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Résumé du programme de la 3AS

Projet I : Textes et documents d’histoire

Un texte historique informe les lecteurs sur des événements ou des faits de l’histoire, on y trouve les éléments
suivants : les dates ; les événements ; les personnages historiques et les lieux. Il est généralement à visée
informative.
- L’historien peut s’effacer au profit de l’événement et des personnages historiques, il ne fait que rapporter les
faits. Le discours est donc objectivé.
- Il peut être témoin de l’événement, il rapporte les faits qu’il a vécus et exprime à travers son témoignage ce qu’il
a ressenti et comment il a réagi par rapport aux faits (il peut aussi introduire dans son texte des témoignages de
personnes ayant vécu l’événement). Le discours n’est plus neutre, il devient subjectif.
Le témoignage permet d’authentifier (confirmer) les dires de l’auteur : donner une crédibilité au texte.
- l’historien peut commenter et analyser les faits historiques, il fait valoir son point de vue sur l’événement, d’où
l’insertion de l’argumentation dans la narration historique.
- Les différentes visées communicatives (objectifs, intentions, buts) du texte historique : Le texte historique
peut avoir plusieurs visées communicatives, les plus courantes sont :
- informer d’un fait d’histoire ;
- commémorer un événement historique (1 er novembre, les manifestations du 8 mai 1945,…) ;
- rendre hommage (à un personnage historique, aux martyrs,…) ;
- dénoncer (les massacres, les tortures,…) ;
- analyser et commenter un fait historique ;
- témoigner ;
- rétablir une vérité historique.
Il est à noter que dans un seul texte historique, nous pouvons avoir plusieurs points cités ci-dessus dans une
seule visée, par exemple : informer sur les événements du 8 mai 1945 pour commémorer cette date tout en
dénonçant l’atrocité des massacres.

Points de langue :

1-Champ lexical.

2-Verbes expressifs (introducteurs) : ils permettent d’introduire des paroles (dire, annoncer, déclarer, affirmer,
répondre, répliquer, informer, crier, insinuer, demander, ordonner,…)

3-Indicateurs temporels : ils peuvent avoir un repère fixe dans le temps ou changer en fonction de ce dernier.

4-Connecteurs temporels : ils permettent de relier les événements entre eux (d’abord, lorsque, avant que, puis,…)

5-Objectivité/Subjectivité :
a) L’objectivité : c’est la description fidèle d’une réalité. Celui qui produit l’énoncé essaie d’effacer toute marque
de sa présence.
b) La subjectivité : c’est la description personnelle d’une réalité, celui qui produit l’énoncé s’implique directement
ou indirectement.
c) Les modalisateurs : ce sont des procédés lexicaux ou grammaticaux par lesquels le locuteur exprime un
jugement et des sentiments personnels par rapport à son énoncé (certitude, doute, consentement, désaccord,
enthousiasme, rejet, regret, soulagement,…etc.). La modalisation se traduit en employant : des adjectifs qualificatifs ;
des adverbes ; des verbes de modalité ; des verbes d’opinion ; des expressions toutes faites (à mon avis, selon
l’auteur,…) ; des figures de style ; le conditionnel ; un lexique mélioratif ou péjoratif, la phrase interrogative et
exclamative employée avec une tonalité ironique ;…
Phrase +modalisateur = phrase subjective.
Phrase sans modalisateur = phrase objective.
Remarque : la subjectivité peut être :
- explicite (directe) : l’auteur est présent dans le texte avec les indices de l’énonciateur ( je, moi, nous, notre,
mon,…)
- implicite (sous-entendue) : la présence de l’auteur est perçue grâce aux modalisateurs, les indices de
l’énonciateur sont absents.

6- La nominalisation : la phrase nominale permet de résumer une information on la trouve dans les titres, les
sous-titres, les plans des textes,…

7- Les temps narratifs : un récit historique peut être raconté


a)En employant le couple imparfait / passé simple.
b) En employant le présent de l’indicatif : c’est le présent historique qui permet d’actualiser les faits.
Remarque : Le présent de l’indicatif peut avoir plusieurs valeurs : présent momentané, présent d’habitude,
présent prolongé, présent de vérité générale, présent exprimant un ordre, présent exprimant le futur proche ou le
passé récent.

8- Le discours rapporté :
Style direct Style indirect
La ponctuation :  «  » Mot de liaison (que, si, de, mot
Interrogatif)
? ! Point final
Les pronoms 1ère et 2ème personnes (je, tu, nous, 3ème personnes (il(s), elle(s))
vous) Je pour l’autobiographe

Les temps des verbes *Si le verbe introducteur est au * Aucun changement de temps du
présent, au futur. verbe du message au style direct
sauf l’impératif
*Si le verbe introducteur est au *
passé :
-Présent -Imparfait
-Futur simple -Conditionnel présent
-Passé composé -Plus-que-parfait
-Futur antérieur -Conditionnel passé
Les indicateurs de lieu Ici -Là-bas
Les indicateurs de temps -Aujourd’hui -Ce jour là
-Demain - Le lendemain
-Après-demain - Le surlendemain
-La semaine prochaine -Une semaine après
-La semaine passée -Une semaine avant
-Hier -La veille
-Maintenant -Ce moment

En ce qui concerne le mot de liaison, il dépend du type de phrase du discours :


1-Phrase déclarative : que
2-Phrase interrogative totale (sa réponse est oui ou non): si
3-Phrase interrogative partielle (sa réponse est une phrase) : le mot interrogatif (comment, où, combien,
pourquoi, quel, quand, qu’est-ce que---- ce que, …..)
4-Phrase impérative :- de+l’infinitif, Ou -que+le subjonctif

Projet II : Débat d’idées

Débattre, c’est exprimer des points de vue contradictoires ou complémentaires sur un sujet appelé thème du
débat. Dans un débat chacun cherche à convaincre ou persuader son interlocuteur, pour cela il développe des
arguments qu’il peut étayer d’exemples concrets.
L’émetteur peut choisir de s’appuyer ou non sur la thèse de l’adversaire, de présenter un seul ou plusieurs
arguments. Chaque argumentation est donc organisée suivant un circuit argumentatif qui lui est propre (plan
dialectique ; réfutation ; concession ;…..).
Un débat n’a pas nécessairement pour but de parvenir à un accord, il doit éviter de dégénérer en dispute. La
tolérance consiste à entendre, accepter et respecter les idées d’autrui.
Remarque : on distingue trois types d’arguments :
- arguments logiques, qui relèvent de la raison ;
- arguments affectifs, qui relèvent des sentiments ;
- arguments qui relèvent de l’autorité, par exemple l’autorité divine, un loi ,….

Points de langue :

1-Les indices d’opinion : Il s’agit de tout ce qui introduit un point de vue :


-Des verbes : penser, croire, supposer, douter, estimer, trouver, juger, contester, constater, nier, voir, soutenir,
défendre, rejeter, réfuter, dénoncer, plaider,……
-Des adverbes : sûrement, certainement, assurément, probablement, heureusement, malheureusement,…
-Des expressions (et tournures impersonnelles) : il me semble que, il est sûr que, sans doute, à mon avis,….

2- Vocabulaire de l’accord et du désaccord : débat, discussion, polémique, conflit , discorde, controverse,


défenseurs, partisans, adeptes, sympathisants, protagonistes, antagonistes, adversaires, opposants, détracteurs,
réfractaires, médiateur,…

3- Lexique mélioratif et péjoratif :


- Lexique mélioratif : tout ce qui exprime une idée favorable (positive)
- Lexique péjoratif : il exprime une idée défavorable (négative)

4- Les articulateurs (connecteurs) logiques :


Cause (justification) Conséquence (conclusion) Opposition (concession) But
Parce que, car, puisque, donc, alors, par mais, cependant, Pour, dans le but de, afin
comme, étant donné que, conséquent, c’est pourtant, néanmoins, par de, en vue de, de peur de,
en effet, sous prétexte pourquoi, tellement….que, contre, toutefois, par de crainte de, pour que,
que, en raison, à cause de, si…que, tant…que, si bien ailleurs, d’autre part, alors afin que, de peur que, de
grâce à, vu que, du que, au point que, au que, bien que, tandis que, crainte que,….
moment que, d’autant point de, de ce fait, de quoique, malgré, en dépit
plus que, …. sorte que, de façon que, de, au détriment de, en
…. revanche, au contraire,
quant à, au lieu de, avoir
beau, même si,….
Remarque : les relations (rapports) logiques peuvent être exprimées explicitement avec les articulateurs logiques ou
implicitement à partir du sens seulement ( exemple : L’homme combat mieux la mort, il ne maîtrise plus la vie. Là, il
s’agit de l’opposition qui est exprimée implicitement.)

5- Les articulateurs (connecteurs) de classement : Ils permettent de relier les arguments, les idées entre eux :
d’abord, ensuite, puis, de plus, en outre, enfin, ….

6- La concession : concéder, c’est effectuer un mouvement d’argumentation en deux temps : on présente d’abord
un argument, ensuite on lui oppose un ou plusieurs arguments contraires et qui ont une valeur plus forte.
Exemple : Il ne fait pas de doute que Google facilite la recherche sur le web cependant il représente une menace
pour la vie privée de ses utilisateurs.

Projet III : L’appel (le texte exhortatif)

Le texte exhortatif vise à faire réagir et interpeller le destinataire sur une situation donnée, Il s’organise
généralement comme suit :
a- Partie expositive (situation de départ) : L’auteur (destinateur) présente un constat négatif, il pose un problème.
b- Partie argumentative (situation centrale) : elle a pour but de convaincre le destinataire de la nécessité et de la
possibilité du changement et de le sensibiliser.
c- Partie exhortative (situation finale) : c’est l’appel proprement dit (l’incitation au changement).

Points de langue :
1-Les verbes performatifs :
- (demander, conseiller, ordonner, recommander, …) à quelqu’un de faire quelque chose ;
- (appeler, inviter, encourager, inciter exhorter, interpeller, …) quelqu’un à faire quelque chose (ou à quelque
chose)
- prier,… quelqu’un de faire quelque chose

2- Les verbes de modalité :


*Falloir : exprime la nécessité.
- Il faut + infinitif
- Il faut que + subjonctif
* Devoir : exprime l’obligation
* Pouvoir : exprime la possibilité.

3- L’impératif (l’injonctif)

D’autres points de langue dont il faut se rappeler :

1- Transformation active /passive.


2- Valeurs du conditionnel :regret, condition, conseil, demande polie, doute, souhait, hypothèse, incertitude,
éventualité(possibilité),….
3- Rôle des deux points, des parenthèses,… : illustrer, énumérer, expliquer, reformuler,….
Le compte rendu objectif :

Le compte rendu objectif se compose de trois parties :


I. Introduction :
- Présentation du texte, références (titre, auteur, titre de l’œuvre, maison d’édition, type de texte,…)
- Thème ou idée générale.
II. Développement :
- Garder l’essentiel du texte ;
- Ne pas suivre obligatoirement l’ordre du texte ;
- Employer le passé composé pour rendre compte des faits passés et le présent dans les autres types de discours ;
- Afin de rendre compte des idées du texte, employer les expressions : l’auteur raconte, il rapporte, il ajoute, il
analyse, il pense, d’après l’auteur, il affirme, il exhorte,…..( selon le type de texte)
III. Conclusion :
Synthèse des informations développées précédemment.

Projet IV : La nouvelle fantastique (Réservée aux LPH/ LLE)

La nouvelle fantastique présente des événements irrationnels. Sa situation initiale évoque une réalité
quotidienne et familière. Les personnages eux-mêmes sont ordinaires sans qualité exceptionnelle. Ce cadre réaliste
sert à rassurer le lecteur pour mieux le perturber ensuite à l’aide d’événements de plus en plus bizarres (surnaturels).
La situation finale maintient le lecteur dans l’indécision et lui donne le choix entre une interprétation naturelle ou
surnaturelle du phénomène ou du fait qui n’est pas élucidé.
Structure (plan) de la nouvelle :
1-Phase initiale.
2-Phase événementielle : - Elément modificateur (perturbateur).
-Suite des événements.
-Elément de dénouement (résolution).
3-Phase finale.

Points de langue :

1-Lexique du fantastique, des sensations,…


2-Les substituts lexicaux.
3-La focalisation.
4-Les indicateurs temporels.
5-les figures de style (métaphore, personnification,…).
6-Les temps narratifs : couple imparfait/passé simple ou présent de narration.
7-La caractérisation : (subordonnée relative, adjectif qualificatif, complément du nom).

Le compte rendu critique (3LLE) :

Il suit la même démarche du compte rendu objectif sauf pour la conclusion qui comporte la critique personnelle du
texte. Cette dernière porte essentiellement sur le choix du thème, le vocabulaire (simple ou non), l’enchaînement et
la cohérence des idées et enfin le style.

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