Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
EPIGRAPHE
Guy Mahimba
Erantu Malembe
2
DEDICACE
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
1. Problématique
2. But de l'étude
3. Objectifs
4. Délimitation du travail
I.1. Définition
Il comprend 3 zones :
1. Glande mammaire
Les sites des fabrications du lait dans le sein sont appelés mobile
mammaires ou unité terminale ductulo-lobulaire (terminal-lobular-unit ou
TDLU) qui de part leur grande hormonoreceptivité, représente le lieu de
développement de la plupart des proliférations épithéliales bénignes et malignes.
2. Tissu conjonctif
o Artère
o Veine
Groupe axillaire
Groupe supérieur
1. Cage thoracique
2. Muscles pectoraux
3. Lobules
4. Mamelon
5. Aréole
6. Canaux galactophores
7. Tissus adipeux
8. Peau
12
théorie humorale de cancer et a prévenu que le cancer n'était pas venu d'un excès
de bile noire. Il a proposé que celui-ci venait d'un procédé chimique ayant
transformé le liquide lymphatique en acide à âcre. En 1730, le médecin Claude
Deshais Gendron de Paris, a également rejeté la théorie systémique de Gallen et
a indiqué que le cancer s'est développé quand le nerf le tissu glandulaire se sont
mélangés au récipient de la lymphe et depuis bien longtemps des théories ont
avancées pour expliquer cette maladie e ce n'est qu'au 19eme siècle où on
démontre que le cancer n'est pas seulement une maladie de l'organisme, des
tissus, mais aussi une maladie de la cellule, maladie du noyau cellulaire (5).
Cancer in situ
Cancer infiltrant
Figure 5.
a. Anatomie de la glande mammaire humaine.
Chaque glande mammaire contient entre 15-20 lobes, chaque lobe contenant une série de
conduits ramifiés qui se déversent dans le mamelon.
b. Chaque canal est garni d'une couche de cellules épithéliales, responsables de la production
du lait. Ceux-ci sont entourés d'une couche extérieure de cellules myoépithéliales avec des
propriétés contractiles. Les conduits glandulaires sont intégrés dans le stroma des fibroblastes.
c. Cette structure se décompose dans le cancer du sein donnant naissance à une masse
cellulaire épithéliale. b et c. Le marquage immunohistochimique par des anticorps spécifiques
au récepteur des oestrogènes (ER; noyaux taches brunes), montre que seule une petite
proportion de cellules épithéliales sont ER positif dans le tissu normal du sein.
16
Figure N°6 a | Le cancer du sein est une maladie génétique et génomique hétérogène qui se
développe le long d'un continuum. L'unité d’un canal lobulaire terminal d’un sein normale
(UCLT) comprend des lobules et des canaux qui sont constitués d'un épithélium bi-couches
de cellules liminales et myoépithéliales. Hyperplasie canalaire atypique (HCA) est une lésion
précancéreuse caractérisée par des couches de cellules anormales dans le canal ou du lobule.
HCA est considéré comme le précurseur du carcinome canalaire in situ (CCIS), qui est une
lésion non invasive qui contient des cellules anormales. A chaque étape, le risque de
développer des tumeurs malignes ou invasives de cancer de sein (CSI) augmente. CCIS
peuvent donner naissance à CSI (indiqué par une étoile bleue à côté d'une lésion CCIS), mais
on ne sait pas comment prédire quelles lésions vont progresser. Une fois que les cellules sont
envahies, le risque de développer des métastases augmente considérablement. Les ganglions
lymphatiques sont le site primaire du cancer métastatique du sein (MET, indiqué par une
étoile bleue).
b | Un schéma de progression du cancer du sein est affiché. La transformation des cellules
épithéliales mammaires pour donner naissance à un cancer du sein métastatique est un
amalgame de changements épigénétiques et génétiques ainsi que des interactions aberrantes
dans le microenvironnement. Au cours de ce processus en plusieurs étapes, le contrôle de la
prolifération, la survie, la différenciation et de la migration deviennent déréglementée, et les
interactions cellulaires de tumeurs stromales aberrantes facilitent ce processus. Pour former
17
des métastases, les cellules doivent envahir la membrane basale, entrer dans le système
vasculaire (intravasation), survivre en l'absence d'adhérence, quitter le système vasculaire
(extravasation) et d'établir une nouvelle tumeur dans un microenvironnement étranger.
c | Plusieurs ressemblances entre les cellules souches normales du sein et les cellules
cancéreuses, comme la dormance, l'auto-renouvellement et les capacités de différenciation,
ont conduit les chercheurs à suggérer que les cellules cancéreuses avec des caractéristiques de
cellules souches (appelées «cellules souches cancéreuses» ou «cellules initiées», qui est une
appellation plus appropriée), conduit à l’initiation, la progression et la récurrence du cancer du
sein. Modifié d’après Tracy Vargo-Gogola et Jeffrey M. Rosen (7)
Grade Description
1 (bas) Le noyau de chaque cellule cancéreuse est de taille
petite à moyenne et les noyaux de toutes les
cellules cancéreuses ont la même forme.
Il n’y a pas de nécrose dans l’échantillon.
2 (intermédiaire)
Le noyau de chaque cellule cancéreuse est de taille
petite à moyenne et les noyaux de toutes les
cellules cancéreuses ont la même forme.
On observe quelques petites régions de nécrose
dans l’échantillon.
3 (haut)
Le noyau de chaque cellule cancéreuse est de
grande taille et les noyaux de toutes les cellules
cancéreuses sont de forme inégale.
On peut observer une nécrose dans l’échantillon.
20
I.6. SYMPTOMES
Une boule dans le sein: une boule ou une masse dans un sein et le signe d'un
cancer du sein le plus couramment observé. Cette masse, en général non
douloureuse, est le plus souvent de consistance dure et présente des contours
irréguliers. Elle apparaît par ailleurs comme fixé dans le sein.
Pour cela une constante identification des facteurs des risques sur
lesquels il est possible d'agir devrait faciliter la mise en œuvre des stratégies
efficaces de la prévention (12).
1. Âge
2. Contraceptifs oraux
ans ont un risque de tumeur mammaire 4 fois supérieur aux femmes multipares.
En revanche un âge de première grossesse tardive augmente ce risque (15).
2. Allaitement naturel
L'effet de l'allaitement sur les risques des cancers des seins est
controversé, probablement parce que la modification du risque compte tenu de la
durée moyenne de l'allaitement est faible. Les femmes qui ont allaité pendant
une durée totale d'au moins 25 mois présentent un risque réduit de 33 % par
rapport à celles qui n'ont jamais allaité. Cette protection serait due à la
production de la prolactine, l'hormone de l'allaitement réduisant l'exposition aux
œstrogènes (17).
a. Facteurs génétiques
b. Facteurs environnementaux
c. Âge
d. Sexe
bénignes du sein constituent un facteur de risque de cancer des seins. Elles sont
histologiquement divisées en deux groupes : les lésions prolifératives et les
lésions non prolifératives avec ou sans atypie. Les lésions prolifératives ne sont
généralement pas associées à un risque accru du cancer de sein, ou si, elles les
sont, le risque est très faible. Les lésions prolifératives sans atypie multiplient
par deux, tandis que les lésions hyperplasiques avec atypie augmentent ce risque
d'au moins 4 fois (21).
f. Densité mammographie
1. Vie
3. Activité physique
4. Alcool
5. Tabagisme
6. Taille
Facteurs hormonaux
endogènes :
Âge précoce des
premières menstruations
Ménopause tardive
Contraceptifs oraux
Traitement hormonal
substitutif
Facteurs génétiques,
Facteurs liés à la environnementaux,
reproduction : démographiques et
- Multiparité et âge Facteurs de sanitaires :
précoce à la première risque du - Histoire familiale et
maternité cancer du sein mutations génétiques
- Allaitement naturel - Radiations ionisantes
- Âge
- Sexe
Facteurs liés aux - Maladies bénignes du
habitudes de vie et de sein
nutrition : - Densité
- Causes liées aux mammographique
habitudes de vie
- Obésité et prise de
poids
- Activité physique
- Alcool
- Tabagisme
- Taille
I.4.1. Dépistage
I.4.2. DIAGNOSTIC
1) La mammographie
2) L'échographie
Il y a une accumulation des cellules anormales dans les lobules du sein. C'est un
carcinome lobulaire in situ (CLIS).
Stade 1A
Stade 1B
Stade 2A
Stade 2B
Stade 3A
Stade 3B
Stade 3C
Stade 4
E) Stade IIIa : Cancer localement avancé. Tumeur <5 cm avec métastases fixées ou emmêlées
dans les ganglions lymphatiques axillaires, ou tumeur est> 5 cm avec atteinte des ganglions
lymphatiques axillaires.
F) Stade IIIb : La tumeur croit dans la paroi thoracique ou dans la peau du sein ; ou le cancer
s'est propagé aux ganglions sous claviculaires homolatéraux ; ou le cancer du sein
inflammatoire.
G) Stade IIIc : Métastases dans les ganglions lymphatiques axillaires et les ganglions
lymphatiques claviculaires homolatéraux ; ou métastases dans les ganglions lymphatiques
sus-claviculaires homolatéraux.
H) La tumeur s'est propagée à des sites distants tels que le foie, les poumons, les os ou le
cerveau. (D’après http://www.cancerresearchuk.org).
I.4.2 TRAITEMENT
1. Volet préventif
Privilégier l'allaitement;
Éviter la cigarette ;
2. Volet curatif
II.1. METHODOLOGIE
Type d’étude
Cadre d’étude
Population
Première étape :
La deuxième étape
II.1.10. RESSOURCES
Ressources Humaines
Ressources Matérielles :
Ressources Financières
Autofinancement.
II.2. RESULTATS
1. L'âge
Commentaire
Tranche d'âge
0-20ans
21-40ans
41-60ans
61+
2. Le Sexe
Nº SEXE NOMBRE %
01 M 0 0
02 F 54 100
Total 54 100
Sexe
M
F
3. Renseignements cliniques
Commentaire
Renseignement histologique
Gauche
droite
bilatéral
4. Types histologiques
Types histologique
Carcinome infiltrant
carcibome canalaire in situ
Autres
Commentaire
BENIGNITE ET MALIGNITE
tumeurs malignes
44% Tumeurs bénignes
56%
49
3.1. Fréquence relative des tumeurs malignes des seins par rapport à toutes
les tumeurs des seins
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
14. Layde PM, Webster LA, Baughman AL, et al. The independent
associations of parity, age at first full term pregnancy, and duration of
breastfeeding with the risk of breast cancer. Cancer and steroid hormone
study group. JClinEpidemiol1989
18.Pharoah PD, Day NE, Duffy S, et al. Family history and the risk of breast
cancer : a systematic review and meta-analysis. Int J Cancer 1997.
21. Key TJ, Verkasalo PK, Banks E. Epidemiology of breast cancer. Lancet
Oncol 2001.
23. Boyd NF, Lockwood GA, Byng JW, et al. Mammographic densities and
breast cancer risk. Cancer EpidemiolBiomarkersPrev 1998.
28. Johnson KC, Hu J, Mao Y. Passive and active smoking and breast cancer
risk in Canada, 1994-97. The Canadian Cancer Registries Epidemiology
Research Group. Cancer Causes Control 2000 ; 11 : 211-21.
32. Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE). Support scientifique
du Collège d'Oncologie: un guideline pour la prise en charge du cancer du
sein [en ligne].. Disponible sur http://kce.fgov.be/Download.aspx?
ID=1302. Consulté en ligne le 29/05/2018.