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Les possibilités du potentiel mutagène sont recherchées, par des techniques in vitro et in vivo:
Dans des cellules de mammifères cultivées in vitro pour apprécier les dommages chromosomiques;
Sur des animaux d'au moins deux espèces différentes, choisies généralement chez les rongeurs parce
que leur temps de génération est court.
Lorsqu'il y a des dommages sur l'ADN ou une stimulation imprévue de synthèse d'ADN,
responsables d'apparition de métabolites actifs ou de transformation cellulaire, la substance
étudiée est considérée comme potentiellement cancérogène
Les études de cancérogenèse ont pour but de mettre en évidence le processus par
lequel les cellules se divisent à une fréquence accrue. Cette prolifération cellulaire
excessive ou hyperplasie constitue un des stades précoces de la cancérisation. Ce
processus peut conduire à l'apparition de tumeurs malignes qui envahissent les tissus
voisins et qui peuvent migrer donnant des métastases.
De plus un cancérogène sera dit génotoxique si l'on met en évidence que son pouvoir
de malignité est lié à une altération de génome.
Les études de cancérogenèse se font à long terme, dix-huit mois au moins, sur des
animaux des deux sexes pour prendre en compte les différences imputables aux
hormones sexuelles.
• Dans cette étude, on peut utiliser soit des accouplements 1:1 (un mâle
pour une femelle), soit des accouplements 1:2 (un mâle pour deux
femelles). Pour l'accouplement 1:1, une femelle doit être gardée avec le
même mâle jusqu'à ce qu'il y ait gestation ou durant une période de trois
semaines HOCINE L._Ibn khaldoun University of
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Tiaret
• On doit examiner les couples où il n'y a pas
d'accouplement afin de déterminer la cause
de leur stérilité apparente
• Autopsie générale
• Histopathologie (Les ovaires, l'utérus, le cervix, le vagin,
les testicules, les épididymes, les vésicules séminales, la
prostate, la glande coagulante, l'hypophyse et le ou les
organes cibles de tous les animaux de la génération P doivent
être conservés en vue de leur examen microscopique, si
nécessaire).
Le rat est l’espèce préférée, bien que d’autres espèces de rongeurs peuvent être
utilisées moyennant une justification du choix. Il faut recourir à des souches
généralement utilisées en laboratoire. Les animaux doivent être adultes, jeunes et
sains. Les femelles doivent être nullipares et non gravides. L’administration des doses
doit débuter aussitôt après le sevrage et, de préférence avant que les animaux
n’atteignent six semaines d’âge et en tout cas avant que les animaux n’atteignent
neuf semaines.
Des animaux jeunes et sains sont choisis au hasard pour être répartis entre les
groupes de contrôle et de traitement
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Tiaret
• La substance à tester peut être administrée par gavage ou en capsules ou
incorporée dans la nourriture ou l’eau de boisson. D’autres voies, comme
la voie dermique ou l’inhalation, peuvent être utilisées
• Lorsqu’il s’agit d’une étude indépendante, il faut utiliser au moins vingt
animaux (dix femelles et dix mâles) dans chaque groupe de traitement et
de contrôle pour les observations cliniques et fonctionnelles. A la fin de
l’étude, au moins cinq mâles et cinq femelles sont prélevés parmi les dix
mâles et dix femelles pour être perfusés in situ et soumis à des examens
névro- et histopathologiques.
• La dose la plus élevée devrait être choisie avec le but de provoquer des
effets neurotoxiques ou des effets de toxicité systémique manifeste. A
partir de là, les niveaux de dose iront en ordre décroissant de façon à
mettre en évidence toute relation entre dose et effet et l’absence
d’effets nocifs observables au niveau de la dose la plus faible.
• La substance à tester est administrée aux animaux quotidiennement,
sept jours par semaine, sur une période de 28 jours.