Journal de bord

1ère journée :

Lundi, après un trajet de trente minutes en partant de l’hôtel, j’arrive à l’entreprise accompagné de
mon père et j’entre pour la première fois dans le site du TIC de Syngenta (Toulouse Innovation
Center). On m’accompagne dans une salle de réunion où je retrouve le groupe et mon responsable
avec lesquels je vais passer la semaine. Nous entamons directement la première journée avec une
introduction du site, du programme de la semaine et une présentation de l’entreprise. Après avoir
absorber une grande quantité d’information avec la responsable, nous découvrons le laboratoire de
génotypage consistant à extraire l’information génétique intéressante des semences.

Laboratoire de génotypage :

J’ai découvert plusieurs machines qui permettent d’augmenter l’efficacité du traitement des graines
et d’accélérer la production des plantes génétiquement modifiées, c’est « l’hybridation ». Le
génotypage est une discipline qui vise à déterminer l’identité d’une variation génétique sur le
génome d’un individu d’espèce animale ou végétale.

Cette discipline est séparée en plusieurs parties :

• L’« échantillonnage », consistant à ajouter les graines dans des plaques plastifiées avec des
billes de métal ;
• Le « Soacking », consistant à humidifier l’enveloppe des graines qui ont la coque dure comme
la graine de maïs, ce qui permet aux graines d’être plus facilement broyées ;
• Le « broyage » de la graine, consistant à écraser la graine pour que l’information génétique
qu’elle contient soit prête à extraire ;
• L’« extraction », consistant à extraire l’information génétique intéressante des échantillons
grâce à des machines robotisées.

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2ème journée :

Le lendemain, je commence la journée avec une visite intégrale du site du T.I.C., avec la découverte
de la ruche utilisée pour le stockage des espèces végétales modifiées, les salles de réunions, les
bureaux collectifs, l’espace de travail sur les données, la prédiction et les espaces de service
logistique s’assurant du bien-être des salariés sur le site. Je continue la journée avec une réunion du
personnel de 10 à 12 heures, célébrant les principaux succès de l’entreprise Syngenta de l’année
2022 et expliquant les projets de l’entreprise pour les années à venir. Après cette activité, prenait
place le repas de Noël tant attendu par les salariés avec la buche que j’ai grandement apprécié à
l’occasion.

Le « Fab Lab »

Pendant l’après-midi, je suis allé dans un lieu nommé « Fab Lab », qui est un lieu de test équipé de
nombreuses imprimantes 3D ; le but de ce laboratoire est d’inventer des outils ou solutions
innovantes qui augmentent l’efficacité et la vitesse de production de l’entreprise tout en respectant
les conditions de travail des employés. Un de ces objets permettant d’augmenter la vitesse de
production et d’économiser du temps aux employés est représenter ci-dessous :

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Les graines (semences) de Syngenta doivent être réparties dans des trous de même taille et de même
profondeur, sous peine de malformation de la plante. Si le travail est fait manuellement, l’employé
ne serait pas précis dans la façon dont il fait ses trous dans la terre. Cette machine inventée par le
Fab-Lab permet donc d’épargner un travail dur et long pour l’employé et permet aux trous d’être
exactement similaires. Plus tard dans l’après-midi, je suis allé dans une salle d’informatique où j’ai pu
créer mon propre programme pour l’imprimante 3D que j’ai dessiné sur un logiciel nommé
« tinkercad » : j’ai réalisé un panier de basketball avec une catapulte pour propulser le ballon dans
l’arceau. Et enfin, pour clôturer la journée, j’ai pu essayer des lunettes « HoloLens » qui sont un
casques virtuels connectés aux mouvements du corps humains et avec lesquelles on peut dessiner ou
faire bouger des objets virtuelles grâce à nos propres mains. Dans un milieu professionnel, ces
lunettes sont utilisées pour l’analyse « phénotypique », permettant de caractériser les plantes

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inconnues.

3ème journée :

Mercredi, on passe toute une journée autour du sujet de la sélection variétale des plantes de
Syngenta : on commence avec une introduction du rôle de la sélection dans la Recherche et
Développement des semences des trois cultures travaillées sur le site de Toulouse, soit le blé, l’orge
et le tournesol.

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La recherche est divisée en deux parties travaillant ensemble : la sélection variétale et les opérations,
la sélection permet de répondre aux problématiques des agriculteurs en sélectionnant les meilleures
nouvelles variétés grâce à une étude de leur génétique et les opérations sont spécialisées dans les
techniques de cultures et d’observations phénotypiques dans les champs, leur but est de réaliser des
opérations de semis à la récolte aux champs. Le technicien opérationnel nous a aussi expliqué les
champignons ou les virus pouvant apparaître sur les trois graines :

Après l’introduction, un technicien opérationnel nous a fait visiter toutes les salles de travail de la
sélection et des opérations dans la ruche. J’ai découvert plusieurs nouveaux lieux de travail comme
les salles de traitement des graines, les salles de battage de céréales(blé/orge) et de tournesol, la
chambre froide pour le stockage des graines (certaines variétés ont plus de 2000 ans) et les salles de
triage où on tri les céréales dans des plaques et le tournesol dans des sachets pour les préparé au
semis, permettant de se repérer dans la pépinière (endroit où on sème les graines).

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L’après-midi, le technicien opérationnel nous a emmené à la ferme de Grisolle, étant le site
renfermant pratiquement tout le matériel d’agriculture de Syngenta en France. Je suis monté dans
des tracteurs et des moissonneuses batteuses pour observer tous les boutons nécessaires afin de
bien semer et récolter les graines aux champs.

Après avoir visiter l’entrepôt, j’ai enfilé des bottes qui allaient jusqu’à mes genoux pour me protéger
du marais de boue qui m’attendait sur les champs et notre groupe est parti voir les plantes aux
pépinières. Arrivés à notre destination, le technicien nous a expliqué que chaque ligne de plantes
correspondait à une différente variété d’espèce végétale et qu’il y avait cinquante-deux hectares
(carré de cent mètres sur cent mètres) étant la propriété de la ferme de Grisolle en tout sur le site.

4ème journée :

Pour mon avant dernier jour, un ingénieur commercial m’a emmené au Nord de l’Occitanie pour
visiter trois fermes afin que je comprenne les problèmes des agriculteurs. L’ingénieur commercial a
pour but de vendre les variétés des plantes créés par Syngenta en les conseillant aux agriculteurs et
en essayant de trouver des solutions aux problèmes des agriculteurs pour commercialiser la variété.

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Le premier agriculteur auquel nous avons rendu visite avait un problème avec les herbes mortes qui
ont contaminé tout son champ de tournesol. L’ingénieur commercial a donc remarquer que c’était
l’usine qui avait commis une erreur de triage des variétés, ce qui nécessitait un remboursement de la
part de l’entreprise.

Après une bonne heure de route, nous sommes allés déjeuner au restaurant avec Gilles, un technico-
commercial chargé du suivi de la commercialisation des variétés, de la « grande culture » et de la
vente d’ « agro solutions », étant les pesticides et les services. Nous avons discuté des problèmes de
l’agriculture mais je n’ai pas compris grand-chose à cause des termes complexes employés par les
professionnels. Après avoir bien mangé, nous avons rencontré un deuxième agriculteur dont les
« céléstos » (variété de tournesol) souffraient de la maladie du « mildiou » qui stérilise la plante.
Cette variété de tournesol est supposée résister aux maladies comme le « mildiou », donc l’ingénieur
commercial décide de renvoyer des doses de célésto à l’agriculteur pour qu’il puisse continuer son
semis de tournesol sans problèmes.

Et en fin d’après-midi, nous sommes allés rendre service dans une ferme bien plus moderne que les
deux précédentes : l’agriculteur a signé un VTH (contrat) pour l’assurance de ses plantes et
l’ingénieur commercial leur a recommandé une variété utile pour leur problème de climat. La
journée s’est terminée avec un petit tour en tracteur avec l’agriculteur dans les beaux paysages
ruraux d’Occitanie.

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5ème journée :

De retour au site de Toulouse, je retrouve mon groupe et nous allons visiter les serres de production.
Le rôle de la serre est de créer de nouvelles lignées ou variétés prêtes à être analysées au laboratoire
et qui correspondent aux besoins du marché. Il nous y est expliqué de nombreux phénomènes pour
que la production de ses lignées soit bonne :

• La castration : un travail très minutieux consistant à retirer les organes mâles de la plante
(céréales/tournesol) afin de procéder à l’hybridation. Une fois la fleur castrée, est mis en
place un sachet pour qu’elle soit prête.
• La pollinisation : travail consistant à fertiliser les plantes avec l’organe femelle (sous forme
d’ovule) en leur appliquant l’organe mâle (sous forme de pollen) avec les caractères
intéressants.
• L’hybridation : le croisement du nouveau mâle permis par la castration avec la femelle pour
obtenir des variétés ayant une meilleure résistance au froid, à la sécheresse, aux maladies…
• Le repiquage : travail consistant à aller chercher les plantes sélectionnées dans les chambres
froides ou en stockage.
• L’échantillonnage : travail consistant à placer les graines de plantes dans des plaques pour
qu’elles soient prêtre pour l’analyse en Bulk (lignée cartographiée génétiquement) au
laboratoire. Un « lyophilisateur » est utilisé pour sécher les graines afin qu’elles soient
facilement manipulées (24 heures pour un seul végétal et 48 heures pour plusieurs
végétaux).

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• Le semis : travail consistant à semer les graines dans les salles de floraison avec une quantité
adaptée d’eau, de lumière et de chauffage pour que les plantes poussent dans le meilleur
environnement possible. Chaque culture à un cycle différent : 6 mois pour le tournesol, 5
mois pour le maïs et 4 mois pour les céréales (blé/orge).

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En entrant dans les serres, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il y ait autant d’étape pour
la création de lignées ; mais je me suis rendu que c’était un travail très minutieux et on j’ai
compris à travers cette visite qu’une toute petite erreur pourrait faire basculer tout le cycle
de production. Et pour clôturer la semaine, un long trajet de 6 heures et demie pour
retourner à Antibes.

Tout cet apprentissage m’aura grandement plu auprès de personnes que j’appréciais et
j’espère que la personne qui lira ce rapport de stage prendra autant de plaisir à le lire que
j’en ai eu pendant cette semaine tant diversifiée.

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