Objectif

À la fin de ce cours, les apprenants pourront faire ce qui suit :

Définir les Mutilations génitales féminines (FGM/C), décrire les différents types et comprendre la population affectée et les raisons de la pratique
Comprendre la prévalence mondiale des FGM/C
Décrire les facteurs socio-économiques contribuant aux taux de prévalence
Identifier les complications de santé immédiates et à long terme des FGM/C
Identifier les instruments juridiques relatifs aux droits de l'homme qui peuvent être utilisés dans les campagnes de mobilisation pour éliminer les
FGM/C
Apprendre des initiatives réussies menés par le pays et les études de cas sur les éléments programmatiques critiques qui encouragent l'abandon des
FGM/C
Definition Définition
According to the World Health Organization (WHO), the United Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour
Nations Children's Fund (UNICEF), and the United Nations Population l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), la
Fund (UNFPA), female genital mutilation/cutting (FGM/C) comprises mutilation génitale féminine/excision (MGF/E) comprend

". . . all procedures involving partial or total removal of the female ". ... toutes les procédures impliquant l'ablation partielle ou totale des organes génitaux
external genitalia or other injury to the female genital organs for externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pour des
non-medical reasons." raisons non médicales".

It is estimated that more than 125 million girls and women have
undergone some form of genital mutilation/cutting, and more than
three million girls in Africa alone are at risk of undergoing the
practice every year.
In 2012, the United Nations General Assembly adopted a resolution
to intensify global efforts for the elimination of FGM/C. This course
will highlight the lessons learned from the unified, global stance
towards the elimination of FGM/C, in addition to outlining promising
practices and case studies.
Sources: WHO 2008; UNICEF 2013
On estime que plus de 125 millions de filles et de femmes ont subi une forme ou une
autre de mutilation génitale ou d'excision, et plus de trois millions de filles, rien qu'en
Afrique, risquent de subir cette pratique chaque année.
En 2012, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution visant à
intensifier les efforts mondiaux pour l'élimination des mutilations génitales féminines et
de l'excision. Ce cours mettra en lumière les leçons tirées de la position mondiale unifiée
en faveur de l'élimination des MGF/E, en plus de présenter des pratiques prometteuses et
des études de cas.
Sources : OMS 2008 ; UNICEF 2013

Terminology Terminologie
Despite more than 30 years of advocacy work, the terms used to
describe the practice (e.g., "mutilation" and "cutting") are still the
subject of debate.
Some fear that parents may resent the implication that they are
"mutilating" their daughters. The term "cutting" is less judgmental
and corresponds better to terms used in many local languages.
However, many women's health and human rights organizations and
activists use "mutilation" not only to describe the practice but also to
underscore the basic violation of women's human rights.  femmes.
Previously, some referred to the practice as "circumcision" to equate
FGM/C to male circumcision. However, this term obscures the
serious physical and psychological effects of cutting women's
genitals and fails to distinguish between the various types of cutting.
Due to this continual debate, USAID uses "female genital
mutilation/cutting." Note that this term does not directly translate
into many indigenous languages. Those who practice FGM/C may
have very different conceptions about the practice, and therefore
use different descriptions and terms for it.  Source : FNUAP 2015
Source: UNFPA 2015a
Highlight
“Efforts to empower women cannot begin with using language that
offends them.” — Rainbo.org
"Female genital mutilation targets little girls, baby girls—fragile
angels who are helpless, who cannot fight back. It's a crime against a
child, a crime against humanity. It's abuse. It's absolutely criminal
and we have to stop it." — Waris Dirie
Both of these quotes underscore the passionate feelings regarding
the terminology used to describe FGM/C.
Malgré plus de 30 ans de travail de sensibilisation, les termes utilisés pour décrire cette
pratique (par exemple, "mutilation" et "coupure") font toujours l'objet de débats.
Certains craignent que les parents n'en veuillent pas à l'idée qu'ils "mutilent" leurs
filles. Le terme "mutilation" est moins critique et correspond mieux aux termes
utilisés dans de nombreuses langues locales.
Cependant, de nombreuses organisations et militants pour la santé et les droits
humains des femmes utilisent le terme "mutilation" non seulement pour décrire la
pratique mais aussi pour souligner la violation fondamentale des droits humains des
Auparavant, certains qualifiaient la pratique de "circoncision" pour assimiler l'E/MGF
à la circoncision masculine. Cependant, ce terme occulte les graves effets physiques
et psychologiques de l'excision des organes génitaux des femmes et ne fait pas la
distinction entre les différents types d'excision.
En raison de ce débat permanent, l'USAID utilise le terme "mutilation génitale
féminine/excision". Notez que ce terme ne se traduit pas directement dans de
nombreuses langues indigènes. Les personnes qui pratiquent l'E/MGF peuvent avoir
des conceptions très différentes de cette pratique, et utilisent donc des descriptions
et des termes différents pour la désigner.
Mettre en évidence
"Les efforts visant à renforcer l'autonomie des femmes ne peuvent pas commencer
par l'utilisation d'un langage qui les offense". - Rainbo.org
"Les mutilations génitales féminines visent les petites filles, les bébés filles - des anges
fragiles qui sont impuissants, qui ne peuvent pas se défendre. C'est un crime contre
un enfant, un crime contre l'humanité. C'est un abus. C'est absolument criminel et
nous devons y mettre un terme". - Waris Dirie
Ces deux citations soulignent les sentiments passionnés concernant la terminologie
utilisée pour décrire les MGF/E.
Types of FGM/C
Female genital mutilation comprises all procedures involving partial
or total removal of the external female genitalia or other injury to
the female genital organs for non-medical reasons.
In 2008, the WHO/UNICEF/UNFPA Joint Statement classified female
genital mutilation into four types:
Type I
Type II
Type III
Type IV
 Although the extent of genital tissue cutting generally increases
from Type I to III, there are exceptions. Severity and risk are closely
related to the anatomical extent of the cutting, including both the
type and amount of tissue that is cut, which may vary between the
types.
Type IV comprises a large variety of practices that do not remove
tissue from the genitals.
Girls and women may not always be certain which procedure was
performed on them. Moreover, the extent of the cutting may vary
significantly from community to community depending upon the
conditions in which the practice is performed, the instrument used,
and the practitioner.
The following pages will provide more details about the differences
between the four types of FGM/C.
Sources: WHO 1997; WHO 2015a
Type I
Type I: Refers to the partial or total removal of the clitoris and/or the
prepuce. The affected area is highlighted in orange.
This practice is also referred to as clitoridectomy.
Source: WHO 2008
Types de MGF/E
Les mutilations génitales féminines comprennent toutes les procédures impliquant
l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou d'autres
lésions des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales.
En 2008, la déclaration commune OMS/UNICEF/FNUAP a classé les mutilations
génitales féminines en quatre types :
Type I
Type II
Type III
Type IV
Bien que l'étendue de la coupe des tissus génitaux augmente généralement du type I
au type III, il existe des exceptions. La gravité et le risque sont étroitement liés à
l'étendue anatomique de la coupure, y compris le type et la quantité de tissu coupé,
qui peuvent varier selon les types.
Le type IV comprend une grande variété de pratiques qui n'entraînent pas l'ablation
de tissus des organes génitaux.
Les filles et les femmes ne savent pas toujours avec certitude quelle procédure a été
pratiquée sur elles. En outre, l'ampleur de l'excision peut varier considérablement
d'une communauté à l'autre en fonction des conditions dans lesquelles la pratique
est pratiquée, de l'instrument utilisé et du praticien.
Les pages suivantes fournissent plus de détails sur les différences entre les quatre
types de MGF/E.
Sources : OMS 1997 ; OMS 2015a
Type I
Type I : Désigne l'ablation partielle ou totale du clitoris et/ou du prépuce. La zone
affectée est surlignée en orange.
Cette pratique est également appelée clitoridectomie.
Source : OMS 2008
Highlights
Type I is the most common among countries that practice FGM/C.
Source: UNICEF 2005; UNFPA 2015a
Type II
Type II: Refers to the partial or total removal of the clitoris and the
labia minora, with or without excision (surgical removal or cutting)
of the labia majora. The affected area is highlighted in orange.
Source: WHO 2008
Highlight
In a number of countries, such as Burkina Faso, Cameroon, Sierra
Leone, Ghana, Guinea-Bissau, Kenya, and Mali, excision of the clitoris
(Type II) is most frequently practiced. Source: UNICEF 2013a
Did you know?
In French, the term "excision" is often used as a general term covering
all types of female genital mutilation/cutting. Source: WHO 2015b
Type III and Type IV
 Type III: Refers to the narrowing of the vaginal orifice, with creation
of a covering seal, by cutting and sewing the labia minora and/or the
labia majora together—with or without excision of the clitoris. The
affected area is highlighted in orange.
This practice is also referred to as infibulation.
 Type IV: Refers to all other harmful procedures to the female
genitalia for non-medical purposes (e.g., pricking, piercing, incising,
scraping, and cauterization).
The reasons, context, consequences, and risks of the various
practices subsumed under Type IV vary enormously. These practices
are generally less well known and studied than Types I, II, and III.
Faits marquants
Le type I est le plus courant parmi les pays qui pratiquent l'E/MGF. Source : UNICEF 2005 ;
FNUAP 2015a
Type II
Type II : ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, avec ou sans excision
(ablation ou coupe chirurgicale) des grandes lèvres. La zone affectée est surlignée en
orange. Source : OMS 2008
Faits marquants
Dans un certain nombre de pays, tels que le Burkina Faso, le Cameroun, la Sierra Leone, le
Ghana, la Guinée-Bissau, le Kenya et le Mali, l'excision du clitoris (type II) est le plus
fréquemment pratiquée. Source : UNICEF 2013)
Le saviez-vous ?
En français, le terme "excision" est souvent utilisé comme un terme général couvrant tous
les types de mutilation génitale féminine/excision. Source : OMS 2015b
Type III et type IV
Type III : Rétrécissement de l'orifice vaginal, avec création d'un sceau de recouvrement,
par coupe et couture des petites lèvres et/ou des grandes lèvres - avec ou sans excision
du clitoris. La zone affectée est mise en évidence en orange.
Cette pratique est également appelée infibulation.
Type IV : Désigne toutes les autres procédures préjudiciables aux organes génitaux
féminins à des fins non médicales (par exemple, piqûre, perçage, incision, grattage et
cautérisation).
Les raisons, le contexte, les conséquences et les risques des diverses pratiques
regroupées sous le type IV varient énormément. Ces pratiques sont généralement moins
bien connues et étudiées que les types I, II et III.
Source: WHO 2008
Highlight
In Somalia, Eritrea, Niger, Djibouti, and Senegal, more than one
out of five girls has undergone Type III (infibulation).
Source: UNICEF 2013a
Geographic Distribution of Affected Population
Female genital mutilation/cutting has been documented in 29
countries located in Africa, as well as in parts of the Middle East
(Yemen, Oman, United Arab Emirates, Bahrain, and Northern Iraq)
and Asia (India, Malaysia, and Indonesia).
However, the range may be even farther-reaching. No nationally
representative data on FGM/C currently exist for Colombia, Jordan,
Oman, Saudi Arabia, and parts of Indonesia and Malaysia, even
though it has been documented that the practice has long existed
there.
In addition, growing migration has increased the number of girls
and women living outside their countries of origin who have
undergone FGM/C or who may be at risk of being subjected to the
practice.
Attention has been focused on the continuation of the practice
among immigrant communities throughout Europe, the United
States, Australia, and Canada, although data on the practice in these
communities have been difficult to obtain.  
Sources:  WHO 2011, PRB 2013, UNICEF 2013a
Age of Affected Population
Source : OMS 2008
Faits marquants
En Somalie, en Erythrée, au Niger, à Djibouti et au Sénégal, plus d'une fille sur cinq a
subi une infibulation de type III.
Source : UNICEF 2013a
Répartition géographique de la population touchée
Les mutilations génitales féminines ont été documentées dans 29 pays situés en
Afrique, ainsi que dans certaines parties du Moyen-Orient (Yémen, Oman, Émirats arabes
unis, Bahreïn et nord de l'Irak) et de l'Asie (Inde, Malaisie et Indonésie).
Toutefois, la portée de ce phénomène pourrait être encore plus vaste . Il n'existe
actuellement aucune donnée représentative au niveau national sur l'E/MGF pour la
Colombie, la Jordanie, Oman, l'Arabie Saoudite et certaines parties de l'Indonésie et de la
Malaisie, même s'il a été prouvé que la pratique existe depuis longtemps dans ces pays.
En outre, la migration croissante a augmenté le nombre de filles et de femmes vivant en
dehors de leur pays d'origine qui ont subi des MGF/E ou qui risquent d'être soumises à
cette pratique.
L'attention s'est concentrée sur la poursuite de la pratique au sein des communautés
d'immigrants en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Canada, bien qu'il ait été
difficile d'obtenir des données sur la pratique dans ces communautés.
Sources : OMS 2011, PRB 2013, UNICEF 2013a
Âge de la population touchée
Alors que les données précédentes étaient rapportées dans des échantillons de
While earlier data was reported in samples of women age 15 to 49, femmes âgées de 15 à 49 ans, en 2010, un nouveau plan de collecte de données a été
in 2010, a new data collection plan was implemented to include mis en place pour inclure les taux de prévalence des filles de 0 à 14 ans. Ces
prevalence rates of girls 0-14 years of age. This information is informations sont particulièrement utiles pour l'évaluation des interventions plus
particularly useful for the evaluation of more recent interventions. récentes. Cependant, leur collecte est également difficile ; voir la dernière page de la
However, it is also challenging to collect; see the last page in the prochaine session pour plus de détails sur les défis que pose la mesure de la
next session for more details on the challenges to measuring FGM/C prévalence des MGF/E.
prevalence. Dans la moitié des pays pour lesquels des données sont disponibles, la majorité des
In half of the countries with available data, the majority of girls filles ont été excisées avant l'âge de 5 ans. Par exemple, au Nigeria, plus de 90 % des
were cut before age 5. For example, in Nigeria, over 90% of girls filles ont été excisées avant l'âge de 5 ans. Le contraste est frappant avec l'Égypte, où
were cut before age 5. This is in stark contrast to Egypt, where about environ la moitié des filles subissent l'E/MGF entre 10 et 14 ans.
half of all girls undergo FGM/C between the ages of 10 and 14. D'importantes différences d'âge pour l'excision sont également constatées entre les
groupes ethniques vivant dans le même pays. Par exemple, les données du Kenya
Important differences in age at cutting are also found among ethnic montrent que l'âge moyen de l'excision chez les femmes de 15 à 49 ans varie de 9 ans
groups living in the same country. For example, data in Kenya show chez les Somaliens à 16 ans chez les groupes ethniques Kamba et Kalenjin. En Guinée,
that the mean age at cutting among females ages 15 to 49 ranges 6 % des filles de la population Toma ont été excisées avant l'âge de 5 ans, contre 39 %
from 9 years among the Somali to 16 years among the Kamba and des filles d'origine malinké.
Kalenjin ethnic groups. In Guinea, 6% of daughters from the Toma Des rapports suggèrent que l'âge diminue dans certaines régions. Cela est
population were cut before age 5, compared to 39% of daughters of généralement attribué à une tentative de dissimuler la pratique dans les zones où des
Malinke background. lois ont été adoptées rendant les MGF/E illégales. Cette tendance a également été
Reports suggest that the age is dropping in some areas. This is attribuée à la tendance des jeunes filles à moins résister.
generally attributed to an attempt to hide the practice in areas
where laws have been passed making FGM/C illegal. This trend has Source : UNICEF 2013a
also been attributed to the tendency of young girls to put up less
resistance.

Source: UNICEF 2013a

Reasons for FGM/C Raisons des MGF/E

The justifications offered for the practice of FGM/C are numerous
and, in their specific contexts, compelling.  Les justifications offertes pour la pratique de l'E/MGF sont nombreuses et, dans leurs
contextes spécifiques, convaincantes.
The motivation for the practice is often linked to the perception of
specific benefits. FGM/C assigns status and value both to the girl or  La motivation de la pratique est souvent liée à la perception de bénéfices spécifiques.
woman herself and to her family. L'E/MGF confère un statut et une valeur à la fille ou à la femme elle-même et à sa
 Some common reasons given for FGM/C include that it ensures the famille.
following:
 Parmi les raisons couramment invoquées pour justifier l'E/MGF, on peut citer le fait
qu'elle garantit les éléments suivants
 A girl's or woman's status
 - Le statut de la fille ou de la femme
 Marriageability
 - Mariabilité
 Chastity, morality, and fidelity
 - Chasteté, moralité et fidélité
 Preservation of virginity
 - Préservation de la virginité
 Health and fertility
 - Santé et fertilité
 Beauty
 - Beauté
 Hygiene/cleanliness
 - Hygiène et propreté
 Family honor/social acceptance
 - Honneur familial/acceptation sociale
 Religiosity
 - Religiosité
 Male sexual pleasure
 - Plaisir sexuel masculin
 Religious necessity/approval
 - Nécessité/approbation religieuse
 According to Demographic and Health Survey (DHS) data, the
majority of women cite gaining social acceptance as a benefit of  Selon les données de l'enquête démographique et de santé (EDS), la majorité des
FGM/C. femmes citent l'acceptation sociale comme un avantage de l'E/MGF.

 Sources: UNICEF Innocenti Research Centre 2005; UNICEF 2005;  Sources : Centre de recherche Innocenti de l'UNICEF 2005 ; UNICEF 2005 ; UNICEF
UNICEF 2013a 2013a

What Is FGM/C? Knowledge Recap

Now that you’ve completed this session, test your knowledge on this
subject. Taking this quiz will reinforce key points and identify gaps in
learning.

After taking the Knowledge Recap, you’ll get to review the correct
answers, and in some cases, read an explanation.
Question 1 de 6
How many types of FGM/C currently exist?

Choisissez-en un One Two Three Four

Question 2 de 6
Where is FGM/C practiced?

Choisissez-en un Africa Asia The Middle East All the above

Question 3 de 6
At what age is it most typical for girls to undergo FGM/C? 

Choisissez-en un Before 14 years old, as a young child before puberty

Between 15 to 19, after puberty Between 20 to 24, at time of marriage
Between 20 to 24, after giving birth to first child
Question 4 de 6
In addition to culture and tradition, what reasons do people give to
justify continuing the practice of FGM/C? It ensures:

Choisissez-en un Fidelity Family honor Beauty Child survival All of the

above
Question 5 de 6
Clitoridectomy refers to the procedure that includes the partial or total
removal of the clitoris.

Choisissez-en un Vrai Faux

Question 6 de 6
Infibulation refers to the narrowing of the vaginal opening by cutting
and sewing the labia minora and/or the labia majora together.

Choisissez-en un Vrai Faux

You got 6 of 6 possible points.
Your score: 100 %
Global Prevalence Rates Taux de prévalence mondiale
To show how widespread the practice of FGM/C is in any particular Pour montrer l'étendue de la pratique de l'E/MGF dans un pays donné, on utilise le
country, the percentage of girls and women of reproductive age (15 to pourcentage de filles et de femmes en âge de procréer (15 à 49 ans) qui ont subi une forme
49 years old) who have experienced any form of FGM/C is used. This quelconque d'E/MGF. Cet indicateur reflète les réponses des filles et des femmes à propos
indicator reflects responses by girls and women about themselves. d'elles-mêmes.

In this session, we highlight some country-specific prevalence rates as Dans cette session, nous mettons en évidence certains taux de prévalence spécifiques à des
well as in-country variations and discuss the challenges to measuring pays ainsi que les variations au sein des pays et nous discutons des défis que pose la mesure
FGM/C prevalence. de la prévalence de l'E/MGF.

Global Prevalence Rates Knowledge Check Taux de prévalence mondiale - Vérification des connaissances
Before starting this session, take this quiz to test your awareness of this Avant de commencer cette session, répondez à ce quiz pour tester vos connaissances sur ce
subject. sujet.

The Knowledge Check introduces you to course session material and Le contrôle des connaissances vous présente le matériel de la session de cours et vous permet
allows you to test your initial understanding of the subject matter. de tester votre compréhension initiale du sujet.

1 de 3
According to DHS, which of the following countries are in Group 1 with a
FGM/C prevalence rate of 80% or more? Ghana ; Cameroon ; Egypt ;
Guinea et Both c and d

2 de 3
The most reliable and extensive data on the prevalence and nature of
FGM/C are provided by: Demographic and Health Surveys (DHS) ;
Sample population surveys et Multiple Indicator Cluster Surveys (MICS)
Both a and c

3 de 3
It is important to consider disaggregated data by country/region
because national prevalence averages can disguise significant in-country
variations in FGM/C prevalence rates. Vrai Faux

FGM/C Prevalence Prévalence des MGF/E

 The most reliable and extensive data on the prevalence and nature Les données les plus fiables et les plus complètes sur la prévalence et la nature des
of FGM/C are provided by Demographic and Health Surveys (DHS) MGF/E sont fournies par les enquêtes démographiques et sanitaires (EDS) et les enquêtes
and Multiple Indicator Cluster Surveys (MICS).
The table provides recent data from DHS and MICS, indicating that
FGM/C prevalence varies significantly from country to country,
from as low as 1% in Cameroon and Uganda to as high as 98% in
Somalia, 96% in Guinea, and 93% in Djibouti.
Source: PRB 2014
FGM/C Prevalence in Africa
The majority of girls at risk of undergoing FGM/C live in Africa and
the Middle East. In Africa, these countries form a broad band from
Senegal in the west to Somalia in the east.
Source: UNICEF 2013a
en grappes à indicateurs multiples (MICS).
Le tableau présente des données récentes provenant des EDS et des MICS, indiquant que
la prévalence des MGF/E varie considérablement d'un pays à l'autre , allant de
1 % au Cameroun et en Ouganda à 98 % en Somalie, 96 % en Guinée et 93 % à Djibouti.
Source : EDS et MICS, indiquant que la prévalence des MGF/E varie considérablement
d'un pays à l'autre, de 1 % au Cameroun et en Ouganda à 98 % en Somalie, 96 % en
Guinée et 93 % à Djibouti : PRB 2014
Prévalence de l'E/MGF en Afrique
La majorité des filles qui risquent de subir l'E/MGF vivent en Afrique et au Moyen-Orient.
En Afrique, ces pays forment une large bande allant du Sénégal à l'ouest à la Somalie à
l'est.
Source : UNICEF 2013a
Country Groupings by Prevalence Rates
Often countries are discussed and examined based on their prevalence rates.
As a result, five general groupings have been established:
What Disaggregated Data Reveals Ce que révèlent les données désagrégées
Although the five groupings are useful in providing a broad sense Bien que les cinq groupes soient utiles pour donner une idée générale de la pratique
of the practice in each country for which national-level data are dans chaque pays pour lequel des données de niveau national sont disponibles, les
available, DHS and MICS also permit national-level data to be EDS et les MICS permettent également de ventiler les données de niveau national par
disaggregated by age group, urban-rural residence, household groupe d'âge, résidence urbaine ou rurale, richesse des ménages, éducation des
wealth, women's education, and region or province. femmes et région ou province.
La possibilité d'analyser les données désagrégées sur la prévalence est d'une
The possibility of analyzing the disaggregated data on importance cruciale car les moyennes nationales peuvent dissimuler d'importantes
prevalence is of crucial importance because national averages variations à l'intérieur d'un pays, comme illustré ci-dessous.
can disguise significant in-country variation, as illustrated below.
Example of FGM/C Prevalence within Senegal Exemple de la prévalence de l'E/MGF au Sénégal
Senegal provides an excellent example of in-country variation. Le Sénégal offre un excellent exemple de variation à l'intérieur d'un même pays.

 Senegal is a moderately low-prevalence country, with a national

prevalence rate between 26% and 50%. DHS 2011 data report Le Sénégal est un pays à prévalence modérément faible, avec un taux de prévalence
that the prevalence rate for girls and women aged 15 to 49 who
have undergone FGM/C is 26%.
At the regional level, FGM/C prevalence ranges from 1% in
Diourbel to 92% in Kedougou. This illustrates the dramatic
geographic variation between regions and communities. This
variation is largely explained by the presence of diverse ethnic
groups with differing attitudes and practices regarding FGM/C.
Source: UNICEF 2013a
FGM/C Prevalence in the United States
The Population Reference Bureau (2015) reports that more than
500,000 women and girls in the United States are estimated to be
affected by or at risk of FGM/C. This number has more than
national compris entre 26 % et 50 %. Les données de l'EDS 2011 indiquent que le taux
de prévalence pour les filles et les femmes âgées de 15 à 49 ans ayant subi une
MGF/E est de 26 %.
Au niveau régional, la prévalence des MGF/E varie de 1 % à Diourbel à 92 % à
Kedougou. Cela illustre la variation géographique spectaculaire entre les régions et
les communautés. Cette variation s'explique en grande partie par la présence de
divers groupes ethniques ayant des attitudes et des pratiques différentes en matière
d'E/MGF.
Source : UNICEF 2013a
Prévalence des MGF/E aux États-Unis
Selon le Population Reference Bureau (2015), plus de 500 000 femmes et filles aux
États-Unis seraient concernées ou menacées par les MGF/E. Ce nombre a plus que
doublé depuis 2000. Les principales raisons de cette prévalence croissante sont la
 doubled since 2000. The main reasons for the increasing
prevalence include population growth and increased
international immigration, especially from African countries.  
There are generally three types of cases that affect women in the
US:
 Immigrants: The most common cases involve immigrant
women who move to the US, but had already
undergone FGM/C in their birthplaces.
 Vacation cutting: This often involves children of immigrants,
who are sent abroad (often being told they are going on
“vacation”) to have the procedure done. In 2013, a federal law
made it illegal for parents/guardians to knowingly send their
girls abroad to undergo FGM/C.
 Underground: Even though performing FGM/C has been illegal
in the US since 1996, in some communities, medical
professionals will perform FGM/C at the request of parents.
Other times, parents will have someone come to the home to
perform the procedure.
To learn more about the FGM/C practice in America, see ABC Sources: Equality Now 2015; PRB 2015
News’ Underground in America: FGM.  
croissance démographique et l'augmentation de l'immigration internationale, en
particulier en provenance des pays africains.
Il existe généralement trois types de cas qui touchent les femmes aux États-Unis :
Les immigrantes : Les cas les plus fréquents concernent des femmes immigrées qui
s'installent aux États-Unis, mais qui ont déjà subi une MGF/E dans leur lieu de
naissance.
L'excision en vacances : Il s'agit souvent d'enfants d'immigrés, qui sont envoyés à
l'étranger (souvent en se faisant dire qu'ils partent en "vacances") pour y subir
l'intervention. En 2013, une loi fédérale a rendu illégal pour les parents/tuteurs
d'envoyer sciemment leurs filles à l'étranger pour qu'elles subissent une MGF/E.
Sous terre : Bien que la pratique de la MGF/E soit illégale aux États-Unis depuis 1996,
dans certaines communautés, des professionnels de la santé pratiquent la MGF/E à la
demande des parents. Dans d'autres cas, les parents font venir quelqu'un à la maison
pour pratiquer l'intervention.
Pour en savoir plus sur la pratique de la MGF/E en Amérique, consultez le site
Underground in America d'ABC News : FGM.

Sources: Equality Now 2015; PRB 2015

Did you know?
Three countries—Egypt, Ethiopia, and Somalia—account for over
half of all US women and girls at risk. Not only do these countries
have high FGM/C prevalence rates, but they also have a relatively
large number of immigrants to the US.  
 Did you know?
To date, only 24 states have laws against FGM/C.
Challenges in Measuring FGM/C Prevalence
The best available data on FGM/C prevalence, as well as
information on health consequences attributable to FGM/C,
comes from large-scale population-based surveys. However, the
ability to make inferences from self-reported data is limited due
to the following factors:
 Bias: Selection bias is a huge factor, as the data only includes
women who survived FGM/C.
 Recall: It may be impossible for some women to remember any
details regarding the experience, especially for those who had
undergone the procedure in early childhood or infancy.
 Cultural context: Certain common consequences may be
considered "normal" and not associated with the practice in
groups where FGM/C prevalence is high. For example, a
researcher once interviewed a woman who reported taking up
to 15 minutes to empty her bladder to be normal. In a
community where everyone is infibulated, this may not be
reported as "difficult urination."
 Fear: Women and girls may fear reporting that they (or their
daughters) have undergone FGM/C, due to legal sensitivities.  ont subi une MGF/E, en raison de sensibilités juridiques.
For all of these reasons, a number of hospital-based and
epidemiological studies have been developed to provide a clearer
picture of the health dimensions of this harmful practice.
Sources:  UNICEF 2013a; Morison and Scherf 2001; WHO 2006; Yoder
et al 2008 
Les défis de la mesure de la prévalence de l'E/MGF
Les meilleures données disponibles sur la prévalence de l'E/MGF, ainsi que les
informations sur les conséquences sanitaires attribuables à l'E/MGF, proviennent
d'enquêtes de population à grande échelle. Toutefois, la capacité à faire des
déductions à partir de données autodéclarées est limitée en raison des facteurs
suivants :
Biais : le biais de sélection est un facteur énorme, car les données ne comprennent
que les femmes qui ont survécu à l'E/MGF.
Rappel : Il peut être impossible pour certaines femmes de se souvenir de détails
concernant l'expérience, en particulier pour celles qui ont subi l'intervention dans la
petite enfance ou la petite enfance.
Contexte culturel : Certaines conséquences courantes peuvent être considérées
comme "normales" et non associées à la pratique dans les groupes où la prévalence
de l'E/MGF est élevée. Par exemple, un chercheur a un jour interrogé une femme qui
a déclaré avoir mis jusqu'à 15 minutes pour vider sa vessie pour être normale. Dans
une communauté où tout le monde est infibulé, cela peut ne pas être signalé comme
une "miction difficile".
Peur : Les femmes et les filles peuvent craindre de déclarer qu'elles (ou leurs filles)
Pour toutes ces raisons, un certain nombre d'études hospitalières et
épidémiologiques ont été développées afin de fournir une image plus claire des
dimensions sanitaires de cette pratique nocive.
Sources : UNICEF 2013a ; Morison et Scherf 2001 ; OMS 2006 ; Yoder et al 2008
Global Prevalence Rates Knowledge Recap
Now that you’ve completed this session, test your knowledge on this
subject. Taking this quiz will reinforce key points and identify gaps in
learning.

After taking the Knowledge Recap, you’ll get to review the correct
answers, and in some cases, read an explanation.

Question 1 de 4
According to DHS, which of the following countries
are in Group 1 with a FGM/C prevalence rate of 80%
or more?
Choisissez-en un Ghana Cameroon Egypt Guinea Both c and d
Question 2 de 4
The most reliable and extensive data on the
prevalence and nature of FGM/C are provided by:
Choisissez-en un Demographic and Health Surveys (DHS)
Sample population surveys Multiple Indicator Cluster
Surveys (MICS) Both a and c
Question 3 de 4
Disaggregated data allow for the analysis of FGM/C
prevalence rates by:
Choisissez-en un Age group Urban-rural residence Ethnic
group Province All of the above
Question 4 de 43
It is important to consider disaggregated data by
country/region because national prevalence averages
can disguise significant in-country variations in
FGM/C prevalence rates.
Choisissez-en un Vrai Faux
You got 4 of 4 possible points.
Your score: 100 %
Socio-Demographic Factors Correlated with Facteurs sociodémographiques en corrélation avec l'E/MGF
FGM/C4 Cette session met en lumière les résultats des recherches con
This session highlights the research findings regarding the possible
correlations between different socio-demographic factors and FGM/C. 

Socio-Economic Factors Correlated with FGM/C Knowledge Check

Before starting this session, take this quiz to test your awareness of this
subject.

The Knowledge Check introduces you to course session material and

allows you to test your initial understanding of the subject matter.

1 de 3 Which of the following factors is strongly and consistently linked

to the practice of FGM/C? Mother's education ; Ethnicity ; Religion et
All of the above
2 de 3 Urban-rural migration could be a reason for skewed results when
considering place of residence as a determinant of FGM/C prevalence.
Vrai Faux
3 de 3 Comparing the experiences of women in different age groups and
different generations in a given country does NOT provide evidence for
changes in FGM/C prevalence within that country. Vrai Faux
 Overview  Vue d'ensemble
 Les recherches menées au cours des 35 dernières années ont examiné la corrélation
 Research over the last 35 years has examined the possible
possible de différents facteurs sociodémographiques avec l'E/MGF. Ces recherches
correlation of different socio-demographic factors with FGM/C.
ont montré que les relations entre ces facteurs et la pratique varient
This research has found that the relationships of these
considérablement d'un pays à l'autre et, plus important encore, d'une ethnie à
factors to the practice vary dramatically by country and, l'autre.
more importantly, by ethnicity.
 Voici quelques-uns des facteurs étudiés :
 Some of these factors studied include the following:  Ethnicité
 Ethnicity  Lieu de résidence
 Place of residence  Le patrimoine des ménages
 Household wealth  Éducation
 Education  Religion
 Religion  Âge et tendances générationnelles
 Age and generational trends  Cette session explore ce que la recherche a découvert et les façons dont ces
facteurs ne disent pas nécessairement tout.
 This session explores what the research has uncovered and the
ways in which these factors do not necessarily tell the whole
story.
 Ethnicity
According to DHS analysts, data vary far more by ethnicity than by
any other social or demographic variable. This means that ethnic
identity and the practice of FGM/C are closely linked. For example,
in Benin, FGM/C prevalence ranges from 0.2% among the Adja and
Fon to 74% among the Bariba, Benin's fourth-largest ethnic group.  74 % chez les Bariba, le quatrième groupe ethnique du Bénin.
When analyzing data on ethnicity, multiple issues need to be
considered:
 Ethnic groupings rarely correspond to clearly defined national and
international administrative divisions.
 Different groups that practice FGM/C may be present in the same
provinces or districts.
 In certain countries, inter-ethnic marriage has become increasingly
common. As a result, a sharp and stable boundary may not always
exist between practicing and non-practicing ethnic groups.
 Ethnic groups may have subgroups that differ with respect to
FGM/C practices.
Ethnicité
Selon les analystes de l'EDS, les données varient beaucoup plus en fonction de
l'appartenance ethnique que de toute autre variable sociale ou démographique. Cela
signifie que l'identité ethnique et la pratique de l'E/MGF sont étroitement liées. Par
exemple, au Bénin, la prévalence des MGF/E varie de 0,2 % chez les Adja et les Fon à
Lors de l'analyse des données sur l'ethnicité, de multiples questions doivent être
prises en compte :
Les groupes ethniques correspondent rarement à des divisions administratives
nationales et internationales clairement définies.
Différents groupes qui pratiquent l'E/MGF peuvent être présents dans les mêmes
provinces ou districts.
Dans certains pays, le mariage interethnique est devenu de plus en plus courant. Par
conséquent, une frontière nette et stable n'existe pas toujours entre les groupes
ethniques pratiquant l'E/MGF et ceux qui ne la pratiquent pas.
Les groupes ethniques peuvent avoir des sous-groupes qui diffèrent en ce qui

 
Sources: UNICEF Innocenti Research Centre 2007; UNICEF 2013a
Ethnic group : The fact or state of belonging to a social group that has a
common national or cultural tradition. Also, referred to as a tribe or
tribal group.
Place of Residence
Variations in FGM/C prevalence based on residence refers to the fact
that residence is determined by factors such as the area's ethnic
composition, neighboring countries, dominant religious affiliations,
and level of urbanization. 
The correlation is not in only one direction. For example, in Nigeria,
the FGM/C status of daughters is higher in urban areas. However,
the opposite is true in in Kenya, where FGM/C prevalence among
rural girls is four times that of urban girls.
Some researchers contend that this is an issue of urban-rural
differences and may be somewhat understated due to urban-rural
migration. In other words, the association between place of
residence and FGM/C prevalence should NOT be interpreted as a
direct influence, in part due to urban-rural migration flux. It is
possible that women migrated after being cut.
Therefore, researchers recommend examining FGM/C prevalence
among daughters, since young girls are less likely to change their
residence.  
Sources: UNICEF 2005; UNICEF 2013a
concerne les pratiques de l'E/MGF.
Sources : Centre de recherche Innocenti de l'UNICEF 2007 ; UNICEF 2013a
Groupe ethnique : Le fait ou l'état d'appartenance à un groupe social qui a une tradition
nationale ou culturelle commune. Aussi appelé tribu ou groupe tribal.
Lieu de résidence
Les variations de la prévalence des MGF/E en fonction de la résidence se réfèrent au fait que
la résidence est déterminée par des facteurs tels que la composition ethnique de la région, les
pays voisins, les affiliations religieuses dominantes et le niveau d'urbanisation.
La corrélation n'est pas à sens unique. Par exemple, au Nigeria, le statut des filles en matière
d'E/MGF est plus élevé dans les zones urbaines. Cependant, le contraire est vrai au Kenya, où
la prévalence des MGF/E chez les filles rurales est quatre fois supérieure à celle des filles
urbaines.
Certains chercheurs affirment qu'il s'agit là d'un problème de différences entre les zones
urbaines et rurales et qu'il est peut-être quelque peu sous-estimé en raison de la migration
des populations urbaines vers les zones rurales. En d'autres termes, l'association entre le lieu
de résidence et la prévalence des MGF/E ne doit PAS être interprétée comme une influence
directe, en partie due au flux migratoire urbain-rural. Il est possible que les femmes aient
migré après avoir été excisées.
C'est pourquoi les chercheurs recommandent d'examiner la prévalence de l'E/MGF chez les
filles, car les jeunes filles sont moins susceptibles de changer de lieu de résidence.
Sources : UNICEF 2005 ; UNICEF 2013a
Household Wealth
Because women can be born or marry into wealth, it is important
to examine the relationship among daughters' and mothers'
household wealth.
The graph on this page indicates that in most countries, the poorest
households more frequently report that their eldest daughter has
undergone FGM/C than do their counterparts in the richest
households. However, in Mali and Guinea, the opposite is observed.
Even though household wealth appears to have some correlation to
FGM/C status, the relationship is not always consistent.
In most cases, FGM/C prevalence seems to be lower in wealthier
households.
Sources: UNICEF 2005; UNICEF 2013a
La richesse des ménages
Comme les femmes peuvent naître ou se marier dans la richesse, il est important
d'examiner la relation entre la richesse du ménage des filles et des mères.
Le graphique de cette page indique que dans la plupart des pays, les ménages les plus
pauvres déclarent plus fréquemment que leur fille aînée a subi une MGF/E que leurs
homologues des ménages les plus riches. Cependant, au Mali et en Guinée, c'est
l'inverse qui est observé.
Même si la richesse des ménages semble avoir une certaine corrélation avec le statut
de MGF/E, la relation n'est pas toujours cohérente.
Dans la plupart des cas, la prévalence des MGF/E semble être plus faible dans les
ménages les plus riches.
Sources : UNICEF 2005 ; UNICEF 2013a
Education
Education, especially of women, can play an important role in
safeguarding the human rights of women and their children.
However, education alone is not sufficient to lead to the
Éducation
L'éducation, en particulier celle des femmes, peut jouer un rôle important dans la
sauvegarde des droits humains des femmes et de leurs enfants. Cependant,
abandonment of FGM/C.
l'éducation seule ne suffit pas pour conduire à l'abandon de l'E/MGF.
Because FGM/C usually takes place before formal education begins
Étant donné que l'E/MGF a généralement lieu avant le début ou la fin de l'éducation
or is completed, a mother's level of education has been
formelle, le niveau d'éducation d'une mère a été supposé être un déterminant
hypothesized to be a significant determinant of the FGM/C status of
important du statut de ses filles en matière d'E/MGF.
her daughters.

Available survey data from 28 countries of both high and low
prevalence show that the expected prevalence of FGM/C is generally
highest among daughters of women with no education. FGM/C
prevalence tends to decrease substantially as a mother’s
educational level rises.
Sudan and Somalia are the only exceptions. In these countries, the
prevalence of FGM/C is positively correlated to increased mothers’
educational levels.
Les données d'enquête disponibles dans 28 pays à forte et à faible prévalence
montrent que la prévalence attendue de la MGF/E est généralement plus élevée chez
les filles de femmes sans éducation. La prévalence de l'E/MGF tend à diminuer
considérablement lorsque le niveau d'éducation de la mère augmente.
Le Soudan et la Somalie sont les seules exceptions. Dans ces pays, la prévalence des
MGF/E est positivement corrélée à l'augmentation du niveau d'éducation des mères.
Sources : Centre de recherche Innocenti de l'UNICEF 2007 ; UNICEF 2013a

Sources: UNICEF Innocenti Research Centre 2007; UNICEF 2013a

Religion
FGM/C is not prescribed by any religion. However, this is not the
general perception, especially regarding Islam
No text requires or even condones cutting female genitals. In fact,
Islamic Shari'a protects children and safeguards their rights. From a
Christian perspective, FGM/C has no religious grounds either.
In fact, research shows that the relationship between religion and
FGM/C distribution is inconsistent at best. While the majority of
girls and women who undergo FGM/C are Muslim, it is also
prevalent in other religious groups. For example, in Nigeria,
Tanzania, and Niger, the prevalence is greater among Christian
groups. This variation can be attributed to ethnicity and the overall
distribution of various religious groups within these countries.
FGM/C predates Islam and Christianity, and many religious leaders
have denounced it. Scholars and activists across religions have
concentrated a great deal of effort to demonstrate a lack of
scriptural support for the practice.
Despite this, in certain settings, FGM/C is widely held and believed as
a religious obligation, even by Islamic imams. For example, in
Guinea, Mali, and Mauritania, significant proportions of women and
men reported that FGM/C is required by their religion. In Mali, for
example, nearly two-thirds of girls and women and 38% of boys and
men regard FGM/C as a religious duty.
Sources: UNFPA 2015a; UNICEF 2005; UNICEF 2013a
Religion
L'E/MGF n'est prescrite par aucune religion. Cependant, ce n'est pas la perception
générale, surtout en ce qui concerne l'Islam
Aucun texte n'exige ni même n'approuve l'excision des organes génitaux féminins.
En fait, la charia islamique protège les enfants et sauvegarde leurs droits. D'un point
de vue chrétien, l'E/MGF n'a pas non plus de fondement religieux.
En fait, les recherches montrent que la relation entre la religion et la distribution
des MGF/E est au mieux incohérente. Si la majorité des filles et des femmes qui
subissent des MGF/E sont musulmanes, cette pratique est également répandue dans
d'autres groupes religieux. Par exemple, au Nigeria, en Tanzanie et au Niger, la
prévalence est plus importante dans les groupes chrétiens. Cette variation peut être
attribuée à l'ethnicité et à la répartition globale des différents groupes religieux au
sein de ces pays.
L'E/MGF est antérieure à l'Islam et au Christianisme, et de nombreux chefs religieux
l'ont dénoncée. Les universitaires et les militants de toutes les religions ont déployé
beaucoup d'efforts pour démontrer le manque de soutien scripturaire à cette
pratique.
Malgré cela, dans certains contextes, l'E/MGF est largement répandue et considérée
comme une obligation religieuse, même par les imams islamiques. Par exemple, en
Guinée, au Mali et en Mauritanie, des proportions importantes de femmes et
d'hommes ont déclaré que l'E/MGF était exigée par leur religion. Au Mali, par
exemple, près des deux tiers des filles et des femmes et 38 % des garçons et des
hommes considèrent la MGF/E comme un devoir religieux.
Sources : FNUAP 2015a ; UNICEF 2005 ; UNICEF 2013a
 Age and Generational Trends Tendances par âge et par génération
In most of the 29 countries surveyed, FGM/C is less common among Dans la plupart des 29 pays étudiés, l'E/MGF est moins fréquente chez les adolescentes
adolescent girls than middle-aged women. This could be due to a que chez les femmes d'âge moyen. Cela pourrait être dû à un certain nombre de facteurs
number of different positive and negative factors: positifs et négatifs différents :

 Increasing international pressure for the abandonment of FGM/C Une pression internationale croissante pour l'abandon de l'E/MGF

 Increasing number of anti-FGM/C national legislation Augmentation du nombre de législations nationales contre les MGF/E

 Positive results from FGM/C abandonment interventions Résultats positifs des interventions en faveur de l'abandon des MGF/E
 Underreporting of FGM/C practice due to legal sensitivities Sous-déclaration de la pratique des MGF/E en raison de sensibilités juridiques
It is worth noting that in countries with very low national FGM/C
Il convient de noter que dans les pays où la prévalence nationale des MGF/E est très
prevalence, the practice tends to be concentrated in select areas. In
faible, la pratique a tendance à se concentrer dans certaines zones. Au Ghana, en Irak et
Ghana, Iraq, and Togo, the region with the highest level of FGM/C in
au Togo, la région où le taux de MGF/E est le plus élevé dans chaque pays a connu une
each country experienced significant drops in prevalence between
baisse significative de la prévalence entre les femmes âgées de 45 à 49 ans et les filles de
women aged 45 to 49 and girls aged 15 to 19. However, clear
patterns of change across age groups have not been observed in 15 à 19 ans. Toutefois, on n'a pas observé de tendances claires de changement entre les
countries with low national prevalence, such as Cameroon, Niger, groupes d'âge dans les pays où la prévalence nationale est faible, comme le Cameroun, le
and Uganda. Niger et l'Ouganda.

Sources: UNFPA 2015a; UNICEF 2005; UNICEF 2013a Sources : UNICEF 2013a

Socio-Economic Factors Correlated with FGM/C

Knowledge Recap
Question 1 de 4
Which of the following factors is strongly and
consistently linked to the practice of FGM/C?
Choisissez-en un Mother's education Ethnicity Religion All of
the above
Question 2 de 4
Most countries have shown a ________ prevalence
of FGM/C among younger generations.
Choisissez-en un Higher Lower Constant
Question 3 de 4
Urban-rural migration could be a reason for skewed
results when considering place of residence as a
determinant of FGM/C prevalence.
Choisissez-en un Vrai Faux
Question 4 de 4
Comparing the experiences of women in different
age groups and different generations in a given
country does NOT provide evidence for changes in
FGM/C prevalence within that country.
Choisissez-en un Vrai Faux
You got 3 of 4 possible points.
Your score: 75 %
Health Consequences Conséquences sur la santé
Dans cette session, nous abordons ce que l'on appelle actuellement les conséquences
sanitaires à court et à long terme de l'E/MGF. En outre, nous abordons l'évolution de
In this session, we cover what are currently termed the short- and la médicalisation de l'E/MGF et son rapport avec la formation et la prestation de
long-term health consequences of FGM/C. In addition, we discuss services de santé.
the evolving medicalization of FGM/C and its relation to health care
training and service provision.

Health Complications Knowledge Check Contrôle des connaissances sur les complications de santé

Before starting this session, take this quiz to test your awareness of
this subject.
The Knowledge Check introduces you to course session material and
allows you to test your initial understanding of the subject matter.
Question 1 de 3
Health consequences of FGM/C in a girl or woman
Avant de commencer cette session, répondez à ce quiz pour tester vos connaissances
sur ce sujet.
Le contrôle des connaissances vous présente le matériel de la session de cours et vous
permet de tester votre compréhension initiale du sujet.
 can depend on which of the following factors?

Choisissez-en un The extent and type of mutilation/cutting The

cleanliness of the tools used by the practitioner and the
setting The physical condition of the girl or woman All of the
above
Question 2 de 3
Which of the following is NOT a potential immediate
complication of FGM/C?

Choisissez-en un Severe shock Anemia Hemorrhage Tetanus

Question 3 de 3
FGM/C is directly associated with obstetric fistula
and/or contracting HIV/AIDS.

Choisissez-en un Vrai Faux

You got 3 of 3 possible points.
Your score: 100 %
Short-Term Complications Complications à court terme
The immediate health consequences of FGM/C for a girl or woman Les conséquences immédiates de l'E/MGF sur la santé d'une fille ou d'une femme
depend on a number of factors:  dépendent d'un certain nombre de facteurs :
L'étendue et le type de la mutilation/excision (voir Session 1 : Qu'est-ce que l'E/MGF
 The extent and type of the mutilation/cutting (see Session 1: ?)
What is FGM/C?) La propreté des outils utilisés et le cadre
 The cleanliness of the tools used and the setting
L'état physique de la fille ou de la femme
Dans la plupart des pays, les MGF/E sont pratiquées dans de mauvaises conditions
 The physical condition of the girl or woman sanitaires, principalement par des praticiens traditionnels qui peuvent utiliser des
ciseaux, des lames de rasoir ou des couteaux.
In most countries, FGM/C is performed in poor sanitary conditions,
mainly by traditional practitioners who may use scissors, razor Le manque d'hygiène entraîne de graves infections et des septicémies ; de plus, la
blades, or knives. douleur et le traumatisme peuvent provoquer un choc sévère.
D'autres complications immédiates sont le tétanos ou la septicémie, la rétention
 The lack of hygiene leads to severe infections and septicemia; d'urine, l'ulcération de la région génitale et la lésion des tissus adjacents.
additionally, the pain and trauma can cause severe shock. L'hémorragie et les saignements graves peuvent entraîner la mort.
Sources : OMS 2008 ; OMS 1997 ; FNUAP 2015a
Other immediate complications are tetanus or sepsis, urine
retention, ulceration of the genital region, and injury to adjacent
tissues. Hemorrhage and severe bleeding can result in death.

Sources: WHO 2008; WHO 1997; UNFPA 2015a

Long-Term Complications Complications à long terme

In the longer term, many women experience sexual, psychological,
À plus long terme, de nombreuses femmes connaissent des problèmes sexuels,
and obstetric problems. psychologiques et obstétriques.
Un certain nombre de problèmes de santé graves ont été identifiés dans les rapports
A number of serious health outcomes have been identified in médicaux :
medical reports:
 Problèmes gynécologiques : Incluent la chéloïde, l'hémorragie, la sténose, la
 Gynecological problems : Include keloid, hemorrhage, stenosis, synéchie vaginale, l'obstruction vaginale, la fistule vésicovaginale, la fistule
vaginal synechia, vaginal obstruction, vesicovaginal fistula, rectovaginale, l'incontinence urinaire et d'autres problèmes
rectovaginal fistula, urinary incontinence, and other problems  Difficultés psychosexuelles : Comprennent, sans s'y limiter, l'infertilité et la
 Psychosexual difficulties : Include, but are not limited to, infertility morbidité psychologique
and psychological morbidity
 Complications obstétriques : Incluent celles liées aux résultats prénataux, au travail,
 Obstetric complications : Include those related to antenatal, labor, à l'accouchement et à la grossesse ainsi qu'à la mortalité maternelle et néonatale
 delivery, and pregnancy outcomes as well as maternal and  Infertilité : Incapacité à contracter une grossesse.
neonatal mortality
Si les femmes et les filles ne reçoivent pas de soins de santé appropriés ainsi qu'une
 Infertility : Inability to achieve a pregnancy. prise en charge psychologique et émotionnelle, ces impacts sur la santé sont encore
If women and girls do not receive appropriate health care as well as
plus compliqués. De nombreuses femmes ne savent peut-être pas que les problèmes
psychological and emotional care, these health impacts are further de santé qu'elles rencontrent plus tard dans leur vie sont liés à l'E/MGF ; par
complicated. Many women might not be aware that the health conséquent, ces problèmes ne sont pas signalés.
problems they experience later in life are related to FGM/C; Le groupe d'étude de l'OMS a mené la première étude internationale à grande
therefore, these problems go unreported. échelle pour briser le silence et la confusion autour de l'E/MGF. Basée sur
l'observation directe de plus de 28 000 femmes dans six pays africains, l'étude
The WHO Study Group conducted the first large-scale, international prospective montre clairement que la MGF/E (types I, II et III) est associée à un
study to break through the silence and confusion around FGM/C. risque accru de complications obstétriques, notamment la césarienne, l'hémorragie
Based on the direct observation of more than 28,000 women in six post-partum, l'épisiotomie, les séjours prolongés à l'hôpital, la nécessité de
African countries, the prospective study shows clearly that FGM/C réanimer les nourrissons et le décès des patients hospitalisés. Le risque et la gravité
(Types I, II, and III) is associated with an increased risk of obstetric des complications varient selon le type de MGF/E, les types II et III entraînant des
complications, including cesarean section, postpartum résultats plus graves.
hemorrhage, episiotomy, extended hospital stays, the need for Source : OMS 2006
infant resuscitation, and in-patient death. The risk and severity of
complication varies according to the type of FGM/C, with Types II
and III leading to worse outcomes.

Source: WHO 2006

Example from the Field: The Gambia Exemple tiré du terrain : La Gambie
The Gambia is a moderately high FGM/C prevalence country, where
three in four girls and women have undergone FGM/C. FGM/C is
carried out in girls aged from seven days up to preadolescence, and
usually before their first menstruation. To date, there exists no
national decree or legislation banning FGM/C. 
A study conducted in The Gambia, in which survey and clinical data
were collected from 588 female patients, found that women with
FGM/C are four times more likely to suffer complications during
delivery, and their newborns are four times more likely to have
health complications.
Women with Type I and II FGM/C had a significantly higher
prevalence of long-term health problems (such as
dysmenorrhea and vulvar or vaginal pain), problems related to
abnormal healing, and sexual dysfunction.
Women with FGM/C were also much more likely to suffer
complications during delivery (perineal tear, obstructed labor,
stillbirth) and complications associated with anomalous healing after
FGM/C. Similarly, newborns were found to be more likely to suffer
complications such as fetal distress and caput of the fetal head.   complications telles que la détresse fœtale et le traumatisme de la tête du fœtus.
Sources: Kaplan 2013; UNICEF 2013b  Sources : Kaplan 2013 ; UNICEF 2013b
La Gambie est un pays à prévalence modérément élevée de MGF/E, où trois filles et
femmes sur quatre ont subi une MGF/E. La MGF/E est pratiquée sur les filles âgées de
sept jours à la préadolescence, et généralement avant leurs premières règles. À ce jour, il
n'existe pas de décret ou de législation nationale interdisant les MGF/E.
Une étude menée en Gambie, dans laquelle des données d'enquête et des données
cliniques ont été recueillies auprès de 588 patientes, a révélé que les femmes ayant
subi une MGF/E sont quatre fois plus susceptibles de souffrir de complications
pendant l'accouchement, et que leurs nouveau-nés sont quatre fois plus
susceptibles de présenter des complications de santé.
Les femmes ayant subi des MGF/E de type I et II présentaient une prévalence
nettement plus élevée de problèmes de santé à long terme (tels que la dysménorrhée
et les douleurs vulvaires ou vaginales), de problèmes liés à une guérison anormale et
de dysfonctionnement sexuel.
Les femmes ayant subi une MGF/E étaient également beaucoup plus susceptibles de
souffrir de complications pendant l'accouchement (déchirure du périnée, travail
obstrué, mortinaissance) et de complications liées à une guérison anormale après la
MGF/E. De même, les nouveau-nés étaient plus susceptibles de souffrir de
The Medicalization of FGM/C
Although FGM/C is usually performed by traditional practitioners,
incidences of FGM/C medicalization have been increasing for some
time.
While medicalization most often refers to the shift from traditional
practitioners to health care providers, it sometimes also refers to the
use of medical instruments, antibiotics, and/or anesthetics.
In a 1997 joint statement, WHO, UNICEF, and UNFPA adopted the
term and clearly stated that health-care providers who perform
such procedures are violating women’s human rights and the
fundamental medical ethic of “first, do no harm.”
Despite this, evidence from DHS and MICS indicate a growing trend
towards the medicalization of FGM/C. This trend may reflect the
impact of campaigns that emphasize the health risks associated
with the practice, but fail to address the underlying motivations for
its perpetuation.
In Egypt, mothers report that three out of four cases of FGM/C
procedures performed on their daughters were provided by a
La médicalisation des MGF/E
Bien que les MGF/E soient généralement pratiquées par des praticiens traditionnels,
les incidences de la médicalisation des MGF/E sont en augmentation depuis un
certain temps.
Si la médicalisation fait le plus souvent référence au passage des praticiens
traditionnels aux prestataires de soins de santé, elle fait parfois également référence
à l'utilisation d'instruments médicaux, d'antibiotiques et/ou d'anesthésiques.
Dans une déclaration commune de 1997, l'OMS, l'UNICEF et le FNUAP ont adopté ce
terme et ont clairement déclaré que les prestataires de soins de santé qui
pratiquent de telles procédures violent les droits humains des femmes et l'éthique
médicale fondamentale du "d'abord, ne pas nuire".
Malgré cela, les données de l'EDS et des MICS indiquent une tendance croissante à
la médicalisation des MGF/E. Cette tendance peut refléter l'impact des campagnes
qui mettent l'accent sur les risques sanitaires associés à la pratique, mais qui ne
tiennent pas compte des motivations sous-jacentes à sa perpétuation.
En Égypte, les mères signalent que trois cas sur quatre d'E/MGF pratiquées sur leurs
filles ont été effectuées par un professionnel de santé qualifié. En fait, le pourcentage
de filles excisées par des prestataires de soins de santé est passé de 55 % en 1995 à
77 % en 2008.
Sources : UNICEF 2005 ; UNICEF 2013a ; FNUAP et programme conjoint UNICEF 2014
 trained medical professional. In fact, the percentage of girls cut by
health care providers increased from 55% in 1995 to 77% in 2008.

Sources: UNICEF 2005; UNICEF 2013a; UNFPA and UNICEF Joint

Programme 2014

The Response to Medicalization La réponse à la médicalisation

In countries such as Egypt, Kenya, Guinea, Somalia, and Sudan, the
Dans des pays tels que l'Égypte, le Kenya, la Guinée, la Somalie et le Soudan, la
medicalization of FGM/C has constituted one of the greatest médicalisation de l'E/MGF a constitué l'une des plus grandes menaces d'abandon.
threats to abandonment.  En collaboration avec les ministères de la santé et d'autres parties prenantes, le
programme conjoint FNUAP-UNICEF a employé un certain nombre de stratégies pour
In collaboration with ministries of health and other relevant
traiter la médicalisation des MGF/E :
stakeholders, the UNFPA-UNICEF Joint Programme has employed a
Interdire la médicalisation par des décrets et le développement de politiques de
number of strategies to address the medicalization of FGM/C:
santé adéquates
Formation des médecins, des sages-femmes et des infirmières à l'intégration dans les
 Prohibiting medicalization through decrees and development of
services de la prévention et des conseils relatifs à l'abandon de l'E/MGF
adequate health policies
Intégrer les activités de prévention de l'E/MGF dans les programmes scolaires
 Training of doctors, midwives, and nurses on integrating Mener un travail de sensibilisation fondé sur des données probantes
prevention and counseling around the abandonment of FGM/C De 2008 à 2013, près de 5 600 établissements de santé dans 15 pays africains ont
into services intégré l'E/MGF dans leurs programmes de soins prénataux et postnataux. Plus de
100 000 médecins, sages-femmes et infirmières ont été formés à l'intégration de la
 Integrating FGM/C prevention activities into school curriculums prévention des MGF/E dans les services. Cela a contribué au renforcement des
capacités de prévention, d'intervention et de suivi en matière de MGF/E dans le
 Conducting evidence-based advocacy work
secteur de la santé.
From 2008 to 2013, close to 5,600 health facilities in 15 African Sources : UNICEF 2005 ; UNICEF 2013a ; Programme conjoint FNUAP-UNICEF 2014
countries integrated FGM/C into their antenatal and postnatal care
Faits marquants
routines. Over 100,000 doctors, midwives, and nurses were trained
on integrating FGM/C prevention into services. This has contributed Depuis 2013, le Kenya a intégré la prévention des MGF/E dans les services prénataux,
to the strengthening of capacities for FGM/C-related prevention,
néonataux et de vaccination de 55 hôpitaux de comté et provinciaux.
response, and tracking in the health sector.
Source : Programme conjoint FNUAP-UNICEF 2014
Sources: UNICEF 2005; UNICEF 2013a; UNFPA-UNICEF Joint
Faits marquants
Programme 2014
Highlights Au Sénégal, les activités de prévention ont été intégrées dans les programmes des
écoles primaires et des collèges, dans un modèle qui cherche à responsabiliser les
As of 2013, Kenya has integrated FGM/C prevention into prenatal, neonatal,
jeunes.
and immunization services in 55 county and provincial hospitals.
Source : Programme conjoint FNUAP-UNICEF 2014
Source: UNFPA-UNICEF Joint Programme 2014
Highlights
In Senegal, prevention activities have been integrated into elementary and
junior high school curricula, in a model that seeks to empower young
people.

Source: UNFPA-UNICEF Joint Programme 2014

Care for Mothers with FGM/C
Studies conducted in Africa have shown that FGM/C is associated
with increased risks of cesarean section, postpartum hemorrhage,
episiotomy, extended maternal hospital stay, resuscitation of the
infant, low birth weight, and inpatient perinatal death.
However, studies performed in high-resource settings suggest that a
high standard of obstetric care (such as defibulation and follow-up of
Soins aux mères ayant subi une MGF/E
Des études menées en Afrique ont montré que la MGF/E est associée à des risques
accrus de césarienne, d'hémorragie post-partum, d'épisiotomie, de séjour prolongé
de la mère à l'hôpital, de réanimation du nourrisson, de faible poids à la naissance et
de décès périnatal en milieu hospitalier.
Cependant, des études réalisées dans des milieux à ressources élevées suggèrent
qu'un niveau élevé de soins obstétriques (tels que la défibulation et le suivi de la
the pregnancy) can minimize these risks.
There exist significant limitations in the current literature. The
aforementioned studies are limited by being of observational design
and small sample size. The FGM/C types of the women included are
often only self-reported, instead of being documented with a vulvar
exam.
Sources: WHO 2015a; Abdulcadir 2014
Training of Providers in FGM/C Prevention and Formation des prestataires en matière de prévention et de gestion
Management des MGF/E
Health care provider training is an important component of
improving clinical outcomes for women with FGM/C. However,
FGM/C is not included in the curriculum of most medical, nurse,
midwifery, and public health training programs.
Studies have described a lack of provider awareness of the
prevalence, diagnosis, and management of FGM/C. In Egypt, poor
knowledge of FGM/C was reported among medical students. In
Sudan, a country with a high prevalence of FGM/C, a study among
midwives found that while 80% of the respondents practice FGM/C,
only 7% were able to correctly identify the four types.
Appropriately trained medical personnel could lead to improved
communication, diagnosis, and documentation, and therefore to
better health care and FGM/C prevention for future generations. It is
important that training also include cultural, psychosexual, and
legal information, along with medical and surgical care and
obstetric management.   juridiques, ainsi que des soins médicaux et chirurgicaux et une prise en charge
Source: Abdulcadir 2014
Guidance for Providers
grossesse) peut minimiser ces risques.
La littérature actuelle présente des limites importantes. Les études susmentionnées
sont limitées par leur plan d'observation et la petite taille de leur échantillon. Les
types d'E/MGF des femmes incluses sont souvent uniquement auto-déclarés, au lieu
d'être documentés par un examen de la vulve.
Sources : OMS 2015a ; Abdulcadir 2014
La formation des prestataires de soins de santé est un élément important pour
améliorer les résultats cliniques des femmes ayant subi une MGF/E. Cependant,
l'E/MGF ne fait pas partie du programme de la plupart des programmes de
formation en médecine, en soins infirmiers, en obstétrique et en santé publique.
Des études ont décrit un manque de sensibilisation des prestataires de soins à la
prévalence, au diagnostic et à la gestion de l'E/MGF. En Égypte, on a signalé que les
étudiants en médecine connaissaient mal la MGF/E. Au Soudan, un pays où la
prévalence de la MGF/E est élevée, une étude menée auprès de sages-femmes a
révélé que si 80 % des personnes interrogées pratiquent la MGF/E, seules 7 % d'entre
elles ont pu identifier correctement les quatre types de MGF/E.
Un personnel médical correctement formé pourrait permettre d'améliorer la
communication, le diagnostic et la documentation, et donc d'améliorer les soins de
santé et la prévention des MGF/E pour les générations futures. Il est important que
la formation comprenne également des informations culturelles, psychosexuelles et
obstétrique.
Source : Abdulcadir 2014
Orientation pour les prestataires
In 2016, WHO released guidelines for health-care professionals En 2016, l'OMS a publié des lignes directrices à l'intention des professionnels de la
santé qui s'occupent des personnes ayant subi une E/MGF.
involved in the care of those who have been subjected to
FGM/C. 

Health Complications Knowledge Recap

Now that you’ve completed this session, test your knowledge on this
subject. Taking this quiz will reinforce key points and identify gaps in
learning.

After taking the Knowledge Recap, you’ll get to review the correct
answers, and in some cases, read an explanation.

Question 1 de 6
Health consequences of FGM/C in a girl or woman
can depend on which of the following factors?
Choisissez-en un The extent and type of mutilation/cutting The
cleanliness of the tools used by the practitioner and the setting The
physical condition of the girl or woman All of the above

Question 2 de 6
Which of the following is NOT a potential immediate
complication of FGM/C?
Choisissez-en un Severe shock Anemia Hemorrhage Tetanus

Question 3 de 6
FGM/C is directly associated with obstetric fistula
and/or contracting HIV/AIDS.
Choisissez-en un Vrai Faux

Question 4 de 6
Infertility is NOT a potential long-term consequence
of FGM/C.
Choisissez-en un Vrai Faux

Question 5 de 6
The medicalization of FGM/C has been declining in
the last 20 years. 
Choisissez-en un Vrai Faux

Question 6 de 6
Which of the following is NOT a strategy to address
the dangerous trend of medicalization of FGM/C?
Choisissez-en un Prohibiting medicalization through decrees and
health policies. Integrating FGM/C prevention activities into school
curricula. Train doctors and other health professionals in safe FGM
practices. Training doctors, midwives, and nurses on integrating the
prevention and counseling of FGM/C abandonment into services.
You got 6 of 6 possible points.
Your score: 100 %
Interventions: Lessons Learned Interventions : Enseignements tirés
Over the last 30 years, a variety of interventions aimed at eliminating Au cours des 30 dernières années, diverses interventions visant à éliminer l'E/MGF
FGM/C for the next generation have been implemented, with varying pour la prochaine génération ont été mises en œuvre, avec plus ou moins de succès.
degrees of success. This session will highlight a number of these Cette session mettra en lumière un certain nombre de ces interventions et certains
interventions and some of the key lessons learned.  des principaux enseignements tirés.
Question 1 de 4
What programmatic components are most important
to ensure the alternative rites of passage approach's
effectiveness?
Choisissez-en un Focus on girls at risk. Engaging parents and other
community members. Focus on ethnic groups that practice FGM/C
as part of a rite of passage ceremony. a and c. All of the above
Question 2 de 4
The most effective approach to ending FGM/C will be
multi-faceted and will involve changing social norms.
Choisissez-en un Vrai. Faux
Question 3 de 4
Which of the following are promising approaches to
FGM/C abandonment? (Check all that apply.)
Choisir Alternative rites of passage. Communication and mass media.
Partnership with religious and traditional leaders. Intergenerational
dialogues.
Question 4 de 4
Which of the following countries do NOT currently
have any laws or decrees criminalizing the practice of
FGM/C?
Choisir Cameroon. Liberia. Sierra Leone. None of these countries
have laws against FGM/C.

How Can We End FGM/C? Comment mettre fin à l'E/MGF ?

Critical components of promising interventions include the following: Les éléments essentiels des interventions prometteuses sont les suivants :

Multi-faceted approach that involves changing social Une approche à multiples facettes qui implique un changement des normes sociales :
norms: Changing social norms around harmful practices, such as La modification des normes sociales relatives aux pratiques nocives, telles que l'E/MGF,
FGM/C, takes time and requires buy-in from all members of the
community, including policy makers, local leaders, health care
providers, and community members themselves.
Discussions about FGM/C at all levels of society, starting with the
family and including boys and men: Data revealed that a large
proportion of wives do not even know their husbands’ opinions of the
practice. Facilitating discussion of the issue within couples and in
forums that engage girls and boys and women and men may
accelerate the process of abandonment by bringing to light lower
levels of support than commonly believed, especially among men,
who are likely to wield greater power in the community.   grand pouvoir dans la communauté.
National and local government commitment: Government leaders
must adhere to the commitments that they have made as signatories to
international conventions regarding the protection of the health of
girls and women by passing and enforcing laws that criminalize
FGM/C. 
Education programs and community sensitization: This is
necessary to inform people about the physical and psychological
effects of FGM/C on girls and women throughout the world.
Know the context: It is imperative to know the context in which the
practice is being performed. Community-based initiatives that are
designed specifically with this in mind are more likely to succeed,
because they also address a community value or need.
Specific interventions will be discussed in greater detail throughout
the remainder of this session.
Source: UNICEF 2013a
International Commitments to Eliminate FGM/C
Over the past 50 years, most governments in countries where FGM/C
is practiced have ratified international conventions and declarations
that make provisions for the promotion and protection of the health of
prend du temps et nécessite l'adhésion de tous les membres de la communauté, y compris
les décideurs politiques, les dirigeants locaux, les prestataires de soins de santé et les
membres de la communauté eux-mêmes.
Des discussions sur les MGF/E à tous les niveaux de la société, en commençant par la
famille et en incluant les garçons et les hommes : Les données ont révélé qu'une grande
partie des épouses ne connaissent même pas l'opinion de leur mari sur cette pratique.
Faciliter la discussion de la question au sein des couples et dans les forums qui engagent
les filles et les garçons, les femmes et les hommes, peut accélérer le processus d'abandon
en mettant en évidence des niveaux de soutien plus faibles que ce que l'on croit
généralement, en particulier chez les hommes, qui sont susceptibles d'exercer un plus
Engagement des gouvernements nationaux et locaux : Les chefs de gouvernement
doivent respecter les engagements qu'ils ont pris en tant que signataires de conventions
internationales concernant la protection de la santé des filles et des femmes en adoptant et
en appliquant des lois qui criminalisent l'E/MGF.
Programmes d'éducation et sensibilisation de la communauté : Il est nécessaire
d'informer les gens sur les effets physiques et psychologiques de la MGF/E sur les filles et
les femmes dans le monde entier.
Connaître le contexte : Il est impératif de connaître le contexte dans lequel la pratique est
pratiquée. Les initiatives communautaires conçues spécifiquement dans ce but ont plus de
chances de réussir, car elles répondent également à une valeur ou à un besoin de la
communauté.
Les interventions spécifiques seront discutées plus en détail tout au long du reste de cette
session.
Source: UNICEF 2013a
Engagements internationaux pour l'élimination des MGF/E
Au cours des 50 dernières années, la plupart des gouvernements des pays où la MGF/E est
pratiquée ont ratifié des conventions et déclarations internationales qui prévoient des
women and girls. dispositions pour la promotion et la protection de la santé des femmes et des filles.

https://www.globalhealthlearning.org/sites/default/files/styles/ https://www.globalhealthlearning.org/sites/default/files/styles/extra_large_center/public/
extra_large_center/public/page-images/15- page-images/15-320_graphics10%5B1%5D.png?itok=L_X5nj9q
320_graphics10%5B1%5D.png?itok=L_X5nj9q

Local Laws to Eliminate FGM/C Lois locales pour l'élimination des MGF/E
To be as effective as possible, national and local laws need to be
supported by community educational outreach campaigns and
activities, so that people are aware of the law and informed of their
rights. In addition, the laws must be enforced. Otherwise, FGM/C
practitioners and community members will not adhere to them.
To date, Cameroon, The Gambia, Liberia, and Sierra Leone still do
not have any laws or decrees that criminalize the practice of FGM/C.
https://www.globalhealthlearning.org/sites/default/files/page-images/
15-320_graphics11%5B1%5D.png?itok=Sng34xb6
Pour être aussi efficaces que possible, les lois nationales et locales doivent être soutenues
par des campagnes et des activités de sensibilisation de la communauté, afin que les gens
connaissent la loi et soient informés de leurs droits. En outre, les lois doivent être
appliquées. Sinon, les praticiens de l'E/MGF et les membres de la communauté ne les
respecteront pas.
À ce jour, le Cameroun, la Gambie, le Liberia et la Sierra Leone n'ont toujours pas de lois
ou de décrets qui criminalisent la pratique des MGF/E.
https://www.globalhealthlearning.org/sites/default/files/page-images/15-
320_graphics11%5B1%5D.png?itok=Sng34xb6
Examples from the Field: Kenya and Nigeria
Kenya
In Kenya, a 2011 law passed stating that anyone subjecting a girl to
FGM/C will be sentenced to jail for seven years or fined 500,000
shillings, and anyone who causes death in the process could be liable
to life imprisonment. In addition, anyone convicted of assisting in the
performance of FGM/C could face a prison sentence of three to seven
years and a fine of 100,000 to 500,000 shillings. The bill replaced the
Exemples sur le terrain : Kenya et Nigeria
Kenya
Au Kenya, une loi adoptée en 2011 prévoit que toute personne soumettant une fille à une
MGF/E sera condamnée à sept ans de prison ou à une amende de 500 000 shillings, et que
toute personne causant la mort dans le processus pourrait être condamnée à la prison à vie.
En outre, toute personne reconnue coupable d'avoir aidé à l'exécution de la MGF/E
pourrait être condamnée à une peine de prison de trois à sept ans et à une amende de 100
000 à 500 000 shillings. Le projet de loi a remplacé la loi sur l'enfance de 2001, qui
Children’s Act of 2001, which outlawed the practice of FGM/C on
girls.
 Nigeria
In May 2015, the outgoing president signed groundbreaking
legislation outlawing the practice of FGM/C. In Nigeria alone, an
estimated 20 million women have undergone the practice. As Nigeria
is the most populous country in Africa, this legislation sends “a
powerful signal not only within Nigeria but across Africa.”
 Sources: PRB 2013; Holloway 2015 
Overview of Promising Practices
A number of promising interventions have been implemented to
address the elimination of FGM/C. These interventions are based on
various theories regarding the social drivers of FGM/C. Some
interventions work well in some countries and among some ethnic
groups—but not others.
The most successful interventions have been participatory. These
interventions generally guide communities to define the problems and
solutions themselves.
The remainder of this session will highlight promising interventions
(noting ones that would be more successful if implemented as part of
a multi-faceted approach). These interventions include the following:  celles qui seraient plus efficaces si elles étaient mises en œuvre dans le cadre d'une
o Targeting practitioners
o Partnership with religious and traditional leaders
o Communication and mass media
o Intergenerational dialogues
o Safe houses
o Alternative rites of passage
interdisait la pratique de l'E/MGF sur les filles.
Nigeria
En mai 2015, le président sortant a signé une loi révolutionnaire interdisant la pratique de
l'E/MGF. Rien qu'au Nigeria, on estime que 20 millions de femmes ont subi cette pratique.
Le Nigéria étant le pays le plus peuplé d'Afrique, cette législation envoie "un signal fort
non seulement au Nigéria mais aussi dans toute l'Afrique".
Sources: PRB 2013; Holloway 2015 
Aperçu des pratiques prometteuses
Source - © 2012 Paolo Pangui/HORIZON JEUNE/Cameroon Youth Network, avec
l'aimable autorisation de Photoshare. Description - Des adolescents font preuve de
solidarité dans la lutte contre la mutilation génitale féminine à Foumbot, une petite
communauté rurale de l'Ouest du Cameroun.
Un certain nombre d'interventions prometteuses ont été mises en œuvre pour lutter contre
l'élimination de l'E/MGF. Ces interventions sont basées sur diverses théories concernant
les facteurs sociaux de l'E/MGF. Certaines interventions fonctionnent bien dans certains
pays et parmi certains groupes ethniques, mais pas dans d'autres.
Les interventions les plus réussies ont été participatives. Ces interventions guident
généralement les communautés pour qu'elles définissent elles-mêmes les problèmes et les
solutions.
Le reste de cette session mettra en évidence les interventions prometteuses (en notant
approche à multiples facettes). Ces interventions sont les suivantes :
o Cibler les praticiens
o Partenariat avec les chefs religieux et traditionnels
o Communication et médias
o Dialogues intergénérationnels
o Maisons de refuge
 o Integrated approaches
Sources: PRB 2013; Holloway 2015
Targeting Practitioners
Targeting practitioners is based on the assumption that if FGM/C
practitioners are persuaded to stop providing the service, it will put an
end to the practice.
This approach has been applied in different ways over the years—
providing direct cash substitutes as income to practitioners, training
them for alternative jobs, and providing loans for starting businesses.
Source - © 2011 Bonnie Gillespie, Courtesy of Photoshare;
Description - A health care provider at the Ibadan Primary Health
Care Clinic, Nigeria.
Although this approach has been effective in persuading some
practitioners to stop providing FGM/C services, it has not addressed
the continued demand for FGM/C. Continued demand has led to the
emergence of new providers, and has also caused some converted
providers to revert to their original trade.
A major failure of this approach is its sole focus on the supply side of
the practice. To eliminate the practice, the demand for services needs
to be addressed.
The international community continues to call on all health workers
to mobilize against FGM/C as part of its broader joint statement
issued by UNFPA, UNICEF, the International Confederation of
Midwives, and the International Federation of Gynecology and
Obstetrics on International Day of Zero Tolerance for Female Genital
Mutilation (February 6, 2015).
o Rites de passage alternatifs
o Approches intégrées
Sources: PRB 2013; Holloway 2015
Cibler les praticiens
Le ciblage des praticiens repose sur l'hypothèse que si les praticiens de l'E/MGF sont
persuadés de cesser de fournir le service, cela mettra fin à la pratique.
Cette approche a été appliquée de différentes manières au cours des années : en fournissant
des substituts directs en espèces comme revenu aux praticiens, en les formant à des
emplois alternatifs et en leur accordant des prêts pour la création d'entreprises.
Source - © 2011 Bonnie Gillespie, Courtesy of Photoshare ; Description - Un prestataire
de soins de santé à la clinique de soins de santé primaires d'Ibadan, au Nigeria.
Bien que cette approche ait été efficace pour persuader certains praticiens de cesser de
fournir des services de MGF/E, elle n'a pas permis de répondre à la demande continue de
MGF/E. La demande continue a conduit à l'émergence de nouveaux prestataires, et a
également poussé certains prestataires convertis à revenir à leur métier d'origine.
Un échec majeur de cette approche est le fait qu'elle se concentre uniquement sur l'offre de
la pratique. Pour éliminer la pratique, il faut répondre à la demande de services.
La communauté internationale continue d'appeler tous les travailleurs de la santé à se
mobiliser contre les MGF/E dans le cadre de sa déclaration commune plus large publiée
par le FNUAP, l'UNICEF, la Confédération internationale des sages-femmes et la
Fédération internationale de gynécologie et d'obstétrique à l'occasion de la Journée
internationale de tolérance zéro pour les mutilations génitales féminines (6 février 2015).
Source : FNUAP, UNICEF, Confédération internationale des sages-femmes et Fédération
internationale de gynécologie et d'obstétrique : Rogo, Subayi et Toubia 2007 ; FNUAP
2015b
Source: Rogo, Subayi, and Toubia 2007; UNFPA 2015b
Partnering with Religious and Traditional Leaders
In communities where FGM/C is prevalent, religious obligation is
often used to justify the practice, particularly in Islam. Therefore, the
involvement of traditional and religious figures is critical in
addressing this perception and in creating an enabling
environment for change.
From 2008 to 2013, approximately 21,000 religious and traditional
leaders from 15 African countries (in the UNFPA-UNICEF Joint
Programme) made public declarations stating that FGM/C is not a
religious requirement. Additionally, about 2,900 proclamations were
issued in support of the abandonment of the practice.
Starting in 2005, the Population Council developed a religious-
oriented approach to engage Somali communities in the Wajir region
of Kenya, where FGM/C is practiced by 97% of the Somali
population. The approach aimed to generate discussion regarding the
position of Islam on FGM/C and to build consensus among religious
scholars to abandon the practice. Partnering with religious and
traditional leaders must still be coupled with whole community
engagement, mainstreaming FGM/C in other development
programs, and targeting youth education.
Sources: UNFPA and UNICEF Joint Programme 2014; Abdi 2008
Example from the Field: Burkina Faso
This example from the field illustrates the importance of a multi-
faceted approach that combines a number of approaches, such as
political commitment, targeting multiple stakeholders (including
religious leaders and medical practitioners), and reaching the
community through mass media campaigns.
Partenariat avec les chefs religieux et traditionnels
Dans les communautés où l'E/MGF est répandue, l'obligation religieuse est souvent utilisée
pour justifier la pratique, en particulier dans l'Islam. Par conséquent, l'implication des
figures traditionnelles et religieuses est essentielle pour lutter contre cette perception
et créer un environnement propice au changement.
De 2008 à 2013, environ 21 000 chefs religieux et traditionnels de 15 pays africains (dans
le cadre du programme conjoint FNUAP-UNICEF) ont fait des déclarations publiques
affirmant que l'E/MGF n'est pas une obligation religieuse. En outre, environ 2 900
proclamations ont été publiées pour soutenir l'abandon de la pratique.
À partir de 2005, le Conseil de la population a développé une approche religieuse pour
impliquer les communautés somaliennes dans la région de Wajir au Kenya, où la MGF/E
est pratiquée par 97% de la population somalienne. Cette approche visait à susciter un
débat sur la position de l'Islam sur les MGF/E et à établir un consensus parmi les érudits
religieux pour abandonner la pratique. Le partenariat avec les chefs religieux et
traditionnels doit encore être associé à l'engagement de toute la communauté, à
l'intégration de la MGF/E dans d'autres programmes de développement et au ciblage
de l'éducation des jeunes.
Sources : Programme conjoint FNUAP et UNICEF 2014 ; Abdi 2008
Exemple tiré du terrain : Burkina Faso
Cet exemple tiré du terrain illustre l'importance d'une approche à multiples facettes qui
combine un certain nombre d'approches, telles que l'engagement politique, le ciblage de
multiples parties prenantes (y compris les chefs religieux et les médecins), et l'atteinte de la
communauté par le biais de campagnes médiatiques.
Dans les années 1990, le gouvernement du Burkina Faso a créé le Comité national
In the 1990s, the government of Burkina Faso established the
National Committee for the Campaign against Excision (CNLPE)
to lead the anti-FGM/C effort. Besides actively coordinating with
law enforcement, political and religious leaders, medical personnel,
and community youth and women’s associations, they also developed
mass media campaigns and committed resources to establish support
services for families that wished to abstain from FGM/C.  
Following the 20-year government campaign, a 2010 DHS analysis
for Burkina Faso found that 90% of women think the practice should
stop. Nonetheless, the national prevalence still remains high at 76%.
Source: UNFPA-UNICEF Joint Programme 2014
Intergenerational Dialogues
Because FGM/C is often embedded in traditions passed from
generation to generation, fostering discussions between older and
younger generations is crucial to changing these harmful
practices. Older community members, men, and boys should all be
engaged, as they are often the carriers of tradition and key influencers
in the family. 
Promoted by GIZ (Deutsche Gesellschaft fur Internationale
Zusammenarbeit), Intergenerational Dialogue is a participatory
approach that engages members of the community across genders
and generations. It consists of six stages that allow communities
to share viewpoints at public meetings, engage in the process of
identifying legal and health improvements, and demonstrate their
commitment to implementing them :
o Community consultations
o Intergenerational dialogue workshops
o Public meeting – Presenting pledges and requests  o Réunion publique - Évaluation des changements
o Follow-up period 
o Public meeting – Assessing changes  o
pour la campagne contre l'excision (CNLPE) pour mener l'effort de lutte contre
l'E/MGF. Outre la coordination active avec les forces de l'ordre, les dirigeants politiques
et religieux, le personnel médical et les associations communautaires de jeunes et de
femmes, le CNLPE a également développé des campagnes médiatiques et engagé des
ressources pour mettre en place des services de soutien aux familles qui souhaitaient
s'abstenir de pratiquer l'E/MGF.
À la suite de la campagne gouvernementale de 20 ans, une analyse de l'EDS de 2010 pour
le Burkina Faso a révélé que 90 % des femmes pensent que la pratique devrait cesser.
Néanmoins, la prévalence nationale reste élevée, à 76 %.
Source: UNFPA-UNICEF Joint Programme 2014
Dialogues intergénérationnels
Parce que l'E/MGF est souvent ancrée dans des traditions transmises de génération en
génération, il est essentiel d'encourager les discussions entre les générations plus âgées
et plus jeunes pour changer ces pratiques nocives. Les membres plus âgés de la
communauté, les hommes et les garçons devraient tous être impliqués, car ils sont souvent
les porteurs de la tradition et les principaux acteurs de la famille. 
Promue par la GIZ (Deutsche Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit), le
dialogue intergénérationnel est une approche participative qui engage les membres de
la communauté à travers les genres et les générations. Il comprend six étapes qui
permettent aux communautés de partager leurs points de vue lors de réunions publiques, de
s'engager dans le processus d'identification des améliorations juridiques et sanitaires, et de
démontrer leur engagement à les mettre en œuvre :
o Consultations communautaires
o Ateliers de dialogue intergénérationnel
o Réunion publique - Présentation des engagements et des demandes
o Période de suivi
Consultation communautaire et évaluation des résultats
 o Community consultation and results assessment
Results from a 2009 evaluation in Mali showed improvements in
knowledge, attitude, and behavior among the participating groups. Of
the participants surveyed, 74% said they had taken steps to end
FGM/C in the community and 94% said they would not subject their
daughters to FGM/C.
Source: PRB 2013; GIZ 2011
Example from the Field: The Grandmother Project in
Senegal
In collaboration with World Vision, the Grandmother Project
(GMP) established a three-year initiative in southern
Senegal aimed at strengthening positive cultural values and practices
and promoting the adoption of positive community attitudes,
including the abandonment of FGM/C.  Le projet a impliqué un dialogue intergénérationnel qui dépendait de la participation
The Project involved intergenerational dialogue that depended on
the active participation of elders, especially
grandmothers. Because grandmothers are often viewed as respected
members of the community, they become an invaluable resource and
potential agents of change.  d'examens qualitatifs) ont montré que le programme a permis de renforcer la cohésion
Results of the project (collected through a rapid assessment, surveys,
and qualitative reviews) found that the program led to strengthened
social cohesion and changes in social norms and practices related to
girls’ well-being. For example, in the baseline survey conducted in
2008, nearly half of mothers (45%) and grandmothers (47%) said
they would be ashamed to have a daughter or granddaughter who is
not cut. Two years later, in the endline survey, only 3% of mothers
and grandmothers expressed the same sentiment. Similarly, while the
2008 baseline revealed that the majority of mothers (88%) and
grandmothers (86%) believed FGM/C to be a cultural obligation, the
endline survey showed that only 9% of mothers and 5% of
Les résultats d'une évaluation réalisée en 2009 au Mali ont montré une amélioration des
connaissances, de l'attitude et du comportement des groupes participants. Parmi les
participants interrogés, 74 % ont déclaré avoir pris des mesures pour mettre fin à l'E/MGF
dans la communauté et 94 % ont déclaré qu'ils ne soumettraient pas leurs filles à l'E/MGF.
Source: PRB 2013; GIZ 2011
Exemple tiré du terrain : Le projet de grand-mère au Sénégal
En collaboration avec World Vision, le Projet Grand-mère (GMP) a mis en place une
initiative de trois ans dans le sud du Sénégal visant à renforcer les valeurs et pratiques
culturelles positives et à promouvoir l'adoption d'attitudes communautaires positives,
notamment l'abandon de l'E/MGF. 
active des aînés, en particulier des grands-mères. Parce que les grand-mères sont
souvent considérées comme des membres respectés de la communauté, elles deviennent
une ressource inestimable et des agents potentiels de changement.
Les résultats du projet (recueillis par le biais d'une évaluation rapide, d'enquêtes et
sociale et de modifier les normes et pratiques sociales liées au bien-être des filles. Par
exemple, dans l'enquête de base menée en 2008, près de la moitié des mères (45 %) et des
grands-mères (47 %) ont déclaré qu'elles auraient honte d'avoir une fille ou une petite-fille
qui ne soit pas excisée. Deux ans plus tard, dans l'enquête finale, seulement 3 % des mères
et des grands-mères ont exprimé le même sentiment. De même, alors que l'enquête de
référence de 2008 a révélé que la majorité des mères (88 %) et des grands-mères (86 %)
pensaient que l'E/MGF était une obligation culturelle, l'enquête finale a montré que
seulement 9 % des mères et 5 % des grands-mères avaient toujours la même croyance, ce
qui indique un changement d'attitude important.
L'"approche des grands-mères" a également été mise en œuvre dans la région d'Amudat en
Ouganda, où 50 grands-mères ont été formées pour élaborer et diffuser des messages sur
grandmothers still held the same belief, signaling a major attitude l'abandon de l'E/MGF. En 2013, les grands-mères ont organisé 10 dialogues encourageant
shift. l'abandon de l'E/MGF, touchant 114 filles. 

The "grandmother approach" has also been implemented in the Sources: The Grandmother Project 2012; UNFPA-UNICEF Joint Programme 2014
Amudat region of Uganda, where 50 grandmothers were trained to
develop and deliver messages on abandoning FGM/C. In 2013, the
grandmothers held 10 dialogues encouraging the abandonment of
FGM/C, reaching 114 girls. 

Sources: The Grandmother Project 2012; UNFPA-UNICEF Joint Voix du terrain

Programme 2014
"Nos ancêtres nous ont appris que les filles devaient être coupées pour être plus
https://youtu.be/jZmDTXhfH4w fidèles à leur mari, mais nous ne le croyons plus. Nous savons maintenant que nulle
part dans l'islam les mutilations génitales féminines ne sont recommandées. Il y a au
Voices from the Field
moins 30 petites filles dans la communauté qui sont nées au cours des deux dernières
“Our ancestors taught us that girls should be cut so that they will
années et qui n'ont pas été excisées".
be more faithful to their husbands, but we no longer believe that.
We now know that nowhere in Islam is FGM recommended. There
are at least 30 little girls in the community who were born in the -Dinde, grand-mère âgée de Saré Faremba
last two years who have not been cut.”
"Tout ce que nous savons aujourd'hui sur la sexualité, la grossesse des adolescentes et
—Dinde, elderly grandmother from Saré Faremba la vie en général, nous le devons à nos grands-mères. Nous connaissons maintenant la
valeur d'une grand-mère. Nous partageons avec elles nos problèmes les plus
”Everything we know today about sexuality, teenage pregnancy, incroyables et elles ont toujours une solution pour nous".
and life in general, we owe to our grandmothers. We now know
the value of a grandmother. We share with them our most -Marlama, jeune fille de Saré Boulel
unbelievable problems and they always have a solution for us.”

—Marlama, young girl from Saré Boulel

Safe Houses Maisons d'hébergement/repos

Safe houses are another approach to FGM/C abandonment for girls
and women who want to escape being cut.
While this strategy can temporarily remove the girl or woman from
the situation, it can also be problematic when it fails to address the
social norms and pressures driving the practice. Therefore, long-
term implications of removing women and girls from their families
and communities must be examined.
In Kenya, in particular, girls who face FGM/C ceremonies are given a
safe place to live and go to school. The Tasaru Ntomonok Initiative
(TNI), established by Kenyan Agnes Pareyio and supported by
Equality Now, includes a residential community-based rescue center
that offers holistic services for girls escaping FGM/C and early
marriage.
In addition to providing a safe house, TNI also engages community
members, religious leaders, and law enforcement in discussions and
trainings about FGM/C. An important aspect of the program is that
TNI facilitates reunions between girls who have been saved from
cutting and early marriage and their families.  Source: PRB 2013
Source: PRB 2013
Alternative Rites of Passage
This approach focuses on young teenage girls who go through
FGM/C as a rite of passage into womanhood. Although it targets girls
at risk, the success of this approach depends on the engagement of
parents, village leaders, and the community at large for additional
support.
In cases where FGM/C is performed as a rite of passage*,
alternative ceremonies that are not harmful need to be put in
place to replace FGM/C.
*FGM/C is  not always performed as a rite of passage.
Les foyers d'accueil sont une autre approche de l'abandon de l'E/MGF pour les filles et les
femmes qui veulent échapper à l'excision.
Si cette stratégie permet de retirer temporairement la fille ou la femme de la situation, elle
peut également être problématique lorsqu'elle ne tient pas compte des normes
sociales et des pressions qui motivent la pratique. Il convient donc d'examiner les
implications à long terme du retrait des femmes et des filles de leur famille et de leur
communauté.
Au Kenya, en particulier, les filles qui subissent des cérémonies de MGF/E se voient offrir
un endroit sûr pour vivre et aller à l'école. L'initiative Tasaru Ntomonok (TNI), mise en
place par la Kenyane Agnes Pareyio et soutenue par Equality Now, comprend un centre de
secours communautaire résidentiel qui offre des services holistiques aux filles qui fuient
les MGF/E et le mariage précoce.
En plus de fournir un refuge, la TNI fait participer les membres de la communauté, les
chefs religieux et les forces de l'ordre à des discussions et des formations sur les MGF/E.
Un aspect important du programme est que la TNI facilite les réunions entre les filles qui
ont été sauvées de l'excision et du mariage précoce et leurs familles. 
Rites de passage alternatifs
Cette approche se concentre sur les jeunes adolescentes qui subissent l'E/MGF comme un
rite de passage vers la féminité. Bien qu'elle cible les filles à risque, le succès de cette
approche dépend de l'engagement des parents, des chefs de village et de la communauté
dans son ensemble pour obtenir un soutien supplémentaire.
Dans les cas où la MGF/E est pratiquée comme un rite de passage*, des cérémonies
alternatives non nuisibles doivent être mises en place pour remplacer la MGF/E.
*La MGF/E n'est pas toujours pratiquée comme un rite de passage
Example from the Field: Alternative Rites of Passage Exemple tiré du terrain : Rites de passage alternatifs au Kenya
in Kenya Au Kenya, l'approche du rite de passage alternatif a été lancée par une organisation locale,
In Kenya, the alternative rite of passage approach was pioneered by a
local organization, Maendeleo Ya Wanawake (MYWO), with
technical assistance from the Program for Appropriate Technology in
Health (PATH) in several districts.
The MYWO model involves targeting girls, parents, and other
community members with information, education, and
communication (IEC) activities. The rite of passage ceremony with
its various teachings remains intact. The FGM/C piece is simply
eliminated from the ceremony. 
In 2012, about 400 adolescent girls from three communities in Kenya
went through an alternative rite of passage. The community provided
food and resources for the girls during the weeklong program where
they learned life skills, the importance of education, and the negative
consequences of FGM/C and child marriage. In a final celebration
with their families, the girls were blessed and awarded certificates of
recognition for committing to stay uncut.  
The Population Council performed a detailed evaluation of this
program in 2001. It found that this approach can motivate
participating families to abandon FGM/C and generate solidarity
and support among non-FGM/C-practicing families in some
regions.
Sources: Rogo, Subayi, and Toubia 2007; Chege, Askew, and Liku
2001; PATH 2005; UNFPA 2014
Integrated Approach: Tostan
Tostan's Community Empowerment Program (CEP) is a 30-
month participatory, non-formal education program with a
human rights foundation.
It embodies the key elements necessary to change a social convention
Maendeleo Ya Wanawake (MYWO), avec l'assistance technique du Programme pour une
technologie appropriée dans la santé (PATH) dans plusieurs districts.
Le modèle MYWO consiste à cibler les filles, les parents et les autres membres de la
communauté par des activités d'information, d'éducation et de communication (IEC).
La cérémonie du rite de passage avec ses différents enseignements reste intacte. La
pièce de MGF/E est simplement éliminée de la cérémonie.
En 2012, environ 400 adolescentes de trois communautés du Kenya ont subi un rite de
passage alternatif. La communauté a fourni de la nourriture et des ressources aux filles
pendant le programme d'une semaine où elles ont appris les compétences de la vie
courante, l'importance de l'éducation et les conséquences négatives de la MGF/E et du
mariage des enfants. Lors d'une célébration finale avec leurs familles, les filles ont été
bénies et ont reçu des certificats de reconnaissance pour s'être engagées à ne pas subir
d'excision.
Le Conseil de la population a procédé à une évaluation détaillée de ce programme en 2001.
Il a constaté que cette approche peut motiver les familles participantes à abandonner
l'E/MGF et générer une solidarité et un soutien parmi les familles qui ne pratiquent
pas l'E/MGF dans certaines régions.
Sources : Rogo, Subayi et Toubia 2007 ; Chege, Askew et Liku 2001 ; PATH 2005 ;
UNFPA 2014
Approche intégrée : Tostan
Le Community Empowerment Program (CEP) de Tostan est un programme
participatif d'éducation non formelle d'une durée de 30 mois, avec une fondation
pour les droits de l'homme.
at the community level, including collective action and public
declaration of abandonment of FGM/C.
Established in 1991, Tostan started its program in Senegal and has
since expanded to six other African countries. Tostan's mission is "to
empower African communities to bring about positive sustainable
development through a comprehensive non-formal education program
in local languages."
A 2008 evaluation examined villages that participated in the CEP
during the late 1990s and had made public pledges to abandon
FGM/C. The study found that nearly 10 years later, the prevalence of
FGM/C had fallen by more than half in participating villages: 30% of
girls had been cut compared to 69% in comparison villages.
Tostan’s CEP approach has been gaining momentum since it was first
implemented in 1997, when only two villages participated in the first
public declaration of FGM/C and child marriage abandonment. By
2011, 5,315 communities in Djibouti, The Gambia, Guinea,
Guinea-Bissau, Mali, Mauritania, and Somalia had participated
in 56 public declarations.
Sources: Rogo, Subayi, and Toubia 2007; Feldman-Jacobs and
Ryniak 2006; Diop et al. 2004; UNICEF 2013c
Il comporte les éléments clés nécessaires pour changer une convention sociale au niveau
communautaire, y compris une action collective et une déclaration publique d'abandon de
l'E/MGF.
Créé en 1991, Tostan a commencé son programme au Sénégal et l'a depuis étendu à six
autres pays africains. La mission de Tostan est de "donner aux communautés africaines les
moyens de réaliser un développement positif et durable grâce à un programme complet
d'éducation non formelle dans les langues locales".
Une évaluation réalisée en 2008 a examiné les villages qui ont participé au PEC à la fin
des années 1990 et qui se sont engagés publiquement à abandonner l'E/MGF. L'étude a
révélé que près de dix ans plus tard, la prévalence de l'E/MGF avait diminué de plus de
moitié dans les villages participants : 30 % des filles avaient été excisées, contre 69 % dans
les villages de comparaison.
L'approche PEC de Tostan a pris de l'ampleur depuis sa première mise en œuvre en 1997,
lorsque seuls deux villages ont participé à la première déclaration publique d'abandon de
l'E/MGF et du mariage des enfants. En 2011, 5 315 communautés à Djibouti, en
Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau, au Mali, en Mauritanie et en Somalie avaient
participé à 56 déclarations publiques.
Sources: Rogo, Subayi, and Toubia 2007; Feldman-Jacobs and Ryniak 2006; Diop et al.
2004; UNICEF 2013c

Interventions: Lessons Learned Knowledge Recap

Now that you’ve completed this session, test your knowledge on this
subject. Taking this quiz will reinforce key points and identify gaps in
learning.

After taking the Knowledge Recap, you’ll get to review the correct
answers, and in some cases, read an explanation.

You got 6 of 7 possible points.

Your score: 86 %
Question Results
1 of 7 What programmatic components are most important to ensure
the alternative rites of passage approach's effectiveness?

Focus on girls at risk ; Engaging parents and other

community members  ; Focus on ethnic groups that practice
FGM/C as part of a rite of passage ceremony  ; a and c et All
of the above

2 of 7 The most effective approach to ending FGM/C will be multi-

faceted and will involve changing social norms.
Vrai Faux

3 of 7 Tostan's program is an example of an integrated approach.

Vrai Faux

4 of 7 In order for FGM/C interventions to be successful in a

community, it is most important for such interventions to
____________.
Emphasize on negative health effects ; Have support and
legitimacy from international declarations and local laws  ;
Be participatory in guiding members to define the
problems and solutions  ; Incorporate safe houses for girls
and women

5 of 7 Which of the following are promising approaches to FGM/C

abandonment? (Check all that apply.)
Alternative rites of passage  ; Communication and mass
media ; Partnership with religious and traditional leaders ;
Intergenerational dialogues

6 of 7 Safe houses are a sustainable strategy to FGM/C abandonment

as it can remove the girls and women from the practice. Vrai
Faux (This strategy can only temporarily remove individual
girls or women from the situation. Safe houses can be problematic
when it fails to address the social norms and pressures and long-term
implications of removing women and girls from their families or
communities.)
7 of 7 Which of the following countries do NOT currently have any
laws or decrees criminalizing the practice of FGM/C?
Cameroon ; Liberia  ; Sierra Leone  ; None of these countries
have laws against FGM/C

Bringing about Change Apporter des changements

This session highlights the key lessons learned from implementing Cette session met en lumière les principaux enseignements tirés de la mise en œuvre
interventions to eliminate FGM/C over the last 30 years, key d'interventions visant à éliminer l'E/MGF au cours des 30 dernières années, les éléments
elements for success, promising results, and the direction for future clés de la réussite, les résultats prometteurs et l'orientation de la recherche future.
research.

Bringing about Change: Knowledge Check

Before starting this session, take this quiz to test your awareness of
this subject.

The Knowledge Check introduces you to course session material and

allows you to test your initial understanding of the subject matter.

You got 3 of 3 possible points.

Your score: 100 %
Question Results

1 of 3 Studies on FGM/C prevalence do NOT evaluate women’s

attitudes toward the practice. Vrai Faux (Studies survey on
the prevalence of FGM/C practices as well as attitudes toward the
practice.)

2 of 3 Which of the following is a way in which FGM/C prevention

programs can engage the community to abandon the practice? 
Seek opinions of local leaders and change agents ; Public
acknowledgments and declarations of abandonment ;
Engage women and men of ethnic groups that practice
FGM/C in a dialogue about the practice  ; All of the above
3 of 3 An important element for success to FGM/C abandonment is
an environment that enables and supports collective change.  Vrai
Faux
Ten Lessons Learned
Source: Population Council 2007
In 2007, the Donors Working Group on FGM/C published Toward a
Common Framework for the Abandonment of FGM/C, which
highlights a number of lessons learned.
Dix leçons apprises
Clarifier les objectifs
et adapter les
approches
Utiliser une approche
multidimentionnelle
Impliquer les
partenaires clés
En 2007, le groupe de travail des donateurs sur l'E/MGF a publié un document intitulé
"Vers un cadre commun pour l'abandon de l'E/MGF", qui met en évidence un certain
nombre d'enseignements tirés.
Définir des objectifs et des indicateurs.
Décider si les objectifs sont d'abandonner la pratique ou
seulement de la rendre plus sûre.
Les interventions et les objectifs devront correspondre à la
volonté de changement social d'une communauté.
Les approches les plus efficaces pour l'abandon de l'E/MGF
sont multidimensionnelles, intervenant à de nombreux points
stratégiques et promouvant publiquement une norme
différente.
Se focaliser sur la réduction du soutien social à la pratique
plutôt que sur l'abandon par les praticiens.
La mise en œuvre de lois contre l'E/MGF est un élément
efficace du changement.
L'approche qui utilise des rites alternatifs ne peut fonctionner
que lorsque l'E/MGF fait partie intégrante d'un rite social de
passage et doit être précédée ou accompagnée d'une
sensibilisation de la communauté.
Utilisez les médias.
Les prestataires de soins médicaux peuvent être des agents de
changement efficaces au sein de leur communauté.
Dans les régions où la pratique de l'E/MGF est ancrée dans la
croyance qu'il s'agit d'une exigence religieuse, une intervention
communautaire portant sur les aspects religieux de l'E/MGF est
primordiale.
Importance of Community Engagement
Within the spectrum of initiatives to end FGM/C,the most
successful approaches engage and empower communities to lead
in the abandonment of the practice. This engagement is evidenced
through public acknowledgments and declarations that aim at
leveraging action for the collective abandonment of FGM/C.
To be successful in adapting community-based approaches that have
demonstrated positive outcomes, it is important to consider
communities' shared characteristics (geographical proximity, ethnic
groups, similar associations with the practice, etc.). It is also
important to seek the opinions of local leaders, who can serve as
change agents, regarding the applicability of the initiative within their
unique social and cultural environments. (Source: UNICEF Innocenti
Research Centre 2007)
Six Elements for Success
Source: UNICEF Innocenti Research Centre 2005
Promising Results: Decreases in FGM/C
Importance de l'engagement communautaire
Dans l'éventail des initiatives visant à mettre fin à l'E/MGF, les approches les plus
réussies engagent et habilitent les communautés à prendre l'initiative de l'abandon de
la pratique. Cet engagement se manifeste par des reconnaissances et des déclarations
publiques qui visent à susciter des actions en faveur de l'abandon collectif de l'E/MGF.
Pour réussir à adapter les approches communautaires qui ont démontré des résultats
positifs, il est important de prendre en compte les caractéristiques communes des
communautés (proximité géographique, groupes ethniques, associations similaires avec la
pratique, etc.)). Il est également important de demander l'avis des dirigeants locaux, qui
peuvent servir d'agents de changement, concernant l'applicabilité de l'initiative dans leur
environnement social et culturel unique. (Source : Centre de recherche Innocenti de
l'UNICEF 2007)
Six Elements for Success
Source: UNICEF Innocenti Research Centre 2005
Une approche non coercitive et non préjudiciable dont
l'objectif principal est la réalisation des droits de l'homme et
l'autonomisation des filles et des femmes.
Une prise de conscience du préjudice causé par la pratique.
La décision d'abandonner la pratique en tant que choix collectif
Six éléments clés pour d'un groupe qui se marie à l'intérieur d'un même groupe ou qui
est étroitement lié d'une autre manière.
lutter efficacement contre Une affirmation explicite et publique de la part des
les MGF/E communautés de leur engagement collectif à abandonner
l'E/MGF.
Un processus de diffusion organisé pour garantir que la
décision d'abandonner l'E/MGF se propage rapidement d'une
communauté à l'autre et soit maintenue.
Un environnement qui permet et soutient le changement.
Des résultats prometteurs : Diminution de la prévalence de
Prevalence
Although ending FGM/C remains a global challenge, promising
progress has been made in many countries.
In Egypt, DHS survey data revealed a decrease in FGM/C prevalence
in women ages 15 to 49, from 96% in 2005 to 91% in 2008. In
addition, only 45% of mothers of 0- to 3-year-olds intended to cut
their daughters, suggesting a significant decline in the number of girls
who will be cut over the next 15 years.
Women’s attitudes toward the practice have also changed drastically,
as support for FGM/C fell from 82% in 1995 to 54% in 2008.
The situation in Egypt is not unique. FGM/C prevalence is also
declining in other countries, such as Kenya and Sierra Leone.
In Kenya, overall prevalence of FGM/C has been steadily declining—
from 38% of women in 1998 to 27% in 2008. The 2008-9 DHS
survey also revealed that 80% of women surveyed do not see any
benefits of FGM/C, while 82% believe it should be stopped.
According to MICS data among women ages 15 to 49 in Sierra
Leone, FGM/C prevalence decreased from 94% in 2006 to 88% in
2010. Among 15- to 19-year-olds, those numbers decreased from
about 81% to 70%.
Source: PRB 2014
Promising Results: Changes in Views and
Attitudes
In areas where FGM/C practices are intimately ingrained in cultural
values, real change will only come when individuals begin to
collectively view FGM/C practices as harmful and decide to
combat them.
Launched in 2003, the FGM-Free Village Model is Egypt’s national
l'E/MGF
Bien que l'abandon de l'E/MGF reste un défi mondial, des progrès prometteurs ont
été réalisés dans de nombreux pays.
En Égypte, les données de l'enquête EDS ont révélé une diminution de la prévalence de
l'E/MGF chez les femmes âgées de 15 à 49 ans, de 96 % en 2005 à 91 % en 2008. En
outre, seulement 45 % des mères d'enfants de 0 à 3 ans avaient l'intention d'exciser leurs
filles, ce qui suggère une baisse significative du nombre de filles qui seront excisées au
cours des 15 prochaines années.
L'attitude des femmes à l'égard de cette pratique a également changé radicalement, puisque
le soutien à l'E/MGF est passé de 82 % en 1995 à 54 % en 2008.
La situation en Égypte n'est pas unique. La prévalence des MGF/E est également en baisse
dans d'autres pays, comme le Kenya et la Sierra Leone.
Au Kenya, la prévalence globale de l'E/MGF est en baisse constante, passant de 38 % des
femmes en 1998 à 27 % en 2008. L'enquête DHS 2008-9 a également révélé que 80 % des
femmes interrogées ne voient aucun avantage à l'E/MGF, tandis que 82 % pensent qu'il
faut y mettre fin.
Selon les données de l'enquête MICS parmi les femmes de 15 à 49 ans en Sierra Leone, la
prévalence de l'E/MGF est passée de 94 % en 2006 à 88 % en 2010. Chez les 15-19 ans,
ces chiffres sont passés d'environ 81 % à 70 %.
Source : PRB 2014
Des résultats prometteurs : Changements de mentalités et
d'attitudes
Dans les régions où les pratiques d'E/MGF sont intimement ancrées dans les valeurs
culturelles, un véritable changement n'interviendra que lorsque les individus
commenceront à considérer collectivement les pratiques d'E/MGF comme néfastes et
décideront de les combattre.
Lancé en 2003, le modèle de village sans MGF est le programme national égyptien visant à
 program to eradicate FGM/C. By mobilizing the media, policy
makers, and religious and medical communities, the model aims to
create an environment conducive to dialogue on the factors that lead
to FGM/C, with a focus on the practice’s harmful effects and its
violation of human rights. 
A 2011 midterm evaluation found that the program helped change
views and attitudes toward FGM/C.  Compared to control groups,
women in intervention groups were six times less likely to cut their
daughters. In addition, 27% of women in the intervention group
believed that FGM/C should continue compared to 77% of women in
the control groups.
The evaluation recommends that future efforts adopt multi-
sectoral approaches in order to sustain advocacy and maintain
impact for future generations.
éradiquer la MGF/E. En mobilisant les médias, les décideurs politiques et les
communautés religieuses et médicales, le modèle vise à créer un environnement propice au
dialogue sur les facteurs qui conduisent à l'E/MGF, en mettant l'accent sur les effets
néfastes de la pratique et sa violation des droits de l'homme.
Une évaluation à mi-parcours de 2011 a révélé que le programme a contribué à changer les
points de vue et les attitudes à l'égard de l'E/MGF. Par rapport aux groupes témoins, les
femmes des groupes d'intervention étaient six fois moins susceptibles d'exciser leurs filles.
En outre, 27 % des femmes du groupe d'intervention estimaient que l'E/MGF devait se
poursuivre, contre 77 % des femmes des groupes de contrôle.
L'évaluation recommande que les efforts futurs adoptent des approches
multisectorielles afin de maintenir la sensibilisation et l'impact pour les générations
futures.
Source : PRB 2014

Source: PRB 2014

Future Research Directions Orientations futures de la recherche

Although much progress has been made in raising the awareness of
 Bien que de nombreux progrès aient été réalisés en matière de sensibilisation aux effets
the harmful effects of FGM/C, more work is needed to eliminate the
néfastes de l'E/MGF, il reste encore beaucoup à faire pour éliminer totalement cette
practice entirely.
pratique.
In order to ensure that we are implementing proven approaches, more  Afin de s'assurer que nous mettons en œuvre des approches éprouvées, davantage de
research needs to be done, particularly in the following areas: recherches doivent être menées, notamment dans les domaines suivants

 Health consequences of FGM/C, specifically around whether or  - Conséquences de l'E/MGF sur la santé, en particulier si l'E/MGF entraîne ou non un
not FGM/C leads to an increased risk of fistula, HIV/AIDS, and/or risque accru de fistule, de VIH/SIDA et/ou d'infertilité
infertility
 - Les approches qui traitent de la médicalisation de l'E/MGF et de l'efficacité de ces
 Approaches that address the medicalization of FGM/C and the approches
effectiveness of these approaches
 - Formation à la prévention et à la gestion des MGF/E pour les prestataires de soins de
 FGM/C prevention and management training for health care santé
providers
 - Traitement des personnes ayant subi une MGF/E, comme les procédures de soins
 Treatment of persons with FGM/C, such as care procedures for pour les mères ayant subi une MGF/E
mothers with FGM/C
 - Expériences des filles en matière de pratique, y compris les conséquences
 Girls' experiences of the practice, including psychological psychologiques
consequences
 - Dynamiques de changement social et culturel qui conduisent à l'abandon de la
 Dynamics of social and cultural change that lead to the pratique
abandonment of the practice
 - Impact des mesures juridiques visant à prévenir la pratique
 Impact of legal measures to prevent the practice
 Sources : OMS 2015a ; Abdulcadir 2014
 Sources: WHO 2015a; Abdulcadir 2014

Bringing about Change: Knowledge Recap

Now that you’ve completed this session, test your knowledge on this
subject. Taking this quiz will reinforce key points and identify gaps in
learning.

After taking the Knowledge Recap, you’ll get to review the correct
answers, and in some cases, read an explanation.Bas du formulaire

You got 4 of 4 possible points.

Your score: 100 %
Question Results

1 of 4 Studies on FGM/C prevalence do NOT evaluate women’s

attitudes toward the practice. Vrai Faux (Studies survey on
the prevalence of FGM/C practices as well as attitudes toward the
practice.)

2 of 4 Which of the following are important research directions for

FGM/C?
Dynamics of social and cultural change that lead to
abandonment of FGM/C  ; Training of health care providers
in FGM/C prevention and management ; Health
consequences of FGM/C  ; All of the above

3 of 4 Which of the following is a way in which FGM/C prevention

programs can engage the community to abandon the practice? 
Seek opinions of local leaders and change agents ; Public
acknowledgments and declarations of abandonment ;
Engage women and men of ethnic groups that practice
FGM/C in a dialogue about the practice  ; All of the above

4 of 4 An important element for success to FGM/C abandonment is

an environment that enables and supports collective change.  Vrai
Faux
Final Exam

Final Exam
Question Results
1 of 24 How many types of FGM/C currently exist? One ;
Two  ; Three et Four

2 of 24 Where is FGM/C practiced? Africa ; Asia ; The

Middle East et All the above
3 of 24 At what age is it most typical for girls to undergo
FGM/C? Before 14 years old, as a young child before
puberty ; Between 15 to 19, after puberty ; Between 20 to
24, at time of marriage ; Between 20 to 24 et after giving
birth to first child
4 of 24 According to DHS, which of the following countries are
in Group 1 with a FGM/C prevalence rate of 80% or more?
Ghana ; Cameroon ; Egypt ; Guinea et Both c and d
5 of 24 The most reliable and extensive data on the prevalence
and nature of FGM/C are provided by: Demographic and
Health Surveys (DHS) ; Sample population surveys  ;
Multiple Indicator Cluster Surveys (MICS) et Both a and c
6 of 24 Disaggregated data allow for the analysis of FGM/C
prevalence rates by: Age group ; Urban-rural residence ;
Ethnic group ; Province et All of the above
7 of 24 Which of the following factors is strongly and
consistently linked to the practice of FGM/C? Mother's
education  ; Ethnicity  ; Religion et All of the above
8 of 24 Most countries have shown a ________ prevalence of
FGM/C among younger generations. Higher ; Lower et
Constant
9 of 24 Health consequences of FGM/C in a girl or woman can
depend on which of the following factors? The extent and type
of mutilation/cutting ; The cleanliness of the tools used by
the practitioner and the setting ; The physical condition of
the girl or woman et All of the above
10 of 24 Which of the following is NOT a potential immediate
complication of FGM/C? Severe shock ; Anemia ;
Hemorrhage et Tetanus
11 of 24 In addition to culture and tradition, what reasons do
people give to justify continuing the practice of FGM/C? It
ensures: Fidelity  ; Family honor ; Beauty ; Child survival et
All of the above
12 of 24 Clitoridectomy refers to the procedure that includes
the partial or total removal of the clitoris. Vrai ou Faux

13 of 24 Infibulation refers to the narrowing of the vaginal

opening by cutting and sewing the labia minora and/or the labia
majora together. Vrai ou Faux

14 of 24 It is important to consider disaggregated data by

country/region because national prevalence averages can
disguise significant in-country variations in FGM/C prevalence
rates. Vrai ou Faux

15 of 24 Urban-rural migration could be a reason for skewed

results when considering place of residence as a determinant
of FGM/C prevalence. Vrai ou Faux

16 of 24 Comparing the experiences of women in different age

groups and different generations in a given country does NOT
provide evidence for changes in FGM/C prevalence within that
country. Vrai ou Faux

17 of 24 FGM/C is directly associated with obstetric fistula

and/or contracting HIV/AIDS. Vrai ou Faux (No research has
confirmed this association).
18 of 24 Infertility is NOT a potential long-term consequence of
FGM/C. Vrai ou Faux

19 of 24 The most effective approach to ending FGM/C will be

multi-faceted and will involve changing social norms. Vrai ou
Faux
20 of 24 Which of the following is NOT a strategy to address
the dangerous trend of medicalization of FGM/C?
Prohibiting medicalization through decrees and health
policies  ; Training doctors, midwives, and nurses on
integrating the prevention and counseling of FGM/C
abandonment into services ; Integrating FGM/C prevention
activities into school curricula et Train doctors and other
health professionals in safe FGM practices
21 of 24 Which of the following are promising approaches to
FGM/C abandonment? (Check all that apply.) Alternative rites
of passage  ; Communication and mass media ;
Partnership with religious and traditional leaders et
Intergenerational dialogues
22 of 24 In order for FGM/C interventions to be successful in a
community, it is most important for such interventions to
____________. Emphasize on negative health effects  ;
Have support and legitimacy from international
declarations and local laws ; Be participatory in
guiding members to define the problems and solutions et
Incorporate safe houses for girls and women.
23 of 24 Which of the following is a way in which FGM/C
prevention programs can engage the community to abandon
the practice? Seek opinions of local leaders and change
agents ; Public acknowledgments and declarations of
abandonment ; Engage women and men of ethnic groups
that practice FGM/C in a dialogue about the practice et All
of the above.

24 of 24 Which of the following are important research

directions for FGM/C? Dynamics of social and cultural
change that lead to abandonment of FGM/C ; Training of
health care providers in FGM/C prevention and

management  ; Health consequences of FGM/C et All

of the above.

- .
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=Y1aHLxBCHF4&feature=emb_logo
 Critical Components of a Public Health Emergency Response
USAID’s broad-based and multi-sectoral approach allows the Agency to leverage the Bureau for Global
Health’s Office of Infectious Disease technical expertise to strengthen local capacity worldwide to prevent,
detect, and respond to infectious disease threats.

USAID has established partnerships across the U.S. Government (USG) and with relevant international,
non-governmental, and other organizations to strengthen preparedness efforts for potential disease
outbreaks that could require a global emergency response.

This course will provide an overview of the critical components of public health emergency response using
USAID’s response to the Zika outbreak as a case study of lessons learned.

Objectif
After completing this e-learning course, learners will be able to:

 Describe five critical components of a health emergency response

 Describe the importance of being flexible and managing political climate across all five critical
components
 Describe the roles and responsibilities of different actors in a health emergency response
 Use the five critical components of a health emergency response to make appropriate decisions
during fluid and ambiguous scenarios.

Session 1: Introduction to the Critical Components of Public

Health Emergency Response
Learning Objectives
In this course, you will learn about the critical components of a health emergency response. These
components are essential to organizing, carrying out, and maintaining an effective response effort in a
public health emergency.

After completing this e-learning course, you will be able to:

1. Describe five critical components of a health emergency response

2. Describe two important leadership characteristics invaluable across all five critical components
3. Describe the roles and responsibilities of different actors in a health emergency response
4. Use the five critical components of a health emergency response to make appropriate decisions
during fluid and ambiguous situations

About this Course

In 2016, USAID formed a team to coordinate and implement an emergency response to the Zika outbreak.
Over four years, the USAID Zika response team effectively

 engaged with national governments,

 used existing mechanisms and processes to strengthen response activities,

 addressed limitations within health systems,

 mobilized existing disease knowledge, and

  communicated risk to communities.

This E-Learning Experience

USAID is offering this e-learning course to share Scenarios and Characters

these lessons with you, as well as the challenges
response teams face in the throes of a dynamic and
fluid setting. This course will help USAID and
NGO program managers rapidly and effectively
respond to future health emergencies. While the
examples in this course focus on the Zika
response, this course can benefit any health
emergency response team.
The scenarios and characters presented have
been modified from real experiences in the Zika
response for the purposes of this course.
Information presented in this course is for
learning purposes only and does not necessarily
reflect precisely how the response unrolled in
any country.

Setting the Stage

Imagine This
You are the new program manager at your NGO working on a USAID health systems strengthening project
in Honduras.

You receive an email from your Chief of Party (COP) that includes an USAID Agency Notice that states
that all partners need to be familiar with health emergency response efforts in preparation for future public
health emergencies.

Focusing on the Latin America and the Caribbean region, a highly vulnerable area, the COP has asked that
you focus on critical lessons learned from the response efforts to the recent Zika outbreak.
Read Your Email
Dear Sam,

We are so glad you joined the project. We look forward to learning from and working with you.

USAID just released an Agency Notice on responding to a global infectious disease outbreak. They
would like for us to prepare for a public health emergency that may emerge during the project
period. Please take some time while onboarding to familiarize yourself with previous USAID
emergency response work. Could you share your findings at next week's senior management team
meeting?

Did I say how glad we are to have you?

Let me know if you need anything!

Jim

History of Zika
Zika Outbreak Timeline
 Zika virus was first discovered in 1947 by scientists conducting routine surveillance for yellow
fever in Uganda's Zika forest. In 1952, the first detected human cases were in Uganda and
Tanzania.
 From 1969 to 1983, Zika expanded to Asia, including India, Indonesia, Malaysia, and Pakistan,
where the virus was detected in mosquitos. In Africa, human cases occurred sporadically, with
mild symptoms. Prior to 2007, there were only 14 documented cases of Zika worldwide,
although Zika symptoms are similar to those of many other diseases, possibly causing health care
providers to miss cases.
 In 2007, Zika spread from Africa and Asia to cause the first large outbreak in humans on the
Pacific island of Yap in the Federated States of Micronesia.
 In 2013 and 2014, the virus caused outbreaks in four other Pacific islands: French Polynesia,
Easter Island, the Cook Islands, and New Caledonia. The outbreak in French Polynesia generated
thousands of suspected infections.
 On March 2, 2015, Brazil notified the World Health Organization of an illness in its northeastern
region characterized by skin rash. From February 2015 to April 2015, nearly 7,000 reported skin
rash infections were from the Brazilian states of Pernambuco, Rio Grande do Norte, and Bahia.
All cases were mild, with no reported deaths. There were no reports of Zika and no tests
administered. As a result, Zika continued to spread rapidly across Brazil and to more than 50
other countries and territories in the region.The emerging epidemic has had diverse impacts on
population health, coinciding with cases of Guillain–Barré Syndrome and an unexpected
epidemic of newborns with microcephaly and other neurological impairments.
 In February 2016, the WHO declared that the recent association of Zika with microcephaly and
other neurological disorders constituted a Public Health Emergency of International Concern.

Defining Public Health Emergency of International Concern

The International Health Regulations (IHR) (2005) provide an overarching legal framework that:

1. Defines countries’ rights and obligations in handling public health events and emergencies that
have the potential to cross borders.
2. Is an instrument of international law that is legally-binding on 196 countries, including the 194
WHO Member States.
3. Provides the criteria to determine whether or not a particular event constitutes a “public health
emergency of international concern.”
 A Public Health Emergency of International Concern (PHEIC) is a formal declaration by the World Health
Organization. The declaration implies:

1. Challenging, unusual, or unexpected situation,

2. Carries implications for public health beyond the affected country’s national border, and
3. May require immediate international action.

A PHEIC is defined in the IHR as an extraordinary event that:

1. Constitutes a public health risk to other States through the international spread of disease
2. Potentially requires a coordinated international response.
  According to the WHO, the responsibility of determining if an event is a PHEIC rests with the WHO
Director-General. It also requires the convening of a committee of experts: the IHR Emergency Committee.
This committee advises the Director-General on measures to be used during the PHEIC. These
recommendations include health measures to be implemented by the country experiencing the PHEIC or
other countries to prevent or reduce the international spread of disease and avoid unnecessary interference
to international traffic.

The IHR Emergency Committee also advises on determining if the event is a PHEIC in circumstances
where there is inconsistency in the assessment of the event between the Director-General and the affected
country/countries. The Emergency Committee continues to advise the Director-General throughout the
PHEIC, including on any necessary changes to the recommended measures and on determining when to
declare the PHEIC over.1

For More Information Footnote

Visit the WHO webpage on IHR Procedures
Concerning a PHEIC for more information. 1. IHR Procedures concerning public health emergencies of
international concern (PHEIC) at
https://www.who.int/ihr/procedures/pheic/en/
https://www.who.int/ihr/procedures/pheic/en/

USAID Response to Public Health Outbreaks

USAID has established partnerships across the U.S. Government (USG) and with relevant international,
non-governmental, and other organizations to strengthen preparedness efforts for potential disease
outbreaks that could require a global emergency response.

USAID’s approach allows it to leverage its technical expertise to strengthen local capacity worldwide to:

1. Prevent,
2. Detect, and
3. Respond to infectious disease threats.
USAID/Washington asks its Missions and offices overseas, including those without health programming, to
be aware of local outbreaks and notify it when there is an outbreak that may require international
assistance. This pertains to outbreaks beyond normal seasonal variation and does not pertain to endemic
diseases within a country that are addressed through existing programming.

Missions and overseas offices, including those without health programming, are asked to be prepared to
participate in:

 Host government meetings,

 Donor coordination meetings, and

 USAID response efforts related to outbreaks.

USAID/Washington personnel from the Bureau for Global Health (GH), the Bureau for Humanitarian
Assistance (BHA), and other Bureaus/offices are sometimes called on to work with affected Missions and
offices to support the international response as well. USAID continually assesses, and sometimes
establishes, internal coordination structures that bring together relevant Agency Bureaus, offices, and
Missions to coordinate response efforts.

USAID Response to Public Health Outbreaks, continued

 In an Agency Notice in 2019, USAID defined four outbreak response scenarios, signifying the level of
operational and programmatic response by the Agency and its implementing partners. This table explains
USAID’s escalated response to different outbreaks.

Outbreak Scenarios USAID Response

USAID supports infectious disease response activities around the

Major outbreaks that do not merit
the declaration of a PHEIC (the
vast majority of outbreaks)
world, including detection and monitoring of diseases with
pandemic potential. If the outbreak merits international assistance,
GH serves as the technical lead in coordination with Missions and
Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of the
outbreak, possible impact on the United States, and the
demonstrated need to limit spread.

USAID/GH serves as the technical lead in coordination with

Major outbreaks that are declared Regional Bureaus and Mission(s). USAID may consider expanding
a PHEIC but do not constitute a its Scenario A response including in those countries without health
humanitarian crisis programming.  This phase does not happen frequently but requires
significant USG interagency and internal USAID coordination.

Major outbreaks that occur in

settings that have a preexisting or
likely USG disaster declaration
due to an ongoing humanitarian
crisis and/or conflict but do not
merit the declaration of a PHEIC
BHA serves as the lead and determines the most appropriate
response platform based on the specifics of both the outbreak and
the humanitarian crisis. GH supports preparedness activities in
neighboring areas/countries.

Major outbreaks that have BHA serves as the lead for the USG emergency response to this
potential humanitarian outbreak in coordination with GH, Regional Bureaus, and Missions,
consequences or constitute a including those with no health programming. For BHA to respond,
humanitarian crisis the Chief of Mission must issue a formal USG Disaster Declaration.

USAID Agency Notice

USAID provides an outline of its response to infectious disease outbreaks

via an Agency Notice. These Agency Notices are updated regularly.

Session 1: Knowledge Check

Let’s pause to check your understanding of USAID’s four outbreak response phases. For each outbreak
scenario, identify the appropriate USAID response. The following four knowledge check questions will
not be graded.
Question  1  de  4

An Ebola virus disease outbreak occurred in the DRC that does not merit a PHEIC. The outbreak is not
requiring U.S. countrywide or regional emergency response. How would USAID respond? Choisissez-en un

Option A: USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection and
monitoring of diseases with pandemic potential. If the outbreak merits international assistance, GH serves as
the technical lead in coordination with Missions and Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of
the outbreak, possible impact on the United States, and the demonstrated need to limit spread.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Missions and Regional Bureaus.
USAID may consider expanding its Option A response activities, including in countries without health
programming. This does not happen frequently and requires significant USG interagency and internal USAID
coordination.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination with GH,
Regional Bureaus, and Missions, including those with no health programming. For BHA to respond, the Chief
of Mission must issue a formal USG Disaster Declaration.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the
specifics of both the outbreak and the humanitarian crisis. GH supports preparedness activities in neighboring
areas/countries.
Question  2  de  4

The WHO declared the Zika virus  disease outbreak a PHEIC, although the situation does not constitute a
humanitarian emergency. How would USAID respond? Choisissez-en un

Option A: USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection and
monitoring of diseases with pandemic potential. If the outbreak merits international assistance, GH serves as
the technical lead in coordination with Missions and Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of
the outbreak, possible impact on the United States, and the demonstrated need to limit spread.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Regional Bureaus and Mission(s).
USAID may consider expanding its Option A response activities, including in countries without health
programming. This does not happen frequently and requires significant USG interagency and internal USAID
coordination.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination with GH,
Regional Bureaus, and Missions, including those with no health programming. For BHA to respond, the Chief
of Mission must issue a formal USG Disaster Declaration.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the
specifics of both the outbreak and the humanitarian crisis. GH supports preparedness activities in neighboring
areas/countries.

Question  3  de  4

An H1N1 influenza outbreak is declared a PHEIC by the WHO, and the situation constitutes a humanitarian
emergency. How would USAID respond? Choisissez-en un

Option A: USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection and
monitoring of diseases with pandemic potential. If the outbreak merits international assistance, GH serves as
the technical lead in coordination with Missions and Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of
the outbreak, possible impact on the United States, and the demonstrated need to limit spread.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Regional Bureaus and Mission(s).
USAID may consider expanding its Option A response activities, including in countries without health
programming. This does not happen frequently and requires significant USG interagency and internal USAID
coordination.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination with GH,
Regional Bureaus, and Missions, including those with no health programming. For BHA to respond, the Chief
of Mission must issue a formal USG Disaster Declaration.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the
specifics of both the outbreak and the humanitarian crisis. GH supports preparedness activities in neighboring
areas/countries.
Question 4 de 4
An Ebola virus disease outbreak occurs in settings with a preexisting or likely USG disaster declaration due to
an ongoing humanitarian crisis or conflict but does not merit the declaration of a PHEIC. How would USAID
respond? Choisissez-en un

Option A: USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection and
monitoring of diseases with pandemic potential. If the outbreak merits international assistance, GH serves as
the technical lead in coordination with Missions and Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of
the outbreak, possible impact on the United States, and the demonstrated need to limit spread.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Regional Bureaus and Mission(s).
USAID may consider expanding its Option A response activities, including in countries without health
programming. This does not happen frequently and requires significant USG interagency and internal USAID
coordination.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination with GH,
Regional Bureaus, and Missions, including those with no health programming. For BHA to respond, the Chief
of Mission must issue a formal USG Disaster Declaration.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the
specifics of both the outbreak and the humanitarian crisis. GH will support preparedness activities in
neighboring areas/countries.

Vous avez 4 de 4 points possibles.

Ton score: 100 %
Résultats des questions
But 1 de 1
Question:

An Ebola virus disease outbreak occurred in the DRC that does not merit a PHEIC. The outbreak is not
requiring U.S. countrywide or regional emergency response. How would USAID respond?
Réponse:

Option A: USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection and monitoring of
pandemic potential. If the outbreak merits international assistance, GH serves as the technical lead in coordination with Mi
Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of the outbreak, possible impact on the United States, and the demon
limit spread.

Feedback:

Two Ebola outbreaks occurred in the DRC in 2018. One was declared a PHEIC, but the outbreak in the Equateur Province
PHEIC declaration. USAID supports infectious disease response activities worldwide, including detection and monitoring
pandemic potential. During this phase, GH serves as the technical lead for USAID/Washington in coordination with Missio
Regional Bureaus.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Missions and Regional Bureaus. USAID may cons
its Option A response activities, including in countries without health programming. This does not happen frequently and r
significant USG interagency and internal USAID coordination.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination with GH, Regional Bu
Missions, including those with no health programming. For BHA to respond, the Chief of Mission must issue a formal US
Declaration.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the specifics of both th
the humanitarian crisis. GH supports preparedness activities in neighboring areas/countries.
But 1 de 1
Question:
The WHO declared the Zika virus  disease outbreak a PHEIC, although the situation does not constitute a
humanitarian emergency. How would USAID respond?
Réponse:

Option A: USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection and monitoring of
pandemic potential. If the outbreak merits international assistance, GH serves as the technical lead in coordination with Mi
Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of the outbreak, possible impact on the United States, and the demon
limit spread.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Regional Bureaus and Mission(s). USAID may con
its Option A response activities, including in countries without health programming. This does not happen frequently and r
significant USG interagency and internal USAID coordination.

Feedback:

The 2015–2016 Zika virus epidemic garnered a USAID response in which GH served as the technical lead coordinating re
with Missions in the LAC region.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination with GH, Regional Bu
Missions, including those with no health programming. For BHA to respond, the Chief of Mission must issue a formal US
Declaration.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the specifics of both th
the humanitarian crisis. GH supports preparedness activities in neighboring areas/countries.
But 1 de 1
Question:

An H1N1 influenza outbreak is declared a PHEIC by the WHO, and the situation constitutes a humanitarian
emergency. How would USAID respond?
Réponse:

Option A:  USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection and monitoring of
pandemic potential. If the outbreak merits international assistance, GH serves as the technical lead in coordination with Mi
Regional Bureaus. Assistance is based on the severity of the outbreak, possible impact on the United States, and the demon
limit spread.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Regional Bureaus and Mission(s). USAID may con
its Option A response activities, including in countries without health programming. This does not happen frequently and r
significant USG interagency and internal USAID coordination.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination with GH, Regional Bu
Missions, including those with no health programming. For BHA to respond, the Chief of Mission must issue a formal US
Declaration.

Feedback:

These types of outbreaks are extremely rare but require greater coordination within the USG interagency due to the difficu
environment. BHA serves as the lead for infectious disease events in settings where they are already active or likely to be a
of a USG Disaster Declaration for an ongoing humanitarian crisis. BHA may establish an integrated, multi-sectoral respon
partners to scale up interventions. GH and the Regional Bureaus will support preparedness activities in neighboring at-risk
countries to the outbreak.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the specifics of both th
the humanitarian crisis. GH supports preparedness activities in neighboring areas/countries. Korotoumoutraore475@yahoo
But 1 de 1
Question:

An Ebola virus disease outbreak occurs in settings with a preexisting or likely USG disaster declaration due to
an ongoing humanitarian crisis or conflict but does not merit the declaration of a PHEIC. How would USAID
respond?
Réponse:

Option A: USAID supports infectious disease response activities around the world, including detection
and monitoring of diseases with pandemic potential. If the outbreak merits international assistance,
GH serves as the technical lead in coordination with Missions and Regional Bureaus. Assistance is
based on the severity of the outbreak, possible impact on the United States, and the demonstrated need
to limit spread.

Option B: USAID/GH serves as the technical lead in coordination with Regional Bureaus and
Mission(s). USAID may consider expanding its Option A response activities, including in countries
without health programming. This does not happen frequently and requires significant USG
interagency and internal USAID coordination.

Option C: BHA serves as the lead for the USG emergency response to this outbreak in coordination
with GH, Regional Bureaus, and Missions, including those with no health programming. For BHA to
respond, the Chief of Mission must issue a formal USG Disaster Declaration.

Option D: BHA serves as the lead and determines the most appropriate response platform based on the
specifics of both the outbreak and the humanitarian crisis. GH will support preparedness activities in
neighboring areas/countries.

Feedback:

BHA will respond to an infectious disease event in settings where they are already active or likely to
be active due to a USG disaster declaration for an ongoing humanitarian crisis. BHA may establish an
integrated, multi-sectoral response to enable partners to scale up interventions, including the possible
activation of a Response Management Team/Disaster Assistance Response Team. GH and Regional
Bureaus will support preparedness activities in neighboring at-risk areas or countries to the outbreak.
 Session 2: Engaging Government Leadership

Critical Components of a Public

Health Emergency Response
Lessons learned from USAID’s Zika Response

 Engaging government leadership

 Using existing mechanisms
 Adressing health system limitations

 Mobilizing existing knowledge

 Risk communication and community engagement

About this Course

Engaging government leadership during a public health emergency response fosters a working environment
where stakeholders' decision-making happens in a collaborative and timely manner. After completing this
session, you will be able to:

 Describe the importance of engaging government leadership in establishing an effective

emergency response
 Identify ways to engage with government leaders in a fluid and ambiguous scenario in response to
a public health emergency

This E-Learning Experience

USAID is offering this e-learning course to share these
lessons with you, as well as the challenges response
teams face in the throes of a dynamic and fluid setting.
This course will help USAID and NGO program
managers rapidly and effectively respond to future health
emergencies. While the examples in this course focus on
the Zika response, this course can benefit any health
emergency response team.
Scenarios and Characters
The scenarios and characters presented have been
modified from real experiences in the Zika
response for the purposes of this course.
Information presented in this course is for learning
purposes only and does not necessarily reflect
precisely how the response unrolled in any
country.