SVT Thème 3 : corps humain et santé S_ Elles passent dans le sang et vont agir comme un leurre, soit après
sang et vont agir comme un leurre, soit après ingestion
Cours Chapitre 3 : hormones et procréation
Les hormones interviennent dans le fonctionnement des appareils reproducteurs.
Dans ce chapitre, on se demande comment les connaissances actuelles
permettent de mieux maitriser la procréation.
I. Hormones, contraception et contragestion
Une hormone est une molécule libérée dans le sang par un organe et
capable d’agir sur un organe cible en modifiant son fonctionnement.
L’action d’une hormone sur sa cellule cible commence par sa liaison avec
un récepteur situé sur la cellule cible : l’hormone doit être reconnue et liée
à un récepteur cellulaire spécifique, comme une clef dans une serrure.
Le fonctionnement de l’appareil reproducteur est contrôlé par des hormones
cérébrales : les neurones de l’hypothalamus sécrètent la GnRH, ce qui provoque la
libération par l’hypophyse de la FSH et de la LH.
Chez les garçons, FSH et LH stimulent la production de testostérone par les
cellules de Leydig des testicules et donc la production des spermatozoïdes dans les
tubes séminifères des testicules.
Chez les filles, FSH et LH stimulent la maturation des follicules ovariens, donc la
sécrétion d’œstrogènes et de progestérone, et donc, le bon déroulement des cycles
ovarien et utérin.
La connaissance de plus en plus précise du fonctionnement de ces hormones
naturelles endogènes (fabriquées à l’intérieur = dans le corps) a permis
progressivement la mise au point de traitements à base d’hormones de synthèse,
exogènes (fabriquées à l’extérieur = en laboratoire).
Leur structure moléculaire est proche de celle des hormones endogènes et agissent
comme des leurres. En se fixant sur les récepteurs situés sur les cellules cibles,
elles perturbent le fonctionnement de l’organe cible.
Ces molécules de synthèse sont utilisées dans la contraception (ensemble des
moyens visant à empêcher la fécondation), contraception régulière ou
contraception d'urgence féminine et dans la contragestion (ensemble des moyens
visant à empêcher la nidation de l’embryon dans l’utérus et la grossesse) dans
le cadre de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse.
(pilules) soit directement par diffusion (patch, implant, DIU hormonal).
D’autres modes de contraception, non hormonaux, existent; certains, comme les
préservatifs, permettent de se protéger des infections sexuellement transmissibles
(IST) et d’éviter leur propagation.
II. La procréation médicalement assistée ou PMA
La PMA propose différentes techniques d’aide médicale à la procréation (AMP)
pour aider les personnes ayant un projet parental. Il peut s’agir :
- de prise d’hormones exogènes pour stimuler la formation des gamètes
- de prise d’hormones exogènes pour faciliter la gestation
- d’insémination artificielle (injection de spermatozoïdes directement dans
l’utérus)
- de fécondation in vitro et transfert d’embryon (FIVETE) : la fécondation se
fait en laboratoire après recueil du sperme et prélèvement des ovocytes, puis
l’embryon est transféré dans l’utérus. Les gamètes peuvent provenir de
donneurs. En France, le don est anonyme et gratuit.
La PMA s’exerce dans la limite des règles éthiques et de la réglementation.
La stérilité peut être causée par une infection sexuellement transmissible (IST) :
tout individu doit donc connaître les mesures d'hygiène qui empêchent sa
contamination (voir thème suivant).
Conclusion : C’est grâce aux connaissances de la biologie de la reproduction que se sont
développées la contraception hormonale et les techniques d’AMP. La prise en charge par
un individu de sa vie sexuelle passe par une bonne connaissance de son corps et de son
fonctionnement.