Deviance sexuelle

ET LA MORALE

Parcours : Licence Semestre : 5

Professeur : Dr YENKE Année scolaire : 2020-2021

MEMBRES DU GROUPE :

KALIWA E. Richard

ABAVI K. Aaron

ALEKE K. Honoré
Plan de travail :

I - INTRODUCTION

II - DEFINITIONS

III– CARACTERISTIQUES DE LA DEVIANCE SEXUELLE

IV – RAPPORT ENTRE LA DEVIANCE SEXUELLE ET LA MORALE

V – APPROCHES DE SOLUTIONS

VI – SOURCE DE REFERENCE

VII - CONCLUSION

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I – INTRODUCTION

Le monde depuis sa création fait face à des enjeux de développement sur le

plan sociologique, intellectuel, technologique, coutumier, démographique,
spirituelle et sexuelle. Ainsi la déviance sexuelle et la morale sont tous deux des
facteurs sociologiques c’est à dire qu’ils ont des appréhensions par rapport à la
société, ce qui dit on ne peut pas extrapoler l’analyse sociologique du sujet.
Ainsi, il faut dans une première partie faire la terminologie et les généralités ;
c’est à dire définir les deux termes à la fois, après quoi il faut faire une
caractérisation : ce qui caractérise les deux termes (causes et conséquences de
la déviance sexuelle y compris la manifestation de la morale). Dans une
seconde partie, il faut faire alors faire le rapport. On est sans oublier que dans
les normes sociales on a le droit et la morale ; ce quoi va distinguer les deux
c’est que le droit est écrit et le non-respect du droit peut facilement conduire à
une sanction alors que la morale elle est dans l’esprit et elle joue plus sur la
psychologie des acteurs de la société.

II – DEFINITIONS

A-DEVIANCE
Ce sont des comportements ou des actes que certaines
personnes commettent et qui vont à l’encontre des règles ou des normes
fixé par un certain groupe social.

B-DEVIANCE SEXUELLE
Ce sont des comportements sexuels inappropriés qui sont hors
normes de ce qui se passe normalement dans la société.

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C-MORALE
C’est un ensemble de principes de jugement, de règles de
conduites relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois
érigés en doctrine qu’une société se donne et qui s’imposent autant à la
conscience individuelle qu’à la conscience collective. Commenté [R1]:

III– CARACTERISTIQUES DE LA DEVIANCE SEXUELLE

A- FORMES DE DEVIANCE SEXUELLE

a-Pratique autour du handicap
Déviance mettant en scène d’un handicap ou d’un aspect physique
précis.
1- Algolagnie/ algophilie : Déviations des conduites sexuelles visant à
provoquer l’excitation par la douleur subie (masochisme) ou effectuée sur
autrui (sadisme).
2- Asphyxiophilie : Recherche d’orgasme par le biais de l’asphyxie dû à la
pendaison sexuelle
3- Masochisme : « Perversion sexuelle dans laquelle la jouissance ne peut être
obtenue que grâce à des souffrances physiques ou morales (flagellations,
humiliations, insultes, etc.) »
4- Sadisme : perversion du sens génital dans laquelle le sujet n’accède au plaisir
qu’à travers une souffrance physique ou morale qu’il inflige à autrui.

b-Pratique autour de la mort

1-Érotophonophilie : Intérêt pour les meurtriers sexuels. (L’Hybristophilie
s’intéresse aux personnes qui ont commis des crimes diverses (viol, vol à mains
armées, outrage, meurtres).
2-Autoassassinophilie : Désir de planifier sa propre mort
3-Nécrophilie : attirance sexuelle pour les cadavres
4-Somnophilie : contact érotique avec une personne qui sommeille.

c- En rapport avec l’âge du partenaire

1-Autonepiophilie : désir de porter des couches ou d’être traité comme un
enfant.

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2-Éphèbophilie : recherche de partenaires adolescents
3-Gérontophilie : désir sexuel pour les vieillards.
4-Pédérastie : Attirance érotique et pratiques sexuelles entre deux hommes.
5-Pédophilie : perversion sexuelle d’un adulte qui manifeste un comportement
ou des désirs érotiques à l’égard des enfants, quel que soit leur sexe.

d- Pratiques liées à un objet

1-Baubophilie : désir chez une femme de montrer ses organes génitaux
2-Cathéterophilie : porter un cathéter dans l’urètre.
3-Éonisme : désir pour un homme de se vêtir avec des vêtements de femmes.
4-Fétichisme : recherche d’excitation ou de plaisir sexuel exclusivement à partir
de la vue ou du contact d’un objet ou d’une partie du corps du partenaire. Dans
le fétichisme amoureux, une partie de la vue, du contact ou de la
représentation mentale de l’objet ou du partenaire suffit à déclencher
l’excitation. C’est généralement durant l’enfance et l’adolescence qu’il se met e
place.
5-Mycophile : Intérêt pour des objets souillés (sueur, saleté, objets ou articles
ayant servis à l’hygiène lors des menstruations génitaux).
6-Fornicophilie : intérêt érotique pour les petits animaux, rampants et insectes,
sur les organes
7-Zoophilie : intérêt érotique avec un animal.

e- Pratiques liées à une partie du corps

1-Coprophémie et coprophilie : Plaisir de décontenancer des moralistes avec
des paroles obscènes. La coprophilie est un intérêt pour tout ce qui touche aux
excréments
2-Ectomorphophilie : Intérêt pour la maigreur du partenaire
3-Ondinisme (urolagnie) : excitation associée à la fonction urinaire.
4-Frotteurisme : Perversion de l’homme qui obtient un plaisir en se frottant
furtivement contre les vêtements de femmes, des personnes étrangères dans
une foule.
5-Stigmatophilie : recherche de partenaires portant des tatouages,
scarifications ou piercing (particulièrement dans la région génitale).

f- Pratiques autour de la vision

1-Autoagonistophilie : désir d’être observé ou d’être sur une scène ou d’être
filmé par une caméra pendant le coït.
2-Exhibitionnisme – Voyeurisme : tendance à exhiber ses organes génitaux. Par
extension, tout comportement consistant à voir ou à être vu.

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3-Pictophilie : démarche nécessaire et exclusive de regarder des images, films,
sites web ou lectures pornographiques pour s’exciter.
4-Scopophilie : excitation à la vue exclusive du rapport Sexuel de tiers.

g- Autour d’un lien de parenté

Inceste : L’inceste regroupe l’ensemble des relations sexuelles avec un membre
de la famille proche : parents, frères, sœurs, grands-parents, oncles et tantes.
On distingue ce que l’on retrouve fréquemment dans les familles, un climat
incestuel, qui est une ambiance environnante, une ambiguïté dérangeante
créant le trouble chez les enfants (et peut se poursuivre plus tard lorsqu’ils sont
devenus adultes). Ce qui rend cette atmosphère traumatisante, c’est qu’il est
difficile de pointer clairement ce qu’il se passe, faute d’actes précis. Il s’agit de
regards, de paroles que les enfants voient mais qui ne sont pas directement
effectués sur eux. Et puisqu’ils sont difficiles à décrire, ils sont rarement pris en
compte par l’entourage qui a vite fait de ne pas y prêter attention ou d’accuser
l’enfant de vouloir créer la zizanie dans la famille, quand ce n’est pas d’avoir
des « problèmes psychologiques graves ».

h- Les fantasmes
1-Le fantasme érotique : c’est une perception mentale provoquant l’excitation
2-Syndrome de Clérambault-Kandinsky : Illusion délirante d’être aimé
comportant 3 phases d’évolution : stade de l’espoir, du dépit, de la rancune. Se
manifeste par la conviction d’être en communion amoureuse avec un
personnage qui lui aurait
Montré un intérêt clair voire lui aurait fait des avances. Cette personne est
souvent d’un milieu social différent. Cette pathologie peut entraîner des
comportements agressifs, voire dangereux. D’autant que le sujet de désir de
l’érotomane est souvent un inconnu, ou parfois même une personnalité
célèbre.

B- CAUSES
Les causes elles sont souvent d’ordre éducationnel et social. Ainsi nous
Pouvons au premier abord énumérer la pensée de l’homme<<Cogito ergo
sum>> :je pense donc je suis, puis le complexe de supériorité, la pauvreté, les
troubles mentaux, la religion, le spiritisme, l’alcool, l’usages des produits
comme la drogue, le manque de suivi des parents, la société dans laquelle nous

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sommes aussi. Un jeune par exemple qui n’as pas reçu une bonne éducation
morale et sexuelle, dès qu’il goute c’est fini…
De plus il y a des vices que certains développent à la suite des phénomènes
comme les trahisons amoureuses et la prison
Notons aussi que l’habillement des uns et des autres aussi est une source de
déviance, également le comportement de certaine personne à l’égard des
autres y participent.
Enfin nous pouvons ajouter les vidéos pornographiques qui contribuent
beaucoup à cette déviance.

C -CONSEQUENCES
Il existe de multitudes conséquences, toutes fois notons comme exemple :
La dépravation des mœurs, naissances des vices tels comme cité au niveau
des différents formes de déviances, les maladies, la prison, la discrimination
sociale, la solitude, la méchanceté, la stérilité, insatisfaction sexuelle.

IV– RAPPORT ENTRE LA DEVIANCE SEXUELLE ET LA MORALE

Le rapport entre la morale et la déviance sexuelle est une évidence
flagrante. En ce que l’existence de l’un est fonction de l’autre. En effet, chaque
société quelle qu’elle soit dispose de normes, de principes et de valeur qui la
régissent parmi lesquels la morale. Cette dernière vient faire une distinction
entre le bien et le mal et ceci, au regard des valeurs que prônent la société.
Si on parle de déviance sexuelle, est que d’une part la société considère un
prototype, un modèle, Une Identité sexuelle propre à elle. Ainsi tout acte
sexuel allant à l’encontre de ce prototype sera considéré comme déviant. C’est
en quelque sorte une norme autour de laquelle un consensus a été établi.
Ainsi, le déterminisme social (chaque individu fonctionne selon sa société
autrement dit notre société influence notre comportement) dicte à l’homme ce
qu’il a le droit de faire. Et quand il outrepasse ses limites il s’élève en porte à
faux contre son éducation. La morale reste la norme, la conscience qui fait que
l’on ne peut pratiquer ces déviances sexuelles aux yeux de tous.
Nous pouvons illustrer ce rapport par des exemples énumérer comme suit :

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1-une personne morale peut être contraint au viol par une personne immorale.
2- Les actes de déviances peuvent être faites par des personnes de bonne
moralité qui se sont mis dans un état d’ivresse.
V– APPROCHES DE SOLUTION
L’on ne peut parler d’approches de solutions si la déviance est reconnue
comme immoral au sein d’une société. Toutes fois l’on ne peut éradiquer les
déviances sexuelles, mais peut freiner son élan dévolution. Ainsi nous pouvons
noter comme approche, le refus de cette convention et toutes formes de
déviances doit être punis, un bon suivi morale avant le choix de nos dirigeants,
une éducation sexuelle depuis le bas-âge par les parents comme dans les
institutions scolaires, le gouvernement doit faire des sensibilisations sur le côté
néfaste de ces déviances, de plus un suivi plus pousser des cas de déviances
sexuelles liée aux troubles mentaux par les psychiatres et pour finir les
institutions religieuses doivent accentuer leur évangélisation sur ces pratiques.

VII– SOURCE DE REFERENCE

-ecoute-psy.com
-Wikipédia

VII– CONCLUSION
La déviance est un phénomène qui en ce 21e siècle est devenu plus un
mode de vies que morale. On est tenté de la normaliser. Vu l’évolution
flagrante que prends l’humanité un grand travail est à faire à ce niveau.