Vous êtes sur la page 1sur 13

MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SUPERIEURS BURKINA FASO

DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNITE-PROGRES-JUSTICE


ET DE L’INNOVATION(MESRSI)
-------------- L2 PHARMACIE
Université NAZI BONI (UNB)
-------------- 2021 - 2022
Institut Supérieur des Sciences de la Santé (INSSA)

PSYCHOLOGIE MEDICALE

LA SEXUALITE

ENSEIGNANTS : Dr Moussa KERE


Dr Anselme SANOU
Dr Sié Bénoit DA

GROUPE 6

MEMBRES DU GROUPE
SINKONDO Djibril

PLAN

2
INTRODUCTION
1. DEFINITION
2. IDENTITES ET ORIENTATIONS
SEXUELLES
2.1. IDENTITES SEXUELLES
2.2. ORIENTATIONS SEXUELLES
3. ASPECTS PSYCHOLOGIQUES
GENERAUX DE LA VIE SEXUELLE
3.1. CHEZ L’ENFANT
3.2. CHEZ L’ADOLESCENT
3 .3. CHEZ L’ADULTE
3.4. CHEZ LES PERSONNES AGEES
3.5. LES PARAPHILIES
4. IMPORTANCE DE LA SEXUALITE DANS
L’EPANOUISSEMENT
CONCLUSION

3
INTRODUCTION
L’homme de par sa nature, est un être de désirs. Parmi donc ses désirs
figurent la sexualité qui est un élément clé de l’existence humaine. Elle
regroupe tous les phénomènes biologiques de la reproduction depuis la vie
intra utérine jusqu’au dernier jour de l’existence humaine. Elle est donc
essentielle et primordiale du fait de sa variété culturelle et on y trouve
différentes identités et orientations sexuelles. Elle fait de nos jours l’objet de
plusieurs études desquelles, il ressort plusieurs aspects psychologiques et
suscite beaucoup d’intérêts. Aux vues des intérêts que porte l’étude de ce
sujet, interrogeons-nous sur le sens de la sexualité.

1. DEFINITION
D’une façon générale, la sexualité renvoie à l’activité sexuel, à ce qui est
lié au sexe. Dans un sens plus large, elle est déterminée par l’ensemble des
aspects psychologiques, biologiques et physiologiques.
Sur le plan psychologique, la sexualité est définie selon le « dictionnaire
LAROUSSE » comme étant l’ensemble des phénomènes sexuels ou liés au sexe
que l’on peut observer dans le monde vivant. C’est aussi l’ensemble des
diverses modalités de la satisfaction sexuelle.
Sur le plan biologique, la sexualité est l’ensemble des caractères
physiques qui différencient les sexes (sexe mâle du sexe femelle).
En physiologie, le terme sexualité renvoie à l’ensemble des mécanismes
qui concourent au rapprochement des sexes et à la reproduction de l’espèce.

2. IDENTITES ET ORIENTATIONS SEXUELLES


On confond souvent « orientation sexuelle » et « identité
sexuelle », bien qu’il s’agisse de deux notions très différentes.
L’orientation sexuelle renvoie à l’attirance affective et sexuelle.
Quant à l’identité sexuelle, elle fait référence aux sentiments qu’a une
personne d’être un homme ou une femme, de se situer entre les deux ou de
n’appartenir à aucune de ces catégories.
4
2.1. Les différentes identités sexuelles
L’identité sexuelle ne repose plus seulement sur l’anatomie, mais sur ce
que la personne considère comme caractéristique de sa personnalité. Elle est le
résultat d’une construction dans laquelle interviennent les facteurs biologiques,
sociaux et psychologiques.
Ainsi nous avons le sexe génétique (masculin ou féminin) qui constitue une
identité pour les êtres humains.
Certaines personnes vivent en discordance, se sentant femme dans un corps
masculin ou homme dans un corps féminin : il s’agit des transgenres.
Ces transgenres peuvent aller jusqu’à transformer leur corps pour avoir
l’identité souhaitée : il s’agit des transsexuels.

2.2. Les différentes orientations sexuelles


L’orientation sexuelle est définie en fonction du sexe des personnes vers
lesquelles se produit cette attirance. Elle regroupe principalement
l’homosexualité, l’hétérosexualité et la bisexualité.
. Homosexualité : si l’attirance porte uniquement et exclusivement sur des
personnes de même sexe.
. Hétérosexualité : si l’attirance porte uniquement et exclusivement sur des
personnes de sexe opposé.
. Bisexualité : si l’attirance porte sur des personnes de même sexe ou de sexes
différents à des degrés divers.
Il existe aussi des personnes chez lesquelles il y’a une absence d’inclinaison
sexuelle : ce sont les asexuelles.

3. LES ASPECTS PSYCHOLOGIQUES GENERAUX DE LA


VIE SEXUELLE
3.1 Chez l’enfant

5
Les aspects psychologiques de la vie sexuelle chez l’enfant se manifestent
par la conception Freudienne suivant laquelle l’enfant présente quatre (4)
stades de vie sexuelle : le stade oral, le stade anal, le stade phallique et la
période de latence.
Le stade oral : De la naissance à 18 mois. C’est le premier stade du
développement de la personnalité. L’objectif principal est de satisfaire le désir
de la nourriture. Cependant, l’action de sucer n’importe quel objet lui procure
une certaine satisfaction. La bouche étant la zone érogène, le sein maternel fait
son premier objet de l’instinct sexuel, moyen de satisfaire sa libido.
Le stade anal : De 18 mois à 3 ans. Encore appelé stade sadique-anal, ce
stade correspond au moment où l’enfant va manifester un plaisir à contempler
ses excréments (selles et urines) : il défèque sur lui-même. Il apprend donc à
les retenir et à les éliminer au moment où il le souhaite. Tout ceci se passe au
niveau anal.
Le stade phallique : De 3 à 5 ans. C’est le stade de manifestation du
complexe d’Œdipe et de l’angoisse de castration. Le complexe d’Œdipe
explique que à ce stade, l’enfant éprouve une attirance sexuelle inconsciente
pour le parent de sexe opposé, et un désir d’éliminer le parent de même sexe
que lui. L’angoisse de castration est la peur de perdre le sexe chez le garçon, et
chez la fille une envie vis-à-vis du pénis.
Le stade de latence : De 6 à 12 ans. A ce stade, l’enfant développe des
valeurs religieuses et morales. Il s’identifie au parent de même sexe et déplace
sa libido en dehors de la triade parents-enfants, vers ses amis ou des êtres
symboliques.

3.2. Chez les adolescents


C’est l’étape de transition entre l’enfance et l’adulte. C’est l’âge de la folie, de
la construction et de la personnalité. Cette étape est marquée par la puberté
biologique. Des changements hormonaux transforment le corps du point de
vue morphologique et fonctionnel, ce qui influencera et transformera d’une
façon décisive la sexualité infantile déjà présente.

3.3. Chez les adultes


Chez l’adulte l’activité sexuelle qui est considéré comme normale est plus
intense. Cependant, elle engendre souvent des problème psychologique ou

6
ménagère. En effet, vue que l’homme et la femme ont des compositions
physiologiques différente, l’homme atteint toujours l’orgasme après chaque
rapport sexuel. Contrairement, pour la femme cela nécessite la réunion
certaines conditions pour pouvoir atteindre l’orgasme, c’est à dire le plaisir
suprême. Parmi elle nous pouvons citer :
 Les préliminaires sexuels
 L’absence d’excision car l’excision peut faire en sorte qu’une femme
n’atteigne jamais l’orgasme selon le degré de l’excision
 Nous avons aussi la taille du pénis, voire l’endurance du conjoint au lit
qui pose beaucoup de problème psychologique dans les foyers. D’après
les résultats de certaines enquêtes fait auprès des populations
françaises.

3.4. Chez les personnes âgées


La sexualité régresse chez les personnes âgées mais ne disparait pas. La
diminution du désir sexuel est plus marquée chez la femme que chez l’homme.

3.5. Les paraphilies


C’est une conduite pathologique qui dévie la pulsion sexuelle soit de son objet
naturel soit de son but naturel. On distingue deux catégories de perversion : la
perversion selon le choix du partenaire et celle selon le but
Suivant le choix du partenaire nous pouvons citer :
 La pédophilie : c’est une attirance sexuelle pathologique envers les enfants
impubères ou en début de puberté dont l’âge est compris entre 10 et 14 ans
 L autoérotisme : c’est la recherche d’une satisfaction personnelle de façon
solitaire. Exemple de la masturbation
 Zoophilie : c’est une attirance sexuelle et éventuellement affective d’un
humaine pour des animaux
 La nécrophilie : c’est une attirance sexuelle envers les personnes
inconscientes, notamment les comateux et les cadavres
 La gérontophilie : c’est une attirance sexuelle pour les vielles personnes.
Quant au but il s’agit :

7
 De l’exhibitionnisme : c’est une pulsion qui consiste à montrer en public
les parties intimes de son corps
 Du sadisme : c’est le gout pervers de faire souffrir le ou la victime afin
d’obtenir du plaisir.
 Du voyeurisme : c’est une pulsion qui consiste à observer l’intimité ou la
nudité d’une ou plusieurs personnes et à y trouver une jouissance ou une
excitation.

4. IMPORTANCE DE LA SEXUALITE DANS


L’EPANOUISSEMENT
 Mieux respirer : le sexe a la réputation d’être un antihistaminique
naturel, utile contre le rhume des foins et les symptômes de l’asthme.
Ce n’est cependant pas la quantité mais bien la qualité de nos relations
sexuelles qui comptent le plus. Selon Alain HERIL, psychothérapeute, un
orgasme peut être purement mécanique. Il importe donc de sentir tous
les bienfaits du sexe sur notre santé, de se sentir bien épanoui et d’avoir
une vie sexuelle saine qui convient à nos besoins affectifs et physiques.
 Le sexe prévient l’incontinence urinaire : le processus d’excitation
stimule la circulation sanguine vers les muscles du sol pelvien, l’orgasme
les tonifies. Par ailleurs plus vous avez de rapports plus vous améliore la
sante de vos parois vaginales qui perde moins vite en élasticité et en
lubrification
 Le sexe rend plus intelligent : des études récentes indiquent que le sexe
améliore le rendement cérébral.
 Protège contre le cancer de sein et de la prostate : grâce à l’ocytocine
l’hormone du bonheur les femmes dont les seins sont régulièrement
caressés risque moins d’être atteinte d’un cancer de sein selon les
experts. L’ocytocine qui contribue à une sensation d’éphorie et de bien
être atteint son niveau maximum dans le sang au moment de l’orgasme.
Comme pour les femmes les hommes bénéficient d’une vie sexuelle
active.

 De rajeunir : une vie sexuelle heureuse est la clé pour vivre sainement et
paraître plus jeune. Selon une étude mener sur 3500 personnes âgées
de 18 à 102 ans à l’hôpital Royal d’Edimbourg en ECOSSE, les chercheurs

8
attribuent ce phénomène à plusieurs facteurs associés à l’activité
sexuelle : réduction de stress, plus grande satisfaction et meilleur
sommeil.
 De mieux combattre la maladie : Des relations sexuelles une ou deux
fois par semaine produisent chez les protagonistes une augmentation de
30% de la quantité d’immunoglobulines A qui renforce notre système
immunitaire. Selon les chercheurs une vie sexuelle active peut même
réduire les risques de cancers, de maladies cardiaques, d’accidents
vasculaires cérébraux. En plus et n’est pas négligeable, c’est un remède
contre le rhume et la grippe.
 D’augmenter l’espérance de vie : une étude longitudinale menée au
pays de Galles a examiné le rapport entre la mortalité et la fréquence
des actes sexuels. Les chercheurs ont trouvé que les personnes qui ont
au moins deux orgasmes par semaine ont moins de probabilité de
mourir jeunes en comparaison avec celles qui n’ont pas d’activité
sexuelle.
 De favoriser un meilleur équilibre hormonal : L’explosion d’hormones
qui se produit dans le cerveau et dans tout l’organisme humain lors
d’une relation intime ou sexuelle est non seulement agréable mais aide
aussi à réguler tout le système hormonal. Une vie sexuelle active
pratiquée avec confiance et bonheur aide donc à favoriser un meilleur
équilibre hormonal. Ce qui est non seulement bon pour la santé mais
aussi pour le moral.
 Favorise une bonne circulation sanguine : Le gynécologue et
sexothérapeute Sylvain MIMOUN mentionne dans une étude que le sexe
favoriserait une meilleure circulation générale dans le corps fournissant
ainsi tous les organes vitaux en sang et les libérant des toxines. Des
relations sexuelles sur une base régulière diminueraient ainsi
l’inflammation, réduisant du même coup le risque des maladies cardio-
vasculaires.
 Favorise une bonne santé du cerveau : Faire l’amour c’est déclencher
une pluie de neurotransmetteurs dans le cerveau. L’ocytocine, la
sérotonine, la dopamine, la testostérone (même chez la femme) et
plusieurs autres hormones sont secrétées activant ainsi les activités
cérébrales. C’est donc toutes les capacités d’apprentissage qui vont
bénéficier : la pensée et la mémoire.
 De combattre l’insomnie : Vous avez déjà remarqué que vous vous
endormiez plus rapidement après une relation sexuelle ? Vous ne rêvez

9
pas. Après avoir fait l’amour, encore plus si on a atteint l’orgasme le
corps secrète de la prolactine, l’hormone responsable de la relaxation du
sommeil. C’est ce que nous dit Sheenie AMBARDAR psychiatre à
l’université West Hollywood : la proximité avec notre partenaire permet
aussi de calmer le stress et de favoriser un sentiment de confort et de
confiance, ce qui favorise un sommeil réparateur même lorsque l’on
souffre d’insomnie.
 De soulager les douleurs menstruelles : Une relation sexuelle ou un
orgasme pendant nos règles aiderait à diminuer la douleur associée à la
période menstruelle.
 Les contractions de l’utérus provoquées par un orgasme permettent de
relaxer le myomètre et diminuer les crampes menstruelles. Cette
pratique n’est pas très populaire mais une étude menée par la
prestigieuse université de Yale explique que le fait d’avoir des relations
sexuelles pendant les menstruations permettrait de diminuer leur
intensité et leur durée.

CONCLUSION
En grosso modo cette étude nous a permis d’avoir une bonne
appréhension de la sexualité
En effet connaitre son orientation et identité sexuelle reste un souci
majeur dans nos sociétés car elle fait l’objet de critique et discrimination.
Mener une bonne sexualité devient essentiel de nos jours si bien qu’il est
possible de chercher conseils auprès de certains agents de la sante tels que les
médecins, les pharmaciens et les sexologues. Cependant, l’un des défis majeurs
pour notre société serait d’abandonner nos tabous sur la sexualité et de songer
à inclure dans nos systèmes éducatifs afin de remédier certaines difficultés
rencontrées.

BIBLIOGRAPHIE
. Exposés de psychologie médicale 2020 2021
. Les trois essais de Freud sur la psychologie sexuelle
. Grand dictionnaire de la psychologie
. Dictionnaire Larousse Paris 1892
. http:// fr.wikipédia.org/sexualité

10
11
QUESTIONNAIRES SUIVIT DES REPONSES
1. Peut-on changer son orientation sexuelle ?
REPONSE 1 : il n’est pas possible de changer d’orientation sexuelle car c’est
génétique mais c’est l’expression de l’orientation qui change en fonction des
règles de la société
2. Quelle est l’éthique de la sexualité
REPONSE 2 : l’éthique de la sexualité n’est pas une norme universelle, elle
varie en fonction des cultures, des religions, des régions.
3. L’orgasme chez la femme : le point G existe-t-il vraiment ? parlez-en
REPONSE 3 : le point G est une zone érogène ainsi nommé en référence au
gynécologue qui l’a découvert Ernest Grafenberg. Il s’agit d’une zone précise
qui est particulièrement sensible à la caresse et à la pénétration. Grace à
l’imagerie médicale on sait que le point G n’est plus un mythe et qu’il peut
mener à l’orgasme.
4. Toutes les femmes sont-elles excitées en stimulant le point G ?
REPONSE 4 : non, toutes les femmes ne sont pas excitées en stimulant le
point G car chaque femme a sa propre zone d’excitation.
5. Quels sont les inconvénients d’une sexualité irresponsable ?
REPONSE 5 : on a entre autre un traumatisme de la victime, des grossesses
indésirées, des maladies sexuellement transmissibles.
6. Quelle est l’influence de la fréquence des rapports sexuels sur notre vie ?
REPONSE 6 : Une bonne fréquence des rapports sexuels permet
 Protège contre le cancer de prostate
 Prend soin de notre cœur en améliorant le rythme cardiaque
 Améliore le quotient intellectuel
7. Pourquoi l’enfant a tendance à éliminer le parent de même sexe
REPONSE 7 : la rivalité est la cause de l’élimination du parent de même sexe
par l’enfant.
8. Quelles sont les conséquences observées lorsqu’une phase ne s’est bien
déroulée ?
REPONSE 8: dans le concept d’œdipe

12
 Si la phase orale se passe mal, on peut assister à un narcissisme chez
la personne à l’âge adulte.
 Dans le cas d’un mauvais déroulement de la phase phallique, on peut
observer une personnalité névrotique ou ictérique.
9. Qu’est-ce que la masturbation ?
REPONSE 9 : c’est une pratique sexuelle consistant à stimuler les parties
génitales (le plus souvent avec les mains) dans le but d’obtenir ou de donner
du plaisir.
10.Quelle est la différence entre un transgenre et un trans-sexuel ?
REPONSE 11 : une personne transgenre adopte l’apparence et le mode de
vie d’une personne d’un sexe diffèrent a celui de sa naissance mais sans
changer de sexe, ni de modifier sa corpulence. Tandis qu’une personne
transsexuelle est une personne qui a modifié son corps par la prise
d’hormone ou la chirurgie.
11.Quelle est la norme sexuelle acceptée d’un point de vue psychologique
REPONSE 11 : il n’y a pas de norme sexuelle psychologique règlementaire.
12.Quelle est la différence entre bisexualité et homosexualité ?
REPONSE 12 : la bisexualité est l’attirance portée par une personne sur
d’autres personnes de même sexe et de sexe opposes. Tandis
l’homosexualité est l’attirance porte uniquement et exclusivement sur des
personnes de même sexe.
13.Comment le sexe rend t-il intelligent ?
REPONSE 13 : En effet, le cerveau a besoin d’énergie et de programmation
(loisir, plaisir). Etant donné que le sexe procure du plaisir qui est l’un des
loisirs du cerveau, il favorise donc l’intelligence.

13

Vous aimerez peut-être aussi