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La luge :
La luge est un sport olympique de vitesse, consistant à descendre une
piste verglacée sans frein et en un minimum de temps. Elle se pratique
en position allongée sur le dos, seul ou à deux personnes.
Lors d'une descente, un lugeur lancé à pleine vitesse, dans sa deuxième
moitié de descente, a une vitesse constante comprise entre 110 et 120
km.h-1. Attaquant un virage dont le rayon de courbure vaut environ 25
m, ce lugeur est soumis à une accélération très importante. Les efforts
que ce lugeur doit fournir pour maintenir son corps droit et gainé sur la
luge sont alors considérables.
L'enregistrement n°3 de l'annexe donne différentes positions du lugeur
dans un virage de la piste de luge.
Le vecteur vitesse 𝐯⃗ en un point de la trajectoire est assimilé au vecteur vitesse moyenne obtenu pour
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑮i 𝑮i+𝟏
une durée t extrêmement courte.𝐯
⃗⃗i =
𝒕𝒊+𝟏 −𝒕𝒊
Il est défini par 4 caractéristiques :
Son origine : le point Gi.
Longueur du segment GiGi+1 mesuré à la
Sa direction : la tangente à la trajectoire règle en m
Son sens : celui du mouvement
𝐺𝐺
Sa valeur : vi = 𝑖 𝑖+1 en m.s-1 ( utiliser une échelle adaptée pour le dessiner).
𝑡𝑖+1 −𝑡𝑖
Durée du parcours de Gi à Gi+1 en
seconde
D’après l’enregistrement n°1, toutes les positions sont séparées par une même distance : 1,4 cm sur la feuille.
L’échelle nous permet d’avoir la distance réelle : 1,4 x 10 = 14 cm.
𝑮 𝑮
v3 = 𝒕 𝟑−𝒕𝟒 , avec : G3G4 = 1,4 cm sur la feuille, soit avec l’échelle G3G4 = 1,4 x 10 => G3G4 = 14 cm
𝟒 𝟑
t4 – t3 = t = 100 ms
𝟏𝟒.10-2
donc : v3 = 100.10-3 => v3 = 1,4 m.s-1
𝐺6 𝐺7
v6 = , avec : G6G7 = 1,4 cm sur la feuille, soit G6G7 = 1,4 x 10 => G6G7 = 14 cm
𝑡7 −𝑡6
et t7 – t6 = t = 100 ms
14.10-2
donc : v6 = => v6 = 1,4 m.s-1
100.10-3
𝐺9 𝐺10
v9 = , avec : G9G10 = 1,4 cm sur la feuille, soit G9G10 = 1,4 x 10 => G9G10 = 14 cm
𝑡10 −𝑡9
et t10 – t9 = t = 100 ms
14.10-2
donc : v9 = => v9 = 1,4 m.s-1
100.10-3
La vitesse est constante et la trajectoire rectiligne : le vecteur vitesse est donc constant.
5- D’après le principe d’inertie, comme le mouvement est rectiligne uniforme, les forces qui s’exercent sur la
pierre de curling se compensent. Leur somme vectorielle sera donc égale à vecteur nul.
6- a) Les forces qui s’appliquent sur le système lors de son mouvement sont : la réaction du support et le poids. On
néglige les frottements de l’air.
b) Le système est pseudo isolé car les forces qui s’exercent sur lui se compensent. Tout se passe donc comme si le
système ne subissait aucune force.
Lors d’un mouvement, le vecteur vitesse instantanée peut varier en direction, en sens et en norme.
On définit alors le vecteur variation de vitesse instantanée entre un instant t i et un instant ti+1 :
Δ𝐯
⃗⃗𝐢 = 𝐯⃗𝐢+𝟏 − ⃗⃗𝐯i
Il s’obtient en ajoutant graphiquement le vecteur 𝐯⃗𝐢+𝟏 à l’opposé du vecteur 𝐯⃗𝒊 ( - 𝐯⃗𝒊 ) au point Gi.
Travail à effectuer : « Comment évolue le vecteur variation de vitesse lors d’une descente en luge ? »
𝑮𝟒 𝑮𝟓
v4 = , avec : G4G5 = 1,8 cm sur la feuille, soit G4G5 = 1,8 x 4 => G4G5 = 7,2 m
𝒕𝟓 −𝒕𝟒
et t5 – t4 = Dt = 270 ms
𝟕,𝟐
donc : v4 = -3 => v4 = 27 m.s-1
270.10
𝑮𝟖 𝑮𝟗
v8 = , avec : G8G9 = 1,8 cm sur la feuille, soit G8G9 = 1,8 x 4 => G8G9 = 7,2 m
𝒕𝟗 −𝒕𝟖
et t9 – t8 = Dt = 270 ms
𝟕,𝟐 -1
donc : v8 = -3 => v8 = 27 m.s
270.10
𝑮𝟗 𝑮𝟏𝟎
v9 = , avec : G9G10 = 1,8 cm sur la feuille, soit G9G10 = 1,8 x 4 => G9G10 = 7,2 m
𝒕𝟏𝟎 −𝒕𝟗
et t10 – t9 = Dt = 270 ms
𝟕,𝟐 -1
donc : v9 = -3 => v9 = 27 m.s
270.10
La trajectoire est curviligne car le vecteur vitesse n’est pas constant en direction.
La vitesse du mobile reste constante en norme au cours du temps.
Le mouvement est curviligne uniforme.
3- D’après le principe de l’inertie, les forces ne se compensent pas car le mouvement est curviligne uniforme.
Les forces se compensent uniquement si le système est au repos ou en mouvement curviligne uniforme dans
le référentiel choisi.
4- Les forces appliquées au système sont le poids et la réaction du support. Ces deux forces ne se compensent
plus.
5- Construire les vecteurs variation de vitesse ∆v⃗⃗⃗3 au point G3 et ∆v⃗⃗⃗8 au point G8. ⃗⃗⃗⃗𝟑 = 𝐯⃗𝟒 − ⃗⃗⃗
Δ𝐯 𝐯3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∆v3 v⃗⃗⃗3
v⃗⃗⃗4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∆v8
v⃗⃗⃗8
v⃗⃗⃗9
Dans le document 1 sur la luge il est dit « … ce lugeur est soumis à une accélération très importante… »
∆v
Une accélération est définie par la relation suivante : a =
∆t