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Le triangle pédagogique :
Un outil de réflexion
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Pôle du savoir
si pôle trop fort : dérive programmatique (maître qui fait une conférence)
Pôle de l'élève
- prise en compte de l'état psychologique de l'élève, des capacités d'attention, des styles cognitifs, des rythmes
de travail, des différences de niveau…
Pôle du maître
si pôle trop fort : dérive démiurgique (maître qui croit à la toute puissance de sa parole, à la maléabilité
de l'esprit)
2
si pôle trop faible : absence d'identification au maître, absence de l'envie de
lui faire plaisir
3
ENSEIGNER: axe Maître - Savoir ou axe sommatif
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triangle pédagogique, proposé par Jean Houssaye (2000), est sans doute l'un des
plus répandus mais surtout des plus adéquates à traiter de la question des
interactions en elles-mêmes.
Quant aux relations entretenues par ces acteurs, elles permettent de considérer
différemment chacun des liens intentionnels que ces objets entretiennent les uns aux
autres.
De ce fait chacun des doublons d'acteurs est unit par un processus particulier :
enseigner, former, ou apprendre
Cela s'opérerait au détriment de sa relation avec l'élève mais par ailleurs forcerait
l'élève à se placer dan une relation passive, de "mort", vis-à-vis du savoir lui-même.
Il est médié indirectement, par un support non in situ (livre, support e-learning, cd-
rom, etc.), et le procédé intentionnel qui relie le professeur au savoir deviendrait
invisible.
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Considérant le développement d'une relation de maître à élève, il privilégiera leur
contact interactif direct, de façon distincte du savoir qui ne devient plus l'objet de la
relation. Les protagonistes ne définiraient alors plus qu'un comportement à direction
de l'autre, la relation au savoir n'entrant alors plus dans le schéma d'activités ni de
l'élève ni du professeur.
C'est cette relation du professeur vers son élève qui nous intéressera, dans ce
qu'elle a pour objectif de développer les connaissances de l'élève.
Il est toutefois important de voir que les sciences de l'éducation se dotent, au travers
de ce type de modélisations, d'outils de description et de critiques des pratiques
éducatives, à utilité épistémique, plus que de modèles à validité ontologique. La
citation suivante de Houssaye lui-même, sur les conclusion qu'il tire de son travail de
modélisation, en est d'ailleurs une nette illustration :
"Toute pédagogie est articulée sur la relation privilégiée entre deux des trois
éléments et l'exclusion du troisième […] ; changer de pédagogie revient à changer de
relation de base"