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Introduction :
L’homme devra alors faire ce qu’il a toujours fait : s’adapter. Pour cela, les
experts prédisent l’existence de villes capables de générer leur propre énergie,
de recycler l’eau de façon intelligente, de favoriser de nouvelles formes de
mobilité, etc.
Si ce n’est pas une fatalité, c’est en tout cas la solution aux problèmes propres
à l’urbanisation galopante
Une ville connectée
Selon un sondage CSA, 53% des Français ont déjà utilisé un système de
géolocalisation pour se déplacer en ville et la moitié de la population affirme
s’être référée à Internet pour trouver un magasin à proximité. Cette enquête
révèle également que 57% des français déclarent être intéressés par la
possibilité de consulter en temps réel les places de stationnement
disponibles pour leurs voitures ou deux-roues.
Innovations et concepts révolutionnaires ont déjà fait leurs preuves tandis que
d’autres se développent et confirment la promesse de l’émergence d’une ville
intelligente. L’interaction sociale via le numérique fait désormais partie de nos
comportements quotidiens.
Cette idée est confirmée par le rapport du cabinet KPMG sur l’évolution des
rapports de forces de l’Industrie Automobile. Celui-ci indique que de nouveaux
modes de consommation, et surtout, de mobilité, doivent être mis en place
dans le cadre d’un urbanisme combinant densité et nouvelles technologies.
L’écologie future
Les villes devront être autonomes en matière d’énergie. Des immeubles
pourront être capables de générer de l’électricité grâce à des éoliennes et
des panneaux solaires intégrés. Des architectes imaginent même des espaces
verts sur les toits comme des jardins ou même des fermes.
Une tour pivotante de 80 étages a déjà été pensée pour Dubaï et Moscou.
Chacun des étages pivotera sur lui-même pour suivre la direction du soleil et
produire de l’énergie. Un bâtiment pourra créer assez d’énergie pour 10 autres.
Finalement, les experts voient la ville du futur d’une toute autre façon que ce
à quoi nous nous attendions. Mais personne ne peut réellement prédire
l’avenir.
1. Xiongan en Chine
Une confiance d'autant plus limitée que tout repose sur la notoriété de l'artiste.
Akon a développé une cryptomonnaie nommée Akoin, supposée devenir la
monnaie locale de sa mégalopole voire de tout le continent afin d'aider
l'émergence des entrepreneurs d'Afrique.
3. Telosa (Nevada)
C'est une utopie pour le moins complexe qui doit voir le jour dans le désert du
Nevada. « Laissez la terre au peuple mais d'une manière capitaliste ! »,
s'exclamait le milliardaire Marc Lore à Bloomberg en septembre 2021. Car c'est
bien ce que l'entrepreneur a en tête : une ville capable de régler les inégalités
de richesse en supprimant la taxe de propriété, au milieu d'un désert qui ne
coûte rien et ainsi attirer des habitants qui partagent tout. Le tout pour un coût
pharamineux estimé à près de 400 milliards de dollars...
4.Nusantara(Indonésie)
Déjà retardés par la pandémie, les travaux dans la cité pourraient se poursuivre
jusqu'en 2045. Une initiative que dénoncent les critiques qui reprochent un
projet hâtif, sans une consultation publique suffisante et sans regard pour les
considérations environnementales.
Une voiture signée Toyota, cela ne surprend guère. Une ville, en revanche, un
peu plus. C'est pourtant bien le pari fou dans lequel se lance le fabricant
automobile au pied du mont Fuji.
Présentée au salon CES 2020 à Los Angeles, la « Woven City » semble tout droit
sortie d'un film de science-fiction mais le projet a bien démarré le 23 mars 2021.
Laboratoire grandeur nature, la ville sera entièrement alimentée à l'hydrogène,
une volonté zéro émission de la part du constructeur qui anticipe également
des bâtiments totalement solaires.
Elle devrait en théorie abritait jusqu'à 2000 employés de Toyota et leurs familles,
mais également des scientifiques et des touristes. Originalité de la future cité
de 750 hectares, cette dernière permettra à l'entreprise de tester des
technologies avancées et des intelligences artificielles de pointe en
connectant les bâtiments entre eux. Avec trois voies, une dédiée aux piétons,
une à la conduite de véhicules individuels, et une réservée à la conduite
automatisée, la Woven City ou « ville tissée » donnerait pleinement son sens à
l'expression « smart city ».
Flanquée d'un conseil d'experts , la mégalopole, qui doit être financée par les
fonds souverains et administrée par des investisseurs privés, repose pour l'instant
sur une communication acérée.
Cependant, le projet suscite des polémiques. Des incidents ont eu lieu lors de
la délocalisation des populations locales et le projet a perdu la confiance de
certains investisseurs et membres du conseil d'administration après le meurtre
du journaliste Jamal Khashoggi. Beaucoup d'autres jugent le projet irréalisable
dans la mesure où une partie de sa construction repose sur des technologies
n'existant pas encore, alors que les entreprises ne peuvent que difficilement
répondre aux demandes fantasques du prince qui veut transformer le désert
en mégalopole.
Ce n'est malgré tout pas l'unique projet de ville privée de l'Arabie saoudite
puisque La Ville Economique du Roi Abdallah située près de La Mecque, est
une réalité, mais c'est bien le plus titanesque.
7. Lavasa (Inde)
Première grande ville privée transformée en cité fantomatique , Lavasa
pourrait servir de leçon à d'autres riches investisseurs. Construite par Ajit
Gulabchand, magnat du BTP, dans les années 2000, la ville était destinée à
devenir un paradis à l'attention des riches retraités indiens. Aujourd'hui, ils ne
sont pas plus de 10 000 à vivre sur les lieux selon Bloomberg. Bien loin des 30 000
à 50 000 que la ville devait accueillir, initialement.
A l'origine, la ville de Lavasa est bâtie sur le modèle de Portofino, en Italie.
Même façades colorées aux tons pastel, même ambiance portuaire et rues
pavées. Le projet est alors d'en faire la première de cinq villes modernes, de
véritables havres de paix et d'attirer la population à coups d'infrastructures
comme des campus ou des centres de recherches.