Formation professionnelle sur les transidentités et les intersexuations

- Genre Plurielle -
 Voir guide sexuel de l’association

1) Terminologies

 Il faut utiliser une terminologie bienveillante et respectueuse sinon biais (ex : critères
erronés, ect.)

Extrait du documentaire paru sur France 3 : « déshabillez-vous-ces messieurs dames »

(Thierry Demaizière et Alban Teurlai).

Pas de ligne droite entre les hommes et les femmes mais un mélange. Discours un peu
maladroit en utilisant des stéréotypes (femmes infirmières et hommes camionneurs).
Plusieurs branches différentes mais on se retrouve dans le binarisme à la fin (femme au
centre et homme à l’extérieur).

Remise en question de l’universalité de nos normes. Ce modèle genré homme-femme peut-il

être dépassé ?

Il faudrait laisser la personne se déterminer par elle-même. Okay, mais problèmes de mots.
Faut-il en inventer alors ? Okay, mais problèmes car trop de mots pourrait obstruer la
construction de la pensée de la personne.

Les lois seraient une solution si les mots étaient correctement utilisés pour définir les
concepts. Il faut d’abord les définir, les concevoir pour pouvoir les utiliser après. Eviter les
termes psychiatriques et pathologiques pour définir les transidentités, personnes intersexes.

En 2007 en Belgique , pour changer une carte d’identité pour une personnet trans, il fallait
mutiler son identité (être considéré comme malade) pour changer des données
administratives.

Dans le documentaire, il effectue son dessin sur le sable (en 2D) et reste bloquer dans la
binarité. Il faudrait penser aux volumes (3D voir 4D et la notion de temps qui nous forme).

 Pour éviter cette référence à la binarité, une solution serait de mettre au sens
l’individu avec toute ses particularités comme sphère de la personne.

Quand on parle du genre et non les genres, on exclut automatiquement les personnes
transgenres et les autres genres. L’homme est vu comme l’universel. Le patriarcat et le
sexisme coûterait environ 12 milliards dans le monde.

Différents termes : certains à proscrire, certains à perscrire

Transsexuel et hermaphrodite à proscrire

Non binaire : terme utilisé comme négation de la binarité homme-femme

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Premier terme utiliser par le monde psychiatrique au début du XX siècle pour distinguer le
normal du pathlogique. Il y a une confusion autour des concepts de normalité, de normes
dans notre société. Aujourd’hui, dans nos sociétés actuelles, la seule identité de genre valide
est « cisgenre ». Il y a une hierchisation des genres. Péjoratif car désigne les personnes trans
qui auraient faire une opération médicale et fait la distinction entre les vrais trans et les
autres. Or c’est faux, on peut très bien se considérer comme trans sans faire d’opération.
Confusion entre le sexe et le genre. Pour Genre Pluriel, ce mot est incorrect, à proscrire. On
ne peut changer de sexe.

« Transsexuel » : mélange entre genre et sexe

Il faut utiliser les mots adéquats pour se structurer dans la société sinon on tombe dans la
novlangue (1984). Dans ce livre, la personne supprimait les mots pour interdire certaines
choses.

Qu’est-ce qui peut faire que les personnes tendent vers l’harmonie, l’équilibre ? Peu importe
le genre ?

Ca peut être un référent positif pour les gens au lieu d’un référent de normalité et de
pathologie.

On ne peut pas imaginer correctement l’image de notre corps sur une ablation mais bien sur
une création. C’est une tout autre image de le voir ainsi et ça impacte donc la santé mentale
des personnes.

Les orientations sexuelles

Pleins de drapeaux différents (+ de 300 possibles) : bisexualité, pansexualité, asexualité,

homosexualité, etc.

Orientation sexuelle : vision fixiste, on est orienté et peut ne dévier du chemin, que veut dire
hétérosexuel ?, ect.

><

Préférence sexuelle : vision plus fluide, nos préférences ne sont pas les mêmes à 15, 25, 75
ans.

L’encylopédie des transidentités + site et brochure Genre Plurielle pour les définitions,
concepts, ect.

La notion DES sexes (avoir)

Les sexes sont définis par des aspects biologiques :

- Taux hormonaux
- Chromosomes

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 - Caractéristiques sexuelles primaires
- Caractéristiques sexuelles primaires et secondaires
- Le squelette
- Epigénétique

 Une multitude de sexes : génétiques, phénotypiques, chromosomiques, horomonaux,

squelettiques, etc.

De quoi de notre corps est-il constitué (intérieur et extérieur) ?

Dans notre société, on utilise des termes excluants comme femelles et males (norme
binaire). Ce n’est pas suffisant ! Genre Plurielle utilise des termes comme personnes femelles
et personnes males. Le monde anglo-saxon n’a pas de soucis pour distinguer les termes. Ici,
on oublie les personnes intersexes. 2% de la population serait des personnes intersexes.

Dans les études médicales de base, on n’étudie pas l’intersexuation (ou très peu) et est
d’office orienté vers de l’anomalie à traiter.

Les personnes intersexes

Le « phall-o-meter » comme outill médical encore utilisé pour effectuer des opérations et
jusitfier celles-ci. Pour être considéré comme femelle, le clitoris doit est plus petit que 9mm
et le pénis doit être plus grand que 25 mm (Le monde médical par Intersex Society of North
America). Entre, il y a une zone considérée comme « à changer » et les personnes se
trouvant dedans subissent des opération de réassigniation de sexe. Pour l’association,
certaines pratiques ne sont pas acceptées mais il n’est pas question toutefois de « bashing »
du monde médical. On va plus vers un sexe femelle (plus facile de couper que d’ajouter, on
parle d’excision). Pour l’ONU, on parle d’actes de mutation génitale et d’actes de torture pour
ce type de pratique non nécessaire et pas dans l’intérêt de l’intégrité corporelle des enfants
sans urgence médicale (excision, chirugies correctices). Ce genre de pratique est toujours
d’actualité en Belgique. On ne peut mutiler le corps d’un enfant sous prétexte qu’il ne rentre
pas dans les normes de la société. Les droits internationaux, droit belge est bafoué par ces
pratiques.

 Il y a 48 types sexuels reconnu par l’OMS (plus pour l’ABSL)

 Deux légitimes et le reste n’est pas légitimé : logique pathologisante

Différence entre personnes intersexes et dyadiques (personnes dont les caratéristiques

physiques, chromosomiques et hormonales correspondent aux définitions binaires des corps
mâle ou femelle) (ex : le présentateur). Les personnes dyadiques sont des personnes non-
intersexe.

NDLR : Pas de différences entre les termes intersexe et intersexué.

Cas de Coralie, personne intersexe qui a subi des erreurs médicales et a gagné un procès
pour son cas.

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Asbl « unique en son genre » : deux artistes dragqueen qui vont dans des écoles en lisant des
histoires.
A quel âge l’enfant a-t-il les capacités cérébrales de se développer ?

2/3 ans.

Changé de sexes ?

On ne peut pas changer de sexe. On ne peut changer de chromosomes. On ne peut pas

produire des gamètes d’un autre sexe. On ne peut pas procréer comme un autre sexe.

Mais

On peut se masculiniser, se féminiser, évoluer dans son identité de genre, on peut

transitionner

Travail de mémoire : utiliser la théorie de l’alter-naturalisme de Thierry Hoquet pour

déconstruire les catégories sportives hommes-femmes au niveau du sport de haut niveau. Le
simple critère de la testostérone ne peut suffir pour émettre un jugement éclairé de la
situation. Comparé les arguments utilisés au niveau biologique et au niveau social. L’avantage
de cette théorie est qu’il ne réfute pas l’importance de la biologie mais estime que le
contexte socio-culturel doit être pris en compte pour avoir une perspective plus large.

Fédération de boxe aux USA : d’autres critères BMI

sensibilisation@genresplurielles.be : stage

Identités de genre (être) : genre auquel une personne s’identifie

Il y aurait que deux genres dans notre société : hommes et femmes

FAUX !

Concerne les aspects psycho-sociaux. L’identité de genre ne se voit pas (dans la tête et pas
dans le slip). Ce n’est pas en rapport avec notre corporalité. Il y a des personnes non-binaires,
ect.

A cause de la psychiatrisation et de la pathologisation, les personnes intègrent

intérieurement les normes binaires et les exigences imposées ou fantasmées dans
l’imaginaire collectif. « Je pense avoir un problème parce que je ne suis pas en accord avec
mon corps ». Si on est un personne trans, on doit avoir un problème avec son corps. C’est
faux. Même les personnes cisgenres ont des problèmes avec leur corps. On postule à l’avance
sans demander l’avis des gens (femelle => femme, mâle => homme) pour leur assigner leur
genre.

L’association veut arrêter l’assignation du genre à la naissance. Elle veut aussi que l’on arrête
de montrer le sexe juridique (Mâle/femelle) sur la carte d’identité ; cette donnée médicale

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ne doit pas se trouver sur cette carte. On veut alors d’une certaine manière conformer le
sexe biologique et le genre assignée ; de cette manière on perpétue des pratiques médicales
à proscrire. Le numéro national est binaire (les trois chiffres au milieu ; male = chiffre paire,
femmelle = chiffre impair). L’association dénonce ce fishage. Quid des personnes trans ? Plus
d’accès à certains soins de santé ?

Différence entre sexe biologique et juridique.

LE genre :

Vision binaire basée sur :

- Rôle
- Comportements
- Activités
- Attributions socialement construits

 Approprié pour les femmes/hommes présupposé.e.s cisgenres

DES genres :

- Autodétermination
- Légitimé
- Fluidité

Woman studies (70’- 90’) => Gender studies (90’-00’) => Queer studies (00’-20’) => Trans
studies (20’- ...) => Inter (sectionalité) studies (Maintenant)

Tansgenre & cisgenre

“Trans” du latin « au-delà » du genre assigné à la naissance

« Cis » du latin « du même-côté » du genre genre assigné à la naissance

Les expressions de genre (social – montrer)

 Les manières dont les personnes expriment leur identité de genre

 Change en fonction des époques

Principalement lié à

- La pilosité
- Les vêtements
- Le langage

Variation entre la féminité, masculinité et entre les personnes androgines. Le terme

androgine est passé des termes liés au « sexe » aux expression de genre.

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Mécanisme collectif inconscient : Bourdieu et « la domination masculine »
Termes périmés :

Transsexuel

- Issue de la psychiatrie, sexe >< genre

Hermaphrodite

- Mythologie

Identité sexuelle (terme désuet qui ne veut rien dire)

Deuxième extrait qui nous présente des définitions de sexe et de genre. Le patriarcat a voulu
concilier genre et sexe. (Eveline Paire)

LE sexe est la fonction de procréation (rencontre entre deux gamètes) (pas les organes
génitales).

Différence entre procréation et reproduction

Terme à proscrire : reproduction. On ne reproduit pas à l’identique un être. On est constitué

de gènes de nos deux parents qui nous constitue comme personne nouvelle. On parle de
reproduction humaine quand on parle au niveau macro.

Pas question de neutralié mais conformité aux normes sociales.

2) Santé

Féminisant : oestrogène et progestérone

 3 oestroègnes naturels :

- L’estradiol (oestrogène primaire) : hormone fournie en TH

- L’estriol (grossesse)
- L’estrone

 Progestérone naturelle

Pour ce traitement, il faut prendre des oestrogènes. La progestérone n’est pas obligatoire.
C’est souvent par la prise de gel et pas par le foi. C’est moins problématique pour le corps.
Attention, si les deux sont pris en même temps, la progestérone bloque l’assimilation
d’oestrogène.

Il faut voir comment la personne réagit par la prise d’oestrogènes car des problèmes peuvent
suivre comme au niveau cardiovasculaire. De plus, certains cancers sont hormonaux

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dépendants comme celui du sein ou de la prostate. Un haut taux de oestrogène et de
testostérone est dangereux pour le système cardio-vasculaire.

Quels sont les effets d’un traitement hormonal (féminisation) ?

 Physiques

Oestrogène

- Favorise le dévelopement des caractères sexuels secondaires comme les seins

- Protège de l’ostéopérose
- 1ere répartition des graisses vers une « féminisation »

Progestérone (généralement sous forme de cachets)

- Meilleure répartition des graisses

- Réduits les états dépressifs

 Psychologiques

- L’oestrogène et la progestérone ne transforme pas en 1 autre personne

- Petit risque dépressif avec oestrogène : Vérifier le bon dosage entre oestrogène et
progestérone pour la personne. Il existe une disparité très grande entre chaque
personne. Certaines formes d’intesexuation ne sont pas réceptives à la prise
d’oestrogène.

Les hormones jouent sur les émotions primaires (7) et pas secondaires.

Les effets réversibles/irréversibles du processus de féminisation

E. Réversibles

- Diminution de la musculature
- Répartition des graisses
- Peau, transpiration
- Diminution de pression sanguine, globule rouge et chaleur corporelle

Si prise d’Androcur, perte de libido, érections matinales, diminuton du pénis, des gonades et
de la prostate.

E. Irréversibles

- Développement des seins

- Elargissement des aréoles
- Vergetures (parfois)

De nombreux effets négatifs avec l’Androcur

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 - Ex : 5x plus de décès que dans une population référence

Masculinisant : la testostérone

Le sustanon : le plus connu et le moins cher

Médicament intramusculaire qui représente un mélange de 4 esters de testostérone. Ca

permet d’agir de plusieurs façons, à la fois à court terme et à long terme.

Voir carnet pour effets réversibles et irréversibles du traitement masculinisant

Les transidentités >< troubles mentaux

 Certains critères psychopathologiques = détresse personnelle & impacts dans les

différents sphères de la vie

…Mais les personnes trans* peuvent souffir de troubles mentaux !

Transphobie => impact négatif sur le bien-être des personnes

3) Accueil psychosocial – Bonnes pratiques

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 4) Aspects juridiques

5) Présentation de Genres Pluriels