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Table des Matières
0. Introduction………………………………………………………………………3- 4
2. Objectifs du projet…………………………………………………………………..5
4. Activités prévues…………………………………………………………………6- 7
5. Activités réalisées………………………………………………………………7- 12
7. Contraintes majeures………………………………………………………………17
8. Leçons apprises…………………………………………………………………17-18
9. Conclusion…………………………………………………………………………...18
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0. INTRODUCTION
Elle a actuellement son siège social dans les enceintes de l’Economat Général de
l’Archidiocèse de Kigali tout près de l’église Sainte Famille.
• L’Assemblée Générale ;
• Le Conseil d’Administration ;
• Le Conseil de Surveillance ;
• Le Secrétariat exécutif
0.3. Mission
La mission de SERUKA est de promouvoir la contribution active de la femme
rwandaise au développement.
0.4. Objectifs
Objectifs spécifiques
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Développer une synergie avec d’autres acteurs de développement tant
nationaux qu’internationaux.
Renforcement institutionnel
Développement économique
Le Projet « Bambous et Rotins au Foyer » a été retenu et financé par CARPE après
l’analyse des 14 propositions de projets par le Comité National de Pilotage et la
Direction Régionale du Programme CARPE.
Les activités dudit projet ont démarré avec le mois de janvier 2008 mais des contacts
préliminaires ont été faits en décembre 2007 pour s’informer auprès des instituts de
recherche sur leurs résultats dans le domaine de la promotion de la culture du
bambou. Des contacts ont été menés également auprès des partenaires
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recommandés comme le Ministère des Ressources Naturelles, le district de
Nyaruguru et l’Office Rwandais du Tourisme et des Parcs Nationaux pour avoir une
idée des programmes et des actions entreprises dans ce domaine.
Objectif spécifique
Résultat 1 :
Résultat 2 :
Résultat 3 :
5
Résultat 4 :
1. Organiser une rencontre pour expliquer le projet aux autorités locales, aux
utilisateurs de bambous et rotins, aux responsables des institutions et aux
représentants des Organisations d’Appui ;
8. Tenir une réunion d’optimisation des leçons apprises et identifier les projets de
revenus axés sur le bambou et rotin pour la phase suivante. Inviter à cette fin
des stakeholders opérant dans la protection de la nature au sein de la Région
des Grands Lacs
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Une réunion avec les autorités du district de Nyaruguru dont le Maire et le
chargé de l’environnement, les secrétaires exécutifs et les agronomes de trois
secteurs (Ruheru, Muganza et Nyabimata), un représentant de l’organisation
« ADENYA » a.s.b.l et un Chercheur de l’ISAR, s’est tenue à RUHERU le 31
janvier 2008.
Résultats : 12 personnes sont conscientisées sur l’utilité de la culture du
bambou et soutiennent la mise en oeuvre du projet dans les trois secteurs
susmentionnés.
* L’agro foresterie ;
* Objectifs de la culture des bambous et rotins dans le Nyaruguru ;
* Lois et règlements régissant la protection, la conservation et la gestion de
l’environnement au Rwanda ;
* Le bambou et sa culture
Les parcelles ont été octroyées gratuitement par les autorités des trois secteurs
respectifs
Elles avaient des dimensions variées : 11,8 ares à Nyabimata, 8 ares à Ruheru
et 12 ares à Muganza. Toutes ces parcelles étaient suffisantes pour y
aménager 40 plates bandes prévues dans chaque site.
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Pépinière aménagée dans le secteur de NYABIMATA
NYABIMATA : 272
MUGANZA : 162
RUHERU : 130
Les monagris ont été obligés de limiter les inscriptions compte tenu du mauvais
développement des plans de bambous dans les pépinières.
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Résultats : 564 personnes se sont faites inscrire comme amateurs de planter le
bambou et le rotin.
Les travaux communautaires ont été organisés dans les 3 secteurs en novembre
2008 pour préparer les champs et planter les bambous sur environ 25 ha et les
rotins sur 9 ha ; cette mobilisation a été faite avec l’appui des secrétaires exécutifs et
des agronomes des secteurs.
Résultats: Dans les trois secteurs 2.362 bambous sont plantés sur environ
10.500m au bord des routes et des rivières par 162 personnes des trois
secteurs, 854 rotins sont plantés le long des rivières sur 2.073m.
A partir de mars 2008 une mission de supervision des activités du projet a été
effectuée au moins une fois par mois sur les trois sites par le technicien agro
forestier et souvent en compagnie du coordinateur du projet. A cette occasion il
se tenait une réunion de planification des activités de terrain avec les moniteurs
agricoles.
L’évaluation finale du projet faite sur terrain par le point focal de CARPE, le
secrétaire exécutif et le chargé des projets de SERUKA a montré que tous les
bambous qui étaient dans les pépinières ont été plantés le long des routes et
des rivières, ils sont devenus des propriétés de la population bénéficiaire mais
leur gestion devra se conformer à la loi en vigueur sur la gestion des terres et
des forêts.
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Visite d’un bambou planté dans le secteur de MUGANZA par le point focal
de CARPE, le charge du projet et les Monagris
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rappeler aux gens qu’il est interdit de laisser le bétail vagabonder sur les
collines.
Comme on a remarqué que les chèvres ont commencé à manger les feuilles et
tiges de bambous, il a été recommandé aux monagris de sensibiliser la
population à les protéger par des piquets tout autour.
Résultats : Les rapports sur l’état d’avancement des activités du projet ont été
produits régulièrement et quelques problèmes de terrain ont trouvé des
solutions.
Le point focal de CARPE a été satisfait des quelques résultats atteints par le
projet après sa visite des bambous et rotins plantés par la population.
Résultats : Les membres de ces organes ont été informés régulièrement sur
l’état d’avancement des activités du projet et des difficultés rencontrées dans
son exécution.
8. L’organisation d’un tournoi intersites de la meilleure plantation de
bambou et rotin et la remise des prix
Les sites où étaient aménagés les pépinières ont été évalués avant la
plantation des bambous et des rotins en novembre 2008; l’équipe des
évaluateurs était composé de l’ingénieur agro-forestier qui a participé à la
réalisation du projet, du chargé de projet et des agronomes des secteurs
respectifs. Après on a évalué également les plantations des bambous et des
rotins sur les sites des trois secteurs
Résultats : Les sites ont été classés dans l’ordre suivant : Le site de MUGANZA
a été classé le premier, NYABIMATA deuxième et RUHERU troisième.
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9. L’organisation d’un audit organisationnel et institutionnel externe de
SERUKA
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Tableau comparatif de la réalisation des activités du projet
Organiser une formation de 32 jours en La formation en agroforesterie a été 6 jours au lieu de 32 Les moniteurs agricoles
agro foresterie pour 12 Monagris et les organisée en date du 10 au 15 mars prévus (écart de 26 choisis étaient assez
doter de kits de matériel aratoire et 2008 pour 12 Moniteurs agricoles jours ) expérimentés dans ce
pédagogique opérationnel travail, la formation a été
repensée et dispensée sous
forme de recyclage en
insistant sur les techniques
de culture du bambou.
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entre 12 équipes de défenseurs de la privilégié l’organisation du
nature pendant 4 jours espacés dans le tournoi entre les trois
temps. pépinières et entre les
meilleurs planteurs
-
Mobiliser des travaux communautaires Les travaux communautaires ont été Ce sont les bénéficiaires
de développement pour l’aménagement organisés lors de la préparation de des plants de bambous et
de 12 ha de champs de bambous et la semaine nationale de l’arbre, rotins qui y ont participé.
rotins dans des domaines publics : prévue du 24 au 29 novembre 2008,
bordures des routes, champs par les autorités et les agronomes
communautaires, terrasses de l’Etat... ; des trois secteurs en collaboration
avec les Monagris formés dans le
cadre du projet.
Un écart de 35
Mettre en place 60 hectares de Bambous Les bambous ont été plantés sur Comme signalé ci-dessus, il
hectares de
et 12 hectares de rotins dans les 12 sites environ 25 hectares et les rotins sur bambous et 3 y a eu beaucoup de pertes
hectares de rotins
ciblés. 9 hectares dans 3 sites de plants dans les
pépinières.
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Faire des missions accompagnées de Des missions de supervision des Il a été nécessaire de faire
suivi et de coordination administrative et activités du projet ont été effectuées recours à un consultant,
financière des activités au niveau du depuis mars 2008, au moins une fois Ingénieur Agro- forestier,
Bureau Exécutif par mois. pour le suivi technique des
acivités du projet
„
Faire un suivi évaluation assisté au Une réunion de l’Assemblée Les membres ont déploré la
niveau de l’assemblée générale Générale de SERUKA s’est tenue perte continue des rejets
en juillet et les membres ont été des bambous, mais ont
informés sur l’état d’avancement des encouragé les techniciens
activités du projet et des difficultés à continuer à s’informer
rencontrées dans l’exécution du pour en savoir les causes.
projet.
„
Faire un suivi évaluation assisté au Un réunion s’est tenue en mars, mai Ils ont soutenu la
niveau du Conseil d’Administration juillet et septembre 2008, les proposition de réaménager
membres ont été informés sur l’Etat les lignes budgétaires
d’avancement du projet et des compte tenu des réalités
difficultés rencontrées dans techniques
l’exécution du projet.
„
Faire un suivi évaluation assisté au Le Conseil de Surveillance a tenu sa Ils ont souhaité aussi que
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niveau du Conseil de surveillance réunion en juin 2008 et a été informé les lignes budgétaires
sur l’état d’exécution du budget du soient réaménagés tout en
projet déplorant l’insuffisance du
budget.
-
Tenir une réunion d’optimisation des Le réunion n’ a pas eu lieu La réunion devait préparer
leçons apprises et identifier les projets une deuxième phase du
de revenus axés sur le bambou et rotin projet, celle-ci a été
pour la phase suivante. Inviter à cette fin repensée et une fiche de
des stakeholders opérant dans la projet a été élaborée et
protection de la nature au sein de la soumise à CARPE en
Région des Grands Lacs. décembre 2008;
malheureusement ce projet
n’a pas été retenu.
Faire un audit organisationnel et L’audit a été fait en décembre 2008 Le rapport a été remis à
institutionnel externe de SERUKA CARPE par SERUKA
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II. CONTRAINTES MAJEURES
Les objectifs et les résultats à atteindre ont été surestimés, il aurait fallu
maîtriser les réalités du terrain plutôt que compter beaucoup plus sur les
informations tirées de la littérature et sur internet
On aurait du prévoir dans le budget du projet le salaire d’un technicien
agro-forestier pour le suivi permanent des activités sur terrain, la
supervision à partir de Kigali devient pratiquement très couteuse.
3. 2. Au niveau de l’exécution
Le bambou est une plante qui exige beaucoup de soins dans sa préparation
au niveau des pépinières surtout l’espèce « Alpina. »
Le faible taux de reprise observé dans l’exécution du projet est lié plus à
l’espèce, l’âge et la qualité des boutures plantées, et probablement au temps
écoulé entre la coupe des boutures et leur plantation ainsi que l’arrosage
irrégulier;
La population utilise des techniques traditionnelles de plantation des
bambous qui connaissent quand même des résultats, nous aurions pu les
pratiquer mais sans pouvoir atteindre les résultats prévus dans le projet car
il est difficile de trouver assez d’éclats de souche en dehors de la forêt de
NYUNGWE ;
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Par rapport aux boutures à 2 yeux non éclos, les boutures à 2 yeux éclos ont
accusé un pouvoir plus faible de rejeter ; les rejets issus des boutures d’un œil
ont vite séchés ;
Les boutures plantées en période de fortes pluies ont rejeté moins que celles
plantées quand les pluies commençaient à diminuer d’intensité:
V. CONCLUSION
Les activités du projet ont démarré avec un peu de retard, il fallait d’abord s’assurer
que la conception du projet est en conformité avec les réalités du terrain et les
programmes du gouvernement, d’où nécessité des missions auprès des décideurs
politiques, des chercheurs et d’autres intervenants dans le domaine.
Il a été constaté que le projet est une priorité nationale et il est intégré
particulièrement dans le plan de développement du district de Nyaruguru, les
autorités ont donc manifesté leur volonté de soutenir la mise en œuvre du projet à
tous les niveaux.
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