Semestre: 2
Unité d’enseignement: UET 1.2
VHS: 22h30 (Cours: 1h30)
Crédits: 1
Coefficient: 1
Pré requis : aucun
Objectifs
- Développer la sensibilisation des étudiants aux principes éthiques.
- Les initier aux règles qui régissent la vie à l’université (leurs droits et obligations vis-
à-vis de la communauté universitaire) et dans le monde du travail.
- Les sensibiliser au respect et à la valorisation de la propriété intellectuelle.
- Leur expliquer les risques des maux moraux telle que la corruption et à la manière de
les combattre.
Contenu du Module
A- Ethique et déontologie
I. Notions d’Ethique et de Déontologie
II. Recherche intègre et responsable
B- Propriété intellectuelle
I- Fondamentaux de la propriété intellectuelle
II- II- Droit d'auteur
III- Protection et valorisation de la propriété intellectuelle
Programme du Module
Partie : A- Ethique et déontologie
1. Introduction
1.1. Définitions : Morale, éthique, déontologie
1.2. Distinction entre éthique et déontologie
3. Adopter une conduite responsable et combattre les dérives : Adopter une conduite
responsable dans la recherche. Fraude scientifique. Conduite contre la fraude. Le
plagiat (définition du plagiat, différentes formes de plagiat, procédures pour éviter
le plagiat involontaire, détection du plagiat, sanctions contre les plagiaires, …).
Falsification et fabrication de données.
Chap.04.Droit d'auteur
1. Droit d’auteur dans l’environnement numérique
Introduction. Protection des créations des logiciels. Protection des créations des Bases
de données. Protection des données personnelles. Cas spécifique des logiciels libres
3. Brevet
Définition. Utilité d’un brevet. Conditions de brevetabilité. Dépôt d'une demande de
brevet en Algérie et dans le monde. Droits et revendications dans un brevet.
Définition. Droit des Marques. Droit des dessins et modèles. Appellation d’origine. Le
secret. La contrefaçon.
Références bibliographiques :
1. Charte d’éthique et de déontologie universitaires,
https://www.mesrs.dz/documents/12221/26200/Charte+fran__ais+d__f.pdf/50d6de61-
aabd-4829-84b3-8302b790bdce
2. Arrêtés N°933 du 28 Juillet 2016 fixant les règles relatives à la prévention et la lutte
contre le plagiat
3. E. Prairat, De la déontologie enseignante. Paris, PUF, 2009.
4. Racine L., Legault G. A., Bégin, L., Éthique et ingénierie, Montréal, McGraw Hill, 1991.
5. Siroux, D., Déontologie : Dictionnaire d’éthique et de philosophie morale, Paris,
Quadrige, 2004, p. 474-477.
6. Medina Y., La déontologie, ce qui va changer dans l'entreprise, éditions d'Organisation,
2003.
7. Didier Ch., Penser l'éthique des ingénieurs, Presses Universitaires de France, 2008.
8. Gavarini L. et Ottavi D., Éditorial. de l’éthique professionnelle en formation et en
recherche, Recherche et formation, 52 | 2006, 5-11.
9. Caré C., Morale, éthique, déontologie. Administration et éducation, 2e trimestre 2002,
n°94.
10. Jacquet-Francillon, François. Notion : déontologie professionnelle. Le télémaque, mai
2000, n° 17
11. Carr, D. Professionalism and Ethics in Teaching. New York, NY Routledge. 2000.
12. Galloux, J.C., Droit de la propriété industrielle. Dalloz 2003.
13. Wagret F. et J-M., Brevet d'invention, marques et propriété industrielle. PUF 2001
14. Dekermadec, Y., Innover grâce au brevet: une révolution avec internet. Insep 1999
15. AEUTBM. L'ingénieur au cœur de l'innovation. Université de technologie Belfort-
Montbéliard
16. http://www.app.asso.fr/
17. http://ressources.univ-rennes2.fr/propriete-intellectuelle/cours-2-54.html
18. Fanny Rinck et léda Mansour "littératie à l’ère du numérique : le copier-coller chez les
étudiants" Université grenoble 3 et Université paris ouest Nanterre la défense Nanterre,
france
19. L'abc du droit d'auteur, organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la
culture (UNESCO)
20. Alain bensoussan livre blanc – une science ouverte dans une république numérique
direction de l’information scientifique et technique CNRS
21. Copyright in the cultural industries. - Cheltenham: E. Elgar, 2002. - XXII-263 p.
22. Les logiciels de détection de similitudes : une solution au plagiat électronique? Rapport
du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie
et les TIC de la CREPUQ
23. Emanuela Chiriac, Monique Filiatrault et André Régimbald. "guide de l’étudiant:
l’intégrité intellectuelle plagiat, tricherie et fraude… les éviter et, surtout, comment bien
citer ses sources" 2014
24. Publication de l'université de montréal. « Stratégies de prévention du plagiat », Intégrité,
fraude et plagiat, 2010
25. Pierrick Malissard "La propriété intellectuelle "origine et évolution" 2010
26. Le site de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle www.wipo.int
1. Introduction
1.1. Définitions : Morale, éthique, déontologie
1.2. Distinction entre éthique et déontologie
1. Introduction
1.1. Définitions : Morale, éthique, déontologie
Définition de la morale
Etymologie : du latin mores (pluriel de mos), moeurs, conduite, manière d'agir, genre de vie,
habitude.
Les termes "éthique" et "morale" ont des sens proches et sont souvent confondus. L'éthique
est plutôt la science et l'étude de la morale.
Les philosophes divisent la morale en trois domaines dont les limites ne sont pas toujours
parfaitement fixées :
• Méta-éthique : entendue comme la recherche des origines et du sens de nos concepts
moraux
• Morale ou éthique normative, qui concerne les critères de nos comportements
(habitudes, devoirs, conséquences de nos actes) ;
• Morale ou éthique appliquée, application des deux premières à des problèmes
spécifiques et controversés (par exemple, avortement, environnement, droits des
animaux, etc.).
Définition de l’éthique
L'éthique
Etymologie : du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs. L'éthique est la science de la morale et
des moeurs. C'est une discipline philosophique qui réfléchit sur les finalités, sur les valeurs de
l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse, sur la notion de "bien" ou sur des questions
de moeurs ou de morale.
L'éthique peut également être définie comme une réflexion sur les comportements à adopter
pour rendre le monde humainement habitable. En cela, l'éthique est une recherche d'idéal de
société et de conduite de l'existence.
Le mot "éthique" a cependant, de nos jours, une connotation moins péjorative que "morale"
car plus théorique ou philosophique. Tandis que la morale est un ensemble de règles ou de
lois ayant un caractère universel, irréductible, voire éternel, l'éthique s'attache aux valeurs et
se détermine de manière relative dans le temps et dans l'espace, en fonction de la communauté
humaine à laquelle elle s'intéresse.
Au niveau le plus général, la réflexion éthique porte sur les conceptions du bien, du juste et de
l’accomplissement humain. Elle répond alors à des questions comme :
• qu’est-ce qui est le plus important dans la vie?
• que voulons-nous accomplir?
• quels types de rapports voulons-nous entretenir avec les autres?
Les valeurs deviennent ainsi des objectifs à atteindre, des idéaux à réaliser. À l’échelle individuelle,
nos actions sont autant de moyens d’actualiser nos valeurs. À l’échelle collective, l’imposition de
règles est aussi un moyen de réaliser l’idéal partagé; les actions qui vont dans le sens de l’idéal
deviennent des devoirs, des obligations. Les règles, cependant, sont générales et ne peuvent couvrir
toutes les situations où des choix d’actions sont nécessaires.
C’est pourquoi la réflexion éthique porte aussi, au niveau particulier, sur les cas embarrassants et les
dilemmes. Elle répond alors à des questions comme :
• quelle est la valeur la plus importante dans cette situation?
• quelle est la meilleure décision éthique dans ces circonstances?
L’éthique professionnelle
En éthique professionnelle, la réflexion porte sur les valeurs qui motivent les conduites des
professionnels et qui sont actualisées dans les codes de déontologie.
Les valeurs des ingénieurs définissent un idéal général de pratique. Le bon ingénieur se distingue,
entre autres, par sa compétence, son sens des responsabilités, son engagement social. Ce que cela
signifie dans la pratique quotidienne, le code de déontologie aide à le comprendre en énonçant les
devoirs et obligations découlant de l’idéal du groupe.
L’idéal de pratique justifie l’imposition de règles contraignantes et motive à les respecter. La
déontologie, comme tous les systèmes de règles, a cependant des limites.
La pratique du génie est diverse et complexe. L’évolution économique et technique fait apparaître des
problèmes éthiques nouveaux. Les ingénieurs, en outre, travaillent majoritairement dans des
organisations qui ont des valeurs différentes des leurs. Au niveau particulier de la pratique
professionnelle, la réflexion éthique redevient donc nécessaire pour résoudre les cas complexes et les
conflits de valeurs.
Définition de déontologie
La déontologie
Etymologie : de l'anglais deontology, venant du grec deon, ce qu'il faut faire, devoir, et de
logos, science, discours, parole.
Etymologie : de l'anglais deontology, venant du grec deon, ce qu'il faut faire, devoir, et de
logos, science, discours, parole. La déontologie est l'ensemble des règles ou des devoirs
régissant la conduite à tenir pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés
d'une fonction dans la société.
La déontologie est l'ensemble des règles ou des devoirs régissant la conduite à tenir pour les
membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans la société.
Qu'elle soit imposée ou non par la loi, elle constitue la morale d'une profession. C'est le cas
par exemple pour les professions médicales (serment d'Hippocrate), les journalistes (Charte de
Munich), les avocats…
L'éthique déontologique est une théorie philosophique selon laquelle chaque action humaine
doit être appréciée selon sa conformité ou non à certains devoirs. Le déontologisme s'oppose
Chap01. Notions d’Ethique et de Déontologie/FSI/UMBB/M.Hamiane 6
Module : Ethique, déontologie et propriété intelectuelle
alors au conséquentialisme, qui considère que les actions humaines sont à juger uniquement
en fonction de leurs conséquences.
Les mots « morale » et « éthique » se rapportent à la sphère des valeurs et des principes
moraux. Sont-ils synonymes? Ont-ils des significations distinctes? Différentes écoles de
pensée existent sur cette question.
Pour certains penseurs, « morale » et « éthique » ont la même signification : le premier
provient d'un mot latin (« mores ») et le second d'un mot grec (« êthos ») qui, tous les deux,
signifient « moeurs ».
Pour d'autres, ces termes prennent des sens différents et ne sont pas équivalents. Au Québec,
notamment, une distinction s'est imposée :
La morale réfère à un ensemble de valeurs et de principes qui permettent de différencier le
bien du mal, le juste de l'injuste, l'acceptable de l'inacceptable, et auxquels il faudrait se
conformer.
• « Ce que j'ai fait en dénonçant le harcèlement dont j'ai été témoin est conforme à la
morale. »
• « La morale demande de redonner à chacun ce qui lui revient de droit. »
À travers les époques et les cultures, des individus et des groupes ont défendu différentes
conceptions de ces principes et valeurs. Ces conceptions de la morale sont appelées des «
morales ». Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le
pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir
humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ».
L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs et de principes en particulier. Il s'agit
d'une réflexion argumentée en vue du bien agir. Elle propose de s'interroger sur les valeurs
morales et les principes moraux qui devraient orienter nos actions, dans différentes situations,
dans le but d'agir conformément à ceux-ci.
La réflexion éthique peut se faire à différents niveaux, certains plus fondamentaux et d'autres
plus pratiques. Elle se divise ainsi en différents champs.
Quels sont les champs de l'éthique? >>
Le terme « déontologie » vient du grec « deontos », qui veut dire « devoir ». Dans son sens
courant, il renvoie aux obligations que des personnes sont tenues de respecter dans leur
travail.
Il peut s'agir de travailleurs d’une même profession, comme les enseignants ou les ingénieurs;
de personnes au service d’un même employeur.
Les obligations partagées par un groupe reflètent des valeurs ou principes jugés
fondamentaux. On les consigne parfois dans un code de déontologie, aussi appelé « morale
professionnelle ». Bien que la déontologie soit très présente dans divers milieux
professionnels, beaucoup de travailleurs ne sont pas encadrés par des codes.
Introduction
La gestion des ressources humaines est, sans aucun doute, un des principaux domaines de
l’entreprise où l’éthique apparaît comme incontournable.
Concernant tous les acteurs de l’entreprise : décideurs, managers, salariés, elle est au cœur des
confrontations entre logique économique et logique sociale.
Elle apparaît comme la clé de voûte de la motivation du personnel et doit, de ce fait, faire
l’objet d’une attention particulière.
Depuis quelques années, l’éthique se déploie dans tous les secteurs de l’entreprise, et est
accompagnée par un recours à de nouveaux procédés de management : chartes éthiques, codes
de bonne conduite…
Le risque serait alors d’assister à une instrumentalisation de ces outils, accompagnée d’une
dilution des principes fondateurs du management.
C’est pourquoi, il semble nécessaire de consolider les fondations que représentent les valeurs,
partagées au sein de l’entreprise, afin d’y incorporer par la suite des outils de gestion adaptés,
cohérents et efficaces.
Ils reposeront ainsi sur des bases solides et seront mieux à même à faire face à la diversité des
problèmes éthiques de l’entreprise de demain.
Définition
Partie de l'éthique sociale qui a pour objet d'étudier les valeurs morales afférentes au travail et
aux collectivités et de proposer des normes d'action pour la conduite des individus et des
groupements. Note(s) : L'éthique du travail, réalité pratique, se distingue de l'éthique
professionnelle en ce que cette dernière n'est qu'un aspect de l'éthique individuelle.
En éthique professionnelle, la réflexion porte sur les valeurs qui motivent les conduites des
professionnels et qui sont actualisées dans les codes de déontologie. Les valeurs des
ingénieurs définissent un idéal général de pratique.
Une sentence étique suppose l’élaboration d’un jugement moral et une norme qui détermine
comment devraient agir les personnes intégrant une société.
L’éthique professionnelle (ou la déontologie) a pour but de réglementer les activités qui ont
lieu dans le cadre d’une profession. À ce titre, il s’agit d’une discipline qui est comprise au
Chap01. Notions d’Ethique et de Déontologie/FSI/UMBB/M.Hamiane 8
Module : Ethique, déontologie et propriété intelectuelle
sein de l’éthique appliquée étant donné qu’elle fait allusion à une partie concrète de la réalité.
Il y a lieu de souligner que l’éthique, en général, n’est pas coercitive (elle n’impose pas de
sanctions légales ou normatives). Cependant, l’éthique professionnelle peut être, dans une
certaine mesure, dans les codes déontologiques régissant une activité professionnelle. La
déontologie fait partie de ce que l’on appelle l’éthique normative et présente une série de
principes et de règles devant être obligatoirement respectés.
Il y a donc lieu de dire que l’éthique professionnelle étudie les dispositions contraignantes de
la déontologie professionnelle. L’éthique suggère ce qui est souhaitable et condamne ce qui
ne doit pas se faire tandis que la déontologie compte sur les outils administratifs afin de
garantir que la profession soit exercée en toute éthique.
L’éthique journalistique, par exemple, condamne tout journaliste recevant de l’argent pour
publier une information tendancieuse en faveur d’une certaine personne, organisation ou
société. Dans le monde des affaires, par ailleurs, l’éthique établie qu’un vendeur ne peut pas
réaliser des transactions hors du contexte de la société pour laquelle il travaille en tant
qu’employé.
Ce qu'il est important de savoir, c’est qu’une ligne éthique vise à faire prendre à chacun
conscience de ses responsabilités et des répercussions de ses actes. Avoir une éthique, n’est
pas renoncer à ses profits, son développement, ses bénéfices ou ses challenges.
Une éthique, c’est aussi des engagements vis-à-vis de ses partenaires. Ainsi, votre déontologie
doit s’appliquer aussi bien en interne qu’en externe. La déontologie c’est aussi des
engagements envers vos clients et fournisseurs. Les relations mutuellement bénéfiques
imposent des règles partagées de fonctionnement et des principes éthiques.
En somme, le management éthique est non seulement envisageable mais demeure rentable car
la valeur génère la performance.
Ainsi, la qualité d’une entreprise passe par son éthique qui est une question aussi bien
individuelle que collective. Cette éthique est aussi une question organisationnelle qui définit
les responsabilités et donne les moyens de forger les compétences.
On peut donc résumer en disant que l’éthique est un développement personnel visant un
progrès et un résultat collectif. Toute approche éthique se doit d’être construite pour concilier
l’autonomie de l’individu et son engagement pour l’organisation. Une charte éthique ne
saurait donc être mise en place sans une approche tridimensionnelle portant sur des
questionnements sur le soi, autrui et l’entreprise.
Travailler ensemble:
Mettre l’éthique en pratique
(Exemple de Guide de travail de l’Organisation des Nations Unies)
Intégrité
L’intégrité est une valeur fondamentale qui s’applique à tous les aspects de notre vie
professionnelle et privée. La notion d’intégrité recouvre, sans que cette énumération soit
limitative, la probité, l’impartialité, l’équité, l’honnêteté et la sincérité pour toutes les
questions d’ordre professionnel. Ces qualités constituent le fondement éthique de la prise de
décisions
Respect de la diversité
Toute forme de discrimination ou de harcèlement est inacceptable et ne peut être tolérée.
Nous devons faire preuve de respect et de tolérance dans nos relations avec nos collègues.
Professionnalisme
Nous devons avoir à l’esprit que les fonctionnaires doivent servir la communauté aussi
efficacement que possible
Le cadre de travail
On doit s’attache à créer et à maintenir un climat harmonieux dans lequel tous les
fonctionnaires peuvent travailler en bonne entente et sont traités dignement et avec respect.
Nous devons contribuer à cet effort en nous montrant équitables, tolérants, courtois et
respectueux des différences dans nos relations avec autrui, notamment avec nos collègues et
nos clients. Nous devons placer les intérêts de l’entreprise, établissement ou Organisation
avant les nôtres et utiliser ses ressources de façon responsable.
La conduite personnelle
La frontière entre le comportement professionnel et la conduite personnelle n’est pas toujours
très nette
Il faut renforcer la confiance qu’inspirent notre intégrité et celle de l’Organisation au public.
Donner l’exemple
Chacun de nous apporte sa contribution à la culture de l’Organisation en s’appropriant les
valeurs fondamentales et les normes de conduite requises des fonctionnaires de l’Organisation
et en les appliquant concrètement dans son travail
Introduction
Le Code de conduite et d’éthique professionnelle (le « Code ») établit les normes régissant
nos interactions avec les autres employés, les clients, les actionnaires, les gouvernements, les
Application du Code
Le Code ne peut traiter expressément chaque situation. Nous devons appliquer les principes
exposés dans le Code lorsque nous sommes appelés à utiliser notre jugement devant une
question, une préoccupation ou une difficulté pour laquelle il n’existe aucune réponse correcte
évidente
• Respect de la loi
- Prendre la bonne décision
Le souci de ce qui est bien devrait être le premier facteur à prendre
en considération dans le cadre de toute décision et action
d’affaires, et cette préoccupation comprend le respect de la loi.
• Intégrité personnelle
- Casier judiciaire
Les employés doivent informer leur gestionnaire ou leur partenaire des Ressources humaines
s’ils sont accusés d’un acte criminel de même que s’ils sont reconnus coupables ou qu’ils
plaident coupables ou qu’ils ne contestent pas l’accusation. Ils doivent également fournir des
renseignements concernant la situation
- Cadeaux et activités de divertissement
Nous ne devons jamais accepter, proposer ou donner directement ou indirectement, pour
nous-mêmes ou quelqu’un d’autre, un cadeau, un divertissement ou tout autre avantage
(désignés collectivement sous le terme « cadeaux » dans le présent article) dont la valeur est
autre que symbolique. L’interdiction touche les employés, les candidats à l’emploi, les clients,
les fournisseurs actuels et potentiels et toute autre personne qui fait ou veut faire affaire avec
l’entreprise
- Droits de la personne, diversité, inclusion et prévention de la violence en milieu
de travail
L’entreprise s’engage à mener toutes ses affaires avec équité et impartialité et à favoriser
une culture inclusive à nulle autre pareille en créant un milieu de travail sécuritaire et
respectueux dépourvu de harcèlement, de discrimination, de violence ou d’autre
comportement inacceptable défini dans sa Politique de respect en milieu de travail.
- Utilisation d’Internet, du courrier électronique et des médias
électroniques et sociaux
Nous devons communiquer de manière respectueuse, raisonnable et professionnelle et nous
conformer au Code, à la Politique sur les communications électroniques et les médias
sociaux ou aux autres politiques applicables, notamment celles sur la protection de la vie
privée des clients et des employés.
- Comportements professionnels inadéquats
Les comportements professionnels inadéquats (y compris les actes criminels, frauduleux ou
illégaux, les pratiques répréhensibles, le manque de professionnalisme ou la malhonnêteté) ne
seront tolérés en aucune circonstance. Ces comportements peuvent non seulement faire l’objet
de mesures disciplinaires internes, mais ils peuvent également donner lieu à une poursuite
criminelle ou civile, ou encore à des mesures réglementaires.
Certaines des infractions les plus graves :
- Comportement anticoncurrentiel
- Corruption
- Partage des commissions
un lien personnel étroit, ni exécuter pour eux des opérations financières (même s’il s’agit en
apparence d’opérations courantes).
- Emprunt et prêt personnels
Un employé ne peut pas emprunter des fonds à un autre employé, ni lui en prêter (cela
comprend le fait de cosigner ou de fournir une garantie pour un prêt) si la somme n’est pas
que symbolique. De plus, un employé ne peut pas emprunter des fonds à un client du secteur
d’activité de l’entreprise pour lequel il travaille
- Recommandation d’un fournisseur de services aux clients
À l’occasion, un client peut demander à un employé de lui recommander un fournisseur de
services externe, tels un comptable, un avocat ou un agent d’immeuble. Il peut fournir les
noms de plusieurs fournisseurs de services externes, mais il ne peut pas en recommander un
en particulier. Il ne peut pas lui fournir d’attestation écrite ou de témoignage au sujet d’un
tiers au nom de l’entreprise sans avoir obtenu l’autorisation du service de marketing qui
soutient son secteur d’activité
- Divulgation d’un intérêt et abstention de participation
Afin d’éviter tout conflit d’intérêts réel, potentiel ou apparent, nous devons dévoiler l’intérêt
que nous avons dans un contrat ou une opération d’importance, existant ou proposé, qui met
en cause l’entreprise et sur lequel nous pourrions exercer une influence ou à l’égard duquel
nous pourrions sembler avoir un intérêt. Si nous sommes le dirigeant ou l’administrateur
d’une entité qui est partie à un tel contrat, nous devons aussi le dévoiler.
- Postes d’administrateur, activités professionnelles externes et placements
Les employés ne peuvent occuper un emploi, un poste d’administrateur, une charge, un
métier ou une activité bénévole ou professionnelle à l’extérieur de l’entreprise ni investir
dans une entreprise (sauf une participation inférieure à 10 % dans une société cotée en
bourse) sans avoir au préalable consulté les lignes directrices sur les activités externes, les
conditions d’emploi et les lois et règlements applicables à leur poste et avoir obtenu le
consentement de l’entreprise, au besoin
- Activités politiques et de bienfaisance
En tant qu’employés ou administrateurs, nous pouvons faire des contributions politiques
personnelles ou des dons à un organisme de bienfaisance, à notre discrétion, à condition de
nous assurer qu’il n’existe aucune interdiction d’ordre réglementaire, ni aucune restriction
relative aux obligations d’information à l’égard de telles contributions. Cependant, nous ne
pouvons pas engager l’entreprise à l’égard d’un don de bienfaisance, sans avoir au préalable
obtenu l’approbation du service des Relations communautaires (Marketing)
- Intérêts conflictuels de la TD
l’entreprise est soucieuse d’éviter les conflits majeurs entre ses intérêts et ceux des clients et
des contreparties.
• Milieu de travail
- Apparence et courtoisie
Pour un client existant ou potentiel, chaque employé avec qui il entre en contact direct
représente l’entreprise. Certains secteurs d’activité de l’entreprise ont adopté des codes
vestimentaires, et nous devons nous y conformer si un tel code s’applique à notre secteur
d’activité. Quoi qu’il en soit, notre choix de vêtements de travail devrait être guidé par ce qui
est approprié pour nos clients. Notre habillement doit être soigné et propre et il doit respecter
les normes de notre secteur d’activité à cet égard, de même que les règles en matière
d’hygiène et de présentation personnelles
- Santé et sécurité
Conformément au programme de santé et de sécurité de l’entreprise, tous les employés sont
responsables de maintenir un milieu de travail sain, sécuritaire et respectueux. Nous devons
tous nous conformer aux politiques, aux règlements et aux pratiques en matière de santé et de
sécurité qui s’appliquent à notre secteur d’activité et à notre région et il nous incombe de
signaler les accidents, les blessures ainsi que les substances, les pratiques, les conditions ou
l’équipement dangereux
- Sécurité physique
L’entreprise a élaboré une Politique sur la sécurité physique pour remplir son engagement