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PT Lycée Benjamin Franklin janvier-février 2022

TD Tphy2 : Machines thermiques


EXERCICE 1 : Climatiseur de véhicule
EXERCICE 2 : Refroidissement entre deux compressions : création d’entropie
EXERCICE 3 : Création d’entropie dans un robinet de laminage

EXERCICE 4 : Cycle de Rankine


EXERCICE 5 : Installation à soutirage
EXERCICE 6 : Installation frigorifique à gaz
EXERCICE 7: Turboréacteur à post-combustion
EXERCICE 8: Turbine avec circuit régénérateur (Joule-Brayton)
EXERCICE 9 : Congélateur (dégivrage, surchauffe et sous-refroidissement)
Banque PT 2013

Compresseur
Compresseur
Compresseur

Échangeur 2 Échangeur 1
Échangeur 2 Échangeur 1

Échangeur 2 Échangeur 1
! !

2
!
2
!
2
!
On s’intéresse à la puissance nécessaire au fonctionnement de ce réfrigérateur en régime
permanent, en été, alors qu’il est à moitié rempli en volume par une masse m=20 kg d’aliments.
On commence par évaluer la puissance perdue due au passage à l’état solide de la vapeur d’eau
contenue dans l’air humide à l’intérieur du congélateur lorsqu’on l’ouvre et le referme
(condensation de la vapeur d’eau). On considère que, lors d’une ouverture-fermeture, tout l’air
contenu dans le congélateur est renouvelé. Il faut aussi tenir compte de l’étanchéité imparfaite des
compartiments. Pour cela, on estime que tout se passe comme si l’on ouvrait 40 fois par demi-
journée (12h) le congélateur.

La quantité de vapeur d’eau présente dans l’air peut se caractériser par son humidité relative, H R,
rapport de la pression partielle de l’eau à sa pression de vapeur saturante à la même température,
ou par son humidité absolue, HA, rapport de la masse de vapeur d’eau exprimée en gramme
présente dans un volume donné à la masse d’air sec de ce volume exprimé en kilogramme. Le
diagramme de l’air humide est fourni en annexe 1 : il porte en ordonnée HA, et en abscisse les
températures. Les courbes obliques donnent la valeur de HR .La courbe limitant le graphique à
gauche correspond à la quantité maximale de vapeur d'eau que l'air peut contenir sans qu'elle ne
se condense. Lorsque l'air contient cette quantité de vapeur, on dit qu'il est saturé en humidité ou
que son hygrométrie est de 100 %.

Le problème n’est pas la puissance perdue mais la formation de givre qui découle de la
condensation de la vapeur d’eau.

On cherche maintenant à évaluer les pertes dues à la conduction thermique. Le congélateur est
capable de maintenir pendant 6h au maximum au-dessous de 0°C, sans décongélation, la
température de 20 kg d’aliments en cas de panne de courant. On considère que la température de
congélation des aliments est 0°C.

On cherche enfin à trouver Pcong la puissance nécessaire à la congélation des aliments.

Pcong

# Text %
Pdt = "C " 1 dT
$ T &

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Les caractéristiques du cycle sont celles qui prévalent en été : la haute pression est alors réglée à
10,16 bar et la basse pression à 1,06 bar.
ans le compresseur le fluide frigorigène arrive à l'état ga eux, sous basse pression et on
considère la compression isentropique.
ans le condenseur, les vapeurs de fluide frigorigène se refroidissent ( désurchauffe ), puis le
fluide se condense. Le fluide liquide se refroidit encore de 10°C (sous-refroidissement) avant de
quitter le condenseur. Les transformations y sont toutes supposées isobares.
Le détendeur est constitué d’un tuyau très fin, indéformable, qui ne re oit pas de chaleur. Le fluide
frigorigène s’y vaporise partiellement. La détente est adiabatique.
ans l’évaporateur, le fluide frigorigène s'évapore totalement le ga formé est encore légèrement
réchauffé, de °C (surchauffe). Les transformations y sont toutes supposées isobares.
L’écoulement du fluide à travers les différents organes est lent et stationnaire.
Le ga est assimilé à un ga parfait.

On raisonne sur le cycle réel avec surchauffe et sous-refroidissement.


On note 1 l’état du fluide à l’entrée du compresseur, 2 l’état du fluide à la sortie du compresseur
etc.

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Figure 6 – Diagramme enthalpique de l’hydrofluorocarbone HFC - R134a
page 8/8
les valeurs numériques des travaux massiques indiqués dans la pompe et la turbine, respectivement
wpompe et wturb.

3.7/ Une fraction du travail produit par la turbine sert à entraîner la pompe. En déduire le travail
massique indiqué walt récupérable au niveau de l’alternateur. Donner sa valeur numérique.
EXERCICE 10 : Moteur de Stirling
3.8/ Définir et calculer numériquement le rendement du cycle de Rankine !.

4/ Moteur Stirling
Le moteur Stirling a été développé au XIXe siècle et a rapidement été délaissé au profit des moteurs
à combustion interne (à essence et diesel) ; il pourrait cependant connaître un essor significatif dans
le futur compte-tenu, entre autres, des avantages qu’il présente en matière de protection de
l’environnement. Par exemple, le sous-marin civil SAGA développé dans les années 80 et destiné à
l’industrie pétrolière offshore est équipé d’un moteur Stirling.
La structure du moteur est représentée sur la figure 7.

- Au point 2, le piston est au point mort haut et le déplaceur est ramené en position basse, ce qui a
pour effet de transvaser le fluide comprimé, qui passe pendant la phase 2 - 3 de la zone froide vers
la zone chaude, commençant par se réchauffer dans le régénérateur puis recevant un transfert
thermique de la chaudière.
- Pendant la phase de détente 3 - 4, le fluide se détend dans le volume d’expansion où il continue
d’être chauffé par les tubes de la chaudière. Cette détente a pour effet de repousser le déplaceur et le
piston de travail vers le bas.
- Pendant la phase 4 - 1, après que le piston ait atteint le point mort bas, le déplaceur est ramené en
position haute, ce qui a pour effet de transvaser le fluide de la zone chaude (volume d’expansion)
vers la zone froide (volume de compression). Au cours de ce transfert, le fluide commence par
céder un transfert thermique au régénérateur, puis il est refroidi par le refroidisseur.
En pratique, le régénérateur est un échangeur de chaleur : il reçoit un transfert thermique du gaz
chaud dans un sens de circulation,Figure
qu’il 7restitue
: schémadans
d’unl’autre
moteur sens, lorsque le gaz est froid.
Stirling
- Au point 2, le piston est au point mort haut et le déplaceur est ramené en position basse, ce qui a
Dans une enceinte principale, peuvent pour seeffet de transvaser
mouvoir d’une le fluide
part uncomprimé,
piston qui passe pendant
de travail la phase
et d’autre 2 - un
part 3 de la zone froide vers
la zone chaude, commençant par se réchauffer dans le régénérateur puis recevant un transfert
déplaceur, dont le rôle est de transvaser le fluide de travail depuis le volume de compression (zone
thermique de la chaudière.
froide) vers le volume d’expansion- Pendant (zone la chaude)
phase deetdétente
réciproquement
3 - 4, le fluide; se
lors du dans
détend transvasement, le
le volume d’expansion où il continue
fluide parcourt dans un sens ou dans l’autre
d’être chauffélaparchaudière
les tubes deà la
lachaudière.
températureCette T 3, le régénérateur
détente et le le déplaceur et le
a pour effet de repousser
refroidisseur à la température T1. piston de travail vers le bas.
- Pendant la phase 4 - 1, après que le piston ait atteint le point mort bas, le déplaceur est ramené en
Le fluide de travail décrit le cycle constitué des 4 phases suivantes (figure 8) :
position haute, ce qui a pour effet de transvaser le fluide de la zone chaude (volume d’expansion)
- pendant la phase de compressionvers 1 la- 2,
zonele froide
déplaceur
(volumesedetrouve en position
compression). Au courshaute
de ceettransfert,
le fluide,
le fluide commence par
entièrement situé dans la zone froide, est comprimé par le piston de travail dans sa course vers le
céder un transfert thermique au régénérateur, puis il est refroidi par le refroidisseur.
haut. En pratique, le régénérateur est un échangeur de chaleur : il reçoit un transfert thermique du gaz
chaud dans un sens de circulation, qu’il restitue dans l’autre sens, lorsque le gaz est froid.
- Au point 2, le piston est au point mort haut et le déplaceur est ramené en position basse, ce qui a
pour effet de transvaser le fluide comprimé, qui passe pendant la phase 2 - 3 de la zone froide vers
6/12
la zone chaude, commençant par se réchauffer dans le régénérateur puis recevant un transfert
- Au point 2, le pistonthermique
est au pointdemort
la chaudière.
haut et le déplaceur est ramené en position basse, ce qui a
pour effet de transvaser le fluide comprimé,
- Pendant la phase de qui détente
passe pendant
3 - 4,la le
phase
fluide2 - 3sededétend
la zone dans
froide le
vers
volume d’expansion où il continue
la zone chaude, commençant par se par
d’être chauffé réchauffer dansdelelarégénérateur
les tubes chaudière.puis Cette recevant
détenteuna transfert
pour effet de repousser le déplaceur et le
thermique de la chaudière.
piston de travail vers le bas.
- Pendant la phase de détente 3 - 4, le fluide se détend dans le volume d’expansion où il continue
d’être chauffé par les -tubes
Pendant la phase Cette
de la chaudière. 4 - 1,détente
aprèsaquepourleeffet
piston ait atteint
de repousser le pointetmort
le déplaceur le bas, le déplaceur est ramené en
piston de travail vers position
le bas. haute, ce qui a pour effet de transvaser le fluide de la zone chaude (volume d’expansion)
- Pendant la phase 4 -vers la zone
1, après que le froide (volume
piston ait atteint le de compression).
point Au cours
mort bas, le déplaceur de ceentransfert, le fluide commence par
est ramené
position haute, ce quicéder
a pouruneffet de transvaser
transfert le fluide
thermique au de la zone chaude
régénérateur, puis(volume
il est d’expansion)
refroidi par le refroidisseur.
vers la zone froide (volume de compression). Au cours de ce transfert, le fluide commence par
En pratique, le régénérateur est un échangeur de chaleur : il reçoit un transfert thermique du gaz
céder un transfert thermique au régénérateur, puis il est refroidi par le refroidisseur.
chaud dans
En pratique, le régénérateur est unun sens dede
échangeur circulation,
chaleur : il qu’il
reçoit restitue
un transfert dans l’autre sens,
thermique du gazlorsque le gaz est froid.
chaud dans un sens de circulation, qu’il restitue dans l’autre sens, lorsque le gaz est froid.

Figure 8 : cycle du moteur Stirling


Figure 8 : cycle du moteur Stirling
Nous étudierons le cycle de Stirling idéal ; au cours de celui-ci, n mol de gaz parfait de rapport
CP
! subissent les évolutions suivantes :
Nous étudierons le cycle de Stirling idéal
CV ; au cours de celui-ci, n mol de gaz parfait de rapport
Figure 8 : cycle du moteur Stirling

Nous étudierons le cycle de Stirling idéal ; au cours de celui-ci, n mol de gaz parfait de rapport
CP
! subissent les évolutions suivantes :
CV

- compression 1 - 2 isotherme réversible à la température T1 = 300 K,


- échauffement 2 - 3 isochore jusqu’à l’état 3 de température T3 = 600 K,
- détente 3 - 4 isotherme réversible à la température
7/12T3,
Tournez la page S.V.P.
- refroidissement 4 - 1 isochore jusqu’à l’état 1.
nR
Il n’y a pas de travail autre que celui des forces de pression. On rappelle que Cv .
J !1
4.1/ Représenter l’allure du cycle dans le diagramme (P, V ). Comment peut-on savoir, sans calcul,
si le cycle proposé est celui d’un moteur ou d’un récepteur ?

4.2/ Exprimer le travail reçu par le fluide au cours de la compression W12 en fonction de n, R, T1 et
Systèmes ouverts V1 MP
du rapport de compression U . En déduire le transfert thermique Q12 reçu par le fluide au cours
V2
de cette compression en fonction
TD de T1 et U . Préciser
20n, :R,Systèmes les signes de W12 et Q12.
ouverts
4.3/ Exprimer le transfert thermique Q23 reçu par le fluide au cours de l’échauffement en fonction
de n, R, T1, T3 et !. Préciser son signe.
Questions de cours
4.4/ Exprimer le travail reçu par le fluide au cours de la détente W34 en fonction de n, R, T3 et U . En
– Citer le premier principe
déduire le transfert thermique Q reçu par le fluide au cours de cette détente en fonction de n, R, T3
– Citer le deuxième principe 34
et U . Préciser les signes de W34 et Q34.
– Qu’est ce qu’un système ouvert ?
–4.5/
Donner l’expression du débit massique
Exprimer le transfert thermique Q41 reçu par le fluide au cours du refroidissement en fonction
–deComment
n, R, T1, T3s’écrit le travail
et !. Préciser son des forces de pression sur le fluide en aval du fluide et en amont
signe.
du fluide ?
–4.6/ Le régénérateur
Donner l’expression étant idéal, on de
volumique a Ql’énergie
23 + Q41 cinétique
= 0. Quelle et est
de alors, sur potentielle
l’énergie le plan énergétique, la
grandeur coûteuse (pour l’utilisateur) de
– Donner le premier principe en système ouvert ce système sur un cycle ?
–LaDonner
grandeurleénergétique
théorème desutilemoments
est le travail fourni par le fluide sur le cycle. En déduire l’expression
du rendement "’ en fonction de T1 et T3. Commenter puis faire l’application numérique.

Applications directes du cours


EXERCICE 11partie
Troisième : Etude de la compression du R728 avec un diagramme des frigoristes (LnP,h)
: périscope
1. Diagramme (lnP, h) pour le fluide R728 (**)
En figure
5/ La immersion peu profonde,
suivante présente lelediagramme
sous-marin peut
(ln P,utiliser
h) pour un le
périscope pour
fluide qui examiner
répond la surface
au nom de
poétique
la de
mer. Nousdans
R728, nous le
proposons
domainedans cette partie
où celui-ci est d’en étudier le fonctionnement simplifié. La figure 9
gazeux.
représente le principe général du périscope étudié, constitué de deux prismes identiques.

Figure 9 : schéma général du périscope

5.1/ Les deux prismes du périscope sont identiques, seule leur orientation diffère ; ils sont constitués
d’un verre d’indice n = 1,5 et sont plongés dans l’air d’indice 1 (figure 10) :

8/12

(a) Le gaz se comporte-t-il comme un gaz parfait (justifier) ? Dans quelle partie du dia-
(a) Le gaz se comporte-t-il comme un gaz parfait (justifier) ? Dans quelle partie du dia-
gramme s’en rapproche-t-il le plus ?
(b) En s’écoulant à travers l’organe d’une machine, le fluide passe de l’état A à l’état B.
i. Quelles sont, parmi les grandeurs suivantes, celles que l’on peut calculer à partir
de valeurs lues sur le diagramme : h, u, q, wu , wpression , s, séch , scréée .
ii. Cette transformation se fait dans une tuyère horizontale, adiabatique et ne com-
portant aucune pièce mobile. Évaluer :
Systèmes ouverts MP
– la vitesse du gaz à la sortie de la tuyère sachant que la vitesse à l’entrée est
quasiment nulle,
– l’entropie créée par unité de masse de gaz dans la tuyère.
1
(c) Un compresseur parfaitement isolé thermiquement fait passer un fluide en écoulement
stationnaire de la pression P1 à la pression P2 > P1 .
i. Quel est le signe de la variation d’enthalpie massique h à la traversée du com-
presseur ?
ii. Quel est le signe de la variation d’entropie massique s à la traversée du com-
presseur ?
iii. Sur un diagramme (ln P, h) schématique, placer le point 1, tracer les isobares
P = P1 et P = P2 ainsi que l’isentrope s = s1 . Où peut être situé le point 2 ?
iv. Sur le schéma précédent, comment apparaı̂t le travail massique reçu par le fluide ?
Pour quelle position du point 2 ce travail massique est-il minimal ? Quelle condi-
tion est alors réalisée ?
(d) Reprendre les questions précédentes si la transformation subie par le gaz est une
détente adiabatique dans une turbine.
2. Machine frigorifique à ammoniac (**)
On étudie une machine frigorifique à ammoniac qui
permet de refroidir simultanément deux sources dont
les températures sont di↵érentes. La machine com-
porte deux étages, chacun d’eux comprenant un com-
presseur, un refroidisseur intermédiaire (noté E ou
C), un détendeur R, et un évaporateur V . Les
détendeurs et les compresseurs sont supposés parfaite-
ment calorifugés. Les refroidisseurs et les évaporateurs
sont isobares. Les deux étages communiquent par un
séparateur S et un mélangeur M , qui sont isobares et
parfaitement calorifugés. La figure ci-contre montre le
schéma du dispositif. Les flèches bleues y indiquent le
sens de parcours du fluide dans les divers organes de
la machine.
Les températures des deux sources froides sont respectivement égales à 5 C et 20 C
Le débit massique est égal à q dans l’étage de basse pression, il est égal à (1+y)q dans l’étage
haute pression. Le premier e↵et frigorifique s’e↵ectue à 20 C dans l’évaporateur V1 , où
la vaporisation est totale, le second à 5 C dans l’évaporateur V2 , où la vaporisation est
partielle. Le cahier des charges du dispositif prévoit l’absorption d’une puissance thermique
Pqh = 58, 0kW à 5 C et d’une puissance thermique Pqb = 23, 4kW à 20 C.
Pqh
On pose a = Pqb

(a) Sachant que le refroidisseur E1 , le mélangeur M , le séparateur S, et l’évaporateur V2


sont isobares, quelle est la pression aux états 2, 3, 4, 9 et 8 ?

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