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ESTIMATION DU RAYONNEMENT SOLAIRE PAR DEUX APPROCHES SEMI


EMPIRIQUES DANS LE SITE DE BISKRA

Conference Paper · November 2006

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4 authors, including:

Abdelhafid Moummi Moummi Noureddine


Université de Biskra Université de Biskra
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‫ﺍﻟﻤﻠﺘﻘـﻰ ﺍﻟﺪﻭﻟـﻲ ﺍﻟﺜـﺎﻣﻦ ﺣـﻮﻝ ﺍﻟﻔﻴﺰﻳـﺎﺀ ﺍﻟﻄـﺎﻗﻮﻳـﺔ‬
8ème Séminaire International sur la Physique Energétique
8th International Meeting on Energetical Physics
Centre Universitaire de Béchar–Algérie, 11 et 12 Novembre 2006

ESTIMATION DU RAYONNEMENT SOLAIRE PAR DEUX APPROCHES


SEMI EMPIRIQUES DANS LE SITE DE BISKRA

A.MOUMMI1, N.HAMANI2 , N.MOUMMI3 & Z.MOKHTARI


1,3
Département de génie mécanique
2
Département de physique
4
Département de Mathématique
Faculté des sciences et des sciences de l'ingénieur Université Mohamed khider Biskra Algérie
E-mails : moumi99dz@yahoo.fr

Résumé

Ce travail propose une étude comparative entre deux dispose d’un des gisements solaires les plus élevés au
approches semi empiriques de calcul du gisement solaire monde. La durée d’insolation sur la quasi totalité du
dans le site de Biskra. Pour cela on a adopté deux modèles territoire national dépasse les 2000 heures annuellement
différents pour estimer l’éclairement : le modèle de et peut atteindre les 3900 heures (hauts plateaux et
PERRIN DE BRICHAMBAUT qui emploi le facteur de Sahara). L’énergie acquise quotidiennement sur une
trouble totale de Linke rarement utilisé en comparaison surface horizontale de 1 m2 est de l'ordre de 5 KWh sur la
avec le modèle de LIU JORDAN qui est le plus majeure partie du territoire national, soit prés de 1700
fréquemment employé. A partir des deux modèles KWh/m2/an au nord et 2263 kWh/m2/an au sud du pays
considérés on a pu calculer les trois composantes du [3-4].
rayonnement solaire ; direct, diffus et global dans les
conditions du ciel clair. Une source énergétique renouvelable comme l'énergie
solaire représente une énergie propre, gratuite et
La comparaison avec résultats expérimentaux obtenus prometteuse.
montre que le modèle de PERRIN DE BRICHAMBAUT
basé sur le facteur de trouble de Linke et plus proche que L’étude du gisement solaire est le point de départ de toute
celui de LIU JORDAN. Les deux modèles étudiés nous investigation dans le domaine de l’énergie solaire.
donnent plus d'informations sur le gisement solaire local L’énergie globale incidente sur un plan incliné est la plus
ainsi que des renseignements sur le climat de la région de appropriée que le plan horizontal, qui ne dépend que de la
Biskra. latitude du lieu, l'ordre ou le numéro du jour de l’année et
de l’angle d'inclinaison.
Mots-clés : modèles d’éclairement, facteur de trouble de
linke, rayonnement global, hauteur de soleil, albédo. Pour cela on a proposé deux modèles semi empiriques, le
modèle de PERRIN DE BRICHAMBAUT qui emploi le
facteur de trouble total de Linke très peu utilisé et le
I. INTRODUCTION modèle de LIU JORDAN qui est à l'encontre du précédent
le plus fréquemment employé.
L’Algérie offre des possibilités considérables pour le
développement des applications solaires et éoliennes via Le rayonnement solaire est composé du rayonnement
l’exploitation de l’énergie solaire et éolienne sous ses direct et de diffus, le diffus est lui même décomposé en :
différentes formes selon les diverses modes de captations
existants avec la disparition des ressources fossiles vers Diffus provenant du ciel.
les années 2050 [1]. Diffus provenant du sol.
Diffus provenant de la rétro diffusion.
Le gisement solaire est un ensemble de données décrivant
l’évolution du rayonnement solaire disponible dans un Toutefois, l’exploitation de ces ressources énergétiques
lieu donné et au cours d’une période donnée. Son inépuisables, passe impérativement par la conjugaison des
évaluation peut se faire à partir des données de efforts pour la connaissance et la maîtrise, la création des
l’irradiation solaire globale. Elle est utilisée pour simuler banques de données accessible à l’exploitation par les
le fonctionnement probable d’un système énergétique différents secteurs concernés par les problèmes de
solaire et donc d’effectuer son dimensionnement le plus l’énergie. Pour cela on a développé un code de calcul
exact possible compte tenu des demandes en énergie à modulaire, écrit en langage Matlab.5.3 susceptible
satisfaire [2]. De par sa situation géographique, l’Algérie

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d’effectuer en fonction du numéro de jour et de l’année III.1. Facteur de trouble de Linke


les opérations suivantes : Le facteur de trouble total de Linke T est défini comme le
• Détermination des paramètres astronomiques du site nombre d’atmosphères pures et sèches (sans aérosols, ni
(lever, coucher, déclinaisons, hauteur et angle vapeur d’eau, ni nuages) manifestant uniquement une
d’incidence). absorption, et une diffusion par les gaz « constants » de
• Calcul du facteur d’inclinaison du rayonnement direct l’atmosphère qu’il faudrait accumuler pour provoquer la
désigné par Rb. même atténuation totale du rayonnement direct que
• Calcul du facteur de trouble total de Linke (T). l’atmosphère réelle, poussiéreuse et humide, et ceci pour
• Calcul du rayonnement direct, diffus et global sur un un lieu donné à une date et à un instant quelconque
plan horizontal et incliné. considérés.

II. INCLINAISON OPTIMAL D'UN CAPTEUR Dans cette étude, le facteur de trouble est considéré en
SOLAIRE fonction des caractéristiques climatiques locales du site et
de la hauteur du soleil, défini par la somme des trois
Les capteurs solaires peuvent être installés au sol, contre facteurs de trouble auxiliaires. Le facteur de trouble (par
le côté d’un édifice ou sur la toiture, orientés vers le sud, à ciel clair) est décomposé en 03 facteurs de troubles
l’écart des zones ombragées, et qui devraient présenter un auxiliaires, T1, T2 et T3 [5] :
angle d’inclinaison de telle sorte que la surface de
captation soit perpendiculaire au rayonnement solaire. Le T =T1 +T2 +T3 (1)
calcul de l’angle d’inclinaison se fait en soustrayant la
déclinaison du soleil de la latitude géographique du lieu
de l’emplacement du capteur solaire. En général, il s’agit Avec T1, T2 et T3 sont données par les expressions
de la latitude de l’emplacement plus ou moins 10 à 15 suivantes :
degrés. En hiver (position hivernale), lorsque la trajectoire
du soleil est basse dans le ciel, il faut employer un angle T1 = 2,4 − 0,9⋅ sinL + 0,1⋅ (2 + sinL) ⋅ Ah
(2)
− 0,2.z −(1,22+ 0,14Ah ) ⋅ (1 −sinh)
d’inclinaison plus élevé (la latitude plus 10 à 15 degrés).
Cependant, il est recommandé d’employer un angle
d’inclinaison moins élevé (la latitude moins 10 à 15
T2 = (0,89)
z
degrés) durant les mois d’été lorsque le soleil est plus haut (3)
dans le ciel (position estivale). Toutefois, l’angle n’est pas
T3 = (0,9 + 0,4 ⋅ A h ) ⋅ (0,63)
z
(4)
d’une telle importance qu’on ne puisse le varier de 10
degrés.
Ah est donnée par la relation suivante :

 360
A h = sin  (N −121) (5)
Position  365 
Hivernale Latitude
Position Sachant que la hauteur du soleil est exprimée par :
Estivale
Capteur
Cadre du sinh = sin L ⋅ sin δ + cos L ⋅ cos δ ⋅ cos ω (6)
Support
hivernale La déclinaison du soleil δ est :
Ligne
de l’horizontale
δ = 23,45 ⋅ sin[0,980 ⋅ ( j + 284 )] (7)

Fig.1 : Installation d’un capteur solaire D’autre part le temps solaire vrai est :
ω
TSV = 12 + (8)
III. MODELE DE PERRIN DE BRICHAMBEAUT 15
III.2. Rayonnement direct :
Théoriquement le rayonnement solaire peut être estimé
par le modèle qui emplois le facteur de trouble total de Pour un plan de réception quelconque (α , γ ) , la puissance
Linke (T). La définition du facteur de trouble fait appel à du rayonnement direct incident est exprimé par :
plusieurs hypothèses qui requièrent la connaissance de
nombreux paramètres climatiques [5]. Les unités de
mesures sont au système international (SI)

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  D’autre part, δ h correspond au cercle de l’horizon est


 
S = gne ⋅ cos i ⋅ exp  − 
T (9) donnée par l'expression :
 9,4 
 0,9 + .sinh  −0,02 ⋅ a
 (0,89 )z
 δ h = gne ⋅ ⋅ exp(sinh ) (17)
2
L’angle d'incidence sur un plan incliné est donné par la a + a ⋅ b + 1,8
relation :
Où les facteurs a et b sont donnés par les termes suivants :
cos i = cos δ ⋅ cos ω ⋅ cos(L − β) + sin δ ⋅ sin (L − β) (10)
a = log T ′ − 3,1 ⋅ log⋅ (sinh )
Sachant que sur un plan horizontal on a : cos i = sinh , par
b = exp [0,2 + 1,75 ⋅ log⋅ (sinh )]
conséquent la relation (9) devient :
b)- Rayonnement diffus de la part du sol (d2), est exprimé
  par la relation :
 
Sh = gne..sinh . exp  − 
T (11)
 
1−sinγ
9,4 d2 =δa (18)
 0,9 + .sinh 
 (0,89)z

2
Avec gne qui désigne le rayonnement hors atmosphère est La composante δ a désigne l’albédo du sol :
exprimé par la relation :
δ a = ρ (S h + d h ) (19)
  360  (12)
gne = 1 + 0,0334 ⋅ cos  N − 2  .1353 c)- Rayonnement diffus rétrodiffuse (d3) est donnée
  365  comme suit :

III.3. Rayonnement diffus 1 + sin γ


d3 = δR (20)
2
Le rayonnement diffus (d) est composé de trois parties :
Avec le terme δ R qui est donnée par :
d = d1 + d 2 + d 3 (13)
 −4 
δ R = 0,9 ⋅ (ρ − 0,2) ⋅ (S h + d h ) ⋅ exp 
 (21)
a)- Rayonnement diffus de la part du ciel (d1) :  T′ 
1 + sin γ III.4. Rayonnement global
d 1 = δ d ⋅ cos i + δ i + δ h ⋅ cos γ (14)
2
Le rayonnement global incident à un instant donné, sur un
La composante directe δ d est exprimée par : plan quelconque définit par (α, γ ) , est par conséquent
désigné par la somme de deux termes :
δ d = gne ⋅ exp − 2,48 + sinh + a − 4b 2 + a 2  (15)
 
G =S+d (22)
Avec : a = 3,1 − 0,4b
IV. MODELE DE LIU JORDAN
b = log τ ′ − 2,28 − 0,50 ⋅ log(sinh ) .
Dans la pratique il est plus convenable d'estimer
Où τ′ = T2 + T1 l’éclairement global sur un plan incliné par la relation de
LIU JORDAN généralisée sous la forme [6] :
La composante isotrope δ i qui correspond à un ciel de
 1 + cos β   1 − cos β 
luminance uniforme est donnée par : G = Sh ⋅ R b + d ⋅  + ρ⋅  (23)
 2   2 
δ i = d h − δ d ⋅ sinh (16)
Où l'irradiation directe sur un plan incliné est exprimée
Avec : par la relation [7] :

d h = gne ⋅ exp − 1 + 1,06 ⋅ log(sinh ) + a − b 2 + a 2  Si = S h ⋅ R b (24)


 

b = log T / − 2,8 + 1.02 (1 − sin h )


2 Où, le facteur d’inclinaison Rb du rayonnement direct est :

a = 1,1 cos(L − β) ⋅ cos δ ⋅ cos ω + sin (L − β) ⋅ sin δ


Rb = (25)
cos L ⋅ cos δ ⋅ cos ω + sin L ⋅ sin δ

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comparativement aux valeurs expérimentales n'est pas


L'irradiation diffuse sur un plan incliné est : très important, par conséquent les deux ajustements semi
empiriques s'avèrent probants et peuvent êtres considérés
 1 + cos β  comme des modèles de simulation de l’éclairement
di = dh ⋅  (26) solaire dans le site étudié.
 2 

D'autre part l'irradiation réfléchie sur un plan incliné est 1200


Modèle de Liu
estimée par l'expression :
Modèle de Perrin
1000 Expérimental

 1 − cos β 

Radiation solaire [W/m2]


d ri = (S h + d h ) ⋅  ⋅ρ (27)
 2  800
Les 02 composantes du rayonnement solaire global sur un
plan horizontal, sont estimées par le modèle de PERRIN 600
DE BRICHAMBEAUT comme suit :
400
Rayonnement direct :
 −1 
S b = A ⋅ sinh⋅ exp  (28)
 C ⋅ sin (h + 2) 
200

0
Rayonnement diffus : 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Temps solaire Vrai [heures]

d h = B ⋅ (sinh )0,4 (29) Fig.2 : Rayonnement global pour le 21 Mars

Où A, B et C sont des constantes qui tiennent compte de 1200


Modèle de Liu
la nature du ciel, sont données d'après le tableau suivant : Modèle de Perrin
Expérimental
1000
Nature du ciel A B C
Radiation solaire [W/m2]

Ciel très clair 1300 87 6 800


Ciel moyen 1230 125 4
Ciel pollué 1200 187 5 600
Tableau 1 : Valeurs des coefficients A, B et C
400
V. RESULTATS OBTENUS ET DISCUSSION
200
Les figures (2, 3, 4 et 5) représentent l’évolution du
rayonnement global journalier sur un plan d’une 0
inclinaison égale à la latitude du lieu considéré. Les 4 6 8 10 12 14 16 18 20
résultats obtenus à partir des modèles étudiés sont simulés Temps solaire Vrai [heures]
du lever jusqu'au coucher du soleil, respectivement pour
le 21 Mars, le 21 Juin, le 21 Septembre et le 21 Fig.3 : Rayonnement global pour le 21 Juin
Décembre qui correspondent aux solstices et aux
équinoxes.

Les valeurs du rayonnement solaire estimées par


simulation à partir des deux approches semi empiriques
considérés, sont ensuite comparées avec celles obtenues
expérimentalement dans le site de Biskra (Latitude =
34°.48’, Longitude = +5.44, Altitude = 81 m).

L’analyse des figures (2, 3, 4 et 5) montre que le modèle


de LIU JORDAN est plus proche des valeurs
expérimentales notamment au lever et au coucher du
soleil, par contre à l’approche de midi solaire c’est celui
de PERIN DE BRICHAMBAUT qui est le plus
commode. L'écart existant entre les deux modèles étudiés

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Les deux approches étudiées peuvent êtres considérés


1200
Modèle de Liu comme un outil d’analyse et d’estimation du rayonnement
Modèle de Perrin solaire journalier recueillie en n’importe quel site
Expérimental
1000 géographique.
Radiation solaire [W/m2]

800 D'autre part, la simulation sous l'environnement


Matlab5.3 nous a permis de réaliser une interface
600
informatique très conviviale voir Annexe, qui offre la
possibilité de visualiser l'évolution du rayonnement
solaire (globale, direct et diffus) reçu durant une journée
400
entière par une surface de captation de situation
géographique quelconque, en saisissant tout simplement
200 les données nécessaires (jour, mois, coordonnées du lieu
et type du ciel) pour l'exécution du code de calcul écrit
0 au langage cité auparavant. Cette interface constitue un
4 6 8 10 12 14 16 18 20 support technique pour les futurs utilisateurs de l'énergie
Temps solaire Vrai [heures]
solaire et aux concepteurs des panneaux solaires
Fig.4 : Rayonnement global pour le 21 Septembre photovoltaïques et à conversion thermiques.
VII. ANNEXES :
1200
Modèle de Liu
Modèle de Perrin
1000 Expérimental
Radiation solaire [W/m2]

800

600

400

200

0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
Temps solaire Vrai [heures]

Fig. 5 : Rayonnement global pour le 21 Décembre Interface 1 : Saisi des données de la date du jour,
du mois du lieu et du type du ciel.

VI. CONCLUSION

Les différentes applications des systèmes énergétiques à


conversion thermique et photovoltaïque de l’énergie
solaire nécessitent l’exploitation de nouveaux modes de
connexion et techniques de gestion optimisant leurs
efficacités. Par conséquent, il est important de s’acquérir
des renseignements satisfaisants et bien détaillés sur le
gisement solaire. Pour cela il faut choisir des modèles
adéquats et qui peuvent êtres jugés acceptables lors de la
détermination des paramètres des contrôleurs basés sur
ces techniques.

Les résultats des deux modèles testés sont confrontés aux


valeurs expérimentales du rayonnement, selon la station
météorologique de Biskra., où on notera la présence d'un
écart minimal au lever et au coucher et qui devient Interface 2 : Affichage des résultats.
important au midi solaire, en particulier pour la journée
du 21 Juin qui est dû certainement à des perturbations
climatiques. VIII. NOMENCLATURE

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S : Irradiation directe par ciel clair sur un plan horizontal [2] A.MAAFI, «A survey on photovoltaic activities in
[W/m2] Algeria», Renewable Energy Vol.20, pp 09-17,
d : Irradiation diffuse par ciel clair sur un plan horizontal (2000).
[W/m2]
di : Irradiation diffuse sur un plan incliné [W/m2] [3] M.CAPDEROUX, «Atlas solaire de l’Algérie,
dri : Irradiation réfléchie sur un plan incliné [W/m2] Modèles théoriques et expérimentaux», tome1,
G : Rayonnement global incident à un instant donné sur Volume (1.2), Office des publications Universitaires,
un plan quelconque [W/m2] Alger (1987)
Rb : facteur d’inclinaison du rayonnement direct.
gne : Rayonnement hors atmosphère [W/m2] [4] K.MESSAIFA, «Evaluation de l’Apport Quantitatif
ρ : albédo du sol. des inclinaisons d’un système de photovoltaïque »,
β : angle d'inclinaison du plan par rapport à l’horizontal Enersole’01- 30-31 Oct, ADRAR, pp 255-272,
[degré]. (2001)
T : facteur de trouble de linke.
h : hauteur de soleil [degré]. [5] A.SFEIR, G.GUARRACINO, « ingénieur des
N : nombre de jours systèmes solaires, application à l’habitat, techniques
z : latitude du lieu [degré]. et documentation », Edition Paris, (1981)
Ah : variation saisonnière [degré].
α : Azimut de la normale au plan [degré] [6] N.HAMANI, «Modélisation du flux solaire incident
γ : Hauteur de la normale au plan ( γ = 90 –β ) [degré] et de la température de sortie dans un capteur solaire
ω : Angle solaire [degré] à eau avec effet de concentration du rayonnement
T1 : Facteur de trouble auxiliaire qui correspond à solaire incident», thèse de Magister, Biskra-Algérie,
l’absorption par la vapeur d’eau (2005).
T2 : Facteur de trouble auxiliaire qui correspond à la
diffusion moléculaire due à la couleur bleue du ciel. [7] N.HAMANI, A.MOUMMI ET S.OUAMANE,
T3 : Facteur de trouble auxiliaire qui correspond à la « Modélisation du flux solaire dans un capteur
diffusion par les aérosols. solaire de type cylindro-parabolique dans le site de
L : Latitude du lieu [degré]. Biskra», the first international conference on
δ : Déclinaison du soleil [degré]. electrical system PCSE’05 pp 345-350, May 9-11
i : Angle d’incidence . Oum El-Bouaghi , Algeria (2005).
d1 : Rayonnement diffus de la part du ciel [W/m2].
d2 : Rayonnement diffus de la part du sol [W/m2]. [8] N.HAMANI, A.MOUMMI, S.OUAMANE ET
Rb : Facteur d’inclinaison du rayonnement direct. A.GUETTAF, « Modèle mathématique pour
δ a : Composante due à l’albédo contrôler la température à la sortie dans un capteur
δ h : Correspond au cercle de l’horizon. solaire de type cylindro-parabolique » International
conference on electrical engineering an its
δ i : Composante isotrope. applications ICEEA’06, du 22 au 23 Mai, Sidi Bel
δ d : Composante directe. Abbès, Algeria (2006).
δ R : Composante rétrodiffuse.

IX. REFERENCES

[1] P.BESSEMOULIN, J.OLIVIERI, «Le rayonnement


solaire et sa composante », La Météorologie. 8e
série- n° 31 pp. 42-59, septembre (2000).
F.YOUCEF ETTOUMI, L.NACET, A.ADANE,
H.SAUVAGEOT, «Génération du Gisement quotidien en
Algérie», 3ieme Séminaire National en Génie Electrique
29-31 pp 251-256, (2001)
Site Internet, adresse eurl : www.mem.algria.org, visité en
Octobre 2004.

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