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VIII.

LA PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE

Un couple qui rencontre des difficultés à procréer naturellement et voulant concevoir un enfant
dispose aujourd'hui de plusieurs techniques d'assistance médicale à la procréation. La procréation
médicalement assistée (PMA), consiste à manipuler un ovocyte et /ou un spermatozoïde pour
favoriser l’obtention d’une grossesse. Elle permet de palier certaines difficultés à concevoir, sans
nécessairement traiter la cause de l’infertilité.

1) Infertilité et stérilité

L'infertilité est définie comme l'absence de conception après au moins douze mois de rapports sexuels
réguliers non protégés. L’infertilité est d’origine masculine, féminine, ou peut être issue des deux
sexes, mais peut aussi être inexpliquée.

Chez l'homme, l’infertilité est le plus souvent causée par des problèmes d’absence ou de faibles
niveaux de spermatozoïdes, une anomalie au niveau de la forme et du mouvement des
spermatozoïdes ainsi que des problèmes d’éjaculation. Elle peut également être due à des facteurs
génétiques et des facteurs environnementaux ainsi que l’âge.

Chez la femme, l’infertilité peut être due à toute une série d’anomalies des ovaires (troubles de
l’ovulation), de l’utérus et des trompes de Fallope, mais aussi à des dérégulations hormonales. Elle
peut également être due à des facteurs génétiques ou environnementaux. L’ensemble de ces
anomalies vont moduler le réservoir d’ovocytes. De plus, le nombre d’ovocytes disponible diminue
avec l’âge.

La stérilité est l'incapacité totale et définitive de se reproduire quelle qu’en soit la cause.

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2) Les techniques d’assistance médicale à la procréation

Pour pallier les problèmes d'infertilité, différentes techniques peuvent être proposées aux couples
infertiles candidats à la PMA.

a. L’insémination artificielle

L’insémination artificielle est une technique de procréation médicalement assistée qui consiste à
introduire du sperme dans l'utérus pour faciliter la fécondation.

Plusieurs conditions sont requises pour que cette technique s'avère efficace :

- Les trompes fonctionnent correctement (perméables et peuvent aider à transporter le zygote


vers l’utérus).
- Le sperme est de bonne qualité (concentration et mobilité des spermatozoïdes correcte).
- La femme à moins de 36 ans et celle-ci doit également une bonne fonction ovarienne ainsi que
des ovulations régulières. Elle peut recevoir en amont un traitement hormonal afin de
contrôler l'ovulation et d’améliorer ainsi les chances de grossesse.

Deux modalités d’insémination sont envisageables : avec le sperme du conjoint ou avec du sperme
de donneur.

Chacune est adaptée à différentes situations, telles que les


anomalies du sperme ou les maladies génétiques ou par
exemple lorsqu’un couple homosexuel lesbien ou une
femme seule souhaite des enfants.

Cependant, l’utilisation de sperme de donneur peut soulever


des questions éthiques et légales, notamment concernant
l’anonymat du donneur et le statut du partenaire du couple.
Il est donc important que les partenaires discutent de ces
questions avant de poursuivre le traitement, en consultant
des équipes pluridisciplinaires dans les centres de PMA.

b. MIV (maturation « in vitro »)

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La maturation « in vitro » est une technique qui implique la maturation des ovocytes en laboratoire
avant la fécondation.

La MIV consiste à prélever,


sous contrôle échographique
et via le vagin, de petits follicules dans les ovaires (2 à 10 mm ; le follicule mature fait 20 mm), puis
de recueillir les ovocytes immatures qu’ils contiennent. Ces ovocytes vont venir atteindre leur maturité
« in vitro », c'est-à-dire en dehors du corps dans un milieu de culture spécifique contrôlé en
laboratoire, pendant 24 à 48 heures. Une fois que les ovocytes ont atteint un stade de maturation
optimal, ils peuvent être fécondés avec du sperme en vue de produire des embryons qui seront ensuite
implantés dans l’utérus de la femme pour tenter de provoquer une grossesse. Cette technique est
souvent utilisée chez les femmes qui ont des problèmes de fertilité liés à une maturation ovarienne
altérée (trouble de l’ovulation, insuffisance ovarienne).

c. La fécondation “in vitro” et transfert d’embryons (FIVETE)

La FIVETE est une technique dans laquelle les ovocytes sont prélevés des ovaires en amont d’un
traitement hormonal et fécondés en laboratoire avec du sperme préalablement traité, généralement
fourni par le conjoint ou par un donneur. Les ovocytes et les spermatozoïdes sont placés ensemble
dans une boîte de culture et la fécondation se produit naturellement. Les embryons ainsi formés sont
ensuite transférés dans l'utérus (1-4) de la femme dans l'espoir de provoquer une grossesse. Les
embryons restants sont cryopréservés. La FIVETE est souvent utilisée pour traiter différents types
d'infertilité, y compris les problèmes de trompes de Fallope, l'infertilité masculine sévère, les troubles
hormonaux et d'autres conditions médicales qui peuvent affecter la capacité de concevoir
naturellement. C'est une option de traitement courante pour de nombreux couples confrontés à des
difficultés pour concevoir un enfant.

d. ICSI (Intracytoplasmic Sperm Injection)

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L’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes est une technique qui consiste à injecter un seul
spermatozoïde du conjoint ou du donneur directement dans un ovocyte prélevé par ponction. C’est un
cas particulier de la fécondation « in vitro » avec transfert d’embryons. L'œuf fécondé « in vitro » est
ensuite replacé dans l’un des trompes de la femme. Cette méthode est souvent utilisée lorsque le
sperme du partenaire masculin présente des anomalies sévères telles qu'une faible concentration de
spermatozoïdes, une mauvaise mobilité ou une faible qualité morphologique. L'ICSI peut également
être utilisée en cas d'échec de la fécondation lors d'une tentative de FIVETE conventionnelle ou dans
d'autres situations d'infertilité masculine. Cette technique est également proposée lorsqu’il faut
absolument choisir et utiliser un spermatozoïde particulier, exempt, par exemple, d'anomalie génétique
ou lorsque l'homme ne libère pas de spermatozoïdes dans les canaux déférents et qu’il y a obligation
d'aller les récolter dans les testicules.

e. Le GIFT (Gamete
Intrafallopian Transfer)

Le GIFT est une technique qui consiste à injecter des ovocytes et puis du sperme (provenant du
partenaire ou d'un donneur) directement dans les trompes de Fallope de la femme, où la fécondation
peut avoir lieu naturellement. Elle consiste donc en un transfert simultané mais séparé, des gamètes
féminins et masculins dans la trompe de Fallope. Ce procédé consiste à recréer les conditions
naturelles de la fécondation et nécessite qu'au moins une des deux trompes ne soit pas bouchée. Cette
technique est généralement utilisée chez les couples ayant une trompe de Fallope fonctionnelle, mais
présentant des problèmes de fécondation ou de transport des ovocytes. Elle peut être proposée comme
première alternative aux couples stériles.

f. Nouvelles techniques de PMA prometteuses encore à l’étude

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Améliorer la réceptivité de l'endomètre et le timing pour replacer l'embryon au moment où l'endomètre
est dans le meilleur état pour le recevoir (20 à 25 % des échecs de FIVETE sont dus à un décalage
entre la qualité de l'embryon et celle de l'endomètre).

- Une meilleure sélection de l'embryon grâce à l'analyse génétique : mucoviscidose et trisomie


21 peuvent être détectées grâce à cette analyse. Attention aux dérives eugéniques 11 : les
comités d'éthique sont présents pour veiller au strict respect de la loi : en Belgique, le
diagnostic préimplantatoire est autorisé à titre exceptionnel lorsque le couple a une forte
probabilité de donner naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique incurable.

- La greffe d'utérus, qui reste une technique prometteuse pour les femmes nées sans utérus, ou
qui ont subi une chimiothérapie ou une hystérectomie post-partum.
- L'autoconservation des ovocytes. La cryopréservation (congélation ultra-rapide par azote
liquide) des ovocytes est autorisée pour les femmes qui doivent subir un traitement contre le
cancer (chimiothérapie ou radiothérapie) ou une chirurgie des ovaires afin de préserver la
fertilité. Aujourd'hui, elle représente un grand espoir pour les femmes qui n’ont pas encore
rencontré le futur père de leur enfant ou pour celle qui risques génétiques. Ici aussi, le rôle des
comités d'éthique est de s'assurer qu'il n'y ait pas d'abus.
- L’autoconservation des embryons. Les embryons produits lors d'une FIV sont congelés à un
stade précoce de développement. Ces embryons peuvent ensuite être stockés pendant une
période prolongée dans des réservoirs d'azote liquide, puis décongelés et transférés dans
l'utérus de la femme à un moment ultérieur. Ils sont utilisés notamment pour permettre une
meilleure synchronisation entre la production d'embryons et pour éviter une stimulation
ovarienne trop importante, pour prévenir la grossesse multiple en limitant le nombre
d'embryons transférés à chaque fois et pour permettre le stockage des embryons
supplémentaires pour une utilisation future. Cette technique offre aux couples une flexibilité
dans le timing de l'implantation embryonnaire et peut augmenter les chances de succès de la
FIV en permettant une meilleure sélection des embryons à transférer. Cependant, elle peut
aussi avoir des inconvénients potentiels, tels que la possibilité de perte d'embryons lors de la
décongélation ou des coûts supplémentaires associés au stockage et à la décongélation des
embryons et les questions d’éthiques.

- Isolation et utilisation de cellules souches :

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Eugénisme1 : idéologie qui vise à améliorer la qualité génétique de la population en encourageant la
reproduction sélective. Par exemple : reproduction des individus considérés comme ayant des caractéristiques
génétiques désirables. En d'autres termes c'est essayer de contrôler la composition génétique de la population et
les choix de reproduction. L'eugénisme a été largement critiqué et considéré comme contraire aux droits de
l'homme.

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 Replacées dans le testicule, ces spermatogonies (cellules souches des gamètes masculins)
seraient une technique en réponse à l'azoospermie.
 Replacées dans l'ovaire, ces ovogonies (cellules souches des gamètes féminins) se
transformeraient en ovocytes ou pourraient sécréter des facteurs de croissance pouvant
augmenter la réserve ovocytaire (technique en réponse aux ménopauses précoces).
 Replacées dans la circulation sanguine de la femme, elles favoriseraient la croissance de
l'endomètre.

g. Le don d’ovocytes et le don de sperme

Si une femme ne produit pas d'ovocytes ou s’ils sont atteints d'anomalies génétiques et ne peuvent être
utilisés, il faut avoir recours à ce qu'on appelle une donneuse d'ovocytes. Le partenaire fournit ses
spermatozoïdes qui seront inséminés par FIV dans les ovocytes de la donneuse. Si la fécondation « in
vitro » réussit, on réimplantera un ou deux embryons dans l'utérus de la femme. Le cas inverse existe
aussi où un donneur de spermatozoïdes fournit ses spermatozoïdes pour féconder l’ovocyte de la
femme par insémination artificielle ou FIV.

h. La mère porteuse ou gestation pour autrui (GPA)

Lorsqu’un couple homosexuel masculin désire fonder une famille, une mère porteuse peut être un des
moyens pour y parvenir. Elle peut également être une option pour les couples dont la femme n’est pas
en mesure de porter une grossesse. Les principales causes d'infertilité dans ce cas peuvent inclure des
anomalies utérines des problèmes de santé maternelle préexistants ou des risques pour la santé de la
mère ou du fœtus en cas de grossesse. Il existe deux types de mères porteuses :

- La mère porteuse gestationnelle qui reçoit par insémination artificielle le sperme du père «
commanditaire » Dans ce cas de figure, ce sont les ovocytes de la mère porteuse qui sont
fécondés. Elle est donc la mère biologique de l'enfant.
- La mère porteuse gestationnelle à laquelle on réimplante un embryon fécondé issu d'une autre
femme. Cette mère n'a donc aucun lien génétique avec l'enfant à venir.

Cause infertilité Principe Conditions d’accès


Insémination Conjoint : Problèmes modérés Introduire du sperme préalablement Accessible aux couples
artificielle de qualité ou de quantité de prélevé et préparé (lavé, filtré et rencontrant des
sperme (oligospermie) ; trié) dans le vagin de la femme au difficultés à concevoir
éjaculation anormale ou moment de l'ovulation afin naturellement, aux
impuissance. d’aboutir à une fécondation. couples lesbiens et aux
femmes seules.
Donneur : cas de maladie
génétique héréditaire du

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conjoint ; Problème sévère de
quantité de sperme Les trompes
(azoospermie). fonctionnent
La FIVETE Conjoint : Problèmes sévères de Prélèvement d'ovocytes et de correctement ; Le
(fécondation in vitro qualité ou de quantité de sperme qui sont placés dans un sperme est de bonne
et transfert sperme. milieu de culture contrôlé et mis en qualité (concentration
d’embryon) contact afin d’obtenir des embryons et mobilité des
Donneur : cas de maladie qui seront placés dans l’utérus afin spermatozoïdes
génétique héréditaire du d’y être implantés. correcte) ; La femme à
conjoint ; Problème sévère de moins de 36 ans et
quantité de sperme celle-ci doit également
(azoospermie). une bonne fonction
ovarienne ainsi que des
Femme : Troubles hormonaux ; ovulations régulières.
troubles des trompes de
Fallope.
Le GIFT (transfert Problème au niveau des Prélèvement d'ovocytes et de Accessible aux couples
de gamète trompes de Fallope qui peuvent sperme qui sont injectés de manière chez qui les trompes de
intratubaire) être obstruées ou endommagées séparée dans la trompe Fallope sont
(difficulté à la migration) fonctionnelle afin d’y être fonctionnelles ainsi
fécondés qu’au couple lesbien

ICSI (injection Conjoint : Problèmes sévères de Prélèvement d'un ovocyte et d’un Voir insémination
intracytoplasmique quantité de sperme ou de spermatozoïde qui sont placés dans artificielle
de spermatozoïdes) qualité ; cas de maladies un milieu de culture contrôlé et mis
génétiques héréditaires en contact afin d’obtenir un
embryon qui sera placé dans
Donneur : cas de maladie l’utérus afin d’y être implanté.
génétique héréditaire du
conjoint ; Problème sévère de
quantité de sperme
(azoospermie).
La MIV (maturation Ppoblèmes d'ovulation chez la Consiste à collecter des ovocytes
in vitro) femme, problème de maturation immatures des ovaires de la femme
ovarienne ou insuffisance et à les faire mûrir en « in vitro »
ovarienne puis à les féconder avec du sperme
(conjoint ou donneur) pour former
des embryons qui seront ensuite re
transférés dans l'utérus
La mère porteuse La femme n'est pas en mesure Une femme appelée mère porteuse Les conditions d'accès
de porter la grossesse pour porte et accouche d'un enfant conçu à la GPA varient
diverses raisons telles que des à partir des gamètes des parents considérablement selon
anomalies utérines, pas d’utérus d'intention ou porte et accouche les lois et
ou problèmes de santé ou des d'un enfant conçu à partir d'un de réglementations en
risques pour la santé (mère ses ovocytes et d'un spermatozoïde vigueur dans chaque
et/ou embryon) en cas de provenant du père ou d’un donneur pays et peuvent inclure
grossesse des exigences légales
Don d’ovocyte Problème de production Une femme appelée donneuse médicales éthiques et
d’ovocytes ou maladies d’ovocytes donne ses ovocytes à financières strictes pour
génétiques héréditaires une autre femme appelée receveuse. protéger les droits de
Ces ovocytes vont pouvoir être toutes les parties
fécondé « in vitro » avec d’un impliquées
donneur ou du conjoint pour donner
des embryons qui seront placés

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dans l’utérus.
Cause de la stérilité du couple Traitement proposé

Absence d’ovocyte chez la femme FIVETE avec don d’ovocytes ou

Absence de spermatozoïde chez l’homme FIV avec ICSI prélevé du testicule de l’homme

Anovulation de la femme Stimulation ovarienne + des techniques de PMA et FIVETE ou


insémination artificielle

Insuffisance majeure du sperme de l’homme Don de sperme et FIV avec ICSI

Insuffisance modérée du sperme de l’homme (insuffisance du FIV avec ICSI


nombre, de la mobilité et de la morphologie des
spermatozoïdes)

Obstruction des trompes de Fallope de la femme FIVETE

Stérilité masculine à la suite de traitements thérapeutiques FIV avec ICSI avec sperme d’un donneur ou conjoint
cryopreservé

Altération de la glaire cervicale de la femme Insémination intra utérine

Décès de l’homme FIVETE avec gamètes crypréservés

Les conditions d'accès à la GPA varient considérablement selon les lois et réglementations en vigueur dans chaque pays
et peuvent inclure des exigences légales médicales éthiques et financières strictes pour protéger les droits de toutes les
parties impliquées

En Belgique, l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV), le don de sperme et le don


d'ovocytes sont des techniques de procréation médicalement assistée (PMA) réglementées par la loi et
étroitement encadrées. Ces techniques sont soumises à des normes strictes pour garantir la sécurité et
le bien-être de toutes les parties impliquées.

- Insémination artificielle : L'insémination artificielle, également appelée insemination intra-


utérine (IIU), est une technique dans laquelle le sperme est déposé directement dans l'utérus de
la femme au moment de l'ovulation. En Belgique, l'IIU est autorisée pour les couples
hétérosexuels ainsi que pour les femmes seules ou en couples de même sexe, sous certaines
conditions. Les donneurs de sperme doivent être soumis à des tests médicaux et
psychologiques et leur anonymat est préservé.

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- Fécondation in vitro (FIV) : La FIV est une technique où les ovocytes de la femme sont
collectés, fécondés en laboratoire avec le sperme du partenaire ou d'un donneur, puis les
embryons résultants sont transférés dans l'utérus de la femme. En Belgique, la FIV est
autorisée pour les couples hétérosexuels et les femmes seules ou en couples de même sexe,
sous certaines conditions. Les donneurs de sperme et les donneuses d'ovocytes doivent
également respecter des critères stricts et leur anonymat est préservé

- Don de sperme et don d'ovocytes : En Belgique, le don de sperme et le don d'ovocytes sont
autorisés et encadrés par la loi. Les donneurs et donneuses doivent passer par des examens
médicaux et psychologiques approfondis, et leur anonymat est préservé. Les receveurs doivent
être inscrits sur une liste d'attente et respecter les critères établis par les autorités compétentes.
Le taux de conservation des ovocytes et du sperme donnés en Belgique est généralement
élevé, avec des protocoles stricts et des installations spécialisées pour assurer la préservation à
long terme de ces échantillons dans des conditions optimales.

NB : Le taux de conservation des ovocytes et du sperme donnés en Belgique peut varier en fonction de
plusieurs facteurs, notamment les politiques et les pratiques spécifiques de chaque centre de fertilité,
ainsi que les caractéristiques individuelles des échantillons de sperme et d'ovocytes.

Les conditions à respecter pour l'insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV), le don de
sperme et le don d'ovocytes en Belgique sont réglementées par la loi et peuvent varier légèrement en
fonction de chaque technique et de chaque situation individuelle. Cependant, voici quelques-unes des
conditions générales à respecter pour ces pratiques de procréation médicalement assistée (PMA) en
Belgique :

- Consentement éclairé : Toutes les personnes impliquées, y compris les donneurs, les
receveurs et les partenaires, doivent donner leur consentement éclairé pour participer à une
procédure de PMA. Cela signifie qu'ils doivent être pleinement informés des implications
médicales, légales, éthiques et psychologiques de la procédure.
- Évaluation médicale et psychologique : Les donneurs, les receveurs et les partenaires
doivent subir des examens médicaux et des évaluations psychologiques approfondis pour
évaluer leur aptitude à participer à une procédure de PMA. Cela comprend des tests de
fertilité, des évaluations génétiques, des évaluations de santé mentale et des discussions sur les
implications émotionnelles de la PMA.

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- Limitations d'âge : Il peut y avoir des restrictions d'âge pour les donneurs, les receveurs et les
partenaires qui souhaitent participer à une procédure de PMA. Les limites d'âge varient en
fonction de la technique de PMA et des réglementations spécifiques de chaque centre de
fertilité.
- Suivi des protocoles médicaux : Les procédures de PMA doivent être effectuées
conformément aux protocoles médicaux établis par les autorités compétentes en Belgique.
Cela comprend des normes de traitement, des protocoles de suivi et des procédures de sécurité
pour garantir la santé et le bien-être des personnes impliquées.
- Respect de l'anonymat : En Belgique, l'anonymat des donneurs de sperme et des donneuses
d'ovocytes est préservé. Les donneurs et les receveurs ne sont pas autorisés à connaître
l'identité de l'autre partie, et les enfants nés de dons de gamètes ne peuvent pas connaître
l'identité des donneurs avant l'âge de 18 ans.

Il est important de noter que ces conditions peuvent être soumises à des réglementations spécifiques et
à des exigences supplémentaires en fonction de chaque cas individuel et des protocoles de chaque
centre de fertilité en Belgique.

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