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FICHE

L’énonciation

—Définir la situation d’énonciation (en 5 questions)


— Qui parle ? (l’énonciateur)
— A qui ? (le destinataire)
— Quand ? Où ?
— De quoi ? (thème de l’énoncé)
— Pour quoi ? (la visée, l’intention)

—La modalisation
L’énonciateur prend position, donne son avis :
— certitudes (je sais), doutes (peut-être), volonté (je veux) …
— appréciation favorable (heureusement…) ou défavorable (je regrette…).
Un jugement valorisant ou dévalorisant (chauffard …) ou donnant une appréciation, (bon/mauvais, beau/
laid).

—Définir le lieu de l’énonciation


Position du locuteur (celui qui parle) au moment de l’énonciation.
Ex. ici, à ma droite…

—Définir le moment de l’énonciation


À quel moment parle le locuteur.
Ex. maintenant, hier, dans un an…
Les temps verbaux jouent un rôle important :
— présent : événement coïncidant avec le moment de l’énonciation.
— passé composé, imparfait : événement antérieur au moment de l’énonciation ;
— futur : événement postérieur au moment de l’énonciation.
Les autres temps situent les événements les uns par rapport aux autres et non par rapport au moment
de l’énonciation (passé simple, imparfait et plus-que-parfait narratifs).

—Enoncé ancré ou coupé de la situation d’énonciation ?


— L’énoncé ancré implique une grande proximité entre le moment de l’énonciation et les événements
rapportés.
Repères : Pronoms personnels Je et Tu ; repères spatio-temporels renvoyant à la situation
(aujourd’hui, hier) ; utilisation du présent, du futur, du passé composé et de l’imparfait.
Supports : dialogues de théâtre, lettres, articles de presse, journaux intimes, …
— L’énoncé coupé implique une distance entre ce qui est raconté et le présent de celui qui raconte.
Repères : Pronoms de la troisième personne ; repères spatio-temporels sans lien avec la situation
d’énonciation (l’année précédente) ; utilisation du passé simple, de l’imparfait, du plus-que-parfait.
Le passé simple est le temps de référence.

CNED  PREMIÈRE  FRANÇAIS  1

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