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2) la contragestion
la pilule du lendemain contient une forte dose d’une molécule proche de la
progestérone. Elle bloque l’ovulation si celle-ci n’a pas eu lieu et déclenche des
règles anticipées. C’est une contraception d’urgence, il faut ensuite utiliser un
contraceptif régulier.
La RU 486 est une molécule dite abortive. Elle a une forme très proche très proche
de celle de la progestérone, mais sans en avoir l’action. Elle prend sa place sur les
récepteurs situés dans la muqueuse utérine et le muscle utérin. Cela provoque des
contractions et la destruction de la muqueuse utérine : IVG médicamenteux.
3) contraception masculine
La contraception hormonale masculine est basée sur l’injection oula prise orale de
testostérone. Le cerveau pense alors qu’il y a assez d’hormones et bloque le
système de régulation. Il y a des effets secondaires comme la baisse de la libido,
acné…
4) aide à la procréation
L’infertilité ou la stérilité sont généralement dues, chez l’homme, à la qualité du
sperme ou à des anomalies des voies génitales. Chez la femme elles sont dues à
des troubles de l’ovulation ou à des anomalies des voies génitales. Les techniques
de la PMA permettent d’améliorer la fertilité quand celle-ci est insuffisante et à
contrer certaines infertilités.
Dans le cadre d’une PMA, le traitement est réalisé en trois étapes car il s’agit de
prélever des ovocytes. Noter que la présence de plusieurs follicules peut entraîner
une grossesse multiple mais représente un intérêt en cas de FIVETE.
Les stimulations ovariennes par hormone de synthèse permettent le développement
de plusieurs follicules et facilitent une fécondation naturelle ou un prélèvement
d’ovocytes.
5) les IST
Les IST sont liées à des microbes pathogènes qui se transmettent lors de relations
sexuelles. On parle d’infections et non de maladies car on peut être infecté et donc
contagieux sans être malade. La plupart des IST se soignent facilement, mais non
traitées, elles peuvent entraîner de graves complications : risques de stérilité surtout
chez la femme, atteinte du nouveau-né, risques de cancer, atteintes neurologiques,
SIDA.
Les trois grands principes de la prévention des IST sont :
- utiliser un préservatif pour éviter l’infection
- se faire dépister au moindre doute
- prévenir son ou ses partenaires en cas d’infections
Il y a une possibilité de vaccination pour les garçons et pour les filles contre le
papillomavirus et aussi contre l’hépatite B.