛB
𝑨𝟏 𝜶
chambre ⬚𝑿 chambre ⃗ 𝟏 ⃗𝒗𝟐
𝒗 ⃗ est déteerminé par la règle de 3doigts de la main
Le sens de 𝐵
O
d’accélérateur 𝑶𝟏
d’ionisation spectrographe ⃗⃗⃗⃗𝑚 , 𝑞𝑣, 𝐵
droite tel que le trièdre (𝐹 ⃗ ) soit direct.
𝑨𝟐 𝜶
⬚𝑿
de masse
- Si q>0, en utilisant la règle de 3doigts de la main droite le
𝑷𝟏 𝑷𝟐
𝐴 ⃗ es entrant (figure a).
vecteur 𝐵
- La masse d’un ion 𝑋 𝛼 est :
- Si q<0, en utilisant la règle de 3doigts de la main droite le
𝑚( 𝐴𝑋 𝛼 ) = 𝐴𝑢 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢 = 1,67. 10−27 𝑘𝑔
𝐴
⃗ es sortant (figure b).
vecteur 𝐵
- La charge d’un ion 𝑋 𝛼 est : 𝑞 = 𝛼𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶
𝐴1 𝐴2
on se propose de séparer les ions 𝑋 𝛼 et 𝑋 𝛼 de même charge 𝒔𝒊 𝒒 > 𝟎 𝒔𝒊 𝒒 < 𝟎
q et de masses respectives m1 et m2. En O, la vitesse des ions est
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 ⃗𝑩 ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 𝑩 ⃗⃗
pratiquement nulle ; ils sont accélérés par la tension U=VP1-VP2

𝒗 ⃗
𝒒𝒗 ⃗
𝒒𝒗 ⃗
𝒗
appliquée entre les plaques P1 et P2. Ils pénètrent ensuite en O1,
𝑶𝟏 𝑶𝟏
dans un champ magnétique uniforme B perpendiculaire au plan
figure a figure b
de la figure.
1. Préciser le sens de ⃗E et la force électrique ⃗⃗⃗
Fe .
5. Démontrer que les ions sont animés d’un mouvement circulaire
Déduire le signe de la tension U= VP1-VP2
uniforme des rayons respectifs R1 et R2
Comme les plaques sont parallèles, alors : 𝑷𝟏 𝑷𝟐
++++++++

Les particules sont soumises à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗


Fm = qv ⃗
⃗ ΛB
II I I I I

⃗𝑬

- si 𝑞 = 𝛼𝑒 > 0 ⇒ 𝐸⃗ 𝑒𝑡 𝑣 ont même
II

O 𝑣 𝑶𝟏 Ici on suppose q > 0 ∶


sens donc : 𝑈 = 𝑉𝑃1 − 𝑉𝑃2 > 0 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆
⃗⃗⃗⃗⃗
Fm
T. C. I: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fm = ma⃗ ⇒ a⃗ = ⃗⃗
𝑵
m ⃗𝑩

𝑷𝟏 X
++++++++

⃗𝑬 𝑷𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎
II I I I I

- si 𝑞 = 𝛼𝑒 < 0 ⇒ 𝐸⃗ 𝑒𝑡 𝑣 ont ⃗ ,N
Dans la base de Frenet (T ⃗⃗ )

𝒗 ⃗𝑻
II

O 𝑣 𝑶𝟏
sens opposé : 𝑈 = 𝑉𝑃1 − 𝑉𝑃2 < 0 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ et a⃗ =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fm |q|VB
⃗⃗
Fm = |q|VBN = N
m m

dv v2 |q|vB dv
2. Montrer que les ions arrivant en O1 ont même énergie a⃗ = a T ⃗T + a N ⃗N
⃗ = ⃗T + ⃗N⃗ = ⃗N
⃗ ⇒ = 0 ⇒ v = cte
dt R m dt
cinétique. v = cte ⇒ le mouvement est uniforme
2 2
En déduire qu’ à la sortie de l’accélérateur 𝑚1 𝑣1 = 𝑚2 𝑣2 v2 |q|vB mv
Par identification : = ⇒ R = |q|B = cte
R m
⃗⃗⃗e = qE
Les ions sont soumis à la force électrostatique F ⃗.
alors le mouvement est circulaire.
T.E.C : entre O et O1
D’où le mouvement des particules est circulaire uniforme des
𝐸𝐶 (𝑂1 ) = |𝑞|𝑈 = |𝛼|𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
rayons :
⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑂1 ) = |𝛼|𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 , alors les ions arrivent 𝑚1 𝑣1 𝑚2 𝑣2
𝑅1 = 𝑒𝑡 𝑅2 =
en O1 avec une même énergie cinétique (EC = |α|eU = cste). |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵
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6. Expression de R1 et R 2 en fonction de 𝑚1 𝑜𝑢 𝑚2 , 𝑞, 𝑈, 𝐵 Configuration:
Le sélecteur de vitesse est un dispositif constitué par des champs
𝑚1 2 𝑣1 2 𝑚1 2 2|𝑞|𝑈 2𝑚1 𝑈 1 2𝑚1 𝑈
𝑅1 2 = = × = ⇒ 𝑅1 = √ électriques et magnétiques perpendiculaires. Un condensateur à
|𝑞|2 𝐵2 |𝑞|2 𝐵2 𝑚1 |𝑞|𝐵 2 𝐵 |𝑞|
plaques produisant un champ électrique, est placé dans un champ
1 2𝑚2 𝑈 𝑅1 𝑚1 magnétique. Au bout de la plaque de condensateur se trouve une
𝑒𝑡 𝑅2 = √ on en déduit encore que =√
𝐵 |𝑞| 𝑅2 𝑚2
ouverture qui laisse passer les particules se trouvant au milieu du
7. Calcul de la distance MP condensateur.
𝐶1 𝐶2 = 𝑂1 𝐶2 − 𝑂1 𝐶1 = 2𝑅2 − 2𝑅1 = 2(𝑅2 − 𝑅1 ) ⇒ Le faisceau de particules entre dans le filtre de vitesse de telle

1 2𝑚2 𝑈 1 2𝑚1 𝑈 2 2𝑈 sorte que la direction du mouvement des particules, le champ


𝐶1 𝐶2 = 2 ( √ − √ ) = √ (√𝑚2 − √𝑚1 )
𝐵 |𝑞| 𝐵 |𝑞| 𝐵 |𝑞| électrique et le champ magnétique sont deux à deux
perpendiculaires..
1 8𝑈 Fonction:
𝐶1 𝐶2 = √ (√𝑚2 − √𝑚1 )
𝐵 |𝑞|
En entrant dans le filtre de Wien les champ électrique et
8. Temps mis par chaque ions pour atteindre leurs points d’impact magnétique engendrent deux forces différentes (poids négligé).
θ
T=
ω
, avec θ = πrad (pour une demi-circonférence) - Le champ E engendre une force électrique 𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗
m1 v1 m1 v1 |𝑞|B - Le mouvement de charge dans un champ magnétique engendre
R1 = et v1 = R1 ω1 = ω ⇒ ω1 =
|𝑞|B |𝑞|B 1 m1 ⃗ 𝑒𝑡 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵
une force de Lorentz 𝐹𝑚 = 𝑞𝑣Λ𝐵
𝜋 𝜋𝑚1 𝜋𝑚2
𝑇1 = = 𝑒𝑡 𝑇2 =
𝜔1 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 +++++++++++++++++
9. Composition isotopique ⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑩

𝑭𝒆

𝑬 ⃗⃗⃗⃗𝟎
𝒒𝒗
La composition isotopique représente le pourcentage de ceux ⃗𝟎
𝒗

deux isotopes dans l’atome naturel et les pourcentage n1 et n2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑭𝒎
-----------------
sont proportionnelle à leurs intensités du courant ionique 𝑖1 𝑒𝑡 𝑖2 .
Seules les particules dans lesquelles la force électrique 𝐹𝑒 et la
𝑛1 𝑖1 𝑖1 𝑖2
= 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑛1 = × 100 𝑒𝑡 𝑛2 = × 100 force de Lorentz 𝐹𝑚 sont égales et de sens contraire, ne sont pas
𝑛2 𝑖2 𝑖1 + 𝑖2 𝑖1 + 𝑖2
Remarque : n1 + n2 = 1 déviées dans le filtre. Pour ces particules on a:

La masse molaire de l’atome naturel est : 𝑬


⃗⃗⃗⃗ 𝐅𝐞 = ⃗𝟎 ⇒ 𝑭𝒎 = 𝑭𝒆 ⇒ |𝒒|𝒗𝟎 𝑩 = |𝒒|𝑬 ⇒ 𝒗𝟎 =
𝐅𝐦 + ⃗⃗⃗
𝑛 𝑩
𝑛1 𝐴1 + 𝑛2 𝐴2 1
𝑀(𝑋) = = ∑ 𝑛𝑖 𝐴𝑖 La vitesse des particules devant passer le filtre de Wien estt :
100 100
𝑖=1 𝑬
𝒗𝒑𝒂𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆 = 𝒗𝟎 =
𝑩
II. Etude d’un Filtre de vitesse Remarque
Sélecteur de vitesse (Filtre de Wien) - Si les particules ont une vitesse 𝑣1 < 𝑣0 , la force électrique 𝐹𝑒
L'utilisation d'un filtre de Wien est un moyen facile de est plus grande que la force magnétique 𝐹𝑚 . En effet :
sélectionner des particules chargées à une vitesse spécifique. 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣1 𝐵 < |𝒒|𝒗𝟎 𝑩 = |𝒒|𝑬 = 𝑭𝒆 ⟹ 𝑭𝒎 < 𝑭𝒆
Alors les particules seront déviées vers la plaque sur laquelle
⃗ 𝒆 est orientée.
la force électrique 𝑭
- Si les particules ont une vitesse 𝑣1 > 𝑣0 , la force de Lorentz 𝐹𝑚
est plus grande que la force électrique 𝐹𝑒 . En effet :
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣1 𝐵 > |𝒒|𝒗𝟎 𝑩 = |𝒒|𝑬 = 𝑭𝒆 ⟹ 𝑭𝒎 > 𝑭𝒆
Alors les particules seront déviées vers la plaque sur laquelle
⃗ 𝒎 est orientée
la force magnétique 𝑭
Limites:
Ni la masse des particules, ni leur charge des sont importantes
pour ce filtre de vitesse. Toutes les particules à vitesse 𝑣0 passent
le filtre de Wien quel que soit leur masse et leur charge.
Aussi toutes les particules non chargées passent le filtre, quel que
soit leur vitesse.
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III. Déflexion magnétique 5. Valeur de l’angle 𝛼
Considérons les particules de masse m et de charge < 0 , 𝑦𝑆 2𝑦𝑆 2 |𝑞|𝐵 2 |𝑞|𝐵
𝑡𝑎𝑛 𝛼 = = = × 𝐿 = 𝐿
animées d’une vitesse horizontale 𝑣0 . 𝐿⁄ 𝐿 𝐿 2𝑚𝑣0 𝑚𝑣0
2
6. Equation de la trajectoire au delà de S
𝒚
Au-delà de S, les particules suivent une droite
𝐿 M
(𝑇) : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
𝒒<𝟎 𝑣0 𝐵⃗
O 𝜶 S O’ x 𝑑𝑦 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵
𝐹𝑚 I D 𝑜ù 𝑎 = ( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑦= 𝑥2 ⇒ 𝑎 = 𝐿
𝑑𝑥 𝑥=𝐿 2𝑚𝑣0 𝑚𝑣0
|𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵
𝑂𝑟 𝑆𝜖 (𝑇) ⇒ 𝑦𝑆 = 𝐿 𝑥𝑆 + 𝑏 ⇒ 𝑏 = 𝑦𝑆 + 𝐿2
1. Equation de la trajectoire 𝑚𝑣0 𝑚𝑣0

Conditions initiales : à t=0, Entre S et M, le mouvement des particules est rectiligne


𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥 =0 ⃗ = ⃗0.
uniforme car au-delà de S, le champ 𝐵
𝑂𝑀0 | 0
𝑣0 | 𝑣 = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
0𝑦 𝑦0 = 0
7. Valeur de la déflexion magnétique yM
La particule d’hélium est soumis à la force ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣0 Λ𝐵 𝑦𝑀
tan 𝛼 = ⇒ 𝑦𝑀 = 𝐼𝑂′ tan 𝛼
T.C.I : ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
1
𝐹 et 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵 𝐼𝑂′
𝑚 𝑚
|𝑞|𝐵 𝐿 𝑚𝑣0
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝐿, 𝐼𝑂′ = + D et 𝑅 =
𝑣𝑥 = 𝑣0 𝑚𝑣0 2 |𝑞 |𝐵
𝑎𝑥 = 0
𝐹𝑚𝑥 = 0 |𝑞|𝐵
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 |𝐹 = 𝐹 ; 𝑎 | |𝑞|𝐵𝑣0 ; 𝑣 | |𝑞|𝐵𝑣0 𝑒𝑡 𝐿 𝐿 𝐿
𝑚𝑦 𝑚 𝑎𝑦 = 𝑣𝑦 = 𝑡 𝑦𝑀 = 𝐿 ( + 𝐷) = ( + 𝐷)
𝑚 𝑚 𝑚𝑣0 2 𝑅 2
𝑥 = 𝑣0 𝑡 |𝑞|𝐵 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 𝑞𝐵𝑣0 2 ⟹ 𝑦= 𝑥
𝑦= 𝑡 2𝑚𝑣0 III. Etude d’un cyclotron
2𝑚
2. Coordonnées du point de sorti S Un cyclotron sert à accélérer des particules chargées, des protons

𝑥𝑆 = 𝐿 par exemple. Ces particules permettent de réaliser des expériences


𝑆| |𝑞|𝐵 2 de Physique nucléaire dans le but d'explorer le noyau atomique.
𝑦𝑆 = 𝐿
2𝑚𝑣0 Le cyclotron est formé de deux demi-cylindres conducteurs creux
3. Vitesse au point de sortie S 𝐷1 𝑒𝑡 𝐷2 dénommés "dées" et séparés par un intervalle étroit.
𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0
𝐿 ⃗ règne à l'intérieur des "dées",
Un champ magnétique uniforme 𝐵
𝑣𝑠 |
⃗⃗⃗ |𝑞|𝐵𝑣0 𝑜ù 𝑥𝑆 = 𝑣0 𝑡𝑆 = 𝐿 ⟹ 𝑡𝑆 =
𝑣𝑠𝑦 = − 𝑡𝑆 𝑣0
𝑚 sa direction est parallèle à l'axe de ces demi-cylindres.
𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0 Un champ électrostatique 𝐸⃗ variable peut être établi dans
𝑞𝐵𝐿 2
𝑣𝑠 |
⃗⃗⃗ |𝑞|𝐵𝐿 ⇒ 𝑣𝑆 = √𝑣0 2 + ( )
𝑣𝑠𝑦 = − 𝑚 l'intervalle étroit qui sépare les dées.
𝑚
Il permet d'augmenter la vitesse des protons à chaque fois quels
⃗ est
4. Montrons que le mouvement dans le champ magnétique 𝐵 pénètrent dans cet intervalle. On l'obtient en établissant une

circulaire uniforme tension alternative sinusoïdale de valeur maximale 𝑈𝑚 et de

⃗⃗⃗⃗⃗
Fm ⃗𝑵
⃗ fréquence N entre les "dées".
⃗𝑩

T. C. I: ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fm = ma⃗ ⇒ a⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎
m
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 ⃗
𝑻
⃗ ,N
Dans la base de Frenet (T ⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et 𝑎 = 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑁
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 ⃗
𝑚 𝑚

𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
𝑑𝑡 𝑅 𝑚
dv
⇒ 𝑎𝑇 = = 0 ⇒ v = cte ∶ le mouvement est uniforme
dt
1. Nature de mouvement des particules entre les Dee
Par identification :
Dans l’intervalle étroite, il existe une un champ électrique
𝑣0 2 |𝑞|𝐵 𝑚𝑣0
= ⇒𝑅= = 𝑐𝑡𝑒 alors le mouvement est circulaire.
𝑅 𝑚 |𝑞|𝐵 uniforme E constant pendant la durée courte de la traversée.
D’où le mouvement des particules est circulaire uniforme La particule est soumise à la force électrique 𝐹 = 𝑞𝐸⃗ = 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑚𝑣0
de rayon : 𝑅 = 𝑞𝐸⃗
|𝑞|𝐵 T.C.I : 𝐹 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑚

La vitesse initiale étant nulle, alors la particule est animée d’un


mouvement rectiligne uniformément accéléré.
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2. Comment montrer que le mouvement des particules dans un D 5. Expression de 𝑅𝑛 de la 𝑛𝑖è𝑚𝑒 trajectoire demi-circulaire en
est circulaire uniforme. fonction de 𝑅1
La particule est soumis à la force ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣Λ𝐵 T.E.C : entre 𝐷1 et 𝐷2

La force ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 est centrale donc ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵𝑁 - Pour le 2ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣2
𝐹𝑚 |𝑞|𝑣𝐵 1 1 2|𝑞|𝑈
T.C.I : ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = = ⃗
𝑁 𝑚𝑣2 2 − 𝑚𝑣1 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣2 2 − 𝑣1 2 =
𝑚 𝑚 2 2 𝑚
Donc l’accélération de la particule est donc centrale : 2|𝑞|𝑈
𝑂𝑟 𝑣1 2 = ⟹ 𝑣2 2 − 𝑣1 2 = 𝑣1 2 ⟹ 𝑣2 2 = 2𝑣1 2
𝑣2 𝑑𝑣 |𝑞|𝑣𝐵 𝑑𝑣 𝑚
𝑎= ⃗ +
𝑁 ⃗ =
𝑇 ⃗ ⟹
𝑁 = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑠𝑡𝑒
𝑅 𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡 - Pour le 3ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣3
D’où le mouvement est uniforme. 1 1 2|𝑞|𝑈
𝑚𝑣3 2 − 𝑚𝑣2 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣3 2 − 𝑣2 2 =
Expression du Rayon R 2 2 𝑚
𝑣 2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑚𝑣 𝑣2 2 = 2𝑣1 2 ⟹ 𝑣3 2 − 2𝑣1 2 = 𝑣1 2 ⟹ 𝑣3 2 = 3𝑣1 2
𝑎= = ⟹𝑅= = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑅 𝑚 |𝑞|𝐵 - Pour le 4ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣4
Le mouvement est donc circulaire uniforme sur un trajectoire de 1 1 2|𝑞|𝑈
𝑚𝑣4 2 − 𝑚𝑣3 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣4 2 − 𝑣3 2 =
rayon R tel que : 𝑅 = |𝑞|𝐵
𝑚𝑣 2 2 𝑚
𝑂𝑟 𝑣3 2 = 3𝑣1 2 ⟹ 𝑣4 2 − 3𝑣1 2 = 𝑣1 2 ⟹ 𝑣4 2 = 4𝑣1 2
3. La durée du parcours d'un particule dans un dee
- Pour le nème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣𝑛
La durée du parcours dans un dee vaut une demi-période de
𝑣𝑛 2 = 𝑛𝑣1 2 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑣1 √𝑛
⃗ ; cette rotation s’effectue à
rotation T dans le champ magnétique 𝐵
À chaque demi-tour, l’énergie cinétique est incrémentée de |𝑞|𝑈 :
vitesse constante v le long d’une trajectoire circulaire de rayon R 1 1 1
𝐸𝐶(𝑛) = 𝑚𝑣𝑛 2 = 𝑚𝑣1 2 × 𝑛 = 𝑛|𝑞|𝑈 ⟹ 𝑚𝑣𝑛 2 = 𝑛|𝑞|𝑈
2 2 2
𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 2𝜋𝑅 2𝜋𝑅
𝑣= = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑇 = Expression de 𝑅𝑛
𝐷𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑇 𝑣
𝑚𝑣 2𝜋 𝑚𝑣 2𝜋𝑚 𝑚𝑣𝑛 𝑚𝑣1 𝑅𝑛 2
𝑜𝑟 𝑅 = ⟹𝑇= . = 𝑅𝑛 = = √𝑛 = 𝑅1 √𝑛 ⟹ 𝑅𝑛 = 𝑅1 √𝑛 𝑒𝑡 𝑛 = ( )
|𝑞|𝐵 𝑣 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 𝑅1
D’où de passage dans un dee est : Nombre de tours effectués par la particule
𝑇 𝜋𝑚 Comme il y a deux passages par tours le nombre de tours est :
𝑡𝑃 = =
2 |𝑞|𝐵 𝑛 1 𝑅𝑛 2
Ce temps ne dépend pas de la vitesse v acquise par la particule et 𝑛′ = = . ( ) 𝑜ù 𝑛′ = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑟 é𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑢é𝑠
2 2 𝑅1
ceci permettra la synchronisation des accélérations successives.
Fréquence du générateur
La fréquence d’oscillation de cette tension u (t ) permettant
d’obtenir une accélération de la particule à chaque passage dans
l’intervalle entre les deux « D ».
À chaque intervalle de temps 𝑡𝑃 , le champ électrique doit être
inversé et cela doit donc correspondre à une demi-période
d’oscillation :
𝑇 1 1 |𝑞|𝐵
𝑡𝑃 = = ⟹𝑓= =
2 2𝑓 2𝑡𝑃 2𝜋𝑚
4. Un ion est injecté dans la zone d’accélération avec une vitesse
nulle. Quelle est sa vitesse 𝑣1 au moment de la pénétration dans
le premier « D » :

1 2|𝑞|𝑈
𝑇. 𝐸. 𝐶 : 𝑚𝑣1 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣1 = √
2 𝑚

Le rayon de la première trajectoire semi-circulaire est donc :

𝑚𝑣1 1 2𝑚𝑈
𝑅1 = = √
|𝑞|𝐵 𝐵 |𝑞|

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Exercices sur le champ magnétique uniforme d’un champ électrique uniforme ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑂 créé par une différence de
Données : 𝑒 = 1,6 × 10−19 𝐶 𝑒𝑡 𝑢 = 1,67 × 10−27 𝑘𝑔 potentiel 𝑈𝑂 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 . On désigne par ⃗⃗⃗
𝑣1 , ⃗⃗⃗⃗
𝑣2 et ⃗⃗⃗⃗
𝑣3 les vecteurs
EXERCICE 01 vitesses en O des ions 39𝐾 + ; 40𝐾 + et 41
𝐾 + respectivement.
20
1. Une chambre d’ionisation produit des ions 𝑁𝑒 + et 22𝑁𝑒 + de ⃗⃗⃗⃗𝑂 et en
1. Représenter sur un schéma le vecteur champ électrique 𝐸
masses respectives 𝑚1 et 𝑚2 . Leur poids est négligeable devant les déduire le signe de 𝑈𝑂 .
forces électromagnétiques qu’ils subissent et leur mouvement a 2. a)) Montrer que les ions arrivant en O ont même énergie cinétique
lieu dans le vide. Les ion s produits pénètrent, avec une vitesse b)) En déduire qu’en O, à la sortie de l’accélérateur,
initiale négligeable, dans un accélérateur où ils sont soumis à un on a : 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2 = 𝑚3 𝑣3 2 .
champ électrique uniforme ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑂 créé par une tension U=𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 c)) Calculer la vitesse 𝑣3 des ions 40
𝐾+ .
établie entre deux plaques conductrices M et N selon le schéma ci- On donne : 𝑚3 = 66,4. 10−27 𝑘𝑔 et 𝑈𝑂 =5.104 V.
après. On désigne par 𝑣1 et 𝑣2 les vitesses respectifs, en 𝑂1 , des 3. Arrivée en O, les isotopes pénètrent entre les plaques Q et P
20 + 22 +
ions 𝑁𝑒 et 𝑁𝑒 . distantes de longueur l, entre lesquelles règne un champ
⃗⃗⃗⃗𝑂 et
a)) Représenter sur un schéma le vecteur champ électrique 𝐸 électrique 𝐸⃗ créé par une différence de potentiel U=𝑉𝑃 − 𝑉𝑄 >0.
déterminer le signe de 𝑈𝑂 . a)) Déterminer l’équation de la trajectoire entre les plaques P et Q
20 +
b)) Exprimer 𝑣1 , la- vitesse de l’isotope 𝑁𝑒 en 𝑂1 , sortie de pour chaque isotope en fonction de E, e
l’accélérateur, en fonction de 𝑈𝑂 , e, et 𝑚1 . 𝑚1 , 𝑚2 𝑜𝑢 𝑚3 , 𝑣1 , 𝑣2 𝑜𝑢 𝑣3 . Conclure.
Calculer sa valeur pour 𝑈𝑂 =2.10 V. 4
b)) Calculer la déviation angulaire de l’isotope 40𝐾 à la sortie des
c)) Montrer que qu’en 𝑂1 : 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2 . plaques. On donne : 𝑑 = 5𝑐𝑚 ; 𝑙 = 2𝑐𝑚 ; 𝑈 = 1000𝑉.
En déduire la valeur de 𝑣2 . 4. On superpose au champ électrique 𝐸⃗ précédemment, un champ
2. Arrivée en 𝑂1 , les ions entrent dans un sélecteur de vitesse ⃗ perpendiculaire au vecteurs vitesses
magnétique uniforme 𝐵
limité par les plaques P et Q. Dans cette région, ils sont soumis
𝑣1 , ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑣3 et au champ électrique 𝐸⃗ .
𝑣2 , ⃗⃗⃗⃗
à l’action simultanée de deux champs : champ électrique

a)) Quelle doit être l’orientation du vecteur champ magnétique 𝐵
uniforme 𝐸⃗ créé par une tension positive U=𝑉𝑄 − 𝑉𝑃 et un
pour que les forces électrique et magnétique appliquées à un
⃗ 𝑝𝑒𝑟𝑝𝑒𝑛𝑑𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 aux vecteurs
champ magnétique uniforme 𝐵 ion soient de sens contraires.
⃗⃗⃗ 𝑣2 et au vecteur champ électrique 𝐸⃗ .
𝑣1 et ⃗⃗⃗⃗ ⃗ pour que le
b)) On ajuste la valeur du champ magnétique 𝐵
a)) Représenter 𝐸⃗ et 𝐵
⃗ , sur un schéma, pour que la force mouvement de l’isotope 40𝐾 soit rectiligne uniforme.
⃗⃗⃗𝑒 et la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
électrique 𝐹 𝐹𝑚 soient opposées. Déterminer alors la valeur du champ magnétique B.
On règle U de façon que le mouvement des ions 20
𝑁𝑒 + soit c)) Comment seront déviés les ions 39𝐾 + et 41
𝐾+ .
rectiligne uniforme de la trajectoire 𝑂1 𝑂2 . 𝒚
b)) Représenter sur un autre schéma les forces agissant sur un ion P
Accélérateur
20
𝑁𝑒 + ainsi que le vecteur ⃗⃗⃗
𝑣1 . chambre S 𝑶 Sélecteur de 𝒅 𝒙
d’ionisation vitesse
c)) Exprimer U, en fonction de 𝑣1 , d (distance entre les plaques P
et Q) et de B. Calculer U pour B=0,1T et d=5cm. A B Q

d)) Dans quelle direction seront déviés les ions 22𝑁𝑒 + ?


EXERCICE 03
P Une chambre d'ionisation produit des ions d'hélium 32𝐻𝑒 + , 42𝐻𝑒 + ,
Accélérateur 6 +
chambre O 2𝐻𝑒 de masses respectives 𝑚1 , 𝑚2 , 𝑚3 . Leur poids est
𝑶𝟏 Sélecteur de 𝑶𝟐 𝒅
d’ionisation vitesse négligeable devant les forces électromagnétiques qu'ils subissent.
Ils pénètrent en S sans vitesse initiale dans un accélérateur linéaire
M N Q
où ils sont soumis à l'action d'un champ électrique uniforme 𝐸⃗0
EXERCICE 02 créé par une différence de potentiel 𝑈0 = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 .
39
Une chambre d’ionisation produit des ions potassium 𝐾+ ; On désignera par 𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 les vecteurs vitesse en O des
40 +
𝐾 et 41 +
𝐾 , de masses respectives 𝑚1 , 𝑚2 𝑒𝑡 𝑚3 . ions 32𝐻𝑒 + , 42𝐻𝑒 + , 62𝐻𝑒 + .
On néglige les forces de pesanteur. Ils pénètrent en S sans vitesse On notera e la charge électrique élémentaire.
initiale, dans un accélérateur linéaire où ils sont soumis à l’action
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Électromagnétisme Exercices sur le champ Magnétique
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1. a)) Déterminer le signe de U0 et représenter le champ 3. On place un écran à la distance D =50cm du centre des plaques,
électrique 𝐸⃗0 dans l'accélérateur. perpendiculaire à Ox.
b)) Exprimer l'accélération d'un ion 4 +
2𝐻𝑒 en fonction de U0, do, a)) Calculer la valeur de l’angle α en degré.
e et m2 ; préciser la nature de son mouvement. b)) Déterminer les coordonnées du point d’impact I.
2. Montrer qu'en O, à la sortie de l'accélérateur, c)) Calculer la durée totale mise par la particule de O à I.

𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2 = 𝑚3 𝑣3 2 II. On superpose au champ électrostatique précédent, un champ

3. Les ions pénètrent ensuite dans un sélecteur de vitesse limité ⃗ perpendiculaire au plan xOy, et on
magnétique uniforme 𝐵
par les plaques P et Q. Ils sont alors soumis à l'action simultanée place à la distance I du point O un filtre qui ne laisse passer les

de deux champs: un champ électrique uniforme 𝐸⃗ , créé par une particules que par le trou O’ situé sur l’axe Ox

différence de potentiel positive U = VQ - Vp , et un champ ⃗ pour que les


1. Quelle doit être l’orientation du vecteur champ 𝐵
⃗ perpendiculaire à 𝑣1 , 𝑣2 , 𝑣3 ,𝐸⃗ .
magnétique uniforme 𝐵 forces électromagnétiques se décomposent exactement.

a)) Représenter le champ magnétique 𝐸⃗ pour que la force 2. Quelle condition doit remplir un électron

électrique et la force magnétique aient même direction, mais pour traverser le filtre ?

des sens contraires. Qu’arrive-t-il aux électrons qui ne

b)) On règle la valeur de U de façon que le mouvement des remplissent pas cette condition ?
3. Proposer un nom pour ce dispositif.
ions 42𝐻𝑒 + soit rectiligne uniforme de trajectoire OO'.
Exprimer U en fonction de B, v2 et d. On donne : 𝐵 = 3,33. 10−4 𝑇.
EXERCICE 05
4. Comment seront déviés les ions 32𝐻𝑒 + , 62𝐻𝑒 + ?
1. Un faisceau d’électrons, émis d’une cathode par l’effet
On se contentera de donner l'allure des trajectoires sans préciser
thermoélectrique est accéléré au moyen d’une anode OA.
leur nature et sans faire de calcul.
La différence de potentiel entre l’anode et la cathode vaut
P
𝑈𝑂 =285V. En admettant que les électrons sont émis par la
Chambre S O Sélecteur O’ 𝒅 cathode avec une vitesse négligeable, calculer
d’ionisation Accélérateur de vitesse
la vitesse 𝑣𝑜 des électrons lorsqu’ils traversent le trou A.
M N Q
2. Le faisceau d’électrons pénètre ensuite dans une région où

EXERCICE 04 ⃗ , dans laquelle il décrit un quart


règne un champ magnétique 𝐵
I. Deux plaques métalliques rectangulaire et horizontales A de cercle de rayon R=20cm.

et B, de longueur 𝑙 et distantes ⃗ pour


a)) Préciser sur un schéma le sens du champ magnétique 𝐵
de d, sont soumises à un que le faisceau puisse parvenir en C.
différence de potentiel positive Montrer que les trajectoires des particules sont planes.
U=𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 100𝑉. b)) Montrer que le mouvement de ces particules est circulaire.
On donne : d=4cm ; l=10cm. c)) Calculer littéralement (en fonction de 𝑈𝑂 et de R) puis

1. Représenter le vecteur champ 𝐸⃗ à l’intérieur des plaques et numériquement, la norme B du champ magnétique.

calculer sa norme E. b)) Caractériser le vecteur vitesse 𝑣 des électrons (direction et


2. Un électron pénètre dans le champ électrostatique au point O norme) à la du trou C.

avec une vitesse initiale 𝑣𝑜 parallèle aux plaques. 3. Le faisceau d’électron est enfin

a)) En négligeant le poids de l’électron devant la force dévié par un champ électrique

électrostatique, établir l’équation de cartésienne de la uniforme 𝐸⃗ parallèle à l’axe


trajectoire de cet électron. En déduire les coordonnées du (Oy) régnant dans le dièdre xOy.
point S et la vitesse 𝑣𝑠 de la particule à la sortie en S. a)) Etablir les équations horaires
b)) Montrer que le mouvement de la particule au-delà de S est du mouvement projeté sur les axes (Ox) et (Oy).
rectiligne uniforme et en déduire l’équation de la trajectoire c)) En déduire l’équation et la nature de la trajectoire.
la caractérisant. d)) Calculer la valeur à donner à la norme E du champ électrique
On donne : 𝑚𝑒 = 9,1. 10 −31 7
𝑘𝑔 ; 𝑣𝑜 = 10 𝑚. 𝑠 .−1 pour que le faisceau d’électrons traverse le trou D à une
distance R du point O, on exprimera E en fonction de 𝐸𝑂 et de R.

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EXERCICE 06 trajectoire des électrons émis à la vitesse ⃗⃗⃗
v0 soit un quart de
On se propose de mesurer la charge massique e⁄m de l’électron, cercle dans le plan de l’écran.
c’est-à-dire le rapport de la valeur absolue de sa ⃗.
a)) Préciser la direction et le sens de B
charge à sa masse. On néglige le poids de Montrer que la valeur de la vitesse est constante.
l’électron devant les autres forces. v
b)) Etablir la relation : e⁄m = o⁄BL.
On envoie un pinceau d’électron dans un champ
c)) A l’aide des deux expériences précédentes, déterminer la
⃗ . Tous les électrons du pinceau entent
magnétique uniforme 𝐵 vitesse d’émission vo ainsi que la charge massique e⁄m.
dans un champ magnétique en même point O avec la même A.N : L = 4cm; E = 4.104 V. m−1 et B = 1,69.10−3 T
vitesse ⃗⃗⃗⃗ ⃗.
𝑣0 perpendiculaire au vecteur vitesse 𝐵 EXERCICE 08
1. Démontrer que chaque électron du pinceau prend, dans le A l’aide du spectrographe de masse,
champ magnétique un mouvement circulaire uniforme (de on se propose de séparer les ions
rayon R à préciser) dans un plan que l’on précisera. 107
𝐴𝑔+ et 109𝐴𝑔+ de même charge
⃗ un champ
2. On superpose au champ magnétique uniforme 𝐵 q et de masses respectives m1 et m2.
électrostatique uniforme 𝐸⃗ perpendiculaire à la fois à ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝑣0 et à 𝐵 En O1, la vitesse des ions est
de telle sorte que le mouvement des électrons soit rectiligne. pratiquement nulle ; ils sont accélérés par la tension
a)) Démontrer que le mouvement rectiligne des électrons est U=𝑉𝑃1 − 𝑉𝑃2 = 6. 104 𝑉 appliquée entre les plaques P1 et P2 ,
nécessairement uniforme. distantes de 10cm. Ils pénètrent ensuite en O2, dans un champ
b)) Préciser le sens de 𝐸⃗ , le sens de 𝐵
⃗ étant celui indiqué sur la ⃗ perpendiculaire au plan de la figure.
magnétique uniforme 𝐵
figure. Trouver une relation entre 𝑣0 , E et B. 1. a)) Préciser le sens de 𝐸⃗ et la force électrique 𝐹
⃗⃗⃗𝑒 .
3. a)) Exprimer e⁄m en fonction de E, R et B. b)) Exprimer les vitesses v1 et v2 des deux ions en O2 en
Evoluer numériquement e⁄m. fonction de U, q et de leurs masses 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 .
b)) En déduire la masse m de l’électron. 𝑉1 𝑚2
−3 4 −1
c)) En déduire que =√ .
Données 𝐵 = 10 𝑇 ; 𝐸 = 2,65. 10 𝑉. 𝑚 ; 𝑉2 𝑚1

𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑅 = 15𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶. ⃗ pour


2. a)) Préciser la direction et le sens de champ magnétique 𝐵
EXERCICE 07 que les ions arrivent en C1.
Dans tout l’exercice, le poids des b)) Démontrer que les ions sont animés d’un mouvement
électrons est négligeable devant les circulaire uniforme des rayons respectifs R1 et R2.
autres forces mises en jeu. Dans un tube 𝑅1 𝑚1
c)) Montrer que : =√ .
𝑅2 𝑚2
où règne le vide, on dispose un canon
𝑅1
émettant en un point O un pinceau En déduire la valeur numérique de .
𝑅2

homocinétique d’électrons de vitesse d)) Exprimer les rayons R1 et R2 de leurs trajectoires en fonction
⃗ . Pour visualiser la trajectoire des particules, un écran
v⃗⃗⃗o = vo k de U, q, B et de leurs masses m1 et 𝑚2 .
fluorescent est placé dans le plan orthonormé (O, i, j, ⃗k) Calculer numériquement les distances O2C1 et O2C2.
1. Entre deux plaques P et P’, de longueur L, parallèle au plan En déduire la distance C1C2..

(O, i, ⃗k), on crée un champ électriqu9e uniforme ⃗E tel que la 3. a)) Calculer le temps de parcours de chaque types de particules

trajectoire des électrons, donnée en vraie grandeur passe entre l’entrée en O2 et le point d’impact sur l’écran.

exactement par le point A(L, 0, L). b)) A leur sortie d’un champ magnétique, les ions sont captés par

a)) Préciser la direction et le sens du champ électrique. un fil métallique F relié à la terre par l’intermédiaire d’un

b)) En prenant pour origine des dates celle de l’émission d’un galvanomètre G. le fil F reçoit successivement les ions
107
électron en O, établir les équations paramétriques du 𝐴𝑔+ et 109𝐴𝑔+ en C1 et C2.

mouvement entre O et A. En déduire l’équation de la trajectoire. Le galvanomètre indique I1=61,62.10−6 A et I2=58,38.10−6 𝐴.

c)) Montrer que la charge massique de l’électron e⁄m est Quelle est la composition isotopique d’argent.

donnée par la relation : e⁄m = 2vo 2 ⁄EL. En déduire la masse molaire atomique d’argent naturel.

2. Dans une deuxième expérience, on remplace le champ Données : 𝑀1 = 107𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑀2 = 109𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 ;

⃗ tel que la
électrique par un champ magnétique uniforme B 𝑁 = 6.1023 𝑚𝑜𝑙 −1 ; B=1T.

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EXERCICE 09 force magnétique. la tension U établie entre les plaques A et C a
1. Mouvement dans le champ électrique pour valeur 𝑈 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐶 = 1,0𝑘𝑉; champ magnétique régnant
Une source radioactivité émet des particules α dans la zone 3 est B = 100 mT ; la masse d’un nucléon est 𝑚0 =
2+
(noyaux d’hélium 𝐻𝑒 ). Elles sortent par l’ouverture O1 avec 1,6710−27 𝑘𝑔; la masse de l’ion 39𝐾 + est 𝑚1 = 39𝑚0 ,
une vitesse négligeable à l’instant t=0s. Chaque particule est la masse de l’ion 𝑥𝐾 + est 𝑚2 = 𝑥𝑚0 .
ensuite accélérée entre deux plaques métalliques parallèles
P1 et P2 séparée par une distance d=10cm.
La tension d’accélération est UO=1,0.103 V.
a)) Donner les caractéristiques de la force électrostatiques ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐸 qui
s’exerce sur la particule α entre P1 et P2 et en déduire la
plaque de potentiel le plus élevé.
b)) Le mouvement d’une particule α entre les ouvertures O1 et O2
est rectiligne, uniformément accéléré. 1. Entre les plaques A et C, les ions sont accélérés par un champ
Calculer la valeur de l’accélération 𝑎1 . électrique uniforme.
c)) Etablir les équations horaires du mouvement v1(t) et x(t). Leur vitesse au point T1 de la plaque A est supposée nulle.
d)) Calculer le temps t1 mis par la particule α pour aller a)) Reproduire la figure et représenter la force électrique
de O1 à O2. Quelle est sa vitesse à la sortie du champ électrique. s’exerçant sur un ion potassium se trouvant en M.
2. Mouvement dans le champ magnétique b)) Montrer que, arrivés au niveau de la plaque C, en T2, tous les
La particule α pénètre ensuite dans une région où règne un ions potassium ont la même énergie cinétique.
39
⃗ d’intensité B=0,2T orthogonal
champ magnétique uniforme 𝐵 c)) Montrer alors qu’en T2, la vitesse de chaque ion 𝐾 + a pour
⃗ pour que la
au plan de la figure. a)) Quel doit être le sens de 𝐵 2𝑒𝑈
expression : 𝑣1 = √ . En déduire, sans démonstration,
39𝑚0
particule α soit déviée vers la plaque sensible ?
l’expression de la vitesse 𝑣2 des isotopes 𝑥𝐾 + en T2.
b)) Montrer que le mouvement de la particule α est circulaire
2. A partir de T2, les ions pénètrent dans la zone 3 avec des
uniforme.
vitesses perpendiculaires à la plaque C.
c)) Déterminer le rayon R de sa trajectoire, son accélération 𝑎2 et
Chaque type d’isotope effectue, dans le plan de la figure, un
le temps 𝑡1 mis pour atteindre la plaque sensible.
mouvement circulaire uniforme.
3. Diagrammes du mouvement
a)) En un point N de l’une des trajectoires, représenter sur la
Représenter graphiquement l’accélération a(t), la vitesse v(t) et la
figure déjà reproduite, la vitesse d’un ion potassium et la force
distance parcourue d(t) par la
magnétique qui s’exerce sur cet ion.
particule au cours de deux phases
b)) Compléter la figure en représentant le sens du champ
du mouvement.
magnétique régnant dans la zone 3.
c)) Montrer que le rayon de la trajectoire des ions 39𝐾 + a pour
1 78𝑚0 𝑈
EXERCICE 10 expression 𝑅1 = √ . En déduire l’expression du rayon 𝑅2
𝐵 𝑒
On se propose de déterminer le nombre de masse de l’un des
d)) Déterminer, par calcul, la valeur du rayon 𝑅1 .
isotopes du potassium, élément chimique, mélange de deux types
3. Les deux types d’isotopes rencontrent l’écran luminescent en
d’isotopes: 39𝐾 𝑒𝑡 𝑋𝐾. L’isotope 39𝐾 est plus abondant.
deux points d’impact 𝐼1 𝑒𝑡 𝐼2 ; le point d’impact 𝐼1 étant plus
On utilise alors un spectrographe de masse constitué
lumineux. a)) Préciser, en justifiant, le point d’impact de
essentiellement de trois compartiments. Dans le premier
chaque type d’isotopes.
compartiment, les atomes de potassium sont ionisés en cations
b)) Montrer que le rapport des rayons des trajectoires des isotopes
dans le deuxième compartiment, les ions sont accélérés, leurs
𝑅1 39
vitesses initiales étant négligeables et dans le troisième du potassium dans la zone 3 est : =√ .
𝑅2 𝑥

compartiment, les ions sont soumis à l’action d’un champ c)) La distance entre les points d’impact est d = 1,5 cm.
magnétique ; en fin de course, ils atteignent un écran luminescent. Déterminer la valeur du nombre de masse 𝑥 de l’isotope 39
𝐾+.
Données : le mouvement des particules a lieu dans le vide ;
le poids d’un ion est négligeable devant la force électrique et la

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EXERCICE 11 1. On vaporise du bore dans une chambre d’ionisation.
Par l’intermédiaire d’un orifice O situé à l’extrémité d’un tube Les atomes s’ionisent en perdant un électron et on obtient deux
incliné, un faisceau d’ions 40 2+
𝐶𝑎 , ayant même vecteur vitesse 𝑣𝑂 sortes d’ions 105𝐵+ et 115𝐵+ des masses respectives m1 et m2.
faisant un angle α𝑜 =15° avec l’horizontale, pénètrent dans Ces ions pénètrent dans une chambre d’accélération avec une
l’espace situé entre deux plaques horizontales, distance de d=2cm, vitesse négligeable où ils sont soumis à l’action d’un champ

où règne un champ électrique uniforme 𝐸⃗ d’intensité E= 104 V/m. électrique uniforme 𝐸⃗ , obtenu en appliquant une différence de
Le faisceau peut ressortir par l’orifice S situé à la distance D=5cm potentiel U=𝑉𝐴 − 𝑉𝐶 = 1200𝑉.
de O et dans le même plan horizontal. a)) Montrer que l’énergie cinétique est la même pour tous les ions
1. a)) Appliquer la R.F.D et démontrer que le mouvement des arrivant en O, quel que soit l’isotope ionisé.
particules a lieu dans le plan vertical Oxy contenant le Calculer la valeur numérique de cette énergie cinétique.

𝑣𝑜 et le vecteur champ électrique 𝐸⃗ .


vecteur vitesse ⃗⃗⃗ b)) Exprimer les valeurs de v1 et v2 de vecteurs vitesses en

b)) En déduire, en fonction de q, charge de l’ion, de m, E, 𝑣𝑜 et fonction de e, m1 ou m2 et U. Calculer la vitesse v1 de l’ion 105𝐵+ .

α𝑜 , les équations horaires, les équations des vitesses et c)) Montrer que les vitesses v1 et v2 de deux sortes d’ions en O

l’équation de la trajectoire d’un ion du faisceau. sont liées à leurs masses par la relation
𝑉1
=√
𝑚2
.
𝑉2 𝑚1
Démontrer qu’en S on a 𝑉𝑆 = 𝑉𝑂 et |𝛼𝑆 |= |𝛼𝑂 | .
2. A leur sortie de la chambre d’accélération, les ions pénètrent
2. a)) Donner l’expression de l’énergie cinétique des particules
dans un chambre de séparation magnétique, où règne un champ
qui sortent en S en fonction de q, E, α𝑜 et D.
⃗ (B=0,125T), normal au plan de la figure.
magnétique uniforme 𝐵
Calculer l’énergie cinétique 𝐸𝐶 , des ions 40𝐶𝑎 2+ sortant en S.
⃗ pour que les ions puissent
a)) Préciser sur un schéma le sens de 𝐵
b)) Quelle est la valeur de la tension accélératrice qu’il a fallu
parvenir en M et P.
utiliser pour communiquer cette énergie cinétique à des
b)) Montrer que le mouvement de ces ions est plane, circulaire et
ions 40𝐶𝑎2+ initialement au repos.
𝑚𝑣
4. Les particules pénètrent ensuite en S’ dans un espace où règne uniforme de rayon R= .
𝑒𝐵

un champ magnétique uniforme d’intensité B=0,116T c)) Exprimer littéralement R1 et R2 en fonction de e, m1 ou m2, U
perpendiculaire au plan Oxy. Donner l’expression du rayon R et B. En déduire une relation entre R1 , R2 , m1 et m2.
en fonction de l’énergie cinétique 𝐸𝐶 , de la masse m, de la d)) Calculer la distance MP qui sépare les points d’impact des
charge q, et du champ magnétique B. ions en M et P.

Calculer le rayon R pour les ions 40


𝐶𝑎 2+ . 3. Ces ions sont reçus en M et en P dans des collecteurs C 1 et C2.

Déterminer l’impact du faisceau sur l’écran K : Ces collecteurs fournissent des courants ioniques dont les

calculer la distance L=S’A. intensités i1 et i2 sont proportionnelles à n1 et n2.


𝑋 𝑖2
5. Pour des ions 𝐶𝑎 2+ on trouve expérimentalement On trouve = 4,32.
𝑖1

L’=S’A’=1,049L comme valeur de la distance correspond au Déterminer les valeurs de n1 et n2 déduite de cette expérience.
point d’impact . Calculer alors une valeur approchée de la masse atomique molaire
𝑋 2+
Quelle est la masse atomique de ces ions 𝐶𝑎 ? du bore naturel.
23 −1 -19
On donne : 𝑁𝐴 =6,0221.10 𝑚𝑜𝑙 ; e=1,6.10 C.

EXERCICE 13
Dans le spectrographe de masse schématisé à la figure, des ions
EXERCICE 12 positifs de masse m, de charge q, sorte en M d’une chambre
10 +
Le bore naturel est un mélange de deux nucléides isotopes 19𝐵 et d’ionisation avec une vitesse négligeable. Ils sont accéléré entre M
11 +
5𝐵 . On se propose de déterminer le pourcentage 𝑛1 𝑒𝑡 𝑛2 de ces et N par une tension U=|𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 | continue et réglable. Ils sont
deux nucléides constituant le bore naturel. ⃗.
ensuite déviés entre A et B par un champ magnétique uniforme 𝐵
Ils sont enfin recueillis à l’entrée fixe C d’un collecteur.
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Dans cet appareil tous les ions que l’on veut recueillir en C b)) Donner les caractéristiques de la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
FM
doivent suivre la même trajectoire MNABC. s’exerçant en O1 sur un ion possédant un vecteur vitesse v
⃗.
D’autre part, le vide est réalisé dans l’appareil et l’effet de ⃗.
En déduire le sens du vecteur champ 𝐵
pesanteur sur les ions est négligeable. c)) Montrer que seuls les ions pénétrant en O1 avec la vitesse
La portion AB est un arc de cercle de centre O et de rayon R. vo sortiront en O2 en n’ayant subi aucune déviation.
1. a)) Donner le signe U suivant le signe de la charge q.
Calculer 𝑣0 .
b)) Etablir en fonction de q, m et U, la vitesse 𝑣 avec laquelle
d)) Que deviennent les ions ayant une vitesse v1 > vo et ceux
un ion du faisceau parvient en A.
ayant une vitesse v2 < vo ?
Dans la suite de l’exercice on supposera q>0. 6
2. Les ions Li+ et 7Li+ sortant en O2
2. a)) Démontrer que la trajectoire imposée sur un ion sur la
parallèle à O2x, pénètrent dans une
portion AB est circulaire uniforme
chambre de déviation où règne un
b)) Déduire des questions précédentes, l’exprimer de la tension
champ magnétique uniforme ⃗B (figure2).
U en fonction q, B, m et R.
a)) Montrer que le mouvement des ions est circulaire uniforme.
3. On utilise ce spectrographe de masse pour identifier les isotopes
b)) On place deux collecteurs C1 et C2 chargés de récupérer
du strontium ; les atomes de strontium s’ionisent sous forme
6 7
respectivement les ions Li+ et Li+ .
d’ion 𝑆𝑟 2+ . a)) On se place d’abord dans la chambre
Calculer les distances O2 C1 et O2 C2 .
d’ionisation du strontium 88.
c)) En une minute, la quantité d’électricité reçue par C1 est
Calculer la valeur à donner à la tension U pour que les ions du
q1 = 6,60.10−8 C et celle reçue par C2 est q2 = 8,14.10−7 C.
strontium 88 soient collectés en C.
Déterminer le pourcentage du lithium 6Li+ et celui du
b)) On place maintenant dans chambre d’ionisation un mélange
7
d’isotopes du strontium. Pour les recueillir successivement lithium Li+ dans le lithium naturel.

en C, il faut donner à U différentes valeurs comprises entre En déduire la molaire moyenne de lithium naturel.

13 930V et 14 440V. Entre quelles valeurs se situent les Données : B=0,2T et E=1,2.104 𝑉. 𝑚−1 . m( 6𝐿𝑖 + )=10−26 kg ;

nombres de masse de ces isotopes ? m( 7𝐿𝑖 + )=1,17.10−26 𝑘𝑔 ; 𝑒 = 1. ,6.10−19 𝐶 .


Données : 𝑅 = 70𝑐𝑚 ; 𝐵 = 160𝑚T ;
masse d’un atome de strontium 88 : 87,6u EXERCICE 15
A l’intérieur d’une chambre d’ionisation, on produit des ions des
a
Zn2+ et bZn2+ de masse respectives m1 et m2 .
I. Ces ions pénètrent dans l’accélérateur par le trou S avec une
vitesse nulle ; ils sont accélérés sous l’action d’une tension
U=VP − VP′ établie entre P et P’.
Ils parviennent au trou S’ qui les conduit vers le filtre de vitesse.
EXERCICE 14 1. Montrer que les énergies cinétiques des particules sont égales.
Dans l’exercice on néglige l’action de la pesanteur. v
2. Déterminer le rapport 1⁄v2 en fonction de a et b.
On utilise un spectrographe de masse formé de deux parties : Calculer sa valeur pour a=68 ; b=70.
un filtre de vitesse et une chambre de déviation. 3. Déterminer la valeur de la tension U permettant d’obtenir
6 + 7 +
1. Une source d’ions émet les deux isotopes Li et Li . v1 = 105 m. s −1 . Quelle est alors la valeur de v2 .
Les ions pénètrent en O1dans une II. Les deux isotopes pénètrent ensuite à l’intérieur du filtre de
zone où règnent simultanément un vitesse avec les vitesses horizontales ⃗⃗⃗
v1 et ⃗⃗⃗
v2 .
champ électrique uniforme vertical Le faisceau d’ions Zn2+ est soumis à l’action simultanée d’un
⃗E et un champ magnétique ⃗ perpendiculaire à la fois à ⃗⃗⃗
champ magnétique uniforme B v1 et ⃗⃗⃗
v2
⃗ . Les vitesses d’entrées des ions en O1 ont
uniforme horizontal B ⃗ perpendiculaire à ⃗⃗⃗
et un champ électrique uniforme E v1 et ⃗⃗⃗
v2 .
des valeurs différentes mais les vecteurs vitesses ont tous la On règle E à la valeur E1 = 4000V. m−1 pour que le mouvement
même direction O1x (figure1). des ions aZn2+ soit, dans le filtre de vitesse, rectiligne uniforme.
a)) Donner les caractéristiques de la force électrostatique ⃗⃗⃗⃗
FE Calculer la valeur du champ magnétique B.
s’exerçant sur un ion de charge q.

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III. Ces ions sélectionnés au point O pénètrent dans le déviateur c)) Les ions xZn2+ , arrivent en O2 avec la vitesse v2 sont-ils
⃗⃗⃗ ,
magnétique où règne un champ magnétique uniforme B′ déviés vers la plaque N ?
perpendiculaire aux vecteurs vitesses des ions. d)) Calculer la valeur du champ magnétique B’ pour que les ions
x
1. Montrer que dans le déviateur le mouvement des ions est Zn2+ traversent le dispositif sans subir de déviation?
circulaire uniforme. 3. Spectrographe de masse :
2. Soient P1 et P2 les points d’impact des ions sur l’écran. En faisant varier valeur du champ magnétique dans le filtre de
Calculer la valeur du champ B’ pour OP1 = 2000mm. vitesse, on peut faire sortir par le point O l’un ou l’autre des
OP1 isotopes. Les ions pénètrent alors dans un champ magnétique
3. Déterminer le rapport ⁄OP en fonction de a et b puis
2
⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑂 =BO⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 avec BO=500mT.
calculer la distance P1 P2 .
a)) Quel doit être le sens de ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑂 pour que les ions soient déviés
𝑫é𝒗𝒊𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓
𝑭𝒊𝒍𝒕𝒓𝒆 vers les y positifs ?
𝑷 𝑷′
𝒁𝒏𝟐+ 𝑺 𝑶 b)) Donner l’expression de rayon R de la trajectoire d’un ion de
𝑺′
masse m, de charge q et de vitesse v.
𝑷𝟏 c)) En posant 𝑅1 = 𝑂𝐼 et 𝑅2 = 𝑂𝐼′, exprimer la différence de
𝑷𝟐 𝑅1 − 𝑅2 des trajectoires que décrivent les deux sortes d’ions
EXERCICE 16 en fonction de 𝑅1 et x.
68
Des ions positifs (isotopes Zn 2+
et Znx 2+
du zinc) de masses d)) La distance entre les points d’impact I et I’ sur la plaque P 3 est
respectives 𝑚1 =68u et 𝑚2 =xu avec u=1,67.10 −27
kg , émis à II’= a=7,20mm.
partir du point O1 avec une vitesse initiale négligeable, sont Exprimer le nombre de masse x de l’ion xZn2+ en fonction de a
accélérés entre O1 et O2 par la tension |𝑈𝑃1 𝑃2 | = |𝑈𝑂 | = 5𝑘𝑉 et de 𝑅1 puis calculer sa valeur numérique. Conclure.

existant entre les plaques P1 et P2 Ils se déplacent dans le vide


selon la direction O1x.
1. Accélération des ions :
a)) Quel est le signe de la tension UO ?
68
Calculer la vitesse des ions Zn2+ au point O2.
b)) Si v1 et v2 désignent respectivement les vitesses en O2 des deux
sortes d’ions, donner la relation entre v1, v2, m1 et m2. EXERCICE 17
𝑉2 Des ions 204Pb2+ et 206Pb2+ sont émis sans vitesse initiale par une
Le rapport =1,03 ; en déduire la valeur entier de x du nombre
𝑉1
source, puis accéléré par une tension U appliquée aux plaques P 1
de masse de l’ion xZn2+ .
et P2. Ils passent ensuite dans un filtre de vitesse où règnent un
2. Filtre de vitesse :
champ magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐵1 et un champ électrique ⃗⃗⃗⃗
𝐸1 créé par une
Arrivée en O2, les ions pénètrent dans un filtre de vitesse
tension 𝑈1 entre deux plaques P3 et P4 distantes de d=58mm.
constitué par :
Les ions sectionnées rentrent alors en O dans un spectrographe de
- deux plaques horizontales M et N distantes de d=20cm entre
masse où le champ magnétique est ⃗⃗⃗⃗
𝐵2 . Ils décrivent une demi-
lesquelles on établit une différence de potentiel U=𝑈𝑀𝑁 >0.
circonférence avant de frapper la plaque photographique.
- un dispositif du type bobine de Helmholtz (non représenté sur la
On néglige l’effet de la pesanteur sur les ions.
figure) qui crée dans l’espace inter plaques un champ
1. Reproduire le schéma du dispositif et y indiquer la direction et
⃗ =B.𝑢
magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗𝑧 de direction 𝑂 2 𝑍 perpendiculaire à
le sens du champ électrique 𝐸⃗ . Dans l’accélérateur, du champ
𝑣2 et au champ électrique 𝐸⃗ existant entre M et N.
𝑣1 ou ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗1 dans le filtre de vitesse et du champ magnétique
magnétique 𝐵
- une plaque verticale P3 percée au point O aligné avec O1 et O2.
⃗⃗⃗⃗
𝐵2 dans le spectrographe de masse.
⃗ pour que les
a)) Quel doit être le sens du champ magnétique 𝐵
2. Les champs magnétiques sont réglés à B1=0,225T etB2=0,249T.
ions 68Zn2+ arrive en O2 avec la vitesse v1 traversent le
204
On désire que la trajectoire des ions Pb2+ dans le
dispositif en ligne droite ?
spectrographe de masse ait un diamètre D1=2R1=64,0cm.
b)) Exprimer B en fonction de v1, U et d.
a)) Quelle est la vitesse de ces ions dans le spectrographe?
A.N : de B en mT pour U=1,68kV.
b)) Calculer les tensions U1 et U.

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3. On règle maintenant la tension d’accélération, soit U’ pour que EXERCICE 19
206 2+ Dans un tube cathodique, des électrons sont émis sans vitesse
la vitesse v2 des ions Pb devienne égale à celle qui était
obtenue avant pour les ions 204
Pb2+ . a)) Calculer U’. initiale par une cathode C, puis accélérés par l’anode ; ils
b)) Etablir la relation donnant le rayon de courbure R 2 de la pénètrent en O avec une vitesse horizontale ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 dans un champ

trajectoire des ions 206Pb2+ dans le spectrographe de mase en ⃗ , orthogonal au plan de la figure.
magnétique 𝐵
fonction de R1 et respectivement m1 et m2 des deux ions. ⃗ n’existe que sur une zone de longueur L.
Le champ 𝐵
Calculer R2. 1. Calculer la tension 𝑈𝐴𝐶 =U entre l’anode et la cathode.
c)) Quelle est la distance des deux points d’impact ? 2. Etudier la nature du mouvement d’un électron dans le champ
⃗ et calculer la grandeur caractéristique de la trajectoire.
𝐵
3. Un écran E, placé à une distance D de O, reçoit le faisceau
d’électrons. Calculer la déviation d’électrons provoquée par le
champ magnétique B sachant que la longueur L est supérieur à D.
4. Dans l’espace de longueur L, on fait agir simultanément le
EXERCICE 18
champ magnétique précédent et un champ électrique 𝐸⃗ afin de
On néglige l’effet de pesanteur sur les ions.
ne plus observer de déviation sur l’écran.
1. On considère les ions de deux
Calculer l’intensité du champ électrique, représenter sur le
isotopes 200 2+ 202 2+
80𝐻𝑔 et 80𝐻𝑔 .
schéma les vecteurs 𝐸⃗ et 𝐵
⃗ , et les forces appliquées à l’électron.
Ils ont émis sans vitesse par la
Données : D=50cm ; L=1m ; B=10−3 T ; e=1,6.10−19 C ;
source S, puis accélérés par la
𝑚𝑒 =9,1.10−31 kg ; 𝑣𝑂 =107 𝑚. 𝑠 −1 .
différence des potentiels 𝑈𝑆𝑃 =U
a)) Déterminer l’expression littérale de la vitesse en A d’un ion de
masse m et de charge q.
b)) Montrer que les deux espèces ions émis par la source S
arrivent en ce point avec des vitesses différentes.
2. Ils traversent la fente A du plan P, puis passent entre P et P’
dans un filtre de vitesse constitué par un champ électrique
EXERCICE 20
uniforme 𝐸⃗ (E=6.104 𝑉/𝑚) et un champ magnétique
D = 40 cm ; ℓ = 1 cm ; d = 10 cm ; 𝑚 = 9,1 × 10−31 𝑘𝑔 ;
⃗ (B=0,1T) perpendiculaire au plan de la feuille.
uniforme 𝐵 𝐸 = 5 × 104 𝑉. 𝑚−1 .
⃗.
a)) Préciser sur un schéma clair le sens le sens du vecteur 𝐵 Dans tout l’exercice, on négligera le poids de l’électron devant les
𝐸
b)) Montrer que seuls les ions qui ont une vitesse telle que 𝑣𝑂 = autres forces qui agissent sur lui.
𝐵

parviennent en A’. Que peut-on conclure de la trajectoire de 1. Des électrons de masse m et de charge q sont émis sans vitesse

ces isotopes dans le filtre de vitesse ? initiale par la cathode (C). Ils subissent sur la longueur d,

3. Ces ions pénètrent en A’ dans une capsule où règne un champ l’action du champ électrique uniforme 𝐸⃗ .
⃗⃗⃗ (B’=0,2T) perpendiculaire au plan de
magnétique uniforme 𝐵′ a)) Quelle est la nature du mouvement de l’électron entre la

la figure, qui leur impose une trajectoire circulaire de rayon R, cathode (C) et l’anode (A)?

puis ils impressionnent une plaque photographique. b)) Que vaut la vitesse v0 d’un électron au point 𝑂1 ?

On donne : masse d’un ion : 𝑚 = 𝐴𝑢 =A.1,66.10-27kg 2. Arrivés en O1, les électrons subissent sur la distance l l’action
d’un champ magnétique uniforme B perpendiculaire au plan de
a)) Etablir l’expression de R en fonction de m, q, 𝑣𝑂 , B’ puis en
la figure (le domaine où règne ce champ B est hachuré).
fonction de m, q, E, B et B’.
𝐸 Quel doit être le sens du vecteur B pour que les électrons
b)) On réalise les réglages des valeurs de permettant
𝐵
décrivent l’arc de cercle 𝑂1 N? Justifier la réponse.
successivement le passage en A’ de ces deux espèces d’ions.
Établir l’expression du rayon R = O’𝑂1 = O’N de cet arc de
En déduire la distance entre les deux points d’impact, sur la
cercle. A.N: Calculer R pour 𝐵 = 2 × 10−3 𝑇.
plaque photo, des ions de deux isotopes de mercure 𝐻𝑔2+ .
3. Quelle est la nature du mouvement de l’électron dans le
domaine III où n’existe aucun champ ?

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4. Le domaine III est limité par un écran (E) sur lequel arrivent les a)) Quelle est la nature du mouvement des protons après leur
électrons. Exprimer en fonction de m, e, B, D, ℓ et 𝑣0 la sortie du champ magnétique ?
déflexion magnétique 𝑂3 𝐼 = 𝑌 subie par un électron à la traversée b)) Exprimer la déflexion magnétique O’M en fonction de L, B, e,
du système II +III. La droite IN coupe l’axe 𝑂1 𝑂2 au point M. U, d et m.
L’écran E est à la distance D de ce point M. c)) Pour empêcher les protons d’atterrir sur l’écran, on augmente
On fera les hypothèses simplificatrices suivantes : la largeur du champ magnétique.
- dans le domaine II de l’espace, on peut confondre la longueur de Quelle valeur minimale 𝐿1 faudrait-il donner à pour que les
⃗ .
l’arc avec la longueur 𝑂1 𝑂2 = ℓ où règne le champ 𝐵 protons ressortent par le plan P ?

- on supposera que la déviation angulaire est faible. Données : U = 10 kV ; B = 0,5 T

Sachant que Y= 3,35 cm, retrouver la valeur 𝑣0 de la vitesse de


l’électron au point 𝑂1 . Exercice 22
Dans tout l’exercice, on négligera le poids de la pesanteur.
1. Un faisceau d’électrons pénètrent dans un région où règne un
champ électrostatique uniforme 𝐸⃗ , avec un vecteur vitesse ⃗⃗⃗
𝑣𝑜
perpendiculaire au vecteur champ 𝐸⃗ (figure1).
a)) Etablir les lois horaires du mouvement d’un électron dans le
champ 𝐸⃗ . Donner l’équation de sa trajectoire.
b)) Déterminer les coordonnées du point de sortie S.
c)) Un écran placé à une distance D du milieu des plaques, reçoit

Exercice 21 le faisceau électronique.

1. Des protons 𝐻 + de masse 𝑚 = 1,67. 10−27 𝑘𝑔 sont produits par Déterminer la déflexion électrostatique 𝑌𝐸 .

une chambre d’ionisation. On néglige les forces de pesanteur. 2. On remplace le champ électrostatique précédent par un champ

Ces protons pénètrent en S sans vitesse initiale dans un ⃗ perpendiculaire à ⃗⃗⃗


magnétique uniforme 𝐵 𝑣𝑜 (figure2).
accélérateur linéaire où ils sont soumis à un champ électrique ⃗ pour que les électrons soient déviés
a)) Préciser le sens de 𝐵
uniforme E créé par une tension 𝑈 = 𝑉𝐶 − 𝑉𝐴 . vers le haut.
b)) Montrer que le mouvement des électrons est uniforme.
c)) Montrer que le mouvement est circulaire. En déduire le rayon
de la trajectoire.
d)) Déterminer la déflexion magnétique 𝑌𝑀 .
3. Comparer les deux dispositifs des déviations des particules.

a)) Exprimer l’accélération d’un proton en fonction de U, d, m et


la charge élémentaire e. b)) Ecrire l’équation horaire du
mouvement d’un proton dans l’accélérateur.
2. Les protons pénètrent ensuite en O avec une vitesse 𝑣0 dans un
domaine limité par deux plans P et P’ où règne un champ
EXERCICE 23
magnétique uniforme B orthogonal à la vitesse v.
Une particule, de masse m et de charge q, pénètre en C, avec une
a)) Donner les caractéristiques de la force magnétique subie par
vitesse négligeable, dans un espace où règne un champ
un proton en O. Représenter graphiquement cette force.
électrique 𝐸⃗ . Cet espace est limité par deux grilles planes 𝑃1 𝑒𝑡 𝑃2 ,
b)) Montrer que le mouvement des protons est uniforme et
assimilables à deux plaques métalliques distantes de d .
circulaire entre P et P’.
On applique entre ces plaques une tension électrique
Exprimer le rayon de leur trajectoire en fonction de m, B, e et U.
𝑈𝑃1𝑃2 positive. La particule se déplace de C en K où elle arrive
3. On admet que la distance 𝑙 entre les plans P et P’ est
avec une vitesse 𝑣0 .
négligeable devant L (distance entre O et l’écran et que les
protons sortent par P’ et viennent heurter l’écran en M.
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De part et d'autre des grilles règne un champ magnétique 𝐵 II. 1. Sachant que 𝑈𝐷𝐷 >0, établir l’expression littérale de l’énergie
uniforme et constant, perpendiculaire au plan de la figure. cinétique 𝐸𝐶1 et de la vitesse 𝑣1 de ses ions à leur premier
La particule pénètre au point K dans la région 1 avec la vitesse arrivée en D’ en fonction de q, U et m.
𝑣0 précédente. Calculer 𝐸𝐶1 en joule puis en Méga-volt ainsi que la vitesse 𝑣1 .
Elle décrit alors une trajectoire circulaire (C1). 2. Ces ions pénètrent alors dans D’.
1. a)) Exprimer l'énergie cinétique de la particule K' en fonction a)) Montrer que, dans le Dee D’ le mouvement d’ion est
⃗ ?
de m et 𝑣0 . Quel est le rôle du champ magnétique 𝐵 circulaire uniforme.

b)) Exprimer le rayon R1 de (C1) en fonction de m, q, 𝑣0 et B. b)) Exprimer le rayon R1 de leur trajectoire en fonction de B,

2. Lorsque la particule est dans l'espace I, le signe de la tension q, U et m. Calculer la valeur de R1.

𝑈𝑃1 𝑃2 change. Exprimer son énergie cinétique en L en fonction c)) Exprimer littéralement le temps t mis par un ion pour
effectuer un demi-tour. Ce temps dépend-il de sa vitesse?
de m, q., 𝑣0 , 𝑈𝑃1 𝑃2 .
Calculer sa valeur numérique et conclure.
Quel est l'intérêt du passage particule dans la zone (E)?
d)) En déduire la valeur de la fréquence N de la tension.
3. La particule décrit ensuite la trajectoire (C2)
3. Les ions ressortent de D’.On inverse alors la tension 𝑈𝐷𝐷′ en
a)) Exprimer le rayon R2 de la trajectoire (C2) en fonction de m ,
le gardant la même valeur U. Etablir les expressions littérales :
q, 𝑣0 , B et U . Vérifier que R2 est supérieur à R1
a)) de leur vitesse 𝑉2 à l’entrée de D et leur énergie cinétique ;
b)) Exprimer la durée du demi-tour LL' et la comparer à la durée
b)) du rayon 𝑅2 de leur trajectoire dans D.
du demi-tour KK' .
c)) du rayon de la trajectoire des ions en fonction de n, nombre
c)) En déduire la fréquence de la tension alternative 𝑈𝑃1 𝑃2 .
de tours de passage entre D et D’ et de 𝑅1 .
4. a)) Après chaque passage dans l’intervalle entre les deux «D»,
la vitesse de la particule ainsi que le rayon R de sa trajectoire
dans un « D » augmentent. Déterminer les suites 𝑣𝑘 𝑒𝑡 𝑅𝑘 ,
l’indice k étant incrémenté d’une unité à chaque demi-tour.
b)) Lorsque ce rayon finit par atteindre le rayon 𝑅𝐷 d’un « D »,
l’ion est alors éjecté du cyclotron.
Exprimer en fonction de m, q, B et 𝑅𝐷 l’énergie cinétique 𝐸𝐶𝑘
de l’ion lors de son éjection. A.N : 𝑅𝐷 = 40𝑐𝑚.
5. Les particules chargées extraites lorsqu’elles parviennent à
l’extrémité de l’enceinte de rayon 𝑅𝑚𝑎𝑥 .
EXERCICE 24
Montrer que l’énergie maximale est donnée par :
Un cyclotron est constitué par deux demi-boites cylindriques D et
⃗ . Dans 𝑞 2 𝐵2 𝑅𝑚𝑎𝑥 2⁄
D’ à l’intérieur desquels on établit un champ magnétique 𝐵 𝐸𝐶𝑚𝑎𝑥 = 2𝑚
l’espace compris entre les deux, on établit une tension 𝑈𝐷𝐷′ .Données : q=3,2.10−19 C ; m=0,33.10−26 𝑘𝑔 ; U=105 𝑉 ; B=1T.
alternative sinusoïdale de valeur maximale U. Des ions positifs de
charge q, de masse m sont injectés en O’ avec une vitesse
négligeable.
⃗ uniforme.
I. 1. Quelle est le rôle du champ magnétique 𝐵
2. Donner l’expression de la force subie par une particule
chargée dans le champ magnétique. EXERCICE 25
Pourquoi l’action du champ magnétique ne peut-elle pas faire Un cyclotron est un dispositif constitué de deux demi-cylindre
varier l’énergie cinétique d’une particule chargée ? 𝐷1 𝑒𝑡 𝐷2 , appelés Dees, séparés par une distance très faible d
3. Quelle est la cause de l’augmentation de la valeur de la vitesse devant leur diamètre. Le tout est placé dans le vide. Un champ
d’une particule chargée dans un accélérateur comme le ⃗ perpendiculaire au plan de la figure est
magnétique uniforme 𝐵
cyclotron ? Pourquoi faut-il changer le signe de la tension créé dans 𝐷1 𝑒𝑡 𝐷2 . Entre les Dees et sur la distance d agit un
appliquée entre les électrodes après chaque demi-tour d’une champ électrique uniforme 𝐸⃗ . Ce champ 𝐸⃗ est constamment nul à
particule chargée ? l’intérieur de deux dees. On suppose que la d.d.p U entre 𝐷1 𝑒𝑡 𝐷2
est constante.
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Données : masse de proton 𝑚) = 1,67. 10−27 𝑘𝑔 ; 𝑑 = 1𝑐𝑚
1. Au voisinage immédiat de 𝐷2 une source S émet des protons
avec une vitesse initiale négligeable.
a)) Préciser la nature du mouvement du proton entre𝐷2 𝑒𝑡 𝐷1 .
b)) Etablir l’expression de la vitesse 𝑣1 du proton au moment où il
pénètre dans entre 𝐷1 en fonction e, m et U. Calculer 𝑣1 .
⃗.
2. Le proton pénètre dans 𝐷1 , sa vitesse 𝑣1 est perpendiculaire à 𝐵
a)) Montrer que le mouvement du proton dans 𝐷1 est circulaire
uniforme. Donner l’expression du rayon 𝑅1 du demi-cercle
décrit par le proton en fonction de e, m, B et U.
b)) Exprimer littéralement le temps de transit 𝜏 mis par le proton
pour décrire ce demi-cercle ; montrer qu’il est indépendant de
la vitesse donc non modifiée par la présence du champ
électrique accélérateur. A.N : B=1T.
3. Au moment de précis où le proton quitte 𝐷1 , on inverse le sens
de 𝐸⃗ , le proton pénètre ainsi dans 𝐷2 avec une vitesse 𝑣2 .
a)) Etablir l’expression de la vitesse 𝑣2 du proton et donner
l’expression du rayon 𝑅2 de la trajectoire décrite dans 𝐷2 .
b)) Exprimer le temps de transit dans 𝐷2 . Le comparer à 𝜏.
4. Quand le proton quitte 𝐷2 , on inverse à nouveau le sens de 𝐸⃗ .
La particule, accélérée par la même tension U, pénètre dans 𝐷1
avec une vitesse 𝑣3 , y décrit un demi-cercle de rayon 𝑅3 , ainsi
de suite…
a)) Exprimer le rayon 𝑅𝑛 de la nième trajectoire en fonction de
𝑅1 de la première trajectoire.
b)) Donner la valeur de n pour 𝑅𝑛 = 0,14𝑚. Calculer la vitesse
correspondante 𝑣𝑛 du proton.
c)) Quelle serait la d.d.p constante qui aurait donné cette vitesse
au proton initialement émis sans vitesse initiale ? Commenter.

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Induction Électromagnétique

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Électromagnétisme Cours sur La Loi de Laplace et l’Induction Électromagnétique
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I. Loi de Laplace 𝑀(𝐹1 ) = 𝑀(𝐹3 ) = 0
1. Énoncé : 𝑎 𝑎 𝐼𝐵𝑎𝑏
𝑀(𝐹2 ) = 𝑀(𝐹4 ) = 𝐹2 × sin 𝜃 = 𝐼𝑏𝐵 sin 𝜃 = sin 𝜃
Un conducteur rectiligne de longueur l parcouru par un courant 2 2 2
⃗ est
d’intensité I placé dans un champ magnétique uniforme 𝐵 Donc le circuit est soumis à un couple formé par ⃗⃗⃗
𝐹2 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐹4 et dont

⃗ le module est égale à :


soumis à la force de la place 𝐹 = 𝐼𝑙 Λ𝐵
Γ = 𝐹2 𝐵𝐻 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵𝐻 = 𝐴𝐵 sin 𝜃 = 𝑎 sin 𝜃 ⟹ Γ = 𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃
Le sens de 𝑙 est celui du courant du courant.
Un circuit comportant N spires de surface S, parcouru par un
La longueur l est la partie du conducteur qui est à la fois
courant I, le moment du couple électromagnétique s’écrit :
⃗.
parcourue par le courant et plongée dans le champ magnétique 𝐵
Γ = 𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃 = 𝑁𝐵𝐼𝑆 sin 𝜃 aveec S = ab
2. Caractéristique de la force de Laplace
c. Position d’équibre du cadre :
⃗)
- direction : 𝐹 ⊥ (𝑙 , 𝐵
A l’équilibre :Γ = 0 ⟺ sin 𝜃 = 0 ⟹ 𝜃 = 𝜋 𝑜𝑢 𝜃 = 0
⃗ , 𝐹 ) forme un trièdre directe (règle des trois doigts)
- sens : (𝑙 , 𝐵 ⃗ 𝑒𝑡 𝑛⃗ sont parallèles et de mem sens : écarté de
 Pour 𝜃 = 0 , 𝐵
⃗ 𝐵
- norme : 𝐹 = 𝐼𝑙𝐵|sin 𝛼| 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼 = (𝑙, ⃗) sa position d’équilibre le cadre tend à y revenir :
II. Induction Électromagnétique On dit que l’équibre est stable.
1. Étude d’un cadre  ⃗ 𝑒𝑡 𝑛⃗ sont parallèles et de sens contraire :
Pour 𝜃 = 𝜋 , 𝐵
Considérons un cadre rectangulaire parcouru par un courant I écarté de sa position d’équilibre le cadre s’éloigne
⃗.
plongé dans un champ magnétique uniforme 𝐵 définitivement : On dit que l’équibre est instable.
a. Force de Laplace s’exerçant sur le cadre 2. Flux à travers un circuit :
Soit un circuit comportant N spires (cadre ou bobine) placé dans
(∆) ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟏 𝑰 𝐵
𝐴 ⃗ est donné par :
un champ magnétiqaueuniorme 𝐵

𝑰 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟒 ⃗ , 𝑛⃗𝑆)
Φ = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃 = 𝑚𝑒𝑠 (𝐵
⃗𝑩
⃗ 3. Force électromotrice d’induction
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟐 𝜽
a. Loi de modération de Lenz

𝒏
Le phénomène d'induction électromagnétique est tel que par
𝐷 𝐶 ses effets il s'oppose à la cause qui lui a donné naissance.
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟑
Schéma vue en respective (Par ses effets, le courant induit s'oppose à la cause qui lui a
donné naissance ).
Soit 𝐴𝐵 = 𝐷𝐶 = 𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐷 = 𝐵𝐶 = 𝑏 , on a :
b. f.é.m. induite moyenne
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗3 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗
𝐹1 = −𝐹 ⃗⃗⃗4
𝐹2 = −𝐹 Durant le phénomene d’induction, le lux magnétique est une
Ce qui implique que l’ensemble des forces n’imprime pas un fonction du temps. Si pendant une durée ∆𝑡 la variation du
mouvement de translation de cadre. ΔΦ
flux est ∆Φ, la f.ém. induite moyenne est : 𝑒𝑚𝑜𝑦 = −
Δ𝑡
𝐹1 = 𝐹3 = 𝐼𝑎𝐵 , Ces deux forces sont parallèles à l’axe Δ, elles
𝑑Φ
c. f.é.m. induite instantanée : 𝑒 = −
n’ont donc aucun effet sur la rotation du cadre autour de l’axe Δ. 𝑑𝑡

𝐹2 = 𝐹4 = 𝐼𝑎𝐵 , Ces deux forces ne sont pas parallèles à l’axe Δ, le signe moins (-) traduit la loi Lenz :
𝑑Φ
elles ont donc un effet de rotation du cadre autour de l’axe Δ.  Si Φ augmente > 0 ⟹ 𝑒 < 0, le courant circule dans
𝑑𝑡
b. Moment des forces de Laplace le sens négatif et s’oppose à l’augmentation du flux.
𝑑Φ
𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏  Si Φ diminue < 0 ⟹ 𝑒 > 0, le courant circule dans
𝑑𝑡
𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 ⃗⃗⃗⃗ le senspositif et s’oppose à la diminution du flux.
𝑭𝟒
d. Intensité du courant induit
𝑰
H 𝐵 Si R est un résistance toatale du circuit, alors l’intensté du
(∆) ⃗𝑩
⃗ courant induit est donnée par la loi de pouillet :
𝜽
𝑒 1 𝑑Φ
𝑰 ⃗
𝒏 𝑖= =−
𝑅 𝑅 𝑑𝑡
𝐴
e. Quantité d’électricité induite
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟐 |ΔΦ|
Par définition : |𝑞| = 𝑎𝑣𝑒𝑐 ΔΦ = 𝐵. Δ𝑆
𝑅
Schéma vue de dessus

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Électromagnétisme Cours sur La Loi de Laplace et Induction Électromagnétique
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Exercices sur l’Induction Électromagnétique représenté sur la figure par le vecteur B ,c’est à dire

EXERCICE 01 perpendiculaire aux rails) et dirigé vers le haut.

Une roue mobile autour d’un axe (∆) horizontal, constitué de 2. Déterminez le sens et l’intensité du courant dans le circuit.

rayon ride en cuivre de rayon 𝑅 = 9𝑐𝑚 régulièrement repartie et 3. Déterminez en direction, sens et grandeur la force de Laplace

⃗ uniforme et perpendiculaire agissant sur la barre MN.


plongée dans un champ magnétique 𝐵
(Aidez- vous d’un schéma représentant les vecteurs significatifs).
au plan de la figure. Lorsqu’on baisse l’interrupteur K, on observe
4. La barre MN se déplace à vitesse constante) dans le champ
la rotation de la roue dans le sens indiqué sur la figure.
magnétique sur une longueur de 6 cm dans le sens impliqué
K
par la force de Laplace.
⃗⃗
𝑩 +
- a)) Déterminer le flux coupé par la barre.
b)) En déduire le travail exercé lors de ce déplacement
Mercure de la barre MN.
5. Quelle est alors la force électromotrice induite dans le circuit
1. a)) Expliquer pourquoi il y a ce mouvement de rotation.
si le parcours a lieu en 1 ms? Représenter cette force.
⃗.
b)) Préciser le sens du vecteur champ magnétique𝐵
6. En conclusion, commenter le sens de la force électromotrice
c)) La roue tourne à 75tours par minutes et la puissance
induite et les conséquences de son action dans le circuit.
mécanique est de 5,4mW. Calculer la valeur du champ
EXERCICE 03
magnétique uniforme B. On donne I = 8,5A
Deux rails horizontaux et parallèle AC et DE, distants de l=10cm,
2. La moitié du rayon inferieur est seulement baigné dans le même

sont placés dans un chambre magnétique uniforme de vecteur 𝐵
⃗ et on permute les bornes du générateur.
champ magnétique 𝐵
vertical dirigé vers le haut, d’intensité 𝐵 = 2.10−2 𝑇.
a)) Est-ce qu’on a le même sens de rotation ? Justifier.
Les extrémités A et Dsont reliés
b)) Donner l’expression de la puissance de la force de Laplace.
par l’intermédiaire d’un
3.On enlève le générateur et on le remplace par un résistor de
conducteur ohmique de résistance
résistance R’=0,12Ω. Un dispositif impose à la roue un
𝑅 = 1Ω. Un conducteur MN est
mouvement de rotation uniforme avec vitesse angulaire de
placé dans le plan des rails tout en restant perpendiculaire à ceux-
75tours/minute dans le sens trigonométrique.
ci, à la vitesse constante v=0,8𝑚. 𝑠 −1 . On néglige les frottements.
a)) Donner l’expression de la surface dS balayée par un rayon
Les rails et le conducteur MN ont une résistance négligeable.
pendant un temps dt.
1. Déterminer la f.é.m. induit qui apparait dans le conducteur MN.
b)) Quelle est la valeur de la f.é.m. qui apparait à chaque rayon ?
2. Déterminer le sens et l’intensité du courant induit dans le circuit.
c)) Calculer l’intensité du courant qui traverse chaque rayon et
3. Quelle est la puissance électrique 𝑃𝑒 engendrée ?
préciser les caractéristiques de la force de Laplace apparue sur
4. a)) Déterminer les caractéristiques de la force de Laplace qui
chaque rayon.
agit sur le conducteur MN.
EXERCICE 02
b)) En déduire les caractéristiques de la force 𝐹𝑚 exercée
Considérons deux conducteurs parallèles formant un "rail de
par le manipulateur.
Laplace" sur lequel peut se déplacer une barre mobile conductrice
c)) Déterminer la puissance 𝑃𝑚 de cette force de cette force,
MN selon le schéma ci-dessous (vue de dessus) . Le générateur a
puis compare avec 𝑃𝑒 .
une f.é.m. E = 5 V et une résistance interne R = 5Ω, la barre MN
EXERCICE 04
de longueur totale L= 0,12 m a une résistance négligeable ; elle
1. Une tige conductrice MN de longueur l se déplace sur deux rails
crée un court-circuit en refermant le circuit entre les deux rails.
conducteurs parallèles AC et DE à vitesse constante v, en
On place MN dans l’entrefer d’un aimant en U de largeur d = 4 cm
restant perpendiculaire aux rails. Le déplacement de MN
où règne un champ magnétique uniforme; B = 0.1 T.
s’effectue dans un champ magnétique B uniforme
1. Expliquez ( et justifiez à
perpendiculaire au plan des rails.
l’aide de quelques mots et 𝑴
a)) Montrer que le voltmètre détecte une force électromotrice
d’éventuellement un schéma)
𝑹 induite dont on donnera l’expression en fonction de v, B et l.
comment on doit placer
⃗⃗
𝑩 𝒅 b)) Préciser le signe de la différence de potentiel entre M et N.
l’aimant en U pour obtenir le
𝑬 On donne : 𝑣 = 2𝑐𝑚. 𝑠 −1 , 𝐵 = 0,5𝑇 𝑒𝑡 𝑙 = 4𝑐𝑚.
champ magnétique tel qu’il est
𝑵
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Électromagnétisme Induction Électromagnétique
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2. On relie maintenant AE et CD par des résistances Représenter dans ce dernier cas, la courbe donnant les variations
−2
𝑅1 = 2. 10 Ω 𝑒𝑡 𝑅2 = 4. 10 Ω −2 de l’intensité du courant induit, en valeur absolue,
La barre MN se déplace toujours à la vitesse constante v dans les en fonction du temps t.
mêmes conditions que précédemment. b)) Déterminer la quantité d’électricité induit pendant la 1 ère phase.
a)) Montrer que 𝑅1 𝑒𝑡 𝑅2 sont parcourues par des courants dont c)) Calculer la puissance électrique apparue dans le circuit et la
on indiquera le sens. puissance mécanique à l’instant 𝑡 = 6𝑠. Conclure.
b)) Exprimer la relation entre les intensités des courants dans EXERCICE 06
𝑅1 , 𝑅2 𝑒𝑡 𝑀𝑁. (Les intensités sont prises en valeur absolue). Dans tout l’exercice, on néglige le champ magnétique terrestre.
c)) En négligeant la résistance des rails et de la tige, et en 1. Un circuit électrique est composé d’un générateur, d’un
supposant que les courants ne modifient pas sensiblement le interrupteur K, de deux rails métalliques horizontaux, parallèles,
champ magnétique initial, calculer les intensités des courants d’une résistance de protection et d’un barreau métallique mobile
dans 𝑅1 , 𝑅2 et MN. Considérer le cas où la barre se déplace 𝑀𝑁 vertical de masse m, pouvant glisse sans frottements en
avec la même vitesse, dans l’autre sens. restant perpendiculaire aux rails.
Le courant débité par le générateur a une intensité I supposée
𝑪 𝑴 𝑨 constante. La région1 du schéma ci-dessus est soumise à l’action
⃗⃗ ⃗
𝒗 d’un champ magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐵1 perpendiculaire au plan des rails et
𝑩 𝑹𝟏
𝑅2
dirigé comme indiqué sur la figure. Lae barreau 𝑀𝑁 étant
𝑫 𝑬 immobile, on ferme l’interrupteur K à l’instant t=0s.
N
a)) Faire le bilan des forces que subit le barreau MN, en donnant
EXERCICE 05 les caractéristiques de chacune d’elles.
Un conducteur MN est placé perpendiculairement aux rails b)) Calculer accélération 𝑎1 pris par le barreau lors de son
parallèles (RT) et (R’ T’) contenus dans plan horizontal, pénètre mouvement dans la région 1.
dans un région où règne un champ magnétique ⃗B d’intensité 𝐵 = On donne :𝐼 = 5𝐴 ; 𝐵1 = 6.10−3 𝑇 ; 𝑚 = 50𝑔 𝑒𝑡 𝑀𝑁 = 𝑙 = 10𝑐𝑚.
0,5𝑇. On ferme le circuit. c)) Déterminer la vitesse 𝑣1 du barreau MN quand il sort de la
On donne la résistance 𝑅 = 0,12Ω ; 𝑀𝑁 = 𝑙 = 12𝑐𝑚. région 1 après avoir parcourue une distance 𝑑1 =5cm.
2. Le barreau traverse une région 2 de largeur 𝑑2 = 10𝑐𝑚 où le

𝑹 𝑻 champ magnétique est nul.


𝑵
⃗𝑩
⃗ ⃗
𝒗 Quelle la nature de son mouvement ?
𝑹
Calculer le temps mis pour la traverser.
𝑹′ 𝑴 𝑻′ 3. Le barreau entre dans la région3 et subit l’action d’un champ
1. Établir l’expression de la f.é.m. induit en fonction de la vitesse magnétique 𝐵3 = 6. 10−3 𝑇 et orienter comme indique la figure.
v du conducteur, de l et de B. a)) Quelle est le vecteur accélération 𝑎3 du barreau ?
Indiquer le sens du courant induit ? b)) A quelle date le barreau repasse –t-il par sa position initiale
2. On néglige la résistance des rails et de la barre ainsi que la force (de la question 1).
de frottement sur les rails. On exerce une force constante
𝐹 = 0,006𝑁 au milieu de la barre MN et parallèle aux rails.
Calculer l’intensité du courant induit i qui circule dans le circuit 𝑴 𝒓é𝒈𝒊𝒐𝒏 𝟏 𝒓é𝒈𝒊𝒐𝒏 𝟐 𝒓é𝒈𝒊𝒐𝒏 𝟑
et la vitesse 𝑣 de la barre quand cette vitesse est constante. 𝑲
⃗⃗ 𝟏
𝑩 ⃗⃗ 𝟑
𝑩
3. a)) Calculer la f.é.m. induite, l’intensité du courant induit et
𝑹𝑷 𝒅𝟐
préciser le sens du courant induit dans les deux cas suivants: 𝒅𝟏
a1)) On déplace le conducteur mobile vers la droite puis vers la
𝑵
gauche à la vitesse constante 𝑣 = 0,6𝑚. 𝑠 −1 .
a2)) On déplace le conducteur initialement arrêter, de gauche à
droite d’un mouvement rectiligne uniformément accéléré
d’accélération 𝑎 = 0,4𝑚. 𝑠 −2 entre les dates t=0s et t = 6s, puis
d’un mouvement uniforme avec la vitesse acquise à 𝑡 = 6𝑠.

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EXERCICE 07 pour que AB s’écarte d’un angle 𝛼 du plan vertical sous l’action
Deux rails en cuivre OA et OC de longueurs égales soudées en O, d’une force électromagnétique horizontale. (Voir fig2)
sont placés horizontalement dans un champ magnétique uniforme Calculer le déplacement x de BC.( voir figure2)
⃗ , constante et vertyical. Soit Ox la bissectrice de
𝐵 3. Indiquer comment, il faut placer l’aimant pour que BC ne
̂=𝛼
l’angle 𝐴𝑂𝐶 subisse aucune action.
𝑶
On donne 𝑂𝐴 = 𝑂𝐶 = 𝑙 𝑒𝑡 𝑂𝑃 = 𝑥. 4. On donne à l’aimant une position telle que le champ
On déplace avec une vitesse constante ⃗ reste perpendiculaire à BC mais soit incliné
magnétique 𝐵
𝜶 v , une tige métallique MN sur ces d’un angle θ sur la verticale.
rails, de telle façon que MN reste Etablir la formule donnant tan 𝛼en fonction de θ.
𝑷 𝑵 toujours perpendiculaire à Ox. 5. On éloigne l’aimant et on place BC dans le plan du méridien
𝑴
𝑨 𝑪 La tige part de O à l’instant t=0s, son magnétique. Montrer que le fil peut se déplacer puis calculer
𝒙
milieu P restant sur Ox. l’intensité du courant lorsque le déplacement 𝑥 = 1𝑚𝑚.
1. a)) Calculer le flux du champ magnétique à travers le circuit Données : 𝜇 = 8,85.103 𝑘𝑔. 𝑚−3 ; 𝐵 = 5.10−2 𝑇 ; 𝑙 = 10𝑐𝑚 ;
OMN à l’instant t en fonction de B, v , t et α. 𝐷 = 1,5𝑚𝑚 ; 𝐿 = 1𝑚 ;𝑑 = 4𝑐𝑚 ; 𝐼 = 0,1𝐴 ;
b)) En déduire l’expression de la force électromotrice induite BH =composante horizontale du champ magnétique
en fonction de B, v, α et t. terrestre = 2. 10−5 𝑇
2. a)) Calculer le temps mis par la tige pour atteindre la position Inclinaison I = angle du champ magnétique terrestre avec
AC en fonction de v, α et l. l’horizontales de 64°.
b)) En déduire la valeur absolue de la force électromotrice
𝑨 𝑫
maximale induite en fonction de B, v, α et l. 𝑨
𝑰
c)) Calculer la longueur l de chaque rail. 𝒍 𝑳 𝜶
𝑩
3. Dans la suite de l’exercice, on remarquera que le triangle OMN 𝒅
est équilatéral. 𝑩 𝑪
𝑿
𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒1
a)) Sachant que la résistance linéique (résistance par mètre du 𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒2
conducteur) des rails et de la tige (fait de même matériau) est
EXERCICE 09
𝜌 ; calculer en fonction de p, v et t, la résistance totale du
Une tige de cuivre MN,
circuit OMN. 𝑹 𝑵
de masse m = 20g et de 𝑺
b)) En déduire que l’intensité du courant qui traverse le circuit
section constante est ⃗⃗
𝑩
est constante et calculer sa valeur numérique. 𝑷
placée sur deux rails 𝑸
On donne : |𝑒𝑚𝑎𝑥 | = 0,5𝑉 ; 𝛼 = 30° ; 𝐵 = 0,5𝑇 , 𝑴
parallèles et horizontaux
𝑒𝑡 𝑡𝑔30° = √3⁄3.
−1 1Ω
𝑣 = 1𝑚. 𝑠 ;𝑝 = (PQ) et (RS), perpendiculairement aux rails.
𝑚

EXERCICE 08 On donne : m=20g ; MN=l=10cm ; B=0,2T et g=10m.s-2.


Un fil de cuivre BC, rectiligne de longueur l , de masse volumique Les rails sont reliés par un générateur débitant un courant

𝜇 et de diamètre D, est suspendu par deux fils conducteurs AB et électrique d’intensité I = 3A.

CD, infiniment flexibles de longueur L et de masse négligeable. ⃗,


L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme𝐵
On fait passer un courant d’intensité I dans le sens ABCD. Un vertical et descendant d’intensité B = 0,2T. On admettra que la
aimant en parallèle créé entre les branches un champ magnétique tige ne peut que glisser sans frottement sur les rails.
uniforme B que l’on suppose brusquement limité à une largeur 𝑑 1. Faire le bilan des forces appliquées à la tige et les représenter
dans la direction perpendiculaire au plan du fer à cheval. sur un schéma.
1. a)) Indiquer par un schéma comment, il faut placer l’aimant 2. Déterminer l'accélération de la tige .
pour que BC puisse être soulève par une force 3. Établir les équations horaires v(t) et x(t) du mouvement.
électromagnétique verticale. 4. Calculer la vitesse de la tige 0,5s après la fermeture du circuit.
b)) Calculer le poids de la barre BC. 5. De quel angle α doit-on incliner les rails (PQ) et (RS) pour que
c)) Quelle est l’intensité minimale du courant permettant ce la tige soit en équilibre dans les deux cas suivants :
soulèvement ? (voir figure1) ⃗ reste perpendiculaire aux rails. b)) 𝐵
a)) 𝐵 ⃗ est vertical.
2. Indiquer de la même façon comment il faut placer l’aimant
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EXERCICE 10 perpendiculaire aux rails et maintenir avec eux le contact
Un barre, de cuivre MN, homogène, de masse m et de longueur l, électrique en M et N.
peut glisser, sans frottement le long de deux rails métalliques AC On donne: 𝑔 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 : 𝑚 = 60𝑔 ; 𝛼 = 30° ; 𝑙 = 10𝑐𝑚.
et AC’ contenus dans un plan incliné d’un angle α par rapport au 1. La tige MN est abandonnée sans vitesse initiale sur le plan
plan horizontal. Pendant tout le mouvement, la barre MN reste incliné, a une vitesse 𝑣 = 1,20𝑚. 𝑠 −1 après un parcourt de
perpendiculaire aux rails AC et AC’ et maintient avec eux le longueur 𝐿 = 0,15𝑚.
contact électrique en M et N. a)) Calculer l’intensité de la force de frottement
On donne : 𝑙 = 0,1𝑚; 𝑔 = 9,80𝑚. 𝑠 −2 ; 𝑚 = 20𝑔 ; 𝛼 = 20°. qui s’exerce sur la tige.
1. La barre MN est lâchée sans vitesse initiale sur le plan incliné. b)) Calculer l’accélération de la tige dans cette phase et en
Après un parcours de longueur L, la mesure de sa vitesse donne déduire la nature de son mouvement.
−1
𝑣 = 2,8𝑚. 𝑠 . Calculer la longueur L. c)) Établir les lois horaires du mouvement de la tige et en déduire
2. Les points A et A’ sont maintenant reliés par un fils de le temps mis par la tige pour parcourir la distance L.
résistance R=0,2Ω , les résistances électriques des rails et de la Dans la suite de l’exercice, on négligera la résistance de l’air.
barre étant négligeables. Lorsque la barre a parcouru la distance 2. On relie A et A’ par un générateur G de f.é.m. E et par un
−1
L, elle pénètre à l’instant t=0s, avec la vitesse v=2,8𝑚. 𝑠 , conducteur ohmique de résistance 𝑅 = 1,20Ω à t=0s, la tige
dans une région de l’espace où règne un champ magnétique MN pénètre avec une vitesse 𝑣 = 1,20𝑚. 𝑠 −1 , dans un région
uniforme, verticale ascendant, d’intensité 𝐵 = 1𝑇. ⃗ perpendiculaire au à
où règne un champ magnétique uniforme 𝐵
a)) Quelle est l’intensité 𝐼𝑂 du courant qui apparait dans le circuit la surface AA’NM et dirigé vert le haut dont d’intensité 𝐵 = 1𝑇.
A’AMN à t=0s ? Déterminer la f.é.m. E du générateur ainsi que le sens du courant
Indiquer sur un schéma très clair le sens de ce courant. dans la tige MN, quand celui-ci à un mouvement rectiligne
b)) Quelles sont les caractéristiques de la force de Laplace ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑂 qui ⃗.
uniforme dans la région où règne le champ 𝐵
s’exerce sur la barre à t=0s ? 3. On enlève le générateur et on y insère un ampèremètre en série
c)) Faire l’inventaire de toutes les forces qui s’exercent sur le avec un conducteur ohmique de résistance 𝑅’ = 0,20Ω entre A
barre à t=0s et montrer que le vecteur accélération 𝑎 est de et A’. A 𝑡 = 0, la tige pénètre dans le champ magnétique
sens opposé à 𝑣. Expliquer qualitativement comment varie ⃗ avec la vitesse 𝑣 = 1,20𝑚. 𝑠 −1 , l’ampèremètre
uniforme 𝐵
l’intensité du courant lorsque la barre continue à se déplacer indique l’apparition du courant i.
dans le champ magnétique et comment évolue le mouvement, a)) Établir les expressions de la f.é.m. induit et du courant induit.
les rails étant supposés suffisamment longs.
b)) Quelles sont les caractéristiques de la force Laplace 𝐹 qui
3. La barre, toujours sur les rails incliné de l’angle α, acquiert
s’exercice sur la tige.
⃗ un mouvement
maintenant dans le champ magnétique 𝐵 En déduire l’expression littérale de son accélération.
rectiligne uniforme de vitesse 𝑣
⃗⃗⃗1 . c)) Au bout d’un certain temps, la barre atteinte un mouvement
a)) Quelle est alors l’intensité de la force électromagnétique ⃗⃗⃗
𝐹1 rectiligne uniforme.
qui agit sur la barre ? Calculer alors l’intensité maximale du courant induit
b)) Calculer l’intensité 𝐼1 du courant induit et la vitesse 𝑣1 . correspondant et en déduire la vitesse limitée par la tige.
c)) Calculer la puissance dissipée par l’effet joule dans le
A’
conducteur et la puissance fournie par le poids. Conclure.
M
C’
A’
⃗𝑩
⃗ A
R N
C’ N C
A 𝜶
M C x’
𝜶 EXERICE 12
EXERCICE 11 x’
Deux rails métalliques parallèles et distants de l , sont reliés par
Une barre de cuivre MN homogène, de masse m et de longueur l une tige conductrice CD rectiligne, de résistance R .
peut glisser le long de deux rails métalliques AC et AC’ contenus Afin de fermer le circuit, une barre métallique, de masse m,
dans un plan incliné d’un angle α par rapport au plan horizontal. parfaitement conductrice, est posée sur les rails, orthogonalement
Pendant tout le mouvement, la barre MN reste toujours à ceux-ci.
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Soient A et B les points de contact entre la barre et les rails. Cette 1. a)) Exprimer, en fonction des données de l’énoncé, le flux Φ′
barre peut effectuer un mouvement de translation sans frottement du champ magnétique à travers le circuit.
sur les rails. L’ensemble est plongé dans un champ magnétique ⃗⃗⃗⃗
B0 b)) Exprimer, en fonction de R, v′ ,B0 , ℓ et α, l’intensité du
uniforme et constant avec B0 > 0. courant induit i’ .
I. Cadre horizontal dans un champ magnétique uniforme 2. a)) Sur un schéma, faire l’inventaire, à t >0 , des forces qui
Le circuit ABCD est situé dans un plan horizontal et les rails sont s’exercent sur la barre et donner leurs caractéristiques.
maintenus parallèles à l’axe Ox. La barre est animée d’un b)) Donner l’expression vectorielle de la résultante ⃗⃗⃗
F′ des
mouvement de translation de vitesse v
⃗ (avec v>0 ) (figure 1). forces d’induction qui s’exercent sur la barre.
La position de la barre est repérée par son abscisse DA = x. Établir alors l’équation différentielle liant la vitesse
algébrique v′ au temps t.
⃗⃗ 𝟎
𝑩 B
C c)) En déduire l’expression de v′(t ) et calculer la vitesse limite
R ⃗
𝒗
𝑣𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 atteinte par la barre AB en son mouvement.
i x Tracer l’allure de la courbe représentative de la fonction v′(t ).
D A Figure 1 EXERCICE 13
1. a)) Exprimer, en fonction des données de l’énoncé, le flux Φ On considère un conducteur mobile cylindrique de longueur L = 8
du champ magnétique à travers le cadre ABCD. cm et de masse m = 8g, posé sur des rails conducteurs, écartés
b)) Montrer que, dans la barre, les porteurs de charge sont d'une longueur l = 6 cm. Les rails sont reliés aux bornes d'un
soumis à l’action d’un champ électromoteur ⃗⃗⃗⃗⃗
Em , dont on générateur de courant continu d'intensité I = 6 A.
précisera. Le circuit est soumis au champ magnétique uniforme B = 0,1 T.
c)) Préciser le signe du courant i induit dans le circuit ABCD et On néglige les frottements.
exprimer, en fonction de R, v, B0 et ℓ , l’intensité i de ce
courant .
d)) Ce courant induit s’accompagne de forces dites
« de Laplace » appliquées à toutes les portions du circuit.
Donner les caractéristiques de cette force. 1. Reproduire le schéma en indiquant le sens du champ
2. A l’instant initial t = 0, la barre est lancée avec une vitesse magnétique.
initiale ⃗⃗⃗
v0 (avec v0 >0 ). 2. Déterminer le sens et la direction de la force de Laplace qui
a)) Établir l’équation différentielle la vitesse v de la barre AB au s'exerce sur le conducteur AB.
temps t. Préciser l’expression de la vitesse v(t) au temps t. 3. A l'aide d'un fil inextensible enroulé, de masse négligeable, et
b)) Tracer l’allure de la courbe représentative de la fonction v(t). d'une poulie, on attache une masse M au conducteur AB.
c)) Une modification de la valeur de la résistance R peut-elle Quelle doit être la valeur de la masse M pour que le conducteur
avoir une influence sur le mouvement de la barre ? Justifier. AB soit en équilibre ?
II. Cadre incliné dans un champ magnétique uniforme et constant 4. On enlève le fil et la masse M, puis on permute les bornes du
Le cadre plan ABCD est maintenant incliné d’un angle α générateur. On considère que le conducteur mobile est
(constant) par rapport au plan Horizontal. La barre peut toujours initialement au repos en O et est soumis au champ magnétique
effectuer un mouvement de translation sans frottement sur les rails sur la longueur OO' = 4 cm.
(figure 2). A l’instant initial t = 0, la barre est abandonnée sans a)) Déterminer la nature du mouvement du conducteur AB sur la
⃗ ’ sa vitesse de translation au temps t.
vitesse initiale. Soit v longueur OO' (sans application numérique).
La position de la barre est repérée par son abscisse DA = x’. b)) Exprimer littéralement puis numériquement l'équation

C horaire v(t) de ce mouvement.


⃗⃗ 𝟎
𝑩
R B c)) Exprimer littéralement puis numériquement l'équation
⃗⃗
𝒈
horaire x(t) de ce mouvement.
D i’ ⃗𝑽’ d)) Calculer la vitesse du conducteur mobile en O'.
A e)) Combien de temps met le conducteur AB pour aller de O à O"
𝜶
x’
sachant que O'O" = 10 cm.
Figure 2

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EXERCICE 14 𝑑𝜑
lorsque 𝑣𝑥 = 𝑣 > 0. Quel est alors le signe de 𝜑 et celui de
𝑑𝑡
Deux rails parallèles MN et PQ sont reliés par l’intermédiaire d’un
puis en déduire celui de 𝑒𝑚 ?
conducteur ohmique de résistance R. Une tige conductrice AD,
2. Calculer l’intensité du courant induit si R=2Ω ; v= 4𝑚. 𝑠 −1 ;
horizontale de masse m, et de longueur l, peut glisser sans
𝐶𝐷 = 𝑙 = 10𝑐𝑚 ; 𝐵 = 0,5𝑇.
frottement sur les rails tout en restant perpendiculaire à ces
3. Calculer la puissance de la force de Laplace dans les
derniers. Au milieu de la tige AD, est attaché un fil conducteur,
conditions précédentes.
inextensible, parallèle aux rails relié à un solide S de masse M. Le
4. Donner l’expression de la f.é.m. induit e(t). Si la tige a un
fil passe par la gorge d’une poulie de masse m’ et de rayon r.
mouvement sinusoïdal de vitesse 𝑣 =4cos(2𝜋𝑡).

Le circuit est entièrement plongé dans un champ magnétique 𝐵 Calculer sa valeur maximale et sa fréquence.
uniforme vertical dirigé vers le haut. En déduire dans ce cas l’expression de l’intensité induit du
On néglige tous les frottements. courant i(t) et donner sa valeur efficace.
1. A l’instant t=0s, on abandonne le solide S sans vitesse initiale. II. On enlève la résistance R et on relie les extrémités des rails par
a)) Montrer qu’on observe le phénomène d’induction un fil électrique de résistance négligeable.
électromagnétique.
On incline le plan des rails d’un angle 𝛼 = 10° sur l’horizontal.
b)) Établir l’expression de la f.é.m. induit en fonction de B, l et v
La tige CD de masse 𝑚 = 20𝑔 est attachée en son milieu A et
(vitesse de la tige à la date t).
est relié à un solide (S) de masse 𝑀 = 0,1𝑘𝑔 par
En déduire l’expression et le sens du courant induit.
l’intermédiaire d’un fil inextensible de masse négligeable
c)) Donner les caractéristiques de la force de Laplace s’exerçant
passant sur la gorge d’une poulie de rayon 𝑟 = 5𝑐𝑚 et de
sur la tige AD.
moment d’inertie 𝐽𝑂 = 10𝑘𝑔. 𝑚2 .
2. a)) En utilisant la R.F.D, établir l’expression de l’accélération a
⃗ et l’intensité du courant
La valeur du champ magnétique 𝐵
de la tige en fonction de M, m’, g, l, R et v.
calculée en 2., restent inchangeable.
En déduire la nature du mouvement de la tige.
1. Calculer l’accélération de la tige et en déduire son équation
b)) Montrer que la tige atteinte au bout d’un certain temps une
horaire sachant que à t=0 ; 𝑣0 =0
vitesse limité 𝑣 = 𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖é𝑒 .
2. Calculer la distance parcourue par le centre d’inertie de CD,
Donner l’expression de 𝑉𝐿𝑖𝑚𝑖é𝑒 en fonction de M, B, l, R et g.
⃗ à l’instant 𝑡 = 0,3𝑠 après le départ.
dans le champ 𝐵
⃗ d’un
3. La tige se déplace maintenant dans le champ magnétique 𝐵
Quelle est alors la vitesse acquise ? En déduire le nombre de
mouvement rectiligne uniforme de vitesse 𝑣 = 𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖é𝑒 .
tours effectués par la poulie à cet instant.
a)) Déterminer l’intensité du i du courant induit.
3. A la date 𝑡 = 0,3𝑠, le fil casse et on applique tangentiellement
b)) Calculer la puissance électrique consommée dans le
une force 𝐹 d’intensité constante 𝐹 = 0,74𝑁, à la poulie pour
conducteur ohmique.
l’arrêter après une durée ∆𝑡.
c)) Calculer la puissance mécanique développée par le poids
a)) Calculer le moment supposé constante du couple de frottement.
du solide. En déduire le rendement du moteur. Justifier.
b)) Démontrer que le mouvement de la poulie après la rupture du
fil, est uniformément décéléré.
𝑵 𝑨 ⃗𝑩
⃗ En déduire alors la décélération angulaire correspondant.
𝑴
c)) Calculer le nombre de tours effectués par la poulie pendant

(𝒑) 𝑹 cette phase et en déduire la durée de freinage ∆𝑡.


(𝒎′ )

𝑸 𝑫 𝑷

(𝑺)

EXERCICE 15
I. Une tige métallique CD peut se déplacer en translation sur deux
rails horizontaux conducteurs.
La vitesse 𝑣 est parallèle aux rails (fig1).
1. Comment orienter le circuit pour avoir un courant induit positif

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EXERCICE 16 suivants le cadre quitte sa position d’équilibre initiale.
Soit une bobine plate B, circulaire comportant 𝑁1 = 10𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠 de ⃗ est parallèle à⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a)) 𝐵 𝑄𝑃 et de même sens que le courant dans QP.
diamètre 𝑑1 = 5𝑐𝑚. ⃗ a une direction perpendiculaire au plan vertical contenant
b)) 𝐵
Elle est parcourue par un courant d’intensité I=6A. (∆) et dirigé de l’arrière vers l’avant.
1. a)) Représenter sur un schéma clair, le vecteur moment ⃗ est vertical, sens de bas vers le haut.
c)) 𝐵
magnétique de la bobine.
3. Dans le cas où le cadre prend une nouvelle position d’équilibre
Calculer numériquement ce moment magnétique.
écarté du plan vertical d’un angle α.
b)) Calculer l’inductance L du solénoïde et la valeur du champ
a)) Déterminer les caractéristiques de la force de Laplace
magnétique B créé au centre de la bobine sachant que la
appliquée à chacun de trois côtés.
bobine a une longueur l=45cm.
b)) Écrire que la somme algébrique des moments de ces forces
2. La bobine plate B est placée à l’intérieur d’un long solénoïde S
par rapport à l’axe est nulle et en déduire la valeur de α.
comportant 𝑛 = 103 spires par mètre et parcourue par un
Données : 𝑎 = 13cm; b = 5cm; I = 3A; B = 0,6T ;
courant d’intensité I=12A, de façon que le flux qui la traverse
masse volumique du conducteur μ = 5.10−2 kg. m−1 .
soit maximal. On donne : 𝑑2 = 15𝑐𝑚.
EXERCICE 18
Représenter sur un schéma clair le vecteur surface 𝑆 et le Un cadre rectangulaire indéformable comportant N spires
⃗.
vecteur champ 𝐵 identiques, de dimension 𝑀𝑁 = 𝑄𝑃 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑁𝑃 = 𝑀𝑄 = 𝑏.
En déduire alors la valeur de ce flux maximal 𝛷𝑚𝑎𝑥 . Il est libre de tourner, dans un champ magnétique ⃗B horizontal,
3. On fait tourner la bobine autour d’un axe (∆) perpendiculaire à autour d’un axe vertical passant par les milieux O et O’ des cotés
celui du solénoïde avec une vitesse 𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 20𝑡𝑟. 𝑠 −1 . MQ et NP. Le cadre est parcouru per un courant 𝐼 = 4,5𝑚𝐴 .
a)) Donner les expressions, du flux Φ(t), du moment du couple Initialement, le coté MQ fait un angle θ0 = π⁄6 rad.
électromagnétique Г(t), de la force électromotrice inductance
I O M
dans la bobine e(t) en fonction du temps. Q
On prendra à 𝑡 = 0, 𝛷(𝑡 = 0) = 𝛷𝑚𝑎𝑥 . ⃗𝑩

b)) En déduire la valeur du flux efficace 𝛷𝑒𝑓𝑓 (t) et


P N
O’
la valeur efficace de la f.é.m. 𝑒𝑒𝑓𝑓 .
c)) Déterminer les angles qui caractérisent la position d’équilibre 1. a)) Représenter sur le schéma en respective puis sur un schéma
de la bobine puis commenter chaque valeur trouvée, en tenant vue de dessus, les forces qui s’exercent sur l’un des côtés du
compte du flux 𝚽. cadre et Calculer la norme de ces forces.
d)) Calculer à la date t=0,5s ; le flux 𝚽, la force électromotrice e Quels sont les effets de rotation de ces forces ?
et le moment du couple électromagnétique Г. b)) Quelle est la position d’équilibre stable du cadre ?
EXERCICE 17 c)) Calculer le flux du vecteur ⃗B à travers le cadre dans la
Un cadre rectangulaire indéformable MNPQ comportant N spires, position initiale, puis dans la position d’équilibre.
de dimension 𝑀𝑁 = 𝑄𝑃 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑁𝑃 = 𝑀𝑄 = 𝑏. Il est mobile sans 2. Le cadre est maintenant en circuit ouvert. On le fait tourner
frottements autour d’un axe fixe horizontal (∆) passant par M et N. dans le sens positif en raison de 100πrad. s −1 .
Des fils très souples réunissent les points A et C à un générateur a)) Expliquer pourquoi le cadre est le siège d’une f.é.m. e.
qui fait circuler un courant I dans le sens MN. Donner l’expression de cette f.é.m. et
calculer sa valeur maximal.
𝑴 𝑵
b)) Déterminer l’expression du couple moteur,
qui agit sur le carde .
𝑰
𝑸
3. Le cadre est maintenant suspendu à un fil de torsion vertical
𝑷
passant par le milieu O du coté MQ. Cette cadre est toujours
1. Donner les forces soumises au cadre à sa position d’équilibre. ⃗ uniforme ; horizontal et
placée dans un champ magnétique B
Quelle est alors la position dans l’espace du plan MQPN ? parallèle au plan du cadre, lorsque celui-ci n’est pas parcouru
2. En déduire les forces de Laplace sur les trois côtés du cadre par aucun courant.
⃗ 𝑢𝑛𝑖𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒 .
placé dans un champ magnétique 𝐵 Le cadre est toujours parcourus par le courant.
Indiquer, en justifiant, la réponse, dans lequel de trois cas
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Les fils d’amenés du courant sont très souples pour ne pas 1. Calculer la force électromotrice induite dans le cadre sur une
gêner le mouvement du cadre. période.
Écrire la condition d’équilibre du cadre et en déduire la constante 2. Le cadre est, à présent, fermé, par l’intermédiaire d’un système
de torsion C du fil. ’’bagues balais”, sur une résistance pure R.
−2
Données: a = 2,5cm ; b =4,0cm ; N=100 ; B = 1,2.10 T Il en résulte un courant électrique dont la valeur instantanée est i.
EXERCICE 19 Sachant que le cadre a une résistance r et une self L, trouver, à
Un cadre rectangulaire indéformable comportant N spires partir de la loi d’Ohm, la relation entre 𝑖 , 𝑡, 𝑅, 𝑟 𝑒𝑡 𝐿.
identiques, de dimension 𝑀𝑁 = 𝑄𝑃 = 𝑎 𝑒𝑡 𝑁𝑃 = 𝑀𝑄 = 𝑏. On néglige par la suite 𝑟 𝑒𝑡 𝐿, calculer le courant i
Ce cadre est maintenu par deux fils OA et O’A’ tendus selon la sachant que R = 100𝛀.
direction vertical OO’. Le fil OA a une constante de torsion C, le 3.Trouver l’expression du couple électromagnétique qui s’exerce
fil O’A’ est sans torsion C, le fil O’A’ est sans torsion. sur le cadre. Calculer sa valeur moyenne sur une période.
Dans tout le problème ce cadre restera en circuit ouvert. 4. Ce couple est opposé au couple moteur, calculer la puissance
moyenne qu’il faut fournir pour maintenir le mouvement du
cadre.

𝜋
1. On écarte le cadre de sa position d’équilibre d’un angle 𝑟𝑎𝑑 et
4

on l’abandonne à t=0, sans vitesse initiale. La position du cadre


est repérée par 𝜃 = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑).
a)) Déterminer 𝜑 , sachant que C=1,00.10−8 𝑆. 𝐼 et
𝐽 = 𝐽𝐴𝐴′ = 8,0.10−9 𝑘𝑔. 𝑚2
b)) Calculer la vitesse angulaire du cadre lors du passage par sa
position d’équilibre.

2. Le cadre est en fait placé dans un champ magnétique 𝐵
uniforme de direction horizontale et parallèle à sa position
d’équilibre.
a)) Expliquer pourquoi il y a apparition, lors des oscillations
d’une force électromotrice induite dans le cadre.
b)) Établir l’expression de cette force électromotrice en fonction
de 𝜃 et sa dérivée 𝜃̇ par rapport au temps.
c)) Pour quelles positions du cadre cette force électromotrice
change- t- elle de signe.
d)) Calculer la valeur absolue de cette force électromotrice lors du
passage du cadre par sa position d’équilibre.
Constater qu’il s’agit d’un maximum.
On donne : a=2,5cm ; b=4,0cm ; N=100 ; B=1,0.10−2 T.
EXERCICE 20
Un cadre rectangulaire de longueur L =12 cm et de largeur
𝑙 = 6 𝑐𝑚, comporte N = 250 spires.
Le champ magnétique a pour intensité 𝐵 = 0,1𝑇.
Le cadre tourne en effectuant n = 3000 tours par minute.

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Électromagnétisme Induction Électromagnétique
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Auto Induction

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Rappels sur l’Auto Induction 𝑁𝑖
𝑁: 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢𝑠𝑜𝑙é𝑛𝑜ï𝑑𝑒
𝐵 = 𝜇0 𝑜ù { 𝑖: 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒 𝑒𝑡
1. Loi de modération de Lenz 𝑙
𝑙: 𝑠𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟
Le phénomène d'induction électromagnétique est tel que par ses c)) Flux propre et inductance L
effets il s'oppose à la cause qui lui a donné naissance. Le flux propre à travers toute la bobine est:
(Par ses effets, le courant induit s'oppose à la cause qui lui a 𝑁 𝑁2𝑆
𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖
donné naissance ). 𝑙 𝑙
2. Loi de Faraday - par définition : 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖
a)) Flux magnétique Φ 𝑁2𝑆 𝑁2𝑆
𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
Soit une surface orientée S (grâce à la règle de la main droite) , 𝑙 𝑙
𝑁2 𝜋𝑟 2
⃗ qui traverse cette surface.
soit un champ magnétique 𝐵 𝑂𝑟 𝑆 = 𝜋𝑟 2 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝑙
2 (𝑛𝑙)2 𝑆
⃗ à travers la surface S s’écrit:
Alors le flux du champ 𝐵 𝑁 𝑆 𝑁
𝐿 = 𝜇0 𝑜𝑟 = 𝑛 ⇒ 𝑁 = 𝑛𝑙 ⇒ 𝐿 = 𝜇0 = 𝜇0 𝑛2 𝑙𝜋𝑟 2
𝑙 𝑙 𝑙
⃗ . 𝑛⃗𝑆 (𝐿𝑒 𝑓𝑙𝑢𝑥 𝑠 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝑊𝑒𝑏𝑒𝑟 (𝑊𝑏) )
Φ=𝐵
𝑁2𝑆 𝑁 2 𝜋𝑟 2
b)) Expression de la loi de Faraday 𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝐿 = 𝜇0 = 𝜇0 = 𝜇0 𝑛2 𝑙𝜋𝑟 2
𝑙 𝑙
Cette loi exprime le fait que le courant induit apparaît par L’inductance s’exprime en Henry (H)
l’intermédiaire d’une force électromotrice induite. 4. Relation entre u et i pour une bobine
Et celle-ci provient de la variation du flux magnétique à travers la a)) La f.é.m. auto-induite
surface orientée constituée par le circuit électrique. La f.é.m. auto-induite s’écrit donc :
𝑑Φ 𝑑Φ𝑃 𝑑(𝐿𝑖) 𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑂𝑛 é𝑐𝑟𝑖𝑟𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑐: 𝑒 = − 𝑒=− =− = −𝐿 ⟹ 𝑒 = −𝐿
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑒: 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑚𝑜𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑖𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑒𝑛 𝑉𝑜𝑙𝑡 (𝑉) b)) Bobine idéale
{Φ: flux du champ magnétique à traversla surface
Une bobine idéale est une bobine dont la résistance est nulle.
du circuit en Weber (Wb)
La relation entre u et i pour une bobine idéale est :
Si c’est la variation du flux magnétique qui permet la création
𝑑𝑖
d’un courant induit, pour créer celui-ci, on peut faire varier S (en 𝑢 = −𝑒 ⟹ 𝑢 = 𝐿
𝑑𝑡
⃗ (en approchant ou éloignant la
déformant le circuit) ou bien 𝐵 Conséquences :
source du champ, ou bien en changeant sa direction, en changeant En régime continu la dérivée de i par rapport au temps est nulle
sa valeur). et donc la tension aux bornes de la bobine est nulle aussi :
Orientation du circuit, f.é.m. et courant induit La bobine idéale se comporte comme un court-circuit.
L’orientation du circuit, qui permet de définir la surface c)) Loi d’Ohm pour une bobine réelle
orientée S, donne son orientation à la f.é.m. et ainsi le sens du Bobine munie d’une résistance interne r.
courant induit dans le circuit. 𝑑𝑖
𝑢 = 𝑢𝐿 + 𝑢𝑟 = 𝑟𝑖 + 𝐿
Remarque 𝑑𝑡
Le signe (− ) qui apparaît dans la loi de Faraday montre qu’il y a 5. Energie emmagasinée par une bobine

opposition entre la f.é.m. induite et la variation de flux, ceci est la La bobine parfaite ne produit pas de chaleur, pas d'effet Joule.

traduction de la loi de Lenz : les effets s’opposent aux causes. En régime variable elle absorbe de l'énergie qu'elle stocke

3. Auto-induction et inductance d’une bobine Sous forme magnétique et qu'elle peut ensuite restituer.

a)) Phénomène d’auto-induction L'énergie emmagasinée dans une bobine a pour expression:

Un courant qui passe dans une spire créé un champ magnétique. 1 2


𝐸𝐵 = 𝐿𝐼
2
Si ce courant varie, le champ magnétique varie également.
Ainsi, on est en présence d’un champ magnétique variable à
l’intérieur d’un conducteur, la bobine elle-même!
Il y a donc phénomène auto-induction.
b)) Caractéristique de ⃗B au centre du solénoïde
- direction : parallèle à l’axe du solénoïde
- sens : de la face sud vers la face nord
- intensité :

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Exercice sur l’Auto Induction EXERCICE 03

Donnée : la perméabilité du vide : 𝜇0 = 4𝜋. 10−7 𝐻. 𝑚−1 Une bobine de section circulaire est constituée par un fil de

EXERCICE 01 longueur λ bobiné régulièrement. On suppose que les spires sont

1. Une bobine de longueur ℓ=40cm, de rayon r=2cm et pratiquement situées dans un plan perpendiculaire à l’axe du

d’inductance L, comportant 250spires et parcourue par un solénoïde. La longueur de la bobine vaut l=1000mm, son

courant d’intensité I= 5A. inductance est L=85mH.

Cette bobine est considère comme un solénoïde. 1. Calculer la longueur λ du fil de cuivre.

a)) Déterminer les caractéristiques du vecteur champ magnétique 2. Cette bobine est montée en série avec un conducteur ohmique

⃗B créé au centre du solénoïde par le passage du courant I. aux bornes d’un générateur de tension continue.

b)) Calculer l’inductance L du solénoïde. Lorsqu’on ferme le circuit par l’intermédiaire d’un interrupteur

⃗ à travers ce bobine. K, l’intensité du courant passe de 0 à sa valeur maximale


c)) Calculer le flux propre du champ B
Imax = 2A une durée t=50ms. Calculer la valeur moyenne de
2. On fait alors tourner la bobine autour d’un axe perpendiculaire
la force électromotrice f.é.m. d’auto-induction.
à (∆) avec une fréquence N=50Hz.
3. On ouvre maintenant l’interrupteur K.
a)) Donner l’expression du flux Φ(t) sachant que à l’instant t=0,
a)) Que peut-on observer ?
Φ(t=0)= Φmax .
b)) Comment annuler cet inconvénient en utilisant une diode et
b)) Montrer que la bobine est le siège d’une f.é.m. d’auto-
un conducteur ohmique. c)) Quel est le rôle du conducteur
induction. Donner son expression e(t).
ohmique dans cette modification ?
c)) En déduire la valeur efficace cette f.é.m. et en déduire la
4. Calculer l’énergie électromagnétique libérée dans le circuit lors
période T de ce mouvement.
de l’ouverture de l’interrupteur.
EXERCICE 02
EXERCICE 04
On considère une bobine de longueur l=12cm, de rayon r=1cm,
Une bobine a une résistance R à ses bornes.
comportent n=2500 spires par mètre. Cette bobine est un
On approche le pôle sud d’un aimant droit comme indiqué sur la
solénoïde long par rapport au rayon des spires.
figure ci- contre.
1. La bobine est traversée par un courant d’intensité I.
⃗ au centre de la bobine est B=10−2 T.
Le champ magnétique B
a)) Calculer l’inductance L de la bobine.
b)) Calculer le courant I et le flux d’induction magnétique à
travers la bobine.
2. La bobine est maintenant en circuit Ouvert, dans le champ
1. Quel est le phénomène qui se produit dans la bobine ?
⃗ , un dispositif permet de faire tourner
magnétique uniforme B
2. Quelle face la bobine présentera-t-elle devant le pôle Sud de
librement la bobine autour d’un axe vertical passant par son
l'aimant (refaites un dessin sur votre copie) ?
centre, avec une vitesse angulaire ω=4πrad. s −1 .
En déduire le sens de i dans la bobine, puis le signe de la
⃗.
a)) A l’instant t=0, l’axe de la bobine est parallèle à B tension u comme représentée ci-dessus.
La normale aux spires étant orientée dans le sens de ⃗B. 3. Nommez et citez les deux lois d'électromagnétisme se
Calculer le flux Φ0 à travers la bobine. rapportant à l'expérience.
b)) A l’instant t, la bobine a tourné d’un angle α. 4. Lorsque l’aimant se sera immobilisé tout près de la bobine,
Exprimer le flux Φ(t) à travers la bobine. que vaudra la tension u ?
c)) Calculer le flux Φ(t) à travers la bobine à la date t=0,25s. 5. Si on refait l’expérience sans connecter la résistance à la bobine,
3. a)) Montrer que la bobine est siège d’un phénomène d’induction qu’est-ce qui change ?
électromagnétique. EXERCICE 05
b)) Donner l’expression de la force électromotrice induit e(t) à Un solénoïde, de longueur l très grande devant son rayon,
la date t. Calculer sa valeur efficace. comporte N spires enroulée sur un cylindre de section.
1. Rappeler la définition de l’inductance propre L de ce solénoïde,
puis établir son expression en fonction de N, S et l .
On donne N=10.000spires ; l=0,5m ;S=40cm2.

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2. Ce solénoïde est parcouru par un courant dont l’intensité varie EXERCICE 08
de 0 à10A en une durée t=5s. On considère un solénoïde de longueur 𝑙 comportant N spires de
a)) Etablir, en fonction du temps l’expression du champ surface S.
magnétique créé à l’intérieur du solénoïde. 1. Le solénoïde est parcourue par un courant continu I=5A.
b)) On place à l’intérieur du solénoïde une bobine de 500spires Déterminer les caractéristiques du champ magnétique créé à
ayant même axe, de résistance r=20𝛀, constitué par un fil l’intérieur du solénoïde.
conducteur enroulé sur un cylindre de rayon R=1cm. On donne l=0,4m ; N=400 ; S=10cm2.
Calculer l’intensité du courant induit dans la bobine intérieur1. 2. Le solénoïde est parcouru par un courant d’intensité
Exercice 06 i(t) = 2t 2 − 2t.
Le courant i dans une bobine est de forme triangulaire, et varie a)) Calculer l’inductance L du solénoïde.
entre –80 mA et + 80 mA, en 250 µs. A t= 0, i est égal à –80 mA. b)) Quelle est l’expression de la f.é.m. d’auto- induction et
1. Représentez l’évolution du courant i en fonction du temps, quelle est sa valeur 5s après la fermeture du circuit ?
pour t variant de 0 à 500 µs. c)) Quelle est l’énergie magnétique emmagasinée dans la bobine
2. La bobine possède une inductance L= 220 mH et une résistance précédente pendant les 5 premières secondes ?
interne r = 0.5Ω . Donnez l’expression de la tension u aux 3. Le solénoïde est maintenant parcouru par un courant dont
bornes de cette bobine, en fonction de L, r,i et
𝑑𝑖
si on adopte la l’intensité varie en fonction du temps selon la loi
𝑑𝑡

convention récepteur. i(t) = 2√2 cos(100πt)

3. Que devient cette expression si on considère la bobine idéale ? a)) Déterminer l’expression de la f.é.m. d’auto- induction en

Pour la suite, on considère la bobine idéale. fonction du temps.

4. Représentez l’évolution de la tension u en fonction du temps, b)) En déduire la valeur efficace de cette tension alternative

pour t variant de 0 à 500 µs. Interpréter. sinusoïdale.

EXERCICE 07 EXERCICE 09

Un solénoïde AB de résistance négligeable, de longueur l=2m, Dans un laboratoire de recherche, une bobine servant à créer des

comportant 100spires, de rayon r=5cm. champs magnétiques très intenses est assimilés à un solénoïde de

Il est traversé par un courant d’intensité I=2A. longueur l=1m et comportant N=1000spires et de rayon R=20cm.

a)) Le solénoïde est –il le siège d’une f.é.m. d’auto-induction ? On appellera A et B les deux bornes de la bobine et on l’orientera

Justifier votre réponse. de A vers B.

b)) Faire un schéma et donner les caractéristiques du vecteur 1. Donner les caractéristiques du champ magnétique dans la

⃗ créé par le passage du courant. bobine créé par le passage du courant d’intensité i=200A.
champ B
2. a)) Etablir l’expression de l’inductance L en fonction de N, l et
c)) Etablir l’expression de l’inductance L du solénoïde puis
R ; et calculer sa valeur numérique.
calculer sa valeur.
b)) Comment augmenter L.
2. Le solénoïde est représenté par un courant dont l’intensité i
c)) Calculer le flux propre du circuit.
varie avec le temps comme l’indique la figure ci- dessous.
3. La bobine de résistance r=10Ω est parcourue par un courant
On prendra L=5mH.
dont l’intensité varie avec le temps, comme l’indique
a)) Pour quels intervalles de temps y a-t-il phénomène d’auto-
le schéma ci-contre.
induction ?
a)) Donner le schéma électrique équivalent de la bobine.
b)) Donner l’expression i(t) du courant électrique traversant la
b)) Sur le chaque intervalle de temps, donner : la f.é.m. induite
bobine sur chaque intervalle de temps.
c)) En déduire e(t) et u(t) sur chaque intervalle de temps. et la tension UAB (t) aux bornes de la bobine.

d)) Déterminer l’expression de l’énergie emmagasinée dans le c)) Représenter graphiquement UAB (t) en fonction du temps.

solénoïde pour chacun des intervalles de temps 4. Calculer l’énergie magnétique maximale emmagasinée.

i (A) i (A)
𝟐𝟎𝟎
𝟎, 𝟒
.
t (ms)
𝟎 t (s)
𝟏𝟎 𝟐𝟎 𝟓𝟎 𝟎
𝟏𝟎 𝟐𝟎 𝟒𝟎
−𝟎, 𝟒

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EXERCICE 10 a))) Justifier sans calcul la forme de 𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡) à partir de 𝑢𝑄𝑀 (𝑡).
Le montage représenté sur la figure ci-dessous comporte : b)) Calculer la période et la fréquence du courant débité par le
- un générateur approprié faisant circuler un courant d‘intensité générateur.
variable i(t) entre P et Q ; c)) Montrer que l’on a :
- une bobine d’inductance L et de résistance r ; 𝐿 𝑑𝑢𝑄𝑀
𝑢𝐴𝐷𝐷 =
- deux conducteurs ohmiques de résistance R=100 Ω ; 𝑅 + 𝑅0 𝑑𝑡
- un conducteur ohmique de résistance variable 𝑅0 . Calculer la valeur numérique de l’inductance L de la bobine.

L’oscilloscope bi-courbe utilisé comporte une touche « ADD »


permettant lorsqu’elle est actionnée, d’observer sur l’écran la
tension 𝑢𝐴𝐷𝐷 somme des tensions reçues sur les voies A et B :
𝑈𝐴𝐷𝐷 = 𝑢𝑃𝑀 + 𝑢𝑄𝑀
1. Etablir les expressions de 𝑢𝑃𝑀 𝑒𝑡 𝑢𝑄𝑀 en fonction de
l’intensité i du courant. En déduire l’expression de 𝑢𝐴𝐷𝐷 .
2. La touche « ADD » étant actionnée, montrer qu’il existe une
valeur 𝑅0 pour laquelle la courbe observée sur l’écran est la
𝑑𝑖
représentation de la fonction 𝐿 .
𝑑𝑡

3. La condition de la question 2. étant réalisée, on mesure 𝑅0 avec


un ohmmètre et on trouve 𝑅0 = 9Ω.
Les figures ci-dessous représentant respectivement 𝑢𝑄𝑀 (𝑡) et
𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡) sont observées successivement sur l’écran de
l’oscilloscope avec les réglages suivants :
- Sensibilité sur les deux voies : 1V/division.
- Base de temps : 0,2 ms/division.
- En l’absence de tension sur les deux voies les traces horizontales
sont au centre de l’écran .

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Dipôle (R.L)

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Rappels sur le dipôle (R.L) 2. Rupture du courant

I. Rappels Quand l'intensité a atteint son seuil maximal, on ouvre


1. Tension aux bornes de la bobine l'interrupteur K et on considère l'ouverture de l'interrupteur

Soit une bobine d’inductance L et de résistance interne r : comme la date t=0.


𝑑𝑖 1. Equation différentielle de la rupture du courant
𝑈𝐿 = 𝐿
+ 𝑟𝑖
𝑑𝑡 La loi d’additivité de tensions
2. Constante du temps du dipôle (R.L) 𝑑𝑖
𝑈𝑅 + 𝑈𝐿 = 0 𝑜𝑟 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑒𝑡 𝑈𝐿 = 𝐿 + 𝑟𝑖
La constante de temps τ, en seconde (s), représente le temps 𝑑𝑡
nécessaire pour que l'intensité du circuit atteigne 63 % de sa 𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑅𝑖 + 𝐿 + 𝑟𝑖 = 0 ⟹ 𝐿 + (𝑅 + 𝑟)𝑖 = 0
𝐿 𝑑𝑡 𝑑𝑡
valeur maximal : 𝜏 = 𝑜ù 𝑅𝑇 = 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑖𝑡
𝑅𝑇 𝑑𝑖 𝑅𝑇
𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑅𝑇 = 𝑅 + 𝑟 ⟹ + 𝑖 = 0 (1)
II. Réponse du dipôle (R.L) à un échelon de tension 𝑑𝑡 𝐿
1. Installation du courant 2. Solution de l’équation différentielle : 𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 𝛼 𝑡
𝑑𝑖 𝑅𝑇
= 𝛼𝐴𝑒 𝛼𝑡 : dans (1) on a : 𝛼𝐴𝑒 𝛼𝑡 + 𝐴𝑒 𝛼𝑡 = 0
𝑑𝑡 𝐿

𝑅𝑇 𝛼𝑡 𝑅𝑇 𝑅𝑇
⇒ 𝐴 (𝛼 + )𝑒 = 0 ⟹ 𝛼 + =0⟹𝛼=−
𝐿 𝐿 𝐿
𝑅𝑇 𝐸
𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 − 𝐿 𝑡 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0 𝑜𝑛 𝑎: 𝑖 = 𝐼0 =
𝑅𝑇
𝐸 𝐸
𝑖(0) = 𝐴 = =0⟹𝐴=
a)) Equation différentielle 𝑅𝑇 𝑅𝑇
𝐸 −𝑅𝑇 𝑡 𝐸 −𝑡
A la date t=0, on ferme l’interrupteur K. 𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑖(𝑡) = 𝑒 𝐿 = 𝑒 𝜏
𝑅𝑇 𝑅𝑇
D’après la loi de maille :
Tension aux bornes de la bobine :
𝑑𝑖
𝐸 = 𝑈𝑅 + 𝑈𝐿 𝑜𝑟 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑒𝑡 𝑈𝐿 = 𝐿 + 𝑟𝑖 𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝐸 𝑡 𝑡 𝑟𝐸 −𝑡
𝑑𝑡 𝑈𝐿 = 𝐿 + 𝑟𝑖 𝑜𝑟 = − 𝑒 −𝜏 ⟹ 𝑈𝐿 = −𝐸𝑒 −𝜏 + 𝑒 𝜏
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿 𝑅𝑇
𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝐷𝑜𝑛𝑐 : 𝐸 = 𝑅𝑖 + 𝐿 + 𝑟𝑖 ⟹ 𝐸 = 𝐿 + (𝑅 + 𝑟)𝑖 𝑟 𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑈𝐿 (𝑡) = 𝐸 ( − 1) 𝐸𝑒 −𝜏
𝑅𝑇
𝑑𝑖
𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑅𝑇 = 𝑅 + 𝑟 ⟹ 𝐸 = 𝐿 + 𝑅𝑇 𝑖 (1) III. Energie emmagasinée dans la bobine
𝑑𝑡
C’est l’équation différentielle de l’installation du courant i dans le L'énergie emmagasinée par une bobine est donnée par la relation
1
dipôle (R.L). suivante : 𝐸𝐵 = 𝐿𝑖 2
2
b)) Solution de l’équation différentielle IV. Etude graphique
L’équation différentielle à l’établissement du courant admet Courbe de l’établissement du courant
comme solution : 𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝛼𝑡 + 𝐵
𝑑𝑖
= −𝛼𝐴𝑒 −𝛼𝑡 : dans (1) on a : 𝐸 = −𝐿𝛼𝐴𝑒 −𝛼𝑡 + 𝑅𝑇 (𝐴𝑒 −𝛼𝑡 + 𝐵)
𝑑𝑡

⇒ 𝐸 − 𝐵𝑅𝑇 − 𝐴(𝐿𝛼 − 𝑅𝑇 )𝑒 −𝛼𝑡 = 0


𝐸 − 𝐵𝑅𝑇 = 0 𝑒𝑡 𝐴(𝐿𝛼 − 𝑅𝑇 )𝑒 −𝛼𝑡 = 0
𝐸 − 𝐵𝑅𝑇 = 0 𝑒𝑡 𝐿𝛼 − 𝑅𝑇 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝐴𝑒 −𝛼𝑡 ≠ 0
𝐸 𝑅𝑇 𝐿
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐵 = 𝑒𝑡 𝛼 = 𝑜𝑟 𝜏 =
𝑅𝑇 𝐿 𝑅𝑇
𝑅𝑇 𝐸
𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 − 𝐿 𝑡 + 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0 𝑜𝑛 𝑎: 𝑖 = 0 Courbe de rupture du courant
𝑅𝑇
𝐸 𝐸
𝐴+ =0⟹𝐴=−
𝑅𝑇 𝑅𝑇
𝐸 𝑅𝑇 𝐸 𝑡
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑖(𝑡) = (1 − 𝑒 − 𝐿 𝑡 ) = (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝑅𝑇 𝑅𝑇
Expression de 𝑈𝐿 (𝑡)
𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝐸 −𝑡 𝑡 𝑟𝐸 𝑡
𝑈𝐿 = 𝐿 + 𝑟𝑖 𝑜𝑟 = 𝑒 𝜏 ⟹ 𝑈𝐿 = 𝐸𝑒 −𝜏 + (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿 𝑅𝑇
𝑟𝐸 𝑟 𝑡
𝑈𝐿 (𝑡) = + 𝐸 (1 − ) 𝑒 −𝜏
𝑅𝑇 𝑅𝑇
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Électromagnétisme Cours sur l’Auto Induction
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Exercices Sur le Dipôle (R.L) d)) Tracer l’allure des courbe UAB (t) et i(t). A partir de ces deux
EXERCICE 01 courbes décrire le comportement de la bobine.
On branche en série un générateur continu de f.é.m. E et de II. Rupture du courant
résistance r’, une bobine de On place l’interrupteur K à la position 2.
résistance r et d’inductance L, 1. Etablir l’équation différentielle liant R, L et i..
ainsi qu’un interrupteur K. 2. On propose comme solution de l’équation différentielle
1. Faire un schéma du montage. i(t) = Ae−βt . Etablir les expressions de A et β.

2. a)) Etablir la relation qui relie i et


di
aux grandeurs 3. En déduire alors l’expression de UAB (t).
dt
Tracer l’allure des courbe UAB (t) et i(t).
caractérisant le circuit. On posera R = r + r’.
4. a)) Quelle est la variation du flux dans le circuit le circuit
b)) En déduire : la relation donnant I0 , l’intensité du courant en
di
lorsque K est à la position 2.
régime permanent et la valeur de à l’instant t=0.
dt b)) En supposant que cette variation se produit en 20ms,
3. Rappeler l’expression de la constante de temps du circuit et calculer la valeur moyenne de la f.é.m. d’auto induction.
donner sa signification physique. Comment se manifeste-t-elle ?
4. On relie i(t) dans le circuit (schéma ci-contre). EXERCICE 03
Déterminer, à partir du graphique : On considère une bobine d’inductance L=30mH monté en série
a)) La valeur de la résistance totale du circuit, sachant que E=6V ; avec une résistance 𝑅 = 4, 𝑜𝑜Ω. On établie à ces bornes, à la date
b)) La constante du temps et la valeur de l’inductance L. t=0,une tension U=20V.
EXERCICE 02 1. A la date t=0 , l’inverseur K est fermé.
Une bobine d’inductance L=40mH est monté en série avec une a)) Décrire brièvement ce qui va se passer. Quel est le
résistance R1 selon le schéma ci-dessous : phénomène responsable du retard à l’installation du courant ?
On admet que la bobine possède une résistance interne R 2 . b)) Etablir l’équation différentielle reliant l’intensité i du courant
Un générateur de f.é0m. E=12V et le résistance interne r=1𝛺. 𝑈 −𝑡
à la date t. Vérifier que 𝑖 = (1 − 𝑒 𝜏 ) est la solution de
𝑅

𝟏 𝑲 𝑨 L
cette équation différentielle.? Où τ = la constante de
R
𝟐
⩋⩋

(𝑳, 𝑹𝟐 ) temps, la calculer.


(𝑬, 𝒓)
2. a)) Etablir les expressions, en fonction du temps de uR et de uL .
𝑹𝟏 𝑩 b)) Calculer la valeur de l’intensité du courant i aux dates 0 ;
0,5s ;𝜏 ; 5𝜏 ; pour 𝑡 → ∞en régime permanent ) et
I. Établissement du courant le temps au bout duquel uR = uL .
A l’instant t=0, K est à la position1. Tracer les courbes i(t), uR (t) et uL (𝑡) en fonction du temps.
1. Quel est le rôle de l’interrupteur K sur le circuit. c)) Montrer que la constante de temps τ égale à la date pour
2. Quel est phénomène physique se produit-il dans le circuit ? laquelle la tangente à la courbe, tracée à l'origine des dates,
Expliquer pourquoi. coupe l’asymptote horizontale dans chacune des trois
3. Le circuit étudié peut être caractérisé par sa constante figures tracées précédemment.
L
du temps τ. Pour le circuit (R ;L) on pose τ = où R est la 3. Calculer l’énergie magnétique "stockée" dans la bobine à la
R
date t = 0 puis en régime permanent.
résistance équivalente du circuit. Donner l’expression de R et
EXERCICE 04
calculer sa valeur numérique si l’intensité du courant en
Dans le montage schématisé ci-dessous, on souhaite étudier le
régime permanente est 1,5A. En déduire τ.
comportement de la bobine lors de l’interruption du courant dans
4. a)) Etablir l’équation différentielle liant E, R et i.
le circuit. Pour cela, on ferme l’interrupteur K, puis on l’ouvre à
b)) Soit i(t) = αe−kt + β , solution de cette équation
nouveau. Cet instant est choisi comme instant initial.
différentielle. En déduire les constantes α, β et k.
Donner alors l’expression de i(t) en fonction de Imax et τ.
c)) Déterminer l’expression de la tension UAB (t) au borne de la
bobine. Que devient cette expression en régime permanent.
Quelle est l’influence de la bobine dans le circuit ?

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Électricité Exercices sur le Dipôle (R.L)
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1. Pourquoi doit-t-on attendre un « un certain temps » avant On considère la date de la fermeture de 𝐾2 comme une nouvelle
d’ouvrir l’interrupteur K ? origine des temps 𝑡0 = 0. À une date t , le circuit (L, R, r) est
2. Donner l’expression de la tension UL,r aux bornes de la bobine ? alors parcouru par un courant induit d’intensité 𝑖2 .
3. En déduire l’équation différentielle du première ordre, vérifier 1. Déterminer le sens de 𝑖2 .
par l’intensité i du courant traversant la bobine lorsqu’on 2. Établir l’équation différentielle qui décrit l’évolution de 𝑖2 en
ouvre l’interrupteur K. fonction du temps.
4. La solution de cette équation différentielle est de type 𝑡

3. Vérifier que 𝑖2 = 𝐼0 𝑒 𝜏 est solution de cette équation.
𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 . Déterminer les expressions des constantes A et k.
4. Calculer la mesure algébrique de la f.é.m. d’auto-induction 𝑒2 à
5. a)) Donner l’expression de i(t) en faisant apparaitre les
la date 𝑡0 = 0.
grandeurs I0 (intensité du courant lorsque le régime
C/ Comparer 𝑒1 𝑒𝑡 𝑒2 , et déduire le rôle de la bobine dans chacun
permanente est établi avec K fermé) et τ = L⁄R (constante du
des deux circuits précédente.
temps du circuit).
b)) En déduire l’expression de UL,r (t) en fonction du temps.
Représenter graphiquement i(t) et 𝑈𝐿,𝑟 (t).
EXERCICE 5
Le montage représenté par la figure ci-dessous est constitué d’un
générateur idéal de tension de f.é.m E=12V , d’une bobine de
résistance 𝑟 = 10Ω et d’inductance 𝐿 = 40𝑚𝐻 , d’un conducteur
ohmique de résistance 𝑅 = 40Ω et de deux interrupteurs 𝐾1 𝑒𝑡 𝐾2 .

A./ À l’instant 𝑡0 = 0 , on ferme l’interrupteur 𝐾1 et on laisse 𝐾2


ouvert. À une date t, le circuit est parcouru, en régime
transitoire, par un courant d’intensité 𝑖1 .
1. Quel est le phénomène physique responsable du retard de
l’établissement du courant dans le circuit?
Expliquer brièvement.
2. Établir l’équation différentielle qui décrit l’évolution de 𝑖1 en
fonction du temps.
3. Soit 𝐼0 l’intensité du courant en régime permanent. Déterminer
de 𝐼0 en fonction de 𝐸, 𝑟, 𝑒𝑡 𝑅 et calculer sa valeur.
4. La solution de l’équation différentielle est de la forme :
−𝑡
𝑖1 = 𝐼0 (1 − 𝑒 𝜏 )
a)) Déterminer l’expression de 𝜏 en fonction de 𝐿, 𝑟 𝑒𝑡 𝑅 et
calculer sa valeur numérique.
b)) Donner la signification physique de 𝜏
5. a)) Déterminer l’expression de la f.é.m. d’auto-induction 𝑒1
en fonction du temps.
b)) Calculer la mesure algébrique de 𝑒1 à l’instant 𝑡0 .
B/ Après quelques secondes, le régime permanent étant établi, on
ouvre et on ferme au même instant 𝐾2 .
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Dipôle (R.C)

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Rappels sur le dipôle RC 2. Cas de la décharge d'un condensateur :
I. Généralité On réalise le circuit suivant (le

1. Relation entre la charge et l’intensité du courant condensateur est initialement chargé) :

L'intensité électrique correspond à la quantité de charges On a : 𝑈𝐶 + 𝑈𝑅 = 0


𝑑𝑈𝐶
électriques qui traverse une section de conducteur par unité de Or 𝑈𝑅 = 𝑅𝐶
𝑑𝑡
𝑑𝑞
temps : 𝑖 =
𝑑𝑡
D’où l’équation différentielle de la décharge est:
La charge q s'exprime en coulomb (C), l'intensité i en ampère (A)
𝑑𝑈𝐶 𝑑𝑈𝐶 𝑈𝐶
et le temps en seconde (s). 𝑈𝐶 + 𝑅𝐶 =0⟹ + =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅𝐶
L'intensité est une grandeur algébrique. Selon le sens du courant,
Solution de l’équation différentielle :
elle peut être positive (charge) ou négative (décharge). 𝑡
La solution de cette équation différentielle est : 𝑈𝐶 (𝑡) = 𝐸𝑒 −𝑅𝐶
2. Relation entre charge, capacité du condensateur
𝑑𝑈𝐶 𝐸 𝑡

et tension à ses bornes : 𝒒 = 𝑪𝑼𝑪 Vérification : =− 𝑒 −𝑅𝐶


𝑑𝑡 𝑅𝐶

3. Constante du temps 𝑑𝑈𝐶 𝑈𝐶 𝐸 −𝑡 𝐸 −𝑡


+ =− 𝑒 𝑅𝐶 + 𝑒 𝑅𝐶 = 0
La constante du temps représente le temps nécessaire pour que le 𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅𝐶
La solution est juste.
condensateur atteint 63% de sa charge totale. Elle dépend de la
Intensité du courant :
valeur de la résistance R du conducteur ohmique et de la valeur de
𝑑𝑞 𝑑𝑈𝐶 𝐸 𝑡 𝑡 𝐸
la capacité C du condensateur. 𝜏 = 𝑅𝐶 𝑖=− = −𝐶 ⟹ 𝑖(𝑡) = 𝑒 −𝑅𝐶 = 𝐼0 𝑒 −𝑅𝐶 𝑜ù 𝐼0 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅 𝑅
II. Réponse du dipôle RC à un échelon de tension: En régime permanent ( 𝑡 → ∞) : 𝑈𝐶 = 0 et i = 0
établissement III. Energie emmagasiné dans le condensateur
des équations différentielles L'énergie E emmagasiné dans un condensateur de capacité C et de
1. Cas de la charge d’un condensateur : tension U à ses bornes est donné par la relation :
On réalise le circuit RC suivant (le condensateur est initialement 𝟏 𝟏 𝒒𝟐
𝑬𝑪 = 𝑪𝑼𝟐 =
déchargé) : 𝟐 𝟐𝑪
IV. Etude graphique
Courbe de la charge

On cherche à modéliser l'équation différentielle de la charge du


condensateur. A t=0, on ferme l'interrupteur K
On a la relation : 𝑈𝐶 + 𝑈𝑅 = 𝐸
𝑑𝑎 𝑑𝑈𝐶 𝑑𝑈𝐶
𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑜𝑟 𝑖 = 𝑒𝑡 𝑞 = 𝐶𝑈𝐶 ⇒ 𝑖 = 𝐶 ⇒ 𝑈𝑅 = 𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑈𝐶
𝑂𝑛 𝑎 : 𝑈𝐶 + 𝑈𝑅 = 𝐸 ⟹ 𝑈𝐶 + 𝑅𝐶 =𝐸
𝑑𝑡
𝑑𝑈𝐶 𝑈𝐶 𝐸
𝐷′ 𝑜ù ∶ + =
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅𝐶 Courbe de la décharge
Solution de l’équation différentielle
La solution de cette équation différentielle est :
𝒕
𝑼𝑪 (𝒕) = 𝑬 (𝟏 − 𝒆−𝑹𝑪 )

𝑑𝑈𝐶 𝐸 𝑡
Vérification : = 𝑒 −𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑅𝐶

𝑑𝑈𝐶 𝑈𝐶 𝐸 −𝑡 𝐸 𝐸 −𝑡 𝐸
⟹ + = 𝑒 𝑅𝐶 + − 𝑒 𝑅𝐶 =
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑅𝐶
La solution est juste.
𝑡
𝑑𝑈𝐶 𝐸
Intensité du courant : 𝑖 =𝐶 = 𝑅 𝑒 −𝑅𝐶
𝑑𝑡
En régime permanente ( 𝑡 → ∞) : 𝑈𝐶 = 𝐸 𝑒𝑡 𝑖 = 0

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Exercices sur le dipôle (R .C) On propose comme solution de l’équation différentielle
EXERCICE 01 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝐴𝑒 (−1⁄𝜏)
On considère le circuit ci-dessous où E=5V, R=10kΩ et C=100nF. Etablir les expressions de A et τ en fonction de R, C et E.
c)) Calculer la constante du temps τ du dipôle RC.
Donner l’expression de i(t) en fonction du temps t, R, C et E.
d)) Quelle est en mA, la valeur de i(0) ?
Interpréter le signe de i(0) ?
3. a)) Quelles sont les limites de uC et de i lorsque 𝑡 → ∞ .
I. Etude de la charge b)) Tracer les allures des courbes représentant uC (t) et i(t)
On s’intéresse à ce qui se passe quand l’interrupteur est en position 1. pour t variant entre −∞ et + ∞.
1. a)) Etablir l’équation liant la tension UBD , et sa dérivée par c)) Déterminer l’énergie dissipée par le condensateur.
rapport aux temps. EXERCICE 03
b)) Soit 𝑈𝐵𝐷 = 𝐴 + 𝐵𝑒 −𝛽𝑡 est solution de l’équation précédente. Le circuit (figure) comprend un 𝑲

En déduire les valeurs de A, B et β. générateur de f.é.m. E et de résistance


𝑨
𝑬 𝑹
c)) Qu’appelle –t-on constante du temps τ du circuit ? négligeable, un interrupteur K , un 𝑩

Que représente τ ? Calculer sa valeur numérique. condensateur C d’armature A et B, et une


2. a)) Donner l’expression de i(t) en faisant apparaitre les résistance pure R. On donne E=15V et C=47μF.
grandeurs IO (intensité du courant lorsque le régime est 1. L’interrupteur étant fermé, déterminer :
permanent et τ. a)) La tension UAB aux bornes du condensateur et la charge Q
b)) Donner les allures des courbes UBD (t) et i(t). du condensateur.
3. Sous quelle forme l’énergie emmagasiné dans le condensateur b)) L’énergie E emmagasinée dans le condensateur.
est- t-elle dissipée. Calculer sa valeur numérique. c)) La résistance R pour que l’intensité du courant en régime
II. Etude de la décharge permanent dans le conducteur ohmique soit I0 = 30,0μA.
Lorsque le condensateur est chargé, à une date choisie comme 2. A l’instant t=0, on ouvre l’interrupteur.
nouvelle origine des dates, on bascule l’interrupteur en position 2. Le condensateur se décharge alors dans la résistance R.
1.Etablir l’équation différentielle liant UBD (t). a)) Etablir l’équation différentielle qui régit la charge qA de
−1⁄τ l’armature A du condensateur en fonction du temps t.
2. Soit UBD (t)=Ae solution de cette équation différentielle.
Etablir les expressions de A et τ. b)) Montrer que cette équation différentielle admet une solution
3. a)) Déterminer l’expression de i(t) en fonction de IO et τ. de la forme qA = Ke−βt et exprimer littéralement les
b)) Tracer l’allure des courbes UBD (t) et i(t). constantes K et β en fonction de Q, R et C.
EXERCICE 02 c)) Donner l’expression de la tension UAB aux bornes du
Un condensateur chargé depuis un condensateur en fonction du temps.
𝒖𝑹 𝒖𝑪
temps très long sous une tension 𝒊 d)) Déterminer la valeur qu’il faut donner à R pour que :
𝑹 𝑪
E=6,0V est placé dans le circuit ci- 𝑩 𝑨 UAB =1V à t=1mn.
contre. A l’instant t=0, on ferme e)) Donner l’expression de l’intensité du courant i(t) et
l’interrupteur (non représenter sur le schéma). déduire sa valeur maximale.
On donne : R=2000𝛺 ; C=200μF. EXERCICE 04
1. a)) Quelle est la valeur de la charge initialement emmagasinée Le montage représenté permet de charger et de décharger un
par l’armature A du condensateur. Placer sur le schéma, les condensateur dans une résistance R
signes des charges déposées sur les armatures.
b)) Calculer l’énergie initialement emmagasinée par le
condensateur.
2. a)) Etablir une relation entre uC et uR , et i et uC à partir des
relations charge- intensité et charge –tension.
b)) Etablir l’équation différentielle vérifiée par uC (t).

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1. a)) Pour chacune de ces deux opérations, quelle doit être la EXERCICE 6
position de l’interrupteur ? Pour étudier la charge d’un condensateur, on réalise un
b)) Des deux graphes proposés ci-dessous, lequel correspond à circuit RC que l’on soumet à un échelon de tension E.
la charge du condensateur ? lequel correspond à la décharge ? Grâce à l’oscilloscope, on observe simultanément :
La tension u R aux bornes du conducteur ohmique de résistance
𝑅 = 200 𝛺) ;La tension u C aux bornes du condensateur.
1. Quelle tension permet de connaître les variations de l’intensité
du courant en fonction du temps ? Justifier.
2. La masse du générateur est isolée de la Terre. Il est ainsi
possible de brancher la masse de l’oscilloscope comme indiquée
sur la figure. On obtient l’oscillogramme ci-dessous.

Figure 1 Figure 2
𝑅 𝐸
2. Un générateur de courant permet une charge, à intensité
constante, d’un condensateur. La charge dure 40s et l’intensité
du courant a pour valeur 10μA c
a)) A la fin de la charge du condensateur, quelle est la valeur de la
charge du condensateur ?
Afin de mieux distinguer les deux courbes, l’une est décalée vers
b)) Quelle est la valeur de l’énergie emmagasinée par le
le haut et l’autre vers le bas, avec les réglages :
condensateur ? Quelle est la capacité du condensateur ?
- Base de temps (ou durée de balayage) : 0,5 ms / div ;
3. Le condensateur est ensuite déchargé.
- Sensibilité verticale de la voie A et de la voie B : 2 V / div ;
a)) Déterminer par deux méthodes,
- Entrée B inversée.
la valeur de la constante de temps τ.
a)) Identifier les deux courbes. b)) Compléter le circuit en
b)) Quelle est la valeur de la résistance R ?
indiquant les connexions à réaliser avec l’oscilloscope.
c)) Quelle est la valeur de l’énergie dissipée par effet Joule dans
c)) Déterminer à l’aide de l’oscillogramme :
la résistance pendant la décharge ?
3. La constante de temps τ est définie comme la durée au bout de
EXERCICE 5
laquelle le condensateur initialement déchargé atteint 63 % de
Un condensateur de capacité 𝐶 = 0,50 𝜇𝐹 est chargé pendant une
sa charge maximale.
durée t = 3,5 s. Le générateur délivre un courant électrique
a)) Déterminer la valeur de τ.
d’intensité constante 𝐼 = 0,60𝑚𝐴.
b)) En déduire une valeur approchée de la capacité C.
1.a)) Faire le schéma du circuit et calculer la charge accumulée
c)) Placer sur le schéma, les signes des charges déposées
sur l’armature positive.
sur les armatures.
En déduire la charge accumulée sur l’armature négative.
4. Pour les mêmes réglages du générateur et de l’oscilloscope, on
b)) Combien vaut la tension aux bornes du condensateur ?
augmente la valeur de la résistance R du conducteur ohmique.
c)) En déduire la valeur de la résistance ohmique R.
a)) Les grandeurs E, Imax et 𝜏 sont-elles modifiées ?
2. Etablir l’équation différentielle liant la charge q du
Si, oui, dans quel sens ?
condensateur en fonction du temps t.
b)) L’oscillogramme ci-dessous
𝑡
3. Soit 𝑞(𝑡) = 𝐶𝑈 (1 − 𝑒 − ) solution de l’équation différentielle. représente l’allure de la tension
𝜏

a)) Vérifier que 𝑞(𝑡) est bien solution de l’équation différentielle. aux bornes du condensateur
b)) Préciser la signification et l’unité de chaque terme. pour R pour une augmentation
c)) Quelle est la valeur de q(t) à t = 0 s ? Lorsque t → ∞ ? de R et pour une diminution de R.
Le condensateur se charge-t-il ou se décharge-t-il ? à quel cas correspond chacune des courbes ?
d)) Donner les expressions de u(t) et i(t) respectivement la tension 5. On augmente la valeur de l’échelon de tension E, les
aux bornes du condensateur et l’intensité dans le dipôle RC. grandeurs I max et τ sont-elles modifiées ?
e)) Quelle est la valeur de l’intensité en régime permanent ? Si oui, dans quel sens ?

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Oscillateurs Mécaniques

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Rappels sur les Oscillateurs Mécaniques Remarque et conclusion

Etude d’un Pendule Elastique horizontale : - Lorsque le ressort se place verticalement, l’ énergie mécanique
1 1
Un ressort à spires non jointives exerce une force proportionnelle du système est donnée par : 𝐸𝑚 = 𝑘𝑥𝑚 2 + 𝑘∆𝑙 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2
à la longueur du déplacement de l’extrémité libre du ressort. 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∆𝑙 = 𝑎𝑙𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡 à 𝑙′é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒

⃗⃗
- Lorsque le ressort se déplace horizontalement, son énergie
𝑹
1
mécanique est donnée par : 𝐸𝑚 = 𝑘𝑥𝑚 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
⃗ 2
𝑻
S x - On peut également établir l’équation à partir de l’expression de
x’ l’énergie mécanique du système :
⃗𝑷

Si les frottements sont négligeables, alors le système est
harmonique et 𝐸𝑚 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 : en effet :
1. Détermination de l’équation différentielle
1 1 𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝑥̇ 2 1 𝑑𝑥
Le système de masse m est soumis à 3force : 𝐸𝑚 = 𝑚𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ = 𝑚 + 𝑘 =0
2 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
Son poids 𝑃⃗ , la tension 𝑇
⃗ du ressort et à la réaction 𝑅⃗ . 1 1 𝑘
⟹ 𝑚(2𝑥̇ 𝑥̈ ) + 𝑘(2𝑥𝑥̇ ) = 0 𝑚𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0 ⇒ 𝑥̈ + 𝑥 = 0
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , projection sur x’x : 2 2 𝑚

𝑑𝑥 2 𝑑𝑥 2 𝑘
−𝑇 = 𝑚𝑎 ⟹ −𝑘𝑥 = 𝑚 2
⟹ 2 + 𝑥 = 0 (1) Étude d’un pendule simple
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚
Car la tension du ressort est : 𝑇 = 𝑘∆𝑙 = 𝑘𝑥 où 𝑥 =allongement à Une bille assimilable à un point matériel G de masse m est
l’instant t. On a une équation différentielle sans second membre ( suspendue à un point fixe O par un fil de longueur l.
ou bien équation différentielle homogène) , elle caractérise un La bille oscille dans un plan vertical. Soit Oz un axe vertical
mouvement rectiligne sinusoïdal ou Oscillation harmonique. descendant. L'angle 𝜃 est défini sur la figure ci-dessous.
2. Equation horaire du Mouvement
𝑂 𝑥
La solution de l’équation différentielle (1) est de la forme :
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝜃 ⃗
𝑇
𝑥𝑚 : Amplitude maximale ( Allongement du ressort par rapport à 𝑣
son état d’équilibre) en mètre (m) 𝐺
𝑘
𝜔0 : Pulsation propre de l’oscillateur (𝜔0 2 =
𝑚
) en rad/s 𝑧 𝑃⃗
𝜑 : phase initial exprimée en radian (rad)
1. Équation différentielle du mouvement
Si à t=0, 𝑣0 = 0 ⟹ 𝑥0 = 𝑥𝑚 = 𝑥𝑚 cos 𝜑
Le système de masse m est soumis à 2force :
⇒ 𝑥𝑚 cos 𝜑 = 𝑥𝑚 𝑠𝑜𝑖𝑡 cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0.
Son poids 𝑃⃗ , la tension 𝑇
⃗ du fil.
𝑘
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = √ où k = raideur du ressort R.F.D ( en rotation)
𝑚
∑ 𝑀(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽𝜃̈ ⟹ 𝑀(𝑇
⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) = 𝐽𝜃̈ 𝑜𝑟 𝑀(𝑇
⃗)=0
Equation de la vitesse et de l’accélération
𝑑2𝜃
𝑣=
𝑑𝑥
= −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) 𝑒𝑡 𝑎 =
𝑑𝑣
= −𝑥𝑚 𝜔0 2 cos(𝜔0 𝑡) 𝑀(𝑃⃗) = −𝑚𝑔𝑙 sin 𝜃 = 𝐽𝜃̈ = 𝑚𝑙 2 𝜃̈ = 𝑚𝑙 2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
3. Période propre et la fréquence propre 𝑑2𝜃 𝑑2𝜃 𝑔
−𝑚𝑔𝑙 sin 𝜃 = 𝑚𝑙 2 2
⟹ 2 + sin 𝜃 = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑙
2𝜋 𝑚
La période propre 𝑇0 : 𝑇0 = = 2𝜋√ Pour les oscillateurs de faible amplitude sin 𝜃 ≈ 𝜃
𝜔0 𝑘

La fréquence propre 𝑁0 est le nombre d’oscillations effectuées 𝒅𝟐 𝜽 𝒈


+ 𝜽 = 𝟎 (𝟏)
𝒅𝒕𝟐 𝒍
1 1 𝑘
en une seconde : 𝑁0 = = √ On a une équation différentielle sans second, elle caractérise un
𝑇0 2𝜋 𝑚

3. Etude énergétique mouvement rotation sinusoïdal.


1 1 1 1 2. Équation horaire du Mouvement
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑒 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑚𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2
2 2 2 2
La solution de l’équation différentielle (1) est de la forme :
(car 𝐸𝑃𝑃 = 0)
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
En remplaçant les expressions de 𝑥(𝑡) 𝑒𝑡 𝑣(𝑡) on retrouve :
𝜃𝑚 : Amplitude maximale exprimée en radian (rad)
1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑒 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑘𝑥𝑚 2 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝜔0 : Pulsation propre de l’oscillateur (𝜔0 2 =
𝑔
) en rad/s
2 𝑙

𝜑 : phase initial exprimée en radian (rad)


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Si à t=0, 𝜃̇0 = 0 ⟹ 𝜃0 = 𝜃𝑚 = 𝜃𝑚 cos 𝜑 Équation différentielle
⇒ 𝜃𝑚 cos 𝜑 = 𝜃𝑚 𝑠𝑜𝑖𝑡 cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0. R.F.D (en rotation)
𝑔 𝑑2𝜃 𝑑2𝜃 𝐶
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = √ −𝐶𝜃 = 𝐽𝜃̈ = 𝐽 ⟹ + 𝜃=0
𝑙 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝐽
Équation de la vitesse et de l’accélération 𝐶
Pulsation propre : 𝜔0 = √
𝑑𝜃 𝑑𝜔 𝐽
𝜔= = −𝜃𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) 𝑒𝑡 𝜃̈ = 2
= −𝜃𝑚 𝜔0 cos(𝜔0 𝑡)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Équation horaire :
3. Période propre et la fréquence propre
La solution de cette équation différentielle est de la forme :
2𝜋 𝑙
La période propre 𝑇0 : 𝑇0 = = 2𝜋√ 𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝜔0 𝑔

La fréquence propre 𝑁0 est le nombre d’oscillations effectuées


II. Oscillateurs Amortis
1 1 𝑔
en une seconde : 𝑁0 = = √𝑙 Pendule Élastique Horizontal
𝑇0 2𝜋
Un ressort de raideur 𝑘 est horizontal, une de ses extrémités est
3. Étude énergétique
fixe. On accroche à son autre extrémité un solide de masse m.
En première S vous avez défini l'énergie cinétique, l'énergie
Ce solide peut se déplacer le long d'un axe horizontal x’x.
potentielle et l'énergie mécanique.
1 Il existe des frottements. On admettra qu'ils se réduisent à une
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚𝑙𝜔2 − 𝑚𝑔𝑙 cos 𝜃
2
force de type fluide sur solide 𝑓 = −ℎ𝑣 où 𝑣 désigne la vitesse
Les frottements sont négligeables, l'énergie mécanique 𝐸𝑚 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
instantanée du solide. Le coefficient ℎ est positif.
𝑑𝐸𝑚 1 2 𝑑𝜔2 𝑑
= 𝑚𝑙 − 𝑚𝑔𝑙 (cos 𝜃) = 0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗𝑹

𝑑𝜔 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑2 𝜃 𝑑𝜃
𝑚𝑙 2 𝜔 + 𝑚𝑔𝑙 sin 𝜃 = 0 ⟺ 𝑚𝑙 2 . + 𝑚𝑔𝑙 sin 𝜃 =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑𝜃 𝑑2 𝜃 𝑑𝜃 𝑑2 𝜃 ⃗
𝑻 (𝑆) ⃗𝒇 𝒙
𝑚𝑙 (𝑙 2 + 𝑔 sin 𝜃) = 0 𝑜𝑟 𝑚𝑙 ≠0⟹𝑙 + 𝑔 sin 𝜃 = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 x’

Pour les oscillations des faibles amplitudes, sin 𝜃 ≈ 𝜃 : ⃗𝑷



𝟐
𝒅 𝜽 𝒈
+ 𝜽 = 𝟎 (𝟏) 1. Détermination de l’équation différentielle
𝒅𝒕𝟐 𝒍
Le système de masse m est soumis à 4force :
Étude d’un pendule de Torsion
Son poids 𝑃⃗, la tension 𝑇
⃗ du ressort, la réaction 𝑅⃗ et

la force de frottement 𝑓
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑓 = 𝑚𝑎 , projection sur x’x :
𝑑𝑥 2
−𝑇 − 𝑓 = 𝑚𝑎 ⟹ −𝑘𝑥 − ℎ𝑣 = 𝑚
𝑑𝑡 2
𝑑𝑥 2 ℎ 𝑑𝑥 𝑘
⟹ + + 𝑥 = 0 (1)
𝑑𝑡 2 𝑚 𝑑𝑡 𝑚
ℎ 𝑘
𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝜆 = 𝑒𝑡 𝜔0 2 = 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒
2𝑚 𝑚
𝑑2𝑥 𝑑𝑥
⟹ + 2𝜆 + 𝜔0 2 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔0 2 𝑥 = 0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
2. Nature du mouvement du corps solide.
Un pendule - Si 𝝀 pouvait être nul, le mouvement serait périodique.
de torsion est un dispositif constitué d'une barre horizontale, Du fait de la présence de la force de frottement, le mouvement ne
fixée à un support par l'intermédiaire d'un fil de torsion. Ce peut pas être périodique :
fil d'acier exerce un couple de rappel, proportionnel à l'angle - Si 𝝀 est faible le mouvement du solide est pseudo-périodique.
de torsion 𝜃 qu'on lui impose : - Si 𝝀 est fort le mouvement du solide est apériodique.
Γ = −𝐶𝜃 où est la constante de torsion du fil. 3. Équation horaire du mouvement
d2 x dx
Résolution de l’équation de forme + 2λ + kx = 0 (1).
dt2 dt

Le mouvement est oscillatoire si le discriminant réduite de


l’équation (1) ∆′ = λ2 − ω0 2 < 0.
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Ce régime oscillatoire est dite pseudo-périodique Étude d’un pendule de Torsion
La solution générale de l’équation (1) avec ∆< 0, s’écrit sous la L’existence des frottements imposent deux couples de torsion :
forme : 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 𝑒 −𝜆𝑡
cos(𝛺𝑡 + 𝜑). – Celui du pendule (le couple de rappel) de moment 𝑀1 = −𝐶𝜃

𝐴𝑣𝑒𝑐 Ω2 = ω0 2 − λ2 ⟹ Ω = √ω0 2 − λ2 – Celui de l’amortissement de moment 𝑀2 = −ℎ𝜔 = −ℎ𝜃̈

Les conditions initiales s’écrit : où ℎ est un facteur de proportionnalité dépendant du courant

𝑥(𝑡 = 0) = 𝑥0 𝑒𝑡 𝑥̇ (𝑡 = 0) = 0 (de Foucault) de freinage.

𝑥(𝑡 = 0) = 𝑥0 = 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑒𝑡 On appelle 𝐽 le moment d’inertie du solide, c’est à dire la

𝑥̇ (𝑡 = 0) = −𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 − Ω𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 0 répartition de masse autour de son centre d’inertie.

⟹ 𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 = Ω𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 𝑒𝑡 𝑥0 = 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 1. Équation différentielle

𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 R.F.D (en rotation) : 𝑀1 + 𝑀2 + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 𝐽𝜃̈


⟹{ 2 2 ⟹
𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 = Ω2 𝑥𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜑 ℎ 𝐶
– 𝐶𝜃 − ℎ𝜃̇ = 𝐽𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + 𝜃̇ + 𝜃 = 0
𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 𝐽 𝐽
{ 2 2 ⟹
𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 = 𝑥𝑚 2 (𝜔0 2 − 𝜆2 )𝑠𝑖𝑛2 𝜑 On peut la noter de la façon suivante :
2 2 2
𝑥0 = 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠 𝜑 𝑑2𝜃 𝑑𝜃
{ + 2𝜆 + 𝜔0 2 𝜃 = 0 (1)
𝜆 𝑥𝑚 2 = 𝑥𝑚 2 𝜔0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜑
2
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 ℎ
𝜆2 𝑥𝑚 2 𝜆= 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
⟹ {𝜆2 𝑥𝑚 2 2 2
⟹ 2
+ 𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 2𝐽
= 𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛 𝜑 𝜔 0 |
𝜔0 2 𝑎𝑣𝑒𝑐
| 𝐶
𝜆2 𝜔0 2 − 𝜆2 𝜔0 = √ 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
⟹ 𝑥𝑚 2 (1 − ) = 𝑥0 2 ⟹ 𝑥𝑚 2 ( ) = 𝑥0 2 𝐽
𝜔0 2 𝜔0 2
2. Solution de l’équation différentielle
2 2
𝜔0 2 − 𝜆2 2
Ω2
⟹ 𝑥𝑚 = 𝑥0 ( ) = 𝑥0 ( ) La solution générale de l’équation (1) avec ∆< 0 ( régime
𝜔0 2 𝜔0 2
Ω pseudo-périodique), s’écrit sous la forme :
⟹ 𝑥𝑚 = 𝑥0 ( )
𝜔0 𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 𝑒 −𝜆𝑡 cos(Ω𝑡 + 𝜑) Avec Ω2 = ω0 2 − λ2

𝑂𝑟 − 𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 = Ω𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 ⟹


sin 𝜑
=− =−
𝜆 𝜆 Les conditions initiales s’écrit :
cos 𝜑 Ω √𝜔0 2 −𝜆2
𝜃(𝑡 = 0) = 𝜃0 𝑒𝑡 𝜃̇ (𝑡 = 0) = 0
𝜆
⟹ 𝑡𝑎𝑛 𝜑 = − 𝜃(𝑡 = 0) = 𝜃0 = 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑒𝑡
√𝜔0 2 − 𝜆2
Pseudo- périodique du mouvement: 𝜃̇ (𝑡 = 0) = −𝜆 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 − Ω𝜃𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 0

2𝜋 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝑻𝟎 On en déduit :
𝑇= = = =
Ω √𝝎𝟎 𝟐 − 𝝀𝟐 𝛀 𝝀
𝝀𝟐 𝝀𝟐 𝜽𝒎 = 𝒙𝟎 ( ) 𝒆𝒕 𝒕𝒂𝒏 𝝋 = −
𝝎𝟎 √𝟏 − √𝟏 − 𝝎𝟎 √𝝎𝟎 − 𝝀𝟐
𝟐
𝝎𝟎 𝟐 𝝎𝟎 𝟐
Remarque :
4. Étude énergétique
Pour un mouvement oscillatoire amorti :
L'énergie mécanique du système (ressort + solide) est :
- L’amplitude maximale est donnée par la relation :
1 1 1 1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑚𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2
2 2 2 2 𝜴 √𝝎𝟎 𝟐 − 𝝀𝟐
𝜽𝒎 = 𝜽𝟎 ( ) = 𝜽𝟎 ( )
𝑑𝐸𝑚 𝝎𝟎 𝝎𝟎
= 𝑚𝑥̇ 𝑥̈ + 𝑘𝑥𝑥̇ = (𝑘𝑥 + 𝑚𝑥̈ )𝑥̇
𝑑𝑡 - La phase initiale 𝜑 est donnée par la relation :
𝑜𝑟 𝑚 𝑥̈ + ℎ𝑥̇ + 𝑘𝑥 = 0 ⟹ −ℎ𝑥̇ = 𝑚 𝑥̈ + 𝑘𝑥
𝝀 𝝀
𝑑𝐸𝑚 𝒕𝒂𝒏 𝝋 = − =−
= (−ℎ𝑥̇ )𝑥̇ = 𝑓𝑥 . 𝑣𝑥 = 𝑓 . 𝑣 = 𝑃 𝛀 √𝝎𝟎 − 𝝀𝟐
𝟐
𝑑𝑡
- La pseudo-périodique T est donnée par :
où P est la puissance développée par la force de frottement.
2𝜋 2𝜋 2𝜋 𝑇0
La puissance développée par la force de frottement 𝑇= = = =
Ω √𝜔0 2 − 𝜆2
𝑑𝐸𝑚 𝜆 2 √1 − ( 𝜆 )
2
𝑃= = −ℎ𝑥̇ 2 est toujours négative 𝜔0 √1 − ( )
𝑑𝑡 𝜔0 𝜔0
Le système (ressort + solide) perd de l'énergie mécanique.
Cette énergie mécanique perdue est transformée en énergie
calorifique

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Exercices su les Oscillateurs Mécaniques référence. d)) L’énergie mécanique totale du système.

EXERCICE 1 EXERCICE 4
1. Un solide S de masse m=200g est suspendu à un ressort vertical Un oscillateur mécanique horizontal est constitué d’un ressort

de masse négligeable, parfaitement élastique ; le ressort ( R ) de raideur k, de masse négligeable et d’un solide (S) de
s’allonge de 8cm. Évaluer la raideur du ressort. masse m = 0,1 kg, de centre d’inertie G, coulissant sans frottement
2. Le solide est tiré verticalement vers le bas de 4cm à partir de sa sur une tige horizontale AC. L’équation de horaire de du

position d’équilibre, puis il est abandonné sans vitesse initiale. mouvement de G dans le repère (0,x) lié à la Terre est :
𝜋
a)) Déterminer l’équation différentielle du mouvement de S. 𝑥(𝑡) = 5,0. 10−2 cos (25𝑡 + ), O est la position de G quand
4
b)) Donner l’équation horaire du mouvement de S en prenant l’oscillateur est au repos, les unités sont celles du système
comme référence un axe vertical dirigé vers le bas ayant international. Donnée : g=9,8m.s-2.
comme origine la position d’équilibre de S. 1. Donner les valeurs de l’amplitude, de la pulsation propre, de la
c)) Quelle est l’équation horaire de la vitesse de S ? période propre et la fréquence propre du mouvement.
Donner sa valeur maximale. 2. Calculer à la date t = 0s, les valeurs algébriques de l’élongation,
EXERCICE 2 de la vitesse et de l’accélération de centre G. Positionner sur
On considère un oscillateur horizontal de mase m et de raideur k. l’axe Ox le point G à la date t = 0s et représenter, cette même
Les forces de frottements sont considérées négligeables. La masse date, les vecteurs vitesse et accélération de G.
m peut se déplacer suivant x’x. L’oscillateur possède une énergie 3. Faire l’inventaire des force appliquées au solide (S) à une date t
mécanique égale à 𝐸𝑚 = 3,6. 10−3 𝐽. quelconque. Calculer leurs valeurs à t=0s.
1. a)) Donner l’expression de l’énergie mécanique de cet En déduire la constante de raideur k du ressort.
oscillateur en fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑥̈ 4. Cet oscillateur forme un système conservatif pour lequel
b)) En déduire l’équation différentielle du mouvement. l’énergie mécanique est constante. Définir l’énergie mécanique
2. L’amplitude du mouvement est 2,75cm. de ce système, donner sa valeur numérique.
Déterminer la raideur k du ressort. EXERCICE 5
3. La période des oscillations est de 0,6s. Un solide de masse m = 50g, pouvant glisser sans frottement sur
a)) Calculer la vitesse de masse m au passage à la position un plan incliné d’un angle 𝛼 = 30° par rapport à l’horizontale est
d’abscisse x = 0. fixé à l’extrémité d’un ressort à spires non jointives, de raideur
b)) L’énergie potentielle de l’oscillateur à l’instant t est 𝑘 = 5𝑁. 𝑚−1 , dont l’autre extrémité est fixe. La position du centre
−3
𝐸𝑃 = 2. 10 𝐽. Calculer la vitesse de la masse m à cet instant. d’inertie G est repérée par son abscisse x sur un axe Ox’ orienté
EXERCICE 3 vers le bas. A l’équilibre l’abscisse de G, x =0.
1. Un pendule élastique formé par un solide de masse m, suspendu 1. Quel est l’allongement du ressort à l’équilibre ?
−1
à un ressort de raideur 𝑘 = 45𝑁. 𝑚 , effectue des oscillations 2. On tire sur le solide vers le bas, de manière à produire un
libre de période 𝑇0 = 0,42𝑠. allongement supplémentaire du ressort de 5cm et on
a)) Calculer la masse m. l’abandonne sans vitesse initiale à la date t=0.
b)) Quel est l’allongement du ressort à l’équilibre ? a)) Etablir l’équation différentielle du mouvement de G.
2. La position d’équilibre est choisie comme origine des abscisses b)) Etablir l’équation horaire du mouvement de G.
sur Ox, dirigé vers le bas. Le solide est écarté de sa position 3. Montrer que l’énergie potentielle totale ( élastique et de
d’équilibre de 0,06m vers le bas, puis lâché sans vitesse pesanteur ) du système du solide ressort, peut se mettre sous la
initiale à t=0. a)) Etablir l’équation horaire du mouvement. 1
forme : 𝐸𝑃 = 𝑘𝑥 2 + 𝐶 où C est une constante que l’on
2
b)) Calculer la valeur de la vitesse du solide lorsque celle-ci
calculera. (On prendra la position d’équilibre comme zéro de
passe par sa position d’équilibre.
l’énergie potentielle de pesanteur et la position de repos du
3. On considère le système { Terre –pendule élastique}.
ressort comme zéro de l’énergie élastique).
Lorsque le solide est au point d’abscisse x = 0,03m, Calculer :
4. Montrer que l’énergie mécanique du système est constante.
a)) L’énergie cinétique du système.
La calculer.
b)) L’énergie potentielle élastique du système en prenant pour état 𝜋
5. A la date 𝑡 = 𝑠, calculer l’abscisse, la vitesse et
de référence le ressort à vide 40

c)) L’énergie potentielle de pesanteur en prenant le même état de l’accélération de G.

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EXERCICE 6 On désigne par M la position du O

Un solide de masse m = 200g peut glisser sans frottement sur un solide et A sa projection
𝜽
banc à coussin d’air incliné d’un angle 𝛼 = 30° avecl’horizontale. orthogonale sur le plan horizontal R
𝑴𝟏
Le solide est relié à un ressort qui s’allonge de 6cm à l’équilibre. passant par le sommet S et pour 𝜃 M
L’autre extrémité du ressort est fixé. On prendra : 𝑔 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ S A 𝑨𝟏
l’angle de (𝑂𝑆 𝑂𝑀 ) à l’instant t.
1. Calculer la raideur k du ressort à l’équilibre. 1. On communique à ce solide, à partir d’une position initiale M,
2. On tire le solide vers le bas de 5cm à partir de sa position une vitesse 𝑣 tangente horizontalement à la demi-sphère de
d’équilibre, puis on abandonne sans vitesse initiale. module v, tel qu’il décrive, d’une mouvement circulaire
a)) Etablir l’ équation différentielle du mouvement. uniforme sur la face interne de la demi-sphère.
En déduire la période des oscillations. a)) Etablir l’expression du module v en fonction de 𝑔, 𝑅 𝑒𝑡 𝜃.
b)) Déterminer les lois horaires x(t) et v(t) , respectivement de b)) Calculer la vitesse 𝑣1 pour la position de 𝑀1 telle que
l’abscisse et de la vitesse de S. 𝑅
𝑆𝐴1 = et en déduire 𝜔1 .
2
c)) Calculer l’énergie mécanique de l’oscillateur.
2. Le solide est abandonné sans vitesse initiale du point 𝑀1 de la
On prendra l’énergie potentielle de pesanteur nulle à la position
𝑅
demi-sphère telle que 𝑆𝐴1 =
d’équilibre et l’énergie potentielle élastique nulle lorsque le 2

ressort n’est ni allongé ni comprimé. a)) Etablir en fonction de 𝑚, 𝑔, 𝑅, 𝜃, la valeur v de la vitesse du


3. Le solide se détache du ressort à son premier passage par sa solide au passage par le point M et l’intensité R de la
position d’équilibre. réaction exercée par la demi-sphère sur le solide en M.
a)) Décrire le mouvement du solide S en calculant sa nouvelle b)) Calculer v et R en S.
accélération. b)) Déterminer la nouvelle loi horaire x’(t). 3. Le solide est maintenant abandonné sans vitesse initiale à
c)) En déduire à la date t = 2s, la vitesse atteinte par S et l’instant t=0sd’un point 𝑀2 de la demi-sphère telle que
son énergie mécanique. 𝑆𝐴2 = 8𝑐𝑚.
EXERCICE 7 a)) Calculer l’angle 𝜃2 que font les rayons OS et OM2 et montrer
Un ressort, de masse négligeable, spires non jointives, de que l’on peut assimiler le mouvement du solide à un
−1
coefficient de raideur 𝑘 = 10𝑁. 𝑚 , peut se déplacer le long d’un mouvement sinusoïdale de rotation.
axe horizontal Ox, on fixe l’une de ses extrémités en A et on En déduire la période T du mouvement.
accroche à l’autre extrémité un objet S de masse m = 0,1kg. b)) Ecrire l’énergie mécanique au point M du système
L’objet S étant en équilibre, on lui communique une vitesse 𝑣0 {Solide + Terre} en fonction de 𝑚, 𝑔, 𝑅, 𝜃 𝑒𝑡 𝜃̇ vitesse angulaire
dirigée suivant l’axe du ressort et de valeur 𝑣0 = 0,4𝑚. 𝑠 −1 à t=0s. du point M. En déduire à nouveau l’équation différentielle qui
1. Etablir l équation différentielle du mouvement du centre régit le mouvement du solide.
d’inertie G du l’objet S. c)) Ecrire l’équation horaire du mouvement de la projection de A
2. En déduire l’équation horaire du mouvement de G en précisant sur l’axe horizontal orienté x’Sx et
les valeurs de l’amplitude, de la pulsation et de la phase. calculer la vitesse maximale en A.A.
3. a)) En déduire à la date t, l’expression de l’énergie mécanique EXERCICE 9
totale 𝐸𝑚 du système {ressort +solide S}, en fonction de Dans tout le problème, on négligera les frottements.
𝑘, 𝑚, 𝑥 𝑒𝑡 𝑣. Un disque (D) plein et homogène de masse négligeable peut
b)) Donner l’expression de 𝐸𝑚 en fonction de k et tourner autour d’un axe horizontal (∆) passant par son centre O.
l’élongation maximale 𝑥𝑚 . On enroule sue le disque (D) un fil inextensible dont l’une de ses
4. Retrouver l’équation différentielle établie en 1. à partir de extrémité est liée à une solide (S) de masse m = 100g.
l’expression de 𝐸𝑚 . L’autre extrémité est liée à un solide(S1 ) de masse m1 =700g posé
EXERCICE 8 sur un plan incliné [AB] faisant un angle α avec l’horizontal.
On négligera les frottements et la résistance de l’air. Lorsque (S1 ) ne touche pas le disque (D), le fil restant tendu.
Un demi-sphère creuse BSC, d’épaisseur négligeable, de centre O, 1. Le solide(S1 ) se déplace sur le plan incliné AB avec une
de rayon R = 0,8m repose par son sommet S sur un plan accélération a=2,5m.s −2 . a)) Calculer, en degré, la valeur de
horizontal. Un solide ponctuel de masse m = 50g peut glisser sans l’angle α. b)) Partant en A sans vitesse initiale, le
frottement sur la face interne de la demi-sphère. solide(S1 ) arrive en B avec une vitesse vB = 4𝑚. 𝑠 −1 .

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Calculer le travail de la tension du fil T1 de A à B et la durée du En déduire sa pulsation propre et la loi horaire du mouvement.
parcours AB. Déduire alors le nombre de tours effectué par le c)) Déterminer l’instant auquel le solide repasse en O, après
disque (D) à l’arrivée de (S1 ) en B. l’instant initial.
2. En arrivant en B, le solide(S1 ) se détache du fil et poursuit sa
course sur le trajet horizontal BC avec la vitesse acquise en B.
Il vient heurter un autre solide S2 de masse m2 immobile
accroché à l’extrémité libre d’un ressort de masse négligeable, à
spires non jointives et de constante de raideur k=400N.m−1 .
Après le choc, les deux solides s’accrochent et forment un EXERCICE 11
seul système de centre d’inertie G. La vitesse de G juste après le
choc est vG =2m.s −1 .Calculer la masse m2 et le raccourcissement
maximal 𝑥𝑚 du ressort.
3. Dans toute la suite, on prendra m2 =700g.
a)) Déterminer l’équation différentielle du mouvement ultérieur
du système formé par les solides S1 et S2 .
Déduire la valeur de la période T0 du mouvement.
b)) L’origine des abscisses est la position où le choc a eu lieu.
Écrire l’équation horaire du mouvement de G en prenant
comme origine des dates l’instant où G se trouve au point
Les trois parties sont largement indépendantes.
de raccourcissement maximal du ressort.
On comprime à vide d’un solide (S) de masse 𝑚𝑆 , un ressort de
(D) raideur k d’une longueur 𝑥0 = 5𝑐𝑚 et à l’instant t=0 , on le libère
O sans vitesse initiale. Le solide ( S ) percute une bille( B ) de masse
A (𝑺𝟏 )
𝑚𝑏 placée en B. Les forces des frottements sont supposées
(𝑺𝟐 ) k négligeables sur toutes les parties sauf sur BC ( figure ci-dessus).
(S) α
B C On donne : 𝑚𝑏 = 10𝑔 ; 𝑘 = 300𝑁. 𝑚−1 .
Partie A : Mouvement sur ABC
EXERCICE 10
1. Sachant que ( S ) effectue des oscillations libre de fréquence
Dans tout l’exercice, on négligera les frottements et on assimilera
𝑁0 = 948𝑡𝑟𝑠. 𝑚𝑖𝑛−1 . a)) Calculer la masse 𝑚𝑆 .
le solide (S) à un point matériel. On prendra 𝑔 = 10𝑚. 𝑠 −2 .
b)) Calculer l’énergie mécanique initiale 𝐸0 à l’instant t=0.
1. Un solide (S) de masse m = 2kg est abandonné sans vitesse
Dans la suite du problème on prendra 𝒎𝑺 = 𝟑𝟎𝒈
initiale en un point A d’un plan incliné d’un angle α = 30° par
2. En utilisant la loi de conservation d l’énergie mécanique,
rapport à l’horizontale, d’altitude ℎ𝐴 = 31,25𝑐𝑚.
calculer la vitesse 𝑣𝑆 du solide au point B juste avant le choc.
a)) Faire le bilan des forces qui s’exercent sur le solide (S) et les
3. Apres le choc, bille (B) aborde le plan horizontal
représenter sur un schéma.
BC=L=50cm , sur lequel s’exercent les forces de frottements
b)) Déterminer la vitesse 𝑣𝐵 du solide en B.
d’intensité constante f avec une vitesse 𝑣𝑏 = 7,5𝑚. 𝑠 −1 .
2. Le solide(S) continue son mouvement sur le plan horizontal
Elle arrive au point C avec une vitesse pratiquement nulle.
contenant B et heurte un ressort de constante de raideur
Déterminer l’intensité f de la force de frottement.
𝑘 = 200𝑁. 𝑚−1 , fixé par son autre extrémité.
Partie B : Mouvement sur CD
a)) Quelle est la vitesse 𝑣0 du solide (S) juste avant le choc ?
La partie CD est un arc de cercle de centre O et de rayon 𝑟 = 6𝑚.
b)) Quelle est l’énergie mécanique de (S), juste avant le choc,
̂ et on donne
La bille est repérée par l’angle 𝜃 = 𝑀𝑂𝐷
sachant que son énergie potentielle de pesanteur est nulle au sol.
̂ = 60°.
𝜃0 = 𝐶𝑂𝐷
3. Dès que le choc se produit, le solide (S) reste solidaire du
1. Exprimer la vitesse de (B) au point M en fonction de g, r, 𝜃0 , 𝜃.
ressort. Il effectue des oscillations autour du point O de l’axe
2. En appliquant le théorème de centre d’inertie, démontrer que
(x’x), parallèle au sol et horizontal.
l’intensité de la force⃗⃗⃗𝐹 de la piste sur la bille peut s’écrire en
a)) Déterminer l’amplitude 𝑥𝑚 du mouvement de l’oscillateur.
fonction de 𝑚, 𝑔 , 𝜃0 𝑒𝑡 𝜃.
b)) Établir l’équation différentielle du mouvement de l’oscillateur.

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3. Déterminer l’angle 𝜃1 au point E où la bille quitte le plan CD et b)) Déterminer la solution 𝜔(𝑡) de cette équation différentielle.
−1
vérifier que 𝑣𝐸 = 5,88𝑚. 𝑠 . c)) Au bout de combien de temps, la vitesse a-t-elle diminuer
⃗⃗
Partie C : Mouvement dans le champ 𝒈 de moitié ?
A l’instant t=0, la bille quitte le point E avec la vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐸 de d)) Quelle est la vitesse 𝜔 à t = 10s.
norme 𝑣𝐸 = 5,9𝑚. 𝑠 −1 et faisant un angle 𝜃1 = 35,3° avec EXERCICE 13
l’horizontale. Une cible A de masse M = 30g es suspendue à l’extrémité d’un
1. Dans le repère ( E,𝑖, 𝑗), établir les équations horaires puis tige T de longueur 𝑙 = 10𝑐𝑚 et de masse négligeable. Cette tige
l’équation cartésienne du mouvement de la bille. peut aussi osciller autour d’un axe horizontal passant par son
2. Déterminer les coordonnées du pont d’impact I de la bille sur extrémité supérieure est soumise à une couple de rappel de
le sol sachant que E est à la hauteur h=5m du sol moment −𝐶𝜃 , 𝐶 = 0,96𝑈. 𝑆. 𝐼 qu’un ressort exercice sur elle
3. Calculer la vitesse de la bille lorsqu’elle arrive au point I. quand elle fait un angle 𝜃 avec sa position d’équilibre verticale.
EXERCICE 12 Une bille B de mase 𝑚 = 10𝑔 est lancée est lancée à partir de
I. Un pendule pesant est constitué par un barreau AB de masse m, l’origine d’un repère (Ox, Oy) lié à un référentiel galiléen avec
𝜋
de longueur L, oscillant autour d’un axe horizontal (∆) 𝑣0 = 10𝑚. 𝑠 −1 , faisant un angle𝛽 = 𝑟𝑎𝑑 avec la verticale.
6
perpendiculaire à la barre passant par A. On suppose que les masse A et B ponctuelles.
1. Démontrer que le moment d’inertie de la barre par rapport à 1. Donner l’équation de la trajectoire de la bille
1
l’axe (∆) est :𝐽∆ = 𝑚𝐿2 . dans le repère (Ox, Oy).
3

2. a)) Établir l’équation différentielle des oscillations de faible 2. La bille doit atteindre la cible avec une vitesse horizontale.
amplitude de ce pendule pesant. a)) Quelles sont les caractéristiques de sa vitesse
b)) Sachant qu’à l’instant t = 0s, on lâche le barreau sans vitesse juste avant le choc ?
initiale d’un angle 𝛼1 par rapport à la verticale, déterminer b)) A quelle hauteur doit se trouver la cible ?
l’équation horaire des oscillations et calculer sa période. 3. Calculer l’angle qu’atteint la tige avant d’osciller, en supposant
𝐴. 𝑁: 𝑚 = 1𝑘𝑔, 𝐿 = 0,30𝑚 , 𝑔 = 10𝑚. 𝑠 −2 , 𝜋 2 = 10 𝑒𝑡 𝛼1 = 6°. qu’après le choc la bille et la cible restent solidaire.
𝜃2
c)) Calculer la vitesse de l’extrémité B au passage par la verticale. On admet que, quand 𝜃 est plus petit, sin 𝜃 ~𝜃 𝑒𝑡 cos 𝜃 ~1 − .
2
3. On écarte le barreau d’un angle 𝛼2 de sa position d’équilibre. 4. Quelle est la nature du mouvement de l’ensemble (tige + bille)
a)) Calculer l’énergie potentielle de pesanteur du barreau dans après le choc ?
cette position, l’origine de l’altitude sera l’horizontale passant 5. Donner l’équation horaire de ce mouvement.
5𝜋
par A. 𝐴. 𝑁: 𝛼2 = 𝑟𝑎𝑑 Le choc a lieu à t = 0s, et l’ensemble se déplace dans le sens
6

b)) On lâche le barreau sans vitesse initiale. Déterminer la vitesse positif des élongations angulaires.
de l’extrémité B au passage par sa position d’équilibre. 6. Comment varie la valeur de la fréquence de ce mouvement si la
II. Le barreau peut maintenant tourner autour d’un axe ∆𝐺 passant masse de la tige augmente et devient non négligeable ?
par son centre de gravité G sous l’action d’un moteur. Pourquoi ?
y Tige
En admettant que le moteur développe une puissance P
A
constante, Calculer en fonction du temps t, la vitesse de rotation 𝜷
𝜔 du barreau. A.N : P = 1,5W et t = 4s. ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 x
III. 1. Arrivée à la vitesse 𝑁0 = 1400𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1 , le moteur O

conserve cette vitesse. EXERCICE 14


A l’instant t=0s, on coupe l’action du moteur et on exerce un Un pendule simple est formé par un fil inextensible de longueur
couple de freinage de moment constant 𝑀𝑓 = −5. 10−2 𝑁. 𝑚. 𝑙 = 80𝑐𝑚 portant une masse ponctuelle 𝑚 = 50𝑔.

Calculer la durée du freinage et le nombre de tours effectués. 1. Le fil est écarté de sa position d’équilibre d’un angle

2. Pour arrêter le barreau, on peut aussi appliquer à t=0s, un 𝛼𝑚 = 0,2𝑟𝑎𝑑 puis on l’abandonne sans vitesse initiale.
couple de frottement de moment proportionnelle à la vitesse a)) A partir de la conservation de l’énergie mécanique, montrer

angulaire : 𝑀𝑓 = −𝐾𝜔. On donne 𝐾 = 1,5. 10−4 𝑢. 𝑆. 𝐼. que le mouvement est de la masse m est sinusoïdale de rotation.

a)) Ecrire l’équation différentielle du ralentissement liant b)) Donner la loi horaire exacte de ce mouvement.
𝑑𝜔 c)) En d déduire les valeurs maximales de la vitesse et de
𝑒𝑡 𝜔.
𝑑𝑡
l’accélération angulaire.
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𝜋
2. Le fil est écarté de sa position initiale d’un angle 𝛼 = 𝑟𝑎𝑑 de EXERCICE 16 (Problème)
3

sa position d’équilibre. Trouver la vitesse de la masse m au Dans tout le problème, on prendra 𝑔 = 10𝑚. 𝑠 −2 et on négligera

passage à la position d’équilibre ainsi que la tension du fil. tous les frottements passifs.

a)) Si la masse m est abandonnée sans vitesse initiale de sa Toute application numérique doit être procédée du calcul littéral.

position d’équilibre, Partie A

b)) Si la masse m est lancée avec une énergie mécanique E=0,24J. Un disque homogène de centre O et de rayon R =10cm, a une

.3. Le fil est immobile. On communique à la masse m une vitesse masse 𝑀 = 1,3𝑘𝑔. Dans une première expérience, le disque est

horizontale 𝑣0 de module 𝑣0 , la masse m décrit alors un cercle abandonné sans vitesse initiale, roule sans glisser sur un plan

de rayon 𝑙 dans le plan vertical. Au sommet de la trajectoire, incliné faisant un angle 𝛼 = 30° avec l’horizontale.

la masse m a une vitesse 𝑣 = 2𝑚. 𝑠 −1 . Calculer la vitesse 𝑣0 . 1. Exprimer l’énergie cinétique totale du disque en fonction de la

EXERCICE 15 (Problème) vitesse du centre de gravité.

1. On fixe à la périphérie d’un disque de centre O, de rayon 2. Déterminer l’accélération du centre de gravité du disque.

𝑅 = 10𝑐𝑚 et de masse 𝑀 = 100𝑔 deux billes 𝐵1 𝑒𝑡 𝐵2 identiques 3. Établir l’expression de la vitesse v après un parcours de

à la bille B de masse𝑚 = 10𝑔. longueur l sur le plan incliné.

Elles sont diamétralement opposées. Partie B


Par l’intermédiaire d’une tige de masse négligeable, on relie dans
Le système S= {disque + deux billes} oscille autour d’un axe (∆)
𝑅 son plan, le centre O du disque à un corps A assimilable à un point
perpendiculaire au vertical du disque à la distance 𝑑 = du centre
2
matériel de masse 𝑚 = 200𝑔. (figure 1)
de gravité du système S.(figure 1)
On donne 𝑂𝐴 = 𝑙 = 60𝑐𝑚. L’ensemble est mobile autour d’un
a)) Calculer le moment d’inertie du système S par rapport à(∆).
axe horizontal passant par O.
b)) On écarte le pendule ainsi constitué d’un angle 𝛼𝑚 = 0,1𝑟𝑎𝑑
1. Déterminer le centre de gravité G du système
de sa position d’équilibre et on l’abandonne sans vitesse à t=0.
S={disque + corps A}.
Établir l’équation différentielle réagissant le mouvement du
2. Quelle est la vitesse de G quand le système passe par la position
système S. En déduire son équation horaire.
d’équilibre, au cours d’amplitude égale à 90° ?
2. On remplace l’axe (∆) à un fil de torsion métallique de
3. On considère les oscillations d’amplitude 𝑥𝑚 = 0,1𝑟𝑎𝑑.
constante de torsion C et de longueur 𝐴𝐵 = 𝑙.
Déterminer :
On soude le système S en un point O du fil tel que 𝑂𝐴 = 𝑙 ⁄2.
a)) La nature du mouvement et la période du système.
On obtient alors un pendule qui est à la fois pesant et torsion. On
b)) La vitesse angulaire du système au passage par la position
suppose que le fil est horizontal (figure 2).
d’équilibre et la vitesse de G et de A dans les mêmes
a)) Établir l’expression de l’énergie mécanique du système
conditions.
𝑆’ = { 𝑆 + 𝑓𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛 + 𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒} à l’instant t et en déduire
Partie C
l’équation différentielle régissant le mouvement du pendule pour
Le disque est maintenant suspendu en son centre par un fil de
des oscillations de faible amplitude.
torsion vertical dont l’autre extrémité est fixé (la tige est supprimée).
b)) Calculer la constante de torsion C sachant que la période des
On écarte le disque de sa position d’équilibre, par rotation autour
oscillations est 𝑇 = 0,5𝑠.
de l’axe du fil et on l’abandonne à lui-même (figure 2).
Rappel : la constante de torsion C est inversement
1. Montrer que le mouvement est sinusoïdal de rotation. Calculer
proportionnelle à sa longueur 𝒍.
la période 𝑇0 sachant que la constante de torsion du fil est
𝐶 = 6,5. 10−3 𝑢. 𝑆. 𝐼.
𝑩𝟏
2. On remonte le disque le long du fil vertical dont on attache

I (∆)
l’extrémité inférieur.

A B On pose 𝑂𝑃 = 𝑋. La longueur du fil, la même que dans la


O
O question C/1 , est L = 1,80m.
a)) Sachant que la constante de torsion du fil est inversement
𝑩𝟐 figure 2 proportionnelle sa longueur, exprimer en fonction de
figure1 𝑇0 , 𝐿 𝑒𝑡 𝑋 , la période T du mouvement du disque.

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b)) Déterminer la valeur de 𝑋 pour laquelle la période T est On attache l’extrémité inférieure du fil à un point fixe K’
maximale. Calculer cette période maximale. (voir figure 2). On écarte le disque de sa position d’équilibre et
on l’abandonne à lui-même.
P 1. Le disque étant soumis à deux couples de torsions des
constantes 𝐶1 𝑒𝑡 𝐶2 .
X
O
L Montrer que la période du pendule à pour valeur :
O
𝑇0
𝑇2 =
√𝐿1 × 𝐿2
𝐿
Indication : La constante de torsion est inversement
A Q
proportionnelle à sa longueur.
figure1 figure2
2. Calculer la valeur de 𝑇2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐾 ′ 𝑂 = 𝐿1 = 80𝑐𝑚
EXERCICE 17 (Problème) 3. Calculer la période pour 𝐿1 = 𝐿2 qu’on notera 𝑇′2 .
On considère une pendule de torsion constituée par un disque Que peut-on conclure ?
homogène horizontal de centre O, de masse 𝑀 = 200𝑔 et de
(∆)
rayon 𝑅 = 20𝑐𝑚 suspendu à un fil de torsion de longueur 𝐿 =
K K
120𝑐𝑚 et une constante de torsion 𝐶 = 10−2 𝑁. 𝑚. 𝑟𝑎𝑑 −1 . 𝑳𝟏
L’extrémité supérieure du fil est fixée au point K. L
B O
Le disque peut tourner autour d’un axe (∆) confondu avec le fil de
𝑳𝟐
torsion. L’ensemble est en équilibre lorsque le fil n’est pas tordu. O
K’
(Voir figure1). A
figure1
I. On fait tourner le disque autour de l’axe d’un angle 𝜃 et on figure 2
l’abandonne à lui-même
1. Déterminer l’équation différentielle de ce mouvement. EXERCICE 18 (Problème)
2. Calculer sa période 𝑇0 . On considère le dispositif suivante : B est un raideur k, dont
𝑀
II. On place deux masses identiques 𝑚1 = 𝑚2 = qui peuvent l’allongement est proportionnel à la tension, D est un disque
2

glisser le long du diamètre (AB) Ces deux masses sont à homogène d’axe horizontal fixé, de masse m, de rayon r, mobile

chaque instant équidistants du point O : 𝑂𝑚1 = 𝑂𝑚2 = 𝑑 sans frottement autour de cet axe et dont le moment d’inertie par

On fait tourner à nouveau le disque d’un angle 𝜃 et on rapport à cet axe est J.

l’abandonne à lui-même. I. (S) est un solide de masse M, lié au ressort par un fil

1. Montrer que le moment d’inertie du système {disque + inextensible et sans masse, s’enroulant sur le disque.

masses} est : 𝐽′∆ = 𝛼 + 𝛽𝑑 2 . 1. Établir la relation donnant l’allongement ∆l du ressort

Quelles son les valeurs de 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 ? à l’équilibre.

2. a)) Donner l’expression de la nouvelle période 𝑇1 en 2. On déplace (S) verticalement vers le bas d’un allongement < ∆l

fonction de 𝑑 2 . et on l’abandonne sans vitesse initiale.

b)) Calculer sa valeur pour d=0, quelle remarque faites –vous ? a)) Etablir que le disque prend un mouvement sinusoïdal de
𝑅 rotation d’élongation angulaire.
3. On place les deux masses 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 à une distance 𝑑 = du
2
b)) Établir et calculer la période T0 de ce mouvement.
centre O. On fait tourner le disque de 2radians à partir de sa
On donne : k = 100N. m−1 ; m = 1kg ; r = 10cm ; M = 2,5kg
position d’équilibre et on l’abandonne à t=0s, à lui-même.
II. On place deux masses identiques mA = mB = 0,5kg qui
a)) Déterminer l’équation du mouvement 𝜃2 (𝑡) et en déduire
peuvent glisser le long du diamètre (AB).
l’expression de la vitesse instantanée 𝜃̇2 (𝑡).
Ces deux masses sont à chaque instant équidistante du point O.
b)) Calculer la valeur de l’accélération angulaire lorsque
(OA = OB = d =4cm).
l’élongation est maximale.
On abandonne à nouveau le système sans vitesse initiale et
c)) Montrer que l’énergie mécanique de ce pendule de torsion est
d’une longueur de 5cm.
constante et la calculer.
1. Déterminer l’expression de la nouvelle période, noté T1 .
III. On enlève les masses 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 et on remonte le disque le
2.. Faire son application numérique pour d = 0.
long d’un fil.

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III. En réalité le fil est coupé. le choc est vG =2m.s −1 . Calculer la masse m2 et le
La masse M est lancé verticalement vers le bas avec une vitesse raccourcissement maximal Xm du ressort.
initiale 𝑣0 . Elle est soumise en plus de son poids à la résistance 3. Dans toute la suite, on prendra m2 =700g.
de l’air 𝑓 . Cette résistance est de la forme 𝑓 = −𝑘𝑣 ; où k est a)) Déterminer l’équation différentielle du mouvement ultérieur
une constante positif et v
⃗ la vitesse instantanée de la masse M. du système formé par les solides S1 et S2 .
1. Établir l’équation différentielle de la vitesse v et vérifier que la Déduire la valeur de la période T0 du mouvement.

solution de cette équation est de la forme 𝑣 =


𝑀𝑔
+ 𝐶𝑒 −𝑘𝑡⁄𝑀 . b)) L’origine des abscisses est la position où le choc a eu lieu.
𝑘
Écrire l’équation horaire du mouvement de G en prenant
2. a)) Donner l’expression de C en fonction de 𝑣0 , M, g et k.
comme origine des dates l’instant où G se trouve au point
b)) Montrer que la vitesse du centre d’inertie de la masse tend
de raccourcissement maximal du ressort.
vers une valeur limite dont on précisera son expression.
EXERCICE 20
A(𝒎𝑨 ) 1. Un cerceau homogène en bois de masse 𝑀 = 1𝑘𝑔 et de rayon
D B
𝑅 = 20𝑐𝑚 roule sans glisser sur un plan incliné qui fait un
d O
angle 𝛼 = 30° par rapport à l’horizontal.
d B(𝒎𝑩 ) a)) Calculer l’accélération du centre d’inertie G au cours de la
descendance du plan incliné.
(M)
b)) Établir l’expression de la vitesse du centre d’inertie G après
EXERCICE 19
un parcours de longueur 𝑙 sur le plan incliné.
Dans tout le problème, on négligera les frottements.
2. Le même cerceau est suspendu en O, sur un axe (Δ)
Un disque (D) plein et homogène de masse M = 200g et de rayon
horizontal (figure1).
r = 10 cm peut tourner autour d’un axe horizontal (∆) passant par
a)) Quel est le moment d’inertie du cerceau par rapport à l’axe (Δ).
son centre O. On enroule sue le disque (D) un fil inextensible dont
b)) On écarte le cerceau d’un petit angle 𝜃0 = 10° par rapport à la
l’une de ses extrémité est liée à une solide (S) de masse m = 100g.
verticale OG et on le lâche sans vitesse initiale.
L’autre extrémité est liée à un solide(S1 ) de masse m1 =700g posé
Établir l’équation différentielle, en déduire sa pulsation propre,
sur un plan incliné [AB] faisant un angle α avec l’horizontal.
sa période propre 𝑇0 et l’équation horaire.
Lorsque le solide(S1 ) ne touche pas le disque (D), le fil restant
Quelle est la vitesse angulaire du cerceau lorsqu’il passe à sa
tendu.
(D) (∆) position d’équilibre.
O
A (𝑺𝟏 ) c)) Quelle est la longueur d’un pendule simple synchrone du
pendule composé.
(𝑺𝟐 ) k
(S) α 3. On accroche une petite bille en acier ponctuelle de masse
B C 𝑀
𝑚= au point A, diamétralement opposé en O. (figure2).
2

1. Le solide(S1 ) se déplace sur le plan incliné AB avec une a)) Quel est le nouveau moment d’inertie 𝐽′Δ .
accélération a=2,5m.s . −2 b)) Donner l’équation horaire 𝜃(𝑡) si on excite l’ensemble dans
a)) Calculer, en degré, la valeur de l’angle α. les mêmes conditions qu’en 2.
b)) Partant en A sans vitesse initiale, le solide(S1 ) arrive en B c)) Donner la nouvelle période 𝑇′0 .
avec une vitesse vB = 4𝑚. 𝑠 −1 . Calculer le travail de la 4. Un électro-aimant exerce sur la bille une force 𝐹 verticale
tension du fil T1 de A à B et la durée du parcours AB. dirigée vers le haut. On écarte le système de sa position
Déduire alors le nombre de tours effectué par le disque (D) à d’équilibre, d’un petit angle 𝜃 et on le lâche sans vitesse initiale.
l’arrivée de (S1 ) en B. Déterminer l’intensité de la force 𝐹 pour que la période du
2. En arrivant en B, le solide(S1 ) se détache du fil et poursuit sa système oscillant 𝑇′′0 = 2𝑇0 avec 𝑇0 la période propre du
course sur le trajet horizontal BC avec la vitesse acquise en B. cerceau.
Il vient heurter un autre solide S2 de masse m2 immobile O (𝚫) O(𝜟)

accroché à l’extrémité libre d’un ressort de masse négligeable, à


G G
spires non jointives et de constante de raideur k=400N.m−1 .
Après le choc, les deux solides s’accrochent et forment un
A
seul système de centre d’inertie G. La vitesse de G juste après Figure Figure 2
1
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EXERCICE 21 système à un instant t quelconque où la barre s’écarte de x de sa
On réalise un pendule en accrochant un solide ponctuel de masse position d’équilibre animée d’une vitesse 𝑥̇ en fonction
m = 200g à l’un des extrémités d’un fil inextensible, de masse de x, 𝑥̇ , M, k et ∆𝑙𝐸 .
négligeable et de longueur L =1m, l’autre extrémité étant fixée au b)) Montrer que la barre forme un système conservatif (ou que le
point O. Le pendule est écarté de sa position d’équilibre d’un système {barre, ressorts, Terre} est isolé).
angle 𝜃0 = 0,2𝑟𝑎𝑑 puis abandonné à la date t=0s, sans vitesse En déduire l’équation différentielle régissant le mouvement de
initiale. On prendra 𝑔 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 . translation de la barre et former l’équation horaire du
1. a)) En utilisant la relation fondamentale de la dynamique du mouvement de la barre.
solide en rotation, établir l’équation différentielle c)) Donner l’expression de la tension instantanée T = f(t) de
caractéristique du mouvement du solide. chaque ressort. A quels instants est-elle nulle ?
b)) Montrer que pour des oscillations de faibles amplitude, le 3. En réalité, la barra est soumis à une force de frottement,
pendule peut être considéré comme harmonique . En déduire 𝑓 = −ℎ𝑣 , k= 0,44uS.I. A t = 0, 𝑥0 = 4cm et 𝑥̇ 0 =0.
la période 𝑇0 des oscillations. a)) En posant 𝜆 =

, établir la nouvelle équation différentielle
𝑀
c)) Donner l’expression de la loi horaire 𝜃(𝑡).
Calculer la pseudo-période T.
d)) Déterminer l’énergie mécanique E du système
b)) Déterminer la loi horaire de ce mouvement.
{pendule + Terre}.
Partie B
2. Il existe en fait des forces des frottements dont le moment est
Dans cette partie, on négligera la masse de la barre.
proportionnel à la vitesse angulaire : 𝑀 = −ℎ𝜃̇ , ℎ = 0,36𝑢. 𝑆. 𝐼.
1. La barre AB, (portant en A et en B un corps ponctuel de
Les condition initiales : 𝜃0 = 0,2𝑟𝑎𝑑 𝑒𝑡 𝜃̇ = 0.
masse :𝑚𝐴 = 𝑚𝐵 = 80𝑔) de milieu O, est fixée sur un
a)) Établir la nouvelle équation différentielle.
diamètre d’un cylindre homogène, de centre O, de rayon

On posera : 𝜆 = 2. r = 20 cm et de masse𝑀1 =500g .
2𝑚𝐿

b)) Montrer qu’on a un mouvement oscillatoire amorti. Un solide (S) de masse m est suspendu par un fil inextensible et
Calculer la pseudo-période T. de masse négligeable est enroulée sur la surface d’un cylindre.
c)) La loi horaire est de la forme (S) est initialement au repos.
2𝜋 a)) Déterminer la valeur de m pour que le cylindre effectue la
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 𝑒 −𝜆𝑡 cos(Ω𝑡 + 𝜑) 𝑎𝑣𝑒𝑐 Ω =
𝑇 troisième tour en 1,52 seconde.(voir figure 2).
Déterminer 𝜃𝑚 𝑒𝑡 𝜑. 1
b) Montrer qu’en faisant varier r , la grandeur k = est un
𝑚
EXERCICE 22 (Problème)
polynôme du second degré de la forme : 𝑘 = −𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
La barre AB, considérée dans ce problème est rigide et homogène.
avec 𝑥 = 𝑟. En déduire les valeurs numériques des constantes
Elle est conductrice et mesure AB = 2l = 20 cm, sa masse est
a, b et c. Calculer la masse m si r = 2,5𝑐𝑚.
M=100g. On prendra 𝑔 = 10𝑚. 𝑠 −2 𝑒𝑡 𝜋 2 = 10.
2. On considère le système (cylindre – barre AB – masse m) de la
Partie A
partie précédente. On fixe sur l’extrémité A de la barre une
Les extrémités A et B de la barre sont soudées aux extrémités
masse ponctuelle m’ = 100 g. On suppose que seule la barre
inférieures de deux ressorts élastiques, linéaires, à spires non
AB est conductrice du courant électrique.
jointives, identiques, de même longueur à vide, de même raideur
Un dispositif approprié (non mentionné sur la figure) permet de
𝑘 = 25𝑁. 𝑚−1 . Les extrémités supérieures des ressorts sont fixées
faire passer un courant constant d’intensité I de A vers B.
en deux points M et N distants de 2l ; O étant la position du centre
Une partie de la tige est plongée dans un champ magnétique
d’inertie de la barre à l’équilibre. Ce point O est également le
uniforme d’intensité B = 0,5 T, délimité dans le plan par
niveau de référence, à énergie potentielle de pesanteur nulle ; c’est
le carré TPRQ. On fait passer le courant dans la barre AB.
aussi l’origine des altitudes (voir figure 1).
Lorsque le système S = (cylindre, barre AB, masse m, masse m’)
1. Calculer l’allongement ∆𝑙𝐸 de chaque ressort et l’énergie
𝜋
potentielle du système {barre, ressorts, Terre} est en équilibre, la barre AB fait un angle 𝜃0 = 𝑟𝑎𝑑avec la
6

à l’équilibre de la barre. verticale (voir figure 3). On donne : m = 200g ; r = 2,5cm.


2. On abaisse la barre, parallèlement à elle-même, d’une longueur a)) Déterminer les forces dont les effets permettent au système (S)
𝑎 = 4 𝑐𝑚 de sa position d’équilibre puis on l’abandonne. d’être en équilibre ainsi que leurs caractéristiques.
a)) Établir l’expression de l’énergie mécanique du précédent

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⃗ et Calculer la valeur de l’intensité I du
b)) Donner le sens de 𝐵 𝐽 = 10−4 𝑘𝑔. 𝑚2 ( le moment d’inertie du cadre par rapport à l’axe
courant qui traverse la barre AB lorsque (S) est en équilibre. OO’).

I O M
B Q
I
M A N A B ⃗⃗
𝑩
𝒎𝑨 𝒎𝑩 O
O T P
⃗⃗ P N
k k 𝑩 O’
m 𝜽𝟎
O
A B A(m’) m
x figure 2
Q R
figure 1
figure 3

EXERCICE 23 (Problème)
Un cadre rectangulaire indéformable comportant N spires
identiques, de dimension MN=QP=a et NP=MQ=b.
⃗ horizontal,
Il est libre de tourner, dans un champ magnétique B
autour d’un axe vertical passant par les milieux O et O’ des cotés
MQ et NP.
Le cadre est parcouru per un courant I = 4,5mA .Initialement, le
coté MQ fait un angle θ0 = π⁄6 rad.
1. a)) Représenter sur le schéma en respective puis sur un schéma
vue de dessus, les forces qui s’exercent sur l’un des côtés du
cadre et Calculer la norme de ces forces.
Quels sont les effets de rotation de ces forces ?
b)) Quelle est la position d’équilibre stable du cadre ?
c)) Calculer le flux du vecteur champ magnétique ⃗B à travers le
cadre dans la position initiale, puis dans la position
d’équilibre déterminer en b)).
2. Le cadre est maintenant en circuit ouvert. On le fait tourner
dans le sens positif en raison de 100πrad. s −1 .
a)) Expliquer pourquoi le cadre est le siège d’une f.é.m.
Donner l’expression de cette f.é.m. et calculer sa valeur maximale.
b)) Déterminer l’expression du couple moteur, qui agit sur le carde
et déduire sa valeur maximale.
3. Le cadre est maintenant suspendu à un fil de torsion vertical
passant par le milieu O du coté MQ.

Cette cadre est toujours placée dans un champ magnétique B
uniforme; horizontal et parallèle au plan du cadre, lorsque
celui-ci n’est pas parcouru par aucun courant.
a)) Le cadre est toujours parcourus par le courant.
Les fils d’amenés du courant sont très souples pour ne pas
gêner le mouvement du cadre. Écrire la condition d’équilibre
du cadre et en déduire la constante de torsion C du fil.
b)) A t = 0, on supprime brusquement le courant dans le cadre
⃗.
ainsi que le champ magnétique B
Établir l’équation différentielle du mouvement du cadre ainsi
que sa nature. Calculer la période T des oscillations du cadre.
Données: a=2,5cm ; b=4,0cm ; N=100 ; B = 1,2.10−2 T.

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Oscillateurs Électriques
Circuit (L.C)

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Électricité Cours sur le circuit (L.C)
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Rappels sur les oscillations électriques 𝑑𝑞 𝑑
𝑖=− = [𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)] = 𝜔0 𝑄𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Libres non amorti circuit L.C
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝜔0 𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝜔0
5. Etude énergétique des oscillation non-amorties :
1 𝑞2 1
Dans le condensateur 𝐸𝑒𝑙 = et dans la bobine 𝐸𝑚𝑎𝑔 = 𝐿𝑖 2
2 𝐶 2

Donc l’énergie totale du circuit, appelée énergie


1 𝑞2 1
électromagnétique : 𝐸 = + 𝐿𝑖 2 = 𝑐𝑡𝑒 s’il n y a aucune perte
2 𝐶 2
Soit un condensateur préalablement chargé par un générateur sous
1 𝑞2 1 2
une tension E. Le condensateur étant chargé, on a à t=0, 𝐸 = 𝐸𝑒 + 𝐸𝑚 = + 𝐿𝑖
2𝐶 2
𝑞(0) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝐸 = 𝐶𝑈0 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡) et 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
On branche le condensateur à présent en série avec une bobine 11 1
𝐸= 𝑄𝑚𝑎𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡)
d’inductance pure ( c’est-à-dire de résistance négligeable :𝑟 = 0) 2𝐶 2
𝑜𝑟 𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝜔0 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝜔0 𝐿𝐶𝜔0 2 =1
1. Etude de l’évolution de la charge q dans le circuit LC
1 1
Loi d’additivité des tensions : ⟹ 𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐿𝐶 2 𝜔0 2 𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡)
2 2
𝑞 𝑑𝑖 𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑2𝑞 𝑂𝑟 𝐿𝐶𝜔0 2 = 1
𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 ⟹ =𝐿 𝑜𝑟 𝑖𝑐𝑖 𝑖 = − ⟹ =− 2
𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 1
𝑞 𝑑2𝑞 𝑞 𝑑2𝑞 𝑑2𝑞 1 ⟹ 𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡)
= −𝐿 2 ⟹ + 𝐿 2 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 + 𝑞=0 2 2
𝐶 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝐿𝐶
1 1
𝑑2𝑞 1 1 ⟹ 𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 (𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡)) = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
+ 𝑞 = 0 𝑜𝑢 𝑞̈ + 𝑞 = 0 (𝑂𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ℎ𝑎𝑟𝑚𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒) 2 2
𝑑𝑡 2 𝐿𝐶 𝐿𝐶
𝐼𝑚𝑎𝑥 1 𝐼𝑚𝑎𝑥 2 1 𝐼𝑚𝑎𝑥 2 1
Equation différentielle régissant les variations 𝑜𝑟 ∶ 𝑈𝑚𝑎𝑥 = ⟹𝐸= 𝐶× 2 2= = 𝐿𝐼 2
𝐶𝜔0 2 𝐶 𝜔0 2 𝐶𝜔0 2 2 𝑚𝑎𝑥
de la charge q dans le circuit LC 1 1
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 = 𝑐𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2
Cette équation admet une solution de la forme : 2 2
𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑂𝑢 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) Détermination de l’équation différentielle à partir de l’ Energie
𝑄𝑚𝑎𝑥 : amplitude ; 𝜔0 𝑡 + 𝜑 : phase de la charge q(t) à la date t électromagnétique totale
𝜑 : phase initiale de la charge q(t) à la date t=0 1 1
𝐸 = 𝐸𝑒 + 𝐸𝑚 = 𝐶𝑢2 + 𝐿𝑖 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2
2. Pulsation propre et période propre
Les oscillations sont harmonique, alors l’énergie totale se
1
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑞̈ + 𝑞=0 𝑑𝐸
𝐿𝐶 conserve : 𝐸 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ =0
𝑑𝑡
Donc la pulsation propre du circuit LC a pour expression : 𝑑𝐸 1 𝑑𝑢2 1 𝑑𝑖 2 1 𝑑𝑢 1 𝑑𝑖
1 1 = 𝐶 + 𝐿 = 0 ⟹ 𝐶 × 2𝑢 + 𝐿 × 2𝑖 = 0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝜔0 2 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜔0 =
𝐿𝐶 √𝐿𝐶 𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑2𝑢
2𝜋 ⟹ 𝐶𝑢 + 𝐿𝑖 = 0 𝑜𝑟 𝑖 = −𝐶 𝑒𝑡 = −𝐶 2
La période propre est : 𝑇0 = = 2𝜋√𝐿𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝜔0
𝑑𝑢 𝑑𝑢 𝑑2𝑢
Remarque : ⟹ 𝐶𝑢 + 𝐿 (−𝐶 ) × (−𝐶 2 ) = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
L et C sont les seuls facteurs influençant la période :
𝑑𝑢 𝑑𝑢 𝑑𝑢2 𝑑𝑢 𝑑𝑢2
· Si L augmente, 𝑇0 augmente ⟹ 𝐶𝑢 + 𝐿𝐶 2 × 2 =0⟹𝐶 (𝑢 + 𝐿𝐶 2 ) = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
· Si C augmente, 𝑇0 augmente 𝑑𝑢 𝑑𝑢2 𝑑𝑢2 1
𝑜𝑟 𝐶 ≠ 0 ⟹ 𝑢 + 𝐿𝐶 2 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù ∶ + 𝑢=0
Equation différentielle liant la tension 𝑢 du condensateur 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝐿𝐶
𝑑2𝑞 1 𝑑2𝑢 1
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 2
+ 𝑞 = 0 𝑜𝑟 𝑞 = 𝐶𝑢 ⟹ + 𝑢=0
𝑑𝑡 𝐿𝐶 𝑑𝑡 2 𝐿𝐶
3. Charge maximale 𝑸𝒎𝒂𝒙 et la phase à l’origine :
Exemple : à t=0, on enregistre les variations de 𝑞 dès qu’on
branche le condensateur préalablement en série aux bornes de
la bobine : 𝑞(0) = 𝑞𝑚𝑎𝑥
𝑞(0) = 𝑞𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑) ⟹ 𝑞𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑) = 𝑞𝑚𝑎𝑥
⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡)
4. Expression de l’intensité du courant dans le circuit

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Électricité Cours sur le circuit (L.C)
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Exercices sur Les Oscillateurs Électriques Déterminer les valeurs des grandeurs 𝜔0 , 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝜑 .
EXERCICE 01 On donne : L=25mH.
1. Une bobine assimilable à un solénoïde de longueur l=1,5m, de c)) Montrer que l’énergie totale dans le circuit est constante et
rayon R=10cm et d’inductance 𝐿 = 0,1𝐻 et de résistance r =5𝛺 calculer sa valeur numérique.

traversée par un courant d’intensité 𝑖 = 300𝑚𝐴. EXERCICE 03

a)) Calculer le flux d’auto-induction à travers la bobine. Soit un condensateur de capacité C=6μF, chargé sous une tension

b)) Donner les caractéristiques du champ magnétique ⃗B créé à U=1V. On branche ce condensateur aux bornes d’une bobine

l’intérieur du solénoïde. d’inductance L. L’intensité maximale du courant qui circule dans

c)) Le courant est continu, d’intensité constant I. le circuit est Imax = 2,4mA.

Calculer la tension aux bornes de cette bobine. 1. a)) Schématiser le schéma du circuit et l’orienter.

d)) L’intensité du courant varie maintenant au cours du temps. Quel phénomène physique observe-t-on dans le circuit ?
di b)) Calculer la charge maximale Q max du condensateur.
A l’instant t1 : i = 300mA et = 2A. s −1 ,
dt
2. Etablir l’équation différentielle liant la charge q du
calculer la tension aux bornes de la bobine à l’instant t1 .
condensateur et sa dérivée par rapport au temps t.
e)) Calculer l’énergie emmagasinée par la bobine à l’instant t1 .
3. Calculer :
2. On relie les borne de la bobine précédente, de résistance
a)) la pulsation propre, la période et l’inductance L de la bobine.
négligeable et d’inductance L=0,1H à un condensateur de
b)) les relations donnant l’intensité du courant dans le circuit, la
capacité C= 10μF. A l’instant t=0, l’intensité est nulle et la
charge et la tension aux bornes du condensateur en fonction
tension aux bornes est U=10V.
du temps t.
a)) Quel phénomène physique se produit-il dans le circuit ?
c)) Calculer l’énergie emmagasinée par le condensateur d’une
Calculer la charge initiale Q 0 du condensateur.
part et par la bobine d’autre part en fonction du temps.
b)) Etablir la relation différentielle liant d2 u⁄dt 2 , u, L et C.
Montrer que l’énergie totale est constante et
En déduire la pulsation propre ω0 des oscillations électriques.
calculer sa valeur numérique.
Exprimer en fonction du temps t, les variations de la tension
EXERCICE 04
u (t) et de l’intensité i (t) du courant.
Un condensateur de capacité C=12μF préalablement chargé sous
c)) Ecrire l’énergie électromagnétique totale du courant puis
une tension U0 =12V, est branché à l’instant t=0, aux bornes d’une
retrouver l’équation différentielle précédente.
bobine d’inductance L=9,0mH.
EXERCICE 02
1.a)) Schématiser le circuit (L,C).
1. Soit un solénoïde de longueur l=40cm, comportant 2500spires,
b)) L’orienter et designer l’armature qui porte la charge positive.
de rayon r=2cm et parcouru par un courant d’intensité I=5A.
2. a)) Exprimer en fonction de la charge q, les tensions aux bornes
a)) Déterminer les caractéristiques du vecteur champ magnétique
du condensateur et de la bobine.
⃗ créé au centre du solénoïde par le passage du courant.
B b)) Etablir l’équation différentielle régissant l’évolution de q
b)) Calculer l’inductance L de ce solénoïde. aux cours du temps.
c)) Calculer le flux propre du champ magnétique ⃗B créé au 3. a)) Donner l’expression générale des solutions de l’équation
centre du solénoïde. différentielle décrivant l’évolution de la charge q en
2. Un condensateur de capacité C est chargé sous une tension fonction du temps.
constante U. Calculer sa charge Q 0 ainsi que l’énergie Expliquer les différents termes de cette solution.
emmagasinée EO . On donne : C = 2,5.10−6 F ; U = 20V. b)) Donner l’expression de la période T0 du circuit oscillant.
3. Les armatures de ce condensateur chargé sous la tension U, c)) Déterminer q(t) en tenant compte de condition initiale.
sont reliées à une bobine d’inductance L dont on néglige la d)) Donner avec des valeurs numériques les équations décrivant
résistance. A l’instant pris comme origine des temps, on ferme l’évolution en fonction du temps de la tension aux bornes du
l’interrupteur K. condensateur et de l’intensité du courant.
a)) Etablir l’équation différentielle du circuit à laquelle obéit u(t).
b)) Une solution de cette équation différentielle est de la forme
𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
avec 𝑈𝑚𝑎𝑥 , 𝜔0 𝑒𝑡 𝜑 des constantes tel que 𝑈𝑚𝑎𝑥 > 0.

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EXERCICE 05 c)) Qu’appelle –t-on constante du temps τ du circuit ?
1. On établit une tension constante U aux bornes (A et B) des Que représente τ ? Calculer sa valeur numérique.
armatures d’un condensateur de d)) Donner l’expression de la charge 𝑞 (𝑡) du condensateur.
capacité C. Calculer la charge maximale Q max du condensateur. En déduire celle de l’intensité 𝑖(𝑡) dans le dipôle RC.
2. Le condensateur étant chargé, on isole ses armatures et on le Quelle est la valeur de l’intensité en régime permanent ?
décharge dans une bobine d’inductance L et de résistance r. e)) Sous quelle forme l’énergie emmagasiné dans le condensateur
a)) Etablir l’équation différentielle des oscillations électriques est- t-elle dissipée. Calculer sa valeur numérique.
dans le circuit. 2. Les armatures de ce condensateur chargé sous la tension 𝑈0 ,
b)) Donner l’expression de l’énergie totale électrique sont reliées à une bobine idéale d’inductance L. A l’instant pris
(condensateur) et magnétique (bobine) du circuit. comme origine des temps, on ferme l’interrupteur K..
c)) Montrer que de l’énergie totale varie au cours du temps et Il est le siège d’oscillations électriques de période propre 𝑇0 =6ms.
préciser la forme sous laquelle se manifeste cette variation. a)) Calculer la valeur de l’inductance L de la bobine et la charge
d)) Quelle est la nature des oscillations électriques ainsi maximale portée par l’armature du condensateur.
obtenues ? Que se passera-t-il dans le circuit pendant un b)) Etablir l’équation différentielle du circuit à laquelle obéit u(t).
temps suffisamment long ? c)) En déduire l’équation horaire. L’origine des dates est choisie à
e)) Si la résistance de la bobine r est négligeable, qu’elle serait la l’instant où le condensateur est relié à la bobine.
nature des oscillations ? d)) Calculer l’énergie emmagasinée dans le circuit et
Calculer la valeur de leur fréquence propre. en déduire l’intensité maximal Imax du courant dans le circuit.
On donne : C = 6,28μF ; U = 50V et L = 0,318H.
EXERCICE 06
Un circuit comportant un condensateur de capacité C et une
bobine d’inductance L=10mH et de résistance négligeable. Il est le
siège d’oscillations électriques de période propre T0 = 0,2ms.
Ce condensateur est initialement chargé sous une tension de 5V.
On fera un schéma.
1. a)) Calculer la capacité du condensateur.
b)) En déduire la charge maximale portée par l’armature du
condensateur.
2. a)) Etablir équation différentielle liant la charge q du
condensateur à sa dérivée seconde par rapport au temps.
b)) En déduire l’équation horaire. L’origine des dates est choisie
à l’instant où le condensateur est relié à la bobine.
3. a)) Calculer l’énergie emmagasinée dans le circuit oscillant.
b)) En déduire l’amplitude maximale Imax de l’intensité du
courant dans le circuit.
EXERCICE 7
On charge un condensateur de capacité 𝐶 = 30𝜇𝐹 à l’aide d’une
source de courant qui débite, pendant le temps 𝑡 = 10,5𝑠, un
courant d’intensité constante = 22𝜇𝐴 .
Ce condensateur est relié en série avec une résistance 𝑅 = 2𝑘Ω .
1. a)) Faire le schéma, calculer la tension 𝑈0 entre ses armateur et
établir l’équation liant la tension U du condensateur et sa
dérivée par rapport aux temps et les caractéristiques des
composants du circuit.
b)) Soit 𝑈 = 𝐴 + 𝐵𝑒 −𝛽𝑡 est solution de l’équation précédente.
En déduire les valeurs de A, B et β.

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Circuit (R.L.C) En Régime


Sinusoïdal Forcé

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Rappels sur le circuit (R.L.C) en série II. Circuit RLC en régime sinusoïdal forcé :

Un circuit RLC en série initialement chargé est le siège Considérons le montage suivant (circuit RLC relié en série) :
d’oscillations électriques libre mais amorties car le circuit dissipe
de l’énergie par l’effet joule. Pour compenser ces pertes d’énergie
on peut appliquer une tension sinusoïdale au circuit RLC : on a
ainsi des oscillations électriques forcées.
I. Grandeur alternatives
1. Courant alternatif
Un courant alternatif sinusoïdal est un courant dont l’intensité est
1. Equation différentielle
une fonction sinusoïdale du temps : 𝑖 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) avec
La loi d’additivité des tensions : 𝑉𝑆 = 𝑉𝑅 + 𝑉𝐿 + 𝑉𝐶
𝐼𝑚𝑎𝑥 : intensité maximale ; 𝜔 : pulsation imposé par le générateur ;
𝑑𝑖 𝑑𝑞 2 𝑞
𝜔𝑡 + 𝜑 : phase à l’instant ; 𝜑 : phase à l’origine. 𝑉𝑅 = 𝑅𝑖 ; 𝑉𝐿 = 𝐿 = 𝐿 2 𝑒𝑡 𝑉𝐶 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶
2. Intensité et tension efficaces 𝑑𝑞 2 𝑞
𝐷′ 𝑜ù: 𝑉𝑆 = 𝑅𝑖 + 𝐿 + ∶ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒
- Intensité efficace : 𝐼𝑒𝑓𝑓 =
𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑑𝑡 2 𝐶
√2
𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑖𝑡 𝑅𝐿𝐶
𝑈𝑚𝑎𝑥
- Tension efficace : 𝑈𝑒𝑓𝑓 =
√2 2. a)) Impédance d’un circuit RLC
3. Impédance d’un dipôle Notations : U : tension efficace et I : intensité efficace
On définit l’impédance Z d’un dipôle par le rapport :
𝑈 1 2
𝑍=
𝑈𝑒𝑓𝑓
=
𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑍= = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − )
𝐼𝑒𝑓𝑓 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝐼 𝐶𝜔
II. Etude de quelques dipôles en courant alternatif b)) Déphasage 𝜑 de l’intensité 𝑖 par rapport à la tension 𝑢
𝑂𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑖 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡) 1
𝐿𝜔 − 2 2
tan 𝜑 = 𝐶𝜔 = 𝐿(𝜔 − 𝜔0 )
1.a)) Résistor (Conducteur ohmique pur R) : 𝑅+𝑟 𝑅𝜔
𝑢 = 𝑅𝑖 = 𝑅𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡) ⟹ 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑅𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 2 =
1
: pulsation propre du circuit
𝐿𝐶
𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑍= = 𝑅 𝑒𝑡 𝑖 𝑒𝑡 𝑢 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 : 𝜑 = 0
𝐼𝑚𝑎𝑥 c)) Facteur de puissance : cos 𝜑
b)) Bobine pure (R=0) 𝑅𝐼𝑚 𝑅𝐼𝑚 𝑅
cos 𝜑 = = =
𝑑𝑖 𝜋 𝜋 𝑈𝑚 𝑍𝐼𝑚 𝑍
𝑢𝐿 = 𝐿 = 𝐿𝜔𝐼𝑚𝑎𝑥 sin (𝜔𝑡 + ) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 sin (𝜔𝑡 + )
𝑑𝑡 2 2 d)) Tension efficace aux bornes de chaque composant
𝜋
𝐷′ 𝑜ù: 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝐿𝜔𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑍 = 𝐿𝜔 𝑒𝑡 𝜑 = - Tension efficace aux bornes de R : 𝑈𝑅 = 𝑅𝐼
2
- Tension efficace aux bornes de L : 𝑈𝐿 = 𝑍𝐿 𝐼 = 𝐿𝜔𝐼
c)) Capacité (C )
1
𝑞 1 𝐼𝑚𝑎𝑥 -Tension efficace aux bornes de C : 𝑈𝐶 = 𝑍𝐶 𝐼 = 𝐼
𝑢𝐶 = = ∫ 𝑖𝑑𝑡 = − cos(𝜔𝑡) 𝐶𝜔
𝐶 𝐶 𝐶𝜔
𝐼𝑚𝑎𝑥 𝜋 𝜋 e)) Puissance Moyenne consommée dans le circuit
𝑢𝐿 = sin (𝜔𝑡 − ) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑡 − )
𝐶𝜔 2 2 𝑅𝑇
𝐼𝑚𝑎𝑥 1 𝜋 𝑃 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 𝑜𝑟 cos 𝜑 = ⟹ 𝑃 = 𝑅𝑇 𝐼 2
𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑑 ′ 𝑜ù: 𝑍 = 𝑒𝑡 𝜑 = − 𝑍
𝐶𝜔 𝐶𝜔 2 3. Résonance d’intensité
2. Circuit (R,L)
a)) Propriétés de la résonance
𝑈𝑚𝑎𝑥
- Impédance : 𝑍= = √𝑅2 + (𝐿𝜔)2 - La résonance est obtenue pour = 𝑁0 (𝜔0 = 2𝜋𝑁0 ), d’où :
𝐼𝑚𝑎𝑥

- Déphasage : tan 𝜑 =
𝐿𝜔 1 1
𝑅 𝐿𝐶𝜔0 2 = 1 ⟹ 𝜔0 = 𝑒𝑡 𝑁0 =
√𝐿𝐶 2𝜋√𝐿𝐶
- u est en avant de 𝜑 sur i
𝜔0 𝑒𝑡 𝑁0 sont respectivement la pulsation et la fréquence à la
3. Circuit ( R.C)
résonance.
𝑈𝑚𝑎𝑥 1
- Impédance : 𝑍= = √𝑅2 + (𝐶𝜔)2 - A la résonance la tension U=cste et I est maximal, donc Z est
𝐼𝑚𝑎𝑥
𝑈 𝑈
1 minimale. 𝑍 = 𝑍0 = 𝑅 𝑒𝑡 𝐼 = 𝐼0 = =
- Déphasage : tan 𝜑 = 𝑍0 𝑅
𝑅𝐶𝜔

- u est en rétard de 𝜑 sur i - A la résonance, u et i sont en phase 𝜑 = 0

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b)) Largeur de la bande passante 1.Fréquence de la tension appliquée au circuit
La bande passante d’un circuit (RLC) désigne l’ensemble des 𝑓=
1
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑇 = 𝑝é𝑟𝑖𝑜𝑑𝑒
𝑇
fréquence pour lesquelles la réponse en intensité est supérieur à
2. Identification des courbes (1) et (2)
71% de la réponse à la résonance.
- Voie A : on visualise la tension aux bornes de la résistance R 𝑢𝑅
𝑅𝑇 𝑅𝑇
∆𝜔 = 𝜔2 − 𝜔1 = 𝑒𝑡 ∆𝑁 = 𝑁2 − 𝑁1 = - Voie B : on visualise la tension aux bornes du dipôle RLC 𝑢𝑅 .
𝐿 2𝜋𝐿
c)) Facteur de qualité Q - Si Z > R donc l'amplitude de la tension 𝑢𝑔 est supérieure à celle

𝜔0 1 𝐿 1 𝐿 1
de la tension 𝑢𝑅 ; 𝑌𝐵 : courbe 1 et 𝑌𝐴 : courbe 2.
𝑄= = × = √ = (𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é)
∆𝜔 √𝐿𝐶 𝑅𝑇 𝑅𝑇 𝐶 𝑅𝐶𝜔0 - Si Z < R donc l'amplitude de la tension 𝑢𝑔 est inférieur à celle
d)) Phénomène de surtension de la tension 𝑢𝑅 ; 𝑌𝐴 : courbe 1 et 𝑌𝐵 : courbe 2.
- La tension maximale du condensateur à la résonance est : 3. Déphasage de la tension 𝑢𝑔 par rapport à l'intensité du courant 𝑖.
𝐼0 𝑈 𝑈
𝑈𝐶 = 𝑜𝑟 𝐼0 = ⟹ 𝑈𝐶 = = 𝑄𝑈 On détermine graphique le déphasage la relation :
𝐶𝜔0 𝑅 𝑅𝐶𝜔0

- La tension maximum aux bornes de la bobine à la résonance 2𝜋 → 𝐿 2𝜋𝑙


{|𝜑| ⟹ |𝜑| =
→𝑙 𝐿
𝑈 𝜔0 𝐿𝜔0 2 𝑈 𝑈
est : 𝑈𝐿 = 𝐿𝜔0 𝐼0 = 𝐿 𝜔0 = = = 𝑄𝑈
𝑅 𝜔0 𝑅𝜔0 𝐶𝑅𝜔0 Le déphasage de u par rapport à i est donc :
D’où : 𝑈𝐶 = 𝑈𝐿 = 𝑄𝑈 : 𝑄 est appelé coefficient de surtension 𝜑 = 𝜑𝑢 − 𝜑𝑖
d)) Puissance moyenne à la résonance
𝑃 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 𝑜𝑟 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑠𝑜𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝜑 = 0 ⇒ cos 𝜑 = 1
𝑃 = 𝑈𝐼0
III. Etude de tensions Sinusoïdales a l’oscilloscope
On désire étudier le comportement d'un circuit RLC série. On
dispose d'un générateur basse tension (GBF), d'un oscilloscope,
d'un ampèremètre (A) et d'un voltmètre (V).

On fait maintenant varier la fréquence du GBF. On obtient


l'oscillogramme suivant :

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Exercices sur le circuit (RLC) 2. A.N. : Calculer Z, I, φ dans le cas où 𝜔 = 314𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 .
EXERCICE 01 3. Soient u1 et u2 , les valeurs instantanées des tensions qui
1. Un solénoïde de longueur l = 5cm comportant N = 1000 spires apparaissent respectivement aux bornes de condensateur
est parcouru par un courant continu d’intensité I= 2A. et de la bobine.
Donner les caractéristiques du champ magnétique créé au centre a)) Calculer numériquement, dans les condition précédentes,
de cette bobine. les valeurs efficaces 𝑈1 𝑒𝑡 𝑈2 correspondant respectivement
2. En réalité, cette bobine possède une résistance R et une à 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 .
inductance L. On maintient entre ses bornes A et B une tension b)) Ecrire les expressions de 𝑢1 𝑒𝑡 𝑢2 en fonction du temps t.
sinusoïdale u de fréquence N = 50Hz. : 𝑢(𝑡) = 110 √2𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡). EXERCICE 04
Lorsque la bobine est traversée par un courant d’intensité Entre deux points A et B, on relie en série, un conducteur ohmique
efficace I = 1,5 A, la puissance moyenne absorbée est P = 81W. de résistance 𝑅 = 12𝛺, une bobine de résistance interne
a)) Faire le schéma de la bobine et Calculer le facteur de négligeable et d’inductance L et un condensateur de capacité C.
puissance de cette bobine. On applique entre A et B une tension sinusoïdale en volt :
b)) Calculer l’impédance du circuit (R,L) et déduire les valeurs 𝑢(𝑡) = 𝑈√2𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑁𝑡 + 𝜑1 ) où U = 120 V ; L’expression du
numériques de R et L. courant instantané est : 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑁𝑡).
c)) Ecrire l’expression du courant instantané i en fonction de t. 1. On fixe L = 0,20 H ; C = 25 µF et N = 60 Hz.
EXERCICE 02 a)) Vérifier que l’impédance est Z= 33𝛺.
1. On branche un voltmètre aux bornes d’une source de courant b)) Calculer l’intensité efficace I du courant.
alternatif. Il indique 220V. La fréquence du courant est 50Hz. c)) Déterminer φ1 .
Quelle est la valeur maximale de la tension de la source ? 2. On garde toujours les valeurs précédentes de N, C et L.
2. On dispose en série aux bornes de la source précédente un a)) Calculer la tension efficace UAF entre A et F.
conducteur ohmique de résistance R, une bobine B de résistance b)) La tension instantanée entre A et F s’écrit :
r et d’inductance L et un ampèremètre. 𝑈𝐴𝐹 (𝑡) = 𝑈𝐴𝐹 √2 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑁𝑡 + 𝜑2 )
L’ampèremètre indique 𝐼 = 3,5𝐴. Un voltmètre branché aux Calculer φ2 et déduire l’expression 𝑈𝐴𝐹 (𝑡) en fonction du temps t.
bornes du conducteur R indique UR = 40𝑉 et aux bornes de la
𝑳 𝑪
bobine B, 𝑈𝐵 = 120,8𝑉. 𝑹 ⩋⩋
𝑨 𝑭 𝑩
a)) Déterminer les impédances ZR du conducteur ohmique, ZB de
la bobine et Z de l’ensemble {bobine – conducteur}. EXRCICE 05
b)) Calculer les valeurs de R, r, et L. Un dipôle MN est constitué par l’association en série : d’un
c)) Déterminer le déphasage entre la tension aux bornes de la conducteur ohmique de résistance R, d’une bobine de résistance
source et l’intensité du courant. négligeable et d’inductance L et d’un condensateur de capacité C.
d)) Ecrire l’expression de l’intensité du courant en prenant On applique aux bornes de ce dipôle une tension sinusoïdale u(t),
comme origine des temps l’instant où la tension est maximale. de pulsation w réglable. L’intensité instantanée du courant
EXERCICE 03 traversant le dipôle est alors :𝑖(𝑡) = 𝐼√2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡), I étant
Une portion de circuit électrique alimentée par une source de l’intensité du courant. On donne une valeur fixe à la tension
tension sinusoïdale de valeur efficace 𝑈 = 100𝑉, de pulsation ω, efficace U appliquée aux bornes du dipôle.
comprend en série une bobine de résistance 𝑅 = 10𝛺 et 1. Pour une valeur ω2 de la pulsation ω, la tension appliquée aux
d’inductance 𝐿 = 0,30𝐻, et un condensateur de capacité 𝜋
bornes du dipôle est : 𝑢(𝑡) = 𝑈√2 𝑐𝑜𝑠 (𝜔2 𝑡 + ).
−6 4
𝐶 = 20.10 F. L’intensité instantanée du courant qui parcourt le
a)) Quel est le déphasage φ entre la tension u(t) et l’intensité
circuit et la tension d’alimentation à ses bornes peuvent s’écrire
du courant i(t) ?
respectivement : i(t) = I√2 sin(ωt) et u(t) = U√2 sin(ωt + φ).
b)) En déduire l’impédance Z du dipôle MN.
1. Donner sans démontrer les expressions littérales :
On donne : R = 20 𝛀.
a)) de l’impédance Z du circuit ;
c)) Calculer l’intensité efficace I et la tension efficace U,
b)) de la valeur efficace I de l’intensité qui parcourt le circuit ;
si la valeur efficace de la tension appliquée entre
c)) du déphasage de la tension par rapport à l’intensité.
les points P et N est égale à UPN = 6√2 𝑉.
Construire le diagramme de Fresnel relatif au circuit.

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1 R R 2 1. Exprimer : a)) uAB (t) en fonction de Z1 , 𝐼𝑚𝑎𝑥 , ω et φ1 .
d)) Montrer que :ω2 = ( + √( ) + 4ω0 2 ) , ω0 étant la
2 L L
b)) uBC(t) en fonction de R, 𝐼𝑚𝑎𝑥 et ω.
pulsation à la résonance d’intensité de circuit. 2. a)) Construire le diagramme de Fresnel en tensions efficaces
R
2. Soit ω1 la pulsation telle que : ω2 − ω1 = . relatif à cette expérience.
L
b)) Calculerφ et φ1 .
a)) Montrer que √ω1 . ω2 = ω0 .
3. On donne 𝑅 = 100 𝛺.
b)) Calculer ω1 et ω2 si ω0 = 104 rad. s −1 et
a)) Calculer Z1 r, L si ω= 100P rad s-1.
𝜔2 − 𝜔1 = 2.103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 .
b)) Donner l’expression de uAC (t).
c)) En déduire les valeurs de L et C.
EXERCICE 08
3. On donne à la pulsation ω la valeur ω1 . Construire le
1. On considère un dipôle comprenant en série un conducteur
diagramme de Fresnel relatif à ce circuit RLC en série.
ohmique de résistance R=50𝛺, une bobine d’inductance
𝑳 𝑪
𝑴
𝑹
𝑷
⩋⩋ 𝑵
L =0,4H et un condensateur de capacité C = 40 µF Aux bornes
de ce circuit est appliquée une tension sinusoïdale
𝒖(𝒕)
𝑢(𝑡) = 20√2 𝑠𝑖𝑛 (250𝑡).
EXERCICE 06
a)) Calculer l’impédance Z du circuit. Conclure.
Une portion de circuit AB est constitué d’un conducteur ohmique
b)) On règle la fréquence de la tension sinusoïdale à N = 50 Hz.
de résistance R, une bobine d’inductance L et de résistance r, un
Déterminer le déphasage entre la tension u (t) et le courant i (t).
condensateur de capacité C. On applique entre A et B une tension
c)) Donner l’expression du courant instantané i (t).
alternative sinusoïdale de valeur efficace Ue = 4V et de fréquence
d)) Calculer la puissance moyenne consommée dans le circuit.
N variable. On utilisera les expressions
2. a)) Déterminer la capacité C du condensateur pour qu'il y ait
𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐴𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) et 𝑖𝐴𝐵 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡).
résonance.
On donne : 𝑹 = 𝟑𝟒𝟓𝜴 ; 𝒓 = 𝟓𝟓𝜴 ; 𝑳 = 𝟎, 𝟖𝑯 ; 𝑪 = 𝟒, 𝟒𝝁𝑭, 𝑵 = 𝟏𝟎𝟎𝑯𝒛.
b)) Avec cette condition, calculer la puissance moyenne
1. a)) Donner l’expression de l’impédance Z du circuit et
consommée par le dipôle RLC et la tension efficace aux
calculer sa valeur numérique.
bornes de la bobine.
b)) Faire la constriction de Fresnel relative au circuit considéré.
EXERCICE 09
c)) Donner les expressions numériques de 𝑈𝐴𝐵 et 𝑖𝐴𝐵 ,
Un circuit (R,L,C) en série a une bande passante de 20𝜋 𝑟𝑎𝑑⁄𝑠 et
valeurs instantanées.
un coefficient de qualité 𝑄 = 100. Alimenté sous une tension
2. Pour quelle valeur de 𝑁𝑂 le circuit est à la résonance ?
sinusoïdale de pulsation ωo , le circuit est parcourue par un courant
3. Définir la largeur de la bande passante et déterminer les
d’intensité efficace égale à 100𝑚𝐴 lorsque la tension efficace est
valeurs des pulsations 𝜔1 𝑒𝑡 𝜔2 qui la délimite.
10𝑉 ( ωo : pulsation à la résonance d’intensité).
4. Montrer que la largeur de la bande passante peut s’écrire
1. Calculer R, L, C et ωo .
en fonction de R, r et L.
2. a)) Quelle est, à la résonance d’intensité, la tension efficace
5. Exprimer le facteur de qualité du circuit en fonction
aux bornes du condensateur ?
de ω0 , ω1 , ω2 et calculer sa valeur.
b)) Calculer la puissance moyenne consommée dans le circuit.
6. Donner l’expression de la puissance consommée dans le circuit
EXERCICE 10
en fonction de R, Z, r et Ue .
On place en série une bobine d’inductance L et de résistance 𝑟 =
7. Calculer la puissance moyenne reçue par le circuit à la résonance.
15𝛺, un conducteur ohmique de résistance 𝑅 = 47𝛺 et un
EXERCICE 07
condensateur de capacité 𝐶 = 3,3𝜇𝐹.
Entre deux points A et C d’un circuit, on place en série : entre A et
On branche aux bornes de l’ensemble un générateur G de tension
B une bobine d’inductance L et de résistance r, entre B et C un
sinusoïdale, de fréquence réglable et de valeur efficace U0 = 2,2V.
conducteur ohmique de résistance R et un générateur de tension
1. Faire le schéma du montage permettant de visualiser
sinusoïdale délivre un courant 𝑖(𝑡) = Im𝐚𝐱 s𝑖𝑛 (ωt) entre A et C.
simultanément sur l’écran d’un oscilloscope bicourbe, les
On désigne par φ: la phase de la tension uAC (t) par rapport à i(t),
variations de la tension 𝑢𝐺 aux borbnes du génerateur et les
Z1 l’impédance de la portion (A, B) ; φ1 la phase de 𝑢𝐴𝐵 (t) par
variations de la tension 𝑢𝑅 aux bornes du conducteur ohmique.
rapport à 𝑖(𝑡). Les mesures des tensions efficaces entre les
différents points ont donné :𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐵𝐶 = 70𝑉 et UAC =70√3V.

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2. On fait varier la fréquence N de la tension délivrée par le c)) Qu’appelle-t-on facteur de qualité Q d’un circuit ? L’évaluer.
générateur et on constate que les deux sinusoïdales de d)) En utilisant les données expérimentales,
l’oscillogramme sont en phases quand la fréquence N est égale calculer les valeurs de R T , L et C.
à 148Hz. On mesure la tension efficace aux bornes du 4. On note ω0 la pulsation à la résonance et Q le facteur de qualité.
condensateur et on trouve uC = 15𝑉. Calculer : a)) Pour une valeur ω de la pulsation, montrer que le déphasage
a)) L’inductance L de la bobine. 𝜑 entre u(t) et i(t) vérifie la relation : 𝑡𝑎𝑛 𝜑 = 𝑄 (
𝜔

𝜔0
) et
𝜔0 𝜔
b)) L’intensité I’ du courant dans le circuit.
montrer que l’impédance Z est donnée par :
c)) La largeur ∆N de la bande passante.
𝜔 𝜔0 2
3. On fixe la fréquence du générateur à 𝑁 = 200𝐻𝑧 et on 𝑍 = (𝑅 + 𝑟)√1 + 𝑄2 ( − )
𝜔0 𝜔

maintient aux bornes de l’ensemble la tension U0 = 2,2V ; 1 L


b)) Montrer que le facteur de qualité Q = √ .
la bobine a pour inductance 𝐿 = 0,35𝐻. Calculer : RT C

a)) L’impédance Z du circuit. Calculer sa valeur approchée.


b)) L’intensité efficace I du courant. c)) A la résonance l’intensité de la tension efficace U aux
c) )La tension uR aux bornes de la résistance R. bornes de condensateur s’exprime simplement en fonction
d)) La différence de phase entre la tension et l’intensité. de U. Quel autre nom peut- t-on donner à Q.
EXERCICE 11
On branche un dipôle constitué par une bobine (L, r) montée en
série avec une boite de résistance variable à 𝑅 = 10𝛺 et un
condensateur de capacité 𝐶 = 1𝜇𝐹. L représente l’inductance de la
bobine et 𝑟 = 10𝛺 sa résistance interne. Ce dipôle est alimenté par
un générateur à base fréquence (GBF). On souhaite visualiser à un
oscilloscope relié à ce dipôle u(t) et i(t) simultanément :
u(t) représente la tension aux bornes du générateur et i(t) le
courant qui traverse le dipôle. Sur la voie Y1 on observe u(t) et sur
la voie Y2 on observe une tension proportionnelle à i(t).On notera EXERCICE 12
R T la résistance totale du circuit. 1. Un condensateur de capacité 𝐶 = 10𝜇𝐹, préalablement chargé
1. a)) Schématiser le montage en faisant apparaitre les par une tension continue de valeur UC = 10𝑉, est relié à une
branchements à l’oscilloscope. bobine de résistance négligeable et d’inductance 𝐿 = 0,1 𝐻.
b)) Etablir l’équation différentielle liant u(t) et i(t) du circuit. A l’instant initial, la chargé du condensateur est 𝑄𝑂 (𝑄𝑂 >0) et
c)) Faire la construction de Fresnel relative au circuit étudier. l’intensité du courant est nulle.
2. On règle la fréquence du GBF de façon à obtenir à a)) Calculer la valeur de 𝑄𝑂 et établir l’équation différentielle à
l’oscilloscope deux courbes en phase. laquelle obéit la charge q du condensateur.
La valeur NO de la fréquence à cet instant est voisine de 500Hz. b)) Exprimer la charge q en fonction du temps t.
a)) Quel est le nom qu’on attribue à cet état ? En déduire l’intensité maximale du courant.
Déduire la construction de Fresnel du circuit correspondant. c)) Calculer l’énergie totale et retrouver l’équation différentielle
b)) Montrer que l’équation différentielle s’écrit sous la en calculant la fréquence propre du circuit.
di 1
forme : L + ∫ idt = 0 2. On applique une tension de 120 𝑉, 50 𝐻𝑧 entre les bornes d’un
dt C
dipôle comportant en série une bobine inductive et résistive et
c)) En exprimant u(t) sous la forme 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(2𝜋𝑁0 𝑡), trouver à
un condensateur. La valeur efficace de la tension entre les bornes
partir de l’équation différentielle de la question précédente la
du condensateur est 60 V. On donne : 𝐿 = 0,1𝐻 𝑒𝑡 𝐶 = 10 𝜇𝐹.
relation reliant N0 et les caractéristique du circuit.
a)) Calculer l’intensité du courant dans le dipôle.
En déduire la valeur approchée de l’inductance L.
b)) Calculer l’impédance du dipôle puis La résistance R du
3. On représente la courbe de Ieff en fonction de N, en gardant la
conducteur ohmique (le résistive).
tension efficace constante et égale à 2V.
c)) Déterminer les valeurs efficaces des tensions
On obtient la courbe ci-après :
aux bornes des composants.
a)) En déduire de la courbe, la valeur réelle de NO .
d)) Calculer le déphasage entre u(t) et i(t).
b)) Définir la bande passante. Quelle est sa largeur ∆N.
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EXERCICE 13
Des élèves d'une classe de terminale scientifique désirent
déterminer l'inductance L et la résistance r d'une bobine.
Pour ce faire, ils appliquent aux bornes de la bobine une tension
alternative 𝑢(𝑡) = 12√2 cos(100𝜋𝑡 + 0,92) sinusoïdale délivrée
par un générateur de basse fréquence (GBF).
Un ampèremètre branché dans le circuit électrique indique la
valeur efficace 𝐼 = 1,2𝐴 de l'intensité du courant électrique.
1. Donner les valeurs de la tension efficace U du GBF, de
pulsation 𝜔 du GBF et de la phase de la tension u par rapport à
l’intensité i du courant électrique. 1. a)) Déterminer la période des tensions, la fréquence et la
2. Calculer l'impédance Z du dipôle. pulsation délivré par le générateur.
3. a)) Rappeler les expressions cos 𝜑 (facteur de puissance) b)) Quelle est l’amplitude de chaque tension ?
et de tan 𝜑 Quelle est la valeur efficace de chaque tension ?
b)) Déterminer les caractéristiques de la bobine ( la résistance r c)) Calculer l’intensité efficace aux bornes du générateur.
et l'inductance L de la bobine). On prendra : 𝜑 = 52,7°. 2. a)) Déterminer la valeur de la phase de la tension par rapport à
4. Ils veulent obtenir le phénomène de la résonance d'intensité du l'intensité du courant.
courant électrique en insérant dans le circuit électrique un b)) Donner l’expression de i(t) si 𝑢 = 𝑈𝑚 cos 𝜔𝑡
condensateur de capacité C afin de déterminer la valeur 3. Déterminer :
du facteur de qualité Q du circuit RLC ainsi constitué. a)) l'impédance totale Z du circuit
Déterminer la valeur de la capacité C du condensateur. b)) la résistance interne r et l'inductance L de la bobine.
5. Pour la suite de l'exercice, on prendra C = 400𝜇𝐹 ; r = 6,0Ω. EXERCICE 15
a)) Déterminer la valeur maximale de l'intensité efficace. Lors d'une séance de travaux pratiques, on dispose du matériel
b)) En déduire la valeur efficace Uc de la tension aux bornes du suivant pour réaliser un circuit RLC série :
condensateur. c)) Calculer le facteur de qualité 𝑄. - un générateur basse fréquence ;

6. Le groupe d'élèves désire vérifier par calcul la valeur de - un conducteur ohmique de résistance 𝑅 = 220Ω ;
l'inductance L de la bobine. Sur la bobine de longueur l = 40 cm - un condensateur de capacité C inconnue;
−2 2
et de section 𝑆 = 3,18. 10 𝑚 , ils lisent 𝑁 = 500 spires. - une bobine d'inductance 𝐿 = 0,450 𝐻 et de résistance interne

a)) Donner l'expression de l'inductance 𝐿𝑡ℎ de la bobine considérée comme nulle et un oscilloscope.

en fonction de 𝑁, 𝜇0 , 𝑙 𝑒𝑡 𝑠. Pour une certaine fréquence de la tension délivrée par le

b)) Calculer la valeur de l'inductance 𝐿𝑡ℎ de la bobine. générateur, on obtient l'oscillogramme suivant :

c)) Comparer les deux valeurs de L et 𝐿𝑡ℎ . voie 1 : tension u(t) aux bornes du dipôle, courbe en trait plein

EXERCICE 14 voie 2 : tension 𝑢𝑅 (𝑡) aux bornes du conducteur ohmique R,

Un générateur de tension alternative sinusoïdale maintient entre courbe en pointillés.


Base de temps : 1,0 ms / div ;
ses bornes une tension (𝑡) = 𝑈√2 sin 𝜔𝑡 . On place en série aux
voie 1 : 2 V / div ; voie 2 : 1 V / div.
bornes de ce générateur un résistor MN de résistance 𝑅 = 15 𝛺 et
une bobine d'inductance L et de résistance r.
On observe sur l'écran d'un oscilloscope les courbes représentant
les tensions 𝑢𝑁𝑀 𝑒𝑡 𝑢𝑄𝑀 en fonction du temps.
La sensibilité choisie pour visualiser 𝑢𝑄𝑀 est 3𝑉. 𝑐𝑚−1 , celle pour
visualiser 𝑢𝑁𝑀 est 1𝑉. 𝑐𝑚−1 .
La base de temps est sur la
graduation 2𝑚𝑠. 𝑐𝑚−1 .

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Électricité Exercices sur le circuit (R.L.C)
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1. Faire un schéma du circuit étudié et indiquer les branchements d’inductance L=0,2H ; l’intensité maximal du courant dans
de l'oscilloscope pour observer les courbes u(t) et 𝑢𝑅 (𝑡) . circuit 𝐼𝑚 =36mA.
Ajouter les appareils qui permettraient de mesurer la tension aux a)) Etablir l’équation différentielle du circuit à laquelle obéit q(t)
bornes de la bobine et l'intensité du courant dans le circuit. et en déduire l’équation horaire de ce mouvement.
2.a)) Déterminer les valeurs de la période, de la fréquence et de la b)) Calculer la capacité C et la période propre 𝑇0 .
pulsation du signal délivré par le générateur.. c)) Montrer que l’énergie totale dans circuit est constante et
b)) Déterminer les valeurs efficaces U et 𝑈𝑅 des tensions calculer sa valeur notée 𝐸𝑚𝑎𝑥2 .
visualisées. En déduire la valeur de l'intensité efficace I du 4. On applique une tension 𝑢 = 20√2 sin(100𝑡) au borne d’un
courant dans le circuit. circuit RLC montée en série.
c)) Déterminer le déphasage 𝜑de la tension u(t) par rapport à a)) Calculer l’impédance Z du circuit, l’intensité efficace I du
l'intensité i(t). Préciser et justifier son signe. courant circulant dans le circuit et son déphasage par
3. Déduire des résultats précédents : rapport à la tension d’alimentation.
a)) l'expression de la tension u(t) et de l'intensité i(t) en prenant On donne : 𝑅 = 4Ω; 𝐿 = 0,2𝐻 ; 𝐶 = 2,6𝜇𝐹.
la tension u(t) comme origine des phases. b)) Calculer la puissance moyenne consommée dans le circuit.
b)) le caractère capacitif ou inductif du circuit. c)) Pour quelle valeur de NO le circuit est à la résonance ?
c)) la valeur de l'impédance du dipôle RLC. Déterminer la largeur de la bande passade et le facteur de qualité
d)) La valeur de la capacité du condensateur. du circuit. En déduire la puissance moyenne à la résonance.
4. On modifie la fréquence de la tension délivrée par le générateur
tout en maintenant constante sa valeur efficace.
Pour une fréquence de 86,5 Hz, les deux tensions visualisées
sont en phase.
a)) Donner le nom du phénomène observé.
b)) Retrouver la valeur de la capacité C du condensateur.
c)) Indiquer à cette fréquence la valeur de l'impédance du circuit.
En déduire la valeur de l'intensité efficace du courant.
EXERCICE 16
1. On considère une bobine de longueur l =75cm, comportant
N=1500spires. Cette bobine est considérée comme un solénoïde
et parcourue par un courant d’intensité I. Le champ magnétique
⃗⃗⃗ au centre de la bobine a une intensité B=4.1𝑂−2 T.
𝐵
On donne: 𝜇0 =4𝜋10−7 USI
⃗ crée au
a)) Déterminer les caractéristiques du vecteur champ 𝐵
centre du solénoïde par le passage de I.
b)) Calculer l’inductance L de la bobine et le flux propre du
⃗ à travers ce solénoïde. A.N: S=5,4𝑑𝑚2 .
champ 𝐵
2. Une bobine d’inductance 𝐿 = 0,2𝐻 montée en série avec une
résistance R=8Ω. A la date t=0 , on ferme l’interrupteur K.
On donne E=10V.
a)) Etablir l’équation différentielle reliant 𝑖 à la date t.
𝐸 −𝑡
Vérifier que 𝑖 = (1 − 𝑒 𝜏 ) est la solution de cette équation
𝑅
𝐿
différentielle? Où 𝜏 = la constante de temps du circuit.
𝑅

b)) Calculer l’énergie magnétique maximale 𝐸𝑚𝑎𝑥1 emmagasinée


dans la bobine.
3. Soit un condensateur de capacité C chargé sous une tension
𝑈0 = 10𝑉, on branche ce condensateur aux bornes d’une

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Électricité Exercices sur le circuit (R.L.C)
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Radioactivité Et Particules
à grande énergie

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Mécanique Cours sur la Radioactivité et les particules à grande énergie
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Radioactivité relation : 𝑁 = 𝐴 − 𝑍.
I. Équivalence masse –Énergie 2. Énergie de liaison

1. Relation d’Einstein On appelle énergie de liaison d'un noyau (notée 𝐸𝑙 ) l'énergie

En 1905, en élaborant la théorie de la relativité restreinte, que doit fournir le milieu extérieur pour séparer ce noyau au repos

Einstein postule que la masse est une des formes que peut prendre en ses nucléons libres au repos.
l'énergie. Lorsqu'on brise le noyau, sa masse augmente de 𝛿𝑚 et son
Postulat d'Einstein: Un système de masse m possède lorsqu'il énergie. On en déduit que l’énergie de liaison d’un noyau à pour

est au repos, une énergie: expression:


𝐸: é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑙𝑒 (𝐽) 𝐸𝑙 ∶ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢 (𝑀𝑒𝑉)
𝑚 ∶ 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝑘𝑖𝑙𝑜𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒 (𝑘𝑔) δm ∶ defaut de masse du noyau (kg)
𝐸 = 𝑚𝑐 2 𝑜ù { 𝐸𝑙 = 𝛿𝑚𝑐 2 𝑜ù {
𝑐 ∶ 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖è𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒 𝑐 ∶ 𝑐é𝑙é𝑟𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖è𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒
(𝑐 = 3,0. 108 𝑚. 𝑠 −1 ) (𝑚. 𝑠 −1 )
Conséquence: Si le système (au repos) échange de l'énergie
Remarque :
avec le milieu extérieur, (par rayonnement ou par transfert
Inversement, lorsque le noyau se forme à partir de ses nucléons
thermique par exemple), sa variation d'énergie ∆𝐸 et sa variation
libres, le milieu extérieur reçoit l'énergie 𝐸 = |𝛿𝑚|𝑐 2 (la masse
de masse ∆𝑚 sont liées par la relation : ∆𝐸 = ∆𝑚𝑐 2 .
du système diminue et 𝛿𝑚 < 0).
Remarque:
3. Énergie de liaison par nucléon
 Si ∆𝑚 < 0, alors ∆𝐸 < 0: le système fournit de
L'énergie de liaison par nucléon d'un noyau est le quotient de son
l'énergie au milieu extérieur.
énergie de liaison par le nombre de ses nucléons. On la note EA.
 Si ∆𝑚 > 0, alors ∆𝐸 > 0: le système reçoit de l'énergie
𝐸𝐴 ∶ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛 𝑒𝑛
du milieu extérieur. 𝐸𝑙 (𝑀𝑒𝑉 ⁄𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛)
𝐸𝐴 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
2. Unités de masse et d’énergie 𝐴 𝐸𝑙 ∶ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢 𝑒𝑛 (𝑀𝑒𝑉)
𝐴 ∶ 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛𝑑𝑢 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢
Le joule est une unité d'énergie inadaptée à l' échelle
Remarque:
microscopique. On utilise plutôt à cette échelle l'électron volt
EA permet de comparer la stabilité des noyaux entre eux.
(noté eV): 𝑒𝑉 = 1,60 × 10−19 𝐽
Les noyaux dont l'énergie de liaison par nucléon est la plus grande
Remarque : On utilise aussi le MeV :
sont les plus stables. 𝐸𝐴 < 8,8𝑀𝑒𝑉/𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛
1𝑀𝑒𝑉 = 106 𝑒𝑉 = 1,60 × 10−13 𝐽
Les noyaux instables sont dits radioactifs.
À cette échelle, il est possible d'utiliser comme unité de masse
III. Radioactivité
l'unité de masse atomique (notée u). L'unité de masse atomique 1. Définition
est définie comme étant égale au douzième de la masse d'un 126𝐶 La radioactivité est un phénomène physique de stabilisation de
atome de carbone. noyaux atomiques instables (dits radionucléides ou radio-
𝑀( 126𝐶 ) isotopes), au cours duquel, à tout instant, une fraction fixe et
1𝑢 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 1𝑢 = 1,67 × 10−27 𝑘𝑔
12𝑁𝐴
caractéristique des noyaux présents se transforme spontanément
II. Stabilité des noyaux atomique
en d'autres atomes (désintégration), en émettant simultanément des
1. Défaut de masse
particules matérielles (électron, noyau d'hélium, neutron...) et de
Expérimentalement, on a constaté que la masse du noyau
l'énergie (photons et énergie cinétique).
atomique est inférieure à la somme des masses des nucléons qui Un noyau est radioactif s’il émet des particules.
le constituent. On distingue 4sortes des particules qui peuvent être émises.
𝐴
Dans le cas d'un noyau 𝑍𝑋 , en notant 𝑚𝑃 la masse du proton et Hélium ( 42𝐻𝑒), particules 𝛼 ; électron ( −10𝑒), particules 𝛽− ;
𝑚𝑛 la masse du neutron, on peut écrire: positon ( +10𝑒), particules 𝛽+ ; photon, particules 𝛾.
𝑚(𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢) < (𝑍𝑚𝑃 + 𝑁𝑚𝑁 ) 2. Lois de conservations
On pose: Le défaut de masse est la différence entre la masse des Au cours d’une réaction nucléaire il y a conservation :
nucléons pris isolement et la masse du noyau. de charge (Z), de masse (A), de l’énergie et de quantité de
𝛿𝑚 = (𝑍𝑚𝑃 + 𝑁𝑚𝑁 ) + 𝑚(𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢) mouvement.
On remarquera que 𝛿𝑚 > 0
Rappel : pour un atome 𝐴𝑍𝑋 le nombre de neutrons est lié par la

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Mécanique Cours sur la Radioactivité et les particules à grande énergie
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3. Désintégrations radioactives 5. Loi de décroissance radioactive
Le retour à la stabilité s’effectue par des désintégrations alpha, La vitesse de disparition des particules radioactives est
bêta, capture électronique, ou encore par émission gamma. proportionnelle au nombre de particules radioactives N.
a)) Désintégration alpha (𝜶) 𝒅𝑵
𝒗=− = 𝝀𝑵
Le noyau expulse une particule 𝛼 ( 𝛼 est un noyau d’hélium). 𝒅𝒕
Le nombre moyen N de noyaux radioactifs dans un échantillon à
La transformation s’écrit : 𝑨
𝒁𝑿 ⟶ 𝟒𝟐𝑯𝒆 + 𝑨−𝟒
𝒁−𝟐𝒀
l’instant t est : 𝑵 = 𝑵𝟎 𝒆−𝝀𝒕
X : noyau père et Y : noyau fils.
 𝝀 est la constante de désintégration,
b)) Désintégration 𝜷+
caractéristique du nucléide.
Nucléides trop riche en protons :
 La période ou demi-vie est le temps au bout duquel la moitié
émetteurs 𝛽+ (𝛽+ est un positon 𝑒 + )
𝐥𝐧 𝟐
𝑨 𝑨
+ 𝟎𝟏𝒆 + 𝟎𝟎𝒗 ∶ 𝒗 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐧𝐞𝐮𝐭𝐫𝐢𝐧𝐨 des noyaux s’est désintégré : 𝑻 = .
𝒁𝑿 ⟶ 𝒁−𝟏𝒀 𝝀

c)) Désintégration 𝜷−  L’activité d’un échantillon est le nombre moyen de


Nucléides trop riche en neutrons : 𝒅𝑵
désintégrations par seconde : 𝑨 = − = 𝝀𝑵 = 𝑨𝟎 𝒆−𝝀𝒕
𝒅𝒕
émetteurs 𝛽− (𝛽− est un électron )
et se mesure en becquerel (Bq) (ancienne unité : le curie :
𝑨
𝑨
𝒁𝑿 ⟶ 𝒁+𝟏𝒀 + −𝟏𝟎𝒆 + 𝟎𝟎𝒗
̅ ∶𝒗
̅ 𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐮𝐭𝐫𝐢𝐧𝐨 1𝐶𝑖 = 3,7. 1010 𝐵𝑞 : c’est l’activité d’ 1 g de radium).
Au cours d’une réaction nucléaire, la masse des réactifs est 𝒎 𝑵 𝒎
𝒏= = ⟹ 𝑨 = 𝝀 𝑵𝑨 𝒆𝒕 𝑨𝟎 = 𝝀𝑵𝟎
supérieure à la masse des produits. La perte de masse ∆𝑚 est égale 𝑴 𝑵𝑨 𝑴
à la différence entre la masse des réactifs et celle des produits. La mesure de A(t) , 𝜆 ou T d’un échantillon permet de connaître
∆𝒎 = 𝒎(𝒓é𝒂𝒄𝒕𝒊𝒇𝒔) − 𝒎(𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔) son âge.
4. Étude énergétique 6. Radioactivité Artificielle
a)) Énergie libérée Réactions nucléaires provoquées :
D’après le principe d’Albert Einstein , d’équivalence Ces réactions sont provoquées en bombardant des noyaux avec
2
masse –énergie (𝐸 = 𝑚𝑐 ), ∆𝑚 correspond à l’énergie libérée des projectiles (noyaux d’hélium, neutrons (insensibles à
par la réaction nucléaire : 𝑬𝒍𝒊𝒃 = ∆𝒎𝒄𝟐 l’interaction électrique)).

b)) Vitesse des particules émises Radionucléides artificiels.

L’énergie libérée se transforme en énergie cinétique pour les Les nucléides obtenus artificiellement sont tous radioactifs .

particules émises : C’est ainsi qu’on a obtenu les deux nucléides manquant au

Soit la réaction : 𝐴𝑍𝑋 ⟶ 42𝐻𝑒 + 𝐴−4 tableau des éléments : le technétium (Z=43) et le prométhium
𝑍−2𝑌

1 1 (Z=61).
𝐸𝑙𝑖𝑏 = 𝐸𝐶 (𝛼) + 𝐸𝐶 (𝑌) = 𝑚𝛼 𝑣𝛼 2 + 𝑚𝑌 𝑣𝑌 2 (1)
2 2 a)) Fission : est une réaction nucléaire au bout de laquelle un
Conservation de la quantité de mouvement : noyau lourd se transforme en deux noyaux plus légers.
𝑚𝑌 b)) Fusion : C’est l’association des deux noyaux légers pour
𝑚𝛼 𝑣𝛼 = 𝑚𝑌 𝑣𝑌 ⟹ 𝑣𝛼 = 𝑣
𝑚𝛼 𝑌
donner un noyau plus lourds.
Dans (1) :
1 1 1 𝑚𝑌 2 1
𝐸𝑙𝑖𝑏 = 𝑚𝛼 𝑣𝛼 2 + 𝑚𝑌 𝑣𝑌 2 = 𝑚𝛼 ( 𝑣𝑌 ) + 𝑚𝑌 𝑣𝑌 2
2 2 2 𝑚𝛼 2
1 𝑚𝑌 2 2 1 2𝐸𝑙𝑖𝑏 𝑚𝑌 2
⟹ 𝐸𝑙𝑖𝑏 = 𝑣𝑌 + 𝑚𝑌 𝑣𝑌 2 ⟹ 2
=( + 𝑚𝑌 )
2 𝑚𝛼 2 𝑣𝑌 𝑚𝛼

𝟐𝑬𝒍𝒊𝒃
𝑑 ′ 𝑜ù: 𝒗𝒀 =
√ 𝒎𝒀 𝟐
( + 𝒎𝒀 )
𝒎𝜶

𝑚𝑌 𝑚𝑌 2𝐸𝑙𝑖𝑏 𝑚𝑌 2 2𝐸𝑙𝑖𝑏
𝑒𝑡 𝑣𝛼 = 𝑣𝑌 = =√ 2
𝑚𝛼 𝑚𝛼 √ 𝑚 2
𝑚𝛼 𝑚𝑌 2
( 𝑌 + 𝑚𝑌 ) ( + 𝑚𝑌 )
𝑚𝛼 𝑚𝛼

𝟐𝑬𝒍𝒊𝒃 × 𝒎𝒀
𝑑 ′ 𝑜ù: 𝒗𝜶 = √
(𝒎𝜶 𝒎𝒀 + 𝒎𝜶 𝟐 )

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Mécanique Cours sur la Radioactivité et les particules à grande énergie
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Particules de grande énergie
L’essentiel
La relativité restreinte postule l’invariance, lors d’un changement
de référentiel galiléen : de la célérité c de la lumière dans le
vide, de la forme des lois physique et de la masse.
Définitions de mécanique relativiste, avec :
𝑣 1
𝛽= ≤ 1 𝑒𝑡 𝛾 = ≥1
𝑐 √1 − 𝛽2
 quantité de mouvement relativiste : 𝑃 = 𝛾𝑚𝑣
 énergie cinétique relativiste : 𝐸𝐶 = (𝛾 − 1)𝑚𝑐 2
 énergie totale : 𝐸 = 𝛾𝑚𝑐 2
 énergie de masse ou énergie au repos : 𝐸0 = 𝑚𝑐 2
D’où les relations utiles :
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸0 𝑒𝑡 𝐸 2 = (𝑃𝑐)2 + 𝐸0 2
Particule non relativiste : 1 < 𝛾 < 1,1; relativiste : 1,1 < 𝛾 < 10;
ultrarelativiste : 𝛾 > 10 (alors 𝑣 ≈ 𝑐 𝑒𝑡 𝐸 = 𝑃𝑐).
Étude des chocs relativistes
Au cours d’un choc relativiste on a :
 conservation de la charge,
 conservation de la quantité de mouvement,
 conservation de l’énergie totale.
Le choc est élastique si la nature des particules est conservée, alors
∆𝐸 = 0 ⟹ ∆(𝐸𝐶 + 𝐸0 ) = 0 ⟹ ∆𝐸𝐶 = 0(𝑐𝑎𝑟 ∆𝐸0 = 0)
Le choc est inélastique sinon, alors :
∆𝐸 = 0 ⟹ ∆(𝐸𝐶 + 𝐸0 ) = 0 ⟹ ∆𝐸𝐶 = −∆𝐸0
 une perte de masse correspond à une création
d’énergie cinétique,
 une création de masse correspond à une perte
d’énergie cinétique
Dans une chambre à bulle, si 𝑣0 ⊥ (𝐵 = 𝑐𝑠𝑡𝑒) la trajectoire d’une
particule est un cercle de rayon :
𝑃
𝑅= (conservé en relativité)
|𝑞|𝐵
𝑃
𝑜𝑟 |𝑞|𝐵 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ |𝑞|𝐵 = = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑅
𝑃1 𝑃2 𝑃3 𝑃𝑛
⟹ = = =⋯=
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅𝑛
𝑃 = |𝑞|𝐵𝑅 ⟹ 𝑃𝑐 = |𝑞|𝑐𝐵𝑅
𝑃𝑜𝑢𝑟 |𝑞| = 𝑒 ; 𝐵 𝑒𝑛 𝑇𝑒𝑠𝑙𝑎 (𝑇) ; 𝑅 𝑒𝑛 𝑚è𝑡𝑟𝑒 (𝑚) 𝑒𝑡 𝑃 𝑒𝑛 𝑀𝑒𝑉
𝑫′ 𝒐ù: 𝑷𝒄 = 𝟑𝟎𝟎𝑩𝑹

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Énergie Nucléaire et Atomique EXERCICE 3
238
Données : 1u = 1,67.10-27kg ; 1Mev =1,6.10-13J; c = 3.108m.s-1 ; On étudie la désintégration radioactive du nucléide 92𝑈.

NA = 6,02.1023mol-1 ; e = 1,6.10-19C ; 1u = 931,5MeV.c-2 ; 1. L’uranium 238 subit plusieurs désintégrations successives :


m(neutron) = 1,00867u ; m(proton) = 1,00728u ; x désintégrations de types 𝛼 et y désintégrations de type 𝛽 − et
226
m(électron) = 0,00055u.. se transforme en 88𝑅𝑎 . Le radon 226, lui-même radioactif
conduit par plusieurs désintégration successives à un isotopes
EXERCICE 1 stables 206
82𝑃𝑏 , après avoir subi x’ désintégrations de type 𝛼 et y’
60
1. Le nucléide cobalt 27𝐶𝑜 , utilisé en radiothérapie, est désintégrations de type 𝛽− .
radioactif β – . Sa demi-vie est T=5,3années. Déterminer les valeurs de x, y ,x’ et y’.
a)) Écrire l’équation traduisant cette désintégration. 2. La première désintégration de l’uranium est de type 𝛼 et conduit
–1 –
b)) Calculer, en année , la constante radioactive β de la au noyau de thorium Th.
réaction nucléaire. a)) Écrire l’équation de désintégration en précisant les lois utiliser.
60
2. Un échantillon contient une masse m0 =1g de 27𝐶𝑜 radioactif b)) Calculer l’énergie libérée lors de cette réaction en joule
à la date t0 = 0s. puis en MeV. Conclure.
60
a)) Calculer le nombre N0 de noyaux 27𝐶𝑜 radioactifs contenus c)) En admettant que toute l’énergie libérée au cours de la réaction
dans l’échantillon à t0=0. nucléaire est transformée à la particule 𝛼 sous forme cinétique,
60
b)) Calculer le nombre N1 de noyaux 27𝐶𝑜 radioactifs contenus calculer la vitesse d’émission v de la particule 𝛼.
dans l’échantillont1 =1année. On donne : m(238U) = 238,086u ; m(Th) = 234,0781u ;
3. a)) Définir l’activité radioactive A(t) d’un échantillon à la date t. m(𝛼) = 4,0026u.
𝐴(𝑡1 )
b)) Calculer, en pourcentage, le rapport . EXERCICE 4
𝐴(𝑡0 )
Dans la famille radioactive de l’uranium, on rencontre l’élément
Extrait du tableau de la classification périodique :
214
84𝑃𝑜 (isotope de polonium) qui, par deux désintégrations
25Mn ; 26Fe ; 27Co ; 28Ni ; 29Cu.
successives, la première est de type 𝛼, la seconde est de type 𝛽 − ,
EXERCICE 2
devient un isotope de bismuth ( Bi ).
1. Calculer en MeV/nucléon l’énergie de liaison par nucléon
L’élément intermédiaire est un isotope de plomb ( Pb).
de la particule 𝛼.
227 1. Écrire les équations traduisant ces deux désintégrations
2. Donner la composition du noyau de 90𝑇ℎ du Thorium.
et en déduire Bi et Pb.
3. Le Thorium 227
90𝑇ℎ est radioactif 𝛼.
2. On observe que la deuxième désintégration s’accompagne
Ecrire l’équation traduisant cette réaction de
d’une autre émission dangereuse pour l’organisme. Préciser de
désintégration. On précisera le symbole du noyau fils.
quelle émission il s’agit et indiquer brièvement sa cause.
On donne : : 85At ; 86Rn ; 87Fr ; 88Ra ; 89Ac
3. La famille de l’uranium débute de l’élément radioactive 238
92𝑈 et
4. A une date prise comme origine t = 0, on dispose d’un
se termine à l’élément 206
82𝑃𝑏. Quels sont les nombres des
échantillon contenant N0 noyaux de Thorium radioactif.
désintégrations 𝛼 et 𝛽− au cours de cette filiation ?
Soit N le nombre de noyaux non désintégrés à une date t, on
obtient le tableau suivant : 4. Certains isotopes de l’iode sont utilisés en médecine 131𝐼 de
période 𝑇1 = 8,12𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 et 132𝐼 de période 𝑇2 = 13𝑗.
t (en jours j) 0 4 6 10 15 20
On considère pour chaque isotope le même nombre de noyau.
N/N0 1 0,86 0,79 0,68 0,56 0,46
Comparer leurs activités à t = 0.
a)) Définir la période radioactive T d’un radioélément. EXERCICE 5
b)) A partir du tableau ci-dessus, donner entre quelles dates se La masse de atomique du rubidium est M = 85,47g.mol-1 elle tient
trouve la période du Thorium. compte des proportions naturelles des isotopes 85 87
37𝑅𝑏 et 37𝑅𝑎 des

5. a)) Établir la relation 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 , 𝜆 étant la constante masses M1= 84,91g.mol-1 et M2 = 86,91g.mol-1.
radioactive du radioélément. 1. Calculer la proportion massique de chaque isotope dans le
b)) Sachant qu’à la date t = 4 j, N = 0,86 N0 ; calculer la rubidium naturel.
constante radioactive 𝜆 du Th en j . -1 87
2. Le rubidium 87 est radioactif et se transforme en strontium 38𝑆𝑟

En déduire la valeur de la période T du thorium en j (jour). de période T = 47millards d’années.


Donnée : m(𝛼)=4,0015u a)) Écrire l’équation de désintégration.

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87
b)) Calculer l’activité initiale de l’échantillon 37𝑅𝑎 . Quand une plante meurt, le processus d'assimilation s'arrête et
EXERCICE 6 la teneur en 146𝐶 diminue.
Le noyau d’uranium 238
92𝑈 est radioactif de période 𝑇 = 4,5 × Pour connaitre l'époque à laquelle vécurent les hommes
9
10 𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠. L’ensemble de ses désintégrations successives de préhistoriques dans une caverne, on mesure l'activité d’un
types 𝛼 𝑒𝑡 𝛽− conduit au plomb 206
82𝑃𝑏 :
échantillon de charbon de bois enfoui dans le sol de la grotte.
1. Déterminer le nombre des désintégrations 𝛼 𝑒𝑡 𝛽− Le nombre de désintégration n'est plus que de 1,60 par minute,
conduisant au plomb 206. alors qu'il serait de 11,6 par minute pour un échantillon de charbon
2. Un minerai ne contient que N0 noyaux d’uranium 238 à t=0. de bois « actuel » de même masse. Combien de temps s'est-il
a)) Exprimer le rapport 𝑘, à la date t quelconque, du nombre de écoulé, depuis le dernier feu, dans la grotte.
noyaux de plomb formés sur le nombre de noyaux d’uranium EXERCICE 9
14
présents, en fonction de λ et t. Le carbone 6𝐶 est un radioélément artificiel produit de matière
b)) Actuellement, ce minerai contient 1g d’uranium et 10mg continue dans l’atmosphère par le bombardement des atomes
de plomb. Calculer l’âge t1 du minerai en années. de 147𝑁 par des neutrons. Le carbone 14
6𝐶 est radioactif 𝛽− , avec
EXERCICE 7 une période de 5730ans. Il s’échange avec le carbone 12 dans les
1. Dans la haute atmosphère, sous l’effet du bombardement molécules dioxyde de carbone atmosphérique, selon une portion
neutronique des noyaux d’azote 14
7𝑁 , on obtient des noyaux de constante de 10-6. Dans l’organisme vivant, on retrouve les deux
14
carbone 126𝐶 et une autre particule X. isotopes dans la même proportion (1 6𝐶 pour 106 126𝐶 ). Après la
Ecrire l’équation de la réaction nucléaire et identifier la mort, le carbone 12 ne peut se renouveler dans le corps, et comme
particule X. il est radioactif sa teneur diminue au fil du temps, ce qui permet de
2. Le carbone 14
6𝐶 est radioactif de période T = 5600 ans. dater l’instant de la mort.
a)) On considère un échantillon contenant initialement une masse On donne : M (146𝐶 ) = 14,003241u ; M ( 147𝑁) = 14,003074u.
𝑚0 = 7𝑔 de carbone 14
6𝐶 . Montrer qu’au bout d’un temps 1. Écrire l’équation bilan de la réaction de formation du carbone

𝑡 = 𝑘𝑇, l’activité restant des noyaux radioactifs est égale à


𝐴0 14 à partir de 147𝑁.
2𝑘
2. Ecrire l’équation bilan de la désintégration du carbone 14.
où 𝐴0 est l’activité initiale de ce noyau. En déduire l’activité de
Calculer en MeV, l’énergie libérée lors de cette réaction.
l’échantillon à la date t = 11200 ans.
3.Établir la loi de décroissance radioactive et donner la relation
b)) Les plantes assimilent le dioxyde de carbone provenant
entre la constante radioactive λ et la période T d’un nucléide.
de 146𝐶 ou 146𝐶 . Quand une plante meurt, le processus
14
En déduire la valeur numérique de λ pour le carbone 14.
d’assimilation s’arrête et la teneur en 6𝐶 diminue.
4. Les mesures effectuées sur une momie montre que sa teneur en
On mesure l’activité d’un échantillon de bois trouvé dans une
carbone 14 correspond à 78% de celle d’un être vivant actuel.
grotte préhistorique et d’un échantillon de bois fraichement coupé
Déterminer la date de décès de l’individu.
de même nature et de même masse. On constate que l’activité de
EXERCICE 10
l’échantillon de bois préhistorique est 7 fois plus faible que celle
Il existe plusieurs méthodes de datation d’objets adaptées à l’âge
de l’échantillon de bois fraichement coupé.
que l’on souhaite déterminer. On peut en citer entre autres : la
Quel est l’âge approximatif du bois préhistorique ?
méthode potassium- argon et la datation par le carbone 14.
EXERCICE 8
Cependant cette dernière n’est pas utilisable si la teneur résiduelle
1. Le carbone 146𝐶 émetteur 𝛽 − de période (ou demi-vie)
de carbone 14 est trop faible, c’est-à-dire inférieur à 1%.
T = 5570 ans, apparait dans la haute atmosphère à la suite du
40
La demi-vie du 146𝐶 est de 5600ans et celle du potassium 19𝐾 de
choc de neutrons sur les atomes d'azote. Écrire le bilan de la
9
période 1,5.10 ans.
réaction de formation de 14C en précisant la particule émise.
Les roches volcaniques contiennent du potassium K dont l’isotope
2. Établir la relation qui donne la loi de décroissance radioactive
40 40
19𝐾 est radioactif et se décompose pour donner 18𝐴𝑟 constituant
d'une source radioactive et utiliser ce résultat pour démontrer la
essentiel d’un gaz monoatomique.
loi en activité 𝐴(𝑡) = 𝐴0 𝑒 −𝜆𝑡 , à partir de la définition de l'activité
Lors d’une éruption volcanique, la lave, au contact de l’air perd
𝑑𝑁
𝐴(𝑡) = − , 𝐴0 l’activité à l’instant initial t = 0s.
𝑑𝑡 l’argon 40
18𝐴𝑟, c’est le dégazage de la roche.
3. Les plantes assimilent le dioxyde de carbone provenant A la date de la fin de l’éruption, la lave ne contient plus d’argon.
de 146𝐶 ou de 126𝐶 . La proportion de deux isotopes est la
même dans l'atmosphère et dans les végétaux.
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Mais celui-ci réapparait dans le temps (presque aussitôt après) EXERCICE 12
selon la radioactivité précédente. On considère la famille radioactive dont le nucléaire père est
1. Écrire l’équation de la désintégration nucléaire du potassium l’uranium 238 206
92𝑈 et le nucléaire final stable, le plomb 82𝑃𝑏 .
40 40 226
19𝐾 en argon 18𝐴𝑟 , en précisant les lois de conservation Le radium 88𝑅𝑎 est un nucléide de cette famille qui , à la suite de
utilisées. Nommer la particule émise en même temps désintégration de type 𝛼 et de type 𝛽− , conduit au plomb 206
82𝑃𝑏 .

que le noyau fils. 1. Quels sont les nombres de désintégrations de type 𝛼 et


2. L’analyse d’un échantillon d’une roche basaltique, a donné 𝛽 − permettant de passer du noyau 226
88𝑅𝑎 au noyau 206
82𝑃𝑏 ?
40
−6
1,66 × 10 𝑔 de −4
𝐾 𝑒𝑡 82 × 10 𝑐𝑚 3
d’argon (40
18𝐴𝑟) dans 2. On considère un échantillon contenant une masse 𝑚0 de radon,
les conditions normales de température et de pression. à une date choisie comme origine des temps.
40
On désigne par N0 ( 𝐾 ) le nombre de noyaux de potassium 40 La période du radon est T= 3,825j.
à la date t=0 (fin de l’éruption), par N ( 40K) et N ( 40Ar) le a)) Déterminer la masse de radon restant au bout de n périodes.
nombres de noyaux présents dans l’échantillon à un instant t. En déduire la masse de radon désintégrée au bout de n périodes.
a)) Calculer la constante radioactive du potassium 40 en U.S.I. b)) Calculer la durée nécessaire pour la désintégration des 4/9 de
b)) Établir la loi de décroissance radioactive. la masse 𝑚0 de radon.

En déduire la relation entre


𝑁(𝐴𝑟)
. 3. Dans la première désintégration, le radium 226 se transforme
𝑁(𝐾)
en radon 222
86𝑅𝑛 .
c)) Calculer l’âge approximatif de la roche compté à partir de
a)) Ecrire l’équation de la réaction nucléaire.
la fin de l’éruption volcanique.
De quelle particule radioactive s’agit-il ?
3. Sur un autre site archéologique des ossements ont été trouvés.
b)) Calculer, en J, l’énergie libérée lors de la désintégration d’un
Pour dater ces derniers, on a procédé par dosage isotopique de
noyau de radium 226.
l’argon 40 et du potassium 40 contenu dans un échantillon de
c)) En admettant que cette énergie est entièrement acquise par la
ces ossements. On constate alors qu’il contenait quatre fois
particule α sous forme d’énergie cinétique, calculer, en
plus d’atome de potassium 40 que d’atomes d’argon 40.
appliquant les lois de la mécanique classique, la vitesse
a)) Déterminer l’âge de ces ossements.
d’émission de cette particule. La valeur trouvée justifie-t-elle
b)) Pourrait-on alors utiliser la méthode de la datation par le
l’application de la mécanique classique ?
carbone 14 pour déterminer l’âge de ces ossements ?
d)) En réalité, l’énergie libérée par cette désintégration est répartie
Justifier votre réponse.
entièrement entre la particule α et un photon 𝛾 de longueur
EXERCICE 11
d’onde 𝜆 = 10−12 m. Calculer la valeur réelle 𝑣0 de la vitesse
1. L’une des réactions de fusion d’hydrogène est représentée par
d’émission de la particule α.
l’équation suivante : 11𝐻 + 73𝐿𝑖 ⟶ 4
2𝐻𝑒 + 𝐴𝑍𝑋
On donne : m (226 222
88𝑅𝑎 )=226,0960u ; m ( 86𝑅𝑛 ) = 222,0869u ;
a)) Calculer A et Z, en déduire le noyau X.
m (α)=4,0026u ; h=6,6.10−34 𝐽. 𝑠.
b)) Cette réaction dégage une énergie égale à 3,7MeV.
4. La particule α pénètre en O, dans un espace où règne un champ
Calculer en u, la variation de la variation de masse
⃗ , avec la
magnétique uniforme 𝐵
correspondante.
⃗⃗
𝑩
𝒙 même vitesse ⃗⃗⃗⃗ ⃗.
𝑣0 perpendiculaire à 𝐵
2. L’isotope du Césium 137
55𝐶𝑠 est radioactif 𝛽

𝑶
de période T = 30ans. ⃗𝟎
𝒗 On néglige le poids de la particule

a)) Ecrire l’équation traduisant la désintégration du césium. devant les autres forces.

b)) Calculer l’énergie libérée en MeV au cours de cette a)) Démontrer la particule α prend, dans le champ magnétique

désintégration. un mouvement circulaire uniforme (de rayon R à préciser)

3. On dispose à l’instant t = 0, un échantillon radioactif dans un plan que l’on précisera.

contenant 1g de césium-137. ⃗ , un champ


b)) On superpose au champ magnétique uniforme 𝐵
a)) Calculer l’activité radioactivité initiale 𝐴0 de cet échantillon. électrostatique uniforme 𝐸⃗ perpendiculaire à la fois à ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 et à
b)) Au bout de combien de temps la masse de césium dans ⃗ de telle sorte que le mouvement des électrons soit rectiligne
𝐵
l’échantillon dévient égale aux 3⁄4 de la masse initiale ? uniforme. Préciser le sens du champ électrostatique 𝐸⃗
Données : m(137Cs)=126,8773u ; et calculer sa norme.
m(Barym-137) = 136,8750u et 55Cs ; 56Ba ; 57La ; 58Ce. Données : 𝐵 = 10−3 𝑇, 𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑅 = 15𝑐𝑚 .

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EXERCICE 13 A1
Par deux désintégrations spontanées successives, il donne Z1 Pu.
235
1. Dans une pile atomique, les noyaux d’uranium 92𝑈, frappés, a)) Déterminer A1 et Z1 , et établir la loi de désintégration
par des neutrons, subissent la réaction de fission. radioactive.
Cette réaction se fait avec perte de masse et s’accompagne de b)) Le Thorium 232(période radioactive :
l’éjection de plusieurs neutrons qui vont, à leurs tour, entrainer T= 14milliards d’année) est l’élément père de d’une
de nouvelles fissions. famille radioactive dont le dernier élément est plombe 208.
a)) Sachant qu’une masse d’uranium 235 égale à 0,4kg est Les éléments intermédiaires sont des périodes négligeables.
consommée en un jour et que la perte de masse es égale Dans un roche les plus ancienne de la terre où le thorium et le
à 0,1% de la masse d’uranium consommée, calculer la plomb sont associés on trouve un rapport moyen de 7g de de
puissance de la pile. thorium par 1g de plomb. Calculer l’âge de ces roches.
b)) Chaque neutron émis lors de la fission a une énergie de 1MeV. EXERCICE 15
En admettant que la mécanique classique est utilisable, Dans un réacteur nucléaire, l’une des réactions possible est :
calculer la vitesse 𝑣0 de ces neutrons. 235
+ 10𝑛 → 139𝑎𝐼 + 39𝑏𝑌 + 3 10𝑛
92𝑈
2. Les neutrons émis sont trop rapides pour produire une nouvelle 1. Quelle est la nature de cette réaction ? Justifier votre réponse.
fission. Il faut donc les ralentir en les envoyant sur des noyaux 2. Déterminer les valeurs de a et b en précisant les lois utilisées.
de carbones. (On place dans la pile des blocs de graphite). 3. Calculer l’énergie libérée 𝐸1 par la réaction en J et en MeV.
On suppose que les chocs sont parfaitement élastiques et que 4. Dans un réacteur nucléaire, 𝑛 = 2. 103 𝑚𝑜𝑙 d’uranium 235 sont
toutes les vitesses des particules participant aux chocs sont consommés en un an de fonctionnement. Calculer l’énergie
parallèle à une droite.
produite en joule 𝐸𝑇𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 en supposant que toutes réactions
a)) Calculer la vitesse d’un neutron après le premier choc en
produisant la même énergie ( 𝐸1 ) calculé en 3.
admettant que les atomique de carbone sont initialement
5. Calculer la puissance électrique moyenne fournie par un tel
immobiles.
réacteur si le rendement est 40%
b)) Déterminer la vitesse d’un neutron après le deuxième choc et
6. Il existe un autre nucléide de l’uranium 235 qui est radioactif β− .
le troisième choc. En déduire qu’au 𝑛𝑖è𝑚𝑒 choc la vitesse
a)) Par deux désintégrations spontanées successives,
d’un neutron est 𝑉𝑛 = 𝑘 𝑛 𝑣0 , où k est une constante à déterminer. Z
il donne APu. Déterminer A et Z.
c)) Calculer le nombre des chocs nécessaires pour que l’énergie du
b)) Etablir la loi de décroissance radioactive.
neutron soit réduite à 0,1Mev.
c)) La première désintégration a pour période T = 5mn. Soit 𝑁0
Données : m(neutron)=1u ; m (carbone 12)=12
le nombre initial de noyaux radioactifs, calculer le nombre
EXERCICE 14
de noyaux restant au bout de 25mn en fonction de 𝑁0 .
235
Sous l’action d’un neutron lent, un atome d’uranium 92U subit la
d)) Un échantillon de cette première désintégration est contient
réaction de fission nucléaire suivante : 235
une masse 𝑚0 (mg) de 92𝑈 contenant 2. 103 particules par
235
92𝑈 + 10𝑛 → 91𝑏𝑍𝑟 + 58𝑎𝐶𝑒 + 3 10𝑛 + 6 −10𝑒.
seconde. Calculer la masse 𝑚0 .
1. a)) Qu’appelle-t-on réaction de fission nucléaire.
Données : m(235𝑈 )=234,99332u ; m(139𝐼 )=138,897u ;
Déterminer a et b. Préciser les lois de conservations utilisées.
m(Y)= 93,890u ; 1an=3,2.107s.
b)) Définir l’unité de masse atomique.
c)) Calculer l’énergie de liaison par nucléon de l’uranium 235. EXERCICE 16
d)) Calculer en MeV puis en joule, l’énergie libérée au cours de Une source radioactivité émet 4,5 × 1025 particules
cette réaction de fusion. pendant un jour.
On donne les énergies de liaison par nucléon des noyaux en 1. Calculer l’activité 𝐴0 de la substance en becquerel et en curie
235 91 𝑏
MeV/nucléon : 𝑈 : 7,59 ; 𝑍𝑟 : 8,81 ; 𝐶𝑒 : 8,37 sachant que 1𝐶𝑖 = 3,7 × 1010 𝐵𝑞.
c)) 90,5% de cette énergie libérée se trouve sous forme d’énergie 2. Calculer le nombre de particules radioactives initiales sachant
cinétique des noyaux lourds et des électrons. que la période radioactivité est T=500jours.
Quelle serait la vitesse des neutrons si tout le reste de l’énergie 3. Calculer la mase initiale sachant que la masse molaire de ce
lui était communiqué ? composé est 𝑀 = 235𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 .
En déduire la vitesse moyenne v1 d’un neutron. 4. En utilisant la loi de décroissance radioactive, déterminer la
2. Il existe un autre isotope de l’uranium 235 qui est radioactif β− . mase restant au bout de 1500jours.

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5. Déterminer l’activité de la substance après 2500jours . (3) 𝑝 + 𝑝 → 𝜋 + + 𝑝 + 𝑛
6. Déterminer le temps au bout duquel l’activité restant n’est que Conclure.
de 30% de sa valeur initiale. Données : 𝑚(𝑝) = 938𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2 ; 𝑚(𝑛) = 939𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2
7. Déterminer le temps au bout duquel la masse disparue est égale 𝑚(𝜋 0 ) = 135𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2 ; 𝑚(𝜋 + ) = 139𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2
à 70% de la masse initiale.
LES PARTICULES A GRANDE ENERGIE EXERCICE 19
EXERCICE 17 Grâce à l’enregistrement obtenu dans une chambre à bulles où
Un synchrotron fournit des protons d’énergie cinétique règne un champ magnétique uniforme B , on étudie le choc
𝐸𝐶 = 1285 𝑀𝑒𝑉 inélastique d’un proton (1) sur un proton immobile (2).
𝐸𝐶 La figure (non à l’échelle) représente la trajectoire de la particule
1. Calculer le rapport 𝛼 = . La particule est-elle relativiste ?
𝐸0
incidente et des particules chargées résultant du choc (3) et (4),
Justifier votre réponse.
ainsi que leurs tangentes au point d’impact. Les valeurs des rayons
2. Exprimer en fonction de 𝐸𝑐 , 𝛼 et c puis en fonction de m, 𝐸𝑐 , 𝛼
de courbure et des angles entre les tangentes sont respectivement :
et c, la quantité de mouvement P du proton.. Calculer
𝑅 1 = 430 𝑐𝑚 ; 𝑃1 = 2033 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1 ; 𝛼1 = 0 (𝑟é𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒);
numériquement P et en déduire la vitesse v de ces protons.
𝑅3 = 113 𝑐𝑚 ; 𝛼3 = 55° ; 𝑅4 = 185 𝑐𝑚 ; 𝛼4 = 27° .
3. Les protons pénètrent dans un chambre à bulles où règne un
champ magnétique uniforme 𝐵 = 0,75𝑇 et dont la direction est
(4)
perpendiculaire au vecteur vitesse. 𝛼4
(2)
a)) Démontrer que le mouvement de ces particules
𝛼3

𝐵
est circulaire uniforme. (1)
𝑃𝑐
b)) Démontrer que le rayon de courbe trajectoire est 𝑅 = .
300𝐵 (3)
Calculer numériquement R.
EXERCICE 18
⃗ étant orthogonal au plan de figure,
1. a)) 𝐵
La figure ci-après représente la partie intéressante d’un cliché de
indiquer son sens sur le schéma.
chambre à bulles. On y observe le choc d’un proton incident 𝑃1 sur
b)) Déterminer le signe des charges des particules
un proton cible. Les valeurs mesurés sont :
enregistrées après le choc.
𝑃1 =2017MeV/c ,𝑅1 =384cm , 𝑅2 =180cm , 𝑅3 =90cm,
c)) Calculer les quantités de mouvement 𝑃3 𝑒𝑡 𝑃4 des particules
𝜃2 = 38° ;𝜃3 =70° .
(3) et (4) dans l’hypothèse où |𝑞1 | = |𝑞2 | = |𝑞3 | = |𝑞4 |.
d)) Une particule (5) est apparue lors du choc. Calculer sa

𝐵 (2) quantité de mouvement 𝑃5 (résolution graphique avec, pour
(2) 𝜃2
échelle, 1cm pour 200 Mev/c ).
𝜃3
2. Considérer les différentes hypothèses possibles sur la nature des
(1)
particules émises après le choc :
(3)
 1ère hypothèse : 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝑝 + 𝜋 0 ;
 seconde : 𝑝 + 𝑝 → 𝜋 + + 𝑝 + 𝑛 ;
1. a)) Montre que la particule incident est relativiste.  troisième : 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝜋 + + 𝑛.
b)) Calculer les quantités de mouvements 𝑃2 et 𝑃3 . Pour chaque hypothèse, calculer : ∆𝐸 = 𝐸3 + 𝐸4 + 𝐸5 − (𝐸1 + 𝐸2 ).
⃗ .
c)) Donner les caractéristiques du vecteur champ 𝐵 En déduire l’hypothèse la plus probable.
⃗⃗⃗1 ,𝑃
2. Représenter les vecteurs 𝑃 ⃗⃗⃗2 et ⃗⃗⃗
𝑃3 sur la figure si la réaction Données : 𝑚(𝑝) = 938𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2 ; 𝑚(𝑛) = 939𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2
est du type :1+ a →2+ 3+ 4 𝑚(𝜋 0 ) = 135𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2 ; 𝑚(𝜋 + ) = 139𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −2
3. Écrire l’équation vectorielle de la conservation de
la quantité de mouvement et en déduire 𝑃4 .
4. Écrire la relation de la conservation de l’énergie totale et faire
les applications numériques pour les trois hypothèses suivantes :
(1) 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝜋 + + 𝑛 ; (2) 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝑝 + 𝜋 0 ;

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Solutions sur le mouvement d’un point matériel ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (3 × 1,5)𝑖 + (−4 × 1,52 + 5 × 1,5)𝑘⃗
à 𝑡 = 1,5𝑠 : 𝑂𝑀
Solution 1 𝑂𝑀 = 4,5𝑖 − 1,5𝑘⃗
𝑆𝑜𝑖𝑡 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1. Nature du mouvement : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √4,52 + 1,52 = 4,74𝑚
‖𝑂𝑀
Comme a = constante, alors le mouvement est R.U.V
- Vecteur vitesse :
2. Expressions des vecteurs, accélération, vitesse et position
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑖
𝑎 = 𝑎𝑥 𝑖 = 𝑥̈ 𝑖 , 𝑣 = 𝑣𝑥 𝑖 = 𝑥̇ 𝑖 𝑒𝑡 𝑂𝑀 𝑣= = 3𝑖 + (−8𝑡 + 5)𝑘⃗
𝑑𝑡
3. Equations horaires du mouvement à 𝑡 = 1,5𝑠 : ⃗⃗⃗𝑣 = 3𝑖 − 7𝑘⃗ ⇒ ‖𝑣‖ = 7,61𝑚. 𝑠 −1
- Equation de l’abscisse x(t) - Vecteur accélération :
1 2
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 3𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑣
2 𝑎= = −8𝑘⃗ ⇒ ‖𝑎‖ = 8𝑚. 𝑠 −2 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑑𝑡
𝑥0 = 1𝑚 ⟹ 𝑥(𝑡) = 2𝑡 2 − 3𝑡 + 1
Donc à 𝑡 = 1,5𝑠 : on a : 𝑎 = 8𝑚. 𝑠 −2 , car le mouvement est
- Equation de la vitesse v(t) :
uniformément varié suivant 𝑂𝑧 et uniforme suivant 𝑂𝑥.
𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 ⟹ 𝑣(𝑡) = 4𝑡 − 3
3. a)) Vecteur vitesse au sommet de la trajectoire
- Représentation de v(t) et a(t)
Au sommet de la trajectoire : 𝑣𝑧 = 0 ⇒ 𝑣 = 3𝑖 𝑒𝑡 𝑎 = −8𝑘⃗
v(m/s) 𝐚(𝐦. 𝐬 −𝟐 )
b)) Vecteur vitesse à son passage au plan z = 0 :
a(t)
𝒗(𝒕) 4 4 5
𝑧 = − 𝑥 2 + 𝑥 = 0 ⇒ 𝑥 = 0 𝑜𝑢 𝑥 = 3,75𝑚
9 3
t(s)
𝒕(𝒔) - Au point d’abscisse x=0 :
0 0
x = 3t = 0 ⇒ t = 0 ⇒ 𝑣 = 5𝑘⃗ 𝑒𝑡 𝑎 = −8𝑘⃗
-3
- Au point d’abscisse x = 3,75m :
4. Date de passage par l’origine
x = 3t = 3,75 ⇒ t = 1,25s ⇒ 𝑣 = 3𝑖 − 5𝑘⃗ 𝑒𝑡 𝑎 = −8𝑘⃗
A l’origine 𝑥(𝑡) = 2𝑡 2 − 3𝑡 + 1 = 0,
4. a)) Comme le vecteur accélération est constante suivant
d’où : 𝑡1 = 0,5𝑠 𝑒𝑡 𝑡2 = 1𝑠
𝑧, alors aux points O et A on a : 𝑎 = 8𝑚. 𝑠 −2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒.
−1
A 𝑡1 = 0,5𝑠, 𝑣 = 4 × 0,5 − 3 = −1𝑚. 𝑠 𝑒𝑡
b)) Composante 𝑎𝑡
−1
𝑡2 = 1𝑠, 𝑣 = 4 × 1 − 3 = 1𝑚. 𝑠 𝑑𝑣 1⁄
𝑎𝑡 = , 𝑜𝑟 𝑣 = √9 + (−8𝑡 + 5)2 = (64𝑡 2 − 80𝑡 + 34) 2
𝑑𝑡
Entre ces deux dates la valeur de la vitesse change de signe ce qui
𝑑𝑣 64𝑡 − 40
signifie que le vecteur vitesse change de sens. ⇒ 𝑎𝑡 = =
𝑑𝑡 √64𝑡 2 − 80𝑡 + 34
A 𝑡 = 0,5𝑠 le mouvement est uniformément retardé (𝑎𝑣 < 0) et
Composante 𝑎𝑛
à = 1𝑠 , il est uniformément accéléré (𝑣 > 0, 𝑎 > 0).
On a : 𝑎2 = 𝑎𝑡 2 + 𝑎𝑛 2 ⇒ 𝑎𝑛 = √𝑎2 − 𝑎𝑡 2
5. Le mobile change de sens puisque le vecteur vitesse
change de sens entre les deux dates t=0,5 et t=1s. (64𝑡 − 40)2 576
⇒ 𝑎𝑛 = √64 − 2
=√ 2
Cela se produit lorsque la vitesse s’annule (arrêt du véhicule) soit 64𝑡 − 80𝑡 + 34 64𝑡 − 80𝑡 + 34

𝑣(𝑡) = 4𝑡 − 3 = 0 ⟹ 𝑡3 = 0,75𝑠 c)) Rayon de la courbure


La position : 𝑣2 𝑣2 64𝑡 2 − 80𝑡 + 34
𝑎𝑛 = ⇒𝑅= =
𝑂𝑀 = 𝑥(𝑡3 ) = 2 × 0,752 − 3 × 0,75 + 1 = −0,125𝑚 𝑅 𝑎𝑛 576

64𝑡 2 − 80𝑡 + 34
1
Solution 2 (64𝑡 2 − 80𝑡 + 34)3 2 (64𝑡 2 − 80𝑡 + 34)3
⟹𝑅=( ) =√
1. Equation de la trajectoire 576 576
𝑥 1
x = 3t 𝑡= (34)3 2
3 Au point O, t = 0, alors : R = ( ) = 8,26m
{ y=0 ⇒{ 𝑥 2 5𝑥
576
z = −4t 2 + 5t 𝑧 = −4 ( ) +
3 3 𝐴 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑡𝑒 𝑡 = 1,5𝑠
4 5 1
D’où : 𝑧 = − 𝑥 2 + 𝑥 (64 × 1,52 − 80 × 1,5 + 34)3 2
9 3
R=( ) ⟹ 𝑅 = 18,40𝑚
(c’est un parabole de concavité tourné vers le bas ) 576
2. Vecteur position, vitesse et accélération
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- Vecteur position 𝑂𝑀
𝑂𝑀 = 𝑥𝑖 + 𝑧𝑘⃗ = (3𝑡)𝑖 + (−4t 2 + 5t)𝑘⃗ ,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗

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Solution 3 4
Dans la base cartésienne : 𝑎2 = 𝑎𝑥 2 + 𝑎𝑦 2 = (1−𝑡 2 )3
1. Expression de la trajectoire
Dans la base de Freinet :
x(t) = t 2 − 1 4
{ , en remplaçant t dans x, on a:
y(t) = 2t a2 = a t 2 + a n 2 = 4𝑡 2 (1 − 𝑡 2 )−3 +
(1 − 𝑡 2 )2
y2
x= − 1 ⟹ 𝑦 = 2√𝑥 + 1 4𝑡 2 (1 − 𝑡 2 )−1 + 4 4
4 𝑎= ⟹ 𝑎2 =
(1 − 𝑡 2 )2 (1 − 𝑡 2 )3
- Expression de la vitesse : 3
4
𝑑𝑥 Dans les deux bases, 𝑎2 = (1−𝑡 2 )3 ⟹ 𝑎 = 2(1 − 𝑡 2 )−2
𝑣𝑥 = = 2𝑡
𝑑𝑡
𝑣={ 𝑑𝑦 ⇒ 𝑣(𝑡) = √4(𝑡 2 + 1) = 2 √(𝑡 2 + 1) d’où : le module de 𝑎 est indépendant du repère étudié.
𝑣𝑦 = =2
𝑑𝑡

2. a)) Expression de l’accélération


Solution 5
𝑑𝑣𝑥
𝑎𝑥 = =2 1. Equation de la trajectoire et nature
𝑑𝑡
𝑎={ 𝑑𝑣𝑦 ⇒ 𝑎 = 2𝑚. 𝑠 −2
𝑎𝑦 = =0 𝑥 2
𝑑𝑡 𝑥 = 2𝑎(1 + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)) ( + 1) = 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡)
2𝑎
b)) Nature du mouvement { 𝑦 = 𝑎𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) ⇒{
𝑦 2
𝑧=0 ( ) = 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡)
𝑎
a = cste et a × v > 0 ,
𝑥 2 𝑦 2 (𝑥 + 2𝑎)2 𝑦 2
alors le mouvement est uniformément accéléré. ⇒( + 1) + ( ) = 1 ⇒ + 2=1
2𝑎 𝑎 (2𝑎)2 𝑎
dv 2𝑡
3. a)) Accélération tangentielle 𝑎𝑡 at = = D’où la trajectoire est un ellipse de centre 𝛀 ( -2a ; 0)
dt √(𝑡 2 +1)

b)) Accélération normale 𝑎𝑛 : 2. Expression du vecteur 𝑣 et accélération 𝑎


2 - Vecteur vitesse et sa norme
𝑎2 = 𝑎𝑡 2 + 𝑎𝑛 2 ⇒ 𝑎𝑛 = √𝑎2 − 𝑎𝑡 2 ⇒ 𝑎𝑛 =
√(𝑡 2 + 1) 𝑑𝑥
𝑣𝑥 =
= −2𝑎𝜔 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
𝑣2 𝑣2 3
𝑣={ 𝑑𝑡
c)) Rayon de la courbure : 𝑎𝑛 = ⇒𝜌= = 2(𝑡 2 + 1) 2
𝑑𝑦
𝜌 𝑎𝑛
𝑣𝑦 = = 𝑎𝜔 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
3 𝑑𝑡
A.N : pour t = 3s : ρ = 2(32 + 1)2 = 63,24m
⟹ 𝑣 = √𝑎2 𝜔 2 (4𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡) + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡))

Solution 4
𝑂𝑟 𝑐𝑜𝑠 2 𝜔𝑡 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜔𝑡 = 1 ⇒ v = aω√3sin2 (ωt) + 1
1. Equation de la trajectoire
- Vecteur accélération et sa norme
x = 2t
{ ⇒ 𝑥2 + 𝑦2 = 4 𝑑𝑣𝑥
y = √4(1 − t 2 ) 𝑎𝑥 = = −2𝑎𝜔2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝑎={ 𝑑𝑡
La trajectoire est un cercle de O(0;0) de rayon R = 2m. 𝑑𝑣𝑦
𝑎𝑦 = = −𝑎𝜔2 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
2. Vecteur vitesse et son module 𝑑𝑡

dx ⟹ 𝑎 = √𝑎2 𝜔 4 (4𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡))


vx = =2
dt
⃗ =
v dy
vy =
−1
= −2t(1 − 𝑡 2 ) ⁄2 𝑑 ′ 𝑜ù: 𝑎 = 𝑎𝜔2 √3𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡) + 1
{ dt
3. Accélération tangentielle et normale de l’accélération
4𝑡 2 2 −1 2
𝑑𝑣 𝑑 (𝑎𝜔√3𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑡) + 1) 3𝑎𝜔2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
𝑣 = √4 + ⟹𝑣= = 2(1 − 𝑡 2 ) ⁄2 𝑎𝑡 = = =
1 − 𝑡2 √1 − 𝑡 2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 √3𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡) + 1
3. a)) Accélération tangentielle et accélération normal a2 = a t 2 + a n 2 ⇒ a2 n = a2 − a t 2 ⇒
2
𝑑𝑣 −3 𝑣 2 9𝑎2 𝜔4 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡) × 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡)
𝑎𝑡 = = 2𝑡(1 − 𝑡 2 ) ⁄2 𝑒𝑡 𝑎𝑛 = = 𝑎2 𝑛 = 𝑎2 𝜔4 (3𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡) + 1) −
𝑑𝑡 𝑅 1 − 𝑡2 3𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡) + 1
b)) Composante cartésienne
3𝑎2 𝜔4 [𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡)] + 𝑎 2 𝜔4 4𝑎2 𝜔4
𝑑𝑣𝑥 𝑎𝑛 = 2
=
𝑎𝑥 = =0 3𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑡) + 1 3𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡) + 1
𝑑𝑡
𝑎{ 𝑑𝑣𝑦 −1 −1 −3
𝑎𝑦 = = −2(1 − 𝑡 2 ) ⁄2 − 2𝑡 × × (−2𝑡)(1 − 𝑡 2 ) ⁄2 1 1
𝑑𝑡 2
⇒ 𝑎𝑛 = 2𝑎𝜔2 √ = 2aω2 (3sin2 (ωt) + 1)−2
𝑑𝑣𝑥 3sin2 (ωt) + 1
𝑎𝑥 =
=0
𝑑𝑡
𝑎={ 𝑑𝑣𝑦 3 4. Valeur minimale du rayon R de la courbure
𝑎𝑦 = = −2(1 − 𝑡 2 )−2
𝑑𝑡
𝑣2 𝑣2 𝑎2 𝜔2 (3sin2 (ωt) + 1)
c)) Déduisons que le module de 𝑎 est indépendant du 𝑎𝑛 = ⇒𝑅= =
𝑅 𝑎𝑛 2aω2 (3sin2 (ωt) + 1)−12
repère d’étude

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𝑎 3 𝑑𝑅 9,9 ± 2,83
𝑅= (3sin2 (ωt) + 1)2 ⇒ = cos 𝜔𝑡 = 0 ⇒𝑡= ⟹ 𝑡1 = 2,35𝑠 𝑒𝑡 𝑡2 = 4,24𝑠
2 𝑑𝑡 3
𝜋 𝜋 2. Les abscisses du point du rencontre
⇔ cos 𝜔𝑡 = cos 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡 =
2 2𝜔
𝐴 𝑡1 = 2,35𝑠, 𝑥1 = 1,5 × 2,352 = 8,28𝑚 𝑒𝑡 à
3 3
𝑎 𝜋 2 𝑎 𝜋 2
𝑅𝑚𝑖𝑛 = (3𝑠𝑖𝑛2 (𝜔 × ) + 1) = (3𝑠𝑖𝑛2 ( ) + 1) 𝑡2 = 4,24𝑠 , 𝑥1 = 1,5 × 4,242 = 26,96𝑚
2 2𝜔 2 2
𝑎 3 𝑎 - Distances parcourus par les deux coureurs
𝑅𝑚𝑖𝑛 = × 42 = × 23 = 4𝑎
2 2 Pour le 1er coureur, comme il est à 15m de l’origine, alors
5. Représentation de la trajectoire 𝐴 𝑡1 = 2,35𝑠, 𝑥1 = 8,28𝑚 ⇒ 𝑑1 = 15 + 8,28 = 23,28𝑚
y 𝐴 𝑡2 = 4,24𝑠, 𝑥2 = 26,96𝑚, 𝑑2 = 15 + 26,96 = 41,96𝑚
a Pour le coéquipier : les distances parcourues sont confondues aux
abscisses du rencontre : 𝑥1 𝑒𝑡 𝑥2 .
-2a x
3. Instant où la vitesse du coéquipier est 𝑣 = 9,9m. s −1
-4a O
MRUV : 𝑣 = 𝑎𝑡 = 3𝑡 = 9,9 ⇒ 𝑡 = 3,3𝑠
-a - Distance parcourue à cet instant :
𝑑 = 1,5𝑡 2 = 1,5 × 3,32 = 16,335𝑚
- Vitesse du point M aux points particuliers de la trajectoire
Un ellipse admet 4points caractéristiques ( les sommets de cette Solution 7
ellipse) 𝐴(0 ; 0), 𝐵(−4𝑎 ; 0), 𝐴’(−2𝑎 ; −𝑎)𝑒𝑡 𝐵’(−2𝑎 ; 𝑎). 1. Les lois horaires 𝑥1 (t) et 𝑥2 (t) de l’automobile et du camion
𝑥 = 2a(1 + cos(ωt)) = 0 Pour l’automobile : Il y a deux phases
–{ ⇒ 𝜔𝑡 = 𝜋 ⟹
𝑦 = asin(ωt) = 0
- Pour 𝑡 ∈ [0 ; 7𝑠], le MRUV
𝑣𝑥 = −2𝑎𝜔 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) = 0 1
𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑣0 = 0 𝑒𝑡 𝑥0 = 0.
𝑣={ 𝑑𝑦 ⇒ 𝑣 = −𝑎𝜔 𝑗 2
𝑣𝑦 = = 𝑎𝜔 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) = −𝑎𝜔 1 2,5 2
𝑑𝑡 ⇒ 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 = 𝑡 = 1,25𝑡 2 et 𝑣1 = 𝑎𝑡 = 2,5𝑡 ,
2 2
𝑥 = 2𝑎(1 + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)) = −4𝑎
−{ ⇒ 𝜔𝑡 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑎𝜔𝑗 à = 7𝑠 , 𝑥1 = 1,25 × 72 = 61,25𝑚 et
𝑦 = 𝑎𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) = 0
𝑣 = 2,5 × 7 = 17,5𝑚. 𝑠 −1
𝑥 = 2𝑎(1 + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)) = −2𝑎 𝜋
−{ ⇒ 𝜔𝑡 = − ⇒ 𝑣 = 2𝑎𝜔𝑖 - Pour 𝑡 > 7𝑠, le mouvement est uniforme de vitesse
𝑦 = 𝑎𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) = −𝑎 2
𝑣 = 17,5𝑚. 𝑠 −1 et d’équation horaire :
𝑥 = 2𝑎(1 + 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)) = −2𝑎 𝜋
−{ ⇒ 𝜔𝑡 = ⇒ 𝑣 = −2𝑎𝜔𝑖 𝑥 ′1 (𝑡) = 𝑣(𝑡 − 𝑡0 ) + 𝑥0
𝑦 = 𝑎𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) = 𝑎 2
Conclusion : A t = 7s, 𝑥0 = 61,25𝑚 ⇒

Au point A(0 :0), 𝑣 = −𝑎𝜔𝑗, 𝑣 = 𝑎𝜔, 𝑥 ′1 (𝑡) = 17,5(𝑡 − 7) + 61,25 = 17,5𝑡 − 61


Pour le camion : MRU de vitesse 𝑣 = 12,5𝑚. 𝑠 −1
Au point B(-4a ;0), 𝑣 = 𝑎𝜔𝑗, 𝑣 = 𝑎𝜔 ,
𝑥2 (𝑡) = 𝑣𝑡 + 𝑥0 = 12,5𝑡 − 20
Au point A’(-2a ; - a), 𝑣 = 2𝑎𝜔𝑖 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑎𝜔 , et
2. Les durées des dépassements θ1 et θ2 .
Au point B’(-2a ;a), 𝑣 = −2𝑎𝜔𝑖 𝑒𝑡 𝑣 = 2𝑎𝜔. - Pour 𝑡 ∈ [0 ; 7𝑠], 𝑥1 = 𝑥2 ⇒ 1,25𝑡 2 = 12,5𝑡 − 20
1,25𝑡 2 − 12,5𝑡 + 20 = 0, ∆= 56,25 ⇒ √∆= 7,5 ⟹
Solution 6 12,5 − 7,5 12,5 + 7,5
t= = 2s ou t ′ = = 8s
1. Equation horaire du deux coureurs 2,5 2,5
- Pour le coureur : MRU : 𝑥(𝑡) = 𝑣𝑡 + 𝑥0 , Pour t ′ = 8s ∉ [0; 7s] ⟹ θ1 = 2s et pour 𝑡 ∈ [7𝑠 ; +∞[, 𝑥 ′ 1 =
Or à t=0, 𝑥0 = −15 ⇒ 𝑥1 (𝑡) = 9,9𝑡 − 15 𝑥2 𝑠𝑖 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 :
- Pour le coéquipier : MRUV : 41
17,5𝑡 − 61 = 12,5𝑡 − 20 ⟹ θ2 = 𝑡 = = 8,2𝑠
1 5
𝑥2 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 ,
2
- Déduire les abscisses des dépassements x1 et x2
1 3
𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑣0 = 0 ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 = 𝑡 2 = 1,5𝑡 2 Pour θ1 = 2𝑠, 𝑥1 = 1,25 × 22 = 5𝑚 et
2 2
- Instant du témoin : pour θ2 = 8,2𝑠, 𝑥2 = 1,25 × 8,22 = 84,05𝑚

Au point du rencontre 𝑥1 = 𝑥2 ⇒ 9,9𝑡 − 15 = 1,5𝑡 2 3. Vitesses de l’automobile aux instants θ1 et θ2


Pour l’automobile : à t = θ1 , 𝑣1 = 2,5𝑡 = 2,5 × 2 = 5𝑚. 𝑠 −1
1,5𝑡 2 − 9,9𝑡 + 15 = 0 ⟹ ∆= 8 ⇒ √∆= 2,83

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pour 𝑡 = θ2 ∈ [7𝑠 ; +∞[, le mouvement est uniforme de différentes ( a1 = −7,7m. s −2 et a 2 = −4,2m. s −2 )
vitesse : 𝑣 = 17,5𝑚. 𝑠 −1 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝐌𝟐 𝑴𝟏 x
4. Représentation graphique de v(t) et a(t 28m

𝐚(𝐦. 𝐬 −𝟐 ) - Détermination des équations horaires du mouvement


v(m/s)
2,5 En prenant comme origine des dates et des abscisses la position du
𝟏𝟕, 𝟓 t(s)
mobile 𝑀2 , on a :
0 7
Pour le mobile 𝑀1 d’accélération a1 = −7,7m. s −2
0 7 t(s)
- Phase 1 : MRU :
𝑥1 (𝑡) = 𝑣𝑡 + 𝑥0 , à 𝑡 = 0, 𝑥0 = 0, ⇒ 𝑥1 (𝑡) = 24𝑡
5. a)) Si 𝑣2 = 30,6𝑘𝑚. ℎ−1 = 8,5𝑚. 𝑠 −1 , alors 1
- Phase 2 : MRUD : 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 ,
𝑥′2 (𝑡) = 8,5𝑡 − 20, il y a dépassement si , 𝑥1 = 𝑥′2 , 2

ce qui revient à résoudre l’équation : 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑣0 = 24𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑥0 = 0 ⇒


1 1
1,25𝑡 2 − 8,5𝑡 + 20 = 0 , 𝑞𝑢𝑖 𝑛′ 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 car ∆< 0, 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 ⇒ 𝑥1 (𝑡) = − × 7,7𝑡 2 + 24𝑡
2 2
Alors il n’aura pas de rencontre donc pas de rattrapage. 2
𝑥1 (𝑡) = −3,85𝑡 + 24𝑡 et 𝑣1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 + 𝑣0 = −7,7𝑡 + 24
b)) Détermination de la distance minimale
Pour le mobile 𝑀2 d’accélération a 2 = −4,2m. s −2
∆𝑥 = 𝑥′2 − 𝑥1 = 1,25𝑡 2 − 8,5𝑡 + 20, est minimale si sa dérivée
- Phase 1 : MRU : 𝑥2 (𝑡) = 𝑣𝑡 + 𝑥0 , à 𝑡 = 0,
par rapport au temps est nulle :
𝑥0 = −20, ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 24𝑡 − 28
𝑑 ′
8,5 1
∆𝑥 = (∆x) = 2,5𝑡 − 8,5 = 0 , 𝑡𝑚𝑖𝑛 = = 3,4𝑠 - Phase 2 : MRUD : 𝑥2 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 ,
𝑑𝑡 2,5 2
2
∆𝑥𝑚𝑖𝑛 = 1,25 × 3, ,4 − 8,5 × 3,4 + 20 = 4,53𝑚 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑣0 = 24𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑥0 = −28
1
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: 𝑥2 (𝑡) = − × 4,2𝑡 2 + 24𝑡 − 28 = −2,1𝑡 2 + 24𝑡 − 28
2
Solution 8
et 𝑣2 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 + 𝑣0 = −4,2𝑡 + 24
1. Equations horaires du mouvement
Si les deux véhicules se heurtent, alors au point de rencontre
En prenant comme origine des dates et d’abscisse l’instant où le
𝑥1 (𝑡) = 𝑥2 (𝑡) 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 à résoudre l’équation :
train démarre, alors :
−1,75𝑡 2 + 28 = 0 ⇒ 𝑡1 = 4𝑠 𝑒𝑡 𝑡2 = −4𝑠(à rejeter)
- Pour le train : MRUV :
D’où les deux véhicules vont se heurter à la date t = 3,38s.
1
𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑣0 = 0 2. Vitesse relative des deux véhicule au moment du choc
2
1 A la date t = 4s, 𝑣1 = −7,7 × 4 + 24 = −6,8𝑚. 𝑠 −1 (alors M1 est
𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 ⟹ 𝑥1 (𝑡) = 0,5𝑡 2 et 𝑣(𝑡) = 𝑡
2
immobile) : 𝑣2 = −4,2 × 4 + 24 = 7,2𝑚. 𝑠 −1
1
- Pour le voyageur : MRU de vitesse v = 6 ms- :
3. Décélération minimale de M2 pour éviter le choc
𝑥2 (𝑡) = 𝑣𝑡 + 𝑥0 ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 6𝑡 − 20
Pour éviter le choc, il faut que la distance minimale séparant les
2. il y a rattrapage si , 𝑥1 = 𝑥 ′ 2 , ce qui revient à résoudre
deux véhicules soient égale à 28m. D’où : 𝑎1(𝑚𝑖𝑛) = −7,7𝑚. 𝑠 −2
l’équation : 0,5𝑡 2 − 6𝑡𝑡 + 20 = 0, qui n’a pas de
solution car ∆< 0 d’où ils ne vont pas se rencontrer.
Solution 10
Alors le voyageur ne rattrapera le train.
a)) Equation horaire du mouvement
3. Détermination de la distance minimale
1
∆𝑥 = 𝑥 ′ 2 − 𝑥1 = 0,5𝑡 2 − 6𝑡 + 20, est minimale si sa dérivée 𝑧1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑧0 , 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑒𝑡 𝑧0 = 0
2
para rapport au temps est nulle : 1
⟹ 𝑧1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 = −5𝑡 2 + 30𝑡
𝑑
(∆𝑥) = ∆𝑥 ′ = 𝑡 − 6 = 0 ⇒ 𝑡𝑚𝑖𝑛 = 6𝑠 2
𝑑𝑡
b)) Altitude maximale
∆𝑥𝑚𝑖𝑛 = 0,5 × 62 − 6 × 6 + 20 = 2𝑚. 𝑑𝑍
Au point maximal, = 0 ⇒ −10𝑡 + 30 = 0 ⇒ 𝑡 = 3𝑠,
𝑑𝑡

Solution 9 𝑍𝑚𝑎𝑥 = −5 × 32 + 30 × 3 = 45𝑚

1. Montrons que les deux véhicules se heurtent La bille A atteint son altitude maximale,

Les deux véhicules parcourent un mouvement rectiligne uniforme 𝑍𝑚𝑎𝑥 = 45𝑚 à la date 𝑡 = 3𝑠.

de vitesse 𝑣 = 86,4𝑘𝑚. ℎ−1 = 24𝑚. 𝑠 −1 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 puis d’un 2. Equation horaire de la bille B
1
mouvement rectiligne uniformément décéléré de décélération 𝑧2 (𝑡) = 𝑎(𝑡 − 𝑡0 )2 + 𝑣0 (𝑡 − 𝑡0 )
2
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⇒ 𝑧2 (𝑡) = −5(𝑡 − 3)2 + 30(𝑡 − 3) = −5𝑡 2 + 60𝑡 − 135 Solution 13
- Instant et abscisse du rencontre a)) Durée de freinage :
Au point du rencontre −𝑣1 −20
∆𝑣 = −𝑣1 = 𝑎3 𝑡3 ⇒ 𝑡3 = = = 40𝑠
𝑧1 (𝑡𝑅 ) = 𝑧2 (𝑡𝑅 ) ⇒ 30𝑡𝑅 − 135 = 0 , 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑅 = 4,5𝑠 𝑎3 −0,5
b)) Distance parcourue pendant la 2ème phase
𝑧𝑅 = −5 × 4,52 + 30 × 4,5 = 33,75𝑚
1
Phase1 : MRUA : 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 , Or
2

Solution 11 𝑣1 20
∆𝑣 = 𝑣1 = 𝑎1 𝑡1 ⇒ 𝑎1 = = = 0,8𝑚. 𝑠 −2
Durée totale du mouvement et la distance totale parcourue 𝑡1 25

Etude cinématique du mouvement 𝑥1 (𝑡) = 0,4𝑡 2 ⇒ à 𝑡 = 25𝑠, 𝑑1 = 0,4 × 252 = 250𝑚


1 Phase 3 : MRUD : R.I.T : ∆𝑣 2 = −𝑣1 2 = 2𝑎3 𝑑3
- Phase 1 : MRUA : 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 ,
2
−𝑣1 2 −202
1 ⇒ 𝑑3 = ⇒ 𝑑3 = = 400𝑚
𝑎3 2(−0,5)
𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑣0 = 0 ⇒ 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2
2 𝐷 = 𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3 ⇒ 𝑑2 = 𝐷 − (𝑑1 + 𝑑3 )
𝑥1 (𝑡) = 0,4𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣 = 𝑎𝑡 = 0,8𝑡 ⇒ 𝑣 = 0,8𝑡𝑡 = 8 ⇒ 𝑡1 = 10𝑠
𝑑2 = 104 − (250 + 400) ⇒ 𝑑2 = 9,35103 𝑚 = 9,35𝑘𝑚
et 𝑥1 = 0,4 × 102 = 40m
c)) Durée totale du mouvement
𝑑 𝑑 24
-Phase2 : MRU : 𝑣 = ⇒ 𝑡2 = = = 3𝑠 Pour la 2ème phase :
𝑡2 𝑣 8

- Phase3 : MRUD : RIT : 𝑑2 𝑑1 9350


𝑣1 = 𝑣2 = ⇒ 𝑡2 = = = 467,5𝑠
∆𝑣 2
−8 2 𝑡2 𝑣1 20
∆𝑣 2 = 2𝑎𝑑 ⇒ 𝑎 = = = −4𝑚. 𝑠 −2 ⇒ 𝑇 = 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 = 25 + 467,5 + 40
2𝑑 2×8
8
𝑣(𝑡) = −4𝑡 + 8, à l’arrêt : 𝑣(𝑡) = −4𝑡 + 8 = 0, 𝑡3 = = 2𝑠, 𝑇 = 532,5𝑠 = 8𝑚𝑖𝑛52,5𝑠
4

donc : 𝑇 = 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 = 10 + 3 + 2 = 15𝑠 et
Solution 14
𝐷 = 40 + 24 + 8 = 72𝑚
1. Equations horaires du mouvement
D’où la durée totale du mouvement est 𝑇 = 15𝑠 et la distance
-Phase1 : ( de A à B) MRUD
totale parcourue est 𝐷 = 72𝑚.
1
𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 + 𝑣𝐴 𝑡 + 𝑥𝐴 , 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑥𝐴 = 0
2
Solution 12 1
𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 + 𝑣𝐴 𝑡 𝑒𝑡 𝑣1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 + 𝑣0
1. Distance parcourue pendant la 1ère phase 2
1
Phase 1 : MRUA : 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 = 0,6𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣1 = 1,2𝑡 𝑣𝐵 = 15𝑘𝑚. ℎ−1 = 15m. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑣𝐵 = 36𝑘𝑚ℎ−1 = 10𝑚. 𝑠 −1
2
RIT : 𝑣𝐵 2 − 𝑣𝐴 2 = 2𝑎1 𝐴𝐵 ⇒
A t=10s, 𝑑1 = 0,6. 102 = 60𝑚 𝑒𝑡 𝑣1 = 1,2.10 = 12𝑚. 𝑠 −1
𝑣𝐵 2 − 𝑣𝐴 2 102 − 152
2. Distance parcourue pendant la 2ème phase 𝑎1 = = = −0,5𝑚. 𝑠 −2
2𝐴𝐵 2 × 125
Phase 2 : MRU :
𝑥1 (𝑡) = −0,25𝑡 2 + 15𝑡 𝑒𝑡 𝑣1 (𝑡) = −0,5𝑡 + 15
𝑑2
𝑣1 = 𝑣2 = ⇒ 𝑑2 = 𝑣1 𝑡2 = 12 × 20 = 240𝑚 Au point B, 𝑣𝐵 = −0,5𝑡𝐵 + 15 = 10 ⇒ 𝑡𝐵 = 10𝑠
𝑡2
- Phase 2 : ( de B à C) MRU de vitesse :
3. Accélération 𝑎3 du mobile pendant la 3ème phase
𝑣𝐵 = 𝑣𝐶 = 10𝑚. 𝑠 −1
R.I.T : ∆𝑣 2 = −𝑣1 2 = 2𝑎3 𝑑3
𝑥2 (𝑡) = 𝑣𝐵 (𝑡 − 𝑡𝐵 ) + 𝑥𝐵 ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 10(𝑡 − 10) + 125
−𝑣1 2 −122
⟹ 𝑎3 = = = −9𝑚. 𝑠 −2 ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 10𝑡 + 25
2𝑑3 2×8
Durée mise par le mobile pendant la 3ème phase : - Phase 3 : (de C à D) : MRUA :
−𝑣1 −12 1
∆𝑣 = −𝑣1 = 𝑎3 𝑡3 ⇒ 𝑡3 = = = 1,33𝑠 𝑥3 (𝑡) = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡𝐶 )2 + 𝑣𝐶 (𝑡 − 𝑡𝐶 ) + 𝑥𝐶
𝑎3 −9 2
𝑒𝑡 𝑣3 (𝑡) = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡𝐶 ) + 𝑣𝐶
4. Durée totale et la distance totale parcourue
𝑇 = 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 = 10 + 20 + 1,33 = 31,33𝑠 et Or au point C, 𝑡𝐶 = 10 + 60 = 70𝑠 et

𝐷 = 60 + 240 + 8 = 308𝑚 𝑥𝐶 = 10(70) + 25 = 725𝑚


𝐷 308 𝑣𝐷 − 𝑣𝐶 15 − 10
Vitesse moyenne : 𝑣𝑚𝑜𝑦 = = = 9,83𝑚. 𝑠 −1 𝑣𝐷 − 𝑣𝐶 = 𝑎3 ∆𝑡 ⇒ 𝑎3 = = = 0,25𝑚. 𝑠 −2
𝑇 31,33 ∆𝑡 20
1
𝑥3 (𝑡) = × 0,25(𝑡 − 70)2 + 10(𝑡 − 70) + 7252
{ 2
𝑣3 (𝑡) = 0,25(𝑡 − 70) + 10

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𝑥 (𝑡) = 0,125𝑡 2 − 7,5𝑡 + 637,5 5. Equations horaires du mouvement
⟹{ 3
𝑣3 (𝑡) = 0,25𝑡 − 7,5 Phase1 : MRUA :
- Valeur de la distance AD 1
𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 + 𝑣𝐴 𝑡 + 𝑥𝐴 , 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑥𝐴 = 0 𝑒𝑡 𝑣𝐴 = 0
La durée totale mise sur le trajet est : 2
1
𝑡𝐴𝐷 = 10 + 60 + 20 = 90𝑠 𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 = 0,05𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣1 (𝑡) = 0,1𝑡
2
2
𝐴𝐷 = 0,125(90) − 7,5(90) + 637,5 = 975𝑚 - Phase 2 : ( de B à C) MRU : de vitesse 𝑣𝐵 = 𝑣𝐶 = 14𝑚. 𝑠 −1
2. Diagramme de v(t) et a(t) 𝑥2 (𝑡) = 𝑣𝐵 (𝑡 − 𝑡𝐵 ) + 𝑥𝐵 ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 14(𝑡 − 140) + 840

𝒗(𝒎. 𝒔−𝟏 ) ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 14𝑡 − 1120


A
𝒂(𝒎. 𝒔−𝟐 )
15 D
C D - Phase 3 : (de C à D) : MRUA
0,25
t(s) 1
10 C 0 10 7 90 𝑥3 (𝑡) = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡𝐶 )2 + 𝑣𝐶 (𝑡 − 𝑡𝐶 ) + 𝑥𝐶
B 2
t(s) 𝑒𝑡 𝑣3 (𝑡) = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡𝐶 ) + 𝑣𝐶
B
0 -0 ,5 A 1
10 7 90
𝑥3 (𝑡) = − × 0,1(𝑡 − 980)2 + 14(𝑡 − 980) + 12740
2
Solution 15 𝑥3 (𝑡) = −0,05𝑡 2 + 112𝑡 − 49000 𝑒𝑡
1. Vitesse maximale acquise par la voiture 𝑣3 (𝑡) = −0,1(𝑡 − 980) + 14 = −0,1𝑡 + 112
Phase1 (MRUA) : RIT : 𝑣𝐵 2 − 𝑣𝐴 2 = 2𝑎1 𝐴𝐵, 6. Diagramme de v(t) et a(t)
2
𝑣𝐵 𝒂(𝒎. 𝒔−𝟐 )
Or 𝑣𝐴 = 0 ⇒ 𝑣𝐵 2 = 2𝑎1 𝐴𝐵 ⇒ 𝐴𝐵 = 𝒗(𝒎. 𝒔−𝟏 )
2𝑎1 A B
0,1
𝐵𝐶 B C
Phase 2 : (MRU) :𝑣𝐵 = 𝑣𝐶 = ⇒ 𝐵𝐶 = 𝑣𝐵 𝑡𝐵𝐶 14 C
t(s)
𝑡𝐵𝐶
0 140 980 1120
−𝑣𝐵 2
Phase 3 : (MRUD) : RIT : −𝑣𝐵 2 = 2𝑎2 𝐶𝐷 ⇒ 𝐶𝐷 = t(s)
2𝑎2 D
A0
140 980 1120 -0 ,1
D
𝑣𝐵 2 −𝑣𝐵 2
𝑂𝑟 𝐴𝐷 = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 + 𝐶𝐷 ⇒ + 𝑣𝐵 𝑡𝐵𝐶 + = 𝐴𝐷
2𝑎1 2𝑎2
Solution 16
𝑣𝐵 2 −𝑣𝐵 2
⟹ + 𝑣𝐵 (14 × 60) + = 13720 1. a)) Equations horaires du mouvement de la rame
0,2 −0,2
1
5𝑣𝐵 2 + 840𝑣𝐵 + 5𝑣𝐵 2 − 1370 = 0 ⟹ 𝑣𝐵 2 + 84𝑣𝐵 − 1372 𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 𝑣0
2
=0 1
𝑥1 (𝑡) = 𝑎𝜃1 2 + 𝑣0 𝜃1 et 𝑣1 = 𝑎𝜃1 + 𝑣0 et
2
∆= 842 + 4 × 1372 = 12544 ⇒ √∆= 112 ,
1 1
−84 ± 112 𝑥2 (𝑡) = 𝑎𝜃2 2 + 𝑣1 𝜃2 ⇒ 𝑥2 (𝑡) = 𝑎𝜃2 2 + (𝑎𝜃1 + 𝑣0 )𝜃2
𝑣𝐵 = ⇒ 𝑣𝐵 = 14𝑚. 𝑠 −1 2 2
2
b)) Valeur de l’accélération a et de la vitesse 𝑣0
D’où la vitesse maximum acquise est: 𝑣𝐵 = 14𝑚. 𝑠 −1
Pour 𝜃1 = 2𝑠 , 𝑥1 = 2𝑎 + 2𝑣0 = 24 (1) et
2. Durée totale du parcours ABCD
𝑣𝐵 14
Pour 𝜃2 = 2𝑠, 𝑥2 = 6𝑎 + 2𝑣0 = 32 (2)
Phase 1 : 𝑣𝐵 = 𝑎1 𝑡𝐴𝐵 ⇒ 𝑡𝐴𝐵 = = = 140𝑠 ;
𝑎1 0,1 (2) − (1) ⇒ 4𝑎 = 8 ⇒ 𝑎 = 2𝑚. 𝑠 −2 et 𝑣0 = 10𝑚. 𝑠 −1
Phase 2 : 𝑡𝐵𝐶 = 14𝑚𝑖𝑛 = 840𝑠 2. Vitesse de la rame dans la phase uniforme
−𝑣𝐵 −14
Phase 3 : 𝑣𝐷 − 𝑣𝐶 = 𝑎2 𝑡𝐶𝐷 ⇒ 𝑡𝐶𝐷 =
𝑎2
=
−0,1
= 140𝑠 𝑣 = 𝑎𝑡 + 𝑣0 = 2𝑡 + 10 , à t=10s, 𝑣 = 2(10) + 10 = 30𝑚. 𝑠 −1

𝑡𝐴𝐷 = 𝑡𝐴𝐵 + 𝑡𝐵𝐶 + 𝑡𝐶𝐷 = 140 + 840 + 140 = 1120𝑠 𝑑2


𝑣= ⇒ 𝑑2 = 𝑣𝜃4 = 30 × 30 = 900𝑚
𝜃4
3. Calcul de distance AB, BC et CD
3. a)) Distance parcourue pendant la phase de décélération
𝑣𝐵 2 142
𝐴𝐵 = = = 980𝑚 ; −𝑣 2 −302
2𝑎1 0,2 R.I.T : −𝑣 2 = 2𝑎𝑑3 ⟹ 𝑑3 = = = 225𝑚
2𝑎 2(−2)
𝐵𝐶 = 𝑣𝐵 𝑡𝐵𝐶 = 14 × 840 = 11760𝑚 b)) Distance totale parcourue
−𝑣𝐵 2 142 1 2
𝐶𝐷 = = = 980𝑚 𝑑1 = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑡 = 𝑡 2 + 10𝑡 = 102 + 10 × 10 = 200𝑚
2𝑎2 −0,2 2
4. Vitesse moyenne de la voiture sur sa trajectoire : 𝐷 = 𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3 = 200 + 900 + 225 = 1325𝑚
𝐴𝐷 13720
𝑣𝑚𝑜𝑦 = = = 12,25𝑚. 𝑠 −1
𝑡𝐴𝐷 1120

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Solution 17 2𝜋 4𝜋 2 𝑣2
𝑇= ⟹ 𝑇 2 = 2 𝑜𝑟 𝑎 = 𝑎𝑁 = = 𝑅𝜔2 = 50𝑚. 𝑠 −2
1. Lois horaires du mouvement 𝜔 𝜔 𝑅
1 𝑎 4𝜋 2 𝑅
- Phase 1 : MRUA : 𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜔2 = ⟹ 𝑇2 =
2 𝑅 𝑎
𝑜𝑟 à 𝑡0 = 0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 0 ⇒ 2 2
𝑇 𝑎 (0,4𝜋) × 50
𝑅= = = 2𝑚
1 1 4𝜋 2 4𝜋 2
𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 ⇒ 𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝜃1 2 𝑒𝑡 𝑣1 (𝑡) = 𝑎1 𝜃1
2 2 2. a)) Montrons que v est constante
1
- Phase2 : MRUD : 𝑥2 (𝑡) = − |𝑎2 |𝜃2 2 + 𝑎1 𝜃1 𝜃2 + 𝑥1 𝑑𝑥
2 𝑣𝑥 =
= −𝑎𝜔 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
𝑑𝑡
𝑒𝑡 𝑣2 (𝑡) = −|𝑎2 |𝜃2 + 𝑎1 𝜃1 𝑣= 𝑑𝑦
𝑣𝑦 = = 𝑎𝜔 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
2. a)) Relation entre a1 , a 2 , θ1 et θ2 . { 𝑑𝑡
𝑎1 𝜃1
A l’arrêt 𝑒𝑡 𝑣2 (𝑡) = −|𝑎2 |𝜃2 + 𝑎1 𝜃1 = 0 ⇒ 𝜃2 = |𝑎2 | 𝑣 = √𝑎2 𝜔 2 (𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡) + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡)) = 𝑎𝜔 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2D|a2 |
b)) Montrons que θ1 =√|a 2 𝑣 = 10𝑚. 𝑠 −1
2 |a1 +a1

1 1 b)) Montrons que l’accélération est constante


𝑂𝑛 𝑎 : 𝑥2 (𝑡) = − |𝑎2 |𝜃2 2 + 𝑎1 𝜃1 𝜃2 + 𝑎1 𝜃1 2 = 𝐷
2 2
𝑑𝑣𝑥
𝑎1 𝜃1 𝑎𝑥 = = −𝑎𝜔2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
⟹ −|𝑎2 |𝜃2 2 + 2𝑎1 𝜃1 𝜃2 + 𝑎1 𝜃1 2 = 2𝐷 , or 𝜃2 = ⇒ 𝑑𝑡
|𝑎2 | 𝑎={
𝑑𝑣𝑦
𝑎1 𝜃1 2
𝑎1 𝜃1 𝑎𝑦 = = −𝑎𝜔2 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
−|𝑎2 | ( ) + 2𝑎1 𝜃1 + 𝑎1 𝜃1 2 = 2𝐷 𝑑𝑡
|𝑎2 | |𝑎2 |
𝑎 = √𝑎2 𝜔 4 (𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡)) = 𝑎𝜔2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒,
⇒ −𝑎1 2 𝜃1 2 + 2𝑎1 2 𝜃1 2 + 𝑎1 𝜃1 2 |𝑎2 | = 2𝐷|𝑎2 |
𝑎 = 10𝑚𝑠 −2 .
2 2 2 2𝐷 |𝑎2 |
𝑎1 𝜃1 + 𝑎1 𝜃1 |𝑎2 | = 2𝐷 |𝑎2 | ⇒ 𝜃1 = √ 2 c)) Nature de la trajectoire
𝑎1 + 𝑎1 |𝑎2 |
x = acos(ωt)
c)) En déduisons les valeurs de θ1 et θ2 { ⟹ 𝑥 2 + 𝑦 2 = 𝑎2
y = asin(ωt)
2 × 1500 × 5. 10−2 La trajectoire est un cercle de centre O et de rayon 𝑅 = 𝑎 et le
𝜃1 = √ = 14𝑠 𝑒𝑡
0,852 + 0,85 × 0,05 mouvement est circulaire uniforme, alors le vecteur accélération 𝑎
0,85 × 14 est centripète, radial et d’intensité 𝑎 = 10𝑚𝑠 −2 .
𝜃2 = = 238𝑠
0,05
3. Calcul des longueurs l1 et l2 Solution 19
1 1 a)) Vitesse angulaire, période et la fréquence
𝑙1 = 𝑎 𝜃 2 = × 0,85 × 142 = 83,3𝑚 𝑒𝑡
2 1 1 2
𝜃(𝑡) = 5𝑡 + 𝜋⁄8 ⟹ 𝜔 = 5𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ;
𝑙2 = 𝐷 − 𝑙1 = 1500 − 83,3 = 1416,7𝑚
2𝜋 2𝜋 1 1
Vitesse maximale atteinte par la rame : 𝑇= = = 1,256𝑠 𝑒𝑡 𝑓 = = = 0,796𝐻𝑧
𝜔 5 𝑇 1,256
𝑣𝑚𝑎𝑥 = 𝑎1 𝜃1 = 0,85 × 14 = 11,9𝑚. 𝑠 −1 b)) Mouvement de M sur OX et sur OY :
4. Représentation graphique de v(t) et a(t) 𝑋 𝑌
cos 𝜃 = ⟹ 𝑋 = 𝑟 cos 𝜃 𝑒𝑡 sin 𝜃 = ⟹ 𝑌 = 𝑟 sin 𝜃
𝑟 𝑟
−𝟏 −𝟐
𝒗(𝒎. 𝒔 ) 𝒂(𝒎. 𝒔 ) c)) Equation de la trajectoire
0,85 𝑋 = 𝑟 cos 𝜃
11,9 { Y
𝑌 = 𝑟 sin 𝜃
t(s)
0
t(s) 14 252 ⟹ 𝑋 2 + 𝑌 2 = 𝑟 2 (cercle de rayon r) M
r
A0
14 252 d)) Module du vecteur vitesse 𝜽 X
-0 ,05
𝑑𝑋
O
𝑣𝑋 = = −𝑟𝜃̇ 𝑠𝑖𝑛 𝜃
𝑑𝑡
𝑣{ 𝑑𝑌
Solution 18 𝑣𝑌 = = 𝑟𝜃̇ 𝑐𝑜𝑠 𝜃
𝑑𝑡
1. a)) Montrons que le mouvement est C.U
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗): ⇒ 𝑣 = √𝑟 2 𝜃̇ 2 (𝑠𝑖𝑛2 𝜃 + 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃) = 𝑟𝜃̇ = 0,05 × 5 = 0,25𝑚𝑠 −1
2
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = 𝑑𝑣
⃗ +𝑉 𝑁
𝑇 ⃗ = 50𝑁
⃗ ⟹ 𝑑𝑣
= 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⊥ 𝑣 :
Montrons que 𝑂𝑀
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡

Par ailleurs le mouvement est circulaire, alors le mouvement de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀 = (𝑟 cos 𝜃)𝑖 + (𝑟 sin 𝜃)𝑗 et 𝑣 = (−𝑟𝜃̇ sin 𝜃)𝑖 + (𝑟 𝜃̇ cos 𝜃)𝑗

est circulaire uniforme. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝑣 = −𝑟 2 cos 𝜃 sin 𝜃 + 𝑟 2 sin 𝜃 cos 𝜃 = 0 ⟹ 𝑂𝑀


𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⊥ 𝑣
b)) Détermination du rayon de la trajectoire

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e)) Le mouvement de M est circulaire uniforme car 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒. −12,62
𝐴. 𝑁 ∶ 𝑛2 = = 300,8𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
Vecteur accélération : 4𝜋(−0,042)
𝑑𝑣𝑋 Le nombre de tours total effectué par la roue est : 𝑛 = 1560𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
𝑎𝑋 = = −𝑟𝜃̇ 2 cos 𝜃
𝑎={ 𝑑𝑡 ⇒ 𝑣 = √𝑟 2 𝜃̇ 4 (𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) 𝑛 = 𝑛1 + 𝑛2 + 𝑛3 ⟹ 𝑛2 = 𝑛 − (𝑛1 + 𝑛3 )
𝑑𝑣𝑌
𝑎𝑌 = = −𝑟𝜃̇ 2 sin 𝜃 𝑛2 = 1560 − (63,17 + 300,8) = 1196,03𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
𝑑𝑡
̇ 𝜔∆𝑡 2𝜋𝑛2
⟹ 𝑣 = 𝑟𝜃 = 𝑟𝜔2 = 𝑎𝑁
2
𝑛2 = ⟹ ∆𝑡 =
2𝜋 𝜔
𝑎 = (−𝑟𝜃̇ 2 cos 𝜃)𝑖 + (−𝑟𝜃̇ 2 sin 𝜃)𝑗 2𝜋 × 1196,03
∆𝑡 = = 626,24𝑠 = 10𝑚𝑖𝑛56,24𝑠
𝑎 = −𝜃̇ 2 (𝑟 cos 𝜃𝑖 + 𝑟 sin 𝜃 𝑗) = −𝜃̇ 2 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (radial) 12
Alors le vecteur accélération est radial et centripète : La durée totale de rotation est :

𝑎 = 𝑟𝜔2 = 0,05 × 52 = 1,25𝑚. 𝑠 −2 . 𝑇 = 1𝑚𝑖𝑛 + 10𝑚𝑖𝑛56,24𝑠 + 5𝑚𝑖𝑛 = 16𝑚𝑖𝑛56,24𝑠 = 𝟏𝟎𝟏𝟔, 𝟐𝟒𝒔

Solution 20
Solution 22
1. Valeur de l’accélération angulaire à t=0 et t=4s
1. Angle balayé par le disque :
𝑑𝜃
𝑀. 𝐶. 𝑈. 𝐴 : 𝜃̇ = = 𝜃̈𝑡 + 𝜃̇0 𝜔2 82
𝑑𝑡 ∆𝜔2 = 𝜔2 = 2𝜃̈∆𝜃 ⟹ ∆𝜃 = = = 12,8𝑟𝑎𝑑
̇
𝜃 −𝜃0 ̇
2𝜋𝑁−2𝜋𝑁0 2𝜋 2𝜃̈ 2 × 2,5
⟹ 𝜃̈ = = = (𝑁 − 𝑁0 ) 1 1
𝑡 𝑡 𝑡
2. Loi horaire du mouvement : 𝜃(𝑡) = 𝜃̈𝑡 2 = × 2,5𝑡 2 = 1,25𝑡 2
2 2
2𝜋
𝜃̈ = (1000 − 100) = 23,56𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 3. a)) La décélération angulaire : M.U.D :
4 × 60
2. Expression de la vitesse angulaire en fonction du temps ∆𝜔 −2,5
∆𝜔 = 𝜃̈2 ∆𝑡 ⟹ 𝜃̈2 = = = −1,25𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
2𝜋 ∆𝑡 2
𝜃̇ = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜃̇0 = 23,56𝑡 + × 100 = 23,56𝑡 + 10,47 b)) Angle balayé par le disque pendant la durée de freinage
60
3. Valeur de la vitesse angulaire à t=3s : 𝜃̇ = 23,53 × 3 + ∆𝜔2 = −𝜔2 = 2𝜃̈2 ∆𝜃
10,47 = 81,15𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝜔2 82
⟹ ∆𝜃 = − =− = 25,6𝑟𝑎𝑑
Nombre de tous effectués : R.I.T : 2𝜃̈2 −2 × 1,25

𝜔2 − 𝜔0 2 = 4𝜋 2 (𝑁 2 − 𝑁0 2 ) = 2𝜃̈∆𝜃 = 2𝜃̈ 2𝜋𝑛 c)) Nombre de tours complète effectués par le disque dans la phase 2
∆𝜃 25,6
4𝜋 2 (𝑁 2 − 𝑁0 2 ) 𝜋(𝑁 2 − 𝑁0 2 ) ∆𝜃 = 2𝜋𝑛 ⟹ 𝑛 = = = 4𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
2𝜋 2𝜋
𝑛= =
4𝜋𝜃̈ 𝜃̈
𝜋(10002 − 1002 ) Solution 23
𝐴. 𝑁 ∶ 𝑛 = = 36,66𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
23,56 × 602 15
1. Vitesse angulaire : 𝜔 = 2𝜋𝑁 = 2𝜋 × = 1,57𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
60

Solution 21 (Changement de phase) 2. Angle balayé par le disque en 2s :

Calculons la durée totale de rotation 𝑀. 𝐶. 𝑈 ∶ 𝜃 = 𝜔𝑡 = 1,57𝑡 = 1,57 × 2 = 3,14𝑟𝑎𝑑


3. Valeur de la décélération angulaire :
Phase 1 : M.U.A : ∆𝜔 = 𝜃̈1 ∆𝑡
∆𝜔 −𝜔 −1,57
∆𝜔 𝜔 2𝜋𝑁 2𝜋 × 120 ∆𝜔 = 𝜃̈ ∆𝑡 ⟹ 𝜃̈ = = = = −0,052𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
⟹ 𝜃̈1 = = = = = 0,21𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 ∆𝑡 ∆𝑡 30
∆𝑡 ∆𝑡 ∆𝑡 60 × 60
1 1 4. a)) Durée du mouvement accéléré :
𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 = × 0,21𝑡 2 = 0,105𝑡 2 𝑒𝑡 𝜔(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 = 0,21𝑡
2 2 ∆𝜔 = 𝜔 − 𝜔0 = 2𝜋(𝑁 − 𝑁0 ) = 𝜃̈ ∆𝑡
et à 𝑡 = 60𝑠 : 𝜃 = 0,105 × 602 = 378𝑟𝑎𝑑 𝑒𝑡 2𝜋(𝑁 − 𝑁0 ) 2𝜋(20 − 6)
⟹ ∆𝑡 = = = 0,21𝑠
𝜔 = 0,21 × 60 = 12,6𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 𝜃̈ 60 × 7
𝜔2 b)) Nombre de tours effectué pendant par le disque à t=0,21s
𝑅. 𝐼. 𝑇: ∆𝜔2 = 𝜔2 = 2𝜃̈1 ∆𝜃 = 2𝜃̈1 × 2𝜋𝑛1 ⟹ 𝑛1 =
4𝜋𝜃̈1
R.I.T : 𝜔2 − 𝜔0 2 = 4𝜋 2 (𝑁 2 − 𝑁0 2 ) = 2𝜃̈∆𝜃 = 2𝜃̈ 2𝜋𝑛
2
12,6
𝐴. 𝑁: 𝑛1 = = 63,17𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 4𝜋 2 (𝑁 2 − 𝑁0 2 ) 𝜋(𝑁 2 − 𝑁0 2 )
4𝜋 × 0,2 𝑛= =
𝜔∆𝑡
4𝜋𝜃̈ 𝜃̈
Phase 2 : M.U : ∆𝜃 = 2𝜋𝑛2 = 𝜔∆𝑡 ⟹ 𝑛2 =
2𝜋 𝜋(202 − 62 )
𝐴. 𝑁: 𝑛 = = 4,53 × 10−2 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
Phase 3 : M.U.D : 7 × 602
∆𝜔 −𝜔 −12,6
∆𝜔 = 𝜃̈2 ∆𝑡 ⟹ 𝜃̈2 = = = = −0,042𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
∆𝑡 ∆𝑡 5 × 60
−𝜔2
𝑅. 𝐼. 𝑇 : ∆𝜔2 = −𝜔2 = 2𝜃̈2 ∆𝜃 = 2𝜃̈2 × 2𝜋𝑛3 ⟹ 𝑛3 =
4𝜋𝜃̈2

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Mécanique Cours sur la Radioactivité et les particules à grande énergie
Physique Terminale S Mouvement d’un point Matériel chaambane92@gmail.com
Solution 24
1. Accélération angulaire de la poulie
et loi horaire de son mouvement
𝑎 1
𝜃̈ = = = 0,625𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 𝑒𝑡
𝑟 1,60

1 1
𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 = × 0,625𝑡 2 = 0,3125𝑡 2
2 2
2. Vitesse angulaire de la poulie si S descend 2m de chute
Pour le solide S : M.U.A , R.I.T:
𝑣 2 = 2𝑎𝑑 ⟹ 𝑣 = √2𝑎𝑑 = √2 × 2 = 2𝑚. 𝑠 −1
𝑣 2
𝑣 = 𝑟𝜔 ⟹ 𝜔 = = = 1,25𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑒𝑡
𝑟 1,60

𝜔 1,25
𝑁= = = 0,2𝑡𝑟. 𝑠 −1
2𝜋 2𝜋
3. a)) Accélération angulaire :
𝑅. 𝐼. 𝑇: − 𝜔2 = 2𝜃̈∆𝜃 = 4𝜋𝑛𝜃̈
−𝜔2 −1,252
⟹ 𝜃̈ = = = −6,22. 10−3 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
4𝜋𝑛 4𝜋 × 20
b)) Durée du freinage : :
∆𝜔 −1,25
∆𝜔 = 𝜃̈∆𝑡 ⟹ ∆𝑡 = = = 200,96𝑠
𝜃̈ −6,22. 10−3

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Mécanique Cours sur la Radioactivité et les particules à grande énergie
Physique Terminale S Relation Fondamentale de la Dynamique chaambane92@gmail.com
Solutions sur la R.F.D Solution 2
Solution 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑵
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
x’ 𝑹𝑻 𝑻𝟏 x
z
⃗⃗ 𝑵
𝑹 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏
O
⃗⃗ 𝑵
𝑹 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐
⃗⃗ 𝑻 = 𝑭
𝑹 ⃗ α ⃗𝑷

z’
B ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐
⃗𝑷

1.a))Accélération du système
1. a)) Equations horaires du mouvement
- Pour la masse S1
Le solide (S) est soumis à son poids ⃗P, à la réaction normale ⃗⃗⃗⃗⃗
RN
T.CI : ⃗⃗⃗
P1 + ⃗⃗⃗ ⃗ = m1 a⃗ , Suivant x’x : T1 = m1 a (1)
T1 + R
⃗ = ⃗⃗⃗⃗
et à la force de de frottement F R T (réaction tangentielle).
- Pour la masse s2 : T.CI : ⃗⃗⃗
P2 + ⃗⃗⃗
T2 = m2 a⃗
T.C.I : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ +R
Fext = ma⃗ ⇒ P ⃗ = ma⃗
Suivant z’z’ : 𝑚2 𝑔 − 𝑇2 = 𝑚2 𝑎 ⇒ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 (2)
𝐹
Suivant x’x : mg sin α – F = ma ⇒ 𝑎 = 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 −
𝑚 Or T1 = T2 alors : 𝑚1 𝑎 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎
𝐹 44 𝑚2 𝑔 300
𝑎 = 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 − = 10 × 0,5 − = 4,2𝑚. 𝑠 −2 ⇒𝑎= , 𝐴. 𝑁: 𝑎 = × 10 = 3,75𝑚. 𝑠 −2
𝑚 55 𝑚1 + 𝑚2 800
1
MRUA , 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , b)) Energie mécanique de s2 lorsqu’il heurte le sol
2
1
Or à t=0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 2𝑚. 𝑠 −1 2
alors 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑡 E = EC + EPP = EC , car au sol de la pente EPP = 0, alors :
2
1 1
x(t) = 2,1t 2 + 2t et 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 = 4,2𝑡 + 2. 𝐸 = 𝐸𝐶 = 𝑚 𝑣 2 = 𝑚2 (2𝑎𝑑)
2 2 2
b)) Calcul de la durée de la descendante
1
On a : 𝑥(𝑡) = 2,1𝑡 2 + 2𝑡 = 𝐿 = 50 ⇒ 2,1𝑡 2 + 2𝑡 − 50 = 0 𝐸= × 0,3 × (2 × 3,75 × 3) = 3,375𝐽
2
∆= 22 + 4 × 2,1 × 50 = 424 ⇒ √∆= 20,6 , c)) Norme de la tension du fil
−2 ± 20,6 ′ 𝑇1 = 𝑚1 𝑎 = 0,5 × 3,75 = 1,875𝑁
𝑡= , 𝑑 𝑜ù 𝑡 = 4,43 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒
2 × 2,1 2. Contact avec frottement
c)) Vitesse au bas de la pente : - Accélération du système
𝑣 = 4,2𝑡 + 2 = 4,2 × 4,43 + 2 = 20,6𝑚. 𝑠 −1 - Pour la masse S1 : T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑇1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑇 = 𝑚1 𝑎
d)) Energie mécanique de (S) au bas de la pente Suivant x’x : −𝑅𝑇 + 𝑇1 = 𝑚1 𝑎 ⇒ 𝑇1 = 𝑓 + 𝑚1 𝑎 (1)
E = EC + EPP = EC , car au bas de la pente EPP = 0, alors :
- Pour la masse S2 : T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃2 + ⃗⃗⃗
𝑇2 = 𝑚2 𝑎
1 1
𝐸 = 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 = × 55 × 20,62 = 1,67 × 104 𝐽 Suivant z’z’ : 𝑚2 𝑔 − 𝑇2 = 𝑚2 𝑎 ⇒ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 (2)
2 2

2. a)) Valeur de la nouvelle accélération Or 𝑇1 = 𝑇2 alors : 𝑓 + 𝑚1 𝑎 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 ⟹


⃗ +R
T.C.I : P ⃗ = ma⃗ , Suivant x’x : – 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑚2 𝑔 − 𝑓 0,3 × 10 − 1,2
𝑎′ = , 𝐴. 𝑁: 𝑎′ = = 2,25m. s −2
𝐹 −44 𝑚1 + 𝑚2 0,8
𝑎=− = = −0,8𝑚. 𝑠 −2 ( MRUR)
𝑚 55
- Energie mécanique de s2 lorsqu’il heurte le sol
b)) Equations horaires du mouvement : M.R.U.D 1 1
1 𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝐸𝐶 = 𝑚2 𝑣 2 = 𝑚2 (2𝑎′ 𝑑) = 𝑚2 𝑎′ 𝑑
2 −1 2 2
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , or à t=0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 20,6𝑚. 𝑠
2
𝐸 = 0,3 × 2,25 × 3 = 2,025𝐽
alors : 𝑥(𝑡) = −0,4𝑡 2 + 20,6𝑡 et
- Norme de la tension T du fil
𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 = −0,8𝑡 + 20,6.
𝑇1 = 𝑓 + 𝑚1 𝑎 = 1,2 + 0,5 × 2,25 = 2,325𝑁
c)) Distance minimale parcourue
3. a)) Nouvelle accélération a’
- Durée minimale mise : Au point maximal :
𝑣(𝑡) = 0, alors : −0,8𝑡𝑚𝑖𝑛 + 20,6 = 0 ⇒ 𝑡𝑚𝑖𝑛 = 25,75𝑠 et x
2
𝑑𝑚𝑖𝑛 = −0,8 × 25,75 + 20,6 × 25,75 = 265,225𝑚
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑵 ⃗⃗⃗⃗ z’
Durée totale du mouvement : 𝑻𝟏
𝑇 = 4,43 + 25,75 = 30,18𝑠
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑻 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐
x’ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏
α
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐 z

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Mécanique Solutions sur la R.F.D
Physique Terminale S Relation Fondamentale de la Dynamique chaambane92@gmail.com
- Pour la masse S1 - Pour la masse MB T.CI : ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐵 + ⃗⃗⃗⃗
𝑇𝐵 = 𝑀𝐵 𝑎
T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑇1 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑇 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 = 𝑚1 𝑎 Suivant O’Z’ : −𝑀𝐵 𝑔 + 𝑇𝐵 = 𝑀𝐵 𝑎
Suivant x’x : −𝑚1 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 − 𝑓 + 𝑇1 = 𝑚1 𝑎 ⇒ 𝑇𝐵 = 𝑀𝐵 𝑔 + 𝑀𝐵 𝑎 (3) Or 𝑇𝐴 = 𝑇𝐵 alors :
⇒ 𝑇1 = 𝑚1 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑓 + 𝑚1 𝑎 (1) (𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 )𝑔
𝑀𝐴 𝑔 − 𝑀𝐴 𝑎 = 𝑀𝐵 𝑔 + 𝑀𝐵 𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵
- Pour la masse S2 : T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃2 + ⃗⃗⃗
𝑇2 = 𝑚2 𝑎
(0,539 − 0,441 ) × 9,8
Suivant z’z : 𝑚2 𝑔 − 𝑇2 = 𝑚2 𝑎 ⇒ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 (2) 𝐴. 𝑁: 𝑎 = = 0,98𝑚. 𝑠 −2
0,539 + 0,441
Or T1 = T2 alors : 𝑚1 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑓 + 𝑚1 𝑎 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎
b)) – Espace parcourue par chaque corps à t=3s
𝑔(𝑚2 − 𝑚1 𝑠𝑖𝑛 𝛼) − 𝑓 1
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑎 = 𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 0
𝑚1 + 𝑚2 2

10(0,3 − 0,5 × 𝑠𝑖𝑛 30) − 0,2 1 1


𝐴. 𝑁 ∶ 𝑎 = = 0,375𝑚. 𝑠 −2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥 = 𝑎𝑡 2 = × 0,98 × 32 = 4,41𝑚
0,8 2 2
Comme a > 0, alors S1 parcourt un M.R.U.A Vitesse atteinte par chaque corps à t=3s :

b)) Energie mécanique de S1 à t = 1,2s 𝑣𝐴 = 𝑣𝐵 = 𝑣 = 𝑎𝑡 = 0,98 × 3 = 2,94𝑚. 𝑠 −1


1 1 Energie cinétique de chaque corps
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚1 𝑣 2 + 𝑚1 𝑔𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼 , avec 𝑥 = 𝑎𝑡 2 ⇒ 𝑥 =
2 2 1 1
1 1 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑀𝐴 𝑣𝐴 2 = × 0,539 × 2,942 = 2,33𝐽
𝑎𝑡 2 = × 0,375 × 1,22 = 0,27𝑚 𝑒𝑡 2 2
2 2 1 1
𝐸𝐶 (𝐵) = 𝑀𝐵 𝑣𝐵 = × 0,441 × 2,942 = 1,90𝐽
2
2
𝑣2 2 2
𝑣 = 2𝑎𝑥 ⇒ 𝐸 = 𝑚1 ( + 𝑔𝑥 𝑠𝑖𝑛 𝛼) = 𝑚1 𝑥(𝑎 + 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼)
2 2. a)) Nouvelles valeurs de MA et MB
𝐸 = 0,5 × 0,27(0,375 + 10𝑠𝑖𝑛30°) = 0,725𝐽 - Pour la masse MA : T.CI : ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴 + ⃗⃗⃗
𝑇𝐴 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅1 += 𝑀𝐴 𝑎
c)) 𝐴 𝑡 = 1,2𝑠 , 𝑣 = 𝑎𝑡 = 0,375 × 1.2 = 0,45𝑚. 𝑠 −1 Suivant x’x : −𝑀𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑇𝐴 = 𝑀𝐴 𝑎 ⇒
c1)) Caractéristiques du vecteur accélération 𝑇𝐴 = 𝑀𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑀𝐴 𝑎 (1)
Après la rupture la masse m1 est soumise à - Pour la masse MB : T.CI : ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐵 + ⃗⃗⃗⃗
𝑇𝐵 = 𝑀𝐵 𝑎
x’
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝟏
son poids ⃗⃗⃗
P1 , à la réaction ⃗⃗⃗⃗
R1 Suivant z’z : 𝑀𝐵 𝑔 − 𝑇𝐵 = 𝑀𝐵 𝑎 ⇒ 𝑇𝐵 = 𝑀𝐵 𝑔 − 𝑀𝐵 𝑎 (2)
T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅1 = 𝑚1 𝑎 Or 𝑇𝐴 = 𝑇𝐵 alors : 𝑀𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑀𝐴 𝑎 = 𝑀𝐵 𝑔 − 𝑀𝐵 𝑎
x ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏
Suivant x’x : m1 g sin α = m1 a ⇒ α 𝑜𝑟 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 = 0,980 , ⟹ 𝑀𝐵 = 0,980 − 𝑀𝐴
−2 ⟹ 𝑀𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑀𝐴 𝑎 = (0,98 − 𝑀𝐴 )(𝑔 − 𝑎)
𝑎 = 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 10 × 𝑠𝑖𝑛30° = 5𝑚. 𝑠
Après la rupture du fil , le mouvement de la masse 𝑚1 est 0,98(𝑔 − 𝑎) 0,98(9,8 − 0,98)
𝑀𝐴 = = = 0,588𝑘𝑔
uniformément Varié (Accéléré) , son vecteur accélération : 𝑔(𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 1) 9,8(𝑠𝑖𝑛 30° + 1)

- direction : perpendiculaire à la trajectoire 𝑒𝑡 𝑀𝐵 = 0,980−𝑀𝐴 = 0,392𝑘𝑔

- sens : suivant la trajectoire (x’x) b)) Energie mécanique du corps A à t=3s

- intensité : a = 5m. s −2 1 𝑣2
E = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑀𝐴 𝑣 2 + 𝑀𝐴 𝑔𝑥 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 𝑀𝐴 ( + 𝑔𝑥 𝑠𝑖𝑛 𝛼)
2 2
c2)) Loi horaire du mouvement
2,942
1 2
𝑥 = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝐸 = 0,588 ( + 9,8 × 4,41 𝑠𝑖𝑛 30°) = 15,24𝐽
2
2

𝑥 = 2,5𝑡 2 − 0,45𝑡 3. a)) Nature du mouvement prise par le corps A


à 𝑡 = 1,2𝑠, 𝑣0 = −0,45𝑚. 𝑠 −1 et 𝑥0 = 0 ⇒ {
𝑣 = 5𝑡 − 0,45 Après la rupture la masse MA est soumise à son poids ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴 et à la
Solution 3
réaction ⃗⃗⃗⃗
𝑅𝐴 .
1. a)) Accélération du système x’
T.CI : ⃗⃗⃗
PA + ⃗⃗⃗⃗⃗
R A += MA a⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑨
⃗𝑹

+ Suivant x’x : 𝑀𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 𝑀𝐴 𝑎 ⇒
r 𝑎 = 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 9,8 × 0,5 = 4,9𝑚. 𝑠 −2 x ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑨
α
Z’ O Soit 𝑎 = 4,9𝑚. 𝑠 −2 > 0 , alors on a un
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻𝑩 Mouvement R.U.A
⃗⃗⃗⃗
𝑻𝑨
b)) Position et vitesse de A, 1,2s après la rupture
O’ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑨 Z Loi horaire du mouvement
1
𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
- Pour la masse MA 2

T.CI : ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴 + ⃗⃗⃗
𝑇𝐴 = 𝑀𝐴 𝑎 à t = 3s, 𝑣0 = −2,94𝑚. 𝑠 −1 et 𝑥0 = 0

Suivant OZ : 𝑀𝐴 𝑔 − 𝑇𝐴 = 𝑀𝐴 𝑎 ⇒ 𝑇𝐴 = 𝑀𝐴 𝑔 − 𝑀𝐴 𝑎 (1)
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Mécanique Solutions sur la R.F.D
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𝑥 = 2,45𝑡 2 − 2,94𝑡 d)) Puissance de la force d’attraction pendant la phase 2
{ 𝑑𝑜𝑛𝑐 à 𝑡 = 1,2𝑠 𝑜𝑛 𝑎 :
𝑣 = 4,5𝑡 − 2,94
⃗ ) = 𝑇. 𝑉
𝑃(𝑇
𝑥 = 2,45 × 1,22 − 2,94 × 1,2 = 0
{ Phase2 : 𝒫2 = 𝑇2 . 𝑉 = 4,80 × 103 × 62 = 2,88 × 104 𝑊
𝑣 = 4,9 × 1,2 − 2,94 = 2,94𝑚. 𝑠 −1
D’où à 𝑡 = 1,2𝑠 le corps A repasse à sa position de rupture dans Car dans la phase 2, le mouvement est rectiligne uniforme.

le sens positif du mouvement.


Solution 5
∆x 20
Solution 4 a)) Valeur de v : Phase2 : MRU : v = = = 2m. s −1
∆t 10
a)) Durée totale du mouvement b)) Equations horaires du mouvement dans chaque phase
Etude cinématique du mouvement 1
Phase 1 : MRUA : 𝑥1 = 𝑎1 𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣1 = 𝑎1 𝑡 à t=3s,
2
∆𝑥 36
Phase2 : MRU : 𝑣 = = = 6𝑚. 𝑠 −1 ; 2
∆𝑡 6
𝑣1 = 𝑎1 𝑡 = 2 ⇒ 𝑎1 = = 0,67𝑚. 𝑠 −2
Phase1 : MRUA : 𝑥1 = 𝑎1 𝑡
1 2 3
2 1 2
6 𝑥1 = × × 32 = 3𝑚 d’où : 𝑥1 = 0,33𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣1 = 0,67𝑡
2 3
On a : à t = 3s, 𝑣1 = 𝑎1 𝑡 = 6 ⇒ 𝑎1 = = 2𝑚. 𝑠 −2 et
3
Phase 2 : MRU : 𝑣2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑥2 (𝑡) = 𝑣2 (𝑡 − 𝑡1 ) + 𝑥1
1
𝑥1 = × 2 × 32 = 9𝑚 ⟹ 𝑥2 (𝑡) = 2(𝑡 − 3) + 3 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥2 (𝑡) = 2𝑡 − 3
2
1
Phase3 : MRUD : 𝐷 = 𝑥1 + 𝑥2 + 𝑥3 ⇒ 𝑥3 = 15𝑚 Phase 3 : MRUD : 𝑥3 = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡2 )2 + 𝑣2 (𝑡 − 𝑡2 ) + 𝑥2
2
R.I.T : ∆𝑣 2 = −𝑣1 2 = 2𝑎3 𝑥3 ∆𝑣 −𝑉 −2
𝑜𝑟 ∆𝑣 = 𝑎3 ∆𝑡 ⇒ 𝑎3 = = = = −0,4𝑚. 𝑠 −2
−𝑣1 2 −36 −2 ∆𝑡 ∆𝑡 5
⇒ 𝑎3 = = = −1,2m. s ,
2𝑥3 2×15
1
∆𝑣 −𝑣1 −6 𝑥3 = × −0,4(𝑡 − 13)2 + 2(𝑡 − 13) + 23
donc ∆𝑣 = 𝑎3 ∆𝑡 ⇒ ∆𝑡 = = = = 5𝑠 et 2
𝑎3 𝑎3 −1,2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥3 (𝑡) = −0,2𝑡 2 + 7,2𝑡 − 36,8
𝑇 = 3 + 6 + 5 = 14𝑠
𝑒𝑡 𝑣3 (𝑡) = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡2 ) + 𝑣2 = −0,4(𝑡 − 13) + 2
D’où la durée total du mouvement est T = 14s
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣3 (𝑡) = −0,4𝑡 + 7,2
b)) Lois horaires du mouvement
1
- Déduisons la hauteur H
Phase 1 : MRUA : 𝑥1 = 𝑎1 𝑡 2 = 𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣1 = 𝑎1 𝑡 = 2𝑡
2 La durée totale du mouvement est 𝑇 = 3 + 10 + 5 = 18𝑠
Phase 2 : MRU : 𝑣2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑥2 (𝑡) = 𝑣2 (𝑡 − 𝑡1 ) + 𝑥1
A t = 18s, 𝐻 = 𝑥3 (18) = −0,2 × 182 + 7,2 × 18 − 36,8 = 28𝑚
et 𝑥2 (𝑡) = 6(𝑡 − 3) + 9 = 6𝑡 − 9 c)) Norme de la tension T du câble
1
Phase 3 : MRUD : 𝑥3 = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡2 )2 + 𝑣2 (𝑡 − 𝑡2 ) + 𝑥2 Le fardeau est soumis à son poids ⃗P et à la force d’attraction ⃗T
2
1
𝑥3 = × −1,2(𝑡 − 9)2 + 6(𝑡 − 9) + 45 T.C.I : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = m𝑎 ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant Oz:
2
𝑧
⟹ 𝑥3 (𝑡) = −0,6𝑡 2 + 16,8𝑡 − 57,6 −𝑚𝑔 + 𝑇 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑇 = 𝑚(𝑎 + 𝑔) ⃗
𝑇
𝑒𝑡 𝑣3 (𝑡) = 𝑎3 (𝑡 − 𝑡2 ) + 𝑣2 = −1,2(𝑡 − 9) + 6 - Phase1 : 𝑇1 = 𝑚(𝑎1 + 𝑔)
⟹ 𝑣3 (𝑡) = −1,2𝑡 + 16,8 𝐴. 𝑁: 𝑇1 = 103 (0,67 + 10) = 1,067 × 104 𝑁 (𝑆)
c)) Intensité de la force d’attraction dans chaque phase - Phase 2 : MRU, donc 𝑃⃗
4
O
⃗ , à la réaction R
Le solide est soumis à son poids P ⃗ et à la force 𝑎2 = 0 ⟹ 𝑇2 = 𝑚𝑔 = 10 𝑁
- Phase 3 : 𝑇3 = 𝑚(𝑎3 + 𝑔)
d’attraction ⃗T
x 𝑇3 = 103 (−0,4 + 10) = 9,6 × 103 𝑁
T.C.I : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = m𝑎 ⇒ 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 ⃗⃗ ⃗
𝑹 𝑻
d)) Nature du mouvement de fardeau après la rupture du câble
Suivant x’x : −𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑇 = 𝑚𝑎
Après la rupture du câble 𝑇 = 0, donc 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎
Alors : 𝑇 = 𝑚(𝑎 + 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼) x’ α
⃗⃗
𝑷
donc 𝑎 = 𝑔 : c’est une chute libre sans vitesse initiale
- Phase1 : 𝑇1 = 𝑚(𝑎1 + 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼)
Temps mis par le fardeau pour toucher le sol
𝐴. 𝑁: 𝑇1 = 980(2 + 9,8 × 0,5) = 6,762 × 103 𝑁
1
𝑧 = 𝑔𝑡 2 , au sol
- Phase 2 : MRU, donc 𝑎2 = 0 2

3
𝑇2 = 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 980 × 9,8 × 0,5 = 4,80 × 10 𝑁 1 2𝐻 2 × 28
𝐻 = 𝑧 = 𝑔𝑡 2 ⇒ 𝑡 = √ =√ = 2,36𝑠
Phase 3 : 𝑇3 = 𝑚(𝑎3 + 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼) ; 2 𝑔 10
𝐴. 𝑁: 𝑇3 = 980(−1,2 + 9,8 × 0,5) = 3,626 × 103 𝑁

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Mécanique Solutions sur la R.F.D
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Solution 6 x 𝑚𝐴 (𝑣1 − 𝑣 ′1 ) = 𝑚𝐶 𝑣′2
⟹{ 2
1. Accélération du système 𝑚𝐴 (𝑣1 2 − 𝑣 ′1 2 ) = 𝑚𝐶 𝑣′2
⃗⃗⃗⃗
𝑻𝑨 z’
⃗⃗
𝑹 𝑚𝐴 (𝑣1 − 𝑣 ′ 1 ) = 𝑚𝐶 𝑣′2 (1)
⟹{ 2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝐴 (𝑣1 − 𝑣 ′1 )(𝑣1 + 𝑣 ′1 ) = 𝑚𝐶 𝑣′2 (2)
𝑻𝑩
x’ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑨 (2)
α ⟹ 𝑣1 + 𝑣 ′ 1 = 𝑣 ′ 2 (3)
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑩 z (1)
- Pour le solide SA
Dans (1) : 𝑚𝐴 𝑣1 = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 (𝑣1 + 𝑣 ′ 1 )
T.CI : ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴 + ⃗⃗⃗
𝑇𝐴 + 𝑅⃗ = 𝑚𝐴 𝑎 Suivant x’x :
𝑠𝑜𝑖𝑡 (𝑚𝐴 − 𝑚𝐶 )𝑣1 = (𝑚𝐴 + 𝑚𝐶 )𝑣′1
−𝑚𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑇𝐴 = 𝑚𝐴 𝑎 ⇒ 𝑇𝐴 = 𝑚𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑚𝐴 𝑎 (1)
(𝑚𝐴 − 𝑚𝐶 ) 2𝑚𝐴
- Pour la masse 𝑚𝐵 : T.CI : ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐵 + ⃗⃗⃗⃗
𝑇𝐵 = 𝑚𝐵 𝑎 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑣′1 = 𝑣 𝑒𝑡 𝑣′2 = 𝑣
𝑚𝐴 + 𝑚𝐶 1 𝑚𝐴 + 𝑚𝐶 1
Suivant z’z : 𝑚𝐵 𝑔 − 𝑇𝐵 = 𝑚𝐵 𝑎 ⇒ 𝑇𝐵 = 𝑚𝐵 𝑔 − 𝑚𝐵 𝑎 (2) (400 − 350) 2.400
𝐴. 𝑁: 𝑣′1 = × 10 𝑒𝑡 𝑣′2 = × 10
3 ème
loi de Newton : 𝑇𝐴 = 𝑇𝐵 alors : 750 750
(𝑚𝐵 − 𝑚𝐴 sin 𝛼)𝑔 𝑣′1 = 0,67𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑣′2 = 10,7𝑚. 𝑠 −1
𝑚𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 𝑚𝐴 𝑎 = 𝑚𝐵 𝑔 − 𝑚𝐵 𝑎 ⟹ 𝑎 =
𝑚𝐴 + 𝑚𝐵
(0,3 − 0,4.0,5) Solution 07
𝑎= × 10 = 1,43𝑚. 𝑠 −2
0,4 + 0,3 1. Valeur de l’angle α
2. a)) Temps par A pour atteindre le point S

Le solide (S) est soumis à son poids P
Le mouvement de S est U.A car 𝑎 = 1,43𝑚. 𝑠 −2 > 0 𝒚’
zA
et à la tension ⃗T du fil
1 2 2𝑂𝑆 2.2 ⃗
𝑻
𝑥= 𝑎𝑡 = 𝑂𝑆 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡𝑂𝑆 = √ =√ = 1,67𝑠 T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , 𝜶
2 𝑎 1,43 𝒙 𝒙
suivant x’x : 𝑇𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚𝑟𝜔2
b)) Vitesse de A en S avec 𝑟 = 𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼 , alors : ⃗𝑷

RIT : 𝑣 2𝑆 = 2𝑎𝑂𝑆 ⟹ 𝑣𝑆 = √2𝑎𝑂𝑆 𝒚
𝑇 = 𝑚𝑙𝜔2 (1)
𝑚𝑔
𝑣𝑆 = √2.1,43.2 = 2,39𝑚. 𝑠 −1 Suivant y’y : 𝑇𝑐𝑜𝑠𝛼 − 𝑚𝑔 = 0 ⇒ 𝑇 = (2)
𝑐𝑜𝑠 𝛼
c)) Nature des mouvement ultérieurs de A et B 𝑚𝑔 𝑔
(1) = (2), 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 : 𝑚𝑙𝜔2 = ⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = 2
Après la rupture du fil : 𝑇𝐴 = 𝑇𝐵 = 0 𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑙𝜔
𝑔 10
- Pour le solide A : 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = = = 0,023 ⇒ 𝛼 = 88,67°
𝑙𝜔 2 3 × 122
𝑚𝐴 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 𝑚𝐴 𝑎′ ⟹ 𝑎′ = 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 > 0 : alors le mouvement
2. Expression de la tension BC
de A après la rupture est uniformément accéléré. zA 𝒚’
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + ⃗⃗⃗
𝑇 ′ = 𝑚𝑎
- Pour le solide B : ⃗𝑻
suivant x’x : 𝑇𝑠𝑖𝑛𝛼0 + 𝑇 = 𝑚𝑟𝜔2 𝜶
𝑚𝐴 𝑔 = 𝑚𝐴 𝑎′′ ⟹ 𝑎′′ = 𝑔 : Chute libre sans vitesse initiale 𝒙 𝒙
avec 𝑟 = 𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼0
3. a)) Vitesse de A juste avant le choc ⃗’
𝑻
𝑇′ ⃗𝑷

Après la rupture 𝑎 = 10 × 0,5 = 5𝑚𝑠 −2 𝑇 = 𝑚𝑙𝜔2 − (1) 𝒚
𝑠𝑖𝑛 𝛼0
RIT : 𝑣 21 = 2𝑎𝐿 ⟹ 𝑣1 = √2.5 × 10 = 10𝑚. 𝑠 −1
b)) Vitesse de A et B juste après le choc Suivant y’y : 𝑇𝑐𝑜𝑠𝛼0 − 𝑚𝑔 = 0 ⇒ 𝑇 =
𝑚𝑔
(2)
𝑐𝑜𝑠 𝛼0
1
- Avant le choc : 𝑃⃗ = 𝑚𝐴 𝑣1 ⟹ 𝐸𝐶 = 𝑚𝐴 𝑣1 2
2 𝑇′ 𝑚𝑔
𝑜𝑟 (1) = (2)𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑚𝑙𝜔2 − =
- Après le choc : 𝑠𝑖𝑛 𝛼0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0
1 2 1 2 ⇒ 𝑇 ′ = 𝑚(𝑙𝜔2 𝑠𝑖𝑛 𝛼0 − 𝑔 𝑡𝑎𝑛 𝛼0 )
𝑃⃗′ = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2 ⟹ 𝐸′𝐶 = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2
2 2 𝐴. 𝑁: 𝑇𝐵𝐶 = 𝑇 ′ = 0,1(3 × 12 2 × 0,5 − 10 𝑡𝑎𝑛 30°) = 21𝑁
Conservation du vecteur quantité de mouvement :
3. a)) Valeur de la tension BA et BA’
𝑃⃗ = 𝑃⃗′ ⟹ 𝑚𝐴 𝑣1 = 𝑚𝐴 𝑣 ′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2
Le solide S est soumis à son poids ⃗P et aux tensions ⃗⃗⃗⃗⃗
TA′ et ⃗⃗⃗⃗
TA .
Projection suivant 𝑣1 : 𝑚𝐴 𝑣1 = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2 (1)
Conservation de l’énergie cinétique : y’
Ax
1 1 2 1 2
𝐸𝐶 = 𝐸′𝐶 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑚𝐴 𝑣1 2 = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2 ⃗𝑻𝑨
2 2 2 𝜶
2 2
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑚𝐴 𝑣1 2 = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2 (2) x x
𝜶
𝑚𝐴 𝑣1 = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2 (1) A’ ⃗𝑷

⟹{ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻𝑨′
2 2
𝑚𝐴 𝑣1 2 = 𝑚𝐴 𝑣′1 + 𝑚𝐶 𝑣′2 (2) y

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Mécanique Solutions sur la R.F.D
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T.C.I : 𝑃⃗ + ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑇𝐴 + 𝑇 𝐴′ = 𝑚𝑎 , suivant x’x : T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎𝑛
𝑇𝐴 𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑇𝐴′ 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑟𝜔 2 Dans le plan( x’x, y’y) :
alors :𝑟 = 𝑙 𝑠𝑖𝑛 𝛼 ⟹ 𝑇𝐴 + 𝑇𝐴′ = 𝑚𝑙𝜔2 (1) 𝑎𝑛𝑥 = 𝑎𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑇 − 𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = 𝑚𝑎𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑎
⃗⃗⃗⃗𝑛 {𝑎 = 𝑎 𝑐𝑜𝑠 𝛼 ⟹ {
𝑛𝑦 𝑛 𝑅 − 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = −𝑚𝑎𝑛 𝑐𝑜𝑠 𝛼
Suivant y’y : 𝑇𝐴 𝑐𝑜𝑠𝛼 − 𝑇𝐴′ 𝑐𝑜𝑠𝛼 − 𝑚𝑔 = 0 ⇒
𝑚𝑔 𝑇 = 𝑚(𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼 + (2𝜋𝑁)2 𝑙𝑠𝑖𝑛2 𝛼)
𝑇𝐴 − 𝑇𝐴′ = (2) ∶ (1) + (2) 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: ⇒{
𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑅 = 𝑚(𝑔 − (2𝜋𝑁)2 𝑙 𝑐𝑜𝑠 𝛼) 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑚 𝑔 𝑚 𝑔 𝑇 = 0,4(9,8𝑐𝑜𝑠60° + (2𝜋)2 × 0,4𝑠𝑖𝑛2 60°) = 6,76𝑁
𝑇𝐴 = (𝑙𝜔2 + ) 𝑒𝑡 𝑇𝐴′ = (𝑙𝜔2 − ) ⇒{
2 𝑐𝑜𝑠 𝛼 2 𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑅 = 0,4(9,8 − (2𝜋)2 × 0,4 𝑐𝑜𝑠 60°) 𝑠𝑖𝑛 60° = 0,62𝑁
AA′ 60
𝑂𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = = = 0,1
2AB 600
0,1 10
𝐴. 𝑁 : TA = (3 × 122 + ) = 26,6N et
2 0,1

0,1 10
TA′ = (3 × 122 − ) = 16,6N
2 0,1
b)) Valeur minimale de ω pour que le fil BA‘ soit tendu
Le fil BA’ soit tendu si et seulement si
m g
TA′ = (lω2 − )≥0
2 cos α

𝑔 𝑔 𝑔
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑙𝜔2 − ≥ 0 ⇒ 𝜔2 ≥ ⇒ 𝜔0 = √
𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑙 𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑙
10
La vitesse minimale ω0 est : 𝜔0 = √ = 1,82𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
3

Solution 08
1- a)) Vitesse angulaire de la tige
Le solide (S) est soumis à son poids ⃗P y’
⃗ du fil A
et à la tension T

𝑻
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , suivant x’x : 𝜶
x x
𝑇𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚𝑟𝜔0 2 avec
⃗𝑷

𝑟 = 𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼 , alors : 𝑇 = 𝑚𝑙𝜔0 2 (1)
y
Suivant y’y :
𝑚𝑔
𝑇𝑐𝑜𝑠𝛼 − 𝑚𝑔 = 0 ⟹ 𝑇 = (2)
𝑐𝑜𝑠 𝛼

𝑚𝑔 𝑔
(1) = (2) ⟹ 𝑚𝑙𝜔0 2 = ⇒ 𝜔 =√ ⟹
𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑙 𝑐𝑜𝑠 𝛼

9,8
𝜔0 = √ = 7𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
0,4 𝑐𝑜𝑠 60°

b)) Valeur de la tension T du fil


𝑚𝑔 0,4 × 9,8
𝑇= = = 7,84𝑁
𝑐𝑜𝑠 𝛼 𝑐𝑜𝑠60°
2. Intensité de la réaction R et de la tension T du fil
⃗ , à la réaction R
Le solide est soumis à son poids P ⃗

et à la tension ⃗T du fil.

⃗𝑻 y
𝜶
⃗⃗⃗⃗
𝒂𝒏
𝜶 ⃗⃗
𝑹
𝜶

y’ ⃗⃗ x’
𝑷

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Mécanique Solutions sur la R.F.D
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Solutions sur la Dynamique de Rotation 2. a)) Calcul de moment du couple de freinage

Solution 1 Après la rupture de la corde le cylindre est soumis à son poids


⃗ , la réaction R
P ⃗ et à la force de frottement F
⃗ (voir figure 2).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
T.E.C : 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = ∑ 𝑊(𝐹 ⃗ ⃗
𝑒𝑥𝑡 ) = (𝑀(𝑃 ) + 𝑀(𝑅 ) + 𝑀𝑐 ) 𝜃
⃗𝑹

⃗𝑹

Or 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 0 et 𝐸𝐶2 = 0

⃗⃗⃗ ⟹ −𝐸𝐶1 = 𝑀𝐶 . 𝜃 = 𝑀𝐶 . 2𝜋𝑛


𝑻′
⃗⃗
𝑷 1 𝐽∆ 𝜔2
⃗𝑻 ⃗𝑭 ⟹ −𝐸𝐶1 = − 𝐽∆ 𝜔2 = 𝑀𝐶 . 2𝜋𝑛 ⟹ 𝑀𝐶 = −
⃗⃗ 2 2𝜋𝑛
𝑷
1 2 1
figure 2 A.N : 𝐽∆ = 𝑀𝑟 = × 20 × (0,1)2 = 0,1𝑘𝑔. 𝑚2 ,
2 2
⃗⃗
𝑷 𝑣 5,47
figure1 𝜔= = = 54,7𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑟 0,1
1. a)) Aciération du système 0,1 × (54,7)2
𝑀𝐶 = − = −0,476𝑁. 𝑚
2𝜋 × 100
- Le solide (S) est soumis à son poids ⃗P et à la tension ⃗T du fil.
b)) Valeur de la décélération angulaire
T.C.I : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fext = ma⃗ ⇒ ⃗P + ⃗T = ma⃗
R.F.D (en rotation) :
Suivant OZ : mg – T = ma ⇒ 𝑇 = 𝑚𝑔 − 𝑚𝑎 (1)
𝑀𝐶 0,476
⃗ , la réaction R
⃗ et à la 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⇒ 𝜃̈ = =− = −4,76𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
- Le cylindre est soumis à son poids P 𝐽∆ 0,1
tension ⃗T ′ du fil. (voir figure 1) - Durée de la phase de freinage
R.F.D ( en rotation ) : ∆𝜔 𝜔2 − 𝜔1 −𝜔1 54,7
∆𝜔 = 𝜃̈∆𝑡 ⇒ ∆𝑡 = = = =− = 11,5𝑠
𝜃̈ 𝜃̈ 𝜃̈ 4,76
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ 𝑀(𝐹 ̈ ⃗ ⃗ ⃗⃗⃗′
𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽∆ 𝜃 ⟹ 𝑀(𝑃 ) + 𝑀(𝑅 ) + 𝑀(𝑇 ) = 𝐽∆ 𝜃
̈
Solution 2
⃗⃗⃗′ ) = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹
Or 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 0 ⟹ 𝑀(𝑇
1. Démontrons que le mouvement du disque est C.U.D
1 𝑎 𝑀𝑎
𝑇 ′ 𝑟 = 𝐽∆ 𝜃̈ = 𝑀𝑟 2 × ⇒ 𝑇 ′ = (2) ⃗ , la réaction R
Le disque est soumis est à son poids P ⃗ et à la
2 𝑟 2
𝑚𝑔 10×10
(1) = (2) alors 𝑎 = 𝑀 ; A.N : 𝑎 = 20 = 5𝑚. 𝑠 −2 force de frottement ⃗F.
𝑚+ 10+
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝑹
R.F.D (en rotation) :∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽∆ 𝜃
̈
b)) Vitesse de (S ) après 3m de chute.
R.I.T : v 2 − v0 2 = 2ad or à t=0, v0 = 0 ⟹ 𝑣 = √2𝑎𝑑 ⟹ 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗) + 𝑀(𝐹 ) = 𝐽∆ 𝜃̈

A.N : a = √2 × 5 × 3 = 5,47m. s −1 Or 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 0 ⇒ 𝑀(𝐹 ) = 𝐽∆ 𝜃̈ ⃗


𝑭
c)) Détermination des lois horaires du mouvement 𝑀(𝐹 ) ⃗⃗
𝑷
̈ =
𝜃⟹ or (𝐹 ) < 0 ⇒ 𝜃̈ < 0 , d’où le
𝐽∆
1 2
- Pour le solide : MUA , alors x(t) = at + v0 t + x0 ,
2 mouvement du disque est circulaire uniformément décéléré.
1 2 2
or à t=0, x0 = 0 et v0 = 0 alors 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 = 2,25𝑡
2
et - Calcul de θ̈et M(F
⃗)=M

𝑣(𝑡) = 𝑥̇ (𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 = 𝑎𝑡 = 5𝑡. ∆𝜔 𝜔2 − 𝜔1 −𝜔1 2𝜋𝑓


∆𝜔 = 𝜃̈∆𝑡 ⇒ 𝜃̈ = = = =−
𝑎 5 ∆𝑡 ∆𝑡 ∆𝑡 ∆𝑡
- Pour le cylindre : 𝑎 = 𝑟𝜃̈⇒ 𝜃̈ = = = 50𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
𝑟 0,1 2𝜋 × 2400
1 ⟹ 𝜃̈ = − = −1,047𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 + 𝜔0 𝑡 + 𝜃0 , or à t=0, 𝜃0 = 0 𝑒𝑡 𝜔0 = 0 alors 60 × 4 × 60
2
1 R.F.D : M = J∆ θ̈ avec
𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 = 25𝑡 2 et 𝜔(𝑡) = 𝜃̇ (𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜔0 = 𝜃̈ 𝑡 = 50𝑡
2 1 1
d)) Nombre de tours effectués par le cylindre après 3m de chute 𝐽∆ = 𝑀𝑅2 = × 0,1 × (0,1)2 ⇒ 𝐽∆ = 5.10−4 𝑘𝑔. 𝑚2
2 2
R.I.T : 𝜔2 − 𝜔0 2 = 2𝜃̈ ∆𝜃 = 2𝜃̈ × 2𝜋𝑛 ⇒ 𝜔2 = 4𝜃̈ 𝜋𝑛 ⟹ A. N: M = 5.10−4 × (−1,047) = −5,235. 10−4 N. m
𝑣 2 2. Expression de θ(t)
𝜔2 𝑣 ( )
𝑛= 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑣 = 𝑟𝜔 ⟹ 𝜔 = ⟹ 𝑛 = 𝑟 Comme le mouvement est C.U.D, alors :
4𝜋𝜃̈ 𝑟 4𝜋𝜃̈
1
5,47 2 𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 + 𝜔0 𝑡 + 𝜃0 , or à t=0,
2
( )
0,1
𝐴. 𝑁: 𝑛 = = 4,77𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 2400
4𝜋 × 50 𝜃0 = 0 𝑒𝑡 𝜔0 = 2𝜋𝑓 ⇒ 𝜔0 = 2𝜋 = 2,51. 102 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
60
- Durée de la première phase : On a : 1
⟹ 𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 + 2𝜋𝑓𝑡
2
2,25
x(t) = 2,25t 2 = 3 ⇒ t = √ = 0,866s - Nombre de tours effectués par le disque pendant la durée t f .
3
1
On a : θ(𝑡) = 𝜃̈𝑡 2 + 2𝜋𝑓𝑡 , or = 2𝜋𝑛 , donc à 𝑡 = 𝑡𝑓 , on a :
2

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Mécanique Solutions sur la R.F.D en rotation
Physique Terminale S Relation Fondamentale de la Dynamique chaambane92@gmail.com
1 ⃗ et à la tension T
- Le solide (S) est soumis à son poids P ⃗ du fil.
𝜃(𝑡) = × (−1,047) × (4 × 60)2 + 2,51. 102 × 4 × 60
2
T.C.I : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = m’𝑎 ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚′𝑎⃗
3. 104
𝜃(𝑡) = 3. 104 𝑟𝑎𝑑 = 2𝜋𝑛 ⇒ 𝑛 = = 4,77. 103 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 Suivant OZ : m′ g – T = m′ a ⇒ 𝑇 = 𝑚′ 𝑔 − 𝑚′ 𝑎 (1)
2𝜋
3. Utilisation du T.E.C pour démontrer que le mvt est C.U.D - Pour le système (disque +masselottes) :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐽∆ 𝜃̈
T.E.C : ∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = ∑ 𝑊(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝑀 𝜃 , or EC2 = 0
⃗⃗⃗′ ) = 𝑇 ′ . 𝑅 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ 𝑇 ′ =
R.F.D :𝑀(𝑇 (2)
𝑅
E C1 𝐽∆ 𝜃̈ 𝐽∆ 𝜃̈
⟹ −EC1 = Mθ ⇒ M = − < 0 , car EC1 > 0 ⇒ ω1 > ω2 = 0 (1) = (2) ⟹ 𝑚′ (𝑔 − 𝑎) = ⇒ 𝑚′ =
θ 𝑅 (𝑔 − 𝑎)𝑅
D’où le mouvement du disque est C.U.D
𝐴. 𝑁 : 𝑎 = 𝑅𝜃̈ = 0,1 × 1,87 = 0,187𝑚. 𝑠 −2 et
- Retrouvons d’une autre façon n
0,48 × 1,87
1 𝐽∆ 𝜔1 2 𝑚′ = = 0,91𝑘𝑔
(10 − 0,187) × 0,1
−𝐸𝐶1 = − 𝐽∆ 𝜔1 2 = 𝑀𝜃 = 𝑀. 2𝜋𝑛 ⇒ 𝑛 = −
2 4𝜋𝑀
b)) Détermination de la durée t après 2m de chute
−4 2 2
5. 10 × (2,51. 10 ) 1
A. N : n = − = 4,78. 103 tours Pour le solide : MUA , alors 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , or à t=0,
4π × (−5,235. 10−4 ) 2

1
x0 = 0 et v0 = 0 ⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 = 0,187𝑡 2 = 𝑑 = 2
2
Solution 3
1. a)) Démontrons que le système va 0,187
⟹𝑡=√ = 0,3𝑠
prendre un M.C.U.A 2
⃗⃗
𝑹
Le disque est soumis est à son poids c)) Calcul de la vitesse angulaire ω et le nombre de tours n
A B v
⃗P , la réaction ⃗R , à la force ⃗F et v = Rω ⇒ ω = , or ∆v 2 = v 2 = 2ad ⟹ v = √2ad
O R
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑩
⃗⃗⃗A et ⃗⃗⃗
aux poids P PB . 0,86
⃗⃗
𝑷 𝑣 = √2 × 0,187 × 2 = 0,86𝑚. 𝑠 −1 ⟹ ω = = 8,6rad. s −1
𝐹 0,1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D (en rotation) : ∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽∆ 𝜃
̈
𝜔2
⟹ 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃 𝑃𝐵 ) + 𝑀(𝐹 ) = 𝐽∆ 𝜃̈
⃗⃗⃗⃗𝐴 ) + 𝑀( ⃗⃗⃗⃗ 𝑅. 𝐼. 𝑇 : ∆𝜔2 = 𝜔2 = 2𝜃∆̈𝜃 = 2𝜃̈ 𝜃 = 2𝜃̈. 2𝜋𝑛 ⇒ 𝑛 =
4𝜋𝜃̈
Or 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 0 et 𝑀(𝑃
⃗⃗⃗⃗𝐴 ) + 𝑀( ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐵 ) = 0 8,6 2
𝐴. 𝑁 : 𝑛 = = 3,14𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
𝐹. 𝑅 4𝜋 × 1,87
⟹ 𝑀(𝐹 ) = 𝐹. 𝑅 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⇒ 𝜃̈ = >0
𝐽∆ 3. a))Détermination du moment du couple MC
D’où : le système (disque + masselottes) va prendre un - Détermination de la nouvelle accélération prise par le système
mouvement C.U.A. J∆ θ̈ J∆ a m′′ g
𝑂𝑛 𝑎 : m′′ (g − a) = = 2 ⇒a=
- Calcul de θ̈ R R J
m′′ + ∆2
R
𝐹. 𝑅
𝜃̈ = 𝑜𝑟 𝐽∆ = 𝐽0 + 𝐽𝑡𝑖𝑔𝑒 + 2𝑚𝑙 2 1,2 × 10 𝑎 0,24
𝐽∆ 𝐴. 𝑁: 𝑎 = = 0,24𝑚. 𝑠 −2 𝑒𝑡 𝜃̈ = = = 2,4𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
0,48 𝑅 0,1
1,2 +
1 1 0,12
⟹ 𝐽∆ = 𝑀𝑅2 + 𝑀′ 𝐿2 + 2𝑚𝑙 2
2 12
- Le système est soumis à une force de frottement de moment MC
1 1
𝐽∆ = × 2 × 0,12 + × 2,6 + 2 × 0,5 × 0,52 = 0,48𝑘𝑔. 𝑚2
2 12 ⃗⃗⃗′ ) + 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ 𝑇 ′ 𝑅 + 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈
R.F.D : 𝑀(𝑇
9 × 0,1
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜃̈ = = 1,875𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 𝐽∆ 𝜃̈ − 𝑀𝐶 ′
0,48 ⟹ 𝑇′ = (2 )
𝑅
b)) Lois horaires du mouvement θ(t) et θ̇(t)
- Pour le solide : TCI : 𝑇 = 𝑚′′ (𝑔 − 𝑎) (1′ )
1
𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 + 𝜔0 𝑡 + 𝜃0 , or à t=0, 𝜃0 = 0 𝑒𝑡 𝜔0 = 0 alors 𝐽∆ 𝜃̈ −𝑀𝐶
2 (1’) = (2’) ⇒ 𝑚′′ (𝑔 − 𝑎) =
𝑅
1
𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 = 0,94𝑡 2 𝑒𝑡 𝜃̇ (𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜔0 = 𝜃̈ 𝑡 = 1,87𝑡 ⟹ 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈ − 𝑅𝑚′′ (𝑔 − 𝑎)
2
2. a)) Détermination de la masse m’ A.N : 𝑀𝐶 = 0,48 × 2,4 − 0,1 × 1,2(10 − 0,24) = −1,92N. m
b)) Valeur de la tension T du fil :
⃗𝑹

𝑇 = 𝑚′′ (𝑔 − 𝑎) = 1,2(10 − 0,24) = 11,712𝑁
A B - Détermination de θ(t)
O 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑩 On a : 𝜃(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 2 + 𝜔0 𝑡 + 𝜃0 ,
2
⃗𝑻′
⃗⃗
𝑷 ⃗𝑻 or à 𝑡0 = 𝑡 = 0,3𝑠 , 𝜔0 = 8,6𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 et
O
𝜃0 = 2𝜋𝑛 = 2𝜋 × 3,14 = 19,73𝑟𝑎𝑑

⃗⃗
𝑷 Z
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Mécanique Solutions sur la R.F.D en rotation
Physique Terminale S Relation Fondamentale de la Dynamique chaambane92@gmail.com
1
⇒ 𝜃(𝑡) = × 2,4𝑡 2 + 8,6𝑡 + 19,73 𝑣 8
2
⟹ 𝜔2 = = √𝜔1 2 + 𝑔(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃0 )
2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜃(𝑡) = 1,2𝑡 + 8,6𝑡 + 19,73 𝑅 7𝑅

8
⟹ 𝑣 = 𝑅√𝜔1 2 + 𝑔(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃0 )
7𝑅
Solution 4
4 8 𝜋
1. a)) Montrons que :OG = a = R.
3 A.N : 𝑣 = 0,2√202 + × 10 (1 − 𝑐𝑜𝑠 ) = 4,038𝑚. 𝑠 −1
7×0,2 6
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑀𝑂𝑂
On a : (𝑀 + 𝑚)𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ + 𝑚𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⇒ 3. a)) Calcul du moment du couple de freinage Mf
𝑀 𝑀 - Décélération angulaire :
(𝑀 + ) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 𝑀𝑂𝑂 𝑂𝐵
2 2
R.I.T : 𝜔2 − 𝜔0 2 = 2𝜃̈∆𝜃 = 2𝜃̈ × 2𝜋𝑛 ⇒ −𝜔0 2 = 4𝜃̈ 𝜋𝑛
3 𝑀 × 2𝑅 4
⟹ 𝑀. 𝑂𝐺 = 𝑀𝑅 + ⟹ 𝑂𝐺 = 𝑅 300 2
2 2 3 (2𝜋 × )
(2𝜋𝑁)2 60 = −0,2𝜋𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
b)) Montrons que est J∆ =7mR2 ⟹ 𝜃̈ = − =−
4𝜋𝑛 4𝜋 × 250
1 3
𝐽∆ = 𝐽 + 𝑚𝑂𝐵2 , avec 𝐽 = 𝑀𝑅2 + 𝑀𝑅2 = 𝑀𝑅2 R.F.D(en rotation) :
2 2
3 2 3 1 1
⟹ 𝐽∆ = 𝑀𝑅 + 𝑚. (2𝑅)2 = × 2𝑚𝑅 + 4𝑚𝑅2 = 7𝑚𝑅2
2
𝑀𝑓 = 𝐽∆ 𝜃̈ = 𝑀𝑅2 . 𝜃̈ ⇒ 𝑀𝑓 = × 0,5 × 0,22 (−0,2𝜋)
2 2 2 2
2. a)) Équation différentielle du mouvement de S 𝑀𝑓 = −6,28. 10−3 𝑁. 𝑚
Le système S de masse (m+M) est soumis b)) Durée de freinage :
⃗ = 3mg⃗ et à la réaction R
à son poids P ⃗ O 𝜔0 −10𝜋
𝜔(𝑡) = 𝜃̇(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜔0 = 0 ⇒ 𝑡 = − = = 50𝑠
R.F.D (en rotation) : 𝜃̈ −0,2𝜋
𝜽𝟎 𝑅⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽∆ 𝜃
̈ G
(m+M) Solution 5
⟹ 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 𝐽∆ 𝜃̈ or M(R
⃗)=0 𝑃⃗
⃗𝑹
⃗𝟏
⟹ −3𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑂𝐺 = 𝐽∆ 𝜃̈ = 7𝑚𝑅2 𝜃̈
Pour des oscillation de faible amplitude, (∆)
⃗⃗ 𝟐
𝑹
3𝑚𝑔
𝑠𝑖𝑛 𝜃 ∼ 𝜃 ⇒ − 3𝑚𝑔𝜃𝑂𝐺 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⇒ 𝜃̈ + 𝑂𝐺𝜃 = 0 𝑻𝟏 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑻𝟏 ′
𝐽∆
3𝑚𝑔 4 4𝑔 4𝑔 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 O
𝜃̈ + × 𝑅𝜃 = 0 ⇒ 𝜃̈ + 𝜃 = 0 , posons 𝜔0 2 =
7𝑚𝑅2 3 7𝑅 7𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐 ′
D’où : 𝜃̈ + 𝜔0 2 𝜃 = 0 , c’est une équation différentielle du second
⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐
ordre à coefficient constant, caractérise un mouvement de rotation ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐
sinusoïdale d’équation Z
⃗⃗
𝑷
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
Or à t = 0 , 𝜃0 = 𝜃𝑚 = 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠 𝜑 ⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝜑 = 1 ⇒ 𝜑 = 0 1. a)) Moment d’inertie de la tige par rapport à (∆).
1 1
4𝑔 4×10 𝐽1 = 𝑀1 𝐿2 = × 0,096 × 0,52 = 2. 10−3 𝑘𝑔. 𝑚2
𝜃(𝑡) = 𝜃0 𝑐𝑜𝑠 𝜔0 𝑡, avec 𝜔0 = √ =√ = 5,34𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 12 12
7𝑅 7×0,2
b)) Moment d’inertie de la poulie par rapport à son axe
𝜃0 = 𝜋⁄6 = 0,52𝑟𝑎𝑑 ⟹ 𝜃(𝑡) = 0,52 𝑐𝑜𝑠(5,34𝑡)
𝐽2 = 𝑀2 𝑅2 2 = 0,050 × 0,12 = 5. 10−4 𝑘𝑔. 𝑚2
b)) Longueur l du pendule simple synchrone de ce pendule
2. a)) Démontrons que 𝑎 = 0,7𝑚𝑠 −2
2𝜋 7𝑅
- La période du pendule composé est : 𝑇𝐶 = = 2𝜋√ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- Pour le corps de m. T.C.I : ∑ 𝐹 ⃗ ⃗
𝜔0 4𝑔 𝑒𝑥𝑡 = m𝑎 ⇒ 𝑃 + 𝑇2 = 𝑚𝑎 ,

𝑙 Suivant OZ : 𝑚𝑔 – 𝑇2 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑇2 = 𝑚𝑔 − 𝑚𝑎
- La période du pendule simple est : 𝑇𝑆 = 2𝜋√
𝑔
- Pour la poulie de masse M2
7
𝑇𝐶 = 𝑇𝑆 ⇔ 𝑙 = 𝑅 = 35𝑐𝑚. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D ( en rotation ) : ∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽2 𝜃
̈
4

c)) Calcul de la vitesse v à l’équilibre du système ⃗⃗⃗2 ) + 𝑀(𝑅


⟹ 𝑀(𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗′ ) + 𝑀 (𝑇
⃗⃗⃗⃗2 ) + 𝑀 (𝑇 ⃗⃗⃗⃗⃗′ ) = 𝐽 𝜃̈
1 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
T.EC : ∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = ∑ 𝑊(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) ⃗⃗⃗⃗2 ) = 0 ⟹ 𝑇2′ 𝑅2 − 𝑇1′ 𝑅1 = 𝐽2 𝜃̈
⃗⃗⃗2 ) + 𝑀(𝑅
𝑂𝑟 𝑀(𝑃
1 1
⟹ 𝐽𝜔 2
– 𝐽∆ 𝜔1 2
= 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ), or 𝑊(𝑅⃗ ) = 0 𝑎 𝑎
2 ∆ 2 2
𝑂𝑟 𝑇2 = 𝑇2′ 𝑒𝑡 𝜃̈ = ⇒ (𝑚𝑔 − 𝑚𝑎 )𝑅2 − 𝑇1′ 𝑅2 = 𝐽2
1 2 𝑅2 𝑅2
𝐽 (𝜔2 − 𝜔1 2 ) = 𝑊(𝑃⃗) = 3𝑚𝑔𝑂𝐺(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃0 )
2 ∆
1
7 4 ⟹ −𝑇1 = 𝑎 (𝐽2 + 𝑚) − 𝑚𝑔 (1)
⟹ 𝑚𝑅2 (𝜔2 2 − 𝜔1 2 ) = 3𝑚𝑔. 𝑅(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃0 𝑅2 2
2 3

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Mécanique Solutions sur la R.F.D en rotation
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- Pour le tambour Solution 6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D ( en rotation ) : ∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽2 𝜃
̈ 1. a)) Calcul de l’accélération angulaire de la poulie

⃗⃗⃗1 ) + 𝑀(𝑅
⟹ 𝑀(𝑃 ⃗⃗⃗1 ) = 𝐽1 𝜃̈ 𝑂𝑟 𝑀(𝑃
⃗⃗⃗⃗1 ) + 𝑀(𝑇 ⃗⃗⃗1 ) + 𝑀(𝑅⃗1 ) = 0 ⃗⃗
𝑹
𝑎 𝑎
⟹ 𝑇1 𝑅1 = 𝐽1 𝜃̈ = 𝐽1 ⟹ 𝑇1 = 𝐽1 2 (2) 𝒓𝟐
𝑅1 𝑅 1
𝐽2 𝑎𝐽1 O
𝑂𝑟 𝑇1 = 𝑇1′
⇒ −𝑎 ( 2 + 𝑚) + 𝑚𝑔 = 2 ⃗𝑷

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟐
𝑅2 𝑅 1
⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏
𝑚𝑔 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐
⟹𝑎=
𝐽1 𝐽
+ 2 +𝑚
𝑅21 𝑅2 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗ Z
𝑷𝟐
0,064 × 10
𝐴. 𝑁: 𝑎 = = 0,7𝑚. 𝑠 −2
2. 10−3 5. 10−4
+ + 0,064
0,052 0,12
- Pour la poulie de moment d’inertie 𝐽0 =4,5.10−2 kg.𝑚−2
𝑎 0,7
b)) Accélération de la tige 𝜃1̈ = = = 14𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
𝑅1 0,05 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D ( en rotation ) : ∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽0 𝜃
̈
3. a)) Distance parcourue par la masse ⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ 2 ) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 𝐽0 𝜃̈
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′1 ) + 𝑀(𝑇
⟹ 𝑀(𝑇
𝑣2 4
𝑅. 𝐼. 𝑇: ∆𝑣 2 = 𝑣 2 = 2𝑎𝑑 ⇒ 𝑑 = = = 2,86𝑚 𝑂𝑟 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 0 ⟹ 𝑇 ′1 𝑟1 +𝑇 ′ 2 𝑟2 = 𝐽0 𝜃̈ (1)
2𝑎 2 × 0,7
𝑣 2 - Pour la masse m1
.- Vitesse angulaire de de la tige 𝜃1̇ = = = 40𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑅1 0,05
T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑇1 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗
𝑎1
b)) Détermination du nombre de tours n
2 Suivant OZ : 𝑚1 𝑔 − 𝑇1 = 𝑚1 𝑎1 = 𝑚1 𝜃̈ 𝑟1
𝑅. 𝐼. 𝑇 ∆𝜔2 = 𝜃1̇ = 2𝜃1̈ ∆𝜃 = 2𝜃1̈ 𝜃 = 2𝜃1̈ . 2𝜋𝑛
2
⇒ 𝑇1 = 𝑚1 𝑔 − 𝑚1 𝜃̈ 𝑟1 (2)
𝜃1̇ 40 2
⇒𝑛= ⟹𝑛= = 9,094𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 - Pour la masse m2
4𝜋𝜃1̈ 4𝜋 × 14
T.CI : ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 = 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗
𝑃2 + 𝑇 𝑎2 , Suivant OZ :
- Détermination de l’instant t :
𝑚2 𝑔 − 𝑇2 = 𝑚2 𝑎2 = 𝑚2 𝜃̈ 𝑟2 ⟹ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝜃̈ 𝑟2 (3)
𝜃1̇ 40
𝜃1̇ = 𝜃̈1 𝑡 ⇒ 𝑡 = = = 2,8𝑠 𝑜𝑟 𝑇1 = 𝑇 ′1 𝑒𝑡 𝑇2 = 𝑇 ′ 2
𝜃̈1 14
4. a)) Montrons que le mouvement est C.U.D ⟹ (𝑚1 𝑔 − 𝑚1 𝜃̈ 𝑟1 )𝑟1 + (𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝜃̈𝑟2 )𝑟2 = 𝐽0 𝜃̈

Après la rupture, la poulie est soumise à son ⃗⃗ 𝟐 (𝑚1 𝑟1 + 𝑚2 𝑟2 )𝑔


𝑹 ⟹ 𝜃̈ =
𝑚1 𝑟1 2 + 𝑚2 𝑟2 2 + 𝐽0
poids ⃗⃗⃗
P2 , à la réaction ⃗⃗⃗⃗
R 2 et à la force de
(0,15 × 0,1 + 0, 22 ) × 10
⃗.
frottement F ⃗
𝑭 𝐴. 𝑁: 𝜃̈ = = 10,09𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐 0,15 × 0,12 + 0,23 + 45 × 10−3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D (en rotation) :∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽2 𝜃
̈ b)) Calcul des tensions 𝑇1 et 𝑇2
𝑀(𝑃⃗2 ) + 𝑀(𝑅⃗2 ) + 𝑀(𝐹 ) = 𝐽2 𝜃̈ Or 𝑀(𝑃
⃗⃗⃗2 ) + 𝑀(𝑅
⃗⃗⃗⃗2 ) = 0 𝑇1 = 𝑚1 (𝑔 − 𝜃̈ 𝑟1 ) = 0,15(10 − 10,09 × 0,1) = 1,35𝑁

𝑀(𝐹 ) = 𝐽2 𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ =
𝑀(𝐹 )
𝑜𝑟 𝑀(𝐹 ) < 0 ⇒ 𝜃̈ < 0, 𝑇2 = 𝑚2 (𝑔 − 𝜃̈ 𝑟2 ) = 0,2(10 − 10,09 × 0,2) = 1,6𝑁
𝐽2
2. a)) Valeur de la nouvelle accélération angulaire de la poulie
d’où le mouvement de la poulie est C. U. D
- Valeur de la décélération angulaire ⃗⃗
𝑹 +
𝑀(𝐹 ) = −𝐹𝑅2 = −21 × 0,05 = −1,05𝑁. 𝑚 et 𝒓𝟐

𝑀(𝐹 ) 1,05
𝜃̈ = =− = −210𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 Z’ O
𝐽2 5. 10−4 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟐
⃗𝑷

- Nombre de tours n effectués ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐
2
𝑅. 𝐼. 𝑇 : ∆𝜔 = −𝜔1 2
= 2𝜃∆̈𝜃 = 2𝜃̈𝜃 = 2𝜃̈ . 2𝜋𝑛
𝜔1 2 402 O’ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏
⇒𝑛=− =− = 0,6𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 ⃗⃗⃗⃗⃗𝟐
𝑷 Z
4𝜋𝜃̈ 4𝜋(−210)
b)) Durée de freinage :
−𝜃 ̇ −40
La poulie va tourner suivant le mouvement de chute de la masse
𝜃2̇ = 𝜃̈𝑡 + 𝜃1̇ = 0 ⇒ 𝑡 = ̈ 1 = = 0,19𝑠
𝜃 −210 m1 (voir la figure)
- Angle balayé par la poule : D’après l’étude précédente, on a
∆𝜃 = 2𝜋𝑛 = 2𝜋 × 0,6 = 3,77𝑟𝑎𝑑 Pour la poulie R.F.D ( en rotation ) : −𝑇′1 𝑟1 +𝑇′2 𝑟2 = 𝐽0 𝜃̈ (1)

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Mécanique Solutions sur la R.F.D en rotation
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⃗⃗⃗1 + 𝑇
Pour la masse m1 : T.CI : 𝑃 ⃗⃗⃗1 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗
𝑎1 , Suivant O’Z’ : b)) La vitesse de la masse m1 lorsqu’elle heurte le sol

−𝑚1 𝑔 + 𝑇1 = 𝑚1 𝑎1 = 𝑚1 𝑟1 𝜃̈ 𝑔 R.I.T : 𝑣 2 = 2𝑎𝑑 ⇒ 𝑣 = √2𝑎𝑑 = √2 × 4 × 3 = 4,90𝑚. 𝑠 −1


𝑇1 = 𝑚1 𝑔 + 𝑚1 𝜃̈ 𝑟1 (2) c)) Calcul des tensions T1 et T2

Pour la masse m2 : T.CI : ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 = 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗


𝑃2 + 𝑇 𝑎2 , Suivant OZ : 𝑚2 𝑔 − 𝑇1 = 𝑚1 (𝑔 − 𝑎) = 0,3(10 − 4) = 1,8𝑁 et

𝑇2 = 𝑚2 𝑎2 = 𝑚2 𝜃̈ 𝑟2 ⟹ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝜃̈ 𝑟2 (3) 𝑇2 = 𝑚2 (𝑔 + 𝑎) = 0,1(10 + 4) = 1,4𝑁

Or 𝑇1 = 𝑇′1 𝑒𝑡 𝑇2 = 𝑇′2 2. a)) Norme de la force de freinage F


Après la rupture du fil, la poulie est soumise ⃗𝑹

⟹ −(𝑚1 𝑔 + 𝑚1 𝜃̈𝑟1 )𝑟1 + (𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝜃̈ 𝑟2 )𝑟2 = 𝐽0 𝜃̈
(−𝑚1 𝑟1 + 𝑚2 𝑟2 )𝑔 à son poids ⃗P, à la réaction ⃗R et
⟹ 𝜃̈ = ⃗
𝑚1 𝑟1 2 + 𝑚2 𝑟2 2 + 𝐽0 ⃗.
à la force de frottement F 𝑭
⃗𝑷

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
T.EC : ∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = ∑ 𝑊(𝐹 𝑒𝑥𝑡 )
(−0,15 × 0,1 + 0, 22 ) × 10
𝐴. 𝑁: 𝜃̈ = = 4,58𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 ⟹ 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝐹 )
0,15 × 0,12 + 0,23 + 45 × 10−3
b)) Vitesse angulaire de la poulie et vitesse linéaire de m1 or 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑃⃗) = 0 𝑒𝑡 𝐸𝐶2 = 0
𝑎 𝑎 1 1 𝑣 2
𝜃̈ = 1 = 2 ⇒ 𝑎1 = 𝜃̈ 𝑟1 = 4,58 × 0,1 = 0,458𝑚. 𝑠 −2 ⟹ − 𝐽𝜔1 2 = − 𝑚𝑟 2 ( ) = 𝑊(𝐹 ) = 𝑀(𝐹 ). 𝜃 = −𝐹𝑟. 2𝜋𝑛
𝑟1 𝑟2
2 2 𝑟
R.I.T : 𝑣1 2 = 2𝑎1 𝑑 ⇒ 𝑣1 = √2𝑎1 𝑑 = √2 × 0,458 × 2 𝑚𝑣 2 0,1 × 24
⟹ 𝐹= = = 1,06𝑁
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑣1 = 1,35𝑚. 𝑠 −1 et 2𝜋𝑛𝑟 2𝜋 × 6 × 0,06

𝑣1 𝑣2 𝑣1 1,35 b)) – Montrons que le mouvement est C.U.D


𝜃̇ = = ⇒ 𝜃̇ = = = 13,5𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑀(𝐹 )
𝑟1 𝑟2 𝑟1 0,1 R.F.D (en rotation): 𝑀(𝐹 ) = 𝐽𝜃̈ ⇒ 𝜃̈ = < 0 , car 𝑀(𝐹 ) < 0
𝐽

d’où le mouvement de la poulie est C.U.D


Solution 7
𝑀(𝐹 ) −𝐹𝑟 𝐹 1,06
I.1. a)) Accélération du système 𝜃̈ = = =− =− = −1,77. 102 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
𝐽 𝑚𝑟 2 𝑚𝑟 0,1 × 0,06
- Durée de freinage
⃗𝑹
⃗ + 𝜔0 𝑣 4,90
𝜔(𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜔0 = 0 ⇒ 𝑡 = − =− = = 0,46𝑠
𝜃̈ 𝑟𝜃̈ 0,06 × 177
r
II. 1. Nouvelle valeur de m1 et m2
Z’ O
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟐 ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟏
𝑷 x
⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟏 ⃗⃗
𝑹
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝟏 ⃗⃗⃗⃗ z’
𝑻𝟏
O’ ⃗⃗⃗⃗⃗𝟐
𝑷
⃗⃗⃗⃗⃗𝟏
𝑷 Z ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟐
⃗𝑷
⃗ ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐
- Pour la poulie : ⃗⃗⃗⃗⃗
x’ 𝑷𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D ( en rotation ) : ∑ 𝑀(𝐹 ̈ α
𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽𝜃 ⃗⃗⃗⃗⃗ z
𝑷𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ 2 ) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 𝐽𝜃̈
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′1 ) + 𝑀(𝑇
⟹ 𝑀(𝑇
𝑎 Pour la poulie :
Or 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 0 ⟹ 𝑇 ′1 𝑟−𝑇 ′ 2 𝑟 = 𝐽𝜃̈ = 𝐽
𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D ( en rotation ) : ∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽𝜃
̈
𝑎
𝑇 1 −𝑇 2 = 𝐽 2 , 𝑜𝑟 𝐽 = 𝑚𝑟 2 ⇒ 𝑇 ′1 −𝑇 ′ 2 = 𝑚 (1)
′ ′
𝑎
𝑟 𝑠𝑜𝑖𝑡 −𝑇 ′1 𝑟+𝑇 ′ 2 𝑟 = 𝐽𝜃̈ = 𝐽
𝑟
- Pour la masse m1 : T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑇1 = 𝑚1 𝑎 ⟹ −𝑇 1 +𝑇′ ′
=𝐽
𝑎
⇒ −𝑇 ′1 +𝑇 ′ 2 = 𝑚𝑎 (1)
2 𝑟2
Suivant OZ : 𝑚1 𝑔 − 𝑇1 = 𝑚1 𝑎 ⇒ 𝑇1 = 𝑚1 𝑔 − 𝑚1 𝑎 (2)
- Pour la masse 𝑚1
- Pour la masse 𝑚2
T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑇1 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅1 += 𝑚1 𝑎
T.CI : ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 = 𝑚2 𝑎 , Suivant O’Z’ :
𝑃2 + 𝑇
Suivant x’x : −𝑚1 𝑔 sin 𝛼 + 𝑇1 = 𝑚1 𝑎
−𝑚2 𝑔 + 𝑇2 = 𝑚2 𝑎 ⇒ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 + 𝑚2 𝑎 (3)
⟹ 𝑇1 = 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 + 𝑚1 𝑎 (2)
Or 𝑇1 = 𝑇 ′1 𝑒𝑡 𝑇2 = 𝑇 ′ 2
- Pour la masse m2
(𝑚1 − 𝑚2 )𝑔
⟹ (𝑚1 𝑔 − 𝑚1 𝑎) − 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = T.CI : ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗2 = 𝑚2 𝑎 , Suivant z’z :
𝑃2 + 𝑇
𝑚1 + 𝑚2 + 𝑚
200 × 10 𝑚2 𝑔 − 𝑇2 = 𝑚2 𝑎 ⇒ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 (3)
𝐴. 𝑁: 𝑎 = = 4𝑚. 𝑠 −2
500 Or 𝑇1 = 𝑇 ′1 𝑒𝑡 𝑇2 = 𝑇 ′ 2

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Mécanique Solutions sur la R.F.D en rotation
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⟹ −(𝑚1 𝑔 sin 𝛼 + 𝑚1 𝑎) + 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 = 𝑚𝑎 - Pour le cylindre
⃗𝑹

𝑎
𝑜𝑟 𝑚1 + 𝑚2 = 0,4 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D : : ∑ 𝑀(𝐹 ̈
𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽0 𝜃 = 𝐽0 𝑟
A B
⟹ −(𝑚1 𝑔 sin 𝛼 + 𝑚1 𝑎) + (0,4 − 𝑚1 )(𝑔 − 𝑎) = 𝑚𝑎 𝑎 𝐽0 𝑎
O ⟹ 𝑇 ′ 𝑟 = 𝐽0 ⇒ 𝑇′ = 2
𝑚𝑎 − 0,4(𝑔 − 𝑎) 0,1 × 4 − 0,4(10 − 4) 𝑟 𝑟
𝑚1 = = = 0,133𝑘𝑔 ⃗𝑻′
−𝑔(𝑠𝑖𝑛 𝛼 + 1) −10(0,5 + 1) ⃗⃗
𝑷 𝐽0 𝑎
⃗𝑻 𝑂𝑟 𝑇 = 𝑇’ ⇒ 𝑀(𝑔 − 𝑎) =
𝑚1 + 𝑚2 = 0,4−𝑚1 = 0,4 − 0,133 = 0,267𝑘𝑔 O 𝑟2
𝑀(𝑔 − 𝑎)𝑟 2
2- Énergie mécanique de la masse m1 à t = 3s ⇒ 𝐽0 =
⃗⃗
𝑷 Z 𝑎
1 1
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚1 𝑣 2 + 𝑚1 𝑔𝑥 , avec 𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
2 2
0,2(10 − 1,054) × (2,5. 10−2 )2
1 2 1 2 𝐴. 𝑁: 𝑎 = = 10−3 𝑘𝑔. 𝑚2
Or à t = 0, 𝑣0 = 0 𝑒𝑡 𝑥0 = 0 ⇒ 𝑥 = 𝑎𝑡 = × 4 × 3 = 18𝑚 1,054
2 2

et 𝑣 = 2𝑎𝑥 ⇒ 𝑣 = √2𝑎𝑥 = √2 × 4 × 18 = 12𝑚. 𝑠 −1


2 2. a)) Expression de la nouvelle accélérationa 2

𝑣2 122 D’après l’étude précédente, on a :


𝐸 = 𝑚1 ( + 𝑔𝑥) = 0,3 ( + 10 × 18) = 75,6𝐽
2 2 - Pour la masse M : 𝑇 = 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎2
3. a)) Caractéristiques du vecteur accélération - Pour le cylindre : 𝑇 ′ 𝑟 = 𝐽𝜃̈2 , avec 𝐽 = 𝐽0 + 2𝑚𝑑 2
Après la rupture la masse m1 est soumise à 𝑎2 (𝐽0 + 2𝑚𝑑 2 )𝑎2
⟹ 𝑇 ′ 𝑟 = (𝐽0 + 2𝑚𝑑 2 )⇒ 𝑇′ =
𝑟 𝑟2
son poids ⃗⃗⃗
P1 , à la réaction ⃗⃗⃗⃗
R1
x’ 2
(𝐽0 + 2𝑚𝑑 )𝑎2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝟏 𝑂𝑟 𝑇 = 𝑇’ ⇒ 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎2 =
T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅1 += 𝑚1 𝑎 𝑟2
Suivant x’x : 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 = 𝑚1 𝑎 𝑀𝑔
⟹ 𝑎2 =
⇒ 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 = 10 × 0,5 = 5𝑚. 𝑠 −2 x ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 𝐽0 + 2𝑚𝑑 2
α +𝑀
𝑟2
- direction : perpendiculaire à la 1
b)) Montrons que si 𝑦 =
𝑎2
⇒ 𝑦 = 𝛼𝑋 + 𝛽 , avec 𝑋 = 𝑑 2
trajectoire
- sens : suivant la trajectoire (x’x) 𝐽0 + 2𝑚𝑑 2
1 + 𝑀 𝐽0 + 2𝑚𝑑 2 1
𝑦= = 𝑟2 = +
- intensité : a = 5𝑚. 𝑠 −2 𝑎2 𝑀𝑔 𝑀𝑔𝑟 2 𝑔
b)) Loi horaire du mouvement 2𝑚 2 𝐽0 1
⟹𝑦 = 2
𝑑 + 2
+ = 𝛼𝑋 + 𝛽
1 𝑀𝑔𝑟 𝑀𝑔𝑟 𝑔
𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , à t = 3s, 𝑣0 = −12𝑚. 𝑠 −1
2
2𝑚 𝐽0 1
2 𝑂ù 𝛼 = 𝑒𝑡 𝛽 = +
{𝑥 = 2,5𝑡 − 12𝑡 𝑀𝑔𝑟 2 𝑀𝑔𝑟 2 𝑔
𝑣 = 5𝑡 − 12
2 × 0,1
c))Temps mis par la masse m1 pour repasser à sa position initiale 𝐴 .𝑁 :𝛼 = = 160 𝑒𝑡
0,2 × 10 × (2,5. 10−2 )2
𝑇 = 𝑡1 + 𝑡2 , à 𝑡1 = 𝑡 = 3𝑠 ⟹ 𝑥 = 18 = 2,5𝑡 2 − 12𝑡
10−3 1
2
⟹ 2,5𝑡 − 12𝑡 − 18 = 0 𝛽= + = 0,9
0,2 × 10 × (2,5. 10−2 )2 10
∆= 144 + 4(2,5)(18) = 324 ⟹ √Δ = 18 3. a)) Accélération a 2 pour d=20cm
12 ± 18 12 + 18 𝑀𝑔
⟹𝑡= ⟹ 𝑡2 = = 6𝑠 ⟹ 𝑇 = 3 + 6 = 9𝑠 𝑎2 =
2 × 2,5 2 × 2,5 𝐽0 + 2𝑚𝑑 2
+𝑀
D’où la masse m1 repasse à sa position initiale à la date t=9s. 𝑟2
0,2 × 10
𝐴𝐴. 𝑁: 𝑎2 = = 0,137𝑚. 𝑠 −2
10−3 + 2 × 0,1 × 0,22
+ 0,2
Solution 8 (2,5. 10−2 )2
1. a)) Accélération de la masse M - Accélération angulaire 𝜃̈2 :
1 𝑎2 0,137
M.R.U.V : 𝑑1 = 𝑎1 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 0 𝑒𝑡 𝑥0 = 0 𝑎2 = 𝑟𝜃̈2 ⇒ 𝜃̈2 = = = 5,48𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
2
𝑟 0,025
1 2𝑑1 2 × 0,2 b)) L’instant t 2 et le nombre de tours effectués à cet instant
𝑑1 = 𝑎1 𝑡 2 ⇒ 𝑎1 = √ 2 = √ = 1,054𝑚. 𝑠 −2
2 𝑡 0,62
1 2𝑑2 2×0,5
M.R.U.V : 𝑑2 = 𝑎2 𝑡2 2 ⇒ 𝑡2 = √ =√ = 2,70𝑠
2 𝑎2 0,137
b)) Montrons que le moment d’inertie
de S est J0=10 – 3 kg.m2 R.I.T : 𝑣2 2 = 2𝑎2 𝑑2 ⇒ 𝑣2 = √2𝑎2 𝑑2 = √2 × 0,137 × 0,5
𝑣2 0,37
- Pour la masse M 𝑣2 = 0,37𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝜔2 = = = 14,8𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑟 0,025
T.C.I : : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑀𝑎 , suivant OZ :
R.I.T : 𝜔2 2 = 2𝜃̈2 𝜃 = 2𝜃̈2 × 2𝜋𝑛1
𝑀𝑔 − 𝑇 = 𝑀𝑎 ⟹ 𝑇 = 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎

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𝜔2 2 14,82 (0,1 − 0,75 × 0,1) × 9,8
⇒ 𝑛1 = √ =√ ⟹ 𝑛1 = 1,78𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝐴. 𝑁: 𝑎 = = 0,245𝑚. 𝑠 −2
4𝜋𝜃̈2 4𝜋×5,48 8. 10−5
0,2 +
10−4
4. – Moment du couple de freinage
Comme 𝑎 > 0 ,alors le mouvement est R.U.A
∆𝜔 𝜔3 − 𝜔2 −𝜔2 −14,8
∆𝜔 = 𝜃̈3 ∆𝑡 ⇒ 𝜃̈3 = = = = = 0,987 b)) Si le fil casse, alors 𝑇1 = 𝑓𝑚1 + 𝑚1 𝑎 = 0 ⇒ 𝑎 = −𝑓
∆𝑡 ∆𝑡 ∆𝑡 15
𝑎 = −𝑓 = −0,75𝑚. 𝑠 −2 < 0, donc, si le fil casse le solide S1 va
D’où la décélération angulaire de ce mouvement est : prendre un M.R.U.D
𝜃̈3 = −0,987𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 Or, si les frottements sont négligeables, alors a = 0, donc le

- Pour la masse M : 𝑇 = 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎3 = 𝑀𝑔 − 𝑀𝑟𝜃̈3 solide S1 va prendre un M.R.U

⃗ ) + 𝑀𝐶 = 𝑀𝐶 + 𝑇 ′ 𝑟 = 𝐽𝜃̈3 ,
- Pour le cylindre : 𝑀(𝑇 3.a)) Tension des fils en mouvement
Si les frottement sont négligeables alors :
avec : 𝐽 = 𝐽0 + 2𝑚𝑑 2 = 10−3 + 2 × 0,1 × 0,22 = 9. 10−3 𝑘𝑔. 𝑚2
𝑚2 𝑔 0,1 × 9,8
𝑇′ =
𝐽𝜃̈3 −𝑀𝐶 𝐽𝜃 −𝑀
𝑜𝑟 𝑇 = 𝑇’ ⟹ 𝑀𝑔 − 𝑀𝑟𝜃̈3 = 3 𝐶
̈ 𝑎= 𝐴. 𝑁: 𝑎 = = 0,98𝑚. 𝑠 −2
𝐽 8. 10−5
𝑟 𝑟 𝑚1 + 𝑚2 + 2 0,2 +
𝑟 10−4
𝑀𝑟(𝑔 − 𝑟𝜃̈3 ) = 𝐽𝜃̈3 −𝑀𝐶 ⇒ 𝑀𝐶 = 𝐽𝜃̈3 − 𝑀𝑟(𝑔 − 𝑟𝜃̈3 )
𝑇1 = 𝑚1 𝑎 = 0,1 × 0,98 = 9,8 × 10−2 𝑁
𝑀𝐶 = −10−3 . 0,987 − 0,2 × 2,5. 10−2 (10 − 2.5. 10−2
𝑇2 = 𝑚2 (𝑔 − 𝑎) = 0,1(9,8 − 0,98) = 88,2 × 10−2 𝑁
× (−0,987) = −5,11 × 10−2 𝑁. 𝑚
b)) – Vitesse de S2 après 10s
- Nombre de tours effectués par le cylindre
𝑣 = 𝑎𝑡 + 𝑣0 , or à t =0 𝑣0 = 0
R.I.T : −𝜔2 2 = 2𝜃̈2 𝜃 = 2𝜃̈2 . 2𝜋𝑛2
donc 𝑣 = 𝑎𝑡 = 0,98 × 10 = 𝑣 = 9,8𝑚. 𝑠 −1
2
−𝜔2 −(14,8) 𝑣
⇒ 𝑛2 = = = 17,66𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 - Vitesse angulaire de la poulie : 𝜔 = = 9,8 × 102 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
̈
4𝜋𝜃2 4𝜋 × (−0,987) 𝑟

- Nombre de tours total : - Nombre de tours effectués par la poulie


𝑎 𝜔 2𝑟
𝑛𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑛1 + 𝑛1 = 1,78 + 17,66 = 19,44𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 R.I.T : 𝜔2 = 2𝜃̈ 𝜃 = 2 × 2𝜋𝑛 ⇒ 𝑛 =
𝑟 4𝜋𝑎

(9,8. 102 )2 × 10−2


𝐴. 𝑁: 𝑛 = = 7,80𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
Solution 9 4 × 0,98 × 𝜋
1. Accélération prise par S2 4. a)) Moment du couple de freinage
- Détermination de la décélération angulaire
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑵
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑻𝟏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑹
⃗ 𝜔0 −980
x’ 𝑹𝑻 𝑻′𝟏 x 𝜔 = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜔0 = 0 ⇒ 𝜃̈ = − = = −490𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
z 𝑡 2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ R.F.D : 𝑀𝐶 = 𝐽𝜃̈ = 8 × 10−5 × (−490) = 3,92 × 10−2 𝑁. 𝑚
⃗⃗
𝑷 𝑻′𝟐
⃗⃗⃗⃗ b)) Angle balayé par la poulie à t=2s
𝑻𝟐
−𝜔0 2 −9802
z R.I.T : ∆𝜔2 = −𝜔0 2 = 2𝜃̈ ∆𝜃 ⇒ ∆𝜃 = = = 980𝑟𝑎𝑑
2𝜃̈ 2(−490)
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟐 ’
- Nombre de tours effectués :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
-Pour la poulie : R.F.D ( en rotation ) : ∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽𝜃
̈ ∆𝜃 980
∆𝜃 = 2𝜋𝑛 ⇒ 𝑛 = = = 1,56 × 102 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
2𝜋 2𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ 2 ) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 𝐽𝜃̈
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′1 ) + 𝑀(𝑇
⟹ 𝑀(𝑇
Solution 10
𝑎
𝑂𝑟 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑅⃗ ) = 0 − 𝑇 ′1 𝑟+𝑇 ′ 2 𝑟 = 𝐽𝜃̈ = 𝐽 I. 1. a)) Accélération linéaire du disque
𝑟
′ ′ 𝑎
−𝑇 1 +𝑇 2 =𝐽 (1) Le disque est soumis à son poids ⃗P et à la réaction ⃗R
𝑟2

- Pour la masse 𝑆1 : T.CI : ⃗⃗⃗


𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑇1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑇 = 𝑚1 𝑎 T.E.C : ∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) , or 𝑊(𝑅⃗ )=0 et
Suivant x’x : −𝑅𝑇 + 𝑇1 = 𝑚1 𝑎 ⇒ 𝑇1 = 𝑅𝑇 + 𝑚1 𝑎 1
𝐸𝐶1 =0 , donc : 𝐸𝐶2 = (𝑀𝑉 2 + 𝐽0 𝜔2 ) = 𝑊(𝑃⃗) = 𝑀𝑔𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼
2
𝑅𝑇
𝑓= ⇒ 𝑅𝑇 = 𝑓𝑅𝑁 = 𝑓𝑚1 𝑔 ⇒ 𝑇1 = 𝑓𝑚1 + 𝑚1 𝑎 1 1 1 𝑉2 3
𝑅𝑁 𝐸𝐶2 = (𝑀𝑉 2 + 𝐽0 𝜔2 ) = (𝑀𝑉 2 + 𝑀𝑅2 × 2 ) = 𝑀𝑉 2
2 2 2 𝑅 4
⃗⃗⃗2 + ⃗⃗⃗
Pour la masse 𝑚2 : T.CI : 𝑃 𝑇2 = 𝑚2 𝑎
3 𝑑 3 𝑑
Suivant z’z’ : 𝑚2 𝑔 − 𝑇2 = 𝑚2 𝑎 ⇒ 𝑇2 = 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 (3) ⟹ 𝑀𝑉 2 = 𝑀𝑔𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼 ⇒ ( 𝑉 2 ) = ( 𝑔𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼)
4 𝑑𝑡 4 𝑑𝑡
3 2
Or 𝑇1 = 𝑇 ′1 𝑒𝑡 𝑇2 = 𝑇 ′ 2 ⟹ × 2𝑉. 𝑉̇ = 𝑥̇ 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑉𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 ⇒ 𝑎 = 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼
4 3
𝑎 2 2
⟹ −(𝑓𝑚1 𝑔 + 𝑚1 𝑎) + 𝑚2 𝑔 − 𝑚2 𝑎 = 𝐽 A.N : 𝑎 = 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 = × 10 × 0,5 = 3,33𝑚. 𝑠 −2
𝑟2 3 3
(𝑚2 − 𝑓𝑚1 )𝑔 b)) Lois horaires du mouvement x(t) et θ(t)
⟹𝑎= ,
𝐽
𝑚1 + 𝑚2 + 2
𝑟
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1
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 , or à t=0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 0 alors 20
2 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 =
× 11,5 = 3,83 𝑚. 𝑠 −1
60
1 3,33 2
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 = 𝑡 = 1,67𝑡 2 , 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 = 3,33𝑡 et 3. a)) Accélération du disque s’il roule avec glissement
2 3

𝑎 3,33 Si le disque roule en glissant sur le plan incliné, alors il est


𝑎 = 𝑟𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ = = = 11,1𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
𝑅 30. 10−2 considéré comme un point matériel.
𝜃̇ (𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 + 𝜔0 = 𝜃̈𝑡 , or à t=0, 𝜃0 = 0 𝑒𝑡 𝜔0 = 0
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑀𝑎 , suivant x’x :
alors 𝜃̇ (𝑡) = 𝜃̈ 𝑡 = 11,1𝑡
𝑀𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑀𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 = 10 ×× 0,5 = 5𝑚. 𝑠 −2
2. a)) Vitesse 𝑣1 du disque après un parcourt de 50cm
b)) Durée de descendance
20
𝑥(𝑡) = 1,67𝑡 2 = 20 ⇒ 𝑡 = √ = 3,46𝑠 et 20
1,67 𝑥(𝑡) = 2,5𝑡 2 = 20 ⇒ 𝑡 = √ = 2,83𝑠
2,5
−1
𝑣1 = 3,33𝑡 = 3,33 × 3,46 = 11,52𝑚. 𝑠
Solution 11
3 2 4𝑔𝐿𝑠𝑖𝑛𝛼
Ou bien : T.E.C : 𝑣 = 𝑔𝐿𝑠𝑖𝑛𝛼 ⇒ 𝑣1 = √ y’
4 3
zO
4×10×20×0,5 ⃗𝑻 ⃗⃗
𝑹
𝐴. 𝑁: 𝑣1 = √ = 11,54𝑚. 𝑠 −1 (p)
3 θ
- Nombre de tours effectués à l’instant t=0,55s (S)
1 1 α ⃗𝑷

𝜃 = 𝜃̈ 𝑡 2 = × 11,1 × 3,462 = 66,44𝑟𝑎𝑑
2 2 figure 1
y ⃗⃗
𝑷 figure 2
66,44
⟹ 𝜃 = 2𝜋𝑛 = 66,44 ⇒ 𝑛 = = 10,57𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
2𝜋

b)) Expression de v ′1 et v ′ 2 après le choc I. 1. Valeur de l’angle θ


⃗ et à la tension T
Le solide (S) est soumis à son poids P ⃗ du ressort.
- Avant le choc : 𝑃⃗ = 𝑀𝑣
⃗⃗⃗1 + 𝑚𝑣
⃗⃗⃗⃗2 = 𝑀𝑣
⃗⃗⃗1 , 𝑐𝑎𝑟 𝑣2 = 0 et
1
𝐸𝐶 = 𝑀𝑣1 2 T.C.I : ⃗P + ⃗T = ma⃗ , suivant x’x : 𝑇𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚𝑟𝜔2 avec
2
1 1 𝑟 = 𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃 , 𝑇 = 𝑚𝑙𝜔2 (1)
⃗⃗⃗′ = 𝑀𝑣
- Après le choc : 𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗′ 2 et 𝐸𝐶′ = 𝑀𝑣 ′1 2 + 𝑚𝑣2 2
⃗⃗⃗⃗⃗′ 1 + 𝑚𝑣
2 2 𝑚𝑔
Suivant y’y : 𝑇𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑚𝑔 = 0 ⇒ 𝑇 = (2)
𝑐𝑜𝑠 𝜃
Comme le choc est élastique, alors il y a deux conservations :
𝑚𝑔 𝑚𝑔
𝑂𝑟 : 𝑇 = 𝑘∆𝑙 = 𝑘(𝑙 − 𝑙0 ) = ⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝜃 =
- Conservation du vecteur quantité de mouvement : 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑘(𝑙−𝑙0 )
0,1×10
𝑃⃗ = 𝑃⃗′ ⇒ 𝑀𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗′1 + 𝑚𝑣
⃗⃗⃗1 = 𝑀𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗′ 2 ⇒ 𝑀𝑣1 = 𝑀𝑣 ′1 + 𝑚𝑣 ′ 2 𝐴. 𝑁 : 𝑐𝑜𝑠 𝜃 =
50(0,16−0,12)
= 0,5 ⇒ 𝜃 = 60°
⟹ 𝑀(𝑣1 − 𝑣 ′1 ) = 𝑚𝑣 ′ 2 (1) 2. Valeur de N(fréquence de rotation)
- Conservation de l’énergie cinétique 𝑚𝑔
(1) = (2 ⟹ 𝑚𝑙𝜔2 = 𝑚𝑙(2𝜋𝑁)2 =
1 1 1 cos 𝜃
𝐸𝐶 = 𝐸𝐶′ ⇒ 𝑀𝑣1 2 = 𝑀𝑣 ′1 2 + 𝑚𝑣 ′ 2 2 alors
2 2 2
𝑔 10
⇒ 𝑁=√ ⟹ 𝑁=√ = 1,78𝐻𝑟𝑧
𝑀(𝑣1 2 − 𝑣 ′ 1 2 ) = 𝑚𝑣 ′ 2 2 ⇒ 𝑙(2𝜋)2 cos 𝜃 0,16(2𝜋)2 ×0,5

𝑀(𝑣1 − 𝑣 ′1 )(𝑣1 + 𝑣 ′1 ) = 𝑚𝑣 ′ 2 2 (2) donc (1) donne :


(2) II. 1. Expression de l’accélération de S en f( m, JO , r, α, et g)
Pour le solide (S) :
𝑣1 + 𝑣 ′1 = 𝑣 ′ 2 (3)
⃗ + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant x’x :
T.C.I : 𝑇
Dans (1) , on a : 𝑀(𝑣1 − 𝑣 ′1 ) = 𝑚(𝑣1 + 𝑣 ′1 )
(𝑀 − 𝑚) 2𝑀 −𝑇 + 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑇 = −𝑚𝑎 + 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝜃 (1)
⟹ 𝑣 ′1 = 𝑣 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 𝑣 Pour la poulie de moment d’inertie J0
𝑀+𝑚 1 𝑀+𝑚 1
c)) Discussion de v1’ et v2’ suivant les valeurs de M et m ⃗⃗⃗′ ) = 𝑇 ′ 𝑟 = 𝐽0 𝜃̈ = 𝐽0 𝑎 ⇒ 𝑇 ′ = 𝐽0
R.F.D(en rotation) :𝑀(𝑇
𝑎
(2)
𝑟 𝑟2
- Si 𝑀 ≫ 𝑚 ⇒ 𝑣 ′ 1 = 𝑣1 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 2𝑣1 , 𝑎 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝜃
(1) = (2) − 𝑚𝑎 + 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝐽0 ⟹𝑎=
- Si 𝑀 ≪ 𝑚 ⇒ 𝑣 ′1 = −𝑣1 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 0 𝑟 2 𝐽0
+𝑚
𝑟2
- Si 𝑀 = 𝑚 ⇒ 𝑣 ′1 = 0 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 𝑣1
2. Expression de a en f(x,t) : M.R.U.V :
Valeurs numérique de v ′1 et v ′ 2
1 2𝑥 2 × 0,64
- Détermination de la masse m 𝑥 = 𝑎𝑡 2 ⇒ 𝑎 = 2 = = 2𝑚. 𝑠 −2
2 𝑡 0,82
2
Pour une sphère homogène 𝐽0 = 𝑚𝑟 2 3. Valeur Numérique de 𝐽0
5

5𝐽0 5 × 0,8 𝑔𝑠𝑖𝑛𝜃 10 × 0,5


⇒𝑚= = = 50𝑘𝑔 𝐽0 = ( − 1) 𝑚𝑟 2 = ( − 1) × 0,1 × 0,12
2𝑟 2 2 × 0,22 𝑎 2
(10 − 50) 𝐽0 = 1,5 × 10−3 𝑘𝑔. 𝑚2
𝑣 ′1 = × 11,5 = −7,67 𝑚. 𝑠 −1
60

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Solutions sur l’étude énergétique d’un système mécanique 𝑍𝑚𝑎𝑥 = 𝑧 + 𝑧 ′ = 114 + 26,52 = 140,
Solution 1
Solution 2
1. a)) Montrons que le Mouvement est U.A
La fusée est soumise à son poids ⃗P et à la D

𝑁 ⃗
𝑻
⃗.
z O
force de poussée F ⃗𝑭 𝑅⃗ ⃗⃗
𝑹

𝒇 𝜃
⃗𝑭 M
T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant Oz :
A B C 𝑃⃗
−𝑚𝑔 + 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝐹−𝑚𝑔
, ⃗⃗
𝑷
𝑚 ⃗⃗
𝑷
Or , pour que la fusée décolle, il faut que 1. a)) Détermination de l’accélération du solide (S)
O sol
F > P ⇒ F − mg > 0 ⇒ a > 0 Entre A et B le solide est soumis à son poids 𝑃⃗ , à la réaction ⃗R et

Comme a > 0, alors le mouvement de la fusée est R.U.A ⃗.


à la force de poussée F
b)) Valeur de l’accélération et de la poussée F T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝐹 = 𝑚𝑎
MRUA : v = at + v0 , or à t=0, v0 = 0, donc v = at suivant AB : 𝐹 = 𝑚𝑎 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 =
𝐹
=
1
= 2𝑚. 𝑠 −2
𝑚 0,5
𝑣 100
𝑎= = = 2,78𝑚. 𝑠 −2 𝑒𝑡 - Expression de la vitesse au point B en f(F,m,l)
𝑡 3,6 × 10
𝐹
𝐹 = 𝑚(𝑎 + 𝑔) = 200(2,78 + 9,8) = 2,516 × 103 𝑁 R.I.T :∆𝑣 2 = 𝑣𝐵 2 = 2𝑎𝐴𝐵 = 2𝑎𝑙 = 2 × ×𝑙
𝑚

c)) Altitude atteinte lorsque le moteur s’arrête 2𝐹𝑙


⇒ 𝑣𝐵 = √ ou bien
1 𝑚
MRUA : z = at 2 et le moteur s’arrête à t=10s ;
2
T.E.C : entre A et B :
1
𝑧 = × 2,78 × 102 = 139𝑚
2

d )) Nature du mouvement lorsque le moteur s’arrête 𝐸𝐶 (𝐵) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗) + 𝑊(𝐹 ) ,
Lorsque le moteur s’arrête, Or : 𝑊(𝑃⃗) = 0 , 𝑊(𝑅⃗ ) = 0 𝑒𝑡 𝐸𝐶 (𝐴) = 0 , donc
𝐹 = 0 ; donc – 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = −𝑔 , après la rupture, la
1 2𝐹𝑙
fusée fera un chute libre sans vitesse initiale (ou MRUD). 𝐸𝐶 (𝐵) = 𝑊(𝐹 ⟹ 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝐹. 𝑙 ⇒ 𝑣𝐵 = √
2 𝑚
- Altitude maximale atteinte
b)) Vitesse au point C
Altitude atteinte après l’arrêt du moteur :
⃗ ne s’exerce qu’entre A et B , alors :
Comme la force F
𝑣2
R.I.T : ∆𝑣 2 = −𝑣 2 = 2𝑎𝑧 = −2𝑔𝑧 ⇒ 𝑧 =
2𝑔 T.E.C : entre C et B
2
100 𝐸𝐶 (𝐶) − 𝐸𝐶 (𝐵) = 0 ⇒ 𝐸𝐶 (𝐶) = 𝐸𝐶 (𝐵)
𝑧′ = = 39,36𝑚 𝑒𝑡
3,62 × 2 × 9,8
2𝐹𝑙 2 × 1 × 1,5
𝑍𝑚𝑎𝑥 = 𝑧 + 𝑧 ′ = 139 + 39,36 = 178,36𝑚 ⇒ 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵 = √ ⟹ 𝑣𝐶 = √ = 2,45𝑚. 𝑠 −1
𝑚 0,5
2. a)) Altitude atteinte lorsque le moteur s’arrête
L’existence d’une force de frottement sur la trajectoire de la fusée 2. a)) Expression de la vitesse de S en M en f(F, m, r, l, g, θ)

donne : T.E.C : entre C et M : 𝐸𝐶 (𝑀) − 𝐸𝐶 (𝐶) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )

T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ + 𝑓 = 𝑚𝑎 ; 1 1
⟹ 𝑚𝑣𝑀 2 − 𝑚𝑣𝐶 2 = −𝑚𝑔ℎ , 𝑎𝑣𝑒𝑐 ℎ = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃)
𝐹−𝑓
2 2
Suivant Oz : −𝑚𝑔 − 𝑓 + 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = −𝑔
𝑚
2𝐹𝑙
2,516 × 103 − 100 𝑣𝑀 = √𝑣𝐶 2 − 2𝑔ℎ = √ − 2𝑔𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃)
𝑎= − 9,8 = 2,28𝑚. 𝑠 −2 (𝑀𝑅𝑈𝐴) 𝑚
200
1
⟹ 𝑧 = 𝑎𝑡 2 et le moteur s’arrête toujours à t=10s , donc : 𝑧 = b)) Expression de l’intensité de la réaction⃗⃗⃗𝑅
2
1 T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 ,
× 2,28 × 102 = 114𝑚
2 𝑣𝑀 2
⃗ : −𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑅 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚
Suivant 𝑁
Donc le moteur s’arrête à l’altitude 𝑧 = 114𝑚 𝑟
2
b)) Altitude maximale atteinte 𝑣𝑀
𝑅 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + )⟹
𝑟
Altitude atteinte par la fusée après l’arrêt du moteur :
2𝐹𝑙
𝑣 = 𝑎𝑡 = 2,28 × 10 = 22,8𝑚. 𝑠 −1 𝑅 = 𝑚(𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2𝑔(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) + )
𝑚𝑟

donc la fusée atteinte une vitesse de 22,8m. s −1 à t = 10s. 2𝐹𝑙


𝑑 ′ 𝑜ù ∶ 𝑅 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2) + ]
2 2
R.I.T : ∆𝑣 = −𝑣 = 2𝑎𝑧 = −2𝑔𝑧 ′ ′ 𝑚𝑟
3.Valeur minimale de F pour que S atteint le point D
Pour S atteint le point D , il faut que 𝑅 ≥ 0 𝑒𝑡 𝜃 = 𝜋
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2𝐹𝑙 2𝐹𝑙 Solution 3
𝑅 ≥ 0 ⇔ 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜋 − 2) + ]≥0 ⇒ ≥ 5𝑔
𝑚𝑟 𝑚𝑟
5𝑚𝑔𝑟 5 × 0,5 × 10 × 1
⟹ 𝐹0 = = = 8,33𝑁 A⃗ ⃗⃗
𝑵 O ⃗𝑻
2𝑙 3 𝒇
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑹

4. a)) Expression de la vitesse de S en M. 𝑹𝑵
𝜽 D
⃗𝒇 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑵
L’existence d’une force de frottement f donne : ⃗⃗ 𝜶
𝑷
T.E.C : entre A et M : B ⃗⃗ ⃗⃗
𝑷
𝑷
𝐸𝐶 (𝑀) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝐹 ) 1. Expression de la vitesse de S aux points
1 A, B, C et D en f(r, g, h)
𝑚𝑣𝑀 2 = −𝑚𝑔ℎ + 𝐹𝑙 − 𝑓(𝐿 + 𝐶𝑀) , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐶𝑀 = 𝑟𝜃
2
⃗ er la réaction
Le solide S est soumis à son poids P
2𝐹𝑙 2𝑓(𝐿 + 𝑟𝜃)
𝑣𝑀 = √ − − 2𝑔𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) 𝑅⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 + 𝑓
𝑚 𝑚
T.E.C : entre A et B
b)) Intensité de la force de frottement 𝑓
𝐸𝐶 (𝐵) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )
2𝐹𝑙 2𝑓(𝐿 + 𝑟𝜃)
𝑂𝑛 𝑎 : 𝑣𝑀 2 = − − 2𝑔𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) 1 1 ℎ
𝑚 𝑚 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔ℎ − 𝑓𝐴𝐵 = 𝑚𝑔ℎ − 𝑚𝑔
2 10 𝑠𝑖𝑛 𝛼
2𝑓(𝐿 + 𝑟𝜃) 2𝐹𝑙
⟹ = − 𝑣𝑀 2 − 2𝑔𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) 𝑔ℎ 4
𝑚 𝑚 𝑣𝐵 = √𝑔ℎ − , or 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 0,5 ⟹ 𝑣𝐵 = √ 𝑔ℎ
10 𝑠𝑖𝑛 𝛼 5
𝐹𝑙 𝑣𝑀 2 + 2𝑔𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃)
⟹𝑓= −𝑚( ) T.E.C : entre B et C
𝐿 + 𝑟𝜃 2(𝐿 + 𝑟𝜃)
𝐸𝐶 (𝐶) − 𝐸𝐶 (𝐵) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) ⟹
1 × 1,5 0,52 + 2 × 10(1 − 𝑐𝑜𝑠 30°)
𝐴. 𝑁: 𝑓 = − 0,5 ( ) 1 1 1
3 + 𝜋 ⁄6 2(3 + 𝜋⁄6) 𝑚𝑣𝐶 2 − 𝑚𝑣𝐵 2 = −𝑓𝐵𝐶 = − 𝑚𝑔 × 2𝑟
2 2 10
𝑓 = 0,22𝑁
- Accélération du solide sur la portion AB 2 2 4 2
𝑣𝐶 = √− 𝑔𝑟 + 𝑣𝐵 2 = √− 𝑔𝑟 + 𝑔ℎ = √ 𝑔(2ℎ − 𝑟)
5 5 5 5
T.C.I : 𝑃⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 + 𝐹 + 𝑓 = 𝑚𝑎 , Suivant AB :
𝐹 − 𝑓 1 − 0,22 T.E.C : entre C et D
−𝑓 + 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = = = 1,56𝑚. 𝑠 −2
𝑚 0,5 𝐸𝐶 (𝐷) − 𝐸𝐶 (𝐶) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )
Comme a > 0, alors le mouvement de S sur la portion AB est 1 1
⟹ 𝑚𝑣𝐷 2 − 𝑚𝑣𝐶 2 = −𝑚𝑔ℎ′ , 𝑎𝑣𝑒𝑐 ℎ′ = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃)
2 2
rectiligne uniformément accéléré d’équation :
1 2 1
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 = 0,78𝑡 2 𝑣𝐷 = √𝑣𝐶 2 − 2𝑔𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) , 𝑜𝑟 𝜃 = 60° ∶ 1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃 =
2 2
c)) Durée mise par S au passage en C
2 1
1,5 𝑣𝐷 = √ 𝑔(2ℎ − 𝑟) − 𝑔𝑟 = √ 𝑔(4ℎ − 7𝑟)
2
𝑥(𝑡) = 0,78𝑡 = 𝐴𝐵 ⇒ 𝑡𝐴𝐵 = √ = 1,38𝑠 𝑒𝑡 5 5
0,78
2. a)) Valeur de h si le solide arrive en D avec 𝑣𝐷 = 2𝑚. 𝑠 −1
𝑣𝐵 = 𝑎𝑡𝐴𝐵 = 1,56 × 1,38 = 2,15𝑚. 𝑠 −1
- Sur la portion BC, le mouvement est rectiligne uniforme : 1 1
𝑣𝐷 = √ 𝑔(4ℎ − 7𝑟) ⇒ 𝑣𝐷 2 = 𝑔(4ℎ − 7𝑟)
𝐵𝐶 𝐵𝐶 1,5 5 5
𝑣𝐵 = 𝑣𝐶 = ⇒ 𝑡𝐵𝐶 = = = 0,70𝑠
𝑡𝐵𝐶 𝑣𝐵 2,15
5𝑣𝐷 2 7𝑟 5 × 4 7 × 1
⟹ 𝑡𝐴𝐶 = 𝑡𝐴𝐵 + 𝑡𝐵𝐶 = 1,38 + 0,70 = 2,08𝑠 ⟹ℎ= + = + = 2,25𝑚
4𝑔 4 40 4
- Energie mécanique de S au point C b)) Accélération de S sur la portion AB
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝐸𝐶 , car au sol 𝐸𝑃𝑃 = 0, T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎, suivant AB : 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 − 𝑓 = 𝑚𝑎
1 2 1 2
alors : 𝐸 = 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 = × 0,5 × 2,15 = 1,15𝐽 1
2 2 ⇒ 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 − 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎
10
𝑎 = 𝑔(𝑠𝑖𝑛 𝛼 − 0,1) = 10(0,5 − 0,1) = 4𝑚. 𝑠 −2
- Durée mise par S sur la portion AB
1 2
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 = 2𝑡 2 , 𝑜𝑟 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝐵, 𝐴𝐵 = 𝑥 = 2𝑡𝐴𝐵 2
2

𝐴𝐵 ℎ 2,25
𝑡𝐴𝐵 = √ =√ =√ = 1,5𝑠
2 2 𝑠𝑖𝑛 𝛼 2 × 0,5

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3.a)) Expression de la force exercée par S sur la portion CD 𝐴. 𝑁: 𝑎 = 10 × 0,5 = 5𝑚. 𝑠 −2 (MRUA)
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 1 2
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 = 2,5𝑡 2 , 𝑜𝑟 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝐵,
𝑣𝐷 2
2
⃗ : −𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑅 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚
Suivant 𝑁
𝑟
𝐴𝐵 1,6
𝑣𝐷 2 1 𝐴𝐵 = 𝑥 = 2, 5𝑡𝐴𝐵 2 ⟹ 𝑡𝐴𝐵 = √ =√ = 0,8𝑠
𝑅 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + ) = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑔(4ℎ − 7𝑟)) 2,5 2,5
𝑟 5𝑟
2. a)) Nature du mouvement de M sur piste BC
4ℎ 7 𝑚𝑔
𝑅 = 𝑚 [𝑔 (𝑐𝑜𝑠 𝜃 + − )]= (5𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 4ℎ − 7𝑟) ⃗ , à la réaction
5𝑟 5 5𝑟 Sur la piste BC , la bille est soumise à son poids P
𝑚𝑔 5𝑟 1 normale ⃗⃗⃗⃗⃗
R N et à la force de frottement f.
𝑅= ( + 4ℎ − 7𝑟) , 𝑐𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 𝑐𝑜𝑠 60° =
5𝑟 2 2
𝑚𝑔 9𝑟 T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 : Suivant BC :
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑅 = (− + 4ℎ) −𝑓 −0,4
5𝑟 2 −𝑓 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = = = −8𝑚. 𝑠 −2
b)) Valeur minimale de la hauteur h pour que S arrive en D 𝑚 0,05

Pour que le solide arrive en D, il faut que 𝑅𝐷 ≥ 0 Comme a < 0, alors le mouvement de la bille M sur la portion BC

𝑚𝑔 9𝑟 9𝑟 est uniformément retardé.


𝑅𝐷 ≥ 0 ⇔ (− + 4ℎ) ≥ 0 ⇒ − + 4ℎ ≥ 0
5𝑟 2 2 b)) Equation horaire de la bille sur la portion BC
9𝑟 9𝑟 1
𝐴 𝑡 = 0,8𝑠 ∶ 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 = −4𝑡 2 + 4𝑡 et
⟹ℎ≥ ⟹ ℎ𝑚𝑖𝑛 = = 1,125𝑚 2
8 8
c)) Vérifions si S peut toucher le plafond situé à1,5m de C 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 = −8𝑡 + 4

T.EC : entre D et le point maximal c)) Calcul de la distance BC

Au point maximal 𝑣𝑚𝑎𝑥 = 0 donc : - Première méthode :


Au point C, 𝑣𝐶 (𝑡) = −8𝑡 + 4 = 0 ⇒ 𝑡𝐵𝐶 = 0,5𝑠
𝐸𝐶 (𝑓) − 𝐸𝐶 (𝐷) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )
A t = 0,5s, 𝐵𝐶 = 𝑥(𝑡) = −4 × 0,52 + 4 × 0,5 = 1
1 𝑣𝐷 2
⟹ −𝐸𝐶 (𝐷) = − 𝑚𝑣𝐷 2 = 𝑊(𝑃⃗) = −𝑚𝑔ℎ𝑓 ⇒ ℎ𝑓 = ou bien
2 2𝑔
𝑣𝐷 2 4 T.E.C : entre B et C
ℎ𝑓 = = = 0,2𝑚
2𝑔 20 𝐸𝐶 (𝐶) − 𝐸𝐶 (𝐵) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑓 )
ℎ𝑚𝑎𝑥 = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃) + ℎ𝑓 = 0,5 + 0,2 = 0,7𝑚 1 𝑚𝑣𝐵 2
⟹− 𝑚𝑣𝐵 2 = −𝑓𝐵𝐶 ⇒ 𝐵𝐶 =
ℎ𝑚𝑎𝑥 = 0,7𝑚 < 1,5𝑚 ⇒ le solide peut toucher le plafond situé 2 2𝑓
à 1,5m au-dessus du point C. 𝑚𝑣𝐵 2 0,05 × 16
𝐵𝐶 = = = 1𝑚
2𝑓 2 × 0,4
3.a)) Expression de la vitesse de la bille en E en f(g, r, et θ)
Solution 4
T.E.C : entre C et E
A 𝐸𝐶 (𝐸) − 𝐸𝐶 (𝐶) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ), Or 𝐸𝐶 (𝐶) = 0
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑵
⃗ 1
𝜶 B 𝒇 C 𝑚𝑣𝐸 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑟(1 − 𝑠𝑖𝑛 𝜃)
E ⃗⃗
𝑹 2
⃗⃗
𝑷 𝑣𝐸 = √2𝑔𝑟(1 − 𝑠𝑖𝑛 𝜃)
𝜽 𝑫
b)) Expression de l’intensité la réaction R au point E
⃗⃗
𝑵 O ⃗𝑷


𝑻
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant 𝑁
⃗ :

1. Vitesse de la bille en B 𝑣𝐸 2
𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝜃 − 𝑅 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 = 2𝑚𝑔(1 − 𝑠𝑖𝑛 𝜃)
𝑟
Bilan des forces : ⃗P et ⃗R de la piste.
𝑅𝐸 = 𝑚𝑔(𝑠𝑖𝑛 𝜃 − 2 + 2 𝑠𝑖𝑛 𝜃) = 𝑚𝑔(3 𝑠𝑖𝑛 𝜃 − 2)
T.E.C : entre A et B
b)) Valeur de l’angle θ0 pour que la bille quitte la piste en E
𝐸𝐶 (𝐵) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ), Or 𝐸𝐶 (𝐴) = 0
Si la bille quitte la piste E, alors :
1 2
𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝐴𝐵 𝑠𝑖𝑛 𝛼 ⇒ 𝑅𝐸 = 0 ⟹ 3 𝑠𝑖𝑛 𝜃0 − 2 ⟹ 𝑠𝑖𝑛 𝜃0 = ⇒ 𝜃0 = 41,81°
2 3

𝑣𝐵 = √2𝑔𝐴𝐵 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = √2 × 10 × 1,6 𝑠𝑖𝑛 30° = 4𝑚. 𝑠 −1 Vitesse de la bille au point d’angle 𝜃0 = 41,81°

- Durée mise par la bille M pour atteindre le point B 2


𝑣0 = √2𝑔𝑟(1 − 𝑠𝑖𝑛 𝜃0 ) = √2.10.0,6 (1 − ) = 2𝑚. 𝑠 −1
3
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎
suivant AB : 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼

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Solution 5 a)) Relation entre 𝜔 et θ
1. a)) Vitesse de S aux points M et A ⃗ et à la tension T
Le solide (S) est soumis à son poids P ⃗ du fil
⃗ et
Le solide S est soumis à son poids P ⃗𝑵
⃗ O
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , suivant x’x : 𝑇𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚𝑟𝜔2
à la tension ⃗T du fil. 𝜶𝟎 avec 𝑟 = 𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃 , alors : 𝑇 = 𝑚𝑙𝜔2 (1)

𝑻
T.E.C : entre M0 et M 𝜶𝟏 ⃗ 𝑴𝟎 𝑚𝑔
𝑻 Suivant y’y : 𝑇𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑚𝑔 = 0 ⇒ 𝑇 = (2)
𝑐𝑜𝑠 𝜃
𝐸𝐶 (𝑀) − 𝐸𝐶 (𝑀0 ) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗) 𝑚𝑔 𝑔
A M (1) = (2) , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 : 𝑚𝑙𝜔2 = ⇒ 𝜔 =√
1 1 ⃗𝑷
⃗ 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑙 𝑐𝑜𝑠 𝜃
⟹ 𝑚𝑣1 2 − 𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑔ℎ
2 2 10
A.N : 𝜔 = √ = 3,4𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
1 𝑐𝑜𝑠 30°
⟹ 𝑣1 = √𝑣0 2 + 2𝑔ℎ
Avec h = 𝑙 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 𝑙 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 = 𝑙( 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) b)) Valeur de la tension T du fil
y’
𝑚𝑔 0,2 × 10 zA
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣1 = √𝑣0 2 + 2𝑔𝑙(𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) 𝑇= ⇒𝑇= = 2,31𝑁
𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑐𝑜𝑠 30° ⃗
𝑻
Au point A : 𝛼2 = 0 ⇒ 𝑣2 = √𝑣0 2 + 2𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) c)) Valeur minimale de 𝜔 𝜽
x x
A.N : 𝑣1 = √22 + 20(𝑐𝑜𝑠 25° − 𝑐𝑜𝑠 40°) = 2,6𝑚. 𝑠 −1 𝑔
𝜔 =√ , pour la valeur minimale ⃗⃗
𝑷
𝑙 𝑐𝑜𝑠 𝜃
𝑣2 = √22 + 20(1 − 𝑐𝑜𝑠 40°) = 2,95𝑚. 𝑠 −1 y
de 𝜔, cos θ ≥ 1 , alors :
b)) Tension du fil aux points M et A
T.C.I : 𝑃⃗ + ⃗⃗⃗ ⃗ :
𝑇1 = 𝑚𝑎 , Suivant 𝑁 𝑔 10
𝜔𝑚𝑖𝑛 = √ = √ = 3,16𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑙 1
𝑣1 2 𝑣1 2
−𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 + 𝑇1 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 ⇒ 𝑇1 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 + )
𝑙 𝑙
EXERCICE 6
𝑣0 2
𝑇1 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 + 2𝑔(𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + )
𝑙 ⃗𝑵

O
𝑣0 2
𝑇1 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ]
𝑙
𝑣0 2 𝜶𝟎
Au point A : 𝛼2 = 0 ⇒ 𝑇2 = 𝑚 [𝑔(3 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ] ⃗
𝑻
𝑙 𝜶𝟏 ⃗
𝑻 𝑴𝟎
22
A.N : 𝑇1 = 0,2 [10(3 𝑐𝑜𝑠 25° − 2𝑐𝑜𝑠 40°) + ] = 3,17𝑁
1
𝑴𝟐 𝑴𝟏
22 ⃗⃗
𝑇2 = 0,2 [10(3 − 2𝑐𝑜𝑠 40°) + ] = 3,74𝑁 𝑷
1

c))) Valeur minimale de la vitesse v0


Si on veut que la sphère fait un tour complet avec fil tendu, il faut 1. a)) Energie mécanique E0
𝑣0 2 1 𝑣0 2
T ≥ 0 et α = π , donc 𝑇1 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜋 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ]≥0 𝐸0 = 𝐸𝐶0 + 𝐸𝑃𝑃0 = 𝑚𝑣0 2 − 𝑚𝑔𝑙 cos 𝛼0 = 𝑚 ( − 𝑔𝑙 cos 𝛼0 )
𝑙 2 2

𝑣0 2 9
⟹ 𝑔(−3 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ≥0 𝐸0 = 0,2 ( − 9,8 × 0,8 cos 40 °) = −0,3𝐽
𝑙 2
𝑣0 2 ≥ 𝑔𝑙(3 + 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣0(𝑚𝑖𝑛) = √𝑔𝑙(3 + 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) b)) Expression de 𝑣1 𝑒𝑡 𝑣2
T.E.C : entre 𝑀1 et 𝑀0
𝐴. 𝑁 : 𝑣0(𝑚𝑖𝑛) = √10(3 + 2𝑐𝑜𝑠 40°) = 6,73𝑚. 𝑠 −1
𝐸𝐶 (𝑀1 ) − 𝐸𝐶 (𝑀0 ) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗)
d)) Angle d’écartement maximal αm
1 1
T.E.C : entre M0 et 𝑀𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝑚𝑣1 2 − 𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑔ℎ
2 2

𝑣1 = √𝑣0 2 + 2𝑔ℎ Avec ℎ = 𝑙 cos 𝛼1 − 𝑙 cos 𝛼0

d’où : 𝑣1 = √𝑣0 2 + 2𝑔𝑙(cos 𝛼1 − cos 𝛼0 )

Au point 𝑀2 : 𝛼1 = 0 ⟹ 𝑣2 = √𝑣0 2 + 2𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 )

𝐴. 𝑁 : 𝑣1 = √32 + 2 × 9,8 × 0,8(cos 25° − 𝑐𝑜𝑠 40°)


𝐸𝐶 (𝑀𝑚𝑎𝑥 ) − 𝐸𝐶 (𝑀0 ) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗ ),
𝑣1 = 3,35𝑚. 𝑠 −1
Or au point d’arrêt 𝐸𝐶 (𝑀𝑚𝑎𝑥 ) = 0
𝑣2 = √32 + 2 × 9,8 × 0,8(1 − 𝑐𝑜𝑠 40°) = 3,56𝑚. 𝑠 −1
𝐸𝐶 (𝑀0 ) = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑙(𝑐𝑜𝑠 𝛼0 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 ) 𝑐𝑎𝑟 αm > αO ⟹
c)) Tension du fil au points 𝑀1
𝐸𝐶 (𝑀0 ) 𝐸𝐶 (𝑀0 )
𝑐𝑜𝑠 𝛼0 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 = ⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 −
𝑚𝑔𝑙 𝑚𝑔𝑙 T.C.I : 𝑃⃗ + ⃗⃗⃗ ⃗ :
𝑇1 = 𝑚𝑎 , Suivant 𝑁
1,2
𝐴. 𝑁 : 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 40° − = 0,166 ⇒ 𝛼𝑚𝑎𝑥 = 80,44° 2.
0,2×10
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𝑣1 2 𝑣1 2 𝑣1 2 2𝑔ℎ
−𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 + 𝑇1 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 ⇒ 𝑇1 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 + ) −𝑚𝑔 + 𝑇1 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 ⇒ 𝑇1 = 𝑚(𝑔 + )
𝑙 𝑙 𝑙 𝑙
𝑣0 2 2. Hauteur maximale de deux billes après le choc en f( h)
𝑇1 = 𝑚(𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 + 2𝑔(𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) +
𝑙 a))) Pour une collision inélastique
𝑣0 2
𝑇1 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝛼1 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ] et Dans un choc inélastique , il y a conservation du vecteur quantité
𝑙
𝑣0 2
de mouvement :
Au point 𝑀2 : 𝛼1 = 0 ⟹ 𝑇2 = 𝑚 [𝑔(3 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ]
𝑙
- Avant le choc : 𝑃⃗ = 𝑚𝑣
⃗⃗⃗1 + 2𝑚𝑣
⃗⃗⃗⃗2 = 𝑚𝑣
⃗⃗⃗1 , 𝑐𝑎𝑟 𝑣2 = 0
32
A.N : 𝑇1 = 0,2 [9,8(3 𝑐𝑜𝑠 25° − 2𝑐𝑜𝑠 40°) + ] = 4,58𝑁 et
0,8 - Après le choc : ⃗⃗⃗⃗
𝑃 ′ = (𝑚 + 2𝑚)𝑣
32 1
𝑇2 = 0,2 [9,8(3 − 2𝑐𝑜𝑠 40°) + ] = 5,13𝑁 𝑃⃗ = 𝑃⃗′ ⇒ 𝑚𝑣
⃗⃗⃗1 = (𝑚 + 2𝑚)𝑣 ⇒ 𝑣 = 𝑣⃗⃗⃗1 .
0,8 3

d)) Energie mécanique en 𝑀2 T.E.C : après le choc


1 1 3
1
𝐸1 = 𝐸𝐶1 + 𝐸𝑃𝑃1 = 𝑚𝑣2 2 − 𝑚𝑔𝑙 = 𝑚 (
𝑣2 2
− 𝑔𝑙) (3𝑚)𝑣𝑓 2 − (3𝑚)𝑣 2 = − 𝑚𝑣 2 = −3𝑚𝑔ℎ (𝑚𝑎𝑥)
2 2 2 2 2

3,56 2 car au point maximal la vitesse s’annule.


𝐸1 = 0,2 ( − 9,8 × 0,8) = −0,3𝐽
2 𝑣2 1 2𝑔ℎ 1
ℎ (𝑚𝑎𝑥) = = × = ℎ
On a : 𝐸1 = 𝐸0 = −0,3𝐽 = 𝑐𝑠𝑡𝑒, entre 𝑀0 𝑒𝑡 𝑀2 , il a 2𝑔 2𝑔 9 9
1
conservation de l’énergie mécanique, due à l’absence de résistance Alors les deux billes s’élèvent d’une hauteur ℎ (𝑚𝑎𝑥) = ℎ
9

de l’aire ( force de frottement), donc le système est conservatif. b)) Pour un choc élastique
e)) Valeur minimale de la vitesse v0 Il y a conservation de l’énergie cinétique des deux billes et de la
Si on veut que la bille fasse un tour complet avec fil tendu, il faut quantité de mouvement.
𝑇1 ≥ 0 𝑒𝑡 𝛼 = 𝜋 , donc - Vitesse de deux billes après le choc
𝑣0 2 Le mouvement se décompose à nouveau en 2 étapes.
𝑇1 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜋 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ]≥0
𝑙
- Avant le choc :
𝑣0 2
𝑔(−3 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) + ≥ 0 ⇒ 𝑣0 2 ≥ 𝑔𝑙(3 + 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) 𝑃⃗ = 𝑚𝑣
⃗⃗⃗1 + 2𝑚𝑣
1
⃗⃗⃗1 , 𝑐𝑎𝑟 𝑣2 = 0 𝑒𝑡 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣1 2
⃗⃗⃗⃗2 = 𝑚𝑣
𝑙 2

⟹ 𝑣0(𝑚𝑖𝑛) = √𝑔𝑙(3 + 2𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ) - Après le choc :


⃗⃗⃗⃗ 1
A.N : 𝑣0(𝑚𝑖𝑛) = √9,8(3 + 2𝑐𝑜𝑠 40°) = 6,67𝑚. 𝑠 −1 ⃗⃗⃗⃗⃗′1 + 2𝑚𝑣
𝑃′ = 𝑚𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗′ 2 et 𝐸𝐶′ = 𝑚𝑣 ′1 2 + 𝑚𝑣2 2
2

f)) Valeur de l’angle d’écartement maximal Lors d’un choc élastique, alors il y a deux conservations :
T.E.C : entre 𝑀0 et Mmax : - Conservation du vecteur quantité de mouvement :
𝐸𝐶 (𝑀𝑚𝑎𝑥 ) − 𝐸𝐶 (𝑀0 ) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗) 𝑃⃗ = 𝑃⃗′ ⇒ 𝑚𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗′1 + 2𝑚𝑣
⃗⃗⃗1 = 𝑚𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗′ 2
Or au point d’arrêt EC (Mmax ) = 0 ⇒ 𝑚𝑣1 = 𝑚𝑣 ′ 1 + 2𝑚𝑣 ′ 2 ⟹ (𝑣1 − 𝑣 ′1 ) = 2𝑣 ′ 2 (1)
1 - Conservation de l’énergie cinétique
𝐸𝐶0 = 𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑙(𝑐𝑜𝑠 𝛼0 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 ) ⇒
2 1 1
𝑣0 2 𝑣0 2 𝐸𝐶 = 𝐸𝐶′ ⇒ 𝑚𝑣1 2 = 𝑚𝑣 ′ 1 2 + 𝑚𝑣 ′ 2 2
𝑐𝑜𝑠 𝛼0 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 = ⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 − 2 2
2𝑔𝑙 2𝑔𝑙
9 ⟹ (v1 2 − v ′1 2 ) = 2v ′ 2 2
𝐴. 𝑁 : 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑚𝑎𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 40° − = 0,192
2×9,8×0,8
⟹ (𝑣1 − 𝑣 ′1 )(𝑣1 + 𝑣 ′1 ) = 2𝑣 ′ 2 2 (2)
⇒ 𝛼𝑚𝑎𝑥 = 78,92° (2)
donc (1) donne : 𝑣1 + 𝑣 ′ 1 = 𝑣 ′ 2 (3)
Equation horaire du mouvement
Après la rupture du fil, T=0 , 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 alors 𝑎 = 𝑔 (Chute libre Dans (1): (𝑣1 − 𝑣 ′1 ) = 2(𝑣1 + 𝑣 ′ 1 )
1 1 2 2
sans vitesse initiale) ⇒ 𝑣 ′1 = − 𝑣1 = − √2𝑔ℎ 𝑒𝑡 𝑣 ′ 2 = 𝑣1 = √2𝑔ℎ
3 3 3 3
1 - Hauteur maximale atteinte par les deux billes
⟹ 𝑦 = 𝑔𝑡 2 = 4,9𝑡 2
2
T.E.C : après le choc :
Solution 7
1 1 1
1. a)) Vitesse v1 juste avant le choc 𝑚𝑣𝑓 2 − 𝑚𝑣1 ′2 = − 𝑚𝑣 ′1 2 = −𝑚𝑔ℎ1 (𝑚𝑎𝑥)
2 2 2
⃗ et à la tension T
La bille est soumis à son poids P ⃗ du fil. 𝑣′1 2 1 2𝑔ℎ 1
- Pour la bille de masse m : ℎ1 (𝑚𝑎𝑥) = = × = ℎ
2𝑔 2𝑔 9 9
1 1
T.E.C : 𝑚𝑣1 2 − 𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑔ℎ ⇒ 𝑣1 = √2𝑔ℎ
2 2 - Pour la bille de masse 2m :
b)) Expression de la tension T du fil en fonction de h 𝑣′2 2 1 8𝑔ℎ 4
ℎ2 (𝑚𝑎𝑥) = = × = ℎ
2𝑔 2𝑔 9 9
⃗ + ⃗⃗⃗
T.C.I : P ⃗⃗ :
T1 = ma⃗ , Suivant N

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Mécanique Solutions sur l’étude énergétique d’un système mécanique
Physique Terminale S Champ de Pesanteur chaambane92@gmail.com
Solutions sur le champ de pesanteur 𝑣2 9
cos 𝛼 = 1 − =1− = 0,5 ⇒ 𝛼 = 60°
2𝑔𝑙 20 × 0,9
Solution 1
2. Vitesse de la bille M2 juste après le choc
1.a)) Vitesse de la bille M juste avant le choc
1
Conservation de la quantité de mouvement
Avant le choc : 𝑃⃗ = 𝑚𝑣
⃗⃗⃗⃗0 𝑒𝑡 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣0 2
2 ⃗⃗⃗ ⃗ = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑃2 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃′1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃′ 2 ⇒ 𝑚1 𝑣
⃗⃗⃗1 + 0 𝑣 ′1 + 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′2 ⇒
Après le choc :
𝑚1 𝑣1 − 𝑚2 𝑣 ′ 2 0,2 × 3 − 0,1 × 4
1 1 𝑣 ′1 = = = 1𝑚. 𝑠 −1
⃗⃗⃗⃗⃗0 + 𝑚′ ⃗⃗⃗
𝑃⃗ = 𝑚𝑣′ 𝑣′ 𝑒𝑡 𝐸 ′ 𝐶 = 𝑚𝑣 ′ 0 2 + 𝑚′𝑣′2 𝑚1 0,2
2 2
3. a)) Vitesse de M2 en I en fonction de V, g, r et β
- Conservation du vecteur quantité de mouvement :
T.E.C : entre A et I :
𝑚𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗0 + 𝑚′ ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗0 = 𝑚𝑣′ 𝑣′ ⇒ 𝑚𝑣0 = 𝑚𝑣′0 + 𝑚′ 𝑣 ′ (1)
1 1
⃗⃗⃗⃗ + 𝑊(𝑅)
𝐸𝐶 (𝐼) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃) ⃗⃗⃗⃗ ⇒ 𝑚𝑣𝐼 2 − 𝑚𝑣𝐴 2 = −𝑚𝑔ℎ
- Conservation de l’énergie cinétique : 2 2
1 1 1
𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑣 ′ 0 2 + 𝑚′ 𝑣 ′ 2 ⇒ 𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑣 ′ 0 2 + 𝑚′ 𝑣 ′ 2 (2) 𝑣𝐼 = √𝑣 2 − 2𝑔ℎ = √𝑣 2 − 2𝑔𝑟 cos 𝛽
2 2 2

(2) b)) Intensité de la réaction R en f (m, g, r, v et β )


⇒ 𝑣0 + 𝑣′0 = 𝑣′ ⟹ 𝑣′0 = 𝑣 ′ − 𝑣0
(1) 𝑣𝐼 2
T.C.I : 𝑚2 𝑔 + 𝑅⃗ = 𝑚2 𝑎 , Suivant 𝑁
⃗ : 𝑚2 𝑔 cos 𝛽 − 𝑅 = 𝑚2
𝑟
(1) : 𝑚𝑣0 = 𝑚(𝑣 ′ − 𝑣0 ) + 𝑚′ 𝑣 ′
𝑣2 𝑣2
(𝑚′ + 𝑚) ′ (200 + 50) 𝑅 = 𝑚2 (𝑔 cos 𝛽 + 2𝑔 cos 𝛽 − ) = 𝑚2 (3𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝛽 − )
𝑟 𝑟
⟹ 𝑣0 = 𝑣 = × 1,6 = 4𝑚. 𝑠 −1
2𝑚 100 c)) Valeur du rayon r
b)) Vitesse de M juste après le choc Quand la bille M2 arrive en D,
𝑣′0 = 𝑣 ′ − 𝑣0 = 1,6 − 4 = −2,4𝑚. 𝑠 −1
𝛽 = 0 ⇒ 𝑣𝐷 = √𝑣 2 − 2𝑔𝑟
Comme v′0 < 0, alors après le choc la bille M recule vers
−𝑣𝐷 2 + 𝑣 2 −1 + 16
l’arrière( choc avec recule). 𝑣𝐷 2 = 𝑣 2 − 2𝑔𝑟 ⇒ 𝑟 = = = 0,75𝑚
2𝑔 20
2. a)) Nature du mouvement de la bille M’ 4.a)) Equation cartésienne de la trajectoire
Si M’ quitte la gouttière, alors elle est soumis qu’ à son poids T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
⃗ = m′g⃗. T.C.I : m′ g⃗ = m′a⃗ ⇒ a⃗ = g⃗, alors le mouvement de M’
P 𝑣𝐷𝑥 = 𝑣𝐷 𝑎𝑥 = 0
𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0 ;
⃗⃗⃗⃗𝐷 | 𝑣 = 0 ; 𝑎 |𝑎 = −𝑔 ; 𝑂𝑀
est une chute libre avec vitesse initialement horizontale. 𝐷𝑦 𝑦 𝑦0 = 0
b)) Equation cartésienne de la trajectoire 𝑥 = 𝑣𝐷 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑂𝑀 1
𝑎𝑥 = 0 𝑥 = 𝑣𝐶 𝑡 𝑦 = 𝑔𝑡 2 + 𝑟
⃗⃗⃗⃗
𝑣 = 𝑉𝐶
𝑣𝐶 | 𝐶𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥𝐶 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
; 𝑎 |𝑎 = 𝑔 ; 𝐶𝑀 𝐶𝑀 | 1 2
𝑣=0 𝑦 𝑦𝐶 = 0 𝑦 = 𝑔𝑡 2 𝑔 2
2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑦 = − 𝑥 + 𝑟 ⇒ 𝑦 = −5𝑥 2 + 0,75
𝑔 2 10 2𝑉𝐷 2
𝑦= 2
𝑥 ⇒𝑦= 𝑥 2 ⇒ 𝑦 = 1,95𝑥 2
2𝑣𝐶 2 × 1,62 b)) Calcul de la distance OE
c)) Distance CK 𝑥 = 𝑂𝐸 0,75
𝐸| 𝐸 ⇒ 0 = −5𝑂𝐸 2 + 0,75 ⇒ 𝑂𝐸 = √ = 0,387𝑚
Comme K est un point d’impact, alors : 𝑦𝐸 = 0 5

80
𝑦𝐾 = 1,95𝑥𝐾 2 = ℎ ⇒ 𝑥𝐾 2 = = 41 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 Solution 3
1,95
𝐶𝐾 = √𝑥𝐾 2 + 𝑦𝐾 2 = √41 + 802 = 85,25𝑚

Solution 2
1. a)) Valeur de l’angle α
T.E.C : entre 𝐴0 et A
1
𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) ⇒ 𝑚𝑣 2 = 𝑚𝑔𝑙(1 − cos 𝛼)
2

y C
⃗⃗⃗⃗⃗
𝒗𝑫 ⃗
𝑇 𝑅⃗
⃗𝟏 1. Le mobile est soumis à son poids ⃗P et à la réaction ⃗R
I 𝑻
𝜶 a)) Expression de vM en f (VA , g, r, θ)
r 𝜷 D (𝒎𝟏 )
𝑔 𝜷 W T.E.C : entre A et M
⃗⃗⃗⃗ h
x 𝑃2 ⃗𝑷
⃗𝟏 𝐸𝐶 (𝑀) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) , or 𝑊(𝑅⃗)=0
E B A (𝒎𝟐 )

𝑁
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1 1
⟹ 𝑚𝑣𝑀 2 − 𝑚𝑣𝐴 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑟 cos 𝜃 (CD) : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏,où : 𝑎 = tan 𝛼 = tan 45° = 1 et b=2
2 2
(CD) : 𝑦 = 𝑥 + 2 ⟹ 𝑦 = 0,2𝑥 2 = 𝑥 + 2
𝑣𝑀 = √𝑣𝐴 2 + 2𝑔𝑟 cos 𝜃 ,
⇒ 0,2𝑥 2 − 𝑥 − 2 = 0 ⟹ ∆= 1 + 4(0,2)2 = 2,16
Au point B, 𝜃 = 0 ⇒ 𝑣𝐵 = √𝑣𝐴 2 + 2𝑔𝑟
1 ± 1,47 1 + 1,47
√∆= 1,47 ⟹ 𝑥 = ⟹ 𝑥𝐷 = = 6,17𝑚 𝑒𝑡
𝑣𝐵 = √52 + 20 = 6,7𝑚. 𝑠 −1 0,4 0,4
b)) Expression de la réaction R M en f(m, vA , g, r, θ) 𝑦𝐷 = 6,17 + 2 = 8,17𝑚

T.C.I : 𝑚𝑔 + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant 𝑁
⃗ : ⟹ 𝐶𝐷 = √𝑥𝐷 2 + 𝑦𝐷 2 = √6,172 + 8,172 = 10,23𝑚
𝑣𝑀 2 𝑣𝑀 2 𝑣𝑥 = 𝑣𝐶
−𝑚𝑔 cos 𝜃 + 𝑅𝑀 = 𝑚 ⇒ 𝑅𝑀 = 𝑚 (𝑔 cos 𝜃 + ) - Vitesse du mobile en D 𝑣 |𝑣 = 𝑔𝑡
𝑦
𝑟 𝑟
𝑥𝐷 6,17
𝑣𝐴 2 𝑣𝐴 2 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝐷, 𝑥𝐷 = 𝑉𝐶 𝑡𝐷 ⇒ 𝑡𝐷 = = = 1,23𝑠
𝑅𝑀 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + ) = 𝑚 (3𝑔 cos 𝜃 + ) 𝑉𝐶 5
𝑟 𝑟
𝑣𝐷𝑥 = 𝑣𝐶 = 5
𝑣𝐴 2 𝑣
⃗⃗⃗⃗𝐷 |𝑣 = 𝑔𝑡 = 10 × 1,23 = 12,3
Au point B, θ = 0, alors : 𝑅𝐵 = 𝑚 (3𝑔 + ) 𝐷𝑦
𝑟

𝐴. 𝑁: 𝑅𝐵 = 0,1(30 + 25) = 5,5𝑁 𝑣𝐷 = √52 + 12,32 = 13,27𝑚. 𝑠 −1


2. a)) Valeur de l’intensité f c)) Comme entre C et D, il n’y a pas de frottement, alors :
Le mobile est soumis à une force de frottement f 𝐸𝑚 (𝐷) = 𝐸𝑚 (𝐶) = 1,25𝐽
T.E.C : entre B et C
Solution 4
𝐸𝐶 (𝐶) − 𝐸𝐶 (𝐵) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑓 ) ,
1. a)) Montrons que le mouvement est plan
1 1 𝑚(𝑣𝐵 2 − 𝑣𝐶 2 ) 𝑣0𝑥 = 𝑣0 sin 𝛼0 𝑥0 = 0
𝑚𝑣𝐶 2 − 𝑚𝑣𝐵 2 = −𝑓𝐵𝐶 ⇒ 𝑓 =
2 2 2𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑦0 = 0
𝑣0 | 𝑣0𝑧 = 𝑣0 cos 𝛼0 ,𝑂𝑀
- Condition initiale ⃗⃗⃗⃗
0,1(45 − 25) 𝑣0𝑦 = 0 𝑧0 = 0
𝑓= = 0,33𝑁
2×3 Le ballon est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
b)) Nature du mouvement su la piste horizontale
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
T.C.I : 𝑓 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 + 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 , Suivant x’x : 𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 sin 𝛼0
−𝑓 −0,33 𝑎 |𝑎𝑧 = −𝑔 , 𝑣 |𝑣𝑧 = −𝑔𝑡 + 𝑣0 cos 𝛼0 et
−𝑓 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = = = −3,3𝑚. 𝑠 −2 𝑎𝑦 = 0 𝑣𝑦 = 0
𝑚 0,1
Comme a < 0, alors le mouvement du mobile su la piste 𝑥 = (𝑣0 sin 𝛼0 )𝑡
1
horizontale est uniformément décéléré. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 𝑧 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 cos 𝛼0 )𝑡
2
c)) Durée du trajet BC 𝑦=0
𝑣𝐶 − 𝑣𝐵 5 − 6,7 Comme y = 0, alors le mouvement est plan et a eu lieu dans le
∆𝑣 = 𝑣𝐶 − 𝑣𝐵 = 𝑎𝑡𝐵𝐶 ⇒ 𝑡𝐵𝐶 = = = 0,52𝑠
𝑎 −3,3 plan (OX, Oz)
d)) Enoncé du théorème de l’énergie mécanique b)) Equation de la trajectoire
<< La variation de l’énergie mécanique entre deux instants 𝑥 = (𝑉0 sin 𝛼0 )𝑡 ⇒ 𝑡 =
𝑥
𝑉0 sin 𝛼0
quelconques est égale à la somme de toutes les travaux des forces 𝑔 cos 𝛼0
⟹𝑦=− 2 𝑥2 + 𝑥
non-conservatives : ∆𝐸 = ∑ 𝑊(𝐹 𝑛𝑜𝑛 − 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑣𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒). 2𝑉0 𝑠𝑖𝑛2 𝛼0 sin 𝛼0
1 1 La trajectoire est une parabole de concavité tourné vers le bas.
- Au point B: 𝐸𝐵 = 𝐸𝐶 (𝐵) = 𝑚𝑣𝐵 2 = × 0,1 × 45 = 2,25𝐽
2 2
1 1 2. a)) Valeur de v0
- Au point C : : 𝐸𝐶 = 𝐸𝐶 (𝐶) = 𝑚𝑣𝐶 2 = × 0,1 × 25 = 1,25𝐽
2 2
Le ballon passe par le point de coordonnées x=6m et z=1,95m,
E(C) < E(B), alors il y a diminution de l’énergie mécanique due
donc ce point est un point d’impact du ballon :
aux forces de frottement, donc le système est : « dissipatif » 𝑔 cos 𝛼0
𝑦=− 𝑥2 + 𝑥
3. a)) Equation cartésienne de la trajectoire 2𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼0 sin 𝛼0
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 cos 𝛼0 𝑔
⇒ 𝑧−𝑥 =− 𝑥2
sin 𝛼0 2𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼0
𝑣𝐶𝑥 = 𝑣𝐶 𝑥 = 𝑣𝐶 𝑡
𝑎𝑥 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥𝐶 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐶 | 𝑣 = 0 ; 𝑎 |𝑎 = 𝑔 ; 𝐶𝑀
⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝑀 | 1 𝑔
𝐶𝑦 𝑦 𝑦𝐶 = 0 𝑦 = 𝑔𝑡 2 𝑧 sin 𝛼0 − 𝑥 cos 𝛼0 = − 2
𝑥2 ⇒
2 2𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛼0

Donc : 𝑦 =
𝑔
𝑥2 ⇒ 𝑦 =
10
𝑥 2 ⇒ 𝑦 = 0,2𝑥 2 𝑣0 2 (2𝑧𝑠𝑖𝑛2 𝛼0 − 𝑥 sin 2𝛼0 ) = −𝑔𝑥 2
2𝑣𝐶 2 2×52

b)) Calcul de la distance CD 𝑔𝑥 2


⇒ 𝑣0 = √
Comme D est un point d’impact, alors : 𝑥 sin 2𝛼0 − 2𝑧𝑠𝑖𝑛2 𝛼0

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10 × 62 𝑣𝐵 = √1,52 + 2 × 8 = 4,27𝑚. 𝑠 −1
𝐴. 𝑁: 𝑉0 = √ = 12,59𝑚. 𝑠 −1
6 sin 120° − 2 × 1,95𝑠𝑖𝑛2 60° - Durée mise par (S) pour atteindre le point B
4,27−1,5
b)) Temps mis par le ballon pour atteindre le mur 𝑣𝐵 = 8𝑡𝐵 + 1,5 = 4,27 ⇒ 𝑡𝐴𝐵 = = 0,35𝑠
8
Le mur est situé à une distance d=6m, donc - Energie mécanique de (S) en B
𝑑 6 1 1
𝑥 = (𝑣0 sin 𝛼0 )𝑡 = 𝑑 , 𝑡 = = = 0,55𝑠 𝐸(𝐵) = 𝐸𝐶 (𝐵) = 𝑚𝑣𝐵 2 = × 0,5 × 4,272 = 4,56𝐽
𝑣0 sin 𝛼0 12,59 sin 60° 2 2
c)) Expression de la Vitesse v1 en f(g, h et v0 ) 2. a)) Longueur de la piste BO = L
1 1
T.E.C : entre O et B T.E.C : entre B et O : 𝑚𝑣0 2 − 𝑚𝑣𝐵 2 = −𝑚𝑔𝐿 sin 𝛼 − 𝑓𝐿
2 2
1 1
𝐸𝐶 (𝐵) − 𝐸𝐶 (𝑂) = 𝑊(𝑃⃗) ⇒ 𝑚𝑣1 2 − 𝑚𝑣0 2 = −𝑚𝑔ℎ 𝑚(𝑣𝐵 2 − 𝑣0 2 )
2 2 ⇒𝐿=
2(𝑚𝑔 sin 𝛼 + 𝑓)
𝑣1 = √𝑣0 2 − 2𝑔ℎ ; 𝑣1 = √12,592 − 20 × 1,95 = 10,93𝑚. 𝑠 −1
0,5(4,272 − 22 )
sin α1 𝐴. 𝑁: 𝐿 = = 1,03𝑚
d)) Expression de en fonction de g, h et v0 2(0,5 × 10 sin 30° + 1)
sin α0
b)) Energie mécanique en O
Le mouvement du ballon est uniforme suivant Ox, car a x = 0,
1
alors : 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛼0 et en B, 𝑣1𝑥 = 𝑣1 𝑠𝑖𝑛 𝛼1 𝐸(𝑂) = 𝐸𝐶 (𝑂) + 𝐸𝑃 (𝑂) = 𝑚𝑣0 2 + 𝑚𝑔𝐿 sin 𝛼
2
2
𝑣0𝑥 = 𝑣1𝑥 ⇒ 𝑣0 sin 𝛼0 = 𝑣1 sin 𝛼1 𝑣0
⟹ E(𝑂) = 𝑚 ( + 𝑔𝐿 sin 𝛼)
sin 𝛼1 𝑣0 𝑣0 2
⇒ = =
sin 𝛼0 𝑣1 √𝑣0 2 − 2𝑔ℎ 22
𝐴. 𝑁 ∶ 𝐸(𝑂) = 0,5 ( + 10 × 1,03 × sin 30°) = 3,52𝐽
sin 𝛼1 12,59 2
𝐴. 𝑁: = = 1,15
sin 𝛼0 √12,592 − 20 × 1, ,95 3. a)) Lois horaires du mouvement de (S) dans (Ox ,Oy)
- Valeur de α1 - Condition initiale
𝑠𝑖𝑛 𝛼1 𝑣0𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
= 1,15 ⇒ 𝑠𝑖𝑛 𝛼1 = 1,15 𝑠𝑖𝑛 𝛼0 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0
𝑣0 | 𝑣0𝑦 = 𝑣0 sin 𝛼 ,𝑂𝑀
𝑠𝑖𝑛 𝛼0 𝑦0 = 0
⇒ 𝛼1 = 𝑠𝑖𝑛−1 (1,15 sin 𝛼0 ) Le mobile est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
−1 (1,15
A.N : 𝛼1 = 𝑠𝑖𝑛 sin 60°) = 84,83° T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
3. Valeur de la distance D, si le tir n’était pas contré 𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑎 |𝑎 = −𝑔 , 𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 et
Lorsque le ballon touche le sol, z =0 : alors 𝑦 𝑦 0

𝑔 cos 𝛼0 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡


− 2 2
𝑥2 + 𝑥 =0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1
2𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛼0 sin 𝛼0 𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡
2
𝑣0 2 sin 2𝛼0 12,592 sin 120°
𝐷=𝑥= = = 13,72𝑚 Equation de la trajectoire
𝑔 10 𝑥 𝑔
𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡 ⟹ 𝑡 = ⇒𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼
𝑣0 cos 𝛼 2𝑉0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
Solution 5 10
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 30° ⇒ 𝑦 = −1,67𝑥 2 + 0,57𝑥
1. a)) Accélération du solide (S) 2 × 22 𝑐𝑜𝑠 2 30°
⃗ , à la réaction normale ⃗⃗⃗⃗⃗
Le solide (S) est soumis à son poids P RN , à b)) Distance OC

⃗. C est un point d’impact de la trajectoire de (S) alors :


la force de frottement f et à la force de poussée F
∆𝑦
(OC) : y = ax où 𝑎 = = 𝑡𝑎𝑛 30° = 0,57
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑓 + 𝐹 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 = 𝑚𝑎 ∆𝑥

𝐹−𝑓 5−1 Dans la base (Ox,Oy) : 𝑎 = −0,57⇒ 𝑦 = −0,57𝑥


Suivant x’x : −𝑓 + 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = = = 8𝑚. 𝑠 −2
𝑚 0,5
Pour calculer la distance OC, il faut déterminer d’abord les
Comme a >0, alors le mouvement est rectiligne
coordonnées du point d’impact C.
uniformément accéléré.
𝑦𝐶 = −1,67𝑥 2 𝐶 + 0,57𝑥𝐶 = −0,57𝑥𝐶
- Lois horaires du mouvement de (S)
⇒ −1,67𝑥 2 𝐶 + 1,14𝑥𝐶 = 0
1
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 ; 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 1,5𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑥0 = 0 1,14
2 𝑥𝐶 = = 0,68 𝑒𝑡 𝑦𝐶 = −0,57 × 0,68 = −0,39
1 1,67
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 𝑒𝑡 𝑣 = 𝑎𝑡 + 𝑣0
2
𝑂𝐶 = √𝑥𝐶 2 + 𝑦𝐶 2 = √0,682 + (−0,39)2 = 0,78𝑚
⇒ 𝑥(𝑡) = 4𝑡 2 + 1,5𝑡 𝑒𝑡 𝑣(𝑡) = 8𝑡 + 1,5
- Durée du saut
b)) Vitesse de (S) en B
𝑥𝐶 0,68
𝑥𝐶 = (𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼)𝑡𝐶 ⇒ 𝑡𝐶 = = = 0,4𝑠
R.I.T : 𝑣𝐵 2 − 𝑣𝐴 2 = 2𝑎𝐴𝐵 ⇒ 𝑣𝐵 = √𝑣𝐴 2 + 2𝑎𝐴𝐵 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼 2 cos 30°

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c)) Energie mécanique du système en C 𝑔
⟺− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼 = 0
2𝑣𝐴 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
Comme l’influence de l’air est négligeable entre O et C alors :
𝑣𝐴 2 sin 2𝛼 51,42 sin(2 × 81,6°)
𝐸(𝐶)) = 𝐸(𝑂) = 3,52𝐽 𝑥= = = 77,9𝑚
𝑔 9,8
4. a)) Equation cartésienne de la trajectoire
Les spectateurs se trouvent à 10m du lancement. A ce distance les
Ici, y0 = L sin α = 5,15m ;d’après l’étude précédente,
spectateurs ne sont pas en sécurité car 100m > 77,9m
𝑦 = −1,67𝑥 2 + 0,57𝑥 + 5,15
b)) Distance O’C Solution 7
Arrivée en C, 𝑦𝐶 = 0 𝑒𝑡 𝑂𝐶 = 𝑥𝐶 > 0
⟹ 𝑦 = −1,67𝑥 2 + 0,57𝑥 + 5,15 = 0
∆= 0,572 + 4(1,67)(5,15) = 34,73 ⇒ √∆= 5,9
−0,57 ± 5,9 −0,57 − 5,9
𝑥𝐶 = ⇒ 𝑥𝐶 = = 1,937
2(−1,67) −2 × 1,67
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑂’𝐶 = 1,937𝑚

Solution 6
1. a)) Montrons que les deux fusées ont même vecteur a⃗
Puisque ces deux fusées évoluent dans un champs de pesanteur ⃗ et à la réaction R
1. Le solide (S) est soumis à son poids P ⃗
uniforme g⃗, alors elles sont soumises aux poids ⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴 = 𝑚𝐴 𝑔 et a)) Vitesse de (S) en B
⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐵 = 𝑚𝐵 𝑔. T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 T.E.C : entre A et B
On remarque que le vecteur accélération est indépendant de la 1
𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼 ⇒ 𝑣𝐵 = √2𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼
2
masse de la fusée, alors les fusées A et B ont même vecteur
𝑣𝐵 = √2 × 10 × 1,6 sin 30° = 4𝑚. 𝑠 −1
accélération
b)) Lois horaires du mouvement et équation de la trajectoire - Vitesse de (S) en C
1 1
- Pour la fusée A T.E.C : 𝑚𝑣𝐶 2 − 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑅(1 − cos 𝛼)
2 2
𝑣𝐴𝑥 = 𝑣𝐴 cos 𝛼 2
𝑥 =0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐶 = √𝑣𝐵 + 2𝑔𝑅(1 − cos 𝛼)
𝑂𝑀0 | 0
𝑣𝐴 | 𝑣𝐴𝑦 = 𝑣𝐴 sin 𝛼 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗
𝑦0 = 0
𝐴. 𝑁: 𝑣𝐶 = √42 + 2 × 10 × 0,9(1 − cos 30°) = 4,29𝑚. 𝑠 −1
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣𝐴 cos 𝛼
𝑎 |𝑎 = −𝑔 , 𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 et - Vitesse de (S) en D
𝑦 𝑦 𝐴
1 1
𝑥 = (𝑣𝐴 cos 𝛼)𝑡 T.E.C : 𝑚𝑣𝐷 2 − 𝑚𝑣𝐶 2 = −𝑚𝑔ℎ = −𝑚𝑔𝑅(1 − cos2 𝛼)
𝑔 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1 ⇒𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣𝐴 sin 𝛼)𝑡 2𝑣𝐴 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐷 = √𝑣𝐶 2 − 2𝑔𝑅(1 − cos 2𝛼)
2

La trajectoire est une parabole de concavité tourné vers le bas. 𝐴. 𝑁: 𝑣𝐷 = √4,292 − 20 × 0,9(1 − cos 60°) = 3,06𝑚. 𝑠 −1
- Pour la fusée B b)) Calcul de N en C
𝑣𝐵𝑥 = 0 𝑣𝐶 2
1
𝑣𝐵 |𝑣𝐵𝑦 = 𝑣𝐵 ⟹ 𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + 𝑣𝐵 𝑡
⃗⃗⃗⃗ T.C.I : 𝑅⃗ + 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎, Suivant 𝑁
⃗ , 𝑅𝐶 − 𝑚𝑔 = 𝑚
2 𝑅

𝑣𝐶 2 4,292
La trajectoire est une droite verticale 𝑅𝐶 = 𝑚 (𝑔 + ) = 0,05 (10 + ) = 1,52𝑁
𝑅 0,9
2. a)) Valeur de α
- Valeur de N en D
𝑥𝑃 30
𝑥𝑃 = (𝑣𝐴 cos 𝛼)𝑡𝑃 ⇒ cos 𝛼 = = = 0,1456 T.C.I : 𝑅⃗ + 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 , Suivant 𝑁
⃗,
𝑡𝑃 𝑣𝐴 4 × 51,4
𝐷′ 𝑜ù: 𝛼 = 𝑐𝑜𝑠 −1 (0,1456) = 81,60° 𝑣𝐷 2 𝑣𝐷 2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑅𝐷 − 𝑚𝑔 cos 2𝛼 = 𝑚 ⇒ 𝑅𝐷 = 𝑚 (𝑔 cos 2𝛼 + )
𝑅 𝑅
b)) Distance séparant les deux fusées
1 −1 3,062
𝑦𝐴 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣𝐴 sin 𝛼)𝑡 = × 9,8 × 16 + 51,4 × 4 sin 81,6° = 125𝑚 𝑅𝐷 = 0,05 (10 cos 60° + ) = 0,77𝑁
2 2 0,9
{
1 2 −1
𝑦𝐵 = − 𝑔𝑡 + 𝑣𝐵 𝑡 = × 9,8 × 16 + 50 × 4 = 122𝑚 c)) Caractéristique de ⃗⃗⃗⃗
vD de (S) au point D
2 2
AB = yA − yB = 3m, alors la distance séparant les deux fusées - Direction : vers le haut
à t=4s, est AB=3m - Sens : tangente à la trajectoire faisant un angle de 2α avec
c)) Sécurité des spectateur l’horizontal
Si la fusée A explose sur le sol, alors 𝑦 = 0 - intensité : 𝑣𝐷 = 3,06𝑚. 𝑠 −1

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2. a)) Equation cartésienne de la trajectoire de (S) ⃗ et à la réaction R
1. La bille est soumise à son poids P ⃗
- Condition initiale a)) Vitesse en A
𝑣𝐷𝑥 = 𝑣𝐷 cos2 𝛼 𝑥0 = 0 T.E.C : entre A et C
⃗⃗⃗⃗𝐷 | 𝑣𝐷𝑦 = 𝑣𝐷 sin2 𝛼 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣 𝑂𝑀0 |
𝑦0 = ℎ + 𝑅(1 − cos 2𝛼) = 2𝑚 1 1
𝑚𝑣𝐶 2 − 𝑚𝑣𝐴 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔2𝑟 sin 𝛼
2 2
Le solide (S) est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
car dans le triangle ACC’ rectangle en C’, ℎ = 𝐴′𝐶′ = 𝐴𝐶′
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
𝐴𝐶′ ℎ
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣𝐷 cos 2𝛼 sin 𝛼 = = ⟹ ℎ = 2𝑟 sin 𝛼 ⇒ 𝑣𝐴 = √𝑣𝐶 2 − 4𝑔𝑟 sin 𝛼
𝑎 |𝑎 = −𝑔 ; 𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 2𝛼 e t 𝐴𝐶 2𝑟
𝑦 𝑦 𝐷
𝐴. 𝑁 ∶ 𝑣𝐴 = √3,752 − 40 × 0,5 sin 30° = 2𝑚. 𝑠 −1
𝑥 = (𝑣𝐷 cos 2𝛼)𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1 b) Vitesse de la bille en B
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣𝐷 sin2 𝛼)𝑡 + 𝑦0
2
1 1
𝑥 𝑔 T.E.C : 𝑚𝑣𝐵 2 − 𝑚𝑣𝐴 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑟(1 + sin 𝛼)
2 2
𝑡= ⟹𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 2𝛼 + 𝑦0
𝑣0 cos2 𝛼 2𝑣𝐷 𝑐𝑜𝑠 2 2𝛼
2
car ICI , ℎ = 𝐴𝑂′ + 𝑂′𝐵′ = 𝐴𝑂′ + 𝑂𝐵
10
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 60° + 𝑦0 Or, dans le triangle AOO’ rectangle en O’,
2 × 3,062 𝑐𝑜𝑠 2 60°
𝐴𝑂′ 𝐴𝑂′
⇒ 𝑦 = −2,13𝑥 2 + 1,73𝑥 + 2 sin 𝛼 = = ⟹ 𝐴𝑂′ = 𝑟 sin 𝛼 𝑒𝑡 𝑂𝐵 = 𝑟
𝐴𝑂 𝑟
b)) Hauteur maximale atteinte au-dessus du sol
ℎ = 𝑟 sin 𝛼 + 𝑟 = 𝑟(1 + sin 𝛼) ⇒ 𝑣𝐵 = √𝑣𝐴 2 + 2𝑔𝑟(1 + sin 𝛼)
𝑑𝑦
Au point maximale, = 0 ⇒ −4,23𝑥𝑚 + 1,73 = 0 ⇒
𝑑𝑥 𝐴. 𝑁: 𝑣𝐵 = √22 + 20 × 0,5(1 + sin 30°) = 4,35𝑚. 𝑠 −1
1,73
𝑥𝑚 = = 0,4𝑚 ⇒ 𝑦𝑚𝑎𝑥 = −2,13. 0,42 + 1,73.0,4 + 2 c)) Valeur de la réaction R B
4,23
T.C.I : 𝑚𝑔 + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant 𝑁
⃗ :
⟹ 𝐻𝑚𝑎𝑥 = 𝑦𝑚𝑎𝑥 = 2,35𝑚
𝑣2𝐵 𝑣2𝐵
c)) Calcul de la distance OP −𝑚𝑔 + 𝑅𝐵 = 𝑚 ⇒ 𝑅𝐵 = 𝑚 (𝑔 + )
𝑟 𝑟
𝑃(𝑥𝑃 = 𝑂𝑃; 𝑦𝑃 = 0) ⇒
4,352
𝑦𝑃 = −2,13𝑂𝑃2 + 1,73𝑂𝑃 + 2 = 0 𝐴. 𝑁 ∶ 𝑅𝐵 = 0,05 (10 + ) = 2,4𝑁
0,5
∆= 1,732 + 4 × 2 × 2,13 = 20,033 ⇒ √∆= 4,48

2. La bille est soumise à une force de frottement F
−1,73 ± 4,48 −1,73 − 4,48
𝑂𝑃 = ⇒ 𝑂𝑃 = = 1,46𝑚 Vitesse de la bille en C
−2 × 2,13 −2 × 2,13
T.E.C : entre A et C
3. a)) Expression de W(f)
1 1
𝑚𝑣𝐶 2 − 𝑚𝑣𝐴 2 = 𝑚𝑔2𝑟 sin 𝛼 − 𝐹. 𝐴𝐶 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴𝐶 = 𝑟𝜋 ⇒
Entre A et D, (S) est soumis à une force de frottement f 2 2

T.E.C : entre A et D 2𝐹𝑟𝜋


𝑣𝐶 = √𝑣𝐴 2 + 4𝑔𝑟 sin 𝛼 −
∆𝐸𝐶 = 0 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑓 ) + 𝑊(𝑅⃗ ) 𝑚

⇒ 𝑊(𝑓 ) = −𝑊(𝑃⃗) = −𝑚𝑔ℎ𝑊(𝑓 ) = −𝑚𝑔ℎ = −𝑚𝑔𝑅 cos 2𝛼 𝐴. 𝑁 ∶ 𝑣𝐶 = √22 + 0 × 0,5 sin 30° −
2×0,1×0,5𝜋
= 2,78𝑚. 𝑠 −1 3.
0,05
𝐴. 𝑁 ∶ 𝑊(𝑓 ) = −0,05 × 10 × 0,9 × cos 60° = −0,225𝐽
a)) Equation de la trajectoire
d)) Intensité de la force de frottement f 𝑣𝐶𝑥 = 𝑣𝐶 sin 𝛼 𝑥 =0
𝑅𝜋 - Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑀0 | 0
𝑣𝐶 |𝑣𝐶𝑦 = −𝑣𝐶 cos 𝛼 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑊(𝑓 ) = −𝑓𝑑 = −𝑓(𝐴𝐵 + 𝐵𝐶) = −𝑓 (𝐴𝐵 + ) 𝑦0 = 0
2
𝑊(𝑓 ) 0,225 Le mobile est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
⇒𝑓=− =− = 7,46. 10−2 𝑁
𝑅𝜋 0,9𝜋 T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
𝐴𝐵 + 1,6 +
2 2
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣𝐶 sin 𝛼
Solution 8 𝑎 |𝑎 = 𝑔 , 𝑣 |𝑣 = 𝑔𝑡 − 𝑣 cos 𝛼 et
𝑦 𝑦 𝐶

𝑥 = (𝑣𝐶 sin 𝛼)𝑡


⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1
𝑦 = 𝑔𝑡 2 − (𝑣𝐶 cos 𝛼)𝑡
2

Equation de la trajectoire
𝑥
𝑥 = (𝑣𝐶 𝑠𝑖𝑛 𝛼)𝑡 ⟹ 𝑡 =
𝑣𝐶 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑔 1
𝑦=− 𝑥2 − 𝑥
2𝑣𝐶 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 tan 𝛼
10 1
𝐴. 𝑁: 𝑦 = − 𝑥2 − 𝑥
2 × 3,752 𝑠𝑖𝑛2 30° tan 30°
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𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑦 = 0,077𝑥 2 − 1,73𝑥 𝑣𝐶 = √5,092 + 20(1 − cos 60°) = 6𝑚. 𝑠 −1
b)) Coordonnées du point Q - Au point O, θ = 𝛼 ⇒ 𝑣0 = 𝑣𝐵 = 5,09𝑚. 𝑠 −1

𝑥𝑄 c)) Expression de R M en f(r, m,g,θ , α, vB )


𝑄 |𝑦 = 𝑟 + (𝑟(1 + sin 𝛼) − 2𝑟 sin 𝛼) = 𝑟(2 − sin 𝛼) ⃗ +R
⃗ = ma⃗ , Suivant N
⃗⃗ :
𝑄 T.C.I : P
𝑥𝑄 𝑣𝑀 2 𝑣𝑀 2
𝑄 | 𝑦 = 𝑟(2 − sin 𝛼) = 0,5(2 − sin 30°) = 0,75𝑚 −𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑅 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 ⟹ 𝑅𝑀 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + )
𝑟 𝑟
𝑄
𝑣𝐵 2
𝑦𝑄 = 0,07𝑥𝑄 2 − 1,73𝑥𝑄 = 0,75 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑅𝑀 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑔(𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼) +
𝑟
)
⇒ 0,07𝑥𝑄 2 − 1,73𝑥𝑄 − 0,75 = 0 𝑣𝐵 2
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑅𝑀 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2 cos 𝛼) + ]
𝑟
2
∆= 1,73 + 4 × 0,75 × 0,07 = 3,2 ⇒ √∆= 1,79 𝑣𝐵 2
- Au point C : 𝜃 = 0 : 𝑅𝐶 = 𝑚 [𝑔(3 − 2 cos 𝛼) + ]
1,73 ± 1,79 1,73 + 1,79 𝑟
𝑥𝑄 = ⇒ 𝑥𝑄 = = 25,14
2 × 0,07 2 × 0,07 5,092
𝐴. 𝑁: 𝑅𝐶 = 0,2 [10(3 − 2 cos 60°) + ] = 9,18𝑁
𝑥𝑄 = 25,14 1
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑄 |
𝑦𝑄 = 0,75 𝑣𝐵 2
- Au point O : 𝜃 = 𝛼 : 𝑅0 = 𝑚 (𝑔 cos 𝛼 + )
𝑟
c)) Calcul de la distance CQ
𝑅0 = 0,2(10 cos 60 + 5,092 ) = 6,18𝑁
𝐶𝑄 = √𝑥𝑄 + 𝑦𝑄 =2 2 √25,142 + 0,752 = 25,15𝑚 3.a)) Equation cartésienne de la trajectoire
𝑣0𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
Vitesse de la bille au point Q ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0
𝑣0 | 𝑣0𝑦 = 𝑣0 sin 𝛼 ,𝑂𝑀
- Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗
𝑦0 = 0
𝑥𝑄 25,14
𝑥𝑄 = (𝑣𝐶 𝑠𝑖𝑛 𝛼)𝑡𝑄 ⇒ 𝑡𝑄 = = = 13,40𝑠
𝑣𝐶 𝑠𝑖𝑛 𝛼 3,75 𝑠𝑖𝑛 30° (S) est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
𝑣𝑄𝑥 = 𝑣𝐶 sin 𝛼 = 3,75 × sin 30° = 1,875 T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
𝑣𝑄 |
⃗⃗⃗⃗
𝑣𝑄𝑦 = 𝑔𝑡𝑄 − 𝑣𝐶 cos 𝛼 = 10.13,40 − 3,75 cos 30° = 130,75
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑎 |𝑎 = −𝑔 , 𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 et
𝑦 𝑦 0
𝑣𝑄 = √𝑣𝑄𝑥 2 + 𝑣𝑄𝑦 2 = √1,8752 + 130,752 = 130,76𝑚. 𝑠 −1
𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑂𝑀 1
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡
Solution 9 2

Equation de la trajectoire
1. (S) est soumise à son poids ⃗P et à la réaction ⃗R
𝑥
a)) Vitesse de (S) en B 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡 ⇒ 𝑡 =
𝑣0 cos 𝛼

T.E.C : entre A et B 𝑔
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑦 = − 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼
1 2𝑣0
𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼 ⇒
2 10
−1
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 60°
𝑣𝐵 = √2𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼 = √20 × 1,5 sin 60° = 5,09𝑚. 𝑠 2 × 5,092 𝑐𝑜𝑠 2 60°
b)) Accélération de (S) sur la piste AB ⇒ 𝑦 = −0,77𝑥 2 + 1,73𝑥

T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant x ‘x : b)) Altitude maximale atteinte

𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 Au point maximal :


𝑑𝑦 1,73
𝑎 = 10 sin 60° = 8,66𝑚𝑠 −1 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 > 0 = 0 ⇒ −1,54𝑥 + 1,73 = 0 ⇒ 𝑥 = = 1,12
𝑑𝑥 1,54
Alors le mouvement est rectiligne uniformément accéléré.
c)) Lois horaires du mouvement 𝑦𝑚𝑎𝑥 = −0,77 × 1,122 + 1,73 × 1,12 = 0,97𝑚
1 2 c)) Distance sur l’axe Ox
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 = 4,33𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 = 8,66𝑡
2
Si (S) touche l’axe Oy, 𝑦 = 0⇒ −0,77𝑥 2 + 1,73𝑥 = 0
- Durée du trajet AB
𝑥 = 0(𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒)
5,09
Au point B, 𝑣𝐵 = 8,66𝑡𝐵 = 5,09 ⇒ 𝑡𝐵 = = 0,58𝑠 1,73
8,66
𝑒𝑡 𝑥 = = 2,24 ⟹ 𝑑 = 𝑥 = 2,24𝑚
2. a)) Expression de vM en f(r,g,θ , α, vB ) 0,77
T.E.C : entre B et M
Solution 10
1 1
𝑚𝑣𝑀 2 − 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔ℎ avec ℎ = 𝑟 cos 𝜃 − 𝑟 cos 𝛼 1. Vitesse de la bille en C
2 2

2
𝑣𝑀 = √𝑣𝐵 + 2𝑔𝑟(cos 𝜃 − cos 𝛼) ⃗ et à la réaction R

. (S) est soumise à son poids P
b)) Vitesse de (S) aux points O et C T.E.C : entre A et B
2 1
- Au point C : 𝜃 = 0, 𝑣𝐶 = √𝑣𝐵 + 2𝑔𝑟(1 − cos 𝛼) 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼
2

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𝑣𝐵 = √2𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼 = √20 × 2,5 sin 30° = 5𝑚. 𝑠 −1 , T.E.C :entre B et C
1 1 1
Comme les frottement sont négligeable entre B et C, alors : 𝑣𝐶 = 𝑚𝑣𝐶 2 − 𝑚𝑣𝐵 2 = − 𝑚𝑔(2𝑙)
2 2 10

𝑣𝐵 = 5𝑚. 𝑠 −1
2𝑔𝑙 20 × 0,64
2. Vitesse de la bille B1 juste après le choc ⇒ 𝑣𝐶 = √𝑣𝐵 2 − = √4,472 − = 4,17𝑚. 𝑠 −1
5 5
Appliquons la conservation de la quantité de mouvement ⃗P
b)) Nature du mouvement de (B1) sur la piste BC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴𝑣𝑎𝑛𝑡 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝐴𝑝𝑟è𝑠 ⇔ 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗ 𝑣1 + 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐶 = 𝑚1 ⃗⃗⃗ 𝑣′2
T.C.I : 𝑓 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚1 𝑎
𝑚1 𝑣𝐶 − 𝑚2 𝑣 ′ 2 0,2 × 5 − 0,3 × 4
⟹ 𝑣1 = = = −1𝑚. 𝑠 −1 Suivant x’x : −𝑓 = 𝑚1 𝑎 ⇒ 𝑎 = −0,1 × 10 = −1𝑚. 𝑠 −2
𝑚1 0,2
a < 0 , le mouvement est uniformément retardé.
3.a)) Equation cartésienne de la trajectoire
- Lois horaires du mouvement
- Condition initiale
1 2
𝑣𝐷𝑥 = 𝑣𝐷 cos 𝜃 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 ; 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 4,47𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑥0 = 0
𝑥 =0 2
𝑂𝑀0 | 0
⃗⃗⃗⃗𝐷 | 𝑣𝐷𝑦 = 𝑣𝐷 sin 𝜃 ,⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣
𝑦0 = 0 1
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 𝑒𝑡 𝑣 = 𝑎𝑡 + 𝑣0 ⇒
2
(S) est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 𝑥(𝑡) = −0,5𝑡 2 + 4,47𝑡 𝑒𝑡 𝑣(𝑡) = −𝑡 + 4,47
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 c)) Durée totale du mouvement : 𝑡𝐴𝐶 = 𝑡𝐴𝐵 + 𝑡𝐵𝐶
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣𝐷 cos 𝜃 - Détermination de la durée du trajet AB
𝑎 |𝑎 = −𝑔 , 𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝜃
𝑦 𝑦 𝐷
T.C.I : 𝑓 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚1 𝑎 Suivant x’x :
𝑥 = (𝑣𝐷 cos 𝜃)𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑂𝑀 1 1
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣𝐷 sin 𝜃)𝑡 − 𝑚 𝑔 + 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 = 𝑚1 𝑎
2 10 1
𝑥 𝑔
𝑥 = (𝑣𝐷 cos 𝜃)𝑡 ⇒ 𝑡 = ⇒ 𝑦 = − 2𝑣 2 2 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝜃 𝑎 = 𝑔(sin 𝛼 − 0,1) = 10(sin 30° − 0,1) = 4𝑚. 𝑠 −2
𝑣𝐷 cos 𝜃 𝐷 𝑐𝑜𝑠 𝜃
1 1
10 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 , en B : 𝑥𝐵 = 𝐴𝐵 = 𝑎𝑡 2𝐴𝐵
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 45° 2 2
2 × 3,52 𝑐𝑜𝑠 2 45°
𝐷′ 𝑜ù: 𝑦 = −0,83𝑥 2 + 𝑥 2𝐴𝐵 2 × 2,5
⇒ 𝑡𝐴𝐵 = √ =√ = 1,1𝑠
𝑎 4
b)) Détermination de la distance EE’
E’ est un point d’impact de la trajectoire de (B2) : - Détermination de la durée du trajet BC

𝑦𝐸 ′ = −0,83𝑥𝐸 ′ 2 + 𝑥𝐸 ′ , or 𝑦𝐸 ′ = −𝐸𝐷 = −(ℎ + ℎ′ ) 𝑣(𝑡) = −𝑡 + 4,17, au point C : 𝑣𝐶 = −𝑡𝐵𝐶 + 4,47 = 4,17𝑚. 𝑠 −1

- Détermination de h’ 𝑡𝐵𝐶 = 4,47 − 4,17 = 0,3𝑠 ⟹ 𝑡𝐴𝐶 = 1,1 + 0,3 = 1,4𝑠


1 1 𝑣0 2 −𝑣𝐷 2 b)) Vitesse du système (S) après le choc
T.E.C : 𝑚𝑣𝐷 2 − 𝑚𝑣0 2 = −𝑚𝑔ℎ′ ⇒ ℎ′ =
2 2 2𝑔

Appliquons la conservation de la quantité de mouvement P
42 − 3,52
ℎ′ = = 0,1875𝑚 𝑃⃗𝐴𝑣𝑎𝑛𝑡 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑣1 = (𝑚1 +𝑚2 )𝑣 ⇒ 𝑣 =
𝑃𝐴𝑝𝑟è𝑠 ⇔ 𝑚1 ⃗⃗⃗
𝑚1
𝑣1
20 𝑚1 +𝑚2

𝑦𝐸 ′ = −(ℎ + ℎ′ ) = −(1,2 + 0,1875) = −1,3875𝑚 𝑣=


200
× 4,17 = 1,7𝑚. 𝑠 −1 ,
500
2
−0,83𝑥𝐸 ′ + 𝑥𝐸 ′ + 1,3875 = 0
la vitesse du système (S) après le choc est 𝑣 = 1,7𝑚. 𝑠 −1 .
⟹ ∆= 1 + 4(0,83)(1,3875) = 5,61 ⇒ √∆= 2,36
- Hauteur maximale atteinte
−1 ± 2,36 −1 − 2,36
𝑥𝐸 ′ = ⇒ 𝑥𝐸 ′ = = 2,02𝑚 T.E.C : entre C et M :
−2 × 0,83 −2 × 0,83 (S)
1 𝜽𝒎𝒂𝒙
soit 𝐸𝐸’ = 𝑥𝐸 ′ = 2,02𝑚 − 𝑀𝑣 2 = −𝑀𝑔ℎ𝑚𝑎𝑥 𝑴
2
On peut aussi déduire la longueur du fil : 𝑣 2 1,72
⇒ ℎ𝑚𝑎𝑥 = = = 0,14𝑚
ℎ′ 0,1875 2𝑔 20 C
ℎ′ = 𝑙(1 − cos 𝜃) ⇒ 𝑙 = = = 0,64𝑚
1 − cos 𝜃 1 − cos 45° - Amplitude maximale
4. Les frottements sur la piste AC sont équivalents à
ℎ𝑚𝑎𝑥
1 ℎ𝑚𝑎𝑥 = 𝑙(1 − cos 𝜃𝑚𝑎𝑥 ) ⇒ cos 𝜃𝑚𝑎𝑥 = 1 −
une force unique f = m1 g⃗. 𝑙
10

a)) Vitesse de (B1) aux points B et C 0,14


cos 𝜃𝑚𝑎𝑥 = 1 − = 0,78 ⇒ 𝜃𝑚𝑎𝑥 = 38,74°
1 2 1 0,64
T.E.C : entre A et B : 𝑚𝑣𝐵 = 𝑚𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼 − 𝑚𝑔𝐴𝐵
2 10

𝑣𝐵 = √2𝑔𝐴𝐵(sin 𝛼 − 0,1)

𝐴. 𝑁: 𝑣𝐵 = √20 × 2,5(sin 30° − 0,1) = 4,47𝑚. 𝑠 −1

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Solution 11 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1
1. Calcul de la distance AB 𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡 + 𝑦𝐺
2
𝑥
Le solide (S) est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡 ⇒ 𝑡 = ⇒
𝑉0 cos 𝛼

𝑒𝑡 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑅⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑁 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑇 . 𝑔
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼 + 𝑦𝐺
T.E.C : entre A et B : 2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼

1 𝑚𝑣𝐴 2 9,8
− 𝑚𝑣𝐴 2 = −𝑚𝑔𝐴𝐵 sin 𝛼 − 𝑓𝐴𝐵 ⟹ 𝐴𝐵 = ⇒𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 45° + 2
2 2(𝑚𝑔 sin 𝛼 + 𝑓) 2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 45°
9,8 2
0,05 × 62 ⇒𝑦=− 𝑥 +𝑥+2
𝐴𝐵 = = 2,03𝑚 𝑣𝑂 2
2(0,05 × 10 sin 60° + 10−2 )
2. Valeur de la vitesse v0
2. Vitesse (S) en C
Le centre de la panier a pour coordonnées : C(d ;h)
T.E.C : entre B et C
1 9,8 𝑑 2 9,8 𝑑 2
𝑚𝑣𝐶 2 = −𝑚𝑔𝑟 cos 𝜃 ⇒ 𝑣𝐶 = √2𝑔𝑟 cos 𝜃 ℎ=− + 𝑑 + 2 ⇒ − =ℎ−𝑑+2⇒
2 𝑣𝑂 2 𝑣𝑂 2
𝜋
𝑣𝐶 = √20 × 0,5 cos = 2,66𝑚. 𝑠 −1 9,8𝑑 2 9,8 × 7,12
4 𝑣0 = √ =√ = 9,04𝑚. 𝑠 −1
3. a)) Equation cartésienne de la trajectoire 𝑑+2−ℎ 7,1 + 2 − 3,05
𝑣𝐶𝑥 = 𝑣𝐶 cos 𝛼 3. a)) Durée mise par le ballon pour atteindre le point C
𝑥 =0
𝑂𝑀0 | 0
𝑣𝐶 | 𝑣𝐶𝑦 = 𝑣𝐶 sin 𝛼 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗
𝑦0 = ℎ 𝑑 7,1
𝑥𝐶 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡𝐶 = 𝑑 ⇒ 𝑡𝐶 = = = 1,1𝑠
𝑣0 cos 𝛼 9,04 cos 45°
𝑂ù ℎ = 𝐴𝐵 sin 𝛼 − 𝑟 cos 𝜃 = 2,03 sin 60° − 0,5 cos 45° = 1,4𝑚
b)) Vitesse du panier lorsque le panier est marqué
Le solide (S) est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
1 1
T.E.C : 𝑚𝑣𝐶 2 − 𝑚𝑣𝐺 2 = −𝑚𝑔𝐻 ′ ⇒ 𝑣𝐶 = √𝑣0 2 − 2𝑔𝐻′
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 2 2

𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣𝐶 cos 𝛼 Où : 𝐻’ = 𝐻 − ℎ = 3,05 − 2 = 1,05𝑚


𝑎 |𝑎 = −𝑔 , 𝑣 |𝑣 = 𝑔𝑡 − 𝑣 sin 𝛼
𝑦 𝑦 𝐶
𝑣𝐶 = √9,042 − 2 × 9,8 × 1,05 = 7,23𝑚. 𝑠 −1
𝑥 = (𝑣𝐶 cos 𝛼)𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1
c)) Le panier sera marqué si et seulement si les coordonnées du
𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣𝐶 sin 𝛼)𝑡 + ℎ
2 Joueur B ne vérifie pas l’équation de la trajectoire:
𝑥
𝑥 = (𝑣𝐶 cos 𝛼)𝑡 ⇒ 𝑡 = ⇒ y = −0,12x 2 + x + 2
𝑉𝐶 cos 𝛼
𝑔 𝐵(0,90 ; 2,70) :
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼 + ℎ
2𝑣𝐶 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
yB = −0,12 × 0,902 + 0,90 + 2 = 2,80 ≠ 2,70
10
⇒𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 60° + 1,4 Comme le point B n’appartient pas à la trajectoire du ballon.
2 × 2,662 𝑐𝑜𝑠 2 60°
Alors le panier sera marqué.
⇒ 𝑦 = −2,82𝑥 2 + 1,73𝑥 + 1,4
b)) Coordonnées du point D Solution 13
𝑥𝐷
𝐷 |𝑦 = 0 ⇒ −2,82𝑥𝐷 2 + 1,73𝑥𝐷 + 1,4 = 0 1. Equation de la trajectoire
𝐷
𝑣0𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
∆= 1,732 + 4 × 2,82 × 1,4 = 18,79 ⟹ √∆= 4,33 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0
𝑣0 | 𝑣0𝑦 = 𝑣0 sin 𝛼 ,𝑂𝑀
- Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗
𝑦0 = ℎ
−1,73 ± 4,33 −1,73 − 4,33
𝑥𝐷 = ⇒ 𝑥𝐷 = = 1,07𝑚
2(−2,82) 2(−2,82) Le poids est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
𝑥 = 1,07 T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝐷 | 𝐷
𝑦𝐷 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑎𝑥 = 0
𝑎 |𝑎 = −𝑔 ; 𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼
𝑦 𝑦 0

Solution 12 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡


⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1
1. Montrons que : 𝑦 = −
9,8
𝑥2 + 𝑥 + 2 𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡 + ℎ
2
𝑉𝑂 2
𝑥
𝑣0𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡 ⇒ 𝑡 = ⇒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 | 𝑥0 = 0
𝑉0 cos 𝛼
𝑣0 | 𝑣0𝑦 = 𝑣0 sin 𝛼 ,𝑂𝑀
- Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗
𝑦0 = ℎ = 2 𝑔
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼 + ℎ
2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
Le ballon est soumis à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
2. Expression de 𝑣0 en fonction de 𝑣0 , ℎ, 𝑥1 , 𝑔 𝑒𝑡 𝛼
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔
Lorsque le poids arrive en C, y=0 et 𝑥 = 𝑥1
𝑎𝑥 = 0 𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑎 |𝑎 = −𝑔 ; 𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼 𝑔
𝑦 𝑦 0 𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥1 tan 𝛼 + ℎ = 0
2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 1

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𝑔 Solution 14
𝑥 2 = 𝑥1 tan 𝛼 + ℎ ⃗⃗
𝑵
2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 1 O
2 2 2
⇒ 2𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼(𝑥1 tan 𝛼 + ℎ) = 𝑔𝑥1
𝜽𝟎
𝑔𝑥1 2 ⃗𝑻
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣0 = √ 𝜽 ⃗
2(𝑥1 tan 𝛼 + ℎ)𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝑻 𝑴𝟎

10 × 19,432 A M
𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √ = 13,33𝑚. 𝑠 −1 ⃗⃗
𝑷
2(19,43 tan 45° + 1,80)𝑐𝑜𝑠 2 45°

3. Hauteur maximale atteinte


𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 13,332 𝑠𝑖𝑛2 45° A.1. a)) Valeur de v0
ℎ𝑚𝑎𝑥 = +ℎ = + 1,80 = 10,68𝑚
𝑔 10 La bille est soumise à son poids ⃗P et à la tension ⃗T du fil.
Coordonnées du vecteur vitesse au sommet de la trajectoire T.E.C : entre A et O :
𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
𝑣| 𝑣 = 0 1 1
𝑦 𝐸𝐶 (𝑂) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗) ⟹ 𝑚𝑣0 2 − 𝑚𝑣1 2 = 𝑚𝑔ℎ
2 2
4. Norme du vecteur vitesse du projectile au point C
𝑣0 = √𝑣1 2 + 2𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃0 )
Il faut d’abord chercher la durée du saut : Or C est un point
𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √42 + 20(1 − 𝑐𝑜𝑠 60°) = 5,09𝑚. 𝑠 −1
d’impact de la trajectoire et le mouvement suivant Ox est
2. a)) Expression de V en f(v1 ,g,l,θ0 , θ)
uniforme alors 𝑥1 = 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡1
T.E.C : entre A et M
Durée de saut :
𝑥1 19,43 𝐸𝐶 (𝑀) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗)
𝑡1 = = = 2,06𝑠
𝑣0 cos 𝛼 13,33𝑐𝑜𝑠45° 1 1
𝑚𝑣 2 − 𝑚𝑣1 2 = 𝑚𝑔ℎ
2 2

Coordonnées de 𝑣 à l’instant 𝑡1 𝑣 = √𝑣1 2 + 2𝑔ℎ Avec ℎ = 𝑙 cos 𝜃 − 𝑙 cos 𝜃0


𝑣𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣 = √𝑣1 2 + 2𝑔𝑙(cos 𝜃 − cos 𝜃0 )
𝑣 |𝑣 = −𝑔𝑡 + 𝑣 sin 𝛼
𝑦 1 0
b)) Tension du fil au points M
𝑣1 = √𝑣𝑥1 2 + 𝑣𝑦1 2 = √(𝑣0 cos 𝛼)2 + (−𝑔𝑡1 + 𝑣0 sin 𝛼)2 T.C.I : 𝑃⃗ + ⃗⃗⃗ ⃗ :
𝑇1 = 𝑚𝑎 , Suivant 𝑁

𝑣1 = √(13,33 𝑐𝑜𝑠 45°)2 + (−10 × 2,06 + 13,33𝑠𝑖𝑛 45°)2 𝑣2 𝑣2


−𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑇 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 ⟹ 𝑇 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + )
𝑙 𝑙
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑣1 = 14,62𝑚. 𝑠 −1
𝑣1 2
5. Energie mécanique du poids en A et en C ⟹ 𝑇 = 𝑚(𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑔(𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃0 ) +
𝑙
Ici, il faut comprendre que le niveau de l’énergie potentielle 𝑣1 2
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑇 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2𝑐𝑜𝑠 𝜃0 ) + ]
sera prise nulle en A. 𝑙

- Au point A : 𝐸(𝐴) = 𝐸𝐶 (𝐴) + 𝐸𝑃𝑃 (𝐴) 3. Valeur minimale de la vitesse v1

𝑜𝑟 𝐸𝑃𝑃(𝐴) = 0 (début du mouvement) Si on veut que la bille fasse un tour complet avec fil tendu, il faut

1 1 T ≥ 0 et α = π , donc
𝐸(𝐴) = 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑚𝑣0 2 = × 7,35 × 13,332 = 653𝐽 𝑣1 2
2 2 𝑇1 = 𝑚 [𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜋 − 2𝑐𝑜𝑠 𝜃0 ) + ]≥0
𝑙
- au point C : 𝐸(𝐶) = 𝐸𝐶 (𝐶) + 𝐸𝑃𝑃 (𝐶)
𝑣1 2
1 2 𝑣𝐶 2 𝑔(−3 − 2𝑐𝑜𝑠 𝜃0 ) + ≥ 0 ⇒ 𝑣1 2 ≥ 𝑔𝑙(3 + 2𝑐𝑜𝑠 𝜃0 ) ⟹
𝐸(𝐶) = 𝑚𝑣𝐶 + 𝑚𝑔𝑧 = 𝑚 ( − 𝑔ℎ) 𝑐𝑎𝑟 𝑧 = −ℎ 𝑙
2 2
2 𝑣1(𝑚𝑖𝑛) = √𝑔𝑙(3 + 2𝑐𝑜𝑠 𝜃0 )
14,62
𝐸(𝐶) = 7,35 ( − 10 × 1,80) = 653𝐽
2 A.N : 𝑣1(𝑚𝑖𝑛) = √10(3 + 2𝑐𝑜𝑠 60°) = 6,32𝑚. 𝑠 −1
On remarque que 𝐸(𝐴) = 𝐸(𝐶) = 653𝐽 = 𝑐𝑠𝑡𝑒, l’énergie B. 1. Vitesse de la bille à son passage en O
mécanique du système se conserve, cette conservation est due à 𝑣0 = √𝑣1 2 + 2𝑔𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃0 )
l’absence de l’influence de l’aire et les autres frottement divers.
𝑣0 = √6,252 + 20(1 − cos 60°) = 7𝑚. 𝑠 −1
D’où le système est conservatif
2. Equation de la trajectoire
𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥 =0
𝑂𝑀0 | 0
𝑣0 | 𝑣 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A t=0, ⃗⃗⃗⃗
0𝑦 𝑦0 = 0
La bille est soumise à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔
T.C.I : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔

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𝑎𝑥 = 0 𝑥 = 𝑣0 𝑡
𝑎 |𝑎 = 𝑔 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 1
𝑦 𝑦 = 𝑔𝑡 2
2
𝑔 2 10
𝑦= 𝑥 ∶ 𝑦= 𝑥 2 ⇒ 𝑦 = 0,1𝑥 2
2𝑣0 2 2×72

3. Abscisse du point C
Comme C est un point d’impact, alors :
𝑦𝐶 = 0,1𝑥𝐶 2 = ℎ ⇒ 𝑥𝐶 = √10ℎ = √10 × 1 = 3,16𝑚
C. 1. a)) Tension T du fil
Le solide (S) est soumis à son poids ⃗P et à la tension ⃗T du fil
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎
suivant x’x : 𝑇𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚𝑟𝜔2 avec 𝑟 = 𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃 ,
𝑇 = 𝑚𝑙𝜔2 = 𝑚𝑙(2𝜋𝑁)2 = 0,1 × (2𝜋 × 1,5)2 = 8,88𝑁
- Valeur de l’angle θ
y’
zO
Suivant y’y : 𝑇𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑚𝑔 = 0 ⇒
𝑚𝑔 0,1×10 ⃗𝑻
cos 𝜃 = = = 0,112 𝜽
𝑇 8,88
x x
Alors : 𝜃 = 83,57°
⃗⃗
𝑷
b)) Valeur de N si θ0 = 60° y

𝑚𝑔 𝑔
𝑇 = 𝑚𝑙(2𝜋𝑁)2 = ⇒𝑁=√ 2
cos 𝜃0 (2𝜋) 𝑙 cos 𝜃0

10
𝑁=√ = 0,71𝐻𝑟𝑧
(2𝜋)2 𝑐𝑜𝑠 60°

2. a)) Valeur de l’angle d’écartement maximal

𝑂
𝑴𝒎𝒂𝒙 𝜽𝒎𝒂𝒙 𝜽𝟎
𝒉 A

T.E.C : entre A et Mmax


𝐸𝐶 (𝑀𝑚𝑎𝑥 ) − 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗)

Or au point d’arrêt 𝐸𝐶 (𝑀𝑚𝑎𝑥 ) = 0


𝐸𝐶1 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑙(𝑐𝑜𝑠 𝜃0 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑚𝑎𝑥 ) ⇒
𝐸𝐶1 𝐸𝐶1
𝑐𝑜𝑠 𝜃0 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑚𝑎𝑥 = ⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑚𝑎𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃0 −
𝑚𝑔𝑙 𝑚𝑔𝑙
0,28
𝐴. 𝑁: 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑚𝑎𝑥 = 𝑐𝑜𝑠 60° − = 0,22 ⇒ 𝜃𝑚𝑎𝑥 = 77,29°
1
b)) Equation horaire du mouvement
Après la rupture du fil, 𝑇 = 0 ,
1 2
𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 = 𝑔 ⟹ 𝑦 = 𝑔𝑡
2

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Solutions sur le champ gravitationnel 𝑔0 9,8
𝑣 = 𝑅√ = 6380 × 103 √
Solution 1 𝑅+ℎ 6380 × 10 + 600 × 103
3

1. Détermination de la masse de la Terre 𝑣 = 7,56 × 103 𝑚. 𝑠 −1


2
𝑇2 4𝜋2 4𝜋2 𝑟 3 4𝜋2 ×(42164.103 )
= ⟹ 𝑀𝑇 = = = 6 × 1024 𝑘𝑔 b)) Valeur de la période de révolution T
𝑟3 𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑇 2 6,67×10−11 ×86164 2

2. a)) Calculons la masse du planète de mars 2𝜋𝑟 2𝜋(𝑅 + ℎ) 𝑅 + ℎ 2𝜋 (𝑅 + ℎ)3


𝑇= = ×√ = √
4𝜋 2 𝑟 3 𝑣 𝑅 𝑔0 𝑅 𝑔0
𝑀𝑀 =
𝐺𝑇 2
2𝜋 (6380 × 103 + 600 × 103 )3
- Pour le Phobos : 𝑟 = 9380𝑘𝑚 = 9380 × 103 𝑚 𝑒𝑡 𝑇= √
6380 × 103 9,8
𝑇 = 7ℎ39𝑚𝑖𝑛 = 7 × 3600 + 39 × 60 = 27,54 × 103 𝑠
4𝜋 2 (9380. 103 )3 𝑇 = 5,80 × 103 𝑠
𝑀𝑀 = = 6,52 × 1023 𝑘𝑔
6,67. 10−11 × (27,54 × 103 )2
Solution 3
- Pour Deimos : 𝑟 = 23460𝑘𝑚 = 23460 × 103 𝑚 𝑒𝑡
1. a)) La trajectoire du satellite est définie dans le référentiel
𝑇 = 30ℎ18𝑚𝑖𝑛 = 30 × 3600 + 18 × 60 = 109,08 × 103 𝑠
géocentrique (lié à la terre).
4𝜋 2 (23460. 103 )3
𝑀𝑀 = = 6,50 × 1023 𝑘𝑔 b)) Montrons que le mouvement est circulaire uniforme
6,67. 10−11 × (109,08 × 103 )2
b)) Pour les deux satellites la masse du planète masse est : ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖𝑺𝑶
𝑚𝑀𝑇 O 𝑭
𝑀𝑀 = 6,5 × 1023 𝑘𝑔 𝐹 = −𝐺 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑅 + ℎ)2 𝑆𝑂 Terre S
3. Valeur de la masse de la Lune
En appliquant le théorème de centre d’inertie :
4𝜋 2 (2040. 103 )3
𝑀𝐿 = = 7,50 × 1022 𝑘𝑔 𝑚𝑀𝑇 𝑀𝑇
6,67. 10−11 × (8240)2 𝐹 = −𝐺 𝑢 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑅 + ℎ)2 𝑆𝑂 (𝑅 + ℎ)2 𝑆𝑂
Alors le vecteur accélération est radial (porté par le rayon SO) et
Solution 2
1. a)) Loi de l’attraction gravitationnelle centripète (même sens que ⃗⃗⃗⃗
SO), il n’y a donc pas d’accélération
dv
tangentielle : a T = = 0 ⟹ v = cste M.U
dt
O ⃗
𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒖𝑮𝑶
Par ailleurs l’orbite du satellite est circulaire, alors son mouvement
Terre G
est circulaire uniforme

𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀
c)) Expression de v en fonction de 𝑅, 𝑔0 𝑒𝑡 𝑧
𝐹=𝐺 𝑢𝐺𝑂 = 𝐺 (𝑅+ℎ)𝑇2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝐺𝑂 𝑚𝑀 𝑚𝑀
𝑟2
T.C.I : 𝐹 = 𝑚𝑔 = 𝐺 (𝑅+𝑧)𝑇2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑆𝑂 ⟹ 𝑔 = 𝐺 (𝑅+𝑧)𝑇2 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑆𝑂
b)) Expression de F en fonction de m , g O , R et h
𝑚𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇
𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑔0 𝑅2 𝑔=𝐺 𝑜𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 𝑧 = 0 , 𝑔0 = 2 ⟹ 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅2
𝐹=𝐺 𝑂𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅 ⇒ 𝐹 = 2 (𝑅 + 𝑧)2 𝑅
(𝑅 + ℎ)2 (𝑅 + ℎ)2
𝑣2 𝐺𝑀𝑇
c)) Application numérique pour h =hH = 600 km 𝑀. 𝐶. 𝑈 : 𝑎 = =
𝑅 + 𝑧 (𝑅 + 𝑍)2
12 × 103 × 9,8 × (6380. 103 )2
𝐹= = 9,82 × 104 𝑁 𝐺𝑀𝑇 𝑔0
(6380. 103 + 600. 103 )2 ⇒𝑣=√ = 𝑅𝑇 √
𝑅+𝑍 𝑅+𝑍
2. a)) Montrons que le mouvement est circulaire uniforme
En appliquant le théorème de centre d’inertie : 2. a)) Un satellite géostationnaire est un satellite qui reste fixe à un
𝑚𝑀𝑇 𝑀𝑇 point de la terre et dont sa période propre est celle de la Terre.
𝐹=𝐺 𝑢 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑅 + ℎ)2 𝐺𝑂 (𝑅 + ℎ)2 𝐺𝑂 b)) Expression du rayon de l’orbite en fonction 𝑔𝑜 , 𝑅𝑇 𝑒𝑡 𝜔 𝑇
Alors le vecteur accélération est radial (porté par le rayon GO) et 𝑔0 𝑔0 𝑔0
𝑣 = 𝑅𝑇 √ = 𝑅𝑇 √ = 𝑟𝜔 𝑇 ⇒ 𝑅𝑇 2 = 𝑟 2 𝜔𝑇 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ), il n’y a donc pas d’accélération 𝑅+𝑍 𝑟 𝑟
centripète (même sens que GO
𝑑𝑣
𝑔0𝑅𝑇 2
tangentielle : 𝑎 𝑇 = = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 : 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑟 3 =
𝑑𝑡 𝜔𝑇 2
Donc le mouvement est uniforme
3 𝑔0 𝑅𝑇 2 3 9,8 × (6380 × 103 )2
Par ailleurs l’orbite du satellite est circulaire, alors son mouvement 𝑟=√ =√ = 4,2183 × 107 𝑚
𝜔𝑇 2 (7,29 × 10−5 )2
est circulaire uniforme.
c)) Un tel satellite est utilisé comme relais de
b)) Expression de la vitesse v
télécommunication (pour transmettre des informations).
𝑣2 𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇 2
𝑎= = (𝑅+ℎ)2 ⇒ 𝑣 = √ , 𝑂𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅
𝑅+ℎ 𝑅+ℎ

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II. 1. Vitesse du satellite et son énergie cinétique 3. Expression de la vitesse v et de la période T et de la vitesse
𝑔0 1 angulaire 𝜔
𝑣 = 𝑅𝑇 √ 𝑒𝑡 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 où
𝑅+𝑍 2
𝑣2 𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇
M.C.U : 𝑎 = = (𝑅 2
⇒𝑣=√
9,8 𝑅𝑇 +ℎ 𝑇 +ℎ) 𝑅𝑇 +ℎ
𝑣 = 6380. 103 . √ = 7,50 × 103 𝑚. 𝑠 −1
6380×103 +705×103
𝑔0
1 𝑂𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 ∶ 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2 ⟹ 𝑣 = 𝑅𝑇 √
𝐸𝐶 = × 2000 × (7,50 × 103 )2 = 5,625 × 1010 𝐽 𝑅𝑇 + ℎ
2
2. Calculons l’énergie potentielle du satellite
2𝜋𝑟 2𝜋(𝑅𝑇 + ℎ) 𝑅𝑇 + ℎ 2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 𝑇= = ×√ = √
𝑣 𝑅𝑇 𝑔0 𝑅𝑇 𝑔0
𝐺. 𝑀𝑇 . 𝑚𝑆𝑎𝑡 𝑚𝑔0 𝑅2 𝑇
𝐸𝑃 = − =− 2𝜋 2𝜋 𝑔0
𝑟 𝑅𝑇 + 𝑧 𝑇= ⟹𝜔= = 𝑅𝑇 √
𝜔 𝑇 (𝑅𝑇 + ℎ)3
2 × 103 × 9,8 × (6380 × 103 )2
𝐸𝑃 = − = −1,126 × 1011 𝐽
6380 × 103 + 705 × 103 III. 1. Application numérique
𝐸 = 5,625 × 1010 − 1,126 × 1011 = −5,63 × 1010 𝐽
9,8
3. a)) Valeur de l’énergie mécanique minimale 𝑣 = 6380 × 103 √
6380 × 103 + 7,8 × 105
𝑚𝑔0 𝑅2 𝑇
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = 0 ⟹ 𝐸𝐶 = −𝐸𝑃 = 𝑐𝑎𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 𝑧 = 0 𝑣 = 7,46 × 103 𝑚. 𝑠 −1
𝑅𝑇
2 × 103 × 9,8 × 6380 × 103 2𝜋 (6380 × 103 + 7,8 × 105 )3
𝐸𝑚𝑖𝑛 = 𝐸𝐶 = = 1,25 × 1011 𝐽 𝑇= √
6380 × 103 6380 × 103 9,8
b)) Vitesse de libération de ce satellite
𝑇 = 6,027 × 103 𝑠
1 2 2𝐸𝑚
𝐸𝑚𝑖𝑛 = 𝐸𝐶 = 𝑚𝑆 𝑣𝐿 ⟹ 𝑣𝐿 = √ 9,8
2 𝑚𝑆
𝜔 = 6380 × 103 √(6380×103 = 1,042 × 10−3 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 2.
+7,8×105 )3

2 × 1,25 × 1011 Temps qui sépare deux passages successif du satellite


𝑣𝐿 = √ = 1,118 × 104 𝑚. 𝑠 −1
2000 Les équations horaires du mouvement
Or pour 𝑅𝑇 = 6400𝑘𝑚 ∶ Pour le satellite S : θS = ωS t − 2π
{ ⟹ θS = θT
𝑣𝑙 = 11,2𝑘𝑚. 𝑠 −1
≈ 𝑉𝐿 = 11,18𝑘𝑚. 𝑠 −1 Pour la terre : θT = ωT t
⟹ 𝜔𝑆 𝑡 − 2𝜋 = 𝜔 𝑇 𝑡
Solution 4 2𝜋 2𝜋 𝑇𝑆 × 𝑇0
𝑡= = =
I. 1. a)) Schéma 𝜔𝑆 − 𝜔 𝑇 2𝜋 − 2𝜋 𝑇𝑆 − 𝑇0
𝑇𝑆 𝑇0
⃗𝒈
⃗ ⃗
𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼 6,027 × 103 × 8,6 × 104
O 𝑶𝑺 𝑡= = 6,48 × 103 𝑠
8,6 × 104 − 6,027 × 103
Terre S

III. 1. Un satellite géostationnaire est un satellite dont son orbite


b)) Expression de g (h) en fonction de G ,M, R, h
est dans le plan équatorial, celui-ci tourne dans le même sens que
𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀𝑇
𝐹 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 = 𝑚𝑔(ℎ)
𝑟 2 𝑂𝑆 (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆 la terre, il apparait immobile à un observateur terrestre. C'est donc
𝑀𝑇 un engin qui a la même vitesse de rotation que celle de la terre.
⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔(ℎ) = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
(𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆 2. Calcul de l’altitude h d’un satellite géostationnaire
𝐺𝑀𝑇 2
Au sol : ℎ = 0 ⟹ 𝑔0 = ⟹ 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇
𝑅𝑇 2 2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3 𝑇0 2 𝑅𝑇 2 (𝑅𝑇 + ℎ)3
𝑇0 = √ ⟹ =
𝑅𝑇 2 𝑅𝑇 2 𝑅𝑇 𝑔0 4𝜋 2 𝑔0
⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔(ℎ) = −𝑔0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 𝑂𝑆 ⟹ 𝑔(ℎ) = 𝑔0
(𝑅 + ℎ)2 (𝑅 + ℎ)2
3 𝑇0 2 𝑅𝑇 2 𝑔0 3 𝑇 2 𝑅 2𝑔
⟹ 𝑅𝑇 + ℎ = √ ⟹ ℎ = √ 0 𝑇 0 − 𝑅𝑇
c)) Montrons que le mouvement du satellite est uniforme 4𝜋 2 4𝜋 2
En appliquant le théorème de centre d’inertie :
3 (8,6 × 104 )2 (6380 × 103 )2 × 9,8
𝑚𝑀𝑇 𝑀𝑇 ℎ=√ − 6380 × 103
𝐹=𝐺 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝐺 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 4𝜋 2
(𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆 (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
Alors le vecteur accélération est radial (porté par le rayon OS) et ℎ = 3,55 × 107 𝑚

⃗⃗⃗⃗ ), il n’y a donc pas d’accélération IV. 1. Relation entre ℎ𝑛+1 𝑒𝑡 ℎ𝑛


centripète (même sens que SO
𝑑𝑣 Si la réduction d’altitude à la fin de chaque tour est supposée égale
tangentielle : 𝑎 𝑇 = = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 :
𝑑𝑡
au millième de l’altitude au début en début de tour , alors :
Donc le mouvement est uniforme.
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ℎ0 ℎ𝑛 1 1 𝐺𝑀𝑚
∆ℎ = 3
⟹ ℎ𝑛+1 = ℎ𝑛 − 3 = ℎ𝑛 (1 − ) ∆𝐸𝑚 = 𝐸𝑚𝑓 − 𝐸𝑚𝑖 = −𝐸𝑚𝑖 = − ( 𝑚𝑣𝑙 2 − )=0
10 10 1000 2 𝑅
𝑆𝑜𝑖𝑡 ∶ ℎ𝑛 = 0,999ℎ𝑛
2𝐺𝑀 2 × 6,67 × 10−11 × 5,98 × 1024
2. Relation entre ℎ𝑛 𝑒𝑡 ℎ0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝑙 = √ =√
𝑅 6380 × 103
ℎ𝑛+1 = 0,999ℎ𝑛 , alors l’altitude se réduit
géométriquement, donc ℎ𝑛 = (0,99)𝑛 ℎ0 𝑣𝑙 = 1,12 × 104 𝑚. 𝑠 −1
3. Nombre de tours effectués si ℎ𝑛 = 100𝑘𝑚
Solution 6
ℎ𝑛
ℎ𝑛 = (0,99)𝑛 ℎ0 ⟹ ln ( ) = ln(0,99)𝑛 = 𝑛 ln(0,999) I. 1. Bilan des forces appliquées z
ℎ0
⃗𝑭
ℎ ⃗ et à la
La fusée est soumise à son poids P
ln ( 𝑛 ) 400
ℎ0 ln ( )
780 = 6,67 × 102 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
⟹𝑛= 𝐴. 𝑁: 𝑛 = force de poussée ⃗F. ⃗𝑷

ln(0,999) ln(0,999) O sol
2. Accélération de la fusée au décollage
Solution 5 T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 , Suivant Oz :
1. Expression de l’énergie potentielle 𝐹 − 𝑚𝑔
−𝑚𝑔 + 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
La force entre la terre et le satellite s’écrit : 𝐹 = −
𝐺𝑀𝑚
𝑢
⃗ où 𝑢
⃗ est 𝑚
𝑟2
Or , pour que la fusée décolle, il faut que
un vecteur unitaire.
𝐹 > 𝑃 ⇒ 𝐹 − 𝑚𝑔 > 0 ⇒ 𝑎 > 0
F est une force qui dérive d’un potentiel, donc :
∞ ∞
alors la fusée a un M.U.A
𝐺𝑀𝑚 𝑑𝑟 𝐺𝑀𝑚
⃗⃗⃗ = − ∫
𝑊 = ∫ 𝐹 . 𝑑𝑙 𝑢 ⃗⃗⃗ = −𝐺𝑀𝑚 ∫
⃗ . 𝑑𝑙 =− 3,24 × 107 − 2,041 × 106 × 9,8
𝑟 2 2
𝑟 𝑟 𝑟 𝑟 𝑎= = 5,14𝑚. 𝑠 −2
2,041 × 106
𝑊 = −∆𝐸𝑃𝑃 = 𝐸𝑃 (𝑟) − 𝐸𝑃 (∞) , 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝐸𝑃 (∞) = 0
3. Distance parcourue par la fusée à t = 2s :
𝐺𝑀𝑚
⟹ 𝐸𝑃 (𝑟) = − 1 1
𝑟 𝑧 = 𝑎𝑡 2 = × 5,14 × 22 = 10,28𝑚
2 2
2. Expression de l’énergie totale en fonction de M, G, m, r
𝐺𝑀𝑚 𝑣2 𝐺𝑀𝑚 II. 1. Représentation du vecteur accélération :
𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 ∶ 𝐹 = 2
= 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 ⟹ 𝑚𝑣 2 =
𝑟 𝑟 𝑟 Le vecteur accélération est centripète et radial
1 𝐺𝑀𝑚
⟹ 𝐸𝐶 =
2 𝑟 O ⃗
𝒂 ⃗𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼 𝑶𝑺
1 𝐺𝑀𝑚 𝐺𝑀𝑚 1 𝐺𝑀𝑚 S
𝐸𝑇 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = − =− Terre
2 𝑟 𝑟 2 𝑟
𝑅𝑇 2
3. Montrons que 𝜔2 𝑟 3 = 𝐺𝑀. 2. a)) Montrons que 𝑔(ℎ) = 𝑔0 (𝑅+ℎ)2
𝐺𝑀𝑚 𝑣2 𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀𝑇
𝐹= =𝑚 = 𝑚𝑟𝜔2 𝐹 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑂𝑆 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 = 𝑚𝑔(ℎ)
𝑟 2 𝑟 𝑟 2 (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
𝐺𝑀𝑚
⟹ = 𝑚𝑟𝜔2 ⟹ 𝜔2 𝑟 3 = 𝐺𝑀
𝑟2 𝑀𝑇
⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔(ℎ) = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
4. Si le satellite ne bouge pas, alors il a même période que la (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
𝐺𝑀𝑇
terre : 𝑇 = 24ℎ = 8,64 × 104 𝑠 Au sol : ℎ = 0 ⟹ 𝑔0 = ⟹ 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2
𝑅𝑇 2

𝐺𝑀𝑚 4𝜋 2 3 𝐺𝑀𝑇 2 𝑅𝑇 2 𝑅𝑇 2
𝐹= = 𝑚𝑟𝜔 2
= 𝑚𝑟 ⟹ 𝑟 = (𝑅 + ℎ) = √ ⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔(ℎ) = −𝑔0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 𝑂𝑆 ⟹ 𝑔(ℎ) = 𝑔0
𝑟 2 𝑇 2 4𝜋 2 (𝑅 + ℎ)2 (𝑅 + ℎ)2
b)) Application numérique : h=296km
6,67 × 10−11 × 5,98 × 1024 × 864002
3
𝑟=√ 9,8 × (6380 × 103 )2
4𝜋 2 𝑔(ℎ) = = 8,95𝑚. 𝑠 −2
(6380 × 103 + 296 × 103 )2
𝑟 = 4,2 × 107 𝑚 ⟹ 𝑟 = 𝑅 + ℎ ⟹ ℎ = 𝑟 − 𝑅 3. Montrons que 𝑣 = √𝑔(ℎ). (𝑅𝑇 + ℎ)
7 3 7
ℎ = 4,2 × 10 𝑚 − 6380 × 10 = 3,56 × 10 𝑚 𝐺𝑀𝑚 𝑣2
𝐹= = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚𝑔(ℎ) = 𝑚
2𝜋 2𝜋 × 4,2 × 10 7 𝑟2 𝑟
𝑣= 𝑟= = 3,054 × 103 𝑚. 𝑠 −1
𝑇 8,64 × 104 ⟹ 𝑣 = √𝑟𝑔(ℎ) = √𝑔(ℎ) × (𝑅𝑇 + ℎ)
−11 24
1 𝐺𝑀𝑚 6,67 × 10 × 5,98 × 10 × 68 𝐴. 𝑁: 𝑣 = √8,95(6380 + 296) × 103 = 7,73 × 103 𝑚. 𝑠 −1
𝐸𝑇 = − =−
2 𝑟 2 × 4,2 × 107
III. 1. Calculons le travail du poids du satellite
𝐸𝑇 = −3,22 × 108 𝐽
1 1
5. Vitesse de libération du satellite 𝑊(𝑃⃗) = −∆𝐸𝑃 = 𝑚𝑔0 𝑅𝑇 2 ( − )
𝑅𝑇 + ℎ2 𝑅𝑇 + ℎ1

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𝑎𝑣𝑒𝑐 ℎ1 = 54,86𝑘𝑚 𝑒𝑡 ℎ2 = 11,58𝑘𝑚
2𝜋𝑟 2𝜋(𝑅𝑇 + ℎ) 𝑅𝑇 + ℎ 2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3
10−3 10−3 𝑇𝑆 = = ×√ = √
𝑊(𝑃⃗) = −69,68. 103 . 9,8(6380. 103 )2 ( − ) 𝑣 𝑅𝑇 𝑔0 𝑅𝑇 𝑔0
6380+11,58 6380+54,86

𝑊(𝑃⃗) = 2,92 × 1010 𝐽 4. Application numérique

2. Calculons le travail de la force de frottement de l’air 9,8


𝑣 = 6400 × 103 √ = 7,80 × 103 𝑚. 𝑠 −1
1
T.E.C : ∆𝐸𝐶 = 𝑚𝑣2 − 𝑚𝑣1 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑓)
2 1 2 6400 × 103 + 2 × 105
2 2
𝑚
⟹ 𝑊(𝑓 ) = (𝑣2 − 𝑣1 2 2)
− 𝑊(𝑃⃗) 2𝜋 (6400 × 103 + 2 × 105 )3
2
𝑇= √ = 5,32 × 103 𝑠
𝑚 6400 × 103 9,8
𝑊(𝑓 ) = (𝑣 2 − 𝑣1 2 ) − 𝑊(𝑃⃗)
2 2 5. a)) Le METEOSAT 8 est géostationnaire si et seulement
69,68 × 103
𝑊(𝑓 ) = (223,52 − 14752 ) − 2,92. 1010 si son orbite est dans le plan équatorial, celui-ci tourne
2
dans le même sens que la terre et il apparait immobile à
𝑊(𝑓 ) = −1,032 × 1011 𝐽 ,
un observateur terrestre.

𝑊(𝑓 ) 𝑊(𝑓 ) C'est donc un engin qui a la même vitesse de rotation et


𝑜𝑟 𝑊(𝑓 ) = −𝑓. ∆ℎ ⟹ 𝑓 = − =−
∆ℎ ℎ1 − ℎ2 même période 𝑇0 = 86400𝑠 que celle de la terre.
1,032 × 10 11 b)) En déduisons le rayon de l’orbite d’un satellite
𝐴. 𝑁: 𝑓 = = 2,38 × 106 𝑁
(54,86 − 11,58) × 103 géostationnaire

Solution 7 2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3 𝑇0 2 𝑅𝑇 2 (𝑅𝑇 + ℎ)3


𝑇0 = √ ⟹ =
𝑅𝑇 𝑔0 4𝜋 2 𝑔0
1. Expression de G(h) en fonction
𝑀𝑇 , 𝑅𝑇 , ℎ 𝑒𝑡 𝐾 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑅𝑇 , ℎ 𝑒𝑡 𝐺0
La force exercée entre le satellite et la terre : 3 𝑇0 2 𝑅𝑇 2 𝑔0 3 𝑇 2 𝑅 2𝑔
𝑚𝑀𝑇 ⟹ 𝑅𝑇 + ℎ = √ ⟹ ℎ = √ 0 𝑇 0 − 𝑅𝑇
𝐹 = −𝐾
𝑟2
𝑢
⃗ 4𝜋 2 4𝜋 2
𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀𝑇
𝐹 = −𝐾 𝑢
⃗ = −𝐾 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝑚𝐺(ℎ) 3 (8,64 × 104 )2 (6400 × 103 )2 × 9,8
𝑟2 (𝑅𝑇 + ℎ)2 ℎ=√ − 6400 × 103
4𝜋 2
𝑀𝑇
⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺(ℎ) = −𝐾 𝑢
⃗ ℎ = 3,57 × 107 𝑚
(𝑅 + ℎ)2
𝐾𝑀𝑇
Au sol : ℎ = 0 ⟹ 𝐺0 = ⟹ 𝐾𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2
𝑅𝑇 2 Solution 8
2 2
𝑅𝑇 𝑅𝑇 1. Caractéristique de la force gravitationnelle
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺(ℎ) = −𝑔0 𝑢
⃗ ⟹ 𝐺(ℎ) = 𝑔0
(𝑅𝑇 + ℎ)2 (𝑅𝑇 + ℎ)2 𝑚𝑀𝑇
𝐹 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑂𝑆
𝑟2
2. Montrons que le mouvement du satellite est uniforme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O 𝒈(𝒉) ⃗
𝑭 𝑼 𝑶𝑺
En appliquant le théorème de centre d’inertie :
Terre S

O ⃗
𝒂 ⃗
𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑼 𝑶𝑺 La force 𝐹 est centripète et radiale.
S 𝑚𝑀𝑇
Terre Son intensité est donnée par : 𝐹 = 𝐺
𝑟2
𝑚𝑀𝑇 𝑀𝑇
𝐹 = −𝐺 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑆 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = −𝐺 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2. Expression du vecteur champ Gravitationnel
(𝑅 + ℎ) 2 (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀𝑇
Alors le vecteur accélération est radial (porté par le rayon SO) et 𝐹 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 = 𝑚𝑔(ℎ)
𝑟 2 𝑂𝑆 (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
⃗⃗⃗⃗ ), il n’y a donc pas d’accélération
centripète (même sens que SO 𝑀𝑇
⟹ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔(ℎ) = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
tangentielle : 𝑎 𝑇 =
𝑑𝑣
= 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 : (𝑅 + ℎ)2 𝑂𝑆
𝑑𝑡
3. Nature du mouvement du satellite
D’où le mouvement est uniforme.
En appliquant le théorème de centre d’inertie :
3. Expression de v et T
𝑚𝑀𝑇 𝑀𝑇
𝑣2 𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇 𝐹=𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑆𝑂 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
M.C.U : 𝑎 = = (𝑅 2 ⇒𝑣=√ , (𝑅 + ℎ) 2 (𝑅 + ℎ)2 𝑆𝑂
𝑅𝑇 +ℎ 𝑇 +ℎ) 𝑅𝑇 +ℎ
Alors le vecteur accélération est radial et centripète, donc:
𝑔0
𝑂𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2
⟹ 𝑣𝑆 = 𝑅𝑇 √ 𝑑𝑣
𝑅𝑇 + ℎ 𝑎𝑇 =
= 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡
D’où le mouvement est circulaire et uniforme.

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4. Expression de v et de T en fonction de G, M et r 1020 × (6400 × 103 )2 × 9,8
𝐸𝐶 = = 3 × 1010 𝐽
𝐺𝑀𝑚 𝑣2 𝐺𝑀𝑚 2(6400 × 103 + 4 × 105 )
𝐹= = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚 ⟹ 𝑚𝑣 2 =
𝑟2 𝑟 𝑟 3. Justification du signe (-)
𝐺𝑀𝑇 𝑚𝑆
𝐺𝑀 2𝜋𝑟 𝑟 𝑟3 La force entre la terre et le satellite s’écrit : 𝐹 = − 𝑢
⃗ où 𝑢

𝑟2
⟹𝑣=√ 𝑒𝑡 𝑇 = = 2𝜋𝑟√ = 2𝜋√
𝑟 𝑣 𝐺𝑀 𝐺𝑀 est un vecteur unitaire.

Montrons que
𝑇2
= 𝑐𝑠𝑡𝑒 F est une force qui dérive d’un potentiel, donc :
𝑟3
∞ ∞
𝐺𝑀𝑇 𝑚𝑆 𝑑𝑟
3 2 2
⃗⃗⃗ = − ∫
𝑊 = ∫ 𝐹 . 𝑑𝑙 𝑢 ⃗⃗⃗ = −𝐺𝑀𝑇 𝑚𝑆 ∫
⃗ . 𝑑𝑙
𝑟3 𝑟 𝑇 4𝜋 𝑟 𝑟 2
𝑟 𝑟
2
𝑇 = 2𝜋√ ⟹ 𝑇 2 = 4𝜋 2 × ⟹ 3= = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝐺𝑀 𝐺𝑀 𝑟 𝐺𝑀 𝐺𝑀𝑇 𝑚𝑆
𝑊=−
𝑇2 𝑟
⟹ = 𝑐𝑠𝑡𝑒 (𝐿𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝐾𝑒𝑝𝑙𝑒𝑟) 𝑊 = −∆𝐸𝑃 = 𝐸𝑃 (𝑟) − 𝐸𝑃 (∞) , 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝐸𝑃 (∞) = 0
𝑟3
5. Détermination de la masse du planète P 𝐺𝑀𝑇 𝑚𝑆
⟹ 𝐸𝑃 (𝑟) = −
𝑇 2 4𝜋 2 4𝜋 2 𝑟 3 𝑟
3
= ⟹𝑀= 2 𝑚𝑆 𝑔0 𝑅𝑇 2
𝑟 𝐺𝑀 𝑇 𝐺 𝑟 = 𝑅𝑇 + ℎ 𝑒𝑡 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2 ⟹ 𝐸𝑃 (ℎ) = −
𝑎𝑣𝑒 185500𝑘𝑚 𝑒𝑡 𝑇 = 22,6ℎ = 81,36 × 103 𝑠 𝑅𝑇 + ℎ

4𝜋 2 × (185500 × 103 )3 b)) Expression de l’énergie mécanique


𝐴. 𝑁 : 𝑀 = = 5,70 × 1026 𝑘𝑔
(81,36 × 103 )2 × 6,67 × 10−11 𝑚𝑆 𝑅𝑇 2 𝑔0 𝑚𝑆 𝑔0 𝑅𝑇 2 𝑚𝑆 𝑅𝑇 2 𝑔0
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = − =−
6. Calculons le rayon r’ de l’orbite du planète P’ 2(𝑅𝑇 + ℎ) 𝑅𝑇 + ℎ 2(𝑅𝑇 + ℎ)
1 1
𝑇 2 𝑇 ′2 3 𝑇 ′2𝑟 3 𝐸= 𝐸𝑃 = −𝐸𝐶 ⟹ 𝐸 = −𝐸𝐶 = 𝐸𝑃
= = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ 𝑟 ′
= √ 2 2
3
𝑟3 𝑟′ 𝑇2 4. a)) Nouvelle énergie cinétique

3 (108,4 × 3600)2 × (185500 × 103 )3 𝐸 = −𝐸𝐶 ⟹ ∆𝐸 = −∆𝐸𝐶 = −(𝐸𝐶 − 𝐸𝐶0 )


𝑟′ = √ = 5,275 × 108 𝑚
(81,36 × 103 )2 ⟹ 𝐸𝐶 = 𝐸𝐶0 − ∆𝐸
𝑚𝑅𝑇 2 𝑔0 𝑚𝑅𝑇 𝑔0
𝑂𝑟 𝐸𝐶 = 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 ℎ = 0 ⟹ 𝐸𝐶0 =
Solution 9 2(𝑅𝑇 + ℎ) 2
1. Expression de g en fonction de 𝑅𝑇 , 𝑔0 𝑒𝑡 ℎ 𝑚𝑅𝑇 𝑔0
⟹ 𝐸𝐶 = − ∆𝐸
𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀𝑇 𝑀𝑇 2
𝐹=𝐺 =𝐺 = 𝑚𝑔(ℎ) ⟹ 𝑔(ℎ) = 𝐺
𝑟 2 (𝑅 + ℎ) 2 (𝑅 + ℎ)2 1020 × 6400. 103 × 9,8
𝐴. 𝑁: 𝐸𝐶 = − 5 × 108 = 3,148 × 1010 𝐽
𝐺𝑀𝑇 2
𝐴𝑢 𝑠𝑜𝑙 : ℎ = 0 ⟹ 𝑔0 = ⟹ 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2
𝑅𝑇 2 1 2𝐸𝐶 2 × 3,148 × 1010
2 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 ⟹ 𝑣 = √ =√
𝑅𝑇 2 𝑚 1020
⟹ 𝑔(ℎ) = 𝑔0
(𝑅 + ℎ)2
𝑣 = 7,856 × 103 𝑚. 𝑠 −1
2. Expression de la vitesse v et de la période T
b)) Calculons sa nouvelle énergie potentielle
Le satellite évolue dans le champ gravitationnel uniforme 𝐺 , donc 1
𝐸 = −𝐸𝐶 = 𝐸𝑃 ⟹ 𝐸𝑃 = −2𝐸𝐶
2
son mouvement est nécessairement circulaire uniforme.
𝐸𝑃 = −2 × 3,148 × 1010 = −6,296 × 1010 𝐽
2 2
𝑚𝑔0 𝑅𝑇 𝑣 𝑔0
𝐹 = 𝑚𝑔(ℎ) = =𝑚 ⇒ 𝑣 = 𝑅𝑇 √ Valeur de l’altitude h correspondant
(𝑅𝑇 + ℎ)2 𝑅𝑇 + ℎ 𝑅𝑇 + ℎ
𝑚𝑆 𝑔0 𝑅𝑇 2
𝐸𝑃 (ℎ) = −⟹ 𝑅𝑇 + ℎ = −
2𝜋𝑟 2𝜋(𝑅𝑇 + ℎ) 𝑅𝑇 + ℎ 2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3 𝐸𝑃 (ℎ)
𝑇= = ×√ = √
𝑣 𝑅𝑇 𝑔0 𝑅𝑇 𝑔0 𝑚𝑆 𝑔0 𝑅𝑇 2
⟹ℎ=− − 𝑅𝑇
𝐸𝑃 (ℎ)
9,8 1020 × 9,8 × (6400 × 103 )2
𝐴. 𝑁: 𝑣 = 6400 × 103 √ ℎ=− − 6400 × 103
6400 × 103 + 4 × 105 −6,296 × 1010
= 7,68 × 103 𝑚. 𝑠 −1 ℎ = 1,031 × 105 𝑚 = 103,1𝑘𝑚

2𝜋 (6400 × 103 + 4 × 105 )3 Solution 10


𝑇= 3
√ = 5,56 × 103 𝑠
6400 × 10 9,8
1. a)) Expression de la vitesse v en fonction de 𝑔𝑜 , de R et de r
Expression de l’énergie cinétique La force exercée entre la terre et le satellite s’écrit :
1 𝑚𝑅𝑇 2 𝑔0 𝐺𝑀𝑚
𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 = 𝐹=− 𝑢

2 2(𝑅𝑇 + ℎ) 𝑟2
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𝐺𝑀𝑚 𝑣2 𝐺𝑀𝑚 Solution 11
𝑀. 𝐶. 𝑈 : 𝐹 = =𝑚 ⟹ 𝑚𝑣 2 =
𝑟2 𝑟 𝑟
I.1.a)) Bilan des forces appliquées
z
𝐺𝑀 La fusée Ariane dans le référentiel terrestre ⃗
⟹𝑣=√ 𝑜𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙: 𝐺𝑀 = 𝑔0 𝑅2 𝑭
𝑟
supposé galiléen est soumise à son poids 𝑃⃗ et
⃗⃗
𝑷
𝑔0 𝑅2 𝑔0
𝐷’𝑜ù : 𝑣 = √ = 𝑅√ à la force de poussée 𝐹 . O sol
𝑟 𝑟
b)) Expression de l’accélération a
b)) Expression de la période T :
T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ,
2𝜋𝑟 2𝜋 𝑟 3 𝐹
𝑇= = √ Suivant Oz : −𝑚𝑔 + 𝐹 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = −𝑔
𝑣 𝑅 𝑔0 𝑚

2.a)) Application numérique :


2𝜋 (8 × 105 )3
𝐴. 𝑁: 𝑇 = √ = 7,096 × 103 𝑠 𝐹 2445 × 103
6400 × 103 9,8 𝑎1 = − 𝑔 ⟹ 𝑎1 = − 9,8 = 1,95𝑚. 𝑠 −2
𝑚1 208 × 103
1 1
2. a)) Montrer que W= 𝑚𝑔𝑜 𝑅2 ( − ). b)) Valeur de la masse 𝑚2
𝑟 𝑅
𝐺𝑀𝑚 𝑚2 = 𝑚1 − 𝑚(𝑁2 𝑂4 ) 𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡é
La force entre la terre et le satellite s’écrit : 𝐹 = − 𝑢
⃗ où 𝑢
⃗ est
𝑟2
𝑚2 = 208 − 147,5 = 60,5𝑡 = 60,5 × 103 𝑘𝑔
un vecteur unitaire.
Valeur de l’accélération 𝑎2 :
𝐹 est une force qui dérive d’un potentiel, donc :
𝐹 2445 × 103
𝐺𝑀𝑚 𝑟 𝑎2 = −𝑔 = − 9,8 = 30,6𝑚. 𝑠 −2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − ∫
𝑊 = ∫ 𝐹 . 𝑑𝑟𝑟 𝑢 ⃗⃗⃗⃗
⃗ . 𝑑𝑟 𝑚2 60,5 × 103
𝑅 𝑟2
La somme des forces est constante mais la masse de la fusée varie
𝑑𝑟 1𝑟 𝑟
1 1
𝑊 = −𝐺𝑀𝑚 ∫ 2 = −𝐺𝑀𝑚 [− ] = −𝐺𝑀𝑚 (− + ) donc la valeur de l'accélération change au cours du temps.
𝑅 𝑟 𝑟 𝑅 𝑟 𝑅
Le mouvement n'est pas uniformément accéléré.
1 1 1 1
𝑊 = −𝐺𝑀𝑚 (− + ) = 𝑚𝑔0 𝑅2 ( − ) (𝑐𝑓𝑑)
3. a)) Unité de 𝑣𝑒 =
∆𝑡
𝐹:
𝑟 𝑅 𝑟 𝑅 ∆𝑚
b)) Déduisons l’expression de l’énergie potentielle Analyse dimensionnelle: On exprime l'intensité d'une force en
𝑊 = −∆𝐸𝑃 = 𝐸𝑃 (𝑅) − 𝐸𝑃 (𝑟) = −𝐸𝑃 (𝑟) Newtons en utilisant les unités S.I. :
1 1 avec la force poids P = mg donc Newtons.
⟹ 𝐸𝑃 (𝑟) = 𝑚𝑔0 𝑅2 ( − ) , 𝑐𝑎𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙 𝐸𝑃 (𝑅) = 0
𝑅 𝑟
[𝑉𝑒 ] = 𝑠. 𝑘𝑔−1 . 𝑁 = 𝑠. 𝑘𝑔−1 . (𝑘𝑔. 𝑚. 𝑠 −2 ) = 𝑚. 𝑠 −1
4. Expression de l’énergie cinétique
Calcul de 𝑣𝑒 :
1 𝑔0 𝑚𝑅2 𝑔0
𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 𝑜𝑟 𝑣 = 𝑅√ ⟹ 𝐸𝐶 = en ∆𝑡 = 145 secondes la fusée subit une variation de masse
2 𝑟 2𝑟
Expression de l’énergie mécanique totale |∆𝑚| = 147,5 tonnes.
∆𝑡 145
𝑚𝑅2 𝑔0 1 1 𝑣𝑒 = 𝐹= × 2445 × 103 = 2,40 × 103 𝑚. 𝑠 −1
∆𝑚 147,5×103
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = + 𝑚𝑔0 𝑅2 ( − )
2𝑟 𝑅 𝑟 ∆𝑡
b)) est négatif puisque ∆𝑚 < 0 (perte de masse),
1 1 1 1 1 ∆𝑚
= 𝑚𝑔0 𝑅2 ( + − ) = 𝑚𝑔0 𝑅2 ( − )
2𝑟 𝑅 𝑟 𝑅 2𝑟 donc ⃗⃗⃗
𝑣𝑒 est orienté vers le bas, opposé à la force de poussée 𝐹 .
5. Expression de dv Ceci est logique, les molécules de gaz sont éjectées de la fusée,
𝑔0 1 1 1 1 3 elles s'éloignent de celle-ci.
𝑣 = 𝑅√ = 𝑅𝑔0 2 𝑟 −2
⟹ 𝑑𝑣 = 𝑅𝑔0 2 (− 𝑟 −2 ) 𝑑𝑟
𝑟 2
c)) D'après la 3ème loi de Newton, principe des actions
1 1 3
𝑑𝑣 = − 𝑅𝑔0 2 𝑟 −2 𝑑𝑟 réciproques: les moteurs exercent sur les gaz une force
2
Montrons que 𝑑𝑣 = − 𝑑𝑟
𝜋 verticale vers le bas, alors les gaz exercent sur la fusée
𝑇
3
une force verticale vers le haut de même valeur.
2𝜋 𝑟 3 2𝜋𝑟 2 1 3
II. 1. a)) Caractéristiques du vecteur accélération pour un
𝑇= √ = ⟹ 𝑇𝑅𝑔0 2 = 2𝜋𝑟 2
𝑅 𝑔0 𝑅𝑔 12
0 mouvement circulaire uniforme
1 2𝜋 3 2𝜋 𝑑𝑣 2
⟹ = ⟹ 𝑟 −2 = ⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗ ):𝑎 = ⃗ +𝑣 𝑁
𝑇 ⃗
3 1 1 𝑑𝑡 𝑟
𝑟2 𝑇𝑅𝑔0 2 𝑇𝑅𝑔0 2 𝑑𝑣
or pour un mouvement uniforme ⃗ , d’où le
= 0, alors 𝑎 = 𝑎𝑛 𝑁
1 1 3 1 1 2𝜋 𝜋 𝑑𝑡
𝑑𝑣 = − 𝑅𝑔0 2 𝑟 −2 𝑑𝑟 = − 𝑅𝑔0 2 × 1 𝑑𝑟 = − 𝑑𝑟
2 2 𝑇𝑅𝑔 2 𝑇 vecteur accélération est centripète et radial.
0

𝜋
⟹ 𝑑𝑣 = − 𝑑𝑟
𝑇

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b)) Enoncée la de loi de l’attraction universelle
Deux masses ponctuelles 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 placées à une distance r
l’une de l’autre exercent des forces d’attraction directement
opposées, dirigés suivant la droite (OS) d’intensité
proportionnelles aux produits de leur masse et inversement
proportionnelle au carré de leur distance :

A ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑩→𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝑨→𝑩 B

𝑚1 𝑚2
𝐹𝐴→𝐵 = −𝐹𝐵→𝐴 = −𝐺 𝑢

𝑑 2 𝐴𝐵
2. a)) Expression de g(h)
𝑚𝑀𝑇 𝑚𝑀𝑇
⃗⃗⃗
𝐹𝑆 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑂𝑆 = −𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 = 𝑚𝑔(ℎ)
𝑟 2 (𝑅𝑇 + ℎ)2 𝑂𝑆
𝑀𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝐺
⟹ 𝑔(ℎ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
(𝑅𝑇 + ℎ)2 𝑂𝑆
𝐺𝑀𝑇
𝐴𝑢 𝑠𝑜𝑙 : ℎ = 0 ⟹ 𝑔0 = ⟹ 𝐺𝑀𝑇 = 𝑔0 𝑅𝑇 2
𝑅𝑇 2
𝑅𝑇 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑔0
⟹ 𝑔(ℎ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈
(𝑅𝑇 + ℎ)2 𝑂𝑆
𝑅𝑇 2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑔(ℎ) = 𝑔0
(𝑅 + ℎ)2
b)) Expression de la vitesse v et de la période T
Le système satellite dans le référentiel géocentrique (supposé
galiléen) subit la force d'attraction de la Terre.
La deuxième loi de Newton conduit à 𝐹𝑆 = 𝑚𝑆 𝑎, Par projection
suivant l'axe radial orienté positivement du satellite vers le centre
de la Terre, il vient:
𝑣2 𝑣2
𝑚𝑆 𝑔(ℎ) = 𝑚𝑆 𝑎 ⟹ 𝑎 = =
𝑟 𝑅𝑇 + ℎ

𝑅𝑇 2 𝑔0
⟹ 𝑔(ℎ) = 𝑔0 2
⟹ 𝑣𝑆 = 𝑅𝑇 √
(𝑅𝑇 + ℎ) 𝑅𝑇 + ℎ

Période de révolution 𝑇𝑆

2𝜋(𝑅𝑇 + ℎ) 2𝜋 (𝑅𝑇 + ℎ)3


𝑇𝑆 = = √
𝑣𝑆 𝑅𝑇 𝑔0

c)) Application numérique

9,8
𝑣 = 6400 × 103 √ = 7,80 × 103 𝑚. 𝑠 −1
6400 × 103 + 2 × 105

2𝜋 (6400 × 103 + 2 × 105 )3


𝑇= 3
√ = 5,32 × 103 𝑠
6400 × 10 9,8

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𝑒
Solutions sur le champ électrostatique T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗
𝑚
Solution 1 𝐸𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0 𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑒𝐸
y 𝐸⃗ |𝐸 = −𝐸 ; 𝑎 | ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑒𝐸 ; 𝑂𝑀 𝑒𝐸 ⇒𝑦= 𝑥2
1. a)) Comme q=-e<0, alors 𝐸⃗ est de 𝑦 𝑎𝑦 = 𝑦 = 𝑡2 2𝑚𝑣0 2

+
+++++++++
2𝑚 𝑚

II I I I I
sens opposé avec le vecteur vitesse 𝑣. 𝐸⃗ b)) Condition d’émergence
O’ x

I II I I
O
b)) Valeur de E : 𝑣⃗⃗⃗⃗
𝑭
Si on veut que le faisceau ne rencontre pas l’une des armatures du
𝒆
𝑈 800 𝑥𝑆 = 𝑙
𝐸= = = 2. 104 𝑉. 𝑚−1 condensateur, il faut que yS < .
d
𝑆| 𝑒𝐸 𝑒𝑈1
𝑑 0,04 2 𝑦𝑆 = 𝑙2 = 𝑙2
2𝑚𝑣0 2 2𝑚𝑑𝑣0 2
2. a)) ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = −𝑒𝐸⃗ ⇒ ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 est de sens opposé avec 𝐸⃗ . 𝑑 𝑒𝑈1 𝑑 𝑚𝑑 2 𝑣0 2
2
𝑦𝑆 < ⇒ 𝑙 < ⟹ 𝑈1 <
b)) Caractéristique de 𝑎 2 2𝑚𝑑𝑣0 2 2 𝑒𝑙 2
L’électron est soumis à la force électrique ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ c)) Montrons que la déviation verticale du faisceau est
𝑒
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗ proportionnelle à U1 .
𝑚
𝑦𝑀
- Direction : horizontal 𝑡𝑎𝑛𝛼 = ⇒ 𝑦𝑀 = 𝐼𝑂′ tan 𝛼 = 𝐷 tan 𝛼 , Avec
𝐼𝑂′

- sens : suivant Ox 𝑦𝑆 2𝑦𝑆 2 𝑒𝑈1 𝑒𝑈1 𝑙


= tan 𝛼 =
= × 𝑙2 =
𝑒 1,6.10−19 ×2.104
𝑙⁄ 𝑙 𝑙 2𝑚𝑑𝑣0 2 𝑚𝑑𝑣0 2
- Intensité : 𝑎 = 𝐸= = 3,15. 1015 𝑚. 𝑠 −2 2
𝑚 9,1.10−31 𝑒𝑈 𝑙 𝐷𝑒𝑙
⟹ 𝑦𝑀 = 𝐷 × 1 2 = 𝑘𝑈1 , 𝑂ù 𝑘 = 2
, alors 𝑦𝑀 est
𝑚𝑑𝑣0 𝑚𝑑𝑣0
3. Energie cinétique en O’
proportionnelle à 𝑈1 .
T.E.C : entre O et O’
d)) Valeur de la distance D
⃗⃗⃗𝑒 ) = |𝑞|𝑈 = 𝑒𝑈 = 1,6. 10−19 × 800 = 1,28. 10−16 𝐽
𝐸𝐶′ = 𝑊(𝐹
𝑈1 𝑚𝑑𝑣0 2 1
−19 ′
1,28. 10−16 𝑦𝑀 = 𝑈1 𝑘 ⇒ = = = 𝑠 ⇒ 𝑒𝑙𝐷𝑠 = 𝑚𝑑𝑣0 2
𝑂𝑟 1𝑒𝑉 = 1,6 × 10 𝐽 ⇒ 𝐸 𝐶 = = 800𝑒𝑉 𝑦𝑀 𝑒𝑙𝐷 𝑘
1,6. 10−19
𝑚𝑑𝑣0 2 9,1. 10−31 × 0,02 × (16. 106 )2
- vitesse de l’électron en O’ ⟹𝐷= = = 36,4𝑐𝑚
𝑒𝑙𝑠 1,6. 10−19 × 0,08 × 10
1 2𝐸𝐶 2 × 1,28. 10−16 Solution 3
𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 ⇒ 𝑣 = √ =√
2 𝑚 9,1. 10−31 1. a)) Equation de la trajectoire
= 1,67 × 107 𝑚. 𝑠1 ⃗⃗⃗e = qE
L’électron est soumis à la force électrique F ⃗
4. a)) Equation horaire du mouvement
y
1 2 1
+++++++++

𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 = × 3,5. 1015 𝑡 2 = 1,75 × 1015 𝑡 2


II I I I II

2 2 𝐸⃗
𝒙
b)) Durée du passage O
II

C 𝑣 ⃗⃗⃗𝐹𝑒 A
Au point O’, 𝑥 = 𝑑 = 0,04 = 1,75 × 1015 𝑡 2 𝑒
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗
𝑚
0,04
⇒𝑡=√ = 4,78 × 10−9 𝑠 𝑒𝐸 𝑒𝐸
1,75×1015 𝐸𝑥 = −𝐸 𝑎 = 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥= 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡
𝐸⃗ | 𝐸 = 0 ; 𝑎 | 𝑥 𝑚 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 | 𝑣 = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 2𝑚
c)) Déduisons la vitesse en O’ 𝑦 𝑎𝑦 = 0 0𝑦 𝑦=0
𝑣 = 𝑎𝑡 = 3,5 × 1015 × 4,78 × 10−9 = 1,67 × 107 𝑚. 𝑠 −1 y = 0, alors la trajectoire est une droite mais son mouvement est
uniformément accéléré suivant Ox.
Solution 2
b)) Vitesse de l’électron en A
1. Valeur de la tension accélératrice U
1 1 2𝑒𝑈
1 𝑚𝑣 2 𝑇. 𝐸. 𝐶: 𝑚𝑣𝐴 2 − 𝑚𝑣𝐶 2 = 𝑒𝑈 ⇒ 𝑣𝐴 = √𝑣𝐶 2 +
𝑇. 𝐸. 𝐶: 𝑚𝑣 2 = |𝑞|𝑈 ⇒ 𝑈 = 2 2 𝑚
2 2|𝑞|
9,1 × 10−31 × (16. 106 )2 2×1,6×10−19 ×800
𝐴. 𝑁: 𝑈 = = 728𝑉 𝐴. 𝑁: 𝑣𝐴 = √(1,5. 105 )2 + = 1,67 × 107 𝑚. 𝑠1
9,1.10−31
2 × 1,6 × 10−19
2. a)) Equation de la trajectoire c)) Nombre d’électron capté en 1s
𝐼𝑡 7 × 10−3
𝑄 = 𝐼𝑡 = 𝑛𝑒 ⇒ 𝑛 = = = 4,37 × 1016 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠
y 𝑒 1,6 × 10−19
M 2. a)) Vitesse en O
++++++++++++++ Entre A et O, il ne règne aucune champ, donc E=0, alors
O 𝜶 S O’ x
⃗⃗⃗⃗
𝑬𝟏 I D 𝐸𝐶 (𝑂) = 𝐸𝐶 (𝐴) ⇒ 𝑣0 = 𝑣𝐴 = 1,67 × 107 𝑚. 𝑠1
------------

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b)) Equation de la trajectoire 3. Equation de la trajectoire
𝑣0𝑥 = 𝑣0 cos 𝛼
y - Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0
𝑣0 | 𝑣 = 𝑣 sin 𝛼 et 𝑂𝑀
0𝑦 0 𝑦0 = 0
M’ 𝑒
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝐸⃗
++++++++++++++ 𝑚

O 𝜶 S P x
𝐸𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0 𝑥 = (𝑣0 cos 𝛼)𝑡
⃗⃗⃗⃗
𝑬𝟏 I D 𝐸⃗ |𝐸 = −𝐸 ; 𝑎 | 𝑒𝐸 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 𝑒𝐸 2
------------ 𝑦 𝑎𝑦 = −
𝑚
𝑦 = − 𝑡 + (𝑣0 sin 𝛼)𝑡
2𝑚

T.C.I : ⃗⃗⃗
𝑒
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗ 𝑒𝐸 𝑈
𝑚 ⇒𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼 , 𝑜𝑟 𝐸 =
2𝑚𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝑑
𝐸1𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0 𝑥 = 𝑣0 𝑡
⃗⃗⃗⃗
𝐸1 |𝐸 = −𝐸 ; 𝑎 | 𝑒𝐸 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 𝑒𝐸 𝑒𝑈
1𝑦 𝑎𝑦 = 𝑦= 𝑡2 𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼
𝑚 2𝑚 2𝑚𝑑𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝑒𝐸 𝑒𝑈1 Alors la trajectoire est une parabole .
⟹𝑦= 2
𝑥2 = 𝑥2
2𝑚𝑣0 2𝑚𝑑𝑣0 2
4. Valeur de U’
1,6. 10−19 × 100
𝐴. 𝑁: 𝑦 = −31
𝑥 2 = 0,788𝑥 2 O′(L; 0), est un point de la trajectoire, alors :
2 × 9,1. 10 × 4. 10−2 × (1,67. 107 )2
Alors la trajectoire des électrons à l’intérieur du condensateur est 𝑒𝑈 ′ 2 ′
2𝑚𝑑𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝑡𝑎𝑛 𝛼
0=− 𝐿 + 𝐿 𝑡𝑎𝑛 𝛼 ⇒ 𝑈 =
2𝑚𝑑𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝑒𝐿
un arc de parabole.
𝑚𝑑𝑣0 2 2𝑐𝑜𝑠𝛼 × 𝑠𝑖𝑛 𝛼 𝑚𝑑𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛 2𝛼
3. a)) Coordonnées de S ⟹ 𝑈′ = =
𝑒𝐿 𝑒𝐿
𝑥𝑆 = 𝑙 = 0,1 −27
𝑆| 1,67. 10 × 0,07 × (4,37. 105 )2 × sin 60°
𝑦𝑆 = 0,788𝑥𝑆 2 = 0,788 × 0,12 = 7,88 × 10−3 𝐴. 𝑁: 𝑈 ′ = = 604𝑉
1,6 × 10−19 × 0,2
b)) Equation de la trajectoire au delà de S
5. Distance minimale de passage des protons
Au-delà de S, les électrons suivent une droite (𝑇) : 𝑦 = 𝑎𝑥+b 𝑥 =𝐿
Au point de la sortie : 𝑆 | 𝑆
𝑑𝑦 𝑦𝑆 = 𝐷𝑚𝑖𝑛
𝑜ù 𝑎 = ( ) = 2 × 0,788𝑙 = 2 × 0,0788 × 0,1 = 0,1576
𝑑𝑥 𝑥=𝑙 𝑒𝑈′
𝑦𝑆 = − 𝐿2 + 𝐿 tan 𝛼
⇒ (𝑇): 𝑦 = 0,1576𝑥 + 𝑏 2𝑚𝑑𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
Or 𝑆𝜖 (𝑇) ⇒ 𝑦𝑆 = 0,1576𝑥𝑆 + 𝑏 ⇒ 𝑏 = 𝑦𝑆 − 0,1576𝑥𝑆 1,6. 10−19 . 604. 0,22
𝑦𝑆 = − + 0,2 tan 30°
𝑏 = 𝑦𝑆 − 0,1576𝑥𝑆 = 7,88 × 10−3 − 0,1576 × 0,1 2 × 2,67. 10−27 . 0,07. (4,37. 105 )2 𝑐𝑜𝑠 2 30°

= −7,88 × 10−3 𝐷𝑚𝑖𝑛 = 𝑦𝑆 = 3,2 × 10−5 𝑚

(𝑇): 𝑦 = 0,1576𝑥 − 7,88 × 10−3


Solution 5 y
c)) Montrons que I(5 ; 0) ∈ (T)
1. a)) Voir figure
P I
𝑦 = 0,1576 × 5 × 10−2 − 7,88 × 10−3 = 0 , Alors 𝐼 ∈ (𝑇) +++++++++++ S
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 𝜶 H x
b)) Valeur du champ E : O
- Valeur de la déviation verticale yM′ ⃗ R
- - 𝑬- ------
𝑦𝑀′ 𝑷’
tan 𝛼 = ⇒ 𝑦𝑀′ = 𝐼𝑃 tan 𝛼, où tan 𝛼 = 0,1576
𝐼𝑃
𝑈 500 𝐸𝑥 = 0
𝑙 𝐸= = = 1,25 × 104 𝑉. 𝑚−1 et 𝐸⃗ |𝐸 = −𝐸
𝑑 0,04 𝑦
𝑦𝑀′ = 𝐼𝑃 tan 𝛼 = ( + 𝐷) tan 𝛼 = (5. 10−2 + 0,5) × 0,1576
2
2. a)) Coordonnées de a⃗
𝑦𝑀′ = 8,67 × 10−2 𝑚 = 8,67𝑐𝑚
𝑒
𝑎𝑥 = 0
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗ ; 𝑎 | 𝑒𝐸
𝑚 𝑎𝑦 =
𝑚
Solution 4
c)) Coordonnées du vecteur vitesse v ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ;
⃗ et position OM
1. Les protons portent une charge +e>0,
𝑣𝑥 = 𝑣0 𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑒𝐸
⃗ a même sens que 𝐸⃗ . donc : 𝑉𝐷 − 𝑉𝐶 < 0
alors v ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑣 |𝑣 = 𝑒𝐸 𝑡 et 𝑂𝑀 𝑒𝐸 2 ⇒𝑦= 𝑥2
𝑦 𝑚
𝑦 = 𝑡 2𝑚𝑣0 2
2𝑚
1 2𝑒𝑈
T.E.C : 𝑚𝑣0 2 = 𝑒𝑈 ⇒ 𝑣0 = √ 1,6. 10−19 × 1,25. 104 2
2 𝑚 𝐴. 𝑁: 𝑦 = 𝑥 ⇒ 𝑦 = 11𝑥 2
2 × 9,1. 10−31 × (107 )2
2 × 1,6 × 10−19 × 103 3. a)) Coordonnées de S
𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √ = 4,37 × 105 𝑚. 𝑠 −1
1,67. 10−27 𝑥𝑆 = 𝑙
𝑒𝑙 2
2. Signe de 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 𝑆| 𝑒𝐸 2 𝑒𝑈 = 𝑐𝑡𝑒
𝑦𝑆 = 𝑙 = 𝑙 2 = 𝑈𝑘 𝑂ù: 𝑘 = 2𝑚𝑑𝑣0 2
2𝑚𝑣0 2 2𝑚𝑑𝑣0 2
Si le faisceau des protons passent par le point O’, cela signifie
𝑦𝑆 = 𝑘𝑈 , alors 𝑦𝑆 est proportionnelle à U
qu’ils dévient vers le bas.
Donc la plaque A(+) et B(-) . Par conséquent : 𝑉𝐷 − 𝑉𝐶 > 0

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b)) Coordonnées de v⃗⃗⃗S c)) Valeur de la distance d
𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0 𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0 Comme B est un point d’impact, alors :
𝑙
𝑣𝑠 |
⃗⃗⃗ 𝑒𝐸 𝑜ù 𝑥𝑆 = 𝑣0 𝑡𝑆 = 𝑙 ⇒ 𝑡𝑆 = ⇒ ⃗⃗⃗
𝑣𝑠 | 𝑒𝐸𝑙
𝑣𝑠𝑦 = 𝑡𝑆 𝑣0 𝑣𝑠𝑦 = 𝑦𝐵 = 1,225𝑥𝐵 ⇒ ℎ = 1,225𝑑 = 0,5 ⇒ 𝑑 = 0,41𝑚
𝑚 𝑚𝑣0
3. a)) Equation de la trajectoire
𝑒𝐸𝑙 2
𝑞 y
𝑑
⇒ 𝑣𝑆 = √𝑣0 2 + ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 2 ; 𝑎 |𝑎𝑥 = 𝑚 𝐸 A
𝑚𝑣0 𝑂𝑀
𝑦0 = 𝑙 𝑎𝑦 = −𝑔 ⃗⃗
𝑬
𝑦𝑆 2𝑦𝑆 2 𝑒𝐸 2 𝑒𝐸𝑙
- Valeur de l’angle 𝛼 tan 𝛼 = 𝑙⁄ = = × 𝑙 = 𝑞𝐸 2 𝑑 ⃗𝒈

2 𝑙 𝑙 2𝑚𝑣0 2 𝑚𝑣0 2 x
𝑥= 𝑡 +
c)) Valeur numérique de 𝑡𝑆 , 𝛼, 𝑦𝑆 , 𝑣𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑂𝑀 2𝑚 2 O
1 2
𝑙 0,08 𝑦 = − 𝑔𝑡 + 𝑙
𝑡𝑆 = = = 8 × 10−9 𝑠 𝑒𝑡 2
𝑣0 107 𝑑 2𝑚 𝑚𝑔 𝑑
⇒ 𝑡 2 = (𝑥 − ) ⟹𝑦=− (𝑥 − ) + 𝑙
−19 4 2 𝑞𝐸 𝑞𝐸 2
1,6. 10 × 1,25. 10 × 0,08
tan 𝛼 = = 1,758 ⇒ 𝛼 = 60,37° 𝑚𝑔 𝑚𝑔𝑑
9,1. 10−31 × (107 )2 𝑦=− 𝑥+( + 𝑙)
𝑞𝐸 2𝑞𝐸
1,6. 10−19 × 1,25. 104 × 0,082
𝑦𝑆 = = 7,04 × 10−2 𝑚 = 7,04𝑐𝑚 5. 10−3 × 9,8 5. 10−3 × 9,8 × 0,41
2 × 9,1. 10−31 × (107 )2
𝐴. 𝑁: 𝑦 = − 𝑥 + ( + 0,05)
4. 10−7 × 105 2 × 4. 10−7 × 105
2
1,6. 10−19 × 1,25. 104 × 0,08
𝑣𝑆 = √(107 )2 + ( ) ⟹ 𝑦 = −1,225𝑥 + 0,75
9,1. 10−31 × 107
b)) Durée mise par la bille pour passer sur l’axe Ox
= 2,02 × 107 𝑚. 𝑠 −1
Si la bille passe sur l’axe (Ox), alors
4. a)) Entre S et I, le mouvement des électrons est rectiligne
1 2𝑙 2 × 0,5
⃗.
uniforme car au-delà de S, le champ 𝐸⃗ = 0 𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + 𝑙 = 0 ⟹ 𝑡 = √ = √ = 0,32𝑠
2 𝑔 9,8
b)) Expression de IH en fonction de l, m,U,l, L, d, 𝑣0
𝐼𝐻
c)) Valeur de U
tan 𝛼 = ⇒ 𝐼𝐻 = 𝐼′𝐻 tan 𝛼 Avec : 𝐼 ′ 𝐻 = (𝐿 −
𝐼′𝐻 Si la bille arrive en B, alors y=0 et x=d
𝑙 𝑒𝐸𝑙
) 𝑒𝑡 tan 𝛼 = 𝑚𝑔 𝑑 𝑚𝑔𝑑 𝑈 𝑚𝑔𝑑
2 𝑚𝑣0 2 0=− (𝑑 − ) + 𝑙 ⇒ =𝑙 ⇒𝐸= =
𝑞𝐸 2 2𝑞𝐸 𝑑 2𝑞𝑙
𝑒𝑈𝑙 𝑙
𝐼𝐻 = 𝐼 ′ 𝐻 tan 𝛼 = (𝐿 − ) 𝑚𝑔𝑑 2
𝑚𝑑𝑣0 2 2 ⟹𝑈=
2𝑞𝑙
c)) Valeur numérique de IH :
5. 10−3 × 9,8 × 0,412
1,6. 10−19 × 1,25. 104 × 0,08 𝐴. 𝑁: 𝑈 = = 2,06 × 104 𝑉
𝐴. 𝑁: 𝐼𝐻 = (0,3 − 0,04) = 0,45𝑚 2 × 4. 10−7 × 0,5
9,1. 10−31 × (107 )2

Solution 7
Solution 6
1.Valeur de E et F
1. Vitesse de la bille après une chute de hauteur h
𝑈𝐴𝐵 105 106 𝑉
La bille est soumis à son poids ⃗P 𝑂𝑛 𝑎 : 𝐸 = = −2
=2×
𝑑 5 × 10 𝑚
T.E.C :entre le début et la fin 𝐹 = |𝑞|𝐸 = 10−12 × 2 × 106 = 2 × 10−6 𝑁
1
𝑚𝑣 2 = 𝑚𝑔ℎ ⇒ 𝑣 = √2𝑔ℎ = √2 × 9,8 × 0,5 = 3,13𝑚/𝑠 2. Schéma : le champ électrique est dirigé vers la plaque négative.
2
2. a)) Signe de la charge q (+)
⃗ = mg⃗ et à la force
La bille est soumise à son poids P ⃗
𝑭
⃗⃗⃗𝑒 = 𝑞𝐸⃗ .
électrostatique 𝐹 𝑑 ⃗𝑬
𝑞 ⃗𝑷

T.C.I : 𝑚𝑔 + 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝑔 + 𝐸⃗ ⟹
𝑚
𝑞 (−)
𝑎𝑥 = 𝐸 > 0
𝑎| 𝑚 ⇒𝑞>0 4. 𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑃 = 𝑚𝑔 = 0,1 × 10−6 × 10 = 10−6 𝑁
𝑎𝑦 = 𝑔
⃗ donc la goutte d’huile n’est pas
Le bilan vectoriel est : 𝑃⃗ + 𝐹 = 0
b)) Equation de la trajectoire
en équilibre. Puisque F > P la bille se met en mouvement dans la
𝑞𝐸 2
𝑥= 𝑡 𝑦 𝑚𝑔 𝑚𝑔 direction de la force électrique.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑂𝑀 2𝑚 ⇒ = ⇒𝑦= 𝑥
1 𝑥 𝑞𝐸 𝑞𝐸 Cette dernière est opposée au champ électrique puisque q<0.
𝑦 = 𝑔𝑡 2
2 La goutte d’huile va donc vers le haut.
5.10−3 ×9,8
𝐴. 𝑁: 𝑦 = 𝑥 = 1,225𝑥 ; la trajectoire est une droite.
4.10−7 ×105
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Solution 8 4
Son poids : 𝑃 = 𝑚𝑔 = 𝜋𝑟 3 𝜌𝑔
3
I.1. En appliquant le Théorème de centre d’inertie :
A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑓 = ⃗0
𝑑𝑣 𝑑𝑣
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎 = 𝑚 𝑜𝑟 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⟹ = ⃗0 ⟹ ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = ⃗0 Suivant 𝑣 ∶ 𝑃 − 𝑓 = 0 ⇒ 𝑃 = 𝑓
𝑑𝑡 𝑑𝑡
D’où l’ensemble des forces subies par la goutte est égale au 4 3 2𝑟 2
𝜋𝑟 𝜌𝑔 = 6𝜋𝜂𝑟𝑣𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 ⟹ 𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = 𝜌𝑔
3 9𝜂
vecteur nulle.
2(1,6. 10−6 )2
2. Expression de la masse m et de son poids P 𝐴. 𝑁: 𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = 880 × 103 × 9,81 = 0,27𝑚. 𝑠 −1
9 × 1,8. 10−5
La goutte est supposée sphérique de rayon r, alors son volume
2. Valeur de la charge portée par la gouttelette
4 𝑚 4
𝑉 = 𝜋𝑟 3 𝑒𝑡 𝜌 = ⟹ 𝑚 = 𝜌𝑉 = 𝜋𝑟 3 𝜌 ⃗
3 𝑉 3 La gouttelette s’immobilise alors : 𝑓 = 0
4 3
Son poids : 𝑃 = 𝑚𝑔 = 𝜋𝑟 𝜌𝑔 Pour avoir l’équilibre la force électrique doit se diriger vers le haut
3

II. 1. En absence du champ électrique, la gouttelette est soumis à


(+) 𝐴
son poids 𝑃⃗ et à la force de frottement 𝑓 .
⃗𝒆
𝑭
2. Représentation des forces ⃗𝒇
𝑑
3. Expression de r ⃗𝑬
𝑣 ⃗⃗
𝑷
A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑓 = ⃗0
⃗⃗
𝑷 (−) 𝐵
Suivant 𝑣 ∶ 𝑃 − 𝑓1 = 0
A l’équilibre 𝑃⃗ + 𝐹𝑒 = ⃗0
4 9𝜂𝑣1 𝜂𝑣1
𝑃 = 𝑓1 ⟹ 𝜋𝑟 3 𝜌𝑔 = 6𝜋𝜂𝑟𝑣1 ⟹ 𝑟 2 = ⇒ 𝑟 = 3√ Suivant la vitesse 𝑣 :
3 2𝜌𝑔 2𝜌𝑔
𝑃 4 𝑑
III. 1. Schéma et légende 𝑃 − 𝐹𝑒 = 0 ⟹ 𝐹𝑒 = −𝑞𝐸 = 𝑃 ⟹ 𝑞 = − = − 𝜋𝑟 3 𝜌𝑔
𝐸 3 𝑈
On a : 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 > 0 ⟹ 𝐵(+)𝑒𝑡 𝐴(−) 4 0,12
𝐴. 𝑁: 𝑞 = − 𝜋(1,6. 10−6 )3 × 880 × 103 × 9,81 ×
D’autre part le mouvement de la gouttelette reste verticale et 3 3950
𝑞 = −2,81 × 10−9 𝐶
ascendant, et 𝑣2 > 𝑣1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑓2 > 𝑓1 = 𝑃 ⟹ 𝑓2 > 𝑃
alors la force électrique doit se diriger vers le bas, pour qu’on ait
la condition d’équilibre.
3. Valeur de la nouvelle charge q
2. Sens de de la charge q
(−) 𝐴 La gouttelette remonte avec une vitesse
⃗ On a : 𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ , :
𝒇 𝑑 10−3
⃗𝑬 𝑣= = = 1,72 × 10−4 𝑚. 𝑠 −1
𝐹𝑒 𝑠 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒 à 𝐸⃗ , alors q < 0

𝑣 5,8
𝑑
⃗𝑭𝒆 3.Expression de la charge q
⃗⃗
𝑷 ⃗ (+) 𝐴
A l’équilibre 𝑃⃗ + 𝐹𝑒 + 𝑓 = 0 ⃗𝑭𝒆
(+) 𝐵
Suivant la vitesse 𝑣 : ⃗
𝒗
𝑃 + 𝐹𝑒 − 𝑓 = 0 𝑑
⃗ ⃗𝑬
4 4 𝒇
𝜋𝑟 3 𝜌𝑔 − 𝑞𝐸 = 6𝜋𝜂𝑟𝑣2 ⟹ −𝑞𝐸 = − 𝜋𝑟 3 𝜌𝑔 + 6𝜋𝜂𝑟𝑣2 ⃗𝑷

3 3

4 4 9𝜂𝑣1 (−) 𝐵
⟹ 𝑞𝐸 = 𝜋𝑟. 𝑟 2 𝜌𝑔 − 6𝜋𝜂𝑟𝑣2 = 𝜋𝑟. . 𝜌𝑔 − 6𝜋𝜂𝑟𝑣2
3 3 2𝜌𝑔
6𝜋𝜂𝑟 A l’équilibre 𝑃⃗ + 𝐹𝑒 + 𝑓 = ⃗0
⟹ 𝑞𝐸 = 6𝜋𝜂𝑟𝑣1 − 6𝜋𝜂𝑟𝑣2 ⇒ 𝑞 = − (𝑣2 − 𝑣1 )
𝐸
Suivant la vitesse 𝑣 : −𝑃 + 𝐹𝑒 − 𝑓 = 0
4 4
Solution 9 − 𝜋𝑟 3 𝜌𝑔 − 𝑞𝐸 − 6𝜋𝜂𝑟𝑣 = 0 ⟹ 𝑞𝐸 = − 𝜋𝑟 3 𝜌𝑔 − 6𝜋𝜂𝑟𝑣
3 3
1. Vitesse limite atteinte par la gouttelette 2
2𝑟
𝑂𝑟 𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = 𝜌𝑔 ⟹ 𝑞𝐸 = −6𝜋𝜂𝑟𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 − 6𝜋𝜂𝑟𝑣2
En absence du champ électrique, la gouttelette est soumis à son 9𝜂
6𝜋𝜂𝑟 6𝜋𝜂𝑟𝑑
poids 𝑃⃗ et à la force de frottement 𝑓 . ⟹𝑞=− (𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 + 𝑣) = − (𝑣𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 + 𝑣)

𝒇 𝐸 𝑈
La goutte est supposée sphérique de rayon r, 6𝜋 × 1,8. 10−5 × 1,6. 10−6 × 0,12
𝐴. 𝑁: 𝑞 = − (0,27 + 1,72. 10−4 )
4
3950
alors son volume est : 𝑉 = 𝜋𝑟 3 𝑒𝑡 𝑣
3 𝑞 = −4,45 × 10−15 𝐶
𝑚 4 ⃗𝑷

𝜌= ⟹ 𝑚 = 𝜌𝑉 = 𝜋𝑟 3 𝜌
𝑉 3

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Solution 10
1. Valeur de la tension 𝑈𝐴𝐵
𝑈𝐴𝐵
𝐸= 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑈𝐴𝐵 = 𝐸𝑑 = 2.105 × 0,2 = 4 × 104 𝑉
𝑑

2. Puisque le fil est incliné vers la plaque négative, on en déduit


que la sphère est chargée positivement.
3. Valeur du poids : 𝑃 = 𝑚𝑔 = 4.10−4 × 10 = 4 × 10−3 𝑁

4. Schéma de l’ensemble

⃗𝑬
𝛼 ⃗
𝑻
𝐴 𝐵

𝑭
+ −
⃗𝑷

𝑑

La bille est soumise à trois forces : son poids, la force électrique et


la tension du fil.
On a : 𝑃⃗ + 𝐹 + 𝑇 ⃗ c’est la condition d’équilibre.
⃗ =0
5. Calcul de T et F


𝑻 𝒚

⃗𝑻𝒙
𝛼 ⃗𝑬
𝐴 ⃗𝑻𝒚 𝐵
𝛼
⃗𝑭 𝒙
⃗𝒙
𝑻 −
+
⃗⃗
𝑷

⃗ = ⃗0
A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝐹 + 𝑇
Projections dans la base (Ox ,Oy)
𝐹 − 𝑇𝑥 = 0 𝑇𝑥
{𝑇 − 𝑃 = 0 Or sin 𝛼 = ⟹ 𝑇𝑥 = 𝑇 sin 𝛼
𝑦 𝑇

𝑇𝑦
cos 𝛼 = ⟹ 𝑇𝑥 = 𝑇 cos 𝛼
𝑇

Suivant Ox : 𝐹 − 𝑇 sin 𝛼 = 0
𝑃
Suivant Oy : 𝑇 cos 𝛼 − 𝑃 = 0 ⟹ 𝑇 =
cos 𝛼

𝑃
𝐹− sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝐹 = 𝑃 tan 𝛼
cos 𝛼
4 × 10−3
𝑇= = 4,26 × 10−3 𝑁
cos 20°
𝐹 = 4. 10−3 tan 20° = 1,45 × 10−3 𝑁
6. Valeur de la charge q
𝐹 1,45 × 10−3
𝐹 = |𝑞|𝐸 ⟹ |𝑞| = = = 7,25 × 10−9 𝐶
𝐸 2 × 105
Et comme 𝑞 > 0 alors 𝑞 = 7,25 × 10−9 𝐶

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Électromagnétisme Solutions sur le champ Électrostatique
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Solutions sur le Champ magnétique 2. a)) Montrons que les ions arrivent en O avec une même 𝐸𝐶
⃗⃗⃗𝑒 = 𝑞𝐸⃗ .
Les ions sont soumis à la force électrostatique 𝐹

+++++++++
Solution 01

II I I I I
M ⃗⃗⃗⃗
𝑬𝟎 N
1. a)) Signe de U0 T.E.C : entre S et O

II
A
O 𝑶𝟏
Ions positifs accélérés de la plaque positive 𝑣⃗⃗⃗ 𝐸𝐶 (𝑂) = 𝑒𝑈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑂1 ) = 𝑒𝑈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝐹𝑒
(M) à la plaque négative (N) donc 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶3 = 𝑒𝑈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒, alors les ions arrivent en O avec
𝑉𝑀 > 𝑉𝑁 ⟹ 𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 > 0 ⇒ 𝑈0 > 0 une même énergie cinétique.
b)) Expression de v1 en fonction de m1, e, U0 b)) Déduisons que 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2 = 𝑚3 𝑣3 2
1 1 1
1
𝑇. 𝐸. 𝐶 : 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑒𝑈0 ⇒ 𝑣1 = √
2𝑒𝑈0
, Or 𝑚1 =
𝑀1 On a : 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶3 ⇒ 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2 = 𝑚3 𝑣3 2
2 2 2
2 𝑚1 𝑁
2 2 2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑚1 𝑣1 = 𝑚2 𝑣2 = 𝑚3 𝑣3
2𝑒𝑁𝑈0 2 × 1,6. 10−19 × 6,02. 1023 × 2. 104 c)) Calcul de v2
𝑣1 = √ =√
𝑀1 20. 10−3
1 2𝑒𝑈0
𝑣1 = 4,39. 105 𝑚. 𝑠 −1 𝐸𝐶2 = 𝑚2 𝑣2 2 = 𝑒𝑈0 ⇒ 𝑣2 = √
2 𝑚2
c)) Montrons qu’en O1 , 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2
T.E.C : entre O et O1 2 × 1,6. 10−19 × 5. 104
𝑣2 = √ = 4,90 × 105 𝑚. 𝑠 −1
66,4. 10−27
𝐸𝐶 (𝑂1 ) = 𝑒𝑈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑂1 ) = 𝑒𝑈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
1 1 3. a)) Equation cartésienne de la trajectoire des ions
Alors : 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 ⇒ 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2 ⇒ 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑚2 𝑣2 2
2 2 𝑒
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗
- Déduction de v2 : 𝑚

𝐸𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0 𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑒𝐸
𝑣2 2 𝑚1 𝑚1 𝑀1 𝐸⃗ |𝐸 = 𝐸 ; 𝑎 | 𝑒𝐸 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 𝑒𝐸 ⇒𝑦= 𝑥2
2
𝑚1 𝑣1 = 𝑚2 𝑣2 2
⇒( ) = ⇒ 𝑣2 = 𝑣1 √ = 𝑣1 √ 𝑦 𝑎𝑦 = 𝑦 = 𝑡2 2𝑚𝑣0 2
𝑚 2𝑚
𝑣1 𝑚2 𝑚2 𝑀2
- pour les ions 39𝐾 + :
20. 10−3 𝑒𝐸
𝑣2 = 4,39. 105 √ = 4,18 × 105 𝑚. 𝑠 −1 𝑦= 𝑥2
22. 10−3 2𝑚1 𝑣1 2
y
⃗ et B
⃗ On : U = VQ − VP > 0 -pour les ions 40𝐾 + : Q
2. a)) Représentation de E ------------
𝑒𝐸 𝜶 S x
Dans cette région les particules sont soumises 𝑦= O ⃗𝑬
2𝑚2 𝑣2 2 I
⃗⃗⃗e et à la force
à la force électrostatique F ++++++++++++++
-pour les ions 41𝐾 + : P
magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm . Ces deux forces s’opposent, 𝑒𝐸
𝑦=
alors : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⇒ ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 0 ⃗⃗⃗𝑒
𝐹𝑚 = −𝐹 2𝑚3 𝑣3 2

En utilisant la règle de trois doigts de la mains droit, ⃗B est sortant. Les ions 39K + , 40K + et 41K + ont une trajectoire parabolique à
b)) Voir figure précédente l’intérieur du condensateur.
c)) Expression de U en fonction de v1 ,d , B b)) Calcul de la déviation angulaire de l’isotope 40𝐾 +

On a : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗e ⇒ 𝐹𝑚 = 𝐹𝑒 ⇒ |𝑞|𝑣1 𝐵 = |𝑞|𝐸


Fm = −F 𝑦 2𝑦𝑆
𝑥𝑆 = 𝑙
On a : tan 𝛼 = 𝑙⁄𝑆 = or 𝑆 | 𝑒𝐸
𝑈 2 𝑙 𝑦𝑆 = 𝑙2
2𝑚𝑣2 2
⇒ 𝑣1 𝐵 = 𝐸 = ⇒ 𝑈 = 𝐵𝑣1 𝑑
𝑑 𝑦𝑆 2𝑦𝑆 2 𝑒𝐸 2 𝑒𝐸𝑙
⟹ tan 𝛼 = = = × 𝑙 =
𝐴. 𝑁: 𝑈 = 0,1 × 4,39. 105 × 0,05 = 2,2 × 103 𝑉 𝑙⁄ 𝑙 𝑙 2𝑚𝑣2 2 𝑚𝑣2 2
2
d)) Les ions 22Ne+ ont une vitesse 𝑣2 = 4,18 × 105 𝑚. 𝑠 −1 . 1,6. 10−19 × 2. 104 × 0,02
tan 𝛼 = = 4 × 10−3 ⇒ 𝛼 = 0,23°
Comme 𝑣2 > 𝑣1 = 𝑣0 , alors la force magnétique 𝐹𝑚 est 66,4. 10−27 × (4, ,90. 105 )2
supérieure que la force électrique𝐹𝑒 , les ions 22Ne+ seront déviés 4. a)) Sens de ⃗B
vers le bas (vers la plaque Q). En utilisant la règle de trois doigts de la main
⃗ est sortant.
droite , le vecteur champ B
Solution 02 b)) Valeur B
1. Représentation de ⃗⃗⃗⃗
E0 ,et déduction de du signe de U0 Comme le mouvement est rectiligne uniforme, alors :
Ions positifs accélérés de la plaque positive On a : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗e ⇒ 𝐹𝑚 = 𝐹𝑒 ⇒ |𝑞|𝑣2 𝐵 = |𝑞|𝐸
Fm = −F
+++++++++

(A) à la plaque négative (B) donc 𝑈 𝑈


II I I I I

A ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 B
⇒ 𝑣2 𝐵 = 𝐸 = ⇒ 𝑈 = 𝐵𝑣2 𝑑 ⇒ 𝐵 =
II

𝑉𝐴 > 𝑉𝐵 ⟹ 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 > 0 ⇒ 𝑈0 > 0 A 𝑑 𝑑𝑣2


S O
𝑣⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆

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1000 b)) Coordonnées du point I
𝐵= = 0,04𝑇 = 40𝑚𝑇
0,05 × 4,90. 105 𝑦𝐼
tan 𝛼 = ⇒ 𝑦𝐼 = 𝐷 tan 𝛼 = 0,5 × 0,44 = 0,22𝑚
c))On a : 𝑚1 < 𝑚2 < 𝑚3 ⟹ 𝑣1 > 𝑣2 > 𝑣3 𝐷
𝑙
Les ions 39K + seront déviés vers le bas (vers la plaque Q) car 𝑥𝐼 = + 𝐷 = 5 + 50 = 55𝑐𝑚 = 0,55𝑚 ⇒ 𝐼( 0,55𝑚 ; 0,22𝑚)
2

𝑣1 > 𝑣2 donc la force magnétique supérieur à la force électrique et c)) Durée totale mise par les ions entre O et I
+
les ions 41K seront déviés vers le haut ( vers la plaque P) car On a : 𝑡𝑂𝐼 = 𝑡𝑂𝑆 + 𝑡𝑆𝐼 , avec 𝑡𝑂𝑆 =
𝑙
=
0,1
= 10−8 𝑠
𝑣0 107
𝑣3 < 𝑣2 donc la force électrique supérieure à la force magnétique.
- Comme au-delà de S, le mouvement est rectiligne uniforme,
alors
Solution 04 𝑆𝐼 𝑆𝐼
𝑣 = 𝑣𝑆 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝑣 = ⇒ 𝑡𝑆𝐼 = ,avec 𝑆𝐼 = √𝑥𝑆𝐼 2 + 𝑦𝑆𝐼 2
⃗ et sa norme
I. 1. Représentation de E 𝑡𝑆𝐼 𝑣

𝑥𝑆 = 0,1 𝑥 = 0,55
Or 𝑆 | et 𝐼 | 𝐼
𝑦𝑆 = 0,022 𝑦𝐼 = 0,22

𝑆𝐼 = √𝑥𝑆𝐼 2 + 𝑦𝑆𝐼 2 = √(0,55 − 0,1)2 + (0,22 − 0,022)2


= 0,49𝑚
𝑆𝐼 0,49
𝑡𝑆𝐼 = = = 4,49 × 10−8 𝑠
𝑣 1,092. 107
Comme 𝑈 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 100 > 0 ⇒ 𝐴(+) et B(-) d’où : 𝑡𝑂𝐼 = 𝑡𝑂𝑆 + 𝑡𝑆𝐼 = 10−8 + 4,49. 10−8 = 5,49 × 10−8 𝑠
𝑈 100
𝐸= = = 2,5 × 103 𝑉. 𝑚−1 II. 1. Sens de ⃗B
𝑑 0,04
En utilisant la règle de trois doigts de la
2. a)) Equation cartésienne de la trajectoire
𝑒 ⃗ est entrant.
main droite le vecteur champ B
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗
𝑚
2. Condition de passage
𝐸𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0 𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑒𝐸
𝐸⃗ |𝐸 = 𝐸 ; 𝑎 | 𝑒𝐸 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 | 𝑒𝐸 ⇒𝑦= 𝑥2 Si on veut que les particules passent en O’, il faut que le
𝑦 𝑎𝑦 = 𝑦 = 𝑡2 2𝑚𝑣0 2
𝑚 2𝑚
mouvement de ses particules soient rectiligne uniforme :
1,6. 10−19 × 2,5. 104 2
𝐴. 𝑁: 𝑦 = 𝑥 ⇒ 𝑦 = 2,2𝑥 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm + F ⃗ ⇒ 𝐹𝑚 = 𝐹𝑒 ⇒ |𝑞|𝑣0 𝐵 = |𝑞|𝐸 ⇒ 𝑣0 = 𝐸
⃗⃗⃗e = 0
2 × 9,1. 10−31 × (107 )2 𝐵

- Coordonnées de S 2,5. 103


𝑣0 = = 7,5 × 106 𝑚. 𝑠 −1
𝑥𝑆 = 𝑙 = 0,1 3,33. 10−4
𝑆|
𝑦𝑆 = 2,2𝑥𝑆 2 = 2,2 × 0,12 = 2,2 × 10−2 Les électrons ayant une vitesse v = v0 = 7,5 × 106 m. s −1
- Coordonnées de v⃗⃗⃗S peuvent traverser le filtre et ceux qui n’arrivent pas à remplir cette
𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0 𝑙 condition ne passeront pas en O’ mais ils seront déviés soit vers le
𝑣𝑠 |𝑣 = 𝑒𝐸 𝑡 𝑜ù 𝑥𝑆 = 𝑣0 𝑡𝑆 = 𝑙 ⇒ 𝑡𝑆 =
⃗⃗⃗
𝑠𝑦 𝑣0
𝑚 𝑆 haut ou soit vers le bas.
𝑣𝑠𝑥 = 𝑣0 = 107 𝑚. 𝑠 −1 3. Ce dispositif est appelé sélecteur ou Filtre de vitesse.
𝑣𝑠 |
⃗⃗⃗ 𝑒𝐸𝑙 1,6. 10−19 × 2,5. 103 × 0,1
𝑣𝑠𝑦 = = = 4,4 × 106 𝑚. 𝑠 −1
𝑚𝑣0 9,1. 10−31 × 107
Solution 05
𝑣𝑆 = √𝑣𝑆𝑥 + 𝑣𝑆𝑦 2 2 = √(107 )2 + (4,4.106 )2 = 1,092. 107 𝑚. 𝑠 −1 1. Valeur de 𝑣0

b)) Equation de la trajectoire au-delà de S 1 2𝑒𝑈0


𝑇. 𝐸. 𝐶 : 𝑚𝑣0 2 = |𝑞|𝑈0 = 𝑒𝑈0 ⇒ 𝑣0 = √
Au-delà de S, E=0 et a=0, alors le mouvement des électrons au- 2 𝑚
delà de S est rectiligne uniforme.
2 × 1,6 × 10−19 × 285
Les électrons suivent une droite (𝑇) : 𝑦 = 𝑎𝑥+b 𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √ = 107 𝑚. 𝑠 −1
9,1. 10−31
𝑑𝑦
𝑜ù 𝑎 = ( ) = 2 × 2,2𝑙 = 2 × 2,2 × 0,1 = 0,44 ⃗
𝑑𝑥 𝑥=𝑙 2. a)) Sens de 𝐵
⇒ (𝑇): 𝑦 = 0,44𝑥 + 𝑏 En utilisant la règle de 3 doigts de la main droite le vecteur champ
Or 𝑆𝜖 (𝑇) ⇒ 𝑦𝑆 = 0,44𝑥𝑆 + 𝑏 ⇒ 𝑏 = 𝑦𝑆 − 0,44𝑥𝑆 ⃗ est entrant (voir figure).
B ⃗𝒌
𝑏 = 𝑦𝑆 − 0,44𝑥𝑆 = 2,2 × 10 −2
− 0,44 × 0,1 = −2,2 × 10 −2
- Montrons que le mouvement ⃗⃗⃗⃗𝟎
𝒒𝒗 O ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 ⃗
𝑻 x

(𝑇): 𝑦 = 0,44𝑥 − 2,2 × 10−2 des particules est plan


⃗⃗
3. a)) Valeur de la déviation angulaire α 𝑭𝒎 𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗
x
tan 𝛼 = 0,44 ⇒ 𝛼 = 23,75° ⃗⃗
𝑵
y

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Condition initiale 2𝑚𝑣0 2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸 =
𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥0 = 0 𝑒𝑅
𝑣0 | 0𝑦 = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑣 𝑂𝑀0 |𝑦0 = 0 2𝑒𝑈0 2𝑚 2𝑒𝑈0 4𝑈0
𝑣0𝑧 = 0 𝑧0 = 0 𝑂𝑟, 𝑣0 2 = ⇒𝐸= × =
𝑚 𝑒𝑅 𝑚 𝑅
L’électron est soumis à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑗 4 × 285
𝐸= = 5,7 × 103 𝑉. 𝑚−1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
0,2
T.C.I : ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = , Or, 𝐹𝑚𝑧 = 0 ⇒ 𝑎𝑧 = 0, alors le
𝑚 Solution 06
mouvement est uniforme suivant OZ, donc : z = v0z t + z0 = 0, 1. Démontrons que le mouvement est circulaire uniforme
z = 0 , alors le mouvement est plan
L’électron est soumis à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗
⃗⃗⃗⃗0 𝛬𝐵
b)) Montrons le mouvement est circulaire uniforme
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = O ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 ⃗
𝑻
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 𝑚
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝑚 ⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 ⃗⃗
𝑩
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (T ⃗ ) : ⃗⃗⃗⃗ ⃗ et
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ x
Fm |q|v0 B
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et a⃗ =
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 = ⃗N
⃗ ⃗⃗
𝑵
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 |𝑞|𝑣0 𝐵 m m
𝑎= = ⃗
𝑁
𝑚 𝑚 𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑑𝑡 𝑅 𝑚
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁 𝑑𝑣
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 ⇒ = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme
𝑑𝑡
𝑑𝑣
𝑆𝑜𝑖𝑡 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme 𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣0
𝑑𝑡 = ⇒𝑅= |𝑞|𝐵
= 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est circulaire.
𝑅 𝑚
Par identification :
D’où le mouvement des particules est circulaire uniforme
𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣0
= ⇒𝑅= |𝑞|𝐵
= 𝑐𝑡𝑒 ⇒le mouvement est circulaire. de rayon = |𝑞|𝐵0 .
𝑚𝑣
𝑅 𝑚

D’où le mouvement des particules est circulaire uniforme de 2. a)) Démontrons que le mouvement des électrons est R.U
𝑚𝑣0
rayon 𝑅 = |𝑞|𝐵
. L’électrons est soumis simultanément à la force magnétique
c)) Valeur numérique du champ B ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm = |q|v ⃗ et à la force électrostatique ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗0 ΛB 𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ .

𝑚𝑣0 𝑚𝑣0 𝑚𝑣0 𝑚 2𝑒𝑈0 1 2𝑚𝑈0 T.C.I : ⃗⃗⃗


𝐹𝑒 + ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 , or l’électron est pseudo-isolé, alors :
𝑅= = ⇒𝐵= = ×√ = √
|𝑞|𝐵 𝑒𝐵 𝑒𝑅 𝑒𝑅 𝑚 𝑅 𝑒 ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⇒ 𝑎 = 𝑑𝑣 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ; donc le mouvement
𝐹𝑚 = 0
𝑑𝑡

1 2 × 9,1. 10−31 × 285 des électrons est nécessairement rectiligne uniforme.


𝐵= √ = 2,84 × 10−4 𝑇
0,2 1,6. 10−19 b)) Sens de 𝐸⃗ : de bas vers le haut.

d)) Caractéristique du vecteur vitesse en C ⃗⃗⃗⃗⃗


Fm + F ⃗ ⇒ 𝐹𝑚 = 𝐹𝑒 ⇒ |𝑞|𝑣0 𝐵 = |𝑞|𝐸 ⇒ 𝑣0 = 𝐸 = 𝑐𝑠𝑡𝑒.
⃗⃗⃗e = 0
𝐵
⃗⃗⃗⃗ et
- Direction : suivant Ox ; - Sens : même sens que Ox 3. a)) Expression de 𝑒⁄𝑚
- Intensité : 𝑣𝐶 = 𝑣0 = 107 𝑚. 𝑠 −1 𝐸 𝑚𝑣0 𝑅𝑒𝐵 𝐸 𝐸
𝑣0 = 𝑒𝑡 𝑅 = ⇒ 𝑣0 = = ⇒ 𝑒 ⁄𝑚 =
3. a)) Equation de la trajectoire 𝐵 𝑒𝐵 𝑚 𝐵 𝑅𝐵2
4
𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑒⁄ = 2,65.10 = 1,76 × 1011 𝐶. 𝑘𝑔−1
𝑚 0,15×10−6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 | 𝑥0 = 0
𝑣0 | 𝑣0𝑦 = 0 ,𝑂𝑀
- Condition initiale : ⃗⃗⃗⃗
𝑦0 = 𝑅 b)) Valeur de la masse m de l’électron
−19
Au-delà de C , les particules sont soumises à la force 𝑒⁄ = 𝑏 ⇒ 𝑚 = 𝑒 = 1,6. 10 = 9,1 × 10−31 𝑘𝑔
𝑚 𝑏 1,76 × 1011
⃗⃗⃗𝑒 = 𝑞𝐸⃗
électrostatique 𝐹

𝑒
𝑎𝑥 = 0
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗ , 𝑎 | 𝑒𝐸 Solution 07
𝑚 𝑎𝑦 = −
𝑚
𝑣𝑥 = 𝑣0 𝑥 = 𝑣0 𝑡 ⃗.
1. a)) Direction et sens de E
𝑒𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑣 |𝑣 = − 𝑒𝐸 𝑡 et 𝑂𝑀 𝑒𝐸 ⟹𝑦=− 𝑥2 + 𝑅 :
𝑦 𝑚
𝑦 = − 𝑡2 + 𝑅 2𝑚𝑣0 2 - direction : horizontale et sens : de la plaque P’ vers la plaque P.
2𝑚

la trajectoire est un parabole b)) Equation de la trajectoire


𝑒𝐸
b)) Valeur numérique de E 𝑒 𝐸 = −𝐸 𝑎 =
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗ ; 𝐸⃗ | 𝑥
T.C.I : ⃗⃗⃗ ;𝑎| 𝑥 𝑚
𝑚 𝐸𝑧 = 0 𝑎𝑧 = 0
Si le faisceau d’électron traverse le trou D, alors :
yD = 0 et xD = R 𝑒𝐸 2 𝑒𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |𝑥 = 2𝑚 𝑡 ⇒ 𝑥 =
𝑂𝑀 𝑧2
2𝑚𝑣 2
𝑒𝐸 𝑧 = 𝑣0 𝑡 0
𝑦𝐷 = − − 𝑅2 + 𝑅 = 0 ⇒ 2𝑚𝑣0 2 = 𝑒𝐸𝑅
2𝑚𝑣0 2
b)) Montrons que 𝑒⁄𝑚 = 2𝑣𝑜 2 ⁄𝐸𝐿
Si le faisceau passe en A, alors :
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𝑒𝐸 𝑒𝐸 2𝑣0 2 b)) Démontrons que le mouvement est circulaire uniforme
𝑥𝐴 = 2
𝑧𝐴 2 ⇒ 𝐿 = 2
𝐿2 ⇒ 𝑒⁄𝑚 =
2𝑚𝑣0 2𝑚𝑣0 𝐸𝐿 Les particules sont soumises à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗
⃗⃗⃗⃗0 𝛬𝐵
2. a)) Direction et Sens de ⃗B ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 ⃗𝑻
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = ⃗⃗
⃗)
⃗⃗⃗⃗0 , B
- direction : perpendiculaire au plan (qv 𝑚 ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
𝑩
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭 ⃗⃗
𝑵
- sens : en utilisant la règle de trois doigts de la main droite ⃗B est
𝒎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et a⃗ = Fm = |q|VB ⃗N
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑉𝐵𝑁 ⃗ O
m m
un vecteur entrant.
𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣𝐵
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
Montrons que la vitesse est constante 𝑑𝑡 𝑅 𝑚
𝑑𝑣
L’électron est soumis à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗
⃗⃗⃗⃗0 𝛬𝐵 ⇒ 𝑎 𝑇 = = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme
𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑣0 2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑚𝑣
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝐹𝑚 On a : = ⇒ 𝑅 = |𝑞|𝐵 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est circulaire
𝑅 𝑚
𝑚

𝒌 Par conséquent le mouvement des particules est circulaire
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗): 𝑚1 𝑣1 𝑚2 𝑣2

𝑻 uniforme des rayons : 𝑅1 = |𝑞|𝐵 𝑒𝑡 𝑅2 = |𝑞|𝐵 .
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗𝑩

F |q|v0 B
⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⇒ a⃗ = m =
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 ⃗⃗
N ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
c)) Montrons que
𝑅1
=√
𝑚1
m m ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑅2 𝑚2
𝑭𝒎 ⃗⃗
𝑵 𝒊
𝑑𝑣 𝑣0 2 O 𝑚1 𝑣1 2
𝑚12 2
2|𝑞|𝑈 2𝑚1 𝑈 2𝑚2 𝑈
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ +
𝑇 ⃗
𝑁
𝑑𝑡 𝑅 𝑅1 2 = = 2 2× = 𝑒𝑡 𝑅2 2 =
|𝑞|2 𝐵2 |𝑞| 𝐵 𝑚1 |𝑞|𝐵2 |𝑞|𝐵2
|𝑞|𝑣0 𝐵 𝑑𝑣
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎 = ⃗ ⇒
𝑁 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒
𝑚 𝑑𝑡 𝑅1 2 𝑚1 𝑅1 𝑚1 𝑀1 𝑅1 107
𝑣 2 = ⇒ =√ =√ ∶ 𝐴. 𝑁: =√ = 0,99
b)) Montrons que 𝑒⁄𝑚 = 𝑜⁄𝐵𝐿 𝑅2 𝑚2 𝑅2 𝑚2 𝑀2 𝑅2 109

𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣0 d)) Expression de R1 et R 2 en f(U, q, B, m1 ou m2)


𝑜𝑛 𝑎 ∶ = ⇒𝑅= ,
𝑅 𝑚 |𝑞|𝐵
2𝑚1 𝑈 1 2𝑚1 𝑈 1 2𝑚2 𝑈
𝑜𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝐴(𝐿 ; 0 ; 𝐿) est un point de la trajectoire , alors : 𝑅1 2 = ⇒ 𝑅1 = √ 𝑒𝑡 𝑅2 = √
|𝑞|𝐵2 𝐵 |𝑞| 𝐵 |𝑞|
𝑚𝑣0 𝑣0
𝐿=𝑅= ⇒ 𝑒⁄𝑚 =
𝑒𝐵 𝐵𝐿 - Valeur numériques de O2 C1 et O2 C2
c)) Déduction de v0
2 2𝑚1 𝑈 2 2𝑀1 𝑈 2 2𝑀2 𝑈
2
4. 104 𝑂2 𝐶1 = 2𝑅1 = √ = √ 𝑒𝑡 𝑂2 𝐶2 = √
𝑒⁄ = 𝑣0 = 2𝑣0 ⇒ 𝑣 = 𝐸 = 𝐵 |𝑞| 𝐵 𝑒𝑁 𝐵 𝑒𝑁
𝑚 𝐵𝐿 𝐸𝐿 0
2𝐵 2 × 1,69. 10−3
𝑣0 = 1,18 × 107 𝑚. 𝑠 −1 2 2 × 107. 10−3 × 6. 104
𝐴. 𝑁: 𝑂2 𝐶1 = √ = 0,7314𝑚
- Valeur numérique de 𝑒⁄𝑚 1 1,6. 10−19 × 6. 1023
7 −1
𝑒⁄ = 𝑣0 = 1,18 × 10 𝑚. 𝑠 = 1,76 × 1011 𝐶. 𝑘𝑔−1 2 2 × 109. 10−3 × 6. 104
𝑚 𝐵𝐿 1,69. 10−3 × 0,04 √
𝑂2 𝐶2 = = 0,7382𝑚
1 1,6. 10−19 × 6. 1023

Solution 08 - Valeur de de la distance C1 C2

⃗ et ⃗⃗⃗ 𝐶1 𝐶2 = 𝑂2 𝐶2 − 𝑂2 𝐶1 = 0,7382 − 0,7314 = 0,0068𝑚 = 6,8𝑚𝑚


1. a)) Sens de E Fe
3. a)) Temps mis par chaque ions pour atteindre leurs pts d’impact
On a : 𝑞 > 0, alors ⃗E et F
⃗⃗⃗e ont même sens. Sens de ⃗E : de bas
𝜃
𝑇= , avec 𝜃 = 𝜋𝑟𝑎𝑑 (pour une demi-circonférence)
vers le haut (de la plaque 𝑃1 vers la plaque 𝑃2 ). 𝜔

b)) Expression de v1 et v2 𝑚1 𝑣1 𝑚1 𝑣1 𝑒𝐵
𝑅1 = 𝑒𝑡 𝑣1 = 𝑅1 𝜔1 = 𝜔1 ⇒ 𝜔1 =
𝑒𝐵 𝑒𝐵 𝑚1
T.E.C : entre 𝑂1 et 𝑂2
𝜋 𝜋𝑚1 𝜋𝑀1 𝜋𝑀2
𝐸𝐶 (𝑂2 ) = |𝑞|𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑂2 ) = |𝑞|𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑇1 = = = 𝑒𝑡 𝑇2 =
𝜔1 𝑒𝐵 𝑒𝐵𝑁 𝑒𝐵𝑁
1 2|𝑞|𝑈 2|𝑞|𝑈
Alors : 𝐸𝐶1 = 𝑚1 𝑣1 2 = |𝑞|𝑈 ⇒ 𝑣1 = √ 𝑒𝑡 𝑣2 = √ 𝜋 × 107. 10−3
2 𝑚1 𝑚2 𝐴. 𝑁: 𝑇1 = = 3,50 × 10−6 𝑠
1,6. 10−19 × 6. 1023
𝑉1 𝑚2
c)) Déduisons que : =√ 𝜋 × 109. 10−3
𝑉2 𝑚1 𝑇2 = = 3,56 × 10−6 𝑠
1,6. 10−19 × 6. 1023
2|𝑞|𝑈 2|𝑞|𝑈 𝑣1 2 𝑚2 𝑣1 𝑚2 b)) Composition isotopique d’argent
𝑣1 2 = 𝑒𝑡 𝑣2 2 = ⇒ 2= ⇒ =√
𝑚1 𝑚2 𝑣2 𝑚1 𝑣2 𝑚1 La composition isotopique représente le pourcentage de ceux

2. a)) Direction et sens de B deux isotopes d’argent dans l’argent naturel.

⃗) 𝐼1 𝐼2
- direction :perpendiculaire au plan (qv
⃗ ,B 𝑂𝑛 ∶ 𝑛1 = 100 𝑒𝑡 𝑛2 = 100
𝐼1 + 𝐼2 𝐼1 + 𝐼2
- sens : utilisation de la règle de trois doigts la main droite ,
61,62. 10−6
le vecteur champ magnétique ⃗B est sortant. 𝑛1 = 100 = 0,5135 = 51,35%
61,62. 10−6 + 58,38. 10−6
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58,38. 10−6 - Pour un mouvement circulaire uniforme 𝑎2 = 0 (𝑐𝑎𝑟
𝑑𝑣
= 0)
𝑛2 = 100 = 0,4865 = 48,65% 𝑑𝑡
61,62. 10−6 + 58,38. 10−6
𝜋 |𝑞|𝐵 2𝑒𝐵 𝜋𝑚
Masse molaire atomique de l’argent naturel - durée 𝑡2 : 𝑡2 = , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔 = = ⇒ 𝑡2 =
𝜔 𝑚 𝑚 2𝑒𝐵

𝑀(𝐴𝑔) = 𝑛1 𝑀( 107𝐴𝑔 ) + 𝑛2 𝑀( 109𝐴𝑔) 4 × 1,67. 10−27 𝜋


𝐴. 𝑁: 𝑡2 = = 3,28 × 10−7 𝑠
2 × 1,6. 10−19 × 0,2
𝑀(𝐴𝑔) = 0,5134 × 107 + 0,4866 × 109
3. Représentation graphique de a(t) et v(t) de la trajectoire
𝑀(𝐴𝑔) = 107,97𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
v (m/s) 𝒂(𝒎. 𝒔−𝟐 )

𝒂𝟏
Solution 09 𝒗𝟏
t(s)
⃗⃗⃗e
1. a)) Caractéristique de F 0 𝒕𝟏 𝒕𝟐
0 𝒕𝟐 t(s)
⃗ et F
On a : 𝑞 > 0, alors E ⃗⃗⃗e ont même sens. Sens de E
⃗ : de bas 𝒕𝟏

vers le haut (de la plaque 𝑃1 (+) vers la plaque 𝑃2 (-) ). Solution 10


Par conséquent la plaque P1 est chargées positivement. 1. a)) Schéma représentatif
- direction : verticale -sens : du bas vers le haut

+++++++++

II I I I I
- intensité : A 𝐸⃗ C

II
A
𝑈0 103 T1 T2
𝐹𝑒 = |𝑞|𝐸 = 2𝑒 = 2 × 1,6. 10−19 × = 3,2. 10−15 𝑁 𝑣 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆
𝑑 0,1
b)) Valeur de l’accélération a1
a)) Montrons que les ions arrivent en 𝑇2 avec une même E.C
𝐹𝑒 3,2×10−15
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑚𝑎
⃗⃗⃗⃗1 ⇒ 𝑎1 = = = 4,79 × 1011 𝑚. 𝑠 −2
𝑚 4×1,67.10−27 ⃗⃗⃗e = qE
Les ions sont soumis à la force électrostatique F ⃗.
- Lois horaires du mouvement T.E.C : entre 𝑇1 𝑒𝑡 𝑇2
1 𝐸𝐶 (𝑇2 ) = 𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑇2 ) = 𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑥1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 = 2,4 × 1011 𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣1 (𝑡) = 𝑎1 𝑡 = 4,79 × 1011 𝑡
2
𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒, alors les ions arrivent en 𝑇2 avec une
c)) Calcul de la durée t1
même énergie cinétique.
𝑥1 (𝑡) = 2,4 × 1011 𝑡 2 ,
b)) Vitesse des particules isotopes en 𝑇2
0,1
au point 𝑂2 , 𝑥1 = 𝑑 ⇒ 𝑡1 = √ = 6,45 × 10−7 𝑠 T.E.C : entre 𝑇1 et 𝑇2
2,4.1011

- vitesse en 𝑂2 : à 𝑡 = 𝑡1 𝐸𝐶 (𝑇2 ) = |𝑞|𝑈 = 𝑒𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑂2 ) = |𝑞|𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒

𝑣1 (𝑡) = 4,79 × 1011 𝑡1 = 4,79 × 1011 × 6,45 × 10−7 1 2𝑒𝑈 2𝑒𝑈 39 +


5 −1
𝐸𝐶1 = 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑒𝑈 ⇒ 𝑣1 = √ =√ ( 𝐾 )
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣1 = 3 × 10 𝑚. 𝑠 2 𝑚1 39𝑚0
2. a)) Sen de ⃗B
2𝑒𝑈
⃗ est 𝑒𝑡 𝑣2 = √ ( 𝑥𝐾 + )
Utilisation de 3doigts de la main droite, le vecteur champ B 𝑥𝑚0
sortant (voir figure).
2. a)) et b))
b)) Démontrons que le mouvement est circulaire uniforme
Les particules sont soumises à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗
⃗⃗⃗⃗0 𝛬𝐵
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = ⃗
𝑻
𝑚 ⃗𝑩

⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 ⃗⃗
𝑵
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et a⃗ =
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fm |q|VB
⃗⃗ 𝑶𝟐
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑉𝐵𝑁 = N
m m

⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
⃗ = 𝑑𝑣
⃗ + 𝑣0 𝑁
2
⃗ = |𝑞|𝑣𝐵 𝑁
⃗ c)) Expression des rayons de la trajectoire 𝑅1 𝑒𝑡 𝑅2
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 𝑇
𝑑𝑡 𝑅 𝑚
Comme le mouvement des particules est circulaire uniforme ,
𝑑𝑣
⇒ = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme 𝑚1 𝑣1
𝑑𝑡 alors le rayon de la courbure est donné par 𝑅1 = |𝑞|𝐵
𝑣0 2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑚𝑣
On a: = ⇒ 𝑅 = |𝑞|𝐵 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est circulaire 𝑚1 𝑣12 2
𝑚1 2
2|𝑞|𝑈 2𝑚1 𝑈 2𝑚1 𝑈 78𝑚0 𝑈
𝑅 𝑚
𝑅1 2 = 2 2
= 2 2× = 2
= 2
=
D’où le mouvement des particules est circulaire uniforme de |𝑞| 𝐵 |𝑞| 𝐵 𝑚1 |𝑞|𝐵 𝑒𝐵 𝑒𝐵2
𝑚𝑣 𝑚𝑣
rayon 𝑅 = = 1 78𝑚0 𝑈 1 2𝑥𝑚0 𝑈
|𝑞|𝐵 2𝑒𝐵 ⇒ 𝑅1 = √ 𝑒𝑡 𝑅2 = √
𝐵 𝑒 𝐵 𝑒
4 × 1,67. 10−27 × 3. 105
𝐴. 𝑁: 𝑅 = = 3,13 × 10−2 𝑚
2 × 1,6. 10−19 × 0,2

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d)) Application numérique - Suivant Ox : 𝑣𝑂𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 𝑒𝑡 𝑣𝑆𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑆
⟹ 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑆 ⇒ 𝑐𝑜𝑠 𝛼𝑆 = 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 ⇒ |𝛼𝑆 |= |𝛼𝑂 |
1 78 × 1,67 × 10−27 × 103
𝑅1 = √ = 0,285𝑚 = 28,5𝑐𝑚
0,1 1,6 × 10−19 2. a)) Expression de EC′ en S en f (q,E, D et α0 )
𝑞𝐸
3. a)) Points d’impact des isotopes En S, 𝑦𝑆 = 0 𝑒𝑡 𝑥𝑆 = 𝐷 ⇒ 𝑦𝑆 = − 𝐷2 + 𝐷 tan 𝛼0 = 0
2𝑚𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼0

L'abondance naturelle est le pourcentage en nombre d'atomes, sin 𝛼0


𝑞𝐸𝐷 = 𝑚𝑣0 2 × 2𝑐𝑜𝑠 2 𝛼0 tan 𝛼0 = 𝑚𝑣0 2 × 2𝑐𝑜𝑠 2 𝛼0 ⇒
pour un élément donné, de chacun des isotopes par rapport à cos 𝛼0

l'ensemble des isotopes (naturels) trouvés sur une planète. 𝑞𝐸𝐷 = 𝑚𝑣0 2 × 2 cos 𝛼0 sin 𝛼0 = 𝑚𝑣0 2 sin 2𝛼0 ⇒

Comme l’isotope 39
𝐾 + est le plus abondant que l’isotope 𝑥𝐾 + , 𝑞𝐸𝐷 1 1 𝑞𝐸𝐷
𝑚𝑣0 2 = ⇒ 𝐸𝐶′ = 𝑚𝑣𝑆 2 = 𝑚𝑣0 2 =
sin 2𝛼0 2 2 2sin 2𝛼0
alors 𝑚1 < 𝑚2 et 𝑅1 < 𝑅2 . Or le point 𝐼1 est plus lumineux que le
𝑞𝐸𝐷
point 𝐼2 , alors le point d’impact de l’isotope 39𝐾 + est 𝐼1 et celui 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸𝐶′ =
2sin 2𝛼0
de 𝑥𝐾 + est 𝐼2 . Pour les ions 40Ca2+ , q = 2e, alors :
b)) Expression des rayons des courbures 2𝑒𝐸𝐷 𝑒𝐸𝐷
𝐸𝐶′ = =
2sin 2𝛼0 sin 2𝛼0
𝑅1 78𝑚0 𝑈 𝑒 78 39
=√ × =√ =√ 1,6. 10−19 × 104 × 0,05
𝑅2 𝑒 2𝑥𝑚0 𝑈 2𝑥 𝑥 𝐸𝐶′ = = 1,6 × 10−16 𝐽
sin 30°
c)) Détermination de la valeur de x b)) Valeur de la tension U
𝑑 𝐸𝐶′
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝐼1 𝐼2 = 𝑑 = 2(𝑅2 − 𝑅1 ) 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑅2 = + 𝑅1 ⃗⃗⃗𝑒 ) = |𝑞|𝑈 = 2𝑒𝑈 ⇒ 𝑈 =
𝑇. 𝐸. 𝐶: 𝐸𝐶′ = 𝑊(𝐹
2 2𝑒
1,5 1,6 × 10−16
𝑅2 = + 28,5 = 29,25𝑐𝑚 𝑈= = 500𝑉
2 2 × 1,6. 10−19
𝑅1 39 𝑅2 𝑥 𝑥 𝑅2 2 𝑅2 2 4. Expression de R en f( EC′ , m, q et B)
=√ ⟹ =√ ⟹ = ( ) ⟹ 𝑥 = 39 ( )
𝑅2 𝑥 𝑅1 39 39 𝑅1 𝑅1 La particule de masse m est soumise à la
O ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 ⃗𝑻
2
29,75 force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗.
⃗⃗⃗⃗0 𝛬𝐵
𝑥 = 39 ( ) = 41 ∶ 𝑖𝑙 𝑠 ′ 𝑎𝑔𝑖𝑡𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑖𝑠𝑜𝑡𝑜𝑝𝑒 41𝐾 +
28,5 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎
𝐹𝑚 ⃗⃗
Solution 11 𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = x𝑩
𝑚 ⃗⃗
𝑵
1. a)) Démontrons que le mouvement de la particule est plan ⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗)
- Condition initiale ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et a⃗ = Fm = |q|v0 B ⃗N
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 ⃗
𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 𝑥0 = 0 m m

𝑣0 | 𝑣0𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛼0 ,𝑂𝑀


⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑦0 = 0 𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
𝑣0𝑧 = 0 𝑧0 = 0 𝑑𝑡 𝑅 𝑚
𝑑𝑣
La particule est soumise à la force ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ 𝑠𝑜𝑖𝑡 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme
𝑑𝑡
𝐸𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0 𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣
𝑞 𝑞 On a: = ⇒ 𝑅 = |𝑞|𝐵0 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement circulaire.
T.C.I : 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝐸⃗ ⇒ 𝐸⃗ |𝐸𝑦 = −𝐸 , 𝑎 |𝑎𝑦 = − 𝑚 𝐸 , 𝑅 𝑚
𝑚
𝐸𝑧 = 0 𝑎𝑧 = 0 Par conséquent le mouvement des particules est circulaire
𝑣𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 𝑥 = (𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 )𝑡 uniforme de rayon 𝑅 =
mv0
.
𝑞 |q|B
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 𝑦 = − 𝑞𝐸 𝑡 2 + (𝑣 𝑠𝑖𝑛 𝛼 )𝑡
𝑣 |𝑣𝑦 = − 𝑚 𝐸 + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛼0 et 𝑂𝑀
2𝑚 0 0
𝑣𝑧 = 0 𝑧=0 𝑚𝑣0 1 2𝐸𝐶 ′
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑅 = 𝑜𝑟 𝐸𝐶′ = 𝑚𝑣0 2 ⇒ 𝑣0 = √ ⟹
Comme z = 0, alors le mouvement de la particule est plan et a eu |𝑞|𝐵 2 𝑚
lieu dans le plan (Ox, Oy).
𝑚𝑣0 𝑚 2𝐸𝐶 ′ √2𝑚𝐸𝐶 ′
b)) Equation de la trajectoire 𝑅= = √ =
|𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 𝑚 |𝑞|𝐵
𝑥
On a : 𝑥 = (𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0 )𝑡 ⇒ 𝑡 = , alors :
𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼0
√2𝑚𝐸𝐶 ′
𝑞𝐸 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑜𝑛𝑠 40𝐶𝑎2+ ⇒ 𝑅 =
𝑦=− 𝑥 2 + 𝑥 tan 𝛼0 2𝑒𝐵
2𝑚𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼0
√2 × 40 × 1,6. 10−27 × 1,6. 10−16
- Démontrons qu’en S : 𝑣𝑆 = 𝑣𝑂 et |𝛼𝑆 |= |𝛼𝑂 | 𝐴. 𝑁: 𝑅 = = 39,38 × 10−2 𝑚
2 × 1,6. 10−19 × 0,116
𝑇. 𝐸. 𝐶: 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑂 𝑒𝑡 𝑆 - Calcul de la distance S’A
⃗⃗⃗𝑒 ) = ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐶 (𝑆) − 𝐸𝐶 (𝑂) = 𝑊(𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 𝑐𝑎𝑟 𝐹
𝐹𝑒 . 𝑂𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⇒
⃗⃗⃗𝑒 ⊥ 𝑂𝑆 𝑆 ′ 𝐴 = 2𝑅 = 2 × 39,38 × 10−2 = 78,76 × 10−2 𝑚
1 1 5. Masse atomique molaire de xCa2+
𝐸𝐶 (𝑆) − 𝐸𝐶 (𝑂) = 0 ⇒ 𝑚𝑣𝑆 2 − 𝑚𝑣0 2 = 0 ⇒ 𝑣𝑆 = 𝑣𝑂 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2
𝐿′ = 𝑆 ′ 𝐴 = 2𝑅′ = 1,049𝐿 = 1,049 × 2𝑅 ⇒ 2𝑅′ = 1,049 × 2𝑅
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𝑅′ 𝑅 ′ 2 𝑚′ 𝑀 ′ 𝑅′ 2 𝑚1 2 𝑣1 2 𝑚1 2 2|𝑞|𝑈 2𝑚1 𝑈 2𝑚1 𝑈
= 1,049 𝑜𝑟 ( ) = = ⇒ 𝑀′ = 𝑀 ( ) 𝑅1 2 = 2 2
= 2 2× = =
𝑅 𝑅 𝑚 𝑀 𝑅 |𝑞| 𝐵 |𝑞| 𝐵 𝑚1 |𝑞|𝐵2 𝑒𝐵2
𝑀′ = 40(1,049)2 = 44𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 ⟹ 𝑥 = 44
1 2𝑚1 𝑈 1 2𝑚2 𝑈
Il s’agit de l’isotope 44𝐶𝑎2+ ⇒ 𝑅1 = √ 𝑒𝑡 𝑅2 = √
𝐵 𝑒 𝐵 𝑒

Solution 12 - Relation entre R1 , R 2 , m1 , m2


1. a)) Montrons que l’énergie cinétique est constante en O
𝑅1 2𝑚1 𝑈 𝑒 𝑚1
=√ × =√
La particule est soumise à la force électrostatique ⃗⃗⃗
Fe 𝑅2 𝑒 2𝑚2 𝑈 𝑚2
T.E.C : entre O et S
d)) Calcul de la distance MP
𝐸𝐶 (𝑆) = |𝑞|𝑈 = 𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑀𝑃 = 𝑂𝑃 − 𝑂𝑀 = 2𝑅2 − 2𝑅1 = 2(𝑅2 − 𝑅1 )
𝐸𝐶′ = 1,6. 10−19 × 1200 = 1,92 × 10−16 𝐽
1 2𝑚2 𝑈 1 2𝑚1 𝑈 2 2𝑈
b)) Expression de v1 et v2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑀𝑃 = 2 ( √ − √ ) = √ (√𝑚2 − √𝑚1 )
𝐵 𝑒 𝐵 𝑒 𝐵 𝑒
1 2𝑒𝑈 2𝑒𝑈
𝐸𝐶1 = 𝑚1 𝑣1 2 = 𝑒𝑈 ⇒ 𝑣1 = √ 𝑒𝑡 𝑣2 = √
2 𝑚1 𝑚2
1 8𝑈
𝑉1 𝑚2 𝑀𝑃 = √ (√𝑚2 − √𝑚1 )
c)) Déduisons que =√ : 𝐵 𝑒
𝑉2 𝑚1

2|𝑞|𝑈 2|𝑞|𝑈 𝑣1 2 𝑚2 𝑣1 𝑚2 1 8.1200


𝑣1 2 = 𝑒𝑡 𝑣2 2 = ⇒ 2= ⇒ =√ 𝑀𝑃 = √ (√11. 1,67.10−27 − √10. 1,67.10−27 )
𝑚1 𝑚2 𝑣2 𝑚1 𝑣2 𝑚1 0,125 1,6. 10−19


2. a)) Sens de B 𝑀𝑃 = 1,236 × 10−3 𝑚
3. Composition isotopique du bore
En Utilisant la règle de trois doigts de la main droite, le vecteur
𝑛2 𝑖2
champ ⃗B est sortant. 𝑂𝑛 𝑎 ∶ = = 4,32 ⟹ 𝑛2 = 4,32𝑛1
𝑛1 𝑛1
b)) - Montrons que le mouvement est plan
𝑜𝑟 𝑛1 + 𝑛2 = 1 ⟹ 𝑛1 = 1 − 𝑛2
- Condition initiale
4,32
𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑥0 = 0 ⃗
𝒌 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑛1 = 4,32(1 − 𝑛2 ) ⟹ 𝑛2 = = 0,812 = 81,20%
O ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟏 ⃗ x
𝑻 5,32
𝑣0 | 0𝑦 = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑣 𝑂𝑀0 |𝑦0 = 0
𝑣0𝑧 = 0 𝑧0 = 0 𝑒𝑡 𝑛1 = 1 − 0,812 = 0,188 = 18,80%
⃗⃗
L’électron est soumis à la force 𝑭𝒎 𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗ D’où le bore naturel est composé de 81,20% du bore 10 et
x
⃗⃗
𝑵 18,80% du bore 11.
magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm = |q|v0 Bj y
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fm O Masse molaire atomique du bore naturel
T.C.I : ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm = ma⃗ ⇒ a⃗ =
m 𝑀(𝐵𝑟) = 𝑛1 𝑀( 10𝐵𝑟 ) + 𝑛2 𝑀( 11𝐵𝑟 ) = 0,188 × 10 + 0,812 × 11
Or, Fmz = 0 ⇒ a z = 0 ⇒ le mouvement est uniforme suivant
𝑀(𝐵𝑟) = 10,812𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
OZ, donc : z = v0z t + z0 = 0 ; z = 0 ⇒ le mouvement est plan
et a eu lieu dans le plan (Ox,Oy.
Solution 13
- Montrons que le mouvement est circulaire uniforme
1. a)) Signe de U suivant le signe de q
La particule de masse m est soumise à
Comme les plaques sont parallèles, alors :
la force magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗.
⃗⃗⃗⃗0 𝛬𝐵
- si q > 0 ⇒ ⃗E et ⃗⃗⃗
Fe ont même sens.
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = Les Ions positifs sont accélérés de la plaque positive M(+) vers la
𝑚
plaque négative N(-): U = VM − VN > 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fm |q|Vb
⃗ ,N
Dans la base de Frenet (T ⃗⃗ ) : ⃗⃗⃗⃗ ⃗ et a⃗ =
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵𝑁 = ⃗⃗
N
m m - si 𝑞 < 0 ⇒ ⃗E et F
⃗⃗⃗e ont même sens
𝑑𝑣 𝑣2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑑𝑣
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ +
𝑇 ⃗ =
𝑁 ⃗ ⇒
𝑁 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 Les Ions négatifs sont accélérés de la plaque négative M(-) vers
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 𝑑𝑡

Alors le mouvement est uniforme la plaque positive N(+):: 𝑈 = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 < 0


𝑣2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑚𝑣 b)) Expression de v en fonction de q, U et m
Par identification : = ⇒ 𝑅 = |𝑞|𝐵 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement
𝑅 𝑚
La particule est soumise à la force électrostatique ⃗⃗⃗
Fe
est circulaire.
T.E.C : entre M et N
D’où le mouvement des particules est circulaire uniforme
de rayon 𝑅 =
mv
. 1 2|𝑞|𝑈 2|𝑞|𝑈
Eb 𝐸𝐶 (𝑆) = 𝑚𝑣 2 = |𝑞|𝑈 ⇒ 𝑣 = √ ⇒ 𝑣𝐸 = 𝑣 = √
2 𝑚 𝑚
c)) Expression de R1 et R 2 en fonction de m1 ou m2 , e, U, B

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2. a)) Démontrons que le mouvement est circulaire uniforme ⃗ :B
Sens de B ⃗ est un vecteur sortant (voir figure ci-dessous)
- Sens de la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm
En utilisant la règle de 3doigts de la main droite ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm : de bas vers
le haut.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 c)) Si on veut que les ions passent en O2 sans subir aucune
- 𝑇. 𝐶. 𝐼 : ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝑚
déviation, il faut le mouvement de ses ions soient rectiligne
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗)
uniforme : ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm + F ⃗ ⇒ Fm = Fe ⇒ qv0 = qE ⇒ v0 = E
⃗⃗⃗e = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fm |q|vB B
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et a⃗ =
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵𝑁 = ⃗N

m m 1,2 × 104
2 A. N: v0 = = 6 × 104 m. s −1
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = 𝑑𝑣
𝑇 ⃗ = |𝑞|𝑣𝐵 𝑁
⃗ +𝑣 𝑁 ⃗ ⇒ 𝑑𝑣 = 0 ⇒ 𝑣 = 0,2
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 𝑑𝑡
d)) Les ions ayant une vitesse v > v0 seront déviés vers le bas et
𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme
𝑣2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑚𝑣
les ions ayant une vitesse v < v0 seront déviés vers le haut.
Par identification : = ⇒ 𝑅 = |𝑞|𝐵 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ 𝑀. 𝐶
𝑅 𝑚 2. a)) Montrons que le mouvement est circulaire uniforme
𝑚𝑣
D’où le mouvement des particules est C.U de rayon 𝑅 = |𝑞|𝐵 La particule de masse m est soumise à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm
b)) Expression de U en fonction de q, m, B, R ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 ⃗𝑻
T. C. I: ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm = ma⃗ ⇒ a⃗ = O
𝑚𝑣 𝑚 𝑣 𝑚 2 2
2𝑞𝑈 2𝑚𝑈 𝑞𝐵 𝑅 2 2 2 m
𝑅= ⇒ 𝑅2 = 2 2 = 2 2 × = ⇒𝑈=
|𝑞|𝐵 𝑞 𝐵 𝑞 𝐵 𝑚 𝑞𝐵2 2𝑚 Dans la base de Frenet (T, ⃗N
⃗ ⃗ ): 𝑭𝒎 𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
x
3. a)) Valeur numérique de U pour les ions Sr 2+ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ et a⃗ = Fm = |q|vB ⃗N
⃗ ⃗𝑵

Fm = |q|vBN
m m
𝑞𝐵 2 𝑅2 𝑒𝐵2 𝑅2
𝑈= , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑞 = 2𝑒 ⇒ 𝑈 = 𝑑𝑣 |𝑞|𝑣𝐵𝑣2 𝑑𝑣
2𝑚 𝑚 ⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗ ⇒
𝑁 = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 𝑑𝑡
1,6. 10−19 × 0,1602 × 0,702
𝐴. 𝑁: 𝑈 = = 1,38 × 104 𝑉 le mouvement est uniforme.
87,6 × 1,67 × 10−27
v2 |q|vB mv
b)) Encadrement de nombre de masse des isotopes Par identification : = ⇒ R = |q|B = cte ⇒ M. C
R m

𝑒𝐵2 𝑅2 (𝑅𝐵)2 𝑒 D’où le mouvement des particules est C. U de rayon R =


mv
𝑈𝑖 = ⇒ 𝑚𝑖 = eB
𝑚𝑖 𝑈𝑖
Calcul de R1 et R 2
(𝑅𝐵)2 𝑒 (𝑅𝐵)2 𝑒
⇒ 𝑚1 = 𝑒𝑡 𝑚2 = m1 v0 m 2 v0
𝑈1 𝑈2 R1 = et R 2 =
eB eB
𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 𝑈1 = 13930𝑉 𝑒𝑡 𝑈1 = 14440𝑉
10−26 × 6 × 104
(0,70 × 0,160) × 1,6. 10 2 −19 A. N: R1 = = 1,875 × 10−2 m
1,6 × 10−19 × 0,2
𝐴. 𝑁: 𝑚1 = = 1,44 × 10−25 𝑘𝑔
13930 1,76. 10−26 × 6 × 104
1,44 × 10−25 R2 = = 2,194 × 10−2 m
𝑚1 = = 86,8𝑢 1,6 × 10−19 × 0,2
1,67 × 10−27
b)) Calcul de O2 C1 et O2 C2
(0,70 × 0,160)2 × 1,6. 10−19
𝑚2 = = 1,40 × 10−25 𝑘𝑔 O2 C1 = 2R1 = 2 × 1,875 × 10−2 = 3,75 × 10−2 m
14440
𝑂2 𝐶2 = 2𝑅2 = 2 × 2,194 × 10−2 = 4,388 × 10−2 𝑚
1,40 × 10−25
𝑚2 = = 83,8𝑢
1,67 × 10−27 c)) Détermination de pourcentage du lithium 6Li+ et celui du
7
𝑂𝑟 𝑚 = 87,6𝑢 ⟹ 𝑚2 < 𝑚 < 𝑚1 ⟹ 83,8𝑢 < 𝐴𝑢 < 86,8𝑢 lithium Li+ dans le lithium naturel
𝑑 ′ 𝑜ù: 84 < 𝐴 < 87, où A est la masse molaire atomique La composition isotopique représente le pourcentage de ceux
deux isotopes de Lithium dans Lithium naturel.
Solution 14 𝑞1 𝑞2
𝑂𝑛 ∶ 𝑛1 = 𝑒𝑡 𝑛2 =
𝑞1 + 𝑞2 𝑞1 + 𝑞2
⃗⃗⃗e
1. a)) Caractéristique de la force électrostatique F
6,60. 10−8
⃗⃗⃗e = qE
F ⃗ = eE
⃗ , alors ⃗⃗⃗ ⃗ ont même sens.
Fe et E 𝑛1 = = 0,075 = 7,5%
6,60. 10−8 + 8,14. 10−7
-direction : perpendiculaire aux plaques 8,14. 10−8
𝑛2 = = 0,925 = 92,5%
- Sens : du bas vers le haut 6,60. 10−8 + 8,14. 10−7
- intensité : Fe = eE = 1,6. 10−19 × 1,2 × 104 = 1,92 × 10−15 N Dans Lithium naturel, il y a 7,5% de lithium 6 et 92,5% de 7𝐿𝑖 .
b)) Caractéristique de la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm Détermination de la mase molaire de lithium naturel

⃗ , ⃗B)
- direction : perpendiculaire au plan ( qv 𝑀(𝐿𝑖) = 𝑛1 𝑀( 6𝐿𝑖 ) + 𝑛2 𝑀( 7𝐿𝑖 ) = 0,0749 × 6 + 0,9251 × 7

- sens : du haut vers le bas ⃗ ⫠ ⃗B


et intensité : F = qvB car v 𝑀(𝐿𝑖) = 6,925𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1

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Solution 15 1 4𝑒𝑈0
T.E.C : 𝑚1 𝑣1 2 = |𝑞|𝑈0 = 2𝑒𝑈0 ⇒ 𝑣1 = √
2 𝑚1
I. 1. Montrons que EC1 = EC2 = cste
⃗⃗⃗e = qE
La particule est soumise à la force électrostatique F ⃗ 4 × 1,6. 10−19 × 5000
𝐴. 𝑁: 𝑣1 = √ = 1,68 × 105 𝑚. 𝑠 −1
T.E.C : 𝐸𝐶 (𝑆) = |𝑞|𝑈 = 2𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 2𝑒𝑈 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 68 × 1,67. 10−27

2. Expression de v1 ⁄v2 en fonction de a et b b)) Relation entre v1 , v1 , m1 et m2


1 1 𝑣1 𝑚2 𝑏𝑢 𝑏 2
T.E.C : entre 𝑂1 et 𝑂2
𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 ⇒ 𝑚 𝑣 2 = 𝑚2 𝑣2 2 ⇒ ( ) = = = ⇒
2 1 1 2 𝑣2 𝑚1 𝑎𝑢 𝑎 𝐸𝐶 (𝑂2 ) = 2𝑒𝑈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ 𝐸𝐶1 = 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶 (𝑂2 ) = 2𝑒𝑈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑣1 𝑏 𝑣1 70 1
Alors : 𝐸𝐶1 = 𝑚1 𝑣1 2 = 2𝑒𝑈0 ⇒ 𝑣1 = √
4𝑒𝑈0
𝑒𝑡 𝑣2 = √
4𝑒𝑈0
=√ ⇒ = √ = 1,015 2 𝑚1 𝑚2
𝑣2 𝑎 𝑣2 68
𝑉1 𝑚2
3. Valeur de U pour c)) Déduisons que =√
𝑉2 𝑚1
1 𝑚1 𝑣1 2
𝑣1 = 105 𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝐸𝐶1 = 𝑚1 𝑣1 2 = 2𝑒𝑈 ⇒ 𝑈 = 4𝑒𝑈0 4𝑒𝑈0 𝑣1 2 𝑚2 𝑣1 𝑚2
2 4𝑒 𝑣1 2 = 𝑒𝑡 𝑣2 2 = ⇒ 2= ⇒ =√
68 × 1,67. 10−27 × 1010 𝑚1 𝑚2 𝑣2 𝑚1 𝑣2 𝑚1
𝑈= = 1,76 × 103 𝑉
4 × 1,6. 10−19 - Valeur numérique de x
5
𝑣1 𝑣1 10
= 1,015 ⇒ 𝑣2 = = = 9,85 × 104 𝑚. 𝑠 −1 𝑣2 𝑚1 68𝑢 68 𝑣1 2 68
𝑣2 1,015 1,015 =√ =√ =√ ⇒ 𝑥 = 68 ( ) =
𝑣1 𝑚2 𝑥𝑢 𝑥 𝑣2 𝑣2 2
II. Valeur numérique du champ magnétique B ( )
𝑣1
Dans cette domaine, la particule est soumise simultanément à la 68
𝑥= = 64
force électrostatique ⃗⃗⃗
Fe et à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm . 1,032
Le principe d’inertie donne : ⃗
2. a)) Sens de B
⃗⃗⃗ ⃗ ⇒ 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 ⇒ |𝑞|𝑣1 𝐵 = |𝑞|𝐸
⃗⃗⃗𝑒 = 0
𝐹𝑒 + 𝐹 Si on veut que les ions traversent le dispositif en ligne droite, alors

𝐸 4. 103 son mouvement est nécessairement uniforme car la particule est


⇒𝐵= = = 0,04𝑇
𝑣1 105 pseudo-isolé. ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 + 𝐹 ⃗ ⇒ ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗𝑒 = 0 ⃗⃗⃗𝑒
𝐹𝑚 = −𝐹
III. 1. Montrons que le mouvement est plan Utilisation de la règle de 3doigts de la main droite le vecteur
⃗ est plan, circulaire et
Le mouvement particules dans le champ 𝐵 champ ⃗B est sortant.
𝑚1 𝑣1
uniforme de rayon 𝑅1 = (à démontrer)
2𝑒𝐵′

2. Valeur numérique de B’
𝑚1 𝑣1 𝑚1 𝑣1 𝑂𝑃1
On a : 𝑅1 = ⇒ 𝐵′ = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅1 = = 1𝑚
2𝑒𝐵′ 2𝑒𝑅1 2
b)) Expression et valeur numérique de B
68 × 1,67. 10−27 × 105
𝐴. 𝑁: 𝐵 ′ = = 3,55 × 10−2 𝑇 𝐸 𝑈
2 × 1,6. 10−19 𝐹𝑚 = 𝐹𝑒 ⇒ 𝑞𝑣1 𝐵 = 𝑞𝐸 ⇒ 𝐵 = =
𝑣1 𝑑𝑣1
𝑂𝑃1
3. Détermination de 𝑒𝑛 𝑓(𝑎, 𝑏) 1,68. 103
𝑂𝑃2
𝐵= = 0,05𝑇 = 50𝑚𝑇
𝑂𝑃1 2 2𝑅1 2 𝑅1 2 𝑚1 𝑎 𝑂𝑃1 𝑎 0,2 × 1,68. 105
( ) =( ) =( ) = = ⇒ =√
𝑂𝑃2 2𝑅2 𝑅2 𝑚2 𝑏 𝑂𝑃2 𝑏 c)) On a v2 = 1,03v1 ⇒ v2 > v1 ⟹ 𝐹𝑚 > 𝐹𝑒 , alors les ions
- Détermination de P1 P2 xZn2+ seront déviés vers la plaque M.
Alors les ions xZn2+ ne seront pas déviés vers la plaque N.
𝑂𝑃2 1
𝑃1 𝑃2 = 𝑂𝑃2 − 𝑂𝑃1 = 𝑂𝑃1 ( − 1) = 𝑂𝑃1 ( − 1) d)) Valeur numérique de B’
𝑂𝑃1 𝑂𝑃1
𝑂𝑃2 𝐸 𝑈 1,68. 103
𝐵′ = = = = 4,85 × 10−2 𝑇
𝑣2 1,03𝑣1 𝑑 01,03 × 1,68. 105 × 0,2
𝑏
𝑃1 𝑃2 = 𝑂𝑃1 (√ − 1) = 2(1,015 − 1) = 0,03𝑚 ⃗⃗⃗⃗0
3. a)) Sens de B
𝑎
Utilisation de la règle de 3 doigts de la main droite, le vecteur
Solution 16
champ magnétique ⃗⃗⃗⃗
B0 est entrant.
1. a)) –Signe de U0
b)) Expression du rayon de la trajectoire
⃗ et F
Les particules sont chargés positivement, alors E ⃗⃗⃗e ont même
Le mouvement des ions dans le spectrographe de masse est
sens. Alors les ions positifs sont accélérés de de la plaque positive mv
circulaire uniforme de rayon R = |q|B
0
𝑃1 (+) vers la plaque négative 𝑃2 (-) donc U0 = VP1 − VP2 > 0.
c)) Expression de R1 − R 2 en fonction de R1 et x.
- Valeur de la vitesse v1 des ions 68Zn2+

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𝑚1 2 𝑣1 2 𝑚1 2 2|𝑞|𝑈 2𝑚1 𝑈 2𝑚2 𝑈 𝑚1 𝑣1 𝑚2 𝑣1 𝑅2 𝑚2 𝑚2
𝑅1 2 = = 2 2× = 𝑒𝑡 𝑅2 2 = 𝑅1 = 𝑒𝑡 𝑅2 = ⟹ = ⟹ 𝑅2 = 𝑅1 ( )
2
|𝑞| 𝐵 2 |𝑞| 𝐵 𝑚1 |𝑞|𝐵 2 |𝑞|𝐵2 2𝑒𝐵2 2𝑒𝐵2 𝑅1 𝑚1 𝑚1
206
𝑅1 2 𝑚1 𝑅1 𝑚1 𝑚2 𝑥 𝐴. 𝑁: 𝑅2 = 32 ( ) = 32,31𝑐𝑚
= ⇒ =√ ⟹ 𝑅2 = 𝑅1 √ = 𝑅1 √ 204
𝑅2 2 𝑚2 𝑅2 𝑚2 𝑚1 68
c)) Distance de deux points d’impact
𝑥 𝑥 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑎 = 𝐷2 − 𝐷1 = 2(𝑅2 − 𝑅1 ) = 2(32,31 − 32) = 0,62𝑐𝑚
𝑅1 − 𝑅2 = 𝑅1 − 𝑅1 √ = 𝑅1 (1 − √ )
68 68
d)) Expression de x en fonction de a et R1 Solution 18
𝑥 1. a)) Expression de de v en f( q, m, U)
𝐼𝐼 ′ = 𝑎 = 2𝑅1 − 2𝑅2 = 2(𝑅1 − 𝑅2 ) = 2𝑅1 (1 − √ ) ⟹
68
La particule est soumise à la force électrostatique ⃗⃗⃗
Fe
𝑎 𝑥 𝑥 𝑎 𝑎 2
=1−√ ⟹ √ =1− ⟹ 𝑥 = 68 (1 − ) 1 2|𝑞|𝑈
2𝑅1 68 68 2𝑅1 2𝑅1 T.E.C : entre S et A : 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑚𝑣 2 = |𝑞|𝑈 ⇒ 𝑣 = √
2 𝑚
- Valeur numérique de x
b)) Montrons que v1 ≠ v2
𝑚1 𝑣1 𝑎𝑒𝐵0 2
𝑅1 = ⟹ 𝑥 = 68 (1 − ) Soit v1 la vitesse des ions 200Hg 2+ et v2 celle de 202Hg 2+
2𝑒𝐵0 𝑚1 𝑣1
7,20. 10−3 × 1,6. 10−19 × 0,5
2 2|𝑞|𝑈 2|𝑞|𝑈
𝑥 = 68 (1 − ) = 63,9 ⟹ 𝑥 = 64 Par conséquent ∶ v1 = √ 𝑒𝑡 𝑣2 = √ ,
68 × 1,67. 10−27 × 1,68. 105 𝑚1 𝑚2

D’où, dans les deux expériences x = 64 = cste 𝑂𝑟 𝑚1 ≠ 𝑚2 ⟹ 𝑣1 ≠ 𝑣2


Il s’agit de l’isotope 64𝑍𝑛2+ 2. a)) Sens de ⃗B
En Utilisant la règle de trois doigts de la main droite, le vecteur
Solution 17 champ magnétique ⃗B est sortant.
⃗ ,B
1. Représentation de E ⃗⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗⃗
B2 E
b)) Montrons que v0 =
B

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 Dans le filtre de vitesse la particule est soumise simultanément à
⃗𝑬

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝟐 X la force électrostatique ⃗⃗⃗
Fe et à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm . Puisque la

𝒗 𝑭𝒎 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝟏 X
𝑭𝒆 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑬𝟏 particule est pseudo-isolée, alors :
⃗⃗⃗ ⃗ ⇒ 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 ⇒ |𝑞|𝑣0 𝐵 = |𝑞|𝐸 ⇒ 𝑣0 = 𝐸
⃗⃗⃗𝑒 = 0
𝐹𝑒 + 𝐹
2+ 𝐵
2. Calcul de v1 pour les ions 204Pb
E
Dans le spectrographe de masse, le mouvement des ions est Seule les particules ayant une vitesse v0 = passeront en A’
B

circulaire uniforme de rayon La trajectoire de la particule est une droite mais son mouvement
𝐸
m1 v1 m1 v1 D1 eB2 D est rectiligne uniforme de vitesse 𝑣0 = = cste
R1 = = = ⟹ v1 = 𝐵
|q|B2 2eB2 2 m1
3. a)) Expression de du rayon R
1,6. 10−19 × 0,249 × 0,64
𝑣1 = = 7,48 ×× 104 𝑚. 𝑠 −1 𝑚𝑣0 𝑚 𝐸 𝑚𝐸
204 × 1,67. 10−27 𝑅= = × =
|𝑞|𝐵′ |𝑞|𝐵′ 𝐵 |𝑞|𝐵′𝐵
b)) Valeur de U1 et U
b)) Distance de deux points d’impact
- Dans le filtre de vitesse, le mouvement des ions est rectiligne
𝑚1 𝐸 𝑚1 𝐸 𝑚2 𝐸
uniforme de vitesse 𝑅1 = = 𝑒𝑡 𝑅2 =
|𝑞|𝐵′𝐵 2𝑒𝐵′𝐵 2𝑒𝐵′𝐵
𝐸1 𝑈1 2𝐸
𝑣1 = = ⟹ 𝑈1 = 𝑣1 𝐵1 𝑑 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑎 = 𝐷2 − 𝐷1 = 2(𝑅2 − 𝑅1 ) = (𝑚 − 𝑚1 )
𝐵1 𝐵1 𝑑 2𝑒𝐵′ 𝐵 2
𝑈1 = 7,48 × 104 × 0,225 × 0,058 = 9,76 × 102 𝑉 𝐸 2𝑢𝐸
𝑎= (206𝑢 − 204𝑢) =
- Dans l’accélérateur : 𝑒𝐵′𝐵 𝑒𝐵′𝐵
2 × 1,67. 10−27 × 6. 104
1 𝑚1 𝑣1 2 𝑎= = 6,26 × 10−2 𝑚 = 6,26𝑐𝑚
𝐸𝐶1 = 𝑚1 𝑣1 2 = 2𝑒𝑈 ⟹ 𝑈 = 1,6. 10−19 × 0,1 × 0,2
2 4𝑒
204 × 1,67. 10 −27
× (7,48. 104 )2 D’où la distance de deux points d’impact est a = 6,26cm.
𝑈= −19
= 2,98 × 103 𝑉
4 × 1,6 × 10
3. a)) Valeur de U’ Solution 19
2 −27 4 )2
𝑚2 𝑣1 206 × 1,67. 10 × (7,48. 10 1. Calcul de U
𝑈′ = = = 3 × 103 𝑉
4𝑒 4 × 1,6 × 10−19 ⃗⃗⃗𝑒
L’électron est soumis à la force électrostatique 𝐹
b)) Expression de R 2 en fonction de R1 , m1 , m2 T.E.C : entre C et A :

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1 𝑚𝑣0 2 9,1.10−31 ×1014 Alors le mouvement des électrons entre A et C est uniformément
𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑚𝑣0 2 = |𝑞|𝑈 = 𝑒𝑈 𝑈 = = =
2 2𝑒 2×1,6.10−19
accéléré.
2,84 × 102 𝑉
b)) Vitesse des électrons en O

2. Nature du mouvement dans le champ B
T.E.C : entre C et A :
Dans le champ magnétique ⃗B, les électrons sont soumis à la force
1 2𝑒𝐸𝑑
magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗.
⃗⃗⃗1 𝛬𝐵 𝐸𝐶 (𝐴) = 𝑚𝑣0 2 = |𝑞|𝑈 = 𝑒𝐸𝑑 ⇒ 𝑣0 = √
⃗𝑵
⃗ 2 𝑚
⃗⃗
𝑩
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎
𝑚 2 × 1,6 × 10−19 × 5 × 104 × 0,1
⃗𝟎
𝒗 ⃗
𝑻 𝑣0 = √ = 4,2 × 107 𝑚. 𝑠 −1
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗) 9,1 × 10−31
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ et expression du rayon R
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et 𝑎 = 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑁
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 ⃗ 3. Sens du champ magnétique 𝐵
𝑚 𝑚

𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 Dans le champ magnétique ⃗B, les électrons sont soumis à la force
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗.
⃗⃗⃗1 𝛬𝐵
𝑑𝑣
⇒ = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme Si les électrons décrivent l’arc 𝑂1 𝐶 alors la force magnétique sera
𝑑𝑡
𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣0 orienté vers le haut. Donc en utilisant la règle de 3doigts de la
Par identification : = ⇒𝑅= |𝑞|𝐵
= 𝑐𝑡𝑒 ⇒ 𝑀. 𝐶
𝑅 𝑚
⃗ est sortant.
main droites le vecteur champ Magnétique 𝐵
D’où le mouvement des électrons dans le champ magnétique ⃗B est
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
circulaire uniforme de rayon 𝑅 =
𝑚𝑣0
. 𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = ⃗𝑵⃗ ⃗𝑩⃗
𝑒𝐵 𝑚
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎
9,1. 10−31 × 107 ⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗)
𝑅= = 5,69 × 10−2 𝑚 ⃗𝟎
𝒗 ⃗𝑻
1,6. 10−19 × 10−3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 |𝑞|𝑣0 𝐵
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et 𝑎 =
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 = ⃗
𝑁
3. Calcul de la déviation provoquée par es électrons 𝑚 𝑚

𝐿 𝑒𝐵𝐿 𝑦𝐸 𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵
𝛼= = 𝑂𝑟 tan 𝛼 = ⟹ 𝑦𝐸 = 𝐷 tan 𝛼 ⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
𝑅 𝑚𝑣0 𝐷 𝑑𝑡 𝑅 𝑚
𝑑𝑣
𝑒𝐵𝐿𝐷 ⇒ = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme
𝑑𝑡
𝑂𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝛼 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 tan 𝛼 ~ 𝛼 ⟹ 𝑦𝐸 =
𝑚𝑣0 𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣0
−19 −3 −2
Par identification : = ⇒𝑅= |𝑞|𝐵
= 𝑐𝑡𝑒 ⇒ 𝑀. 𝐶
𝑅 𝑚
1,6. 10 × 10 × 50 × 10
𝑦𝐸 = = 8,79𝑚
9,1. 10−31 × 107 ⃗ est
D’où le mouvement des électrons dans le champ magnétique B
4. Calcul numérique du champ E circulaire uniforme de rayon
Dans le filtre de vitesse l’électron est soumis simultanément à la 𝑚𝑣0 9,1. 10−31 × 4,2. 107
𝑅= ⟹𝑅= = 0,12𝑚 = 12𝑐𝑚
force électrostatique ⃗⃗⃗
Fe et à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm . Puisque la 𝑒𝐵 1,6. 10−19 × 2. 10−3

particule est pseudo-isolée, alors : ⃗


4. Nature du mouvement des électrons au dehors du champ 𝐵
⃗⃗⃗ ⃗ ⇒ 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 ⇒ |𝑞|𝑣0 𝐵 = |𝑞|𝐸 ⇒ 𝐸 = 𝑣0 𝐵
⃗⃗⃗𝑒 = 0
𝐹𝑒 + 𝐹 ⃗ = ⃗0
Au-delà de la région III ,le vecteur champ magnétique 𝐵
𝐸 = 107 × 10−3 = 104 𝑉 alors son accélération est nul ( a=0) : alors le mouvement des
- En utilisant la règle de trois doigts de la main droite la force électrons au-delà de la région III est rectiligne uniforme.

magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
Fm se dirige du bas vers le haut (voir figure). 4. Déflexion magnétique
- Si la longueur de l’arc est confondue à 𝑙 :
⃗⃗
𝑬
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼 =
𝑙
𝑒𝑡 𝑅 =
𝑚𝑣0
⟹𝛼=
𝑒𝐵𝑙
𝑅 𝑒𝐵 𝑚𝑣0
⃗⃗⃗⃗𝟎
𝒗
O -Pour une déviation angulaire très petite :
⃗𝑩

⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆 𝑌 𝑒𝐵𝑙
tan 𝛼 ~𝛼 = ⇒ 𝑌 = 𝐷𝛼 = 𝐷
𝐷 𝑚𝑣0
Solution 20 Valeur numérique de la vitesse 𝑣0 pour Y=3,35cm
1..Nature du mouvement des électrons de C vers A 𝑒𝐵𝑙 𝑒𝐵𝑙𝐷
𝑌= 𝐷 ⟹ 𝑣0 =
⃗⃗⃗e = qE
⃗ 𝑚𝑣0 𝑚𝑌
La particule est soumis à la force F
𝑞 1,6. 10−19 × 2. 10−3 × 10−2 × 40. 10−2
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝐸⃗ avec 𝑞 = −𝑒, 𝑣0 = = 4,2 × 107 𝑚. 𝑠 −1
𝑚 9,1. 10−31 × 3,35. 10−2
Projection sur le plan (x,y) :
(−𝑒)𝐸
𝐸𝑥 = −𝐸 𝑎 =− (𝑀𝑅𝑈𝑉) 𝑒𝐸
𝐸⃗ | 𝐸 = 0 , 𝑎 | 𝑥 𝑚 ⟹𝑎= >0
𝑦 𝑎 =0 𝑚
𝑦

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Solution 21 3. a)) Nature du mouvement des protons à la sortie du champ B
1. a)) Accélération des protons Lorsque les protons quittent la région où règne le vecteur champ
Les protons sont soumis à la force ⃗ , alors son accélération s’annule ( a=0) puisque dans
magnétique 𝐵
y
⃗⃗⃗e = qE
électrique F ⃗ = 𝑒𝐸⃗ cette région B=0 (le vide): alors le mouvement des protons au-
++++++++++

𝐸⃗
II I I I III

𝑒
O 𝒙 T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑒𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = 𝐸⃗ delà de l’espace 𝑙 est rectiligne uniforme.
S 𝑚
𝑣 Projection sur le plan (x,y) : b)) Déflexion magnétique
II

⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆
C B
𝑒𝐸 - Si la longueur de l’arc est confondue à 𝑙 :
𝐸𝑥 = 𝐸 𝑎 =
𝐸⃗ | 𝐸 = 0 ; 𝑎 | 𝑥 𝑚 𝑙 1 2𝑚𝑈 𝑒
𝑦 𝑎𝑦 = 0 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝛼 = 𝑒𝑡 𝑅 = √ ⟹ 𝛼 = 𝐵𝑙√
𝑅 𝐵 𝑒 2𝑚𝑈
𝑒𝐸 𝑈 𝑒𝑈
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑎 =
𝑜𝑟 𝐸 = 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑎 = -Pour une déviation angulaire très petite: tan 𝛼 ~𝛼
𝑚 𝑑 𝑚𝑑
b)) Lois horaires du mouvement des protons 𝑂′𝑀 𝑙 𝑒 𝑙
𝑜𝑟 tan 𝛼 = ⟹ 𝑂′ 𝑀 = tan 𝛼 (𝐿 − ) = 𝐵𝑙√ (𝐿 − )
𝑙 2 2𝑚𝑈 2
Conditions initiales : à t=0, 𝐿−
2
2 𝑒𝑈
𝑣0𝑥 = 0 𝑙 𝑒 𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |𝑥0 = 0 ⟹ 𝑂𝑀
𝑣0 |𝑣 = 0 et 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |𝑥 = 2𝑚𝑑 𝑡 𝑂′ 𝑀 = 𝐵𝑙 (𝐿 − ) √ 𝑜𝑟 𝐿 ≫ 𝑙 ⟹ 𝑂′ 𝑀 = 𝐵𝑙𝐿√
0𝑦 𝑦0 = 0 𝑦=0 2 2𝑚𝑈 2𝑚𝑈
1 𝑒𝑈 2 c)) Valeur minimale de la longueur 𝑙
𝑡 𝑥=
𝑠𝑜𝑖𝑡 { 2 𝑚𝑑 Si on veut que les protons ressortent sur le plan P, alors :
𝑒𝑈
𝑣= 𝑡
𝑚𝑑 𝑒 2 2𝑚𝑈
𝑂′ 𝑀 ≥ 2𝑅 𝑒𝑡 𝐿 = 𝑙′ ⟹ 𝐵𝑙′ × 𝑙′√ ≥ √
2. a)) Caractéristique de la force magnétique 2𝑚𝑈 𝐵 𝑒
⃗)
⃗⃗⃗⃗0 , 𝐵
- Direction : perpendiculaire au plan (𝑒𝑣 2 √2𝑚𝑈 2𝑚𝑈
𝐵 𝑒 2 2 2𝑚𝑈 2𝑚𝑈
⃗ est entrant, alors en utilisant
- Sens : Comme le vecteur champ 𝐵 ⟹𝑙 ′2
≥ = 2 √ 𝑒𝑒 = 2 √ ×
𝑒 𝐵 𝐵 𝑒 𝑒
la règle de trois doigts de la mains droite : la force 𝐵√ 2𝑚𝑈
2𝑚𝑈
magnétique 𝐹𝑚 est dirigée vers le haut.
2 2𝑚𝑈 2 2 2𝑚𝑈 2 𝑚𝑈
- Intensité : 𝐹𝑚 = 𝑒𝑣0 𝐵 ⟹ 𝑙′2 ≥ 2
√( ) ⟹ 𝑙′2 ≥ 2 ⟹ 𝑙′ ≥ √
𝐵 𝑒 𝐵 𝑒 𝐵 𝑒
Représentation de la force magnétique
2 𝑚𝑈 2 1,67. 10−27 × 104
⃗𝑵
⃗ ⃗⃗
𝐿1 = √ = √ = 4 × 10−2 𝑚 = 4𝑐𝑚
𝑩 𝐵 𝑒 0,5 1,6 × 10−19
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎
⃗𝟎
𝒗 ⃗𝑻
Solution 22
b)) Montrons que le mouvement des protons est C.U 1. a)) Equation de la trajectoire
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = y
𝑚

⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗): 𝒚𝑬
++++++++++++
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et 𝑎 = 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑁
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 𝜶 S H x
𝑚 𝑚 ⃗𝑬 I
- - --------
𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 T.C.I : ⃗⃗⃗
𝑒
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = − 𝐸⃗
𝑑𝑣 𝑚
⇒ = 0 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ le mouvement est uniforme
𝑑𝑡 𝑎𝑥 = 0 𝑥 = 𝑣0 𝑡
𝐸𝑥 = 0 𝑒𝐸
𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣0 𝐸⃗ |𝐸 = −𝐸 ; 𝑎 | ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑒𝐸 𝑂𝑀 𝑒𝐸 2 ⇒ 𝑦 = 𝑥2
Par identification : = ⇒𝑅= |𝑞|𝐵
= 𝑐𝑡𝑒 ⇒ 𝑀. 𝐶 𝑦 𝑎𝑦 = 𝑦= 𝑡 2𝑚𝑣0 2
𝑅 𝑚 𝑚 2𝑚
⃗ est
D’où le mouvement des électrons dans le champ magnétique B 𝑥𝑆 = 𝑑
b)) Coordonnées du point de sortie S : 𝑆 | 𝑒𝐸 2
circulaire uniforme de rayon 𝑦𝑆 = 2𝑑 2𝑚𝑣0

𝑚𝑣0 1 2𝑒𝑈 c)) Détermination de yE


𝑅= 𝑜𝑟 𝑇. 𝐸. 𝐶: 𝑚𝑣0 2 = 𝑒𝑈 ⟹ 𝑣0 = √ 𝑦𝑆 2𝑦𝑆 2 𝑒𝐸 𝑒𝐸𝑑
𝑒𝐵 2 𝑚 tan 𝛼 = = = × 𝑑2 =
𝑑⁄ 𝑑 𝑑 2𝑚𝑣0 2 𝑚𝑣0 2
2
𝑚𝑣0 𝑚 2𝑒𝑈 1 2𝑚𝑈
𝑅= = √ = √ 𝑦𝐸 𝐷𝑒𝐸𝑑
𝑒𝐵 𝑒𝐵 𝑚 𝐵 𝑒 ⟹ tan 𝛼 = ⇒ 𝑦𝐸 = D tan 𝛼 =
𝐷 𝑚𝑣0 2
2. a)) Sens de ⃗B

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Électromagnétisme Solutions sur le champ Magnétique
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Utilisation de la règle de trois doigts de la main droite, le vecteur 2. Expression de l’énergie cinétique en L
⃗ est sortant (voir figure ci-dessous).
champ B T.E.C : entre 𝐷1 et 𝐷2
b)) Montrons que le mouvement est uniforme Pour le 2ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣2
𝐸𝐶 (𝐿) − 𝐸𝐶 (𝐾 ′ ) = |𝑞|𝑈 ⟹ 𝐸𝐶 (𝐿) = 𝐸𝐶 (𝐾 ′ ) + |𝑞|𝑈
O’ 1 1
𝑜𝑟𝐸𝐶 (𝐾 ′ ) = 𝑚𝑣0 2 ⟹ 𝐸𝐶 (𝐿) = 𝑚𝑣0 2 + |𝑞|𝑈
⃗𝑵
⃗ R 2 2
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎
Expression de 𝑣2
⃗⃗
𝑩
𝜶 1 1 |𝑞|𝑈
O 𝐸𝐶 (𝐿) = 𝑚𝑣2 2 = 𝑚𝑣0 2 + |𝑞|𝑈 ⟹ 𝑣2 = √𝑣0 2 + 2
2 2 𝑚
D
L’intérêt du passage dans la zone ( E )
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 Dans la zone ( E ) il règne un champ électrique uniforme E, qui
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝑚 permet d'augmenter la vitesse de la particule à chaque fois qu’elle
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗) pénètre dans cet intervalle.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ⃗ et 𝑎 = 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑁
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 ⃗ 3. a)) Expression du rayon 𝑅2 en fonction de m, a, B, U et 𝑣0
𝑚 𝑚
Dans la trajectoire (𝐶2 ) on a :
𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗
𝑁
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 𝑚𝑣2 𝑚 |𝑞|𝑈 𝑚𝑣0 |𝑞|𝑈
𝑑𝑣 𝑅2 = = . √𝑣0 2 + 2 = √1 + 2

𝑑𝑡
= 0 ⟹ v = cte ⇒ le mouvement est uniforme |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 𝑚 |𝑞|𝐵 𝑚𝑣0 2

c)) Montrons que le mouvement est circulaire:


𝑚𝑣0 |𝑞|𝑈
𝑣0 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑚𝑣0 𝑚𝑣0 𝑂𝑟 𝑅1 = ⟹ 𝑅2 = 𝑅1 √1 + 2 ⟹ 𝑅2 > 𝑅1
= ⇒𝑅= = = 𝑐𝑡𝑒 ⇒ 𝑀. 𝐶 |𝑞|𝐵 𝑚𝑣0 2
𝑅 𝑚 |𝑞|𝐵 𝑒𝐵
b)) Durée du demi-tour LL’
d)) Déflexion magnétique yM
La durée du parcours dans un dee vaut une demi-période de
𝐿 𝑒𝐵𝐿 𝑦𝑀
𝛼= = 𝑂𝑟 tan 𝛼 = ⟹ 𝑦𝑀 = 𝐷 tan 𝛼 ⃗ ; cette rotation s’effectue à
𝑅 𝑚𝑣0 𝐷 rotation T dans le champ magnétique 𝐵
𝑒𝐵𝑑𝐷 vitesse constante v le long d’une trajectoire circulaire de rayon R
Or pour α plus petit tan α ~ α ⟹ 𝑦𝑀 =
𝑚𝑣0 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 2𝜋𝑅2 2𝜋𝑅2
𝑣2 = = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑇 =
3. Comparaison de yE et yM 𝐷𝑢𝑟é𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑇 𝑣2
𝑦𝐸 𝐷𝑒𝐸𝑑 𝑚𝑣0 𝐸 𝐸 𝑚𝑣2 2𝜋 𝑚𝑣2 2𝜋𝑚
= × = ⇒ 𝑦𝐸 = 𝑦 𝑜𝑟 𝑅2 = ⟹𝑇= . =
𝑦𝑀 𝑚𝑣0 2 𝑒𝐵𝑑𝐷 𝐵𝑣0 𝐵𝑣0 𝑀 |𝑞|𝐵 𝑣2 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵
D’où de passage dans un dee est :
Solution 23 𝑇 𝜋𝑚 𝜋𝑚
𝑡𝑃 (𝐿𝐿′ ) = = ⟹ 𝑡𝑃 (𝐿𝐿′ ) = 𝑡𝑃 (𝐾𝐾 ′ ) =
2 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵
1.a)) Expression de l’énergie cinétique en K’ :
c)) Fréquence de la tension alternative U
Comme le mouvement de la particule à l’intérieur de Dee est
𝑇 1 1 |𝑞|𝐵
circulaire uniforme, alors la vitesse au point K’ est égale à la 𝑡𝑃 = = ⟹𝑁= =
2 2𝑁 2𝑡𝑃 2𝜋𝑚
1
vitesse au point K (𝑣0 ) : 𝐸𝐶 (𝐾 ′ ) = 𝑚𝑣0 2 .
2 Solution 24
Principe du cyclotron I. 1. Le champ magnétique B qui permet de courber la trajectoire
La source de particules est située au centre de la chambre des particules et de les faire ainsi repasser dans la zone
d’accélération. Après avoir été ionisées, les particules sont accélératrice.
accélérées par un champ électrique de haute fréquence. 2. Expression de la force magnétique :
Simultanément, elles sont soumises à un champ magnétique qui
La particule est soumis à la force ⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣 Λ𝐵
permet de courber leur trajectoire et de les faire ainsi repasser dans
Comme la force magnétique 𝐹𝑚 reste perpendiculaire à la vitesse
la zone accélératrice. Elles suivent alors une trajectoire spiralée,
𝑣, alors cette force est perpendiculaire à trajectoire la particule.
jusqu’à atteindre le bord de la machine.
Donc cette force ne travaille pas et, selon le théorème de l’énergie
b)) Expression de 𝑅1 en fonction de m, q, 𝑣0 et B.
cinétique, sous l’action de cette force l’énergie cinétique de la
A l’intérieur de chaque Dee , le mouvement est circulaire
particule ne saurait varier.
𝑚𝑣
uniforme sur une trajectoire de rayon R tel que : 𝑅 = |𝑞|𝐵
𝑚𝑣0
Dans la trajectoire (𝐶1 ) on a : 𝑅1 = |𝑞|𝐵

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Électromagnétisme Solutions sur le champ Magnétique
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3. L’augmentation de la vitesse de la particule dans un D’où à l’intérieur de chaque Dee, la durée de passage de la
𝜋𝑚
accélérateur est due au champ électrique uniforme 𝐸⃗ régnant particule est : 𝑡𝑃 = |𝑞|𝐵
dans cet accélérateur (une tension alternative de haute fréquence 𝜋𝑚 𝜋 × 0,33. 10−26
𝑡𝑃 = = = 3,24. 10−8 𝑠
est appliquée aux électrodes en D, ce qui accélère les particules à |𝑞|𝐵 3,2. 10−19
chacun de leurs passages de l’une à l’autre). d)) Valeur de la fréquence N
A chaque demi-tour on doit inverser la polarité des dees afin que 𝑇 1 1 1
𝑡𝑃 = = ⟹𝑁= = = 1,54. 107 𝐻𝑧
2 2𝑁 2𝑡𝑃 2 × 3,24. 10−8
les particules puissent être accélérées à nouveau vers le dee
3. a)) Expression de la vitesse 𝑣2 :
supérieur.
T.E.C : entre D’ et D
II. 1. Energie cinétique de la particule en D’ Pour le 2ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣2
T.E.C entre D et D’ : 1 1 2|𝑞|𝑈
𝑚𝑣2 2 − 𝑚𝑣1 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣2 2 − 𝑣1 2 =
2 2 𝑚
1 2|𝑞|𝑈
𝐸𝐶1 = 𝑚𝑣1 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣1 = √ 2|𝑞|𝑈
2 𝑚 𝑂𝑟 𝑣1 2 = ⟹ 𝑣2 2 − 𝑣1 2 = 𝑣1 2 ⟹ 𝑣2 2 = 2𝑣1 2
𝑚
𝐴. 𝑁: 𝐸𝐶1 = 3,2. 10−19 . 105 = 3,2. 10−14 𝐽
1 1 2|𝑞|𝑈
𝑂𝑟 1𝑒𝑉 = 1,6. 10−19 𝐽 𝑒𝑡 1𝑀𝑒𝑉 = 1,6. 10−13 𝐽 𝐸𝐶2 = 𝑚𝑣2 2 = 𝑚. 2𝑣1 2 = 𝑚𝑣1 2 = 𝑚. = 2|𝑞|𝑈
2 2 𝑚
3,2. 10−14 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑣2 = 𝑣1 √2 𝑒𝑡 𝐸𝐶2 = 2|𝑞|𝑈
𝐸𝐶1 = = 2. 105 𝑒𝑉 = 0,2𝑀𝑒𝑉
1,6. 10−19 b)) Expression du rayon 𝑅2 en fonction de 𝑅1
2 × 3,2. 10−14 𝑚𝑣2 𝑚𝑣1
𝑣1 = √ = 4,40. 106 𝑚. 𝑠 −1 𝑅2 = = √2 = 𝑅1 √2 ⟹ 𝑅2 = 𝑅1 √2
0,33. 10−26 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵
c)) Expression de 𝑅𝑛 en fonction de 𝑅1
2. a)) Montrons que le mouvement de la particule dans le dee D’
- Pour le 3ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣3
est circulaire uniforme
1 1 2|𝑞|𝑈
La particule est soumis à la force ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣Λ𝐵 𝑚𝑣3 2 − 𝑚𝑣2 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣3 2 − 𝑣2 2 =
2 2 𝑚
La force ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 est centrale donc ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵𝑁 𝑣2 2 = 2𝑣1 2 ⟹ 𝑣3 2 − 2𝑣1 2 = 𝑣1 2 ⟹ 𝑣3 2 = 3𝑣1 2
𝐹𝑚 |𝑞|𝑣𝐵
T.C.I : ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = = ⃗
𝑁 - Pour le 4ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣4
𝑚 𝑚
1 1 2|𝑞|𝑈
Donc l’accélération de la particule est donc centripète : 𝑚𝑣4 2 − 𝑚𝑣3 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣4 2 − 𝑣3 2 =
2 2 𝑚
𝑣2 𝑑𝑣 |𝑞|𝑣𝐵 𝑑𝑣
𝑎= ⃗ +
𝑁 ⃗ =
𝑇 ⃗ ⟹
𝑁 = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑠𝑡𝑒 𝑂𝑟 𝑣3 2 = 3𝑣1 2 ⟹ 𝑣4 2 − 3𝑣1 2 = 𝑣1 2 ⟹ 𝑣4 2 = 4𝑣1 2
𝑅 𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡
- Pour le nème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣𝑛
D’où le mouvement est uniforme.
Expression du Rayon R 𝑣𝑛 2 = 𝑛𝑣1 2 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑣1 √𝑛
𝑚𝑣𝑛 𝑚𝑣1
𝑣 2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑚𝑣 𝑅𝑛 = = √𝑛 = 𝑅1 √𝑛 ⟹ 𝑅𝑛 = 𝑅1 √𝑛
𝑎= = ⟹𝑅= = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑞𝐵 𝑞𝐵
𝑅 𝑚 |𝑞|𝐵
4. a)) Expression de 𝑣𝑘 𝑒𝑡 𝑅𝑘
Le mouvement est donc circulaire uniforme sur une trajectoire de
𝑚𝑣1 À chaque demi-tour, l’energie cinétique est incrémentée de la
rayon 𝑅1 tel que : 𝑅1 = |𝑞|𝐵 1
valeur qU : 𝑚𝑣𝑘 2 = 𝑘𝑞𝑈 , On en déduit :
2
b)) Expression du rayon 𝑅1 :
2𝑘𝑞𝑈 𝑚𝑣𝑘 1 2𝑘𝑚𝑈
𝑚𝑣1 1 2𝑚𝑈 𝑣𝑘 = √ 𝑒𝑡 𝑅𝑘 = = √
𝑅1 = = √ 𝑚 𝑞𝐵 𝐵 𝑞
|𝑞|𝐵 𝐵 |𝑞|
b)) Expression de l’énergie cinétique 𝐸𝐶𝑘 en f(q, B, m et k)
2 × 0,33. 10−26 × 105
𝐴. 𝑁: 𝑅1 = √ = 4,54. 10−2 𝑚 = 4,54𝑐𝑚 L’énergie cinétique : 𝐸𝐶𝑘 = 𝑘𝑞𝑈
3,2. 10−19
2𝑘𝑚𝑈 𝑅𝐷 2 𝐵2 𝑞 𝑅𝐷 2 𝐵2 𝑞 2
c)) Durée mise par la particule pour effectuer un demi-tour 𝑒𝑡 𝑅𝐷 = √ 2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑘 = ⟹ 𝐸𝐶𝑘 =
𝑞𝐵 2𝑚𝑈 2𝑚
2𝜋𝑅1 2𝜋𝑅1
𝑂𝑛 𝑎: 𝑣1 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑇 = (0,4)2 × (3,2. 10−19 )2
𝑇 𝑣1
𝐸𝐶𝑘 = = 2,48. 10−12 𝐽 = 15,5𝑀𝑒𝑉
𝑚𝑣1 2𝜋 𝑚𝑣1 2𝜋𝑚 2 × 0,33. 10−26
𝑜𝑟 𝑅1 = ⟹𝑇= . =
|𝑞|𝐵 𝑣1 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 Nombre de tours effectués par la particule :

D’où le temps de passage dans un dee est : 𝑡𝑃 =


𝑇 𝜋𝑚
= |𝑞|𝐵 𝑅𝐷 2 40 2
2 𝑅𝐷 = 𝑅1 √𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑛 = ( ) = ( ) = 77 𝑑𝑒𝑚𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
𝑅1 4,54
Ce temps ne dépend pas de la vitesse 𝑣1 acquise par la particule.

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Électromagnétisme Solutions sur le champ Magnétique
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𝑛 77 1 1 2𝑒𝑈
𝑛′ = = = 38,5𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑚𝑣2 2 − 𝑚𝑣1 2 = 𝑒𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣2 2 − 𝑣1 2 =
2 2 2 2 𝑚
Soit 38tours le nombre de tours effectués par le proton. 2|𝑞|𝑈 𝑒𝑈 𝑚𝑣2
𝑂𝑟 𝑣1 2 = ⟹ 𝑣2 2 = 2𝑣1 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣2 = 2√ 𝑒𝑡 𝑅2 =
𝑚 𝑚 |𝑞|𝐵
𝜋𝑚
Solution 25 b)) le temps de transit dans 𝐷2 est : 𝜏′ =
𝑒𝐵
𝜋𝑚
1. a)) Nature du mouvement du proton entre les deux Dees 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝜏 = 𝜏′ =
𝑒𝐵
Dans l’intervalle étroite, il existe une un champ électrique
uniforme E constant pendant la durée courte de la traversée. 4. a)) Expression de 𝑅𝑛 en fonction de 𝑅1 et n
Pour le nème passage Le proton traverse avec une vitesse 𝑣𝑛
La particule est soumise à la force électrique 𝐹 = 𝑞𝐸⃗ = 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑞𝐸 ⃗ 𝑣𝑛 2 = 𝑛𝑣1 2 ⟹ 𝑣𝑛 = 𝑣1 √𝑛 ( à démontrer )
T.C.I : 𝐹 = 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑚𝑣𝑛 𝑚𝑣1
𝑚
𝑅𝑛 = = √𝑛 = 𝑅1 √𝑛 ⟹ 𝑅𝑛 = 𝑅1 √𝑛
La vitesse initiale étant nulle, alors la particule est animée d’un 𝑞𝐵 𝑞𝐵
mouvement rectiligne uniformément accéléré. b)) Nombre de tours n’ effectuer par le protons :
2
b)) Valeur de la vitesse 𝑣1 𝑅𝑛 2 0,14
𝑅𝑛 = 𝑅1 √𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑛 = ( ) = ( ) = 234𝑑𝑒𝑚𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
𝑅1 9,14. 10−3
1 2𝑒𝑈
T.E.C entre 𝐷2 et 𝐷2 : 𝐸𝐶1 = 𝑚𝑣1 2 = |𝑞|𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣1 = √ Soit 117tours et la vitesse 𝑣𝑛 correspondant est :
2 𝑚

2 × 1,6. 10−19 × 4. 103 𝑣𝑛 = 𝑣1 √𝑛 = 8,75. 105 √234 = 1,34. 107 𝑚. 𝑠 −1


𝐴. 𝑁: 𝑣1 = √ = 8,75. 105 𝑚. 𝑠 −1 c)) Ddp U’ appliquer au proton pour lui communiquer cette vitesse
1,67. 10−27
1 𝑚𝑣𝑛 2
2. a)) Montrons que le mouvement du proton est circulaire 𝑇. 𝐸. 𝐶: 𝑚𝑣𝑛 2 = 𝑒𝑈 ′ 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑈 ′ =
2 2𝑒
uniforme dans 𝐷1 −27 7 )2
1,67. 10 × (1,34. 10
La particule est soumis à la force ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣Λ𝐵 𝐴. 𝑁: 𝑈 ′ =
2 × 1,6. 10−19
La force ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 est centrale donc ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵𝑁
𝐹𝑚 |𝑞|𝑣𝐵
T.C.I : ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = = ⃗
𝑁
𝑚 𝑚

Donc l’accélération de la particule est donc centrale :


𝑣2 𝑑𝑣 |𝑞|𝑣𝐵 𝑑𝑣
𝑎= ⃗ +
𝑁 ⃗ =
𝑇 ⃗ ⟹
𝑁 = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑠𝑡𝑒
𝑅 𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡
D’où le mouvement est uniforme.
Expression du Rayon R
𝑣 2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑚𝑣
𝑎= = ⟹𝑅= = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑅 𝑚 |𝑞|𝐵
Le mouvement est donc circulaire uniforme sur une trajectoire de
𝑚𝑣 𝑚𝑣1 1 2𝑚𝑈
rayon R tel que : 𝑅 = |𝑞|𝐵 soit 𝑅1 = = √
𝑒𝐵 𝐵 𝑒

2 × 1,67. 10−27 × 4. 103


𝐴. 𝑁: 𝑅1 = √ = 9,14. 10−3 𝑚
1,6. 10−19

b)) Temps de transit 𝜏


2𝜋𝑅1 2𝜋𝑅1
𝑂𝑛 𝑎: 𝑣1 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑇 =
𝑇 𝑣1
𝑚𝑣1 2𝜋 𝑚𝑣1 2𝜋𝑚
𝑜𝑟 𝑅1 = ⟹𝑇= . =
|𝑞|𝐵 𝑣1 |𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵
𝑇 𝜋𝑚
D’où le temps de transit dans un dee est : 𝜏 = =
2 𝑒𝐵

Ce temps ne dépend pas de la vitesse 𝑣1 acquise par la particule et


non modifié par le champ électrique accélérateur.
𝜋 × 1,67. 10−27
𝜏= = 3,28. 10−8 𝑠
1,6. 10−19
3. a)) Vitesse 𝑣2 du proton
Pour le 2ème passage la particule traverse avec une vitesse 𝑣2

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Électromagnétisme Solutions sur le champ Magnétique
Physique Terminale S Loi de Laplace et Induction Électromagnétique chaambane92@gmail.com
Solutions sur La loi de Laplace et c)) Intensité du courant traversant chaque rayon

Induction Électromagnétique 𝑒 6,36 × 10−4


𝑒 = 𝑅′ 𝑖 ⟹ 𝑖 = = = 5,3 × 10−3 𝐴 = 5,3𝑚𝐴
𝑅′ 0,12
Solution 1
Caractéristiques de la force de Laplace
1. a)) Expliquons pourquoi il y a mouvement de rotation
- point d’application : au milieu du rayon entièrement plongé dans
Lorsqu’on baisse l’interrupteur K, le courant va traverser le rayon
le champ magnétique B,
⃗ , ce qui donne
plongeant dans champ magnétique uniforme 𝐵
⃗ , 𝑅⃗ )
- direction : perpendiculaire au plan formé par (𝐵
naissance à la force électromagnétique ( force de Laplace),
- sens : de la gauche vers la droite (sens trigonométrique),
⃗ et au rayon considéré. Son sens est vers la droite
perpendiculaire 𝐵
- intensité : 𝐹 = 𝑖𝑅𝐵
et puisqu’il existe toujours un rayon qui plonge dans le mercure, si
𝐹 = 5,3. 10−3 × 9. 10−2 × 2. 10−2 = 9,54 × 10−6 𝑁
l’un sort du bain du mercure un autre y pénètre : ce qui assure la
continuité de ce mouvement, d’où le mouvement de rotation.
Solution 2

b)) Sens du champ magnétique 𝐵 1. Position de l’aimant :
⃗⃗ + En utilisant la règle de trois doigts de,
𝑩 - L’aimant doit être placé pôle Sud vers le haut (voir figure).
⃗𝑭 ⃗ est entrant.
le vecteur champ 𝐵
K
Mercure c)) Valeur du champ magnétique B
Par définition : 𝑃 = 𝑀(𝐹 ). 𝜔 où
𝑅 𝑅 1
𝑀(𝐹 ) = 𝐹. = 𝐼𝑅𝐵. = 𝐼𝐵𝑅2 𝑒𝑡 𝜔 = 2𝜋𝑁
2 2 2

1 𝑃
⟹ 𝑃 = 𝐼𝐵𝑅2 × 2𝜋𝑁 = 𝜋𝐵𝐼𝑁𝑅2 ⟹ 𝐵 =
2 𝜋𝐼𝑁𝑅2
5,4 × 10−3 × 60
𝐴. 𝑁 : 𝐵 = = 2 × 10−2 𝑇 2. Sens et intensité du courant
𝜋 × 8,5 × 75 × 0,092
Le sens de I est donné par le sens de E de M vers N.(voir schéma)
2. a)) En permutant les bornes du générateur, le courant va circuler
La tension aux bornes du générateur est nulle ( court-circuit) :
dans le sens inverse que précédemment, mais puisque le
𝐸 5
champ magnétique reste toujours perpendiculaire au plan 𝑈 = 𝐸 – 𝑟 𝐼 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐼 = = =1𝐴
𝑟 5

avec le même sens précédemment, alors en utilisant la règle de 3. Caractéristique de la force de Laplace
trois doigts, la force de Laplace est dirigée vers la droite, - Direction : perpendiculaire au plan formé par (I,B)
d’où on a même sens de rotation. - Sens : D’après la règle de trois doigts, la force 𝐹 est dirigée
b)) Expression de la puissance de la force de Laplace vers la gauche.
Par définition : 𝑃′ = 𝑀(𝐹 ). 𝜔 où - Intensité : 𝐹 = 𝐵 𝐼 𝑑 = 0.1 × 1 × 4. 10−2 = 4 × 10−2 𝑁
𝑅 𝑅 𝑅 1 4. a)) Détermination du flux coupé de la barre
𝑀(𝐹 ) = 𝐹. = 𝐼 𝐵. = 𝐼𝐵𝑅2
4 2 4 8 Φ = 𝐵 . 𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑆 = 𝑑 𝑥
1 1
𝜔 = 2𝜋𝑁 ⟹ 𝑃′ = 𝐼𝐵𝑅2 × 2𝜋𝑁 = 𝜋𝐵𝐼𝑁𝑅2 ( x = longueur du déplacement de la barre)
8 4
Φ = 𝐵𝑑𝑥 = 0,1 × 4 × 10−2 × 6 × 10−2 = 2,4 × 10−4 𝑊𝑏
3. a)) Expression de la surface dS pendant un temps dt
b)) Travail de la force de Laplace :
Le mouvement est circulaire uniforme, alors la position de la roue
2 𝑊(𝐹 ) = 𝐹. 𝑥 = 4 × 10−2 × 6 × 10−2 = 2,4 × 10−4 𝐽
est repérée par l’angle 𝜃 = 𝜔𝑡 = 2𝜋𝑁𝑡. {2𝜋 = 𝜋𝑅
𝜃=𝑆 5. Valeur de la f.é.m. induit :
1 2 𝑑𝑆 1 2 1 2 ∆Φ 2,4 × 10−4
⟹𝑆= 𝑅 𝜃⟹ = 𝑅 𝑑𝜃 = 𝑅 (2𝜋𝑁) = 𝜋𝑁𝑅2 𝑒=− =− = −0,24𝑉
2 𝑑𝑡 2 2 Δ𝑡 1. 10−3
b)) Valeur de la f.é.m. apparait dans chaque rayon.
6 . Le circuit barre-rails-générateur étant fermé, la force
𝑑Φ
𝑒=− 𝑜ù Φ = 𝐵. 𝑆 ⟹ 𝑑Φ = 𝐵𝑑𝑆 électromotrice induite engendre un courant qui va s’opposer
𝑑𝑡
aux causes qui lui ont donné naissance, en l’ occurrence ici le
𝑑Φ 𝑑𝑆
⟹𝑒=− = −𝐵 = −𝜋𝑁𝑅2 𝐵 déplacement de la barre .Donc le courant i induit va être dirigé
𝑑𝑡 𝑑𝑡
2
A l’instant t=0s, 𝑒 = 𝜋𝑁𝑅 𝐵 dans le sens inverse de I ; ainsi le sens de la force 𝐹 , force de
75 Laplace engendrée par i , sera opposé au déplacement de
𝐴. 𝑁: 𝑒 = 𝜋 × × 0,092 × 2 × 10−2 = 6,36 × 10−4 𝑉
60 la barre et à la force F. On retrouve dans les machines étudiées
en terminale ce phénomène appelé « réaction d’induit ».
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On peut également ajouter que i , courant induit par le - Intensité : 𝐹 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗ ⟹ 𝐹𝑚 = 𝐹 = 3,2 × 10−6 𝑁
𝐹𝑚 = 0
déplacement de MN, crée un champ induit 𝐵𝑖 qui s’oppose au c)) Calcul de la Puissance mécanique
champ 𝐵𝐼 crée par I. Ces champs sont faibles devant le champ B 𝑃𝑚 = 𝐹𝑚 . 𝑣 = 3,2 × 10−6 × 0,8 = 2,56 × 10−6 𝑊
crée par l’aimant. On remarque que 𝑃𝑚 = 𝑃𝑒 = 2,56 × 10−6 𝑊
On peut également noter qu’en se déplaçant vers la gauche
( selon 𝐹 ) , le flux magnétique diminue ( la surface grisée Solution 4
⃗⃗⃗ crée par le courant induit i a , selon la loi
diminue ) , la force 𝑓 1. a)) Existence d’une f.é.m. induit
de Lenz , tendance au contraire à augmenter le flux en Φ = 𝐵𝑆 = 𝐵𝑙𝑥 𝑜ù 𝑥 (longueur du déplacement de la tige)
augmentant cette surface en gris. tel que : 𝑥 = 𝑣𝑡 ⟹ Φ = 𝐵𝑙𝑣𝑡, comme le flux varie en fonction du
temps t , alors le voltmètre détecte une force électromotrice
𝑰 𝒊 𝑴 𝑑Φ 𝐵𝑣𝑙𝑑𝑡
induite : 𝑒 = − =− = −𝐵𝑣𝑙
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝒆
𝑹 b)) Suivant le sens du champ magnétique
⃗𝑭 ⃗𝒇 ⃗𝑩
⃗ 𝒅
𝑒𝑀𝑁 > 0 ⟹ 𝑉𝑀 − 𝑉𝑁 > 0
𝑬 𝑒 = 𝐵𝑣𝑙 = 0,5 × 2 × 10−2 × 0,04 = 4 × 10−4 𝑉
𝑵 2. a)) Expression des intensités induits 𝑖1 𝑒𝑡 𝑖2
Solution 3
Les résistance 𝑅1 𝑒𝑡 𝑅2 sont placés parallèlement, alors elles sont
1. Calcul de la f.é.m. induit e
parcourues par une même
𝑑Φ
𝑒=− 𝑜ù 𝑑Φ = 𝐵𝑑𝑆, tension e. |𝑒| = 𝑒1 = 𝑅1 𝑖1 ⟹ |𝑖1 | =
𝑒
(𝑑𝑒 𝐶 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝐷) et
𝑑𝑡
𝑅1
dS=surface du rectangle de coté 𝑙 𝑒𝑡 𝑣𝑑𝑡 (distance parcourue 𝑒
𝑒 = 𝑒2 = 𝑅2 𝑖2 ⟹ |𝑖2 | = (de A vers E)
𝑅2
pendant le temps dt de vitesse constante v), donc :
b)) Relation entre 𝑅1 , 𝑅2 𝑒𝑡 𝑖
𝑑S = 𝑙𝑣𝑑𝑡 ⟹ 𝑑Φ = 𝐵𝑣𝑙𝑑𝑡
Soit 𝑖 la résistance du conducteur MN, donc
𝑑Φ 𝐵𝑣𝑙𝑑𝑡
⟹𝑒=− =− = −𝐵𝑣𝑙 ⟹ 𝑒 = −𝐵𝑣𝑙 𝑒 𝑒 𝑅1 + 𝑅2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 |𝑖| = |𝑖1 | + |𝑖2 | = + = 𝑒
𝑒 = −0,02 × 0,8 × 0,1 = −1,6 × 10 𝑉 −3 𝑅1 𝑅2 𝑅1 𝑅2

⟹ |𝑒| = 1,6 × 10−3 𝑉 c)) Calcul de 𝑖1 , 𝑖2 𝑒𝑡 𝑖

2. Sens et intensité du courant induit


|𝑒| 4. 10−4 |𝑒| 4. 10−4
|𝑖1 | = = = 0,02𝐴 ; |𝑖2 | = = = 0,01𝐴 𝑒𝑡
𝑒 𝐵𝑣𝑙
𝑅1 0,02 𝑅2 0,04
𝑖= =− < 0 ⟹ alors le courant induit circule de N vers M.
𝑅 𝑅 |𝑖| = |𝑖1 | + |𝑖2 | = 0,02 + 0,01 = 0,03𝐴
𝑒 1,6×10−3 −3
𝑖= =− = −1,6 × 10 𝐴
𝑅 1

3. Calcul de la puissance électrique 𝑃𝑒 : Solution5

𝑃𝑒 = 𝑒𝑖 = 1,6 × 10−3 × 1,6 × 10−3 = 2,56 × 10−6 𝑊 1. Expression de la f.é.m. induite e


𝑑Φ
4. 𝑒=− 𝑜ù 𝑑Φ = 𝐵𝑑𝑆
𝑑𝑡
𝒊 𝑴
𝑑S = 𝑙𝑣𝑑𝑡 ⟹ 𝑑Φ = 𝐵𝑣𝑙𝑑𝑡
𝑹 ⃗
𝑭 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 ⃗𝑩⃗ 𝑑Φ 𝐵𝑣𝑙𝑑𝑡
⟹𝑒=− =− = −𝐵𝑣𝑙 ⟹ 𝑒 = −𝐵𝑣𝑙
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑵 𝑒 < 0 (en sens inverse du sens positif choisi ).

a)) Caractéristiques de la force de Laplace 2. Valeur de l’intensité i et la vitesse v

- Point d’application : au milieu du conducteur MN 𝐹 𝑖𝑅


𝐹 = 𝑖𝑙𝐵 ⟹ 𝑖 = 𝑒𝑡 |𝑒| = 𝑖𝑅 = 𝐵𝑣𝑙 ⟹ 𝑣 =
𝑙𝐵 𝐵𝑙
⃗ , i𝑙 )
- Direction : horizontale et perpendiculaire au plan (𝐵
6. 10−3 0,1 × 0,12
- Sens : de la droite vers la gauche, 𝑖= = 0,1𝐴 𝑒𝑡 𝑣 = = 0,2𝑚. 𝑠 −1
12. 10−2 × 0,5 0,5 × 12. 10−2
- Intensité : 𝐹 = 𝑖𝑙𝐵 3. a)) Calcul de la f.é.m. induit et de l’intensité induit
−3 −2 −6
𝐹 = 1,6 × 10 × 0,1 × 2 × 10 = 3,2 × 10 𝑁 dans chacun des cas suivants
b)) Caractéristiques de la force 𝐹𝑚 exercée par le manipulateur a1)) – On déplace le conducteur vers la droite
- Point d’application : au milieu du conducteur MN à la vitesse 𝑣 = 0,6𝑚. 𝑠 −1
⃗ , i𝑙 )
- Direction : horizontale et perpendiculaire au plan (𝐵 𝑒 = −𝐵𝑣𝑙 = −0,5 × 0,6 × 0,12 = −3,6 × 10−2 𝑉
- Sens : de la gauche vers la droite,

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𝑒 𝐵𝑣𝑙 −3,6×10−2 mécanique en énergie électrique.
𝑒𝑡 𝑖 = =− = = −0,3𝐴
𝑅 𝑅 0,12
𝑒 𝐵𝑣𝑙
Dans les phénomènes d’induction par déplacement, l’énergie
𝑖= =− < 0 (en sens inverse du sens positif choisi,
𝑅 𝑅 électrique apparait au détriment de l’énergie mécanique.
c’est-à-dire de de N vers M) Solution 6
– On déplace le conducteur vers la gauche 1. Inventaire des force appliquées à la barre
à la vitesse 𝑣 = 0,6𝑚. 𝑠 −1 et leurs caractéristiques
Si on déplace le conducteur vers la gauche, alors : Dans la région 1, la barre de masse m est soumise à
𝑑Φ
𝑑Φ = −𝐵𝑣𝑙𝑑𝑡 ⟹ 𝑒 = − = 𝐵𝑣𝑙 - Son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 , verticale de haut
𝑑𝑡
𝑒 vers le bas et d’intensité 𝑃 = 𝑚𝑔 ;
𝑒 = 𝐵𝑣𝑙 = 3,6 × 10−2 𝑉 𝑒𝑡 𝑖 = = 0,3𝐴
𝑅
⃗ ,
- La force de Laplace 𝐹 = 𝐼𝑙 Λ𝐵
(le courant induit circule dans le sens positif choisi). 𝑴
horizontale et dirigée vers la droite ⃗⃗
𝑹
a2)) On déplace le conducteur initialement arrêter
tel que 𝐹 = 𝐼𝑙𝐵 𝒙′ ⃗𝑭 𝒙
d’un M.U.A puis d’un M.U
- La réaction 𝑅⃗ verticale et dirigé vers le
Phase 1 : MUA :
⃗𝑷
⃗ 𝑵
haut d’intensité 𝑅 = 𝑃 = 𝑚𝑔.
𝑣 = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑎𝑡 = 0,5𝑡
b)) Calcul de l’accélération 𝑎1
𝑒 = −𝐵𝑣𝑙 = −0,5 × 0,5𝑡 × 0,12 = −3 × 10−2 𝑡 (𝑉) 𝑒𝑡
𝑒 3 × 10−2 𝑡 T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎
⃗⃗⃗⃗1 , suivant x’x :
𝑖 = =− = −0,25𝑡 (𝐴)
𝑅 0,12 𝐹 = 𝑚𝑎1 ⟹ 𝐼𝑙𝐵 = 𝑚𝑎1 ⟹
A l’instant t =6s, |𝑖| = 0,25𝑡 = 0,75 × 6 = 1,5𝐴 ; 𝐼𝑙𝐵1 5 × 0,1 × 6 × 10−3
𝑎1 = ⟹ 𝑎1 = = 0,06𝑚. 𝑠 −2
la courbe de 𝑖(𝑡) = |𝑖| = 𝑖(𝑡) est une droite partant de l’origine 𝑚 50 × 10−3
et passant par le point ( 𝑡 = 6𝑠 ; |𝑖| = 1,5𝐴). c)) Vitesse de la barre à la sortie de la région 1
M.U.A : R.I.T :
Phase 2 : MU : à 𝑡 = 6𝑠 , 𝑣 = 0,5 × 6 = 3𝑚. 𝑠 −1 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑒 = −𝐵𝑣𝑙 = −0,5 × 3 × 0,12 = −0,18𝑉 𝑒𝑡 𝑣1 2 − 𝑣0 2 = 2𝑎1 𝑑1 𝑜𝑡𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 0 ⟹ 𝑣1 = √2𝑎1 𝑑1
𝑒 −0,18 𝐴. 𝑁: 𝑣1 = √2 × 0,06 × 5 × 10−2 = 7,75 × 10−2 𝑚. 𝑠 −1
𝑖= = = −1,5𝐴 ⟹ |𝑖| = 1,5𝐴 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑅 0,12 2. Nature du mouvement de la barre dans la région 2
Dans la région 2, le champ magnétique est nul, or
𝒊(𝑨)
𝟏, 𝟓 𝐹 = 𝐼𝑙𝐵2 = 𝑚𝑎2 = 0 , 𝑐𝑎𝑟 𝐵2 = 0 ⇒ 𝑎2 = 0
D’où : la barre traverse la région 2 avec un mouvement rectiligne
𝒕(𝒔)
𝟎 uniforme de vitesse
𝟔
𝑑2 𝑑2 𝑑2
b)) Quantité d’électricité induit pendant la première phase 𝑣2 = 𝑣1 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ 𝑣2 = ⟹ 𝑡2 = =
𝑡2 𝑣2 𝑣1
|ΔΦ|
Par définition : |𝑞| = 𝑎𝑣𝑒𝑐 ΔΦ = 𝐵. Δ𝑆 = 𝐵𝑙𝑥 0,1
𝑅 𝐴. 𝑁: 𝑡2 = = 1,29𝑠
7,75 × 10−2
Or pour 𝑡 ∈ [0 ; 6𝑠], le mouvement est uniformément accéléré,
3. a)) Valeur de l’accélération 𝑎3
donc :
⃗ 3 est sortant, alors en utilisant la
Comme le champ magnétique 𝐵
1 1
𝑥 = 𝑎𝑡 2 = × 0,5𝑡 2 = 0,25𝑡 2 à 𝑡 = 6𝑠,
2 2 régle de trois doigts, la force de Laplace est horizontale et dirigée
𝑥 = 0,25 × 62 = 9𝑚 vers la gauche :
|ΔΦ|
𝐵𝑙𝑥 0,5 × 0,12 × 9
|𝑞| = = = = 4,5𝐶 𝑇. 𝐶. 𝐼: 𝐹 = 𝑚𝑎3 , 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑥 ′ 𝑥: − 𝐹 = 𝑚𝑎3
𝑅 𝑅 0,12
−𝐹 𝐼𝑙𝐵3 𝐼𝑙𝐵1
c)) Calcul de la puissance électrique et mécanique du conducteur ⟹ 𝑎3 = =− =− = −𝑎1
𝑚 𝑚 𝑚
A t =6s, 𝑣 = 3𝑚. 𝑠 −1 ; |𝑒| = 0,18𝑉 𝑒𝑡 |𝑖| = 1,5𝐴
𝑎2 = −𝑎1 = −0,06𝑚𝑠 −2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 < 0, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 le mouvement de la
𝑃𝑒 = 𝑒𝑖 = 0,18 × 1,5 = 0,27𝑊 barre dans la région 3 est uniformément décéléré.
𝑃𝑚 = 𝐹. 𝑣 = |𝑖|𝐵𝑣𝑙 = 1,5 × 0,5 × 3 × 0,12 = 0,27𝑊 b)) Date de passage à sa position initiale
⟹ 𝑃𝑒 = 𝑃𝑚 La durée de passage d’aller et retour est définie par :
Conclusion et remarque 𝑇 = 2𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 = 2(𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 )
La puissance mécanique développée par l’expérimentateur Dans la région 1 : M.U.A :
(conducteur) se trouve dans le circuit sous forme électrique, alors
le système transforme avec un rendement de 100% , de l’énergie
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Solution 8
1 2𝑑1 2 × 0,05
𝑥 = 𝑑1 = 𝑎1 𝑡1 2 ⟹ 𝑡1 = √ =√ = 1,29𝑠
2 𝑎1 0,06 1. a)) Pour que la force électromagnétique 𝐹 soit verticale, il faut
⃗ soi horizontal puisque 𝐹 ⊥
que le vecteur champ magnétique 𝐵
𝑂𝑟 𝑡3 = 𝑡1 ⟹ 𝑇 = 2(2𝑡1 + 𝑡2 ) = 2(2 × 1,29 + 1,29) = 7,74𝑠
⃗ . Le sens de 𝐵
𝐵 ⃗ qui crée une force électromagnétique verticale et

Solution 7 dirigée vers le haut (déterminée par la règle de trois doits de la


1. a)) Flux magnétique à travers le circuit OMN main droite), deux position de l’aimant correspondent à cette
𝑀𝑁 × 𝑂𝑃 ⃗.
disposition du champ magnétique 𝐵
Φ = 𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑆 = 𝑒𝑡 𝑀𝑁 = 𝑀𝑃 + 𝑃𝑁
2 - 1er cas : Le plan de l’aimant est horizontal et ses branches sont
= 𝑂𝑃 tan 𝛼 + 𝑂𝑃 tan 𝛼 = 2𝑃𝑂 tan 𝛼
parallèles à (BC).
𝑀𝑁 × 𝑂𝑃 2𝑂𝑃 × tan 𝛼 × 𝑂𝑃
𝑆= = = 𝑂𝑃2 tan 𝛼 , En utilisant la règle de trois doigts, 𝐹 est ⃗ ⃗𝑩

2 2 𝑰 𝑭
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑂𝑃 = 𝑥 = 𝑣𝑡 (𝑀𝑣𝑡 𝑈𝑛𝑖𝑓𝑜𝑟𝑚𝑒). dirigée vers le haut 𝑪
𝑩
2 2 2 2 On suppose que toute la barre BC est plongée ⃗𝑷

Φ = 𝐵𝑆 = 𝐵𝑂𝑃 tan 𝛼 = 𝐵(𝑣𝑡) tan 𝛼 = 𝐵𝑣 𝑡 tan 𝛼
b)) Expression de la force électromotrice e ⃗.
dans le champ magnétique 𝐵
𝑑Φ 𝑑 Alors l’intensité de la force de Laplace est : 𝐹 = 𝐼𝑙𝐵
𝑒=− = − (𝐵𝑣 2 𝑡 2 tan 𝛼)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 - 2ème cas : Le plan de l’aimant est vertical et perpendiculaire à
2
𝑑𝑡 (BC). Alors dans ce cas, seule la position de MN de
⟹ 𝑒 = −𝐵𝑣 2 tan 𝛼 = −2𝐵𝑣 2 𝑡 tan 𝛼
𝑑𝑡
la barre de longueur 𝑑 est plongée dans le champ
2. a)) Temps mis par la tige pour atteindre la position AC
⃗ , donc 𝐹 = 𝐼𝑑𝐵.
magnétique 𝐵
Suivant Ox, le mouvement est uniforme, donc :
𝑂𝑥
𝑂𝑥 = 𝑣𝑡 𝑜𝑟 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = ⟹ 𝑂𝑥 = 𝐴𝐶 cos 𝛼 = 𝑙 cos 𝛼 ⃗⃗
𝑩 ⃗𝑭
𝐴𝐶
𝑰
𝑙 cos 𝛼
⟹ 𝑙 cos 𝛼 = 𝑣𝑡 ⟹ 𝑡 = 𝑩 𝑪
𝑣 ⃗⃗
𝑷
Déduisons la valeur absolue de la f.é.m. induite maximale
b)) Calcul du poids P de la barre
𝑙 cos 𝛼
|𝑒𝑚𝑎𝑥 | = 2𝐵𝑣 2 𝑡 tan 𝛼 = 2𝐵𝑣 2 × tan 𝛼 = 2𝐵𝑣𝑙 sin 𝛼 𝐷2
𝑣 - Volume d’un cylindre : 𝑉 = 𝜋𝑅2 ℎ = 𝜋 𝑙
4
b)) Valeur de la longueur l de chaque rail 𝐷2
- Masse de la barre : 𝑚 = 𝑉𝜇 = 𝜇𝜋 𝑙
4
|𝑒𝑚𝑎𝑥 |
|𝑒𝑚𝑎𝑥 | = 2𝐵𝑣𝑙 sin 𝛼 ⟹ 𝑙 = 𝐷2
2𝐵𝑣 sin 𝛼 - Poids de la barre : 𝑃 = 𝑚𝑔 = 𝜇𝜋 𝑙𝑔
4
0,5
𝐴. 𝑁: 𝑙 = = 1𝑚 (1,5 × 10−3 )2
2 × 0,5 × 1 × 0,5 𝑃 = 8,85.103 𝜋 × × 0,1 × 9,8 = 1,53 × 10−2 𝑁
4
3. a)) Expression de la résistance totale du circuit c)) Valeur de l’intensité minimale du courant
𝑅𝑇 = 𝑅𝑂𝑀 + 𝑅𝑀𝑁 + 𝑅𝑁𝑂 = 𝜌𝑂𝑀 + 𝜌𝑀𝑁 + 𝜌𝑂𝑁 Le système est pseudo-isolé :
𝑅𝑇 = 𝜌(𝑂𝑀 + 𝑀𝑁 + 𝑁𝑂) = 3𝜌𝑀𝑁 𝑃
𝑃⃗ + 𝐹 = ⃗0 ⟹ 𝑃 = 𝐹 = 𝐼𝑙𝐵 ⟹ 𝐼𝑚𝑖𝑛 =
𝑀𝑁 = 𝑀𝑃 + 𝑃𝑁 = 2𝑂𝑃 tan 𝛼 𝑙𝐵
⟹ 𝑅𝑇 = 3𝜌 × 2𝑂𝑃 tan 𝛼 = 6𝜌𝑂𝑃 tan 𝛼 = 6𝜌𝑣𝑡 tan 𝛼 On distingue deux cas :
1er cas :
√3 √3
𝑎𝑣𝑒𝑐 tan 𝛼 = tan 30° = ⟹ 𝑅𝑇 = 6𝜌𝑣𝑡 × = 2𝜌𝑣𝑡√3
3 3 𝑃 1,53 × 10−2
𝐼𝑚𝑖𝑛 = = = 3,06𝐴
⟹ 𝑅𝑇 = 2𝜌𝑣𝑡√3 𝑙𝐵 0,1 × 0,05
2ème cas :
b)) Déduisons que l’intensité du courant
qui traverse le circuit est constante 𝑃 1,53 × 10−2
𝐼𝑚𝑖𝑛 = = = 7,65𝐴
𝑑𝐵 0,04 × 0,05
|𝑒| = 𝑅𝑇 |𝑖| ⟹ 2𝐵𝑣 2 𝑡 tan 𝛼 = (6𝜌𝑣𝑡 tan 𝛼)|𝑖|
Dans les deux cas, l’intensité minimale cherché est :
𝐵𝑣 0,5 × 1
⟹ |𝑖| = = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ |𝑖| = = 0,17𝐴 𝐼𝑚𝑖𝑛 = 3,06𝐴
3𝜌 3×1
2. Pour que la force électromagnétique 𝐹 soit horizontale, il faut
⃗ soit vertical.
que le vecteur champ magnétique 𝐵
⃗ est dirigé vers le haut, la déviation se fait comme
Si de plus 𝐵
l’indique la figure2.

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Calcul de X : 𝑪
𝑃𝑋
𝑨 (+) ⟹𝐼= 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 Ι = 64° 𝑒𝑡 𝐵𝐻 = 2. 10−5 𝑇
La barre est soumise à son poids 𝐵𝐻 𝐿𝑙 tan Ι
⃗𝑻 ⃗𝑩
⃗ 𝑮
𝜶 ⃗𝑩
⃗ 1,53 × 10−2 × 10−3
𝑃⃗ à la force de Laplace 𝐹 et à la 𝐼= = 3,73𝐴
⃗𝑷
⃗ 2. 10−5 × 1 × 0,1 × tan 64°
⃗ du fil qui rencontre
tension 𝑇 ⃗
𝑭
𝑯
𝑿 𝑩
l’axe de rotation.
⃗⃗
𝑷 Solution 9
A l’équilibre : ∑ 𝑀(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0 1. Inventaire des forces appliquées à tige
𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑇
⃗ ) + 𝑀(𝐹 ) = 0 𝑜𝑟 𝑀(𝑇
⃗ ) = 0 ⟹ 𝑀(𝐹 ) = 𝑀(𝑃⃗)
La tige MN de masse m est soumise à son poids 𝑃⃗, à la réaction 𝑅⃗
Avec 𝑀(𝐹 ) = 𝐹𝐴𝐻 = 𝐼𝑑𝐵 × 𝐿 cos 𝛼 = 𝐼𝑑𝐵𝐿 cos 𝛼 et et à la force de Laplace 𝐹 .

𝑹
𝑀(𝑃⃗) = 𝑃𝐿 sin 𝛼 En utilisant la règle de trois doigts ,
𝒙′ ⃗ ⃗𝑭
MN 𝒗 𝒙
sin 𝛼 𝐼𝑑𝐵𝐿 la force électromagnétique 𝐹 est
⟹ 𝐼𝑑𝐵𝐿 cos 𝛼 = 𝑃𝐿 sin 𝛼 ⟹ =
cos 𝛼 𝑃𝐿 horizontale et dirigée vers la droite. ⃗𝑷
𝐼𝑑𝐵 0,1 × 0,04 × 5. 10−2
⟹ tan 𝛼 = = 2. Accélération a de la tige MN
𝑃 1,53 × 10−2
T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 , suivant x’x :
𝑠𝑜𝑖𝑡 tan 𝛼 = 1,3 × 10−2 ⟹ 𝛼 = 0,75°
𝐹 𝐼𝑙𝐵 3 × 0,1 × 0,2
Comme 𝛼 est plus petit, on en déduit que 𝐹 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = = = = 3𝑚. 𝑠 −2
𝑚 𝑚 20 × 10−3
𝐻𝐵 𝑋 𝐹 𝐿𝐼𝑑𝐵
tan 𝛼 ~ sin 𝛼 = = = ⟹ 𝑋 = 𝐿 tan 𝛼 = Comme a>0, alors le mouvement de la tige MN sur les rails est
𝐴𝐶 𝐿 𝑃 𝑃
uniformément accéléré.
𝐴. 𝑁: 𝑋 = 1 × 1,3 × 10−2 𝑚 = 1,3𝑐𝑚
3. Équations horaires du mouvement
3. BC ne subit aucune action, si la force de Laplace est nulle
1
Alors 𝐹 = 𝐼𝑙𝐵 sin 𝛼 = 0 ⟺ sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝛼 = 𝑘𝜋 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 ∈ 𝐼𝑁 M.U.A : 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑒𝑡 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
2

⃗⃗⃗⃗⃗ est
⃗ et 𝐵𝐶
D’où l’angle formé par le vecteur champ magnétique 𝐵 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 0

𝑘𝜋 𝑒𝑡 𝐹 = 0 1 2 3 2
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠: 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 = 3𝑡 𝑒𝑡 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 = 𝑡 = 1,5𝑡 2
2 2
4. Expression de tan 𝛼en fonction de θ
4. Vitesse de la tige à t=0,5s
A l’équilibre 𝑀(𝐹 ) = 𝑀(𝑃⃗) ,

𝑻 𝑯 𝐴 𝑡 = 0,5𝑠 ; 𝑣 = 3𝑡 = 3 × 0,5 = 1,5𝑚. 𝑠 −1
𝑨 ⃗
𝑭 Avec 5. Valeur de l’inclinaison 𝛼 dans les deux cas d’équilibre
𝜷
𝜶 ∟𝑬 𝑀(𝐹 ) = 𝐹𝐴𝐸 où 𝐴𝐸 = 𝐴𝐵 cos 𝛽
𝜶 (+) ⃗ est perpendiculaire aux rails
a)) 𝐵
𝜽
et 𝑀(𝑃⃗) = 𝑃𝐴𝐻 = 𝑃𝐿 sin 𝛼 La tige est soumise à son poids 𝑃⃗, à la
⃗⃗
𝑩 𝑩 ⃗⃗
Or 𝛽 se trouve autour des angles ⃗ 𝑩
𝒙′ 𝑭
⃗⃗
force électromagnétique 𝐹 et à la
⃗⃗
𝑷 𝑹
alternes internes, donc 𝛽 = 𝜃 − 𝛼
𝑴𝑵 réaction de la piste 𝑅⃗ de la piste.
𝐴𝐸 = 𝐴𝐵 cos 𝛽 = 𝐿 cos(𝜃 − 𝛼) ⟹ 𝑀(𝐹 ) = 𝐹𝐿 cos(𝜃 − 𝛼) ⃗𝑷
⃗ 𝜶 A l’équilibre 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝐹 = ⃗0
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑃𝐿 sin 𝛼 = 𝐹𝐿 cos(𝜃 − 𝛼) ⟹ 𝑃 sin 𝛼 = 𝐹 cos(𝜃 − 𝛼) 𝒙
Suivant x’x : −𝐹 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 0
Remarque : cos(𝑎 − 𝑏) = cos 𝑎 cos 𝑏 − sin 𝑎 sin 𝑏
⟹ 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝐹 = 𝐼𝑙𝐵
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑃 sin 𝛼 = 𝐹 cos(𝜃 − 𝛼) = 𝐹 cos 𝜃 cos 𝛼 − 𝐹 sin 𝜃 sin 𝛼 𝐼𝑙𝐵 3 × 0,1 × 0,2
sin 𝛼 = = = 0,3
(𝑃 + 𝐹 sin 𝜃) sin 𝛼 = 𝐹 cos 𝜃 cos 𝛼 𝑚𝑔 20 × 10−3 × 10
sin 𝛼 𝐹 cos 𝜃 ⟹ 𝛼 = 17,45°
⟹ = tan 𝛼 =
cos 𝛼 𝑃 + 𝐹 sin 𝜃
⃗ est vertical
b)) 𝐵
Ici 𝐹 = 𝐼𝑑𝐵, puisque seule la longueur d est plongée dans le ⃗⃗
𝑩
𝒙′ Si le champ magnétique est vertical, la
⃗.
champ magnétique 𝐵 ⃗⃗
𝑹
⃗ 𝜶
𝑭 force électromagnétique est toujours
𝐼𝑑𝐵 cos 𝜃 𝑴𝑵
tan 𝛼 = horizontale.
𝑃 + 𝐼𝑑𝐵 sin 𝜃 ⃗⃗
𝑷 𝜶
𝒙 ⃗
A l’équilibre 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝐹 = 0
5. Montrons que le fil peut se déplacer et calculons l’intensité I
𝐹 = 𝐼𝑙𝐵𝑉 𝑜𝑟 d’après la question 3, Suivant x’x :
𝐹 𝑋 𝐼𝑙𝐵𝑉 𝑋 𝑃𝑋 −𝐹 cos 𝛼 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝐼𝑙𝐵 cos 𝛼
= ⟹ = ⟹𝐼=
𝑃 𝐿 𝑃 𝐿 𝐵𝑉 𝐿𝑙 sin 𝛼 𝐼𝑙𝐵
tan 𝛼 = = = 0,3 ⟹ 𝛼 = 16,70°
𝐵𝑉 cos 𝛼 𝑚𝑔
𝐸𝑡 tan Ι = ⟹ 𝐵𝑉 = 𝐵𝐻 tan Ι
𝐵𝐻

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Solution 10 b)) Valeur de l’intensité 𝐼1 et de la vitesse 𝑣1
1. Calcul de la longueur L 𝐹1 7,13 × 10−2
𝐹1 = 𝐼1 𝑙𝐵 ⟹ 𝐼1 = = = 0,713𝐴
La barre est soumise à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 et à la réaction de la 𝑙𝐵 0,1
𝐵𝑣1 𝑙 cos 𝛼 𝐼1 𝑅 0,713 × 0,2
piste 𝑅⃗ de la piste. 𝐼1 = ⟹ 𝑣1 = = = 1,52𝑚. 𝑠 −1
𝑅 𝐵𝑙 cos 𝛼 0,1 cos 20°
1 𝑣2
T.E.C : 𝑚𝑣 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝐿 sin 𝛼 ⟹ 𝐿 = c)) Puissance dissipée par l’effet joule dans le conducteur
2 2𝑔 sin 𝛼

2,82 𝑃1 = 𝑅𝐼1 2 = 0,2 × 0,7132 = 0,1𝑊


𝐴. 𝑁: 𝐿 = = 1,17𝑚
2 × 9,8 × sin 20° Puissance fournie par le pois
2. a)) Valeur de l’intensité 𝐼0 𝑃𝑚 = 𝑚𝑔. 𝑣1 = 𝑚𝑔𝑣1 sin 𝛼
𝑑Φ
𝑒=− ⃗ .𝑆 = 𝐵
𝑜𝑟 Φ = 𝐵 ⃗ . 𝑛⃗𝑆 = 𝐵
⃗ . 𝑛⃗𝑙𝑥 = 𝐵𝑙𝑥 cos 𝛼 𝐴. 𝑁: 𝑃𝑚 = 20 × 10−3 × 9,8 × 1,52 sin 20° = 0,1𝑊
𝑑𝑡

𝑑𝑥 La Puissance fournie par le poids est transformée en chaleur par


𝑒 = −𝐵𝑙 cos 𝛼 = −𝐵𝑙𝑣 cos 𝛼
𝑑𝑡 l’effet joule.
𝐵𝑣𝑙 cos 𝛼
𝐴 𝑡 = 0, 𝑒𝑀𝑁 = 𝐵𝑣𝑙 cos 𝛼 = 𝑅𝐼0 ⟹ 𝐼0 =
𝑅
Solution 11
1 × 2,8 × 0,1 × cos 20°
𝐴. 𝑁: 𝐼0 = = 1,31𝐴 1. a)) Intensité de la force de frottement
0,2
𝐼0 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑖𝑟𝑖𝑔é 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑀𝑁 La barre est soumise à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 , à la réaction de la piste
b)) Caractéristique de la force de Laplace 𝑅⃗ de la piste et à la force de frottement

𝒙′ 𝒇
La tige est soumis à la force ⃗⃗
𝑹 𝑓 qui oppose le vecteur vitesse 𝑣.
𝒙′ ⃗𝑩

⃗⃗
𝑹 𝐹0 = 𝐼0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑁⋀𝐵 ⃗ 𝑴𝑵 T.E.C :
1
𝑚𝑣 2 = 𝑚𝑔𝐿 sin 𝛼 − 𝑓𝐿
⃗⃗⃗⃗ 2
𝑭𝟎 𝜶 ⃗𝑷

En utilisant la règle de 3 doigts de la 𝜶
𝑴𝑵 𝒙 𝑚 𝑣2
⟹𝑓= (− + 𝑔𝐿 sin 𝛼)
⃗𝑷
⃗ 𝜶 main droite : 𝐹0 est horizontale et 𝐿 2
𝒙 60×10−3 1,22
dirigée vers la gauche. 𝐴. 𝑁: 𝑓 = (− − 9,8 × 0,15 sin 30°) = 6 × 10−3 𝑁 b))
0,15 2
𝐹0 = 𝐼0 𝑙𝐵 = 1,31 × 0,1 × 1 = 0,131𝑁
Calcul de l’accélération prise par la barre en son mouvement
c)) Inventaire des forces
T.C.I : 𝑓 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 ,suivant x’x :
A l’instant t=0s, La barre est soumise à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 , à la 𝑓
−𝑓 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 −
𝑚
force électromagnétique ⃗⃗⃗
𝐹0 et à la réaction de la piste 𝑅⃗ .
6. 10−3
T.C.I : ⃗⃗⃗
𝐹0 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 ,suivant x’x : 𝐴. 𝑁: 𝑎 = 9,8 × sin 3𝟎° − = 4,8𝑚. 𝑠 −2
60 × 10−3
𝐹0 cos 𝛼 Comme 𝑎 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 > 0, alors le mouvement de la barre est
−𝐹0 cos 𝛼 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 −
𝑚
uniformément accéléré.
0,131 cos 20°
𝐴. 𝑁: 𝑎 = 9,8 sin 20° − = −2,76𝑚. 𝑠 −2 c)) Lois horaires de son mouvement
20 × 10−3
𝑎 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 < 0, alors le mouvement est uniformément décéléré, 1
⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 = 2,4𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 = 4,8𝑡
2
d’où le vecteur accélération 𝑎 est de sens opposé avec 𝑣.
1,2
Explication de la variation de l’intensité du courant 𝑜𝑟 𝑣 = 4,8𝑡 = 1,2 ⟹ 𝑡 = = 0,25𝑠
4,8
quand la barre se déplace 2. Valeur de la f.é.m. E du générateur
Le mouvement est uniformément varié, 𝑖 est en fonction de la ⃗ est
𝐴 𝑡 = 0, 𝐸 = 𝐵𝑣𝑙 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑚𝑝 magnétique 𝐵
vitesse. La vitesse décroit , la force électromotrice induite 𝑒𝑀𝑁 et
perpendiculaire aux rails
l’intensité é induit 𝑖 diminuent de meme que la force 𝐸 0,12
𝐸 = 1,2 × 0,1 = 0,12𝑉 𝑒𝑡 𝐼 = = = 0,1𝐴
électromagnétique 𝐹 . L’accélération peut s’annuler et le 𝑅 1,20
mouvement devient uniforme et 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒. Le courant circule dans le sens positif choisi.

3. a)) Valeur de la force 𝐹1 3. a)) Expression de la f.é.m. induite et de l’intensité induite

−𝐹1 cos 𝛼 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝑎 = 0 𝑑Φ 𝑑𝑥


𝑒=− 𝑜𝑟 Φ = 𝐵𝑙𝑥 ⟹ 𝑒 = −𝐵𝑙 = −𝐵𝑣𝑙
𝑑𝑡 𝑑𝑡
sin 𝛼
⟹ 𝐹1 = 𝑚𝑔 = 𝑚𝑔 tan 𝛼 ⃗ est perpendiculaire à la surface considérée).
(𝐵
cos 𝛼
𝐴. 𝑁: 𝐹1 = 20 × 10−3 × 9,8 tan 20° = 7,13 × 10−2 𝑁 𝑒 𝐵𝑣𝑙
𝑖= =− ′
𝑅′ 𝑅
Alors le courant induit a un sens opposé au sens positif choisi.

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b)) Caractéristique d la force de Laplace Laplace 𝐹 est horizontale et dirigée vers la gauche et d’intensité
La tige est soumise à son poids 𝑃⃗ = 𝑚𝑔 , à la force 𝐵0 2 𝑙 2 𝑣
𝐹 = |𝑖|𝑙𝐵0 =
électromagnétique 𝐹 et à la réaction de la piste 𝑅⃗ de la piste. 𝑅
2. a)) Équation différentielle liant la vitesse v
En utilisant la règle de trois doigts de la main droite, la force de
T.C.I : 𝐹 = 𝑚𝑎 ; suivant le déplacement de la barre,
Laplace 𝐹 est tangentielle à la trajectoire et opposée au vecteur
𝐵0 2 𝑙 2 𝑣 𝑑𝑣 𝑑𝑣 𝐵0 2 𝑙 2
vitesse, on trouve 𝐹 = 𝑖𝑙𝐵 −𝐹 = 𝑚𝑎 ⟹ − =𝑚 ⟹ + 𝑣=0
⃗⃗ 𝑅 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚𝑅
Expression de l’accélération a 𝒙′ ⃗𝑭 𝑩
⃗𝑹
⃗ Déduisons l’expression de v(t)
T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 ,suivant x’x : La solution générale de cette équation différentielle linéaire du
𝑴𝑵
−𝐹 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 premier ordre est une solution exponentielle. En posant :
⃗⃗
𝑷 𝜶
𝑖𝑙𝐵 𝒙 𝑚𝑅
= 𝑔 sin 𝛼 − 𝜏=
𝑚 𝐵0 2 𝑙 2
c)) Intensité maximal du courant induit 𝑡
Cette Solution générale s’écrit : 𝑣 = 𝐾𝑒 −𝜏
Si la barre atteint une vitesse limite, alors son mouvement devient
Il reste à déterminer la constante K. A t=0, 𝑣0 = 𝐾𝑒 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐾 = 𝑣0
uniforme et son accélération s’annule à cet instant :
𝐵 2 𝑙2
𝑖𝑙𝐵 𝑚𝑔 sin 𝛼 −( 0 )𝑡 𝑡
𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 − = 0 ⟹ 𝑖𝑚𝑎𝑥 = 𝑣(𝑡) = 𝑣0 𝑒 𝑚𝑅
= 𝑣0 𝑒 −𝜏
𝑚 𝑙𝐵
60 × 10−3 × 9,8 × sin 30° b)) Allure de courbe v(t)
𝐴. 𝑁: 𝑖𝑚𝑎𝑥 = = 2,94𝐴
0,1
Vitesse limite atteinte par la barre en son mouvement
𝐵𝑣𝑙 𝑙 𝑅′ 0,20 × 2,94
𝑖𝑚𝑎𝑥 = ⟹ 𝑣𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡é𝑒 = 𝑖𝑚𝑎𝑥 = = 5,88𝑚. 𝑠 −1
𝑅′ 𝐵𝑙 1 × 0,1

Solution 12
I.1. a)) Expression du flux Φ : Φ = 𝐵𝑆 = 𝐵𝑙𝑥 c)) Influence de R
b)) Champ électromoteur La constante de temps 𝜏 est proportionnelle à R.
Dans la barre en mouvement les ⃗⃗ 𝟎
𝑩 B
C Diminuer R revient à ralentir la vitesse de la barre d’autant plus
porteurs de charge sont soumis à la R ⃗
𝑭 ⃗
𝒗 rapidement.
force de Lorentz qui est une force x II. 1. a)) Le flux Φ’
i
⃗ . Cette force
magnétique 𝐹 = 𝑞 𝑣 Λ 𝐵 D A
⃗ .𝑆 = 𝐵
Φ′ = 𝐵 ⃗ 0 . 𝑛⃗𝑆 = 𝐵
⃗ 0 . 𝑛⃗𝑙𝑥 ′ = 𝐵0 𝑙𝑥 ′ cos 𝛼
a la même expression dans le référentiel de la barre en b)) Intensité du courant induit i’
mouvement. Il s’agit alors d’une force 𝑑Φ′ 𝑑𝑥 ′
𝑒′ = − = −𝐵0 𝑙 = −𝐵0 𝑙𝑣 ′ cos 𝛼 = 𝑅𝑖 ′
𝐹 = 𝑞 ⃗⃗⃗⃗ ⃗ = 𝑞𝐸⃗𝑚 ⟹ 𝐸⃗𝑚 = 𝑣0 Λ 𝐵
𝑣0 Λ 𝐵 ⃗ : 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐵0 𝑙𝑣 ′ cos 𝛼
Le champ 𝐸⃗𝑚 = 𝑣0 Λ 𝐵
⃗ est le champ électromoteur. ⟹ 𝑖′ = −
𝑅
c)) Sens du courant induit
2. a)) Inventaire des force appliquées à la barre AB
Le courant induit doit être à l’origine d’une force de Laplace 𝐹 = La barre de masse m est soumise à :
𝒙′ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗ Λ ⃗⃗⃗⃗
𝑖 𝐴𝐵 𝐵0 qui, selon la loi de modération de Lenz, s’oppose au ⃗⃗
𝑹 - La force de Laplace 𝐹 ′ orthogonale à
mouvement de la barre. Cela implique que i est négatif. ⃗𝑭 𝜶
𝑨𝑩 ⃗ 0 et à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵 𝐴𝐵 : elle est horizontale
Nous pouvons tout aussi constater que le champ électromoteur ⃗𝑷
⃗ 𝜶 et dirigée vers la gauche et son point
⃗ est dirigé selon ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸⃗𝑚 = 𝑣0 Λ 𝐵 𝐵𝐴 et donc i est négatif. 𝒙
d’application au milieu de AB,
Il est également possible d’argumenter à partir de la loi de
- Son poids 𝑃⃗ verticale et appliquée également au milieu de AB ,
𝑑Φ 𝑑𝑥
Faraday : 𝑒 = − = −𝐵0 𝑙 .
𝑑𝑡 𝑑𝑡 - La réaction 𝑅⃗ appliquée au milieu de AB et incliné d’un angle 𝛼
La vitesse étant positive, e est donc négatif et donc i est négatif ; par rapport à la verticale.
𝑑Φ 𝑑𝑥 𝐵0 𝑙𝑣 b)) Expression de la force F’
𝑒=− = −𝐵0 𝑙 = −𝐵0 𝑙𝑣 = 𝑅𝑖 ⟹ 𝑖 = −
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅
𝐵0 2 𝑙 2 𝑣 ′ cos 𝛼
d)) Caractéristique de la force de Laplace 𝐹 ′ = 𝑖 ′ 𝑙𝐵0 =
𝑅
En utilisant la règle de trois doigts de la main droite, la force de ⃗ ⃗
T.C.I : 𝐹 + 𝑃 + 𝑅 = 𝑚𝑎 , suivant x’x :

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𝑑𝑣 ′ vers la droite.
−𝐹 cos 𝛼 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝑚𝑎 = 𝑚
𝑑𝑡 ⃗ ,
T.C.I : 𝐹 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 ⟹ 𝐹 = 𝑚𝑎 𝑐𝑎𝑟 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 0
𝑑𝑣 ′ 𝐵0 2 𝑙 2 𝑣 ′ cos 𝛼 𝐹 𝐼𝑙𝐵
⟹𝑚 = 𝑚𝑔 sin 𝛼 − donc 𝑎 = = >0
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 𝑚

c)) Expression de v’(t) Alors le mouvement est uniformément accéléré.


′ ′
𝑚𝑅 𝑑𝑣 𝑣 b)) Équation de la vitesse v(t)
𝜏′ = ⟹ + ′ = 𝑔 sin 𝛼
𝐵0 2 𝑙 2 cos 2 𝛼 𝑑𝑡 𝜏 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑣0 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 0
Il apparait immédiatement une solution particulière constante : 𝐼𝑙𝐵 6 × 0,06 × 0,1
⟹ 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 = 𝑡= = 4,5𝑡
𝑣′𝑝𝑎𝑟𝑡 = 𝜏′𝑔 sin 𝛼 𝑚 0,008
La solution générale de cette équation est donc : c)) Equation horaire du mouvement x(t)
1
𝑡
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 = 0 𝑒𝑡 𝑥0 = 0
𝑣 ′ = 𝜏 ′ 𝑔 sin 𝛼 + 𝐾𝑒 −𝜏′ 2

et la constante K et déterminer la condition initiale : 1 𝐼𝑙𝐵 2


⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 = 𝑡 = 2,25𝑡 2
2 2𝑚
𝑣 ′ (0) = 0 = 𝜏 ′ 𝑔 sin 𝛼 + 𝐾 ⟹ 𝐾 = −𝜏 ′ 𝑔 sin 𝛼
d)) Vitesse du conducteur en O’
𝑡 𝑡
− ′ − ′
𝑣 ′ = 𝜏 ′ 𝑔 sin 𝛼 − 𝜏 ′ 𝑔 sin 𝛼 𝑒 𝜏 = 𝜏 ′ 𝑔 sin 𝛼 (1 − 𝑒 𝜏 )
𝑣 2 = 2𝑎𝑂𝑂′ ⟹ 𝑣 = √2𝑎𝑂𝑂′ = √2 × 4,5 × 0,04 = 0,6𝑚. 𝑠 −1
𝑚𝑔𝑅 sin 𝛼 𝐵0 2 𝑙 2 cos 2 𝛼 e)) Durée d’aller en O et O’
𝑣′ = 2 2 (1 − 𝑒𝑥𝑝 (− ) 𝑡)
𝐵0 𝑙 cos 2 𝛼 𝑚𝑅 - Temps 𝑡1 d’aller de O en O’ :
Déduisons la vitesse limite atteinte par la barre AB
0,04
𝑚𝑔𝑅 sin 𝛼 𝑚𝑔𝑅 sin 𝛼 𝑑 = 0,04 = 2,25𝑡1 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡1 = √ = 0,13𝑠
lim 𝑣 ′ (𝑡)
= ⟹𝑣 ′
𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡é𝑒 = 2,25
𝑡→∞ 𝐵0 2 𝑙 2 cos 2 𝛼 𝐵0 2 𝑙 2 cos 2 𝛼
Allure de la courbe v’(t) - Temps 𝑡2 pour aller de O’ à O’’
Au-delà de O’ le mouvement est uniforme de 𝑣 = 0,6𝑚. 𝑠 −1
𝑂′𝑂′′ 𝑂′𝑂′′ 0,1
𝑣= 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡2 = = = 0,17𝑠
𝑡2 𝑣 0,6
Soit T la durée d’aller de O à O’’ :
𝑇 = 𝑡1 + 𝑡2 = 0,13 + 0,17 = 0,30𝑠

Solution 14
1. a)) Montrons qu’on observe le phénomène
d’induction électromagnétique
Comme il y a déplacement de l’induit (le courant) et de
Solution 13
l’inducteur (la tige) et que le circuit est entièrement plongé dans le
⃗ verticale et dirigé vers le bas
1. Le champ magnétique 𝐵
⃗ , alors le circuit est le siège d’un
champ magnétique uniforme 𝐵
(du pole nord vers le pole sud)
phénomène d’induction électromagnétique.
2. Direction et sens de la force de Laplace
b)) Expression de la f.é.m. en fonction de B, v, l
Le courant sort du pole (+) du générateur, donc le courant circule
𝑑Φ 𝑑𝑥
de B vers A. e=− avec Φ = 𝐵𝑆 = 𝐵𝑙𝑥 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒 = −𝐵𝑙 = −𝐵𝑣𝑙
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑒 𝐵𝑣𝑙
En utilisant la règle de trois doigts, la force de Laplace 𝐹 est 𝑖= =− < 0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 induit circule en sens
𝑅 𝑅
horizontale et dirigée vers la gauche. inverse du sens positif choisi.
3. Valeur de la masse M en équilibre c)) Caractéristique de la force de Laplace
⃗ du fil est égale
Le conducteur est en équilibre lorsque la tension 𝑇
𝑵 ⃗𝑹 𝑨 ⃗⃗
𝑩
et opposé à la force 𝐹 . ⃗ = ⃗0
A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑇 𝑴
𝐼𝑙𝐵 𝒙 ⃗𝑹 ⃗⃗⃗
𝑻𝟐 ⃗⃗⃗⃗
𝑻′𝟐 ⃗
𝑭
⟹ 𝑃 = 𝑇 = 𝐹 ⟹ 𝐹 = 𝑃 = 𝑀𝑔 = 𝐼𝑙𝐵 ⟹ 𝑀 = 𝑹
𝑔
6 × 0,06 × 0,1 ⃗𝑷

𝑀= = 3,67 × 10−3 𝑘𝑔 = 3,67𝑔 ⃗⃗⃗⃗𝟏
9,8 𝑻′ 𝑸 𝑷
⃗⃗⃗
𝑷′ 𝑫
4. a)) Nature du mouvement sur OO’ ⃗⃗⃗𝟏
𝑻
𝒛
En permutant les bornes, la force électromagnétique 𝐹 est dirigée

𝑷
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En utilisant la règle de trois doigts de main droite, la force de Solution 15
Laplace 𝐹 est horizontale et dirigée vers la gauche. Soit 𝐹 = 𝑖𝑙𝐵. I. 1. Comme le courant induit s’oppose toujours au déplacement
2. a)) Expression de l’accélération a en f (M, m, v, l, B, g, R) de la tige, d’après la loi de Lenz. Alors pour avoir un courant

- La tige est soumise à son poids 𝑃⃗, à la réaction 𝑅⃗ et à la force induit positif, il faut orienter le circuit dans le sens opposé du
déplacement c’est-à-dire i doit circuler de C vers D.
électromagnétique 𝐹 et à la tension du fil ⃗⃗⃗
𝑇2 .
𝑑Φ 𝑑Φ
⃗ 2 + 𝐹 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑥 ′ 𝑥 : Comme 𝑖 > 0 ⟹ Φ < 0 𝑒𝑡 < 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑚 = − >0
T.C.I : 𝑇 𝑑𝑡 𝑑𝑡

−𝐹 + 𝑇2 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑇2 = 𝐹 + 𝑚𝑎 (1) 2. Intensité du courant induit


𝑑Φ 𝑑𝑥
- Le solide de masse M est soumis à son poids 𝑃⃗ e=− avec Φ = 𝐵𝑆 = 𝐵𝑙𝑥 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒 = −𝐵𝑙 ⟹ 𝑒 = 𝐵𝑙𝑣
𝑑𝑡 𝑑𝑡

⃗ 1 du fil :
et à la tension 𝑇 𝑒 𝐵𝑣𝑙 0,5 × 4 × 0,1
𝑖=
= = = 0,1𝐴
𝑅 𝑅 2
⃗ 1 + 𝑀𝑔 = 𝑀𝑎 , suivant z’z :
T.C.I : 𝑇
3. Puissance de la force de Laplace
𝑀𝑔 − 𝑇1 = 𝑀𝑎 ⟹ 𝑇1 = 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎 (2)
𝑃𝑒 = 𝑒𝑖 = 𝑖 × 𝑖𝑅 = 𝑅𝑖 2 = 2 × 0,12 = 0,02𝑊
- Pour la poulie de masse m’ :
4. Expression de la f.é.m. induit
R.F.D (en rotation) :
𝑒 = 𝐵𝑣𝑙 = 𝐵𝑙 × 4 cos 2𝜋𝑡 = 4𝐵𝑙 cos(2𝜋𝑡) = 𝑒𝑚𝑎𝑥 cos(2𝜋𝑡)
1 2𝑎 𝑚′ 𝑎
𝑇 1 𝑟 − 𝑇 2 𝑟 = 𝐽Δ 𝜃̈ = 𝑚′𝑟 𝑟 ⟹ 𝑇 ′1 − 𝑇 ′ 2 =
′ ′ (3) ⟹ 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 4𝐵𝑙
2 2
𝑚′ 𝑎 2𝜋 2𝜋
𝑂𝑟 𝑇1 = 𝑇 ′1 𝑒𝑡 𝑇2 = 𝑇 ′ 2 ⟹ 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎 − 𝐹 − 𝑚𝑎 = 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 4 × 0,5 × 0,1 = 0,2𝑉 𝑒𝑡 𝑇 = = = 1𝑠
2 𝜔 2𝜋
𝑚′ 𝐵2 𝑙 2𝑣 Expression de l’intensité induit
𝑎 (𝑚 + 𝑀 + ) = 𝑀𝑔 − 𝐹 = 𝑀𝑔 − 𝐼𝑙𝐵 = 𝑀𝑔 − 𝑒 0,2 cos(2𝜋𝑡)
2 𝑅 𝑖= = = 0,1 cos(2𝜋𝑡) = 𝑖𝑚𝑎𝑥 cos(2𝜋𝑡)
𝑅 2
𝐵𝑙𝑣
𝑐𝑎𝑟 |𝑖| = 𝑖𝑚𝑎𝑥 0,1
𝑅 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑖𝑒𝑓𝑓 = = = 0,07𝐴
√2 √2
𝐵2 𝑙 2𝑣
𝑀𝑔 − 2 2
𝑎= 𝑅 = 𝑀𝑔𝑅 − 𝐵 𝑙 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 II. 1. Valeur de l’accélération a de la tige
𝑚 ′ 𝑚′
𝑚+𝑀+
2
𝑅 (𝑚 + 𝑀 + )
2 - La barre est soumise à son poids 𝑃⃗, à la réaction 𝑅⃗ et à la force
Alors le mouvement est uniformément varié : électromagnétique 𝐹 horizontale et vers la gauche et à la tension
Accéléré si a>0 et retardé si a<0. du fil ⃗⃗⃗
𝑇2 .
𝒙′ ⃗𝑩

b)) Expression de la vitesse limite de la tige ⃗⃗
𝑹
⃗𝑭 𝜶
Lorsque la tige atteint sa vitesse limite, son accélération s’annule 𝑪𝑫
⃗𝑻𝟐
et son mouvement devient uniforme. ⃗⃗⃗
𝑻′𝟐
⃗⃗
𝑷 ⃗⃗ ′
𝑹
𝑀𝑔𝑅 𝜶
𝑎 = 0 ⟺ 𝑀𝑔𝑅 − 𝐵2 𝑙 2 𝑣 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 = = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝒙
𝐵2 𝑙 2
3. a)) Intensité du courant induit ⃗𝑷
⃗ ⃗⃗⃗ 𝟏 𝒛′
𝑻′
𝐵𝑣𝑙 𝑙 𝐵𝑙 𝑀𝑔𝑅 𝑀𝑔 ⃗𝑻𝟏
|𝑖| = = × =
𝑅 𝑅 𝐵2 𝑙 2 𝐵𝑙
b)) Puissance consommée dans le circuit ⃗⃗
𝑷 𝒛
2
𝑀𝑔
𝑃𝑒 = 𝑒𝑖 𝑜𝑟 𝑒 = 𝑖𝑅 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑃𝑒 = 𝑅𝑖 2 = ( ) 𝑅
𝐵𝑙 ⃗ 2 + 𝐹 + 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑥 ′ 𝑥 :
T.C.I : 𝑇
c)) Puissance développée par le poids −𝐹 cos 𝛼 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 + 𝑇2 = 𝑚𝑎
𝑀𝑔𝑅 𝑀𝑔𝑅 2 ⟹ 𝑇2 = 𝐹 cos 𝛼 − 𝑚𝑔 sin 𝛼 + 𝑚𝑎 (1)
𝑃(𝑃⃗) = 𝑀𝑔𝑣𝑙 = 𝑀𝑔 × 2 2 = ( ) 𝑅
𝐵 𝑙 𝐵𝑙
- Le solide de masse M est soumis à son poids 𝑃⃗ et à la
𝑀𝑔𝑅 2
On constate que 𝑃𝑒 = 𝑃𝑚 = ( ) 𝑅, donc le système transforme, ⃗ 1 du fil :
𝐵𝑙 tension 𝑇
avec un rendement de 100% de l’énergie mécanique en énergie ⃗ 1 + 𝑀𝑔 = 𝑀𝑎 , suivant z’z :
T.C.I : 𝑇
électrique.
𝑀𝑔 − 𝑇1 = 𝑀𝑎 ⟹ 𝑇1 = 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎 (2)
D’où : dans les phénomène d’induction, par déplacement de
- Pour la poulie de moment d’inertie :
l’énergie électrique apparait au détriment de l’énergie mécanique.
R.F.D (en rotation) :
𝑎 𝑎
𝑇 ′1 𝑟 − 𝑇 ′ 2 𝑟 = 𝐽Δ 𝜃̈ = 𝐽0 ⟹ 𝑇 ′1 − 𝑇 ′ 2 = 𝐽0 2 (3)
𝑟 𝑟

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𝑂𝑟 𝑇1 = 𝑇 ′1 𝑒𝑡 𝑇2 = 𝑇 ′ 2 7,71 × 10−5
∆𝑡 = − = 0,42𝑠
𝑎 −0,05 × 3,7 × 10−3
⟹ 𝑀𝑔 − 𝑀𝑎 − 𝐹 cos 𝛼 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑚𝑎 = 𝐽0
𝑟2
𝐽0
𝑎 (𝑚 + 𝑀 + ) = 𝑀𝑔 + 𝑚𝑔 sin 𝛼 − F cos 𝛼 Solution 16
𝑟2
1. a)) Représentation du vecteur moment magnétique
𝑀𝑔 + 𝑚𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼 − 𝐹 𝑐𝑜𝑠 𝛼
⟹ 𝑎=
𝐽
𝑚 + 𝑀 + 02 ⃗⃗⃗
𝑴
𝑟 ⃗⃗⃗
𝑴
(𝑀 + 𝑚 𝑠𝑖𝑛 𝛼)𝑔 − 𝑖𝑙𝐵 𝑐𝑜𝑠 𝛼
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎 = = 𝑐𝑠𝑡𝑒 (𝑩) 𝜽 ⃗⃗
𝑩
𝐽
𝑚 + 𝑀 + 02
𝑟
(0,1 + 20 × 10−3 𝑠𝑖𝑛 10°) × 10 − 0,1 × 0,1 × 0,5 𝑐𝑜𝑠 10°
𝑎=
10 ⃗⃗ est donné par le bras
Le sens du vecteur moment magnétique 𝑀
20 × 10−3 + 0,1 +
(0,05)2
gauche de l’observateur Ampère, en regardant l’intérieur du
𝑎 = 2,57 × 10−4 𝑚. 𝑠 −2
⃗⃗ sort de la face
circuit, ou bien, on utilise le fait que le le vecteur 𝑀
Comme 𝑎 > 0, alors le mouvement est rectiligne
nord du circuit. Son intensité est défini par :
uniformément accéléré.
𝑑1 2
Équations horaires du mouvement 𝑀 = 𝑁𝑖𝑆 = 𝑁𝑖𝜋𝑟 2 = 𝑁𝑖𝜋
4
1
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣0 = 0 0,052
2 𝐴. 𝑁: 𝑀 = 10 × 6𝜋 = 0,118𝐴. 𝑚2
4
1
⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 𝑒𝑡 𝑣(𝑡) = 𝑎𝑡 ⃗⃗
Remarque : Caractéristique du vecteur moment magnétique 𝑀
2
2,57 × 10−4 2 - Origine : le centre du cadre ;
𝑥(𝑡) = 𝑡 = 1,285 × 10−4 𝑡 2
2 - direction : normale au cadre ;
𝑒𝑡 𝑣(𝑡) = 2,57 × 10−4 𝑡 - sens : il sort de la face Nord du circuit ;
2. Distance parcourue par la tige à t = 0,3s - intensité : 𝑀 = 𝑁𝑖𝑆
−4 2 −4 2 −5
𝑑 = 1,285 × 10 𝑡 = 1,285 × 10 × 0,3 = 1,156 × 10 𝑠 b)) Inductance L de la Bobine et l’intensité du camp magnétique B
−4 −4 −5 −1
𝑣 = 2,57 × 10 𝑡 = 2,57 × 10 × 0,3 = 7,71 × 10 𝑚. 𝑠 𝑁 𝑁2 𝑆
𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖
𝑙 𝑙
Nombre de tours effectués par la poulie à t=0,3s
𝑁2 𝑆 𝑁2 𝑆
4𝜋𝑛𝑎 𝑣 2 - par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝑙 𝑙
𝜔2 = 2𝜃̈ 𝜃 = 4𝜋𝜃̈ 𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 = 2
𝑟 𝑟 𝑑1 2 𝑁2 𝜋𝑑1 2
𝑂𝑟 𝑆 = 𝜋 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
2 4 4𝑙
𝑣 (7,71 × 10 )2
−5
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑛 = = 10 × 𝜋 × 0,052
2
4𝜋𝑎𝑟 4𝜋 × 2,57 × 10−4 × 0,05 𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10−7 × = 5,48 × 10−7 𝐻
4 × 0,45
𝑛 = 3,68 × 10−5 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠.
Valeur du champ magnétique B :
3. a)) Moment du freinage :
𝑁 10 × 6
𝑀𝑓 = −𝐹𝑟 = −0,74 × 0,05 = −3,7 × 10−2 𝑁. 𝑚 𝐵 = 𝜇0 𝑖 = 4𝜋 × 10−7 × = 1,67 × 10−4 𝑇
𝑙 0,45
b)) Valeur de la décélération angulaire 2. Valeur du flux maximal
𝑀𝑓
R.F.D : (en rotation) : 𝑀𝑓 = 𝐽0 𝜃̈ 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜃̈ = <0 ⃗ ont même direction et
Comme le flux est maximal, alors 𝑆 𝑒𝑡 𝐵
𝐽0

Alors le mouvement de la poulie après la rupture est circulaire même sens donc
2
uniformément décéléré. ⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 = 𝑁𝐵𝜋 𝑑2
⃗ , 𝑆) = 0, Φ𝑚𝑎𝑥 = 𝑁𝐵
𝑚𝑒𝑠(𝐵
4
𝑀𝑓 −3,7 × 10−2 𝑁
𝜃̈ = = = −3,7 × 10−3 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 Or 𝐵 = 𝜇0 𝐼 = 𝜇0 𝑛𝐼 = 4𝜋 × 10−7 × 103 × 12 = 1,5 × 10−2 𝑇
𝐽0 10 𝑙

c)) Nombre de tours effectués par la poulie pendant cette phase 0,152
𝐴. 𝑁: Φ𝑚𝑎𝑥 = 10 × 1,5 × 10−2 × 𝜋 × = 2,65 × 10−3 𝑊𝑏
4
𝑣2
∆𝜔2 = −𝜔2 = = 2𝜃̈ 𝜃 = 4𝜋𝑛𝜃̈ 3. a)) Expressions littérales du flux , du moment du couple
𝑟2
𝑣2 (7,71 × 10−5 )2 électromagnétique Г(t), de la force électromotrice inductance dans
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑛 = − =
4𝜋𝑟 2 𝜃̈ 4𝜋 × 0,052 × 3,7 × 10−3 la bobine e(t) en fonction du temps.
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑛 = 5,11 × 10−5 𝑡𝑜𝑢𝑟 - Expression du flux :Φ(𝑡)
Durée de la phase de freinage ⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 𝑜ù 𝜃 = 𝑚𝑒𝑠(𝐵
𝛷 = 𝑁𝐵 ⃗ , 𝑆) = 𝜔𝑡 = 2𝜋𝑁𝑡
∆𝜔 −𝜔 𝑣
∆𝜔 = 𝜃̈ ∆𝑡 𝑠𝑜𝑖𝑡 ∆𝑡 = = =− 𝛷 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜔𝑡 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝛷(𝑡 = 0) = 𝛷0 = 𝛷𝑚𝑎𝑥
𝜃̈ 𝜃̈ 𝑟𝜃̈
⇒ 𝛷(𝑡) = 𝛷𝑚𝑎𝑥 cos(2𝜋𝑛𝑁𝑡)
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𝛷(𝑡) = 2,65 × 10−3 cos(40𝜋𝑡) (𝑊𝑏) ⃗ , alors le cadre reste dans sa position initiale
Or 𝐹1 + 𝐹3 = 0
- Expression de du moment du couple Comme les deux forces s’opposent, alors il n’y a pas d’inclinaison
⃗⃗ ⋀𝐵
Γ=𝑀 ⃗ = 𝑀𝐵 sin 𝜃 = 𝑀𝐵 sin(2𝜋𝑛𝑁𝑡) par rapport à la verticale.
Γ = 0,118 × 1,67 × 10−4 sin(40𝜋𝑡) ⃗ est perpendiculaire au plan vertical
b)) 𝐵
−5
Γ(𝑡) = 1,97 × 10 sin(40𝜋𝑡) (𝑁. 𝑚)
𝑴 𝑵
- Expression de la f.é.m. induite :
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟏 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟑
𝑑𝛷 ⃗⃗
𝑩
𝑒=− = 2,65. 10−3 × 40𝜋 × sin(40𝜋𝑡) 𝑰
𝑑𝑡
𝑸 𝑷
𝑒 = 0,33 sin( 40𝜋𝑡) (𝑉) ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟐
b)) Déduisons les valeurs de 𝛷é𝑓𝑓 (t) et de 𝑒𝑒𝑓𝑓
- Sur la face (MQ) : 𝐹1 = 𝐼𝑏⃗ ⋀𝐵
⃗ , est horizontale et dirigée
Φ𝑚𝑎𝑥 2,65 × 10−3 −3
Φ𝑒𝑓𝑓 = = = 1,87 × 10 𝑊𝑏 𝑒𝑡 vers la gauche en utilisant la règle de trois doigts.
√2 √2
⃗ , est verticale et dirigée vers le bas
- Sur la face( QP) : 𝐹2 = 𝐼𝑎⋀𝐵
𝑒𝑚𝑎𝑥 0,33
𝑒𝑒𝑓𝑓 = = = 0,23𝑉
√2 √2 - Sur la face (PN) : 𝐹3 = 𝐼𝑏⃗ ⋀𝐵
⃗ , est horizontale et vers la gauche
c)) Angles caractérisant la position d’équilibre ⃗ , 𝐹1 tire le cadre vers le bas.
Comme 𝐹1 + 𝐹3 = 0
Le moment du couple électromagnétique est défini par : ⃗ est vertical de bas vers le haut
c)) 𝐵 𝑴𝑵
⃗⃗ ⋀𝐵
Γ=𝑀 ⃗ = 𝑀𝐵 sin 𝜃
Si le champ magnétique est vertical, donc le
A l’équilibre Γ = 𝑀𝐵 sin 𝜃 = 0 ⟹ sin 𝜃 = 0 ⟺ 𝜃 = 𝜋 𝑜𝑢 𝜃 = 0 coté PQ s’écarte d’un angle 𝛼 par rapport à la 𝜶
- Pour 𝜃 = 0, le flux entrant par la face sud est maximal verticale et le cadre se déplace vers l’avant. ⃗𝑭
𝑸𝑷
Φ = Φ𝑚𝑎𝑥 = 2,65 × 10−3 𝑊𝑏
alors : cette position correspond à l’équilibre stable de la bobine. 3. a)) Caractéristiques des forces de Laplace sur chacun des cotés
- Pour 𝜃 = 𝜋, le flux entrant par la face sud est minimale (Φ = - Sur (MQ) et (NP) 𝐹 = ⃗0
−3
−Φ𝑚𝑎𝑥 = −2,65 × 10 𝑊), alors cette position correspond à - Sur (PQ) : 𝐹 ′ = 𝐼𝑏𝐵
l’équilibre instable de la bobine. b)) Somme algébrique des moments
d)) Application numérique à t=0,5s 𝑎
⃗⃗
𝑹 𝑀(𝑃⃗) = −𝑚𝑔 sin 𝛼
𝛷(𝑡 = 0,5𝑠) = 2,65 × 10 −3 −3
cos(40𝜋 × 0,5) = 1,2 × 10 𝑊𝑏 2
𝑴𝑵 2
𝑎
Γ(𝑡 = 0,5𝑠) = 1,97 × 10−5 sin(40𝜋 × 0,5) = 1,75 × 10−5 𝑁. 𝑚 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑀(𝑃⃗) = −𝜇 𝑔 sin 𝛼 𝑐𝑎𝑟 𝑚 = 𝜇𝑎
2
𝑒(𝑡 = 0,5𝑠) = 0,33 sin( 40𝜋 × 0,5) = 0,29𝑉 𝜶 ⃗⃗⃗′ ) = −𝑚′ 𝑔𝑎 sin 𝛼
𝑀(𝑃
𝑸𝑷 ⃗𝑭
⃗⃗
𝑷 ⃗⃗⃗′ ) = −𝜇𝑎𝑏𝑔 sin 𝛼 𝑐𝑎𝑟 𝑚′ = 𝜇𝑏
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑀(𝑃
Solution 17
⃗⃗⃗
𝑷′ 𝑀(𝐹 ) = 𝐹𝑎 cos 𝛼 = 𝐼𝐵𝑎𝑏 cos 𝛼
1. Position d’équilibre du plan MNPQ
A l’équilibre : ∑ 𝑀(𝐹 ) = 0
A l’équilibre le cadre est soumis à son poids 𝑃⃗ verticale et à la
⟹ 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀(𝑃
⃗⃗⃗′ )+𝑀(𝐹 ) = 0
réaction 𝑅⃗ de l’axe normale et verticale. Comme ces deux forces
sont verticales, alors le plan MNPQ sera dans le plan vertical. 𝑎2
⟹ −2𝜇 𝑔 sin 𝛼 − 𝜇𝑎𝑏𝑔 sin 𝛼 + 𝐼𝐵𝑎𝑏 cos 𝛼 = 0
2
⃗ est parallèle à⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. a)) 𝐵 𝑄𝑃 sin 𝛼 𝐼𝐵𝑏
𝜇𝑔(𝑎 + 𝑏) sin 𝛼 = 𝐼𝐵𝑏 cos 𝛼 𝑠𝑜𝑖𝑡 tan 𝛼 = =
Le cadre est soumis aux forces électromagnétiques : cos 𝛼 𝜇𝑔(𝑎 + 𝑏)
3 × 0,6 × 0,05
𝑴 𝑵 tan 𝛼 = = 1 ⟹ 𝛼 = 45°
0,05 × 10(13 + 5)10−2
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟏 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟑
⃗⃗
𝑩
𝑰
𝑸 𝑷

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝐵
- Sur la face (MQ) : 𝐹1 = 𝐼𝑀𝑄 ⃗ , donc 𝐹1 est
perpendiculaire au plan sortant.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝐵
- Sur la face( QP) : 𝐹2 = 𝐼𝑄𝑃 ⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀𝐵
- Sur la face (PN) : 𝐹3 = 𝐼𝑃𝑁 ⃗ , donc
perpendiculaire au plan entrant.

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Solution 18 c)) Flux magnétique du circuit
1. a)) Représentation des forces ⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 = 𝑁𝐵𝑎𝑏 cos 𝜃
Φ = N𝐵
A l’équilibre stable 𝜃 = 0
(∆) ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟏 𝑰 𝑀
𝑄 ⟹ Φ = 𝑁𝐵𝑎𝑏 = Φ𝑚𝑎𝑥 ⟹ Φ = Φ𝑚𝑎𝑥 = 𝑁𝐵𝑎𝑏

𝑰 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟒 Φ𝑚𝑎𝑥 = 100 × 1,2 × 10−2 × 2,5 × 10−2 × 4 × 10−2
⃗⃗
𝑩 𝑠𝑜𝑖𝑡 Φ𝑚𝑎𝑥 = 1,2 × 10−3 𝑊𝑏 = 1,2𝑚𝑊𝑏
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟐 𝜽
2. a)) Expliquons pourquoi le cadre est le siège d’une f.é.m. induit

𝒏
Le mouvement du cadre est circulaire uniforme, 𝜃 = 𝜔𝑡 = 100𝜋𝑡
𝑃 𝑁 ⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 = 𝑁𝐵𝑎𝑏 cos 𝜃 = Φ𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡)
⃗⃗⃗⃗ Φ = N𝐵
𝑭𝟑
Schéma vue en respective 𝑠𝑜𝑖𝑡 Φ = Φ𝑚𝑎𝑥 cos(100𝜋𝑡)
Le flux magnétique varie en fonction du temps, donc le cadre est
Chacun des côtés du cadre est soumis à une force de Laplace
siège d’une phénomène d’induction électromagnétique de f.é.m.
appliquée en son milieu. 𝑑Φ
𝑒=− = Φ𝑚𝑎𝑥 𝜔 sin(𝜔𝑡)
Ces forces ont les propriétés suivantes : 𝑑𝑡

𝑒 = 1,2 × 10−3 × 100𝜋 sin(100𝜋𝑡) = 0,377 sin(100𝜋𝑡)


⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗3 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗
𝐹1 = −𝐹 ⃗⃗⃗4 ce qui implique que l’ensemble des
𝐹2 = −𝐹
𝑒 = 𝑒𝑚𝑎𝑥 sin(100𝜋𝑡) = 0,377 sin(100𝜋𝑡) ⟹ 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 0,377𝑉
forces n’imprime pas un mouvement de translation de cadre.
b)) Expression du couple électromagnétique
𝐹2 = 𝐹4 = 𝐼𝑎𝐵
⃗⃗ ⋀𝐵
Γ=𝑀 ⃗ = 𝑀𝐵 sin 𝜃 = 𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃 = Γ𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡)
𝐹2 = 𝐹4 = 4,5. 10−3 × 2,5 × 10−2 × 1,2. 10−2 = 1,35 × 10−6 𝑁
⟹ Γ𝑚𝑎𝑥 = 𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏
Ces deux forces ne sont pas parallèles à l’axe Δ, elles ont donc un
effet de rotation du cadre autour de l’axe Δ. Γ𝑚𝑎𝑥 = 100 × 4,5. 10−3 × 1,2. 10−2 × 2,5. 10−2 × 4.10−2

𝐹1 = 𝐹3 = 𝐼𝑏𝐵 𝑠𝑜𝑖𝑡 Γ𝑚𝑎𝑥 = 5,4 × 10−6 𝑁. 𝑚


3. a)) Condition d’équilibre du cadre
𝐹1 = 𝐹3 = 4,5 × 10−3 × 4 × 10−2 × 1,2 × 10−2 = 2,16 × 10−6 𝑁
Ces deux forces sont parallèles à l’axe Δ, elles n’ont donc aucun A l’équilibre le couple électromagnétique est égal et opposé au

effet sur la rotation du cadre autour de l’axe Δ. couple de rappel 𝑀𝑟 = −𝐶𝜃0 exercé par le ressort.

b)) Position d’équilibre stable du cadre ⟹ Γ𝑚𝑎𝑥 = −𝑀𝑟 ⟹ 𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏 = 𝐶𝜃0


b)) En déduisons la constante du torsion C
𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏 Γ𝑚𝑎𝑥
𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏 = 𝐶𝜃0 ⟹ 𝐶 = =
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟒 𝜃0 𝜃0

𝑰 5,4 × 10−6
H 𝑀 𝐶= 𝜋 = 1,031 × 10−5 𝑁. 𝑚. 𝑟𝑎𝑑 −1
6
(∆) ⃗𝑩

𝜽
𝑰 Solution 19

𝒏
𝑃 1. a)) Détermination de la phase 𝜑
⃗⃗⃗⃗ Schéma vue de dessus 𝜃 = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) à t=0, 𝜃(𝑡 = 0) = 𝜃𝑚
𝑭𝟐

D’après la question 1. a)) , le circuit est soumis à un couple formé ⟹ 𝜃 = 𝜃𝑚 = 𝜃𝑚 cos 𝜑 ⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0
b)) Vitesse angulaire au passage d’équilibre
par ⃗⃗⃗
𝐹2 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐹4 et dont le module est égale à :
1 1 𝐶
Γ = 𝐹2 𝑀𝐻 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑀𝐻 = 𝑀𝑃 sin 𝜃 = 𝑏 sin 𝜃 ⟹ Γ = 𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃 T.E.C : 𝐽𝜔2 = 𝐶𝜃𝑚 2 ⟹ 𝜔 = 𝜃𝑚 √
2 2 𝐽
Un circuit comportant N spires de surface S, parcouru par un
courant I, le moment du couple électromagnétique s’écrit : 𝜋 10−8
𝐴. 𝑁: 𝜔 = ×√ = 0,88𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
4 8 × 10−9
Γ = 𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃 = 𝑁𝐵𝐼𝑆 sin 𝜃
A l’équilibre :Γ = 0 ⟺ sin 𝜃 = 0 ⟹ 𝜃 = 𝜋 𝑜𝑢 𝜃 = 0 2. a)) Existence d’une f.é.m. induit

Pour 𝜃 = 0 (é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒) et 𝜃 = 𝜋 (é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒) ⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃, comme 𝜃 varie en fonction du temps,
Φ = N𝐵
alors le flux varie également. La variation du flux implique à une

𝑺 ⃗⃗
𝑩 ⃗𝑩
⃗ ⃗𝑺
existence d’une f.é.m. d’induit
é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 b)) Expression de f.é.m. induit e
𝑑Φ
𝑒=− = 𝑁𝐵𝑆𝜃̇ sin 𝜃 = 𝑁𝐵𝑎𝑏𝜃̇ sin 𝜃
𝑑𝑡
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c)) La f.é.m. induit change de signe si et seulement si sa dérivée
par rapport au temps t est nulle :
𝑑𝑒 𝜋 𝜋
= 𝑁𝐵𝑎𝑏𝜃̇ 2 cos 𝜃 = 0 ⟹ cos 𝜃 = 0 ⟺ 𝜃 = 𝑜𝑢 𝜃 = −
𝑑𝑡 2 2
d)) Valeur absolue de f.é.m. au passage de sa position d’équilibre
𝑒 = 𝑁𝐵𝑎𝑏𝜃̇ sin 𝜃 à l’équilibre
̇
|sin 𝜃| = 1 ⟹ |𝑒| = 𝑁𝐵𝑎𝑏𝜃 = 𝑁𝐵𝑎𝑏𝜔
𝐴. 𝑁: |𝑒| = 100. 10−2 × 2,5. 10−2 × 4. 10−2 × 0,88 = 8,8. 10−4 𝑉

Solution 20
1. Valeur de la force électromotrice induite maximale
𝑑Φ
𝑒=− ⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 = 𝑁𝐵𝐿𝑙 cos 𝜔𝑡
𝑜ù Φ = N𝐵
𝑑𝑡
⟹ 𝑒 = 𝑁𝐵𝐿𝑙𝜔 sin 𝜔𝑡
𝑒 = 2𝜋𝑓𝑁𝐵𝐿𝑙 sin(2𝜋𝑓𝑡) = 𝑒𝑚 sin(2𝜋𝑓𝑡) ⟹ 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 2𝜋𝑓𝑁𝐵𝐿𝑙
3000
𝐴. 𝑁: 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 2𝜋 × 250 × 0,1 × 12 × 10−2 × 6 × 10−2
60
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 56,54𝑉
2. Relation entre i ,t, R, r et L
𝑑𝑖
La loi d’ohm permet d’écrire : 𝑒 − 𝐿 − 𝑟𝑖 = 𝑅𝑖
𝑑𝑡

Si 𝐿 = 0 𝑒𝑡 𝑟 = 0 , alors : 𝑒(𝑡) = 𝑢(𝑡) = 𝑅𝑖 or


𝑢 𝑈𝑚
𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 sin(𝜔𝑡) ⟹ 𝑖(𝑡) = = sin(𝜔𝑡)
𝑅 𝑅
𝐸𝑚 56,54
𝐼𝑚𝑎𝑥 = = = 0,56𝐴
𝑅 100
3. Expression du moment du couple électromagnétique
⃗⃗ ⋀𝐵
Γ=𝑀 ⃗ = 𝑀𝐵 sin 𝜃 = 𝑁𝑖𝑆𝐵 sin(𝜔𝑡)
𝑜𝑟 𝑖 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡) ⟹ Γ = 𝑁𝐵𝑆𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡)
Sa valeur moyenne sur une période
1 𝑇 1 𝑇
Γ𝑚𝑜𝑦 = ∫ Γ𝑑𝑡 = ∫ 𝑁𝐵𝑆𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡) 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0
1 𝑇 2 1
Γ𝑚𝑜𝑦 = 𝑁𝐵𝑆𝐼𝑚𝑎𝑥 ∫ 𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑁𝐵𝑆𝐼𝑚𝑎𝑥
𝑇 0 2
1
Γ𝑚𝑜𝑦 = 𝑁𝐵𝐿𝑙𝐼𝑚𝑎𝑥
2
1
Γ𝑚𝑜𝑦 = × 250 × 0,1 × 12. 10−2 × 6. 10−2 × 0,56 = 0,05𝑁. 𝑚
2
4. Valeur de la puissance moyenne
Expression de la puissance instantanée qu’il faut fournir au cadre :
𝑃(𝑡) = 𝑢(𝑡). 𝑖(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔𝑡)
Valeur moyenne de la puissance :
1 𝑇 1 1
𝑃𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑃(𝑡)𝑑𝑡 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑚𝑎𝑥
𝑇 0 2 2
1
𝐴. 𝑁: 𝑃𝑚𝑜𝑦 = × 0,56 × 56,54 = 15,27𝑊
2

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Solutions sur l’Auto Induction c)) A.N : t = 0,25s,

Solution 01 𝛷 = 9,42. 10−2 cos(4𝜋 × 0,25) = 9,4 × 10−2 𝑊𝑏


⃗ au centre du solénoïde
1. a)) Caractéristique de B 3. a)) Comme le flux magnétique varie en fonction du tempes,

- direction : parallèle à l’axe du solénoïde alors la bobine est le siège d’une phénomène d’induction

- sens : de la face sud vers la face nord électromagnétique.


𝑁 2500×5 b)) Expression de la f.é.m. :
- intensité : 𝐵 = 𝜇0 𝑖 = 4𝜋 × 10−7 × = 3,93 × 10−3 𝑇
𝑙 0,4
𝑑𝛷
b)) Inductance L du solénoïde 𝑒=− = 9,42. 10−2 × 4𝜋 × sin(4𝜋𝑡) = 1,18 sin( 4𝜋𝑡)
𝑑𝑡
𝑁 𝑁2 𝑆 - Valeur efficace de la f.é.m. :
𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖
𝑙 𝑙
𝑁2 𝑆 𝑁2 𝑆
𝑒(𝑡) = 𝑒𝑚𝑎𝑥 sin(4𝜋𝑡) = 1,18 sin(4𝜋𝑡) ⇒ 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 1,18𝑉
- par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0 ,
𝑙 𝑙 𝑒𝑚𝑎𝑥 1,18
𝑁2 𝜋𝑟 2
𝑒𝑒𝑓𝑓 = = = 0,83𝑉
𝑂𝑟 𝑆 = 𝜋𝑟 2 ⇒ 𝐿 = 𝜇0 √2 √2
𝑙

2502 × 𝜋 × 0,022
𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10−7 × = 2,46 × 10−4 𝐻 Solution 3
0,4
c)) Calcul du flux propre : 1.Calcul de la longueur du cuivre
𝑁2 𝜋𝑟 2 𝜆
𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 = 2,46 × 10−4 × 5 = 1,23 × 10−3 𝑊𝑏 𝐿 = 𝜇0 , or 𝜆 = 2𝜋𝑟𝑁 ⟹ 𝑁 =
𝑙 2𝜋𝑟
2. a)) Expression du flux en fonction du temps t 𝜋𝑟 2 2 𝜋𝑟 2 𝜆2 𝜆2
⟹ 𝐿 = 𝜇0 𝑁 = 𝜇0 × 2 2 = 𝜇0
⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 𝑜ù 𝜃 = 𝑚𝑒𝑠(𝐵
𝛷 = 𝑁𝐵 ⃗ , 𝑆) = 𝜔𝑡 = 2𝜋𝑁𝑡 ⟹ 𝑙 𝑙 4𝜋 𝑟 4𝜋𝑙
𝛷 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜔𝑡 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝛷(𝑡 = 0) = 𝛷0 = 𝛷𝑚𝑎𝑥 4𝜋𝑙𝐿 4𝜋 × 1 × 85 × 10−3
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜆 = √ 𝐴. 𝑁: 𝜆 = √ = 922𝑚
⇒ 𝛷(𝑡) = 𝛷𝑚𝑎𝑥 cos 𝜔𝑡 = 1,23 × 10 −3
cos(100𝜋𝑡) 𝜇0 4𝜋 × 10−7
b)) Comme le flux varie en fonction du temps, alors la bobine est 2. a)) Valeur moyenne de la f.é.m.
le siège d’une f.é.m. d’auto-induction : Pour t ∈ [0; 50ms] , i es t une fonction linéaire du temps :
𝑑𝛷 2
𝑒=− = 1,23. 10−3 × 100𝜋 × sin 100𝜋𝑡 = 0,39 sin( 100𝜋𝑡) 𝑖 = 𝑎𝑡 𝑜ù 𝑎 = = 40 ⟹ 𝑖(𝑡) = 40𝑡
𝑑𝑡 0,050

c)) Valeur efficace de la f.é.m. 𝑑𝑖


𝑒 = −𝐿 = −40 × 85. 10−3 = −3,4𝑉 ⟹ 𝑒𝑚𝑜𝑦 = −3,4𝑉
𝑑𝑡
𝑒(𝑡) = 𝑒𝑚𝑎𝑥 sin(100𝜋𝑡) = 0,39 sin(100𝜋𝑡)
𝑒𝑚𝑎𝑥 0,39
3. a)) On observera une étincelle aux bornes du générateur.
⇒ 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 0,39𝑉 𝑒𝑡 𝑒𝑒𝑓𝑓 = = = 0,28𝑉
√2 √2 b)) On peut annuler cette inconvénient en plaçant une diode et
1 1
Période T : 𝑇 = = = 0,02𝑠 un conducteur ohmique, associé en série, en dérivation aux
𝑁 50
bornes du diode constitué par la bobine et le conducteur ohmique.
Solution 02 c)) Le rôle du conducteur ohmique dans cette modification est
1. a)) Calcul d’inductance L de protéger la diode lorsqu’elle est parcourue par le courant
𝑁2 𝑆 𝑁 (𝑛𝑙)2 𝑆 de rupteur.
𝐿 = 𝜇0 𝑜𝑟 = 𝑛 ⇒ 𝑁 = 𝑛𝑙 ⇒ 𝐿 = 𝜇0 = 𝜇0 𝑛2 𝑙𝜋𝑟 2
𝑙 𝑙 𝑙
4. Energie électromagnétique libérée
𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10−7 × 25002 × 0,12 × 𝜋 × 0,12 1 1
−2
𝐸𝑚𝑎𝑥 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 = × 85. 10−3 × 22 = 0,17𝐽
𝐿 = 2,96 × 10 𝐻 2 2

b)) Calcul du flux propre


𝑁 𝐵𝑙 𝐵 𝐿𝐵 Solution 04
𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 𝑜𝑟 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝑖 = = ⇒ 𝛷𝑃 =
𝑙 𝜇0 𝑁 𝜇0 𝑛 𝜇0 𝑛
1. Phénomène produit dans la bobine
2,96. 10−2 × 10−2
𝐴. 𝑁: 𝛷𝑃 = = 9,42 × 10−2 𝑊𝑏 Dans la bobine se produit le phénomène d’induction
4𝜋 × 10−7 × 2500
électromagnétique.
2. a)) Calcul du flux Φ0
2. Devant le pôle sud qui s’approche le bobine crée une face sud,
⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝜃 = 0
𝛷 = 𝑁𝐵
en créant un courant induit i. D’après le sens de bobinage des
⇒ 𝛷0 = 𝑁𝐵𝑆 = 𝐿𝐼 = 𝛷𝑃 = 9,42 × 10−2 𝑊𝑏
enroulements, on en déduit le sens de i dans la bobine.
b)) Expression du flux en fonction du temps t
Comme la bobine se comporte comme un générateur, la tension
⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 𝑜ù 𝜃 = 𝑚𝑒𝑠(𝐵
𝛷 = 𝑁𝐵 ⃗ , 𝑆) = 𝜔𝑡
induit e apparait à même sens que i.
𝛷 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜔𝑡 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝛷0 = 𝛷𝑚𝑎𝑥 D’après le schéma , on a : 𝑢 = −𝑒 donc 𝑢 < 0.
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝛷(𝑡) = 𝛷0 cos 𝜔𝑡 = 9,42 × 10−2 cos(4𝜋𝑡) 3. Loi de Lenz : le courant induit, par ses effets, s’oppose à la

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cause qui lui a donné naissance. Pour 250 < 𝑡 < 500𝜇𝑠 :
Loi de Faraday : La f.é.m. induite 𝑒 dans un circuit soumis à un ∆𝑖 = −80 − (80) = −160𝑚𝐴 𝑒𝑡 ∆𝑡 = 250 × 10−6 𝑠
𝑑𝛷
flux variable Φ(𝑡) est égale à 𝑒 = − . −160. 10−3
𝑑𝑡 𝑢 = 220 × 10−3 × = −141𝑉
250. 10−6
4. Lorsque l’aimant est immobile, il n’y a pas variation du flux
dans la bobine, donc pas de f.é.m. induite e, pas de circulation
de courant induit i et 𝑢 = 0.
5. Si on ne connecte pas la résistance, il ne peut y avoir une
circulation de courant dans la bobine donc 𝑖 = 0.
Par contre il aura apparition d’une f.é.m. e
et on aura 𝑢 = −𝑒 < 0.

Interprétation La
Solution 05
tension u est variable, alors le champ magnétique à l’intérieur de
1. Expression de l’inductance L
la bobine est variable : alors il y a apparition d’une f.é.m. qui,
𝑁 𝑁2 𝑆
𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖 d’après la loi de Lenz, s’oppose à la cause qui lui a donné
𝑙 𝑙
𝑁2 𝑆 𝑁2 𝑆 naissance. Ainsi lorsque la tension u(t) passe de la valeur zéro à
- par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝑙 𝑙
141 V, le courant ne peut croître instantanément car la f.é.m. qui
−7
(104 )2 × 40 × 10−4
𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10 × = 1𝐻 prend naissance s’oppose à cette croissance.
0,5
2. a)) Expression du champs B en fonction du temps C’est le phénomène d’auto-induction : la bobine est à la fois
𝑁 10 inducteur et induit.
𝐵 = 𝜇0 𝑖 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 𝑎𝑡 𝑜ù 𝑎 = = 2 ⟹ 𝑖(𝑡) = 2𝑡
𝑙 5

104
𝐵 = 4𝜋 × 10−7 × × 2𝑡 = 0,05𝑡 ⟹ 𝐵(𝑡) = 0,05𝑡 Solution 07
0? 5
b)) Calcul de l’intensité du courant induit i 1. a)) La bobine est parcourue par une courant continue d’intensité

𝑑Φ 𝑑𝐵 constant I, alors le solénoïde n’est pas le siège d’une f.é.m.


𝑒= 𝑜ù Φ = 𝑁𝐵𝑆 = 𝑁𝐵𝜋𝑅2 ⟹ 𝑒 = −𝑁𝜋𝑅2 𝑑𝑖
𝑑𝑡 𝑑𝑡 d’auto-induction (car 𝑒 = −𝐿 = 0).
𝑑𝑡
𝑒 1 𝑑Φ 𝑁𝜋𝑅2 𝑑𝐵
𝑒 = 𝑟𝑖 ⟹ 𝑖 = = − =− b)) Schéma du solénoïde
𝑟 𝑟 𝑑𝑡 𝑟 𝑑𝑡
500 × 𝜋 × 10−2 × 0,05
𝑖=− = −3,92 × 10−2 𝐴
20
2r
Solution 06
l
1. Représentation graphique du courant i ⃗
Caractéristique de B
au centre du solénoïde
- direction : parallèle à l’axe du solénoïde
- sens : de la face sud vers la face nord
𝑁 100×2
- intensité : 𝐵 = 𝜇0 𝑖 = 4𝜋 × 10−7 × = 1,26 × 10−4 𝑇
𝑙 2

c)) Expression de l’inductance L


𝑁 𝑁 2𝑆
2. Expression de la tension u aux bornes de la bobine 𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖
𝑙 𝑙
𝑑𝑖 𝑁2 𝑆 𝑁2 𝑆
𝑢 = 𝑟𝑖 − 𝑒 = 𝑟𝑖 + 𝐿 - par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0 ,
𝑑𝑡 𝑙 𝑙

3.Tension d’une bobine idéale 𝑁2 𝜋𝑟 2


𝑂𝑟 𝑆 = 𝜋𝑟 2 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝑙
𝑑𝑖
Bobine idéale 𝑟 = 0 ⟹ 𝑢 = 𝐿 1002 × 𝜋 × 0,052
𝑑𝑡
𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10−7 × = 4,93 × 10−2 𝐻
4. Représentation graphique de la tension u de la bobine 2
2. a)) Intervalles du temps où il y a phénomène d’auto- induction
Pour 0 < 𝑡 < 250𝜇𝑠 :
𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒𝑠 [10; 20𝑚𝑠] 𝑒𝑡 [30; 40𝑚𝑠],
∆𝑖 = 80 − (−80) = 160𝑚𝐴 𝑒𝑡 ∆𝑡 = 250 × 10−6 𝑠
𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑝ℎé𝑛𝑜𝑚è𝑛𝑒 d′ auto − inductio car dans ce deux
−3
160. 10−3
𝑢 = 220 × 10 × = 141𝑉 intervalles le courant varie en fonction du temps.
250. 10−6
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b)) Expression de i(t) 3. a)) Expression de la f.é.m. induit
- Pour 𝑡 ∈ [0 ; 10𝑚𝑠] : 𝑖 = 𝑐𝑠𝑡 = 0,4𝐴 et 𝑑𝑖
𝑒 = −𝐿 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 2√2 cos(100𝜋𝑡)
- Pour 𝑡 ∈ [20 ; 30𝑚𝑠] , 𝑖 = 𝑐𝑠𝑡 = −0,4𝐴 𝑑𝑡

- Pour 𝑡 ∈ [10 ; 20𝑚𝑠], i est une fonction affine du temps : 𝑖(𝑡) = 𝑒(𝑡) = −5 × 10−4 × 2√2 × (−100𝜋) sin(100𝜋𝑡)

𝑎𝑡 + 𝑏 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒(𝑡) = 0,44 sin(100𝜋𝑡)

𝑡 = 0,01𝑠; 𝑖 = 0,4𝐴 0,4 = 0,01𝑎 + 𝑏 𝑎 = −80𝐴. 𝑠 −1


b)) Valeur efficace de la f.é.m.
{ ⟹{ ⟹{
𝑡 = 0,02𝑠; 𝑖 = −0,4𝐴 −0,4 = 0,02𝑎 + 𝑏 𝑏 = 1,2𝐴 𝑒(𝑡) = 𝑒𝑚𝑎𝑥 sin(100𝜋𝑡) = 0,44 sin(100𝜋𝑡)
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑖(𝑡) = −80𝑡 + 1,2 𝑒𝑚𝑎𝑥 0,44
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 0,44𝑉 𝑒𝑡 𝑒𝑒𝑓𝑓 = = = 0,31𝑉
- Pour t ∈ [30 ; 40ms], i est une fonction affine du temps : 𝑖(𝑡) = √2 √2
𝑎′ 𝑡 + 𝑏 ′
𝑡 = 0,03𝑠; 𝑖 = −0,4𝐴 −0,4 = 0,03𝑎′ + 𝑏 ′ 𝑎′ = 80𝐴. 𝑠 −1 Solution 09
{ ⟹{ ⟹{ ′
𝑡 = 0,04𝑠; 𝑖 = 0,4𝐴 0,4 = 0,04𝑎′ + 𝑏 ′ 𝑏 = −2,8𝐴
1. Caractéristique de ⃗B au centre du solénoïde
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑖(𝑡) = 80𝑡 − 2,8
- direction : parallèle à l’axe du solénoïde
c)) Déduisons e(t) et u(t)
- sens : de la face sud vers la face nord
- pour t ∈ [0 ; 10𝑚𝑠] 𝑒𝑡 𝑡 ∈ [20 ; 30𝑚𝑠] , 𝑒 = 0 𝑒𝑡 𝑢 = 0
𝑁 103 ×200
𝑑𝑖 −3 (−80))
- intensité : 𝐵 = 𝜇0 𝑖 = 4𝜋 × 10−7 × = 0,25𝑇
- pour t ∈ [10 ; 20𝑚𝑠] , 𝑒 = −𝐿 = −(50. 10 = 4𝑉 𝑙 1
𝑑𝑡
2. a)) Expression de l’induction L en fonction de N, l, R
𝑒𝑡 𝑢 = −𝑒 + 𝑅𝑖 = −𝑒 , 𝑐𝑎𝑟 𝑅 = 0 ⟹ 𝑢 = −4𝑉
𝑁 𝑁 2𝑆
- pour t ∈ [30 ; 40𝑚𝑠] , 𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖
𝑙 𝑙
𝑑𝑖
𝑒 = −𝐿 = −(50. 10−3 × (80)) = −4𝑉 𝑒𝑡 𝑢 = 4𝑉 - par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0
𝑁2 𝑆
𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝑁2 𝑆
,
𝑑𝑡
𝑙 𝑙
d)) Expression de l’énergie emmagasiné dans le solénoïde
𝑁 2 𝜋𝑅2
1 𝑂𝑟 𝑆 = 𝜋𝑅2 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝐸𝑚 = 𝐿𝑖 2 𝑙
2 106 × 𝜋 × 0,22
- pour t ∈ [0; 10𝑚𝑠] 𝑒𝑡 𝑡 ∈ [20; 30𝑚𝑠] , 𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10−7 × = 0,16𝐻
1
1 1
𝐸𝑚 = 𝐿𝑖 2 = × 5. 10−3 × 0,42 = 4 × 10−4 𝐽 b)) Augmenter L, revient à augmenter le nombre de spires N,
2 2
1 Car l'espace au milieu des spires s'appelle le noyau. Il peut être
- pour 𝑡 ∈ [10; 20𝑚𝑠] , 𝐸𝑚 (𝑡) = × 5. 10−3 × (−80𝑡 + 1,2)2
2
vide ou inclure une pièce en matériau ferromagnétique favorisant
𝐸𝑚 (𝑡) = 16𝑡 2 − 0,48𝑡 + 3,6 × 10−3
l'induction électromagnétique, afin d'augmenter la valeur de
1
- pour t ∈ [30; 40𝑚𝑠] , 𝐸𝑚 (𝑡) = . 5. 10−3 . (80𝑡 − 2,8 )2 l'inductance.
2
2 −2
𝐸𝑚 (𝑡) = 16𝑡 − 1,12𝑡 + 1,96 × 10 c)) Calcul du flux propre : 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 = 0,16 × 200 = 32𝑊𝑏
3. a)) Schéma de la bobine
Solution 08
⃗ au centre du solénoïde
1. Caractéristique de B
A
⩋ ⩋
(𝑳, 𝒓)
B

- direction : parallèle à l’axe du solénoïde


b)) Expression de la f.é.m. et de la tension u
- sens : de la face sud vers la face nord
𝑁 400×5 - pour 𝑡 ∈ [0 ; 10𝑠] , i est une fonction linéaire du temps :
- intensité : 𝐵 = 𝜇0 𝑖 = 4𝜋 × 10−7 × = 6,28 × 10−3 𝑇
𝑙 0,4 200 𝑑𝑖
𝑖(𝑡) = 𝑎𝑡 𝑜ù 𝑎 = = 20 ⟹ 𝑖(𝑡) = 20𝑡 𝑒𝑡 = 20 ;
2. a)) Calcul de l’inductance L 10 𝑑𝑡
𝑁2𝑆 4002 . 10−3 𝑑𝑖
𝐿 = 𝜇0 ⟹ 𝐿 = 4𝜋. 10−7 . = 5. 10−4 𝐻 = 50𝑚𝐻 𝑒 = −𝐿 𝑒𝑡 𝑢𝐴𝐵 (𝑡) = −𝑒 + 𝑟𝑖
𝑙 0,4 𝑑𝑡
𝑒 = −0,16 × 20 = −3,2𝑉 𝑒𝑡 𝑢𝐴𝐵 (𝑡) = 3,2 + 200𝑡

b)) Expression de la f.é.m. : - pour 𝑡 ∈ [10 ; 20𝑠] , 𝑖 = 𝑐𝑠𝑡 = 200𝐴


𝑑𝑖 ⟹ 𝑒 = 0 𝑒𝑡 𝑢𝐴𝐵 = 𝑟𝑖 = 2000𝑉
𝑒 = −𝐿 = −5 × 10−4 (4𝑡 − 2) = 2 × 10−3 𝑡 − 10−3
𝑑𝑡 - Pour t ∈ [20 ; 40𝑚𝑠], i est une fonction affine du temps :
−3 −3 −3
à 𝑡 = 5𝑠, 𝑒 = 2 × 10 × 5 − 10 = 9 × 10 𝑉 𝑖(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑏
c)) Energie magnétique emmagasinée à t=5s 𝑡 = 20𝑠; 𝑖 = 200𝐴 200 = 20𝑎 + 𝑏 −1
{ ⟹{ ⟹ {𝑎 = −10𝐴. 𝑠
1 𝑡 = 404𝑠; 𝑖 = 0𝐴 0 = 40𝑎 + 𝑏 𝑏 = 400𝐴
𝐸𝑚 = 𝐿𝑖 2 𝑜𝑟 à 𝑡 = 5𝑠; 𝑖 = 2 × 25 − 2 × 5 = 40𝐴
2 ⇒ 𝑖(𝑡) = −10𝑡 + 400
1 𝑑𝑖
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸𝑚 = × 5 × 10−4 × 402 = 0,4𝐽 𝑑𝑡
= −10 ⟹ 𝑒 = 0,16 × 10 = 1,6𝑉 𝑒𝑡
2
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𝑢𝐴𝐵 (𝑡) = −1,6 + 10(−10𝑡 + 400)
𝑢𝐴𝐵 (𝑡) = −100𝑡 + 3,99 × 103 (𝑉)
c)) Energie magnétique maximale
1 1
𝐸𝑚𝑎𝑥 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 = × 0,16 × 2002 = 3,2 × 103 𝐽
2 2

Solution 10
1. Expressions de 𝑢𝑃𝑀 , 𝑢𝑄𝑀 𝑒𝑡 𝑢𝐴𝐷𝐷 ∆𝑡
En tenant compte de l’orientation du courant choisie sur le
schéma on a :
𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑢𝑃𝑀 = 𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 = 𝑅𝑖 + 𝑟𝑖 + 𝐿 = (𝑅 + 𝑟)𝑖 + 𝐿
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑢𝑄𝑀 = 𝑢𝑅 + 𝑢𝑅0 = −𝑅𝑖 − 𝑅0 𝑖 = −(𝑅 + 𝑅0 )𝑖
𝑑𝑖
𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝑢𝑃𝑀 + 𝑢𝑄𝑀 ⟹ 𝑢𝐴𝐷𝐷 = (𝑟 − 𝑅0 )𝑖 + 𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖
2. Montrons qu’il existe une valeur 𝑅0 tel que 𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖
On a : 𝑢𝐴𝐷𝐷 = (𝑟 − 𝑅0 )𝑖 + 𝐿
𝑑𝑡

𝑑𝑖
𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝐿 ⇔ 𝑟 − 𝑅0 = 0 ⟹ 𝑅0 = 𝑟
𝑑𝑡
3. a)) Justification de la forme graphiques de 𝑢𝐴𝐷𝐷
On a: 𝑢𝑄𝑀 (𝑡)est périodique triangulaire. Comme 𝑢𝑄𝑀 (𝑡) est
proportionnelle à i(t) donc i(t) est périodique triangulaire.
𝑑𝑖
Par conséquent est périodique et en créneaux.
𝑑𝑡
𝑑𝑖
Or 𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝐿 , alors 𝑢𝐴𝐷𝐷 est périodique et en créneau (car 𝑢𝐴𝐷𝐷
𝑑𝑡
𝑑𝑖
est bien proportionnelle à ).
𝑑𝑡

b)) Valeur de la période T et de la fréquence N


La période de i(t) est égale à celle de 𝑢𝑄𝑀 :
𝑇 = 6 × 0,2 = 1,2𝑚𝑠 = 1,2 × 10−3 𝑠
1 1
Fréquence N : 𝑁 = = = 833,33𝐻𝑧
𝑇 1,2×10−3
𝐿 𝑑𝑢𝑄𝑀
c)) Montrons que 𝑢𝐴𝐷𝐷 = −
𝑅+𝑅0 𝑑𝑡

𝑑𝑖 𝑢𝑄𝑀
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝐿 𝑒𝑡 𝑢𝑄𝑀 = −(𝑅 + 𝑅0 )𝑖 ⟹ 𝑖 = −
𝑑𝑡 𝑅 + 𝑅0
𝑑 𝑢𝑄𝑀 𝐿 𝑑𝑢𝑄𝑀
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝐿 (− )=−
𝑑𝑡 𝑅 + 𝑅0 𝑅 + 𝑅0 𝑑𝑡
Calcul de L
𝐿 𝑑𝑢𝑄𝑀 𝑢𝐴𝐷𝐷 × (𝑅 + 𝑅0 )
𝑢𝐴𝐷𝐷 = − ⟹𝐿=−
𝑅 + 𝑅0 𝑑𝑡 𝑑𝑢𝑄𝑀
𝑑𝑡
D’après la courbe (1) :
Dans l’intervalle ∆𝑡 :
∆𝑢𝑄𝑀 = −7 × 1 = −7𝑉 𝑒𝑡 ∆𝑡 = 3 × 0,2 = 0,6𝑚𝑠 = 6. 10−4 𝑠
𝑑𝑢𝑄𝑀 ∆𝑢𝑄𝑀 −7
= = = −1,17 × 104
𝑑𝑡 ∆𝑡 6. 10−4
Ceci correspond à 𝑢𝐴𝐷𝐷 = 2𝑉
2(100 + 9)
𝐿=− = 1,86 × 10−2 𝐻
−1,17 × 104

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Solutions sur le Dipôle (R.L) b)) Détermination des constantes α, k, β
Solution 1 𝒌 𝑑𝑖
𝑖(𝑡) = 𝛼𝑒 −𝑘𝑡 + 𝛽 ⟹ = −𝑘𝛼𝑒 −𝑘𝑡
𝑑𝑡
1. Schéma du montage


(𝑬, 𝒓)


𝑬 (𝑳, 𝒓′) 𝐿 𝐸
2. a)) Relation liant i et
di ⟹ (−𝑘𝛼𝑒 −𝑘𝑡 ) + 𝛼𝑒 −𝑘𝑡 + 𝛽 =
dt 𝑅 𝑅
𝑑𝑖 𝑘𝐿 𝐸
𝑂𝑛 𝑎: 𝐸 − 𝑟𝑖 = 𝑢𝐿 = −𝑒 + 𝑟 ′ 𝑖 = 𝐿 + 𝑟 ′𝑖 ⟹ ⟹ 𝛼𝑒 −𝑘𝑡 (1 − ) + (𝛽 − ) = 0
𝑑𝑡 𝑅 𝑅
𝑘𝐿 𝐸
𝑑𝑖 ⇔ 𝛼𝑒 −𝑘𝑡 (1 − ) = 0 𝑒𝑡 𝛽 − = 0
𝐸=𝐿 + (𝑟 + 𝑟 ′ )𝑖 , 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑅 = 𝑟 + 𝑟 ′ , 𝑅 𝑅
𝑑𝑡
𝑘𝐿 𝐸 𝑅 𝐸
𝑑𝑖 𝐿 𝑑𝑖 𝐸 𝛼𝑒 −𝑘𝑡 ≠ 0 ⟹ 1 − = 0 𝑒𝑡 𝛽 − = 0 ⟹ 𝑘 = 𝑒𝑡 𝛽 =
𝑜𝑛 𝑎: 𝐸 = 𝐿 + 𝑅𝑖 ⟹ + 𝑖 = (1) 𝑅 𝑅 𝐿 𝑅
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑅
Condition initiale : A t=0,
b)) Intensité du courant en régime permanent :
𝐸
En régime permanent,
𝑑𝑖
= 0 ⟹ 𝐼0 =
𝐸 𝑖(𝑡 = 0) = 𝛼 + 𝛽 = 0 ⟹ 𝛼 = −𝛽 = −
𝑑𝑡 𝑅 𝑅
L 𝐸 −𝑅𝑡 𝐸 𝐸 𝑅 𝑡
3. Constante du temps τ =
R
:est le temps au bout du quel 𝑑’𝑜ù : 𝑖(𝑡) = − 𝑒 𝐿 + = (1 − 𝑒 − 𝐿 ) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝑅 𝑅 𝑅
l’intensité du courant atteint 63% de sa valeur maximale c)) Expression de uAB (𝑡)
4. a)) Valeur de la résistance totale du circuit 𝑑𝑖 𝑅 𝐸 −𝑡 𝐸 𝑡
𝑈𝐴𝐵 (𝑡) = 𝐿 + 𝑅2 𝑖 = 𝐿 ( 𝑒 𝜏 ) + 𝑅2 × (1 − 𝑒 −𝜏 )
La courbe donne : 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 50𝐴 soit 𝑑𝑡 𝐿𝑅 𝑅
𝑡 𝑅2 𝐸 𝑡
𝐸 𝐸 6 ⟹ 𝑈𝐴𝐵 (𝑡) = 𝐸𝑒 −𝜏 + (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝐼0 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 = ⟹𝑅= = = 0,12Ω 𝑅
𝑅 𝐼0 50
𝑅2 𝑡 𝑅2 𝐸
b)) D’après la courbe, la constante du temps vaut : τ = 5s 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑈𝐴𝐵 (𝑡) = 𝐸 (1 − ) 𝑒 −𝜏 +
𝑅 𝑅
Valeur de l’inductance L : En régime permanent :
𝐿 𝑅2 𝐸 𝑅2 𝑡
𝜏= ⟹ 𝐿 = 𝜏𝑅 = 5 × 0,12 = 0,6𝐻 𝑈𝐴𝐵 = 𝑐𝑎𝑟 𝑙𝑖𝑚 𝐸 (1 − ) 𝑒 −𝜏 = 0
𝑅 𝑅 𝑡→∞ 𝑅
Solution 2 Influence de la bobine :
A. 1. Rôle de l’interrupteur k la bobine s’oppose à l’établissement du courant dans le circuit
L’interrupteur K permet : électrique.
soit de relier R1 et L à une source de courant continue de force d)) Allure des courbes uAB (t) et i(t)
électromotrice E, soit de les mettre en court-circuit
2. Le phénomène physique produit dans le circuit est le
phénomène d’auto-induction, car lorsqu’on baisse l’interrupteur
K à la position 1, une f.é.m. d’auto-induction apparait dans le
circuit et conformément à la loi de Lenz, cette force s’oppose à
l’augmentation du courant dans le circuit.
De ce fait le courant ne s’établit pas instantanément.
3. Expression de R - On remarque que le courant électrique ne s’établit pas
𝐿 instantanément,
𝜏= , 𝑅 = 𝑟𝑒𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑖𝑡 ⟹ 𝑅 = 𝑅1 + 𝑅2 + 𝑟
𝑅 - La bobine s’oppose à l’établissement du courant dans le circuit, elle
𝐸 𝐸 12
- En régime permanent : 𝐼0 = ⟹𝑅= = = 8Ω s’oppose à l’augmentation de l’intensité du courant dans le circuit.
𝑅 𝐼0 1,5
- Elle s’oppose à la variation de l’intensité du courant dans le circuit.
- valeur du constante du temps :
𝐿 0,04 B. 1. Equation différentielle liant R, L, i
𝜏= = = 5 × 10−3 𝑠 = 5𝑚𝑠
𝑅 8 Lorsqu’on met l’inverseur en position 2, on court-circuite R1 et L.
4. a)) Equation différentielle liant R, E, et i En appliquant la loi de mailles:
En appliquant la loi d’additivité des tensions : 𝑑𝑖
𝑈𝐿 + 𝑈𝑅1 = 0 ⟹ 𝐿 + 𝑅2 𝑖 + 𝑅1 𝑖 = 0
𝑑𝑖 𝑑𝑡
𝐸 − 𝑟𝑖 = 𝑢𝐿 + 𝑢𝑅1 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝐿 = 𝐿
+ 𝑅2 𝑖 𝑒𝑡 𝑢𝑅1 = 𝑅1 𝑖 𝑑𝑖
𝑑𝑡
⟹ 𝐿 + (𝑅1 + 𝑅2 )𝑖 = 0 ∶ 𝐸𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡: 𝑅′ = 𝑅1 + 𝑅2
𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝑑𝑡
𝐸 − 𝑟𝑖 = 𝐿 + 𝑅2 𝑖 + 𝑅1 𝑖 ⟹ 𝐸 = 𝐿 + (𝑅2 + 𝑅1 + 𝑟)𝑖 𝑑𝑖 𝐿 𝑑𝑖
𝑑𝑡 𝑑𝑡 ⟹𝐿 + 𝑅′ 𝑖 = 0 ⟹ +𝑖 =0
𝑑𝑡 𝑅′ 𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝐿 𝑑𝑖 𝐸
⟹ 𝐸 = 𝐿 + 𝑅𝑖 ⟹ + 𝑖 = (1) 2. Détermination de A et β
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑅

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𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝑅′ 𝑑𝑖 𝑅′ 2. a)) Expression de 𝑈𝑅 𝑒𝑡 𝑈𝐿
𝐿 + 𝑅′ 𝑖 = 0 ⟹ = − 𝑖 ⟹ = − 𝑑𝑡 ⟹
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿 𝑖 𝐿 𝑈 −𝑡 −𝑡
𝑑𝑖 𝑅′ 𝑅′ 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 = 𝑅 × (1 − 𝑒 𝜏 ) = 𝑈 (1 − 𝑒 𝜏 ) 𝑒𝑡
∫ = − ∫ 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑖 = − 𝑡 + 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑅
𝑖 𝐿 𝐿 𝑑𝑖 𝑈 𝑡 𝑡
𝑈𝐿 = 𝐿 = 𝐿 × 𝑒 −𝜏 = 𝑈𝑒 −𝜏
𝑅′ 𝑑𝑡 𝐿
à 𝑡 = 0, ln 𝐼0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ ln 𝑖 = − 𝑡 + ln 𝐼0
𝐿 b)) Valeur de l’intensité i du courant aux dates suivantes
𝑅′ 𝑖 𝑅′ 𝑖 𝑅′
20 0,5
⟹ ln 𝑖 − ln 𝐼0 = − 𝑡 ⟹ ln ( ) = − 𝑡 ⟹ = 𝑒 − 𝐿 𝑡 −𝐴 𝑡 = 0, 𝑖 = 0, à 𝑡 = 0,5𝑠, 𝑖 =

(1 − 𝑒 7,5×10−3 ) = 4,993𝐴
𝐿 𝐼0 𝐿 𝐼0 4
𝑅′ 𝐸 −𝑅′ 𝑡 𝐸 𝑅′
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑖(𝑡) = 𝐼0 𝑒 − 𝐿 𝑡 = 𝑒 𝐿 ; 𝑑 ′ 𝑜ù: 𝐴 = 𝑒𝑡 𝛽 = − 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡 = 𝜏, 𝑖 = 5(1 − 𝑒 −1 ) = 3,16𝐴
𝑅′ 𝑅′ 𝐿
−pour t = 5𝜏, 𝑖 = 5(1 − 𝑒 −5 ) = 4,966𝐴
3. Expression de uAB (t)
𝑈 20
𝑑𝑖 𝑅′ 𝐸 −𝑅′𝑡 𝐸 𝑅′ - En régime permanent : 𝐼 = = = 5𝐴
𝑅 4
𝑈𝐴𝐵 (𝑡) = 𝐿 + 𝑅2 𝑖 = −𝐿 ( 𝑒 𝐿 ) + 𝑅2 × 𝑒 − 𝐿 𝑡
𝑑𝑡 𝐿 𝑅′ 𝑅′ - Détermination du temps t pour UL = UR
𝑅′ 𝑅2 𝐸 𝑅′ 𝑅2 𝑅′ −𝑡 𝑡 𝑡
𝑈𝐴𝐵 (𝑡) = −𝐸𝑒 − 𝐿 𝑡 + 𝑒− 𝐿 𝑡 = 𝐸( − 1) 𝑒 − 𝐿 𝑡 𝑈𝐿 = 𝑈𝑅 ⟹ 𝑈 (1 − 𝑒 𝜏 ) = 𝑈𝑒 −𝜏 ⟹ 𝑈 = 2𝑈𝑒 −𝜏
𝑅′ 𝑅′
4. a)) Variation du flux dan le circuit 𝑡 1 𝑡 𝑡
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑒 −𝜏 = ⟹ 𝑒 𝜏 = 2 ⟹ = ln 2
𝐿𝐸 2 𝜏
ΔΦ = Φ𝑓 − Φ0 = −Φ0 = 𝐿𝐼0 , 𝑐𝑎𝑟 Φ𝑓 = 0 ⟹ ΔΦ = − ⟹ t = τ ln 2 = 7,5 × 10−3 ln 2
𝑅′
𝐿𝐸 40 × 10−3 × 12 𝑈 20
∆Φ = − =− = −0,08𝑊𝑏 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡 = 5,2 × 10−3 𝑠 = 5,2𝑚𝑠 𝑒𝑡 𝑈𝐿 = 𝑈𝑅 = = = 10𝑉
𝑅1 + 𝑅2 2+4 2 2
b)) Valeur moyenne de la force électromotrice : 3. Energie stockée dans la bobine :

∆Φ 0,08 1
𝑒𝑚𝑜𝑦 = − = = 4𝑉 𝐸𝑚 = 𝐿𝐼 2
𝑑𝑡 0,02 2
𝑈 20
Solution 3 - A t = 0, i = 0 et en régime permanent : 𝐼 = = = 5𝐴
𝑅 4

1. a)) Description du comportement du circuit - A t = 0, 𝐸𝑚 = 0 et en régime permanent :


En fermant l’interrupteur K, le courant qui traverse la résistance 1
𝐸𝑚 = 0,03 × 52 = 0,375𝐽
R commence à augmenter : 2
Solution 4
- En absence de la bobine, le courant atteint rapidement sa valeur
E 1. Il faut attendre un certain temps avant d’ouvrir l’interrupteur K
d’équilibre I0 =
R car en présence de la bobine, une f.é.m. d’auto-induction
- Toutefois, en présence de la bobine, une f.é.m. d’auto-induction
apparait dans le circuit et conformément à la loi de Lenz,
apparait dans le circuit et conformément à la loi de Lenz, cette
cette f.é.m. s’oppose à l’augmentation du courant.
f.é.m. s’oppose à l’augmentation du courant.
De ce fait, le courant ne s’établit pas instantanément.
De ce fait, le courant ne s’établit pas instantanément. 𝑑𝑖
2. Expression de : UL,r 𝑈𝐿,𝑟 = −𝑒 + 𝑟𝑖 = 𝐿 + 𝑟𝑖
𝑑𝑡
Le phénomène responsable est le phénomène d’auto-induction.
3. Equation différentielle liant l’intensité du courant
b)) Equation différentielle liant l’intensité i du courant
En appliquant la loi des mailles au courant :
En appliquant la loi des mailles au courant :
𝑑𝑖
𝑑𝑖 𝑢𝐿,𝑟 + 𝑢𝑟 , = 0 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝐿,𝑟 = 𝐿 + 𝑟𝑖 𝑒𝑡 𝑢𝑟 ′ = 𝑟 ′ 𝑖
𝐸 = 𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝐿 = 𝐿
𝑒𝑡 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 𝑑𝑡
𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝐿 𝑑𝑖 𝐸 𝐿 + 𝑟𝑖 + 𝑟 ′ 𝑖 = 0 ⟹ 𝐿 + (𝑟 + 𝑟 ′ )𝑖 = 0
𝐸 = 𝐿 𝑖 + 𝑅𝑖 ⟹ 𝐸 = 𝐿 + 𝑅𝑖 ⟹ + 𝑖 = (1) 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑅
−𝑡 𝐿 𝑑𝑖
- Vérifions que 𝑖 =
𝑈
(1 − 𝑒 𝜏 )est solution de (1) 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑅 = 𝑟 + 𝑟 ′ ⟹ + 𝑖 = 0 (1)
𝑅 𝑅 𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑈 1 −𝑡 𝑈 𝑅 −𝑡 𝑈 −𝑡 4. Expression des constantes A et K
= × 𝑒 𝜏= × 𝑒 𝜏= 𝑒 𝜏
𝑑𝑡 𝑅 𝜏 𝑅 𝐿 𝐿 𝑑𝑖
On a : 𝑖 = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 ⟹ = −𝐴𝑘𝑒 −𝑘𝑡 , dans (1) :
𝑑𝑡
𝑈 𝑡 𝑈 𝑡 𝑈 𝐸 𝐸
⟹ 𝐿 × 𝑒 −𝜏 + − 𝑈𝑒 −𝜏 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 = 𝐴𝐿 −𝑘𝑡 𝐿𝑘
𝐿 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 − 𝑘𝑒 + 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 = 0 ⟹ 𝐴 (1 − ) 𝑒 −𝑘𝑡 = 0
𝑈 −𝑡 𝑅 𝑅
Alors 𝑖 = (1 − 𝑒 𝜏 ) est solution de l’équation (1)
𝑅 𝑘𝐿 𝑅
⟹ 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 ≠ 0 ⟹ 1 − =0⟹𝑘=
- Calcul de la constante du temps : 𝑅 𝐿
𝐿 0,03 Condition initiale : à t = 0, 𝑈0 = 𝐸 𝑒𝑡 𝑖 = 𝐼0
𝜏= = = 7,5 × 10−3 𝑠 = 7,5𝑚𝑠
𝑅 4 𝐸
𝑖(𝑡 = 0) = 𝐼0 = 𝐴 ⟹ 𝐴 = 𝐼0 =
𝑅
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5. a)) Expression de i(t) en fonction de I0 et τ 𝐸 1 −𝑡 (𝑅 + 𝑟) 𝐸 −𝑡 𝐸
⟹ 𝑒𝜏 + (1 − 𝑒 𝜏 ) =
𝐸 −𝑅𝑡 𝐿 𝐸 𝑡 𝑅+𝑟𝜏 𝐿 𝑅+𝑟 𝐿
𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑘𝑡 = 𝑒 𝐿 , 𝑜𝑟 𝜏 = 𝑒𝑡 𝐼0 = ⟹ 𝑖(𝑡) = 𝐼0 𝑒 −𝜏 1 1 −𝑡 1 −𝑡 1 1
𝑅 𝑅 𝑅 ⟹ 𝑒𝜏 − 𝑒𝜏 =0⟹𝑒𝜏 [
−𝑡
− ]=0
b)) Expression de UL,r 𝑅+𝑟𝜏 𝐿 (𝑅 + 𝑟)𝜏 𝐿

𝐸 −𝑅 𝑡 𝐸 −𝑡 −𝑡 1 1 𝐿
𝑖= 𝑒 𝐿 = 𝑒 𝜏 𝑂𝑟 𝑒 𝜏 ≠ 0 ⟹ − = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜏 =
(𝑅 + 𝑟)𝜏 𝐿 𝑅+𝑟
𝑅 𝑅
𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝐸 𝑅 𝑡 𝐸 𝑡 40. 10−3
𝑈𝐿,𝑟 = 𝐿 + 𝑟𝑖 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 = − × 𝑒 −𝜏 = − 𝑒 −𝜏 𝐴. 𝑁: 𝜏 = = 8. 10−4 𝑠
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅 𝐿 𝐿 40 + 10
𝐸 −𝑡 𝐸 −𝑅𝑡 𝑟 𝑡 b)) Signification physique de 𝜏 :
𝑈𝐿,𝑟 = 𝐿 × − 𝑒 𝜏 + 𝑟 𝑒 𝐿 = ( − 1) 𝐸𝑒 −𝜏
𝐿 𝑅 𝑅 𝜏 est la constante de temps du circuit. C’est la durée au bout de
Représentation graphique de i(t) et UL,r
laquelle l’intensité 𝑖1 vaut 63% de sa valeur en régime permanent.
Elle caractérise aussi la rapidité de l’établissement du courant.
D’autant que cette constante est grande d’autant que le régime
permanent est atteint rapidement.
5.a)) Expression de 𝑒1
L’auto-induction est la propriété électromagnétique qu’à un
conducteur parcouru par un courant électrique, de s’opposer aux
Solution 5 variations de celui-ci. L’expression d’auto-induction est :
I. 1. Phénomène physique responsable du retard. 𝑑𝑖1 𝑑 −𝑡 1 −𝑡
𝑒1 = 𝐿 = −𝐿 [𝐼0 (1 − 𝑒 𝜏 )] = −𝐿𝐼0 𝑒 𝜏
Explication brève 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜏
𝐸 𝐿
Il s’agit d’un phénomène d’auto-induction : lorsqu’on ferme 𝑂𝑟 𝐼0 = 𝑒𝑡 𝜏 =
𝑅+𝑟 𝑅+𝑟
l’interrupteur pour établir le courant électrique dans le circuit, il 𝐸 𝑅 + 𝑟 −𝑡 −𝑡
⟹ 𝑒1 = −𝐿 . 𝑒 𝜏 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒1 = −𝐸𝑒 𝜏
se produit une variation du flux à travers la bobine, entrainant 𝑅+𝑟 𝐿
une f.é.m. d’auto-induction qui tend à s’opposer à la cause qui b)) Valeur algébrique de 𝑒1 à 𝑡0 = 0
lui donne naissance (Loi de Lenz ). 𝐴 𝑡0 = 0 ∶ 𝑒1 = −𝐸𝑒 0 = −12𝑉
2. Equation différentielle de l’évolution de 𝑖1 : II. 1. Sens de 𝑖2
Appliquons la loi d’additivité des tensions : Dans un circuit inductif, l’intensité ne varie jamais de façon
𝑑𝑖1 discontinue. La bobine est donc parcourue par un courant
𝐸 − 𝑢𝐿 − 𝑢𝑅 − 𝑢𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝐿 = 𝐿 , 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖1 , 𝑢𝑟 = 𝑟𝑖1
𝑑𝑡 d’intensité 𝑖2 de même sens que celui de 𝑖1 .
𝑑𝑖1 𝑑𝑖1 (𝑅 + 𝑟) 𝐸
𝐸−𝐿 − 𝑅𝑖1 − 𝑟𝑖1 = 0 ⟹ + 𝑖1 = 2. Equation différentielle de l’évolution de 𝑖1 :
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿 𝐿
Appliquons la loi d’additivité des tensions :
3. Valeur du courant 𝐼0
𝑑𝑖2
Après un temps suffisamment long, le régime permanent est 𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 + 𝑢𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝐿 = 𝐿 , 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖2 , 𝑢𝑟 = 𝑟𝑖2
𝑑𝑡
𝑑𝑖1
établi. Le courant traversant le circuit devient constant ( = 0) 𝑑𝑖2 𝑑𝑖2 (𝑅 + 𝑟)
𝑑𝑡
𝐿 + 𝑅𝑖2 + 𝑟𝑖2 = 0 ⟹ + 𝑖2 = 0
et a pour valeur 𝐼0 . En remplaçant 𝑖1 par 𝐼0 dans l’équation 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿
−𝑡
différentielle établi précédemment on obtient : 3. Vérifions que 𝑖2 = 𝐼0 𝑒 𝜏 est de cette équation
(𝑅 + 𝑟) 𝐸 𝐸 12 −𝑡 𝑑 −𝑡 (𝑅 + 𝑟) −𝑡
𝐼0 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐼0 = ⟹ 𝐼0 = = 0,24𝐴 𝑖2 = 𝐼0 𝑒 𝜏 ⟹(𝐼0 𝑒 𝜏 ) + 𝐼0 𝑒 𝜏 = 0
𝐿 𝐿 𝑅+𝑟 40 + 10 𝑑𝑡 𝐿
4. a)) Détermination de 𝜏 en f(L,r,R) 𝐼0 −𝑡 (𝑅 + 𝑟) −𝑡
− 𝑒𝜏 + 𝐼0 𝑒 𝜏 = 0
𝜏 𝐿
La solution de l’équation différentielle a pour expression
𝐸 𝐿
−𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼0 = 𝑒𝑡 𝜏 =
𝑖1 = 𝐼0 (1 − 𝑒 𝜏 ) 𝑅+𝑟 𝑅+𝑟
Pour trouver l’expression de la constante de temps 𝜏 , nous allons 𝐸 𝑅 + 𝑟 −𝑡 (𝑅 + 𝑟) 𝐸 −𝑡
−( )( )𝑒 𝜏 + ( )𝑒 𝜏 = 0
remplacer 𝑖1 par son expression dans l’équation différentielle 𝑅+𝑟 𝐿 𝐿 𝑅+𝑟
−𝑡 𝐸 𝐸 −𝑡
établie précédemment. 𝑒 𝜏 (− + ) = 0 ⟹ 𝑒 𝜏 (0) = 0
𝐿 𝐿
𝑑 −𝑡 (𝑅 + 𝑟) −𝑡 𝐸
[𝐼 (1 − 𝑒 𝜏 )] + 𝐼0 (1 − 𝑒 𝜏 ) = Donc 𝑖2 est la solution de l’équation différentielle établie à la
𝑑𝑡 0 𝐿 𝐿
question 2.
𝐼0 −𝑡 (𝑅 + 𝑟) −𝑡 𝐸 𝐸
𝑒𝜏 + 𝐼0 (1 − 𝑒 𝜏 ) = 𝑂𝑟 𝐼0 =
𝜏 𝐿 𝐿 𝑅+𝑟

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4. Valeur algébrique de 𝑒2
La f.é.m. d’auto-induction :
𝑑𝑖2 𝑑 −𝑡 1 −𝑡
𝑒2 = 𝐿 = −𝐿 [𝐼0 (1 − 𝑒 𝜏 )] = 𝐿𝐼0 𝑒 𝜏
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜏
𝐸 𝑅 + 𝑟 −𝑡 −𝑡
⟹ 𝑒2 = 𝐿 . 𝑒 𝜏 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒2 = 𝐸𝑒 𝜏
𝑅+𝑟 𝐿
𝐴 𝑡0 = 0 ∶ 𝑒2 = 𝐸𝑒 0 = 12𝑉
III. Interprétation
On remarque que 𝑒1 = −𝑒2
La f.é.m. d’auto-induction s’oppose à la variation du courant dans
le circuit. Ainsi lors de l’établissement du courant ( 𝑖1 augmente),
𝑒1 = −12𝑉 < 0.
La bobine se comporte comme un générateur en opposition.
Lors de l’annulation du courant ( 𝑖2 diminue), 𝑒2 = 12𝑉 > 0.
La bobine se comporte comme un générateur.

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Électricité Solutions sur le Dipôle (R.L)
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𝑡 𝑡
Solutions sur le dipôle RC 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑈𝐷𝐶 (𝑡) = 𝐸𝑒 −𝑅𝐶 = 𝐴𝑒 −𝜏 ⟹ 𝐴 = 𝐸 𝑒𝑡 𝜏 = 𝑅𝐶
Solution 01 b)) Expression de i(t) en fonction de IO et τ
I. 1. a)) Equation différentielle UDC 𝑑𝑈𝐷𝐶 1 𝑡 𝐸 𝑡 𝑡
𝑖 = −𝐶 = −𝐶𝐸 (− ) 𝑒 −𝑅𝐶 = 𝑒 −𝑅𝐶 = 𝐼0 𝑒 −𝜏
En appliquant la loi d’additivité des tensions : 𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅
𝑑𝑞 c)) Allure des courbes UDC (𝑡) 𝑒𝑡 𝑖
𝐸 = 𝑈𝐷𝐶 + 𝑈𝑅 , 𝑜𝑟 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 𝑒𝑡 𝑞 = 𝐶𝑈𝐷𝐶
𝑑𝑡
𝑑𝑈𝐷𝐶 𝑑𝑈𝐷𝐶 1 𝐸
⟹𝑖=𝐶 𝑠𝑜𝑖𝑡 + 𝑈𝐷𝐶 = (1)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅𝐶
b)) Détermination de A, B et β
𝑑𝑈𝐷𝐶
= −𝛽𝐵𝑒 −𝛽𝑡 , 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1) ∶
𝑑𝑡
𝐸 = 𝐴 + 𝛽𝐵𝑒 −𝛽𝑡 − 𝑅𝐶𝛽𝐵𝑒 −𝛽𝑡 ⟹
(−𝐸 + 𝐴) + (1 − 𝛽𝑅𝐶)𝐵𝑒 −𝛽𝑡 = 0 ⟺ 𝐴 − 𝐸 = 0 𝑒𝑡 (1 − 𝛽𝑅𝐶) = 0 Solution 02

1 1. a)) Charge initiale Q 0


𝑐𝑎𝑟 𝐵𝑒 −𝛽𝑡 ≠ 0 , 𝐴 = 𝐸 𝑒𝑡1 − 𝛽𝑅𝐶 = 0 ⟹ 𝛽 =
𝑅𝐶 𝑄0 = 𝐶𝑈 = 𝐶𝐸 = 200 × 10−6 × 6 = 1,2 × 10−3 𝐶
A t=0, 𝑈𝐷𝐶 = 𝐴 + 𝐵 = 0 ⟹ 𝐵 = −𝐴 = −𝐸 b)) Energie initiale emmagasinée
𝑡 𝑡 1 1
𝑈𝐷𝐶 (𝑡) = 𝐸 − 𝐸𝑒 −𝑅𝐶 = 𝐸 (1 − 𝑒 −𝑅𝐶 ) 𝐸0 = 𝐶𝐸 2 = × 200 × 10−6 × 62 = 3,6 × 10−3 𝐽
2 2

c)) - La constante du temps τ du dipôle RC est le produit de la 2. a)) Relation entre UC et UR et i et UC UC = UR = Ri


résistance R par la capacité du condensateur C : b)) Equation différentielle liant 𝑈𝐶 (𝑡)
4 −9 −3 𝑑𝑞 𝑑𝑈𝐶
τ = RC = 10 × 100 × 10 = 10 𝑠 = 1𝑚𝑠 𝑈𝐶 = 𝑅𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = − 𝑜ù 𝑞 = 𝐶𝑈𝐶 ⟹ 𝑖 = −𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡
- La constante du temps τ représente le temps nécessaire pour 𝑑𝑈𝐶 𝑑𝑈𝐶 𝑡
⟹ 𝑈𝐶 = −𝑅𝐶 ⟹ 𝑅𝐶 + 𝑈𝐶 = 0 (1) Soit 𝑈𝐶 (𝑡) = 𝐴𝑒 −𝜏
que le condensateur atteint 63% de sa charge totale. 𝑑𝑡 𝑑𝑡

solution de l’équation (1)


2. a)) Expression de i (t) en fonction du I0 et τ
𝑑𝑈𝐷𝐶 𝐸 −𝑡 𝐸 𝑡 - Détermination de A et τ
𝑖=𝐶 =𝐶× 𝑒 𝑅𝐶 = 𝑒 −𝑅𝐶 𝑑𝑈𝐶 𝐴 𝑡 1 𝑡 𝑡
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅 = − 𝑒 −𝜏 ⟹ −𝑅𝐶 × 𝑒 −𝜏 + 𝐴𝑒 −𝜏 = 0 ⟹
𝑑𝑡 𝜏 𝜏
𝐸 𝑡
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅𝐶 = 𝜏 𝑒𝑡 𝐼0 = ; 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑖(𝑡) = 𝐼0 𝑒 −𝜏 𝑅𝐶 𝑡 𝑡 𝑅𝐶
𝑅 𝐴 (1 − ) 𝑒 −𝜏 = 0 𝑜𝑟 𝐴𝑒 −𝜏 ≠ 0 ⟹ 1 − ⟹ 𝜏 = 𝑅𝐶
𝜏 𝜏
b)) Représentation graphique de UDC (t) et i(t)
Condition initiale : à t=0, 𝑈𝐶 (𝑡 = 0) = 𝐴 = 𝑈0 = 𝐸
𝑡
𝑒𝑡 𝑈𝐶 (𝑡 = 0) = 𝐴 = 𝑈0 = 𝐸 ⟹ 𝑈𝐶 (𝑡) = 𝐸𝑒 −𝑅𝐶
c)) Calcul du τ : 𝜏 = 𝑅𝐶 = 2000 × 200 × 10−6 = 0,4𝑠
- Expression de i(t) en fonction de t, R, C, E
𝑑𝑈𝐶 𝐸 𝑡 𝐸 𝑡
𝑖(𝑡) = −𝐶 = −𝐶 (− 𝑒 −𝑅𝐶 ) = 𝑒 −𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅
𝐸 6 −3
d)) A t=0, 𝐼0 = = = 3 × 10 𝑠 = 3𝑚𝐴
3. L’énergie emmagasinée dans le condensateur est dissipée par 𝑅 2000

l’effet joule à travers la résistance ohmique R : 3. a)) Limites de uC et i si t → ∞ : si t → ∞ ∶ uC = 0 et i = 0


1 1 b)) Allures des courbes uC (t) et i(t)
𝐸𝑒 = 𝐶𝐸 2 = × 100 × 10−9 × 52 = 1,25 × 10−6 𝐽
2 2
Voir la solution 2
II. 1. Equation différentielle liant UDC à la décharge
𝑑𝑞 𝑑𝑈𝐷𝐶
𝑈𝐷𝐶 = 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = − = −𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡 Solution 03
𝑑𝑈𝐷𝐶 𝑑𝑈𝐷𝐶 1. a)) Tension de 𝑈𝐴𝐵 : 𝑈𝐴𝐵 = 𝐸 = 15𝑉
𝑒𝑡 𝑈𝐷𝐶 = −𝑅𝐶 ⟹ 𝑅𝐶 + 𝑈𝐷𝐶 = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
charge du condensateur :
2. a)) Détermination des constantes A et τ
𝑑𝑈𝐷𝐶 𝑑𝑈𝐷𝐶 1
𝑄 = 𝐶𝑈𝐴𝐵 = 47 × 10−6 × 15 = 7,05 × 10−4 𝐶
𝑅𝐶 = −𝑈𝐷𝐶 ⟹ 𝑅𝐶𝑑𝑈𝐷𝐶 = −𝑈𝐷𝐶 𝑑𝑡 ⟹ =− 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑈𝐷𝐶 𝑅𝐶 b)) Energie emmagasiné dans le condensateur
𝑑𝑈𝐷𝐶 1 𝑡 1 1
∫ =− 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑈𝐷𝐶 = − + 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝐸𝐶 = 𝐶𝑈𝐴𝐵 2 = × 47 × 10−6 × 152 = 5,29 × 10−3 𝐽
𝑈𝐷𝐶 𝑅𝐶 𝑅𝐶 2 2
𝑡 c)) Valeur de la résistance R :En régime permanent :
à 𝑡 = 0, 𝑈0 = 𝐸 ⟹ ln 𝐸 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ ln 𝑈𝐷𝐶 =− + ln 𝐸 ⟹
𝑅𝐶 𝐸 𝐸 15
𝑡 𝑈𝐷𝐶 𝑡 𝑈𝐷𝐶 −
𝑡 𝐼0 = ⟹𝑅= = = 5 × 105 Ω
ln 𝑈𝐷𝐶 − ln 𝐸 = − ⟹ ln =− ⟹ =𝑒 𝑅𝐶 ⟹ 𝑅 𝐼0 30 × 10−6
𝑅𝐶 𝐸 𝑅𝐶 𝐸

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2. a))) Equation différentielle liant la charge qA c)) Valeur du condensateur C
𝑑𝑞𝐴 𝑞𝐴 𝑄 4.10−4
𝑈𝐴𝐵 = 𝑅𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = − 𝑜ù 𝑞𝐴 = 𝐶𝑈𝐴𝐵 ⟹ 𝑈𝐴𝐵 = ⟹ 𝑄 = 𝑈𝐶 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐶 = = = 10−4 𝐹
𝑈 4
𝑑𝑡 𝐶
𝑞𝐴 𝑑𝑞𝐴 𝑑𝑞𝐴 3. a)) Méthode pour déterminer τ:
𝑈𝐴𝐵 = = 𝑅𝑖 = −𝑅 ⟹ 𝑅𝐶 + 𝑞𝐶 = 0
𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡
- La Méthode de tangente sur la courbe de décharge
𝑑𝑞𝐴 1
𝑠𝑜𝑖𝑡 + 𝑞 =0 Abscisse de la tangente à t = 0 :
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝐴
b)) Solution de l’équation différentielle 𝜏 = 10𝑠, abscisse du point

𝑑𝑞𝐴 correspondant à :
𝑅𝐶 = −𝑞𝐴 ⟹ 𝑅𝐶𝑑𝑞𝐴 = −𝑞𝐴 𝑑𝑡 ⟹ 𝑈𝐶 = 37%. 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 1,48𝑉
𝑑𝑡
𝑑𝑞𝐴 1 𝑑𝑞𝐴 1 - Méthode numérique
=− 𝑑𝑡 ⟹ ∫ =− 𝑑𝑡
𝑞𝐴 𝑅𝐶 𝑞𝐴 𝑅𝐶 𝜏 = 𝑅𝐶 𝑜𝑟 𝐼0 =
𝑈
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑅 =
𝑈
𝑅 𝐼0
𝑡
⟹ ln 𝑞𝐴 = − + 𝑐𝑠𝑡𝑒 ; à 𝑡 = 0, 𝑞𝐴 = 𝑄 ⟹ ln 𝑄 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑈𝐶 𝑄 10−4
𝑅𝐶 𝜏= = = = 10𝑠
𝑡 𝐼0 𝐼0 10.10−6
⟹ ln 𝑞𝐴 = − + ln 𝑄
𝑅𝐶 b)) Valeur de la résistance R
𝑡 𝑞𝐴 𝑡 𝑞𝐴 𝑡 𝜏 10
ln 𝑞𝐴 − ln 𝑄 = − ⟹ ln = − ⟹ = 𝑒 −𝑅𝐶 𝜏 = 𝑅𝐶 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑅 = =
10−4
= 105 Ω
𝑅𝐶 𝑄 𝑅𝐶 𝑄 𝐶

𝑡 1 c)) Energie dissipée par l’effet joule


⟹ 𝑞𝐴 (𝑡) = 𝑄𝑒 −𝑅𝐶 ⟹ 𝐾 = 𝑄 𝑒𝑡 𝛽 =
𝑅𝐶 𝐸𝑑𝑖𝑠𝑠𝑖𝑝 = 𝑅𝐼 2 = 105 . (10. 10−6 )2 = 10−5 𝐽
c)) Expression de UAB (𝑡) :
𝑞𝐴 𝑄 − 𝑡 Solution 5
𝑈𝐴𝐵 = = 𝑒 𝑅𝐶
𝐶 𝐶
1.a)) Calcul de la charge acculée sur les armatures
d)) Valeur numérique de la résistance R
Schéma :
𝑄 −𝑡 𝐶 𝑡 𝑡 𝑄
𝑈𝐴𝐵 = 1 = 𝑒 𝑅𝐶 ⟹ = 𝑒 −𝑅𝐶 ⟹ 𝑒 𝑅𝐶 = 𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑄 = 𝐼. 𝑡 = 0,60 × 10−6 . 3,5
𝐶 𝑄 𝐶
𝑡 𝑄 𝑡 𝑄 𝑡 𝑄 = 2,1. 10−6 𝐶 = 2,1𝜇𝐶
𝑒 𝑅𝐶 = ⟹ = 𝑙𝑛 ( ) ⟹ 𝑅 =
𝐶 𝑅𝐶 𝐶 𝑄 - Charge accumulée sur l’armature
𝐶 𝑙𝑛 ( )
𝐶
positive est : 𝑞𝐴 = 2,1𝜇𝐶
60
𝐴. 𝑁: 𝑅 = = 4,7 × 105 Ω - Charge accumulée sur l’armature
−6 7,05 × 10−4
47 × 10 ln ( )
47 × 10−6 négative est : 𝑞𝐵 = −2,1𝜇𝐶
e)) Expression de i(t)
À chaque instant : 𝑞𝐴 = −𝑞𝐵 = 2,1𝜇𝐶
𝑑𝑞𝐴 1 −𝑡 𝑄 −𝑡
𝑖=− = −𝑄 × − 𝑒 𝑅𝐶 = 𝑒 𝑅𝐶 b)) Valeur de la tension aux bornes du condensateur
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅𝐶
𝑄 𝑄 2,1. 10−6
En régime permanent : 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝐴𝐵 = = = 4,2𝑉
𝑅𝐶 𝐶 0,5 × 10−6
c)) Valeur de la résistance R
Solution 4 En régime permanant 𝐼 =
𝑈
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑅 =
𝑈
=
4,2
= 7 × 106 Ω
𝑅 𝐼 0,60×10−6
1. a)) position 1 : charge du condensateur position , le
2. Equation différentielle liant la charge q
condensateur se charge grâce au générateur
En appliquant la loi d’additivité de tensions on a :
position 2 :décharge du condensateur dans R ,
𝑑𝑞 𝑑𝑞
le condensateur libère l'énergie qu'il a emmagasinée. 𝐸 = 𝑈𝑅 + 𝑈𝐴𝐵 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑈𝑅 = 𝑅
𝑑𝑡 𝑑𝑡
b)) Figure 1 : charge du condensateur : la tension aux bornes du 𝑞 𝑑𝑞 𝑞
𝑒𝑡 𝑞 = 𝐶𝑈𝐴𝐵 ⟹ 𝑈𝐴𝐵 = ⟹ 𝐸 = 𝑅 +
condensateur augmente au cours du temps. 𝐶 𝑑𝑡 𝐶
Figure 2 : décharge du condensateur dans R : la tension aux 𝑑𝑞 1 𝐸 𝑑𝑞
𝑠𝑜𝑖𝑡 + 𝑞= 𝑜𝑢 𝐸𝐶 = 𝑅𝐶 +𝑞
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅 𝑑𝑡
bornes du condensateur diminue au cours du temps. 𝑡 𝑡

2. a)) Charge 𝑄 = 𝐼 . 𝑡 = 10. 10−6 . 40 = 4. 10−4 𝐶 3. Soit 𝑞(𝑡) = 𝐶𝑈 (1 − 𝑒 −𝜏 ) = 𝐶𝑈 − 𝐶𝑈𝑒 −𝜏

b)) Energie emmagasinée: Pour t=40s , U=4V a)) Vérifions que q(t) est solution de l’équation différentielle
𝑑𝑞 𝐶𝑈 𝑡 𝑑𝑞
1 1 1 = 𝑒 − : remplaçons 𝑒𝑡 𝑞 dans l’équation différentielle
𝐸𝑒 = 𝐶𝑈 2 = 𝑄𝑈 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸𝑒 = × 4.10−4 × 4 = 8. 10−4 𝐽 𝑑𝑡 𝜏 𝜏 𝑑𝑡
2 2 2
𝐶𝑈 −𝑡 𝑡 𝑡 𝑅𝐶
Car le U correspond à 𝑈𝑚𝑎𝑥 que l'on peut lire sur la courbe de 𝑈𝐶 = 𝑅𝐶 𝑒 𝜏 + 𝐶𝑈 − 𝐶𝑈𝑒 −𝜏 ⟹ 𝑒 − ( − 1) = 0
𝜏 𝜏 𝜏
la décharge : à 𝑡 = 0, 𝑈 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 4𝑉 à t=0 U=Umax=4V

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𝑡 𝑅𝐶 2. Identification des deux courbes
𝑂𝑟 𝑒 −𝜏 ≠ 0 ⟹ − 1 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜏 = 𝑅𝐶
𝜏 - La courbe 1: visualise les variations de la tension u R en fonction
On retrouve la constante du temps caractéristique du circuit RC.
du temps (c’est-à-dire les variations de i en fonction du temps).
D’où la solution proposée est bien solution de l’équation
- La courbe 2 : visualise les variations de la tension u du
différentielle .
condensateur C en fonction du temps.
b)) Signification des terme de la solution
- Lorsque l’on charge un condensateur avec un échelon de tension,
- q(t) charge du condensateur en Coulomb ( C)
l’intensité dans le circuit diminue et s’annule lorsque le
- U constante qui présente la valeur de l’échelon de tension
condensateur est chargé.
en volt( V).
- La tension aux bornes du condensateur augmente et devient
- Temps t en seconde ( s )
maximale et égale à E lorsque le condensateur est chargé.
- Constante de temps du circuit RC 𝜏 en seconde ( s ).
b)) Circuit et connexions à réaliser avec l’oscilloscope
- Capacité du condensateur C en Faraday ( F )
c)) Valeur de q(t) à t = 0 s ? Lorsque t → ∞ et
état du condensateur :
0
𝑞(0) = 𝐶𝑈 (1 − 𝑒 −𝜏 ) = 𝐶𝑈(1 − 1) = 0

𝑞(∞) = 𝐶𝑈 (1 − 𝑒 − 𝜏 ) = 𝐶𝑈(1 − 0) = 𝐶𝑈

Lorsque l’on ferme l’interrupteur K au temps t = 0 s,


- À la voie 1 (𝑌𝐴 ) de l’oscilloscope, on visualise la tension 𝑢𝐴𝑀 .
le condensateur se charge.
C’est la tension aux bornes du condensateur de capacité C.
d)) Expressions de u(t) et de i(t)
𝑞(𝑡) 1 𝑡 𝑡 Avec l’orientation choisie : , on visualise aussi les variations de
𝑞 = 𝐶𝑢 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢(𝑡) = = × 𝐶𝑈 (1 − 𝑒 −𝜏 ) = 𝑈 (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝐶 𝐶 la charge q en fonction du temps ceci à une constante près.
𝑑𝑞 𝑑 𝑡 𝐶𝑈 −𝑡 𝐶𝑈 −𝑡 𝑈 −𝑡 - À la voie 2 (𝑌𝐵 ) de l’oscilloscope, on visualise la tension 𝑢𝐵𝑀 .
𝑖(𝑡) = = [𝐶𝑈 (1 − 𝑒 −𝜏 )] = 𝑒 𝜏= 𝑒 𝜏= 𝑒 𝜏
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜏 𝑅𝐶 𝑅 Avec l’orientation choisie : 𝑢𝑀𝐵 = −𝑢𝑅 = −𝑅𝑖.
e)) Valeur de l’intensité en régime permanent
Pour visualiser les variations de 𝑖, à une constante près, il faut
Valeur de l’intensité en régime permanent : c’est-à-dire lorsque
appuyer sur la touche – B ou B « inversée ».
le régime permanent est atteint.
Cela revient à visualiser : 𝑢𝑀𝐵 = −𝑢𝐵𝑀 = 𝑅𝑖.
Dans l’expression trouvée précédemment, on fait tendre le
c)) Déterminer à l’aide de l’oscillogramme
𝑈 ∞
temps t vers l’infini : 𝑖(∞) = 𝑒 − =0
𝑅 𝜏

En conséquence, lorsque le condensateur est chargé, l’intensité


du courant électrique dans le circuit est nulle.

Solution 6
1. Tension qui permet de connaître les variations de l’intensité du
courant en fonction du temps et justification

-Tension E entre les bornes du générateur :


𝑢𝐴𝑀 (max) = 𝐸 = 𝑘𝑦 = 2 × 2 = 4𝑉
- La valeur maximale 𝐼𝑚𝑎𝑥 de l’intensité du courant qu’il débite :
𝑘𝑦 2 × 2
𝑢𝑀𝐵(max) = 𝑅𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝑘𝑦 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐼𝑚𝑎𝑥 = = = 20𝑚𝐴
𝑅 200
3. a)) Valeur de la constante du temps 𝜏
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑞(𝜏) = 63%𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝐶 (𝜏) = 63%𝐸 = 0,63.4 = 2,5𝑉
Avec l’orientation choisie, on peut écrire la loi d’Ohm aux bornes
2,5
Graphiquement : 𝑦 = = 1,25𝑑𝑖𝑣
du conducteur ohmique : 𝑢𝑀𝐵 = 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 2

La tension aux bornes du conducteur ohmique de résistance R 𝜏 ≈ 𝑘′𝑦 = 0,5 × 1,25 ≈ 0,625𝑚𝑠
permet de visualiser les variations de l’intensité du courant en Cette méthode à l’aide de l’oscillogramme n’est pas très précise

fonction du temps ceci à une constante près : 𝑖 = 𝑢𝑅


1 mais elle donne un ordre de grandeur de la valeur de τ.
𝑅

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b)) Valeur approchée de la capacité C du condensateur
𝜏 0,625. 10−3
𝜏 = 𝑅𝐶 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐶 = = = 3,125. 10−6 𝐹 = 3,125𝜇𝐹
𝑅 200
c)) Charges déposées sur les armatures.

4. a)) Les grandeurs E, 𝐼𝑚𝑎𝑥 et 𝜏 sont-elles modifiées


- Lorsqu’on augmente la valeur de la résistance R du conducteur
ohmique, la valeur E de l’échelon de tension reste inchangée.
- La valeur 𝐼𝑚𝑎𝑥 diminue et la constante de temps 𝜏 augmente.
b)) L’oscillogramme ci-dessous représente l’allure de la tension
aux bornes du condensateur pour R pour une augmentation
de R et pour une diminution de R. à quel cas correspond
chacune des courbes ?

- La courbe 2 correspond à R = 200 Ω.


- La courbe 1 correspond à R < 200 Ω, la constante de temps est
plus petite, le condensateur se charge plus vite.
- La courbe 3 correspond à R > 200 Ω, la constante de temps est
plus grande, le condensateur se charge plus lentement.
5. Lorsque l’on augmente la valeur de l’échelon de
tension E, I max augmente et la constante de temps τ du circuit
ne change pas.

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Solutions sur les Oscillateurs Mécanique b)) La vitesse de la masse m à l’instant t

Solution 1 𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 ⟹ 𝐸𝐶 = 𝐸𝑚 − 𝐸𝑃
1. Allongement du ressort 𝐸𝐶 = 3,6 × 10−3 − 2. 10−3 = 1,6 × 10−3 𝐽

Le solide S de masse m est soumis à son poids 𝑃⃗ et à 1 2𝐸𝐶 2𝜋 2𝐸𝐶


⃗𝑻 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 ⇒ 𝑣 = √ = √
⃗ du ressort.
la tension 𝑇 2 𝑚 𝑇0 𝑘
O
A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑇 ⃗ ⇒ 𝑃 = 𝑚𝑔 = 𝑇 = 𝑘∆𝑙
⃗ =0
⃗⃗
𝑷 2𝜋 2 × 1,6 × 10−3
𝑚𝑔 0,2 × 10 x 𝑣= √ = 0,192𝑚. 𝑠 −1
⇒𝑘= = = 25𝑁. 𝑚−1 0,6 9,52
∆𝑙 0,08
2. a)) Equation différentielle du mouvement
Solution 3
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 ,suivant Ox :
1. a)) Valeur de la masse m :
𝑚𝑔 − 𝑘(∆𝑙 + 𝑥) = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑚𝑔 − 𝑘∆𝑙 − 𝑘𝑥 = 𝑚𝑎
𝑚 𝑇0 2 𝑘 0,422 × 45
Or à l’équilibre : 𝑚𝑔 − 𝑘∆𝑙 = 0 ⇒ 𝑇0 = 2𝜋√ ⇒ 𝑚 = = = 0,198𝑘𝑔 = 0,2𝑘𝑔
𝑘 4𝜋 2 4 × 10
𝑑 2𝑥 𝑑 2𝑥 𝑘 𝑘
−𝑘𝑥 = 𝑚 ⇒ + 𝑥 = 0 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜔0 2 = , b)) Allongement du ressort à l’équilibre
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑚 𝑚

d’où :𝑥̈ + 𝜔0 2 𝑥 = 0 (1) Le solide S de masse m est soumis à son poids 𝑃⃗ et à la tension
b)) Loi horaire du mouvement ⃗ du ressort.
𝑇
La solution de l’équation différentielle (1) est de la forme A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑇 ⃗ ⇒ 𝑃 = 𝑚𝑔 = 𝑇 = 𝑘∆𝑙 ⇒
⃗ =0
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑). 𝑚𝑔 0,2 × 10
∆𝑙 = = = 4,44. 10−2 𝑚
A t=0, 𝑥0 = 𝑥𝑚 = 𝑥𝑚 cos 𝜑 ⇒ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0. 𝑘 45
2. a)) Equation horaire du mouvement
𝑘 25 - Equation différentielle du mouvement
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = √ = √ = 11,18𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ⃗
𝑻
𝑚 0,2
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 ,suivant Ox : O
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥(𝑡) = 0,04 cos(11,18𝑡) ⃗𝑷

𝑚𝑔 − 𝑘(∆𝑙 + 𝑥) = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑚𝑔 − 𝑘∆𝑙 − 𝑘𝑥 = 𝑚𝑎
c)) Equation horaire de la vitesse x
Or à l’équilibre : 𝑚𝑔 − 𝑘∆𝑙 = 0 ⇒
𝑑𝑥
𝑣= = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) = −0,04 × 11,18 sin(11,18𝑡) 𝑑 2𝑥 𝑑 2𝑥 𝑘 𝑘
𝑑𝑡 −𝑘𝑥 = 𝑚 ⇒ + 𝑥 = 0 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜔0 2 = ,
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑚 𝑚
𝑣 = −0,45 sin(11,18𝑡)
d’où : 𝑥̈ + 𝜔0 2 𝑥 = 0
La vitesse maximale atteinte par S est : 𝑣𝑚 = 0,45𝑚. 𝑠 −1 .
La solution de cette équation différentielle est de la forme
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑).
Solution 2
A t=0, 𝑥0 = 𝑥𝑚 = 𝑥𝑚 cos 𝜑 ⇒ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0.
1. a)) Expression de l’énergie mécanique : 2𝜋 2𝜋
1 1 1 1
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = = = 14,96𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
2 2 2 2 𝑇0 0,42
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑒 = 𝑚𝑣 + 𝑘𝑥 = 𝑚𝑥̇ + 𝑘𝑥
2 2 2 2
𝑑 ′ 𝑜ù : 𝑥(𝑡) = 0,06 cos(14,96𝑡).
b)) Déduisons l’équation différentielle
b)) Vitesse du solide à l’équilibre
Puisque les frottements sont négligeables, alors 𝐸𝑚 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 :
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique :
1 1 𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝑥̇ 2 1 𝑑𝑥
𝐸𝑚 = 𝑚𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ = 𝑚 + 𝑘 2
2 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 1 1 𝑘𝑥𝑚 2 𝑘
𝐸𝑖 = 𝑘𝑥𝑚 2 = 𝐸𝑓 = 𝑚𝑣0 ⟹ 𝑣𝑚 = √ = 𝑥𝑚 √
1 1 𝑘 2 2 𝑚 𝑚
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑚(2𝑥̇ 𝑥̈) + 𝑘(2𝑥𝑥̇ ) = 0 ⇒ 𝑚𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0 ⇒ 𝑥̈ + 𝑥 = 0
2 2 𝑚
2. Détermination du raideur k : 45
𝑣𝑚 = 0,06 × √ = 0,9𝑚. 𝑠 −1
1 2𝐸𝑚 2 × 3,6 × 10−3 0,2
𝐸𝑚 = 𝑘𝑥𝑚 2 ⇒ 𝑘 = = = 9,52𝑁. 𝑚−1
2 𝑥𝑚 2 (2,75 × 10−2 )2 3. Calculons au points d’abscisse x = 0,03m :
3. a)) Vitesse de la masse m au passage en x=0 a))) L’énergie cinétique du système :

1 1 1 2𝐸𝑚 1 𝑑𝑥
𝐸𝑚 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 0: 𝐸𝑚 = 𝑚𝑣 2 ⇒ 𝑣 = √ 𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 𝑜𝑟 𝑣 = = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) 𝑒𝑡
2 2 2 𝑚 2 𝑑𝑡
1 𝜋
𝑚 𝑇0 2 𝑘 2𝜋 2𝐸𝑚
𝑥 = 0,06 cos(𝜔0 𝑡) = 0,03 ⟹ cos(𝜔0 𝑡) = ⟹ 𝜔0 𝑡 = 𝑟𝑎𝑑.
𝑜𝑟 𝑇0 = 2𝜋√ ⇒𝑚= soit v = √ 2 3
𝑘 4𝜋2 𝑇0 𝑘
𝜋
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑣 = −0,06 × 14,96 × sin ( ) = −0,77𝑚. 𝑠 −1
3
2𝜋 2 × 3,6 × 10−3
𝑣= √ = 0,29𝑚. 𝑠 −1 1
0,6 9,52 𝐸𝐶 = × 0,2 × 0,772 = 5,93 × 10−2 𝐽
2
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b)) L’énergie potentielle élastique du système Solution 5
1 1 1. Allongement du ressort à l’équilibre
𝐸𝑃𝑒 = 𝑘𝑥 2 = × 45 × 0,032 = 2,025 × 10−2 𝐽
2 2
Le solide S de masse m est soumis à son poids 𝑃⃗ à la tension 𝑇

c)) L’énergie potentielle de pesanteur :
du ressort et à la réaction 𝑅⃗ . A x
𝐸𝑃𝑃 = −𝑚𝑔𝑥 = −0,2 × 10 × 0,03 = −0,06𝐽 ⃗𝑹
⃗ ⃗𝑻
⃗ = ⃗0
l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
d)) L’énergie mécanique du système : O
Suivant Ox’ : 𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑇 = 0 ⟹ 𝑇 =
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 + 𝐸𝑃𝑒
𝑘∆𝑙 = 𝑚𝑔 sin 𝛼 x’ ⃗⃗
𝑷
𝐸𝑚 = 5,93. 10−2 − 0,06 + 2,025 × 10−2 = −3,382 × 10−2 𝐽 𝜶
𝑚𝑔 sin 𝛼 50 × 10−3 × 10 × 0,5
∆𝑙 = =
𝑘 5
Solution 4
= 0,05𝑚
1. Valeur numérique de l’amplitude, de la pulsation,
2. a)) Equation différentielle du mouvement
de la période et de la fréquence
𝜋 T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , suivant Ox’ :
𝑥(𝑡) = 5,0. 10−2 cos (25𝑡 + )
4 𝑑𝑥 2
𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑇 = 𝑚𝑎 = 𝑚
⇒ 𝑥𝑚 = 0,05𝑚 ; 𝜔0 = 25𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑑𝑡 2
2𝜋 2𝜋 1 1 𝑑𝑥 2
𝑇0 = = = 0,25𝑠 𝑒𝑡 𝑁0 = = = 4𝐻𝑧 ⟹ 𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑘(𝑥 + ∆𝑙) = 𝑚
𝜔0 25 𝑇0 0,25 𝑑𝑡 2
𝑑𝑥 2
Remarque : ⟹ −𝑘𝑥 = 𝑚 𝑐𝑎𝑟 𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑘∆𝑙 = 0
𝑑𝑡 2
Le mouvement effectué pendant une période est appelé une 𝑑 2𝑥 𝑘 𝑘
⟹ + 𝑥 = 0 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜔0 2 = , on a : 𝑥̈ + 𝜔0 2 𝑥 = 0
oscillation. La fréquence propre 𝑁0 est le nombre d’oscillations 𝑑𝑡 2 𝑚 𝑚

b)) Loi horaire du mouvement


effectuées en une seconde.
La solution de l’équation différentielle précédente est de la forme :
2. Calcul de 𝑥0 , 𝑣0 𝑒𝑡 𝑎0 à t=0s :
𝜋 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑).
𝑥(𝑡) = 5,0. 10−2 cos (25𝑡 + ) ,
4 A t=0, 𝑣0 = 0 ⟹ 𝑥0 = 𝑥𝑚 = 𝑥𝑚 cos 𝜑 ⇒ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0.
𝑑𝑥 𝜋
𝑣= − 1,25 sin (25𝑡 + ) 𝑒𝑡 5
𝑑𝑡 4
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = √ = 10𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑑𝑣 𝜋 0,05
𝑎= − 31,25 cos (25𝑡 + )
𝑑𝑡 4 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑥(𝑡) = 0,05 cos(10𝑡)
𝜋
𝐴 𝑡 = 0𝑠, 𝑥0 = 5,0. 10−2 cos ( ) = 3,53 × 10−2 𝑚 3. Montrons que l’énergie potentielle totale est : 𝐸𝑃 = 𝑘𝑥 2 + 𝐶
1
4 2
𝜋 1
𝑣0 = −1,25 sin ( ) = −0,88𝑚. 𝑠 −1 On a : 𝐸𝑃 = 𝐸𝑃𝐸 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑘(𝑥 + ∆𝑙) − 𝑚𝑔𝑥 sin 𝛼 2
4 2
𝜋 1 2 1 2
𝑎0 = −31,25 cos ( ) = −22,01𝑚. 𝑠 −2 . 𝐸𝑃 = 𝑘𝑥 + 𝑘∆𝑙 + (𝑘∆𝑙 − 𝑚𝑔 sin 𝛼)𝑥
4 2 2

𝑜𝑟 𝑘∆𝑙 − 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 0 ( position d’équilibre ), alors :


⃗𝑹

⃗ 1 1 1
𝑎0 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝒗𝟎 O 𝑻 x 𝐸𝑃 = 𝑘𝑥 2 + 𝑘∆𝑙 2 = 𝑘𝑥 2 + 𝐶
2 2 2
1 1
⃗⃗
𝑷 Avec 𝐶 = 𝑘∆𝑙 2 = × 5 × 0,052 = 6,25 × 10−3 𝐽
2 2

3. Inventaire des forces appliquées 4. Montrons que l’énergie mécanique du système est constante
1 1
Le solide S de masse m est soumis à son poids 𝑃⃗ à la tension 𝑇
⃗ du 𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 + 𝐶 : 𝑥 = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) et
2 2
𝑑𝑥
ressort et à la réaction 𝑅⃗ . 𝑣= = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡)
𝑑𝑡
A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = ⃗0 ⇒ 𝑃 = 𝑅 1 1
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝐸 = 𝑚𝑥𝑚 2 𝜔0 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) + 𝑘𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐶
𝑅 = 𝑃 = 𝑚𝑔 = 0,1 × 9,8 = 0,98𝑁 2 2
𝑘 1 1
Valeur de la constante k : 𝑂𝑟 𝜔0 2 = ⟹ 𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) + 𝑘𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐶
𝑚 2 2
𝑘 1
𝜔0 2 = ⟹ 𝑘 = 𝑚𝜔0 2 = 0,1 × 252 = 62,5𝑁. 𝑚−1 ⟹ 𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 (𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡)) + 𝐶
𝑚 2
4. Energie mécanique du système : 1
⟹ 𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 + 𝐶 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2
1 1
𝐸𝑚 = 𝑘𝑥𝑚 2 = (62,5) × 0,052 = 7,81 × 10−2 𝐽 1
2 2 𝐴. 𝑁: 𝐸 = × 5 × 0,052 + 6,25 × 10−3 = 12,5 × 10−3 𝐽
2
𝜋
5. Calculons x, v et a à la date 𝑡 = 𝑠
40

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𝜋 1
𝑥 = 0,05 cos(10 × ) = 3,53 × 10−2 𝑚 𝐴. 𝑁: 𝐸 = × 16,33(0,052 + 0,062 ) = 4,98 × 10−2 𝐽
40 2
𝜋
𝑣 = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) = −0,5 sin (10 × ) = −0,35𝑚. 𝑠 −1 Remarque : S’il s’agit de calculer tout simplement l’énergie
40

𝑑𝑣 𝜋 mécanique, vous pouvez directement poser la formule sans la


𝑎= = −5 cos(10𝑡) = −5𝑐𝑜𝑠(10 × ) = −3,53𝑚. 𝑠 −2
𝑑𝑡 40 démontrer. Mais s’il s’agit d’une démonstrations suivez les
démarches ci-dessus.
Solution 6 3. a)) Nature du mouvement de (S)

𝑻
⃗𝑹

1. Raideur k du ressort à l’équilibre Le se détache du ressort, alors il sera soumis à son poids 𝑃⃗
x
Le solide S de masse m est soumis à son O
et à la réaction 𝑅⃗ de la piste.
poids 𝑃⃗ à la tension 𝑇
⃗ du ressort et à la x’ ⃗⃗
𝑷 T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , suivant x’x : 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 𝑚𝑎
⃗ = ⃗0 𝜶
réaction 𝑅⃗ . A l’équilibre : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 > 0 ⟹ le mouvement de (S) après le détachement
Suivant Ox’ : 𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑇 = 0 ⟹ 𝑇 = 𝑘∆𝑙 = 𝑚𝑔 sin 𝛼 du ressort est uniformément accéléré.
𝑚𝑔 sin 𝛼 200 × 10−3 × 9,8 × 0,5 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 = 9,8 × 0,5 = 4,9𝑚. 𝑠 −2
𝑘= = = 16,33𝑁. 𝑚−1
∆𝑙 0,06
b)) Loi horaire de ce mouvement :
2. a)) Equation différentielle du mouvement
1 1
𝑥(𝑡) = 𝑎𝑡 2 = × 4,9𝑡 2 = 2,45𝑡 2
T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , suivant Ox’ : 2 2
𝑑𝑥 2 c)) Energie mécanique de (S) à t=2s
𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑇 = 𝑚𝑎 = 𝑚 ⟹
𝑑𝑡 2 1
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚𝑣 2 − 𝑚𝑔𝑥 sin 𝛼 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑣 = 𝑎𝑡 = 4,9𝑡
𝑑𝑥 2 𝑑𝑥 2 2
𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑘(𝑥 + ∆𝑙) = 𝑚 2 ⟹ −𝑘𝑥 = 𝑚 2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑒𝑡 𝑥 = 2,45𝑡 2 ∶ 𝐴 𝑡 = 2𝑠,
𝑐𝑎𝑟 𝑚𝑔 sin 𝛼 − 𝑘∆𝑙 = 0 𝑣 = 4,9 × 2 = 9,8𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑥 = 2,45 × 4 = 9,8𝑚
𝑑 2𝑥 𝑘 𝑘
+ 𝑥 = 0 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜔0 2 = , on a : 𝑥̈ + 𝜔0 2 𝑥 = 0 1
𝑑𝑡 2 𝑚 𝑚 𝐸= × 0,2 × 9,82 − 0,2 × 9,8 × 9,8 × 0,5 = 0
2
2𝜋 𝑚 0,2
La période propre : 𝑇0 = = 2𝜋√ = 2𝜋√ = 0,7𝑠 Remarque et conclusion
𝜔0 𝑘 16,33
- Lorsque le ressort se place verticalement, l’ énergie mécanique
b)) Lois horaires du mouvement
1 1
La solution de l’équation différentielle précédente est de la forme du système est donnée par :𝐸𝑚 = 𝑘𝑥𝑚 2 + 𝑘∆𝑙 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2

𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑). - Lorsque le ressort se déplace horizontalement, son énergie


1
A t=0, 𝑣0 = 0 ⟹ 𝑥𝑚 = 𝑥𝑚 cos 𝜑 ⇒ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0. mécanique est donnée par : 𝐸𝑚 = 𝑘𝑥𝑚 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒.
2

16,33
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = √ = 90,36𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
0,2 Solution 7

𝑥(𝑡) = 0,05 cos(90,36𝑡) et 𝑣 = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) 1. Equation différentielle du mouvement

𝑣(𝑡) = −0,05 × 90,36 sin(90,36𝑡) = −4,518 sin(90,36𝑡) Le solide S de masse m est soumis à son poids 𝑃⃗ à la tension 𝑇
⃗ du

3. Calculons l’énergie totale du système : ressort et à la réaction 𝑅⃗ .


1 1
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝐸 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘(𝑥 + ∆𝑙)2 − 𝑚𝑔𝑥 sin 𝛼 T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , suivant x’x :
2 2

1 1 1 𝑑𝑥 2 𝑑𝑥 2 𝑘
𝐸 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 + 𝑘∆𝑙 2 + (𝑘∆𝑙 − 𝑚𝑔 sin 𝛼)𝑥 −𝑇 = 𝑚𝑎 ⟹ −𝑘𝑥 = 𝑚 ⟹ + 𝑥 = 0 (1)
2 2 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑚
𝑜𝑟 à 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒: 𝑘∆𝑙 − 𝑚𝑔 sin 𝛼 = 0 2. Equation horaire du mouvement
1 1 1
𝐸 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 + 𝑘∆𝑙 2 avec 𝑥 = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) et La solution de l’’équation différentielle est de la forme :
2 2 2
𝑑𝑥
𝑑𝑥 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑒𝑡 𝑣 = = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑣= = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) 𝑒𝑡 𝑚𝜔0 2 = 𝑘 𝑑𝑡
𝑑𝑡
- Valeur de l’amplitude : Appliquons la conservation de l’énergie
1 1 1
𝐸 = 𝑚𝑥𝑚 2 𝜔0 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) + 𝑘𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝑘∆𝑙 2 mécanique :
2 2 2
1 1 1 1
1 1 1 𝐸𝑖 = 𝑚𝑣0 2 = 𝐸𝑓 = 𝑘𝑥𝑚 2 ⟹ 𝑚𝑣0 2 = 𝑘𝑥𝑚 2
𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) + 𝑘𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝑘∆𝑙 2 2 2 2 2
2 2 2 2 2
𝑚𝑣0 0,1 × 0,4
1 1 ⟹ 𝑥𝑚 = = = 1,6 × 10−3 𝑚
𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 (𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡)) + 𝑘∆𝑙 2 𝑘 10
2 2
1 1 1 - Pulsation propre des oscillations :
𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 + 𝑘∆𝑙 2 = 𝑘(𝑥𝑚 2 + ∆𝑙 2 ) = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2 2

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𝑘 10 𝑣 2 = 𝑔𝑅 𝑡𝑎𝑛 𝜃 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ⟹ 𝑣 = √𝑔𝑅 𝑡𝑎𝑛 𝜃 𝑠𝑖𝑛 𝜃


𝜔0 = √ = √ = 10𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑅
𝑚 0,1 b)) Valeur de 𝑣1 en 𝑀1 si 𝑆𝐴1 =
2

- Phase initiale 𝜑 : 𝑆𝐴1 𝑅 1


𝑣1 = √𝑔𝑅 tan 𝜃1 sin 𝜃1 𝑎𝑣𝑒𝑐 sin 𝜃1 = = = ⟹ 𝜃1 = 30°
𝑂𝑀1 2𝑅 2
𝐴 𝑡 = 0𝑠, 𝑥0 = 0 = 𝑥𝑚 cos(𝜑) ⟹ cos(𝜑) = 0
𝜋 −𝜋 𝐴𝑁: 𝑣1 = √10 × 0,8 × tan 30° sin 30° = 1,52𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡
⟺ 𝜑 = 𝑜𝑢 𝜑 = 𝑒𝑡 𝑣0 = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜑)
2 2 𝑣1 1,52
𝜋 𝜔1 = = = 3,8𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝜑 = ⟹ 𝑣0 = −𝑥𝑚 𝜔0 𝑅 sin 𝜃1 0,8 × 1
2 𝜋 2
{ 𝜋 ⟹ 𝜑 = − 𝑐𝑎𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑣0 > 0
𝜑 = − ⟹ 𝑣0 = 𝑥𝑚 𝜔0 2 2. a)) Expression de la vitesse au point M en fonction de 𝑔, 𝑅, 𝜃
2
𝜋
⃗ et à la tension T
La masse m est soumise à son poids P ⃗ du fil.
𝑥(𝑡) = 1,6 × 10−3 cos (10𝑡 − )
2

3. a)) Expression de l’énergie mécanique du système


T.E.C : entre M1 et M ⃗ O
⃗𝑵
en fonction de 𝑘, 𝑚, 𝑥 𝑒𝑡 𝑣.
1 1
𝐸𝐶 (𝑀) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑇
⃗ ),
𝜽𝟏
𝐸 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝐸 + 𝐸𝑃𝑃 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 𝑐𝑎𝑟 𝐸𝑃𝑃 = 0 ⃗
𝑻
2 2 1 2
𝑚𝑣𝑀𝑀 = 𝑚𝑔ℎ ⟹ 𝑣𝑀 = √2𝑔ℎ 𝜽 ⃗
𝑻 𝑴𝟏
2
b)) Expression de l’énergie mécanique en fonction de 𝑘 𝑒𝑡 𝑥𝑚
Avec ℎ = 𝑅 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑅 𝑐𝑜𝑠 𝜃0
1 1 𝜋 S M
𝐸 = 𝑚𝑣 2 + 𝑘𝑥 2 avec 𝑥 = 𝑥𝑚 cos (𝜔0 𝑡 − ) et ⃗⃗
2 2 2 Soit ℎ = 𝑅(𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 ) 𝑷
𝑑𝑥 𝜋
𝑣= = −𝑥𝑚 𝜔0 sin (𝜔0 𝑡 − ) d’où 𝑣𝑀 = √2 𝑔𝑅(𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 )
𝑑𝑡 2
1 𝜋 1 𝜋 1 Intensité de la réaction R au point M.
𝐸= 𝑚𝑥𝑚 2 𝜔0 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 − ) + 𝑘𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡 − ) + 𝑘∆𝑙2
2 2 2 2 2
T.C.I : ⃗P + ⃗R = ma⃗
1 𝜋 1 𝜋
𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 − ) + 𝑘𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡 − ) 𝑣𝑀 2
2 2 2 2 Suivant ⃗N
⃗ : −𝑚𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑅 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚
𝑅
1 𝜋 𝜋 𝑣𝑀 2
𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 (𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 − ) + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡 − )) 𝑅𝑀 = 𝑚 (𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + ) = 𝑚(𝑔 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 2𝑔(𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 )
2 2 2 𝑅
1
𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝑅𝑀 = 𝑚𝑔(3 𝑐𝑜𝑠 𝜃 − 2 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 )
2

c))) Retrouvons l’équation différentielle b)) Application numérique de v er R au point S


Puisque les frottements sont négligeables, alors le système est Au point 𝜃 = 0 ⇒ 𝑣𝑆 = √2𝑔𝑅(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 )
harmonique et 𝐸𝑚 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 : 𝑣𝑆 = √20 × 0,8(1 − 𝑐𝑜𝑠 30°) = 1,46𝑚. 𝑠 −1
2
1 1 𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝑥̇ 1 𝑑𝑥
𝐸𝑚 = 𝑚𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ = 𝑚 + 𝑘 =0 R S = mg(3 − 2 cos θ1 )
2 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
R S = 50. 10−3 × 10(3 − 2 cos 30°) = 0,63𝑁
1 1 𝑘
⟹ 𝑚(2𝑥̇ 𝑥̈ ) + 𝑘(2𝑥𝑥̇ ) = 0 𝑚𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0 ⇒ 𝑥̈ + 𝑥 = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 2 𝑚 3. a)) Valeur de l’angle 𝜃2 = 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑆 𝑂𝑀2 )
𝑆𝐴2 8
sin 𝜃2 = = = 0,1 ⟹ 𝜃2 = 𝑠𝑖𝑛 −1 (0,1) = 5,74°
Solution 8 𝑂𝑀2 80
1. a)) Expression de v en fonction de 𝑅, 𝑔 𝑒𝑡 𝜃 b)) Nature du mouvement de S

Le solide (S) est soumis à son poids ⃗P et à la tension ⃗T du fil R.F.D (en rotation ) : 𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) = 𝐽𝜃̈
⃗ +T
⃗ = ma⃗ 𝑔
T.C.I : P ⟹ −𝑚𝑔𝑅 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 𝐽𝜃̈ = 𝑚𝑅2 𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 0
𝑅
suivant x’x : y’
𝑔
zA Comme 𝜃 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑠𝑖𝑛 𝜃~𝜃 ⟹ 𝜃̈ + 𝜃 = 0
𝑅
𝑇𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑚𝑎𝑛 = 𝑚𝑟𝜔2

𝑻 C’est une équation différentielle du second degré sans second
avec r = Rsinθ , alors : 𝜽
membre ou sans amortissement, elle caractérise un mouvement de
𝑇 = 𝑚𝑅𝜔2 (1) x x’
rotation sinusoïdal.
Suivant y’y : 𝑇𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑚𝑔 = 0 ⃗⃗
𝑷
𝑚𝑔
Période propre des oscillations :
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑇 = (2) y
𝑐𝑜𝑠 𝜃
𝑚𝑔 𝑔 2𝜋 𝑔 𝑅 0,8
(1) = (2), 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 : 𝑚𝑅𝜔2 = ⇒ 𝑅𝜔2 = 𝑇0 = 𝑜ù 𝜔0 = √ ⟹ 𝑇0 = 2𝜋√ = 2𝜋√ = 1,78𝑠
𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝜔0 𝑅 𝑔 10
Or 𝑣 = 𝑟𝜔 = 𝜔𝑅 sin 𝜃 ⟹ 𝑣 2 = 𝜔2 𝑅 × 𝑅 sin2 𝜃 b)) Energie mécanique du système au point M
𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝜃 1 1
𝑣2 = × 𝑅 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = 𝑔𝑅 × 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ⟹ 𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸𝐶 = 𝐽𝜃̇ 2 = 𝑚𝑅2 𝜃̇ 2
𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜃 2 2

𝑒𝑡 𝐸𝑃 = 𝑚𝑔𝑧 = 𝑚𝑔𝑅(1 − cos 𝜃)


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1 𝑣𝐵 4
𝐸𝑚 = 𝑚𝑅2 𝜃̇ 2 + 𝑚𝑔𝑅(1 − cos 𝜃) - Durée de la phase AB : 𝑣𝐵 = 𝑎𝑡𝐴𝐵 ⟹ 𝑡𝐴𝐵 =
𝑎
=
2,5
= 1,6𝑠
2

Retrouvons l’équation : 2. Valeur de la masse 𝑚2 et le racourssiment maximale 𝑋𝑚


𝑑𝐸𝑚
Le système est isolé donc : 𝐸𝑚 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ =0 - Après le choc , les deux solides s’accrochent donc il y a
𝑑𝑡
conservation de la quantité de mouvement, c’à dire la quantité
𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝜃̇ 2 𝑑
= 𝑚𝑅2 + 𝑚𝑔𝑅 (1 − cos 𝜃) = 0 de mouvement avant le choc est égale à la quantité de
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 𝑔
𝑚𝑅2 (2𝜃̇ 𝜃̈ ) + 𝑚𝑔𝑅𝜃̇ sin 𝜃 = 0 ⟹ sin 𝜃~𝜃 ⟹ 𝜃̈ + 𝜃 mouvement après le choc.
2 𝑅
(𝑚1 + 𝑚2 )𝑣 𝑣𝐵 ⟹ 𝑚2 𝑣𝐺 = 𝑚1 (𝑣𝐵 − 𝑣𝐺 )
⃗⃗⃗⃗𝐺 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗
c)) Equation horaire du mouvement de la projection en A
𝑚1 (𝑣𝐵 − 𝑣𝐺 ) 700(4 − 2)
L’équation différentielle admet comme solution : 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑚2 = ⟹ 𝑚2 = = 700𝑔
𝑣𝐺 2
𝜃 = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
- Comme les deux solides glissent sans frottement sur le plan
A t = 0s, 𝜃0 = 𝜃𝑚 ⟹ 𝜑 = 0 ⟹ 𝜃 = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡)
horizontal, alors le système est conservatif, il y a alors
Or 𝑥 = 𝑅𝜃 = 𝑅𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑒𝑡 𝑅𝜃𝑚 = 𝑆𝐴2
conservation de l’énergie mécanique :
𝑔
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥(𝑡) = 𝑆𝐴2 cos( √ 𝑡) 𝐸𝑚𝑓 = 𝐸𝑚𝑖 ⟹ 𝐸𝐶𝑓 + 𝐸𝑃𝑓 = 𝐸𝐶𝑖 + 𝐸𝑃𝑖
𝑅
10
𝑜𝑟 𝐸𝑃𝑖 = 0 𝑒𝑡 𝐸𝐶𝑓 = 0 ⟹ 𝐸𝑃𝑓 = 𝐸𝐶𝑖
𝑥(𝑡) = 0,08 cos (√ 𝑡) = 0,08 cos(3,54𝑡) (𝑚)
0,8
1 1 (𝑚1 + 𝑚2 )
Vitesse maximale de A ⟹ 𝑘𝑥𝑚 2 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑣𝐺 2 ⟹ 𝑥𝑚 = 𝑣𝐺 √
2 2 𝑘
𝑑𝑥
𝑣= = −0,08 × 3,54 sin(3,54𝑡) = −0,28 sin(3,54𝑡) (0,7+0,7)
𝑑𝑡 𝑥𝑚 = 2√ = 0,118𝑚 = 0,12𝑚
400
−1
𝑣 = 𝑣𝑚𝑎𝑥 sin( 3,54𝑡) ⟹ 𝑣𝑚𝑎𝑥 = 0,28𝑚. 𝑠
3. a)) Equation différentielle du mouvement
1 1
Solution 9 𝐸𝑚 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2

1. a)) Valeur de l’angle 𝛼 en degré 𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝑥̇ 2 1 𝑑𝑥


⇒ = (𝑚1 + 𝑚2 ) + 𝑘 =0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
x’ 1 1
⟹ (𝑚1 + 𝑚2 )(2𝑥̇ 𝑥̈) + 𝑘(2𝑥𝑥̇ ) = 0
2 2
z 𝑘
⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏 ⟹ (𝑚1 + 𝑚2 )𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0 ⇒ 𝑥̈ + 𝑥=0
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝟏 𝑚1 + 𝑚2
⃗𝑻
𝑘
Posons 𝜔2 0 = ⟹ 𝑥̈ + 𝜔2 0 𝑥 , c’est une équation
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏 𝑚1 +𝑚2
α x
différentielle du second ordre sans second membre caractérise un
z’
⃗𝑷

mouvement rectiligne sinusoïdal.
Valeur de la période du mouvement
⃗⃗⃗1 + 𝑇
- Pour la masse m1 : T.CI : 𝑃 ⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅1 += 𝑚1 𝑎
𝑘 𝑚1 +𝑚2 0,7+0,7
𝜔0 = √ ⟹ 𝑇0 = 2𝜋√ = 2𝜋√ = 0,37𝑠
Suivant x’x : 𝑚1 +𝑚2 𝑘 400

𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑇1 = 𝑚1 𝑎 ⇒ 𝑇1 = 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑚1 𝑎 (2) b)) Loi horaire du mouvement


- Pour la masse m : T.CI : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 La solution de l’équation différentielle (1) est de la forme
Suivant z’z : −𝑚𝑔 + 𝑇 = 𝑀𝑎 ⟹ 𝑇 = 𝑚𝑔 + 𝑚𝑎 (3) 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑).
Or 𝑇1 = 𝑇 alors : 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑚1 𝑎 = 𝑚𝑔 + 𝑚𝑎 A t=0, 𝑥0 = 𝑥𝑚 = 𝑥𝑚 cos 𝜑 ⇒ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0.
2𝜋 2𝜋
𝑎(𝑚 + 𝑚1 ) + 𝑚𝑔 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = = = 16,98𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ,
𝑎(𝑚 + 𝑚1 ) = 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑚𝑔 ⟹ sin 𝛼 = 𝑇0 0,37
𝑚1 𝑔
𝑥(𝑡) = 0,12 cos(16,98𝑡).
2,5(0,1 + 0,7) + 0,1 × 10
𝐴. 𝑁: sin 𝛼 = = 0,43 ⟹ 𝛼 = 25,38°
0,7 × 10
b)) Travaille de la tension 𝑇1 entre A et B Solution 10

⃗ 1 ) = 𝑇1 × 𝐴𝐵 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑇1 = 𝑚1 (𝑔 sin 𝛼 − 𝑎)
𝑊(𝑇 1. a)) Le bilan des forces : le poids 𝑃⃗ et la réaction 𝑅⃗
b)) Calcul de la vitesse v au point B
𝑇1 = 0,7(10 × 0,46 − 2,5) = 1,47𝑁
1
𝑣𝐵 2 42 T.E.C : entre A et B : 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚𝑔ℎ𝐴 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐵 = √2𝑔ℎ𝐴
2 2
𝑅. 𝐼. 𝑇 : 𝑣𝐵 = 2𝑎𝐴𝐵 ⟹ 𝐴𝐵 = = = 3,2𝑚
2𝑎 2 × 2,5 𝐴. 𝑁: 𝑣𝐵 = √2 × 10 × 31,25 × 10−2 = 2,5𝑚. 𝑠 −1
⃗ 1 ) = 1,47 × 3,2 = 4,70𝐽
𝑊(𝑇

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2. a)) Vitesse 𝑣0 du solide juste avant le choc 2𝜋 2𝜋
𝑡= + 𝑘 𝑇0
Comme sur le tronçon BO les frottements sont négligeables, alors 2𝜔0 𝜔0 𝑡 = + 𝑘𝑇0
⟹ ⟹{ 2
2𝜋
T.E.C : entre B et O : 𝑡= 𝑘 𝑡 = 𝑘𝑇0
{ 𝜔0
1 1
𝑚𝑣0 2 − 𝑚𝑣𝐵 2 = 0 ⟹ 𝑣0 2 = 𝑣𝐵 2 ⟹ 𝑣0 = 𝑣𝐵 = 2,5𝑚. 𝑠 −1 Or pour la première fois 𝑘 = 0, alors
2 2
𝑇0 𝜋 𝜋
b)) Energie mécanique de ( S ) juste avant le choc 𝑡= = = = 0,1𝜋 = 0,314𝑠
2 𝜔0 10
1
𝐸𝑚 (𝑂) = 𝐸𝐶𝑂 + 𝐸𝑃𝑃 (𝑂) = 𝐸𝐶𝑂 = 𝑚𝑣0 2 𝑐𝑎𝑟 𝐸𝑃𝑃 (𝑂) = 0
2

1 Solution 11
𝐸𝑚 (𝑂) = × 2 × 2,52 = 6,25𝐽
2
Partie A :
3. a)) Valeur de l’amplitude 𝑥𝑚
1. a)) Masse du solide ( S )
En appliquant la conservation de l’énergie mécanique on a : 948
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝑁0 = 960𝑡𝑟𝑠. 𝑚𝑖𝑛−1 = = 15,8𝐻𝑧
1 1 1 60
𝐸𝑚 (𝑂) = 𝐸𝑚𝑓 = 𝑘𝑥𝑚 2 ⟹ 𝑘𝑥𝑚 2 = 𝐸𝑚 (𝑂) = 𝑚𝑣0 2
2 2 2 La fréquence d’un oscillateur harmonique est définie par :

2𝐸𝑚 (𝑂) 𝑚 2 × 6,25 1 𝑘 𝑘 𝑘


⟹ 𝑥𝑚 = √ = 𝑣0 √ ⟹ 𝑥𝑚 = √ = 0,25𝑚 𝑁0 = √ ⟹ 𝑁0 2 = 2 ⟹ 𝑚𝑆 = 2 2
𝑘 𝑘 200 2𝜋 𝑚𝑆 4𝜋 𝑚𝑆 4𝜋 𝑁0
b)) Equation différentielle du mouvement de ( S ) 300
𝐴. 𝑁: 𝑚𝑆 = = 0,03𝑘𝑔
Comme les frottements sont négligeables, alors le système est 4𝜋 2 × 15,82
harmonique et 𝐸𝑚 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 : b)) Energie mécanique 𝐸0
1 1
1 1 𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝑥̇ 2 1 𝑑𝑥 𝐸0 = 𝑘𝑥0 2 = × 300 × (5. 10−2 )2 = 0,375𝐽
𝐸𝑚 = 𝑚𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⇒ = 𝑚 + 𝑘 =0 2 2
2 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2. Vitesse du solide en B
1 1 𝑘
⟹ 𝑚(2𝑥̇ 𝑥̈ ) + 𝑘(2𝑥𝑥̇ ) = 0 𝑚𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0 ⇒ 𝑥̈ + 𝑥 = 0 Conservation de l’énergie mécanique donne :
2 2 𝑚
1 1
𝑘 𝐸0 = 𝐸1 = 𝑚𝑆 𝑣𝑆 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸0 = 𝑚𝑆 𝑣𝑆 2
2 2
𝜔0 2 = ⟹ 𝑥̈ + 𝜔0 2 𝑥 = 0
𝑚
2𝐸0 2 × 0,375
Pulsation propre 𝜔0 = √ = √
𝑘 200
= 10𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ⟹ 𝑣𝑆 = √ =√ = 5𝑚. 𝑠 −1
𝑚 2 𝑚𝑆 30. 10−3

Loi horaire du mouvement de ( S ) : 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 3. Valeur de l’intensité de frottement f


−1
𝑂𝑟 à 𝑡 = 0, 𝑥 = 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑣 = 𝑣0 = 2,5𝑚. 𝑠 >0 Le système est soumis, après le choc, à la force de frottement 𝑓
𝑑𝑥
𝑣(𝑡) = = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ,son poids 𝑃⃗ et la réaction 𝑅⃗ .
𝑑𝑡
𝑣0 TEC : 𝐸𝐶2 − 𝐸𝐶1 = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑓 )
𝑣(0) = 𝑣0 = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜑) ⟹ sin(𝜑) = −
𝑥𝑚 𝜔0
𝑜𝑟 𝑊(𝑃⃗) = 𝑊(𝑅⃗ ) = 0 𝑒𝑡 𝐸𝐶2 = 𝐸𝐶𝑓 = 0
1
sin(𝜑) = −𝑣0 = −1 1 𝑚𝑏 𝑣𝑏 2
𝑚 𝑘 −𝐸𝐶1 = 𝑊(𝑓 ) ⟹ − 𝑚𝑏 𝑣𝑏 2 = −𝑓𝐿 ⟹ 𝑓 =
𝑣0 √ × √ 2 2𝐿
𝑘 𝑚
10. 10−3 × 7,52
𝜋 𝐴. 𝑁: 𝑓 = soit 𝑓 = 56,25 × 10−2 𝑁
⟹ sin(𝜑) = −1 ⟹ 𝜑 = − 𝑟𝑎𝑑 2 × 0,5
2
𝜋 Partie B :
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = 0,25 cos (10𝑡 − )
2 1. Expression de 𝑣𝑀 en fonction de g, r, 𝜃0 , 𝜃
c)) Instant auquel le solide repasse en O, après l’instant initial
La bille est soumise à son poids 𝑃⃗ et la réaction 𝑅⃗
Au point 𝑥 = 𝑥0 = 0 , donc
TEC : entre C et M : 𝐸𝐶 (𝑀) − 𝐸𝐶 (𝐶) = 𝑊(𝑃⃗) + 𝑊(𝑅⃗ )
𝜋 𝜋
𝑥0 = 0 = 0,25 cos (10𝑡 − ) ⟹ 0,25 cos (10𝑡 − ) = 0 1
2 2 ⟹ 𝑚𝑣𝑀 2 = 𝑚𝑔ℎ 𝑜ù ℎ = 𝑧𝐶 − 𝑧𝑀 = 𝑟 sin 𝜃0 − 𝑟 sin 𝜃
𝜋 𝜋 𝜋 2
cos (10𝑡 − ) = 0 ⇔ cos (10𝑡 − ) = cos ( )
2 2 2 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑣𝑀 = √2𝑔𝑟(sin 𝜃0 − sin 𝜃)
𝜋 𝜋
𝜋 𝜋 10𝑡 − = + 2𝜋𝑘 2. Expression de l’intensité de la force F
cos (10𝑡 − ) = cos ( ) ⟹ { 2 2
𝜋 𝜋
2 2 10𝑡 − = − + 2𝜋𝑘 TCI : 𝑃⃗ + 𝐹 = 𝑚𝑎 , projection sur 𝑁
⃗ :
2 2
𝑚𝑔 sin 𝜃 − 𝐹 = 𝑚𝑎𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ 𝐹 = 𝑚(𝑔 sin 𝜃 − 𝑎𝑛 )
𝜋 2𝜋𝑘
𝑡= + 𝑣𝑀 2
10𝑡 = 𝜋 + 2𝜋𝑘 𝜔 𝑡 = 𝜋 + 2𝜋𝑘 𝜔0 𝜔0 𝐹 = 𝑚(𝑔 sin 𝜃 − 𝑎𝑛 ) = 𝑚 (𝑔 sin 𝜃 − )
⟹{ ⟹{ 0 ⟹ 𝑟
10𝑡 = 2𝜋𝑘 𝜔0 𝑡 = 2𝜋𝑘 2𝜋𝑘
𝑡=
{ 𝜔0 𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝐹 = 𝑚𝑔(3 sin 𝜃 − 2 sin 𝜃0 )
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3. Valeur de 𝜃1 pour que la bille quitte la piste : 2. a)) Équation différentielle des oscillations de faibles amplitude
La bille quitte la piste CD signifie qu’il n’est plus en contact avec Le barreau est soumis à son poids 𝑃⃗ et à la réaction 𝑅⃗
le plan CD, donc F=0 , alors :
⃗𝑹

2 (∆)
3 sin 𝜃1 − 2 sin 𝜃0 ⟹ sin 𝜃1 = sin 𝜃0 A
3
2 2 G
⟹ 𝜃1 = 𝑠𝑖𝑛 −1 ( sin 𝜃0 ) = 𝑠𝑖𝑛−1 ( sin 60°) = 35,26° 𝜶
3 3
𝑣𝐸 = √2𝑔𝑟(sin 𝜃0 − sin 𝜃1 )
B ⃗⃗
𝑷
𝐴. 𝑁: 𝑣𝐸 = √2 × 10 × 6(sin 60° − sin 35,26°) = 5,88𝑚. 𝑠 −1
Partie C
R.F.D (en rotation) :
1. Equation cartésienne de la trajectoire
𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ −𝑚𝑔𝐴𝐺 sin 𝛼 = 𝐽∆ 𝛼̈
Equations horaires du mouvements :
𝑚𝑔𝐴𝐺 𝑚𝑔𝐿 3
Condition initiale 𝛼̈ + sin 𝛼 = 0 ⟹ 𝛼̈ + × sin 𝛼 = 0
𝐽∆ 2 𝑚𝐿2
𝑣𝐸𝑥 = 𝑣𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 𝑥 =0 3𝑔
⃗⃗⃗⃗ OM0 | 0
𝑣𝐸 | 𝑣𝐸𝑦 = 𝑣𝐸 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Soit : 𝛼̈ + sin 𝛼 = 0 , 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑚𝑝𝑙𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 sin 𝛼 = 𝛼
𝑦0 = 0 2𝐿
3𝑔
D’où : 𝛼̈ + 𝛼=0
𝑔𝑥 = 0 𝑎𝑥 = 0 2𝐿
TCI : 𝑚𝑔 = 𝑚𝑎 ⟹ 𝑎 = 𝑔 donc : 𝑔 |𝑔 = 𝑔 , 𝑎 |𝑎 = 𝑔
𝑦 𝑦 b)) Équation horaire des oscillations
𝑣𝐸𝑥 = 𝑣𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 𝑥 = (𝑣𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 )𝑡 La solution de cette équation différentielle est de la forme :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ | 𝑦 = 𝑔𝑡 2 + (𝑣 𝑠𝑖𝑛 𝜃 )𝑡
𝑣 |𝑣𝐸𝑦 = 𝑔 + 𝑣𝐸 𝑠𝑖𝑛 𝜃1 𝑂𝑀 𝐸 1
3𝑔
𝛼 = 𝛼𝑚 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑜ù 𝜔0 = √
2𝐿
Equation de la trajectoire
𝜋
On a : 𝑥 = (𝑣𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 )𝑡 ⇒ 𝑡 =
𝑥
, alors : A t = 0s, 𝛼0 = 𝛼𝑚 = 𝛼1 = 6° ⟹ 𝜑 =
𝑣𝐸 𝑐𝑜𝑠 𝜃1 2
𝑔 𝜋 6𝜋 30
𝑦= 𝑥 2 + 𝑥 𝑡𝑎𝑛 𝜃1 ⟹ 𝛼 = 𝛼𝑚 sin (𝜔0 𝑡 + ) = sin (√ 𝑡)
2𝑣𝐸 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃1 2 180 2 × 0,30
10
𝐴𝑁 : 𝑦 = 𝑥 2 + 𝑥 tan 35,26°
2× 5,882 × 𝑐𝑜𝑠 2 (35,26°) 𝛼 = 0,1 sin(7,07𝑡) 𝑒𝑡
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑦 = 0,251𝑥 2 + 0,708𝑥 2𝜋 2𝐿 3 × 0,30
2. Cordonnées du points d’impact 𝑇0 = = 2π√ = 2π√ = 1,088s
𝜔0 3𝑔 30
𝐼(𝑥𝐼 ; 𝑦𝐼 = ℎ) ⟹ 0,251𝑥𝐼 2 + 0,708𝑥𝐼 = 5
c)) Vitesse de l’extrémité B au passage par la verticale
⟹ Δ = 0,7082 + 4 × 0,251 × 5 = 5,52 𝑠𝑜𝑖𝑡 √∆= 2,35 Au passage par la verticale, la vitesse maximale est :
−0,708 ± 2,35 −0,708 + 2,35 𝜋 𝜋
𝑥𝐼 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑥𝐼 = = 3,27𝑚 𝑣 = 𝛼̇ = 𝛼1 𝜔0 cos (𝜔0 𝑡 + ) = 𝛼̇ 𝑚 cos (𝜔0 𝑡 + )
2 × 0,251 2 × 0,251 2 2
𝑥𝐼 = 3,27𝑚 𝜋
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝐼 | 𝑜𝑟 à 𝑙𝑎 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒 |cos (𝜔0 𝑡 + )| = 1
𝑦𝐼 = 5𝑚 2
3. Vitesse de la bille en E 3𝑔 3𝑔𝐿
𝛼̇ 𝑚 = 𝛼1 𝜔0 ⟹ 𝑣𝐵 = 𝛼1 𝜔0 𝐿 = 𝛼1 𝐿√ = 𝛼1 √
TEC entre E et I: 2𝐿 2
1 1
𝐸𝐶 (𝐼) − 𝐸𝐶 (𝐸) = 𝑊(𝑃⃗) ⟹ 𝑚𝑣𝐼 2 − 𝑚𝑣𝐸 2 = 𝑚𝑔ℎ
2 2
𝜋 30 × 0,30
2 −1 𝐴. 𝑁: 𝑣𝐵 = √ = 0,222𝑚. 𝑠 −1
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑣𝐼 = √𝑣𝐸 + 2𝑔ℎ = √5,882 + 2 × 10 × 5 = 11,6𝑚. 𝑠 30 2

3. a)) Énergie potentielle de la pesanteur


Solution 12 𝐿 0,30 5𝜋
𝐸𝑃𝑃 = −𝑚𝑔𝑧 = −𝑚𝑔 ( cos 𝛼2 ) = −10 ( cos ) = 1,30𝐽
1 2 2 6
I. 1. Montrons que 𝐽∆ = 𝑚𝐿2
3 b)) Vitesse de l’extrémité B au passage par la position d’équilibre
Appliquons le théorème de Huygens : Le système est isolé (frottements négligeables, donc il y a
conservation de l’énergie mécanique :
A G B
𝐿
𝐸1 = 𝐸𝑃1 = −𝑚𝑔 cos 𝛼2
2
1 𝐿 2 1 1 𝐿
𝐽∆ = 𝐽𝐺 + 𝑚𝐴𝐺 2 = 𝑚𝐿2 + 𝑚 ( ) = 𝑚𝐿2 𝑒𝑡 𝐸2 = 𝐸𝐶2 + 𝐸𝑃2 = 𝐽∆ 𝜔2 − 𝑚𝑔
12 2 2 2 2

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𝐿 1 𝐿 12𝐾 12 × 1,5. 10−4
𝐸1 = 𝐸2 ⟺ −𝑚𝑔 cos 𝛼2 = 𝐽∆ 𝜔2 − 𝑚𝑔 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜆 = = = 2 × 10−2
2 2 2 𝑚𝐿2 0,32
𝐿 1 1 𝑑 ′ 𝑜ù: 𝜔 = 𝜔0 𝑒 −𝜆𝑡
−𝑚𝑔 cos 𝛼2 = 𝑚𝐿2 𝜔2 − 𝑚𝐿 ⟹ 𝐿𝜔2 = 3𝑔(1 − cos 𝛼2 )
2 6 2 𝜔0
c)) Temps t où 𝜔 =
𝑂𝑟 𝑣𝐵 = 𝐿𝜔 ⟹ 𝑣𝐵 2 = 𝐿 × 𝐿𝜔2 = 3𝐿𝑔(1 − cos 𝛼2 ) 2

𝜔0 1
⟹ 𝑣𝐵 = √3𝐿𝑔(1 − cos 𝛼2 ) 𝜔= = 𝜔0 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ = 𝑒 −𝜆𝑡 − 𝑙𝑛2 = −𝜆𝑡
2 2
𝜋 𝑙𝑛2 𝑙𝑛2
𝐴. 𝑁: 𝑣𝐵 = √30 × 0,30 (1 − cos ) = 1,098𝑚. 𝑠 −1 ⟹𝑡= = = 34,65𝑠
6 𝜆 0,02
II. Vitesse de rotation du barreau d)) Valeur de 𝜔 à 𝑡 = 10𝑠
𝑊𝑚
La puissance du moteur est définie par : 𝑃𝑚 = ⟹ 𝑊𝑚 = 𝑃𝑚 𝑡 1400 −0,02×10
𝑡 𝜔 = 𝜔0 𝑒 −𝜆𝑡 = 2𝜋𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 = 2𝜋 × 𝑒 = 120𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
1 60
Application du T.E.C : 𝐸𝐶 = 𝐽∆ 𝜔2 = 𝑊𝑚 = 𝑃𝑚 𝑡
2

1 1 24𝑃𝑚 𝑡 Solution 13
⟹ × 𝑚𝐿2 𝜔2 = 𝑃𝑚 𝑡 ⟹ 𝜔 = √
2 12 𝑚𝐿2 1. Équation cartésienne de la trajectoire de la bille
- Condition initiale
24 × 1,5 × 4
𝐴. 𝑁: 𝜔 = √ = 40𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛽
0,302 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 |x0 = 0
𝑣0 |𝑣0𝑦 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛽 𝑒𝑡 OM
⃗⃗⃗⃗
y0 = 0
III. 1. Durée de la phase d’arrêt et le nombre de tours effectués
R.F.D :(en rotation) : ⃗ = mg⃗
La bille est soumise à son poids P
1 T.C.I : mg⃗ = ma⃗ ⇒ a⃗ = g⃗
𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ 𝑀𝐶 = 𝑚𝐿2 𝜃̈
12 𝑎𝑥 = 0 vx = v0 sin β
𝑎 |𝑎 = −𝑔 , ⃗|
v
∆𝜔 𝜔2 − 𝜔1 𝑦 vy = −gt + 𝑣 cos β
𝜃̈ = = , 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑎𝑟𝑟𝑒𝑡 𝜔2 = 0,
∆𝑡 ∆𝑡 𝑥 = (𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛽)𝑡
−𝜔1 2𝜋𝑁0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ |
𝑂𝑀 1
⟹ 𝜃̈ = =− 𝑦 = − 𝑔𝑡 2 + (𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛽)𝑡
∆𝑡 ∆𝑡 2
1 2𝜋𝑁0 𝜋𝑁0 𝑚𝐿2 𝑥
𝑀𝐶 = 𝑚𝐿2 (− ) ⟹ ∆𝑡 = − 𝑥 = (𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛽)𝑡 ⟹ 𝑡 =
12 ∆𝑡 6𝑀𝐶 𝑣0 𝑠𝑖𝑛 𝛽
𝜋 × 1400 × 0,1 × 0,32 𝑔 1
𝐴. 𝑁: ∆𝑡 = − = 2,2𝑠 ⟹𝑦=− 𝑥2 + 𝑥
−6 × 60 × 5 × 10−2 2𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛽 𝑡𝑎𝑛 𝛽
- Nombre de tours effectués par la barre à cet instant 2. a)) Caractéristique de la vitesse juste avant le choc
−𝜔 - point d’application : A ;
R.I.T : −𝜔1 2 = 2𝜃̈ ∆𝜃 ⟹ −𝜔1 2 = 2 ( 1 ) 𝜃
∆𝑡
- direction : horizontale ;
2𝜃 2 𝑁0 ∆𝑡
⟹ 𝜔1 = ⟹ 2𝜋𝑁0 = × 2𝜋𝑛 ⟹ 𝑛 = - sens : vers la droite ;
∆𝑡 ∆𝑡 2
1400 × 2,2 - intensité : 𝑣𝐴 = 𝑣0 𝑥 = 𝑣0 sin 𝛽 = 5 × sin 30° = 2,5𝑚. 𝑠 −1
𝐴. 𝑁: 𝑛 = = 25,67𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠
2 × 60 b)) Hauteur maximale atteinte par la bille
2. a)) Équation différentielle de alentissement En A la vitesse est horizontale, alors 𝑉𝐴 𝑦 = 0
R.F.D :(en rotation) : R.I.T : suivant Oy :
𝑑𝜔
𝑀(𝑅⃗) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈ = 𝐽∆ 𝑣𝐴𝑦 2 − 𝑣0𝑦 2 = 2𝑎𝑦 (𝑦𝐴 − 𝑦𝑂 ) ⟹ −𝑣0𝑦 2 = −2𝑔𝑦𝐴 ⟹
𝑑𝑡
1 𝑑𝜔 𝑑𝜔 12𝐾 𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛽 52 × 𝑐𝑜𝑠 2 30°
⟹ 𝑀𝐶 = −𝐾𝜔 = 𝑚𝐿2 ⟹ + 𝜔=0 𝐻𝑚𝑎𝑥 = 𝑦𝐴 = = = 2,97 × 10−2 𝑚
12 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚𝐿2 2𝑔 20
b)) Solution de l’équation différentielle 3. Angle atteint par la bille et la cible après le choc
𝑑𝜔 12𝐾 𝑑𝜔 12𝐾 𝑑𝜔 12𝐾 Si la bille et la cible reste solidaire, alors le choc est avec
+ 𝜔=0⟹ =− 𝑑𝑡 ⟹ ∫ =− ∫𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑚𝐿2 𝜔 𝑚𝐿2 𝜔 𝑚𝐿2 accrochage
12𝐾 - Conservation de la quantité de mouvement :
⟹ ln 𝜔 = − 𝑡 + 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑚𝐿2 𝑚 10
𝐴 𝑡 = 0𝑠, 𝜔 = 𝜔0 ⟹ 𝑐𝑠𝑡𝑒 = ln 𝜔0 ⃗⃗⃗⃗𝐴 = (𝑚 + 𝑀)𝑣 ⟹ 𝑣 =
𝑚𝑣 𝑣𝐴 = × 2,5
𝑚+𝑀 10 + 30
12𝐾 12𝐾
⟹ ln 𝜔 = − 𝑡 + ln 𝜔0 ⟹ ln 𝜔 − ln 𝜔0 = − 𝑡 Soit : 𝑣 = 0,625𝑚. 𝑠 −1
𝑚𝐿2 𝑚𝐿2

𝜔 12𝐾 −(−
12𝐾
)𝑡
Quand le système atteint la hauteur maximale, sa vitesse s’annule.
ln =− 2
𝑡 ⟹ 𝜔 = 𝜔0 𝑒 𝑚𝐿2
𝜔0 𝑚𝐿

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⃗⃗ alors si on augmente la masse M la pulsation, la période et la
𝑹
𝑴𝑪 fréquence diminue.

𝜽𝒎𝒂𝒙 (+)
B Solution 14
1. a)) Nature du mouvement du pendule O
A ⃗𝑷
⃗ = (𝒎 + 𝑴)𝒈
⃗⃗
1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = 𝐽𝛼̇ 2 + 𝑚𝑔ℎ, 𝜶 ⃗
𝑻
- Conservation de l’énergie mécanique donne : 𝐸𝐴 = 𝐸𝐵 2
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐽 = 𝑚𝑙 2 𝑒𝑡 ℎ = 𝑙(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼) A
1
𝐸𝐴 = 𝐸𝐶𝐴 = (𝑚 + 𝑀)𝑣 2 𝑒𝑡 1 2 2
2 𝑨𝟎 ⃗𝑷

𝐸𝑚 = m𝑙 𝛼̇ + mgl(1 − cos 𝛼)
1 2
𝐸𝐵 = 𝐸𝐶𝐵 + 𝐸𝑃 = 𝐶𝜃𝑚 2 + (𝑚 + 𝑀)𝑔ℎ où ℎ = 𝑙(1 − cos 𝜃𝑚 )
2 𝑑𝐸𝑚
Le système est isolé, donc 𝐸𝑚 = cste ⟹ =0
𝑑𝑡
Or pour 𝜃𝑚 plus petit :
𝑑𝐸𝑚 1 2 𝑑𝛼̇ 2 𝑑
𝜃𝑚 2 1 𝜃𝑚 2 = m𝑙 + mgl (1 − cos 𝛼) = 0
cos 𝜃𝑚 ~1 − ⟹ 𝐸𝐵 = 𝐶𝜃𝑚 2 + (𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡
2 2 2
1 2
1 1 𝜃𝑚 2 ⟹ m𝑙 (2𝛼̇ 𝛼̈ ) + mgl(𝛼̇ sin 𝛼) = 0
(𝑚 + 𝑀)𝑣 2 = 𝐶𝜃𝑚 2 + (𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙 2
2 2 2 𝑔 𝑔
𝛼̈ + 𝑠𝑖𝑛 𝛼 = 0 or pour 𝛼 plus petit 𝑠𝑖𝑛 𝛼 ~𝛼 ⟹ 𝛼̈ + 𝛼 = 0
𝑙 𝑙
𝑚+𝑀
⟹ 𝜃𝑚 = 𝑣 × √ Cet équation différentielle caractérise un mouvement de rotation
𝐶 + (𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙
sinusoïdale.
40 × 10−3 b)) Équation horaire du mouvement
𝐴. 𝑁: 𝜃𝑚 = 0,625√ = 0,125𝑟𝑎𝑑
0,96 + 40. 10−3 × 10 × 0,1 La solution de l’équation différentielle est :𝛼 = 𝛼𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
4. Nature du mouvement de l’ensemble A t = 0s, 𝛼0 = 𝛼𝑚 ⟹ 𝜑 = 0
Le système est soumis à son 𝑃⃗ = (𝑚 + 𝑀)𝑔 𝑒𝑡 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑅⃗ 𝑔 10
⟹ 𝛼 = 𝛼𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑜ù 𝜔0 = √ = √ = 3,54
R.F.D:(en rotation) : 𝑀(𝑅⃗) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈ 𝑙 0,8

⟹ 0 − (𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙 sin 𝜃 − 𝐶𝜃 = (𝑚 + 𝑀)𝑙 2 𝜃̈ Soit α = 0,2 cos(3,54𝑡)


((𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙 + 𝐶) c)) Valeur maximale de la vitesse et de l’accélération
𝑂𝑟 𝑠𝑖𝑛𝜃~𝜃 ⟹ 𝜃̈ + 𝜃=0
(𝑚 + 𝑀)𝑙 2 𝑑𝛼
𝛼̇ = = −0,2(3,54) sin(3,54𝑡) = −0,708 sin(3,54𝑡)
𝑑𝑡
((𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙 + 𝐶)
𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠: 𝜔0 2 = 𝜋
𝛼̇ = 𝛼̇ 𝑚 cos (3,54𝑡 + ) ⟹ 𝛼̇ 𝑚 = 0,708𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 et
(𝑚 + 𝑀)𝑙 2 2

Alors : 𝜃̈ + 𝜔0 𝜃 = 0 , alors on a un mouvement


2 𝛼̈ 𝑚 = 0,708(3,54) = 2,5𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
de rotation sinusoïdal. 2. Vitesse de la masse m et la norme de la tension
5. Équation horaire du mouvement du fil à l’équilibre :
La solution de l’équation différentielle est de la forme : a)) Si la masse m est abandonnée sans vitesse initiale
𝜃 = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) La masse m est soumise à son poids 𝑃⃗
⃗⃗
𝑵
𝜋 ⃗ du fil.
A t = 0s, 𝜃0 = 0 ⟹ cos 𝜑 = 0 ⟹ 𝜑 = ; et à la tension 𝑇
2 O
𝜋 T.E.C : entre A et 𝐴0
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos (𝜔0 𝑡 + ) 𝜽
2 1
𝑚𝑣0 2 = 𝑚𝑔ℎ = 𝑚𝑔𝑙(1 − cos 𝜃)
2 ⃗ A
((𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙 + 𝐶) 𝑻
𝜔0 = √ ⟹ 𝑣0 = √2𝑔𝑙(1 − cos 𝜃) ⃗𝑻
(𝑚 + 𝑀)𝑙 2
𝑨𝟎
𝜋 ⃗𝑷

𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √20 × 0,8(1 − cos )
40 × 10−3 × 10 × 0,1 + 0,96 3
𝐴. 𝑁: 𝜔0 = √ = 50𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
40 × 10−3 × 0,12 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣0 = 2,83𝑚. 𝑠 −1
𝜋 T.C.I : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 , suivant 𝑁
⃗ :
𝜃(𝑡) = 0,125 cos (50𝑡 + )
2
𝑣0 2 𝑣0 2
6. Variation de la fréquence si la masse de la tige augmente −𝑚𝑔 + 𝑇 = 𝑚 ⟹ 𝑇 = 𝑚 (𝑔 + )
𝑙 𝑙
𝜔 1 ((𝑚 + 𝑀)𝑔𝑙 + 𝐶) 2,832
𝜔 = 2𝜋𝑁 ⟹ 𝑁 = = √ , 𝐴. 𝑁: 𝑇 = 5. 10−2 (10 + ) = 1𝑁
2𝜋 2𝜋 (𝑚 + 𝑀)𝑙 2 0,8

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b)) Si la masse m est lancée avec une énergie 𝐸𝐶 = 0,24𝐽 1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 + 𝐸𝑃𝐸 = 𝐽∆ 𝛼̇ 2 .
; 𝐸𝐶
Appliquons la conservation de l’énergie mécanique entre A et 𝐴0 2
1
𝐸𝑃𝑃 = (2𝑚 + 𝑀)𝑂𝐺(1 − cos 𝛼) = (2𝑚 + 𝑀)𝑅(1 − cos 𝛼)
1 2𝐸 2
𝐸0 = 𝐸𝐶0 = 𝑚𝑣0 2 = 𝐸 ⟹ 𝑣0 = √
2 𝑚 1 1 𝐾 𝐾
𝐸𝑃𝐸 = 𝐶1 𝑥 2 + 𝐶2 𝑥 2 , 𝑜𝑟 𝐶 = 𝑒𝑡 𝐶1 =
2 2 𝐴𝐵 𝑂𝐴
2 × 0,24 1
𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √ = 3,10𝑚. 𝑠 −1 ⟹ 𝐶𝐴𝐵 = 𝐶1 𝑂𝐴 ⟹ 𝐶𝑙 = 𝐶1 𝑙 ⟹ 𝐶1 = 2𝐶
0,05 2
1 1
𝑣0 2 3,102 𝐸𝑃𝐸 = × 2𝐶𝑥 2 + × 2𝐶𝑥 2 = 2𝐶𝑥 2
𝑇 = 𝑚 (𝑔 + ) = 5. 10−2 (10 + ) = 1,1𝑁 2 2
𝑙 0,8
1 1
3. Valeur de la vitesse 𝑣0 ⟹ 𝐸𝑚 = 𝐽∆ 𝛼̇ 2 + (2𝑚 + 𝑀)𝑅(1 − cos 𝛼) + 2𝐶𝑥 2
2 2
1 1
T.EC : 𝑚𝑣1 2 − 𝑚𝑣0 2 = −𝑚𝑔ℎ = −2𝑔𝑙 - Déduisons l’équation différentielle
2 2
𝑑𝐸𝑚
⟹ 𝑣0 = √𝑣 2 + 4𝑔𝑙 = √4 + 40 × 0,8 = 6𝑚. 𝑠 −1 Le système est isolé, donc 𝐸𝑚 = cste ⟹ =0
𝑑𝑡

𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝛼̇ 2 1 𝑑 𝑑𝛼 2
= 𝐽∆ + (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅 (1 − cos 𝛼) + 2C =0
Solution 15 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 1
1. a)) Moment d’inertie du système S 𝐽∆ (2𝛼̇ 𝛼̈ ) + (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅(𝛼̇ sin 𝛼) + 2𝐶(2𝛼̇ 𝛼) = 0
2 2
𝐽∆ = 𝐽0 + 𝑀𝑂𝐼 2 + 𝑚𝑑 2 + 𝑚(𝑑 + 𝑅)2
𝑜𝑟 𝛼 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠: sin 𝛼 ~𝛼
2 2 2
1 𝑅 𝑅 𝑅 1
𝐽∆ = 𝑀𝑅2 + 𝑀 ( ) + 𝑚 ( ) + 𝑚 ( + 𝑅) 𝐽∆ 𝛼̈ + (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅𝛼 + 4Cα = 0
2 2 2 2 2
3 1 9 1 (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅 + 8C
𝐽∆ = 𝑀𝑅2 + 𝑚𝑅2 + 𝑚𝑅2 = (3𝑀 + 10𝑚)𝑅2 ⟹ 𝛼̈ + 𝛼=0
4 4 4 3 2𝐽∆
1
𝐴. 𝑁: 𝐽∆ = (3 × 0,1 + 10 × 10−2 )10−2 = 10−3 𝑘𝑔. 𝑚2 (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅 + 8C
3 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠: 𝜔0 2 = ⟹ 𝛼̈ + 𝜔0 2 𝛼 = 0
2𝐽∆
b)) Équation différentielle du système S
Cet équation différentielle caractérise un mouvement de rotation
Détermination du centre d’inertie du système S
sinusoïdale.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑚1 + 𝑚2 + 𝑀)𝑂𝐺 𝑂𝐵1 + 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵2 + 𝑀𝑂𝐼⃗⃗⃗⃗
b))Valeur de la constante de torsion C
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
(2𝑚 + 𝑀)𝑂𝐺 = −𝑚 + 𝑚 ( + 𝑅) + 𝑀 = 𝑚𝑅 + 𝑀 2𝜋 4𝜋 2 4𝜋 2 × 2𝐽∆
2 2 2 2 𝑇0 = ⟹ 𝑇0 2 = =
𝜔0 𝜔0 2 (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅 + 8C
𝑅 1
(2𝑚 + 𝑀)𝑂𝐺 = (2𝑚 + 𝑀) ⟹ 𝑂𝐺 = 𝑅 8𝜋 2 × 𝐽∆
2 2 ⟹ 8𝐶 = − (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅
Le système est soumis à son 𝑇0 2
⃗⃗
𝑹 1 8𝜋 2 × 𝐽∆
𝑃⃗ = (2𝑚 + 𝑀)𝑔 et la réaction 𝑅⃗ ⟹𝐶= ( − (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅)
O 8 𝑇0 2
R.F.D:(en rotation) :
𝜶 1 8 × 10 × 10−3
(+) − (20 + 100) × 10−3 × 10 × 0,1)
𝑀(𝑅⃗) + 𝑀(𝑃⃗) = 𝐽∆ 𝛼̈ 𝐴. 𝑁: 𝐶 = (
G 8 0,52
⟹ 0 − (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑂𝐺 sin 𝛼 = 𝐽∆ 𝛼̈ 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐶 = 2,5 × 10−2 𝑁. 𝑚. 𝑟𝑎𝑑 −1 .
⃗𝑷

𝑂𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝛼 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑠𝑖𝑛𝛼~𝛼
(2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅 (2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅
⟹ 𝛼̈ + 𝛼 = 0 ; 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠: 𝜔0 2 = Solution 16
2𝐽∆ 2𝐽∆
A) 1. Énergie totale du disque
(2𝑚 + 𝑀)𝑔𝑅 Roulement sans glissement :
⟹ 𝜔0 = √
2𝐽∆
1 1 1 1 𝑣2 3
𝐸𝐶 = 𝑀𝑣 2 + 𝐽∆ 𝜔2 = 𝑀𝑣 2 + 𝑀𝑅2 2 = 𝑀𝑣 2
2 2 2 2 𝑅 4
(2 × 10. 10−3 + 0,1)10 × 0,1
𝐴. 𝑁: 𝜔0 = √ = 7,74𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 2. Accélération linéaire du disque
2 × 10−3
Le disque est soumis à son poids 𝑃⃗ et à la réaction 𝑅⃗ .
Alors : 𝛼̈ + 𝜔0 2 𝛼 = 0 ⟹ 𝛼̈ + 60𝛼 = 0
3 3 𝑑𝑣 2 𝑑𝑥
Équation horaire du mouvement T.E.C : 𝑀𝑣 2 = 𝑀𝑔𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼 ⟹ 𝑀 = 𝑀𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼
4 4 𝑑𝑡 𝑑𝑡

La solution de l’équation différentielle est :𝛼 = 𝛼𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 3


⟹ 𝑀(2𝑣𝑣̇ ) = (𝑀𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑣
4
A t = 0s, 𝛼0 = 𝛼𝑚 ⟹ 𝜑 = 0 ⟹ 𝛼 = 𝛼𝑚 cos(𝜔0 𝑡)
2 2
⟹ 𝛼 = 0,1 cos(7,74𝑡) ⟹ 𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 = × 10 × 0,5 = 3,33𝑚. 𝑠 −2
3 3
2. a)) Expression de l’énergie mécanique
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3. Expression de v après un parcours de longueur l Le mouvement est périodique de période propre :

3 4𝑔𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼 𝐽Δ 𝑀𝑅2
𝑇. 𝐸. 𝐶: 𝑀𝑣 2 = 𝑀𝑔𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼 ⟹ 𝑣 = √ 𝑇0 = 2𝜋√ = 2𝜋√
4 3 𝐶 2𝐶

B) 1. Centre de gravité du système


1,3 × 10−2
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑚𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑎 = 𝑂𝐺 = 𝑚 𝐴. 𝑁: 𝑇0 = 2𝜋√ = 6,28𝑠
𝑂𝑛 𝑎 : (𝑚 + 𝑀)𝑂𝐺 𝑙 2 × 6,5. 10−3
𝑀+𝑚

0,2 2. a)) Expression de T en fonction de ( 𝑇0 , 𝐿, 𝑋)


𝐴. 𝑁: 𝑎 = × 0,6 = 0,08𝑚 = 8𝑐𝑚
1,5
R.F.D (en rotation) :
2. Vitesse de G à la position
𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀𝐶1 + 𝑀𝐶2 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ −𝐶1 𝜃 − 𝐶2 𝜃 = 𝐽∆ 𝜃̈
L’ensemble (disque + masse) est
O G (𝐶1 + 𝐶2 )
soumis à son poids 𝑃⃗ = (𝑚 + 𝑀)𝑔 et ⟹ 𝜃̈ + 𝜃=0
𝐽∆
à la réaction 𝑅⃗ ⃗⃗
𝑷 𝐶𝐿 𝐶𝐿
𝑂𝑟 𝐶1 𝑋 = 𝐶2 (𝐿 − 𝑋) = 𝐶𝐿 ⟹ 𝐶1 = 𝑒𝑡 𝐶2 =
T.E.C : entre G et A A 𝑋 𝐿−𝑋
1 1 𝐶𝐿 1 1
𝐽∆ 𝜔2 = (𝑚 + 𝑀)𝑔𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐽∆ = 𝐽0 + 𝑚𝑙 2 = 𝑀𝑅2 + 𝑚𝑙 2 ⟹ 𝜃̈ + ( + )𝜃 = 0
2 2 𝐽∆ 𝑋 𝐿 − 𝑋
1 𝐶𝐿2 𝐶𝐿2
𝐽∆ = × 1,3 × 10−2 + 0,2 × 0,62 = 7,85 × 10−2 𝑘𝑔. 𝑚2 𝜃̈ + 𝜃 = 0 ⟹ 𝜔2 =
2 𝐽∆ 𝑋(𝐿 − 𝑋) 𝐽∆ 𝑋(𝐿 − 𝑋)

2(𝑚 + 𝑀)𝑔𝑎 2(0,2 + 1,3). 10 × 0,08 𝐶𝐿2 2𝜋 𝐽∆ 𝑋(𝐿 − 𝑋)


𝜔=√ =√ = 5,53𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ⟹𝜔=√ et 𝑇 = = 2𝜋√
𝐽∆ 7,85 × 10−2 𝐽∆ 𝑋(𝐿 − 𝑋) 𝜔 𝐶𝐿2
0,44𝑚
𝑣 = 𝑎𝜔 = 0,08 × 5,53 = 𝐽∆ 1 𝑇0
𝑠 ⟹ 𝑇 = 2𝜋√ × √𝑋(𝐿 − 𝑋) = √𝑋(𝐿 − 𝑋)
3. a)) Nature du mouvement du système 𝐶 𝐿 𝐿

R.F.D (en rotation) avec sin 𝜃 ~𝜃 b)) Valeur de X si la période T est maximale

𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ 0 − (𝑚 + 𝑀)𝑔𝑂𝐺 sin 𝜃 = 𝐽∆ 𝜃̈ La période T est maximale si et seulement si


𝑑𝑇 𝐿
(𝑚 + 𝑀)𝑔𝑎 (𝑚 + 𝑀)𝑔𝑎 = 0 = 𝐿 − 2𝑋 ⟹ 𝑋 =
𝜃̈ + 𝜃 = 0 ; 𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠: 𝜔0 2 = 𝑑𝑋 2
𝐽∆ 𝐽∆
La période maximale est :
(𝑚 + 𝑀)𝑔𝑎 1,5 × 10 × 0,08 3,91𝑟𝑎𝑑
⟹ 𝜔0 = √ =√ = 𝑇0 𝐿 𝐿 𝑇 6,28
𝐽∆ 7,85 × 10−2 𝑠 𝑇𝑚𝑎𝑥 = √ (𝐿 − ) = 0 = = 3,14𝑠
𝐿 2 2 2 2
Alors : 𝜃̈ + 𝜔0 2 𝜃 = 0 ⟹ 𝜃̈ + 15,28𝜃 = 0
Cet équation différentielle caractérise un mouvement
Solution 17
de rotation sinusoïdale.
I. 1. Équation différentielle du mouvement
b)) Vitesse angulaire à la position d’équilibre
La masse m est soumise à son poids 𝑃⃗ et à la (∆)
La solution de l’équation différentielle est de la forme :
⃗ du fil.
tension 𝑇 ⃗𝑻
𝜃 = 𝜃𝑚 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑴𝑪
R.F.D (en rotation) :
𝜃̇ = 𝜃𝑚 𝜔0 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑜𝑟 à 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 |cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) | = 1
𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈ (+)
⟹ 𝜃̇ = 𝜃𝑚 𝜔0 ⟹̇ 𝜃 = 0,1 × 3,91 = 0,391𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝐶
C) 1. Nature du mouvement et la valeur de la période 𝑇0 ⟹ −𝐶𝜃 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + 𝜃 = 0 ⃗⃗
𝑷
𝐽∆
La masse m est soumise à son poids 𝑃⃗ et à la tension 𝑇
⃗ du fil.
C’est une équation du différentielle du second degré sans
R.F.D (en rotation) :
(∆) amortissement, caractérise un mouvement de rotation sinusoïdale
𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀𝐶 = 𝐽∆ 𝜃̈
⃗𝑻 𝐶
de pulsation propre 𝜔0 = √
𝐶 𝑴𝑪 𝐽∆
⟹ −𝐶𝜃 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + 𝜃 = 0
𝐽∆ 2. Valeur de la période 𝑇0
C’est une équation du différentielle du second (+)
Le mouvement est périodique de période propre :
degré sans amortissement, caractérise un ⃗⃗
𝑷
𝐽Δ 𝑀𝑅2 0,2 × 0,22
mouvement de rotation sinusoïdale de 𝑇0 = 2𝜋√ = 2𝜋√ ⟹ 𝑇0 = 2𝜋√ = 3,97𝑠
𝐶 2𝐶 2 × 10−2
𝐶
pulsation propre 𝜔0 = √ .
𝐽 ∆

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II. 1. Montrons que 𝐽′ ∆ = 𝛼 + 𝛽𝑑 2 de l’expression de l’énergie mécanique :
1 1
1 𝑀 𝑀 En effet, 𝐸𝑚 = 𝐽∆ 𝜃̇ 2 + 𝐶𝜃 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝐽′ ∆ = 𝐽0 + 𝑚1 𝑑 2 + 𝑚2 𝑑 2 = 𝑀𝑅2 + 𝑑 2 + 𝑑 2 2 2
2 2 2
1 𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝜃̇ 2 1 𝑑𝜃 2 1 1
⟹ 𝐽′ ∆ = 𝑀𝑅2 + 𝑀𝑑 2 = 𝛼 + 𝛽𝑑 2 ⟹ = 𝐽∆ + 𝐶 = 𝐽∆ (2𝜃̇𝜃̈ ) + 𝐶(𝜃𝜃̇ ) = 0
2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 2
1 𝐶
Avec 𝛼 = 𝐽0 = 𝑀𝑅2 𝑒𝑡 𝛽 = 𝑀 Alors : 𝐽∆ 𝜃̈ + 𝐶𝜃 = 0 ⟹ 𝜃̈ + 𝜃=0
2 𝐽∆

2. a)) Expression de la nouvelle période 𝑇1 : III. 1. Montrons que 𝑇2 =


𝑇0
𝐿
√𝐿1 × 𝐿2
𝐽Δ′ 𝑀𝑅2 + 2𝑀𝑑 2 R.F.D (en rotation) :
𝑇1 = 2𝜋√ = 2𝜋√
𝐶 2𝐶
𝑀(𝑅⃗) + 𝑀(𝑃⃗) + 𝑀𝐶1 + 𝑀𝐶2 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⟹ −𝐶1 𝜃 − 𝐶2 𝜃 = 𝐽∆ 𝜃̈
𝑀𝑅2 (𝐶1 + 𝐶2 )
b)) Si d = 0 , alors : 𝑇1 = 2𝜋√ = 𝑇0 = 3,97𝑠 ⟹ 𝜃̈ + 𝜃=0
2𝐶
𝐽∆
3.a)) Équation horaire du mouvement 𝐶𝐿 𝐶𝐿
Or 𝐶1 𝐿1 = 𝐶2 𝐿2 = 𝐶𝐿 ⟹ 𝐶1 = 𝑒𝑡 𝐶2 =
𝐿1 𝐿2
L’équation horaire du mouvement est de la forme
𝐶𝐿 1 1
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑒𝑡 𝜃̇ = −𝜃𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ⟹ 𝜃̈ + ( + )𝜃 = 0
𝐽∆ 𝐿1 𝐿2
𝜋
Or à t = 0, 𝜃 = 0 ⟹ cos 𝜑 = 0 ⟹ 𝜑 = 𝑟𝑎𝑑
2
𝐶𝐿2 𝐶𝐿2 𝐶𝐿2
𝜋 𝐶 𝜃̈ + 𝜃 = 0 ⟹ 𝜔2 = ⟹𝜔=√
⟹ 𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos (𝜔0 𝑡 + ) 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = √ 𝐽∆ 𝐿1 × 𝐿2 𝐽∆ 𝐿1 × 𝐿2 𝐽∆ 𝐿1 × 𝐿2
2 𝐽∆′

1 1 𝑅 2 3 2𝜋 𝐽∆ 𝐿1 × 𝐿2 𝐽∆ 1
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐽′ ∆ = 𝑀𝑅2 + 𝑀𝑑 2 = 𝑀𝑅2 + 𝑀 ( ) = 𝑀𝑅2 𝑇2 = = 2𝜋√ = 2𝜋√ × √𝐿1 × 𝐿2
2 2 2 4 𝜔 𝐶𝐿2 𝐶 𝐿

4𝐶 4. 10−2 𝑇0
𝐴. 𝑁 𝜔0 = √ =√ = 1,29𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝐷′ 𝑜ù: 𝑇2 = √𝐿1 × 𝐿2
3𝑀𝑅 2 3 × 0,2 × 0,22 𝐿
𝜋 2. Application numérique
⟹ 𝜃(𝑡) = 2 cos (1,29𝑡 + ) 𝐿1 = 80𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝐿2 = L − 𝐿1 = 120 − 80 = 40cm
2
𝜋 3,97
⟹ 𝜃̇ (𝑡) = −2 × 1,29 sin (1,29𝑡 + ) 𝑇2 = × √0,8 × 0,4 = 1,87s
2 1,20
𝜋
⟹ 𝜃̇ (𝑡) = −2,58 sin (1,29𝑡 + ) = 2,58 cos(1,29𝑡) 3. Si 𝐿1 = 𝐿2 ⟹ L = 2𝐿1 ⟹ 𝑇2′ =
𝑇0
√𝐿1 2 =
𝑇0
𝐿1
2 𝐿 𝐿

b)) Accélération angulaire lorsque l’élongation est maximale 𝑇0 𝐿 𝑇0 3,97


𝑇2′ = × = = = 1,985s
𝜋 𝜋 𝐿 2 2 2
𝜃̈ = −2,58 × 1,29 cos (1,29𝑡 + ) = −3,33 cos (1,29𝑡 + )
2 2
D’où Si 𝐿1 = 𝐿2 , la période des oscillations est maximale.
L’élongation est maximal si et seulement |cos(1,29𝑡)| = 1,
alors 𝜃̈ = −3,33𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2 Solution 15
c)) Montrons que l’énergie mécanique du pendule I.1. Relation donnant l’allongement à l’équilibre
est constante et la calculer ⃗ ) + 𝑀(𝑇
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′1 ) = 0
A l’équilibre :𝑀(𝑇
1 1
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝐸 = 𝐽∆′ 𝜃̇ 2 + 𝐶𝜃 2 ⟹ −𝑇𝑟 + 𝑇 ′1 𝑟 = 0
2 2
𝑜𝑟 𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑒𝑡 𝜃̇ = −𝜃𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑂𝑟 𝑇 ′1 = 𝑇1 = 𝑃 = 𝑀𝑔

1 1 𝑀𝑔
𝐸𝑚 = 𝐽 ′ 𝜃 2 𝜔 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑) + 𝐶𝜃𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑) ⟹ 𝑇 = 𝑘∆𝑙 = 𝑇 ′1 = 𝑀𝑔 ⟹ ∆𝑙 =
2 ∆ 𝑚 0 2 𝑘
𝐶 2. a)) Montrons que le disque va prendre un mouvement de
𝑜𝑟 𝜔0 2 =
𝐽∆′ rotation sinusoïdal
1 ⃗
𝑻
𝐸𝑚 = 𝐶𝜃𝑚 2 [𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑) + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑)]
2 A
1 1 O
𝐸𝑚 = 𝐶𝜃𝑚 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 , 𝐴. 𝑁: 𝐸𝑚 = . 10−2 × 22 = 2 × 10−2 𝐽
2 2
Remarques : B
z’ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏 ′
- L’énergie potentielle de pesanteur du pendule de torsion dans le ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏
champ de pesanteur terrestre est constante (nulle ) du fait que son
centre d’inertie reste dans un plan horizontal ( 𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒). z
- On peut établir l’équation différentielle du mouvement à partir ⃗⃗
𝑷

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𝑀𝑔
- Pour le disque en mouvement : ⟹ 𝑣= + 𝐶𝑒 −𝑘𝑡⁄𝑀 est solution de cette équation
𝑘
R.F.D ( en rotation) :
différentielle.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′1 ) = 𝐽𝜃̈
⃗ ) + 𝑀(𝑇
𝑀(𝑇 2. a)) Expression de C en fonction de 𝑣0 , M, g et k
𝜃̈ Conditions initiales : à t=0s : 𝑣0 =
𝑀𝑔
+ 𝐶𝑒 0 ⟹ 𝐶 = 𝑣0 −
𝑀𝑔
⟹ −𝑇𝑟 + 𝑇 ′1 𝑟 = 𝐽𝜃̈ ⟹ −𝑘(𝑥 + ∆𝑙) + 𝑇 ′1 = 𝐽 (1) 𝑘 𝑘
𝑟
b)) Montrons que la vitesse de M atteint une valeur limite
- Pour le solide de masse M
dont on précisera :
𝑇1 = 𝑀𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑧 ′ 𝑧 : 𝑀𝑔 − 𝑇1 = 𝑀𝑎 = 𝑀𝑟𝜃̈
T.C.I : 𝑃⃗ + ⃗⃗⃗
𝑀𝑔 𝑀𝑔
𝑇1 = 𝑀𝑔 − 𝑀𝑟𝜃̈ (2) lim 𝑣(𝑡) = lim ( + 𝐶𝑒 −𝑘𝑡⁄𝑀 ) = = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑡→+∞ 𝑡→+∞ 𝑘 𝑘
−𝑘(𝑥 + ∆𝑙) + 𝑀𝑔 − 𝑀𝑟𝜃̈ = 𝐽𝜃̈ 𝑀𝑔
𝐷′ 𝑜ù: 𝑣𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 =
𝐽 𝑘
⟹ −𝑘𝑥 − 𝑘∆𝑙 + 𝑀𝑔 = (𝑀𝑟 + ) 𝜃̈ , 𝑜𝑟 𝑥 = 𝑟𝜃 𝑒𝑡
𝑟
A l’équilibre : −𝑘∆𝑙 + 𝑀𝑔 = 0 Solution 19
2
𝐽 𝑘𝑟 1. a)) Valeur de l’angle 𝛼 en degré
⟹ −𝑘𝑟𝜃 = (𝑀𝑟 + ) 𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + 𝜃=0
𝑟 𝑀𝑟 2 + 𝐽
x’
𝑘
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜃̈ + ( )𝜃 = 0 , ⃗⃗
𝑹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐽 z 𝑻′𝟏
𝑀+
𝑟2 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏
C’est une équation de second degrés sans second membre, ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝟏
𝑻′ ⃗𝑷

caractérise un mouvement de rotation sinusoïdal. ⃗𝑻 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝟏
b)) Relation donnant la période 𝑇0 α x
z’
D’après l’équation différentielle précédente ⃗𝑷

𝐽
𝑘 √𝑀 + 𝑟 2 - Pour le disque :
𝜔0 = √ 𝑒𝑡 𝑇0 = 2𝜋
𝐽 𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ̈ ′ ′ ̈ 𝑎
𝑀+ 2 R.F.D ( en rotation ) : ∑ 𝑀(𝐹 𝑒𝑥𝑡 ) = 𝐽𝜃 ⟹ 𝑇 1 𝑟 + 𝑇 𝑟 = 𝐽𝜃 = 𝐽
𝑟 𝑟

𝑎 1 𝑎 1
II. 1. Expression de la nouvelle période 𝑇1 𝑇 ′1 − 𝑇 ′ = 𝐽 = 𝑀𝑟 2 2 ⇒ 𝑇 ′1 − 𝑇 ′ = 𝑀𝑎 (1)
𝑟2 2 𝑟 2
𝐽1 - Pour la masse 𝑚1
√𝑀 + 𝑟 2
𝑇1 = 2𝜋 𝑜ù 𝐽1 = 𝐽 + 𝑚𝐴 𝑑 2 + 𝑚𝐵 𝑑 2 = 𝐽 + 2𝑚𝐴 𝑑 2
𝑘 T.CI : ⃗⃗⃗
𝑃1 + ⃗⃗⃗
𝑇1 + ⃗⃗⃗⃗
𝑅1 += 𝑚1 𝑎
𝐽 + 2𝑚𝐴 𝑑 2 Suivant x’x :
√𝑀 + 𝑟2 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑇1 = 𝑚1 𝑎 ⇒ 𝑇1 = 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑚1 𝑎 (2)
⟹ 𝑇1 = 2𝜋
𝑘
𝐽
- Pour la masse m
𝑀+ 2 2𝑀+𝑚
2. Si d =0 , alors : 𝑇1 = 𝑇0 = 2𝜋√ 𝑟 = 2𝜋√ T.CI : 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑚𝑎 : Suivant z’z :
𝑘 2𝑘

−𝑚𝑔 + 𝑇 = 𝑀𝑎 ⟹ 𝑇 = 𝑚𝑔 + 𝑚𝑎 (3)
1 2 × 2,5 + 1
𝑐𝑎𝑟 𝐽 = 𝑚𝑟 2 𝐴. 𝑁: 𝑇1 = 𝑇0 = 2𝜋√ = 1,088𝑠 Or 𝑇1 = 𝑇 ′1 𝑒𝑡 𝑇 = 𝑇 ′ alors :
2 200
1
III. 1. Équation différentielle liant la vitesse v 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑚1 𝑎 − 𝑚𝑔 − 𝑚𝑎 = 𝑀𝑎
2
La masse M est soumise à son poids 𝑃⃗ = 𝑀𝑔 et à la force de 𝑀
𝑎 ( + 𝑚 + 𝑚1 ) = 𝑚1 𝑔 sin 𝛼 − 𝑚𝑔
2
frottement visqueux 𝑓 = −𝐾𝑣
𝑀
T.C.I : 𝑀𝑔 − 𝑘𝑣 = 𝑀𝑎 , 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑥 : ⃗𝒇 𝑎 ( + 𝑚 + 𝑚1 ) + 𝑚𝑔
⟹ sin 𝛼 = 2
𝑑𝑣 𝑚1 𝑔
𝑀𝑔 − 𝑘𝑣 = 𝑀𝑎 = 𝑀 0,2
𝑑𝑡 ⃗⃗
𝑷 2,5 ( + 0,1 + 0,7) + 0,1 × 10
x 𝐴. 𝑁: sin 𝛼 = 2 = 0,46
𝑑𝑣 𝑘
⟹ + 𝑣−𝑔 =0 0,7 × 10
𝑑𝑡 𝑀
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝛼 = 27,38°
Vérifions que la solution de l’équation différentielle est de la
𝑀𝑔 b)) Travaille de la tension 𝑇1 entre A et B
forme : 𝑣 = + 𝐶𝑒 −𝑘𝑡⁄𝑀
𝑘
⃗ 1 ) = 𝑇1 × 𝐴𝐵 , 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑇1 = 𝑚1 (𝑔 sin 𝛼 − 𝑎)
𝑊(𝑇
𝑑𝑣 𝑘 𝑘 𝐶𝑘𝑒 −𝑘𝑡⁄𝑀
= −𝐶 𝑒 −𝑘𝑡⁄𝑀 ⟹ −𝐶 𝑒 −𝑘𝑡⁄𝑀 + 𝑔 + −𝑔=0 𝐴. 𝑁: = 𝑇1 = 0,7(10 × 0,46 − 2,5) = 1,47𝑁
𝑑𝑡 𝑀 𝑀 𝑀
𝑣𝐵 2 42
R.I.T : 𝑣𝐵 2 = 2𝑎𝐴𝐵 ⟹ 𝐴𝐵 = = = 3,2𝑚
2𝑎 2×2,5

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⃗ 1 ) = 1,47 × 3,2 = 4,70𝐽
𝐴. 𝑁 ∶ 𝑊(𝑇 Solution 20
𝑣𝐵 4 1. a)) Accélération du cerceau par rapport à son centre d’inertie G
- Durée de la phase AB :𝑣𝐵 = 𝑎𝑡𝐴𝐵 ⟹ 𝑡𝐴𝐵 = = = 1,6𝑠
𝑎 2,5
Roulement sans glissement :
- Nombrez de tours effectués
1 1 1 1 𝑣2
𝑣𝐵 2 𝑎 𝑣𝐵 2 𝐸𝐶 = 𝑀𝑣 2 + 𝐽∆ 𝜔2 = 𝑀𝑣 2 + 𝑀𝑅2 2 = 𝑀𝑣 2
𝑅. 𝐼. 𝑇 : 𝜔2 = ( ) = 2𝜃̈ 𝜃 = 2 × 2𝜋𝑛 ⇒ 𝑛 = 2 2 2 2 𝑅
𝑟 𝑟 4𝜋𝑎𝑟
Le disque est soumis à son poids 𝑃⃗ et à la réaction 𝑅⃗ .
42
𝐴. 𝑁: 𝑛 = = 5𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑣 2 𝑑𝑥
4𝜋 × 2,5 × 0,1 T.E.C : 𝑀𝑣 2 = 𝑀𝑔𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼 ⟹ 𝑀 = 𝑀𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑑𝑡 𝑑𝑡
2. Valeur de la masse 𝑚2 et le racourssiment maximale 𝑋𝑚 ⟹ 𝑀(2𝑣𝑣̇ ) = (𝑀𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼)𝑣
- Après le choc , les deux solides s’accrochentdonc il y a 1 1
𝑎 = 𝑔 sin 𝛼 = × 10 × 0,5 = 2,5𝑚. 𝑠 −2
conservation de la quantité de mouvement, c’à dire la quantité de 2 2
mouvement avant le choc est égale à la quantité de mouvement b)) Expression de v après un parcours de longueur l

après le choc. T.E.C: 𝑀𝑣 2 = 𝑀𝑔𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼 ⟹ 𝑣 = √𝑔𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼


(𝑚1 + 𝑚2 )𝑣 𝑣𝐵 ⟹ 𝑚2 𝑣𝐺 = 𝑚1 (𝑣𝐵 − 𝑣𝐺 )
⃗⃗⃗⃗𝐺 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗ 2. a)) Moment d’inertie du cerceau par rapport à (∆)
𝑚1 (𝑣𝐵 − 𝑣𝐺 ) 700(4 − 2) Théorème de Huygens :
⟹ 𝑚2 = , A. N: 𝑚2 = = 700𝑔
𝑣𝐺 2 𝐽∆ = 𝐽𝐺 + 𝑀𝑅2 = 𝑀𝑅2 + 𝑀𝑅2 = 2𝑀𝑅2
- Comme les deux solides glissent sans frottement sur le plan 𝐴. 𝑁: 𝐽∆ = 2 × 0,22 = 0,08𝑘𝑔. 𝑚2
horizontal, alors le système est conservatif, il y a donc b)) Équation différentielle du mouvement
conservation de l’énergie mécanique : Le système S de masse M est soumis à ⃗⃗
𝑹
𝐸𝑚𝑓 = 𝐸𝑚𝑖 ⟹ 𝐸𝐶𝑓 + 𝐸𝑃𝑓 = 𝐸𝐶𝑖 + 𝐸𝑃𝑖 𝑜𝑟 𝐸𝑃𝑖 = 0 𝑒𝑡 𝐸𝐶𝑓 = 0 ⃗ = Mg⃗ et à la réaction R

son poids P O
1 1
⟹ 𝐸𝑃𝑓 = 𝐸𝐶𝑖 ⟹ 𝑘𝑋𝑚 2 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑣𝐺 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R.F.D (en rotation) : ∑ M(F ext ) = J∆ θ
̈ 𝜽𝒎
2 2 (+)
⃗ ) = J∆ θ̈ , or M(R
⃗ ) + M(R
M(P ⃗)=0 G
(𝑚1 + 𝑚2 ) (0,7 + 0,7)
⟹ 𝑋𝑚 = 𝑣𝐺 √ = 2√ = 0,118𝑚 = 0,12𝑚 Alors : −𝑀𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑂𝐺 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⃗𝑷

𝑘 400
Pour des oscillation de faible
3. a)) Équation différentielle du mouvement
𝑀𝑔
1 1 amplitude, 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ∼ 𝜃 ⇒ 𝑀𝑔𝜃𝑂𝐺 = 𝐽∆ 𝜃̈ ⇒ 𝜃̈ + 𝑂𝐺𝜃 = 0
𝐸𝑚 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 𝐽∆
2 2
𝑀𝑔
𝑑𝐸𝑚 1 𝑑𝑥̇ 2 1 𝑑𝑥 posons 𝜔0 2 = 𝑂𝐺 ⟹ 𝜃̈ + 𝜔0 2 𝜃 = 0
𝐽∆
⇒ = (𝑚1 + 𝑚2 ) + 𝑘 =0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 C’est une équation différentielle du second ordre à coefficient
1 1
⟹ (𝑚1 + 𝑚2 )(2𝑥̇ 𝑥̈) + 𝑘(2𝑥𝑥̇ ) = 0 constant, caractérise un mouvement de rotation sinusoïdal.
2 2
𝑘 - Pulsation propre et la période propre des oscillations
⟹ (𝑚1 + 𝑚2 )𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0 ⇒ 𝑥̈ + 𝑥=0
𝑚1 + 𝑚2 Mg 𝑀𝑔𝑅 𝑔 𝑔
ω0 2 = OG = 2
= ⟹ 𝜔0 = √
𝑘 J∆ 2𝑀𝑅 2𝑅 2𝑅
Posons 𝜔2 0 = ⟹ 𝑥̈ + 𝜔2 0 𝑥 , c’est une équation
𝑚1+𝑚2

différentielle du second ordre sans second membre caractérise un 10 2𝜋 2𝜋


𝐴. 𝑁: 𝜔0 = √ = 5𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑇0 = = = 1,25𝑠
2 × 0,2 𝜔0 5
mouvement rectiligne sinusoïdal.
Valeur de la période du mouvement - Équation horaire du mouvement
L’équation différentielle admet comme solution :
𝑘 𝑚1 + 𝑚2 0,7 + 0,7
𝜔0 = √ ⟹ 𝑇0 = 2𝜋√ = 2𝜋√ = 0,37𝑠 𝜃 = 𝜃𝑚 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑚1 + 𝑚2 𝑘 400
𝜋 𝜋
b)) Loi horaire du mouvement A t = 0s, 𝜃0 = 𝜃𝑚 ⟹ 𝜑 = ⟹ 𝜃 = 𝜃𝑚 sin (𝜔0 𝑡 + )
2 2
La solution de l’équation différentielle (1) est de la forme 10𝜋 𝜋
𝜃𝑚 = 10° = = 0,17𝑟𝑎𝑑 ⟹ 𝜃 = 0,17 sin (5𝑡 + )
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑). 180 2
- Vitesse angulaire du cerceau à son passage de l’équilibre
A t=0, 𝑥0 = 𝑥𝑚 = 𝑥𝑚 cos 𝜑 ⇒ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0.
𝜋 𝜋
2𝜋 2𝜋 𝜃̇ = 5 × 0,17 cos (5𝑡 + ) = 0,85 cos (5𝑡 + )
𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = = = 16,98𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 , 2 2
𝑇0 0,37 𝜋

𝑜𝑟 à 𝑙 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 |cos (5𝑡 + )| = 1
𝐷′ 𝑜ù: 𝑥(𝑡) = 0,12 cos(16,98𝑡). 2
d’où lorsque le cerceau passe à sa position d’équilibre aevc une
vitesse 𝜃̇ = 𝜃̇𝑚 = 0,85𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1

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c)) Longueur l du pendule simple synchrone de ce pendule 3 10
⟹ 𝐹 = 𝑀𝑔 − 𝑔 ⟹ 𝐹 = 10 − = 8,75𝑁
2π 2R
8 8
- La période du pendule composé est : TC = = 2π√
ω0 g

l Solution 21
- La période du pendule simple est : TS = 2π√
g
1. a)) Équation différentielle du mouvement
2𝑅 𝑙 ⃗𝑹

𝑇𝐶 = 𝑇𝑆 ⟺ = ⟹ 𝑙 = 2𝑅 = 2 × 20 = 40𝑐𝑚. Le solide S de masse m est soumis à
𝑔 𝑔
O
3. a)) Moment d’inertie du système { cerceau + bille} ⃗ = mg⃗ et à la réaction R
son poids P ⃗
𝜽𝟎
par rapport à l’axe ∆ R.F.D (en rotation ) :
G
𝑀 𝑀(𝑅⃗) + 𝑀(𝑃⃗) = 𝐽𝜃̈ ⟹
𝐽′ ∆ = 𝐽 + 𝑚(2𝑅)2 = 2𝑀𝑅2 + 4𝑚𝑅2 = 2𝑀𝑅2 + 4 × 𝑅2 (+) ⃗⃗
2 𝑔 𝑷
′ 2 2 2 −𝑚𝑔𝐿 sin 𝜃 = 𝐽𝜃̈ = 𝑚𝐿2 𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + sin 𝜃
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐽 ∆
= 4𝑀𝑅 = 4 × 0,2 = 0,16𝑘𝑔. 𝑚 𝐿
b)) Loi horaire du mouvement du système b)) Pour des oscillations de faible amplitude,
𝑔
L’équation différentielle du système {cerceau +bille} est de la sin θ ∼ θ ⇒ 𝜃̈ + 𝜃 = 0
𝐿
MgOG′
forme : θ̈ + θ=0 𝑔
En posant ω0 = ⟹ 𝜃̈ + ω0 𝜃 = 0 , le pendule est
2 2
J′ ∆
𝐿

Centre d’inertie du système OG’ : harmonique car le solide a un mouvement de rotation sinusoïdal.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 𝑀𝑂𝐺
(𝑀 + 𝑚)𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑚𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ce mouvement est périodique de période 𝑇0
𝑀 𝑀
⟹ (𝑀 + ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ +
𝑂𝐺 ′ = 𝑀𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 𝑇0 =
2𝜋
= 2𝜋√
𝐿
= 2𝜋√
1
= 2𝑠
2 2 𝜔0 𝑔𝑔 9,8
3 𝑀 × 2𝑅 4
⟹ 𝑀 × 𝑂𝐺 ′ = 𝑀𝑅 + ⟹ 𝑂𝐺 ′ = 𝑅 c)) Loi horaire du mouvement
2 2 3
4 La solution de l’équation différentielle est de la forme
Mg × 𝑅
θ̈ + 3 θ = 0 ⟹ θ̈ + g θ = 0 𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
4𝑀𝑅2 3𝑅
A t=0, 𝜃0 = 𝜃𝑚 = 𝜃𝑚 cos 𝜑 ⇒ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0.
𝑔 10
𝜔0 = √ =√ = 4,08𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 2𝜋 2𝜋
3𝑅 3×0,2 𝜃(𝑡) = 𝜃0 cos(𝜔0 𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = = = 𝜋𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ,
𝑇0 2
L’équation différentielle admet comme solution : 𝑥(𝑡) = 0,2 cos(𝜋𝑡)
𝜃 = 𝜃𝑚 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) d)) Énergie mécanique du système
𝜋 𝜋
A t = 0s, 𝜃0 = 𝜃𝑚 ⟹ 𝜑 = ⟹ 𝜃 = 𝜃𝑚 sin (𝜔0 𝑡 + ) 1
2 2 𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = 𝐽𝜃̇ 2 + 𝑚𝑔ℎ,
2
10𝜋 𝜋
𝜃𝑚 = 10° = = 0,17𝑟𝑎𝑑 ⟹ 𝜃(𝑡) = 0,17 sin (4,08𝑡 + ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐽 = 𝑚𝐿2 𝑒𝑡 ℎ = 𝐿(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝜃)
180 2
1
c)) Valeur de la période 𝑇 ′ 0 : 𝑇 ′ 0 =
2𝜋
=
2𝜋
= 1,54𝑠 𝐸𝑚 = m𝐿2 𝜃̇ 2 + mgL(1 − cos 𝜃) or pour 𝜃 plus petit :
2
𝜔0 4,08
𝜃2 1 𝜃2
4. Intensité de la force 𝐹 cos 𝜃 = 1 − ⟹ 𝐸𝑚 = m𝐿2 𝜃̇ 2 + mgL
⃗⃗ 2 2 2
𝑹
R.F.D (en rotation) : 2. a)) Nouvelle équation différentielle
O ⃗
𝑭
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ M(F ′ ̈
ext ) = J ∆ θ R.F.D (en rotation) : 𝑀(𝑅⃗ ) + 𝑀(𝑃⃗ ) + 𝑀(𝑓 ) = 𝐽𝜃̈
𝜽𝒎 (+
⃗ ) + M(R
M(P ⃗⃗⃗⃗ = J ′ θ̈ ;
⃗ ) + M(𝐹)
∆ G’ ) ⟹ −𝑚𝑔𝐿 sin θ −ℎ𝜃̇ = 𝐽𝜃̈ = 𝑚𝐿2 𝜃̈
⃗)=0
or M(R ℎ 𝑔 ℎ
⃗𝑷
⃗ ⟹ 𝜃̈ + 𝜃̇ + sin 𝜃 = 0 , 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜆 =
𝑚𝐿2 𝐿 2𝑚𝐿2
−Mg sin θ OG′ + F OG′ sin 𝜃 = J ′ ∆ θ̈
𝑑2𝜃 𝑑𝜃 𝑔
⟹ (𝐹 − 𝑀𝑔)𝑂𝐺 ′ sin 𝜃 = J ′ ∆ θ̈ ⟹ + 2𝜆 + 𝜃 = 0 (1), 𝑐𝑎𝑟 sin 𝜃 ~𝜃
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝐿
Pour des oscillation de faible amplitude, sin θ ∼ θ b)) Montrons qu’on a un mouvement oscillateur amorti
(Mg − F)𝑂𝐺 ′ Le mouvement est oscillatoire si le discriminant réduite de
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ θ̈ + θ=0
J′ ∆ l’équation (1) ∆′ = λ2 − ω0 2 < 0.
(Mg − F)𝑂𝐺 ′
(𝑀𝑔 − 𝐹) × 4𝑅 𝑀𝑔 − 𝐹
posons ω0 2 = = = ℎ 2 𝑔 0,36 2

J∆ 3 × 4𝑀𝑅2 3𝑅 ∆′ = ( ) − = ( ) − 9,8 = −8,99 < 0
2𝑚𝐿2 𝐿 2 × 0,2
3𝑅 3𝑅 2𝑅 Comme ∆′ < 0 , alors le mouvement est oscillatoire amorti
𝑇0 = 2𝜋√ , 𝑜𝑟 𝑇 ′ 0 = 2𝑇0 ⟹ 2𝜋√ = 4𝜋√
𝑀𝑔 − 𝐹 𝑀𝑔 − 𝐹 𝑔 Ce régime oscillatoire est dite pseudo-périodique

3𝑅 8𝑅 Calculons la pseudo-périodique T :
⟹ = ⟹ 8(𝑀𝑔 − 𝐹) = 3𝑔
𝑀𝑔 − 𝐹 𝑔
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- La pseudo-périodique T est donnée par :
2𝜋 𝑔 ℎ 2
𝑇= 𝑜ù Ω = √𝜔0 2 − 𝜆2 = √ − ( ) 2𝜋 2𝜋 2𝜋 𝑇0
Ω 𝐿 2𝑚𝐿2 𝑇= = = =
Ω √𝜔0 2 − 𝜆2
𝜆 2 √1 − ( 𝜆 )
2

0,36 2 2𝜋 2𝜋 𝜔0 √1 − ( )
𝜔0 𝜔0
Ω = √9,8 − ( ) = 3𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 et 𝑇 = = = 2,094𝑠
2 × 0,2 Ω 3
Application numérique:
c)) La loi horaire est de la forme
3
2𝜋 𝜃𝑚 = 0,2 ( ) = 0,19𝑟𝑎𝑑 𝑒𝑡
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 𝑒 −𝜆𝑡
cos(Ω𝑡 + 𝜑) 𝑎𝑣𝑒𝑐 Ω = 𝜋
𝑇 𝜆 ℎ 0,36
Déterminons 𝜃𝑚 𝑒𝑡 𝜑 𝑡𝑎𝑛 𝜑 = − = − 2
=− = −0,3
Ω 2𝑚𝐿 Ω 0,4 × 3
La solution générale de l’équation (1) avec ∆< 0, s’écrit sous la 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜑 = 𝑡𝑎𝑛− (−0,3) = −0,29rad
forme : 𝐷′ 𝑜ù: 𝜃𝑚 = 0,19𝑟𝑎𝑑 𝑒𝑡 𝜑 = −0,29𝑟𝑎𝑑
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑚 𝑒 −𝜆𝑡 cos(Ω𝑡 + 𝜑) Avec Ω2 = ω0 2 − λ2 .
Les conditions initiales s’écrit : Solution 22
𝜃(𝑡 = 0) = 𝜃0 𝑒𝑡 𝜃̇ (𝑡 = 0) = 0 Partie A
𝜃(𝑡 = 0) = 𝜃0 = 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑒𝑡 1. Allongement et l’énergie potentielle à l’équilibre
𝜃̇ (𝑡 = 0) = −𝜆 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 − Ω𝜃𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 0 T.C.I : ⃗⃗⃗ 𝑇2 + 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 𝑜𝑟 à 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑎 = ⃗0 , 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠
𝑇1 + ⃗⃗⃗
⟹ 𝜆 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 = Ω𝜃𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 𝑒𝑡 𝜃0 = 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑇2 + 𝑃⃗ = ⃗0 : suivant Ox : −𝑇1 − 𝑇2 + 𝑀𝑔 = 0
⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗
𝑇
2 2
𝜃0 = 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 ⟹ −𝑘∆𝑙𝐸 − 𝑘∆𝑙𝐸 + 𝑀𝑔 = 0
⟹{ 2
2
𝜆 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 = Ω2 𝜃𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜑 𝑀𝑔
M N ⟹ 2𝑘∆𝑙𝐸 = 𝑀𝑔 ⟹ ∆𝑙𝐸 =
𝜃0 2 = 𝜃𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 2𝑘
⟹ { 2 2
𝜆 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 = 𝜃𝑚 2 (𝜔0 2 − 𝜆2 )𝑠𝑖𝑛2 𝜑 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟐 ⃗⃗⃗⃗
𝑻𝟏 0,1 × 10
𝐴. 𝑁: ∆𝑙𝐸 = = 0,02𝑚
𝜃0 2 = 𝜃𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 2 × 25
⟹ { A O B = 2𝑐𝑚
𝜆 𝜃𝑚 2 = 𝜃𝑚 2 𝜔0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜑
2

𝜃0 2 = 𝜃𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 ⃗⃗
Energie potentielle du système à
𝑷
𝜆2 𝜃𝑚 2
⟹ {𝜆2 𝜃𝑚 2 2
⟹ + 𝜃0 2 = 𝜃𝑚 2 x l’équilibre :
= 𝜃𝑚 𝑠𝑖𝑛 2
𝜑 𝜔0 2
𝜔0 2 𝐸𝑃𝐸 = 𝐸𝑃𝑃 + 𝐸𝑃𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸𝑃𝑃 = 0
2 2 2
𝜆 𝜔0 − 𝜆 1 1
⟹ 𝜃𝑚 2 (1 − ) = 𝜃0 2 ⟹ 𝜃𝑚 2 ( ) = 𝜃0 2 ⟹ 𝐸𝑃𝐸 = 𝑘∆𝑙 2 𝐸 + 𝑘∆𝑙𝐸 2
𝜔0 2 𝜔0 2 2 2
𝜔0 2 − 𝜆2 Ω2 𝐸𝑃𝐸 = 𝑘∆𝑙𝐸 2 = 25 × 0,022 = 10−2 𝐽
⟹ 𝜃𝑚 2 = 𝜃0 2 ( ) = 𝜃0
2
( )
𝜔0 2 𝜔0 2 2. a)) Énergie mécanique du système à l’instant t
Ω 𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃𝑃 + 𝐸𝑃𝑒
⟹ 𝜃𝑚 = 𝜃0 ( )
𝜔0 1 1 1
sin 𝜑 𝜆 𝜆 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸𝑚 = 𝑀𝑥̇ 2 + 𝑀𝑔(−𝑥) + 𝑘(∆𝑙𝐸 + 𝑥)2 + 𝑘(∆𝑙𝐸 + 𝑥)2
2 2 2
𝑂𝑟 − 𝜆 𝜃𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 = Ω𝜃𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 ⟹ =− =−
cos 𝜑 Ω √𝜔0 − 𝜆2
2 1
𝐸𝑚 = 𝑀𝑥̇ 2 − 𝑀𝑔𝑥 + 𝑘(∆𝑙𝐸 + 𝑥)2
𝜆 2
⟹ 𝑡𝑎𝑛 𝜑 = − b)) Montrons que le système {barre + ressort + terre}
√𝜔0 − 𝜆2
2

est conservatif.
Pseudo- périodique du mouvement:
2𝜋 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝑻𝟎 Le système n’est soumis aucune force extérieur, donc le système
𝑇= = = =
Ω √𝝎𝟎 𝟐 − 𝝀𝟐 est isolé. L’énergie mécanique du système se conserve,
𝝀𝟐 𝝀𝟐
𝝎𝟎 √𝟏 − √𝟏 − on dit que le système est conservatif.
𝝎𝟎 𝟐 𝝎𝟎 𝟐
Déduisons l’équation différentielle du mouvement de la barre
Remarque :
Système isolé :
Pour un mouvement oscillatoire amorti :
𝑑𝐸𝑚
- L’amplitude maximale est donnée par la relation : 𝐸𝑚 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ = 0 = 𝑀𝑥̇ 𝑥̈ − 𝑀𝑔𝑥̇ + 2𝑘(∆𝑙𝐸 + 𝑥)𝑥̇
𝑑𝑡
𝛺 √𝜔0 2 − 𝜆2 𝑀𝑥̈ − 𝑀𝑔 + 2𝑘∆𝑙𝐸 + 2𝑘𝑥 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 − 𝑀𝑔 + 2𝑘∆𝑙𝐸 = 0
𝜃𝑚 = 𝜃0 ( ) = 𝜃0 ( )
𝜔0 𝜔0 2𝑘 2𝑘
⟹ 𝑥̈ + 𝑥 = 0 , 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝜔2 0 = ⟹ 𝑥̈ + 𝜔0 2 𝑥 = 0
- La phase initiale 𝜑 est donnée par la relation : 𝑀 𝑀
𝜆 𝜆 La solution de cet équation différentielle est de la forme
𝑡𝑎𝑛 𝜑 = − =−
Ω √𝜔0 − 𝜆2
2 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)

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A t = 0s, 𝑥 = 𝑥𝑚 ⟹ 𝜑 = 0 ⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑥𝑚 cos(𝜔0 𝑡) 𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑
⟹{ 2 2 ⟹
𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 = Ω2 𝑥𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜑
2𝑘 2 × 25
𝜔0 = √ = √ = 22,36𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑
𝑀 0,1 { 2 2 ⟹
𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑 = 𝑥𝑚 2 (𝜔0 2 − 𝜆2 )𝑠𝑖𝑛2 𝜑
⟹ 𝑥(𝑡) = 0,04 cos(22,36𝑡) 𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑
{
c)) Expression de la tension T du ressort 𝜆2 𝑥𝑚 2 = 𝑥𝑚 2 𝜔0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜑
⃗⃗⃗1 + 𝑇
T.C.I : 𝑇 ⃗⃗⃗2 + 𝑃⃗ = 𝑀𝑎 suivant Ox : 𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜑
𝜆2 𝑥𝑚 2
⟹ {𝜆2 𝑥𝑚 2 2 2
⟹ 2
+ 𝑥0 2 = 𝑥𝑚 2
−𝑇1 − 𝑇2 + 𝑀𝑔 = 𝑀𝑎 = 𝑀𝑥̈ ⟹ = 𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛 𝜑 𝜔 0
𝜔0 2
−2𝑇 + 𝑀𝑔 = 𝑀𝑥̈ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥̇ = −𝑥𝑚 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) 𝑒𝑡
𝜆2 𝜔0 2 − 𝜆2
2
𝑥̈ = −𝑥𝑚 𝜔0 cos(𝜔0 𝑡) ⟹ 𝑥𝑚 2 (1 − ) = 𝑥0
2
⟹ 𝑥𝑚
2
( ) = 𝑥0 2
𝜔0 2 𝜔0 2
𝑀 𝑀 𝜔0 2 − 𝜆2 Ω2
⟹𝑇= (𝑔 − 𝑥̈ ) = (𝑔 + 𝑥𝑚 𝜔0 2 cos(𝜔0 𝑡)) ⟹ 𝑥𝑚 2 = 𝑥0 2 ( ) = 𝑥 2
( )
2 2 𝜔0 2 0
𝜔0 2
𝑇 = 0 ⟺ 𝑔 + 𝑥𝑚 𝜔0 2 cos(𝜔0 𝑡) = 0
Ω
𝑔 𝑀𝑔 −1 1 ⟹ 𝑥𝑚 = 𝑥0 ( )
⟹ cos(𝜔0 𝑡) = − =− = =− 𝜔0
𝑥𝑚 𝜔0 2 𝑎 × 2𝑘 0,04 × 50 2
sin 𝜑 𝜆 𝜆
𝜋 2𝜋 𝑂𝑟 − 𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 = Ω𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 ⟹ =− =−
⟹ cos(𝜔0 𝑡) = cos (𝜋 − ) ⟹ 𝜔0 𝑡 = + 2𝑘𝜋 cos 𝜑 Ω √𝜔0 − 𝜆2
2
3 3
𝜆
2𝜋 1 ⟹ 𝑡𝑎𝑛 𝜑 = −
⟹𝑡= ( + 𝑘) √𝜔0 − 𝜆2
2
𝜔0 3
2𝜋 2𝜋 ℎ 0,44
2. a)) Nouvelle équation différentielle A.N: Ω = = = 22,28𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝜆 = = = 4,4𝑢𝑆. 𝐼
𝑇 0,28 𝑀 0,1

La barre est soumise à une force de frottement 𝑓 = −ℎ𝑣 22,28


𝑥𝑚 = 0,04 ( ) = 3,98 × 10−2 𝑚 = 3,98𝑐𝑚
⃗⃗⃗2 + ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗1 + 𝑇
T.C.I : 𝑇 𝑓1 + ⃗⃗⃗
𝑓2 + 𝑃⃗ = 𝑀𝑎 suivant Ox : 22,36
𝜆 4,4
−𝑇1 − 𝑇2 −𝑓1 − 𝑓2 + 𝑀𝑔 = 𝑀𝑎 = 𝑀𝑥̈ tan 𝜑 = − =− = −0,197 ⟹ 𝜑 = −0,194𝑟𝑎𝑑
Ω 22,28
⟹ −2𝑇 − 2𝑓 + 𝑀𝑔 = 𝑀𝑥̈ ⟹ −2𝑘(∆𝑙𝐸 + 𝑥) − 2ℎ𝑥̇ = 𝑀𝑥̈
La loi horaire s’écrit:
⟹ −2𝑘∆𝑙𝐸 + 𝑀𝑔 − 2ℎ𝑥̇ = 𝑀𝑥̈
𝑥(𝑡) = 3,98 × 10−2 𝑒 −4,4𝑡 cos(22,28𝑡 − 0,194) .
2ℎ 2𝑘
𝑂𝑟 − 2𝑘∆𝑙𝐸 + 𝑀𝑔 = 0 ⟹ 𝑥̈ + 𝑥̇ + 𝑥=0 Partie B
𝑀 𝑀
⟹ 𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔0 2 𝑥 = 0 1. a)) Détermination de la masse m
⃗𝑹
⃗ - Le solide (S) est soumis à son poids
Comme Δ′ = 𝜆2 − 𝜔0 2 < 0, alors cet équation différentielle
⃗P et à la tension ⃗T du fil.
caractérise un mouvement oscillatoire (rectiligne) amorti. A B
Valeur de la pseudo période T O T.C.I : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fext = m’a⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑷𝑩
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 ⃗𝑻′ ⇒ ⃗P + ⃗T = m𝑎
𝑇= = = = = 0,282𝑠 ⃗⃗
𝑷
Ω ⃗𝑻
√𝜔0 2 − 𝜆2 √2𝑘 − ℎ √
2(25) 0,44 O Suivant OZ : mg – T = ma ⟹

𝑀 𝑀 0,1 0,1
T = m(g − a) (1)
b)) Déterminons la loi horaire du mouvement ⃗⃗
𝑷 Z
L’équation différentielle du mouvement est :
- Pour le système (cylindre +masselottes) :
𝑑2𝑥 𝑑𝑥
2
+ 2𝜆 + 𝜔0 2 𝑥 = 0 (1) ⃗⃗⃗′ ) = T ′ . r = J∆ θ̈ ⟹ T ′ = J∆θ (2)
̈
𝑑𝑡 𝑑𝑡 R.F.D :M(T
r
Le mouvement est oscillatoire car le discriminant réduite de 1
avec 𝐽∆ = 𝐽0 + 2𝑚𝑙 2 ⇒ 𝐽∆ = 𝑀1 𝑟 2 + 2𝑚𝑙 2
′ 2 2 2
l’équation (1) ∆ = λ − ω0 < 0.
1
𝐽∆ = × 0,5 × 0,22 + 2 × 0,080 × 0,12 = 1,08 × 10−2 𝑘𝑔. 𝑚2
Ce régime oscillatoire est dite pseudo-périodique. 2

La solution générale de l’équation (1) avec ∆< 0, s’écrit sous la 𝐽∆ 𝜃̈ 𝐽∆ 𝜃̈


(1) = (2) ⇒ 𝑚(𝑔 − 𝑎) = ⇒𝑚=
𝑟 (𝑔 − 𝑎)𝑟
forme : x(t) = xm e−λt cos(Ωt + φ).
1 2
Avec Ω2 = ω0 2 − λ2 . 𝐴 𝑡 = 1,52𝑠 , 𝑛 = 3𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑡 𝜃 = 𝜃̈ 𝑡 = 2𝜋𝑛
2
Les conditions initiales s’écrit : 4𝜋𝑛 4𝜋 × 3
⟹ 𝜃̈ = = = 16,31𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2
𝑥(𝑡 = 0) = 𝑥0 𝑒𝑡 𝑥̇ (𝑡 = 0) = 0 𝑡2 1,522
𝑥(𝑡 = 0) = 𝑥0 = 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑒𝑡 a = rθ̈ = 0,2 × 16,31 = 3,262m. s −2 et
𝑥̇ (𝑡 = 0) = −𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 − Ω𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 0 1,08 × 10−2 × 16,31
𝑚= = 0,13𝑘𝑔 = 130𝑔
⟹ 𝜆 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 = Ω𝑥𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 𝑒𝑡 𝑥0 = 𝑥𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 (10 − 3,262) × 0,2
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b)) Montrons que 𝑘 = −𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
(∆) ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟏 𝑰 𝑀
𝐽∆ 𝜃̈ 𝐽∆ 𝜃̈ 1 (𝑔 − 𝑟𝜃̈ )𝑟 𝑄
𝑚= = ⟹𝑘= =
(𝑔 − 𝑎)𝑟 (𝑔 − 𝑟𝜃̈ )𝑟 𝑚 𝐽∆ 𝜃̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑰 𝑭𝟒
1 2 𝑔
⟹𝑘=− 𝑟 + 𝑟 = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 ⃗𝑩

𝐽∆ 𝐽∆ 𝜃̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟐 𝜽
1 −1 ⃗
𝒏
𝑜ù 𝑎 = − = = −92,6 ,
𝐽∆ 1,08 × 10−2
𝑃 𝑁
𝑔 10 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟑
𝑏= = = 56,77 𝑒𝑡 𝑐 = 0
𝐽∆ 𝜃̈ 1,08 × 10−2 × 16,31 Schéma vue en respective
Valeur de m si r = 2,5cm
𝑘 = −92,6𝑥 2 + 56,77𝑥 Ces forces ont les propriétés suivantes :
2
𝐴. 𝑁: 𝑘 = −92,6 × 0,025 + 56,77 × 0,025 = 1,36 ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗3 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗
𝐹1 = −𝐹 ⃗⃗⃗4 ce qui implique que l’ensemble des
𝐹2 = −𝐹
1 1 forces n’imprime pas un mouvement de translation de cadre.
𝑚= = = 0,735𝑘𝑔
𝑘 1,36
𝐹2 = 𝐹4 = 𝐼𝑎𝐵
2. a)) Déterminons les forces dont les effets permettent au système
𝐹2 = 𝐹4 = 4,5. 10−3 × 2,5. 10−2 × 1,2. 10−2 = 1,35 × 10−6 𝑁
(S) d’être en équilibre
Ces deux forces ne sont pas parallèles à l’axe Δ, elles ont donc un

B effet de rotation du cadre autour de l’axe Δ.


I
𝐹1 = 𝐹3 = 𝐼𝑏𝐵
T O (+)
P 𝐹1 = 𝐹3 = 4,5. 10−3 × 4. 10−2 × 1,2. 10−2 = 2,16 × 10−6 𝑁
⃗⃗⃗
𝑻′ Ces deux forces sont parallèles à l’axe Δ, elles n’ont donc aucun

𝑭 𝜽𝟎 ⃗𝑻
⃗𝑩
⃗ x m effet sur la rotation du cadre autour de l’axe Δ.

A(m’) ⃗⃗ b)) Position d’équilibre stable du cadre


𝑷
⃗⃗⃗
𝑷′ R 𝒔𝒆𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
Q 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 ⃗⃗⃗⃗
𝑭𝟒
Les forces exercée par (S) à l’équilibre
𝑰
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐵
- La Force magnétique (force de Laplace) 𝐹 = 𝐼𝑂𝐴 ⃗ H 𝑀

⃗⃗⃗′ = 𝑚′𝑔⃗ (∆) ⃗⃗


𝑩
- Poids de la masse m’ 𝑃
𝜽
- La tension du fil ⃗⃗⃗
𝑇′ 𝑰 ⃗
𝒏
b)) En utilisant la règle de 3doigts de la main droite, le 𝑄
⃗ entrant (voir figure)
vecteur champ 𝐵 ⃗⃗⃗⃗ Schéma vue de dessus
𝑭𝟐
Valeur de l’intensité I du courant à l’équilibre D’après la question 1. a)) , le circuit est soumis à un couple formé
⃗⃗⃗′ ) + 𝑀(𝐹 ) + 𝑀(𝑇
A l’équilibre : 𝑀(𝑃 ⃗⃗⃗′ ) = 0 par ⃗⃗⃗
𝐹2 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐹4 et dont le module est égale à :
𝑂𝐴 Γ = 𝐹2 𝑀𝐻 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑀𝐻 = 𝑀𝑄 sin 𝜃 = 𝑏 sin 𝜃 ⟹ Γ = 𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃
𝑠𝑜𝑖𝑡 − 𝑃′ 𝑂𝐴 sin 𝜃0 + 𝐹 + 𝑇 ′𝑟 = 0
2 Un circuit comportant N spires de surface S, parcouru par un
𝑂𝐴
⟹ −𝑚′ 𝑔𝑂𝐴 sin 𝜃0 + 𝐼𝑂𝐴𝐵 × + 𝑇 ′ 𝑟 = 0 𝑜𝑟 𝑇 ′ = 𝑚𝑔 courant I, le moment du couple électromagnétique s’écrit :
2
1 Γ = 𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃 = 𝑁𝐵𝐼𝑆 sin 𝜃
−𝑚′ 𝑔𝑂𝐴 sin 𝜃0 + 𝐼𝑂𝐴2 𝐵 + 𝑚𝑔𝑟 = 0
2 A l’équilibre :Γ = 0 ⟺ sin 𝜃 = 0 ⟹ 𝜃 = 𝜋 𝑜𝑢 𝜃 = 0
(𝑚′ 𝑂𝐴 sin 𝜃0 − 𝑚𝑟) Pour 𝜃 = 0 (é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒) et 𝜃 = 𝜋 (é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒)
⟹ 𝐼 = 2𝑔
𝑂𝐴2 𝐵
(0,1 × 0,1 × 0,5 − 0,13 × 0,025) ⃗
𝑺 ⃗⃗
𝑩 ⃗⃗
𝑩 ⃗
𝑺
𝐴. 𝑁: 𝐼 = 20 × = 0,7𝐴
10−2 × 5
é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒

Solution 23 : c)) Flux magnétique du circuit

1. a)) Représentation des forces ⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 = 𝑁𝐵𝑎𝑏 cos 𝜃


Φ = N𝐵
Chacun des côtés du cadre est soumis à une force de Laplace A l’équilibre stable 𝜃 = 0 ⟹ Φ = 𝑁𝐵𝑎𝑏 = Φ𝑚𝑎𝑥
appliquée en son milieu. ⟹ Φ = Φ𝑚𝑎𝑥 = 𝑁𝐵𝑎𝑏

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Φ𝑚𝑎𝑥 = 100 × 1,2 × 10−2 × 2,5 × 10−2 × 4 × 10−2
Φ𝑚𝑎𝑥 = 1,2 × 10−3 𝑊𝑏 = 1,2𝑚𝑊𝑏
2. a)) Expliquons pourquoi le cadre est le siège d’une f.é.m. induit
Le mouvement du cadre est circulaire uniforme, 𝜃 = 𝜔𝑡 = 100𝜋𝑡
⃗ . 𝑆 = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝜃 = 𝑁𝐵𝑎𝑏 cos 𝜃
Φ = N𝐵
Φ(𝑡) = Φ𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡) = Φ𝑚𝑎𝑥 cos(100𝜋𝑡)
Le flux magnétique varie en fonction du temps, donc le cadre est
siège d’une phénomène d’induction électromagnétique de f.é.m.
𝑑Φ
𝑒=− = Φ𝑚𝑎𝑥 𝜔 sin(𝜔𝑡) = 1,2 × 10−3 × 100𝜋 sin(100𝜋𝑡)
𝑑𝑡
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒(𝑡) = 0,377 sin(100𝜋𝑡)
𝑒 = 𝑒𝑚𝑎𝑥 sin(100𝜋𝑡) = 0,377 sin(100𝜋𝑡) ⟹ 𝑒𝑚𝑎𝑥 = 0,377𝑉
b)) Expression du couple électromagnétique
Γ = 𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃 = Γ𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡) ⟹ Γ𝑚𝑎𝑥 = 𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏
Γ𝑚𝑎𝑥 = 100 × 4,5. 10−3 × 1,2. 10−2 × 2,510−2 × 4.10−2
𝑠𝑜𝑖𝑡 Γ𝑚𝑎𝑥 = 5,4 × 10−6 𝑁. 𝑚
3. a)) Condition d’équilibre du cadre
A l’équilibre le couple électromagnétique est égal et opposé au
couple de rappel 𝑀𝑟 = −𝐶𝜃0 exercé par le ressort.
Donc Γ𝑚𝑎𝑥 = −𝑀𝑟 ⟹ 𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏 = 𝐶𝜃0
En déduisons la constante du torsion C
𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏 Γ𝑚𝑎𝑥
𝑁𝐼𝐵𝑎𝑏 = 𝐶𝜃0 ⟹ 𝐶 = =
𝜃0 𝜃0
5,4 × 10−6
𝐴. 𝑁: 𝐶 = 𝜋 = 1,031 × 10−5 𝑁. 𝑚. 𝑟𝑎𝑑 −1
6
b)) Équation différentielle du mouvement
Les frottements et le couple de torsion étant nuls, le couple
d’inertie est équilibré par le couple magnétique :
Γ = −𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃
Le couple s’oppose toujours au déplacement.
R.F.D (en rotation) :
𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵
Γ = 𝐽𝜃̈ ⟹ −𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 sin 𝜃 = 𝐽𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + sin 𝜃 = 0
𝐽
Or 𝜃 est plus petit donc
𝑁𝐼𝑎𝑏𝐵 Γ𝑚𝑎𝑥
sin 𝜃 ~𝜃 ⟹ 𝜃̈ + 𝜃 = 0 ⟹ 𝜃̈ + 𝜃=0
𝐽 𝐽
C’est une équation différentielle du second ordre sans second
membre caractérise un mouvement de rotation sinusoïdal.
Calcul de la période T

2𝜋 Γ𝑚𝑎𝑥 𝐽
𝑇= 𝑜ù 𝜔2 = ⟹ 𝑇 = 2𝜋√
𝜔 𝐽 Γ𝑚𝑎𝑥

10−4
𝐴. 𝑁: 𝑇 = 2𝜋√ = 4,3𝑠
5,4 × 10−6

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Solutions sur Les Oscillateurs Électriques 𝐸𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈0 𝜔0 = 10−5 × 10 × 103 = 0,1𝐴
Solution 1 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔0 𝑡) = 0,1 sin(103 𝑡) (𝐴)
1. a)) Calcul du flux propre : 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 = 0,1 × 0,3 = 0,03𝑊𝑏 c)) Energie électromagnétique totale
⃗ au centre du solénoïde 1 1
b)) Caractéristique de B 𝐸 = 𝐸𝑒 + 𝐸𝑚 = 𝐶𝑢2 + 𝐿𝑖 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2
- direction : parallèle à l’axe du solénoïde
Les oscillations sont harmonique, alors l’énergie totale se
- sens : de la face sud vers la face nord 𝑑𝐸
N
conserve : E = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ =0
𝑑𝑡
- intensité : B = μ0 i ( à déterminer)
l
𝑑𝐸 1 𝑑𝑢2 1 𝑑𝑖 2 1 𝑑𝑢 1 𝑑𝑖
Calcul du nombre de spire N = 𝐶 + 𝐿 = 0 ⟹ 𝐶 × 2𝑢 + 𝐿 × 2𝑖 = 0
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝛷𝑃 = 𝜇0
𝑁2 𝑆
𝑖 = 𝜇0
𝑁2 𝜋𝑅2
𝑖 ⟹𝑁=√
𝛷𝑃 𝐿 𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑2𝑢
𝑙 𝑙 𝜇0 𝜋𝑅2 𝑖 ⟹ 𝐶𝑢 + 𝐿𝑖 = 0 𝑜𝑟 𝑖 = −𝐶 𝑒𝑡 = −𝐶 2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
0,03 × 1,5 𝑑𝑢 𝑑𝑢 𝑑2𝑢
𝐴. 𝑁: 𝑁 = √ = 1,93 × 103 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠 ⟹ 𝐶𝑢 + 𝐿 (−𝐶 ) × (−𝐶 2 ) = 0
4𝜋 × 10−7 𝜋 × 10−2 × 0,3 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑢 𝑑𝑢 𝑑𝑢2 𝑑𝑢 𝑑𝑢2
1,93 × 103 ⟹ 𝐶𝑢 + 𝐿𝐶 2 × 2 =0⟹𝐶 (𝑢 + 𝐿𝐶 2 ) = 0
𝐴. 𝑁: 𝐵 = 4𝜋 × 10−7 × × 0,3 = 4,85 × 10−4 𝑇 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1,5
c)) Tension aux bornes de la bobine 𝑑𝑢 𝑑𝑢2 𝑑𝑢2 1
𝑜𝑟 𝐶 ≠ 0 ⟹ 𝑢 + 𝐿𝐶 2 = 0 𝑑 ′ 𝑜ù: 2
+ 𝑢=0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝐶
𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑈 = −𝑒 + 𝑟𝑖 = 𝐿 + 𝑟𝑖 𝑜𝑟 𝑖 = 𝐼 = 𝑐𝑠𝑡 ⟹ =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⟹ 𝑈 = 𝑟𝑖 = 5 × 0,3 = 1,5𝑉 Solution 2

d)) Calcul de la tension aux bornes de la bobine à t=t 1 1. a)) Caractéristique de ⃗B au centre du solénoïde
𝑑𝑖 - direction : parallèle à l’axe du solénoïde
𝑈=𝐿 + 𝑟𝑖 ⟹ 𝑈 = 0,1 × 2 + 1,5 = 1,7𝑉
𝑑𝑡
- sens : de la face sud vers la face nord
c)) Energie emmagasinée dans la bobine à t=t1
𝑁 2500×5
1 2 1 2 −3
- intensité : 𝐵 = 𝜇0 𝑖 = 4𝜋 × 10−7 × = 3,92 × 10−2 𝑇
𝐸𝑚 = 𝐿𝑖 = × 0,1 × 0,3 = 4,5 × 10 𝐽 𝑙 0,4
2 2
b)) Inductance L du solénoïde
2. a)) Dans le circuit, il y a naissance des oscillations électrique
𝑁 𝑁2 𝑆
sinusoïdale (harmonique) car la résistance interne de la 𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖
𝑙 𝑙

bobine est négligeable. 𝑁2 𝑆 𝑁2 𝑆


- par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝑙 𝑙
- Calcul de la charge initiale : 𝑄0 = 𝐶𝑈 = 10−5 × 10 = 10−4 𝐶 𝑁2 𝜋𝑟 2
2
𝑂𝑟 𝑆 = 𝜋𝑟 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
b)) Equation différentielle liant u 𝑙

𝑞 −7 25002 ×𝜋×0,022
- Aux bornes du condensateur : 𝑢𝐶 = 𝒊 𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10 × = 2,46 × 1𝟎−2 𝐻
𝐶 0,4
𝑑𝑖 c)) Calcul du flux propre :
- Aux bornes de la bobine : 𝑢𝐿 = 𝐿

𝑑𝑡 C u

L
𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 = 2,46 × 10−2 × 5 = 0,123𝑊𝑏
On a : 𝑢 = 𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 :
𝑑𝑞 2. –Charge maximale :
Le condensateur se décharge : 𝑖 = −
𝑑𝑡
𝑄0 = 𝐶𝑈 = 2,5 × 10−6 × 20 = 5 × 10−5 𝐶
𝑑𝑞 𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑 𝑑𝑢 𝑑2𝑢
𝑖=− = −𝐶 ⟹ = −𝐶 × = −𝐶 2 - Énergie emmagasiné :
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 1
𝑑2𝑢 𝑑2𝑢 1 𝐸0 = 𝐶𝑈 2 = × 2,5 × 10−6 × 202 = 5 × 10−4 𝐽
⟹ 𝑢 = −𝐿𝐶 2
⟹ 2
+ 𝑢 = 0 (1) 2 2
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝐶
3. a)) Equation différentielle liant u(t)
- Pulsation propre du circuit
𝑞
- Aux bornes du condensateur : 𝑢𝐶 =
1 1 3 −1
𝐶
𝒊
𝜔0 = = = 10 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 𝑑𝑖
√𝐿𝐶 √0,1 × 10−5 - Aux bornes de la bobine : 𝑢𝐿 = 𝐿
𝑑𝑡

- Equation horaire du mouvement C u


On a : 𝑢 = 𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 L
L’équation (1) a pour solution 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) 𝑑𝑞
Le condensateur se décharge : 𝑖 = −
𝑑𝑡
A t=0, 𝑈0 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑)
2
𝑑𝑞 𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑 𝑢
⟹ 𝑈𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 ⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0 𝑖=− = −𝐶 ⟹ = −𝐶 2 ⟹
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑢(𝑡) = 𝑈0 cos(𝜔0 𝑡) = 10 cos(103 𝑡) (𝑉) 𝑑2𝑢 𝑑2𝑢 1
𝑢 = 𝑢𝐿 = −𝐿𝐶 ⟹ + 𝑢 = 0 (1)
- Expression de l’intensité i(t) en fonction du temps t 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝐿𝐶
𝑑𝑢 b)) Soit 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) solution de l’équation (1)
𝑖 = −𝐶 = −𝐶𝑈0 (−𝜔0 ) sin(𝜔0 𝑡) = 𝐶𝑈0 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡)
𝑑𝑡
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Condition initiale : à t=0, 𝑈0 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 20 et 𝑄0 = 𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos 𝜑 ⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0
𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑) ⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡) ⟹ 𝑞(𝑡) = 6 × 10−6 cos(400𝑡)
1 1 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔0 𝑡) = 6 × 10−6 sin(400𝑡)
𝜔0 = = = 4 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
√𝐿𝐶 √0,025 × 2,5 × 10−6 𝑞
𝑒𝑡 𝑢(𝑡) = = 𝑈0 cos(𝜔0 𝑡) = cos(400𝑡)
𝑢(𝑡) = 𝑈0 cos(𝜔0 𝑡) = 20 cos(4.104 𝑡) (𝑉) 𝐶
c)) Energie emmagasinée par le condensateur
c)) Montrons que l’énergie totale e est constante
et par la bobine en fonction du temps
1 1
𝐸 = 𝐸𝑒 + 𝐸𝑚 = 𝐶𝑢2 + 𝐿𝑖 2 1 2 1
2 2 𝐸𝐶 = 𝐶𝑢 = × 6 × 10−6 𝑐𝑜𝑠 2 (400) = 3 × 10−6 𝑐𝑜𝑠 2 (400)
𝑑𝑢 2 2
𝑜ù 𝑖 = −𝐶 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡) 1 2 1
𝑑𝑡 𝐸𝐿 = 𝐿𝑖 = × 1,04 × (2,4 × 10−3 )2 𝑐𝑜𝑠 2 (400𝑡)
1 1 2 2
𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐿𝐶 2 𝜔0 2 𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) 𝐸𝐿 = 3 × 10−6 𝑐𝑜𝑠 2 (400𝑡)
2 2
𝑜𝑟 𝐿𝐶𝜔0 2 =1 - Energie totale du circuit
1 1 𝐸 = 𝐸𝑒 + 𝐸𝑚 = 3 × 10−6 𝑐𝑜𝑠 2 (400) + 3 × 10−6 𝑐𝑜𝑠 2 (400𝑡)
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠: 𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) ⟹
2 2 𝐸 = 3 × 10−6 (𝑐𝑜𝑠 2 (400) + 𝑐𝑜𝑠 2 (400𝑡) = 3 × 10−6 𝐽
1 1
𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 (𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡)) = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2
1 1 Solution 4
𝒊
𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = × 2,5 × 10−6 × 202 = 5 × 10−4 𝐽
2 2 1. a)) et b))

⩋⩋
+++ 𝒖 𝑢𝐿
Solution 3 𝑪 - --- L
1. a))Schéma du circuit (L,C)
La décharge du condensateur de capacité C dans 2. a)) Tensions
𝒊
la bobine d’inductance L et de résistance interne - Aux borne de la bobine :

négligeable donne naissance à des oscillations C u 𝑑𝑖 𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑2𝑞 𝑑2𝑞


L 𝑢𝐿 = 𝐿 𝑜𝑟 𝑖 = − ⟹ = − 2 ⟹ 𝑢𝐿 = −𝐿 2
électrique sinusoïdales. 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑞
b)) Calcul de la charge maximale du -Aux bornes du condensateur : 𝑢𝐶 =
𝐶

condensateur : b)) Equation différentielle liant la charge q


−6 −6
𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈 = 6 × 10 × 1 = 6 × 10 𝐶 𝑞 𝑑2𝑞 𝑑2𝑞 1
𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 ⟹ = −𝐿 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 + 𝑞=0
2. Equation différentielle liant la charge q 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝐿𝐶
Loi d’additivité des tensions : 3. a)) Solution générale de l’équation différentielle
Cette équation admet une solution de la forme :
𝑞 𝑑𝑖 𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑2𝑞
𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 ⟹ =𝐿 𝑜𝑟 𝑖𝑐𝑖 𝑖 = − ⟹ =− 2 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
2 2 2
𝑞 𝑑 𝑞 𝑞 𝑑 𝑞 𝑑 𝑞 1 𝑄𝑚𝑎𝑥 : amplitude ; 𝜔0 𝑡 + 𝜑 : phase de la charge q(t) à la date t
= −𝐿 2 ⟹ + 𝐿 2 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 2
+ 𝑞 = 0 (1)
𝐶 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝐶 𝜑 : phase initiale de la charge q(t) à la date t=0.
3. Calcul :
b)) Expression de la période propre
a)) de la pulsation propre ω0 1 1
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜔0 2 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜔0 =
𝐿𝐶 √𝐿𝐶
L’équation (1) a pour solution q(t) = Q max cos(ω0 t + φ)
2𝜋
𝑑𝑞 La période propre est : 𝑇0 = = 2𝜋√𝐿𝐶
𝜔0
𝑖=− = 𝜔0 𝑄𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑡 c)) Expression de q(t) en tenant compte des conditions initiales
𝐼𝑚𝑎𝑥 2,4. 10−3
𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝜔0 𝑄𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝜔0 = = = 400𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 A t=0, on enregistre les variations de 𝑞 dès qu’on
𝑄𝑚𝑎𝑥 6. 10−6
branche le condensateur préalablement en série aux bornes de
-Période propre :
la bobine : 𝑞(0) = 𝑄𝑚𝑎𝑥
2𝜋 2𝜋
𝑇0 = = = 1,57 × 10−2 𝑠 𝑞(0) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑) ⟹ 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑) = 𝑄𝑚𝑎𝑥
𝜔0 400
- Inductance L de la bobine : ⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡)
1 1 1 c)) Expressions numérique de q(t) , u(t) et i(t) :
𝜔0 2 = ⟹𝐿= 2
= = 1,04𝐻
𝐿𝐶 𝐶𝜔0 6. 10 × 4002
−6
𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡)
b)) Intensité du courant, charge et tension en fonction de t 1 1
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = = = 3 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
Condition initiale : à t=0, √𝐿𝐶 √9. 10−3 × 12. 10−6

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𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈0 = 12. 10−6 × 12 = 1,44 × 10−4 𝐶 Fréquence propre des oscillations
𝑞(𝑡) = 1,44 × 10 −4 3
𝑐𝑜𝑠(3. 10 𝑡) 1 1
𝜔0 = 2𝜋𝑁0 = ⟹ 𝑁0 =
𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡) = 12 𝑐𝑜𝑠(3. 10 𝑡) 3 √𝐿𝐶 2𝜋√𝐿𝐶
𝑑𝑞 1
𝑖(𝑡) = − = 1,44.3210−4 × 3. 103 sin(3. 103 𝑡) 𝑁0 = = 112,62𝐻𝑧
𝑑𝑡 2𝜋 × √0,318 × 6,28. 10−6
𝑖(𝑡) = 0,4 sin(3. 103 𝑡)
Solution 5
Solution 6
1. Valeur de la charge maximale du condensateur
1. a)) Capacité du condensateur
𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈0 = 6,28. 10−6 × 50 = 3,14 × 10−4 𝐶 2𝜋 1
𝑇0 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = ⟹ 𝑇0 = 2𝜋√𝐿𝐶 ⟹ 𝑇0 2 = 4𝜋 2 𝐿𝐶
𝜔0 √𝐿𝐶
2. a)) Equation différentielle liant la charge q
Loi d’additivité des tensions : 𝑇0 2 (2 × 10−4 )2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐶 = = = 10−7 𝐹
4𝜋 2 𝐿 4𝜋 2 × 10−2
𝑞 𝑑𝑖 𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑2𝑞
𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 ⟹ = 𝐿 + 𝑟𝑖 𝑜𝑟 𝑖 = − ⟹ =− 2 b)) Calcul de la charge maximale du condensateur :
𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑞 𝑑2𝑞 𝑑𝑞 𝑑2𝑞 𝑑𝑞 𝑞 𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈 = 10−7 × 5 = 5 × 10−7 𝐶
= −𝐿 2 − 𝑟 ⟹𝐿 2 +𝑟 + =0 2. a)) Equation différentielle liant la charge q
𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶
𝑑 2 𝑞 𝑟 𝑑𝑞 1 𝑟 1 Loi d’additivité des tensions :
𝑠𝑜𝑖𝑡 + + 𝑞 = 0 𝑜𝑢 𝑞̈ + 𝑞̇ + 𝑞=0
𝑑𝑡 2 𝐿 𝑞𝑡 𝐿𝐶 𝐿 𝐿𝐶 𝑞 𝑑𝑖 𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑2𝑞
𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 ⟹ =𝐿 𝑜𝑟 𝑖𝑐𝑖 𝑖 = − ⟹ =− 2
b)) Expression de l’énergie totale 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
1 𝑞2 1 2 𝑞 𝑑2𝑞 𝑞 𝑑2𝑞 𝑑2𝑞 1
𝐸 = 𝐸𝑒𝑙 + 𝐸𝑚𝑎𝑔 = + 𝐿𝑖 = −𝐿 2 ⟹ + 𝐿 2 = 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 + 𝑞 = 0 (1)
2𝐶 2 𝐶 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝐿𝐶
c)) Montrons que l’énergie totale varie b)) Equation horaire
1 𝑞2 1 2 L’équation (1) a pour solution q(t) = Q max cos(ω0 t) avec
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝐸 = + 𝐿𝑖
2𝐶 2 1 1
𝜔0 = = = 3,16 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑑𝐸 1 𝑞 𝑑𝑞 1 𝑑𝑖 𝑞 𝑑2𝑞 √𝐿𝐶 √0,01 × 10−7
=2× + 2 × 𝐿𝑖 = 𝑖 + 𝐿𝑖 ( 2 )
𝑑𝑡 2 𝐶 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡
⟹ 𝑞(𝑡) = 5 × 10−7 cos(3,16 × 104 𝑡)
2
𝑑𝐸 𝑞 𝑑 𝑞 3. a)) Energie emmagasinée dans la bobine :
= ( + 𝐿 2) 𝑖
𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡
1 1
𝑑2𝑞 𝑑𝑞 1 𝑞 𝑑2𝑞 𝑑𝑞 𝐸 = 𝐶𝑈 2 = × 10−7 × 252 = 3,125 × 10−5 𝐽
2 2
𝑜𝑟 𝐿 2 + 𝑟 + 𝑞 = 0 ⟹ + 𝐿 2 = −𝑟 = −𝑟𝑖
𝑑𝑡 𝑞𝑡 𝐶 𝐶 𝑑𝑡 𝑞𝑡 b)) Valeur de l’amplitude maximale Imax
𝑑𝐸 𝑞 𝑑2𝑞
= ( + 𝐿 2 ) 𝑖 = −𝑟𝑖 2 < 0 ⟹ 𝐸 ≠ 𝑐𝑠𝑡𝑒 1 1 2𝐸
𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝐸= 𝐶𝑈 2 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 ⟹ 𝐼𝑚𝑎𝑥 = √
2 𝑚𝑎𝑥 2 𝐿
Donc E est une fonction décroissante du temps
Alors le système n’est plus conservatif ; ceci est dû aux pertes par 2 × 3,125 × 10−5
𝐴. 𝑁: 𝐼𝑚𝑎𝑥 = √ ⟹ 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 7,90 × 10−2 𝐴
effet-Joule dans la résistance 𝑟. 0,01
Par conséquent l’énergie totale varie en fonction du temps t.
d)) Nature des Oscillations
Comme l’énergie totale varie en fonction du temps, alors Solution 7
la décharge du condensateur dans une bobine de résistance r, 1. a)) Equation différentielle liant U du condensateur
donne naissance à des oscillations électriques amortis.
Au bout d’un certain temps suffisamment longs, le condensateur
sera préalablement déchargé et l’énergie électromécanique totale
du circuit sera quasiment nulle.
e)) Nature des oscillations si r=0
𝑟
𝑂𝑛 𝑎 𝑞̈ + 𝑞̇ + 𝜔0 2 𝑞 = 0 𝑠𝑖 𝑟 = 0 ⟹ 𝑞̈ + 𝜔0 2 𝑞 = 0
𝐿
D’où : si la résistance de la bibine est nulle (r = 0), la décharge du
condensateur dans une bobine idéale, donne naissance à des
oscillations électriques libre et harmonique, de pulsation propre
1
𝜔0 =
√𝐿𝐶
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En appliquant la loi d’additivité des tensions : On a : 𝑢 = 𝑢𝐶 = 𝑢𝐿
𝐸 = 𝑈𝐶 + 𝑈𝑅 , 𝑜𝑟 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑑𝑞
Le condensateur se décharge : 𝑖 = −
𝑑𝑡
𝑑𝑞 𝑑𝑈𝐷𝐶
𝑖= 𝑒𝑡 𝑞 = 𝐶𝑈𝐶 ⟹ 𝑖 = 𝐶 𝑑𝑞 𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑2𝑢
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑖=− = −𝐶 ⟹ = −𝐶 2 ⟹
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑈𝐶 𝑑𝑈𝐶 1 𝐸
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐸 = 𝑈𝐶 + 𝑅𝐶 ⟹ + 𝑈 = 𝑑𝑖 𝑑2𝑢 𝑑2𝑢 1
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝐶 𝑅𝐶 𝑢 = 𝑢𝐿 = 𝐿 = −𝐿𝐶 2 ⟹ 2
+ 𝑢=0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝐶
Valeur de 𝑈0
c)) Equation horaire
A l’instant 𝑡 = 10,5𝑠, 𝐼 = 22𝜇𝐴 :
Soit 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) solution de l’équation
𝑄
𝐼= ⟹ 𝑄 = 𝐼𝑡 = 22 × 10−6 × 10,5 = 2,31 × 10−4 𝐶 différentielle
𝑡
𝑄 2,31 × 10−4 Condition initiale : à t=0, 𝑈0 = 𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑄 = 𝐶𝑈0 ⟹ 𝑈0 = = = 7,7𝑉
𝐶 30 × 10−6 𝑢(0) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜑) ⟹ 𝑐𝑜𝑠 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0
b)) Détermination de A, B et β 2𝜋 2𝜋
𝜔0 = = = 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑑𝑈𝐶 𝑇0 6. 10−3
= −𝛽𝐵𝑒 −𝛽𝑡 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝐸 = 𝐴 + 𝛽𝐵𝑒 −𝛽𝑡 − 𝑅𝐶𝛽𝐵𝑒 −𝛽𝑡
𝑑𝑡 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡) = 7,7 cos(103 𝑡)
−𝛽𝑡 −𝛽𝑡
⟹ (−𝐸 + 𝐴) + (1 − 𝛽𝑅𝐶)𝐵𝑒 = 0 𝑜𝑟 𝐵𝑒 ≠0 d)) Energie emmagasinée dans la bobine :
⟺ 𝐴 − 𝐸 = 0 𝑒𝑡 (1 − 𝛽𝑅𝐶) = 0 1 1
𝐸 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 = 𝐶𝑈0 2 = 8,9 × 10−4
1 2 2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐴 = 𝐸 𝑒𝑡 1 − 𝛽𝑅𝐶 = 0 ⟹ 𝛽 =
𝑅𝐶 Valeur de l’amplitude maximale 𝐼𝑚𝑎𝑥
𝐴 𝑡 = 0, 𝑈𝐶 = 𝐴 + 𝐵 = 0 ⟹ 𝐵 = −𝐴 = −𝐸 1 1 2𝐸 2×8,9×10−4
𝑡 𝑡 𝑡
𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 ⟹ 𝐼𝑚𝑎𝑥 = √ =√
2 2 𝐿 0,03
𝑑’𝑜ù : 𝑈𝐶 (𝑡) = 𝐸 − 𝐸𝑒 −𝑅𝐶 = 𝐸 (1 − 𝑒 −𝑅𝐶 ) = 𝑈0 (1 − 𝑒 −𝑅𝐶 )
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 0,244𝐴
c)) - La constante du temps τ du dipôle RC est le produit de la
résistance R par la capacité du condensateur C :
𝜏 = 𝑅𝐶 = 2.103 × 30 × 10−6 = 0,06𝑠 = 60𝑚𝑠
- La constante du temps τ représente le temps nécessaire pour
que le condensateur atteint 63% de sa charge totale.
d)) Expression de q (t) et i(t) en fonction du I0 et τ
𝑡
𝑞(𝑡) = 𝐶𝑈0 = 𝐶𝑈0 (1 − 𝑒 −𝑅𝐶 )
𝑑𝑞 1 −𝑡 𝑈0 − 𝑡
𝑖= = 𝐶𝑈0 × 𝑒 𝑅𝐶 = 𝑒 𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅
𝑈0 𝑡
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅𝐶 = 𝜏 𝑒𝑡 𝐼0 = ; 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑖(𝑡) = 𝐼0 𝑒 −𝜏
𝑅
En régime permanant c’est-à-dire 𝑡 = ∞ ⟹ 𝑖 = 0
e)) L’énergie emmagasinée dans le condensateur est dissipée par
l’effet joule à travers la résistance ohmique R :
1 1
𝐸𝑒 = 𝐶𝑈 2 = × 30 × 10−6 × (7,7)2 = 8,9 × 10−4 𝐽
2 0 2
2. a)) Valeur de l’inductance L de la bobine
2𝜋 1
𝑇0 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = ⟹ 𝑇0 = 2𝜋√𝐿𝐶 ⟹ 𝑇0 2 = 4𝜋 2 𝐿𝐶
𝜔0 √𝐿𝐶
𝑇0 2 (6 × 10−3 )2
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐿 = = = 0,03𝐻 = 30𝑚𝐿
4𝜋 2 𝐶 4𝜋 2 × 30 × 10−6
Charge maximale :
𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈0 = 2,31 × 10−4
b)) Equation différentielle obéissant u(t)
𝑞
- Aux bornes du condensateur : 𝑢𝐶 =
𝐶
𝑑𝑖
- Aux bornes de la bobine : 𝑢𝐿 = 𝐿
𝑑𝑡

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Électricité Solutions sur le circuit (L.C)
Physique Terminale S Circuit RLC en régime sinusoïdal forcé chaambane92@gmail.com
Solutions sur le circuit (RLC) √34,282 − 14,72
𝐴. 𝑁: 𝐿 = = 9,86 × 10−2 𝐻
Solution 1 100𝜋
c)) Déphasage entre u et i :
⃗ au centre du solénoïde
1. a)) Caractéristique de B
𝐿𝜔 9,86. 10−2 × 100𝜋
- direction : parallèle à l’axe du solénoïde tan 𝜑 = = = 0,566 ⟹ 𝜑 = 0,52𝑟𝑎𝑑
𝑅+𝑟 40 + 14,7
- sens : de la face sud vers la face nord
d)) Expression de i(t)
𝑁 −7 1000×2 −2
- intensité : 𝐵 = 𝜇0 𝑖 = 4𝜋 × 10 × = 5,027 × 10 𝑇 A l’instant où la tension est maximal,
𝑙 0,05

2. a)) Schéma de la bobine i est en retard par rapport à u, donc :


𝑖(𝑡) = 𝐼√2 sin(2𝜋𝑁𝑡 − 𝜑)
A
⩋⩋
(𝑳, 𝑹) B
𝑖(𝑡) = 3,5 × √2 sin(100𝜋𝑡 − 0,51) = 4,95 sin(100𝜋𝑡 − 0,51)
Solution 3
- Facteur de puissance de la bobine 1. a)) Expression de l’impédance Z du circuit : 𝑍 =
𝑃𝑚 81 2
𝑃𝑚 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 ⟹ cos 𝜑 = = = 0,49 √𝑅2 + (𝐿𝜔 − 1
𝑈𝐼 110 × 1,5 )
𝐶𝜔
𝑈 110
b)) –Calcul d’impédance Z : 𝑍 = = = 73,33Ω b)) Expression de l’intensité efficace du courant : 𝑍 =
𝑈
⇒𝐼=
𝑈
𝐼 1,5
𝐼 𝑍
- Valeur numérique de R et L : c)) Expression du déphasage de u(t) par rapport à i(t) :
𝑅 1
cos φ = ⟹ 𝑅 = 𝑍 cos φ = 73,33 × 0,49 = 35,93Ω 𝐿𝜔 −
𝑍 𝑡𝑎𝑛 𝜑 = 𝐶𝜔
𝑅
𝑃𝑎𝑟 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 ∶ 𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔)2 ⟹ 𝑍 2 = 𝑅2 + (𝐿𝜔)2
2. Calcul numérique de Z, I et φ
√𝑍 2 − 𝑅2 √𝑍 2 − 𝑅2 √73,332 − 35,932 𝐿𝜔 = 0,3 × 314 = 94,2
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐿 = = = = 0,2𝐻
𝜔 2𝜋𝑁 2𝜋 × 50 {1 1
= = 159,23
c)) Expression de i(t) 𝐶𝜔 20 × 10−6 × 314
𝑖(𝑡) = 𝐼√2 sin(2𝜋𝑁𝑡 − 𝜑) avec cos 𝜑 = 0,49 ⟹ 𝜑 = 60,66° ⟹ 𝑍 = √102 + (94,2 − 159,23)2 = 65,80Ω

𝜑 = 60,66° = 0,33𝜋𝑟𝑎𝑑 ⟹ 𝑖(𝑡) = 1,5√2 sin(100𝜋𝑡 − 0,33𝜋) 𝑈 100 94,2 − 159,23


𝐼= = = 1,52𝐴 𝑒𝑡 𝑡𝑎𝑛 𝜑 = = −6,50
𝑍 65,80 10
𝑖(𝑡) = 2,12 sin(100𝜋𝑡 − 0,33𝜋)
⇒ 𝜑 = −1,42𝑟𝑎𝑑
3. a)) Calcul des tensions U1 et U2
Solution 2
- Aux bornes de la bobine :
1. la tension maximal de la source est :
𝑈2 = 𝑍2 𝐼 = 𝐿𝜔𝐼 = 94,2 × 1,52 = 143,2𝑉
𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈√2 = 220√2 ⟹ 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 311,13𝑉
- Aux bornes du condensateur :
2. a)) Détermination de ZR , ZB et Z
1
𝑈𝑅 140 𝑈𝐵 120 𝑈1 = 𝑍1 𝐼 = × 𝐼 = 159,23 × 1,52 = 242𝑉
𝑍𝑅 = = = 40Ω ; 𝑍𝐵 = = = 34,28Ω et 𝐶𝜔
𝐼 3,5 𝐼 3,5
b)) Expression de instantanées de u1 et u2
𝑈 220
𝑍= = = 62,86Ω 𝑢1 = 𝑈1 √2 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑1 ) 𝑒𝑡 𝑢2 = 𝑈1 √2 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑2 )
𝐼 3,5
b)) Valeur de R, r et L 𝑅 = 𝑍𝐵 = 40Ω ; - Détermination de 𝜑1 𝑒𝑡 𝜑2
𝐿𝜔 94,2
Pour la bobine B : tan 𝜑2 = = = 9,42 ⇒ 𝜑2 = 1,46𝑟𝑎𝑑 et
𝑅 10
𝜋
𝑍𝐵 = √𝑟 2 + (𝐿𝜔)2 ⟹ 𝑍𝐵 2 = 𝑟 2 + (𝐿𝜔)2 (1) Pour la capacité pur 𝜑1 = −
2
Pour l’ensemble bobine +conducteur ohmique 𝜋
𝑢1 = 242√2 𝑠𝑖𝑛 (314𝑡 − ) 𝑒𝑡 𝑢2 = 143,2√2 𝑠𝑖𝑛(314𝑡 + 1,46)
2
𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔)2 ⟹ 𝑍 2 = (𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔)2 (2)
𝜋
(2) − (1) ⟹ 𝑍 2 − 𝑍𝐵 2 = (𝑅 + 𝑟)2 − 𝑟 2 = 𝑅2 + 𝑟 2 + 2𝑟𝑅 − 𝑟 2 𝑢1 = 342,24 𝑠𝑖𝑛 (314𝑡 − ) 𝑒𝑡 𝑢2 = 202,5 𝑠𝑖𝑛(314𝑡 + 1,46)
2
𝑍 2 − 𝑍𝐵 2 − 𝑅2
𝑍 2 − 𝑍𝐵 2 = 𝑅2 + 2𝑟𝑅 ⟹ 𝑟 =
2𝑅 Solution 4
62,862 − 34,282 − 402 1. Vérifions que 𝑍 = 33Ω
𝐴. 𝑁: 𝑟 = = 14,7Ω
2 × 40
1 2 1 2
(1): 𝑍𝐵 2 = 𝑟 2 + (𝐿𝜔)2 ⟹ 𝐿𝜔 = √𝑍𝐵 2 − 𝑟 2 𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − ) = √𝑅2 + (2𝜋𝑁𝐿 − )
𝐶𝜔 2𝜋𝑁𝐶
√𝑍𝐵 2 − 𝑟 2 √𝑍𝐵 2 − 𝑟 2
⟹𝐿= =
𝜔 2𝜋𝑁
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2𝜋𝑁𝐿 = 2𝜋 × 60 × 0,20 = 75,39
{ 1 1 ⇒ 1 1 𝑅 𝑅 2
= = 106,10 𝑜𝑟 𝜔0 2 = ⟹ 𝜔2 = [ + √( ) + 4𝜔0 2 ]
2𝜋𝑁𝐶 2𝜋 × 60 × 25 × 10 −6 𝐿𝐶 2 𝐿 𝐿

𝑍 = √122 + (75,39 − 106,10)2 = 32,97𝛺 = 33𝛺 2. a)) Montrons que √𝜔1 . 𝜔2 = 𝜔0


𝑈 𝑈 120
b)) Calcul de l’intensité efficace I : 𝑍 = ⇒𝐼= = = 3,63Ω
𝐼 𝑍 33
1 𝑅 𝑅 2
c)) Détermination de φ1 𝜔2 = [ + √( ) + 4𝜔0 2 ]
2 𝐿 𝐿
1 𝑅 12
𝜋𝑁𝐿 < ⇒ 𝜑1 < 0 ⇒ cos 𝜑1 = = = 0,3636
2𝜋𝑁𝐶 𝑍 33 𝑅 𝑅 1 𝑅 𝑅 2 𝑅
𝜔2 − 𝜔1 = ⟹ 𝜔1 = 𝜔2 − = [ + √( ) + 4𝜔0 2 ] −
𝐿 𝐿 2 𝐿 𝐿 𝐿
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝜑1 = −0,348𝑟𝑎𝑑
2. a)) Calcul de 𝑈𝐴𝐹
1 𝑅 𝑅 2 𝑅 𝑅 1 𝑅 2
𝜔1 = [ + √( ) + 4𝜔0 2 ] − = − + √( ) + 4𝜔0 2
𝑈𝐴𝐹 = 𝑍𝐴𝐹 𝐼 = √𝑅2 + (2𝜋𝑁𝐿)2 𝐼 2 𝐿 𝐿 𝐿 2𝐿 2 𝐿

𝑈𝐴𝐹 = √122 + 75,392 × 3,63 = 277,11𝑉 2 2


𝑅 1 𝑅 𝑅 𝑅
𝜔1 × 𝜔2 = (− + √( ) + 4𝜔0 2 ) ([ + √( ) + 4𝜔0 2 ])
b)) Calcul de φ2 2𝐿 2 𝐿 𝐿 𝐿

𝑅 𝑅𝐼 12 × 3,63 1 𝑅 2 𝑅2
cos 𝜑2 = = = = 0,172 ⇒ 𝜑2 = 1,40𝑟𝑎𝑑 𝜔1 × 𝜔2 = (( ) + 4𝜔0 2 ) − 2 = 𝜔0 2 ⟹ √𝜔1 × 𝜔2 = 𝜔0
𝑍𝐴𝐹 𝑈𝐴𝐹 277,11 4 𝐿 4𝐿
- Expression de 𝑈𝐴𝐹 (𝑡) : 𝑢𝐴𝐹 (𝑡) = 𝑈𝐴𝐹 √2 sin(2𝜋𝑁𝑡 + 𝜑2 ) b)) Calcul de ω2 et ω1
𝑢𝐴𝐹 (𝑡) = 277,11√2 sin(120𝜋𝑡 + 1,40) 𝑅
𝜔0 = 104 ⟹ 𝜔0 2 = 108 𝑒𝑡 𝜔2 − 𝜔1 = 2 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 =
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝐴𝐹 (𝑡) = 391,89 sin(120𝜋𝑡 + 1,40) 𝐿

Solution 5 1 𝑅 𝑅 2 1
𝜔2 = [ + √( ) + 4𝜔0 2 ] = (2000 + √20002 + 4. 108 )
1. a)) Déphasage φ entre U(t) et l’intensité i(t) 2 𝐿 𝐿 2
𝜋
𝑖(𝑡) = 𝐼√2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) 𝑒𝑡 𝑢(𝑡) = 𝑈√2 𝐶𝑜𝑠 (𝜔𝑡 + ) 𝜔2 = 11 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 et 𝜔2 − 𝜔1 = 2 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
4
𝜋 𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜔1 = 11 × 104 − 2 × 103 = 9 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
⇒ 𝜑 = 𝑟𝑎𝑑
4 c)) Valeur de L et C
b)) Impédance Z du dipôle MN : 𝑅 𝑅 20
𝑅 𝑅 20 = ∆𝜔 ⟹ 𝐿 = = = 0,01𝐻
𝐿 ∆𝜔 2000
cos 𝜑 = ⇒ 𝑍 = = = 28,28Ω
𝑍 cos 𝜑 cos 𝜋 1 1 1
4 𝑒𝑡 𝜔0 2 = ⟹𝐶= = −2 = 10−6 𝐹 = 1𝜇𝐹
𝐿𝐶 𝐿𝜔0 2 10 × 108
c)) Calcul de I et U
Solution 6
1 1
𝐿𝜔 − (𝐿𝜔 − )𝐼
tan 𝜑 = 𝐶𝜔 = 𝐶𝜔 = 𝑈𝑃𝑁 1. a)) Expression de l’impédance Z du circuit
𝑅 𝑅𝐼 𝑅𝐼
1 2 1 2
𝑈𝑃𝑁 6√2 𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − ) = √(𝑅 + 𝑟)2 + (2𝜋𝑁𝐿 − )
𝐶𝜔 2𝜋𝑁𝐶
⟹𝐼= = = 0,42𝐴
𝑅 𝑡𝑎𝑛 𝜑 20 tan 45° 2𝜋𝑁𝐿 = 2𝜋 × 100 × 0,8 = 502,65
1 𝑅 𝑅 2 { 1 1
d)) Montrons que 𝜔2 = ( + √( ) + 4𝜔0 2 ) = = 361,715
2 𝐿 𝐿 2𝜋𝑁𝐶 2𝜋 × 100 × 4,4 × 10−6

Pulsation à la résonance 𝜔0 =
1
⟹ 𝜔0 2 =
1 𝑍 = √(345 + 55)2 + (502,65 − 361,715)2 = 424,10Ω
√𝐿𝐶 𝐿𝐶
b)) Expressions numériques de UAB et iAB
1 2 1 2
𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − 2
) ⟹ 𝑍 = 𝑅 + (𝐿𝜔 − 2
) ⟹ 𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐴𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) et 𝑖𝐴𝐵 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝐶𝜔 𝐶𝜔

2 1 2 1 2 1
𝐿𝜔 −
(𝑅√2) = 𝑅2 + (𝐿𝜔 − ) ⟹ 2𝑅2 − 𝑅2 = (𝐿𝜔 − )
tan 𝜑 = 𝐶𝜔 = 502,65 − 361,715 = 0,3523 ⟹ 𝜑
𝐶𝜔 𝐶𝜔
𝑅+𝑟 345 + 55
2
1 1 1 = 0,338𝑟𝑎𝑑
(𝐿𝜔 − ) = 𝑅2 ⟹ 𝐿𝜔 − = ±𝑅 ⟹ 𝐿𝜔 − =𝑅
𝐶𝜔 𝐶𝜔 𝐶𝜔
𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝑒 √2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑒𝑡 𝑖𝐴𝐵 = 𝐼√2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝐿𝐶𝜔2 − 1 = 𝑅𝐶𝜔 ⟹ 𝐿𝐶𝜔2 − 𝑅𝐶𝜔 − 1 = 0
𝑈𝐴𝐵 = 4√2 𝑐𝑜𝑠(200𝜋𝑡 + 0,338) 𝑒𝑡 𝑖𝐴𝐵 = 𝐼√2 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝑅𝐶 − √(𝑅𝐶)2 + 4𝐿𝐶
∆= (𝑅𝐶)2 + 4𝐿𝐶 > 0 ⟹ 𝜔1 = < 0 𝑒𝑡 𝑈 𝑈 4
2𝐿𝐶 𝑍= ⇒𝐼= = = 9,43 × 10−3 𝐴
𝐼 𝑍 424,10
𝑅𝐶 + √(𝑅𝐶)2 + 4𝐿𝐶 1 𝑅 1
𝜔2 = = [ + √𝑅2 𝐶 2 + 4𝐿𝐶] ⟹ 𝑖𝐴𝐵 = 9,43 × 10−3 √2 𝑐𝑜𝑠(200𝜋𝑡)
2𝐿𝐶 2 𝐿 𝐿𝐶

1 𝑅 𝑅2 𝐶 2 4𝐿𝐶 1 𝑅 𝑅2 4
𝜔2 = [ +√ 2 2 + 2 2 ]= [ +√ 2 + ]
2 𝐿 𝐿𝐶 𝐿𝐶 2 𝐿 𝐿 𝐿𝐶
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2. Valeur de l’intensité à la résonance Solution 7
1 1 1. a)) Expression de uAB (t) en fonction de Z1 , Imax , ω et φ1
𝐴 𝑙𝑎 𝑟é𝑠𝑜𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝜔0 = 2𝜋𝑁0 = ⟹ 𝑁0 =
√𝐿𝐶 2𝜋√𝐿𝐶 𝑈𝐴𝐵𝑚𝑎𝑥
𝑢𝐴𝐵 (𝑡) = 𝑈𝐴𝐵𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡 + 𝜑1 ) 𝑜𝑟 𝑍1 =
1 𝐼𝑚𝑎𝑥
𝐴. 𝑁: 𝑁0 = = 84,83𝐻𝑧
2𝜋√0,8 × 4,4 × 10−6 𝑈𝐴𝐵𝑚𝑎𝑥 = 𝑍1 𝐼𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝑢𝐴𝐵 (𝑡) = 𝑍1 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡 + 𝜑1 )
3. La bande passante en pulsation est l’ensemble des pulsations de b)) Expression de uBC (t) en fonction de R, Imax et ω
l’intervalle [ω1 ; ω2 ] où ω1 et ω2 les limites de la bande 𝑈𝐵𝐶𝑚𝑎𝑥
𝑢𝐵𝐶 (𝑡) = 𝑈𝐵𝐶𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡) 𝑜𝑟 𝑍2 = 𝑅 = ;
passante. 𝐼𝑚𝑎𝑥

- Détermination de ω1 et ω2 𝑈𝐵𝐶𝑚𝑎𝑥 = 𝑅𝐼𝑚𝑎𝑥 ⇒ 𝑢𝐵𝐶 (𝑡) = 𝑅𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡)


2. a)) Diagramme de Fresnel
1 2
𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔 B 𝑹𝑰𝒎𝒂𝒙 C
𝝋
1 2
⟹ 𝑍 2 = (𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − ) 𝝋𝟐
𝐶𝜔 𝑳𝝎𝑰𝒎𝒂𝒙
𝝋𝟏 𝝋
2 1 2 A 𝒓𝑰𝒎𝒂𝒙
((𝑅 + 𝑟)√2) = (𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔
1 2 b)) Calcul de φ et φ1
⟹ 2(𝑅 + 𝑟)2 − (𝑅 + 𝑟)2 = (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔 Dans le triangle ABC :
2
1 1 𝐴𝐵2 = 𝐴𝐶 2 + 𝐵𝐶 2 − 2𝐴𝐶𝐵𝐶 cos 𝜑 ⟹
(𝐿𝜔 − ) = (𝑅 + 𝑟)2 ⟹ 𝐿𝜔 − = ±(𝑅 + 𝑟)
𝐶𝜔 𝐶𝜔
𝑈𝐴𝐵 2 = 𝑈𝐴𝐶 2 + 𝑈𝐵𝐶 2 − 2𝑈𝐴𝐶 𝑈𝐵𝐶 cos 𝜑
𝐿𝜔 2 + (𝑅 + 𝑟)𝐶𝜔1 − 1 = 0 (1)
⟹ { 12 𝑈𝐴𝐶 2 𝑈𝐴𝐶
𝐿𝜔2 − (𝑅 + 𝑟)𝐶𝜔2 − 1 = 0 (2)
⇒ cos 𝜑 = =
2 2𝑈𝐴𝐶 𝑈𝐵𝐶 2𝑈𝐵𝐶
∆= ((𝑅 + 𝑟)𝐶) + 4𝐿𝐶 > 0
70√3 √3 𝜋
2 cos 𝜑 = = ⟹ 𝜑 = 𝑟𝑎𝑑
−(𝑅 + 𝑟)𝐶 + √((𝑅 + 𝑟)𝐶) + 4𝐿𝐶 2 × 70 2 6
𝜔1 = 𝐵𝐶 2 = 𝐵𝐴2 + 𝐴𝐶 2 − 2𝐵𝐴𝐴𝐶 cos 𝜑2 ⟹
2𝐿𝐶
𝑈𝐴𝐶
2 𝑈𝐵𝐶 2 = 𝑈𝐵𝐴 2 + 𝑈𝐴𝐶 2 − 2𝑈𝐵𝐴 𝑈𝐴𝐶 cos 𝜑2 ⇒ cos 𝜑2 =
(𝑅 + 𝑟)𝐶 + √((𝑅 + 𝑟)𝐶) + 4𝐿𝐶 2𝑈𝐴𝐵

𝜔2 = 70√3 √3 𝜋
2𝐿𝐶 cos 𝜑2 = = ⟹ 𝜑 = 𝑟𝑎𝑑 et
2
2 × 70 2 6
−(345+55)×4,4×10−6 +√((345+55)4,4×10−6 ) +4.0,8×4,4.10−6 𝜋 𝜋 𝜋
𝜔1 = 𝜑1 = 𝜑 + 𝜑2 = + = 𝑟𝑎𝑑
2×0,8×4,4×10−6
6 6 3
2
(345+55)×4,4×10−6 +√((345+55)4,4×10−6 ) +4.0,8×4,4.10−6 3. a)) Calcule Z1 r, L
𝜔2 = 𝜔1 =
2×0,8×4,4×10−6 𝑈𝐴𝐵 = 𝐼𝑍1 , 𝑈𝐵𝐶 = 𝑅𝐼 𝑒𝑡 𝑈𝐴𝐵 = 𝑈𝐵𝐶
338,72𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝜔2 = 838,72𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ⇔ 𝐼𝑍1 = 𝑅𝐼 ⟹ 𝑍1 = 𝑅 = 100Ω
4. Montrons que ∆𝜔 peut s’exprimer en fonction de R, r et L 𝐿𝜔𝐼𝑚 𝐿𝜔 𝑍1 sin 𝜑1
sin 𝜑1 = = ⇒𝐿=
(𝑅 + 𝑟)𝐶 (𝑅 + 𝑟)𝐶 2(𝑅 + 𝑟)𝐶 𝑅 + 𝑟 𝑍1 𝐼𝑚 𝑍1 𝜔
∆𝜔 = 𝜔2 − 𝜔1 = + = =
2𝐿𝐶 2𝐿𝐶 2𝐿𝐶 𝐿 100 × sin 60°
𝐴. 𝑁: 𝐿 = = 0,275𝐻
5. Calcul du facteur du qualité Q 100𝜋
𝜔0 𝜔0 1 𝑟𝐼𝑚 𝑟
𝑄= = 𝑜ù 𝜔0 = cos 𝜑1 = = ⇒ 𝑟 = 𝑍1 cos 𝜑1 = 100 cos 60° = 50Ω
∆𝜔 𝜔2 − 𝜔1 √𝐿𝐶 𝑍1 𝐼𝑚 𝑍1

𝜔0 =
1
= 533𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑄 =
533
= 1,066 6. b)) Expression de 𝑈𝐴𝐶 (𝑡)
√0,8×4,4×10−6 838,72−338,72
𝑈𝐴𝐶 (𝑡) = 𝑍𝐼𝑚 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝑜ù ∶ 𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔)2
Puissance consommée dans le circuit
𝑅+𝑟 (𝑅 + 𝑟) 𝐴. 𝑁 ∶ 𝑍 = √(100 + 50)2 + (100𝜋 × 0,275)2 = 173,10Ω
𝑃 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 𝑎𝑣𝑒𝑐 cos 𝜑 = ⟹ 𝑃 = 𝑈𝐼
𝑍 𝑍 𝑈𝐵𝐶 70
𝐼𝑚 = 𝐼√2 𝑜𝑟 𝐼 = = = 0,7𝐴
𝑈 𝑈 𝑈 (𝑅 + 𝑟) 𝑈𝑒 (𝑅 + 𝑟) 2 𝑅 100
𝑂𝑟 𝑍 = ⟹𝐼 = ⟹𝑃=𝑈× × =
𝐼 𝑍 𝑍 𝑍 𝑍2 𝑒𝑡 𝑍𝐼𝑚 = 173,07 × 0,7√2 = 171,33𝑉
7. Puissance moyenne reçue à la résonance 𝜋
𝑈𝐴𝐶 (𝑡) = 171,33 sin (100𝜋𝑡 + )
A la résonance R + r = Z et 𝜑 = 0 6

𝑈𝑒 2 (𝑅 + 𝑟) 𝑈𝑒 2 42
𝑃= 2
= = = 3,77 × 10−2 𝑊
𝑍 𝑍 424,10

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Solution 8 2. a)) Tension efficace aux bornes du condensateur :

1 2 𝑈𝐶 = 𝑍𝐶 𝐼 = 𝑄𝑈 = 100 × 10 = 1000𝑉
a)) Calcul de l’impédance 𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔
b)) Puissance Moyenne consommée dans le circuit
𝐿𝜔 = 0,4 × 250 = 100
𝑃 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 𝑒𝑡 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑠𝑜𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝜑 = 0 ⇒ cos 𝜑 = 1
{ 1 1
= = 100 ⟹ 𝑃 = 𝑈𝐼 = 10 × 0,1 = 1𝑊
𝐶𝜔 40 × 10−6 × 250
⟹ 𝑍 = √502 + (100 − 100)2 = 50Ω ⇒ Z = R = 50Ω Solution 10

D’où le circuit est à la résonance et 1. Schéma du circuit (RLC)

la pulsation à la résonance est ω0 = 250rad. s −1


b)) Déphase entre u(t) et i(t)
1 2 1 2
𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − ) = √𝑅2 + (2𝜋𝑁𝐿 − )
𝐶𝜔 2𝜋𝑁𝐶

2𝜋𝑁𝐿 = 2𝜋 × 50 × 0,4 = 125,66


{ 1 1
Voie 𝑦1 : on visualise la tension aux bornes de la résistance R.
= = 79,58
2𝜋𝑁𝐶 2𝜋 × 0,4 × 40 × 10−6
Voie 𝑦2 : on visualise la tension aux bornes du dipole RLC.
⟹ 𝑍 = √502 + (125,66 − 79,58)2 = 68Ω
2. a)) Calcul de l’inductance L
𝑅 50 1
cos 𝜑 = = = 0,735 or 2𝜋𝑁𝐿 < ⇒ 𝜑<0 1 1 1
𝑍 68 2𝜋𝑁𝐶
𝑁0 = ⇒ 𝑁0 2 = ⇒𝐿=
cos 𝜑 = 0,735 ⇒ 𝜑 = −42,69° = −0,745𝑟𝑎𝑑 2𝜋√𝐿𝐶 4𝜋 2 𝐿𝐶 4𝜋 𝐶𝑁0 2
2

c)) Expression de i(t) 1


𝐿= = 0,345𝐻
4 × 10 × 3,3 × 10−6 × 1482
𝑖(𝑡) = 𝐼√2 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) = 𝐼√2 sin(100𝜋𝑡 − 0,745)
b)) Valeur de l’intensité I
𝑈 20
𝐼= = = 0,29 ⇒ 𝑖(𝑡) = 0,69√2 sin(100𝜋𝑡 − 0,745) 𝑈𝐶 = 𝑍𝐶 𝐼 =
1
𝐼 = 𝐿𝜔0 𝐼 ⇒ 𝐼 =
𝑈𝐶
=
𝑈𝐶
𝑍 68 𝐶𝜔0 𝐿𝜔0 2𝜋𝑁0 𝐿
d)) Calcul de la puissance moyenne : 15
𝐴. 𝑁: 𝐼 = = 46,75 × 10−3 𝐴
𝑃 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 = 20 × 0,29 × 0,745 = 4,32𝑊 2𝜋 × 148 × 0,345
2. a)) Valeur de la capacité C à la résonance c)) Valeur de la largeur de la bande passante

A la résonance 𝑁 = 𝑁0 =
1
⇒ 𝑁2 =
1
⇒𝐶=
1 𝑅+𝑟 47 + 15
2𝜋√𝐿𝐶 4𝜋2 𝐿𝐶 4𝜋2 𝐿𝑁2 ∆𝑁 = = = 28,60𝐻𝑧
2𝜋𝐿 2𝜋 × 0,345
1 1
𝐶= = = 2,5 × 10−5 = 25𝜇𝐹 3. a)) Calcul de l’impédance Z du circuit
4𝜋 2 𝐿𝑁 2 4 × 10 × 0,4 × 502
1 2 1 2
b)) Puissance moyenne à la résonance 𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − ) = √(𝑅 + 𝑟)2 + (2𝜋𝑁𝐿 − )
𝐶𝜔 2𝜋𝑁𝐶
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 𝑜𝑟 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑠𝑜𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝜑 = 0 ⇒ cos 𝜑 = 1
2𝜋𝑁𝐿 = 2𝜋 × 200 × 0,35 = 439,82
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑈𝐼 = 20 × 0,29 = 5,8𝑊 { 1 1
= = 241,14
2𝜋𝑁𝐶 2𝜋 × 200 × 3,3 × 10−6
- Tension efficace aux bornes de la bobine
𝑈𝐿 = 𝑍𝐿 𝐼 = 𝐿𝜔0 𝐼 = 2𝜋𝐿𝑁0 𝐼 = 2𝜋 × 0,4 × 50 × 0,29 = 36,44𝑉 𝑍 = √(47 + 15)2 + (439,82 − 241,14)2 = 208,13Ω
b)) Valeur de l’intensité efficace du courant
𝑈 𝑈 2,2
Solution 9 𝑍= ⟹𝐼= = = 0,01𝐴
𝐼 𝑍 208,13
1. Calcul de R, L C et 𝜔0
c)) Valeur de la tension aux bornes de la résistance :
𝑈 10
A la résonance 𝑍 = 𝑅 = = = 100𝐴
𝐼 0,1 𝑈𝑅 = 𝑅𝐼 = 47 × 0,01 = 0,47𝑉
- La largeur de la bande passante est définie par : d)) Déphasage entre la tension et l’intensité
𝑅 𝑅 100 𝑅 47
∆𝜔 = ⇒ 𝐿 = = = 1,59𝐻 cos 𝜑 = = = 0,225 ⟹ 𝜑 = 1,34𝑟𝑎𝑑
𝑍 208,13
𝐿 ∆𝜔 20𝜋
- Le facteur de qualité est défini par .

1 𝐿 𝐿 𝐿
Solution 11
: 𝑄 = √ ⇒ 𝑄2 = ⇒𝐶=
𝑅 𝐶 𝑅2 𝐶 𝑄2𝑅2 1. a)) Schéma du circuit
1,59
𝐶= = 1,59 × 10−8 𝐶
1002 × 1002
Pulsation à la résonance :
1 1
𝜔0 = = = 6,29 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
√𝐿𝐶 √1,59 × 1,59 × 10−8

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b)) Equation différentielle du circuit (R ,L,C) Calculons la largeur de la bande passante
En appliquant la loi d’additivité des tension, on a : ∆𝑁 = 𝑁2 − 𝑁1 ∶ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑑𝑖 𝑞 On a : 0,71𝐼0 = 0,71 × 100 = 71𝑚𝐴
𝑢 = 𝑈𝐿 + 𝑈𝐶 + 𝑈𝑅 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑈𝐿 = 𝐿 + 𝑟𝑖 , 𝑈𝑅 = 𝑅𝑖 𝑒𝑡 𝑈𝐶 =
𝑑𝑡 𝐶
𝑑𝑞 𝑑𝑖
𝑖= ⟹ 𝑞 = ∫ 𝑖𝑑𝑡 ⟹ 𝑢 = 𝐿 + 𝑟𝑖 + ∫ 𝑖𝑑𝑡 + 𝑅𝑖
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑 ′ 𝑜ù: 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 ∶
𝑑𝑖
𝑢 = (𝑅 + 𝑟)𝑖 + 𝐿 + + ∫ 𝑖𝑑𝑡
𝑑𝑡 0,71𝐼0
c)) Construction de Fresnel du circuit (R,L,C)

𝟏 𝑳𝝎
𝑪𝝎
𝑹+𝒓 ∆𝑁
𝝋 𝟏
𝒛 𝑳𝝎
𝑪𝝎 𝑁1 𝑁2
𝒛
𝝋
𝑹+𝒓
𝝋 > 𝟎 ⟹ 𝐮 𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐢 𝑁1 = 460𝐻𝑧 𝑒𝑡 𝑁2 = 540𝐻𝑧 ⟹ ∆𝑁 = 540 − 460 = 80𝐻𝑧
𝝋 < 𝟎 ⟹ 𝒖 𝒆𝒏 𝒓𝒆𝒕𝒂𝒓𝒅 𝒔𝒖𝒓 𝒊
c)) Calculons le facteur de qualité du circuit
2. a)) u et i sont en phase, alors le circuit est à l’état de résonance. 𝑁0 500
𝑄= = = 6,25
- Construction de Fresnel du circuit à la résonance ∆𝑁 80
d)) Calcul de R T , L et C
A la résonance l’impédance du circuit est minimale et égale à la
𝟏 𝑳𝝎𝟎 résistance totale du circuit.
𝑪𝝎𝟎
𝝅
𝑈 𝑈 𝑈 2
+ 𝐼= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑍 = 𝑅𝑇 ⟹ 𝐼0 = ⟹ 𝑅𝑇 = = = 20Ω
𝒛 𝟐 𝑍 𝑅𝑇 𝐼0 0,1
𝑹+𝒓 𝝅
− 𝑅𝑇 𝑅𝑇 20
𝟐 ∆𝑁 = ⇒𝐿= = = 3,97 × 10−2 𝐻
2𝜋𝐿 2𝜋∆𝑁 2𝜋 × 80
𝑑𝑖 1
b)) Montrons que l’équation différentielle s’écrit : 𝐿 𝑑𝑡 + ∫ 𝑖𝑑𝑡 = 0 1 1 1
𝐶
𝑁0 = ⟹ 𝑁0 2 = 2 ⇒𝐶= 2
𝑑𝑖 1 2𝜋√𝐿𝐶 4𝜋 𝐿𝐶 4𝜋 𝐿𝑁0 2
On a : 𝑢 = (𝑅 + 𝑟)𝑖 + 𝐿 + ∫ 𝑖𝑑𝑡 or à la résonance :
𝑑𝑡 𝑐
1
𝑢 𝑑𝑖 1 𝐶= = 2,52 × 10−6 𝐹
𝑍 = (𝑅 + 𝑟) = ⟹ 𝑢 = (𝑅 + 𝑟)𝑖 ⟹ 𝐿 + ∫ 𝑖𝑑𝑡 = 0 4𝜋 2 × 3,97 × 10−2 × 5002
𝑖 𝑑𝑡 𝐶 ω ω0
4. a)) Montrons que tan φ = Q ( − )
c)) Valeur de l’inductance L ω0 ω

Posons 𝑖 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(2𝜋𝑁0 𝑡) 1


𝐿𝜔 −
tan 𝜑 = 𝐶𝜔 = 𝐿𝜔 − 1
𝑑 1 𝑅−𝑟 𝑅 + 𝑟 (𝑅 + 𝑟)𝐶𝜔
𝐿 (𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(2𝜋𝑁0 𝑡)) + ∫(𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(2𝜋𝑁0 𝑡))𝑑𝑡 = 0
𝑑𝑡 𝐶 𝐿𝜔0 1
1 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑂𝑟 𝑄 = =
2𝜋𝑁0 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 cos(2𝜋𝑁0 𝑡) − cos(2𝜋𝑁0 𝑡) = 0 𝑅 + 𝑟 (𝑅 + 𝑟)𝐶𝜔0
𝐶 2𝜋𝑁0
𝐿𝜔𝜔0 1 × 𝜔0 𝜔 𝜔0
1 tan 𝜑 = − =𝑄× −𝑄×
(2𝜋𝑁0 𝐿 − ) 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑁0 𝑡) = 0 (𝑅 + 𝑟)𝜔0 (𝑅 + 𝑟)𝐶𝜔𝜔0 𝜔0 𝜔
2𝜋𝑐𝑁0
𝜔 𝜔0
1 ⟹ tan 𝜑 = 𝑄 ( − )
𝑂𝑟 𝐼𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(2𝜋𝑁0 𝑡) ≠ 0 ⟹ 2𝜋𝑁0 𝐿 − =0 𝜔0 𝜔
2𝜋𝑁0 𝐶
ω ω0 2
4𝜋 2 𝑁0 2 𝐿𝐶 − 1 1 - Montrons Que Z = (R + r)√1 + Q2 ( − )
= 0 ⟹ 4𝜋 2 𝑁0 2 𝐿𝐶 − 1 = 0 ⇒ 𝑁0 = ω0 ω
2𝜋𝑁0 𝐶 2𝜋√𝐿𝐶
1 1 1 2
𝐸𝑡 𝐿 = 2 = = 0,1𝐻 𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝐿𝜔 − )
4𝜋 𝐶𝑁0 2 4 × 10 × 1 × 10−6 × 5002 𝐶𝜔
3. Etude d la courbe de résonance d’intensité 2
(𝑅 + 𝑟)𝐿𝜔𝜔0 (𝑅 + 𝑟)𝜔0
a)) A partir de la courbe N0 = 500Hz 𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + ( − )
(𝑅 + 𝑟)𝜔0 (𝑅 + 𝑟)𝐶𝜔𝜔0
b)) La bande passante d’un circuit (RLC) désigne l’ensemble des
2
fréquence pour lesquelles la réponse en intensité est supérieur 𝜔 𝜔0
𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + ((𝑅 + 𝑟)𝑄 − (𝑅 + 𝑟)𝑄 )
à 71% de la réponse à la résonance. 𝜔0 𝜔

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𝑑𝐸 1 𝑑𝑢2 1 𝑑𝑖 2 1 𝑑𝑢 1 𝑑𝑖
𝜔 𝜔0 2 = 𝐶 + 𝐿 = 0 ⟹ 𝐶 × 2𝑢 + 𝐿 × 2𝑖 = 0
𝑍 = √(𝑅 + 𝑟)2 + (𝑅 + 𝑟)2 𝑄2 ( − ) 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝜔0 𝜔
𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑2𝑞 𝑞
⇒ 𝐶𝑢 + 𝐿𝑖 = 0 𝑜𝑟 𝑖 = − 𝑒𝑡 = − 2 𝑒𝑡 𝑢 =
𝜔 𝜔0 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶
𝑍 = (𝑅 + 𝑟)√1 + 𝑄2 ( − ) 𝑞 1 𝑑𝑞 𝑑𝑞 𝑑 2 𝑞 𝑑𝑞 𝑞 𝑑𝑞 2
𝜔0 𝜔
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐶 × +𝐿 × 2 =0⟹ ( + 𝐿 2) = 0
𝐶 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡
1 𝐿
c)) Montrer que le facteur de qualité 𝑄 = √ 𝑑𝑞 𝑞 𝑑𝑞 2 𝑑𝑞 2 1
𝑅𝑇 𝐶
≠0⟹ +𝐿 2 =0 ⟹ + 𝑞=0
𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝐿𝐶
𝐿𝜔0 1
𝑄= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔0 = 2. a)) Intensité efficace du courant
𝑅𝑇 √𝐿𝐶
1
𝐿 1 1 𝐿2 1 𝐿 𝑈𝐶 = 𝑍𝐶 𝐼 = 𝐼 ⟹ 𝐼 = 𝐶𝜔𝑈𝐶 = 2𝜋𝑁𝐶𝑈𝐶
√ = √ 𝐶𝜔
⟹𝑄= × =
𝑅𝑇 √𝐿𝐶 𝑅𝑇 𝐿𝐶 𝑅𝑇 𝐶 ⟹ 𝐼 = 2𝜋 × 50 × 10−5 × 60 = 0,188𝐴
b)) Calcul de l’impédance Z du circuit :
1 3,97 × 10−2
𝐴. 𝑁: 𝑄 = √ = 6,64 𝑈 120
20 2,25 × 10−6 𝑍= = = 638,29Ω
𝐼 0,188
d)) Expression de UC en fonction de Q et U
- Valeur de la résistance R
1 𝑈 1
𝑈𝐶 = 𝑍𝐶 𝐼 = × = 𝑈 = 𝑄𝑈 𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔)2 ⟹ 𝑍 2 = 𝑅2 + (𝐿𝜔)2 ⟹ 𝑅 = √𝑍 2 − (𝐿𝜔)2
𝐶𝜔0 𝑅𝑇 𝑅𝑇 𝐶𝜔0
Q est appelé coefficient de surtension à la résonance. 𝑅 = √𝑍 2 − (2𝜋𝑁𝐿)2 = √638,292 − (2𝜋. 50.0,1)2 = 637,5Ω
Solution 12 c)) Tensions aux bornes des composantes
1. a)) Calcul de la charge Q 0 : - Aux bornes de la résistance R:
𝑄0 = 𝐶𝑈 = 10 × 10 −6
× 10 = 10 𝐶 −4 𝑈𝑅 = 𝑅𝐼 = 637,5 × 0,188 = 119,85𝑉
- Equation différentielle du circuit (L,C) - Aux bornes de la bobine :
En appliquant la loi d’ohm pour un circuit fermé : 𝑈𝐿 = 𝑍𝐿 𝐼 = 𝐿𝜔𝐼 = 2𝜋𝑁𝐿𝐼 = 2𝜋 × 50 × 0,1 × 0,188 = 5,9𝑉
d)) Valeur du déphasage entre i et u
1
𝐿𝜔 −
tan 𝜑 = 𝐶𝜔
𝑅
𝐿𝜔 = 2𝜋𝑁𝐿 = 2𝜋 × 50 × 0,1 = 31,41
⟹{ 1 1 1
= = = 318,3
𝐶𝜔 2𝜋𝑁𝐶 2𝜋 × 50 × 10−5
1
𝑞 𝑑𝑖 ⟹ 𝐿𝜔 < ⟹𝜑<0
𝐶𝜔
𝑢𝐶 + 𝑢𝐿 = 0 ⟹ +𝐿 =0
𝐶 𝑑𝑡 31,41 − 318,3
tan 𝜑 = = −0,45 ⟹ 𝜑 = −1,10𝑟𝑎𝑑
𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑𝑞 2 𝑞 𝑑𝑞 2 637,5
𝑖= ⟹ = 2 ⟹ +𝐿 2 =0
𝑞𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 Solution 13
2 2
𝑑𝑞 1 1 𝑑𝑞 1. Valeur de U, ω et φ
+ 𝑞 = 0 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜔0 2 = ⇒ 2 + 𝜔0 2 𝑞 = 0 (1)
𝑑𝑡 2 𝐿𝐶 𝐿𝐶 𝑑𝑡
𝑢(𝑡) = 12√2 𝑐𝑜𝑠(100𝜋𝑡 + 0,92) ⇒ 𝑈 = 12𝑉, 𝜔 =
b)) Expression de q(t) en fonction de t
100𝜋𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 et 𝜑 = 0,92𝑟𝑎𝑑
La solution de l’équation différentielle (1) est de la forme :
𝑈 12
𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) Condition initiale : 2. Calcul de l’impédance Z du circuit : 𝑍 = = = 10Ω
𝐼 1,2
𝑟 𝐿𝜔
𝑄0 = 𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos 𝜑 ⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0 3. a)) Expression de cos φ et tan φ : cos 𝜑 = 𝑒𝑡 tan 𝜑 =
𝑍 𝑟
1 1
𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡) 𝑜ù 𝜔0 = = −5
= 1000𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 b)) Valeur numérique de r et L
√𝐿𝐶 √0,1×10
−4 𝑟
𝑞(𝑡) = 10 cos(1000𝑡) cos 𝜑 = ⇒ 𝑟 = 𝑍 cos 𝜑 = 10 cos 52,7° = 6Ω
𝑍
- Intensité maximal du courant 𝐿𝜔 𝑟 tan 𝜑 6 tan 52,7°
𝑑𝑞 tan 𝜑 = ⇒𝐿= = = 2,5 × 10−2 𝐻
𝑖=− = 10−4 . 103 sin(103 𝑡) = 0,1 sin(103 𝑡) ⇒ 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 0,1𝐴 𝑟 𝜔 100𝜋
𝑑𝑡
4. Valeur de la capacité C à la résonance
d)) Retrouvons l’équation différentielle
1 1 1
1 1 A la résonance 𝜔0 = ⇒ 𝜔0 2 = ⇒𝐶=
√𝐿𝐶 𝐿𝐶 𝐿𝜔0 2
𝐸 = 𝐸𝑒 + 𝐸𝑚 = 𝐶𝑢2 + 𝐿𝑖 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2 1
Les oscillations sont harmonique, alors l’énergie totale se 𝐶= = 4,052 × 10−4 𝐹
2,5. 10−2 × (100𝜋)2
𝑑𝐸
conserve : 𝐸 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ =0
𝑑𝑡
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5. a)) Valeur maximale de l’intensité : 𝐼0 =
𝑈
=
12
= 2𝐴 𝑈 16,97
𝑟 6 𝑍= = = 72,21Ω
𝐼 0,235
b)) La tension efficace aux bornes du condensateur
b)) Valeurs de r et L
1 2 𝑅+𝑟
𝑈𝐶 = 𝑍𝐶 𝐼 = ×𝐼= = 15,915𝑉 𝑐𝑜𝑠 𝜑 = ⟹ 𝑅 + 𝑟 = 𝑍 𝑐𝑜𝑠 𝜑 = 72,21 cos(0,3𝜋) = 42,44 Ω
𝐶𝜔0 400 × 10−6 × 100𝜋 𝑍

c)) Calculons le facteur du qualité Q : 𝑟 = 42,44 − 𝑅 = 42,44 − 15 = 27,44Ω


1 1 𝐿𝜔 (𝑅 + 𝑟) tan 𝜑
𝑄= = = 1,326 tan 𝜑 = ⟹ 𝐿𝜔 = (𝑅 + 𝑟) tan 𝜑 ⟹ 𝐿 =
𝑟𝐶𝜔0 6 × 400 × 10−6 × 100𝜋 𝑟+𝑅 𝜔
6. a)) Expression de l’inductance 42,44 tan 0,3𝜋
𝐴. 𝑁: 𝐿 = = 0,186𝐻 = 186𝑚𝐻
100𝜋
𝑁 𝑁2𝑆
𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖 EXERCICE 15
𝑙 𝑙
𝑁2𝑆 1. Schéma du circuit correspondant
− par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑡ℎ 𝑖 ⇒ 𝐿𝑡ℎ 𝑖 = 𝜇0 𝑖
𝑙
𝑁2𝑆
⇒ 𝐿𝑡ℎ = 𝜇0
𝑙
b)) Valeur numérique de Lth
5002 × 3,18 × 10−2
𝐿𝑡ℎ = 4𝜋 × 10−7 × = 2,5 × 10−2 𝐻
0,4
c)) On remarque que 𝐿 = 𝐿𝑡ℎ = 2,5 × 10−2 𝐻

Solution 14 2.a)) Calcul de la période, fréquence et la pulsation du signal


1. a)) Valeur de la période T
𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑈𝑅𝑚𝑎𝑥
Une période correspond à 10cm, alors T = 10 × 2 = 20ms
1 1
- La fréquence N : 𝑁 = = = 50𝐻𝑧
𝑇 0,020

- La pulsation 𝜔 : 𝜔 = 2𝜋𝑁 = 100𝜋𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 𝑇 𝜑


b)) Amplitude de chaque tension
- La voie y1 donne les variations de la tension uNM .
La valeur maximale de uNM correspond à 5cm, donc
La période correspond à une longueur L=4cm=4div
(𝑈𝑁𝑀 )𝑚𝑎𝑥 = 5 × 1 = 5𝑉
𝑇 = 1 × 4 = 4𝑚𝑠 = 4 × 10−3 𝑠
(𝑈𝑁𝑀 )𝑚𝑎𝑥 5
𝑈𝑁𝑀 = = = 3,53𝑉 Fréquence N : 𝑁 = =
1 1
= 250𝐻𝑧
√2 √2 𝑇 4×10−3

- Sur la voie y2 apparait la tension UQM ,sa valeur maximale Pulsation :


correspond à 8cm, donc : 𝜔 = 2𝜋𝑁 = 2𝜋 × 250 = 1,57 × 103 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑈𝑚𝑎𝑥 24 b)) Détermination des valeurs efficaces 𝑈 𝑒𝑡 𝑈𝑅
𝑈𝑚𝑎𝑥 = 8 × 3 = 24 𝑒𝑡 𝑈𝑄𝑀 = = = 16,97𝑉
√2 √2 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 2 × 3 = 6𝑉 𝑒𝑡 𝑈𝑅𝑚𝑎𝑥 = 1 × 2 = 2𝑉
c)) Intensité efficace aux bornes du générateur 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑈𝑅𝑚𝑎𝑥
𝑈= = 4,24𝑉 𝑒𝑡 𝑈𝑅 = = 1,41𝑉
(𝑈𝑁𝑀 )𝑚𝑎𝑥 5 √2 √2
(𝑈𝑁𝑀 )𝑚𝑎𝑥 = 𝑅𝐼𝑚𝑎𝑥 ⟹ 𝐼𝑚𝑎𝑥 = = = 0,33𝐴
𝑅 15 Valeur de l’intensité I du courant
𝐼𝑚 (𝑈𝑁𝑀 )𝑚𝑎𝑥 5
𝐼= = = = 0,235𝐴 𝑈𝑅 1,41
√2 𝑅√2 15√2 𝑈𝑅 = 𝑅𝐼 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐼 = = = 6,4 × 10−3 𝐴
𝑅 220
2. a)) Déphasage entre u et i c)) Déphasage de u(t) par rapport à i(t)
𝑙
Par définition : |𝜑| = 2𝜋 : La longueur correspondante à une 2𝜋𝑙
𝐿 |𝜑| =
𝐿
période est :L=10cm et le décalage entre les deux courbes sur
Une période correspond à une longueur 𝐿 = 4𝑑𝑖𝑣 = 4𝑐𝑚
1,5
l’axe horizontal vaut : 𝑙 = 1,50𝑐𝑚 : φ = 2π = 0,3πrad
10 Le décalage horizontal entre les deux courbes : 𝑙 = 0,8𝑑𝑖𝑣 = 0,8cm
La tension u est en avance sur i, donc : φ = +0,3πrad 2𝜋 × 0,8
|𝜑| = = 0,4𝜋𝑟𝑎𝑑
b)) Expression de i(t) en fonction du temps 4
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) = 0,33 cos(100𝜋𝑡 − 0,3𝜋) La courbe u(t) est en avance sur 𝑢𝑅 (𝑡) donc sur l’intensité i(t).

3. a)) Impédance Z du circuit

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3. Déduisons : Valeur du flux propre de la bobine
a)) l'expression de la tension u(t) et de l'intensité i(t) 𝑁 𝐵𝑙 𝐵𝑙
𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 𝑜𝑟 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⟹𝑖= 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝛷𝑃 = 𝐿
𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡) = 6 sin(1,57 × 10 𝑡) 3 𝑙 𝜇0 𝑁 𝜇0 𝑁
0,04 × 0,75
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) = 𝐼√2 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) 𝛷𝑃 = 0,2 × = 3,18𝑊𝑏
4𝜋 × 10−7 × 1500
𝑖(𝑡) = 6,4 × 10−3 √2 sin(1,57 × 103 𝑡 − 0,4𝜋) 2. a)) Equation différentielle liant i
D’où : 𝑖(𝑡) = 9,1 × 10−3 sin(1,57 × 103 𝑡 − 0,4𝜋) On a un dipôle (R ,L), alors en fermant l’interrupteur, la tension
b)) La tension aux bornes d'un condensateur est en retard sur appliquée est donnée par la relation :
l'intensité ; la tension aux bornes de la bobine inductive est en 𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑂𝑛 𝑎 ∶ 𝐸 = 𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 = −𝑒 + 𝑅𝑖 = 𝐿 + 𝑅𝑖 ⟹ 𝐸 = 𝐿 + 𝑅𝑖
avance sur l'intensité. L'intensité i(t) étant en retard sur la 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐸 −𝑡
tension u(t), le dipôle est inductif. Vérifions que 𝑖 = (1 − 𝑒 𝜏 )
𝑅
c)) Valeur de l’impédance Z du dipôle RLC 𝐸 𝐸 −𝑡 𝑑𝑖 𝐸 −𝑡 𝐸 −𝑡
𝑈 4,24 𝑖=
− 𝑒𝜏 ⟹ = 𝑒𝜏 = 𝑒𝜏
𝑍= = = 662,5Ω 𝑅 𝑅 𝑑𝑡 𝑅𝜏 𝐿
𝐼 6,4×10−3
On remplace dans l’équation différentielle est ça donne:
d)) Valeur de la capacité C du condensateur
𝐸 −𝑡 −𝑡

1 2 1 2 𝐸 =𝐿× 𝑒 𝜏 + 𝐸 − 𝐸𝑒 𝜏 , 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸 = 𝐸(𝑐𝑞𝑓𝑣)


𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − ) ⟹ 𝑍 2 = 𝑅2 + (𝐿𝜔 − ) ⇒ 𝐿
𝐶𝜔 𝐶𝜔
b)) Calcul de l’énergie maximale emmagasinée
1 2 1
(𝐿𝜔 − ) = 𝑍 2 − 𝑅2 ⇒ 𝐿𝜔 − = √𝑍 2 − 𝑅 2 ⇒ 1 𝐸 1 𝐸 2
𝐶𝜔 𝐶𝜔 𝐸𝑚𝑎𝑥 = 𝐿𝐼𝑚𝑎𝑥 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸𝑚𝑎𝑥 = 𝐿 ( )
2 𝑅 2 𝑅
1 1 1 1 10 2
= 𝐿𝜔 − √𝑍 2 − 𝑅2 ⟹ 𝐶 = × ( ) 𝐸𝑚𝑎𝑥1 = × 0,2 ( ) = 0,156𝐽
𝐶𝜔 𝜔 𝐿𝜔 − √𝑍 2 − 𝑅2 2 8
1 1 3. a)) Equation différentielle liant la charge q
𝐴. 𝑁: 𝐶 = ×( )
1,57 × 103 0,45 × 1,57 × 10 − √662,52 − 2202
3

D’où : 𝐶 = 7,8 × 10−6 𝐹 = 7,8𝜇𝐹


4. a)) Comme les deux tensions visualisées sont en phase, alors le
phénomène observé est la résonance d’intensité.
b)) Retrouvons la valeur du condensateur C
A la résonance d’intensité : 𝐿𝐶𝜔0 2 = 1
1 1 𝑑𝑖 𝑑𝑞 𝑑𝑖 𝑑2𝑞 𝑞
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝐶 = 𝑜𝑟 𝜔0 = 2𝜋𝑁0 ⇒ 𝐶 = 𝑢𝐶 + 𝑢𝐿 = 0 ⟹ 𝑢 + 𝐿 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 = ⟹ = 𝑒𝑡 𝑢 =
𝐿𝜔0 2
4𝜋 𝑁0 2 𝐿
2 𝑑𝑡 𝑞𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝐶
2 2
1 𝑞 𝑑 𝑞 𝑑 𝑞 1 1
𝐶= = 7,5 × 10−6 𝐹 ⟹ +𝐿 2 =0 ⟹ 2 + 𝑞 = 0 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡 𝜔0 2 =
4𝜋 2 × 86,52 × 0,45 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿𝐶 𝐿𝐶
b)) A la résonance, l’'impédance est minimale, égale à la 𝑑2𝑞
⟹ + 𝜔0 2 𝑞 = 0
𝑑𝑡 2
résistance R du circuit : 𝑍 = 𝑍0 = 𝑅 = 220Ω
soit 𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) solution de l’équation différentielle
Déduisons la valeur de I correspondante :
Condition initiale : à t=0, 𝑄0 = 𝑄𝑚𝑎𝑥
A la résonance, U étant constant, Z étant minimale, l'intensité est
𝑈 4,24
⟹ 𝑄𝑚𝑎𝑥 = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜑) ⟹ cos 𝜑 = 1 ⟹ 𝜑 = 0
maximale : 𝐼 = = = 1,93 × 10−2 𝐴
𝑅 220 1
𝑞(𝑡) = 𝑄𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡) 𝑜ù 𝜔0 =
Solution 16 √𝐿𝐶
1.a)) Caractéristique de ⃗B au centre du solénoïde b)) Calcul de C et 𝑇0
- direction : parallèle à l’axe du solénoïde 1 𝐶2 𝐶
𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑈0 𝜔0 = 𝐶𝑈0 × = 𝑈0 × √ = 𝑈0 √
√𝐿𝐶 𝐶𝐿 𝐿
- sens : de la face sud vers la face nord
- intensité : 𝐵 = 0,04𝑇 𝐶 𝐼𝑚𝑎𝑥 2 𝐼𝑚𝑎𝑥 2 2𝜋
𝑠𝑜𝑖𝑡 =( ) ⇒ 𝐶 = 𝐿( ) 𝑒𝑡 𝑇0 = = 2𝜋√𝐿𝐶
𝐿 𝑈0 𝑈0 𝜔0
b)) Valeur de l’inductance L
0,036 2
𝑁 𝑁 2𝑆 𝐶 = 0,2 ( ) = 2,6 × 10−6 𝐹 = 2,6𝜇𝐹
𝛷𝑃 = 𝑁𝐵𝑆 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐵 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝛷𝑃 = 𝜇0 𝑖 10
𝑙 𝑙
𝑁2 𝑆 𝑁2 𝑆 𝑇0 = 2𝜋√0,2 × 2,6 × 10−6 = 4,53 × 10−3 𝑠 = 4,53𝑚𝑠
par définition 𝛷𝑃 = 𝐿𝑖 ⇒ 𝐿𝑖 = 𝜇0 𝑖 ⇒ 𝐿 = 𝜇0
𝑙 𝑙
c)) Montrons que l’énergie totale est constante
2 −2
1500 × 5,4. 10 1 1 𝑑𝑞
𝐴. 𝑁: 𝐿 = 4𝜋 × 10−7 × = 0,2𝐻 𝐸 = 𝐸𝑒 + 𝐸𝑚 = 𝐶𝑢2 + 𝐿𝑖 2 𝑜ù 𝑖 = − = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝜔0 sin(𝜔0 𝑡)
0,75 2 2 𝑑𝑡
𝑞
et 𝑢 = = 𝑈𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔0 𝑡)
𝐶
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1 1
𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐿𝐶 2 𝜔0 2 𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡)
2 2
𝑜𝑟 𝐿𝐶𝜔0 2 =1
1 1
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠: 𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡) ⟹
2 2
1 1
𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 (𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡)) = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
2 2
1 1
𝐸 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 2 = × 2,6 × 10−6 × 102 = 1,3 × 10−4 𝐽
2 2
4. a)) Calcul de l’impédance Z du circuit RLC

1 2
𝑍 = √𝑅2 + (𝐿𝜔 − )
𝐶𝜔
𝐿𝜔 = 0,2 × 100 = 20
⟹ { 1 1
= = 3,85 × 103
𝐶𝜔 2,6 × 10−6 × 100
𝑍 = √42 + (20 − 3,85 × 103 )2 = 3,83𝑘𝛺
Calcul de l’intensité efficace I :
𝑈 𝑈 20
𝑍= ⇒𝐼= = = 5,22mA
𝐼 𝑍 3.80 × 103
Valeur de déphasage :
1
𝐿𝜔 − 20 − 3,83 × 103
𝑡𝑎𝑛 𝜑 = 𝐶𝜔 = = −9,575 × 102
𝑅 4
𝜑 = 𝑡𝑎𝑛−1 (−9,575 × 102 ) = −90° ( circuit capacitif )
b)) Puissance moyenne consommée
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 = 𝑅𝐼 2
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 4 × (5,22 × 10−3 )2 = 2,088 × 10−2 𝑊
c)) Valeur de 𝑁0
A la résonance
1 1
𝑁0 = = = 221𝐻𝑧
2𝜋√𝐿𝐶 2𝜋√0,2 × 2,6 × 10−6
Valeur de la largeur de la bande passante :
𝑅 4
∆𝑁 = 𝑁2 − 𝑁1 = = = 3,18𝐻𝑧
2𝜋𝐿 2𝜋 × 0,2
Valeur du facteur de qualité Q

𝜔0 1 𝐿 1 𝐿 1 0,2
𝑄= = × = √ = √ = 69,33
∆𝜔 √𝐿𝐶 𝑅 𝑅 𝐶 4 2,6 × 10−6

Puissance moyenne consommée à la résonance


𝑃 = 𝑈𝐼 cos 𝜑 , or à la résonance 𝜑 = 0 ⟹ 𝑃 = 𝑈𝐼
𝑃 = 20 × 5,22 × 10−3 = 0,1044𝑊

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Physique Terminale S Radioactivité et Particules à grande énergie chaambane92@gmail.com
𝑁
Solutions sur l’Énergie Nucléaire et Atomique ln = −𝜆𝑡 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
𝑁0
Solution 1 b)) Valeur de la constante radioactive 𝜆
1. a)) Équation de désintégration de cobalt 60 𝑁 𝑁 1 𝑁
60 60 0 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ = 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ ln = −𝜆𝑡 ⟹ 𝜆 = − ln
27𝐶𝑎 ⟶ 28𝑋 + −1𝑒 comme 𝑧 = 28 ; 𝑋 = 𝑁𝑖 𝑁0 𝑁0 𝑡 𝑁0
b)) Calcul de la constante radioactif 𝜆 1
𝐴. 𝑁: 𝜆 = − ln 0,86 = 3,77 × 10−2 𝑗 −1
𝑙𝑛2 𝑙𝑛2 4
𝜆= = = 0,13𝑎𝑛𝑛é𝑒 −1
𝑇 5,3 Déduisons la valeur de la période T
2. a)) Calcul de 𝑁0 ln 2 ln 2
𝑚0 𝑁0 𝑚0 𝑇= = = 18,38𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
= ⟹ 𝑁0 = 𝑁𝐴 𝜆 3,77 × 10−2
𝑀 𝑁𝐴 𝑀
1
𝐴. 𝑁: 𝑁0 = × 6.02. 1023 = 0,1 × 1023 𝑁𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥 Solution 3
60

b)) Nombre de noyau contenu à l’instant t1=1anné 1. Valeur de x, y, x’ et y’.


238 226
En utilisant la loi de décroissance radioactive : 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 92𝑈 ⟶ 88𝑅𝑎 + 𝑥 42𝐻𝑒 + 𝑦 −10𝑒

𝐴. 𝑁: 𝑁1 = 0,1. 1023 × 𝑒 −0,13×1 = 0,088 × 123 𝑁𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥 Conservation de mase : 238 = 226 + 4𝑥 ⟹ 𝑥 = 3

3. a)) Définition de l’activité radioactive : Conservation de charge : 92 = 88 + 3 × 2 − 𝑦 ⟹ 𝑦 = 2


C’est le nombre de noyaux désintégrés par unité de temps. D’où l’équation globale s’écrit : 238
92𝑈 ⟶
226
88𝑅𝑎 + 3 42𝐻𝑒 + 2 −10𝑒
𝐴(𝑡1 ) L’équation globale de la transformation du radon s’écrit :
b)) Calcul de pourcentage .
𝐴(𝑡0 ) 0
226 206
88𝑅𝑎 ⟶ 82𝑃𝑏 + 𝑥 ′ 42𝐻𝑒 + 𝑦 ′ −1𝑒
𝐴(𝑡1 ) 𝐴1 𝜆𝑁1 𝑁1 0,088 × 123
= = = = = 0,88 = 88% Conservation de A : 226 = 206 + 4𝑥 ′ ⟹ 𝑥 ′ = 5
𝐴(𝑡0 ) 𝐴0 𝜆𝑁0 𝑁0 0,1.× 1023
Conservation de Z : 88 = 82 + 5.2 − 𝑦 ′ ⟹ 𝑦 ′ = 4

Solution 2 D’où : 226


88𝑅𝑎 ⟶
206
82𝑃𝑏 + 5 42𝐻𝑒 + 4 −10𝑒

1. Énergie de liaison par nucléon de 𝛼 2. a)) Équation de désintégration de l’uranium 238.


238
∆𝑚𝑐 2 (𝑍𝑚𝑛 + 𝑁𝑚𝑛 − 𝑚(𝛼))𝑐 2 92𝑈 ⟶ 𝐴𝑍𝑇ℎ + 42𝐻𝑒
𝐸= =
𝐴 𝐴 Conservation de masse : 238 = 𝐴 + 4 ⟹ 𝐴 = 234
(2 × 1,00728 + 2 × 1,00867 − 4,0015) Conservation de charge : 92 = 𝑍 + 2 ⟹ 𝑍 = 90
𝐴. 𝑁: 𝐸 = × 931,5
4 D’où : 238 234
+ 42𝐻𝑒
92𝑈 ⟶ 90𝑇ℎ
7,0794𝑀𝑒𝑉
𝐸= b)) Calcul de l’énergie libérée lors de la réaction nucléaire :
𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛
2. Composition du noyau de 227Th 𝐸 = ∆𝑚𝑐 2

𝑍 = 90 𝑒𝑡 𝑁 = 𝐴 − 𝑍 = 227 − 90 = 137 Valeur de la perte de masse :

Le noyau de thorium contient : ∆𝑚 = (𝑚 𝑇ℎ + 𝑚𝛼 ) − 𝑚𝑈 = (234,0781 + 4,0026) − 238,086

𝑍 = 90𝑝𝑟𝑜𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑁 = 137𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 ∆𝑚 = −0,0053𝑢

3. Réaction de désintégration 𝛼 ⟹ 𝐸 = −0,0053 × 1,67. 10−27 × (3. 108 )2 = −7,96 × 10−13 𝐽


227
⟶ 𝐴𝑍𝑋 + 42𝐻𝑒 −7,96 × 10−13
90𝑇ℎ 𝐸 = −7,96 × 10−13 𝐽 = = −4,975𝑀𝑒𝑉
1,6 × 10−13
Conservation de A : 227 = 𝐴 + 4 ⟹ 𝐴 = 223 et
𝐸 < 0 ⟹ la réaction de désintégration de l’uranium 238 est
Conservation de Z : 90 = 𝑍 + 2 ⟹ 𝑍 = 88
exothermique.
L’élément dont 𝑍 = 88 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑢𝑚 , donc X = Ra, on a :
227 223
c)) Vitesse d’émission de la particule 𝛼
90𝑇ℎ ⟶ 88𝑅𝑎 + 42𝐻𝑒
4. a)) Définition de la T d’un radioélément 1 2|𝐸|
𝐸𝐶 = |𝐸 | = 𝑚𝛼 𝑣 2 ⟹ 𝑣 = √
2 𝑚𝛼
C’est le temps T où la moitié du nombre de noyau initial
disparait. 2 × 7,96 × 10−13
𝐴. 𝑁: 𝑣 = √ = 1,54 × 107 𝑚. 𝑠 −1
b)) Encadrement de la valeur de la période T 4,0026 × 1,67 × 10−27
On a : à 𝑡 = 0𝑠, 𝑁⁄𝑁0 = 1 ⟹ à 𝑡 = 𝑇 , 𝑁 ⁄𝑁0 = 0,5
𝑠𝑜𝑖𝑡 15 ≤ 𝑇 ≤ 20𝑗 Solution 4
5. a)) Établissons la loi décroissance radioactive 1. Équation traduisant les deux désintégrations
𝑑𝑁 𝑑𝑁 Désintégration de type 𝛼 : 214 𝐴
+ 42𝐻𝑒
− = 𝜆𝑁 ⟹ ∫ = −𝜆 ∫ 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑁 = −𝜆𝑡 + 𝐾 84𝑃𝑜 ⟶ 𝑍𝑃𝑏
𝑑𝑡 𝑁
Conservation A : 214 = 𝐴 + 4 ⟹ 𝐴 = 210 et
Or 𝑡 = 0, 𝑁 = 𝑁0 ⟹ 𝐾 = ln 𝑁0 𝑠𝑜𝑖𝑡 ln 𝑁 − ln 𝑁0 = −𝜆𝑡 ⟹
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conservation de Z :84 = 𝑍 + 2 ⟹ 𝑍 = 82 Conservation de charge : 92 = 82 + 2 × 8 − 𝑦 ⟹ 𝑦 = 6
210
D’où : 214
84𝑃𝑜 ⟶ 82𝑃𝑏 + 4
2𝐻𝑒 D’où : l’équation globale s’écrit : 238
92𝑈 ⟶
206
82𝑃𝑏 + 8 42𝐻𝑒 + 6 −10𝑒
Désintégration de type 𝛽 − : 210
82𝑃𝑏 ⟶
𝐴
𝑍𝐵𝑖 + −10𝑒 + 00𝑣̅
𝑁(𝑃𝑏)
Conservation A : 210 = 𝐴 et 2. a)) Valeur de 𝑟 =
𝑁(𝑈)
conservation de Z : 82 = 𝑍 − 1 ⟹ 𝑍 = 83 D’après la loi décroissance radioactive, le nombre de noyau N(U)
210 210
D’où : 82𝑃𝑏 ⟶ 83𝐵𝑖 + −10𝑒 + 00𝑣̅ présents à l’instant t est :
2. Type d’émission et cause 𝑁(𝑃𝑏) = 𝑁0 (𝑈) − 𝑁(𝑈) = 𝑁(𝑈)𝑒 𝜆𝑡 − 𝑁(𝑈) = 𝑁(𝑈)(𝑒 𝜆𝑡 − 1)
La deuxième désintégration s’accompagne d’une émission des
𝑁(𝑃𝑏)
particules 𝛾̅ très énergétique. Elle provient de la désintégration ⟹𝑟= = 𝑒 𝜆𝑡 − 1
𝑁(𝑈)
d’un noyau instable en un noyau stable. b)) Age t1 du minerai

3. Nombre de désintégrations x de 𝛼 et y de 𝛽 𝑚 𝑁 𝑚
𝑛= = ⟹ 𝑁 = 𝑁𝐴
238 206
+ 𝑥 42𝐻𝑒 + 𝑦 −10𝑒 𝑀 𝑁𝐴 𝑀
92𝑈 ⟶ 82𝑃𝑏

Conservation de mase : 238 = 206 + 4𝑥 ⟹ 𝑥 = 8 𝑁(𝑃𝑏) 𝑚(𝑃𝑏) 𝑀(𝑈)


⟹𝑟= = × = 𝑒 −𝜆𝑡 − 1
𝑁(𝑈) 𝑀(𝑃𝑏) 𝑚(𝑈)
Conservation de charge : 92 = 82 + 2 × 8 − 𝑦 ⟹ 𝑦 = 6
𝑚(𝑃𝑏) 𝑀(𝑈)
D’où l’équation globale s’écrit : 238
92𝑈 ⟶
206
82𝑃𝑏 + 8 42𝐻𝑒 + 6 −10𝑒 𝑒 𝜆𝑡 − 1 = 𝑟 ⟹ 𝜆𝑡 = ln(𝑟 + 1) = ln ( × + 1)
𝑀(𝑃𝑏) 𝑚(𝑈)
4. Comparaison de l’activité
1 𝑚(𝑃𝑏) 𝑀(𝑈)
ln 2 𝑆𝑜𝑖 𝑡1 = ln ( × + 1)
131𝐼 ∶ 𝐴1 = 𝜆1 𝑁1 = 𝑁1 𝜆 𝑀(𝑃𝑏) 𝑚(𝑈)
𝑇1

ln 2 ln 2 𝑇 𝑚(𝑃𝑏) 𝑀(𝑈)
𝑃𝑜𝑢𝑟 132𝐼 ∶ 𝐴2 = 𝜆2 𝑁2 = 𝑁 = 𝑁 ⟹ 𝑡1 = × ln ( × + 1)
𝑇2 2 𝑇2 1 ln 2 𝑀(𝑃𝑏) 𝑚(𝑈)
𝐴1 𝑇2 13 4,5. 109 10−2
= = = 1,6 ⟹ 𝐴1 = 1,6𝐴2 𝐴. 𝑁: 𝑡1 = ln ( × 238 + 1) = 7,45 × 107 𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠
𝐴2 𝑇1 8,1 𝑙𝑛2 206

Solution 5 Solution 7
1. Proportion massique de chaque isotope dans le rubidium nature 1. Équation de la réaction nucléaire
𝑥 𝑀 + 𝑥2 𝑀2 = 𝑀 𝑥2 = 1 − 𝑥1 14
+ 10𝑛 ⟶ 14
+ 11𝑋 ⟹ 𝑋 = 𝑃 = 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑜𝑛
{ 1 1 ⟹{ 7𝑁 6𝐶
𝑥1 + 𝑥2 = 1 𝑥1 𝑀1 − 𝑥1 𝑀2 + 𝑀2 = 𝑀
𝐴0
2. a)) Montrons que 𝐴 =
⟹ 𝑥1 (𝑀1 − 𝑀2 ) = 𝑀 − 𝑀2 2𝑘

𝑀 − 𝑀2 85,47 − 86,91 D’après la loi de décroissance radioactive : 𝐴 = 𝐴0 𝑒 −𝜆𝑡


𝑥1 = = = 0,72 = 72% 𝑒𝑡
𝑀1 − 𝑀2 84,91 − 86,91 La période est le temps T où la moitié de l’activité initiale
𝑥2 = 1 − 0,72 = 0,28 = 28% disparait : 𝑇 =
𝑙𝑛2
⟹𝜆=
𝑙𝑛2
𝜆 𝑇
2. a)) Équation de désintégration : 𝑙𝑛2 𝑙𝑛2
87 87
+ 𝐴𝑍𝑋 𝐴 = 𝐴0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝐴0 𝑒 − 𝑇 𝑡 = 𝐴0 𝑒 − 𝑇
×𝑘𝑇
= 𝐴0 𝑒 −𝑘𝑙𝑛2
37𝑅𝑏 ⟶ 38𝑆𝑟
−𝑘 𝐴0
Conservation de A : 87 = 87 + 𝐴 ⟹ 𝐴 = 0 et 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐴 = 𝐴0 𝑒 𝑙𝑛2 = 2−𝑘 𝐴0 ⟹ 𝐴 =
2𝑘
Conservation de Z : 37 = 38 + 𝑍 ⟹ 𝑍 = −1
Déduisons Activité à la date t = 11200ans=2T
L’élément dont 𝑍 = −1 𝑒𝑡 𝐴 = 0 est un particule 𝛽 − 𝑜𝑢 −10𝑒 𝐴0 𝜆𝑁0 ln 2 𝑚0
87 87 𝐴= = = × 𝑁
D’où : 37𝑅𝑏 ⟶ 38𝑆𝑟 + −10𝑒 22 4 𝑇 𝑀0 𝐴
b)) Calcul de l’activité initiale : ln 2 7. 10−3
𝐴. 𝑁: 𝐴 = × × 6,02 × 1023
𝐴0 = 𝜆𝑁0 =
ln 2
𝑁0 , en supposant que à t=0, 5600 × 365 × 24 × 3600 4 × 14
𝑇
𝐴 = 2,94 × 108 𝐵𝑞
ln 2
𝑁0 = 1 ⟹ 𝐴0 = b)) Age approximatif du bois préhistorique
𝑇
𝑙𝑛2 𝐴0 ln 7 𝑙𝑛7
𝐴0 = = 1,47 × 10−11 𝑑é𝑠𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑎𝑛𝑛é𝑒. 𝐴 = 𝐴0 𝑒 −𝜆𝑡 = ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 = 7 ⟹ 𝑡 = = 𝑇
47×109 7 𝜆 𝑙𝑛2
𝑙𝑛7
𝐴. 𝑁: 𝑡 = × 5600 = 15600𝑎𝑛𝑠
Solution 6 𝑙𝑛2
1. Nombre des désintégrations 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
238 206
+ 𝑥 42𝐻𝑒 + 𝑦 −10𝑒 Solution 8
92𝑈 ⟶ 82𝑃𝑏

Conservation de mase : 238 = 206 + 4𝑥 ⟹ 𝑥 = 8 1. Équation de la réaction nucléaire


0
La désintégration du carbone 14 : 146𝐶 ⟶ 14
7𝑁 + −1𝑒

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Le bombardement de l’atome d’azote sous l’impact d’un neutron : 1 100
𝐴. 𝑁: 𝑡 = −4
ln ( ) = 2,053 × 103 𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠.
14
+ 10𝑛 ⟶ 14
+ 11𝐻 1,21 × 10 78
7𝑁 6𝐶

2. Établissons la loi de décroissance radioactive


Solution 10
𝑑𝑁 𝑑𝑁
− = 𝜆𝑁 ⟹ ∫ = −𝜆 ∫ 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑁 = −𝜆𝑡 + 𝐾 ; 1. Équation de désintégration
𝑑𝑡 𝑁
40 40
Or 𝑡 = 0, 𝑁 = 𝑁0 ⟹ 𝐾 = ln 𝑁0 19𝐾 ⟶ 18𝐴𝑟 + 𝐴𝑍𝑋
𝑁 Conservation de A : 40 = 40 + 𝐴 ⟹ 𝐴 = 0 et
𝑠𝑜𝑖𝑡 ln 𝑁 − ln 𝑁0 = −𝜆𝑡 ⟹ ln = −𝜆𝑡 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
𝑁0 conservation de Z : 19 = 𝑍 + 18 ⟹ 𝑍 = 1
−𝜆𝑡
Démontrons que 𝐴 = 𝐴0 𝑒 particule dont 𝑍 = 1 𝑒𝑡 𝐴 = 0 est u positon ( : 01𝑒 ∶ 𝛽+ ) ; d’où :
𝑑𝑁 40
19𝐾 ⟶ 40
18𝐴𝑟 + 01𝑒
𝐴(𝑡) = − = 𝜆𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 𝑜𝑟 à 𝑡 = 0, 𝐴(𝑡 = 0) = 𝐴0 = 𝜆𝑁0
𝑑𝑡
2. a)) Constante radioactive du potassium
⟹ 𝐴(𝑡) = 𝐴0 𝑒 −𝜆𝑡
ln 2 0,69
3. Durée coulée depuis le dernier feu, dans la grotte 𝜆= = 9
= 1,4586 × 10−17 𝑠 −1
𝑇 1,5. 10 × 365 × 24 × 3600
1,60
A l’instant t, 𝐴 = = 0,0266𝐵𝑞 et à t = 0, b)) Établissons la loi de décroissance radioactive
60

11,6 𝑑𝑁 𝑑𝑁
𝐴0 = = 0,193𝐵𝑞 − = 𝜆𝑁 ⟹ ∫ = −𝜆 ∫ 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑁 = −𝜆𝑡 + 𝐾 ;
60 𝑑𝑡 𝑁
𝐴0 𝐴0 Or 𝑡 = 0, 𝑁 = 𝑁0 ⟹ 𝐾 = ln 𝑁0
𝐴(𝑡) = 𝐴0 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ = 𝑒 𝜆𝑡 ⟹ 𝜆𝑡 = ln ( )
𝐴(𝑡) 𝐴(𝑡) 𝑁
𝑠𝑜𝑖𝑡 ln 𝑁 − ln 𝑁0 = −𝜆𝑡 ⟹ ln = −𝜆𝑡 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
1 𝐴0 𝑇 𝐴0 𝑁0
⟹ 𝑡 = ln ( )= ln ( )
𝜆 𝐴(𝑡) ln 2 𝐴(𝑡) 𝑁(𝐴𝑟)
Déduisons la relation entre
𝑁(𝐾)
5570 0,193
𝐴. 𝑁: 𝑡 = × ln ( ) = 15918,95𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠 40 40
+ 01𝑒
ln 2 0,0266 19𝐾 ⟶ 18𝐴𝑟

Solution 9 Nombre de noyaux d’Argon formé est égal aux nombres de noyau
1. Équation de la réaction nucléaire : de potassium désintégré.
14
7𝑁 + 10𝑛 ⟶ 14
6𝐶 + 11𝑃 𝑁(𝐴𝑟) 𝑁0 − 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 (𝑒 𝜆𝑡 − 1)
= = = 𝑒 𝜆𝑡 − 1
2. Équation de désintégration du carbone 14 : 𝑁(𝐾) 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
14 14 0
+ 00𝑣̅ c)) Age de ces roches
6𝐶 ⟶ 7𝑁 + −1𝑒

Calcul de l’énergie libérée lors de cette réaction de désintégration La masse du potassium (K) restante est 𝑚(𝐾) = 1,66 × 10−6 𝑔 et
le nombre de mol d’Argon (Ar) formé est :
E = Δm𝑐 2 = (𝑚(𝑁) + 𝑚(𝑒) − 𝑚(14𝐶))𝑐 2
𝑉 82 × 10−4
𝐸 = (14,003074 + 0,00055 − 14,003241). 931,5 = 3,074𝑀𝑒𝑉 𝑛(𝐴𝑟) = = = 3,66 × 10−7 𝑚𝑜𝑙
𝑉𝑚 22,4 × 103
3. Établissons la loi de décroissance radioactive
Nombre de mol de potassium désintégré est : 3,66 × 10−7 𝑚𝑜𝑙
𝑑𝑁 𝑑𝑁
− = 𝜆𝑁 ⟹ ∫ = −𝜆 ∫ 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑁 = −𝜆𝑡 + 𝐾 ; Nombre des noyaux de potassium (K) restant :
𝑑𝑡 𝑁
Or 𝑡 = 0, 𝑁 = 𝑁0 ⟹ 𝐾 = ln 𝑁0 𝑚(𝐾) 1,66 × 10−6
𝑁(𝐾) = 𝑛(𝐾) × 𝑁𝐴 = × 𝑁𝐴 = × 6,02 × 1023
𝑁
𝑀(𝐾) 40
𝑠𝑜𝑖𝑡 ln 𝑁 − ln 𝑁0 = −𝜆𝑡 ⟹ ln = −𝜆𝑡 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
𝑁0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑁(𝐾) = 2,498 × 1016 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥
Relation entre la période T et la constante radioactive 𝜆, Nombre de noyaux de potassium désintégré :
La période T est la durée nécessaire pour que la moitié de noyau 𝑁(𝐴𝑟) = 𝑛(𝐴𝑟)𝑁𝐴 = 3,66 × 10−7 × 6,02 × 1023
initial disparait : 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑁(𝐴𝑟) = 2,20 × 1017 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥
𝑁0 1 𝑁(𝐴𝑟) 2,20 × 1017
𝐴 𝑡 = 𝑇, 𝑁 = = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑇 ⟹ 𝑒 −𝜆𝑇 = ⟹ 𝑒 𝜆𝑇 = 2 = = 8,80 ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 − 1 = 8,80
2 2 𝑁(𝐾) 2,498 × 1016
ln 2
⟹ 𝜆𝑇 = ln 2 ⟹ 𝜆 = ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 = 9,80 ⟹ 𝜆𝑡 = ln 9,80
𝑇
ln 2 ln 9,80 ln 9,80
𝐴. 𝑁: 𝜆 = = 1,21 × 10−4 𝑎𝑛𝑛é𝑒 −1 𝑡= = 𝑇
5730 𝜆 ln 2
4. Détermination de la date de décès de l’individu ln 9,80
𝐴. 𝑁: 𝑡 = × 1,5 × 109 = 4,94 × 109 𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠
100
ln 2
𝑁 = 0,78𝑁0 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ 0,78 = 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 = 3. a)) Âges des ossements
78

100 1 100 𝑁(𝐴𝑟)


⟹ 𝜆𝑡 = ln ( ) ⟹ 𝑡 = ln ( ) 𝑁(𝐴𝑟) = 4𝑁(𝐾) ⟹ = 4 ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 − 1 = 4 ⟹ 𝜆𝑡 = ln 5
78 𝜆 78 𝑁(𝐾)

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226 206
ln 5 ln 5 D’où : 88𝑅𝑎 ⟶ 82𝑃𝑏 + 5 42𝐻𝑒 + 4 −10𝑒
⟹𝑡= = 𝑇
𝜆 ln 2 2. a)) Masse du radon restant à la date nT
ln 5 𝑚0
𝑡= × 1,5 × 109 = 3,48 × 109 𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠 𝑚 = 𝑛 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑é𝑠𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟é𝑒 à 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡:
ln 2 2
Solution 11 𝑚0

𝑚 = 𝑚0 − 𝑛
1. Calcul de A et Z 2
3
1
+ 73𝐿𝑖 ⟶ 42𝐻𝑒 + 𝐴𝑍𝑋 b)) Durée nécessaire pour que 𝑚′ = 𝑚0
1𝐻 4

Conservation de A : 1 + 7 = 4 + 𝐴 ⟹ 𝐴 = 4 En utilisant la loi de décroissance radioactive :


Conservation de Z : 1 + 3 = 2 + 𝑍 ⟹ 𝑍 = 2 4
𝑚′ = 𝑚0 − 𝑚0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝑚0
9
L’élément dont Z = 2 est l’hélium ( He), alors :
4 4 5
1
+ 73𝐿𝑖 ⟶ 2 42𝐻𝑒 𝑚0 − 𝑚0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝑚0 ⟹ 1 − 𝑒 −𝜆𝑡 = ⟹ 𝑒 −𝜆𝑡 =
1𝐻 9 9 9
b)) Calcul de la variation de la masse en u 9 1 9
⟹ 𝑒 𝜆𝑡 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡 = ln
𝐸 3,7 5 𝜆 5
𝐸 = Δ𝑚𝑐 2 ⟹ Δ𝑚 = 2
= = 2,972 × 10−3 𝑢 (ln 9 − ln 5) (ln 9 − ln 5)
𝑐 931,5
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑡 = 𝑇= × 3,825 = 3,243𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠
2. a)) Équation de désintégration du césium ln 2 ln 2
0 3. a)) Équation de désintégration
Cs est radioactif 𝜷− , alors : 137 𝐴
55𝐶𝑠 ⟶ 𝑍𝑋 + −1𝑒
226 222
88𝑅𝑎 ⟶ 82𝑅𝑛 + 𝐴𝑍𝑋
Conservation de A :137 = 𝐴 et
Conservation de A : 226 = 222 + 𝐴 ⇒ 𝐴 = 4 et
conservation de Z : 35 = 𝑍 − 1 ⟹ 𝑍 = 56
conservation de Z : 88 = 82 + 𝑍 ⇒ 𝑍 = 2
Comme Z = 56, alors X = Ba et l’équation devient :
L’élément dont Z = 2 est l’Hélium (He),
137
55𝐶𝑠 ⟶ 137
56𝐵𝑎 + −10𝑒
alors la particule émise est 𝜶.
b)) Énergie libérée en MeV au cours de la désintégration
L’équation devient : 226
88𝑅𝑎 ⟶
222
82𝑅𝑛 + 42𝐻𝑒
du césium 137
b)) Calcul de l’énergie libérée lors de la désintégration
𝐸 = Δ𝑚𝑐 2 = (𝑚𝐵𝑎 + 𝑚𝑒 − 𝑚𝐶𝑠 )𝑐 2
du radon 226
𝐸 = (136,9750 + 0,0055 − 136,8773) × 931,5 = 91,52𝑀𝑒𝑉
𝐸 = Δ𝑚𝑐 2 = (𝑚𝑅𝑛 + 𝑚𝐻𝑒 − 𝑚𝑅𝑎 )𝑐 2
3. a)) Activité initiale 𝑨𝟎
𝐸 = (222,0869 + 4,0026 − 226,0960). 1,67. 10−27 × (3. 108 )2
𝑙𝑛2 𝑚0 𝑁0 𝑚0
𝐴0 = 𝜆𝑁0 𝑜ù 𝜆 = 𝑒𝑡 𝑛 = = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑁0 = 𝑁 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸 = −1,328 × 10−12 𝐽
𝑇 𝑀 𝑁𝐴 𝑀 𝐴
𝑙𝑛2 𝑚0 c)) Vitesse émise par les particules 𝜶
⟹ 𝐴0 = . 𝑁
𝑇 𝑀 𝐴
1 2|𝐸|
0,69 1 𝐸𝐶 = |𝐸| = 𝑚 𝑣2 ⟹ 𝑣 = √
𝐴0 = × × 6,02 × 1023 2 𝐻𝑒 𝑚𝐻𝑒
30 × 365 × 24 × 3600 137
= 3,2047 × 1012 𝐵𝑞
2 × 1,328 × 10−12
3 𝐴. 𝑁: 𝑣 = √ = 2 × 107 𝑚. 𝑠 −1
b)) Temps si 𝑚 = 𝑚0
4
4,0026 × 1,67 × 10−27
En utilisant la loi de décroissance radioactive, on a : La valeur trouvée justifie l’application de la mécanique classique
3 car 𝑣 < 0,1𝑐.
𝑚 = 𝑚0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝑚0
4
c)) Valeur réelle de la vitesse de la particule 𝜶
−𝜆𝑡
3 4 4
𝑒 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒 𝜆𝑡 = ⟹ 𝜆𝑡 = 𝑙𝑛 |𝐸| = 𝐸𝐶 + 𝐸(𝛾) ⟹ 𝐸𝐶 = |𝐸| − 𝐸(𝛾) or
4 3 3
1 4 (𝑙𝑛 4 − 𝑙𝑛 3) 𝑐 𝑐 3. 108
⟹ 𝑡 = 𝑙𝑛 = 𝑇 𝐸 (𝛾) = ℎ𝑓 𝑎𝑣𝑒 𝑓 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸(𝛾) = ℎ = 6,6. 10−34 × −12
𝜆 3 𝑙𝑛 2 𝜆 𝜆 10
(𝑙𝑛 4−𝑙𝑛 3) = 1,98 × 10−13 𝐽
𝐴. 𝑁: 𝑡 = (30) = 12,45𝑎𝑛𝑠
𝑙𝑛 2
𝐸𝐶 = 1,328 × 10−12 − 1,98 × 10−13 = 1,13 × 10−12 𝐽

Solution 12 1 2𝐸𝐶
𝐸𝐶 = 𝑚𝐻𝑒 𝑣0 2 ⟹ 𝑣0 = √
2 𝑚𝐻𝑒
1. Nombre de désintégration 𝛼 𝑒𝑡 𝛽
L’équation globale de la transformation du radon s’écrit : 2 × 1,13 × 10−12
226 206 𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √ = 1,84 × 107 𝑚. 𝑠 −1
88𝑅𝑎 ⟶ 82𝑃𝑏 + 𝑥 42𝐻𝑒 + 𝑦 −10𝑒 4,0026 × 1,67 × 10−27
Conservation de A : 226 = 206 + 4𝑥 ⟹ 𝑥 = 5 4. a)) Démontrons que le mouvement de la particule 𝜶 est
Conservation de Z : 88 = 82 + 5 × 2 − 𝑦 ⟹ 𝑦 = 4 circulaire uniforme
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La particule 𝜶 dans le champ magnétique 𝐵 𝑚𝑛 (𝑣0 − 𝑣 ′1 ) = 𝑚𝑐 𝑣 ′ 𝑐 (1)
O ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 ⃗
𝑻
uniforme, est soumise à la force magnétique - Conservation de l’énergie cinétique :
1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 ⃗𝑩
⃗ ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 ⃗ , elle est verticale et
⃗⃗⃗⃗0 𝛬𝐵 𝑚𝑛 𝑣0 2 = 𝑚𝑛 𝑣 ′1 2 + 𝑚𝑐 𝑣 ′ 𝑐 2
⃗⃗
x 2 2 2
𝑵 dirigée vers le bas. ⟹ 𝑚𝑛 (𝑣0 − 𝑣 ′1 2 ) = 𝑚𝑐 𝑣 ′ 𝑐 2 (2)
2

⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 (2)
𝑇. 𝐶. 𝐼: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 = ⟹ 𝑣0 + 𝑣 ′ 1 = 𝑣 ′ 𝑐 (3)
𝑚 (1)
⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (1): 𝑚𝑛 𝑣0 = 𝑚𝑛 𝑣 ′1 + 𝑚𝑐 (𝑣0 + 𝑣 ′ 1 )
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 |𝑞|𝑣0 𝐵 (𝑚𝑛 − 𝑚𝑐 )
⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝑒𝑡 𝑎 =
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣0 𝐵𝑁 = ⃗
𝑁 𝑣1 = 𝑣
𝑚 𝑚 𝑚𝑛 + 𝑚𝑐 0
𝑑𝑣 𝑣 2 |𝑞|𝑣0 𝐵 𝑑𝑣 b)) Vitesse du neutron après le 2èm choc :
⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 0 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗ ⇒
𝑁 =0
𝑑𝑡 𝑅 𝑚 𝑑𝑡 D’après la question précédente
⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 le mouvement est uniforme (𝑚𝑛 − 𝑚𝑐 ) (𝑚𝑛 − 𝑚𝑐 ) (𝑚𝑛 − 𝑚𝑐 )
𝑣0 2 𝑣2 = 𝑣 = × 𝑣
Par identification : =
|𝑞|𝑣0 𝐵
⇒𝑅=
𝑚𝑣0
= 𝑐𝑡𝑒 ⇒ 𝑚𝑛 + 𝑚𝑐 1 𝑚𝑛 + 𝑚𝑐 𝑚𝑛 + 𝑚𝑐 0
𝑅 𝑚 |𝑞|𝐵
2
le mouvement est circulaire. (𝑚𝑛 − 𝑚𝑐 )
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑣2 = ( ) 𝑣0
𝑚𝑛 + 𝑚𝑐
D’où le mouvement des particules 𝜶 est circulaire uniforme
𝑚𝑣0 (𝑚𝑛 − 𝑚𝑐 )
de rayon 𝑅 = . 𝑃𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑘 = ⟹ 𝑣2 = 𝑘 2 𝑣0
|𝑞|𝐵 𝑚𝑛 + 𝑚𝑐
b)) Calcul de l’intensité du champ E Après la troisième choc : 𝑣3 = 𝑘 3 𝑣0
Dans cette nouvelle zone, la particule 𝛼 (𝑚𝑛 − 𝑚𝑐 )
⃗⃗
𝑬 𝐴𝑝𝑟è𝑠 𝑙𝑒 𝑛è𝑚𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑐 : 𝑣𝑛 = 𝑘 𝑛 𝑣0 𝑜ù 𝑘 =
⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒆
est soumise simultanément à la force 𝑚𝑛 + 𝑚𝑐
⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
O ⃗⃗⃗𝑒 et à la force c)) Nombre de choc effectué par le neutron :
électrostatique 𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 ⃗⃗
𝑩
magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 . Au 𝑛𝒊è𝒎𝒆 choc : E = 0,1MeV ; alors :

1 2𝐸
𝐸𝐶 = 𝐸 = 𝑚𝑛 𝑣𝑛 2 ⟹ 𝑣𝑛 = √
Puisque la particule est pseudo-isolée, alors : 2 𝑚𝑛
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗𝑒 = ⃗0 ⇒ 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 ⇒ |𝑞|𝑣0 𝐵 = |𝑞|𝐸 ⇒ 𝐸 = 𝑣0 𝐵
𝐹𝑒 + 𝐹
2 × 0,1
𝐸 = 1,84 × 107 × 10−3 = 1,84 × 104 𝑉. 𝑚−1 𝐴. 𝑁: 𝑣𝑛 = √ = 1,465 × 10−2 𝑐 = 4,395 × 106 𝑚. 𝑠 −1
931,5
𝑣𝑛 𝑣𝑛
Solution 13 𝑣𝑛 = 𝑘 𝑛 𝑣0 ⟹ 𝑘 𝑛 = ⟹ 𝑛 ln|𝑘| = ln | |
𝑣0 𝑣0
1. a)) Valeur de la puissance de la pile 𝑣
ln | 𝑛 | 1 − 12 11
2 𝑣0
𝐸 ∆𝑚𝑐 ⟹𝑛= 𝑜ù 𝑘 = =
𝑃= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸 = ∆𝑚𝑐 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑃 = ln|𝑘| 1 + 12 13
∆𝑡 ∆𝑡
−2 8 2 293
0,1 × 10 × 0,4 × (3. 10 ) 𝑣𝑛 4,395 × 106 293 ln | |
𝑃= = 4,167 × 108 𝑊 = = ⟹𝑛= 926 = 13,22𝑐ℎ𝑜𝑐𝑠
24 × 3600 𝑣0 1,389 × 10 7 926 11
ln | |
b)) Vitesse de chaque neutron 12

1 2𝐸 Solution 14
𝐸𝐶 = 𝐸 = 𝑚𝑛 𝑣0 2 ⟹ 𝑣0 = √
2 𝑚𝑛
1. a)) Définition de la réaction de fission nucléaire

2×1 C’est l’éclatement d’un noyau lourd par bombardement d’un


𝐴. 𝑁: 𝑣0 = √ = 4,63 × 10−2 𝑐 = 1,389 × 107 𝑚. 𝑠 −1
931,5 neutron lent pour donner deux noyaux légers.
𝟐𝟑𝟓
2. a)) Vitesse d’un neutron après le 1er choc 𝟗𝟐𝑼 + 𝟏𝟎𝒏 → 𝟗𝟏𝒃𝒁𝒓 + 𝟓𝟖𝒂𝑪𝒆 + 3 𝟏𝟎𝒏 + 6 −𝟏𝟎𝒆.

Comme le choc est parfaitement élastique : il y a conservation de Conservation de masse : 235 − 1 = 91 + 𝑎 + 3 ⟹ 𝑎 = 144

quantité de mouvement et de Conservation de charge : 92 = 𝑏 + 58 − 6 ⟹ 𝑏 = 40

l’énergie cinétique. b)) Définition de l’unité de masse atomique :


1 C’est le douzaine de la masse du carbone 12.
Avant le choc : 𝑃 = 𝑚𝑛 𝑣0 𝑒𝑡 𝐸𝐶 = 𝑚𝑛 𝑣0 2
2
1 1
c)) Énergie de liaison par nucléon de l’uranium 235.
Après le choc : 𝑃 = 𝑚𝑛 𝑣′1 + 𝑚𝑐 𝑣𝑐 et 𝐸𝐶 = 𝑚𝑛 𝑣 ′1 2 + 𝑚𝑐 𝑣 ′ 𝑐 2
2 2 𝐸𝑙 ∆𝑚𝑐 2 (𝑍𝑚𝑛 + 𝑁𝑚𝑛 − 𝑚(𝑈))𝑐 2
- Conservation de quantité de mouvement : 𝐸= = =
𝐴 𝐴 𝐴
𝑚𝑛 𝑣0 = 𝑚𝑛 𝑣′1 + 𝑚𝑐 𝑣𝑐 ⟹ 𝑚𝑛 𝑣0 = 𝑚𝑛 𝑣 ′1 + 𝑚𝑐 𝑣 ′ 𝑐 ⟹
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(92 × 1,00728 + 143 × 1,00867 − 224,9934) 𝑁(𝑃𝑏) 2,894 × 1021
𝐸= × 931,5 = = 0,159
235 𝑁(𝑇ℎ) 1,816 × 1022
7,589𝑀𝑒𝑉 ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 − 1 = 0,159 ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 = 1,159
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸 =
𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛
ln 1,159 ln 1,159
d)) Énergie libérée au cours de la réaction de fission 𝜆𝑡 = ln 1,159 soit t = =𝑇
𝜆 ln 2
𝐸 = ∑ 𝐸𝑙 (𝑎𝑝𝑟è𝑠) − ∑ 𝐸𝑙( 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡) ln 1,159
𝐴. 𝑁: 𝑡 = 14 × = 3 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑎𝑑𝑠 𝑑′𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠
ln 2
𝐸 = 𝐸𝑙 (91𝑍𝑟) + 𝐸𝑙 (14𝐶𝑒) − 𝐸𝑙 (235𝑈)
𝐸𝑙
𝑜𝑟 𝐸 ′ = ⟹ 𝐸𝑙 = 𝐴𝐸 ′ Solution 15
𝐴

𝐸 = 91 × 8,8 + 14 × 8,45 − 235 × 7,59 = 200,15𝑀𝑒𝑉 1. C’est une réaction de fission car il y a éclatement d’un noyau

𝐸 = 200,15 × 1,6 × 10−13 = 3,2024 × 10−11 𝐽 lourd par bombardement d’un neutron lent pour donner deux

c)) Vitesse acquise par les neutrons noyaux légers.

L’énergie libérée par les neutrons est : 2. Valeurs de a et b


235
𝐸((𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠) = 100 − 90,5 = 9,5%𝐸 92𝑈 + 10𝑛 → 139𝑎𝐼 + 39𝑏𝑌 + 3 10𝑛

𝐸(𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠) = 0,095 × 200,15 = 19,01425𝑀𝑒𝑉 Conservation de masse : 235 − 1 = 139 + 𝑏 + 3 ⟹ 𝑏 = 92


Conservation de charge : 92 = 𝑎 + 39 ⟹ 𝑏 = 53
1 2𝐸(𝑛)
𝐸𝐶 = 𝐸(𝑛) = 𝑚𝑛𝑇 𝑣𝑛 2 ⟹ 𝑣𝑛 = √ 3. Calcul de l’énergie libérée 𝑬𝟏 par la réaction en J et en MeV
2 𝑚𝑛𝑇
𝐸 = Δ𝑚𝑐 2 = (𝑚𝐼 + 𝑚𝑌 + 3𝑚𝑛 − 𝑚𝑈 − 𝑚𝑛 )𝑐 2
2 × 19,01425 ∆𝑚 = (138,897 + 93,890 + 3.1,00867 − 234,99332 − 1,00867)
𝐴. 𝑁: 𝑣𝑛 = √ = 1,1665 × 10−1 𝑐
3 × 931,5
𝑠𝑜𝑖𝑡 ∆𝑚 = −0,18898𝑢
−1 8 7 −1
𝑣𝑛𝑇 = 1,1665 × 10 × 3 × 10 = 3,50 × 10 𝑚. 𝑠 𝐸 = −0,18898 × 1,67 × 1−27 × (3. 108 )2 = −2,84 × 10−11 𝐽
La vitesse totale de trois neutrons produites est : Conversion de l’énergie en MeV
7 −1
3,50 × 10 𝑚. 𝑠 −2,84 × 10−11
𝐸= = −177,5𝑀𝑒𝑉
La vitesse moyenne d’un neutron est : 1,6 × 10−13
𝑣𝑛𝑇 3,50 × 107 4. Calcul de l’énergie totale produite par les réacteurs
𝑣= = = 1,167 × 107 𝑚. 𝑠 −1
3 3 𝐸𝑇 = 𝑛𝐸 = 2. 103 (−2,84 × 10−11 ) = −5,68 × 10−8 𝐽
2. a)) Valeur de 𝐴1 𝑒𝑡 𝑍1 5. Puissance électrique produite
235 𝐴1 235 𝐴1
92𝑈 ⟶ 𝑍1 𝑃𝑢 + 2𝛽 −
⟹ 92𝑈 ⟶ 𝑍1 𝑃𝑢 + 2 −10𝑒 𝐸𝑒 𝐸𝑒 𝜂𝐸𝑇
𝜂= ⟹ 𝐸𝑒 = 𝜂𝐸𝑇 𝑜𝑟 𝑃𝑒 = =
Conservation de nombre de masse : 235 = 𝐴1 𝐸𝑇 Δ𝑡 Δ𝑡
−0,4 × 5,68 × 10−8
Conservation de nombre de charge : 92 = 𝑍1 − 2 ⟹ 𝑍1 = 90 𝐴. 𝑁: 𝑃𝑒 = = 7, 1 × 10−16 𝑊
3,2 × 107
Établissons la loi de décroissance radioactive
6. a)) Valeur de 𝐴 𝑒𝑡 𝑍
𝑑𝑁 𝑑𝑁
− = 𝜆𝑁 ⟹ ∫ = −𝜆 ∫ 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑁 = −𝜆𝑡 + 𝐾 ; 235
92𝑈 ⟶ 𝐴𝑍𝑃𝑢 + 2𝛽− ⟹ 235
92𝑈 ⟶ 𝐴𝑍𝑃𝑢 + 2 −10𝑒
𝑑𝑡 𝑁
Or 𝑡 = 0, 𝑁 = 𝑁0 ⟹ 𝐾 = ln 𝑁0 Conservation de nombre de masse : 235 = 𝐴
𝑁 Conservation de nombre de charge : 92 = 𝑍 − 2 ⟹ 𝑍 = 90
𝑠𝑜𝑖𝑡 ln 𝑁 − ln 𝑁0 = −𝜆𝑡 ⟹ ln = −𝜆𝑡 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
𝑁0 b)) Établissons la loi de décroissance radioactive
b)) Âges de ces roches 𝑑𝑁 𝑑𝑁
− = 𝜆𝑁 ⟹ ∫ = −𝜆 ∫ 𝑑𝑡 ⟹ ln 𝑁 = −𝜆𝑡 + 𝐾 ;
Nombre du noyau de thorium restant est : 𝑑𝑡 𝑁
𝑚 7 Or 𝑡 = 0, 𝑁 = 𝑁0 ⟹ 𝐾 = ln 𝑁0
𝑁(𝑇ℎ) = 𝑁𝐴 = × 6,02 × 1023 = 1,816 × 1022 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥
𝑀 232 𝑁
𝑠𝑜𝑖𝑡 ln 𝑁 − ln 𝑁0 = −𝜆𝑡 ⟹ ln = −𝜆𝑡 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡
= 𝑁(𝑇ℎ) = 1,816 × 10 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥 22 𝑁0
Nombre de noyaux de plombe formés est égal au nombre noyaux c)) Nombre de noyaux restant
de thorium désintégrés. 𝑁0 𝑡 25 𝑁0 𝑁0
𝑁= 𝑛
𝑜ù 𝑛 = = =5⟹𝑁= 5 =𝑁=
𝑚 1 2 𝑇 5 2 320
𝑁(𝑃𝑏) = 𝑁 = × 6,02 × 1023 = 2,894 × 1021 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥 d)) Calcul de 𝑚0
𝑀 𝐴 208
𝑚0 𝑁0 𝑚0 𝑙𝑛2
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑁0 − 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝑁(𝑃𝑏) = 2,894 × 1021 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥 𝐴0 = 𝜆𝑁0 𝑜𝑟 𝑛0 = = ⟹ 𝑁0 = 𝑁𝐴 et λ =
𝑀 𝑁𝐴 𝑀 𝑇
𝑁(𝑃𝑏) 𝑁0 − 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 (𝑒 𝜆𝑡 − 1) 𝑙𝑛2 𝑚0 𝐴0 𝑇𝑀
= = = 𝑒 𝜆𝑡 − 1 𝐴0 = × 𝑁𝐴 ⟹ 𝑚0 =
𝑁(𝑇ℎ) 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 𝑇 𝑀 𝑁𝐴 𝑙𝑛2

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2 × 103 × 5 × 60 × 235 LES PARTICULES A GRANDE ENERGIE
𝐴. 𝑁: 𝑚0 = = 3,38 × 10−16 𝑔
6,02 × 1023 × 𝑙𝑛2 Solution 17
𝑚0 = 3,38 × 10−16 𝑔 = 3,38 × 10−13 𝑚𝑔 1. Montrons la particule est relativiste
𝐸𝐶 1285 𝐸𝐶 (𝛾 − 1)𝑚𝑐 2
Solution 16 𝛼= = = 1,37 𝑜𝑟 𝛼 = = =𝛾−1
𝐸0 938 𝐸0 𝑚𝑐 2
1. Valeur de l’activité 𝐴0 ⟹ 𝛾 − 1 = 1,37 ⟹ 𝛾 = 2,37
∆𝑁 4,5 × 1015 Comme 𝛾 ∈ [1,1 ; 10] , alors la particule est relativiste.
𝐴0 = = = 5,21 × 1010 𝐵𝑞
∆𝑡 24 × 3600
2. Expression de P
5,21 × 1010
𝐴0 = = 1,41𝐶𝑖 𝑃 𝛾𝑚𝑣 𝛾𝑣
3,7 × 1010 𝑃 = 𝛾𝑚𝑣 𝑒𝑡 𝐸𝐶 = (𝛾 − 1)𝑚𝑐 2 ⟹ = =
𝐸𝐶 (𝛾 − 1)𝑚𝑐 2 (𝛾 − 1)𝑐 2
2. Nombre des particules initiales 𝑁0
𝑜𝑟 𝛼 = 𝛾 − 1 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝛾 = 𝛼 + 1
𝑙𝑛2 𝑙𝑛2 𝐴0 𝑇
𝐴0 = 𝜆𝑁0 𝑜𝑟 𝜆 = ⟹ 𝐴0 = 𝑁0 ⟹ 𝑁0 = 1 1 𝑐2 𝑐2
𝑇 𝑇 𝑙𝑛2 𝛾= ⟹ 𝛾2 = ⟹ 𝛾2 = ⟹ 𝑐 2
− 𝑣 2
=
2 𝑣2 𝑐2 − 𝑣2 𝛾2
5,21 × 1010 × 500 × 24 × 3600 √1 − 𝑣2 1−
𝑐2
𝐴. 𝑁: 𝑁0 = = 3,25 × 1018 𝑐
𝑙𝑛2
𝐷′ 𝑜ù: 𝑁0 = 3,25 × 1018 𝑁𝑜𝑦𝑎𝑢𝑥 1
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑣 = 𝑐√1 −
𝛾2
3. Valeur de la masse initiale de la particule :
𝑚0 𝑁0 𝑚0 𝑁0 𝑁0
𝑛= = ⟹ = ⟹ 𝑚0 = 𝑀 𝑃 𝛾𝑣 𝛾 1 1 𝛾2 − 1
𝑀 𝑁𝐴 𝑀 𝑁𝐴 𝑁𝐴 𝑆𝑜𝑖𝑡 = = 2 × 𝑐√1 − 2 = √𝛾2 ( 2 )
𝐸𝐶 (𝛾 − 1)𝑐 2 𝛼𝑐 𝛾 𝛼𝑐 𝛾
3,25 × 1018
𝐴. 𝑁: 𝑚0 = 235 × = 1,27 × 10−3 𝑔 𝑃 1 1 1
6,02 × 1023 ⟹ = √𝛾 2 − 1 = √(𝛼 + 1)2 − 1 = √𝛼 2 + 2𝛼
𝐸𝐶 𝛼𝑐 𝛼𝑐 𝛼𝑐
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑚0 = 1,27 × 10−3 𝑔 = 1,27𝑚𝑔
𝐸𝐶
4. Valeur de la masse restante ⟹𝑃= √𝛼 2 + 2𝛼
𝛼𝑐
𝑙𝑛2 𝑡 1500
𝑚 = 𝑚0 𝑒 −𝜆𝑡 𝑜𝑟 𝜆 = 𝑒𝑡 = = 3 ⇒ 𝑡 = 3𝑇 1285
𝑇 𝑇 500 𝐴. 𝑁: 𝑃𝑐 = √1,372 + 2.1,37 = 2 × 103 𝑀𝑒𝑉
𝑙𝑛2 1 1 𝑚0 1,37
×3𝑇
⟹ 𝑚 = 𝑚0 𝑒 𝑇 = 𝑚0 𝑒 −3𝑙𝑛2 = 𝑚0 𝑒 𝑙𝑛23 = 𝑚0 × 3
= 3 𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑃 = 2 × 103 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
2 2
1,27 × 10−3
𝐴. 𝑁: 𝑚 = = 1,59 × 10−4 𝑔 𝑣 1 1
23 = √1 − 2 = √1 − = 0,9 ⟹ 𝑣 = 0,9𝑐
𝑐 𝛾 2,372
5. Activité restante au bout de 2500jours
𝑡 2500 𝐴0 3. a)) Montrons que le mouvement est C.U
= = 5 ⟹ 𝑡 = 5𝑇 ⟹ 𝐴 = 5
𝑇 500 2 Supposons que le proton pénètre dans le
O ⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎 ⃗
𝑻
10
5,21 × 10 ⃗ uniforme
champ magnétique 𝐵
𝐴. 𝑁 ∶ 𝐴 = = 1,63 × 109 𝐵𝑞
25
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑭𝒎 ⃗⃗
𝑩 (perpendiculaire au plan et sortant ), est
6. Temps au bout duquel 𝐴 = 30%𝐴0
⃗⃗
x
30 3 10
𝑵 soumise à la force magnétique ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣 𝛬𝐵
𝐴 = 𝐴0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝐴0 ⟹ 𝑒 −𝜆𝑡 = ⇒ 𝑒 𝜆𝑡 =
100 10 3 , elle est verticale et dirigée vers le bas.
10 10 1 10 𝑇 10
ln 𝑒 𝜆𝑡 = ln ⇒ 𝜆𝑡 = ln ⟹ 𝑡 = ln = ln 𝑑𝑃⃗ 𝑑(𝛾𝑚𝑣) 𝑑𝑣 ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚
3 3 𝜆 3 ln 2 3 𝑅. 𝐹. 𝐷: ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = = = 𝛾𝑚 = 𝛾𝑚𝑎 ⇒ 𝑎 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝛾𝑚
500 10
𝐴. 𝑁: 𝑡 = ln = 8,68 × 102 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 ⃗ ,𝑁
Dans la base de Frenet (𝑇 ⃗)
ln 2 3
7. Temps au bout duquel 𝑚 − 𝑚0 = 70%𝑚0 ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 |𝑞|𝑣𝐵
⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝑒𝑡 𝑎 =
𝐹𝑚 = |𝑞|𝑣𝐵𝑁 = ⃗
𝑁
Soit m’ la masse désintégrée : m’= 𝑚0 − 𝑚 𝛾𝑚 𝛾𝑚
70 70 𝑑𝑣 𝑣2 |𝑞|𝑣𝐵 𝑑𝑣
𝑚0 − 𝑚 = 𝑚0 𝑜𝑟 𝑚 = 𝑚0 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ 𝑚0 − 𝑚0 𝑒 −𝜆𝑡 = 𝑚 ⃗ + 𝑎𝑁 𝑁
𝑎 = 𝑎𝑇 𝑇 ⃗ = ⃗ + 𝑁
𝑇 ⃗ = ⃗ ⇒
𝑁 =0
100 100 0 𝑑𝑡 𝑅 𝛾𝑚 𝑑𝑡
7 3 10 ⇒ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 𝑑𝑜𝑛𝑐 le mouvement est uniforme
⟹ 1 − 𝑒 −𝜆𝑡 = ⟹ 𝑒 −𝜆𝑡 = ⟹ 𝑒 𝜆𝑡 = ⟹
10 10 3
Par identification :
10 10 1 10 𝑇 10
ln 𝑒 𝜆𝑡 = ln ⇒ 𝜆𝑡 = ln ⟹ 𝑡 = ln = ln 𝑣 2 |𝑞|𝑣𝐵 𝛾𝑚𝑣
3 3 𝜆 3 ln 2 3 = ⇒𝑅= = 𝑐𝑡𝑒 ⇒
𝑅 𝛾𝑚 |𝑞|𝐵
500 10
𝐴. 𝑁: 𝑡 = ln = 8,68 × 102 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 le mouvement est circulaire.
ln 2 3
D’où le mouvement des protons est circulaire uniforme
𝑃𝑐
b)) Montrons que 𝑅 =
300𝐵

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𝛾𝑚𝑣 𝑃 𝑃 𝑃⃗1 = 𝑃⃗2 + 𝑃⃗3 + 𝑃⃗4
𝑅= = 𝑜𝑟 |𝑞|𝐵 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ |𝑞|𝐵 = = 𝑐𝑠𝑡𝑒
|𝑞|𝐵 |𝑞|𝐵 𝑅
⟹ 𝑃 = |𝑞|𝐵𝑅 ⟹ 𝑃𝑐 = |𝑞|𝑐𝐵𝑅
Donc : 𝑃⃗4 = 𝑃⃗1 − (𝑃⃗2 + 𝑃⃗3 )
𝑃𝑜𝑢𝑟 |𝑞| = 𝑒 ; 𝐵 𝑒𝑛 𝑇𝑒𝑠𝑙𝑎 (𝑇) ; 𝑅 𝑒𝑛 𝑚è𝑡𝑟𝑒 (𝑚) 𝑒𝑡 𝑃 𝑒𝑛 𝑀𝑒𝑉
𝑃𝑐 𝑦
⟹ 𝑃𝑐 = 300𝐵𝑅 ⟹ 𝑅 = 𝑃⃗2
300𝐵

𝜃2 𝑃⃗1 𝑥

2 × 103 𝜃3
𝐴. 𝑁: 𝑅 = = 8,89𝑚 = 889𝑐𝑚
300 × 0,75
𝑃⃗3

Solution 18
𝑃 = 𝑃1 − (𝑃2 cos 𝜃2 + 𝑃3 cos 𝜃3 )
1. a)) Montrons que la particule incident est relativiste 𝑃⃗4 = | 4𝑥
𝑃4𝑦 = 𝑃2 sin 𝜃2 − 𝑃3 sin 𝜃3
𝑃𝑐 2017
𝑂𝑛 𝑎 ∶ = = 2,15 𝑃4𝑥 = 2017 − (9,45 × 102 cos 38° + 4,73 × 102 cos 70°)
𝐸0 938 𝑃⃗4 = |
𝑃4𝑦 = 9,45 × 102 sin3 8° − 4,73 × 102 sin 70°
𝑃𝑐 𝛾𝑚𝑣𝑐 𝛾𝑣
𝑂𝑟 = =
𝐸0 𝑚𝑐 2 𝑐 𝑃4𝑥 = 815𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
⟹ 𝑃⃗4 = |
𝑃4𝑦 = −860𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
1 1 𝑐2 𝑐2
𝛾= ⟹ 𝛾2 = ⟹ 𝛾2 = ⟹ 𝑐 2
− 𝑣 2
=
2 𝑣2 𝑐2 − 𝑣2 𝛾2
√1 − 𝑣2 1−
𝑐2 𝑃4 = |𝑃⃗4 | = √𝑃4𝑥 2 + 𝑃4𝑦 2 = √8152 + 8602
𝑐
𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑃4 = 1,18 × 103 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
1 𝑃𝑐 𝛾𝑣 𝛾 1 𝛾2 − 1
⟹ 𝑣 = 𝑐√1 − 2 ⟹ = = . 𝑐√1 − 2 = 𝛾√ 2 4. Étude énergétique
𝛾 𝐸0 𝑐 𝑐 𝛾 𝛾
On a : 𝐸 2 = (𝑃𝑐)2 + 𝐸0 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸 = √(𝑃𝑐)2 + 𝐸0 2
2 2
𝑃𝑐 𝑃𝑐 𝑃𝑐
⟹ = √𝛾 2 − 1 ⟹ 𝛾 2 − 1 = ( ) ⟹ 𝛾 = √1 + ( ) ∆𝐸 = 𝐸2 + 𝐸3 + 𝐸4 − (𝐸1 + 𝐸𝑎 )
𝐸0 𝐸0 𝐸0
Pour l’hypothèse 1 : (1) 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝜋 + + 𝑛
𝐴. 𝑁: 𝛾 = √1 + 2,152 = 2,37
𝐸1 = √(𝑃1 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √20172 + 9382 = 2,22 × 103 𝑀𝑒𝑉
Comme 1,1 < 𝛾 < 10, alors la particule (proton) est relativiste.
b)) Calcul de 𝑃2 𝑒𝑡 𝑃3 𝐸𝑎 = 𝐸0 = 938𝑀𝑒𝑉
𝑃1 𝑃2 𝑃3 𝑃1 𝑃1
= = ⟹ 𝑃2 = 𝑅2 𝑒𝑡 𝑃3 = 𝑅3 𝐸2 = √(𝑃2 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √9452 + 9382 = 1,33 × 103 𝑀𝑒𝑉
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑅1 𝑅1
2017
𝐴. 𝑁 : 𝑃2 = 180 × = 9,45 × 102 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1 𝐸3 = √(𝑃2 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √4732 + 1392 = 493𝑀𝑒𝑉
384

2017
𝑃3 = 90 × = 4,73 × 102 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
384 𝐸4 = √(𝑃4 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √11802 + 9392 = 1,51 × 103 𝑀𝑒𝑉

c)) Caractéristique du vecteur champ magnétique 𝐵
∆𝐸 = 1,33 × 103 + 493 + 1,51 × 103 − (2,22 × 103 + 938)
- direction : perpendiculaire au plan ( 𝐹𝑚 , 𝑒𝑣 ) ∆𝐸 = 175𝑀𝑒𝑉

- sens : utilisation de règle de trois doigts : le vecteur champ 𝐵 Pour l’hypothèse 2 : (2) 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝑝 + 𝜋 0
est sortant. 𝐸1 = 2,22 × 103 𝑀𝑒𝑉, 𝐸𝑎 = 𝐸0 = 938𝑀𝑒𝑉
- intensité : à déterminer 𝐸2 = 1,33 × 103 𝑀𝑒𝑉
𝑃1 𝑐 2017
𝑃𝑐 = 300𝑅𝐵 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐵 = = = 1,75𝑇
300𝑅1 300 × 3,84 𝐸3 = √(𝑃2 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √4732 + 9382 = 1,05 × 103 𝑀𝑒𝑉

2. Représentation graphique des vecteurs 𝑃⃗


𝐸4 = √(𝑃4 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √11802 + 1352 = 1,19 × 103 𝑀𝑒𝑉
Échelle : 1𝑐𝑚 ⟶ 103 𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
9,45×10 2 ∆𝐸 = 1,33 × 103 + 1050 + 1190 − (2,22 × 103 + 938)
𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ 𝑃⃗1 = 2𝑐𝑚 , 𝑃⃗2 = 3 = 0,95𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑃⃗3 = 0,47𝑐𝑚
10
∆𝐸 = 412𝑀𝑒𝑉
Construire ces vecteurs et remarquer que 𝑃⃗1 ≠ 𝑃⃗2 + 𝑃⃗3
Pour l’hypothèse 3 : (3) 𝑝 + 𝑝 → 𝜋 + + 𝑝 + 𝑛
Donc, comme l’équation l’indique il existe une particule 4 qui n’a
𝐸1 = 2,22 × 103 𝑀𝑒𝑉, 𝐸𝑎 = 𝐸0 = 938𝑀𝑒𝑉
pas laissé des traces dans la chambre à bulle.
3. Déduisons la valeur de 𝑃4 𝐸2 = √(𝑃2 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √9452 + 1392 = 955𝑀𝑒𝑉

La conservation du vecteur quantité de mouvement donne : 𝐸3 = 1,05 × 103 𝑀𝑒𝑉 et 𝐸4 = 1,51 × 103 𝑀𝑒𝑉
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Physique Terminale S Radioactivité et Particules à grande énergie chaambane92@gmail.com
∆𝐸 = 955 + 1050 + 1510 − (2,22 × 103 + 938)
𝐸4 = √(𝑃4 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √8752 + 9382 = 1283𝑀𝑒𝑉
∆𝐸 = 357𝑀𝑒𝑉
D’où : la bonne hypothèse est l’hypothèse (1) 𝐸5 = √(𝑃5 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √9482 + 1352 = 958𝑀𝑒𝑉
+
(1) 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝜋 + 𝑛
∆𝐸 = 1079 + 1283 + 958 − (2240 + 938)
Solution 19
∆𝐸 = 142𝑀𝑒𝑉

1. a)) Sens du champ 𝐵
Pour l’hypothèse 2 : 𝑝 + 𝑝 → 𝜋 + + 𝑝 + 𝑛
Utilisation de règle de trois doigts :
𝐸1 = 2240𝑀𝑒𝑉 , 𝐸2 = 𝐸0 = 938𝑀𝑒𝑉
⃗ est sortant
le vecteur champ 𝐵
b)) L’orientation des courbures après le choc montre que les 𝐸3 = √(𝑃3 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √5342 + 1392 = 552𝑀𝑒𝑉

particules ne peuvent qu’être chargées positivement :


𝐸4 = √(𝑃4 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √8752 + 9382 = 1283𝑀𝑒𝑉
D’où : 𝑞 > 0
c)) Calcul de 𝑃3 𝑒𝑡 𝑃4 𝐸5 = √(𝑃5 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √9482 + 9392 = 1334𝑀𝑒𝑉
𝑃1 𝑃3 𝑃4 𝑃1 𝑃1
= = ⟹ 𝑃3 = 𝑅3 𝑒𝑡 𝑃4 = 𝑅4 ∆𝐸 = 552 + 1283 + 1334 − (2240 + 938)
𝑅1 𝑅3 𝑅4 𝑅1 𝑅1
2033 ∆𝐸 = −9𝑀𝑒𝑉
𝐴. 𝑁 : 𝑃3 = 113 × = 534𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
430
Pour l’hypothèse 3 : 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝜋 + + 𝑛
2033
𝑃4 = 185 × = 875𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1 𝐸1 = 2240𝑀𝑒𝑉 , 𝐸2 = 𝐸0 = 938𝑀𝑒𝑉
430
d)) Valeur de 𝑃5
𝐸3 = √(𝑃3 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √5342 + 9382 = 1079𝑀𝑒𝑉
La conservation du vecteur quantité de mouvement donne :
𝑃⃗1 = 𝑃⃗3 + 𝑃⃗4 + 𝑃⃗5 𝐸4 = √(𝑃4 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √8752 + 1392 = 886𝑀𝑒𝑉

𝐸5 = 1334𝑀𝑒𝑉
Donc : 𝑃⃗5 = 𝑃⃗1 − (𝑃⃗3 + 𝑃⃗4 )
∆𝐸 = 1079 + 886 + 1334 − (2240 + 938)
∆𝐸 = 121𝑀𝑒𝑉
𝑦
𝑃⃗4 D’après les calculs, l’hypothèse 2 est la plus bonne .

𝛼4 𝑃⃗1 𝑥
𝛼3

𝑃⃗3

𝑃 = 𝑃1 − (𝑃4 cos 𝛼4 + 𝑃3 cos 𝛼3 )


𝑃⃗5 = | 5𝑥
𝑃5𝑦 = 𝑃4 sin 𝛼4 − 𝑃3 sin 𝛼3
𝑃5𝑥 = 2033 − (875 cos 27° + 534 cos 55°)
𝑃⃗5 = |
𝑃5𝑦 = 875 sin27 ° − 534 sin 55°
𝑃5𝑥 = 947𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
⟹ 𝑃⃗4 = |
𝑃5𝑦 = −40𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1

𝑃5 = |𝑃⃗5 | = √𝑃5𝑥 2 + 𝑃5𝑦 2 = √9472 + 402

𝐷′ 𝑜ù ∶ 𝑃5 = 948𝑀𝑒𝑉. 𝑐 −1
2. Étude énergétique

On a : 𝐸 2 = (𝑃𝑐)2 + 𝐸0 2 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸 = √(𝑃𝑐)2 + 𝐸0 2


∆𝐸 = 𝐸3 + 𝐸4 + 𝐸5 − (𝐸1 + 𝐸2 )
Pour l’hypothèse 1 : 𝑝 + 𝑝 → 𝑝 + 𝑝 + 𝜋 0

𝐸1 = √(𝑃1 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √20332 + 9382 = 2240𝑀𝑒𝑉

𝐸2 = 𝐸0 = 938𝑀𝑒𝑉

𝐸3 = √(𝑃3 𝑐)2 + 𝐸0 2 = √5342 + 9382 = 1079𝑀𝑒𝑉

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