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DEFINITIONS DES TERMINOLOGIES EN GYNECOLOGIE -
OBSTETRIQUE
DEFINITIONS
Accouchement
Allaitement maternel
Alimentation
Ablactation
Aménorrhée
Avortement
Césarienne
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Colostrum
Le colostrum est un liquide produit par les glandes mammaires dans les
derniers jours de la grossesse et les premiers jours qui suivent
l’accouchement. Ce premier lait est riche en protéines et en anticorps, qui sont
nécessaires au nourrisson dont le système immunitaire est immature à la
naissance.
Contraception
Contraction
Les contractions sont des spasmes du muscle utérin, qui peuvent survenir
en cours de grossesse, mais qui surtout se manifestent pendant le travail
lors de l’accouchement. Elles accompagnent la dilatation du col.
Couches
Une femme « en couches » est une femme qui est en train d’accoucher ou
qui vient d’accoucher.
Décollement placentaire
Délivrance
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Dystocie (accouchement dystocique)
Eclampsie
Episiotomie
Fausse Couche
Fécondité
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Fertilité
Gestation
La gestation est l’état dans lequel se trouve une femme enceinte, depuis la
nidation de l’œuf jusqu’à la parturition. L’utérus de la femme enceinte,
qui contient le ou les embryon(s) puis fœtus, est dit « gravide ». Dans
l’espèce humaine, la gestation dure 9 mois.
Gravide
Gravidique
Grossesse
Gynécologie
La gynécologie est une spécialité médico-chirurgicale qui s'occupe de la
physiologie et des maladies de l'appareil génital féminin.
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Grossesse extra-utérine (GEU)
Infertilité
Lactation
Liquide amniotique
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Lochies
Les lochies (ce terme est toujours utilisé au pluriel) correspondent aux
pertes de sang, de débris muqueux et de sécrétions qui s’écoulent du
vagin, en provenance de l’utérus, dans les trois semaines qui suivent
l’accouchement ; elles cessent quand l’utérus est pleinement cicatrisé.
Obstétrique
Maternité
Multiparité
Une femme multipare a accouché plusieurs fois (en fait, au moins deux
fois).
Nulligeste
Nullipare
Une femme nullipare n’a jamais accouché. Mais elle n’est pas
nécessairement nulligeste (elle peut avoir été enceinte, mais ne pas avoir
mené sa grossesse jusqu’au bout, comme dans la grossesse extra-utérine.
Parturiente
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Perdre les eaux
Primigeste
Primiparité
Une femme qui accouche pour la première fois est une primipare. Mais
elle peut avoir été enceinte auparavant, auquel cas elle n’est pas
primigeste.
Retour de couches
Sevrage
Stérilité
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ACCUEIL EN MILIEU DE SOINS
OBJECTIF GENERAL
Développer chez l’Auxiliaire de soins les aptitudes d’un accueil de qualité
OBJECTIFS SPECIFIQUES
1. Définir selon l’enseignement reçu, l’accueil en tenant compte du
contexte.
2. Citer de façon chronologique les différentes phases de l’accueil.
3. Décrire les avantages d’un accueil de qualité en se référant aux
indicateurs enseignés.
4. Découvrir le milieu de soins et les usagers,
PLAN DE PRESENTATION
I° DÉFINITION DE L’ACCUEIL,
II° DIFFÉRENTES PHASES DE L’ACCUEIL,
III° AVANTAGES D’UN BON ACCUEIL,
IV° INDICATEURS D’UN ACCUEIL DE QUALITÉ,
V° HÔPITAL ET USAGERS
INTRODUCTION
L’Accueil est organisé dans une structure de santé pour apporter aux
clients ou patients les soins appropriés,
L’Hôpital n’est pas un lieu de plaisir, on s’y rend par nécessité avec un
degré de crainte et le souhait d’en sortir au plus vite.
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I° DEFINITION
1. L’ACCUEIL C’EST QUOI ?
Ensemble de moyens mis en œuvre pour établir un climat favorable entre
le personnel, le patient et la structure d’accueil,
Pour FISCHER Sociologue (1996), accueillir l’autre n’est pas une finalité
en soi, mais seulement la première phase, l’ouverture du lien social.
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Phase 7 : prise de congé
La prise de congé doit être agréable et sympathique pour le client,
C’est la dernière image qu'il a de vous et de la structure, raison de plus
de rendre inoubliable ce moment.
Au total :
Marquer sa considération ;
Donner la date du prochain RDV si besoin ;
Donner envie de revenir,
Accompagner le client,
Le saluer au départ.
NB: la qualité de l’accueil peut aider à une meilleure acceptation :
De la maladie,
De la séparation avec l’entourage,
De la perte momentanée de son indépendance.
IV° AVANTAGES D’UN BON ACCUEIL
1. EN SALLE DE NAISSANCE :
• Fait baisser le stress de la parturiente et des parents,
• Augmente le taux de fréquentation dans la structure,
• Rassure les parturientes,
• Favorise la communication bilatérale.
2. EN POST-PARTUM
• Respect des RDV,
• Augmentation du taux de fréquentation dans le post-partum,
• Suivi correct des enfants sains,
• Recrutement des clients pour la PF.
3. EN PLANIFICATION FAMILIALE :
• Augmente le nombre des femmes qui acceptent la PF,
• Permet de Promouvoir l'utilisation efficace des méthodes
contraceptives;
• Améliore la continuité ;
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• Augmente la satisfaction des clients,
• Dissipe les rumeurs et conceptions erronées,
• Réduit la mortalité maternelle.
IV° INDICATEURS D’UN ACCUEIL DE QUALITÉ
1. L’accueil de qualité
• C'est recevoir le client : s'occuper immédiatement de lui avec un sourire
bienveillant, un air aimable et attentif ;
• L’accueil est une prestation de soins, il respecte des règles et attentes du
client.
2. Le SBAM : Sourire-Bonjour-Au revoir et Merci ;
Le sourire :
• Désarme l’agressivité ;
• Reflète le bien-être ;
• Doit toujours « accrocher » attention au sourire moqueur ou rictus ;
• Pas figé, distant ou ironique,
• Seul le naturel est apprécié.
• La Disponibilité / la disposition ;
• Le Respect ;
• La Présentation Soignée.
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3. La motivation dans le travail :
• Le dynamisme,
• La soif d’apprendre,
• L’esprit d’entreprise.
4. Le Professionnalisme permanent :
• La parfaite connaissance de son métier,
• La gestion efficace des interactions professionnelles,
• Le sens du service public,
• Une bonne culture générale.
5. La compétence relationnelle :
• L’analyse des besoins du patient,
• L’orientation dans le service concerné,
• Le conseil et l’information,
• La conclusion de l’acte de soins.
EXEMPLES D’UN BON ACCUEIL
• Être attentif à sa communication verbale (vocabulaire, politesse), non
verbale (expression, regard, ton, gestuelle, posture),
• Allez toujours au-devant du patient avec un sourire,
• Écoutez et soyez disponible pour anticiper ses attentes.
V° LES OBSTACLES A L’ACCUEIL :
Les contraintes externes.
- Le bruit,
- Le temps,
- Les imprévus.
L’apparence physique, l’âge, le sexe, le statut social, l’ethnie, qui
peuvent conduire à des préjugés, des stéréotypes.
Le vécu du moment par chacune des deux personnes en présence :
- Les réactions émotionnelles immédiates,
- Les difficultés à se mettre dans la peau de l’autre.
L’habitude à certains types de situations qui entraînent des réponses
automatiques.
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Le savoir, la connaissance peuvent être une source d’obstacles à la
communication. Le client peut se sentir dévalorisé, infantilisé.
VI° LES POINTS CLES DE L’ACCUEIL
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VII° HOPITAL OU MILIEU DE SOINS ET USAGERS
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3. ATTENTES DES MALADES EN TERME D’ACCUEIL ?
Accueil irréprochable,
Respect du client,
Qualité de soins irréprochable,
Coût de service accessible,
Information fiable,
Communication adaptée,
Être professionnel,
Être disponible pour son client.
4. ATTENTES DES PARENTS DU MALADE
Ils se substituent souvent au personnel soignant,
Ils servent de médiateurs, de coursiers et contribuent au confort moral des
malades mais rien n’est fait pour les informer les accueillir les soutenir
dans leur détresse à eux,
Ils ne sont pas hébergés, vivent à la belle étoile dans les couloirs souvent
etc.,
Dégoût et lassitude envers le malade, l’hôpital, et le personnel soignant.
5. QUE NOUS REPROCHENT NOS CLIENTS?
Manque de personnel et indisponibilité fréquente,
Longue et pénible attente des clients,
Promiscuité dans les chambres,
Relations difficiles avec l’équipe soignante marquées par des propos
désobligeants,
Impossibilité d’avoir accès à une information claire à propos de son état
de santé.
Non-respect des rendez-vous donnés,
Manque de signalisation,
Manque de sécurité des patients,
Trop de bruits,
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Manque d’empathie.
Indifférence du personnel soignant face aux souffrances des patients,
Dépersonnalisation du malade qui devient un cas,
Bavures médicales,
Maladies contractées en milieu hospitalier,
Manque d’hygiène des lieux communs.
Cherté des coûts des soins,
Vente parallèle de médicaments,
Vols des médicaments,
Lenteur des prises en charges des patients,
Rackets.
Hôpital identifié comme lieu de MORT ou d’incertitude,
Accès non réglementé (passage piéton et véhicule non matérialisés)
Parkings (moto, auto) non identifiés
Trop grande perméabilité de l’hôpital
Insécurité environnementale
Etc.
CONCLUSION
L’accueil d’un client quel que soit l’âge est un acte de « soin » personnalisé.
L’accueil n’est jamais terminé. Il se renouvelle à chaque rencontre.
Le temps d’accueil est un moment privilégié d’écoute et d’informations pour le
patient et son entourage, favorisant une relation de confiance fondamentale pour
le vécu de l’hospitalisation.
La qualité de cet accueil est un gage de satisfaction et d’adhésion aux soins.
L’hôpital fait partie des économies de l’incertitude :
On sait quand on y entre, mais on ne sait pas quand et comment on en sort,
On ne sait jamais ce qu’on aura à dépenser en allant à l’hôpital,
En somme, beaucoup de choses traversent la tête d’un client ou patient,
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L’agent de santé, sur la base de ses connaissances se doit de réserver un accueil
de qualité à tout usager.
TRAVAUX PRATIQUES
1. Mimez les étapes suivantes de l’accueil :
• Le 1er pas (l’intention),
• Le 1er regard (la sincérité),
• Le 1er sourire (le climat),
• Le 1er geste (le contact),
• Le 1er mot (bienvenue).
2. Recevez un client pour une fièvre dans votre service :
• Personnaliser le contact,
• Aller au-devant du client,
• L’accueillir,
• L’accompagner,
• L’installer confortablement,
• Pratiquer l’écoute active,
• Reformuler,
• Poser des questions pour en savoir plus,
• Limiter les interruptions.
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4. Jouez le rôle d’un commercial et son client :
Mettre en confiance,
Identifier les besoins,
Apporter une réponse,
Conseiller le client,
Etre proactif (anticiper) ,
S’assurer de La compréhension du client.
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ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL
GENITAL FEMININ
INTRODUCTION
OBJECTIFS SPECIFIQUES
1) Enumérer les six (6) éléments constitutifs de la vulve.
2) Décrire les fonctions de la vulve.
3) Indiquer les éléments constitutifs des organes génitaux internes.
4) Décrire les fonctions des organes génitaux internes.
I. GENERALITES
L’appareil génital féminin comprend 2 grandes parties :
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les petites lèvres ou nymphes sont situées en dedans des grandes
lèvres et sont dépourvus de poils.
I.2.1 Constitution
Ils comprennent : le vagin, l’utérus, les 2 trompes de Fallope (ou trompes
utérines), et les 2 ovaires
I.2.2 Etude des différents éléments constitutifs
I.2.2.1 Le vagin
Le vagin est un conduit musculo-membraneux qui s’étend de l’utérus à la vulve.
La longueur moyenne est de 8cm (vagin court < 4 cm, vagin long 14cm).
I.1.2.2 L’utérus
L’utérus est un organe creux, impair à la forme d’un cône à sommet tronqué
inférieur. Il est situé dans l’excavation pelvienne entre : la vessie en avant et le
rectum en arrière. Il est recouvert par les anses intestinales.
L’utérus non gravide comprend 3 parties (de haut en bas) : le corps utérin,
l’isthme utérin, le col utérin qui est composé de 2 parties : l’exocol et l’endocol.
La paroi utérine est épaisse d’environ 1cm et se compose de 3 tuniques qui sont
de dehors en dedans :
- La séreuse péritoine. Ce péritoine appelé ligament large recouvre tous les
organes génitaux internes sauf les 2 ovaires,
- La musculeuse ou myomètre (rôle dans l’accouchement)
- La muqueuse utérine ou l’endomètre qui subit des modifications dans le
cycle menstruel.
I.1.2.3 Trompes utérines ou trompes de Fallope
Les trompes de Fallope ou oviductes sont au nombre de 2. Elles prolongent en
dehors les cornes utérines. Elles s’étendent vers l’ovaire homolatéral.
I.1.2.4 Les ovaires
Les ovaires constituent les 2 glandes génitales femelles.
Ils constituent avec les trompes et le ligament large les annexes de l’utérus
(ovaire + trompe + ligament large=annexe de l’utérus). Ils sont au nombre de 2 :
le droit et le gauche.
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Schéma 1 Coupe sagittale médiane de l’appareil génital féminin
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I.2 Anatomie fonctionnelle
Le vagin :
Les fonctions du vagin sont :
organe de la copulation (organe des rapports sexuels ou du coït) par
excellence chez la femme
voie de passage des sécrétions utérines, du fœtus pendant l’accouchement
et des annexes pendant la délivrance
voie d’exploration gynécologique par excellence (toucher vaginal ;
spéculum, colposcopie)
voie d’abord chirurgical (intervention gynécologique par voie vaginale)
le mât de soutient des viscères pelviens (évitant en partie la survenue des
prolapsus génitaux.
L’utérus:
En dehors de la grossesse
- L’utérus participe à la survenue des règles (grâce à l’endomètre)
- Les cellules de l’endocol sécrètent la glaire pendant la période
périovulatoire. La glaire cervicale joue un rôle capital dans le passage et
la survie des spermatozoïdes.
Pendant la grossesse
L’utérus est destiné à contenir l’œuf fécondé, pendant son développement.
Pendant l’accouchement
Il permet l’expulsion du fœtus (moteur de l’accouchement).
Trompes utérines
Elles ont une triple fonction dans la reproduction :
- la captation de l’ovule
- le transit du spermatozoïde, ovule, œuf
- la nutrition de l’œuf.
Ovaires
Leur fonction biologique est double :
- Production des ovules (participant à la fécondation)
- Sécrétion hormonale (œstrogènes, progestérone).
CONCLUSION
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La compréhension de l’anatomie et la physiologie de l’appareil génital féminin
permet de mieux dispenser les soins en gynécologie et en obstétrique.
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LE CYCLE MENSTRUEL
INTRODUCTION
La connaissance du cycle menstruel est nécessaire à la compréhension de la vie
reproductive de la femme.
OBJECTIF GENERAL
Ce cours vise à faire connaitre le cycle menstruel.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
1) Définir le cycle menstruel,
2) Décrire les différentes phases du cycle menstruel,
3) Identifier les différents organes qui interviennent dans la régulation du cycle
menstruel.
I. GENERALITES
I.1 Définitions
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II. PHYSIOLOGIE DU Cycle menstruel (CM)
Le CM se caractérise par une succession de modification en quatre phases
pendant lesquelles apparaissent des modifications morphologiques,
fonctionnelles et sécrétoires des organes génitaux de la femme qui sont :
Les ovaires → cycle
ovarien,
L’utérus → cycle
endométrial,
Organes périphériques :
vagin, seins.
Les trois (3) phases du CM (de 28 jours) sont :
La phase folliculaire ou oestrogénique ou proliférative du début
des règles à J13.
La phase ovulatoire qui survient à J14.
La phase lutéale ou sécrétoire ou oestro-progestative
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La LH (hormone lutéinisante) assure la transformation du follicule en corps
jaune et le maintien de ce corps jaune.
L’hypothalamus secrète la Gn-RH (gonadolibérine) ou LH-RH.
La Gn-RH (gonadolibérine) ou LH-RH stimule l’hypophyse antérieure qui va a
son tour, libérer des gonadotrophines (FSH et LH).
Les gonadotrophines (FSH et LH) vont induire la croissance et la maturation
folliculaire.
Ces follicules ovariens vont secréter les œstrogènes et la progestérone.
Les œstrogènes et la progestérone vont entrainer la prolifération de l’endomètre
(dentélisation).
Il existe deux types de régulation : Le rétrocontrôle positif et Le rétrocontrôle
négatif.
Le rétrocontrôle positif : c’est l’augmentation des secrétions hormonales du
niveau central (GnRH) consécutive à la baisse des sécrétions hormonales
ovariennes.
Le rétrocontrôle négatif : c’est la baisse des secrétions hormonales du niveau
central (GnRH) consécutive à l’augmentation des sécrétions hormonales
ovariennes.
V. EXPLORATIONS DU CM
Au cours du CM différents examens peuvent être réalisés :
- Etude de la courbe de température
- Etude de la glaire cervicale
- Dosages hormonaux : FSH, LH, progestérone, œstradiol
- Surveillance de la croissance (monitorage) des follicules ovariens et
de l’endomètre à l’échographie.
CONCLUSION
Le cycle menstruel occupe une place importante dans la vie génitale d’une
femme. Sa connaissance permet de conduire des investigations devant les
troubles du cycle menstruel.
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DE LA FECONDATION AU DEVELOPPEMENT DE L’OEUF
INTRODUCTION
Les différents étapes allant de la fécondation jusqu’au développement de l’œuf
permettent une meilleur compréhension du début de la grossesse.
OBJECTIF GENERAL
Être capable de connaitre la physiologie de la fécondation humaine et du
développement de l’œuf.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
1) Définir la fécondation
2) Décrire les étapes clés de la fécondation
3) Définir la période embryonnaire
4) Définir la période fœtale
I. FECONDATION
I.1 Définition
La fécondation est la fusion de deux gamètes : male (spermatozoïde) et femelle
(ovocyte).
I.2 Types de fécondation
Il y existe deux types de fécondation qui sont :
- La fécondation in vivo (dans l’organisme vivant)
- La fécondation in vitro (dans un verre)
I.3 Lieu de la fécondation in vivo
La fécondation in vivo a lieu dans le tiers externe de la trompe utérine
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- la capacitation ou acquisition de la fécondance du spermatozoïde ;
- la reconnaissance et la fixation du spermatozoïde à la zone pellucide ;
- la réaction acrosomique ;
- la fusion des membranes plasmiques des gamètes
II.2 Nidation
Vers le 5ème, 6ème jour l’œuf arrive dans la cavité utérine, vers le 7ème jour il se
fixe à la paroi utérine en pénétrant dans l’endomètre (nidation). Cette nidation
dure 7 jours.
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III. DEVELOPPEMENT DE L’ŒUF
Il y a deux grandes périodes au cours du développement de l’œuf : la période
embryonnaire qui part de la fécondation jusqu’à la 7ème semaine de grossesse,
et la période fœtale qui part de la 8ème semaine de grossesse jusqu’à la
naissance.
III.1 Période embryonnaire
1ère semaine de grossesse : phénomène de fécondation, segmentation,
migration et formation de blastocyste.
2ème semaine de grossesse : corresponds à la nidation pré gastrulation et
l’ébauche des annexes internes (bouton embryonnaire)
3ème semaine de grossesse : début du développement du système nerveux
et de la circulation placentaire.
4ème semaine de grossesse jusqu'à la 7 ème semaine de grossesse : période
organogénétique marquée par la différenciation de la plupart des organes :
épiderme, tissu nerveux, système digestif, rénal, circulatoire…, fermeture
de la paroi abdominale et du tube neural.
INTRODUCTION
La grossesse à risques est une grossesse où soit la mère, soit l’enfant souffre
d’une pathologie qui les met dans des conditions difficiles. En d’autres termes,
cela signifie que des complications peuvent survenir et aggraver la santé de la
maman et/ou du bébé.
OBJECTIF GENERAL
Ce cours vise à faire connaitre à l’auxiliaire en obstétrique une grossesse à
risque
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OBJECTIFS SPECIFIQUES
A la fin du cours, l’auxiliaire doit être capable de :
- Définir une grossesse à risque
- Citer Les différents types de grossesses à risque
- Décrire le rôle l’auxiliaire dans la prise en charge des grossesses à
risque.
I- DEFINITION
Il s'agit d'une grossesse pathologique. La grossesse à risque est définie par
l'apparition d'un risque obstétrical, fœtal ou maternel en début de grossesse, au
cours de celle-ci ou au moment de l'accouchement. Ce type de
grossesse nécessite une prise en charge spécifique et un suivi accru
Césarienne antérieure ;
Prématurité antérieure ;
Antécédents d'hémorragie grave, de pré-éclampsie, malformation utérine
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Votre état de santé au moment de tomber enceinte peut être déterminant pour la
santé de votre bébé. Les symptômes de la grossesse peuvent également aggraver
votre état. Voici quelques maladies qui provoquent une grossesse à risques :
L’obésité : une femme enceinte dont l’indice de masse corporelle (IMC) est au-
dessus de 30 doit être suivie, car elle présente des risques accrus de diabète
gestationnel, de pré-éclampsie ou encore de fausse couche
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Il est possible de contracter une infection qui perturbe le bon déroulement de la
grossesse et le développement du fœtus. Voici certaines d’entre elles qui
impliquent un suivi assidu de la grossesse :
La rubéole : votre bébé peut souffrir de problèmes de vue ou d’ouïe ainsi que
de malformations du cœur et du cerveau.
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Excès ou diminution du liquide amniotique
Ce type de grossesses peut être à l'origine de complications.
Des précautions adaptées sont prises.
CONCLUSION
OBJECTIF GENERAL
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Connaitre le rôle de l’auxiliaire dans l’accueil de la gestante en consultation
prénatale
OBJECTIFS SPECIFIQUES
L’auxiliaire doit être capable de :
- Définir l’accueil
- Décrire le rôle de l’auxiliaire dans l’accueil de la gestante en consultation
prénatale
I- DEFINITION
L’accueil consiste à offrir à la gestante un espace d’écoute où elle se sent en
sécurité grâce à des informations précises qui l’aident à maitriser ce nouvel
environnement.
II- ROLE DE L’AUXILIAIRE
Que ce soit en consultation prénatale ou en salle d’accouchement l’auxiliaire
doit :
1. Aller vers la cliente dès son entrée pour la saluer.
2. Faire en sorte que la gestante ait le sentiment d’être entendue
3. Etre à son écoute
4. Prendre le carnet de santé
5. Identifier la cliente
6. Prendre les constantes TA, TEMPERATURE si possible
7. La conduire chez le médecin ou à la sage-femme
8. Aider la cliente à se dévêtir
9. L’installer selon le cas sur la table de consultation ou
d’accouchement
10. Vérifier la layette du bébé et le nécessaire de toilette
OBJECTIF GENERAL :
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A la fin de la séance, l’auxiliaire doit connaitre les composantes de l’hygiène
chez femme enceinte ou allaitante
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
A la fin de la session l’auxiliaire doit être capable de :
- Définir l’hygiène de la femme enceinte ou allaitante.
- Citer les différents types d’hygiène de la femme enceinte ou allaitement,
selon le cours.
- Expliquer l’importance de l’alimentation au cours de la grossesse ou de
l’allaitement
- Enumérer les facteurs favorisant une mauvaise alimentation.
- Citer les conséquences d’une alimentation inadéquate chez la mère et
l’enfant
- Citer les composantes d’une alimentation équilibrée.
- Décrire le rôle de l’auxiliaire relatif à l’hygiène de la femme enceinte ou
allaitante
I- DEFINITION
L’hygiène est l’ensemble des principes et pratiques tendant à préserver, à
améliorer la santé de la femme enceinte ou allaitante.
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se doucher quotidiennement ;
privilégier la douche au bain;
éviter les douches vaginales ;
se protéger le visage avec une crème protectrice type « écran total » lors
d’exposition au soleil afin
éviter l’apparition de taches brunes inesthétiques.
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Une bonne alimentation pendant la grossesse est un des moyens pour prévenir
les accouchements prématurés et les problèmes dans le développement du
nourrisson. La future mère bien nourrie aura, s’il n’ y a pas d’autres problèmes
de santé, un enfant de poids et de taille normale et avec une résistance suffisante
aux infections ou autres maladies.
1.1 Apports alimentaires accrus
Ils sont indispensables pour soutenir la croissance du fœtus et l’allaitement futur.
En effet les réserves de graisses maternelles sont nécessaires pour aider le fœtus
à se développer et pour allaiter le bébé par la suite.
Pendant la grossesse
Les femmes enceintes doivent augmenter les apports alimentaires de 200
calories au moins par jour (Exemple une bouillie de maïs et 12 arachides
répondent à ce besoin supplémentaire).
Pendant l’allaitement
Les femmes qui allaitent ont besoin d’environ 650 calories supplémentaires soit
pratiquement l’équivalent d’un repas supplémentaire par jour pour répondre aux
besoins énergétiques de l’allaitement.
1.2 Apports adéquats en micronutriments
Il faut diversifier le régime alimentaire pour améliorer la qualité et l’apport en
micronutriments (Fer/Acide Folique, Iode, vitamine A etc.) :
Augmenter la consommation quotidienne de fruits et légumes
Consommer les produits animaux
Utiliser les aliments fortifiés tels que l’huile enrichie en vitamine A
Les besoins en iode augmentent au cours de la grossesse. Il faut consommer du
sel iodé car la carence en iode affecte le développement cérébral du fœtus, la
croissance et compromet la réussite scolaire et l’intelligence de l’enfant.
Si les besoins en micronutriments ne sont pas satisfaits à partir de sources
alimentaires, il faudra prendre des suppléments contenant de l’acide folique, du
fer, de la vitamine A, du Zinc, du calcium et d’autres nutriments pour constituer
des réserves et améliorer l’état nutritionnel des femmes.
IV- FACTEURS FAVORISANT LA MAUVAISE ALIMENTATION
Préjugés socioculturels : refus de consommation de certains aliments
Interdits alimentaires : tabou, totem
Problèmes de sécurité alimentaire
Maladies.
V- CONSEQUENCES D’UNE ALIMENTATION INADEQUATE
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Une alimentation inadéquate pendant la grossesse est cause de :
5.1 pour la mère
asthénie ;
anémie avec une augmentation du risque d’hémorragie
diminution de la résistance aux infections
avortement spontané
malnutrition
augmentation du risque de décès pendant ou après l’accouchement.
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OBJECTIF GENERAL
A la fin du cours, l’auxiliaire en soins obstétricaux doit connaitre les étapes de
l’admission de la parturiente en salle de travail.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
1. Décrire tous les éléments de l’accueil en salle de travail ;
2. Décrire le rôle de l’auxiliaire dans l’admission de la parturiente en salle
d’accouchement.
INTRODUCTION
L’admission est la réception de la parturiente (femme en travail) à
laquelle s’attache une psychologie toute spéciale. Elle a pour but de mettre en
confiance et informer la parturiente.
I. DEFINITION DE L’ACCUEIL
L’accueil consiste à offrir à la patiente un espace d’écoute où elle se sent en
sécurité grâce à des informations précises qui l’aident à maitriser ce nouvel
environnement.
II. LE ROLE DE L’AUXILIAIRE DANS L’ACCUEIL DE LA
PARTURIENTE EN SALLE D’ACCOUCHEMENT
Le role de l’auxiliaire consiste à:
Accueillir
saluer affectueusement la parturiente
se présenter à elle
l’identifier
l’installer confortablement en décubitus latéral gauche
l’informer des gestes à faire
Tout cela doit se faire dans une atmosphère détendue, dans un climat de
confiance afin de faciliter l’examen d’entrée.
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NOTIONS SUR L’ACCOUCHEMENT NORMAL
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OBJECTIF GENERAL
Connaitre les notions sur le déroulement de l’accouchement normal.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
1- Définir l’accouchement normal
2- Citer les différentes phases du travail d’accouchement
3- Citer les éléments de surveillance du travail l’accouchement
4- Décrire le rôle de l’auxiliaire lors d’un accouchement normal
I- DEFINITION
C’est l’ensemble des phénomènes physiologiques aboutissant à l’expulsion du
fœtus et de ses annexes hors des voies génitales maternelles.
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Schéma de L’effacement et dilatation du col
Chez la mère
les constantes (la température, le pouls, la tension artérielle)
les caractères des contractions utérines,
leurs effets sur le col (dilatation) au toucher vaginal
Chez le fœtus
les bruits du cœur et les mouvements actifs,
la progression du mobil fœtal
la poche des eaux et le liquide amniotique (aspect)
Il existe deux moyens de surveillance du travail :
la surveillance clinique
la surveillance électronique
48
III-2-2-Les contractions utérines
Elles doivent être, involontaires, progressives, intermittentes, douloureuses.
A la palpation, l’utérus devient ferme voire dur et on ne peut plus percevoir les
parties fœtales. Pour la surveillance des contractions utérines, il faut apprécier :
leur fréquence,
leur durée,
leur intensité
leur temps de relâchement.
Il faut vérifier si elles sont en rapport avec le stade du travail.
NB : pendant la surveillance, c’est la palpation qui permet de repérer les
contractions utérines.
III-2-3-La modification du col
La surveillance de la dilatation s’effectue par le toucher vaginal, en dehors de la
contraction utérine.
Il est réalisé régulièrement (1 fois par heure environ) et est consigné sur le
partographe.
On y précise les différents éléments de description (position, longueur ou
effacement, consistance, et dilatation).
Le toucher vaginal est réalisé dans des conditions aseptiques.
La progression du travail d’accouchement part de 1 cm jusqu’à 10cm à
dilatation complète.
Chez la primipare
L’effacement se fait avant la dilatation
Chez la multipare
L’effacement et la dilation s’effectuent de façon simultanée.
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Schéma de la progression du mobile fœtal par rapport aux épines sciatiques
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Au niveau du nouveau-né
- Instiller les gouttes dans les yeux
- Administrer la vitamine K1
- Faire le pansement ombilical
- Habiller le bébé
- Présenter le bébé à la mère
- Aider la mise au sein précoce
CONCLUSION
Au terme de ce cours, l’on constate que la responsabilité consiste à faire un bon
accueil à la parturiente et à faire les soins à la mère et au NN dans les suites de
couches.
ACCOUCHEMENT DYSTOCIQUE
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Objectif général
Connaitre l’accouchement dystocique
Objectifs spécifiques
1- Définir les différents types d’accouchement dystocique
2- Identifier les repères des différentes présentations dystociques
I- DEFINITION :
Un accouchement est dit dystocique quand celui-ci se réalise difficilement ; il
s’oppose à l’accouchement eutocique (normal).
PRESENTATION DE LA FACE
Le repère est le menton.
- Au palper : la tête est haute avec une saillie de l’occiput qui forme un
coup de hache avec le plan du dos.
- Au toucher vaginal : les doigts vaginaux rencontrent le menton , la
bouche, les arcades sourcilières.
PRESENTATION DU FRONT
Le repère est la racine du nez.
Le diamètre d’engagement de la tête fœtale est l’occipito mentonnier ou
syncipito mentonnier qui mesure 13,5 cm donc, il ne peut pas franchir le détroit
supérieur dont les deux (02) diamètres d’engagement mesurent 12 cm. Par
conséquent, le front ne s’accouche pas par voie basse.
52
PRESENTATION DE L’EPAULE (fœtus vivant)
PRESENTATION DE L’EPAULE NEGLIGEE ( fœtus mort)
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OBJECTIF GENERAL
A la fin de ce cours, l’auxiliaire en soins obstétricaux doit être capable d’assurer
la prise en charge du couple mère -enfant après l’accouchement.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
1. Décrire le rôle de l’auxiliaire dans les soins à donner au nouveau-né après
l’accouchement.
2. Décrire le rôle de l’auxiliaire dans les soins à donner à la mère.
3. Enumérer tous les éléments de surveillance chez la mère et chez l’enfant.
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2-1- NETTOYAGE DU NOUVEAU-NE
Recueillir le nouveau-né dans un linge sec
Nettoyer le avec un linge propre ou un gang sec et doux,
Ne pas enlever le vernix caseosa
Ne pas utiliser le parfum ou l’alcool
- HABILLAGE DU NOUVEAU-NE
Habiller chaudement le nouveau-né
Mettre un bracelet d’identification à son poignet :
- nom et prénom de la mère
- sexe, poids, taille, pc
- date et heure de naissance
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Vérifier la température en lui touchant les pieds toutes les 15 minutes:
Examiner le cordon toutes les 15 minutes pour voir s’il saigne prévenir
la sage-femme
Aider la mère à mettre l’enfant au sein le plus tôt possible
(immédiatement après l’accouchement)
NB : Eviter autant que possible de séparer la mère de l’enfant. Ne laisser
à aucun moment la mère et l’enfant sans surveillance.
Soins complémentaires
Donner à la mère 2 doses de vitamines A (200 00 UI) à intervalle de 24
heures dans le centre de santé ou au plus tard dans les 6 semaines après
l’accouchement.
Conseiller à la a mère de continuer la prise fer/folate jusqu’au 45ème jour.
Conseiller à la mère de dormir avec son enfant sous une moustiquaire
imprégnée d’insecticide.
NB : Tous les soins effectués doivent être notés dans le dossier de l’accouchée
OBJECTIF GENERAL
Assurer la surveillance de la mère et du nouveau –né
OBJECTIFS SPECIFIQUES
57
1. Définir les suites de couches immédiates
2. Citer les complications des suites de couches immédiates
3. Citer les éléments de surveillance des suites de l’accouchée dans les
suites de couches immédiates.
Paramètres de surveillance:
Conscience
Conjonctives
Température, Tension artérielle, pouls,
Seins
Abdomen
Globe de sécurité (fermeté de l’utérus)
Vulve (saignement vaginal+++) ; appareil urinaire (fistule obstétricale,
rétention/incontinence urinaire,) ; mollets (consistance).
Périodicité :
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Toutes les 30 mn pendant la 3ème heure
Toutes les heures pendant les 3 dernières heures
- Le pouls, la tension artérielle et la température de la mère ;
- L’apparition de fièvre, car elle est un signe d’infection génitale ou de
complication mammaire ;
- L’écoulement vaginal.
RECAPITULATIF DE LA SURVEILLANCE
Les signes vitaux : TA/pouls Toutes les 15 minutes pendant 2 heures
Saignement vaginal Toutes les 30 minutes pendant 1 heure
Globe de sécurité Toutes les 30 MIN pendant heures
Conscience
La vessie (aider la femme à uriner
si la vessie est distendue)
L’allaitement au sein une fois par heure
Les réactions psychologiques
59
o l’expression manuelle à travers la paroi abdominale doit ramener
des pertes fluides rouges non constantes et sans caillots.
L’expression utérine est un acte médical douloureux
o devant un utérus plus ou moins atone, la mobilisation manuelle à
travers la paroi abdominale ainsi qu’une perfusion IV d’utéro
tonique (Syntocinon®) sont les premiers gestes qui devraient
permettre sa rétraction. Le globe utérin dit de sécurité doit être
constant en post-partum ;
la quantité et la nature des saignements :
o il convient de faire la distinction entre des pertes fluides rouges, la
présence de caillots (saignements actif ou non)
Tonus (hypotonie axiale, hypertonie des membres)
I. Education et conseils axés sur la femme et le nouveau-né
4.1 Signes d’alertes pour la mère
60
Convulsions
CONCLUSION
L’objectif essentiel de la surveillance stricte de l’accouchée durant les
premières heures (6h) de la période du post partum est la prévention de
L’hémorragie du post partum immédiat qui est la première cause de décès
maternel dans le monde. respect des bonnes pratiques mentionnés ci-dessus
permet d’éviter ce drame
61
Les objectifs de ces recommandations sont les suivants :
Définir les conditions et les modalités de l’accompagnement des mères et
de leurs nouveau-nés sortis de maternité dans le contexte du bas risque,
Prévenir l’apparition de complications néonatales et maternelles du post-
partum,
Diminuer le risque de situations évitables graves.
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* instabilité psychique, antécédents de dépression du post-partum, prise de
psychotropes, lien
mère-enfant perturbé, manque d’autonomie pour réaliser les soins de base,
déficience mentale, etc.
** mineure, précarité, logement non adéquat, etc.
*** pertes sanguines estimées supérieures à 1 500 cc, transfusion de produits
sanguins labiles,
embolisation artérielle, nécessité de procédures chirurgicales.
Apgar ≥ 7 à 5 minutes
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Examen clinique normal° le jour de sortie
Vitamine K1 donnée
Suivi post-partum après la sortie organisé : 1re visite prévue dans les 24 heures
après la sortie de maternité
° dont stabilité des fonctions vitales : fréquence respiratoire < 60/min, fréquence
cardiaque > 90
et < 170/min au repos
* définis selon les courbes de référence utilisées
Suivi de la mère
Risque hémorragique.
Risque thromboembolique
Troubles urinaires/digestifs
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Troubles psychiques : fatigue, anxiété, « baby blues », dépression, etc.
Douleur
Suivi de l'enfant
66
INTRODUCTION
par le retour de couches (retour des menstruations), environ 6 semaines plus tard
(40 jours).
OBJECTIF GENERAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
• La cicatrisation périnéale ;
aspect, odeur ;
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• l’appareil urinaire : signes fonctionnels, aspect des urines ;
spécifiques de l’allaitement.
A. Endométrite
68
• Signes d’appels : fièvre modérée à 38 °C, douleurs pelviennes peu
hémorragiques.
malodorantes.
• Examens complémentaires :
favorisant),
• Prise en charge :
– hospitalisation habituelle,
69
– pas d’argument pour prescrire systématiquement des utérotoniques
intraveineuse,
B. Pyélonéphrite aiguë
70
Le tableau clinique et les principes du traitement sont identiques à ceux des
D. Complications de l’allaitement
Des douleurs mammaires chez une femme qui allaite orientent vers une
71
Allaitement maternel). Quatre situations peuvent être individualisées. Leurs
l’allaitement.
laiteuse d’une
galactophorite
°C avec frissons
(38–38,5 °C) 40 °C avec
AEG
souvent
bilatérale
72
Adp axillaire
douloureuse
on du
lait
ues ± jours)
antibiotiques
1 Engorgement mammaire
bilatérales.
2 Lymphangite
73
Elle est caractérisée par un début brutal, d’un jour à l’autre, souvent 5 à 10 jours
unilatérales.
douloureuse. Le lait recueilli sur un coton est propre, sans trace de pus (signe de
Budin négatif).
3 Galactophorite(
Accident plus tardif, au moins 10–15 jours après l’accouchement, parfois après
jours.
unilatérales.
À l’examen : douleurs de l’ensemble du sein, qui est plus ferme que l’autre. Le
74
staphylocoque doré (type pénicilline M, 2–3 g/j) doit être administré pendant 10
4 Abcès du sein
hyperalgique.
Le traitement est chirurgical dès lors que l’abcès est collecté. L’allaitement doit
être arrêté.
favorisant la désunion.
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• les hémorragies précoces (5 % des accouchements), survenant dans les
moins 500 ml. Les principales causes sont l’atonie utérine, la rétention
C’est la cause la plus fréquente (> 50 % des cas). Elle survient habituellement au
apparence maîtrisée.
76
utilisation récente de tocolytiques, âge maternel élevé. Début souvent très
Il faut faire une échographie pelvienne pour éliminer une rétention placentaire
(membranes, cotylédon).
vacuité utérine.
Les principes du traitement ont déjà été envisagés. Ils sont les mêmes que
rétraction utérine.
C Rétention placentaire
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Une rétention intra-utérine partielle se définit par l’absence d’expulsion de
une endométrite.
de 1re ou de 2e génération).
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L’examen clinique est pauvre : absence de fièvre et de douleurs pelviennes,
l’utérus est involué et vide avec un endomètre fin. L’objectif de l’examen est
indication.
E Autres causes
Parmi les autres causes plus rares, nous ne ferons que citer :
• les faux anévrismes de l’artère utérine et fistules artério-veineuses ;
• Le choriocarcinome;
• les coagulopathies.
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