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L’INFINI: UN MOT, UNE DIVERSITÉ DE SENS
L’INFINI
Tout ce qui n’est pas fini !
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CAS FINI
Le cardinal d’un ensemble
est le nombre d’éléments lui appartenant.
CAS INFINI
Problème !
PHÉNOMÈNE ÉTRANGE
DES SOUS-ENSEMBLES AUSSI GRANDS QUE L’ENSEMBLE !
• Mathématicien et fondateur de
la théorie des ensembles ≡ la théorie de l’infini
CAS INFINI
Une partie peut contenir autant d’éléments que l’ensemble
COMMENT COMPARER LES INFINIS ?
IDEE DE GENIE
BIJECTION
E F (E et F sont équipotents)
il existe une bijection de E dans F
E et F Ont autant d’éléments
(même taille).
Card(E)≤Card(F)
il existe une injection de E vers F
E≤F
(E est subpotent à F)
il existe une injection de E vers F
E contient moins ou autant
d’éléments que F
LA SUBPOTENCE EST UNE RELATION D’ORDRE TOTAL
est dénombrable
∗
□ Etape 1. est dénombrable :
∗
□
∈ℕ avec Pn = l’ensemble des polynômes de degré n à coefficients entiers.
□ L’application Pn → , a0+ a1X +. . . + an (a0, . . . , an) est injective
∗
□ dénombrable Pn est dénombrable ∈ℕ dénombrable
∗ ∗
□ Etape 2. dénombrable ={q0, q1, . . . .}
□ Notons l’ensemble fini des racines de chaque .
□ L’ensemble des nombres algébriques = ∈ℕ qui est dénombrable
EXEMPLES D’ENSEMBLES INFINIS DÉNOMBRABLES
L’ensemble des parties finies de est dénombrable.
S = l’ensemble des parties finies de
Sk l’ensemble des parties de contenant k éléments
Soit l’application
fk : Sk →
fk({x1 < x2 < … < xk }) = (x1, x2 , … , xk)
fk est injective Sk ≤
Sk dénombrable dénombrable
DÉNOMBRABLE ≠ DISCRET
Exemple
a1 = 0, 0 1 5 2 4 3 6 …
a2 = 0, 1 5 2 5 2 3 4 … Avec cette suite, on trouve
a3 = 0, 7 5 1 5 0 3 6 …
a4 = 0, 3 2 2 0 4 3 6 … A = 0, 1 0 0 1 0 0 …
a5 = 0, 1 4 0 7 6 1 6 …
a6 = 0, 2 5 4 7 8 8 8 …
et généralement Il y a autant de
points dans un
L’ensemble des complexes segment d’un
millimètre que
L'ensemble des suites réelles dans tout l’espace
infini
L’ensemble des suites d’entiers
L'ensemble des fonctions continues de dans
A LA PUISSANCE DU CONTINU
(CANTOR)
Il y a beaucoup plus de
nombres transcendants que d’algébriques,
et d’irrationnels que de rationnels.
CONSÉQUENCE ÉTRANGE 1
LA PLUPART DES RÉELS NE SONT PAS DÉFINISSABLES !
chaque réel définissable peut être codé par une suite finie d’entiers naturels.
Nombre calculable (Alan Turing, 1936) ≡ Réel pour lequel il existe un algorithme
permettant d'énumérer la suite de ses chiffres (éventuellement infinie).
Calculable ≠ Définissable
Tous les nombres calculables sont définissables
Cas fini
Card(P(E)) > Card(E)
En effet :
Card(E)=n Card(P(E))= >n
THÉORÈME DE CANTOR (1891)
Soit E un ensemble infini. Alors E<P(E).
Preuve
g : E → P(E) , x {x} est injective E≤ P(E)
Il suffit alors de prouver que E et P(E) ne sont pas équipotents.
Sinon, il existe une application bijective f de E dans P(E).
Soit A = {x E|x f(x)}
A n'a pas d'antécédent par f. Sinon, il existe y de E tel que A = f(y).
si y A, par construction de A, y f(y), c'est-à-dire que y A;
si y A, toujours d'après la construction de A, y f(y) et donc y A.
Les deux hypothèses mènent bien à une contradiction.
CONSÉQUENES DU THÉORÈME DE CANTOR
Il y a d’autres infinis à part le dénombrable et le continu.
Théorème (Cantor)
Il existe une suite de cardinalités indexée par les ordinaux
ℵ₀ < ℵ1 < ℵ2 < … < … < ℵω < …
telle que tout ensemble infini a pour cardinalité un et un seul ℵ.
L’HYPOTHÈSE DU CONTINU
HYPOTHÈSE DU CONTINU (CANTOR 1883)
Constructivisme
On ne peut démontrer l'existence
d'objets mathématiques qu'en
donnant une construction de ceux-ci
Merci
pour votre attention