: Biodiversité, parenté des êtres vivants et évolution :
III) La sélection naturelle, moteur de l’évolution :
1) La sélection des plus aptes à se reproduire :
Les mutations qui surviennent au hasard donnent aux individus qui les portent des caractères nouveaux (ex : la forme carbonaria des phalènes). Ce nouveau caractère peut se montrer avantageux. Il faut noter qu’un caractère qui a priori semble avantageux ne l’est en réalité qu’en fonction des conditions de l’environnement (ex : la forme carbonaria des phalènes n’est avantageuse que lorsque les troncs d’arbres sont sombres permettant un meilleur camouflage des phalènes, en revanche elle devient un handicap lorsque les troncs sont clairs car plus facilement repérables par les prédateurs). Les individus qui possèdent ce caractère auront donc plus de chances de survivre et de se reproduire : transmettant ainsi davantage leurs allèles aux générations suivantes. Cette sélection des caractères avantageux en fonction des conditions de l’environnement correspond au mécanisme de la sélection naturelle.
2) Conséquence temporaire de la sélection naturelle :
Par le phénomène de sélection naturelle, 2 populations de la même espèce vivant dans des environnements différents acquièrent et accumulent au fil des générations des caractères différents. Il arrive un moment où les individus des 2 populations sont devenus si différents, qu’un individu d’une population ne peut plus se reproduire avec un individu de l’autre population. Les 2 populations sont devenues des espèces différentes. Il faut noter que la formation d’une nouvelle espèce n’entraîne pas un arrêt de l’évolution. Ces nouvelles espèces comme tout autre espèce vont continuer à évoluer et à subir la sélection naturelle.