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InspectIon d’académIe de Thiès

IEF DE TIVAOUANE
m. amadou dione
msp au cem de pire
tel : 777299844

1
PROGRAMME DE
PHYSIQUE
Chapitre 1 : INTRODUCTION AUX SCIENCES PHYSIQUES

Chapitre 2 : GRANDEURS PHYSIQUES ET MESURES

Chapitre 3 : MASSE, MASSE VOLUMIQUE ET DENSITE

Chapitre 4 : POIDS, RELATION ENTRE POIDS ET MASSE

Chapitre 5 : INTRODUCTION A L’ELECTRICITE

Chapitre 6 : SOURCES ET RECEPTEURS DE LUMIERE

Chapitre 7 : PROPAGATION RECTILIGNE DE LA LUMIERE

Chapitre 8 : REFLEXION ET REFRACTION DE LA LUMIERE

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Chapitre 1 : INTRODUCTION AUX SCIENCES PHYSIQUES
I) Sciences physiques ; sciences expérimentales
Le monde matériel qui nous entoure (l‘air, l‘eau, la terre, les hommes, les plantes, les animaux, le Soleil,
les planètes, l‘Univers) s‘appelle la …………………………...
La nature se trouve en état de changement continu ou transformation, grâce à son intelligence et à son
travail, l‘homme modifie la nature, il construit des villes et des villages, fabrique des usines, il laboure et
ensemence les champs et conçoit de nombreuses machines. Les connaissances acquises par l‘homme sur la
nature ont été à la base du développement des sciences.
A) Objet de la physique
La Physique est l‘une des sciences qui étudie les propriétés et les lois de la nature.
Le terme « physique » vient du mot grec « physis » qui signifie « nature ».
La physique étudie les phénomènes mécaniques, thermiques, électriques, lumineux. Tous ces
phénomènes sont physiques. L‘ébullition de l‘eau, la chute d‘une pierre, la fonte de la glace, la luminosité
du fil incandescent d‘une lampe d‘éclairage…etc. sont des phénomènes physiques.
La Physique est l’une des sciences les plus anciennes. Les premiers physiciens furent les savants grecs qui
vivaient plusieurs siècles avant notre ère. Ces savants furent les premiers à essayer d‘expliquer les
phénomènes de la nature qu‘ils observaient.
Le plus grand des savants de l‘Antiquité fut Aristote (384-322 avant notre ère) c‘est lui qui introduisit le
mot « physique » dans la science.
La Physique se développa grâce aux découvertes de nombreux grands savants, dont Galilée Galileo, Isaac
Newton, Michael Faraday, Dimitri Mendeleïev, Pierre et Marie Curie, Ernest Rutherford, Albert
Einstein ...
B) Objet de la chimie
La chimie est la science qui étudie …………………………………………….de la nature, la manière dont
ils se combinent, se transforment et réagissent entre eux.
Par exemple, l'analyse chimique de l'air montre de quels éléments il est formé. Les produits chimiques sont
fabriqués par l'industrie chimique.
II) Observation de quelques phénomènes ou transformations

La rouille : un phénomène courant.

Un phénomène est une ………………………………ou un ……………………….……physique ou


………………………………….
Il existe deux types de phénomènes : les phénomènes ………. ……………et les phénomènes
…………….. ……………….
II-1) quelques exemples de phénomènes physiques
❖ Phénomènes mécaniques
 Mise en mouvement d’un corps
Pour déplacer son jouet, un enfant le tire. Il exerce une action …………….……sur le jouet.

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 La dilatation
Un fil métallique AB, conducteur du courant est tendu sur une planchette verticale entre deux supports A et
B. Une masse M suspendue au milieu du fil permet de bien tendre ce dernier. Faisons passer le courant
électrique dans le fil AB.

On constate que :
- La masse M ……………………ce qui montre que le fil AB ……..……. ; il se ……….. : c‘est le
phénomène de dilatation.
La dilatation est l’………… ….………ou la……. …………… du volume ; la longueur ou la surface d’un
corps sous l’effet de la température.
 Phénomène électrique

Allumons la lampe en agissant sur l‘interrupteur.


On a provoqué un phénomène ……………………qui
permet à la lampe de briller.

 Phénomène magnétique
Approchons un aimant d‘un clou accroché à un fil.
On constate que le clou est …………………… par
l‘aimant.
C‘est le phénomène magnétique qui est mis en
évidence.

Définition : un phénomène physique est une …………………..qui ne ………………………..la nature


des corps.
II-2) Quelques exemples de phénomènes chimiques
➢ L’action du jus de citron (acides) sur le calcaire change la nature de la craie

Une vive effervescence se produit sur la craie : un gaz se


dégagé.
Le gaz obtenu « barbote » dans eau de chaux qui peu à peu
se trouble : le gaz formé est du dioxyde de carbone (CO2.)
Un corps pur nouveau s‘est formé : une réaction s‘est
produite

➢ Les combustions changent la nature des corps

➢ La rouille sur un morceau de fer est une


transformation………………………………….
II-3) Définition

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Un phénomène chimique est une…………….. …….. .au cours de laquelle les corps…
..…………………de nature.

III) LES DIVERS ETATS DE LA MATIERE


On peut regrouper les objets en trois catégories : état………………état ……………….et l’état
……………………..
Les solides : la craie, la pierre, le clou, la glace, etc…
Un corps est solide s’il a de la consistance, s’il est ………………..…… à déformer et a un volume
pratiquement invariable.
Les liquides : l’eau, l’alcool, l’huile, le lait etc…
Les liquides sont des f……………; un corps qui c…………., il occupe le fond du récipient qui le contient
et prend la forme de ce dernier :il n’a pas de ……………… propre.
Les gaz : l’air, la vapeur d’eau, le gaz carbonique, le gaz oxygène, le gaz butane, etc…
Le gaz n’a pas de ………………… .……, il occupe tout le …………..…..du récipient qui le contient . Il
est c……………………. ….et ex…………………..
IV) Les changements d’états de la matière
Le passage d’un corps d’un…. …..…….à un………….est appelé
…………………………………………………..

Remarques
Pendant le changement d’état physique d’un corps, sa masse, sa nature et sa température restent
……………………… mais son volume …………. C’est pourquoi une bouteille pleine d’eau se brise si
l’eau se congèle. Les changements d’état physique d’un corps :
• Ne ……………………………… la nature du corps qui le subit
• L’eau liquide, la glace et la vapeur d’eau sont tous constituées par la même ……………….
• Ne change pas la nature du corps : c’est un phénomène …………………………
• La température reste …………………….

Chapitre 2 : GRANDEURS PHYSIQUES ET MESURES


TEXTE INTRODUCTIF : portrait d’un professeur
M. Dione est un homme élancé, mince, léger, solide, lent dans ses déplacements et lucide. Il a des yeux
vifs qui peuvent détecter rapidement les élèves turbulents. Il est beau et très sympathique. C’est un
bon professeur.
Questions : Relevez dans le texte les traits physiques et les caractères du professeur.
Les traits physiques
a) …………………………………………………….b)………………………………………
……
c) ……………………. d)………………………………..e)…………………………..

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f) …………………………….
Les caractères
a) ………………………………. ….. b)……………………………………..
Remarques : les traits physique sont des ……………………………………………..
Les caractères sont des……………………………………………………… Ils sont déterminés ou calculés.
I) GRANDEURS PHYSIQUES

1) Définition : Une grandeur physique est une propriété d’un phénomène qui peut être déterminée
par la mesure ou le calcul.
Exemples : La longueur, la masse, la durée, le volume, la vitesse, les angles… sont des grandeurs
physiques.
2) Mesure et unité de mesure
Mesurer une grandeur physique c’est la comparer à une autre de même nature prise comme
unité.
L’objet ou la grandeur de comparaison, ou de référence, est appelé étalon. Chaque grandeur
possède une unité.
Le tableau ci-dessous donne des exemples de grandeurs physiques, leur unité dans le système
international ainsi que quelques instruments de mesure.

a) Cas de la température d’un corps.


Dans le système international, l’unité de la température s’exprime en ……………………………….., son
symbole est ………. Habituellement on utilise le ………………………………..
Conversion : T°K=…………..+ 273
T°C= …………………………
b) Cas du volume
Tableau de conversion

Rappel du volume par le calcule


Un cube de côté a v=……………………………………….
Un parallélépipède de coté (a ; b ; c) v=……………………….
Un cylindre de rayon r ou diamètre d V=………………….. ou ……………………..
Une sphère de rayon r ou diamètre d V=……………………………… ou ………………………
Mesure pratique : utilisation de l’éprouvette graduée.
Au l’laboratoire le volume d’un liquide se mesure le plus souvent à l’aide d’une éprouvette graduée. On
procède comme suit :
➢ Je verse le liquide
➢ Je vise bien en face du niveau du liquide et je lis le volume arrondissant si nécessaire….
➢ Si on plonge un objet dans l’éprouvette on constate que le volume d’eau monte… la
différence entre volume final et le volume initial (sans objet) est le volume de l’objet

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V1=………….ml

V2=…………………….ml

V(objet)=………………………………..

c) Cas de l’angle
Dans le (S.I.) l’unité d’angle est le …………………….. symbole (rad) mais on utilise habituellement le
degré (°) ou le grade ( gr)
Appareils de mesures : ………………. ; …………………………

Relation entre les unités : 𝝅 = 𝟏𝟖𝟎𝟎 = 𝟐𝟎𝟎𝒈𝒓 = 𝟑, 𝟏𝟒 𝒓𝒂𝒅


II) INCERTITUDE D’UNE MESURE
Prenons les mesures de la longueur d’un cahier de 48 pages effectués par 10 élèves dans la classe. Les
résultats obtenus sont regroupés dans le tableau ci-dessous.
Elèves 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Mesures
Avec le même instrument de mesure, les élèves ont obtenu des résultats différents. La longueur exacte du
cahier n’est donc pas connue : on dit qu’il y a une ………………………….. sur la mesure.
Toute mesure en physique est entachée d’incertitudes.
1) Chiffre significatif
On appelle chiffres significatifs d'une valeur numérique tous les chiffres autres que les zéros «0» placés à
gauche du nombre.
Exemples :
0,08 m a ……..chiffre significatif, le 8 : la valeur exacte est comprise entre …..….m et ………m.
5,00 cm a …….chiffres significatifs : la valeur exacte est comprise entre …………cm et …..……cm.
5,0 km a ……….chiffres significatifs : la valeur exacte est comprise entre ..………Km et …..….Km.
5 dm a.. .. …chiffre significatif : la valeur exacte est comprise entre……… dm et ……… dm.
2) Ecriture ou notation scientifique d’un nombre.
Une écriture scientifique ou notation scientifique est une écriture sous la forme ……………. ..
Avec « a » un nombre décimal ayant un seul chiffre non nul avant la virgule.
« a » est appelé mantisse et n un nombre …………………
Exercice : donne les écritures scientifiques des nombres
1.000.000
27,375
0,00008
0.0045
3) Ordre de grandeur d’une écriture scientifique
Pour trouver l‘ordre de grandeur d‘une valeur numérique, on, procède comme suit :
On écrit la valeur considérée en notation scientifique.
Exemple : 6370 s‘écrit …………….
On cherche la puissance de 10 la plus proche de la valeur ainsi écrite.
Si le nombre est inférieur à 5, l‘ordre de grandeur est égal à la puissance de 10.
Si le nombre est supérieur à 5, l‘ordre de grandeur est égal à 10 multiplié par la puissance de 10.
Exemples : 8,320.103 a pour ordre de grandeur …………;
4,86.105 a pour ordre de grandeur ……………… ;
−4
7,2.110 a pour ordre de grandeur …………..

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1,5. 10−5 a pour ordre de grandeur ………………….
4) Opération avec les puissances de 10
a) Addition et soustraction
Pour additionner ou soustraire des nombres dans une notation scientifique, les exposants de ces nombres
doivent êtres les……………. S‘ils sont différents, il faudra ………………………. les nombres pour avoir
les mêmes …………………..
Exemples 5. 103 + 2. 103 = (… . . + ⋯ ). 10…+⋯. = … .…
3. 10−3 + 2.10−2 =…………………………………………………………………………..
1,57. 10−2 − 0,008 = ⋯ … … … … … … … … … … ….
b) Multiplication et division
Pour multiplier ou diviser des nombres dans une notation scientifique, les exposants de ces nombres
doivent être additionnés pour la multiplication ou soustraits pour la division.
Exemples
1,2. 102 × 3,5. 103 = ⋯ … … … … … … … ….
1,7. 10−3 × 1,5. 102 = ⋯ … … … … … … … … ..
𝟑, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟐
= ⋯ … … … … … … … … … … ..
𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎𝟑

Chapitre 3 : MASSE, MASSE VOLUMIQUE ET DENSITE


I) TEXTE INTRODUCTIF
Vous disposez d’un sac de mil que vous voulez partager à part égale entre 5 personnes. Question :
Proposer une méthode qui vous permet de faire le partage de façon rigoureuse.
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………..
II) LA MASSE D’UN OBJET
II-1) définition de la masse d’un objet
La masse d’un objet est une grandeur physique …………………………..que l’on mesure à l’aide d’une
balance.
II-2) Les types de balance

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La Balance Roberval est La Balance mécanique La bascule est utilisée
utilisée dans le commerce est utilisée dans le par les grossistes pour
des denrées alimentaires commerce des denrées mesurer de grandes
alimentaires quantités

La balance numérique
Le pont bascule Le trébuchet est utilisé
est utilisée dans les
détermine la masse plus couramment par
laboratoires
des camions chargés les bijoutiers
ou vides
II-3) Les unités de la masse
L’unité internationale de masse est le kilogramme. Son symbole est kg.
Le tableau ci-dessous donne les multiples et les sous multiples du kilogramme.

II-4) Détermination de la masse d’un objet à l’aide de la balance ROBERVAL


a) La simple pesée
Etape 1- Repérer …………………………...lorsque
la balance est en équilibre à ………...

Etape 2- Poser l‘objet à peser au centre d‘un


plateau : l‘équilibre est ……………, l‘aiguille
penche du côté du………………………….

Etape 3- Poser les ………………………


dans l‘autre plateau en les essayant dans
l‘ordre décroissant jusqu‘à ce que l‘aiguille
reprenne …………………………………..
Le résultat
La somme des masses marquées représente la masse m de l‘objet : m = m1 + m2 + m3.
b) La double pesée.

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On l‘appelle double pesée par substitution ou double pesée de Borda. Une précaution est cependant
indispensable : ne pas immobiliser sur le plateau de la tare les masses marquées nécessaires à la réalisation
du second équilibre. Cela conduit à se donner la règle suivante.

Etape 1 : On choisit comme tare la plus petite masse


marquée dont la valeur est supérieure à celle de l’objet à
peser puis on ajuste l‘équilibre par des masses marquées
placées dans l‘autre plateau.
Etape 2 : On équilibre la tare avec ……………
…………………….. …………………….

Le résultat se détermine par la résolution d’un …………………………………………………………à une


inconnue qui est la masse de l’objet.
1ere pesée Tare = ……………………………. .. 2ième pesée Tare =
…………………………………….
Des deux pesées on a ………………………………………………………………………………..
𝑚(𝑜𝑏𝑗𝑒𝑡) = ⋯ … … … … … … ….

Avantage de la double pesée : La double pesée n‘exige pas …………………………... La pesée par
substitution permet de peser juste avec une balance fausse
Remarque : La simple et la double pesée comportent l‘observation de deux équilibres. Dans la simple pesée,
seul le second équilibre fait intervenir des masses marquées. D‘où l‘expression « simple pesée « qui désigne
cette méthode et l‘expression « double pesée » attribuée à la pesée par substitution.
III) La masse volumique
Expérience :
On dispose de trois éprouvettes A, B et C contenant des quantités d’eau différentes. Déterminer le volume et
la masse d’eau, contenus dans chaque éprouvette puis compléter le tableau suivant :
Comparer les rapports trouvés pour A, B et C. Conclure.

………………………………………………………..

………………………………………………………….

……………………………………………………………………..

1) Définition et notation
La masse volumique d’une substance est la ………….. de l’…………. de ………………...de cette
substance.
On la note …………..

2) Expression de la masse volumique :


La masse volumique est donnée par la relation : ……………..où m est la …………….. de la substance et V
son …………………..
➢ On peut calculer la masse d’un corps ou le volume d’un corps à partir de sa masse volumique

𝒎 = ⋯ … …. 𝑽 = ⋯ … … ….

3) Unité de la masse volumique dans le (S.I)


L’unité internationale de masse volumique est le ……………………………………. de symbole
…………..ou ………………

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Remarque : il existe des unités usuelles de masse volumique telles que :
𝑘𝑔. 𝑑𝑚−3 ; 𝑔. 𝐿−1 ; 𝑔. 𝑐𝑚−3 ; 𝑘𝑔. 𝐿−1…..etc.
Pour les substances pures, la masse volumique est une ……………………………à une température
donnée.

Le tableau ci-dessous donne des exemples de masse volumique de certains corps.


Substanc Plomb Fer Glace L’eau Alcool Huile Polyest Air
es er
Masse 11350 7800 931 1000 785 900 1300 1,3
volumiq
ue en
kg.𝑚−3
Je ……… ………. ….. ………. …… …… ……. ………
convertis … . … …
−1
en g. 𝐿

Je ……. ……… …… ……… …… …… ……… ………


convertis … ….. … …. … ….
en
Kg.𝐿−1
IV) La densité
1) Observation
Dans un erlenmeyer contenant quelques
millilitres d’huile, ajoutons de l’eau, un clou, un
morceau de bois, un fragment de polystyrène,
une bille en plomb. Quelle est la position de
chacun de ces objets ou substances par rapport à
l’huile.
Comment expliquer ces différences de
comportement ?
En utilisant les masses volumiques de chacun.
2) Interprétation :

➢ Certains corps (l’eau, le clou, la bille) se trouvent en ……………… de l’huile : leur masse
volumique est ………………… à celle de l’huile. On dit qu’ils sont plus ……………………………. que
l’huile.

➢ Les autres (polystyrène, le bois) ………………… sur l’huile : leur masse volumique est ……………..
. ..à celle de l’huile. Ils sont moins …………………………. que l’huile.

➢ La bille et le clou sont au………….. du récipient : leur masse volumique est


……………………………. à celle de l’eau. Le plomb et le fer sont plus …………….. que l’eau, l’huile, le
bois et le polystyrène.
3) Densité relative d’un corps : définition et expression
La densité d’un corps A par rapport à un corps B est le ………….. de sa masse …………………….sur
celle de B. Le corps B est dit corps de …………………….
On utilise la formule suivante pour déterminer la densité : d =……………
La densité est une grandeur sans …………………
Corps de références : Généralement, on définit la densité des solides et des liquides par rapport à
………….. …..et la densité des gaz par rapport à ………………….

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➢ La densité d’un liquide ou d’un solide est le …………………..de la masse du solide ou liquide sur
la ……………d’un égale volume d’eau :
…… ……..
𝑑= =
…. ……..
………
𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑜𝑢 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 é𝑔𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑢 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑′ 𝑒𝑎𝑢, 𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑙𝑢 𝑞𝑢𝑒 𝑑 =
……….
➢ Densité d’un gaz :
La densité d’un gaz est le rapport de la ………………..de gaz sur la masse d’un égale volume d’air.

….. …….. ….
𝑑 = ….. = …….. = …

Chapitre 4 : POIDS, RELATION ENTRE POIDS ET MASSE

TEXTE INTRODUCTIF
1. Se promenant dans un verger, Moussa voit tomber des fruits mûrs. Il se pose alors les questions
suivantes :
Qu’est ce qui fait tomber ces fruits ?
✓ Pourquoi ces fruits ne s’envolent –ils pas ?
2. Vous disposez d’un aimant et d’un clou. Placez le clou près de l’aimant.
✓ Qu’observez-vous ?
✓ Comment l’expliquez-vous ?
✓ Ces observations peuvent – elles nous permettre de répondre aux questions de Moussa ?
Réponse : Les fruits et les feuilles tombent, car ils sont …………………. par la terre. De même le clou
placé près de l’aimant est …………. .par ce dernier.
I) Le poids d’un objet
1) Définition
Le poids d’un objet est……………………………………………. que la terre exerce sur cet objet.
2) Les caractéristiques du vecteur poids.
Le poids d’un corps est une ………………………………………… ayant ……………..caractéristiques .
✓ Son point d’application : le centre de gravité du corps.
✓ Sa droite d’action : la verticale passant par le centre de gravité.
✓ Son sens : vers le bas.
✓ Son intensité : sa force (poids)
On note le poids d’un corps par un ……………..surmonté d’une flèche. Exemple 𝑃⃗
3) L’unité du poids, mesure et représentation
Le poids d‘un corps se mesure avec un ………………………… : on suspend le corps au dynamomètre
puis on lit directement sa valeur.
L’unité du poids dans le (S.I) est le …………………………….. symbole (…..)
Représentation
L’intensité est représentée alors par un segment dont la longueur est déterminée selon une échelle

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Déterminons l’intensité du poids de l’objet de la
figure à l’échelle 0.5 cm pour2,5 Newton
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
.

II) Relation entre le poids et la masse


1) Activité
a) On dispose de masses marquées A, B, C et D de masses respectives mA, mB, mC et mD. On mesure
les intensités respectives des poids de ces objets à l’aide d’un dynamomètre, puis on complète le tableau
suivant :

b) Calculons le rapport entre l’intensité du poids et la masse de chacun des corps ; comparons les
résultats.

On obtient des résultats sensiblement égaux ; on peut écrire :

………………………………………………………………………

2) La masse et l’intensité du poids sont proportionnelles.


Le rapport ………… est appelé …………………………… on le note …… et s’exprime en
…………………………..
✓ L’intensité de pesanteur g varie en fonction des lieux
✓ La masse est constante
Le rapport …….conduit à la relation P=…………….

3) Quelques valeurs de l’intensité de pesanteur :

4) Distinction entre poids et masse


Le poids est une grandeur vectorielle alors que la masse est une grandeur scalaire
Le poids varie avec le lieu alors que la masse reste constante quel que soit le lieu.

Chapitre 5 : INTRODUCTION A L’ELECTRICITE


I) SECTION 1 Le courant électrique
1) Le circuit électrique
Observation Quels sont les éléments qui composent le circuit
électrique simple qui précède :

On a : …………………………………………………………………

………………………………………………………………
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2) Définition
Un circuit électrique est une chaine ininterrompue d‘éléments reliés entre eux par des fils conducteurs
et comportant au moins un générateur.
3) Les éléments d’un circuit électrique
Le circuit électrique comprend toujours au minimum trois éléments.
• Un générateur : qui fournit le ………………………………………………………………………………..
Exemples : une pile, une batterie, un groupe électrogène.
• Un récepteur : c‘est un appareil qui, pour fonctionner, doit être traversé par le courant électrique.
Exemples ………………………………………………………………………………………………………..
• Des fils de connexion : ils servent à ……………….. les différents éléments du ……………………...
• Interrupteur : il sert à fermer ou à ouvrir le circuit
Remarque : Tous ces éléments du circuit possèdent chacun ……………………………………………: ce sont des
dipôles.

Schéma d’un circuit électrique


4) Conducteur et isolant simple
On réalise le montage ci-dessous. On insère entre A et B les objets suivants : fil de cuivre, fil
d‘aluminium, tube de plastique (mine de stylo à bille), mine de crayon noir (graphite), brin de balai,
pièce de monnaie puis on fermer l‘interrupteur.
Exercice : complète le tableau suivant en mettant des croix dans la case correspondante.
Objet Rien Cuivre Aluminium Plastique Graphite (mine de bois
(air) crayon noir)
Conduit le
Courant
Electrique
Ne conduit
Pas le
courant
Electrique

Les objets en ………………………………………………………………………………conduisent le


courant électrique : ce sont des ………………………….
L’air, le plastique, le bois ………..………………………………………………….. : ce sont des
…………………………………….
5) Association de récepteurs
Deux types de montages existent pour placer plusieurs récepteurs dans un même circuit électrique : en
série ou en dérivation.

a) Association de récepteurs en série ou montage en série

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Les appareils sont placés les uns à la suite des autres : c‘est un montage ……………………. Si une lampe
est ………………. ou …………….., l‘autre n‘éclaire pas.
Schéma d’un montage en série

b) Association de récepteurs en dérivation ou en parallèles


Le circuit suivant comprend ……………… lampes. Leurs bornes respectives sont reliées entre elles en A
et en B. Ces points de jonction sont appelés nœuds. Entre les nœuds A et B il y a deux dérivations : dans un
tel circuit les récepteurs sont montés en …………………………………. (Parallèle). Si une lampe est
………………………………, l‘autre ……………………………………………………...

Remarque : Dans le cas où trois récepteurs (ou plus) sont placés dans le circuit, des montages plus
complexes associant les deux types précédents peuvent être rencontrés
6) Effets et sens conventionnel du courant.
a) Effet du courant : expériences

Soit le montage ci-dessus : on ferme l’interrupteur. Qu’observe-t-on au niveau :


• De la lampe ? la lampe …………….et s’échauffe
• De l’aiguille aimanté ? l’aiguille dévie de la borne …………..à la borne ……………..
• De l’électrolyseur ? Il apparait des …………….au niveau de l’électrolyseur

Conclusion
La lampe brille : c‘est l‘effet …………………..
La lampe s‘échauffe : c‘est l‘effet ………………..
L‘aiguille aimantée dévie : c‘est l‘effet ……………………………….
Il apparait des bulles au niveau de l‘électrolyseur : c‘est l‘effet ………………………..
Les effets du courant électrique sont : l‘effet lumineux, l‘effet thermique ou calorifique, l‘effet
magnétique et l‘effet chimique.
b) Sens conventionnel du courant électrique
Avant de découvrir la nature du courant électrique, les physiciens avaient ressenti la nécessité de lui donner
un sens. Ils ont adopté un sens connu aujourd‘hui sous le nom de sens conventionnel du courant. Ce sens
va de la borne positive du générateur vers la borne négative à l‘extérieur du circuit
II) SECTION 2 l’intensité du courant électrique
1) Notion d’intensité
Observation : avec certaines lampes électriques, on peut augmenter ou diminuer la luminosité de la lampe
en agissant sur un curseur appelé rhéostat.
Interprétation :

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Une plus grande luminosité est provoquée par un courant plus intense.
Une plus faible luminosité est provoquée par un courant moins intense.
Le courant électrique est donc caractérisé par son …………………….
Définition et unités
L‘intensité est la grandeur physique mesurée par l‘……………………………...
L‘ampère dont le symbole est (…) est l‘……………………………………………dans le système
international.
Multiples et sous-multiples de l‘ampère
1A=………..mA =…………… micro-ampère
1 kA=……………A=………………….mA

2) Mesure de l’intensité du courant électrique


L’……………………………est l’appareil de mesure de l’intensité du courant électrique.
Il est toujours branché en série dans le circuit.
Attention ! Un ampèremètre ne doit jamais être directement placé aux bornes du générateur sous
peine de provoquer un court-circuit qui détériorerait l‘appareil.
Il existe plusieurs types d‘ampèremètres : des ampèremètres analogiques (à aiguille) et des
ampèremètres électroniques (à affichage numérique)
Dans l‘exemple ci-dessous, l‘appareil utilisé est un ampèremètre analogique à aiguille

1 et 2 : bornes de branchement
3 : sélecteur de calibre
4 : sélecteur continu et alternatif
5 : graduation
6 : classe de l‘appareil
La représentation symbolique de l‘ampèremètre est

Choix du calibre
Si on ne connaît pas l'ordre de grandeur de
l'intensité à mesurer, on choisira d'abord le calibre le
plus élevé.
Ensuite on choisit le calibre immédiatement
supérieur ou égal à cet ordre de grandeur appelé
calibre le mieux adapté.
Le calibre correspond à l'intensité du courant qui
provoque la plus grande graduation du cadran.

3) Loi des intensités


a) Cas d’un circuit en série

On intercale un ampèremètre successivement en


divers points d‘un circuit série comprenant une
ampoule et un moteur. On constate qu‘il indique
sensiblement la même valeur.
Conclusion
L‘intensité d‘un courant est ……………… en
tout point d‘un circuit série : c‘est la loi de
l‘unicité. I=…………….

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b) Cas d’un circuit comportant des dérivations

L‘intensité est mesurée dans chaque branche d‘un


circuit électrique comprenant deux dérivations à l‘aide
de trois ampèremètres identiques.
On obtient :
Ampèremètre A A1 A2
Intensité du courant 23,5 15,7 7,8

Les ampèremètres indiquent cette fois des valeurs……..……………... L‘intensité n‘est pas la même dans
les trois branches.
Conclusion
L‘intensité du courant principal est égale à la somme des intensités des courants dérivés : c‘est la loi des
nœuds.
I= …………………………………..

III) SECTION 3 : Tension électrique


Il existe une différence d’état électrique ou différence de potentiel entre les deux bornes du générateur.
1) Définition
La tension aux bornes d’un appareil électrique est la différence d’état électrique qui existe entre l’entrée
et la sortie de l’appareil mesuré avec un voltmètre.

2) Notation et unité :
La tension vient d’un physicien qui a travaillé sur l’électricité : Alessandro Volta (1745-1821).
La tension est souvent notée U. L‘unité de tension électrique dans le système international est le volt,
symbole (V)
3) Mesure de tension :
a) Le voltmètre
Dans le circuit électrique la tension est symbolisée par
Pour mesurer la tension aux bornes d‘un dipôle dans un circuit électrique, on branche le voltmètre en
………………………. .en respectant les polarités.

Il existe plusieurs types voltmètres : des voltmètres analogiques (à aiguille) et des voltmètres
électroniques (à affichage numérique)
Dans l‘exemple ci-dessous, l‘appareil utilisé est un voltmètre analogique à aiguille.

17
b) Choix du calibre.
Si on ne connaît pas l'ordre de grandeur de la tension à mesurer, on choisira d'abord le calibre le plus élevé.
Ensuite on choisit le calibre immédiatement supérieur ou égal à cet ordre de grandeur appelé calibre le
mieux adapté. Le calibre correspond à la tension qui correspond à la plus grande graduation du cadran.
4) Multiples et sous multiples de la tension électrique.
Tableau de conversion :
1V = ….... mV
1 V = …………. Microvolts,
1 kilovolt = …….V
1mV = …….V

5) Loi des tensions :


a) Lois des tensions dans un circuit en série :
Mesurons la tension aux bornes de chacun des dipôles suivants montés en série : un générateur G,
deux lampes L1 et L2.

On obtient les mesures suivantes.

Tension entre P et N A et C C et
(U1) (U2) B(U3)
Ou A et B
Tension en 5,8 2,3 3,5
Volt

On constate que : les tensions entre les dipôles (A et C) et (C et B) sont …………………………..


U1+U2=…………………………………
Conclusion
Dans un circuit en série, la tension aux bornes du générateur en circuit fermé est…………… à la
………………… des tensions aux bornes des récepteurs : c‘est la loi d‘additivité des tensions.
b) Lois des tensions dans un circuit en dérivation ou en parallèle :
Expérience
Une lampe et un moteur sont montés en dérivation. Mesurons la tension aux bornes du générateur et aux
bornes de chaque branche.

18
Les indications portées par les voltmètres
sont sensiblement les mêmes.
Conclusion
Si des dipôles sont montés en dérivation, la
tension aux bornes de chacun d‘eux est la
………………….
6) Courant alternatif, courant continu et sécurité
Tous les appareils électriques ne fonctionnent pas avec le même type de courant électrique. Certains ne
fonctionnent qu‘en courant continu (produit par les piles et les batteries) d‘autres ne peuvent être alimentes
qu‘avec du courant alternatif (celui qui est délivré par les prises de courant des habitations.
a) Le courant continu
C‘est un courant qui circule toujours dans le même sens (sens conventionnel du courant). Le courant
continu est noté : ……………………………
b) Le courant alternatif
C‘est un courant qui change de sens régulièrement. Le courant alternatif est noté ………………..

c) La sécurité
Les disjoncteurs et les fusibles protègent contre les risques d‘accident avec l‘électricité. Les fusibles
fondent lorsque l‘intensité est très forte (court-circuit, surcharge d‘appareils). Les disjoncteurs se
déclenchent en cas de surintensité (même rôle que le fusible) ou en cas de mauvaise isolation d‘un appareil
à condition que ces appareils soient branchés avec une prise de terre.
La prise de terre protège les utilisateurs contre les risques d‘électrocution.
Il ne faut jamais toucher un fil électrique même par terre.

Chapitre 6 : SOURCES ET RECEPTEURS DE LUMIERE


L’optique est la partie de la physique qui étudie les phénomènes lumineux et leurs applications.
TEXTE INTRODUCTIF :
Moussa est dans sa chambre, la nuit et il y a une coupure d’électricité. La photo ci-dessous montre l’intérieur
de la chambre.

Voit – il les objets autour de lui ?


…………………………………………………
Sinon que doit – il faire pour les voir ?
……………………………
Quelle est alors la condition pour que les objets
soient visibles ?.............................................

………………………………………………………………..
I) Les sources de lumières
Définition :
On appelle source de lumière tout corps ou dispositif qui émet de la lumière.
Il existe deux types de sources de lumière : les sources lumineuses réelles ou primaires et les sources
lumineuses apparentes ou secondaires
1) Les sources lumineuses réelle ou primaires (naturelle) :

19
Définition : Une source réelle ou primaire est tout objet qui …………… et …………..de la lumière.
Exemples :
✓ Les étoiles (le soleil est une étoile), le feu, les corps incandescents…sont des sources réelles ou
primaires naturelles
✓ Certains organismes vivants (luciole, algues…), les corps phosphorescents (chapelets, aiguilles ou
cadrans de montre), bougies et les lampes allumées sont des sources réelles ou primaires artificielles.
2) Les sources apparentes ou secondaires
Définition :
On appelle source apparente ou secondaire, tout objet qui émet de la lumière reçue.
Exemple : Tous les objets éclairés sont des sources apparentes en particulier : les astres (les planètes, la
lune…) les objets réfléchissants (miroir, métaux neufs…)
II) Les récepteurs de lumières
1) Observations

On étale de la poudre de La partie exposée à la lumière


chlorure d’argent sur un On recouvre une partie de la a noirci alors que la partie
papier filtre poudre d’argent avec une couverte reste blanche.
plaque opaque
2) Interprétation :
Sous l’effet de la lumière solaire, le chlorure d’argent …………………… : elle est sensible à la lumière.
Elle a subi une …………………………………. : c’est un ………………………………de lumière.
De même, la peau d’un « Toubap » devient brune ou bronzée lorsqu’elle est exposée à lumière solaire :
c’est un ………………………………………de lumière.
3)
Définition :
On appelle récepteur de lumière, tout objet ou dispositif sensible à la lumière...
Exemples :
Les récepteurs naturels :

L’œil : la rétine est La peau : exposée aux Les feuilles de plantes


rayons solaires fabrique de vertes : il se produit une
excitée par la lumière
la vitamine D. réaction de photosynthèse
provenant des objets qui lorsque les feuilles vertes
4)
pénètre dans l’oeil sont exposées à la lumière
5) solaire.
Les récepteurs artificiels
• Substances chimiques : chlorure d’argent dans les pellicules photographiques, certains médicaments.
• Cellules photovoltaïques ou plaque solaire
• Autres : les lunettes photosensibles.

20
Chapitre 7 : PROPAGATION RECTILIGNE DE LA LUMIERE
I) Corps transparent, translucide ou opaque
1.1 – Expérience
Observons successivement une bougie allumée à travers une plaque en verre, une feuille blanche et un carton.
• Avec le verre on ………….la flamme de la bougie qui est la source. Le verre est un objet
…………………………….
• Avec la feuille blanche on voit la …………………provenant de la source mais on ne voit pas la
……………………….. La feuille est un objet ……………………………
• Avec le carton, on ne……………………..Le carton est un objet ……………………………..
1.2 – Définitions
Un corps homogène qui laisse passer la lumière est un corps …………………………………….
Exemples : ………………………………………………………………………………….
Un corps qui laisse en partie passer la lumière est un corps ………………………………………….
Exemples :…………………………………………………………………………….
Un corps qui ne se laisse pas traverser par la lumière est un corps ………………………………….., la vision
est flou.
Exemples :…………………………………………………………………………………….
Un corps qui ne se laisse pas traverser par la lumière est un corps ……………………………………..
II) Principe de la propagation de la lumière
Puisque la lumière n’est pas un objet matériel (on ne peut pas la toucher) au lieu de dire la lumière se déplace,
on utilise le terme se « propager » d’où la propagation de la lumière.

Expérience 1 : On réalise une source ponctuelle S et


on cherche à l‘apercevoir au travers d‘un orifice
étroit O percé dans un écran. Sur le trajet OS, on
interpose un autre écran percé d‘un trou T. On
vérifie que la lumière ne peut atteindre l‘œil que si
les points…………………………..sont alignés.

Expérience 2 : La source du Kit optique munie


d‘une fente, posée sur une feuille
blanche, éclaire une salle obscure
(de préférence on utilise une
source laser dans l'air enfumé). On
observe que le faisceau lumineux
est délimité par des ………………...

On observe que le faisceau lumineux de la lampe est délimité par des droites.

Conclusion : La lumière se propage ………………………………………. dans un milieu homogène.

2.1) Énoncé du principe


Dans un milieu transparent homogène la lumière provenant d'un point lumineux (S) se propage suivant
des lignes droites issues de ce point. Ces droites représentent les rayons lumineux.

Remarques
- Une source étendue (ampoule électrique,
bougie…etc.) est formée d'une infinité de
sources ponctuelles. 21
- Dans un milieu hétérogène la trajectoire de la
lumière n'est plus rectiligne.
2.2) Rayon lumineux et Faisceau lumineux
2.2.a - Rayon lumineux :
On appelle rayon lumineux tout ………………………………………………………………suivi par la lumière.
2.2.b - Le faisceau lumineux
Un faisceau lumineux est un ensemble de rayons lumineux. Selon la disposition des rayons dans le
faisceau, on distingue :

Les faisceaux divergents les faisceaux cylindriques


Les faisceaux convergents dont tous les rayons ou parallèles dont tous les
dont tous les rayons partent d‘un même point rayons sont parallèles
aboutissent à un même
point

Remarque : Un pinceau lumineux est un faisceau parallèle de section très petite.

2.3) Célérité de la lumière

La vitesse de la lumière est appelée …………………………... Elle dépend du milieu.


Exemple : La célérité de la lumière dans le vide est environ C = 3.1108 m/s.

2.4) année- lumière

La distance (D) parcourue par la lumière dans le vide pendant une année est appelée
…………………………………………………., on la note ……………

Sachant que la vitesse est le rapport de la ……………………………………………. par le ……………….mis


𝒅 𝑫
𝑽= 𝒕
𝒐𝒖 𝑪 = 𝟏𝒂𝒏 En tirant D on a 𝑫 = 𝑪 × 𝒕

𝟏𝒂𝒏 = 𝟑𝟔𝟓, 𝟐𝟓 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 × 𝟐𝟒 × 𝟑𝟔𝟎𝟎𝒔 D’où D= 𝟑. 𝟏𝟎𝟖 × 𝟑𝟔𝟓, 𝟐𝟓 × 𝟐𝟒 × 𝟑𝟔𝟎𝟎

𝑫 = 𝟗, 𝟓. 𝟏𝟎𝟏𝟓 𝒎 𝒐𝒖𝒃𝒊𝒆𝒏 𝟗, 𝟓. 𝟏𝟎𝟏𝟐 𝒌𝒎

1al = …………………………

3. Applications
3.1 - Le principe de la visée :

Une épingle A étant fixée sur une planchette,


on plante deux épingles B et C de façon que
A masque B et C pour l‘œil O.

22
Comme la lumière envoyée par B et celle envoyée par C se
propagent en ligne droite, elles sont arrêtées par A. Donc C, B et A
sont alignés avec l‘œil O de l‘observateur :
C’est le principe de la visée sur les armes à feu et des visées
topographiques.

3.2 - Ombre et pénombre


3.2.a formation de l’ombre
Expérience 1 : on éclaire un écran à l’aide d’une source de lumière ponctuelle.

On observe que l’écran est ……………

…………………….

Expérience 2 : on place un ballon sur le trajet de la lumière


On observe sur l’écran une zone
…………………………………………………………
…………………………………………………….

Interprétation : la zone non éclairée est due à la présence du ………………………. qui


……………………………la lumière de ……………………………
Conclusion : une ombre est une ………………………de ……………………..
L’ombre se forme lorsque la lumière est arrêtée par un objet opaque.
3.2.b : formation de la pénombre :
Une source de lumière étendue n’est pas ponctuelle : exemple le soleil, car il diffuse de la lumière dans de
très nombreuses directions.
Lors d’une éclipse, pendant quelques seconde le soleil n’est plus visible de la terre. Il est masqué par
l’ombre de la lune qui se trouve entre la Terre et le soleil. Il existe alors une partie de terre qui n’est ni
complétement éclairée, ni complétement sombre : c’est la pénombre (éclipse partielle).

Remarque :

Une éclipse totale est


rare : il faut que la lune
ne soit ni trop proche ni
trop éloignée, car sinon
l’éclipse est partielle

3.3 - La chambre noire : Notion d’image

Une chambre noire est constituée par une boîte à


parois minces, dont l‘une des faces est percée
d‘une petite ouverture (pas trop petite cependant,
sinon il y a diffraction de la lumière), la face
opposée étant un écran translucide. Un tel
dispositif donne d‘un objet lumineux AB une
image A‘B‘ réduite et renversée.

23
Chapitre 8 : REFLEXION ET REFRACTION DE LA LUMIERE
I) La réflexion de
la lumière

I.1 Expériences

On envoie un faisceau lumineux sur On envoie un faisceau lumineux sur une


une surface rugueuse : la lumiére est surface lisse : la lumière
…………………………dans plusieurs est……………dans une …..………….
……………………. particulière

I.2 conclusion :
La réflexion est le ……………………………………………….de la lumière lorsqu’elle rencontre un
obstacle.
Si la réflexion se fait dans une direction particulière : on a une réflexion spéculaire.
Si la réflexion se fait dans plusieurs directions : on a une réflexion diffuse.
I.3 rayon incident, rayon réfléchi : loi de Descartes
Les surfaces polies comme une plaque métallique, une vitre, du bois vernis et la surface libre d’une eau
calme produisent des réflexions spéculaires quand elles sont éclairées : ce sont des miroirs plans.

Schéma d’un miroir plan


Envoyons un faisceau lumineux sur un miroir. Nous constatons que le faisceau est dévié dans une direction
privilégiée lorsqu’il rencontre le miroir. La figure ci-dessous montre la marche d’un rayon qui subit une
réflexion spéculaire sur un miroir plan.

Le rayon SI qui tombe sur le miroir est appelé ……………………………….


Le rayon incident SI rencontre le miroir au point I : I est le point d’………………………….
Le rayon IR qui part du miroir est appelé rayon ………………………………..
La droite IN qui est perpendiculaire au miroir est la ……………………. à la surface réfléchissante.
L’angle i formé par la normale IN et le rayon incident SI est appelé angle d’………………………………..
L’angle r formé par la normale IN et le rayon réfléchi IR est appelé angle de
………………………………..
Le plan formé par le rayon incident SI et la normale IN est appelé ……………………. d’incidence.

24
Lois de Descartes sur la réflexion.
Expérience

Avec le dispositif de la photo ci-contre, faisons varier


l’angle d’incidence i et notons l’angle de réflexion r. On
obtient le tableau suivant :

A chaque valeur de l’angle d’incidence i, on obtient …………………………………………… pour l’angle


de réfraction r.
Conclusions :
1ère loi de Descartes : Le rayon incident et le rayon réfléchi sont dans le plan d’incidence.
2ieme loi de Descartes L’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence : r = i

I.4 objet réel image virtuelle


Le point objet est le point de rencontre des supports
des rayons incidents.
Le point objet est réel si les rayons incidents se
rencontrent effectivement en ce point.
Le point image est le point de rencontre des rayons
réfléchis
Le point image est virtuel s’il est à l’intersection des
prolongements des rayons réfléchis.

Expérience des deux bougies :


Deux bougies A et A’ sont placées de part et d’autre d’une vitre de faible épaisseur. La bougie A est
allumée et A’ non allumée. Déplaçons la bougie A’ de façon à la faire coïncider avec l’image de A. On voit
alors, que la bougie A’ semble allumée.

Le pinceau lumineux issu d’un point de la flamme


de la bougie, après réflexion sur le miroir, semble
provenir d’un point qui est l’image de A à travers
la vitre. L’ensemble des points de la flamme
donne une image qui est visible par l’observateur.
Cette image est virtuelle. De plus, les deux
bougies sont symétriques par rapport à la vitre.

Conclusion :
Un miroir donne une image virtuelle d’un objet réel. L’image virtuelle est le symétrique de l’objet
par rapport au plan du miroir.
Remarques : Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle qui en général n’est pas
superposable à l’objet.
Exemple : l’image de la main droite est la main gauche.
Un miroir de faible épaisseur dont la surface est plane et régulière, donne d’un objet une image de mêmes
dimensions.

25
II) Réfraction de la lumière
Expérience du "bâton brisé"
On plonge une baguette de verre dans un cristallisoir contenant de l‘eau du robinet.

II.1Observation : la baguette semble être brisée au niveau de la surface de séparation de l‘eau et de l‘air :
Ceci s‘explique par le phénomène physique appelé la ………………………………….de la lumière.
II.2 Définitions
La réfraction de la lumière est un phénomène par lequel la lumière change de direction en passant d'un
milieu à un autre.
La surface de séparation de deux milieux homogènes est appelée dioptre.

PROGRAMME
DE CHIMIE
C1 : MELANGES ET CORPS PURS

C2 : STRUCTURE DE LA MATIERE

C3 : MOLE ET GRANDEURS MOLAIRES

C4 : REACTION CHIMIQUE

26
CHAPITRE 1 : MELANGES ET CORPS PURS
I. NOTION DE MELANGES
I.1 Activité
Considérons les béchers suivants numérotés de 1 à 5

1 Eau boueuse 2 eau +huile 3 4 5


Question : observer et décrire le contenu de chaque bécher.
Tous ces béchers contiennent des …………………………...
I.2 Définition
Un mélange est un ensemble constitué de plusieurs substances.
I.3 LES TYPES DE MELANGES
I.3.1 - Mélange homogène :
Activité : parmi les béchers 1 ,2,3, 4 et 5 quels sont les mélanges dont on voit à l’œil nu une seule
substance ? Réponse………………………………………………
Définition :
Un mélange homogène est un mélange dans lequel on ne peut pas …………………………………………à
l‘œil nu les différentes substances.
Exemples : …………………………………………………………………………………………….
I.3.2 - Mélange hétérogène
Activité :

27
Citer parmi les béchers 1, 2 ,3, 4 et 5 les mélanges dont on voit à l’œil nu plusieurs substances.
Réponse …………………………………………………………………
Définition :
Un mélange hétérogène est un mélange dans lequel on peut identifier à l‘œil nu les
………………………………………………………………………. Exemples :
……………………………………………………..
Remarques
L‘eau et l‘huile ne se mélangent pas : on dit qu‘elles ne sont pas ………………………………. Des gouttes
d‘huile restent en suspension dans l‘eau. Le mélange eau + huile forme une ………………………….…..
II Méthodes de séparation des mélanges
II.1 - Cas des mélanges hétérogènes
Dans une eau boueuse on distingue des particules solides en suspension dans l’eau. On peut obtenir une
eau limpide à partir de cette eau boueuse. Il existe plusieurs méthodes physiques pour séparer les différents
constituants du mélange hétérogène
II.1-1 La décantation
Définition
La décantation consiste à laisser reposer un mélange ………………………. afin que les particules
solides se déposent au ……………du récipient, puis à ……………………. avec précaution.

…………………. ………………………… ………………………

On complète la décantation par un ………………………………….pour récupérer la partie liquide


Au laboratoire, on utilise une ampoule à décanter pour séparer les constituants d’un mélange de liquides
non miscibles (exemples mélange eau-huile).
Remarque : L‘eau décantée contient toujours des particules en suspension. C’est un mélange
………………………………..
II.1-2 La filtration

La filtration consiste à faire passer un liquide à travers


un filtre afin de retenir les particules qu‘il contient.
Le liquide qui traverse le filtre est appelé
………………..; c’est un mélange
…………………………...

Remarque : L‘eau filtrée ou le filtrat ne contient plus de particules en suspension : c‘est un …………..
…………………………………………..
II.2 - Séparation des constituants des mélanges homogènes
On ne peut pas séparer les constituants d’un mélange homogène ni par la décantation, ni par la filtration.
D’autres procédés sont utilisés. Ils sont basés sur les propriétés physiques telles que la température
d’ébullition et la température de congélation.

28
II.2-1 La distillation
Dans un ballon on chauffe de l’eau salée. Au cours du
chauffage, la température augmente et garde une
valeur constante égale à 100°C pendant l’ébullition.
La vapeur qui se dégage est liquéfiée dans un
réfrigérant appelé aussi condenseur. Le liquide
recueilli dans le bécher est appelé
………………………. : c’est de l’eau pure.

Distiller un liquide, c’est le vaporiser puis le liquéfier. La distillation permet de


……………………….. les différents constituants d’un mélange …………………………...
II.2-2 Autres méthodes de séparations :
Il existe d’autres méthodes de séparation parmi lesquelles on peut citer :
Pour les mélanges solide-solide, on a : le triage, le vannage, la ventilation, le tamisage, le criblage, la
centrifugation…
Pour les liquides : distillation fractionnée, congélation fractionnée.
III Les corps purs
III.1 Notion de corps purs
La distillation du distillat donne toujours le même résultat, le distillat est un corps pur.
III.1.1 Définition
Un corps pur est un corps constitué d‘une seule ………………………………….
III.1.2 Propriétés physiques des corps purs
Propriétés physiques des corps purs
Durant l’ébullition, la température de la vapeur d’eau reste constante à …………….. Cette température
correspond à la température d’ébullition de l’eau ; c’est une
………………………………………………….. pour l’eau.
Un corps pur est caractérisé par des constantes physiques : la masse volumique, la température de fusion
et la température d‘ébullition.
Pour l‘eau pure :
La température de solidification (ou de fusion) est égale à 0°C et reste constante durant toute la durée de la
solidification,
La température d‘ébullition est égale à 100°C,
La masse volumique est égale à …………….. ou ………………..
Valeurs des constantes physiques de quelques corps purs

Critères de pureté
Pour vérifier la pureté d’un corps pur, on mesure ses constantes physiques. On compare les résultats avec
les valeurs données dans les tables des constantes physiques.
IV. Analyse et synthèse de l’eau
IV.1 Analyse de l’eau
IV.1.1 Présentation de l’électrolyseur

29
L‘électrolyseur est un vase dont le fond est traversé par deux tiges verticales
en métal ou en graphite appelées ……………………………...
L‘électrode reliée à la borne négative est appelée ………………………….,
et celle reliée à la borne positive appelée ………………………….

IV.1.2 Expérience et observations

L‘eau pure additionnée de quelques gouttes de soude est


traversée par le courant électrique débité par la pile. Des
bulles de …………se dégagent au niveau des électrodes.
Le dégagement de gaz est plus important au niveau de la
borne négative de la pile ………………….
On constate que le volume de gaz qui apparaît au niveau
du tube à essais qui coiffe l‘électrode négative (la
……….) est le …………………… du volume de gaz qui
apparaît dans le tube qui coiffe l‘électrode positive
(…………..).
IV.1.3 Identification des gaz formés

Approchons un brin d‘allumette enflammée de l‘extrémité du


tube de gaz recueilli à la cathode : il se produit une légère
détonation caractéristique du ……………………….

Introduisons une bûchette présentant un bout incandescent dans


le tube de gaz recueilli à l‘anode, la bûchette se ………….: le
gaz caractérisé est le ……………………..

Conclusion
L‘électrolyse de l‘eau fournit deux gaz : le ……………………… qui entretient la combustion et le
………………………..qui, en présence d‘une flamme, produit une légère détonation.
Le volumes de dihydrogène obtenu est le ……………….de celui du dioxygène.
L‘analyse de l‘eau est une transformation chimique.

𝑽(𝑯𝟐 ) = ⋯ … … … … … 𝒆𝒕 𝑽(𝑶𝟐 ) = ⋯ … … … … … … ..

IV.1.4 Synthèse de l’eau


Expérience
Coiffons les deux électrodes avec un tube à parois
épaisse appelé ………………………………...
Ainsi nous recueillons les deux gaz
(Dihydrogène et dioxygène).
Décoiffons les électrodes et présentons à son
extrémité une bûchette enflammée : une forte
…………………se produit et de la buée se forme
sur la paroi du tube.

Conclusion
Le dioxygène et le dihydrogène se combinent pour donner de …………………... La synthèse de l‘eau
est une transformation …………………………

30
L‘analyse et la synthèse de l‘eau montre que l‘eau est constitué uniquement d‘……………………… et
d‘………………………………….
IV.2 Corps pur simple et corps pur composé :
L‘eau pure s‘est décomposée en dihydrogène et en dioxygène : . ………………………………
Le dihydrogène et le dioxygène sont des corps purs simples : Ils ne se …………………………en
d‘autres corps.
IV.3 Un mélange gazeux : l’air
L’air qui nous entoure nous permet de respirer et de faire la combustion de plusieurs corps, en
particulier pour la cuisson des aliments que nous mangeons.
IV.3.1 Propriétés physiques de l’air
a) L’air est pesant :
Réalisons l‘équilibre d‘une balance avec un ballon dégonflé placé sur l‘un des plateaux. A l‘aide d‘une
pompe, ajoutons de l‘air dans le ballon. On constate que ……………………..de la balance est
………. L‘air est …………………...
Un litre d‘air pèse environ 1,3 gramme.
b) Compression et détente de l’air
Bouchons le bout d‘une seringue : on
………………… une certaine quantité
d‘air.

Poussons le piston : le volume d‘air


emprisonné …………………
(compression).
Libérons le piston : le piston est rejeté et le volume d‘air emprisonné ……………………
(……………..).
Conclusion
Une même quantité d‘air peut occuper des volumes différents : l‘air n‘a pas de volume propre.
Lair est compressible et élastique et expansible.
IV.3.2 Analyse qualitative de l’air
Expérience

On dispose de deux bougies enflammées. La bougie N°1 est


laissée à l‘air libre alors que la bougie N°2 est recouverte
d‘un grand bécher. Après quelques instants, on constate que
la bougie N°……. s‘éteint alors que la bougie
N°….continue de brûler.

Interprétation
L‘extinction de la bougie 2 s‘explique par le fait que dans l‘éprouvette préalablement remplie d‘air, il n‘y a
plus de gaz qui entretient la combustion(dioxygène). Il reste un gaz qui n‘entretient pas la combustion :
c‘est le ………………….
Par contre, la bougie 1 qui est en contact permanent avec l‘air continue de bruler : cette combustion est
entretenue par le dioxygène de l‘air.
Conclusion
Les principaux constituants de l‘air sont le …………………et le ……………….
IV.3.2 Analyse quantitative de l’air
• Expérience
On retourne une éprouvette graduée sur une bougie
allumée placée dans un cristallisoir contenant de l‘eau
comme indiqué ci-contre. La bougie s‘éteint et l‘eau 31
monte dans l‘éprouvette.
• Interprétation
La bougie s‘éteint par manque de ……………………. …., l‘eau a pris sa place et occupe le ……… du
volume de l‘air. Il reste dans l‘éprouvette un gaz qui empêche l‘eau de monter complètement dans
l‘éprouvette. Ce gaz est le diazote. Il occupe les …………….. du volume d‘air.
• Conclusion
L‘air est un mélange gazeux ayant deux constituants majoritaires : le …………………………. et le
…………………………….
Dans un volume d‘air il y a ……….de volume de dioxygène et …………. de volume de diazote.
• Remarque :
L‘air renferme d‘autres constituants minoritaires (gaz rares) à l‘état de trace donc de quantités négligeables
qui sont : l‘argon, le krypton, le dioxyde de carbone, la vapeur d‘eau, l‘ozone, …
• Composition de l’air en pourcentage :
Dans 100 litres d‘air, il y a environ : 78 litres de diazote soit 78 % 20 litres de dioxygène soit 20% 1 litre
d‘autres constituants soit 1% (0,03 % de dioxyde de carbone, 0,28% de vapeur d‘eau, 0,7% de gaz rares
etc…)

Chapitre 2 : STRUCTURE DE LA MATIERE


I- Discontinuité de la matière
I.1 Expériences et observations
On verse une goutte de permanganate de potassium dans une éprouvette remplie d‘eau.
Constat : Le permanganate de potassium se…………………………dans l’eau.
On peut sentir l’odeur du parfum de M. Diouf dans la classe. Le parfum (gaz) embaume une pièce close.
Les particules se …………………………dans l’air.

En mettant un morceau de sucre


ou sel dans de
L’eau et en remuant, le sucre ou
le sel se dissout.
L’eau est alors sucrée ou salée

I.2 Interprétation
Le sel, le sucre, le permanganate de potassium, le parfum, le fer , le bois, et le colorant sont constitués de
particules très petites qui se sont dispersées assez rapidement dans leurs milieux respectifs. Toutes ces
expériences montrent alors que la matière, qu’elle soit liquide solide ou gaz, est constituée de grains qui
peuvent se disperser : la matière est ……………………………….

32
I.3 Conclusion
La matière est discontinue, elle est formée de molécules ou d‘atomes.
II. Différents types de grains de matière
II.1. Molécules
Définition : On appelle molécule, la plus ………………………..d‘un corps pur qui puisse exister à l‘état
libre tout en ………………….. les …………………… de ce corps.
Exemples : ……………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
II.2. Atomes
II.2.1 Notion d’atome
L’électrolyse de l’eau permet de la décomposer en deux gaz : le dioxygène et le dihydrogène. Ces deux
gaz sont constitués respectivement de molécules de dioxygène et de dihydrogène. La molécule d’eau est
par conséquent constituée de particules plus petites qui peuvent s’assembler autrement pour donner ces
gaz. Ces particules sont appelées atomes. Par exemple la molécule de dihydrogène est constituée de deux
atomes d’hydrogène comme son nom l’indique ; de même, celle de dioxygène est faite de deux atomes
d’oxygène.
II.2.2. Illustration par des modèles atomiques et moléculaires :
Les atomes sont représentés par des boules sphériques de différentes couleurs et de différents diamètres, les
molécules par …

II.2.3 Structure de l’atome


L’atome est la plus petite entité qui entre dans la constitution de
la matière.
Il est composé d’un …………chargé d’électricité ……………..
autour duquel gravitent des particules appelées …………………
Chaque ………………….est chargé d’électricité négative.
En règle générale l’atome est électriquement ……………….car il
possède le même nombre de protons (positifs) et d’électrons
(négatifs).
Cette neutralité peut être rompue par la perte ou le gain d’un ou de
plusieurs électrons et donne naissance d’un corps appelé ion.
L‘atome est extrêmement petit. Son rayon est de l‘ordre du
nanomètre (10−9 𝑚m).
Exemples d‘atomes : Atome de fer, atome d‘oxygène, atome de
. carbone, atome de chlore, atome de soufre, etc.
NB : Une molécule est constituée d‘atomes. L’atomicité d’une molécule est le nombre d’atomes qui
entrent dans la constitution de la molécule
Exemples : l’atomicité de l’eau ………=……..
II.2.4 – Les ions
Les ions sont classés en deux groupes : les ions positifs appelés cations et les ions négatifs appelés anions
Définitions :

33
Un ion est un atome ou un groupe d’atomes ayant perdu ou gagné un ou plusieurs électrons.
➢ Un ion négatif appelé anion à ………….. un ou plusieurs …………………..
➢ Un ion positif appelé ……….à …………….un ou plusieurs…………………
Exemples

III. Elément chimique


Expériences :
La combustion du bois, du pétrole, du papier et la pyrolyse du sucre conduit à un ……………………….
constitué essentiellement de carbone.
Interprétation
L‘entité unique (commun
e) dans ces corps est l‘élément carbone.
Il existe environ une centaine d’éléments chimiques. Certains sont très connus : fer, carbone, oxygène, etc.
D’autres le sont moins. Certains éléments comme le plutonium n’existent pas dans la nature : ils sont
fabriqués par l’homme. On dit qu’ils sont artificiels.
III.1 La notation chimique
III.1.1 Symboles des éléments
On représente un élément chimique par un ……………………..
Généralement c’est la première lettre en majuscule du nom actuel ou ancien d’origine latine.
Lorsque plusieurs éléments commencent par la même lettre, on ajoute à certains une deuxième lettre en
minuscule.
Exemples de symboles avec une lettre
Nom Carbone Oxygène Phosphore Soufre Fluor Azote Potassium
(Nitrogène) (Kalium)

Symbole

Exemples de symboles d’éléments commençant par la même lettre


Nom Calciu Chlo Or Arg Sodium Néo Nick Calciu Sodium
m re on n el m

34
(Auriu (Natriu (Natriu
m) m) m)
Symbo
le

Remarque : Le symbole de l’élément représente l’élément et un ………………. de l’élément.


III.1.2 Formules chimiques
Les corps purs sont représentés par des formules chimiques. Une formule chimique renseigne sur les
éléments et le nombre d’atomes de chaque élément présent dans ce corps.
Exemples
Noms Ea Dioxygèn Dihydrogè Dioxyd Hydroxyd Glucose Sulfate
u e ne e de e de de
Sodium Sodium
Carbon (soude)
e
Symbol 𝑪𝟏𝟐 𝑯𝟐𝟐 𝑶𝟏𝟏 𝑨𝒍𝟐 (𝑺𝑶𝟒 )𝟑
e

IV Distinction entre corps pur simple et corps pur composé


➢ Un corps pur simple est formé de molécules ……………………………. et chaque molécule est
formé d‘…………… identiques.
Exemples : …………………………………………………………………….
➢ Un corps pur simple composé est formé de molécules …………………………..et chaque
molécule est formé d‘atomes ……………………………………...
Exemples
………………………………………………………………………………

C3 : MOLE ET GRANDEURS MOLAIRES


I. La mole, unité de quantité de matière
I.1 Notion de mole
I.1.1 Activité
Un grain de riz a une masse de 0,02 g, combien de grains y a-t-il dans 1kg ? S’il faut 1 s pour compter un
grain, quel temps mettra-t-on pour compter le nombre de grain dans un kg ? Est-il raisonnable qu’un
commerçant vende du riz en comptant les grains ?
Réponses :
…le nombre de grains dans 1kg de riz. …………….……………
… le temps mis pour compter les grains ……………………………………..
Le commerçant vend du riz par …. ………………………………………..
……………………………….
Conclusion.
Pour mesurer des quantités de riz, le commerçant a besoin d’une unité de mesure appropriée telle que le
………..ou des pots. Chaque unité contient un nombre élevé de grains. Par exemple 1Kg de riz contient
…………………grains de riz. Le chimiste, dans ses expériences travaille avec des atomes, des ions ou des
molécules qui sont infiniment petits comparés aux grains de riz. Les grains de matière (atomes, ions,
molécules…) sont infiniment petits à l’échelle humaine, leur manipulation ne peut se faire que par groupes.
Les chimistes ont adopté une unité de mesure de la quantité de matière qui correspond à un nombre fixe de
grains de matière identiques. Cette unité est la mole.

35
I.1.2 : Définition : la mole est l’……………………………………………. Symbole ………….
➢ Une mole correspond à la quantité de matière contenue dans 12 g de carbone 12 : cette valeur est le
nombre d’…………………………
I.1.3 La constante d’Avogadro
Activité 1 :
Trouver le nombre d’atomes contenu dans un échantillon de 12 g de carbone, sachant qu’un atome de
carbone pèse 1,993 .10−23g.
…………………………………………………………….
……………………………………………………
……………………………………………………..
Soit six cent deux mille milliards de milliards d’atomes dans 12 g de carbone.
Activité 2 :
Compléter le tableau suivant :
Corps Masse d’un grain de matière Masse de l’échantillon Nombre de particules

Carbone 1,9𝟗. 𝟏𝟎−𝟐𝟑 𝒈 12g ……..

Eau 𝟐, 𝟗𝟗. 𝟏𝟎−𝟐𝟑 𝒈 18g ……..

Soufre 𝟓, 𝟑𝟐. 𝟏𝟎−𝟐𝟑 𝒈 32g ……..

Remarque : Le nombre de particules (atomes ou molécules) trouvé reste pratiquement …………...

▪ une mole d’eau pèse 18 g Conclusion :


Le nombre constant (6,02.1𝟎−𝟐𝟑 ) entités identiques que
▪ une mole de carbone pèse 12 g
l’on dénombre dans une mole est la constante d’Avogadro.
▪ une mole de fer pèse 56 g Elle est notée N
et vaut 602 000 milliards de milliards.
▪ une mole de soufre pèse 32 g N = 6,02. 𝟏𝟎
−𝟐𝟑
Particules identiques.

II. Grandeurs molaires


II.1. Masse molaire
II.1.1 Masse molaire atomique
Définition :
La masse molaire atomique est la masse d‘une……………..….d‘atomes. Elle s‘exprime en ………….
Exemple : La masse molaire atomique du fer est M(Fe) = ………………
La masse molaire atomique du carbone est M(C)=…………..
La masse molaire atomique de l’’azote est M(N)=………….
Remarque : les masses molaires atomiques sont consignées dans le tableau de classification périodique
des éléments chimiques dit tableau de Mendeleïev (TCPEC)

36
Astuces pour retenir le TCPEC simplifié

Ligne 2 : LivrezBêtement Bataille Car Nous, Officiers Français Négocions.


Ligne 3 : Napoléon Mangea Allègrement Six Poulets Sans Claquer Arme
II.1.2 Masse molaire moléculaire
Définition
La masse molaire moléculaire est la masse d’une mole de………………………………………. On la
note M (symbole de la molécule).
Calcul de la masse molaire
Pour obtenir la masse molaire d’un corps, on fait la somme des masses molaires atomiques des atomes qui
le composent.
Exemples
M (H2O) = …………………. M(NaOH) =………………………
= ………………….. =…………………….
= ………………….. =……………………

II.1.3 Relation entre masse et quantité de matière


La quantité de matière n(x) d‘un composé X de masse m(x) et de masse molaire M(x) est donnée
par la relation :
n(x)=……………

CONSEQUENCES : m(x)= ……………….


Exemples :
1) Calculer la quantité de matière contenue dans une masse d‘eau de 100 g.
2) Calculer le nombre de moles contenu dans chacune des quantités suivantes.
a) 980 mg d’acide sulfurique 𝐻2 𝑆𝑂4
b) 1kg de sucre (glucose) C12(𝐻2 𝑂)11
II.1.4 Le volume molaire – Loi d’AVOGADRO-AMPÈRE

37
Le volume molaire
Le volume molaire est le volume occupé par une mole d‘un …………….quelconque dans des
conditions donnée de température et de pression.
Le volume molaire est noté …. ou …., on l‘exprime …………..
Remarque : Le volume molaire n’est défini que pour les corps gazeux.
Dans les conditions dites normales (0°C, 76 cm de mercure...), une mole de gaz occupe 22,4 L.

Dans les CNTP V0 = 22,4 L.𝒎𝒐𝒍−𝟏

II.1.5 Loi d’AVOGADRO-AMPÈRE


Dans les mêmes conditions de température et de pression, des volumes égaux de différents gaz, contiennent
le même nombre de molécules : C’est la loi d’AVOGADRO-AMPÈRE.

II.1.6 Relation entre le volume d’un gaz et sa quantité de matière.


La quantité de matière n(x) d‘un composé gazeux X de volume V(x) est donnée par la relation :
… n(x)………………………..
Conséquences ……V(x)= ……………………………………
Exemples
Trouver le volume occupé dans les conditions normales par
1) 0 ,8 mol de gaz méthane CH4
2) 36 L de dioxygène O2
3) 22 g de dioxyde de carbone CO2
III La densité par rapport à l’air
La densité des corps gazeux est souvent définie par rapport à l’air.
C’est le rapport entre la masse d’un volume de gaz sur la masse d’un égal volume d’air pris dans les
mêmes conditions.
Elle est égale au rapport de la masse molaire M du corps gazeux sur la masse d’un égal volume d’air soit
29 g pour la mole d’air.
29 = masse de 22,4 litre d‘air
d= …………….
Rappel : La densité n’a pas d’unité

Chapitre 4 : REACTION CHIMIQUE


I- Notion de réaction chimique :
I-1 Exemples de réactions chimiques :
I-1-1 Combustion du carbone dans le dioxygène
On plonge du charbon de bois dans un flacon rempli de dioxygène. Il brûle vivement en projetant des
étincelles : le flacon devient très ………………. Quelques temps après , la combustion cesse. Le charbon
de bois a diminué de ………………….. : du ………………….. a disparu. Il s‘est dégagé de la …………...
À l‘aide d‘une seringue, prélevons un peu du contenu gazeux du flacon, envoyons ce gaz dans l‘eau de
chaux. Nous observons la formation d‘un ………………… ………... Ce gaz est donc du
……………………………...
Le carbone brûle dans le dioxygène en dégageant de la chaleur. Le carbone et le dioxygène disparaissent et
il se forme du dioxyde de carbone.
On peut écrire : carbone +dioxygène dioxyde de carbone

38
Précipité blanc.

I-1-2 Combustion du mélange fer-soufre


Préparons un mélange intime de 7g de fer et 4g de soufre.
Chauffons à une extrémité du mélange. On observe une propagation de la combustion du mélange fer-
soufre. On obtient à la fin un corps grisâtre qui n’est pas attiré par un aimant : c’est du sulfure de fer.
On peut écrire : ………………………………………………………………
I-2 Définitions
Une réaction chimique est une ………………………. de corps purs en d’autres …………………………
I-2-1 vocabulaires
Les corps qui réagissent et qui disparaissent sont appelés réactifs. Les corps purs qui se forment ou qui
apparaissent lors de la réaction sont les produits de la réaction

I-2-2 Caractéristiques d’une réaction


✓ Une réaction chimique au cours de laquelle il y a dégagement de chaleur est dite
………………………………
✓ Certaines réactions se déroulent en absorbant de la chaleur : ces réactions sont dites
…………………………………………….
✓ Une réaction qui n’absorbe ni ne dégage de chaleur est dite ………………………….
I-3 La loi de conservation :

La réaction entre 7g de fer et 4g de soufre donne 11g de sulfure de fer. Cette expérience montre que la
somme des masses des réactifs ayant disparu est ………………………… à celle des produits apparus (le
sulfure de fer).
Loi de Lavoisier
Les chimistes ont effectué de nombreuses réactions chimiques au cours desquelles ils ont pesé les réactifs
et les produits obtenus. Ils ont trouvé que la masse des produits formés est égale à la masse des réactifs
disparus. La masse de l‘ensemble ne change donc pas : on dit que la masse se conserve au cours d’une
réaction chimique.
Énoncé de la loi de Lavoisier : Dans une réaction chimique, la masse des produits formés est égale à la
masse des réactifs disparus entrés en réaction.
II- Représentation d’une réaction chimique par une équation-bilan
On utilise les formules chimiques des réactifs et des produits pour représenter une réaction chimique. On
obtient une écriture symbolique appelée équation bilan.
Exemples :
L’électrolyse de l’eau

39
L’équation bilan de la réaction s’écrit : …………………………………………………….
La combustion du carbone
L’équation bilan de la réaction s’écrit : …………………………………………………
Remarques :
Les réactifs sont à …………….. de la flèche et les produits à ……………………...
La conservation de la matière n’est pas toujours vérifiée avec l’équation de la réaction. Dans ce cas,
l’équation est dite non équilibrée (électrolyse de l’eau). Il faut toujours équilibrer une équation bilan
d’une réaction.
II-1 équilibre d’une réaction chimique
La réaction étant caractérisée par la conservation de la matière, sa représentation doit alors satisfaire à
cette loi. L’équation de la réaction est corrigée si nécessaire : on obtient alors une équation bilan
équilibrée.
L’équation bilan équilibrée conserve :
✓ Les éléments chimiques : on a les mêmes éléments chimiques dans les réactifs que dans les produits.
✓ Le nombre d’atomes de chaque élément chimique : pour un élément donné, on a le même nombre
d’atomes dans les réactifs que dans les produits.
Les nombres utilisés pour équilibrer l’équation de la réaction sont appelés coefficients stœchiométriques.
II.2- Ecriture de l’équation-bilan d’une réaction chimique
L‘équation-bilan d‘une réaction chimique est la clé de tout problème de Chimie.
Il est indispensable d‘être sûr de son écriture avant de commencer tout raisonnement chimique.
Méthode :
On procède en deux temps :
1. On identifie les réactifs et les produits et on écrit la représentation chimique de chacun d’eux.
2. On recherche les coefficients qui assurent la conservation des éléments en commençant par
équilibrer l‘élément commun aux corps composés.
Les autres coefficients se déduisent alors des formules des composés
Exemples
✓ Electrolyse de l’eau 𝐻2 + 𝑂2 → 𝐻2 𝑂
Le corps composé est ……………… et l’élément commun au corps composé est ………
On multiplie par …… pour ………………………….
D’où …………………………………………………….
✓ On fait réagir de l‘oxyde de cuivre en poudre CuO sur du carbone en poudre. Cette réaction fournit
du cuivre et du dioxyde de carbone.
Ecrire et équilibrer l’équation bilan de la réaction.
……………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………
✓ On fait réagir du dioxyde de carbone sur l‘aluminium.
Cette réaction fournit de l‘oxyde d‘aluminium Al2O3 appelé alumine et du carbone.
Ecrire et équilibrer l’équation bilan de la réaction.
Consigne : On cherche l‘élément commun aux corps composés : ici l‘oxygène. On équilibre le
nombre d‘atomes d‘oxygène en multipliant à gauche par 3 et à droite par 2.
…. Al + …. CO2 …. Al2O3 + …. C
………………………………………………………………………………………
II.3 Double significations de l’équation-bilan d’une réaction chimique
Signification microscopique : On raisonne en termes de molécule
Signification macroscopique : On raisonne en termes de mole (quantité de matière)
✓ Le bilan molaire
Au cours d’une réaction il y a conservation de la quantité de matière.
Ecris le bilan molaire des réactions chimiques suivantes :
𝐻2 + 𝑂2 → 𝐻2 𝑂 Al + …. CO2 …. Al2O3 + …. C

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……………………………………………………………..
……………………………………………………………….
……………………………………………………………….
…………………………………………………………………

✓ Application :
On verse de l‘acide chlorhydrique de formule HCl sur une masse m = 3,25 g de grenaille de zinc, il se
forme du chlorure de zinc de formule ZnCl2 et un gaz qui produit une légère détonation en présence d‘une
flamme.
1) Quel est le gaz formé ?
2) Ecrire l‘équation-bilan de la réaction et le bilan molaire.
3) Sachant que l‘acide est en excès :
3.a- Calculer le volume de gaz formé. (Volume mesuré dans les C.N.T.P.).
3.b- Calculer la masse molaire moléculaire de ZnCl2.
3.c- Quelle est la masse (m) de ZnCl2 formée en fin de réaction.
……………………………..


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