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République Algérienne Démocratique Populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Ecole Supérieure Agronomique

Rapport de la sortie à l’institut national de la


recherche agronomique d’Algérie (INRAA) -Tiaret-
Module : Production de plants et e semences

Réalisé par : kadi mustapha

Encadré par : M me. CHELEF


Plan de travail:

 Présentation de l'institut

 Fonction du laboratoire de l'institut

 La culture in vitro

 les composition d’un milieu de culture

 Facteurs d’incubation

 Les régulateurs de croissance

 Les trois phase de la culture in vitro

 Les avantages de culture in vitro

 L’hydroponie

 méthode de culture sous serre de pomme de terre hydroponie

 Production de semences de pomme de terre à partir

l’hydroponie

 Conclusion
Présentation de l'institut :
L'Institut National de Recherche Agronomique d'Algérie (INRAA) est un
établissement spécialisé dans le domaine de l'amélioration et de la production de
semences de pomme de terre, en mettant en œuvre des techniques avancées telles que
la culture in vitro et les cultures hydroponiques. Son laboratoire est situé dans la
commune de Sebain, dans la Wilaya de Tiaret. L'inauguration de cet institut a eu lieu
le 6 décembre 2009 en présence de Monsieur le Ministre de l'Agriculture, de
l'Ambassadeur de la République de Corée et de l'Ambassadeur du Pérou. Cette
cérémonie a marqué l'importance accordée par les autorités à la recherche
agronomique et à l'innovation dans le domaine de la production de semences de
pomme de terre.

Fonction du laboratoire de l'institut :

Le laboratoire de l'Institut National de Recherche Agronomique d'Algérie


(INRAA) joue un rôle essentiel dans le schéma national de production des semences
de pomme de terre, en collaboration avec l'ITCMI (Institut Technique des Cultures
Maraîchères et Industrielles) et la SAGRODEV (Société Algérienne de Gestion et de
Valorisation des Déchets Végétaux). Son objectif est de produire des semences de pré-
base et de base de génération (G0) ainsi que des semences de génération 1 (G1) en
utilisant des techniques avancées telles que les cultures in vitro et les cultures
hydroponiques. Les semences de catégorie G0 sont produites en utilisant des
techniques de culture in vitro, tandis que les semences de catégorie G1 sont cultivées
sous serres couvertes, protégées des insectes.

Les capacité de laboratoire :

Le laboratoire a actuellement une capacité de production de 60 000 mini-tubercules


en culture hydroponique. En 2018, douze variétés de semences de pomme de terre
développées localement par le laboratoire ont été homologuées et certifiées par le
Centre National de Contrôle et de Certification des Semences et des Plants (CNCC).
Parmi ces variétés, quatre sont destinées à la transformation alimentaire, à savoir
"Oumnia", "Sebaine", "Tihert" et "Amel Djazair", tandis que les huit autres sont
destinées à la production de semences de pomme de terre de consommation,
nommément "Sahara", "Alco", "Djazair", "Hoggar", "Khadra", "El Oued", "Kahina" et
"Assiram".

La culture in vitro :

La culture in vitro, également connue sous le nom de culture tissulaire, est une
technique utilisée en biologie végétale pour cultiver et multiplier des tissus végétaux
dans des conditions contrôlées en laboratoire. Cette méthode consiste à prélever des
échantillons de tissus végétaux, tels que des segments de feuilles, des méristèmes ou
des embryons, et à les placer dans un milieu de culture spécialement formulé.

Le milieu de culture contient tous les éléments essentiels nécessaires à la


croissance des tissus, y compris des nutriments, des hormones de croissance et des
sucres. Les tissus végétaux prélevés sont soigneusement désinfectés pour éliminer les
contaminants externes, puis ils sont placés dans des boîtes de culture stériles contenant
le milieu nutritif.
Une fois que les échantillons de tissus sont placés dans le milieu de culture, ils sont
incubés dans des conditions contrôlées, telles que la température, la lumière et
l'humidité, afin de favoriser leur croissance et leur développement. Au fil du temps, les
tissus se multiplient et se différencient pour former de nouvelles plantes complètes.

conditions d'asepsie en culture in vitro :

Les conditions d'asepsie jouent un rôle crucial dans la culture in vitro afin d'éviter
toute contamination microbienne et assurer la croissance saine des tissus végétaux. Voici
quelques mesures essentielles pour maintenir l'asepsie en culture in vitro :

1. Environnement stérile : Le laboratoire de culture in vitro doit être un


environnement stérile avec une circulation d'air contrôlée et filtrée. Il est souvent
équipé d'une hotte à flux laminaire qui fournit un flux d'air filtré pour maintenir
une zone de travail propre.

2. Port de vêtements et d'équipements appropriés : Le personnel travaillant en culture


in vitro doit porter des vêtements de protection tels que des blouses, des gants et
des masques faciaux. Ces vêtements aident à prévenir la contamination des
échantillons par des particules aéroportées ou des micro-organismes provenant du
personnel.

3. Surface de travail désinfectée : Avant de commencer le travail en culture in vitro,


la surface de travail et les instruments doivent être soigneusement désinfectés. Des
agents désinfectants tels que l'éthanol ou l'hypochlorite de sodium peuvent être
utilisés pour nettoyer les surfaces de travail et les outils.

4. Utilisation de milieux de culture stériles : Les milieux de culture utilisés pour la


croissance des tissus végétaux doivent être préparés de manière aseptique. Ils
doivent être stérilisés par autoclavage ou filtration avant utilisation.

5. Manipulation aseptique des échantillons : Lors de la manipulation des échantillons


de tissus végétaux, il est important de suivre des techniques aseptiques
rigoureuses. Cela comprend l'utilisation d'instruments stériles, la manipulation des
échantillons uniquement dans des zones désignées et la minimisation du temps
d'exposition des échantillons à l'air.

6. Contrôle de la contamination : Des échantillons de contrôle, tels que des milieux


de culture non inoculés, sont souvent utilisés pour vérifier la présence de
contamination microbienne. Des tests réguliers sont effectués pour identifier et
éliminer toute contamination éventuelle.

7. Stockage et élimination appropriés : Les échantillons, les milieux de culture et les


déchets doivent être stockés et éliminés correctement pour éviter la contamination
croisée. Des protocoles spécifiques sont suivis pour la manipulation, le stockage et
l'élimination des cultures in vitro.

les composition d’un milieu de culture :

Un milieu de culture utilisé en culture in vitro est composé à la fois de composants


chimiques et organiques. Voici une description des composants chimiques et
organiques couramment présents dans un milieu de culture :

Composition chimique :

1. Sels minéraux : Les sels minéraux inorganiques tels que les nitrates, les
phosphates, les sulfates et les chlorures sont utilisés pour fournir les éléments
essentiels tels que l'azote, le phosphore, le potassium, le calcium, le magnésium
et le soufre nécessaires à la croissance des tissus végétaux.

2. Oligo-éléments : Les oligo-éléments tels que le fer, le cuivre, le zinc, le


manganèse, le molybdène et le cobalt sont ajoutés en petites quantités pour
répondre aux besoins en micronutriments des tissus végétaux.

3. Acides aminés : Certains acides aminés tels que la glutamine, la proline et


l'asparagine sont ajoutés au milieu de culture pour fournir des sources d'azote
organique.
4. Sucres : Les sucres, généralement du saccharose, sont ajoutés pour fournir une
source d'énergie aux tissus végétaux.

5. Vitamines : Les vitamines, telles que la thiamine (vitamine B1), l'acide


nicotinique (vitamine B3) et la pyridoxine (vitamine B6), sont ajoutées en
petites quantités pour soutenir les fonctions métaboliques des tissus.

Composition organique :

1. Extraits de plantes : Des extraits de plantes, tels que des extraits d'algues ou
d'autres tissus végétaux, peuvent être ajoutés pour fournir des facteurs de
croissance naturels et des composants organiques supplémentaires.

2. Jus de coco : Le jus de coco est utilisé comme source de nutriments organiques
pour stimuler la croissance des tissus végétaux.

3. Extraits d'organes végétaux : Des extraits d'organes végétaux, tels que des
extraits de graines ou de feuilles, peuvent être utilisés pour fournir des facteurs
de croissance spécifiques à certains tissus.

4. Substances organiques supplémentaires : Des composés organiques tels que des


acides aminés, des sucres spécifiques, des polyamines, des phénols ou des
substances de croissance végétale synthétiques peuvent être ajoutés pour
répondre aux besoins spécifiques de la culture in vitro.

Facteurs d’incubation :

La photopériode :

La lumière est un facteur déterminant pour la culture in vitro des plantes. La


durée de la photopériode affecte la prolifération, la vigueur et la croissance des
cals .De façon générale, le début de croissance nécessite une faible intensité
lumineuse (500 à 1000 lux) avec 12 à 16 heures de photopériode .Pour la
rhizogenèse, l’auxine endogène produite par les plantes pourrait être plus active
lorsqu’elles séjournent à l’obscurité. L’obscurité limite l’oxydation des composés
phénoliques et optimise l’expression des phytohormones. Ceci impliquerait que
l’obscurité réduirait la dominance apicale de la pousse primaire et favoriserait
par conséquent la prolifération du tissu méristèmatique .Chez la pomme de terre,
la dominance apicale est atténuée en présence d’une photopériode régulière
combinée à une température modérée (5 à 10 °C)

La température :

La température de beaucoup de chambres de culture est constante de l’ordre de


22° à 25°C Mais, selon Lê (1994), des faibles températures de 15°à 20°C
stimulant la microtubérisation chez la pomme de terre. Tchetche (2008) explique
dans ces travaux que l’incubation des vitroplants à des températures non régulières
incite la non régularité de l’évapotranspiration du plant, et par conséquent une
diminution de sa croissance.

Les régulateurs de croissance :

Le développement in vitro d'espèces végétales dépend essentiellement des taux


d'auxines et de cytokinines (équilibre hormonal).

L'influence de ce rapport hormonal n'est, cependant, pas une règle générale


pour toutes les espèces végétales. En effet, il suffit, dans certains cas, de modifier la
concentration de l'un des régulateurs pour parvenir à une réponse
morphogénétique .Par ailleurs, il est important de dire, en se basant sur la diversité des
réponses obtenues dans ce domaine, qu'il n'existe pas de règle générale, concernant
l'efficacité des différentes auxines et cytokinines sur la caulogenèse ou sur la
rhizogenèse. Les effets paraissent varier essentiellement avec le matériel végétal
employé. Il est utile de rappeler, que les auxines les plus souvent utilisées en
organogenèse ou en embryogenèse somatique sont le 2.4-D, l'AIA, l'AIB et
l'ANA. A cause de son bon pouvoir inducteur, le 2.4-D semble détenir, le record
d'utilisation dans les études portant sur l'embryogenèse somatique ; puisque 57 %
des travaux de recherche l'utilisent comme régulateur. Quant aux cytokinines,
elles sont représentées par la Kinétine, la benzyladenine (BA), la 2-
isopentenyladénine et la zéatine Outre, les auxines et les cytokinines, d'autres
régulateurs de croissance peuvent intervenir dans le processus d'organogenèse ou
d'embryogenèse somatique tels que les gibbérellines (GA) et l'acide abscissique
(ABA) ; cependant, leur utilisation reste limitée. Les gibbérellines, selon Jayasree
et al, 2001, stimulent fortement la production de bougeons néoformés chez la pomme
de terre lorsqu'elles sont combinées aux cytokinines. Par contre, d'après Margara
(1989), les gibbérellines ont la réputation d'inhiber l'organogenèse et particulièrement
la rhizogenèse chez le

LES TROIS PHASES DE LA CULTURE IN VITRO :

On considère classiquement que pour du microbouturage, la culture se déroule en


trois phases.

1- INTRODUCTION IN VITRO DE MATÉRIEL SAIN :

La première phase est l’introduction in vitro de matériel sain, c’est-à-dire indemne


de bactérie ou champignon de surface. La quantité de sucre apportée à la plante dans le
milieu de culture in vitro pour se développer est suffisante pour permettre également
aux champignons et bactéries de se multiplier, et ce, encore plus rapidement que le
végétal ! Il est donc nécessaire de désinfecter tout le matériel utilisé pour ne pas les
introduire dans la culture, y compris les fragments de plantes, et de travailler en
conditions stériles.
Ce matériel de départ peut provenir de parties très variées de la plante et subit une
désinfection avec une solution de chlore actif (eau de javel ou hypochlorite de
calcium) et un rinçage soigneux à l’eau stérile.
Pour du microbouturage, on part en général d’un apex ou d’un nœud prélevé sur la
tige, voire d’un méristème. Parfois il est possible d’induire des pousses feuillées à
partir de pièces florales (alliums, choux, chrysanthèmes…) ou de fragments de feuilles
(saintpaulia, bégonia, tabac …). La vitesse de redémarrage de l’explant dépend
souvent de sa taille au départ, et de l’espèce végétale.

Ensuite, les explants sont placés en salle de culture contrôlée, avec une température
et une durée du jour stables (par exemple : 20-22°C, 16h de jour).

MICROPROPAGATION

La deuxième phase est celle de multiplication, ou micropropagation, par


ramification le long de la tige ou bourgeonnement à la base du plant. Cette étape est en
général stimulée par un apport de cytokinines (hormone de croissance produite
naturellement par les végétaux) dans le milieu de culture.

Le nombre de cycles de multiplication dépend du taux de multiplication à chaque


subculture et de l’objectif de production.

Une subculture in vitro dure de 2 à 6 semaines, ce qui permet de réaliser des cycles
de multiplication rapides.
PRÉPARATION À L’ACCLIMATATION

La troisième étape est celle de préparation à l’acclimatation. En général, on cherche


à produire des pousses feuillées portant un apex et des racines, stimulées par les
auxines du milieu. Ces racines ne sont pas fonctionnelles une fois la plante placée dans
du terreau d’acclimatation, mais elles contribuent à une bonne reprise et à la
néoformation de racines sur le jeune plant une fois celui-ci en terre.

Les avantages de culture in vitro :

L’environnement de culture des plants in vitro et les compétences des opérateurs


impliquent des coûts de production assez élevés. En effet, très peu d’opérations sont
automatisées. Mais le jeu en vaut bien la chandelle ! Les outils de culture in vitro de
végétaux reposent sur la même technique de base, mais en fonction du matériel végétal
de départ, diverses d’applications sont possibles :

 produire des végétaux de meilleure qualité,


 faciliter l’exploitation des ressources génétiques,
 accélérer la création variétale.

Le recours à la culture in vitro permet de produire rapidement un grand nombre de


plants, ce qui est intéressant dans le cas d’une innovation que l’on veut rapidement
proposer sur le marché. Mais ce sont surtout les avantages offerts en termes de qualité
des jeunes plants qui justifient le recours à cette technique coûteuse. La question de
l’assainissement sera d’ailleurs le thème de notre prochain billet.
L’hydroponie :

L'hydroponie est une méthode de culture des plantes


qui consiste à faire pousser des plantes dans une
solution nutritive liquide sans sol. Elle permet un
contrôle précis des conditions de croissance et peut être
utilisée pour cultiver une large gamme de plantes.
Cependant, elle nécessite des investissements initiaux
plus élevés et une surveillance régulière pour assurer
des conditions de croissance optimales.

- Il existe plusieurs types de systèmes hydroponiques, chacun de ces systèmes utilise une
méthode différente pour fournir de la solution nutritive aux racines des plantes :

-les systèmes NFT (Film Nutrient Technique),

-les systèmes de culture à goutte à goutte,

-les systèmes à flux et reflux,

-les systèmes de culture en mousse

les systèmes de culture aéroponique.

Production de semences de pomme de terre à partir l’hydroponie :

La production de semences de pomme de terre à partir de l'hydroponie est une méthode


innovante qui offre des avantages significatifs par rapport aux techniques de culture
traditionnelles. L'hydroponie est une technique de culture sans sol dans laquelle les
plantes sont cultivées dans un milieu nutritif liquide plutôt que dans un sol conventionnel.
Dans le cas de la production de semences de pomme de terre, cette approche présente
plusieurs bénéfices.

Tout d'abord, l'hydroponie permet un contrôle précis des conditions de croissance,


notamment de la disponibilité en nutriments. Les plants de pomme de terre sont nourris
avec un mélange équilibré de nutriments essentiels, ce qui favorise leur croissance saine
et vigoureuse. De plus, les solutions hydroponiques peuvent être ajustées en fonction des
besoins spécifiques de chaque variété de pomme de terre, ce qui permet d'optimiser leur
développement et leur rendement.

La production de semences de pommes de terre en utilisant l'hydroponie implique


plusieurs étapes clés qui garantissent la réussite du processus :

1. Sélection des variétés : Il est essentiel de choisir les variétés de pommes de


terre adaptées à la culture hydroponique et à la production de mini-tubercules.
Les variétés résistantes aux maladies et offrant de bons rendements sont
généralement préférées.

2. Préparation des plants-mères : Les plants-mères jouent un rôle crucial dans la


multiplication des mini-tubercules. Il est donc important de sélectionner des
plants-mères sains et vigoureux, exempts de maladies et de ravageurs. Ces
plants-mères serviront de source pour la production ultérieure de mini-
tubercules.

3. Multiplication des plants : La multiplication des plants se fait par des


techniques de bouturage, où des parties des plants-mères sont coupées et
enracinées pour donner naissance à des plants plus petits, appelés mini-
tubercules. Ces mini-tubercules seront utilisés pour la culture hydroponique
ultérieure.

4. Culture des mini-tubercules : Les mini-tubercules enracinés sont cultivés dans


des systèmes hydroponiques spécifiquement conçus pour favoriser leur
développement et la formation de tubercules. Les conditions de culture, y
compris l'éclairage, la nutrition et l'oxygénation des racines, sont
minutieusement contrôlées pour assurer une croissance optimale.

5. Récolte des mini-tubercules : Une fois que les mini-tubercules ont atteint une
taille et une maturité appropriées, ils peuvent être récoltés. La récolte doit être
effectuée avec soin pour préserver l'intégrité des mini-tubercules, qui serviront
de semences pour la plantation ultérieure.

6. Utilisation des mini-tubercules pour la plantation : Les mini-tubercules


récoltés sont utilisés comme semences pour la plantation future. Ils peuvent être
utilisés dans des systèmes hydroponiques ou dans des cultures traditionnelles en
plein champ, selon les besoins et les préférences.

Conclusion :

En résumé, l'INRAA est un acteur central dans le domaine de la recherche


agronomique en Algérie. Grâce à ses compétences diversifiées, à sa recherche de
pointe et à son engagement en faveur du développement agricole, il contribue de
manière significative à l'amélioration des pratiques agricoles, à la promotion de la
durabilité environnementale et à la sécurité alimentaire du pays.

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