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Introduction :

Vous connaissez déjà de nombreux moyens de contraception et vous trouverez de nombreuses


informations sur le site https://questionsexualite.fr/choisir-sa-contraception (site santé publique France).

Problèmes :

 Comment des molécules de synthèse contenue dans « la pilule » permettent-elles de maîtriser la


procréation ?
 Comment peut-on aider les couples à avoir un enfant malgré des troubles de la fertilité ?
 Sur quels mécanismes repose le plaisir sexuel ?

Chapitre 4 : Sexualité, hormones et procréation

I - La maîtrise du fonctionnement de l'appareil reproducteur

A) La contraception hormonale

Activité 1

Correction :
1) A partir du doc. 1, présentez l’action des œstrogènes sur le complexe hypothalamo-hypophysaire en début de
cycle (phase folliculaire).
Pendant la phase folliculaire (du 1er au 14ème jour), il y a peu d’œstrogènes produits par les ovaires. Cette faible
quantité d’œstrogènes freine l’action de l’hypothalamus, qui produira peu de GnRH.

2) Expliquez, toujours avec le doc.1, l’origine de l’ovulation autour du 14ème jour du cycle.
Pendant la phase folliculaire, l’hypothalamus est freiné (cf. question 1) mais il produit un peu de GnRH qui stimule
un peu l’hypophyse, qui elle-même produit un peu de FSH. La FSH, comme son nom l’indique, stimule les follicules
et en particulier augmente leur croissance. Les follicules grossissent et produisent de plus en plus d’œstrogènes.

Lorsque la quantité d’œstrogènes dépasse une certaine valeur, l’hypothalamus est stimulé (alors que jusqu’à
présent il était freiné). Il stimule alors à son tour l’hypophyse, grâce à la GnRH et l’hypophyse produit une forte
quantité de LH qui va déclencher l’ovulation. Elle se produit le 14ème jour du cycle.

3) Comparez les molécules de synthèse (= molécules contraceptives) utilisées lors d’une contraception féminine
aux hormones naturelles.
Les molécules de synthèse ou molécules exogènes (venant de l’extérieur du corps) ressemblent aux hormones
naturelles.

4) Proposez une explication au mode d’action des molécules contraceptives féminines


On constate que dès qu’une femme prend une pilule oestroprogestative c’est-à-dire contenant des molécules
ressemblant à l’œstradiol et à la progestérone, la concentration sanguine en œstradiol est stable (40 pg/mL) et
celle en progestérone est nulle, alors que sans pilule, leur variation est cyclique.

Comme il n’y pas de pic d’œstrogènes, l’hypothalamus n’est jamais stimulé par les ovaires, donc il ne stimule pas
fortement l’hypophyse qui ne produit pas de pic de LH. Or le pic de LH est nécessaire pour qu’il y ait ovulation.

Donc lors de la prise de pilule oestroprogestative, il n’y pas d’ovulation.


Bilan : Le fonctionnement des testicules et des ovaires est contrôlé par l’hypothalamus et l’hypophyse. La
connaissance de plus en plus précise des hormones naturelles endogènes contrôlant les fonctions de
reproduction humaine a permis progressivement la mise au point de molécules de synthèse exogènes qui
peuvent les mimer. Elles peuvent ainsi leurrer l’organisme soit en jouant le rôle des hormones naturelles,
soit en les empêchant de jouer leur rôle.

Ces molécules de synthèse sont utilisées dans la contraception régulière (« la pilule ») chez la femme mais
aussi chez l'homme. Elles permettent une maîtrise de la procréation, avec de moins en moins d'effets
secondaires.

B) La contraception d'urgence et la contragestion

Manuel p. 221
Proposez une hypothèse expliquant comment le lévonorgestrel peut se lier au récepteur de la
progestérone (doc.4).
Comparez les effets et les modes d'action de la contraception d'urgence et du RU 486.

Le levonogestrel ressemble à la progestérone ce qui lui permet de se fixer sur le récepteur de la


progestérone et le stimule trois fois plus que la progestérone (doc. 4).
L’ethinylestradiol se fixe sur le récepteur de l’œstradiol et le stimule deux fois plus que l’œstradiol (doc. 4).
– Le principe actif du RU 486 est la mifepristone (doc. 6)
– La mifepristone se fixe au récepteur de la progesterone trois a cinq fois plus efficacement que la
progesterone (doc. 6).
– Le mifepristone bloque le récepteur et empêche la progestérone de jouer son rôle (doc. 6).
– La progestérone empêche l’utérus de se contracter pendant la grossesse (doc. 7).
– Les contractions utérines ont lieu lors de la prise de mifepristone (doc. 7).

Ces molécules de synthèse sont aussi utilisées dans la contraception d'urgence féminine, les hormones
contragestives dans le cadre de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse

C) D'autres modes de contraception

l. 222-223

D’autres modes de contraception existent chez l’homme et la femme ; Les préservatifs sont un moyen de
contraception qui permet de se protéger des infections sexuellement transmissibles (IST) et d’éviter leur
propagation. La vaccination permet aussi de se protéger des IST et d'éviter leur propagation.

II – L'assistance médicale à la procréation


Chapitre 4 : Sexualité, hormones et procréation
Activité 4 : L’assistance médicale à la procréation

Vous êtes médecin et vous recevez des couples qui rencontrent des problèmes de fertilité.
A l’aide des informations proposées, déterminer l’origine de l’infertilité de ces couples et proposer une
technique de PMA adaptée à chaque cas.
CONSIGNE COMPETENCES :
1) Allez sur le site : http://acver.fr/y1g S’informer : Extraire des informations
2) Complétez la fiche réponse (dans votre classe)
Raisonner : interpréter des résultats et en tirer une
conclusion

Selon les problèmes de stérilité ou d’infertilité, différentes techniques médicales peuvent être utilisées
pour aider à la procréation : assistance médicale à la procréation (AMP), hormones pour permettre ou
faciliter la fécondation et/ou la gestation.

III – Plaisir sexuel, identité sexuelle et orientation sexuelle

Quelles sont les bases biologiques de la sexualité et quelles autres composantes, psychologiques et
sociales y participent ?

Quels sont les différents aspects de la sexualité humaine ?

Activité 5

Les stimulations des appareils génitaux féminins et masculins engendrent des messages nerveux, qui
remontent au cerveau par le nerf pudendal via la moelle épinière. Ces informations sont traitées par le
système de la récompense. Des informations sensitives en provenance du reste du corps arrivent
également au cerveau.

Inversement, des messages nerveux venant du cerveau arrivent aux organes génitaux et controlent en
partie leur activité.

Le sexe social renvoie aux roles et aux comportements qu'une société considère comme caractéristique
des hommes ou des femmes. Cette socialisation par rapport au sexe des enfants mène à la formation de
stéréotypes sur ce que doit être une femme et ce que doit être un homme.

Comportement sexuel : ensemble des conduites qui aboutissent à l'accouplement et à la reproduction.

Identité sexuelle : fait de se sentir un homme, une femme ou autre et d'être reconnu socialement comme
tel.
Orientation sexuelle : attirance émotionnelle, affective et sexuelle envers d'autres individus, par exemple
de même sexe (homosexualité), de sexe différents (hétérosexualité) ou des deux sexes. Elle relève de
l'intimité des personnes.

Chez l’homme et la femme, le système nerveux est impliqué dans la réalisation de la sexualité. Le plaisir
repose notamment sur des mécanismes biologiques, en particulier l’activation dans le cerveau du système
de récompense.

Les facteurs affectifs et cognitifs ainsi que le contexte culturel ont une influence majeure sur le
comportement sexuel humain.

Conclusion du chapitre : manuel p. 233

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