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TP: Le diabète de type 2, une maladie

multifactorielle

Réalisée par: Noure Sadiss et Basma Mesbah

Le diabète de type 2, une maladie métabolique complexe, constitue un défi croissant


pour la santé mondiale. Caractérisé par une résistance à l'insuline et une production
insuffisante d'insuline par le pancréas, et influencé par divers facteurs, ce type de diabète
influence significativement la régulation du glucose sanguin. Bien que des facteurs
génétiques puissent prédisposer à cette condition, des éléments environnementaux jouent un
rôle crucial dans son développement.

Facteurs influenceurs sur l'apparition du diabète de type 2 :


Comment différents facteurs peuvent-ils influencer l’apparition du diabète de type 2 ?

Des études épidémiologiques démontrent que l'âge avancé, l'obésité, la sédentarité et la


prédisposition génétique accroissent significativement le risque de développer cette maladie.
Par exemple, le document 1 présente des informations sur les caractéristiques
épidémiologiques du diabète de type 2, ainsi que sur certains des facteurs qui peuvent
influencer son apparition. Le document indique que le diabète de type 2 est une maladie de
plus en plus fréquente, en France comme dans le monde. En 2017, 3,5 millions de personnes
ont été touchées par la maladie en France. Le document 2 qui est sous forme de tableau
d’une prévalence du diabète de type 2 augmente avec l'âge. En France, elle est de 0,02 % chez
les enfants de moins de 5 ans, de 3,19 % chez les adultes de 45 à 49 ans, et de 17,18 % chez les
adultes de 75 à 79 ans.Le diabète de type 2 est également plus fréquent chez les hommes que
chez les femmes. Le document indique que le diabète de type 2 est une maladie
multifactorielle, c'est-à-dire qu'elle est causée par une combinaison de facteurs génétiques et
environnementaux. Parmi les facteurs génétiques, on peut citer : la prédisposition génétique
: les personnes ayant des antécédents familiaux de diabète de type 2 sont plus à risque de
développer la maladie. Le document indique que les facteurs génétiques jouent un rôle
important dans le développement du diabète de type 2. Les personnes ayant des antécédents
familiaux de diabète de type 2 sont plus à risque de développer la maladie, même si elles ne
sont pas en surpoids ou obèses. On en déduit que certaines mutations génétiques peuvent
augmenter le risque de diabète de type 2. Parmi les facteurs environnementaux, on peut citer
: le surpoids et l'obésité : le surpoids et l'obésité sont les principaux facteurs de risque de
diabète de type 2. Comme on peut le voir dans le document 6 qui présente des données sur la
prévalence du diabète de type 2 en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) et du tour
de taille. Ces données montrent que le risque de diabète de type 2 augmente avec l'IMC et le
tour de taille. Nous remarquons au document 7 que l’alimentation est aussi un facteur , il
présente des données sur la prévalence du diabète de type 2 en fonction des habitudes
alimentaires et de l'activité physique. Ces données montrent que les personnes qui ont une
alimentation malsaine et un manque d'activité physique sont plus à risque de développer la
maladie , ainsi une alimentation riche en sucres et en graisses saturées et le manque
d’activité physique augmente le risque de diabète de type 2 . On en déduit que le rôle du
régime alimentaire est crucial , en particulier la consommation excessive de sucres et de
graisses. Ces éléments contribuent à l'insulino-résistance, caractéristique du diabète de type
2. Ainsi, il est essentiel de considérer l'interaction complexe de ces facteurs pour comprendre
et prévenir efficacement cette maladie multifactorielle.

Les causes d’une maladie multifactorielle, études


épidémiologiques:
Comment déterminer les causes d’une maladie multifactorielle comme le diabète de
type 2:

On constate que les études épidémiologiques sont un outille d’obtention des


informations sur l’origine d’une maladie multifactorielle. Notant qu'il existe diverses
méthodes d'études statistiques d’une population en fonction de différents facteurs. Ils ont
tous un même et unique but qui est celui de déterminer les causes et l'origine du cas ou de la
maladie en étude. Dans le cas de notre analyse, on étudie la maladie du diabète de type 2.
Parmi les études épidémiologiques mises en œuvre dans le cadre de la maladie
multifactorielle (diabète de type 2), on retrouve les puces ADN. En effet comme le premier
document le présente le sequencage du genome humain permet le repérage de plusieurs
millions d’emplacement ou la nature d’un nucléotide varie fréquemment. Cette étude est
assurée par des puces ADN qui permettent l’identification des SNP. On retrouve un allèle
plus fréquemment chez des personnes atteintes d'une maladie que chez les témoins, et c’est
ainsi que cette méthode permet de déterminer et de séparer les populations en individus
malades et individus sains. On dit donc que les puces ADN sont des outils clés pour
l'épidémiologie au service des études d’association pangénomique.
Le deuxième document présente quant à lui une autre étude épidémiologique qui permet de
déterminer le risque relatif et l’Odd Ratio d’une population par échantillonnage. Les études
de cohorte suivent un échantillon au cours du temps pour déterminer la présence de diabète
en fonction de facteurs de risque . Quant aux études cas témoin il permettent de calculer un
Odd ratio en questionnant les habitudes antérieures au développement de la maladie.
Les études statiques des population et d’association pangénomique sur le diabète de type 2 et
des exemples de gènes de prédisposition, nous sont présentés au niveau du troisième
document. Ce dernier nous permet d’observer une augmentation de la taille de l'échantillon
étudié. On constate que la taille de l'échantillon de la population européenne augmente en
fonction des années et qu’elle s'étend jusqu'à arriver à d'autres populations tel l’asie de l’est ,
hispanique et asie du sud.
Des données épidémiologiques dans différentes provinces du canada (au quatrième
document), nous permettent de comprendre le lien entre le développement des cas de
diabète et les habitudes des individus - qui mangent moins de 5 fruits legumes/jours-. On
constate ainsi un lien entre les habitudes et la maladie grâce aux études épidémiologiques.
Néanmoins ces études ne sont pas infaillibles et possèdent des limites. En effet, les
études de cohorte sont cohérentes mais elles sont plus longues, et nécessitent un suivi
pendant de nombreuses années et commencé avant la survenue de la maladie. Elles sont par
conséquent plus coûteuses. Les études cas témoins sont utilisées plus fréquemment pour
répondre rapidement à certaines questions, mais au détriment de leur fiabilité. On dit donc
que l'épidémiologie ne nous permet pas de dire si les facteurs sont la cause de la maladie,
mais seulement de détecter une liaison de façon plus ou moins forte à son développement.

Ainsi pour conclure l'apparition de maladie multifactorielle, tel le diabète de type 2, est
influencée par divers facteurs. Et peut être détecté grâce aux études statistiques des
populations. En effet, les études épidémiologiques permettent l’obtention d’informations sur
l’origine d’une maladie multifactorielle, à travers plusieurs méthodes situées au préalable
dans notre analyse. Néanmoins ces études ne sont pas infaillibles. Ainsi on peut donc dire
que les études d'épidémiologie nous permettent donc d'établir des liens de corrélation et non
de causalité.

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