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I. INTRODUCTION
II. GENERALITES
II.1 Grossesse
II.1.1 Définition
Notion d’embryologie
Période fœtal
Il permet :
Les échanges mère – fœtus
o Gazeux : O2 et CO2 par simple diffusion,
o Nutritifs : eau, sels minéraux, Glucose : élément énergétique majeur
o Protéines : surtout les immunoglobulines G (IgG),
o Acides aminés : permettant la synthèse protéique fœtale
o Lipides,
o Toxiques : alcool, tabac, drogues, plomb.
Le rôle protecteur
Le placenta a un rôle protecteur contre :
o Les bactéries (passage difficile à la barrière placentaire)
o Les virus,
o Les anticorps maternels (IgG) qui permettent l’immunité passive du
nouveau né.
Le cordon ombilical
Il est formé d’une gaine conjonctive appelée gelée de WHARTON qui contient :
2 artères,
1 veine.
Il relie le fœtus depuis l’ombilic jusqu’à la face fœtale du placenta et permet les
échanges sanguins.
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Les membranes
Ce sont :
– Diabète gestationnel
– Hypertension gravidique
– Retard de croissance fœtal intra-utérin
– Macrosomie fœtale
– Fausse couche
– Hémorragie de la grossesse
– Eclampsie et pré éclampsie
II.2. NUTRITION
Nutrition
La nutrition est une science qui étudie les liens entre l'alimentation et la santé.
Dans le cadre médical, la nutrition correspond au processus de transformation des
aliments en nutriments (12).
Nutriments
Également qualifiés d'éléments nutritifs, les nutriments sont des molécules
issues de l'alimentation et majoritairement fabriquées par le processus de la digestion.
Lorsque ces nutriments sont assimilés par l'organisme, on parle de nutrition (13).
Macronutriments
Le macronutriment est un terme regroupant :
Les glucides (ou sucres).
Les lipides (ou graisses).
Les protéines (ou protides) (14)
Micronutriments
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Nutriments sans valeur énergétique, mais vitaux pour notre organisme, ils
regroupent les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments. Ils sont actifs à de très
faibles doses (15).
Besoins nutritionnels
Apport minimal et régulier d'un nutriment, qui satisfait à un critère
d'adéquation spécifique à ce nutriment et qui est nécessaire à l'organisme pour
maintenir un développement et un état de santé normaux sans perturber le métabolisme
des autres nutriments. (16)
Régime alimentaire
Un régime alimentaire, en zoologie et en nutrition, est la somme de la
nourriture consommée par une personne ou un organisme animal. (17)
Alimentation équilibrée
Une alimentation équilibrée est une adaptation équilibrée entre les
différents nutriments : lipides, glucides et protides. Mais c'est aussi un apport suffisant
en vitamines et en oligo-éléments. C'est aussi une répartition harmonieuse de la ration
alimentaire au cours de la journée (18)
Malnutrition
État nutritionnel qui s'écarte de la normale définie par les physiologistes et
qui est la conséquence d'une alimentation mal équilibrée en quantité et/ou en qualité.
(Les malnutritions regroupent la sous-alimentation, la suralimentation, la mauvaise
assimilation.)(19)
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Il ne s'agit pas de manger pour deux, mais de manger deux fois mieux. La
grossesse est l'occasion de se renouer avec de bonnes habitudes alimentaires.
Les apports nutritionnels recommandés varient selon le niveau d'activité
physique de la femme enceinte, mais se situent environ entre 2 000 kcal/j au premier
trimestre et 2 200 kcal/j au deuxième et troisième trimestre.
En dessous de 1.600 kcal/jour, la croissance fœtale peut être compromise.
L'alimentation de la femme enceinte devrait compter chaque jour : 4 produits laitiers ou
équivalents (1.000mg de calcium), 5 fruits ou légumes, 2 portions de protéines, 15 à 30
ml d'huiles variées, 1,5 litres d'eau (20).
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Protéines
Les besoins supplémentaires en protéines sont évalués à 0,7 g/j au premier
trimestre, 3,3 g/j et 5,8 g/j au deuxième et troisième trimestre. Soit 1,3, 6,1 et 10,7 g/j
d’apports supplémentaires en tenant compte de l’efficacité de conversion des protéines
alimentaires en protéines tissulaires.
En pratique, les protéines animales (viande, œufs, poisson, lait, fromage…) ont
une qualité nutritionnelle supérieure à celle des végétaux (céréales, légumineuses)
déficitaires en acides aminés indispensables. Il faut donc associer aux céréales des
légumineuses ou des protéines animales (pain fromage, céréales lait). On recommande
de consommer de la viande (ou équivalence) une à deux fois par jour.
Glucides
Le glucose est la source essentielle d’énergie pour les tissus fœtaux.
En pratique, les apports en glucides doivent être supérieurs à 250 g/j, en
privilégiant les Sucres complexes. Un petit déjeuner glucidique apportant 40 à 50 g
d’amidon (80 g de pain ou 6 biscottes, ou 60 g de céréales) est impératif.
Lipides
Les lipides contribuent à l’apport énergétique, assurent le transport des
vitamines liposolubles (A, D, E) et participent à la constitution des membranes
nerveuses du fœtus
En pratique, il faut varier les corps gras : beurre, différentes huiles utilisées en
alternance ou en mélange, poissons gras riches en dérivés de l’acide α-linolénique).
Ces recommandations s’appliquent également lors de l’allaitement.
Calcium
Les besoins de minéralisation du squelette fœtal (près de 30 g au total) sont
essentiellement couverts par l’augmentation de l’absorption intestinale du calcium
En pratique, les apports spontanés sont souvent insuffisants. Les produits laitiers
étant la principale source de calcium, on peut conseiller 1/2 litre de lait + 30 g de
fromage + 1 yaourt. Les légumes, les fruits, les céréales et les eaux de boisson
complètent les apports en calcium.
Vitamine D
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Fer
Le coût global en fer de la grossesse est estimé à 1 g. Les besoins augmentent de
1 à 2,5mg/j en début de grossesse à 6,5 mg/j au cours du troisième trimestre selon l’état
des réserves préexistantes
En pratique, plutôt qu’une supplémentation systématique, il est conseillé de
dépister et traiter les femmes à risque et de cibler la supplémentation : anémie en début
de grossesse, adolescentes, grossesses rapprochées ou multiples, ménorragies,
végétarisme, milieux défavorisés. On conseille, dès le premier trimestre, 30 à 50 mg/j
de fer, élément en l’absence de déficit majeur, et 120 à 150 mg/j en cas d’anémie et de
carence martiale avérées.
Folates - vitamine B9
Les folates sont essentiels au développement embryonnaire et fœtal, car ils
interviennent dans la division cellulaire. Or, les apports sont insuffisants chez les
femmes enceintes dont les besoins sont accrus : 400µg/j sont recommandés. Une
carence en folates augmente le risque de prématurité et de retard de croissance intra-
utérine et surtout d’anomalies de fermeture du tube neural (anencéphalie, spina
bifida…)
Vitamine A
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Vitamine E
Les apports sont souvent inférieurs aux recommandations. Les principales
sources en sont les matières grasses végétales
Vitamine C
Les besoins en vitamine C sont couverts par l’alimentation (fruits et légumes
frais). Une supplémentation en vitamine C à haute dose peut être dangereuse : un excès
de vitamine C réduit l’assimilation des minéraux (magnésium, cuivre ou zinc) et peut
induire un « état de manque » chez le nouveau-né.
Magnésium
L’alimentation est généralement suffisante pour couvrir les besoins du fœtus et
de la mère. Les principales sources sont le chocolat, les légumes, les fruits secs, les
produits céréaliers, certaines eaux de boisson, la viande et le lait.
Zinc
Une alimentation équilibrée riche en protéines animales (viandes, poissons et
produits laitiers) suffit pour couvrir les besoins. Les carences d’apport peuvent
s’observer dans certains cas : alcoolo tabagisme, régime végétarien ou végétalien, mal
absorption, compétition avec déséquilibre d’apport en fer, cuivre.
Fluor
Une supplémentation en fluor est inutile ; elle ne protège que les dents « de lait
», dont la minéralisation débute à la quatrième semaine, mais non les dents définitives,
dont la minéralisation commence à la naissance.
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Rôles préventifs
Suivi
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Rôles curatifs
III. METHODOLOGIE
Profession
Secteur primaire
Secteur secondaire
Secteur tertiaire
Connaissance sur la bonne alimentation
Ignorant : ne trouve pas de mots clés
Connaissant : trouve au moins un mots clés
Mots clés : aliments complets et équilibrés
Connaissance sur les compléments alimentaires nécessaires pendant la
grossesse
Ignorant : trouve <2 réponses
Connaissant : trouve 2 réponses exactes au moins
Les éléments de la variable sur la connaissance en complément alimentaire
nécessaire pendant la grossesse sont :
Fer
Acide folique
Vitamine
Calcium
Connaissance sur les conséquences de la malnutrition des femmes
enceintes pendant la grossesse :
Ignorant : connaît des réponses < 3
Connaissant : connaît 3 réponses ou plus
Les éléments de cette variable sont :
o L’hypertension artérielle gravidique
o Diabète gestationnelle
o Retard de croissance intra-utérine
o Eclampsie et pré éclampsie
o Fausse couche
o Macrosomie fœtale
Connaissance sur les conséquences de la malnutrition des femmes
enceintes pendant l’accouchement :
Ignorant : connaît des réponses < 3
connaissant: connaît 3 réponse ou plus
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Après avoir obtenu une lettre d’autorisation signée par le directeur de formation
et l’accord préalable du Médecin Chef du CSB Belazao, l’enquête a pu être débuté au
sein du service. Le secret professionnel, la confidentialité, l’anonymat, le droit de
l’homme ont été respectés tout au long de l’étude.
L’étude a été effectuée au CSBII Belazao, les résultats ne peuvent donc pas être
transposés aux autres CSBII.
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IV. RESULTATS
D’après cette figure, 52% des enquêtées sont dans le niveau scolaire
secondaire.
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Situation matrimoniale
Figure 8 : Répartition des femmes selon leur connaissance sur les besoins
alimentaires complémentaires pendant la grossesse.
Etude sur la connaissance des femmes sur les conséquences de la mauvaise diète d’une
gestante pendant sa grossesse
Etude sur la connaissance des femmes sur les conséquences de la mauvaise diète
d’une gestante pendant l’accouchement
Etude des impacts de la mauvaise alimentation d’une gestante vues au CSB II Belazao.
Impacts Pourcentage
Hypertension gravidique 9%
Diabète gestationnel 3%
RCIU 23%
Eclampsie et pré-éclampsie 3%
Macrosomie 10%
Autres 52%
TOTAL 100%
Impacts Pourcentage
Hémorragie de la délivrance 2%
Episiotomie 25%
Opération césarienne 7%
TOTAL 100%
V. COMMENTAIRE ET DISCUSSION
Selon l’âge
L’âge d’une femme enceinte constitue un cause ou facteur de risque pendant une
grossesse. Tant qu’une femme est trop jeune, elle pourrait se confronter à des risques
durant la grossesse et l’accouchement. De ce fait, elle devrait avoir un apport
énergétique plus fort pour surmonter les problèmes et pour éviter la survenue des
complications. De même pour les femmes enceintes ayant plus de 35 ans les risques de
pathologie gravidique comme l’hypertension artérielle, hémorragie … augmentent avec
l’âge de la femme. Les femmes devraient donc prendre d’importantes précautions pour
éviter les inconvénients surtout sur le régime diététique.
Dans notre étude, 40% des femmes sont dans la tranche d’âge de 18 et 25 ans et
37% entre 25 et 35 ans. Ceci signifie que la plupart des femmes dans ce CSB ont eu leur
grossesse à l’âge normal idéal pour leur gestation. Mais pour les autres tranches, et
même pour toutes les femmes dans la tranche normale, il faut le renforcement du régime
alimentaire.
L’étude de Gladys M à l’hôpital de Makala au Congo en 2008 a montré que 60%
des femmes enquêtées sont dans la tranche d’âge de 21 à 30 ans (23).
Les 52% des femmes sont dans le secteur primaire. Le niveau d’instruction
représente la connaissance générale d’une personne. L’insuffisance de connaissance
constitue un blocage de développement sur tous les domaines. Une personne peu
instruite, en plus de son ignorance, a des difficultés de compréhension. De plus, la
première information sur les régimes alimentaires sains se voit à l’école. Il est donc
évident que les femmes ayant un bas niveau d’instruction ont peu de connaissance sur
ce qu’on dit sur la bonne alimentation. Alors elle ne peut pas le pratique. Le risque de
complication de grossesse augmente alors avec l’insuffisance du niveau d’instruction.
Ici, le niveau d’instruction de ces femmes est encore un niveau faible
contrairement à l’étude de Jacques Courte Joie en Afrique en 2005 qui a trouvé que
58% des femmes enquêtées ont un niveau d’étude secondaire (24).
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Selon la profession
Ici, 92% des femmes constituent le secteur primaire. Nous savons tous que ce
secteur à Madagascar demande beaucoup de force même pour les femmes. De ce fait,
les femmes dans le secteur primaire, et encore victime de mauvaise diète ont une
importante risque de conséquences graves de mauvaise alimentation durant la gestation.
Il est vrai qu’une femme enceinte doit faire des exercices physiques mais avec une
modération. Ses activités devront être modérées, maîtrisées afin d’éviter des
complications. Surtout si la femme présente une mauvaise alimentation, elle doit bien
équilibrer sa santé.
Selon la connaissance des femmes sur les impacts de la mauvaise diète d’une
gestante pendant sa grossesse
En demandant les femmes sur les inconvénients de la mauvaise diète pendant la
grossesse, les 70% ignorent cet impact. De ceci, on déduit que les gestantes ne mettent
pas beaucoup d’importance sur le régime alimentaire. Elles ne connaissent pas les
dangers qu’elles ont courus. Les impacts sont très risqués pour ces femmes.
Notre résultat est contraire à l’étude de Gladys MANZANZA KANGA 2008 qui
a mené que 23% des femmes enquêtés ont des connaissances insuffisantes sur les
inconvénients dus à la mauvaise hygiène alimentaire (23).
Selon la connaissance des femmes sur les impacts de la mauvaise diète d’une
gestante pendant l’accouchement
De même que pendant la grossesse, la mauvaise diète entrave le déroulement de
l’accouchement et l’état de santé du fœtus à la naissance. Un accouchement demande
plus d’énergie et de vitalité de la mère et du bébé. La période du travail est une phase de
douleur, de contraction qui va engendrer le dégagement du fœtus. Cette contraction
dépend de la vitalité fœtale et de la force et équilibrité sanitaire de la parturiente. De ce
fait, la mauvaise alimentation qui est responsable de cette carence, va rendre cet
accouchement difficile.
Ici, 71% des femmes ont une connaissance insuffisante sur les effets néfastes de
la mauvaise diète pendant l’accouchement
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VI. SUGGESTION
VII. CONCLUSION