Vous êtes sur la page 1sur 20

La situation de communication

Souvent, le lecteur, pris par l’histoire, ne se pose pas la question de savoir qui la raconte.
Son intérêt se porte sur les événements, leur enchaînement, les relations de cause à effet.

Cependant, le choix de l’auteur de porter lui-même sa parole, ou de choisir comme


intermédiaire un personnage, ou encore de narrer l’histoire de façon neutre n’est pas
anodin.
En découle le point de vue qu’il adopte, une impression d’objectivité, ou de subjectivité, de
neutralité ou d’engagement.

Mode d’énonciation : distinguer auteur, narrateur et récepteur

L’énonciation est l’acte de production d’un texte visant la communication entre un


énonciateur et un destinataire ayant comme produit l’énoncé (oral ou écrit).

L’acte d’énonciation met en scène dans une situation d’énonciation :


o des actants désignés par des pronoms « je », « tu », «  nous » …  :
o L’énonciateur, ou sujet de l’énonciation, l’émetteur, est celui qui a dit ou écrit.
 Il peut se distinguer du sujet de la phrase. Ainsi, Pierre peut très bien dire
ou écrire : « Paul est parti à la pêche ». Le sujet de l’énoncé (de la phrase
grammaticale) est Paul, celui de l’énonciation (celui qui dit la phrase ou
l’écrit) est Pierre.
 Il est nommé locuteur si l’énoncé est oral, et scripteur si l’énoncé est écrit.
 L’énonciateur est toujours au singulier. Même quand il est indiqué par un
pronom « nous » dans un discours ou un récit, il n’y a qu’une seule
personne qui produit l’énoncé oral ou écrit, qui parle pour un groupe.
 C’est l’énonciateur qui choisit l’objectif de l’énoncé en fonction de ses
motivations, et qui en détermine donc le rythme, le ton à l’oral, le style, le
registre …
o Le destinataire, receveur, récepteur ou co- énonciateur, est celui à qui on parle
ou écrit.
 Il est nommé interlocuteur, allocutaire ou auditeur à l’oral, et lecteur, à
l’écrit, puisque l’énoncé est destiné au lecteur.

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 1


 Il peut être au pluriel, si l’auteur s’adresse à plusieurs personnes à la fois.
 Il peut être présent à différents degrés dans l’énoncé : c’est son degré de
présence. Ainsi, on peut le retrouver dans plusieurs chapitres ou il peut
n’être présent que dans l’introduction …
o des circonstants qui indiquent des circonstances de l’énonciation :
o ce sont les circonstances de lieu et de temps par rapport à l’énonciation, pas par
rapport au contenu du discours ou du récit contenu dans l’énoncé. Elles
répondent aux questions : « Quand ? Où ? »
o L’intention de celui qui a produit le texte envers celui à qui il est destiné répond à
la question : « Pourquoi ? »
o Ils peuvent évoquer un contexte énonciatif plus large : appel à des situations
passées …

La situation d’énonciation (celle dans laquelle l’énoncé a été produit), actants (émetteur /
destinataire) et circonstants (lieu, temps) sont repérables dans un texte s’ils sont indiqués
par des embrayeurs, véritables indices de l’énonciation, qui vont changer en même temps
qu’une des caractéristiques de cette situation d’énonciation : l’énonciateur, le
destinataire, le temps ou le lieu de l’énonciation.

Le mode d’énonciation est le moyen par lequel un auteur indique qui parle (ou non) dans le
texte. Il peut être :
- ancré dans la situation d’énonciation. Ex. dialogues, conversation  Pronoms et
embrayeurs utilisés : je, tu, nous, vous, mon, nos, hier, aujourd’hui, demain, ici, là...
- coupé de la situation d’énonciation. Ex. Narration, récit  Pronoms et embrayeurs
utilisés : il, elle, ils, elles, la veille, ce jour-là, le lendemain, à cet endroit, là-bas...

La communication à travers un ouvrage se fait :


- Entre l’auteur qui a écrit le livre et le lecteur qui l’a en mains
- Entre le narrateur qui raconte l’histoire et peut être fictif et le narrataire, à qui est
destiné le message dans l’histoire, qu’il soit explicitement cité ou non désigné
(destinataire implicite). Ils sont consubstanciels au texte, c’est-à-dire qu’ils existent
tous les deux dans ce texte.

L'auteur est la personne réelle qui vit en un lieu et à une époque donnés et crée une
œuvre.
La voix de l’auteur, c’est le support oral de son message. Faire entendre sa voix, c’est faire
entendre ce qu’on a à dire.
Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 2
Le narrateur est le personnage qui fait le récit de l’histoire dans une œuvre dramatique.
La voix narrative, c’est le support du message du narrateur.
Entendre la voix du narrateur, c’est entendre ce que le narrateur a à dire.
Écrire une histoire requiert la présence d'un narrateur, personnage de fiction, distinct de la
personne de l'auteur.

L’auteur

L’auteur d’un ouvrage possède une identité particulière qui peut avoir influencé son
œuvre : un pays, une époque, un milieu, un métier …
Il est aussi porté par des motivations : porter un message, être reconnu, s’exprimer ou faire
plaisir, gagner sa vie …

Enfin, il doit exercer des choix dans différents domaines :

Choix Exemples
Du genre Récit, théâtre, discours, poèmes, bandes dessinées ou des genres plus
littéraire fonctionnels…
Et les paragenres : récits, journal intime, lettres …
Du thème Thèmes liés souvent au genre littéraire choisi
De la Choix du narrateur :
narration - auteur et narrateur confondus : autobiographie
- Un personnage de l’histoire
- Un personnage extérieur à l’histoire (voix-off)
Choix d’un point de vue interne, externe ou omniscient
Choix du temps de la narration
Du ton Ton humoristique, ironique, satirique, neutre, tragique,
Du style Dès les premiers mots du livre, l’incipit.

L’auteur possède un style particulier dans la façon dont il répartit,


enrichit et utilise :
Le vocabulaire : Ajuster son vocabulaire : registre de langue, choix des
adjectifs, adverbes, de la forme passive : attention à la surcharge des
textes
o champ lexical et sémantique (connotations)
o niveau de langue : familier, vulgaire, soutenu, normal (détermine
l’univers du texte)
o Les procédés linguistiques : figures (métaphores …), comparaisons, le

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 3


mode d’énonciation (discours, dialogues, récits), descriptions …

La grammaire et syntaxe
o Maitriser la complexité des phrases,
o Adapter modes et temps des verbes

La tonalité, apparentée au registre, définit des univers (épiques,


mythologiques, merveilleux, obscurs …), lyriques (romantiques, baroques
…), émotionnels [pathétiques, dramatiques, comiques (ironiques,
satyriques …), tragiques], le policier … Elle cherche à toucher le récepteur
par les sentiments qu’elle traduit.
De la Construire une linéarité du récit, une chronologie
structure Faire un plan, une trame, une carte mentale ou un jeu de cartes / pages
sur ordinateur ou papier détaillant le nombre de pages et les alternances
entre les descriptions / narrations / dialogues, les développements ou
digressions prévus, les schémas actanciels s’ils sont nécessaires.
Travailler par chapitres, paragraphes, en alternant descriptions /
dialogues, narrations …

Etayage du travail par des recherches.


Prise de notes et organisation.
Compilation des documents précédents …
De Conditions matérielles de travail :
procédures Horaires : de l’aube à midi (Hemingway), dès 1 heure du matin (Balzac),
de création dès 4 heures du matin (Voltaire), ou jusqu’à 3 heures du matin (Flaubert),
individuelles
de 23 heures à 6 heures du matin (Kafka), de 15 h à 3 h du matin (Picasso)

Mises en condition : Après des déambulations méditatives (Dickens), une
ingurgitation (50 tasses de café par jour pour Balzac), des pompes (Dan
Brown), des pommes (Agatha Christie),
Postures : Ecriture assis à un bureau, debout (Hemingway), debout
appuyés à une commode surélevée ou un bureau debout
(Dickens, Virginia Woolf, Lewis Caroll et Philip Roth), (allongés sur un lit ou
un canapé (Marcel Proust, Mark Twain, George Orwell et Truman Capot),
Pratiquer un sport : boxe, équitation (Lord Byron), la marche (Wallace
Stevens)

Utiliser pour écrire :


Un matériel spécifique : des fiches, des crayons bien taillés (John

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 4


Steinbeck), une machine à écrire, un ordinateur …
Un lieu d’écriture : un café, les transports en commun sur le dos de son
cheval (Sir Walter Scott), une salle spécifique calme et silencieuse

Se fixer un agenda :
- Travailler chaque jour, à certaines heures, en créant des rituels
- Se donner un objectif d’écriture en termes de quantité.
- Alterner travail et repos

Se faire relire. Corriger et recommencer.

Les œuvres qui ont été sélectionnées permettent aux enfants d’interroger les valeurs qui
organisent la vie et lui donnent une signification :
- Débattre sur les problèmes posés et des différences d’interprétation.
- Créer l’attente par les premiers mots du texte, la présentation, l’accompagnement
éditorial.
- revenir sur les sentiments (dégoût ou adhésion, rejet ou identification ….

Le débat interprétatif est un mode simple d’interaction orale permettant aux élèves
d’intervenir facilement pour donner, compléter, modifier, contredire les interprétations
proposées par eux ou leurs camarades.

La narration

La narratologie distingue trois domaines d’étude dans une œuvre dramatique :

L’histoire = l’ensemble des faits racontés


Le signifié : ce qui se passe

Le récit La narration
= le rapport qui en est fait = la façon dont le narrateur énonce les faits
Le signifiant : ce dont on parle, ce qui est dit La façon dont on raconte : narrateur, ordre,

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 5


vitesse, point de vue

Selon que les actants et circonstants sont présents ou non dans un énoncé, on distingue
deux types d’énonciation :

Mode d’énonciation ancré dans la situation d’énonciation, discursive, instancée,


marquée
La situation d’énonciation est Exemple : Le discours oral ou écrit
connue : l’énonciateur / orateur
(je / nous …) et le récepteur (ou Un discours est un texte dans lequel le narrateur se
confond avec l’auteur dans une situation
l’auditoire), le lieu (ici, dans cette
d’énonciation connue : emploi du pronom « je », du
ville …), le moment (aujourd’hui, temps présent, de marqueurs de temps
maintenant …) sont liés aux chronologiques (après, avant, pendant, maintenant) et
références utilisées : de lieux connotés (ici, là) Ce discours n’et pas à
o Les temps sont le passé, le confondre avec celui d’un orateur (conférencier,
présent, le futur par rapport homme politique …)
au moment de l’énonciation.
Quand le narrateur est représenté, ses marques sont
o Les pronoms sont
perçues comme des marques d'authenticité.
généralement aux 1ères et 2èmes L’expression d’une opinion par un narrateur très
personnes (singulier et présent diminue l’impression de réalité et augmente
pluriel) l’impression d’allusion.
Mode d’énonciation coupé de la situation d’énonciation, historique, distancée,
masquée
Le narrateur rapporte des faits sans Exemple. Le récit
manifester sa présence dans l’énoncé.
La situation d’énonciation (conditions, moment Le récit est un texte coupé de la
et lieu d’émission du texte) n’est pas repérable situation dans laquelle il a été énoncé
dans le texte. Le sens du texte est autonome, (émetteur et situation) est un récit :
indépendant de toute référence au contexte. emploi de la 3ème personne, de
Les temps situent chaque moment du récit marqueurs du temps « daté » (à ce
dans l’histoire, d’une façon générale. moment, la veille, une semaine après)
L’énonciateur est généralement l’auteur d’un et de lieu (dans la salle, à la
écrit. Mais dans la narration, c’est un narrateur bibliothèque …), de la concordance des
(personnage, conteur) qui fait un récit. temps pour indiquer une chronologie.
ème
Le récit se fait généralement à la 3 personne. La focalisation y est externe, neutre ou
D'autres fois, au contraire, l'auteur fait son absente.
récit sous le nom d'un personnage, réel ou Moins il y a de trace du narrateur dans
un texte, plus le texte donne l’illusion
fictif : dans ce cas, il convient de distinguer
de la réalité.
l'auteur du narrateur.

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 6


La narration s’organise autour de plusieurs éléments :
La distance de narration :
Discours narrativisé (paroles intégrées à la narration), transposé (paroles rapportées au
style indirect ou style indirect libre), le discours rapporté (paroles citées)
La voix narrative : qui parle ? Qui sert de support à la parole ?
La voix narrative n’est pas forcément celle de l’auteur, mais celle qu’il crée pour porter le
discours ou le récit.
Le narrateur parle à la 1ère ou 3ème personne
Les fonctions du narrateur : narrative, régie (l’auteur s’implique dans Type de narrateur
le texte en l’organisant et le commentant), de communication, incertain ou
testimoniale (l’auteur témoigne), idéologique (l’auteur transmet son véridique
opinion)
La position du La position du narrateur est à différencier des niveaux
narrateur : narratifs.
Le narrateur peut être Les récits emboîtés :
Homodiégétique (le Extradiégétique (le temps du récit est celui de l’histoire, le
narrateur est un narrateur parle au lecteur),
personnage de Intradiégétique (un personnage raconte une histoire), Méta-
diégétique (niveau de cette seconde histoire racontée dans le
l’histoire),
récit principal),
Hétérodiégétique Méta-méta-diégétique, etc.
(narrateur absent de
l’histoire), Certains auteurs introduisent un «relais de narration", un micro-
Autodiégétique (si le récit inséré dans une œuvre et entretenant avec celle-ci des
personnage principal de rapports logiques. Parfois ces récits constituent des événements
l’histoire est aussi le de l'histoire.
narrateur)
La métalepse est la transgression des niveaux narratifs
Le temps de la narration : quand fait-on le récit de l’histoire ?
Narration ultérieure (les faits racontés sont déjà passés), antérieure (les faits ne se sont
pas encore produits), simultanée (la narration et les faits sont simultanés), intercalée
(mélange de narration ultérieure et simultanée).

Le moment de la narration par rapport aux événements (simultanée, antérieure,


postérieure, intercalée entre les moments de l'action) relève aussi d'un choix délibéré de
Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 7
l'auteur.

Ces temps sont traités dans le dossier sur le récit. Ils ne sont pas repris ici.
La perspective narrative : à travers qui voit-on l’histoire ?
La focalisation zéro, interne, externe

Le mode narratif

Les paroles rapportées des personnages : le type de discours

Les événements sont rapportés selon deux modes dont l'alternance fournit au récit son
rythme propre :
o La relation (raconter) : le narrateur raconte, résume et ou commente les événements :
le récit est plus rapide mais indirect.
o La représentation (montrer) : lorsque les choses se déroulent sous les yeux du lecteur
(scènes, dialogues...). L’impression de vécu s’accentue par l’utilisation du style direct.

Souvent dans les récits, les deux styles s’intercalent pour donner à la fois une impression de
réalité neutre au texte et une impression dynamique de vécu.

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 8


Les types de discours
Types de discours Indices de la narration dans le texte.
Pour les exemples, la situation est celle où un maître conseille les élèves.
Un discours Discours Le narrateur rapporte des paroles, les Les paroles sont Différence entre les discours direct et
oral (dont la ou style siennes ou celle des autres, sans les introduites dans discours indirect :
situation direct modifier par rapport à l’oral vécu. Un le discours par Les embrayeurs changent selon le style
d’énonciatio verbe, appelé »introducteur",  sert à des verbes du direct ou indirect :
n est introduire ces paroles (dire, annoncer, « dire » et ses o les pronoms personnels (« je, me, moi,
connue) peut répondre...) : équivalents : nous... »)
être relaté Le discours est reproduit tel qu’à l’oral Affirmer, ajouter, o la 1ère et la 2ème personne sont
par écrit. avec une ponctuation particulière : annoncer, remplacées par la 3èmepersonne
guillemets, retour à la ligne, points conseiller, dans le discours indirect.
Si le d’exclamation, d’interrogation, voire demander, o la 1èrepersonne reste si les paroles
narrateur indication du nom des orateurs. déclarer, dire,
concernent le narrateur lui-même.
indique sa Il y a alternance entre l’énonciateur du encourager,
o La 2ème personne reste si les paroles
présence texte (qui rapporte les faits) et celui du expliquer, faire
concernent la personne à qui le
dans discours oral. part de, interdire,
narrateur les rapporte
l’énoncé, le inviter,
o les adjectifs et pronoms  possessifs 
discours est Exemple 1 : « Vous pouvez lire les mentionner,
(« mon, ma, mes, notre, mien… »).
rapporté et contes de Grimm.  «  ordonner,

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 9


le narrateur Discours Le narrateur intègre les paroles de proposer, o Les pronoms et adjectifs démonstratifs
choisit entre transpos quelqu'un à son propre discours ou rapporter, changent aussi.
trois styles é style récit sous la forme de la proposition remarquer,
de discours  répéter, Les marqueurs de temps et de lieu
indirect principale (la même que dans le style
répondre, se changent : hier devient la veille, ici devient
direct) complétée d’une proposition renseigner,
subordonnée introduite par "que". à cet endroit- là ….
s’écrier,
Il n’y a qu’un énonciateur : celui qui s'exclamer,
rapporte les faits. signaler, signifier, Les modes et temps des verbes :
suggérer Les modes sont identiques, sauf pour
Exemple 2 : Le maître dit aux élèves l’impératif, qui devient subjonctif ou
qu’ils peuvent lire les contes de Grimm. infinitif au discours indirect.
Le sujet en est
Discours Les paroles et actions des personnages l’énonciateur du
ou style sont rapportées sans utilisation d’une Les temps changent si le verbe introducteur
discours
indirect proposition subordonnée conjonctive, est au passé :   
rapporté : « le
libre, mais dans la même phrase : - les présents deviennent des imparfaits
maître dit … »
mélange juxtaposition … - les passés composés et les passés
direct/ simples deviennent des plus-que-parfaits
indirect. Exemple 3 : Le maître parle aux - les imparfaits restent des imparfaits ou
élèves : vous pouvez lire les contes de deviennent des plus-que-parfaits
Grimm. - les futurs deviennent des conditionnels
présents et les futurs
antérieurs des conditionnels passés
S’il n’y a pas de paroles Les paroles et actions des personnages sont intégrées à la narration comme un fait. Le lecteur ne connaît
rapportées, il n’ya pas pas les paroles exactes des personnages.
de type de discours
rapporté. Le discours
Exemple 4 : Le maître dit aux élèves qu’il leur est possible de lire les contes de Grimm.
est narrativisé.

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 10


Le narrateur

La fonction du narrateur
Le narrateur peut avoir différentes fonctions :
Fonction La fonction narrative
impersonnelle C’est sa fonction de base, celle de raconter ou de rapporter des faits le
plus fidèlement possible.
Fonctions La fonction de régie : le narrateur commente l’organisation et
dans l’articulation de son texte, en intervenant au sein de l’histoire.
lesquelles le La fonction de communication : le narrateur s’adresse directement au
narrateur est narrataire / lecteur, pour établir ou maintenir un contact avec lui.
impliqué. La fonction testimoniale : le narrateur atteste de sa certitude en la vérité
des faits, de ses sources, du degré de précision de sa narration, de ses
émotions, réactions …
La fonction idéologique : le narrateur apporte son savoir sur son récit en
l’interrompant.

La modalisation est la façon dont un auteur va transmettre sa propre opinion à travers un


texte : le degré de certitude qu’il a en son propos, son opinion, ses sentiments, ses
jugements de valeur ….
L’auteur utilise l’illusion quand il donne une valeur de réalité à son propos.
Il utilise l’allusion lorsqu’il donne une valeur représentative de sa vision à son texte.

L’auteur utilise des modalités :


- de confortation ou d’opposition, le degré de validation de son propre message : il
confirme ou met en doute ce qu’il dit dans le texte.
- d’expression de ses propres sentiments (ironie, exagération, intonations…)

L’implication de l’énonciateur est marquée :


- Par l’emploi de pronoms à la 1ère ou 2ème personne (je/ tu, Nous / vous), indiquant
l’interpellation directe entre l’énonciateur et les récepteurs.
- Les modélisateurs sont :
o Un lexique spécifique dénoté (pas de référence au contexte donc neutre) ou connoté
(ayant une référence contextuelle)
o Des périphrases, par exemple : une sorte de liquide, une espèce d’outil …
o Des adjectifs, (sur, douteux, probable), des verbes d’opinion (penser, croire,
affirmer), adverbes (hélas, sans doute, évidemment, forcément) ou expressions

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 11


(d’après moi, d’après l’auteur, à mon avis, selon la rumeur) faisant référence à des
valeurs, des jugements, des sentiments, des choix personnels  de l’énonciateur
o Des verbes :
o dit auxiliaires de modalité : pouvoir, sembler, devoir, falloir, sembler…) 
o impersonnels : il est sûr que ; il se peut que, il semble que, il faut dire que, on
affirme souvent que …),
o Des temps verbaux particuliers : conditionnel et sa concordance des temps ; futur
antérieur … et des phrases infinitives
o La diversification des types de phrases : interrogatives, exclamatives, impérative qui
interpellent le récepteur ou anime le récit avec une tonalité particulière (ironie,
sarcasme …)
o L’utilisation de points de suspensions

Exemple : cet élève a fini son devoir.


Cet élève a surement fini son devoir !
Il se peut que cet élève ait fini son devoir !

Le narrateur peut être de deux types :


Incertain ou douteux Véridique ou fiable
Le lecteur peut mettre en doute la véracité Quelle que soit la focalisation, le récit est
du récit du narrateur de par le ton, les présupposé vrai.
contradictions, les incohérences, qu’il
perçoit dans le récit.

L’utilisation des pronoms pour raconter

Le narrateur utilise des pronoms pour se représenter dans l’histoire :

Le récit est écrit à la 1ère personne :


- soit le narrateur est le héros : témoignage, autobiographie, mémoires …
- soit le narrateur s’identifie à un personnage qui raconte l’histoire à la 1 ère ou à la 3ème
personne.

Le pronom « Je » n'est donc pas toujours le signe que l’auteur et le narrateur sont
confondus.

La technique du monologue intérieur favorise la participation à la vie intérieure d’un


personnage et fait découvrir les autres au travers de sa pensée.

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 12


Le récit est écrit à la 3ème personne : le personnage raconte son histoire en tant que témoin,
de façon neutre. Le récit est écrit à la 3e personne. On trouve aussi certains récits écrits à la
2e personne.

Le narrateur peut être :


- subjectif et impliqué (faisant des commentaires personnels)
- objectif et neutre (témoin sans commentaires) L'effet de réalité est accentué.

La voix narrative

Dans un récit, c’est le narrateur qui raconte.

Le mode narratif comprend trois critères :

Le statut du narrateur Le point de vue narratif correspond à la Le type de narrateur


indique qui raconte focalisation du récit concerne la fiabilité
l’histoire  de la voix narrative 
Est-ce un personnage Par qui perçoit-on l’histoire ? Le narrateur peut
du récit ? Comment la perçoit-on ? être véridique ou
Est-ce directement Qui décrit l’histoire ? incertain.
l’auteur ? Au travers de quels yeux la voyons-
nous ?
Quel est le point de vue du narrateur ?
Ce point de vue est-il interne, externe ou
omniscient ?

Les formes fondamentales du narrateur indiquent qui parle et comment.

Le statut du narrateur

Statut du narrateur
Le narrateur est la Narrateur présent ou non dans le récit qu’il fait
personne qui raconte Narrateur homodiégétique fait Narrateur hétérodiégétique
l’histoire en en faisant partie de l’histoire qu’il raconte ne fait pas partie de l’histoire
un récit. Il est (utilisation de la 1ère personne qu’il raconte (à la 3ème
indispensable. « je, mon, mes »). : il lui donne personne).
L’histoire racontée est la son point de vue (focalisation Effacé, il donne une
diégèse. interne). impression d’objectivité au
Quatre situations S’il est le personnage principal récit.

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 13


possibles de son récit, il devient narrateur Choix entre les trois points
autodiégétique (autobiographie de vue : interne, externe ou
…) parlant aux lecteurs ou aux omniscient.
personnages de sa biographie.
Narrateur Narrateur racontant en récit Narrateur racontant en récit
extradiégétique premier une histoire dont il est premier une histoire dont il
extérieur à l’histoire un personnage. n’est pas un personnage.
racontée et parlant Il peut adopter un point de
directement aux vue omniscient, à la vision
lecteurs : l’auteur du illimitée.
récit ?
Narrateur Narrateur de l’histoire Narrateur de l’histoire
intradiégétique racontant en récit second une racontant en récit second
personnage de l’histoire histoire où il est présent. une histoire d’où il est
parlant dans l’histoire à La focalisation est interne. absent.
d’autres personnages. La focalisation est interne si
Le récit est enchâssé le point de vue adopté est
dans l’histoire. celui du narrateur
Focalisation interne par personnage et externe si
le biais du personnage celui-ci raconte en témoin
choisi comme narrateur. neutre.

Le point de vue du narrateur peut aussi changer au fil du récit.

L’auteur détermine un point de vue narratif, c'est-à-dire une façon de voir les choses.
Dans l’œuvre dramatique, le point de vue du narrateur détermine :
o La position dans lequel il se place pour faire le récit de l’histoire, le personnage qu’il va
représenter
o Et donc les éléments de l’histoire qu’il va évoquer pour en faire le récit.

Le « point de vue » est la relation entre l’objectif de l’auteur et le rôle du narrateur :


o Le ton est neutre dans les écrits infirmatifs, philosophiques et même engagés (car il
donne à penser qu’ils sont neutres donc scientifiques)
o Le ton est engagé quand il est polémique, démonstratif, et qu’il interpelle le
destinataire. Le point de vue est clairement exprimé.

Dans un récit, changer le personnage / narrateur revient souvent à changer le point de vue :

Focalisation ou point de vue


Focalisation / Informations filtrées, par Deux aspects :
point de vue exemple par le point de vue - Un aspect perceptuel de l’espace
interne à d’un personnage. (perspective en hauteur ou
Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 14
l’histoire perspective limitée) et du temps
Focalisation / Informations transmises (déplacement libre dans le temps
point de vue comme des données neutres et ou temps limité à celui du
externe à objectives, sans qu’il y ait la personnage)
l’histoire trace du point de vue - Un aspect psychologique
particulier d’un personnage. épistémique limité ou non),
Le lecteur ne sait que ce qui se émotive, (objective ou subjective),
passe dans ce témoignage. idéologique (valeurs explicitées
directement, indirectement ou
cachées)
Absence de Les faits sont racontés sans qu’il y ait trace d’un narrateur, de façon
focalisation ou neutre.
focalisation 0  Informations qui regroupent tous les points de vue particuliers, y compris
Narrateur les données neutres.
inconnu Positionnement en tant que témoin omniscient.

La focalisation dominante dans le récit peut être altérée de deux façons :


- Le lecteur reçoit moins d’informations qu’il ne le devrait : c’est la paralipse (de
Genette).
- Le lecteur reçoit plus d’informations qu’il ne le devrait : c’est la paralepse (de
Genette).

A noter qu’un :
- discours est généralement le signe d’une focalisation interne
- récit est généralement le signe d’une focalisation externe.

Le lecteur  / l’auditeur / le récepteur

Le lecteur est la cible de l’auteur dès lors que celui-ci oralise son texte ou le publie.
Sa compréhension et son interprétation sont alors engagées.
Les textes se répartissent en différent niveau de compréhension ou d’interprétation :

Textes lisses à la Textes résistants ou réticents : leur sens est inaccessible 


compréhension dans l’immédiat
immédiate
Leur compréhension La compréhension n’est pas immédiate (omission…) ou
repose sur le fait que les s’égare sur de fausses pistes, des leurres :
œuvres seraient - éloignement des codes du genre, valeurs attendues
Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 15
intrinsèquement efficaces, masquées ou perturbées,
la lecture transparente, - usage de stéréotypes, de symboles inconnus,
explicite et les difficultés personnages flous le (héros, son but, sa quête sont
décelables, isolables, inconnus, reprises anaphoriques illisibles ou rompues,
graduables et donc ellipse sur les relations entre personnages), univers peu
traitables. imaginable, omis ou biaisé (ex. confusion entre réalisme
et imaginaire), registre ironique ou satirique
Il y a cohérence entre les (contradiction entre ce qui est dit et ce qu’il faut en
différents critères du comprendre), ambigüités lexicales, formules à interpréter
texte : …
- Les codes du genre - contradiction texte / images,
sont respectés, avec - enchâssement de récits, perturbation de l’ordre
des valeurs, un univers chronologique, omission d’une partie de l’histoire (ellipse
connoté, des lieux et narrative), logique non cartésienne, absence de relation
temps, des cause / effet déplacement du cadre cognitif
personnages, des - Narrateur peu fiable, pratique du relais de narration,
scènes types, un point de vue inattendu, caché ou polyphonique, ambigu,
registre littéraire et un contradictoire, focalisation inversée, jeu de mise en scène
langage liés au thème d’une lecture ou d’une écriture, d’auteurs fictifs, méta
- Le schéma narration.
chronologique des - allusion à d’autres textes, citations d’autres textes,
événements est nécessité d’une mémoire culturelle et intertextuelle
linéaire - indicateurs de sens implicites, besoin d’inférences,
- Le schéma actanciel d’anticipation …
des personnages (avec
leurs points de vue) est Nécessité d’une interprétation symbolique (de deuxième
cohérent, attendu niveau) : au-delà de ce que dit le texte, que transmet-il ?
- La narration est Textes proliférants offrant plusieurs interprétations
explicite, fluide, Textes polysémiques donnant naissance à différentes
constante, le narrateur interprétations :
est véridique - proposant une lecture plurielle et des compréhensions
- les indicateurs de sens différentes
sont explicites, - symboliques à plusieurs niveaux d'interprétation
déductibles possibles

Il peut y avoir conflit entre les différentes interprétations


possibles ou l’interprétation peut nécessiter une relecture
complète du texte (compréhension récurrente).
Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 16
Compréhension et interprétation d’un texte se complètent simultanément chez le lecteur.
Comprendre, c’est établir un modèle mental par inférences selon des informations
organisées en réseau

La compréhension nécessite des compétences dans trois niveaux de représentation :


Un traitement Niveau du lexique et de la syntaxe
microstructurel La microstructure : description de la signification locale, littérale du
par les texte.
compétences Traitement du sens global de la phrase : le sens des mots, l’ordre des
linguistiques mots, leur classe grammaticale, les connecteurs de liaison, les indices
morphologiques (M/F, S/P), la ponctuation, la composition des unités
sémantiques, l’organisation en relation causale, temporelle, spatiales,
lien entre prédicat et argument …

Représentation 1ère des événements, des actions, des personnages, du


monde décrit par le texte.
Un traitement Portant sur la cohésion et la cohérence : chaîne de reprises
macrostructurel anaphoriques, connecteurs, ponctuation, aspect énonciatif, attente en
par les relation avec les genres textuels. Mobilisation des
compétences références (anaphores, synonymes, métaphores) … modes
textuelles d’énonciation, types de textes…) mise en relation entre le texte, le
lecteur, le contexte Représentation de la situation (représentation des
structures narratives, hiérarchisation des informations …)
Construction de la cohérence : inférences, chronologie, relation cause /
effet, contexte dont le cadre spatio-temporel …
Interprétation par émission d’hypothèses, mobilisation de concepts … la
macrostructure : On ne garde pas en mémoire la totalité des mots du
texte, on fait en fait un résumé mental de ce que l'on a lu. Comprendre
suppose d’élaborer cette représentation mentale, globale du texte.
Les scripts d'action peuvent être connus ou non : ce sont des suite
d'actions propres à un objectif.
Les schémas : ils participent également à la compréhension des textes.
Ex. :
Si c'est un article de journal : titre/ chapeau/ corps
Si c'est une histoire on peut avoir : situation initiale / péripéties /
clôture.

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 17


En résumé :
Comprendre une phrase c'est passer de la linéarité des informations qui
se succèdent à l'organisation de ces infos pour qu'elles se structurent.
Un traitement Liées aux connaissances encyclopédiques ou socioculturelles du lecteur
du texte et de sur le monde, les mondes imaginaires, les sentiments humains… le
sa modèle de situation : Il va y avoir intervention des connaissances du
superstructure lecteur dans le processus de compréhension : lire c'est oublier et ne
nécessitant des garder que les indices qui font du sens pour le lecteur expert
compétences
intertextuelles
et culturelles

La compréhension nécessite aussi des compétences cognitives et métacognitives :


- spécifiques : décodage, identification des mots …
- générales : mémoire, attention…
- stratégiques : repérage des informations, coordination, contrôle, hiérarchisation,
inférence, déduction, reformulation, validation, expression de sentiments, d’émotions,
remise en cause …
- de contrôle, d’évaluation et de régulation de l’activité de lecture

Ces compétences jouent entre l’analyse du texte et la synthèse des données recueillies ou
élaborées.

On distingue aussi plusieurs niveaux de compréhension :


Compréhension Compréhension immédiate factuelle des informations explicites
littérale  données dans le texte sur les personnages, les lieux, les événements…
Formation d’une première représentation mentale du sujet / topic, ou
de ce qu’on en dit / topique / du propos
Compréhension Comprendre globalement, c’est mettre en relation toutes les
inférentielle des informations du texte pour construire une représentation cohérente.
informations Après la formation d’une compréhension 1ère, le lecteur effectue une
implicites rapide évaluation de confirmation ou infirmation du 1er topic réalisé :
déduites - L’hypothèse de sens est confirmée : fin de lecture
- L’hypothèse est invalidée et à corriger  élaboration d’une
deuxième compréhension
- L’hypothèse est insuffisante et à approfondir élaboration à
Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 18
approfondir ou interpréter

Définition de topique. Partie de la structure informationnelle l'énoncé,


ce dont on dit quelque chose, ce qui est donné comme thème, par
opposition au commentaire (Définition Larousse).

L’élaboration dune 2ème compréhension corrige les erreurs de la 1ère


sans pour autant quitter le sens 1er du texte.

Elle cherche à compléter les données littérales et immédiates, ou à


lever des indéterminations (ambiguïtés, résidus ne s’incluant pas à
l’ensemble, blanc par omissions, contradictions …) en explicitant des
données implicites.
Une information implicite est absente du texte mais déduite du texte
par le lecteur en fonction de ses connaissances ou de sa culture
personnelle ...

Il existe trois types d'implicites différents :


- Le présupposé culturel : informations supposées être connues.
- l'impliqué : informations déduites par hypothèse / inférence
- le sous entendu volontaire : informations correspondant à des
codes sociaux établis.

Les inférences sont les hypothèses déductives ou inductives faite par le


lecteur. Elles sont de deux sortes :
- les inférences nécessaires. Ex. les anaphores : pronoms,
synonymes, métaphores pour désigner un personnage
- les inférences élaboratives logiques ou pragmatiques (pratiques et
expérimentales)
Compréhension Compréhension fine nécessitant une interprétation optionnelle (elle
critique par le vient en plus du sens littéral et global) et indirecte du texte : analyse
jugement et des sentiments, des relations de l’ordre de la conscience, mise en
l’interprétation relation entre les éléments du texte et les connaissances du lecteur.
portés sur le Elle est donc plus subjective.
texte selon ses
connaissances et Elle repose sur la connotation, un sens second, une symbolisation, un
sa culture contexte, un message social ou éthique …
L’interprétation est optionnelle, elle vient en plus du sens premier. Elle
Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 19
est donc indirecte. Elle prend naissance sur une résistance du texte,
une altérité, la conscience d’un implicite, d’une connotation, d’un sens
second, d’un symbole, une recherche du contexte plutôt que de la
suite ou fin d’une histoire, d’un message social, éthique … …
On distingue deux niveaux d’interprétation (Tauveron) :
- L’interprétation de niveau 1 immédiate fondée sur des codes
largement partagés liés à l’auteur, à un genre, un stéréotype, une
époque, un registre …
- L’interprétation de niveau 2 : cadre plus large

Il n'y a pas de différence de nature entre comprendre et interpréter.


Compréhension Elle sert à transférer dans la vie quotidienne les notions, compétences,
créative émotions tirées des lectures et inversement.

Ces quatre niveaux interagissent simultanément.

Compréhension et interprétation fonctionnent sur le plan linguistique (mots, syntagmes),


sémantique restreint (phrases, énoncés) ou étendu (unités discursives et narratives, texte
entiers).

Voix et vues de classe – Le narrateur – Théorie - 2017 Page 20

Vous aimerez peut-être aussi