Vous êtes sur la page 1sur 110

MINISTERE DE LA SANTE DE LA POPULATION ET DE

LA REFORME HOSPITALIERE

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION


SURERIEURE PARAMEDICALE DE MASCARA

LA PUERICULTURE
GRADE : SAGE FEMME DE SANTE PUBLIQUE

Mme. KORICHI .S –I.P.F.P.M

2020/2021

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
I.DEFINITION:

 L’ensemble des méthodes propre à assurer le développement normal de l’enfant sur le plan physique et
psychique (Puéri : enfant et culture).

 Elle est fondée sur les connaissances de la physiologie, du développement psychomoteur et intellectuel de
l’enfant ; elle comporte des prescriptions d’hygiène et d’ordre diététique et elle s’appuis sur la psychologie, la
pédagogie et la pédiatrie.

II. LES TRANCHES D’AGE EN PUERICULTURE :

 Le nouveau né : de la naissance à 01 mois (28jours)

 Le nourrisson : de 01 à 18 mois

 Le petit enfant : de 18 mois à 06 ans

 Le grand enfant : de 06 ans à la puberté

 La puberté- adolescence

III. LES PARTIES DE LA PUERICULTURE:

 La puériculture anténatale

 La puériculture néonatale

 La puériculture post natale

 La puériculture sociale

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
I. LA VIE INTRA UTERINE:

C’est la vie de l’enfant avant sa naissance ; elle commence au moment de la fécondation et se termine avec
l’accouchement.

II .LA CONCEPTION DE L’ŒUF :

1. LES CELLULES SEXUELLES :

A. L’ovule est produit par l’ovaire (glande sexuelle féminines) , L’ovule mur est une cellule sphérique de petite
taille comprenant :

o Un noyau de 23 chromosomes (22chromosomes ordinaires et 01 chromosome sexuel X).

o Un cytoplasme riche en substances nutritives assurant la nutrition de l’œuf jusqu’à la nidation

o Une membrane protectrice.

B. Le spermatozoïde (SPZ) est produit par les testicules (glande sexuelle masculines), Le SPZ mur est une cellule
de très petite taille, nettement inférieure à celle de l’ovule, il comprend :

o Une tête contenant le noyau à 23 chromosomes ordinaire et 01 chromosome sexuel X ou Y).

o Un corps, véritable réserve de carburant ;

o Un flagelle, moteur du SPZ lui permettant de se déplacer à grande vitesse.

L’OVULE LE SPERMATOZOÏDE

Noyau Coiffe
Noyau

Plasma
Flagelle

2. LA FECONDATION :

C’est l’union d’un ovule avec un SPZ en vue de la constitution d’un œuf.

A. LE CHEMINEMENT DE L’OVULE :

Chaque mois, au moment de l’ovulation, le follicule de DE GRAFF se rompt et libère son ovule. Il progresse
jusqu’à l’ampoule tubaire, grâce aux mouvements de la trompe et des cils vibratiles.

S’il n’est pas fécondé dans les 24H à 48H, il meurt.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
B. LE CHEMINEMENT DU SPZ :

C’est au cours du rapport sexuel que SPZ (environ 300millions) sont déposés dans le vagin.

Seuls quelques centaines arrivent dans les trompes ou ils peuvent attendre l’ovule pendant 3 à 4 jours.au-dela de ce
délai, ils meurent.

C. LA RENCONTRE DES GAMETES :

Dans l’ampoule tubaire, dans le tiers externe de la trompe,

les SPZ essayent de pénétrer l’ovule, un seul d’entre eux y réussit.

En pénétrant dans le corps de l’ovule, le SPZ perd son flagelle.

Seule la tête se retrouve à l’intérieur.

L’ovule fécondé par le SPZ prend le nom d’œuf.

3. LA MIGRATION DE L’ŒUF :

C’est l’atteinte de l’utérus 05 jours après sa fécondation.

4. LA MULTIPLICATION CELLULAIRE :

C’est le passage de l’état unicellulaire à l’état pluricellulaire.

5. LA NIDATION DE L’ŒUF :

C’est la pénétration de l’œuf dans la muqueuse utérine.

III. DEVELOPPEMENT DE L’ŒUF :

PHASES CARACTERISTIQUES

PERIODE EMBRYONNAIRE

Les premières semaines La formation du disque embryonnaire ; La


morphogénèse (l’endoderme, le mésoderme et
l’ectoderme)

La fin du premier mois Le cœur s’ébauche et commence à battre ; La circulation


sanguine se met en place, L’embryon mesure 5mm

Le deuxième mois L’ébauche des organes : l’organogénèse a la fin du 2ème

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
mois l’embryon mesure 2,5cm et pèse 11g.

PERIODE FŒTALE (A PARTIR DU TROISIEME MOIS)

Le troisième mois Le fœtus prend forme humaine (les organes sont tous
formés et vont se développer très progressivement au
cours des mois à venir. A la fin du troisième mois le
fœtus mesure environ 10 cm et pèse 45g. le sexe se
différencie et devient légèrement visible.

Le quatrième mois Différents organes deviennent fonctionnels : le rein


secrète de l’urine qui sera éliminée dans le liquide
amniotique, l’intestin se remplit de produit du
métabolisme du foie (méconium),mouvements ressentis
par la mère. le fœtus mesure environ 15 cm et pèse
200g

Cinquième mois Le fœtus mesure environ 25CM et pèse 500g, circulation


sanguine complète, mouvements respiratoires de la
cage thoracique.

Sixième mois Le dessin du visage est pratiquement terminé, la


musculation apparaît, le fœtus est considéré comme
viable, A la fin de ce mois Le fœtus mesure environ
30CM et pèse 1KG.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
Le septième et huitième mois Le fœtus bascule généralement la tête en bas vers le
7ème mois. La fonction respiratoire atteint sa maturité.
Certains points d’ossification apparaissent et permettent
de d’évaluer l’âge fœtal, il pèse entre 2KG et 2kg500, sa
taille est de 45 cm. Le corps se couvre du vernix caseosa.

Le neuvième mois Prise de poids, L’achèvement de la vie utérine ; l’enfant


est prêt pour la naissance. A la fin de ce mois Le fœtus
mesure environ 50CM et pèse 3kg500.

IV. LE DE VELOPPEMENT DES ANNEXES FŒTALES :

1. LE PLACENTA :

C’est l’organe d’échange entre la mère et le fœtus, c’est


également une source d’hormones.

Le placenta est une masse charnue, en forme de disque.


Son poids est de 500g (environ).

Le placenta à trois grandes fonctions :

Une fonction d’échange permettant la respiration et la


nutrition ;

Une fonction de protection contre les agressions

Une fonction hormonale permettant le maintien de la


grossesse et la préparation à la lactation.

2. LE CORDON OMBILICAL :

Il relit le fœtus au placenta, il mesure environ 50CM de


long et 2CM d’épaisseur.

Il se compose de trois vaisseaux :

Une veine ombilicale : apporte au fœtus le sang


oxygéné, riche en substance nutritive.

Et deux artères drainant vers le placenta le sang fœtal


chargé en déchets.

1. LE LIQUIDE AMNIOTIQUE :

C’est le liquide dans lequel baigne le fœtus. A terme,


son volume normal est de 1 litre, sa couleur doit être
claire, il doit être inodore.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
LA PHYSIOLOGIE DU FŒTUS

« INTRODUCTION »

I. LE SYSTEME RESPIRATOIRE :
Pendant la vie intra utérine la fonction respiratoire est assurée par le placenta, les poumons
du fœtus ne sont pas fonctionnels, ses alvéoles pulmonaires sont partiellement collabees, son
arbre trachio bronchique est remplie de liquide (surfactant).

II. LE SYSTEME DIGESTIF:

L’intestin : la formation du méconium pendant la vie intra uterine ; il est présent dans la
lumière digestive a partir des 16 semaines.

il s’agit conglomérat de secrétions digestives, de cellules cutanées fœtales desquamées dans


le liquide amniotique et dégluties par l’enfant, les cellules pariétales digestives éliminées dans
la lumière de l’intestin.
III. LE SYSTEME URINAIRE

Pendant la vie intra uterine le placenta joue le rôle de « filtre ».

iv. la régulation thermique

au cours de la vie fœtale, la régulation thermique de l’enfant est assurée par l’organisme
maternel.

v. le système cardio-circulatoire:

Caractéristiques anatomiques et physiologiques : de nombreuses communications existent :

-le canal d’ARANTIUS ;

-le trou de BOTAL ;

-le canal artériel

*les vaisseaux ombilicaux permettent les échanges sanguins mère-fœtus

Le sang oxygéné venant du placenta, passe par la veine ombilicale puis le canal veineux
d'ARANTIUS avant de rejoindre la veine cave inferieure, puis l'oreillette droite.
* il existe une large communication entre l'oreillette droite et l'oreillette gauche: le foramen
ovale.

* le canal artériel entre l'artere pulmonaire et l'aorte, permet au sang venant de l'oreillette
droite de passer en grande partie dans l'aorte (car les résistances vasculaires pulmona ires
sont très élevées).

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
Les deux ventricules cardiaques fonctionnent donc "en parallèle" chez le fœtus.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
LE NOUVEAU- NE A TERME

I.DEFINITION :

UN NOUVEAU NE a Terme qui vient de naître après 37 à 42 de gestation

II. LES CARACTERISTIQUES DU NOUVEAU N’A TERME :

1. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES : 2 .CARACTERISTIQUES PHYSIOLOGIQUES :

A .Les posture du nouveau ne : A. Le système respiratoire :

On observe chez le nouveau né une hypertonie des


membres et une hypotonie de la tête et du tronc.
Au moment de la naissance : les différents
-Tronc : le nouveau né tenu en position assise présente stimuli :
une cyphose globale du dos (absence de la
musculature dorsale et lombaire). -mécanique (compression du thorax).

-Physique (modification de la température).

-Et chimique (accumulation de CO2).

Favorisent le déclenchement de la respiration :


les alvéoles se déplissent brusquement et se
remplissent d’air. C’est la première inspiration.

Le nouveau né respire uniquement par le nez.


-Tête : le nouveau né tiré ou tenu en position assise a
la tête ballante (contrôle insuffisant de la musculature
de la nuque).
La fréquence respiratoire est de 40 à50
mouvement par minute.

B. Le système cardio-circulatoire :

A la naissance :

-Membres : le nouveau né en position assise ou -La circulation sanguine se met en route, les
ventrale a les membres supérieurs et inférieurs en circuits de communication disparaissent.
flexion (position fœtale).
-les poumons deviennent fonctionnels.
-les vaisseaux ombilicaux disparaissent.

A la naissance, le rythme cardiaque est de


120 à 130 battements par minute

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
C. Le système digestif :

B. Aspect extérieur du nouveau né :


-l’œsophage du nouveau né est
relativement court, ce qui facilite les
régurgitations.
a.Les mensurations : Le nouveau né a terme pèse
-L’estomac du nouveau-né a une capacité
3kg250 à 3kg500 et mesure 50 cm.
de 30 à 40cm3 ; cette capacité va s’accroître
progressivement. Le cardia peu développé,
s’ouvre facilement, ce qui est une autre
Son périmètre crânien est de 35 cm, son périmètre cause des régurgitations.
thoracique est de 33 cm..

b.La peau : La peau du nouveau né est mince, fragile,


douce au toucher et *Sa couleur est rose.
-L’intestin : A la naissance, la fonction digestive
du nouveau né est encore immature, c’est la
raison pour laquelle il a besoin d’une
*Le lanugo est un duvet très doux recouvrant la peau alimentation spécifique.
du nouveau né au niveau des épaules, des tempes et
du front. Il disparaît au cours de la première semaine de
la vie.
-Le système urinaire : Dans les premières
semaines de la vie, les reins sont encore
immatures et ne peuvent concentrées l’urine,
c’est la raison pour la quelle les urines du
nouveau né sont claies (risque de
déshydratation).

L’émission d’urine est un indice de bon


fonctionnement des reins.

*Le vernix case osa est un enduit sébacé, graisseux


d’une couleur blanchâtre, abondant au niveau des plis,
au cours de la vie intra utérine il protège la peau du -La régulation thermique : Cette fonction est
liquide amniotique. assurée par « l’hypothalamus », qui reste
imparfait pendant les premiers mois de vie. Le
nouveau né prend la température du lieu.

*Les points miliaires sont de petits points blancs sur Toute hypothermie ou hyperthermie peu avoir de
le nez, le menton. Ils sont du a l’obstruction des glandes graves conséquences.
sébacées et disparaissent au cours des premières
semaines. La température corporelle normale
est de 37°

*La desquamation de la peau est fréquente au niveau


des surfaces de frottement (nez, genoux, épaules).

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
*Les taches :

-La tache « mongoloïde » est une tache gris ardoise


située sur les fesses ou le bas du dos ; elle s’atténue au
fil des ans.

-Les « angiomes plans » sont de petites taches rosées,


qui disparaissent avant la fin de la première année.

c.Le crâne : La tête est proportionnellement beaucoup


plus grosse que le reste du corps.

-Les fontalles : A la naissance, les os du crâne ne


sont pas entièrement soudés. Ils sont séparés par des
sutures et des espaces membraneux appelés
fontanelles.

- La fontanelle antérieure ou « grande fontanelle »: se


ferme entre 12 et 18mois.

-La fontanelle postérieure ou«petite fontanelle : se


ferme vers le deuxièmes mois.

La petite fontanelle La grande fontanelle

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
-Les bosses sero- sangins et le céphalhématome :

Bosse séro- Le
sanguine céphalhématome

Caractéristiques Accumulation Accumulation de


de sang et de sang sous le
liquide sous la périoste des os du
peau du cuir crâne
chevelu

Apparition Dés la 48heures après la


naissance naissance

Aspect

Résorption 48 heures En plusieurs


semaines

d.L’abdomen : Le ventre du nouveau né est


généralement volumineux car le volume de l’intestin est
très important. L’abdomen se soulève à chaque
inspiration (respiration diaphragmatique).

e.les organes génitaux :

-Chez le garçon : le nouveau né a terme, les testicules


sont normalement présents dans les bourses, ils sont
gonflés (hormones).

-Chez la fillette : vers le 4ème jour de vie, il se produit


souvent un écoulement sanguin.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
L’EXAMEN SOMATIQUE D’UN NOUVEAU NE A TERME

I. INTRODUCTION :

Immédiatement après la naissance, si l’enfant va bien ; certaines vérifications urgentes


peuvent être réalise en douceur.

II. EN SALLE D’ACCOUCHEMENT:

• 1°. Évaluation de L’adaptation a la vie extra-utérine :

ELLE SE FAIT PAR LE SCORE D ’APGAR:

NOTATION

0 1 2

FRÉQUENCE 0 <100 >100


CARDIAQUE

FRÉQUENCE ABSENCE DE CRIS FAIBLES CRIS VIGOUREUX


RESPIRATOIRE ET CRI MOUVEMENT
RESPIRATOIRE

COLORATION DE LA ENFANT CYANOSE DES ENFANT ROSÉ


PEAU BLANC OU EXTRÉMITÉS
CYANOSÉ

TONUS HYPOTONIE FLEXION DES MOUVEMENTS


GLOBALE MEMBRES ACTIFS

RÉACTIVITÉ AUCUNE GRIMACES CRIS VIFS

CONDUITE A TENIR SELON LE SCORE D’APGAR :

• SCORE ENTRE 8 ET 10 : bon état de santé de l’enfant.

• SCORE ENTRE 3 ET 7: traitement immédiat de l’enfant.

• SCORE INFERIEUR A 3 : réanimation d’urgence.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
2°. Évaluation de l’intégrité de l’organisme :

Cette évaluation se fait par :

A. l’observation de l’enfant : pour repérer certaines malformations.

B. La verification des orifices :


• L’œsophage : la vérification de sa perméabilité a pour but de dépister une « atrésie de
l’œsophage ».Ce dépistage doit obligatoirement se faire avant toute prise alimentaire afin d’éviter le
risque « d’inondation » des poumons par le lait. Il se réalise au moyen du « test de la seringue »

 Le test de la seringue :

• une sonde gastrique est introduite jusque dans l’estomac de l’enfant.


• par la sonde, on injecte 5 à 10 cm3 d’air, dont l’arrivée dans l’estomac produit
• un bruit caractéristique, audible au stéthoscope ;
En cas d’atrésie de l’œsophage, l’air ne peut passer et on n’entend rien.

• Les fosses nasales (orifices postérieurs ou choanes) : leur perméabilité est vérifiée au moment
de la désobstruction rhino-pharyngée.

• L’obstruction des choanes provoque une détresse respiratoire grave car le nouveau n é est
incapable de respirer par la bouche.

• L’anus : cette vérification permet de dépister les imperforations anales. Elle se fait par l’introduction
d’une sonde souple dans l’anus (avant l’émission du méconium).

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
III. EN MATERNITE :

Le nouveau né doit être examiné dans les 8 jours qui suivent sa naissance.

1. le premier examen est médical, il comprend une investigation très complète de tous les organes.

Résultats notés sur le carnet de santé de l’enfant

2. l’examen de sortie comprend les mêmes éléments de surveillance que l’examen précédent.

3. Les examens de dépistage :

A. Le signe de ressaut ou signe d’ORTOLANI (pour dépister une luxation de la hanche)

Le ressaut de sortie
C'est en poussant dans l'axe des cuisses qu'on
Recherche de l'instabilité des hanches (signe du perçoit le ressaut : la hanche n'est que luxable
ressaut signe d'Ortolani)
Les cuisses de l'enfant sont fléchies a 90 degrés,
les mains empaument les genoux fléchis, la paume
pousse dans l'axe du fémur, les pouces essayent
de s'écarter l'un de l'autre mais les genoux restent
proches l'un de l'autre. Si l'on sent un ressaut, il
traduit une hanche luxable

Dans un deuxième temps, les mains écartent les Le ressaut de rentrée


cuisses l'une de l'autre et les index refoulent les C'est en écartant les cuisses de l'enfant qu'on
cuisses d'arrière en avant. Si l'on sent un ressaut, il perçoit le ressaut : c'est une luxation réductible
traduit une hanche luxee réductible.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
METHODE DE BARLOW
LA MAIN GAUCHE STABILISE LE BASSIN, LA MAIN
DROITE EXAMINE LA HANCHE GAUCHE .

C. le test de GUTHRIE-TSH : c’est un examen de laboratoire obligatoire. Il se fait entre le 3e et le 5e


jour de vie. il permet de dépister la phénylcétonurie (PCU) et l’hypothyroïdie.

D. le test auditif a pour but de dépister un déficit congénital de l’audition.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
le test de GUTHRIE-TSH

Partie destinée au
laboratoire effectuant le Remplir au moins 2 des 4 cercles
dosage de la phénylalanine
Nom:

Prénom:

Nom:

Prénom:

RENSEIGNEMENTS Adresse:
ADMINISTRATIFS
N°de téléphone:

Date de naissance:

Date de prélèvement:

Maternité ou clinique:

Code de maternité:

Nom:
Partie destinée au Prénom:
laboratoire effectuant le
dosage de la TSH Remplir au moins 2 des 4 cercles

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
L’EXAMEN NEUROLOGIQUE

D’UN NOUVEAU NE

I. LE SYSTEME NERVEUX :

Se caractérise par sa grande immaturité, l’activité du nouveau né essentiellement réflexe. L’évaluation


de l’état neurologique se fait par la présence des réflexes archaïques et sur la qualité de tonus
musculaire.

II. LES REFLEXES ARCHAÏQUES :

Sont une série d’action motrices involontaires présentes dés la naissance et disparaissent au 2ème mois
de vie. Leurs présences puis leurs disparitions traduites le bon développement du cerveau.

III. LE TONUS MUSCULAIRE : c’est l’état de légère contraction permanent dans laquelle se trouve le
muscle.

REFLEXES

MARCHE AUTOMATIQUE

Lorsque l’on soulève le bébé par les aisselles et


qu’on le penche légèrement en avant, il se
redresse puis se met à marcher, un pied devant
l’autre, sur la plante s’il est à terme et sur la
pointe s’il est prématuré. Théoriquement, il
pourrait même monter et descendre des
marches ! Ce réflexe dure jusque vers 3 mois,
survivance de la marche quadrupède où la main
du médecin remplace les pattes.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
MORO

Le pédiatre le déclenche en soumettant votre


bébé à un stress. Le nouveau-né, les bras en
croix, va alors ouvrir totalement ses mains, puis
refermer ses deux bras et ses deux mains en un
mouvement d’agrippement. C’est la survivance
de la faculté qu’avait le bébé singe posé sur le
dos, pendant que sa mère cueillait des fruits, de
s’accrocher instantanément à elle pour fuir.

GRASPING

C’est aussi un réflexe d’agrippement, par lequel


le nouveau-né saisit fermement et
involontairement le doigt que l’on place dans la
paume de sa main ou dans ses orteils.

Réflexe des points cardinaux

Lorsqu'on touche la joue ou la bouche du bébé, il


tourne automatiquement la tête vers la source de
la stimulation. Les odeurs connues et le contact
avec le corps de la maman provoquent la même
réaction. Réflexe très utile pour trouver le sein ou
le biberon.

REPTATION

LORSQU’IL EST SUR LE VENTRE , LES BRAS


ALLONGES EN ARRIERE , LE BEBE A LE REFLEXE DE
TENDRE LATERALEMENT UN BRAS , PUIS L ’AUTRE.
SI LE MEDECIN BLOQUE SES PIEDS, IL SE MET A
AVANCER AVEC SES BRAS ET SES JAMBES , FAÇON
LEZARD.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
INCLINAISON LATERALE DU TRONC

SI LE PEDIATRE TRACE UN TRAIT AVEC SON ONGLE


LE LONG DU DOS OU DU FLANC , LE NOUVEAU -NE
INCLINE LATERALEMENT LE TRONC ET LE BASSIN
DU MEME COTE : C’EST LE REFLEXE DU POISSON,
QUI PROGRESSE AINSI DANS L ’ EAU EN BATTANT LA
QUEUE

SUCCION AUTOMATIQUE

C’EST LE SEUL DES REFLEXES PRIMAIRES DU


NOURRISSON QUI NE DISPARAIT PAS . L E MEDECIN
POSE UN DOIGT SUR LA COMMISSURE DES LEVRES
OU SUR LE MENTON ET NORMALEMENT , LE BEBE
TOURNE LA TETE BOUCHE GRANDE OUVERTE EN
CHERCHANT A TETER : ORIENTATION , SUCCION ET
DEGLUTITION SONT INDISPENSABLES A SA SURVIE .

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
SURVEILLANCE DU NOUVEAU NE EN MATERNITE

INTRODUCTION :

Le nouveau –né s’adapte progressivement à son environnement. Il convient de le surveiller afin de


dépister précocement les différents troubles de cette adaptation.

1°.Surveillance de la fonction cardio-respiratoire :

-Le rythme respiratoire doit être régulier ainsi que le rythme cardiaque.
-La coloration rosée de l’enfant témoigne de sa bonne oxygénation.

2°.Surveillance de la régulation thermique :

La température du nouveau né est instable, on la surveille toutes les 3 à 4 heures durant le


premier jour, ensuite, une fois par jour. En cas de température anormale, il faut en rechercher la
cause et remédier à la situation.

3°.Surveillance de la coloration cutanée :

La pâleur et la cyanose évoque un problème cardiaque et/ ou respiratoire. La peau de nouveau né


peut prendre une coloration jaune révélant, le plus souvent un ictère physiologique.

4°. Surveillance du poids :

La pesée se fait quotidiennement le matin au moment de la toilette. Dans les 3 à 4 jours après la
naissance, se produit « la chute de poids physiologique ». Elle est essentiellement due à la perte
du méconium et peut atteindre 1/10e du poids de Naissance; À partir du 10e jour, la courbe de
poids doit être régulièrement croissante.

5°.Surveillance des selles :

La surveillance des selles du nouveau né est un indice de bon fonctionnement de l’appareil


digestif. L’absence de selles au-delà de la 48e heure est un indice de malformation congénitale.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
Les premières selles du nouveau né sont constituées par le « méconium » : il est de couleur brun
verdâtre, visqueux et collant.
Après 2 ou –3 jours, le méconium est remplacé par des selles, dont les caractéristiques varient en
fonction du mode d’alimentation de l’enfant ;
-Le nouveau né nourri au sein a des selles semi liquides de coloration jaune or, verdissant au
contact de l’air. Elles sont relativement fréquentes (5à 6 par 24h) ;
-les selles du nouveau né nourri au lait1er age sont moulées, grumeleuses, jaunâtres, parfois
vertes lorsqu’elles sont au contact de l’air. Elles sont malodorantes et moins nombreuses
(3 ou 4 par 24h).
6°.Surveillance des urines :
La première miction doit normalement survenir dans les premières 24 heures après la naissance.
L’absence de miction est un signe en faveur d’une anomalie de l’appareil rénal.
7°.Surveillance du cordon ombilical :
Dans les premières 24h, la surveillance du cordon ombilical permet de dépister une hémorragie ;
dans les jours suivants, elle vise à dépister une infection ombilicale dont les signes sont la
rougeur, puis le suintement pouvant être malodorant. Les soins de cordon doivent se faire
quotidiennement et se poursuivre jusqu'à la cicatrisation complète de la plaie ombilicale.
8°Surveillance de l’alimentation;
 Surveillance du premier repas : la Puéricultrice doit toujours être présente lors du première
tétée ou premier biberon afin de :
-répondre à une demande d’aide de la maman ;
-vérifier la qualité de la succion ;
-vérifier l’absence de « fausse route ».

 Evaluation de la prise alimentaire-elle s’apprécie par l’observation ;


- du comportement de l’enfant.
- de la courbe de poids.
-des selles (aspect et nombre).

9°.Surveillance du sommeil du nouveau né :


Le nouveau ne dort en moyenne 18 à 20 heures par jour. Au cours de ses périodes d’éveil,
correspondant le plus souvent au moment de la tétée, le nouveau né est actif. Sa motilité est
spontanée et son cri est vigoureux.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
LES BESOINS DU NOUVEAU NE

INTRODUCTION:

Respecter les besoins chez l’enfant c’est être capable d’en repérer les manifestation par observation et
pouvoir leurs apporter une réponse adaptée.

Parmi les besoins citons plus particulièrement :

o Les besoins physiologiques tels que respirer, boire, manger et dormir ;

o Les besoins de protection et de sécurité physique, affective et communication

 L’importance du respect des besoins de l’enfant :

Sur le plan somatique il n’est pas encore atteint le niveau de croissance et de maturité lui permettant de se
débrouiller par ses propres moyens.

L’adulte doit être à l’écoute de l’enfant pour l’aider à satisfaire ses besoins en se rappelant que la sensation
de faim peut être douloureuse et qu’il est incapable d’attendre, c’est une des raisons pour les qu’elle
l’alimentation doit être donnée à la demande et non suivant des horaires rigides

L’enfant doit comprendre dès son plus jeune age que la satisfaction de ses besoins est légitime et ne doit
pas répondre au plaisir et au déplaisir d’une autre personne, dans le cas contraire l’enfant perd l’autonomie
de son propre corps au profit d’une relation de dépendance à l’égard d’une autre.

1. Besoins et rythme alimentaire du nouveau né :

En donnant le sein, la mère offre non seulement le lait de qualité, mais surtout elle entre en communication
très intime avec son enfant

 Surveillance du premier repas : la sage femme doit toujours être présente afin de :
-répondre à une demande d’aide de la maman ;
-vérifier la qualité de la succion ;
-vérifier l’absence de « fausse route ».

 Evaluation de la prise alimentaire-elle s’apprécie par l’observation ;


- du comportement de l’enfant.
- de la courbe de poids.
-des selles (aspect et nombre).
2. Besoins et rythme de sommeil du nouveau né :

Le sommeil est un élément d’une importance capitale pour le développement de l’enfant. il à besoin en
moyenne de 18h à 20h de sommeil par jour Pendant les premières semaines de vie,

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
le rythme veille- sommeil est fait de succession de période de sommeil de 2h à 4h et d’éveil de courte
durée (correspondant généralement aux tétées).les réveils nocturnes sont normaux

Cette alternance de la veille et du sommeil n’est pas encore réglée par le rythme jour – nuit qui s’installe
complètement qu’au bout de un an Le nouveau né s’endort et s’éveil en sommeil agité

3. Besoins et hygiène :

-Habillage : le nouveau né est habillé avec des vêtements propres préalablement chauffés

-Premier soins d’hygiène : très souvent on essuie seulement le corps du nouveau né afin de
garder le vernix caseosa, constituant une protection contre le refroidissement, par contre on
enlèvera les traces de sang.

4. Besoins de Confort et sécurité du nouveau né :

1-PRENDRE LE NOUVEAU NE

Lorsqu’on soulève un nouveau né hors de son lit, il faut :


 agir avec douceur et le préparer au geste par la parole ;
 lui soulever la tête avec la main gauche puis, glisser la main droite sous sa nuque ;
 saisir ses pieds en veillant à glisser l’index entre ses talons ;
 l’amener contre soi
 lorsque l’enfant est plus grand on l’invite à coopérer.

2-COUCHER LE NOUVEAU NE
Il n’y a pas de position idéale il convient de varier les différentes positions.
LA POSITION TECHNIQUE AVANTAGES INCONVENIENTS

le bras de l’enfant doit prévention des fausses risque de déformation du


être bien dégagé et non routes en cas de crâne (d’ou l’intérêt de
coincé sous le thorax. régurgitations ou de changer bébé de coté
Son dos sera maintenu
vomissements, bonne après chaque change ou
par un petit coussin qu’il
LATÉRALE empêchera de rouler sur position de la colonne tétée)
le coté. vertébrale.
L’oreille ne doit pas être
repliée sous la tête

les bras de l’enfant développe la favorises les lordoses ;


doivent être bien musculature du dos et favorises les
VENTRALE (TETE SUR dégagés, de la nuque ; Prévient déformations des pieds ;
LE COTE) il doit être capable de
les fausses routes Favoriserait la mort
soulever sa tête
subite du nourrisson

participe à l’éveil de risque de fausse route ;


l’enfant, celui ci pouvant cette position à éviter

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
découvrir son après les repas
environnement (vue,
DORSALE
toucher.) ; favorise la
liberté de mouvements ;
positionne bien la
colonne vertébrale et les
pieds

Progressivement, l’enfant adoptera seul la position qui lui convient le mieux.


NB : Porter le nouveau né (voir planche)

.
Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
SOINS A DONNES LES 24 PREMIERES HEURES DE VIE

-Soins du cordon ombilical :

L’enfant étant né, le cordon est clampé avec deux pinces, un clamp est ensuite appliqué à environ

3 cm de l’implantation cutanée du cordon, et celui ci est sectionné 01 cm au dessus du clamp a

l’aide d’une paire de ciseaux stériles, après désinfection de la zone de section a l’alcool à 60°, une
compresse alcoolisée est appliquée sur la tranche de section ; un pansement avec une compresse
stérile et une bande légère peuvent être ensuite appliqués.

-Soins des yeux :

La prophylaxie de la gonococcie ophtalmique (ophtalmie purulente du nouveau –né) reste


indispensable. Elle peut être assurée par une instillation biquotidienne, pendant 3 à 5 jours d’un
collyre antibiotique.

Administration de vitamine K qui a pour but de prévenir les hémorragies du nouveau né (1 à 2


mg/kg) ou sous forme de gouttes selon prescription médicale.

-Identification :

Doit se faire avant la sortie de la salle de naissance. Elle consiste le plus souvent en :

La pose d’un bracelet portant le nom, le prénom, le sexe, ainsi que la date et l’heure de sa naissance.
Et sera conservé au poignet de l’enfant jusqu'à sa sortie de la maternité.

-Prise de température doit se faire avant l’habillage du nouveau né. une hypothermie entraîne la
mise en incubateur pendant 1h à 2h.

-Habillage : le nouveau né est habillé avec des vêtements préalablement chauffés

-Première mise au sein : si la mère désire allaiter précocement son enfant, on veillera à lui apporter
l’aide dont elle a besoin.

-Premier soins d’hygiène : très souvent on essuie seulement le corps du nouveau né afin de garder
le vernix caseosa, constituant une protection contre le refroidissement, par contre on enlèvera les
traces de sang.

-Transport et installation dans le berceau : l’enfant est installé prés du lit de sa mère ; il dort en
position latérale et légèrement déclive afin d’éviter l’inhalation des mucosités.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
LE NOUVEAU –NE PRÉMATURÉ
1° DEFINITION:
Un prématuré est un enfant ne avant la fin de la 37e semaine d’aménorrhée.

II. LES TYPES DE PREMATURITE :

Ils Peuvent être distingués:

o La petite prématurité : s’étend du début de la 33ème à la fin de la 36èmeSA.

o La grande prématurité : va du début de la 28ème à la fin de la 32ème SA.

o La très grande prématurité : concerne les enfants nés au cours des 26ème et 27ème SA.

o L’extrême prématurité : est définie par une naissance survenant avant la 26è Semaines
d’aménorrhée.

2° CAUSES DE LA PREMATURITE:

A. CAUSES SOCIO -ECONOMIQUES :

o FOIBLES REVENUS;

o ALIMENTATION INSUFFISANTE;

o LONGS TRAJETS;

o EFFORTS INHABITUELS ;

o AGE DE LA MÈRE.

B. CAUSES MEDICALES:

MATERNELLES :

 GÉNÉRALES:

o MALADIES CHRONIQUES ;

o INFECTION AIGUES ;

o TOXÉMIE GRAVIDIQUE .

 UTERINE:

o MALFORMATIONS UTÉRINES.

 FŒTALES:

o GROSSESSE GÉMELLAIRE .

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
C. CAUSES PSYCHOLOGIQUES:

LE REFUS DE LA GROSSESSE

2°PRONOSTIC DE LA PREMATURITE:

Le pronostic dépend :

 De l’age gestationnel;
 Du poids de naissance;
 De l’absence de pathologies surajoutées;
 De la qualité et de la précocité des soins.

3° PRINCIPALES CAUSES DE LA MORTALITE:

 Problème respiratoire;
 Infection;
 Des hémorragies.

4° DESCRIPTION PHYSIQUE DU PREMATURE:

 L'absence de relief et la mollesse du pavillon de l'oreille, de même que l'absence de striation


plantaire, a petite taille des mamelons et l'aspect des organes génitaux externes sont des critères
importants de prématurité ; ils sont à comparer aux critères de maturation neurologique.

 Le prématuré a un tonus qui est fonction de son âge gestationnel.

 Le prématuré < 32 SA a des mouvements spontanés en salve.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 Il
est
de
pet
ite
tail
le
ma
is
bie
n
pro
por
tio
nn
é;

 Sa
pe
au
est
fin
e
et
ros
e;

 La
pré
sen
ce
de
lan
ug
o
(++
+);

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 Sa
têt
e
est
pet
ite;

 Ses
me
mb
res
so
nt
grê
les.

 So
n
tho
rax
est
étr
oit;

IV. Schéma simplifié pour déterminer l'âge gestationnel :

POINTS 0 1 2 3 4

PLANTE DES PAS DE PLIS PLIS A PLIS PLIS DANS TOUTE LA


PIEDS PEINE TRANSVERSES 2/3 PLANTE EST
VISIBLES , ANTÉRIEURS PLISSEE
MARQUES SEULEMENT
ROUGES

SEINS À PEINE PLATS , AREOLE AREOLE AREOLE


AREOLES PLISSEE SURELEVEE DEVELOPPEE ,

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
PERCEPTIBLE PAS DE BOUTON DE 1- BOUTON DE BOUTON DE 5-
BOUTONS 2 MM 3-4 MM 10 MM

OREILLES REBORD PLAT , REBORD REBORD REBORD REBORD


EXTERNES PLIÉ ARRONDI , ARRONDI , BIEN EPAIS ,
MOU , PEU MOU MAIS FORME , OREILLE
ELASTIQUE ELASTIQUE BONNE FERME
ELASTICITE (CARTILAGE )

ORGANES SCROTUM VIDE , TESTICULE TESTICULE TESTICULE EN


GÉNITAUX PAS DE STRIES DESCENDU , DESCENDU , PLACE STRIES
GARÇON QUELQUES MULTIPLES PROFONDES
STRIES STRIES

ORGANES CLITORIS ET PETITES ET GRANDES COUVERTURE


GÉNITAUX PETITES LEVRES GRANDES LEVRES COMPLETE DU
FILLE PROEMINENTES LEVRES PLUS CLITORIS ET
EGALEMENT GRANDES DES PETITES
SAILLANTES QUE LES LEVRES PAR
PETITES LE GRANDES

S CORE 2 5 9 12 16

AGE 26 30 34 38 42
APPROXIMATIF
EN SEMAINES

V.PHYSIOLOGIE DU PREMATURE ET SURVEILLANCE :

IMMATURITE RISQUES (MALADIES) SURVEILLANCE

Thermorégulation Hypothermie (acidose, apnée) - prévenir le refroidissement à la


naissance (incubateur)
- surveillance de la température
toutes les 4 H en axillaire
- tunnel (éviter la déperdition de
chaleur)
- bonnet

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
Centres respiratoires - pauses et apnées - surveillance respiration par
- bradycardie et cyanose monitorage
- hypoxie =séquelles neuro - surveillance de l’apparition de
signes de lutte respiratoire
Pulmonaires risque de maladie des - aide respiratoire (Hood, ventilation
membranes hyalines = détresse assistée)
respiratoire -bonne position du thorax
- tension et coloration

Fragilité vasculaire risque d'hémorragie surtout traitement à la vitamine K


cérébrale

Hépatique - ictère physiologique constant - surveillance du taux de bilirubine


ou prolongé plus ou moins - coloration du bébé
grave (environ 15 j) - surv de la photothérapie
- hypoglycémie (faible quantité - surv toutes les 3 H de la glycémie
de glycogène dans le foie)
- hémorragie par baisse des
facteurs de coagulation

Digestive - mécanique et sécrétoire - date et heure du méconium


- retard d'élimination du - poids
méconium assez fréquent - aspect des selles
- difficulté à ingérer des - en cas d'entérite:
nutriments =parésie intestinale vomissements bilieux
(résidu gastrique, état de choc
ballonnements, régurgitation, arrêt immédiat de l'alimentation
vomissement,...) entérale et mise sous aspiration
- nécrose intestinale (entérite digestive (chirurgie si nécrose)
ulcéro nécrosante)

Appareil anémie
hématopoïétique

Rénale - difficulté à concentrer ses - surveillance de l diurèse


urines - ECBU
- oedèmes fréquents

Système nerveux - hypotonie - surveillance du comportement


- réflexes archaïques en baisse - signes anormaux (convulsions) à
selon le degré de prématurité signaler

Immunitaire - sensibilité aux infections : - asepsie

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
fragilité de la peau - attention aux postures

(escarres)
poche à urine

VI. SOINS SPECIFIQUES DES PREMATURES :

 L’élevage des prématurés nécessite des soins spécifiques et des techniques


particulières adaptées à leurs besoins.

 Ce qui caractérise en effet les prématurés, c’est non seulement l’insuffisance pondérale
et la débilité physique, mais surtout l’immaturité de leurs grandes fonctions
physiologiques.

 A l’immaturité de la régulation thermique répondent les techniques modernes de


réchauffement et l’emploie des incubateurs.

 Assurer la liberté des voies aériennes supérieure en aspiration régulièrement.

 Aspiration naso- pharyngée : Le nouveau né respirant uniquement par le nez jusqu’à


environ six semaines, l’obstruction nasale sera un obstacle majeur à sa ventilation.

 Les voies d’abord :

 Cathéter veineux ombilical :

La veine ombilical est une voie d’abord chez le nouveau-né prématuré, utilisable

jusqu’au 8 -10 jour de vie.

 Elle est réservée aux situations mettant en jeu le pronostic vital : salle de naissance,
hospitalisation en réanimation ou soins intensifs ; ses indications sont alors les mêmes
que celles d’un autre cathéter central.

 Les contre indication sont essentiellement locaux : malformations (omphalocèle) ou


infection (omphalite).

 Gavage : En règle, l’alimentation est débutée par gavage gastrique grâce a une sonde
introduite par voie buccale (ou parfois nasale) et dont l’extrémité est descendue
jusqu’à l’estomac.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 Il convient de s’assurer de la bonne place de l’extrémité de la sonde.

 Les sondes doivent être changées au moins 01 fois par 24 heur.

 Les soins de siège sont effectués dans l’incubateur avec du coton et de l’eau stérile
préchauffée (en mettant le flacon dans l’incubateur).La toilette avec de savon est à
éviter, au moins dans la 1ére semaine de vie.

 L’utilisation d’un savon alcalin est contre indiquée car l’alcalinisation de la peau
augmenter sa colonisation bactérienne.

 Lancer un bilan d’entrer : les prélèvements doivent être réalisés avec discernement et
leur fréquence doit être réduite au minimum de façon à limiter les inconvénients pour
l’enfant (l’anémie).

 Les prélèvements bactériologiques (hémoculture, ponction lombaire, recueil


d’urines, prélèvement périphériques, coproculture) sont en règle pratiques à l’entrée et
ne sont renouvelés qu’en fonction des circonstances.

 Les prélèvements pour bilirubine doivent être réalisés de façon souvent


pluriquotidienne au début.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
LA METHODE MERE KANGOUROU (MMK)

I. L’INTRODUCTION :

Le programme "mère kangourou" a vu le jour en 1978 en Colombie. D'abord expérimentale, la

méthode consistait pour les mères à tenir leur bébé prématuré contre elles, peau contre peau, 24 heures

sur 24. De récentes recherches ont démontré que cette technique se compare avantageusement à

l’utilisation de l’incubateur.

II. LA NAISSANCE DE LA MÈRE KANGOUROU

La méthode est née à Bogota en 1978, en Colombie dans une maternité d'un quartier défavorisé où l'on

manquait d'incubateurs. Afin de pallier à ce manque, le pédiatre EDGAR REY SANABRIA a fait l'expérience

de placer les enfants prématurés dans les bras de la mère pour un contact peau à peau et ce, 24 heures sur

24. Tous deux doivent rester en position verticale. La méthode est appliquée jusqu'à ce que bébé atteigne

un poids supérieur à 2 300 grammes. Les études ont démontré que la méthode se compare

avantageusement à l'utilisation d'un incubateur et qu'en plus, elle favorise une meilleure implication du

papa dès les premiers jours de la vie de bébé. Au cours des décennies, les hôpitaux occidentaux ont

adapté cette méthode et intégrée dans les soins du développement offerts au bébé prématuré.

III. LES AVANTAGES DE LA MÉTHODE

• Favorise l'allaitement maternel et augmente la fréquence de mise au sein

• Prise de poids plus rapide chez l'enfant

• atténue le stress chez le parent

• régulation du rythme cardiaque

• meilleure saturation en oxygène

• développement cérébral plus rapide

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
• synchronisation du rythme cardiaque et de la respiration

• période de sommeil plus longue

• moins d'agitation, plus d'éveils

• Sortie de l'hôpital plus rapide.

• Pour les parents, cette méthode a aussi de grands avantages.

• le deuil de l'accouchement et de l'enfant rêvé se fait plus rapidement

• ils ont un sentiment de proximité plus grand avec bébé et l'impression qu'ils ont un certain

contrôle de la situation

• ils développent un sentiment de compétence parentale : ils ont la certitude qu'ils pourront

soigner et s'occuper de leur bébé convenablement

• ils sont capables de développer un attachement précoce avec bébé

• l'allaitement permet à la maman de se sentir utile, valorisée

IV. TECHNIQUE DE LA MÉTHODE MÈRE KANGOUROU

• La méthode kangourou est une technique qui consiste pour la mère ou le père à tenir son bébé

prématuré contre leur poitrine, pour un contact peau-à-peau . Cette méthode favorise

grandement le développement d'un lien d'attachement entre l'enfant et ses parents, tout en

favorisant l'acquisition de compétences parentales chez ces derniers.

V. SIX QUESTIONS POUR COMPRENDRE

1. Qui peut bénéficier de la MMK ?

Les prématurés entre 800 et 2 000 grammes, qui ne présentent pas de pathologies graves, qui

savent téter et déglutir (pour éviter des problèmes d'inhalations bronchiques) et qui arrivent à

prendre du poids quand on les met en couveuse. Leurs parents doivent impérativement

comprendre la méthode et en accepter les contraintes.

2. Quelle est la position kangourou ?

Une règle d’or : l'enfant ne doit jamais être mis en position horizontale.

Il est en « décubitus ventral », c’est-à-dire plaqué sur le ventre de sa mère (ou de son père), la tête

entre les seins, alternativement joue gauche et joue droite, jambes écartées. Il peut être changé de

personne, mais pas trop manipulé. Lorsqu'on lui change ses couches, il doit garder le thorax à la
verticale.
Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
3. Jusqu’à quel âge ?

Une fois l’était du bébé jugé stable par l’équipe médicale, les parents peuvent retourner à la

maison avec bébé, ce dernier attaché à la mère par une bande de Lycra. Ils devront toutefois se

présenter à la clinique tous les jours jusqu’à ce que bébé prenne au moins 15 grammes par kilo et

par jour, après quoi ils pourront espacer leur visite à une fois semaine. Vers 37 semaines (âge de

gestation) et lorsque le bébé a atteint un poids supérieur à 2300 grammes, le bébé sera prêt à

renaître. Certains bébés tenteraient même de se dégager de la bande de Lycra qui les tient à leur

mère.

4. Y a t il des risques pour les prématurés ?

Ils sont essentiellement la conséquence d’un mauvais suivi du programme. Risque d’inhalation

bronchique, si le prématuré n'est pas toujours en position verticale, de prise de poids pas

insuffisante ou de perte de chaleur, s’il n’est pas alimenté selon les règles, pas en kangourou toute

la journée ou trop manipulé, d’infections, si l’enfant est en contact avec des gens malades dans

l’entourage familial.

Si les consignes sont respectées, il n'y a a priori pas de risque pour la méthode.

5. Quelles contraintes pour les parents ?

Se rendre aux rendez-vous de suivi de l’enfant, être motivés pour respecter la règle du décubitus

ventral et la position verticale, qui implique de dormir en position semi assise, faire très attention

lorsque l’on change le bébé, l’isoler des personnes malades qui pourraient le contaminer,

l’alimenter selon des règles horaires strictes (exemple : pour un enfant de moins de 1 200 g :

l’enfant doit boire toutes les demi-heures le jour et toutes les heures la nuit).

6. Quels sont les avantages de cette technique ?

Moins de risque de maladie nosocomiale*. Les germes de sa mère sont moins dangereux pour sa

santé que ceux hospitaliers qui résistent aux antibiotiques. L’enfant a les sens stimulés

constamment : la voix de ses parents, l’odeur de sa mère, le mouvement, et n’est pas soumis aux

bruits de machine d’une couveuse et à l’ambiance d’un hôpital, moins rassurante.

Les parents sont plus partis prenante dans l’évolution de leur enfant et le transfert de savoir du

personnel médical leur donne une plus grande assurance.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR

I.GENERALITES :

Le développement psychomoteur de l’enfant concerne l’ensemble des progrès accomplis par l’enfant,
tant sur le plan psychique (intelligence, langage, affectivité..) que sur le plan moteur (mouvement du corps
et des membres. Ces deux phénomènes évoluent parallèlement.

Le développement psychomoteur est étroitement lié à :

o La maturation cérébrale
o La qualité des échanges affectifs
o La stimulation de l (environnement.

II.NOTION DE STADES DE DEVELOPPEMENT :

C’est l’ensemble des compétences d’un enfant à un age donné. C’est aussi la préparation des
compétences de l’age suivant.

Le développement de l’enfant ne suit pas une ligne ascendante continue, mais il se fait par « palier »
successifs (de durée variable selon chaque enfant).A chaque palier le développement semble stationnaire,
le palier sert de tremplin pour acquérir une nouvelle maturité.

Malgré la qualité de l’environnement, chaque enfant à un rythme de développement qui lui est propre ;
donc :

Il ne faudra jamais faire de comparaison entre des enfants de même âge


III.AXES DU DEVELOPPEMENT :

Le développement du contrôle musculaire s’achemine de :

o La tête aux pieds


o Du centre du corps à la périphérie

Cette évolution explique que l’enfant peut soulever la tête avant de parvenir à s’asseoir et qu’il contrôle ses
bras puis ses mains puis ses doigts.

IV.NOTIONS DE PERIODES SENSIBLES :

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
Au cours de développement il existe des périodes sensible ou l’enfant est prés pour acquérir de nouvelles
compétences il faut donc profiter de ces périodes pour lui donner la possibilité d’apprendre (soit par
l’expérience soit par l’enseignement)

 Si un apprentissage est trop tardif l’enfant risque d’être inapte à acquérir la compétence souhaité.

 Si un apprentissage est trop précoce l’enfant va acquérir la compétence souhaité mais au prix des
efforts et de contraintes inutiles.

V. LES DIFFERENTES ETAPES DE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE 0 A 6 ANS :

AGE MOTRICITÉ PRÉHENSION LANGAGE COMPRÉHENSION

Naissance Hypertonie des membres Grasping Attentif aux sons


1 mois Hypotonie axiale
Assis : cyphose dorsale
V : position foetale

2 mois Tenu tête quelques instants Grasping plus discret Vocalises Sourire social
et vacille Mains souvent ouvertes
D : attitude asymétrique
V : appui avant-bras,
soulève tête à 45°

3 mois Intérêt pour son corps : âge Préhension au contact Cris de plaisir
du « regard de la main » Gazouillis
D : mouvement de flexion et
d'extension des MI
V : appui avant-bras,
soulève tête de 45 à 90°

4 mois Assis : tient sa tête Mains au centre Rit aux éclats Enlève serviette posée
D : roule dos-côté Essaie d'atteindre les objets Gazouille beaucoup sur son visage
V : appui coude, tête 90°, avec les mains. Joue avec
extension MI hochet mais le perd souvent

5 mois D : pédalage Préhension volontaire cubito- Ton moqueur : Sourit à son image
V : appui avant-bras en palmaire « agueu » dans le miroir
hyperextension. Fait l'avion, Objets à la bouche
essaie de se retourner
ventre-dos

6 mois Assis en trépied Préhension volontaire globale Lallations Permanence de l'objet


D : saisit ses pieds, se bien acquise Tend les bras
retourne dos-ventre Tient 2 cubes
V : appui mains
Debout : stade du sauteur

7 mois Assis : stade du Relâchement volontaire global Syllabes : ba, da, ka Imite actes simples
parachutiste Début de préhension en pince Répond à son prénom
D : pieds à la bouche inférieure
V : poids du corps sur une
main pour saisir objet

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
8 mois Tient assis seul Perfectionne pince inférieure Imite des sons Comprend le « non »
D : peut s'asseoir seul en Déliement de l'index Combine des Cherche jouets jetés
prenant appui sur un côté syllabes : dada-baba
V : fait l'ours
er
1 mode de locomotion : les
retournements

9 mois Assis, pivote sur ses fesses Préhension en pince supérieure Syllabes redoublées : Notion d'outil
V : rampe « papa-mama » non Apprend à tendre un
Se met debout en se tenant différencié jouet
aux meubles Compare 2 cubes

10 mois 4 pattes Pince supérieure plus fine « papa-maman » Fait « au revoir »,


Se met debout, « chevalier bien différencié « bravo »
servant » Notion de contenant et
de contenu

11-12 mois Marche de l'ours Pointe son index Langage global Emboîte les objet
ers
Début des 1 pas significatif Encastrement : met
Marche le long des meubles Mots phrases rond
2 mots significatifs Envoie balle
Comprend phrases
simples

15 mois Marche seul Relâchement manuel fin et Perfectionne son Demande objets en
Monte escalier à 4 pattes précis langage global pointant du doigt
Se met debout sans appui Tient sa cuillère, gribouille significatif Tour de 2 cubes
4-6 mots significatifs

18 mois Monte-descend escaliers en Lance balle Jargon mature Intérêt pour livres
se tenant à la rampe Mange seul 7-10 mots d'images, désigne 1-2
Début course, saut 2 pieds Aime faire des gribouillis images
Marche à reculons Comprend 1-2 ordres
Montre 2-3 parties du
corps

2 ans Monte-descend escaliers Souplesse du poignet Explosion du Propreté de jour (18-24


sans alterner les pieds Dévisse couvercle vocabulaire ms)
Court vite 2,6 ans : copie rond Phrases explicites Aide pour se
Tape dans ballon Utilise « je-moi-tu » déshabiller
Compte jusqu'à 3-
4Nomme 4-5 images

3 ans Monte-descend escaliers en Bonhomme tétard Avalanche de Connaît comptines


alterné Copie une croix questions : Compte jusqu'à 10
Saute sur un pied Tour de cubes pourquoi ? Nomme 8 images et 8
Fait du tricycle S'habille seul Utilise correctement parties du corps
le temps des verbes

VI. DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT DE 3 À 6 ANS

(LA MOYENNE ENFANCE)

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
MOTRICITÉ LA VISION L'ÉLABORATION DU LA COMPRÉHENSION
LANGAGE SOCIALISATION

le graphisme * 5 ans s'achève et le 3 à 6 ans : principe Repères des


* 3 ans : peut dessiner discrimination vocabulaire s'enrichit de la réalité et acquisitions spatiales
un rond visuelle des importance des * 4 ans
* 3 ½ ans : peut orientations simples pairs -> tri de formes, de
dessiner une croix *La latéralisation à 6 ans 2550 mots l'enfant devient grandeurs
* 4 ans : peut dessiner oculaire n'est pas * un enfant comprend conformiste -> jeux
un carré avec modèle établie à 6 ans environ 5 fois plus de cette phase est d'encastrement
* 5 ans : peut dessiner mots qu'il n'en dit marquée par -> orientation
un triangle l'ouverture au correcte des objets
les 1 ères phrases :
* 6 ans : peut dessiner monde, la prise de * 6 ans notion
l'ordre des mots n'est
un losange conscience de son Gauche Droite sur lui
pas toujours conforme à
sexe, l'apparition
celui des phrases de Vers 4 ans
5 ans : peut descendre du langage
l'adulte. -> L'enfant dit qu'il
en alternant intérieur. Les
rivalités est plus grand qu'un
intrafamiliales se enfant de 3 ans mais
développent. ne comprend pas la
nuance « plus âgé »
* l'angoisse -> L'enfant utilise :
oedipienne à « avant » « après »
l'assurance de et il est capable de
l'école distinguer et d'utiliser
* le partage du les termes « jour » et
parent de sexe « nuit », « matin »,
opposé est vécu « midi » et « soir »
comme Entre 5 et 6 ans : il
insécurisant connaît les saisons
et fait la différence
*L’importance du entre 1 heure et 1 ou
jeu symbolique et 2 minutes
de l'imaginaire Entre 6 et 7 ans : il
jongle avec les noms
des jours de la
semaine

VII. DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT DE 6 À 12 ANS

(LA GRANDE ENFANCE)


Aspect de la vie affective et sociale Développement Structuration Compréhension
psycho affectif temporelle

06 ans est « l’age de l’écolier ». A cet age -> le jeu associatif Entre 7 et 8 ans : il Jusqu'à 7 ans l'enfant
l’enfant est inséré obligatoirement dans le (4 - 5 ans) est capable d'utiliser comprend les notions
groupe scolaire, mais il appartient à d’autres -> organisation de un calendrier, sait d'espace par rapport à lui
groupes sociaux. l'activité collective qu'un mois c'est 4 et à son propre vécu
semaines, connaît la
1°le groupe familial : la famille sécurise de 6 à 9 ans : succession des mois 7 ans notion Gauche

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
l’enfant et joue un rôle fondamental dans son assurance du de l'année et Droite sur une autre
évolution elle peut l’aider à épanouir sa groupe et commence à avoir personne placée dans la
personnalité, à prendre confiance en lui… affirmation du soi quelques repères de même orientation que lui
date. (vacances * 8 - 9 ans
2° le groupe social : la vie sociale de l’enfant 6 -7 ans) d’été c'est en été) -> notion Gauche Droite
est intense, c’est l’âge des camarades ; l’enfant Vers 8 ans : il en miroir (face à face) et
est capable de tenir compte le désir de l’autre apprend les heures sur n'importe quel objet
et peut lire une dans n'importe quelle
montre orientation.

LA CROISSANCE STATURO-PONDERALE

I .DEFINITION:

La croissance est un processus de maturation générale de l'organisme comprenant l’augmentation de


La taille, du poids et l’évolution dentaire.

II .LES FACTEURS DE CROISSANCE STATURO-PONDURALE:

On distingue:

-Des facteurs externes liés à l'environnement;

-Des facteurs internes spécifiques à l'individu.

1. LES FACTEURS EXTERNES :

A. LA NUTRITION : Intervient dans la croissance de l'enfant. L'alimentation doit être équilibrée en qualité et
en quantité. Elle doit répondre aux besoins de l'enfant.

B.LES CONDITIONS DE VIE:

-les facteurs climatiques;

-les conditions de logement (habitat insalubre ou non);

-l'environnement (bruit, pollution);

-le rythme de vie de l'enfant (sommeil, sport, ambiance).

C. LES RELATIONS AFFECTIVES DE L’ENFANT:

SPITZ a démontré le retentissement des carences affectives sur la croissance.

D. LA SURVEILLANCE MEDICALE DE L’ENFANT: vaccinations, rythme des visites médicales…

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
2. LES FACTEURS INTERNES:

A. LES ELEMENTS GENETIQUES: les poids et taille de chacun des deux parents doivent être pris en
considération pour évaluer la croissance de l'enfant.

B.LES ELEMENTS GENETIQUES:

Différentes hormones agissent sur la croissance:

- l'hormone somatotrope (appelée hormone de la croissance) est sécrétée par l'hypophyse,


essentiellement durant la phase de sommeil lent, d'où l'importance du respect du sommeil de l'enfant et
de l'adolescent.

D'autres hormones interviennent également:

 L’hormone thyroïdienne (TSH);

 Les hormones corticosurrénales (la cortisone);

 Les hormones sexuelles (au moment de la puberté).

III. LAVITESSE DE LA CROISSANCE STATURO- PONDERALE:

Varie en fonction de l’âge, elle est:

 Très rapide durant la vie intra-utérine.

 Rapide de la naissance à 2 ans.

 Plus lente de 3 à 10 ans.

 Très rapide à l’adolescence.

IV.L’ÉVOLUTION DE LA CROISSANCE PONDÉRALE :

1. La surveillance se fait :

 Tous les jours à la maternité;

 Une fois par semaine durant le premier mois;

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 Et ensuite, au rythme des consultations de SMI.

2. La progression du poids de 0 a 3 ans :

Age de l'enfant Prise de poids journalière Points de repère Poids


approximatif
naissance Perte de poids et reprise de poids à PN 3kg250
10 jours
1-3mois 25 g/jour 5kg500

4-6mois 20g/ jour PN X2 6 kg 500

7-9mois 15g/ jour 8 kg

10-12mois 10 g/jour PN X3 10 kg

2ans PN X4 13 kg

3ans +1 kg 500 14 kg 500

EXERCICE 01:

Calculer le poids d’un nourrisson de deux mois pesant à la naissance 3Kg 250.

SOLUTION 01:

Périodes calculs Gain de poids donc Le poids est de

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
De 0 à 10 jours Perte de poids 0 À 10 jours 3Kg 250
physiologique

De 10 jours à 01 25g x 20 jours 500g À 01 mois 3Kg 750


mois

De 01 mois à 02 25g x 30 jours 750g À 02 mois 4kg 500


mois

EXERCICE 02:

Calculer le poids d’un nourrisson de sept mois pesant à la naissance 3Kg.

SOLUTION 02:

- À 05 mois (PN x 02) = 6Kg et faire le calcul suivant :

-De 05 à 06 mois : 20g x 30 jours = 600g donc à 06 mois = 6kg 600

-De 06 à 07 mois 15g x 30 jours = 450g donc à 07 mois = 7kg 050

3 LA COURBE PONDERALE:

Réaliser la courbe pondérale d’un enfant de 05mois pesant à la naissance 03kg500.

AGE naissance 01 02 03 04 0

mois mois mois mois 5mois

POIDS 3kg500 3kg750 4kg900 5kg500 06kg 6kg500

5. LA TAILLE:

La croissance de la taille est rapide ; À 04 ans l’enfant mesure 01 mètre (il a doublé sa taille de
naissance).

La surveillance se fait 10 fois par mois en moyenne chez le jeune nourrisson. puis au rythme des
consultation des SMI.

A. MOYENNES DE TAILLE:

• Nouveau né : 50cm

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
• 01an :73cm

• 02ans : 85cm

• 0 3 ans : 93 cm

• 04 ans : 01m = taille de naissance x 2

6. LE PERIMTRE CRANIEN

Cette mensuration indique la croissance du cerveau et permet de dépister la survenue d’anomalie

-une augmentation importante du pc peut traduire une hydrocéphalie

Un arrêt de croissance du pc peut traduire une microcéphalie

Règle générale pour calculer le pc jusqu’ l’age de 01 an :

TAILLE
PC = + 10 CM
2

A. MOYENNES DU PC :

 Nouveau né : 35cm

 06 mois :43cm

 01 an :46cm

7. LE PERIMETRE THORACIQUE

C’est la mensuration du tour du thorax

A. MOYENNES DU PTH :

 Nouveau né : 33cm

 06mois :43cm

 01an :47cm

8. MOYENNES DE REFERENCE

 Jusqu’à 06 mois le PC est supérieur de PTH


 Vers 06 mois PC=PTH
 A partir de 09 mois le Pc inférieur au PTH

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
9. LA DENTITION:

• De 06 mois a 30 mois, la dentition provisoire se met en place; elle est compos2e de 20 dents :
dents de lait ;

• A partir de 7 ans la dentition définitive se met en place elle se termine avec l’apparition des 4 dents
de la sagesse a l’age adulte .elle comprend alors 32 dents.

1. DENTITION PROVISOIRE

SCHEMA TOTAL DENTS NOMBRES DE APPARITION CHUTE ET


DENTS DES DENTS REMPLACEMENT

Incisives
médianes
inférieures 2 Vers : 6 mois 6ans

Incisives
médianes
supérieures 2 8mois 6ans ½

Incisives
latérales
supérieures 2 10mois 7ans

1 an =8 dents Incisives
environ latérales
2 12mois 7ans ½
inférieures

Premières
molaires
inférieures et 2+2 12-18mois 12ans
supérieures

2 ans =16 dents Canines


environ supérieures
et inférieures 2+2 18-24mois 11ans

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
3 ans= 20 dents Deuxièmes
environ
molaires
inférieures et
supérieures 2+2 24-30mois 13ans

1. DENTITION DEFINITIVE

adolescent apparition de 8 molaires entre 6 et 13 ans

=28 dents

adulte =32 dents apparition de 4 dents de sagesse a partir de 18 ans

LES BESOINS DE L’ENFANT EN FONCTION DE L’AGE

BESOINS BESOINS BESOINS BESOINS


AGES ACTIVITES
PHYSIQUES INTELLECTUELS AFFECTIFS SOCIAUX
Curieux, Dessins,
Besoin de
petite peinture,
siestes, 4 Grande
concentration, cuisine, chants
repas sensibilité,
immense Age du 'non', avec gestes,
importants, besoin de
mémoire, âge possessif, non cache-cache,
3/5 pas de notion câlins, besoin
du pourquoi, prêteur, age chat, histoires,
du danger, de sécurité,
influençable, du 'je', contes,
ANS pas de proximité de
inconscient, autonomie, construire et
capacité sa maman,
imagination, égocentrisme détruire, jouer
physique, complexe
observateur, avec l'eau,
beaucoup d'oedipe
pas de notion théâtre de
d'énergie
du temps marionnettes
Eperviers
Curieux, naïf foulards,
Besoin
Ressemblance et chaises
d'affection, de Besoin de
filles/garçon, influençable, musicales, jeux
confiance, de responsabilité,
6/8 ANS énergique, pas de repère sportifs, jeux de
sécurité, de pas rancunier,
souple mais espace- mémoire,
consolation si désordonné
fragile temps, besoin activités
problème
d'explications manuelles et
artistiques
Dynamique, Facilité Recherche Rapports Jeux physiques,
tonique, d'apprendre, l'autonomie, conflictuels, jeux de pistes,
besoin de se réfléchis et se pudeur début de ballons, jeux
9/11 ANS dépenser, pose des (câlins), rébellion, attaque/défense,
bagarres, questions, recherche séparation esprit de
refus de début l'attention de garçon/fille, compétition,
toilette d'autonomie, l'autre idée de stimuler leur

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
veux faire domination curiosité
comme les
grands, sait
lire, écrire,
compter,
aspect
critique en
groupe
Sportives :
Rébellion, intenses et
importance du complexes,
Autonomie
regard des durée plus
Puberté, par rapport à
autres, longue, plus de
besoin de se Soin d'eux, la famille,
formation de réflexion et de
dépenser, désir 1ère
groupes, logique,
mauvaise d'apprendre, expérience
12/14 ANS volonté de imaginaire
connaissance différence de amoureuse,
s’affirmer, adapté aux
physique, maturité et recherche
esprit de goûts, jeux
différence d'opinion d'identité,
compétition, combinant le
garçons/filles connaissance
se fondre physique et
de soi
dans un l'intellectuel,
moule jeux de rôles,
d'improvisation
Curieux, Dessins,
Besoin de
petite peinture,
siestes, 4 Grande
concentration, cuisine, chants
repas sensibilité,
immense Age du 'non', avec gestes,
importants, besoin de
mémoire, âge possessif, non cache-cache,
3/5 pas de notion câlins, besoin
du pourquoi, prêteur, age chat, histoires,
du danger, de sécurité,
influençable, du 'je', contes,
ANS pas de proximité de
inconscient, autonomie, construire et
capacité sa maman,
imagination, égocentrisme détruire, jouer
physique, complexe
observateur, avec l'eau,
beaucoup d'oedipe
pas de notion théâtre de
d'énergie
du temps marionnettes
Eperviers
Curieux, naïf foulards,
Besoin
Ressemblance et chaises
d'affection, de Besoin de
filles/garçon, influençable, musicales, jeux
confiance, de responsabilité,
6/8 ANS énergique, pas de repère sportifs, jeux de
sécurité, de pas rancunier,
souple mais espace- mémoire,
consolation si désordonné
fragile temps, besoin activités
problème
d'explications manuelles et
artistiques
Dynamique, Facilité Recherche Rapports Jeux physiques,
tonique, d'apprendre, l'autonomie, conflictuels, jeux de pistes,
besoin de se réfléchis et se pudeur début de ballons, jeux
9/11 ANS dépenser, pose des (câlins), rébellion, attaque/défense,
bagarres, questions, recherche séparation esprit de
refus de début l'attention de garçon/fille, compétition,
toilette d'autonomie, l'autre idée de stimuler leur

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
veux faire domination curiosité
comme les
grands, sait
lire, écrire,
compter,
aspect
critique en
groupe

NOTIONS D’HYGIÈNE, D’ASEPSIEET DE STÉRILISATION

PASTEUR : disait : « le microbe n’est rien le corps est tout ».

1. DEFINITION DES TERMES :

TERMES DEFINITIONS EXEMPLES

L’asepsie C’est l’ensemble des mesures propres à Se laver les mains entre deux changes
empêcher tout apport afin d’éviter de transporter des germes
d’un enfant à un autre.
de micro organismes.
L’antisepsie C’est une opération permettant d’éliminer ou Réaliser l’antisepsie d’une plaie infectée.
de tuer les micros organismes au niveau des
tissus vivants (peau, muqueuses)
L’antisepsie C’est une opération qui permet d’abaisser le Désinfecter le sol ou le plan de travail.
nombre de
micro organismes portés par les milieux
inertes ( plan de travail, objets…..)

N B : L’antisepsie et désinfection se réalisent au moyen de « méthodes antiseptiques » elles font appel à certains
produits dit « bactéricides » (Qui tuent les bactéries).

II. MESURES PROPHYLACTIQUES EN COLLECTIVITE :


-Le jeune enfant a une grande réceptivité aux microbes. De plus, en collectivité, la flore microbienne,
résultant de la densité des personnes, accroît les risques de contamination.

-En conséquence, des mesures particulières de prophylaxie, c’est à dire de prévention, doivent être prise.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
-Les règlements de santé exigent pour tout personne travaillant en service hospitaliers (ou crèche) une visite médicale
d’embauche, qui comprend :
 Un examen clinique ;
 Une radiographie des poumons ;
 Un contrôle des tests tuberculiniques et vaccinations.

1. mesure d’hygiène en service hospitalier:


En service hospitalier (maternité, pédiatrie, chirurgie…..) Les risques de contamination et d’infection sont
important car:
 la flore microbienne est dense et variée
 les enfants hospitalisés sont porteurs de germes
 le matériel de soins (commun à plusieurs enfants) peut transmettre
L’infection……

Pour diminuer ces risques ; des mesures d’hygiène très strictes doivent être appliquées. Elles concernent :
A .l’architecture :
Les services d’enfant devraient se situer dans des pavillons isolés ou au dernier étage d’une construction
unique
B. L’organisation du travail :
Un travail bien organisé diminue le risque de contamination. L’I.D.E exécutant des soins doit :
 Regrouper le matériel nécessaire pour limiter les allées et venues au prés des enfants ;
 Commencer par l’enfant le plus infecté vers le plus infecté ;
 Réaliser le soin en allant du plus propre au plus sale.
C. Le personnel :
La prévention se fait par :
 Le port de vêtement de travail :
 Une blouse individuelle à chaque enfant sera enfilée avant chaque soin.
 Des chaussures réservées a l’hôpital
 Le lavage des mains et des avant bras doit être fréquent
 Suppression des bijoux personnels

D. l’hygiène du matériel et des locaux :

La puéricultrice veille et participe activement à l’hygiène en collectivité

- Entretien quotidien des chambres occupées :

-Tous les jours, après la toilette de l’enfant


-Nettoyage des : étagères, paillasses, baignoire, pèse-bébé….sont nettoyés à
L’eau et au savon, puis désinfectant si l’enfant est contagieux.
-Les siphons de la baignoire et du lavabo sont javellisés
-Nettoyage du matériel :
-Ranger le matériel ;

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
-Evacuer le matériel sale.

- Désinfection des chambres non occupées :

• Enfant non contagieux : après le nettoyage de la chambre on doit désinfecter : lit, paillasses,
étagères baignoire…..

• Enfant contagieux : après le nettoyage de la chambre : ouvrir les placards fermer fenêtres et
portes d ‘entrée, puis réaliser la désinfection de la chambre en y installant un appareil diffusant
des vapeurs de formol (Durée 6 h).

LE CARNET DE SANTE

I. DEFINITION :

o Le carnet de santé est un document qui réunit tous les évènements survenus depuis la conception
jusqu'à l’âge 20 ans, ainsi à l’âge adulte il servira de document de référence, il constitue également
un lien entre les différents praticiens qui interviennent dans la surveillance médicale aussi bien
préventive que curative

o Le carnet de santé sera délivré à la gestante dés la première visite prénatale, il devra être présenté
à chaque visite, toutes les informations, les antécédents, le déroulement de la grossesse et de
l’accouchement seront mentionnés.

o Il deviendra la propriété de l’enfant dès sa naissance et portera son identité

II. LE PLAN DE CARNET DE SANTE :

A coller à ces préoccupations, il comporte cinq parties :

o Une partie rose : pour la surveillance de la grossesse jusqu'à l’accouchement

o Une partie bleue : pour la naissance et les jours qui la suivent ainsi que le calendrier vaccinal

o Une partie jaune : pour le nourrisson et jusqu'à 02 ans

o Une partie orange : pour l’enfant d’age préscolaire, scolaire et l’adolescent ainsi que les courbes
de croissance

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
o Une partie verte : pour les conseils dans laquelle on trouvera aussi les droits de l’enfant, adresse et
téléphone utiles et le sommaire

III. INTERET :

Le besoin d’actualiser le carnet de santé s’est ressenti pour plusieurs raisons :

o Permettre un suivie continu jusqu'à l’âge de 20 ans ;


o Donner aux praticiens un outil de travail plus complet et plus pratique ;
o Etablir le lien entre les différents prestataires ;
o Informer, conseiller et donner aux parents la possibilité de suivre chaque étape de la vie de leurs
enfants ;
o Mettre en place des éléments importants et /ou nouveaux.

L’ACCUEIL D’UN NOUVEAU NÉ

INTRODUCTION

 Il est extrêmement précieux et doit être conduit avec précision et rapidité.

 Le bébé restera à la maternité près de sa maman si, dès sa naissance, il respire, crie et ne présente
aucun problème. C’est le cas habituel de l’enfant né à terme.

 Toutefois, en attendant la naissance, la puéricultrice aura dû préparer le matériel nécessaire pour


une réanimation d’urgence et vérifier son bon fonctionnement.

I. CHEK- LISTE DU MATERIEL AVANT LA NAISSANCE:

 Vérifier la présence et le bon fonctionnement du matériel

 Table de réanimation, propre ,stérile , éclairée, chauffée


 Tenue complète stérile.

Matériel d’aspiration:
 source de vide

 sondes gastriques

 sondes pharyngées.

Matériel de ventilation:
 source d’oxygène

 humidificateur

 ballon

 masque adapté.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
Autres:
 Thermomètre

 Dextrostix

 Matériel pour cathétérisme ombilical

 stéthoscope

 Mettre ruban

 Pèse bébé stérile et propre

 Matériel pour le test à la seringue

 Matériel pour l’évaluation de l’intégrité de l’organisme

 Champs stériles

 Matériel pour les soins suivants:

 Cordon ombilical

 Yeux

 Oreilles

 visage

 clamp de BAR

 Toise mobile horizontale

 Ciseaux et lame bistouri stérile

 Vitamine K

 Collyre ou pommade ophtalmique (nitrate d’argent)

 Compresses stériles

 Bracelets d’identification

 Vêtements pour le nouveau né

II. TECHNIQUES À LA NAISSANCE:

1. SECTION DU CORDON:

 on attend ordinairement que le cordon ne batte plus.

 on pose deux pinces l’une près de l’autre, à 10 centimètres de l’ombilic et on coupe entre les deux.

 Vérifier la présence de deux artères et d’une veine

 Le nouveau-né est définitivement séparé de sa mère.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
2. CONDUITE A TENIR AUPRES D’UN NOUVEAU-NE EN SALLE DE TRAVAIL:

 Lorsque le cordon est sectionné, le bébé est placé sur la table de réanimation le temps d’effectuer

les premiers soins.

 le cordon est sectionné 01 cm au dessous ET 01 cm au dessus du clamp de BAR a l’aide d’un

ciseau stérile.

 après désinfection de la zone de section a l’alcool à 60°, une compresse alcoolisée est appliquée

sur la tranche de section ; un pansement avec une compresse stérile et un filet , pour fixer le

pansement, peuvent être ensuite appliqués.

A. Identification :
 Doit se faire avant la sortie de la salle de naissance.

Elle consiste le plus souvent en :

 La pose d’un bracelet portant le nom, le prénom, le sexe, la date, l’heure de sa naissance, le nom

et prénom de la mère ainsi que son groupage. Et sera conservé au poignet de l’enfant jusqu'à sa

sortie de la maternité.

B.L’évaluation de l’adaptation à la vie extra utérine:

a. Evolution Du Score D’APGAR

 Évolution du score d’APGAR À:

 01 min,

 05 mn

 10 mn

de vie

Signes 0 1 2

Fréquence Cardique Absence Moins de 100 Plus de 100

Respiration Absence Lente,Irrégulière Bonne

Tonus Musculaire Flasque Légère flexion Des Mouvements actifs


extremities

Réactivité Absence De cri Cri Faible Cri Vigoureux

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
Couleur Bleu (cyanosé) Corps rose Rose
Extrémités bleues

b. CONDUITE À TENIR SELON LE SCORE D’APGAR :

• SCORE ENTRE 8 ET 10 : bon état de santé de l’enfant.


• SCORE ENTRE 3 ET 7: traitement immédiat de l’enfant.
• SCORE INFERIEUR A 3 : réanimation d’urgence.

C. Évaluation de l’intégrité de l’organisme :

• Cette évaluation se fait par :


• l’observation de l’enfant : pour repérer certaines malformations.
• La vérification des orifices : (voir cours de l’examen somatique et neurologique).
• désobstruer soigneusement la bouche, puis les narines (en passant systématiquement une sonde à
travers les 2 narines pour vérifier leur perméabilité) : une aspiration trop intense risque d’entraîner des
lésions des muqueuses ou une bradycardie.
• si on a une notion d’inhalation de liquide amniotique, il faut aspirer l’oropharynx et la trachée avant que
l’enfant ne respire.
• sécher l’enfant
• pas de bains + + +
• Désobstruction des fosses nasales (permet de dépister une imperforation des choanes), de la bouche, de
la gorge.
• Passage d’une sonde dans l’oesophage pour vérifier sa perméabilité par le test à la seringue
• Identifier le nouveau-né par un bracelet pourtant le nom, sexe, le nom de la mère, la date de naissance
et les mensurations…)

D. soins complémentaires:

• Oxygénation si nécessaire.
• Prise de la température rectale (36° à 37°).qui permet de dépister une imperforation anale. Doit se faire

avant l’habillage du nouveau né. une hypothermie entraîne la mise en incubateur pendant 1h à 2h.

• Injection de vitamine K (0,5 A 1mg/kg de poids per -os ou en IM).

• Prise de mensurations: poids, taille, périmètres crânien et thoracique.

• Évolution de la glycémie: en effectuant un Dextrostix, prélever, une goutte de sang au niveau du talon

(normale: 0,40-0,70 g/l).

• Soins des yeux: instillation de 1 à 2 gouttes de collyre d’antibiotique ou nitrate d’argent dans chaque

œil, en prévention de l’ophtalmie purulente pouvant entraîner la cécité.

E. L’EXAMEN SUCCINCT A LA NAISSANCE

Entre le moment où l’enfant quitte le sein maternel et celui où il se repose tranquillement dans son

berceau, une vingtaine de minutes se sont écoulées pendant lesquelles il faut apprécier:

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
• La disparition progressive de la cyanose,

• La liberté de la respiration, la facilité du cri,

• L’agitation parallèle des membres,

 L’extension des membres supérieurs à la moindre mobilisation du tronc,

 Le Grasping des mains, le bon tonus général, la maturation neurologique,

 La conformation normale des lèvres et de la bouche, des organes génitaux, de l’anus,

 L’absence de hernie.

F. Habillage :

 le nouveau né est habillé avec des vêtements préalablement chauffés.

G. Première mise au sein :


 si la mère désire allaiter précocement son enfant, la mise au sein sera faite en salle de travail, ce

qui favorisera la montée laiteuse.

 on veillera à lui apporter l’aide dont elle a besoin.

H. Transport et installation dans le berceau :


 l’enfant est installé prés du lit de sa mère ;

 il dort en position décubitus latérale et légèrement déclive afin d’éviter l’inhalation des

mucosités.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
VACCINATION

I. DEFINITION DES CONCEPTS :

 IMMUNITE : C’est la résistance (naturelle ou acquise) d'un organisme à un agent infectieux

(Microbes ou toxines).

 VACCINATIONS: Ont pour but d'assurer la protection de l'individu contre certaines maladies

 LES VACCINS: Sont des préparations réalisées à partir d'antigènes (bactéries, virus, toxines)

rendus inoffensifs pour l'organisme

 VACCINER: C'est introduire dans l'organisme d'un sujet des antigènes afin de lui permettre de

fabriquer des anticorps. Le sujet est alors immuniser contre une ou plusieurs maladies, selon la

nature du vaccin.

II.LES DIFFERENT TYPES D’IMMUNITÉ:

 L’immunité non spécifique: elle est surtout caractérisée par une réaction inflammatoire avec

intervention des cellules phagocytaires, du système complément, de différents médiateurs

chimiques etc……..

 L’immunité spécifiques: elle fait appel aux lymphocytes B et T et possède deux caractéristiques:

-La spécificité

-La mémoire immunitaire

III.REPONSE IMMUNITAIRE ET REPONSE SECONDAIRE:

 La réponse immunitaire à un premier contact avec un antigène est dite « PRIMAIRE ».

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 Une partie des lymphocytes B et des lymphocytes T se transforment en lymphocytes mémoires

qui conservent le souvenir du premier contact et se réactivent à l’occasion d’un contact pour

donner une réponse SECONDAIRE plus rapide plus durable.

 Cette notion est capitale et explique l’intérêt des rappels en vaccination.

IV.FACTEURS INTERVENANT DANS LES REPONSES IMMUNITAIRES AUX VACCINATIONS:

 1. intérêt des rappels: l’introduction du vaccin pour la première fois dans l’organisme n’est pas

suivie d’une réponse immédiate : il faut en effet que les cellules chargées de la réponse

immunitaire reconnaissent d’abord l’agent étranger avec lequel elles entrent en contact et

produisent ensuite la réponse adaptée.

Si l’on introduit une deuxième fois le meme vaccin, la réponse est plus rapide et plus longe: les

cellules chargées de la réponse immunitaire qui ont gardé le souvenir de la première rencontre

se mobilisent plus vite et répondent plus fort et plus longtemps.

 Certains vaccins pour être efficaces et donner une immunité de longue durée nécessitent qu’ils

soient administrés de façon répétée (2,3 fois ou d’avantages) avec un intervalle minimum d’un

mois entre chaque prise.

 Certains vaccins nécessitent des rappels périodiques (tous les cinq ans à dix ans) indispensables

pour maintenir un niveau d’immunité satisfaisant comme par exemple pour les vaccinations:

anti- diphtérique et anti- tétanique

V.VOIE D’ADMINISTRATION DU VACCIN:

1. Par voie injectable (IM, SC, ID):

 Lorsqu’il s’agit d’un vaccin tué ou inactivé, le vaccin injectable stimule de façon préférentielle la

production d’anticorps sériques.

 Lorsqu’il s’agit d’un vaccin vivant ou atténué, le vaccin injectable s’accompagne d’une réphaction

du virus ou da la bactérie atténuée et de leur diffusion dans l’organisme avec pour résultat la

production d’anticorps sériques et une immunité à médiation cellulaire.

2. PAR VOIE ORALE:

 Le vaccin administré par voie orale provoque la production d’Iga au niveau des muqueuses et

d’anticorps sériques à traves l’organisme exemple la prise du vaccin vivant anti poliomyélite

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
s’accompagne d’une induction d’anticorps Iga sécrétoires au niveau intestinal mais aussi

d’anticorps sériques

VI.L’INFLUENCE DE L’AGE:

 Nouveau né et nourrisson:

 Ont une réaction immunitaire insuffisante vis-à-vis de certains vaccins à cause:

 De l’immaturité de leur système immunitaire

 Du rôle inhibiteur des anticorps maternels

VII.RÉACTIONS VACCINALES:

TYPE DE REACTION VACCIN RESPONSABLE CONDUITE ULTERIEURE


Rougeur, nodule au point Tous les vaccins injectables Une réaction faible ou modérée
d’inoculation n’est pas une contre indication
Fièvre modérée Tous les vaccins Pas de contre indication
Exanthème bénin sans fièvre Anti rougeoleux Aucune
Adénite BCG Voir vaccination BCG
Hyperthermie majeure Anti diphtérique Prises ultérieures sous
surveillance médicale
Hyperthermie majeure Anti coquelucheux Contre indique les prises
Convulsions suivantes
encéphalite
Choc anaphylactique Constituants des vaccins Vaccin incriminé contre indiqué

En cas d’effets secondaires graves, déclarer les manifestations observées à la direction de la

prévention, en précisant la date d’injection, le type et le N° de lot du vaccin incriminé

IIX.VACCINATION DES GROUPES A RISQUE :

1. Prématuré et/ou petit poids de naissance:


 La réponse immunitaire de l’enfant prématuré correspond non pas à son âge gestationnel mais à

son âge chronologique.

 Le calendrier vaccinal peut donc être appliqué aux enfants nés prématurément au même titre

que les enfants nés à terme.

2. Malnutrition proteino énergétique:


 Il n’y a pas de contre indication à la vaccination; main il est souhaitable d’encourager la

vaccination au cours de la première année avant que n’apparaissent les signes de malnutrition

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
3. Hémophile
 La voie intramusculaire doit être interdite

 Le BCC peut être administré par voie intra dermique.

 L’inti rougeoleux sera inoculés dans la région deltoïdienne par voie cutanée avec une aiguille

fine, une compression digitale de cinq minutes suivra l’injection.

 Lorsque l’IM est obligatoire (vaccin anti hépatite B) la vaccination doit se faire en milieu

médical.

3. Le Diabete
 La vaccination est recommandée chez l’enfant diabétique. Elle se fera pendant la période où le

diabète est équilibré.

4. Sujet sous corticoïdes:


 En cas de corticothérapie prolongée de plus de semaines, attendre au moins trois mois après

l’aret du traitement avant d’administrer les vaccins vivants viraux ou le BCG

5.Sujet Sous Immunosuprresseurs


 Les vaccins vivants atténués ne doivent pas être administrés aux immunodéprimés.

IX.ASSOCIATION DES VACCINS


 DTC+ VPO+ anti rougeoleux.

 BCG +VPO +DT.COQ +HÉPATITE B.

 DT.COQ+VPO +anti rougeoleux+ Hépatite B.

 DT +VPO +anti rougeoleux+ hépatite B.

 DT.COQ+ BCG + anti rougeoleux.

 BCG +anti rougeoleux+Antitétanique.

X. LA STRATEGIE VACCINALE :

1. IDENTIFICATION DE LA POPULATION:

Chaque unité sanitaire qui vaccine doit connaître sa population cible, c'est-à-dire tous les enfants et
toutes les femmes Enceinte qui résident dans sa zone d'action pour leur administrer les vaccins selon le
calendrier national.

2. ORGANISATION DES SEANCES DE VACCINATION:

 L'organisation des séances de vaccination comporte:


 La programmation des séances;

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 La préparation du matériel nécessaire
 L'enregistrement des actes vaccinaux;
 L'administration du vaccin;
 Le rangement en fin de séance;
 L'évaluation de la journée.
3. COMMANDE DE VACCIN:

Au niveau de votre commune, pour déterminer la quantité de vaccin à commander, il faut:

 Estimer la population générale de la commune;


 Calculer votre population cible
 Calculer le nombre de doses à administrer pour chaque vaccin
 Calculer les pertes en vaccins ou taux d'utilisation des vaccins
 Prévoir un stock de réserve

4. L'EVALUATION:

C'est une étape importante et indispensable au succès du PEV; Elle a pour but de savoir dans quelle
mesure les objectifs de PEV ont été atteints et donc de rectifier les stratégies et résoudre les
contraintes; L'évaluation permet d'identifier les enfants en retard de vaccination et de les convoquer.
Elle doit être permanente, régulière, rétro informative.

XI.LA CHAINE DE FROID:

On appelle chaîne de froid la série d'actions qui garantie la conservation efficace des Vaccins depuis leur
fabrication jusqu'a leur utilisation.

L'activité du vaccin est garanti par:

 Sa parfaite conservation depuis sa fabrication jusqu'a son administration;


 Son utilisation impérative avant la date de péremption fixée par le fabricant
 Les vaccins sont vulnérables.
 De multiples facteurs interviennent dans la dénaturation des vaccins. Parmi eux on peut citer:
 La chaleur
 La congélation pour certains vaccins;
 La lumière
 Les vaccins antitétaniques et DTC craignent également la congélation
 La chaîne de froid comporte aussi des étapes intermédiaires assurées par les transporteurs, les
Magasiniers, les coordinateurs de programme et les vaccinateurs.

 Ainsi donc, les deux composantes de la chaîne de froid sont le personnel et le matériel.
 LE PERSONNEL: qui transporte, stocke, organise, dirige la distribution des vaccins et administre le
vaccin
 LE MATERIEL: nécessaire à la conservation, au stockage et au transport du vaccin.

XII.CONSERVATION DES VACCINS :

1. LA CHAMBRE FROIDE:

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 Elle sert à conserver les vaccins à l'échelle de la Wilaya ou du secteur sanitaire.
 Elle doit être soumise à des contrôles réguliers de température ou mieux être pourvu d'un
thermographe.
 Elle doit obligatoirement être pourvue d'un groupe électrogène à déclenchement automatique ou
être branchée sur une installation de secours déjà existante.

2. LE REFREGIRATEUR:

C'est le matériel de base des unités de vaccination. Il sert à conserver les vaccins et les solvants

XIII. CLASSIFICATION DES VACCINS DU P.E.V EN ALGERIE:

VACCINS BACTERIENS

Vivants atténues BCG

Anatoxines Antidiphtérique

Antitétanique

Inactive anticoquelucheux

VACCINS VIRAUX

Vivants atténues Antipoliomyélitique Oral, Antirougeoleux

Inactive Antipoliomyélitique injectable

Antigénique recombinant Anti hépatite B

Vivants atténues Antipoliomyélitique Oral, Antirougeoleux

XIV. LE ROLE DE LA PUERICULTRICE AVANT, PENDANT ET APRES AVOIR VACCINER


UN ENFANT:

Le jour de la vaccination:

 Prendre la T° de l'enfant
 S'assurer du bon état général de l'enfant
 Préparer le matériel nécessaire pour la vaccination;
 Vérifier le vaccin: son nom, la date de péremption….
Pendant la vaccination:

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
 Préparer" psychologiquement" l'enfant à recevoir l'injection;
 Bien le tenir (ou l'indiquer à la maman comment le tenir);
 Encourager et réconforter l'enfant.
Après la vaccination:

 Vérifier que la vaccination a été notée sur le carnet de santé;


 Transmettre au médecin les différentes observations et soins;
 Surveillez les réactions de l'enfant (fièvre………)
 Appliquez éventuellement le traitement antipyrétique
 Assurer les transmissions.

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA
XV. TABLEAU RECAPUTILATIF DES VACCINS DU P.E.V:

TYPE DE VACCIN PRESENTATION T° DE CONSERVATION SITE D'INJECTION CONTRE INDICATION

-Déficit immunitaire congénital ou


acquise,-Traitement
BCG ampoule de 10, 20,50 doses +4°C A+8°C Intradermique immunosuppresseur

- ampoule unidose de 0,5 ml de +4°C A+8°C -Sous cutanés en sous épineux -Antécédent de convulsion
vaccin
DTCOQ congélation contre indiquée -Intramusculaire -Encéphalite
-flacon multidoses:20 doses

-ampoules unidose à double +4°C A+8°C -Sous cutanés en sous épineux -Antécédent de convulsion
compartiment:
TETRACOQ congélation contre indiquée -Intramusculaire -Encéphalite
-0,5 ml DTC

-0,5 ml antipolio

-Ampoules unidose à 0, 5ml +4°C A+8°C -Sous cutanés

DT ENFANT -Flacons multidoses: 20doses par congélation contre indiquée -Intramusculaire Aucune
flacon

-Ampoule unidose à 0,5ml +4°C A+8°C -Sous cutanés

DT ADULTE -Flacon multidoses:20doses par congélation contre indiquée -Intramusculaire Aucune


flacon

-Ampoule unidose à 0,5ml +4°C A+8°C -Sous cutanés Aucune

VAT -Flacon multidoses:20doses par congélation contre indiquée -Intramusculaire


flacon

-Déficit immunitaire congénital ou


acquise
VPO Flacon de 20 doses +4°C A+8°C Voie orale
-grossesse
Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA Page 65
-Sous cutanés -Déficit immunitaire congénital ou
acquise
ANTIROUGEOLEUX Flacon de 10 doses +4°C A+8°C -Intramusculaire
-Grossesse

-Injection récente
d'immunoglobulines

ANTIHEPATTE B Ampoule unidose +4°C A+8°C intramusculaire Aucune

Mme.KORICHI.S-IPFPM -MASCARA Page 66


LES POUPONNIÈRES
INTRODUCTION :

 La routine et la stabilité sont deux éléments importants dans la vie d’un poupon, c’est pourquoi, à la
pouponnière, chaque poupon évolue à son rythme et sa routine individuelle est respectée.

 Le parent peut fournir une description de l’horaire établi à la maison ainsi que les habitudes de son bébé.

 Une rencontre avec l’éducatrice est généralement appréciée pour discuter l’alimentation, sieste et autres
habitudes de vie

I. HISTORIQUE :

Deux pouponnières ont été réalisées en ALGERIE pour l’essentiel grâce à une compagne de solidarité:

1. En 1988 : « DJENENE EL KHEIR » A HADJOUT (W.DE TIPAZZA) de 24lits.

2. En 1989-97 : « AMAL » à PALMA/STAOUELI(W.ALGER) de 42lits.

En 14ans nos pouponnières sont accueilli 1300 nourrissons.

Une de nos grandes fiertés est que 400 d’entre eux ont été repris par leur mère biologique à qui avons pu prêter
assistance pendant quelques mois, 900 ont été confiés en kafala(substitut d’adoption en droit musulman).

II. DEFINITION :

C’est un établissement à caractère social, accueillant de jour comme de nuit des enfants de moins de trois ans dont
les parents ont des difficultés familiales ou sociales le placement en pouponnière est limité à des cas particuliers,
revêt un caractère exceptionnel et de courte durée autant que possible, celle-ci est dirigée par une infirmière ou une
puéricultrice.

III. DIFFERENTS TYPS DE POUPONNIERE :

Actuellement, on parle de deux types de pouponnière :

1. pouponnière médicale : destinées aux enfants ayant besoins de soins particuliers (nourrissons débiles,
convalescents, handicapés sensoriels ou moteur…..)

2. pouponnière sociales : reçoit des enfants qui ne peuvent rester dans leur famille temporairement ou
définitivement (parents malades contagieux ou mentaux….).

Ou des nouveaux nés, nourrissons abandonnés : ici c’est temporaire en attendant un placement familial.

IV. LA STRUCTURE DE LA POUPONNIERE :

 La pouponnière dispose aussi de 3lits en secteur sanitaire : ils permettent l’accueil d’enfant présentant de
graves pathologie chroniques (neurologiques notamment…..)

 Placés momentanément à la demande des parents pour les aider dans leur prise en charge.

 Les enfants sont répartis par 6 dans une unité de vie les mêmes auxiliaires de puéricultrice assurent au
quotidien, dans chaque unité de vie la prise en charge de ces petits enfants : maternage, toilette,
promenade, jeux……une éducatrice de jeunes enfants propose un espace ludique au sein d’un jardin

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 67
d’enfants, l’équipe d’encadrement comprend une surveillante puéricultrice, un pédiatre à temps partiel, deux
psychologues, une infirmière, une éducatrice spécialisée et un kinésithérapeute.

V.MISSIONS:

 Accueillir les enfants confiés au service de l'ASE et les enfants remis, en vue de leur adoption
 Préparer le départ en famille adoptive, en tenant compte des conséquences de la séparation parentale
 Assurer une prise en charge globale, basée sur la notion de suppléance parentale, en offrant à l'enfant une
relation affective sécurisante
 Apporter un soutien essentiel à des familles confrontées à de lourdes difficultés. L'accompagnement des
parents fait partie du projet pédagogique de l'institution

VI. CONDITIONS D’ADMISSION:

Les enfants accueillis peuvent avoir été confiés à l'ASE par leurs parents ou par le tribunal des enfants. ET pour
l’AGE : Enfants de moins de 3 ans.

VII. TEXTES LÉGISLATIFS:

 Code de l'Action Sociale et Familiale


 Code de la Santé Publique

IIX.LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS

1.Les avantages :

A. Considérer le bébé comme personne, et un partenaire.

B. Favoriser l’action autonome.

C. Aider le bébé à résoudre ses problèmes lui – même.

D. Assurer au bébé des relations affectives stables et significatives.

E. Investir dans des moments privilégiés.

F. Respecter chaque étape du développement du bébé (respecter son rythme de développement).

G. Suivre et respecter le rythme biologique de chaque bébé.

H. Place le bébé dans des situations matrices qu’il maitrise.

I. Parler au bébé s’adresser à lui-elle lorsqu’il est présente.

J. Accueillir le parent.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 68
2) Inconvénient :

 Elle a un caractère hospitalier.

 L’enfant qui tarde dans cette structure soufre du manque D’affection et peut présenter des troubles
psychomoteurs et affectifs ou régresser.

IX. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT :

 La réalisation d’une pouponnière peut se faire d’une manière variable suivant l’organisme demandeur l’état,
de la Wilaya, les caisses de sécurités sociales, les associations peuvent intervenir.

 En général la pouponnière est au sien d’une structure sanitaire en Algérie.

 Son financement est inclus dans le prix journée fixée par l’assurance maladie parfois par les allocations
familiales et parfois par des organismes charitables, sous forme de subvention collectives.

 Le personnel doit être le même que celui de la crèche mais en plus un médecin.

 Le responsable du centre est en étroite relation avec DASS « Direction d’Actions Sanitaire et Sociale ».

 Le responsable du centre doit veiller en particulier à la sécurité du centre, du mobilier, du personnel, est
surtout des enfants qui y vivent 24 H sur 24H, aucune personne étrangère ne doit être admise à l’intérieure
des structures.

 Les poupons sortant à l’extérieur quotidiennement « sauf en cas d’une température inadéquate » à notre que
la cour extérieure des poupons est séparée de l’aire de jeu des grandes (2ans à 5 ans), clôturée, légèrement
aménagée et annexé à la pouponnière, cela permis aux poupons de sortir régulièrement et en toute sécurité.

La pouponnière est délimitée ainsi :

1. un espace pour le jeu et les activités.

2. Un espace pour l’hygiène.

3. Un espace pour l’alimentation.

4. Un espace vestiaire.

5. Un espace fermé pour la sieste (chaque poupon à son lit).

6. Le matériel, les jeux et l’équipement y sont sécuritaires.

7. L’espace est grandement fenêtre.

8. Cour extérieure adjacente.

9. Matériel éducatif et équipement pour les activités.

10. Beaucoup d’amour et de patience.

XI .SOINS A LA POUPONNIERE :

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 69
 Le nouveau né, enveloppé dans une couverture chaude, est amené aux pouponnières dans un berceau
réchauffé ou dans les bras de l’infirmière.

 Il est alors vêtu d’une couche, d’une chemisette, enveloppé d’une couverture et placé dans un berceau
chaud, si le père ne pas encore vu, le bébé doit lui être montré s’il demande.

 Une procédure, souhaitable à la pouponnière, consiste à placer les bébés qui sont né le même jour dans
une pièce vitrée particulière, constituant un ilot dans la pouponnière.

 chaque jour, on emploie une pièce différente pour les nouveau- nés ; après la sortie de la pouponnière, la
pièce est nettoyée à fond, si une infection apparaît, il est ainsi plus facile de la circonscrire.

 Température : Il faut contrôler la température et l’humidité dans la pouponnière, ou dans la chambre


de la mère si le bébé y réside la température et l’humidité de la pièce influent beaucoup sur la respiration,
particulièrement chez le nouveau né pendant la journée, la température doit être maintenue entre 20°c
et 24°c, l’humidité, à 45%

 Surveiller le Poids,

 Assurer les soins de cordon ombilical

 Prévenir l’infection : tout le personnel porte régulièrement un masque même si l’inutilité du porte
masque a déjà été démontrée. De plus, si on néglige de le changer fréquemment, il devient une source de
contamination plutôt qu’une protection pour le bébé.

 Le personnel qui présente de symptômes d’infection respiratoire, intestinale ou cutanée, ne devrait pas
entrer dans la pouponnière ou dans les pièces où co-habitent les mères et leur bébé ; les personnes
infectées ne devraient avoir absolument aucun contact, direct ou indirect, avec les bébés. Si la mère
contracte une infection, tous les contacts avec le bébé doivent être supprimés ; s’il couche dans la même
pièce qu’elle on devrait l’isoler, non seulement de celle-ci mais aussi des autres enfants de la pouponnière
afin qu’il ne soit pas une source de transmission, s’il a déjà été contaminé.

 Lorsqu’un bébé dans une pouponnière manifeste des signes d’infection, il est prudent de l’isoler aussitôt.
On doit surveiller de près les autres bébés dans le cas où ils manifestaient les mêmes symptômes..

 La tenue du dossier : On enregistre sur ces feuilles les soins donnés aux bébés et les observations
concernant l’alimentation, l’évacuation des selles et les émissions d’urine.

 L’alimentation doit être équilibrée en qualité et en quantité en fonction de l’age de l’enfant et faire
comprendre à la mère que le contact physique entre la mère et l’enfant pendant l’alimentation emporte
beaucoup plus que la méthode employée pour le nourrir

XII. LE DEPART DE L’ENFANT DE LA POUPONNIERE :

 Avant le départ du bébé, On procède aux prélèvements sanguins qui permettent de vérifier s’il souffre de
phénylcétonurie, de galactosémie, de fructosémie ou de maladie du « sirop d’érable » (aménopathie).

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 70
 L’enfant doit avoir reçu du lait pendent au moins 24 heurs pour que le test de Guthrie, destiné à dépister la
phénylcétonurie, puisse être significatif.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 71
LE CENTRE DE PREMATURES

I.HISTORIQUE :

La question a été posée a plus de 1400 néonatalogies en Europe et les réponses sont très variables en fonction des
centres et des pays certains considèrent qu’il n’est pas éthique de ranimés ces enfant étant données les chances de
survie sans séquelles d’autres considèrent à l’inverse qu’il n’est pas éthique de ne pas proposer une réanimation

Maximale en salle de maistrance et sont prêts mettre en œuvre tous les moyenne nécessaires pour réanimer un
enfant entre 24 et 25 sa même dons des pays ou il n’ pas concevable d’envisager des arrête de soins poste natals enfin
dans d’autres centres, la prise en charge néonatale

II.DEFINITION :

C’est unité spécialisé sur la prise en charge de nouveau-né prématuré, contient du surveillance médicale et des soins
infirmier spécifique 24h/24h jusque la maturité

III.EXIGENCES DE PERSONNEL :

 Sages femmes puéricultrice et / ou infirmières puéricultrice spécifiquement formées.

 Pédiatre (avec expérience en néonatologie) doit toujours être informe lors de menace d’accouchement
prématuré, il sera présent à la naissance ou rapidement joignable et sure place

 Visite médicale journalière à la maternité avec évaluation de l’enfant en cas de surveillance continue d’un
enfant.

IV.EXIGENCES D’ÉQUIPEMENT

• Accès à la mesure des gaz sanguins de glycémie et l’hématocrite par prise de sang capillaire

• Lit chauffant pour la prophylaxie de l’hypothermie

 Table avec lampe chauffante et/ou surface chauffante pour la surveillance de l’adaptation primaire ainsi que
pour les premiers soins
 Mélangeur air oxygène recommande
 Incubateur et oxymétrie pour la surveillance lors de troubles de l’adaptation Pulsomètre adapte pour nouveau
nés (indication de l’oxygénothérapie.

V.INDICATION POUR LE TRANSFERT DANS UN CENTRE DE NEONATOLOGIE :

 Prématurité <34_35 semaines AG

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 72
 Poids à la naissance< 1800_2000 g
 Mère porteuse de streptocoque du groupe B sans traitement antibiotique adéquat (4heures avant la naissance).
 Risque infectieuse (fièvre maternelle …)
 Syndrome de détresse respiratoire (SDR) progressif
 SDR sans signes d’amélioration nette 4heures après la naissance
 Hypothermie <35.5°C

VI.LE MATERIEL AUTEUR DE NOUVEAU NE PREMATURE :

 CARDIO MONITORING : Des son arrivée, votre enfant sera surveille par cet appareil par le biais de
plusieurs fils. Il permet la surveillance 24h /24h de plusieurs paramètres essentiels pour la prise en charge et
le traitement de votre enfant

 INCUBATEUR: Votre enfant est installe dans un incubateur (dit aussi couveuse) cela sera sa chambre
jusqu’au moment ou il sera capable de régler (garder) sa température corporelle seul, l’incubateur va
permettre à l’enfant de vivre dans :
 un environnement humide : le taux d’humidité est réglé par les soignants en fonction des besoins de votre
enfant
 un environnement chaut : l’appareil produit de la chaleur ou au contraire s’interrompt en fonction de la
température de votre enfant
 un environnement protecteur : l’habitacle en plexiglas possède paroi présentant l’avantage d’isoler
 une sonde thermique (le ventilateur) : elle renseigne en permanence le professionnel sur la température de
votre enfant
 la sonde gastrique : elle rejoint l’estomac pour alimenter l’enfant elle est fixée par une moustache
 la sonde à oxygène : pour apporter l’oxygène
 les électrodes : elles sont reliées au scope pour la surveillance cardiaque et respiratoire
 le cathéter : il permet de recevoir les perfusions et d’injecter les médicaments
 le brassard à tension : placée au bras ou à la jambe, il permet de surveiller la pression artérielle
 la sonde d’intubation : placée le plus souvent dans le nez elle permet à l’enfant de respirer.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 73
LA CRECHE
I.DEFINITION :

Une crèche est un lieu d'accueil collectif destiné aux enfants pré- scolaires, dès l'âge de 3 mois. La crèche a pour rôle
de pallier au mieux l'absence des parents, mais sans s'y substituer. Il s'agit également d'un lieu permettant à l'enfant
de découvrir la vie en collectivité, en appui sur un projet éducatif.

II.LES DIFFERENTS TYPES DE CRECHE :

Les crèches sont dites collectives, sauf dans quelques cas particuliers :

 crèche parentale : elle est gérée par des parents (regroupés en association). Classiquement, les parents gèrent
toute la partie administrative (ce qui devient de plus en plus complexe!). Plus généralement, ils assurent une
partie des heures d'encadrement des enfants -jusqu'à un quart du temps total du temps nécessaire ; ils sont
aidés par des professionnels de la petite enfance, qui assurent les trois quarts du temps restant.
 crèche familiale, désormais appelée service d’accueil familial : elle accueille, sous la responsabilité de
professionnels de la petite enfance et de façon ponctuelle, les enfants habituellement gardés à domicile par
une assistante maternelle. Ce mode de garde est donc prévu pour faire découvrir à ces enfants la vie en
collectivité. Il permet également de garantir la formation ou le soutien des assistantes maternelles. Son
fonctionnement est proche de celui des Relais d'Assistance Maternelle (dans un RAM, les assistantes
maternelles sont indépendantes, alors que dans une crèche familiale, elles sont recrutées et rémunérées par la
municipalité).

Par ailleurs, elle peut être une :

 crèche municipale, gérée par une collectivité locale, mairie ou communauté de communes (très répandu)
 crèche associative, gérée par une association mais avec le soutien des pouvoirs publics (assez répandu)
 crèche privée, gérée par une entreprise privée, qui souhaite faire du profit (en expansion)
 crèche d'entreprise, intégrée à une entreprise qui souhaite offrir un service de garde d'enfants à ses employés
(en expansion)

 MULTI-ACCUEIL :

Enfin, une crèche peut-être couplée à d'autres modes de garde. Par exemple, une crèche peut proposer également un
accueil ponctuel (halte-garderie) ou péri-scolaire (enfants déjà scolarisés). On ne parle alors plus de crèche, qui reste
pourtant le seul mot que tout le monde comprend, mais de structure multi-accueil (en France, le terme multi-accueil
est devenu le nom officiel des crèches halte-garderies).

 MICRO-CRECHE :

La micro-crèche est une structure au statut juridique bien identifié (micro crèche associative, micro crèche
d'entreprise ou micro crèche communale) de 9 places maximum où le personnel d'encadrement des enfants est salarié
de la structure. Ainsi, la responsabilité vis à vis des familles est parfaitement identifiée. Des professionnels de la petite
enfance avec 2 ans d'expérience et des assistantes maternelles avec 5 ans d'expérience peuvent encadrer les enfants. 2

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 74
personnes chargées de l'encadrement doivent être présentes à tout moment au delà de 3 enfants présents
simultanément. Le gestionnaire de la micro crèche peut recruter un directeur qui possède les qualifications exigées
par la loi ou désigner une personne en charge du suivi technique, c'est à dire de l'animation du projet éducatif et
social (projet d'établissement). Si la personne en charge du suivi technique ne possède pas les qualifications requises
pour la fonction de directeur, le gestionnaire doit s'assurer de l'appui d'une personne possédant ces qualifications. Le
local peut-être un appartement, une maison ou tout autre lieu sous condition que la sécurité et la santé des enfants
soient assurées et que le médecin de SMI ait rendu un avis favorable et le Président du Conseil Général ait délivré un
agrément.

III. ORGANISATION INTERNE :

1. PERSONNEL :

 Les crèches sont placées sous la responsabilité d'un directeur, nommé également responsable
technique, qui doit être diplômé de la petite-enfance (Éducateur de jeunes enfants ou Infirmier/ière
en puériculture/trice). Le directeur assure, entre autre, la gestion administrative et budgétaire.
 L'Éducateur/trice de jeunes enfants a pour mission de susciter l'éveil du jeune enfant, de favoriser
son développement et son épanouissement. Il/elle a également un rôle d'animation au sein de
l'équipe.
 L'Infirmier en puériculture, dispense les soins de santé (pansements, médicaments) et se charge de la
surveillance médicale.
 L'auxiliaire de puériculture, dispense des soins d’hygiène et de confort pour préserver et restaurer la
continuité de la vie, le bien-être et l’autonomie de l’enfant. En accord avec l'éducateur de jeunes
enfants, l'auxiliaire propose également des activités qui favorisent l'éveil et l'épanouissement des
enfants (soins, changes, repas, jeu x,.).
 L'équipe technique est constituée d'une ou plusieurs personnes chargées d'attributions polyvalentes
dont dépendent le fonctionnement régulier et l'hygiène générale de la crèche (cuisinière, agent
d'entretien, etc...). Elle est indispensable à la santé et à la sécurité des jeunes enfants et du personnel.
 Le médecin de crèche assure une surveillance médicale au sein de la crèche de façon essentiellement
préventive.
 La psychologue a un rôle d'écoute et de conseil auprès de l'équipe, des parents et des enfants.

2. PROJET D'ETABLISSEMENT :

 La crèche s'appuie sur un projet d'établissement avec trois volets - social, éducatif, pédagogique-
construit avec les professionnels et les parents, préparé et validé avec les partenaires (CAF, PMI,
MSA, collectivités locales)...

IV. LA CRÈCHE, POUR QUOI FAIRE?

 Les crèches correspondent à un besoin prioritaire, celui des mères qui sont obligées de travailler,
elles se sont beaucoup développées depuis ces dernière années sous l’effet des évolutions suivent :

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 75
 L’accroissement du travail féminin lié à une modification de statut de la femme.

 L’urbanisation rapide et l’éclatement des familles traditionnelles.

 L’accroissement des familles monoparentales.

V.LES CONDITIONS DE L’ACCÈS:

 Extrait de naissance ou fiche familiale.

 UN certificat médical.

 Présentation d’un carnet de santé.

 L’autorisation des parents.

VI.COMMENT ORGANISER ET FONCTIONNER UNE CRECHE ?

1. L’organisation de la crèche:

 La crèche est sous l’autorité de la caisse nationale des assurances sociales de wilaya.

 La crèche doit être bien aérée

 Balcons, si elles sont présentes dans la crèche, doit être un des murs sure est aussi dans l’intérêt de la
vie de l’enfant.

 Espace la crèche soit en rapport avec le nombre d’enfant afin qu’ils puissent se déplacer librement et
même paramètre peut les contrôler.

 Doit être climatisés la crèche.

 Places qui existent pour le confort des enfants parce que l’enfant est très possible de dormir à la
journée.

 Il faut séparer entre les enfants marchants et non marchants.

 Les normes encadrement (une personne pour 5 enfants non marchants et une personne pour 12
enfants marchants).

 Doit contenir à jardin d’enfant.

2. L’Alimentation :

 Assurer la propreté et l’hygiène.

 L’alimentation de l’enfant doit être équilibrée et varie.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 76
 Si il y’avait un aliment en conserve comme des cartons de lait doivent être remplies mère toujours à
partir de la date de sa validité.

 Il faut une surveillance médicale et de suivi sur la préparation des repas par un pédiatre

3. Les divertissements de L’Enfant:

 Organise des activités corporelles qui permettent l’équilibre physique et psychique de jeunes
enfants, exemple d’exercice avant la marche (le tunnel) et après la marche (les cerceaux).

 Disponibles de les jouets éducatif de l’enfant qui développent la pensée de l’enfant parce que avant
l’âge présume de la marche, l’enfant a besoin de manipuler , d’attraper et après la marche , les jouets
représente la première conquête de l’enfant sur lui-même et sur le mode extérieur .

 Organise des séances du dessin et la peinture.

4. Le suivi médical :

Il est très important de s’assure pour vérifier les enfants sur leur santé grâce à la présence d’un pédiatre et
d’un psychologue dans chaque crèche votre bambin bénéficie d’un suivi médical régulier.

5. Les personnes qui travail dans la crèche:

Une directrice –psychologue –des puéricultrices, des auxiliaires de puériculture –des éducatrice et aides
éducatives –un personnel de cuisine.

VII.LES AVANTAGES:

 Assurer à l’enfant une surveillance continue par un personnel spécialisé.

 Permet la simulation par un environnement varié donc un développement psychomoteur normal.

 Lui permettre de forger sa personnalité et sa socialisation en passant de son milieu familiale à une vie
en collectivité.

 Aider les parents qui travaillent.

 Assurer l’épanouissement de l’enfant dans sa famille ou dans une famille d’accueil.

 Faciliter la réinsertion sociale de l’enfant.

 La capacité à s’adapter à des environnements extra familiaux.

IX.LES INCONVÉNIENTS:

 Certains enfants manifestent un comportement d’isolement.

 L’Enfant sent de l’insécurité.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 77
 Devenir agressif contre ses parents, contre ses camarades de classe .

 La séparation avec ses parents et en particulier avec sa mère.

 Elle perturbe toujours l’enfant car elle lui fait perdre ses repères familiaux.

 Le risque de carence affective partiel chez certaines enfants.

 Fatigue car l’enfant doit s’adapter et l’adaptation peut le fatiguer.

 La crèche devenue parfois trop coûteux.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 78
LE PLACEMENT FAMILIAL

INTRODUCTION :

Jour après jour des enfants naissent, vivent et grandissent à travers le monde; la plupart au sein d’un
couple qui les a désirés. Ensemble ils forment une famille enracinée dans sa généalogie et porteuse de
projets d’avenir. D’autres enfants sont délaissés, abandonnés.

I.HISTORIQUE :

 Les premiers écrits concernant le placement familial remontent à l’an 1119 et témoignent de son
expérimentation par Maître GUY, fondateur des Hospitaliers du Saint Esprit en même année.
Quelques siècles plus tard, Saint Vincent de Paul (1581-1660 Prêtre français, canonisé. Créateur
d'Institutions Hospitalières)
 il institutionnalisa cette pratique en organisant des placements rémunérés.

 Remarque : en 1646 il a était Fondateur de la mission d'Alger.


 Il fallut cependant, au milieu du 18ème siècle, limiter le nombre d’enfants pris en charge par
nourrice, car l’insuffisance des salaires les amenait à se surcharger d’enfants.
 L’état ne commence à organiser une véritable réponse à la protection de l’enfance qu’à partir du
dernier tiers du 19ème siècle. Il faudra cependant attendre 1904 pour que le législateur mette en
place des textes organisant réellement la prise en charge des "enfants assistés".

II.DEFINITION :

 Le placement familial est dit adoption au pays étranger, mais parce que notre religion a nié
l'adoption en trouve l « KAFALA »
 Un placement en famille d’accueil peut être une solution pour mettre un enfant à l’abri.
 Cet enfant sera séparait de sa famille biologique Un placement peut être court, moyen ou long,
prolongé jusqu’à la majorité de l’enfant. Un placement peut être décidé par une autorité
compétente, préparé par un service de placement, accueilli par une famille qui en aura mûri le
projet
 La famille d’accueil qui aura été préalablement sélectionnée sous la tutelle d’Etat. Cette famille
qui lui apportera la chaleur, la stabilité, la sécurité pour remplacer la carence en amour maternel
qui est impossible auorphelinat, les garderies, et crèches ou pouponnière

III.CAUSE DE SEPARATION DE L’ENFANT AVEC SA FAMILLE BIOLOGIQUE :

 Maladie contagieuse : qui oblige la séparation de l’enfant avec sa famille d’origine pour qu’il soit
en bon santé
 Enfants orphelins : décès des parents biologique (du orphelinat à une famille d’accueil
sélectionné)
 Abandon volontaire: Pour l’enfant abandonné en milieu hospitalier, aucune filiation ne lui est
octroyée, la déclaration de naissance est faite par le service de la maternité. Et pour Les enfants
de naissance illégitime sont soit gardés par leur mère, soit confiés aux institutions de la direction

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 79
de l’action sociale (pouponnières), soit placés en garde gratuite ou payante, soit pris en charge
par une famille d’accueil
 Et comme raisons sociales La pauvreté et la misère extrêmes
 un enfant délaissé sur la voie publique, la déclaration à l’officier d’état civil. Le procès verbal de
découverte est inscrit sur les registres de l’état civil et l’officier d’état civil attribue à l’enfant
plusieurs prénoms dont le dernier lui sert de nom patronymique

IV.LE SERVICE DU PLACEMENT FAMILIAL :

 Le service de placement s’assure la collaboration d’une équipe pluridisciplinaire sur la base des
normes d'effectif fixées comme suit en fonction du nombre de situations visées par le projet
pédagogique :

1. pour les services de moins de 30 situations visées : 1 assistant social ou psychologue;

2. pour les services de 60 situations visées et plus : 1assistant social ou psychologue.

3. en plus, pour tous les services :

 Un assistant social ou auxiliaire social ou éducateur classe 1 par 7situations;


 Deux administratif par 7situations;
 Un directeur ;
 Un psychologue par 12situations; avec un maximum de 1 pour l'application de cette norme;
 Un docteur en médecine ou psychologue par 15situations; avec un maximum de 1 pour
l'application de cette norme

V.L’ENFANT DANS SA FAMILLE D’ACUEIL :

Placement familial ne peut se résumer qu’au travers des liens entre un enfant et une assistante
maternelle. Les parents de l’enfant, la famille d’accueil dans son ensemble, les travailleurs sociaux et
médico-sociaux, les autorités judiciaires et administratives participent à un titre ou un autre, à préparer
l’avenir de cet enfant, qui sera demain un des acteurs de notre société. Ce contrat a pour but de préciser
le rôle des différents intervenants, à l’égard de l’enfant et de sa famille. Il indique aussi l’accord de la
famille et de l’enfant sur les conditions et objectifs du placement.

VI.LES EXIGENCES:

 Pour assurée à l’enfant une relations sécurisante avec la famille d’accueil l’état a imposé une
enquête est exigée sur les adoptants :

1. Une enquête psychologique

2. Une enquête psychiatrique

3. Une enquête sur le niveau socio-économique en demandant Fiches de paie (3 dernières)

4. Une enquête médicale

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 80
L’enquête se fait par l’état qui demande un dossier complet :

 à la DASS (en Algérie) retirer votre dossier afin de le déposer à la pouponnière de votre choix. A
la pouponnière vous aurez des échanges avec la psychologue et/ou l'assistante sociale et/ou la
puéricultrice responsable explique le choix, ainsi que le projet d’adoption.
Ensuite il faut :
• chercher l'acte de naissance de l'enfant à la mairie de son lieu de naissance
• constituer et déposer le dossier de Kafala auprès du tribunal du wilaya (si le dossier est
complet, la signature peut être faite immédiatement, sinon compter une petite semaine)

 constituer le:

 DOSSIER DE KAFALA JUDICIAIRE


-Les documents à déposer au tribunal :
-Extrait d’acte de naissance de l’enfant
-Extrait d’acte de mariage
-Fiches de paie (3 dernières)
-Lettre de motivation manuscrite en arabe (pourquoi une kafala?)
-Photocopies des deux cartes d’identités algériennes du couple
- Photocopies des cartes d’identités algérienne des deux témoins (hors famille) qui devront -
venir avec la famille adoptante lorsqu’elle va se présenter devant le juge

VII .CRITERES DE REUSSITE OU D’ECHEC D'UN PLACEMENT FAMILIAL:

 Il existe des critères qui permettent de pronostiquer les probabilités de succès ou d'échec d'un
placement familial.

 Du côté de l'enfant, on tiendra compte surtout de :

-Son âge

-La présence ou l'absence de qualités qui séduisent ou de difficultés comportementales

-La capacité de l'enfant à recevoir de la tendresse

-Le degré de liberté de l'enfant par rapport à sa famille naturelle

 Du côté des familles d'accueil candidates, l'on demandera surtout :

- Des garanties de stabilité matérielle (minimum vital financier) et affective (bonne entente du
couple ; ambiance de bonheur dans la famille

-Une présence, au moins morale, suffisante des deux parents

- Une différence d'âge adaptée. S'il s'agit de placer un enfant jeune, on pensera plutôt à des parents
d'accueil plus âgés ( 40-50 ans ) qui ont acquis un solide bagage d'expériences et de sécurité.

-Pour des adolescents, ils pourraient convenir aussi, sauf s'ils ont une philosophie de la vie trop
différente et trop rigide : pour ces aînés on a constaté que des parents d'accueil plus jeunes (alentour de

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 81
trente ans) pourraient représenter des modèles identificatoires plus acceptables, et être plus réceptifs
aux expériences des adolescents, à condition toutefois que leur couple ait déjà trouvé sa stabilité.

IIX.AVANTAGES DU PLACEMENT FAMILIAL:

Lors de la séparation, la première pensée des autorités responsables devrait aller vers le placement
familial : théoriquement, l'enfant y trouve un cadre de vie naturel, une grande quantité
d'approvisionnement affectif et de stimulations de toutes sortes ; il est mis en présence intime de
modèles identificatoires dont il peut s'imprégner; et surtout, les adultes de référence sont là en
permanence, condition très favorable pour que s'intériorisent des Images Parentales qui donnent à
l'enfant ses racines.

 C'est un avantage incomparable, qui n'existe pas souvent en institution où, bien plus que la
rotation des horaires, c'est le peu de stabilité du personnel et l'intimité émotionnelle moindre
qui doivent être incriminés.

IX.L’APRES PLACEMENT :

 C’est d’une importance capitale pour l’enfant, sa famille et la famille d’accueil. C’est pourquoi
toute décision de retour en famille ou de réorientation doit se faire, non seulement après une
évaluation précise de la situation avec tous les intervenants, mais aussi avec la possibilité de
garder des contacts avec les personnes auprès desquelles il a tissé des liens et écrit de son
histoire.

 Dans la mesure où l’équipe de travailleurs sociaux et les familles d’accueil travailleront ensemble
que l’on pourra offrir à l’enfant un environnement qui sera suffisamment sécurisant pour lui
permettre de se construire et de s’intégrer dans notre société.

 Le départ de l’enfant de la famille d’accueil doit se faire avec le moins d’anxiété possible de la
part de tous. Il est le signe de la réussite du projet, même si cela est parfois difficile. L’enfant
partage la vie de la famille d’accueil, mais cette dernière ne doit jamais oublier qu’elle n’est pas
sa famille et qu’elle l’accueille dans un cadre professionnel, et l’aide à se situer dans sa propre
histoire familiale, à l’assumer sans la subir.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 82
LE JARDIN L’ENFANT

I.INTRODUCTION :

Le premier jour passé au jardin d’enfant est un événement important pour les parents et pour leur enfant, peut
être ce dernier à-t-il déjà expérimenté les groupes de jeux ou les garderies. Le jardin de l’enfant constitue un pas
supplémentaire vers l’autonomie, il est le synonyme d’insertion dans un groupe d’enfant déjà important et
d’entrer dans le système scolaire publique.

II.DEFINITION :

Il s’agit de structure d’éveil réservé aux enfants âgées de 2 à 6 ans. Leur ouverture est subordonnée à un avis ou
une autorisation de fonctionnement délivré par le président de conseil général après avis des services de santé
maternelle et infantile (SMI).

III.CE QUE LE JARDIN D’ENFANT PROPOSE :

1. Communauté d’enfant : au jardin d’enfant, l’enfant évolue dans un groupe d’enfant dont le niveau de
développement, l’âge, la langue ou la situation familiale varient.
2. Corps enseignant : le groupe est placé sous la responsabilité d’un maitre ou une maitresse. Cette
personne décelé les aptitudes et les centres d’intérêt de chaque enfant. Elle utilise un matériel de jeux et
d’apprentissage qui offre de nombreuse possibilité de découverte, encourage le développement de
l’enfant.
3. Espaces de jeu et d’apprentissage : au jardin d’enfant, les enfants trouvent les conditions adaptées au
jeu et à l’apprentissage. tout est mis en œuvre pour les inciter à agir, expérimenter et créer en toute
autonomie. Ils sont aidés et guidés dans leurs activités par la maitresse.

IV. DUREE ET HORAIRE DE JARDIN D’ENFANT :

1. Durée : tout enfant a le droit de fréquentera le jardin d’enfant pendant au moins un an avant d’entrer à
l’école primaire. Certaines communes offrent la possibilité de suivre le jardin d’enfant pendant deux
ans.
2. Horaire : le nombre de leçons dépend du nombre de semaines scolaires. si ce nombre s’élève à 39 le
nombre de leçons hebdomadaires peut aller de 22 à 25
3. Absence : les enfants sont tenus de fréquenter le jardin d’enfant régulièrement. Les absences doivent être
signalées à temps à la maitresse au plus tard avant le début des leçons.

V.ACTIVITES LUDIQUES ET FORMES DE TRAVAIL :

1. Jouer et apprendre : l’activité la plus importante au jardin d’enfant est le jeu, les enfants
apprennent en jouant et jouent en apprenant. La salle de classe est aménagée et équipée de
façon à favoriser la découverte et le jeu. jouer est un moyen pour les enfants de développer leur
compétence, de multiplier les expériences, d’acquérir des nouvelles aptitudes et de découvrir des
nouveaux centres d’intérêt.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 83
2. Formes d’apprentissage variées : les enfants ont la possibilité de développer leurs
compétences de manière variée et ciblée en participant à des projets, des ateliers, en apprenant
des chansons et des comptines, en regardant des livres d’image et en écoutant des histoires.

VI. COLLABORATION ENTRE LES PARENTS ET LE CORPS ENSEIGNANT :

1-Dialogue entre le jardin d’enfants et les parents:

Le jardin d’enfants soutient la famille dans l’éducation et l’instruction des enfants. Chacun exprime ses attentes
et ses objectifs lors d’entretiens réguliers. Le comportement des enfants est souvent différent de leur
comportement à la maison

2-Entretiens:

Chaque famille est conviée à au moins un entretien par an

3- Formes de collaboration variées:

Le corps enseignant se met en contact avec les parents dès le début du jardin d’enfant afin de crée les bases
d’une collaboration solide

4- Visites :

Les parents peuvent rendre visite à leurs enfants en accord avec l’enregistrement ou l’enseignement

VII.PASSAGE DU JARDIN D’ENFANT A L’ECOLE PRIMAIRE :

1. Collaboration : l’école primaire assure la continuité avec le jardin d’enfant. Ces deux institutions
poursuivent un objectif commun : développer les compétences sociales, le savoir être et savoir faire.
2. Entrée à l’école primaire : en principe, tout enfant âgée de six ans révolus au 1ier mai est tenu d’entrer à
l’école primaire au mois d’aout. Le jardin d’enfant et l’école primaire veillent à ce que les enfants entrent
à l’école primaire à l’âge approprié.

VIII. COMPETENCE :

1-Maitres et maitresses de jardin d’enfants :

Pour toute question concernant le jardin d’enfants et le développement de l’enfant, on s’ adresse au corps
enseignant ainsi qu’aux directions des jardins d’enfants ou des établissements scolaires de domicile. Dés
l’affectation de l’enfant au jardin. L’interlocuteur privilégié devient le maitre ou maitresse de jardin pour toutes
les questions en rapport avec le développement ou la scolarisation de l’ enfant

2- Commission scolaire :

Les questions administratives et organisationnelles relèvent de la compétence de la commission scolaire ou de la


commission du jardin d’enfants qui affecte les enfants aux différentes classes

3-Inspection scolaire :

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 84
L’inscription scolaire est chargée de la surveillance des activités du jardin d’enfant

4-Service spécialisés:

Le service psychologique pour enfants de chaque région, le service de pédopsychiatrie et le médecin scolaire
sont chargés de conseiller les parents si l’ enfant souffre de troubles de développement ou s’ils avez des questions
particulières à son éducation

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 85
LA MAISON D’ENFANT

I.DEFINITION :

 La maison d’enfant est un établissement à caractère social. Elle a pour vocation de participer aux
actions relatives à la protection de l’enfance en danger.

 La maison d’enfant à pour mission d’accueillir les mineurs de 4 à 12 ans garçons et filles, sains ou
malades .Ils sont hébergés et pris en charge d’une manière complète.

 Elle bénéfice d’une double habilitation (protection judiciaire et aide social à l’enfance).

II.ARCHITECTURE:

 La « Maison d’enfants » présentera une architecture évolutive, mais avec un « noyau » qui
comprendra : dortoir, cuisine, salle à manger , salles de bain, toilettes, espace commun de vie ,
salles de jeux, buanderie, infirmerie.
 Puis selon l’âge des enfants, des pièces appropriées viendront s’ajouter, comme par exemple une
nursery, une salle d’étude, une bibliothèque, …
 Par la suite, pour les enfants qui grandiront dans cette maison, des modules séparés peuvent être
crées avec des chambres pour 3 à 4 enfants, des salles d’activités, des aires de jeux, un réfectoire,
une salle TV, …
 Plusieurs modules pourront ainsi se rajouter, en fonction de l’évolution des enfants, de façon à
leur donner une autonomie lorsqu’ils seront adolescents ou travaillerons à l’extérieur de la
Maison.

III.GESTION ET ORGANIZATION:

1. LE DIRECTEUR:

 Dispose d’une délégation du conseil d’administration

 Responsable de la gestion globale

 Représente l’établissement

 Garant de la mise en œuvre et du développement du projet d’établissement et du projet éducatif

 Responsable et garant de la mise en œuvre et du développement des projets éducatifs


individualisés.

 Garant et responsable de l’organisation globale, de la gestion financière.

 Garant de la bonne application des lois et réglementations.

 Responsable de la sécurité physique et morale.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 86
2. CHEF DE SERVICE EDUCATIF :

 Dispose d’une délégation du directeur d’établissement.

 Garant de la mise en œuvre du projet éducatif d’établissement.

 Assure la coordination et la cohérence des équipes éducatives.

 Responsable de la mise en application des décisions prises en équipe éducative, du règlement et


des règles de vie dans l’établissement.

 Responsable de la bonne application du suivi éducatif et médical, du bon fonctionnement des


groupes de vie, du soutien et des conseils aux membres des équipes éducatives, décide et
transmet des consignes, est chargée par délégation, du contrôle de leur action.

 Rencontre les enfants et les familles, avec une écoute spécifique.

 Mettra en œuvre l’accueil des enfants qu’ils soient hébergés de façon permanente ou (spécial)
séquentiel.

 bénéficie d’une délégation ponctuelle de remplacement du directeur pendant ses absences.

3. L’ÉQUIPE EDUCATIVE:

 Un soutien psychologique des enfants et de leur famille est dispensé par la psychologue de
l’établissement.

4. LA PSYCHOLOGUE CLINICIENNE :

 Participe à la commission d’admission et donne un éclairage spécifique sur la problématique de l’enfant à


partir de l’entretien a pu avoir avec lui.

 Participe à la réflexion de l’équipe sur les objectifs éducatifs pour chaque enfant et sur le suivi des
familles.

 Aide à la prise de contact avec les structures de soins psychothérapiques.

 Fait éventuellement passer les tests de personnalité aux enfants pour élargir la compréhension.

 Rencontre des familles à leurs demandes dans le cadre du placement et des accueils séquentiels.

5. LA PSYCHOLOGUE PSYCHANALYSTE ASSURANT UNE SUPERVISION :

 Fait un travail particulier auprès de chaque équipe éducative : une réflexion sur la pratique éducative
groupe qui est considérée comme
sous forme de supervision, à raison d’une réunion par
indispensable pour chaque membre des équipes concernées.
Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 87
6. L’EDUCATEUR:

 Chargé et responsable du suivi pédagogique, éducatif et thérapeutique des enfants.

 Responsable du développement des enfants et de l action éducative.

 Référence interne de loi et de règle.

 Charge du suivi scolaire et des soutiens individuels, des relations avec les enseignements.

 Organise le travail éducatif dans le cadre d’une équipe.

 Charge de l’animation collective et de la vie quotidienne au sein de chaque groupe.

 En qualité d’éducateur référent, responsable de la coordination des actions, de la relation avec


les familles, de la préparation des synthèses, de leur compte rendu et de la rédaction des
rapports de comportements, des relations individualisées avec le milieu scolaire.

IV.LE SUIVI SANITAIRE DES ENFANTS :

1. L’INFIRMIÈRE PUÉRICULTRICE:

 Accueille les enfants malades.

 Voit les enfants en passant dans les groupes quotidiennement.

 Tient à jour les fiches médicales, les carnets de santé et assure le suivi médical.

 Assure les liens avec les médecins et les structures de soins, en articulation avec l’équipe
éducative.

V.LES SERVICES GENERAUX :

1. LA CUISINIÈRE :

 Elabore les menus et les confectionne.

 Gère les commandes, en lien avec les budgets alimentaires, et les stocks.

Est directement responsable de l’hygiène alimentaire dans le cadre des procédures HACCP.

2. LA MAITRESSE DE MAISON :

 Responsable de la propreté des locaux et du linge des enfants.


Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 88
 Participe à la mise en place d’une ambiance accueillante (décoration) dans les groupes, en lieu
avec les éducateurs.

 Responsable des produits d’entretien.

 Est en relation avec les enfants et assure un soutien des éducateurs pour les taches de la vie
quotidienne.

 Est chargée de transmettre les informations diverses dont elle a connaissance concernant la vie,
l’éducation, le comportement, les confidences, le respect des règles par les enfants et de tout
incident d’importance les concernant.

 Constitue une référence relationnelle auprès des enfants (apprentissage de l’autonomie, des
règles de politesse…).

 Responsable de la sécurité dans les groupes, en particulier l’évacuation des enfants en cas
d’incendie.

3. L’OUVRIER D’ENTRETIEN :

 Prend en charge le nettoyage quotidien des parties communes ( la cour, les escaliers, les salles de
réunions, les locaux administratifs, salle accueil famille, cuisine, poubelle grosses plonges…).

 Supervise et assume l’entretien courant des bâtiments (plomberie, électricité, peinture,


réparation du mobilier) ainsi que les véhicules de service.

 Il est chargé à la réception et du rangement des marchandises.

VI.L’ADMINISTRATIF:

1. LA SECRÉTAIRE :

 Réalise l’ensemble des tâches administratives qui lui sont confiées.

 Responsable de l’accueil téléphonique pendant les heures ouvrables, est responsable, à son
niveau, du développement de l’image extérieure de l’établissement.

 Transmet les informations qui doivent l’être, dans le respect de la confidentialité qui sud.

2. LA COMPTABLE :

 Traite de l’ensemble des questions comptables et financières de l’établissement sous la


responsabilité du directeur.

 Traite l’ensemble des questions relatives aux règlements des salaires.

VII. LES VALEURS CONSTANTES:


Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 89
1. LES VALEURS CONSTANTES DE LA MAISON D’ENFANT :

 Le respect de la laïcité (respect des croyances, de la spiritualité, de la culture de chaque enfant et


chaque famille, non prosélytisme)

 Respect de la personne humaine.

 Attention aux plus démunis, notamment l’enfant, être à protéger, à éduquer, au centre d’un
dispositif attentif à ses besoins fondamentaux.

2. LES VALEURS QUI S’ELABORENT :

 une dimension associative qui facilite une implication de responsables bénévoles, toujours
présents et actifs et une inscription dans un environnement.

 Une prise en compte et une inscription dans le cadre d’un service public, l’Aide social à
l’enfance, finalisées et structurées par des orientations originales, rappelées plus haut.

 Un cadre institutionnel, stable qui s’élabore progressivement et qui participe à la mise en place
de repères pour les partenaires de l’action, les professionnels au bénéfice des enfants accueillis et
de leurs familles.

 L’organisation d’une action éducative structurée, professionnelle, organisée autour d’objectifs et


régulée par les réflexions internes.

 La prise en compte de la place et de la parole de la personne, dans sa souffrance et son histoire,


de la culture de chaque enfant et chaque famille.

 Un cadre de vie sécurisant permettant l’écoute, le dialogue, la liberté et l’adhésion, le partage


quotidien, dans lequel chaque professionnel a une place et une responsabilité.

 Une ouverture sur l’extérieur permettant de mettre en œuvre une dynamique des accueils :
sécuriser pour insérer, protéger sans enfermer.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 90
CENTRE DE VACANCES

I. DEFINITION :

Est appelé centre de vacances et de loisirs pour jeunes : tout établissement socio-éducatif qui reçoit des
enfants et des adolescents à l’occasion de leur temps libres et qui organise à leur intention des activités
de loisirs éducatifs.

Le Centre colonies de Vacances et de Loisirs est un terme général ; il regroupe en effet deux entités bien
distinctes :

 Le Centre de Vacances (appelés communément colonies de vacances) ;


 Le Centre de Loisirs.

II.CENTRE DE VACANCE :

Est considéré comme centre de vacances soumis à déclaration :

Tout établissement permanent ou temporaire, où sont collectivement hébergés hors du domicile


familial.

À l’occasion de leurs vacances scolaires, de leurs congés professionnels ou de leurs loisirs des mineurs
âgés de plus de 4 ans (colonies de vacances, centres de vacances collectives

D’adolescents, camps équipés pour les jeunes, auberge de jeunesse, relais, chalets de montagne, foyers
assurant des hébergements de vacances, centres sportifs de vacances, Camps de scoutisme…).

III.CENTRE DE LOISIRS SANS HEBERGEMENT (CLSH) :

Constituent un centre de loisirs les accueils collectifs d’au moins huit mineurs sans hébergement, en
dehors d’une famille, pendant quinze jours au moins au cours d’une même année.

IV.POUR LES ENFANTS DE 4 A 17 ANS :

Le nombre des mineurs accueillis dans un même centre de loisirs ne peut être supérieur à 300.
Les centres de loisirs sans hébergement sont des entités éducatives habilitées pour accueillir de manière
habituelle et collective des mineurs à l’occasion des loisirs, à l’exclusion

Ils ont pour caractéristiques communes d’être éducatives, d’accueillir des groupes de mineurs (aucune
limite d’âge n’est ici précisée) hors du temps scolaire, de façon régulière. Pour obtenir l’appellation de
centres de loisirs, ces structures doivent obligatoirement avoir été habilitées par le préfet du
département.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 91
N’entrent pas dans cette définition les cours et apprentissages particuliers, tels les cours de danse, de
musique…, même s’ils sont éducatifs et fonctionnent hors du temps scolaire.

N’entrent pas non plus dans cette définition les clubs sportifs qui fonctionnent, eux aussi, hors du
temps scolaire.

V.QUI PEUT ORGANISER UN CENTRE DE VACANCES ?

Les administrations de l’état - les collectivités locales - les établissements, organismes et entreprises de
droit public ou privé, les associations légalement constituées.

VI.LES BUTS D’UN CENTRE DE VACANCES :

-promouvoir et généraliser les loisirs éducatifs en faveur des jeunes.

-Faire découvrir et faire connaître aux jeunes le patrimoine

Historique et culturel national.

-Favoriser l'épanouissement Physique ‚intellectuel et moral des jeunes.

-Favoriser le développement du sens de la solidarité ‚l'entraide ainsi que des relations entre les jeunes
du pays.

On entend par loisirs éducatifs :

- Des loisirs qui développent la curiosité scientifique

- Des loisirs qui développent les facultés intellectuelles

- Des loisirs qui développent leur sens civique et patriotique

On aide à l’épanouissement physique :

-par le respect des règles d’hygiène individuelles et collectives

- par des activités physiques et adaptées à la vie en plein air.

- par une alimentation saine, suffisante, équilibrée.

VII. REGLEMENTATION :

Les centres de vacances et de loisirs sont placés sous le contrôle du Préfet car ce dernier est garant de
la protection des mineurs. Mais c’est plus particulièrement auprès de la Direction départementale de la
jeunesse et des sports qu’il faut s’adresser en priorité. Le contrôle s’exerce avant, pendant et après le
centre.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 92
A- La déclaration :

Si l’on souhaite organiser une de ces activités, il est obligatoire de faire une déclaration auprès de la
direction départementale de la Jeunesse et des sports (DDJS) du lieu du siège social de l’organisateur,
au plus tard deux mois avant la date prévue de l’accueil et ceci, avant chaque séjour pour les centres et
les placements de vacances ou pour l’année scolaire dans le cas des centres de loisirs.
La DDJS transmettra le dossier à la Préfecture du département d’accueil. Pour chaque type d’accueil, il y
a un dossier de déclaration spécifie que à remplir, comportant notamment des renseignements
concernant ’organisateur,
Es locaux utilisés, les modalités d’accueil encadrant, type de public, les assurances, le Projet éducatif à
l’année). Ce dossier doit être complété par un certain nombre de documents Dont la liste est détaillée
par les services de la DDJS.

La DDJS délivre un accusé de réception puis, si tout est conforme, elle remet un récépissé valant
autorisation.

B- Réglementation particulière pour les enfants de moins de 6 ans :

L’organisateur d’un centre de vacances ou de centre de loisirs, accueillant des enfants de moins de six
ans, doit adresser une demande d’autorisation au préfet du département du lieu d’accueil des mineurs.
Le Préfet saisit le Président du Conseil Général en vue de la consultation du médecin responsable du
service de la protection maternelle et infantile.
Cet avis porte sur l’adaptation aux besoins et aux rythmes de vie des enfants de moins de six ans, des
locaux et des modalités d’organisation et de fonctionnement du centre. Dans ce cas, le médecin de
protection maternelle et infantile exerce une mission de contrôle et de surveillance.

C - Le projet éducatif :

Le projet éducatif est formalisé dans un document écrit, élaboré par l’organisateur de l’accueil des
mineurs dans des CV et des CL. Ce document décrit la manière de prendre en

Compte les besoins psychologiques et physiologiques des mineurs à travers l’organisation de la vie
collective ainsi que la pratique des diverses activités et notamment des activités physiques et sportives.

Quand l’organisateur accueille en centre de vacances ou de loisirs, des mineurs invalides et des mineurs
atteints de troubles de la santé ou de handicaps, le projet éducatif doit explicitement être adapté aux
spécifie cités de ce public. Concrètement, on doit apporter des précisions concernant les modalités
d’accueil et de la vie des enfants, l’utilisation d’installations et d’espaces, l’organisation des activités, le
rôle des intervenants extérieurs.

VIII. SA MISE EN ŒUVRE :

Les encadrant, qui dirigent et animent le séjour, doivent prendre connaissance du projet éducatif avant
leur entrée en fonctions. Ils sont ainsi informés de l’action éducative dans laquelle ils s’inscrivent et

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 93
prennent connaissance des moyens matériels et fi nuanciers mis à leur disposition. Par ailleurs, le projet
éducatif est communiqué aux parents ou représentants légaux des mineurs avant l’accueil de ces
derniers. Il aura fait l’objet d’une transmission à la DDJS avec la 1ère déclaration (CV ou CL) de l’année.

C’est la personne qui dirige le centre de vacances ou de loisirs qui met en œuvre le projet éducatif. Il le
déclinera en un projet pédagogique spécifie que au CV ou au CL qu’il dirige.

 Les besoins de base des enfants :

La nécessité de rassurer la sécurité.

Le sentiment de la paix de plomb esprit à l’émergence de la découverte de la conduite, la découverte de


l’environnement……………….

IX.CLASSIFICATION :

Les centres sont classés en quatre catégories selon l’âge :

-Des centres pour enfants de 7 à 10 ans révolus.

-Des centres pour enfants de 11 à 14 ans révolus.

-Des centres pour enfants de 15 à 18 ans révolus.

-Des centres pour enfants particuliers (handicapés, malade chroniques).

X. LES VANTAGES:

- En premier lieu repos et détente.

- Rencontre avec autrui et prolongation du processus de socialisation.

- Permet des échanges culturels, création et renforcement des amitiés.

- Permit l’acquisition d’autres expériences enrichissantes.

- Permet le renforcement de certains apprentissages commencés à l’école.

- Permet la découverte de certains loisirs que la famille ne peut pas offrir à l’enfant ex : la
natation…etc.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 94
Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 95
LES ACCIDENTS DOMESTIQUES
INTRODUCTION :

En début des compagnes des sensibilisations sur les accidents domestique, la maison n’est pas
sans danger pour les enfants qui demeurent victimes de leur curiosité et leur Désirade de comparer
aux adultes a parmi les accidents domestiques.

En effet en 2009 pas moins de 16634 enfants ont été victime d’accident domestique en Algérie et
80000 morts dans l’union européen et plusieurs mil lianes de mort dans le monde.

I.DEFINITION :

Accident : est un évènement indépendant de la volonté humain provoquée par une farce extérieur
agissant rapidement et qui ce manifeste par un dommage corporel ou mental.

Accident domestique : elles surviennent fréquemment chez les enfants ils constituent un véritable
problème de santé publique en effet. Si la majorité d’entre eux sont bénins, d’autre sont grave et
ont sérieuse conséquences sur le plan de la morbidité et de handicap et sur le cote de l’impact
psychologique sur l’enfant et la famille

II-DES ORIGINES DES ACCIDENTS DOMESTIQUE :

1-chute ; 2-brulure ; 3-suffocation et asphyxie ;4-intoxication ;5-noyade;6-morsure;

7-l’intoxication ……..

III-DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR ET ACCIDENTS DOMESTIQUE :

L’approche du développement psychomoteur (DPM) ainsi que le développement socio affectif et


intellectuel de survenue éventuelle d’accidents domestiques.

AGE DPD TYPE D’ACCIDENT

4mois Conduite préhension involontaire Etouffement avec élément de lite


rue (drap) sachet de plastique

6mois Reptation et déplacement par rotation Chute, brulure

6-8 mois Reptation, assied avec appui Brulure thermique et électrique


préhension volontaire

8-10 mois Assis ans appui, marche a 4 pattes, Traumatismes par chute tous types
debout avec appui, préhension fine, des brulures, ingestion, inhalation
intelligence sensori-motrice :

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 96
conduite, intentionnelles, persistance de corps et rangers
de la succion des objets comme mode
d’exploration

10-12 mois Marche avec appui, puissants appui Traumatisme par chute

15 mois Marche seul, c’est l’âge de découverte, Electrisation ingestion de corps


du touche a tout, grimpe, exalade, étrange, noyade, ingestion de
l’indexe est utilisé comme moyen produit.
d’expression et d’exploration
Traumatisme par chute

18 mois Enfant extrêmement actif, autonome Brulures , ingestion de produit


motrice développement de la fore caustique traumatise divers de
musculaire curiosité psychomoteur, balcons , fenêtres.
imitation curiosité.

2 ans Age des questions et expérimentation Tous types d’accident


active (gout de substance,
fonctionnement des objets).

3 ans Développement de la vitesse de Tous types d’accident


mouvement , perfectionnement des
aptitudes motrices (ouvrir une porte)

IV- DEVELOPPEMENT SOCIO EFFECTIF DE L’ENFANT ET ACCIDENTS DOMESTIQUES :

A trois ans, le développement de l’enfant est achevé du point de vue moteur. Par contre, sur le plan
du développement intellectuel et du comportement socio affectif, l’évolution s’amorce a peine en
raison de ce développement décalé, l’enfant va devenir plus danger eux pour lui-même et pour les
autres.

A trois ans, l’enfant parle et cherche à s’affermer et manifeste son désir à travers des conduites
d’opposition. Il entre dans ce que l’on appelle la « crise d’opposition » , il ne retient des interdits que
leur caractère contraignant.

Ce n’est que vers cinq ans, au moment ou s’achève la crise d’opposition que l’enfant va commencer a
mieux admettre les directives de l’adulte. Mais à cet âge care, il ne sera capable de cohérence et
d’autonome dans la maitrise de ses comportements face aux interdits et aux risques .Son respect des
interdits reste tributaire de la crainte et souvent même de la présence des adultes qui les ont

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 97
institués, ils n’est pas encore capable « généralisation » sur le plan intellectuel , il peut respecter un
interdit donne mais par un autre , non identique mais comparable .

Il est enfin incapable de régulation de ses comportements, même lorsque le rapport au risque est
connu. Compris derrière un interdit donne, son obéissance aux règle demeure fragile il peut atout
moment transgresser un interdit et cela en dépit même de l’effet dissuasif de la présence de l’adulte.

V- LES PREMIERS GESTES LORDS DES ACCIDENTS DOMESTIQUE :

ACCIDENT CONDUITE A TENIR

CHUTE :  En cas de suspicion de traumatismes crâniens

C’est un accident par lequel une personne  Ne pas relever immédiatement l’enfant
ou un objet vient heurter le sol (lit, escaliers,
 Observer son état de conscience (pleurs ou nom,
table de change…)
coloration)

 Si inconscient : PLS, prévenir le médecin

 Si pas de perte de connaissance : signaler la


chute à la puéricultrice et aux parents

BRULURES :  Si les vêtements sont imbibes de liquide chaud :


déshabiller l’enfant.
lésions plus au moins graves de peau et de
tissu sous jactions sous l’effet de la chaleur  Si les vêtements sont en feu ; envelopper
l’enfant dans une couverture.
(Eau du bain, eau de casseroles, tasse de thé,
allumettes, radiateurs, four …etc)  Pour les brulures légères et peu étendues :

 immerger le membre dans l’eau froide pour


diminuer la douleur ou

 appliquer dans compresses d’eau froide.

 Sécher et recouvrir d’un linge propre et sec.

 Ne pas crever les cloques.

 Ne rien mettre sur la brulure.

 Pour les brulures graves : risque d’état de choc

 Appeler le médecin.

 Recouvrir la partie brulée d’un linge propre.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 98
INGESTION DE PRODUIT CAUSTIQUE :  Ne - Jamais donner le lait

L’ingestion de produit caustique est un  Laver les lésions cutanées a grande eau
accident fréquent et souvent grave, en
 Ne pas donner à boire
particulier chez l’enfant de moins de 5 ans
les caustique le plus souvent incriminés  S’il y’a contact avec les yeux : rincer a l’eau
sont les produits ménagers : décapant pour
four, olivette, eau de javel concentrée, acide  Identifier le produit en cause
pour batterie, esprit de sel
 Transférer l’enfant vers l’hôpital le plus proche.

INTOXICATIONS AIGUES :  Le pronostic est conditionné par la rapidité et


la qualité du traitement.
Les intoxications de l’enfant constituent un
sujet de plus en plus important et restent  Eviter l’ingestion d’huile ou de lait favorisant
une des raisons majeures d’hospitalisation. l’absorption des substances liposolubles.

On distingue les intoxications par produits  vomissements provoqués par stimulation


industriels à usage ménager et les mécanique
intoxications médicamenteuses.
 lavage gastrique : mélange à parts égales eau
distillée et sérum salé dans les 6 heurs suivants
l’ingestion de toxique.

ASPHYXIE : A -par inhalation de corps étrangers :

Détresse respiratoire ou vontillatoire  Premier geste à tenir :


lorsque l’air n’arrive pas convenablement au
 Méthode de heimlich l’objectif est de réaliser
poumon ou s’il est voie aériennes sons
une brusque poussée sous diaphragmatique
bloque.
 Permettant d’évacuer le corps inhalé.

B-privation d’air ambiant :

Il faut :

 appeler le médecin

 mettre l’enfant en PLS

 Le désoles ruer

 faire la respiration artificielle

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 99
 faire le massage cardiaque externe

NOYADE : 1- Si l’enfant est conscient et respire


normalement : coucher sur le cote et le réchauffer
C’est un accident grave, survenant dans la
baignoire ou plus rarement dans la 2- Si l’enfant est inconscient, le réanimer
bassine ou dans la piscine. rapidement :

 Désobstruction des voies aériennes


supérieures

 Massage cardiaque externe et ventilation


artificiel

 Réchauffer lentement le noyé

 Surveillances

BLESSURES : A. Plaie :

lorsque la peau est coupé, déchiré ou  Laver au savon et à l’eau


arraché quelque soit la cause.
 Antiseptique + pansement

B. Coupure :

 vérifier si la vaccination antitétanique est à


jour

C. Morsures :

 vérifier si l’animal est vacciné contre la rage

 Emmener l’enfant chez le médecin.

VI. PREVENTION :

A la maison, l’enfant s’est en sécurité dans son environnement familier ou il acquiert


progressivement son autonomie. Mais la maison est aussi le lieu qui comporte de nombreuse
dangers qu’il faut reconnaitre pour apprendre a les évités. La prévention primaire vise à éviter la
survenue de différents types d’accident.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 100


1-CHUTE, TRAUMATISMES ET COUPURES:
A- Ne jamais laisser un enfant sons surveillance sur une table à langer ou lorsqu’il est assis sur
une chaise.
B- Ne pas laisser un enfant se pencher aux fenêtres, placer des sécurités (grillage,....).
C- Ne pas mettre de meuble sous la fenêtre.
D- Apprendre a votre enfant a monter et descendre les escaliers.
E- Equiper les tables basses d’angles de protection.
F- Ranger les objets tranchants hors de partie des enfants :
a- De la cuisine : couteaux, ciseaux …
b- Du jardin : sécateurs, pioches .
c- Du garage : divers outils de bricolage
G- Utiliser avec équipements de protection les blanches.

2- BRULURES :

A-Brulures par ébouillantement :

a- Tourner les manches des casseroles vers l’intérieur de la cuisinière


b- Refroidir les aliments liquides avant de les servers aux enfants attention au biberon de lait chaud.
c- Vérifier la température de l’eau avant le bain
d- Ne pas poser aux soldes bassines d’eau bouillante ou des friteuses.
e- Ne pas transporter des bassines d’eau bouillante de la cuisine a la salle de bain, mais procéder au
mélange aux avec de l’eau froid sur place.
f- Ne jamais utiliser la « tabouna » en présence d’enfant.

B-Brulures par flammes :

 Ne pas laisser les enfants jouer avec les allumettes, briquets bougies et les ranger lors de leur
partie.
 Eviter de faire partir aux enfants des vêtements synthétiques qui s’enflamment.
 Vérifier régulièrement le territoire de gaz ainsi que les différentes joints et les changer si
nécessaire, fermer le robinet d’arrêt de gaz avant le coucher.
 Ne jamais décomprimer la bouteille de gaz en l’ouvrant dans le balcon , dans la cour ou même à
la maison , car lors de la mise en place de la bouteille et de la mise à feu c’est l’explosion c’est
un accident fréquent et très dangereux .

C-Brulures électriques :

1- Mettre en place des caches prendre


2- Débrancher immédiatement les appareils ménagers après usage.
3- Vérifier les fils électriques et les appareillages a fin.
4- Eliminer les fils dénudes et les prises défectueuses ou nom adaptées.
Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 101
5- Ne pas laisser tramer de prolongateur électrique (rallonge) brancher.

D-Brulures chimiques :

a-Ranger les produits caustiques hors de portée des enfants.

b- Attention aux jouets contenant des substances chimiques a utilisé sous

surveillance d’adultes.

3-INGESTION DE PRODUIT CAUSTIQUES :

A-Ranger les produits caustiques hors de portée des enfants avant pendant et après leur utilisation .

B- Ne pas transvaser les produits dans d’autres emboillages , sur tant a usage alimentaire .

C-Rincer les bouteilles vide avant de les jeter.

4-INTOXICATION AIGUE ACCIDENTELLE:

a- Ranger les médicaments hors portée des enfants de préférence dans une boite a pharmacie.
b- Vider la contenu des médicaments périmes dans les toilettes.
c- En fermer les produits toxiques, produits d’entretien, engrais insecticides, acide de batterie…etc .

5-ACCÉDANTS ORL:

 Ne pas laisser trainer de petit objets tels que parles, mini piles bouchons de stylos.
 Ne pas laisser a la tenez les graines végétales (cacahuètes, amendes gaines melon) aux enfants de
moins de 5ans.
 Ne pas mettre de broches ou épingles aux nourrissons
 Ne pas donner de pièces de monnaie aux enfants.
 Acheter des jouets à votre enfant.

6-TRAUMATISME OCULAIRES :

A. METTRE hors de portée des enfants

-Des objets tranchants : ciseaux

-L’eau et l’huile bouillante

-Les projectiles : fléchettes

-Les flèches laser

B. Interdire l’utilisation des pétards

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 102


7-NOYADE :

-Ne jamais laisser un enfant sons surveillance dans son bain, même pas une minute.

-Mettre hors de portée des enfants les bassines d’eau .

-Couvrir les puits, surélever les margelles

8-MORSURE, GRIFFURE OU PIQURE :

-Vacciner les animaux domestiques.

-Protéger les maisons pour éviter l’entrée des scorpions.

9-PLANTES :

-Eliminer de la maison la plante les plus toxiques.

-Apprendre aux enfants à ne pas toucher aux plantes (ex p : chardon à glu….)

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 103


LA HALTE-GARDERIE

Ce mode de garde, à la carte, est destiné aux enfants dont les mamans ne travaillent pas et qui ont
besoin d'un peu de liberté...

I. PUBLIQUE :
Elle reçoit généralement les enfants de la naissance à 6 ans pour douze heures ou trois demi-journées
hebdomadaires. On confie l’enfant à l'année : sa place est, par exemple, retenue tous les les jours de
semaine après-midi. La garde peut aussi être occasionnelle pour un dépannage. Parfois, quelques places
sont laissées vacantes à cet effet. L'inscription se fait le plus souvent sur place et auprès de la directrice.

2. PRIVEE :
Son fonctionnement est très variable. Elle peut accueillir les enfants pour une durée supérieure à celle
de la halte-garderie publique, et les parents sont parfois sollicités pour garder les enfants. Les prix sont
aussi très différents selon les lieux. On peut payer à l'heure, à la demi-journée ou à la journée.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 104


LES POUPONNIERES

Elles se divisent en deux catégories

 les pouponnières à caractère social, qui accueillent des enfants dont l'état de santé ne nécessite pas de
soins médicaux particuliers
 les pouponnières à caractère sanitaire, qui reçoivent des enfants dont l'état de santé nécessite des
soins que leur famille seule ne peut pas leur prodiguer

STATUT

Elles peuvent être autonomes ou intégrées au sein d'un centre de l'enfance. Certaines sont gérées par
des collectivités locales.

MISSIONS

 accueillir les enfants confiés au service de l'ASE et les enfants remis, en vue de leur adoption
 préparer le départ en famille adoptive, en tenant compte des conséquences de la séparation parentale
 assurer une prise en charge globale, basée sur la notion de suppléance parentale, en offrant à l'enfant
une relation affective sécurisante
 apporter un soutien essentiel à des familles confrontées à de lourdes difficultés. L'accompagnement
des parents fait partie du projet pédagogique de l'institution

CONDITIONS D' ADMISSION

Les enfants accueillis peuvent avoir été confiés à l'ASE par leurs parents ou par le tribunal des enfants.

AGE

Enfants de moins de 3 ans.

TEXTES LÉGISLATIFS

 Code de l'Action Sociale et Familiale


 Code de la Santé Publique

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 105


Programme de camp et les périodes d’activités :

1. Introduction :

Camp des programmes sont programme de camp et les activités de pierre angulaire différents en
donnant le camp d’écrit comme l’éducation qui vise à aider les nouveaux de formation et l’acquisition
de compétences et la croissance d’une approche intégrée et correctement, et il est donc nécessaire de
réglementer les programmes de ces activités basée sur son enseignement et précisément définies, et est
menée sous la supervision d’avec l’expérience et la compétence.

Le programme comprennent des camps d’été pour les enfants , en plus de loisirs, la pratique des
couleurs de l’activité, tels que : sport, du scoutisme, techniques et des visites de scientifiques et de
loisirs et la réhabilitation des soirées sociales , regarder des films varié , et la mise en œuvre des
programmes du service public, que les programmes sont basés sur les tendances de la construction
saine chez les enfants et les habitudes inculquer indésirables et le travail sur le développement de la
personnalité intégrée.

2. Les périodes d’activité dans les programmes de camp

Activité périodes :

les programmes comprennent des camp d’été, généralement à des intervalles d’une durée d’activité
de chaque période d’une heur à une heur et trente minute , qui sera distribué le quotidien du camp ,
qui commence tôt le matin et se termine le soir , quand le sommeil des enfants, et peuvent varier les
activités de ces périodes de la diversité des buts et objectifs des camps eux-mêmes.

Le premier jour du camp :

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 106


Attention premier jour les garçons au camp du fait que l'expérience initial et l'impression que pourrait
que les enfants en cette journée se poursuivra avec eux dans le camp mais ils continuent d'avoir un
impact sur la perception plus tard ‚tout comme les adulte ‚car l'un il est plus facile de se rappeler
l'impression et l'expérience de la première acquise sur son première jour lorsque vous visiter une ville
‚ou sur l'adhésion à l'université ou pour trouver un emploi.

Derniers jour dans le camp :

Est acquis par les garçons dans les derniers jours du camp‚très important ‚car il continue dans la
mémoire des enfants après la fin du camp ‚car elle ressemble à une premier jour au camp‚car il est
facile pour les enfants à se souvenir de leurs impressions et les expériences de la première journée et
les jours après le retour dans leurs foyers, et donc la gestion de camp doit être vigilant et efficace
dans les quelques jours qui restent jusqu'à la fin de camp, car ce la signifie beaucoup pour eux et le
camp des garçon

3-Informations complémentaires :

3-1L’organisateur :

C’est le déclarant, il défi nit, formalise et communique aux parents le projet éducatif. Il recrute le
directeur et les animateurs.

3-2 L’encadrement :

3-2-1 Le directeur :

Son rôle est d’assurer la gestion matérielle, fi nacrière et pédagogique, de faire le lien avec les parents
et l’environnement local du centre. Par ailleurs, il est chargé, non seulement du bon déroulement, mais
aussi de la préparation et de l’évaluation du séjour. Il élabore le projet pédagogique du centre avec les
animateurs et en informe les parents. La formation habituelle des directeurs est celle qui conduit à
l’obtention du Brevet d’Aptitude à la Fonction de Directeur de centres de vacances ou de loisirs (BAFD).
En dehors du BAFD, qui se suffi t à lui seul, d’autres diplômes permettent à leurs titulaires d’exercer des
fonctions de directeur. Cependant, ce diplôme doit être complété par une ou plusieurs
Expériences d’animation de mineurs, dont une au moins en centre de vacances ou de loisirs, d’une
durée totale d’au moins 28 jours dans les cinq ans qui précèdent la prise de fonctions.

3-2-2 Les animateurs :

L’accès le plus courant et le plus logique à la fonction d’animateur dans un centre de vacances ou de
loisirs passe par l’obtention du Brevet d’Aptitude à la Fonction d’Animateur (BAFA).
L’article 2 de l’arrêté du 21 mars 2003 précise quels sont les diplômes permettant d’animer un séjour.
Toutefois, dans un pourcentage limité, les centres
de vacances et de loisirs peuvent accueillir des animateurs (minimum 18 ans) sans formation

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 107


Préalable pour encadrer des enfants. Il convient de vérifie er qu’ils disposent de bonnes prédispositions
et de compétences techniques et pédagogiques.

Pour en savoir plus :


• Préfecture
• Direction Régionale et Départementale de la
Jeunesse et des Sports (DRDJS et DDJS)

Et des Sports pour de plus amples précisions.

Organisation fonctionnement :

Première : certains garçons responsabilités aux campeurs

A. Responsable distinctes privilège responsabilité :

Le guide de l’entreprise dans le camp de vous apporter le bonheur fini.ils’agit d’un centre de grande
importance en raison de son impact sur les jeunes garçons.la responsabilité du dirigeant vers les
garçons, sensible et diversifiée, centrée sur les personnes de suivi des garçons de tous les côtés de
sorte qu’ils ont sur la croissance de mon corps correctement pendant le camp. Valmrushd de
l’attention garçons et de leurs activités avec de la nourriture et le confort.

B.perte d’un garçon du groupe lost campeurs :

Le guide de l’entreprise qui vous fait directement responsable d’un groupe de garçons. Supposons
qu’ils le contrôle strict de tous les temps, ils finiront par vous remercions de votre empressement
cela. Vraiment il n’y a rien effrayant et intimidant pour vous que la perte d’un garçon du groupe, car
ils sont enfin dans le processus de confusion et d’urgence. N’importe quel leader avec une
expérience peut vous dire que les détails de cette expérience douloureuse.

C. santé :

Un certain nombre de garçons qui fréquentent le camp d’été pour la première fois, est susceptible
d’avoir un régime spécial à la maison, tels que les habitudes de santé, le lavage et le nettoyage des
dents…etc., il est important de construire une routine dans le camp de la santé des enfants est très
similaire à la routine de la maison.

D. progrès :

La période du camp est une excellente occasion de former des garçons à beaucoup de choses, et
chacun des garçons cherche et aime progrès, si les compétences ou la capacité, comme les relations

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 108


avec les autres. Si vous avez quitté le garçon après la fin du camp et au sens du progrès, la preuve du
mentor n’a pas à accepter la responsabilité.

Le programme de formation des animateurs :

A- Définir avec les animateurs les objectifs de cette formation :

a-Expliquer les principaux enjeux du programme


b -Enseigner les notions essentielles à propos de l'eau, l'hygiène et l'assainissement
c-Doter chacun d'entre eux d'outils de travail adaptés
d-Créer une équipe solidaire et motivée.

Formation méthodologie intervention

Dans un premier temps, l'animation a pour objet de s'assurer que le projet de construction formulé lors
de la demande initiale est bien le souhait d'une grande partie de la communauté. Dans un second
temps, l'animation a pour but d'assurer une certaine organisation communautaire.
Le programme doit être perçu non comme la partie qui souhaite réaliser l'ouvrage mais bien comme un
prestataire de services ou "facilitateur" qui vient, en réponse à une demande, appuyer la communauté
dans la réalisation de son projet, en n'apportant que ce que le village n'est pas en mesure de fournir
(compétences techniques, appui financier).
Organiser la communauté pour obtenir la participation volontaire des bénéficiaires n'est pas un but
mais un moyen : parce qu'elle permet l'appropriation de l'ouvrage (et donc son entretien) par les
membres de la communauté, la participation volontaire des bénéficiaires favorise l'amélioration
durable des conditions d'hygiène et de santé. Cette participation volontaire est souvent l'unique moyen
que les communautés ont à leur disposition pour démontrer l'intérêt qu'elles portent à l'aboutissement
de ce projet.
L'appropriation de l'ouvrage par la communauté, le sentiment de propriété, le sentiment de satisfaction
à l'idée d'avoir réussi collectivement une "œuvre" aussi importante sont autant d'atouts qui
transforment l'appréciation de chacun pour l'ouvrage : chacun, en connaissant la valeur, cherchera à en
faire durer l'usage. Dans cet état d'esprit, les usagers seront à priori prêts à s'organiser pour assurer
l'entretien de l'ouvrage.

L'animation permet de contrôler la validité d'un investissement dans la communauté pour la réalisation
d'un ouvrage. En fait il s'agit d'une période de mise à l'épreuve du groupe qui doit se réunir,
s'organiser et agir. C'est cette mise à l'épreuve qui permet de sélectionner les groupes de personnes (ou
communautés) donc d'avoir des garanties du fonctionnement de l'association d'usagers et de la survie
de l'ouvrage.
Par exemple, faute de réunions avec une assistance suffisante, le groupe est écarté. Le programme doit
mettre la barre assez haute pour avoir des garanties suffisantes : mieux vaut ne pas commencer un
ouvrage que de ne pas le terminer ou qu'il soit laissé à l'abandon. On évite le gaspillage des
ressources, du programme et du groupe de bénéficiaires. Cela n’implique que l'animateur informe mais
aussi qu'il s'informe.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 109


Le premier contact doit être très évasif quant à la participation du programme, on adopte un profil bas
en insistant sur : la faiblesse des ressources du programme, la faisabilité de l'ouvrage, le groupe doit être
leader et le programme apportera peut être un soutien, il n'y a pas d'engagement du programme tant
que le contrat de travaux n'est pas signé, que la sélection des projets appuyés par le programme est faite
sur le niveau de participation de la communauté (réunions, main d'œuvre, fond…). La communauté
doit donc définir sa participation et faire une demande pour les ressources manquantes, la participation
du plus grand nombre est indispensable. Justification des demandes écrites des communautés, mettre
le plus d'infos possibles, ce que la communauté peut apporter, ce qu'elle demande…

CONCLUSION:

Les enfants comptent sur leurs parents pour dénicher les vacances qui leur laisseront des souvenirs
inoubliables. Ils ne connaissent pas la solitude de ces derniers face au choix pléthorique, à la peur de
décevoir et les craintes pour la sécurité des enfants.

Mme.KORICHI.S-IPFPM Page 110

Vous aimerez peut-être aussi