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Orientation sexuelle

La question de l'orientation sexuelle est, chez l'être humain, un thème complexe et parfois à l'origine de controverses scientifiques ou sociales. Il existe actuellement
de nombreuses données génétiques, physiologiques, neurobiologiques et psychologiques, de type expérimentale ou d'observation, tant chez l'animal que chez l'être
humain, qui concernent l'orientation. La synthèse de ces données suggère que la communication chimique, avec les phéromones, sont le principal facteur de
l'orientation sexuelle dans la majorité des espèces animales 1 ; mais, chez l'être humain, il existerait plutôt des apprentissages multifactoriels de préférences sexuelles 2.

Chez les animaux sexués, l'orientation sexuelle correspond à des processus biologiques spécifiquement organisés pour que les mâles et les femelles s'identifient et
s'attirent afin de se reproduire. Chez les animaux les plus simples, comme les insectes, ce sont les structures biologiques de la communication chimique qui sont les
processus à l'origine de l'orientation sexuelle. Un exemple typique est le bombykol, la phéromone sexuelle du bombyx du mûrier, qui est émise par la femelle et qui
attire le mâle à plusieurs kilomètres de distance 3. Chez les mammifères, dans l'état actuel des connaissances, les principales structures impliquées dans l'orientation
sexuelle sont les structures olfactives qui détectent (organe voméronasal, épithélium olfactif) et analysent (bulbe olfactif accessoire, amygdale voméronasale…) les
phéromones sexuelles 1. Tous les processus connus et décrits sont spécifiques d'une orientation hétérosexuelle 4. Néanmoins, comme ces processus ne sont pas toujours
optimisés, et qu'il existe des variations génétiques et physiologiques, les excitations et les activités sexuelles ne sont pas toujours hétérosexuelles.

Chez les hominidés et l'être humain, plusieurs des facteurs biologiques qui contrôlent l'orientation hétérosexuelle sont altérés ou modifiés, ce qui induit une
désorganisation des processus neurobiologiques de l'orientation hétérosexuelle 5. En particulier chez l'être humain, il existe plutôt une dynamique multifactorielle
complexe, où les processus résiduels de l'orientation hétérosexuel (circuits olfactifs et phéromones sexuelles) sont combinés à d'autres facteurs (apprentissages,
agression, socialisation, représentations, valeurs, normes culturelles…), ce qui aboutit au développement de préférences sexuelles. Au niveau psychologique et social,
le développement de ces préférences sexuelles, qui évoluent avec le temps, est fortement influencé par le contexte culturel et le vécu individuel. À l'âge adulte, la
majorité des personnes développent généralement des préférences sexuelles qui sont conformes aux normes de leur culture 2. Dans les sociétés occidentales, où existent
une culture hétérosexuelle dominante 6, 7 et une culture homosexuelle plus marginale, la majorité des personnes développent des préférences globalement
hétérosexuelles, et une minorité des préférences homosexuelles et parfois bisexuelles.

Actuellement, ces données neuroscientifiques récentes concernant les préférences sexuelles ne sont pas encore intégrées par la culture contemporaine. Dans les
sciences humaines et sociales ont utilise plutôt les concepts d'orientation hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle et asexuelle. Dans la culture LGBT, sont récemment
apparus d'autres orientations sexuelles alternatives, telles la pansexualité, l'omnisexualité, ou l'altersexualité.

Sommaire
1 Fondements neurobiologiques de l'orientation sexuelle
1.1 Rôle fondamental de la communication chimique
1.2 Chez les insectes
1.3 Chez les mammifères
1.4 Chez les hominidés et l'humain
1.5 Autres processus putatifs de l'orientation sexuelle
2 Orientation affective
3 Identité romantique
4 Relation avec la sexualité et l'asexualité
5 Analyses psychologiques et sociales
6 Classification
7 Législation anti-discriminations
8 Notes et références
8.1 Notes
8.2 Références
9 Bibliographie
10 Voir aussi

Fondements neurobiologiques de l'orientation sexuelle


Rôle fondamental de la communication chimique

La communication chimique joue un rôle fondamental dans tous les comportements des animaux. Les phéromones, qu'elles soient sexuelles, d'alarme, de trace,
épidéictiques ou d'agrégation, sont utilisées pour communiquer de nombreuses informations vitales 3.

Chez les insectes

Chez les insectes, les phéromones sexuelles permettent d'attirer réciproquement les femelles et les mâles, même à plusieurs kilomètres de distance. Les phéromones
sont détectées par les antennes, même à faible concentration 3. On observe que toutes les femelles sont attirées par tous les mâles, et inversement. Expérimentalement,
en modifiant des gènes liés aux phéromones, on peut actuellement modifier sélectivement certains processus de l'orientation sexuelle : un mâle génétiquement modifié
uniquement pour produire des phéromones femelles attire les autres mâles, tout en restant attiré par les femelles 8 ; un mâle dont un des principaux récepteurs aux
phéromones sexuelles est féminisé est attiré par d'autres mâles 9. Ces données confirment, chez les insectes, que ce sont les structures biologiques qui produisent,
détectent et analysent la communication chimique qui sont les processus à l'origine de l'orientation sexuelle.

Chez les mammifèr es

Chez les mammifères, qui possèdent de grandes capacités d'apprentissages, il est très important de bien distinguer les capacités acquises des processus innés. Des
expériences montrent que des rongeurs mâles dont on a empêché tout apprentissage sexuel sont sexuellement excités par des phéromones sexuelles émises par des
femelles en oestrus 10. Une autre expérience clé montre que la destruction de l'organe voméronasal fait disparaître la capacité de reconnaître le partenaire de sexe
opposé 11 mais voir 12 puis 13. Ces expériences comportementales confirment, comme chez les autres animaux, le rôle inné et majeur de la communication chimique et
des phéromones sexuelles dans l'orientation sexuelle des mammifères.
Schéma simplifié des circuits neurobiologiques du comportement de reproduction des mammifères, chez la femelle.
L'orientation sexuelle dépendrait principalement des circuits olfactifs. C'est dans les bulbes olfactifs14 et dans les structures
plus centrales (amygdale, hypothalamus ventromédian, noyau préoptique médian), que l'information olfactive est traitée
différemment selon le sexe15.

Au niveau neurobiologique et physiologique, même si actuellement on ne connaît pas en détail tous les processus impliqués dans l'orientation sexuelle, les études
montrent l'existence de différents processus coordonnés qui concourent à l'orientation hétérosexuelle : au niveau de la production, de la libération, de la détection et du
traitement des informations phéromonales.

la détection des phéromones sexuelles est réalisée principalement au niveau de l'organe voméronasal, ainsi qu'au niveau de l'épithélium olfactif, avec des interactions
fonctionnelles entre ces deux structures 1 ; cette détection des phéromones est contrôlée par les hormones sexuelles au niveau des récepteurs 16 ;
10
concernant le traitement inné des phéromones sexuelles, les phéromones peuvent déclencher l'excitation sexuelle (l'érection chez le mâle ), l'attraction sexuelle et la
17
mémorisation des caractéristiques du partenaire sexuel , le développement de nouveaux neurones dans l'hippocampe (ce qui correspond à la formation de la
mémoire) 18 ;
19, 20
il existe des molécules spécifiques pour transporter les phéromones jusqu'à l'urine, les protéines MUP .
il existe des comportements spécifiques pour émettre et rechercher les phéromones, en particulier celles contenues dans l'urine : le marquage du territoire avec l'urine,
le léchage ano-génital et facial, le reniflage et le flehmen 4.

On observe ainsi qu'il existe tout un ensemble de processus qui concourent à l'organisation d'une orientation sexuelle, contrôlée par les hormones. Tous les processus
connus et décrits sont spécifiques d'une orientation hétérosexuelle 4. Néanmoins, comme ces processus ne sont pas toujours optimisés, et qu'il existe des variations
génétiques et physiologiques, les excitations et les activités sexuelles ne sont pas toujours hétérosexuelles.

Chez les hominidés et l'humain

Chez les hominidés et l'être humain, plusieurs des facteurs biologiques qui contrôlent l'orientation hétérosexuelle sont altérés ou modifiés. L'organe voméronasal n'est
quasiment plus fonctionnel 21, et environ 90 % des gènes qui codent pour les récepteurs aux phéromones sexuelles deviennent des pseudogènes 22, tant dans l'organe
voméronasal que dans l'épithélium olfactif. Ces modifications et altérations entraînent une désorganisation des processus neurobiologiques de l'orientation
hétérosexuelle 5. L'analyse des études récentes confirme qu'il n'existe apparemment plus de processus simple de l'orientation sexuelle chez l'être humain 23.

Néanmoins, comme tous les récepteurs aux phéromones ne sont pas altérés, il existe encore des effets des phéromones sexuelles chez l'être humain 24 ; mais ces effets
seraient faibles et résiduels 25. Une étude à l'échelle d'une population entière indique que l'orientation sexuelle humaine ne dépend plus uniquement des facteurs
biologiques et devient multifactorielle 26.

Modélisation de l'apprentissage plurifactoriel des préférences sexuelles chez l'être


humain (NB: L'importance de chaque facteur reste encore à évaluer plus précisément)5.

Ainsi, en raison de l'altération de l'olfaction, les phéromones sexuelles deviennent secondaires. Les processus principaux de l'orientation sexuelle devenant secondaires,
d'autres facteurs exercent une influence plus significative : le vécu affectif, les attentes sociales, la cognition, l'environnement culturel… En particulier, en raison du
développement considérable du néocortex humain, la cognition devient un facteur majeur (influence des conditionnements, de la mémoire et des expériences passées,
de l'imagination et des fantasmes, des attentes personnelles, des attitudes et des valeurs sexuelles…) 27.
En fonction de toutes ces données, le consensus qui semble émerger actuellement entre les spécialistes est que l'orientation sexuelle, ainsi que la motivation sexuelle,
sont devenues multifactorielles 28. La question encore controversée est d'évaluer l'influence relative de chaque facteur dans le développement des préférences
sexuelles ; et en particulier, puisque les circuits olfactifs sont altérés, quelle est l'influence résiduelle des hormones et des phéromones 2. La plupart de ces données
neuroscientifiques récentes ne sont pas encore intégrées dans les modèles culturels contemporains. Bien que toutes les personnes aient des préférences sexuelles
avérées (préférences pour certaines femmes et/ou hommes, pour la taille des seins, la forme du visage, l'âge, des positions, certaines activités, etc.), on parle surtout
d'orientation sexuelle.

Autres processus putatifs de l'orientation sexuelle

En raison de la perte d'importance de la communication chimique chez les hominidés 29, plusieurs auteurs ont supposé que d'autres processus auraient remplacé
l'olfaction et les phéromones. Concernant l'audition, des expériences montrent que les signaux sonores ne sont pas des signaux innés de l'orientation sexuelle chez les
rongeurs 30, 31. En raison de l'importance de la vision chez les primates, plusieurs hypothèses supposent que les signaux visuels pourraient participer à la reconnaissance
du partenaire de sexe opposé. Une hypothèse suggère que la peau sexuelle des femelles primates, colorée et bien visible durant l'oestrus, serait un signal inné ; mais des
expériences ont montré que ce signal visuel était appris 32. Une autre hypothèse suggère que le rapport taille/hanche des femmes serait un signal attractif pour
l'homme 33 ; mais plusieurs études montrent que ce signal serait également appris : en effet, le rapport taille/hanche préféré change en fonction du statut socio-
économique 34 ou de l'évaluation cognitive 35, et surtout il change d'une société à l'autre 36. En l'état actuel des connaissances, aucun processus inné et spécifique
permettant l'orientation sexuelle, autre que l'olfaction et les phéromones sexuelles, n'a été mis en évidence.

Orientation affective
L'orientation affective, appelée aussi « orientation romantique », « orientation amoureuse » ou « orientation sentimentale », indique le sexe ou le genre avec lequel une
personne est plus susceptible d'avoir une relation amoureuse ou de tomber amoureux. Cette expression est utilisée avec et en parallèle de celle d'orientation sexuelle à
long terme, et repose sur le fait que l'attirance sexuelle est un composant d'une dynamique plus large 37. Par exemple, même si une personne pansexuelle peut se sentir
sexuellement attirée par une personne sans distinction de genre, elle peut être prédisposée à l'intimité romantique avec les femmes. Pour les personnes asexuelles,
l'orientation affective est souvent considérée comme une mesure plus utile de l'attraction que l'orientation sexuelle 38, 39.

Identité romantique
Selon les personnes, il est possible de se livrer ou non à des relations amoureuses purement émotionnelles. Les principales
identités relatives à l'orientation romantique sont 38, 39 :

l'aromantisme : absence d'attraction romantique envers quiconque (personne aromantique) ;


l'hétéroromantisme : attraction envers une personne du sexe opposé (personne héréroromantique) ;
l'homoromantisme : attraction envers une personne du même sexe (personne homoromantique) ;
le biromantisme : attraction envers les deux genres (personne biromantique) ;
le panromantisme : attraction envers tout genre (personne panromantique).
Drapeau aromantique
D'autres orientations sont également reconnues :

le demiromantisme : attraction romantique envers une personne uniquement si un lien affectif fort, comme par exemple de l'amitié, est déjà partagé avec cette
personne (personne demiromantique) 40 ;
41
le polyromantisme : attraction romantique envers plusieurs genres mais pas tous ;
41
le gray-romantism : attraction romantique rare .

Plusieurs de ces orientations peuvent être combinées. Il est possible de se définir par exemple comme « demi-homoromantique » 41.

Relation avec la sexualité et l'asexualité


Les implications de la distinction entre les orientations amoureuses et sexuelles n'ont pas été pleinement reconnues, et n'ont pas été étudiées en profondeur. Il est
courant de décrire l'orientation sexuelle en incluant l'attirance sexuelle et romantique. De même, l'expression romantic love (« amour romantique ») implique que les
attirances sexuelle et affective ne sont pas nécessairement liées 42. En ce qui concerne l'asexualité, les personnes asexuelles peuvent éprouver une attirance amoureuse,
les deux termes n'ayant pas forcément de liens 38, 39.

Analyses psychologiques et sociales


Dans les sciences humaines et sociales, l'orientation sexuelle est actuellement définie comme un mode durable d'attirance sexuelle pour le sexe opposé, le même sexe,
ou les deux sexes, et les genres qui vont avec. Ces attirances sont communément acceptées comme étant l'homosexualité, la bisexualité, et l'hétérosexualité note 1 .
L'asexualité (l'absence d'attirance sexuelle pour les autres) est parfois identifiée comme la quatrième orientation 43, 44, 45.

Ces catégories sont des aspects de la nature plus nuancée de l'identité sexuelle. Par exemple, certaines personnes utilisent d'autres étiquettes, ou aucune 46. D'après la
Société américaine de psychologie, l'orientation sexuelle renvoie aussi à un sentiment « d'identité sociale et personnelle basé sur ces attirances, sur les comportements
qui les expriment, et sur l'appartenance à une communauté de personnes qui les partagent 46. »

Il convient de noter que l'on peut se définir d'après une certaine orientation sexuelle, sans que son comportement ou sexuel ne soit en accord avec l'identité
affirmée 47, 48 ; par exemple, de nombreuses personnes s'étant engagés avec des relations avec des personnes des deux sexes à des degrés divers ne se définissent pas
comme bisexuelles mais comme « hétérosexuelles » ou « homosexuelles » 47.

Classification
L'orientation sexuelle d'une personne est classée en fonction du sexe du ou des partenaires désirés :

hétérosexuelle, si elle porte uniquement et exclusivement sur des personnes de l'autre sexe 47 ;
47
homosexuelle, si elle porte uniquement et exclusivement sur des personnes du même sexe ;
47
bisexuelle, si elle porte sur des personnes de même sexe ou de sexe différent, à des degrés divers .

Le terme de pansexualité (ou omnisexualité) désigne l'attirance indifférenciée envers tout type de personne, peu importe son genre ou son sexe 50.

Certaines orientations ne sont pas des sexualités effectives, pas « actives » :

asexuelle, s'il y a absence d'inclinaison sexuelle.


altersexuelle, s'il s'agit du refus de catégorisation sexuelle (spécifiquement dans une sexualité ou orientation ou une autre).
L'orientation sexuelle peut évoluer au cours du temps, c'est un phénomène appelé « fluidité sexuelle. » Par
exemple, une étude américaine de 2005 indique que parmi un groupe d'adolescents ayant tous déclaré n'avoir
qu'une attirance exclusive envers les personnes de même sexe, seuls 11% d'entre eux déclaraient la même chose un
an plus tard 51.

L'orientation sexuelle, que son origine soit innée et/ou acquise, est attribuée par l'individu à ses sensations et
conceptions personnelles (voir rationalisation) ; le comportement sexuel d'une personne peut être différent de son
orientation. Ainsi, par exemple, l'abstinence sexuelle n'est pas toujours la conséquence d'une orientation asexuelle.
Des personnes peuvent pratiquer une sexualité différente de leur orientation si elles y sont contraintes par des
circonstances principalement sociales (soumission à une autorité réelle ou imaginée) ou matérielles (incarcération
en milieu unisexe). Il n'a pas encore été montré s'il était possible de modifier l'orientation sexuelle d'une personne
par le biais de l'influence (psychothérapie, autorité, etc.), malgré de nombreuses tentatives contestables au cours des
siècles. L'échelle de Kinsey, comme l'ensemble des travaux
de l'auteur, montre qu'en termes d'orientation
Dans le Préambule des Principes de Jogjakarta, document sur le droit international des droits de l'homme, sexuelle, « tout n'est pas blanc ou noir49. » Le désir
l'orientation sexuelle est comprise comme faisant référence à la capacité de chacun de ressentir une attirance ou les expériences sexuelles ne sont pas
sexuelle envers des individus de sexe opposé, de même sexe ou de plus d'un sexe, et d'entretenir des relations nécessairement polarisées selon un unique axe
intimes et sexuelles avec ces individus. hétérosexualité (0) - homosexualité (6). Si le degré
d'attirance pour un sexe ou l'autre peut varier
Législation anti-discriminations (1,2,3,4,5), on parlera de « bisexualité » dès lors
qu'il y a attirance pour les deux sexes, même si l'un
En 2012, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme a publié un document « Nés Libres et prédomine sur l'autre47.
Égaux » relatif à l'orientation sexuelle et l'identité sexuelle dans le droit international des droits de l'Homme 52.

La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne interdit toutes les discriminations, y compris fondées sur l'orientation sexuelle 53. Cette interdiction est
également inscrite dans certaines législation nationales, comme dans la Constitution de l'Afrique du Sud 54.

Notes et références
Notes
1. Ce sont notamment les trois orientations sexuelles reconnues par l'article 1 de la résolution 1728 du Conseil de l'Europe (cf. SOS Homophobie , « Rapport sur l'homophobie 2013 (http://
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Voir aussi
Préférence sexuelle
Allosexuel
Genre
Identité sexuelle
Principes de Jogjakarta
Sexualité

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