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Thème : Avortement
OUBDA Christ-Regis
SORGHO Grégoire
SAWADOGO Severin
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Introduction
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PLAN
1. Avortement naturel
2 Avortement provoqué
V- Pistes de solutions
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I- Bref rappel de la physiologie de l’embryologie
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2-1 Lieu de la fécondation
On admet que la fécondation se fait en général dans le tiers externe de la
trompe, mais elle peut avoir lieu à la surface même de l’ovaire.
2-2 Le moment de la fécondation
Dans l’espèce humaine il est mal connu et suit probablement de peu l’ovulation.
2-3 Mécanisme
Il comporte trois (3) étapes :
- La pénétration du spermatozoïde dans l’ovule ;
- L’activation de l’ovocyte ;
- Fusion des gamètes.
A cette troisième étape la synthèse d’ADN préparatoire à la 1ère division
segmentaire s’effectue. Entre les deux pronucléus se constitue un fuseau
achromatique. La chromatine de chacun des deux noyaux se condense en N
chromosomes qui se réunissent pour former une même plaque équatoriale.
Celle-ci est donc formée de deux N chromosomes (soit 2 x 23 chez l’homme)
nombre spécifique de l’espèce. La constitution chromosomique XY mâle ou XX
femelle est définitive ; elle restera la même pour toutes les cellules de
l’organisme. Cette formation de la 1ère cellule diploïde en puissance de créer
l’individu parfait ou zygote est tout de suite suivie de la 1ère mitose. Une
anomalie à ce stade dans la répartition chromosomique peut être à l’origine de
malformations ovulaires souvent suivies d’avortement.
La fréquence des aberrations chromosomiques décroît au cours de la grossesse,
la plupart d’entre elle étant rapidement létale. Ainsi lorsqu’on compare l’âge du
zygote établi selon son stade de développement on trouve :
20 % d’aberration chromosomique entre la 5ème - 8ème semaine
7 % entre la 9ème - 12ème semaine
5 % entre la 13ème - 16ème semaine
0, 5 % de la 17ème semaine à terme.
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Au cours des avortements spontanés, il s’agit surtout d’anomalie chromosomique
de nombre 55 % de trisomies, 20 % de triploïdes, 15 % de monosomies X et 5 %.1
1- Avortement naturel
Il est un peu difficile de trouver les causes de ce type d'avortement, étant donné
que bien souvent ce type d’avortement peut passer inaperçu. Cela peut être dû à des
maladies ou des malformations du système reproducteur. De même, la
consommation d'alcool, le tabagisme, la consommation de drogues ou le stress
peuvent augmenter les risques de fausse couche.
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L'avortement septique est un autre type de fausse couche qui survient lorsqu'une
infection survient dans le placenta ou le fœtus qui met fin à la vie du fœtus. Il est
également possible d'appeler l'infection dont la femme peut souffrir dans son système
reproducteur comme un avortement septique comme conséquence des restes d'un
avortement ou des blessures qu'il a pu laisser dans son exécution.
Il s'agit d'un autre type d'avortement naturel, car le fœtus meurt naturellement
dans l’utérus et il y reste, sans être expulsé pendant des semaines. La personne réalise
seulement qu’elle a un avortement raté grâce à une échographie qui montre que le
cœur du fœtus a cessé de battre. Lorsqu’on détecte ce type d’avortement, on peut
intervenir avec des médicaments ou chirurgicalement pour retirer les restes du fœtus
qui n'ont pas été expulsés.
2- Avortement provoqué
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2-2 Avortement thérapeutique
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La septicémie… infection du vagin, du col et de l’utérus qui
peut conduire à la mort
L’hémorragie interne
La perforation de l’utérus
La stérilité secondaire
L’accouchement prématuré lors d’une grossesse ultérieure
2- Conséquences psychologiques et affectives
La dépression
Remords
Culpabilité
Frustration
Méfiance vis-à-vis des hommes
Traumatisme
Peur de donner la vie ou de céder à l’amour
3- Conséquences juridiques
L’avortement provoqué reste puni selon les articles 383 à 390 du code pénal
burkinabè : L’article 378 du code pénal burkinabè dispose que l’avortement est puni
d’une peine d’emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 50 000 à
500 000 francs CFA.
V- Pistes de solutions
Garder l’enfant en raison de sa foi en Dieu
Procréer entre 18 et 35 ans
S’abstenir de toute relation sexuelle avant le mariage
Éviter les mariages précoces
Cultiver la fidélité
Planifier les naissances
Respecter la vie
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VI- Notre aperçue et la position de l’Eglise catholique vis-à-vis de
l’avortement
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Il faut en dire autant de la revendication de liberté sexuelle. Si on entendait par cette
expression la maîtrise progressivement acquise de la raison et de l’amour véritable sur
les impulsions de l’instinct, sans dépréciation du plaisir, mais en le tenant à sa juste
place – et c’est en ce domaine la seule liberté authentique –, il n’y aurait rien à lui
objecté ; or, cette liberté-là se gardera toujours d’attenter à la justice. Mais si, au
contraire, on entend que l’homme et la femme sont « libres » de rechercher le plaisir
sexuel à satiété, sans tenir compte d’aucune loi ni de l’orientation essentielle de la vie
sexuelle à ses fruits de fécondité, cette idée n’a rien de chrétien ; elle est même indigne
de l’homme. De toute façon, elle ne fonde aucun droit de disposer de la vie d’autrui,
fut-elle embryonnaire, et de la supprimer, sous prétexte qu’elle est gênante.
Nous savons quelle gravité peut revêtir pour certaines familles et pour certains
pays le problème de la régulation des naissances : c’est pour cela que le dernier
Concile, puis l’encyclique Humanae vitae, du 25 juillet 1968, ont parlé de « paternité
responsable (24) ». Ce que nous voulons redire avec force, comme l’ont rappelé la
Constitution conciliaire Gaudium et spes, l’encyclique Populorum progressio, et
d’autres documents pontificaux, c’est que jamais, sous aucun prétexte, l’avortement ne
peut être utilisé ni par une famille ni par l’autorité politique comme un moyen légitime
de régulation des naissances. L’atteinte aux valeurs morales est toujours pour le bien
commun un mal plus grand que n’importe quel inconvénient d’ordre économique ou
démographique.
2- Position de l’église
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protestation sans menaces contre la peine de mort, contre toute forme de guerre, et la
revendication de rendre libre l’avortement, soit entièrement, soit sur des indications de
plus en plus élargies. L’Église a trop conscience qu’il appartient à sa vocation de
défendre l’homme contre tout ce qui pourrait le dissoudre ou le rabaisser pour se taire
sur un tel sujet : puisque le Fils de Dieu s’est fait homme, il n’y a pas d’homme qui ne
soit son frère en humanité et ne soit appelé à devenir chrétien, à recevoir de lui le
salut2. Par conséquent l’Église catholique s’oppose à toutes formes d’avortement et
enseigne qu’il s’agit d’un acte immoral. En effet, selon le catéchisme «la vie doit être
respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de conception. Dès le
premier moment de son existence, l’être humain doit se voir reconnaitre les droits de
la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie » 3. En plus
selon le canon 1398 du code de droit canonique de 1983, quiconque « procure un
avortement, si l’effet s’ensuit, encourt l’excommunication automatiquement latae
sententia»4.
Conclusion
2
Déclaration de la congrégation pour la doctrine de la foi sur l’avortement (Vatican va)
3
Catéchisme de l’Eglise Catholique, Mame, Paris 1992.
4
Code de droit canonique, trad. Française, Centurion, Paris 1984, 242.
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