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SOMMAIRE
Athanase Kouassi FLODO, Ingénieur de Conception en Génie Civil (Infrastructures et Transports) P1 sur 36
« Résumé de Cours de Matériaux UTT LOKO
OBJECTIF GÉNÉRAL :
Ce cours vise à donner aux étudiants de Licence 1, l’utilité et les notions théori-
ques sur le concept des matériaux de construction dans le domaine du Génie Civil (Bâ-
timent et de Travaux (BTP).
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES :
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I. Généralités
Quelles que soient les meilleures dispositions prises pour satisfaire les conditions définies, il
est primordiale de respecter les ‘’règles de l’art’’. Le résultat recherché ou atteint est générale-
ment basé sur le béton et sa constitution (intrants). L’atteinte des objectifs visés nécessitent la
maîtrise des praticiens et spécialises en la matière. Il est donc nécessaire d’insister sur la qualifi-
cation suffisante du personnel de contrôle et de surveillance. Pour satisfaire l’usage adéquat des
intrants de ces matériaux, il est indispensable d’intégrer l’origine de ces matériaux et connaître
leur composition à l’effet de les utiliser rationnellement.
Pour ce faire, il donc important pour les Ingénieurs et les cadres techniciens du BTP
d’acquérir les connaissances nécessaires, essentielles devant leur permettre d’être eux-mêmes
les instructeurs indispensables de la main–d’œuvre d’exécution.
II. Définitions
On désigne par le terme matériau de construction, tous les corps solides ou liquides, natu-
rels ou artificiels, susceptibles d’être utilisé sous forme brute ou élaborée dans la réalisation des
ouvrages de génie civil (bâtiment, pont, routes, chemin de fer…). Les matériaux de construction
se caractérisent par leurs faibles coûts et l’importance des quantités consommées, comme tout
matériau de grande diffusion.
Matériaux : le terme matériau de construction dans le Génie Civil, désigne les corps solides ou
liquides naturels ou artificiels ou inertes utilisés pour la réalisation des ouvrages de BTP.
Géotechnique : partie de la géologie qui étudie les propriétés des sols et des roches en fonc-
tion des projets de construction d’ouvrage d’art.
De par la diversité même des matériaux, des classes très nombreuses peuvent être défi-
nies. On ne retiendra dans le cadre de ce cours que les deux (2) critères de classification ci-
après.
4.1- Classification selon l’utilisation
On distingue dans cette catégorie, les matériaux de résistances et les matériaux de protec-
tion :
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Matériaux de résistances : encore appelés matériaux de gros œuvre, ce sont : les pierres,
granulats, liants, mortiers, bétons, bétons armés, agglomérés de sable ciment, briques en
terre cuite, bois, métaux…
Il est dangereux de choisir arbitrairement les matériaux. Le choix doit répondre à un cer-
tain nombre d’impératifs qui en appellent aux critères de choix suivants :
En Côte d’ivoire par exemple, il est indiqué de construire avec le sable de la lagune à Abidjan
et banlieues plutôt qu’a Man ou Katiola (réduction du coût de transport).
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Les logements économiques en bande avec des toitures en tôles sont nettement meilleurs
que les logements de standing type villa individuelle avec tout le confort. Mais la recherche de
l’économie ne doit pas faire perdre de vue les autres caractéristiques à satisfaire. Il faut surtout
penser à la sécurité de la construction et des usagers d’où la notion de coefficient de sécurité
introduite dans les calculs des structures porteuses. Il faut en sommes s’assurer du meilleur
rapport qualité /cout.
Il faut s’assurer que les matériaux associes ont à peu près le même coefficient de dilata-
tion (comme c’est le cas pour l’acier et le béton dans la composition du béton armé) car certai-
nes dégradations sont dues à la disparité dans le choix des matériaux à associer.
Un ouvrage mal conçu ne donne pas toutes les qualités que l’on attend de lui. Si les matériaux
utilises ont été mal mis en œuvre, les performances qui leur sont attribuées théoriquement ne
seront pas atteintes. Si l’on utilise les matériaux de mauvaises qualité, les performances
escompter ne sont pas non plus atteintes.
On ne peut pas dans ces conditions garantir la sécurité de l’ouvrage et de ces usagers. De
plus, l’application d’un coefficient de sécurité s’impose pour tenir compte des conditions
d’utilisation exceptionnelles. Dans le cas du bâtiment par exemple, des surcharges importantes
sont prises en compte lors des calculs, de même qu’un convoi exceptionnellement lourd est si-
mulé dans la conception et le dimensionnement des ponts.
Il importe donc de contrôler la qualité des matériaux avant leurs mises en œuvre, de veiller
au dimensionnement correcte a la bonne exécution de l’ouvrage (suivant des règles et des tech-
niques établies).
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I- Introduction
Parmi les éléments qui entrent dans la fabrication des matériaux ou qui interviennent dans
leur comportement, l’eau est certainement celui qui est essentiel. C’est un matériau au même
titre que le ciment, les granulats ; et elle intervient par ses propriétés mécaniques et physico-
chimiques à toutes les étapes de la vie du matériau.
Elle confère au béton une plasticité qui permet son écoulement et son moulage. Elle assure
l’hydrations du ciment et participe à la cohésion du matériau durci.
L’eau est le corps le plus répandu dans la nature mais elle est rarement rencontrée l’état
pur. L’eau est le corps le plus répandu dans la nature mais elle est rarement rencontrée à l’état
pur. Elle contient le plus souvent des ions en solution et des particules solides en suspension.
Elle peut être purifiée par élimination des matières organiques, des sols minéraux en quantité
trop abondante et d’éventuels éléments toxiques (cyranure, mercure, engrais, effluents ur-
bains).
Les eaux acides (acides minéraux ou organiques) et salines (eau de mer) sont agressives
vis-à-vis du béton. Elles sont donc à proscrire pour la construction.
1- Caractéristiques physiques
L’eau doit être propre, elle ne doit pas contenir des matières en suspension au-delà de :
2 g/l pour le béton des types A et B.
5 g/l pour les bétons du type C.
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Ces eaux sont très peu chargées en sels dissous (1,07 à 0,15 g/l) en raison de la pauvreté en
éléments solubles (Ca, Mg, Na, K) des terrains drainés. Leur légère acidité (PH de 4,5 à 6) est
peu gênante pour le gâchage des bétons.
Le gâchage à l’eau de mer est interdit à cause de sa teneur en chlorure de sodium qui attaque
les armatures d’acier.
Dès que l’eau entre en contact avec le grain de ciment anhydre, elle réagit pour se combi-
ner peu à peu avec ce grain et conduire au cours de la réaction d’hydratation, au ciment hydra-
té. A ce moment donné, une partie de l’eau gâchée avec le ciment anhydre a donc été consom-
mée par la réaction d’hydrations. On emploie l’expression eau liée pour désigner cette eau.
Eau liée désigne l’eau non encore consommée.
1- Eau liée
Une eau liée peut être chimiquement. Elle entre dans la composition chimique de l’hydrate.
C’est ainsi que le silicate tricalcique (CaS) s’hydrate en présence d’eau pour donner un hydrate
de composition 3CaO 2SiO 5H20 noté en industrie cimentière C-S-H. Mais l’eau peut être aussi
liée physiquement à l’hydrate. Elle est alors piégée à l’intérieur des pores de l’hydrate. Elle liée
chimiquement et eau liée physiquement sont nécessaires à la construction de l’hydrate.
On évalue généralement la masse d’eau liée à l’hydrate (mel) 42 % de la masse de ciment an-
hydre s’étant combiné avec cette eau (mcc)
2- Eau libre
Eau n’ayant pas participé à la réaction d’hydratation est dite libre ; mais elle ne l’est que
relativement à l’eau liée car la grande finesse du ciment anhydre et la dimension très faible des
pores du ciment hydraté font que cette eau est soumise à des forces de surface qui limitent ses
possibilités de déplacement.
L’eau libre est cependant susceptible de migrer à l’intérieur de la pâte de ciment et , dans cer-
taines conditions, de s’évaporer.
L’eau doit être au contact des grains de ciment anhydre pour pouvoir les hydrater. De
même, l’eau ne peut jouer un rôle physique dans le fluidification du mélange ciment, sable, gra-
villons, que si elle se situe à l’interface de tous ces grains. ce n’est pas le cas de toute l’eau
contenue dans un béton.
En effet, une partie de l’eau peut se retourner piégée à l’intérieur des granulats (ou d’autres
produits d’addition) lorsque ceux-ci sont poreux. Du point de vue de l’hydrations et du compor-
tement physique du matériau avant qu’il soit devenu solide, cette eau ne joue qu’un rôle négli-
geable.
On appelle quantité d’eau efficace, la totalité de l’eau contenue dans le mélange, au moment du
malaxage, diminuée de la quantité d’eau retenue par la porosité des granulats et des additions.
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La quantité d’eau totale contenue dans le malaxeur ne se limite pas à l’eau ajoutée aux
différents produits (ciment, granulats, adjuvants) juste avant la mise en route du malaxeur ;
cette eau ajoutée est appelée : eau d’apport.
Pour connaître la quantité d’eau totale, il faut ajouter à l’eau d’apport, l’eau apportée par les
différents matériaux introduits dans le malaxeur (lorsqu’ils ne sont pas parfaitement secs) et
l’eau dans laquelle les adjuvants peuvent être dissous.
Application
Soit à confectionner un béton dont le dosage par mètre cube est le suivant :
Ciment : C = 350 kg/m3
Eau efficace : 145 kg/m3
Gravillon (sec) : 1 100 kg/m3
Sable (sec) : 755 kg/m3
Extrait sec d’adjuvant : A=3,6 kg/m3
Teneur en eau de gravillon WG = 2%
Coefficient d’absorption : AbG = 1 %
Teneur en eau du sable : WS = 2 %
Coefficient d’absorption : =Abs 2 %
Extrait sec contenu dans l’adjuvant : es = 48 %
TAF : Calculer les masses de matériaux devant être introduites dans le malaxeur pour réaliser
un mètre cube de béton.
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I- Définitions
1- Les liants
Les liants sont des substances employées pour agglomérer (réunir en une seule masse)
des particules organiques ou non et des fibres dans le but de produire des éléments résistants.
Les romains furent sans doute les premiers à fabriquer des liants hydrauliques suscepti-
bles de durcir sous l’eau. Pour cela, ils mélangeaient de la chaux et des cendres volcaniques de
la région de Pouzzoles. C’est de là qu’est venu le terme bien connu de « pouzzolanique », qui se
dit d’un matériau capable, en présence d’eau, de fixer la chaux.
En revanche, cette propriété d’hydraulicité du mélange ainsi constitué est restée totale-
ment inexpliquée jusqu’aux travaux de Louis Vicat qui en 1817, la théorie de l’hydraulicité et fait
connaître le résultat de ses recherches. Il donne des indications précises sur les proportions de
calcaire et de silice nécessaires pour constituer le mélange qui, après cuisson à la température
convenable et broyage, sera un véritable liant hydraulique fabriqué industriellement : le ciment
artificiel. L’industrie du ciment était née. Quelques années plus tard, en 1824, l’Ecossais Aspdin
donnait le nom de Portland au ciment qu’il fabriquait et qui égalait les performances de la pierre
de la région de Portland en Angleterre.
1- Principe de fabrication
Le ciment Portland s’obtient par broyage du clinker, qui est obtenu à partir de la cuisson
d’un mélange approprié de calcaire et d’argile, en proportion respective moyenne de 80 % /
20%, auquel on mélange préalablement environ 5% de gypse (sulfate de chaux):SO4, 2H2O des-
tiné à réguler les prises.
Le ciment Portland contient quatre constituants principaux : le silicate tricalcique 3 Ca02,
SIO2 (ou, par abréviation, C3S) ; le Silicate bicalcique 2CaO, SiO2 (ou C2S) ; l’aluminate tricalci-
que 3CaO, AL203 (ou C3A) ; l’aluminoferrite tétracalcique 4 Ca0, Al203, Fé203 –ou C4AF).
Calcaire et argile sont extraits de carrières, puis concassés, homogénéisés, cuit à haute
température pour aboutir au clinker qui est trempés enfin broyé.
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2- Fabrication du clinker
Les matières premières sont extraites de carrières généralement à ciel ouvert. Les blocs
obtenus sont réduits, dans des concasseurs situés généralement sur les lieux mêmes de
l’extraction, en éléments d’une dimension maximale de 150 mm.
Les grains de calcaire et d’argile sont intimement mélangés par broyage, dans des propor-
tions définies, en un mélange très fin, le « cru ». A ce niveau, des corrections de compostions
peuvent être effectuées en incorporant en faible proportion, de la bauxite, de l’oxyde de fer, etc.
Le mélange cru est préparé automatiquement en fonction de la technique de fabrication utilisée.
Il existe à l’heure actuelle quatre (4) techniques de fabrication du clinker : la voie sèche, la voie
semi-sèche, la voie humide, la voie semi-humide.
La voie sèche est de très loin la technique la plus employée, aujourd’hui, en France. La
matière première est préparée sous forme de poudre. La préhomogénéisation permet d’atteindre
un dosage parfait des constituants essentiels du ciment, par superposition de multiples couches.
Une station d’échantillonnage analyse régulièrement les constituants et le mélange pour en ga-
rantir la régularité. A la sortie du hall de préhomogéneisation, le mélange est très finement
broyé dans des broyeurs sécheurs, qui éliminent l(humidité résiduelle et permettent d’obtenir
une poudre qui présente la finesse requise ; cette poudre, le « cru », est une nouvelle fois ho-
mogénéisée par fluidisation.
Les autres techniques consistent à agglomérer la matière sous forme de granulats (voie-
semi-sèche) ou à la transformer en une pâte fluide (voie semi-humide ou humide).
Quelle que soit la technique de fabrication utilisée pour élaborer le cru, les installations de
cuisson sont similaires et comportent deux parties.
Un échangeur de chaleur comportant une série de quatre à cinq cyclones dans lesquels la pou-
dre déversé à la partie supérieure descend vers l’entrée du four rotatif. Elle se réchauffe au
contact des gaz chauds circulant à contre courant, en sortant de ce four, et se décarbonate en
partie. Une décarbonation plus complète peut obtenue par l’ajout d’un foyer complémentaire
situé dans le cyclone inférieur (précalcination). La poudre est ainsi portée à une température
comprise entre 800°C et 1000° C.
Un four rotatif cylindrique en acier (avec revêtement inférieur réfractaire) de 50 à 90 m de long
de 4 à 5 m de diamètre, légèrement incliné et tournant de 1 à 3 tours/minute. La matière pénè-
tre à l’amont du four (en partie haute) ou s’achève la décarbonatation, et progresse jusqu’à la
zone de clinkerisation (environ 1450°C).
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3- Broyage et conditionnement
• 2 à 9 % d’alumine. (C4AF).
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5- Classification du ciment
La classification des liants hydrauliques se fait selon des normes. Dans la plupart des pays
francophones ne disposant pas de normes en la matière, on se réfère à la norme française. En
Côte d’Ivoire, les ciments sont classés suivant leurs compositions et leurs résistances.
Selon sa composition, on a :
Ciment Portland artificiels (CPA): il contient 95% de clinker et plus 5 % de consti-
tuants secondaires.
Ciment Portland composé (CPO) ou CPJ en France : il contient au moins 65 % de
clinker et au plus 35 % d’autres constituants : laitier de haut fourneau, fumée de silices
(limitée à 10 %, pouzzolane naturelle, cendres volantes, calcaires, constituants secondai-
res (filler dans les limites de 5% de constituants actifs).
Il est à noter que les ciments Portland artificiel et Portland composé englobent les ci-
ments gris et les ciments blancs.
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Les ciments sont répartis en trois classes de résistances : 35 - 45 - 55, définies par la va-
leur minimale de la résistance normale du ciment à 28 jours en MPa. La résistance normale d’un
ciment est la résistance minimale à la compression mesurée à 28 jours conformément à la nor-
me NI 05 06 035 et exprimée en MPa (1 MPa = 1 N/mm2 = 10 bars). Pour les ciments de
classes 35 et 45, il est fixé une valeur maximale de la résistance normale à 28 jours, comme
indiqué dans le tableau.
Pour chaque classe de résistance courante, deux classes de résistance à court terme sont
définies : une classe avec résistance à court terme ordinaire (indiquée par la lettre N) et une
classe avec résistance à court terme élevée – indiquée par la lettre R).
Les normes ivoiriennes retiennent deux (2) classes de résistances des exprimées en bars.
Il s’agit des classes 350 et 425.
Ciment blanc : la teinte blanche est obtenue grâce à des matières premières très pures
(calcaire et kaolin) exemples d’oxyde de fer. Les ciments blancs sont des ciments dont
les caractéristiques sont analogues à celles des ciments Portland gris (CPA et CPO).
8- Hydratation du ciment
Phase de début et fin de prise : après une à deux heures pour la plupart des ciments,
on observe une augmentation brusque de la viscosité : c’est le début de prise, qui est ac-
compagné d’un dégagement de chaleur. La fin de prise correspond au moment où la pâte
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cesse d’être déformable et se transforme en matériau rigide. Suivant les types de ci-
ments, le temps de début de prise doit être supérieur à 45 minutes ou à 1 heure.
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I- Définition
Le mortier se définit comme étant un mélange de liant et de sable additionné d’une quanti-
té d’eau suffisante pour constituer une pâte plus ou moins plastique, éventuellement un adju-
vants, un colorant, etc.
Le sable contient des vides en proportions variables et lors du mélange le liant se place
dans les vides du sable.
1- Sable
Suivant la granulométrie du sable utilisé, on désigne les mortiers sous le nom de :
• Mortiers fins fabriqués à partir de sable 0/0,315 ;
• Mortiers moyens fabriqués à partir de sable 0/1,25 ;
• Mortiers gros fabriqués à partir de sable 0/5.
Le sable doit être propre, ne contenir que doit être propre, ne contenir que peu d’argile, la quan-
tité de pâte de ciment nécessaire pour remplir les vides, augmente avec la finesse du sable,
c’est-à-dire avec sa surface spécifique.
Un sable bien gradué 0/5 donne la compacité maximum ; ce qui entraîne une imperméa-
bilité et une résistance accrues.
Un mauvais choix peut avoir des effets néfastes sur le mortier :
• L’excès de fines provoque une chute de résistance, un accroissement de retrait faïençage)
une fissure qui forme un maillage ;
• Le manque de fines et un excès de gros éléments réduisent l’ouvrabilité ;
• Un sable uniforme donne un mortier poreux, etc.
2- Ciment
Les ciments utilisés en côte d’ivoire sont le CPA 350, le CPJ 425 et le CPO 350. On désigne
souvent le mortier en fonction de son dosage en ciment :
• Mortier maigre : sous dosé ;
• Mortier gras : sur dosé ;
• Mortier riche : sur dosé.
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Dosage en poids :
• 1 partie de ciment ;
• 3 parties de sable « normal » ;
• ½ partie d’eau.
3- Eau de gâchage
Un mortier sera trop sec, difficile à mettre en œuvre, et il adhérera mais aux pierres si la
quantité d’eau gâchage est faible. On fait des mortiers un peu mous.
La quantité d’eau de gâchage est une relation avec la surface des grains de mortier ; elle aug-
mente avec la finesse du sable, et la quantité du liant.
Exemple : Quantité d’eau de gâchage en fonction du dosage en ciment et pour 1m 2 de sable
sec.
3)
Dosage en eau (l/m3)
Ciment (Kg/ m
250 450 650
Sable moyen 1 501 2 001 2 301
Sable fin 2 401 2 701 3 001
C’est la quantité de liant mélangée avec 1m3 de sable sec apparent, on a un dosage nor-
mal lorsque le liant rempli les vides du sable.
Pour les ciments Portlands, le mortier contient généralement 350 à 400kg de ciment par m3.
C’est le rapport du volume réalisé au volume de sable sec qui a servi à le confectionner.
R= Vmortier /V sable sec
A priori, on peut penser que R est toujours supérieur ou égal à 1, c’est-à-dire que le liant et
l’eau remplissent parfaitement les vides laissés par le sable. Cela n’est pas toujours vérifié, en
particulier pour les mortiers maigres : l’adjonction de ciment au sable joue le rôle de lubrifiant et
facilité le tassement de ce sable, ce qui explique pourquoi le volume final de mortier est inférieur
au volume de sable dont on est parti.
Type de mortier Dosage en ciment CPA 350 Eau l/m3 R Affaissement cône
(Kg/m3) d’Abrams (cm).
Mortier maigre de 350 225 0,968 0,5
ciment pour chape
Mortier riche pour 550 290 1,150 4
couche d’usure
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1- Perméabilité et porosité
La perméabilité est la propriété qu’a le mortier de se laisser traverser par des liquides
sous pression. Elle est d’autant plus faible que les pores ont des dimensions petites.
La porosité est la propriété des mortiers de présenter des pores c’est-à-dire des vides qui
peuvent retenir un liquide.
L’augmentation de la compacité permet d’obtenir une augmentation de l’imperméabilité et une
augmentation de la résistance. L’on note également qu’aucun mortier rigoureusement imper-
méable.
Alors on cherche à améliorer l’imperméabilité des mortiers :
• Superficiellement avec un badigeonnage (bitumes) ou lissage à la truelle ;
• Dans la masse avec des matières hydrofuges et une bonne granulométrie (surface de ba-
ryum, silice pulvérisée, chaux, pouzzolanes, huiles, bitumes).
Elle dépend de la nature du mortier et de l surface des pierres. Les Portlands adhèrent
mieux que la chaux et me ciment prompt. L’adhérence n’est pas proportionnelle au dosage.
Elle est mauvaise entre :
• Mortier sec et matériaux mouillés ;
• Mortier plastique et matériaux secs ;
• Mortier frais et mortier sec.
3- Retrait thermique
Il se produit lors du refroidissement des massifs épais dans lesquelles il y a élévation de
température due à la prise. Il s’ajoute au retrait de dessiccation .
4- Retrait thermique
Il se produit lors du refroidissement. Elle est due à l’attaque des liants par :
- les liquides agressifs ;
- Les fumées (SO) ;
- Les graisses (saponification) de la chaux) ;
- Le bitume de cacao est nocif pour le béton.
Les symptômes de la décomposition sont :
- L’ouverture de fissures ;
- Le boursouflement ;
- La chute de morceaux.
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Remarque : Les dosages en ciment sont donnés pour 1m3 de sable sec, soit environ 2
à brouettes de sables sec (volume apparent).
Tenir le plus compte de la teneur en eau de sable utilisé. Un sable peut
paraître seulement humide et contenir plus de 50 litres d’eau par m3.
Les brouettes utilisées contiennent 50 litres à condition que celles-ci
soient arasées. Certaines brouettes du commerce contiennent plus de
50litres ; s’en assurer avant tout dosage.
Le dosage en eau moyen sera 200 litres par m3. Il variera en fonction de la
finesse du sable et du dosage en ciment.
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CHAPITRE 5 : GRANULATS
I- Définition
Les granulats (ou agrégats) sont des matériaux, minéraux granulaires(grains) inertes (sa-
bles, graviers, roche concassée ou broyées, fragments roulés dans le lit des fleuves), ayant des
caractéristiques leur permettant d’être utilisés sans préparation complémentaire dans les em-
plois suivants :
Les granulats proviennent des roches naturelles fragmentée par l’érosion et roulées dans le
fond des cours d’eau (sable, cailloux, galets), ou des carrières de concassage de roches massi-
ves. Les différentes roches couramment utilisées sont :
III-Classification
• Les granulats courants dont la densité moyenne avoisine 2,5. Granites, silico-calcaires,
basaltes, quarts, etc.
Ils sont essentiellement employés pour la confection des bétons lourds utilisés pour la
construction d’ouvrages nécessitant une protection bilogique contre les rayonnements atomiques
dans les centrales nucléaires par exemple ; on utilise en particulier la barytine (sulfate de ba-
ryum : Dabs = 4,2 à 4,7), la magnétite (oxyde de fer : Dabs = 4,5 à 5,1).
Les granulats très durs pour des usages spécifiques. Pour les bétons réfractaires, on utilise
le chromite, le corindon, etc.
Les granulats destinés à la fabrication des bétons proviennent de trois (3) sources :
les carrières de roches massives ;
les gisements alluvionnaires ;
les productions de granulats artificiels légers (laitiers expansé, argile expansé, schiste
expansé).
Une opération supplémentaire peu parfois compléter ces quatre traitements. Par exemple,
la cuisson des nodules ou de schiste expansé prend place entre le concassage et le criblage et
lorsque les nodules sont moulés, le concassage est supprimé.
1- Granulats de carrière
L’extraction se fait par abattage à l’explosif après la découverte (terres végétales, roches
altérées surplombant le front de taille). L’abattage doit se faire selon les règles de l’art, l’usage
de l’explosif étant règlementé pour des raisons de sécurité et des risques de nuisance à l’égard
de la collectivité.
Le concassage est réalisé en plusieurs étapes séparées chacune par un criblage. Le cribla-
ge consiste à faire passer le matériau à cribler sur un tamis qui vibre.
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2- Granulats alluvionnaires
L’extraction se fait à la pelle mécanique en site terrestre et par dragage en site aquati-
que. Le concassage est une opération auxiliaire, et le criblage est l’opération principale.
Il existe un grand nombre de type de granulat artificiels. La plupart d’entre eux n’est utili-
sée que pour des bétons de remplissage isolants, peu résistant. Les plus utilisés sont les argiles
et schistes expansés. Ils proviennent du traitement de sous produits industriels en général.
Le procédé de fabrication le plus employé pour les argiles et les schistes expansés consiste
à transformer la matière première en pâte ; cette pâte passe à travers une filière à la sortie de
laquelle les boudins de pâtes sont découpés en nodules. Ces nodules sont cuits dans un four
rotatif. Par ce procédé, les grains du granulat sont de formes presque sphériques. Notons qu’il
existe des granulats légers naturels tels que la pierre ponce, les schistes naturels.
La qualité d’un granulat est définie par ses caractéristiques. Selon l’usage que l’on veut
faire d’un granulat, il doit pouvoir satisfaire un certain nombre d’exigence appelés spécifications.
Il s’agit par exemple d’une grandeur limite, au-dessus (ou au-dessous) de laquelle le granulat ne
convient plus pour l’utilisation donnée.
Pour satisfaire aux spécifications, les granulats doivent faire l’objet d’une élaboration plus
ou moins poussée, selon la nature du gisement.
Les critères de qualité d’un granulat portent sur :
• son identification - sa granulométrie -Sa dureté ; sa porosité (équivalent de sable), etc.
Ces caractéristiques sont liées aux propriétés des roches d’origine et aux conditions
d’élaboration.
1- Echantillonnage
L’échantillonnage a pour but de prélever une fraction d’un matériau telle que la partie pré-
levée soit représentative de l’ensemble de l’échantillon ou, si l’on veut, que la partie soit identi-
que à la partie restante.
Tous les résultats des essais à réaliser dépendent du soin apporté à la réalisation de
l’échantillonnage.
L’échantillonnage peut s’effectuer :
par quartage ou fractionnant manuel d’une quantité de matériau ; cette méthode est à a
utiliser lorsqu’on a des quantités de matériau importantes ;
au moyen d’échantillonneurs, appareils séparant en deux parties égales une quantité de
matériaux déterminée.
Le quartage comprend les opérations suivantes :
brassage du matériau ;
constitution d’un tas homogène étalé ;
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séparation du tas étalé en quatre parties à peu près égales et prélèvement de deux par-
ties opposées ;
mise en tas étalé des deux fractions ainsi obtenues et reprise de l’opération si la quantité
est trop importante pour l’essai que l’on veut effectuer.
Dans le cas de l’utilisation d’un échantillonneur, on verse le matériau à l’aide d’un bac dans
l’échantillonneur en veillant à ce que le matériau soit uniformément réparti sur toute la largeur
du bac correspondant à l’échantillonneur utilisé. Si la quantité obtenue dans chaque plateau ré-
cupérateur est trop importante, on recommence l’opération avec le matériau d’un des deux pla-
teaux.
2- Identification
L’identification se fait sur des échantillons de blocs de roches prélevés dans les divers
bancs constituants la c0arrière, ou des échantillons de granulats.
3.1- Définition
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La granulométrie est la science des dimensions et de la forme des grains. C’est l’étude des
dimensions et de la forme des grains d’un granulat.
On classifie les sols par leur taille de leurs particules inorganiques.
On désigne la classe granulaire d’un granulat par le terme d/D où d correspond à la dimen-
sion des plus petits grains et D à la dimension de plus gros grains qu’il contient, à 8 % près.
Par exemple, un granulat de classe 5/15 présente environ 8 % de refus sur le tamis de
maille 15 mm et 92% de refus sur le tamis de maille 5 mm.
Le terme granulat d/D au sens défini ci-dessus est réservé aux granulats tels que d soit
supérieur 0,5 mm. Dans le cas contraire, le granulat est appelé « granulat 0/D », c’est-à-dire si
d 0,5 mm, le granulat est dit O/D.
On utilise généralement les classes granulaires suivantes :
0/5 : sable usuel pour bétons ;
0/15 : petit gravier pour bétons fins ;
20/40 : mélange pour gros béton.
En technique routière, les granulats 0/D tels que D soit compris entre 0,5 mm et 6 mm
sont appelés sables.
Une grave est donc un mélange de granulats naturels ou artificiels à granularité continue,
de cailloux, de graviers et de sable avec parfois présence de particules plus fines.
Il peut s’agir d’éléments roulés ou concassés. Les plus courants sont : 0/4 ; 0/10 ; 0/20 ;
0/31,5.
On appelle ‘’tamisat’’ ou ‘’passant’’, la partie des granulats qui est passée à travers le
tamis et ‘’refus’’, la partie qui est restée sur le tamis.
On trace cette courbe sur un graphique comportant en ordonnée le pourcentage des tami-
sats (0 à 100%) ou des refus (100% à 0) sous les tamis dont les dimensions des mailles sont
indiquées en abscisse en mm selon une graduation logarithmique et avec le module correspon-
dant.
Signalons que le module est le nombre le plus proche du produit par 10 du logarithme décimal
de l’ouverture des passoires exprimées en micron. Les dimensions des tamis sont normalisées
(norme française NFP 18.304. on a : Dpassoires = 1,25 Dtamis.
Remarque:
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1- Les courbes granulométriques peuvent être considérées comme continus si tous les
tamis enregistrent un refus. Elles peuvent être considérée comme continues si tous les
tamis enregistrent un refus. Elles peuvent être considérées comme discontinues lors-
que plus de trois tamis consécutifs ne gardent pas de refus.
2- La forme de la courbe granulométrique peut conduire à des interprétations rapides :
Courbe 1 : granulats riches en éléments fins ;
Courbe 4 : courbe granulométrique discontinue. Il manque des granulats de
diamètre compris en tre 0,25mm et 1 mm et moyen sont constante.
Courbe 2 : courbe granulométrique courante ;
Courbe 3: granulats pauvres en éléments fins.
Il est facile de lire le pourcentage d’éléments dont la taille est comprise entre deux valeurs,
ou le pourcentage de granulat élémentaires (taille comprise entre deux tamis successif).
Les pourcentages des refus cumulés ou ceux des tamisats cumulés sont représentés sous la
forme d’une courbe granulométrique en portant les ouvertures des tamis en arithmétique. La
courbe est tracée de manière continue et peut ne pas passer rigoureusement par tous les points.
La Granulométrie interne d’un granulat 0/D ou module de finesse joue un rôle important
dans la confection des bétons hydrauliques. Elle est caractérisée par le module de finesse (Mf)
qui est égal au 1/100 de la somme des refus cumulés exprimés en pourcentage sur les différents
tamis de la série suivante :
Tamis (mm) 0,16 0,315 0,63 1,25 2,5 5 10 20 40 80
Module 23 26 29 32 35 38 41 44 47 50
-6
A noté : 1 u = 10 m
Pour les sables, par définition, les dimensions des mailles des tamis utilisés sont comprise
entre 0,16 et 5 mm.
Si 1,80 < Mf < 2,20, on a un sable plutôt fin ; les bétons fabriqués avec ce type de sable
sont d’une bonne ouvrabilité mais de faible résistance.
Si 2,20 < Mf < 2,80, on a un sable préférentiel qui donnera des bétons de bonne ouvrabi-
lité et de bonne résistance.
Si 2,80 < Mf < 3,20, on a un sable grossier qui donnera des bétons de bonne résistance
mais de faible ouvrabilité ; il y a en plus un risque de ségrégation.
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NB : un bon sable a un module de finesse compris entre 2,20 et 2,80. On classe les roches en
fonction de leur densité absolue.
• Limites d’Atterberg
Les granulats sont classés en fonction de leurs grosseurs déterminées par criblage sur des
tamis à mailles carrées dont la dimension intermédiaire est exprimée en millimètre au cours
d’une opération de laboratoire appelée : analyse granulométrique.
Le tableau ci-dessous donne les appellations normalisées des granulats (norme française
NF P 18-304) suivant leur dimension.
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Tableau de classification
APPELATION EPITHETE DIMENSION DES VARIATION DES SELON
TAMIS (mm) LEUR TAILLE
Certaines propriétés décrivent du mode d’élaboration des granulats, ce que soit après ex-
traction alluvionnaire, ou par concassage de roches massives en carrières : il s’agit de la granu-
larité, de la propriété etc.
Dans tous les domaines d’utilisation de granulats, il est nécessaire de connaître leurs ca-
ractéristiques qui représentent:
Elle est fonction de la roche d’où provient le granulat et est déterminée par l’essai
LOS-ANGELES. (Elle consiste à la fragmentation des roches).
C’est pour un grain, le rapport entre le volume V du grain considéré et la sphère circonscri-
te au grain de diamètre d, d étant la plus grande dimension du grain.
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CV = /
d
3.8.4- La compacité
Pour un corps poreux ou un mélange de granulats de volume V et dont les pores ou vides
internes représentent un volume V, la compacité est le rapport du volume de manière au volume
total.
= 1- avec
Vt : Volume total
Vv : volume des vides (des grains)
Pour les granulats courants on peut admettre que la compacité en vrac est de l’ordre de :
3.8.5- La porosité
On a : = soit P = I x C ou I=
La masse spécifique d’un corps est la masse de ce corps par unité de volume de matière
pleine sans aucun vide entre les grains le constituant. Vg = Vt – Vv
Vg : Volume des grains Vv = Vw + Va
(eau) (air)
Vv : Volume des vides Vw =Vv = saturation
M vab = Msp = m/Vg
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La densité absolue (Dab) est le rapport de la masse spécifique à la mase d’un égal volume
d’eau à 20% soit 1000kg. Ce rapport est sans dimension et est égal au 1/1000 de la masse spé-
cifique.
Dab = Msp /1000 Msp = Masse volumique absolue
Granite : Dab=2,62
La masse volumique apparente d’un corps est la masse de ce corps par unité de volume
total (apparent) y compris les vides entre les grains le constituant :
Matériels
Récipient de volume connu ;
Balance ;
Truelle ;
Main métallique ;
Bac de capacité adaptée ;
Règle à araser ;
Etuve.
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Processus
Sécher à l’étuve le matériau (pour la masse volumique apparent sèche) ;
Mesurer le volume du récipient de mesure, soit V ;
Peser le récipient à l’aide d’une main métallique ;
Araser au moyen de la règle sans le tasser (matériau) ;
Peser le récipient avec le matériau, soit M2 ;
Calculer la masse du matériau : M= M2-M1
Calculer la masse volumique apparente : = (m de matériau apparent)
Résultats
Pour les sables et les graviers secs, la masse volumique apparente est de l’ordre de 1,5
kg/dm3 ou 1,5 t/m3.
Mais la masse volumique apparente du sable varie considérablement en fonction de la teneur en
eau.
1.8.1- Masse volumique apparente
La densité apparente (Dab) est le rapport de la masse volumique à la masse d’un volume
d’eau à 4°C. Elle est égale à 1/1000 de la masse volumique et est sans dimension.
Granite: Dap = 1,5 =
3.10.2- La propreté
Les granulats utilisés pour le béton ne doivent pas contenir de corps étrangers tels que :
bouts de bois, paille, feuille, etc…
Ils doivent être propres, la présence de gangue argileuse ou de poussière peut compromettre
l’adhérence du mortier sur les graviers. Pour la propreté des sables, on effectue l’essai
d’Equivalent de Sable (ES).
Sable
propre
H2 H2
h1 Sable
propre
h1
Sable argileux
Sable propre
Sable argileux
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L’essai consiste à peser une certaine quantité de sable et à le sécher à 105 ° C ou à le bru-
ler à l’alcool jusqu’à masse constante. Soit M1 la masse du matériau humide ; soit M2 la de ma-
tériau sec.
La teneur en eau est obtenue par la formule :
W%= W%=
Le volume occupé par un poids donné de sable sec augment en même temps que son hu-
midité. Ce phénomène peut donc avoir une influence important lors de la réalisation du dosage
du béton, non pas en poids, mais en volume.
Le foisonnement (f %) est l’augmentation de volume correspondant à une humidité donnée, par
rapport au volume occupé par la même quantité de sable sec.
f%=
Le sable approvisionné sur un chantier n’est jamais sec; et sa teneur en eau correspond
pratiquement toujours à une valeur faible de la masse apparente.
Application :
La masse nette d’un mètre cube d’un granulat alvéolaire non tassé est de 460 kg. Les
grains occupent dans ce m3 un volume réel de 525 litres (non compris les vides entre eux).
1) sa densité apparente
2) sa densité apparente
Dans un grain, le volume des pores est de 65 litres.
3) sa masse volumique des grains
4) sa densité absolue des grains.
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4- L’Analyse granulométrique
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant une série
de tamis, emboîtés les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes
du haut vers le bas. Le matériau à étudier est placé en partie supérieure des tamis et le déclas-
sement des grains s’obtient par vibration ou secousses de la colonne de tamis.
Le tamisage est terminé lorsque les refus ne varient de plus de 1 % entre deux séquences de
vibrations de la tamiseuse.
Le refus du tamis ayant la plus grande maille est pesé soit R1 la masse de ce refus.
Le refus du tamis immédiatement inférieur est pesé. Soit R2 la masse du deuxième refus. La
somme R1+R2 représente le refus cumulé sur le deuxième tamis. Cette opération est poursuivie
pour tous les tamis pris dans l’ordre des ouvertures décroissantes.
Les résultats des refus sont exprimés en pourcentage de la masse sèche M1 de départ. Ils peu-
vent être présentés selon l’exemple suivant :
é
R%= et T % = 100% - R%
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