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REPUBLIQUE TOGOLAISE

TRAVAIL- LIBERTE- PATRIE

Ecole Supérieure d’Agronomie (ESA/UL)

PROTOCOLE DE RECHERCHE POUR LE MASTER SCIENCES DES


AGRORESSOURCES ET GENIE DE L’ENVIRONNEMENT

PROJET DE RECHERCHE

FORMULATION D’UN BIOPESTICIDE LIQUIDE A BASE


D’HUILE DE NEEM (Azadirachta indica A. Juss) DANS LA
PROTECTION DURABLE DES PLANTES CULTIVEES AU TOGO

Directeur de mémoire : Professeur KOBA Koffi, enseignant-chercheur à l’Ecole


Supérieure d’Agronomie
Co-directeur : KOLANI Lankondjoa, enseignant-chercheur à l’Ecole Supérieure
d’Agronomie
TABLE DES MATIERES

1. Contexte et justification .......................................................................................................................... 3


2. Objectifs .................................................................................................................................................. 4
3. Résultats attendus .................................................................................................................................... 4
4. Méthodologie .......................................................................................................................................... 4
5. Collecte des donnés ................................................................................................................................. 7
6. Chronogramme des activités …………………………………… …………………………… 8
7. Budget estimatif ……………………………………………………………………………… 8
8. Références bibliographiques ………………………………………………………………… 10

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 : Traitements de l’essai ............................................... .......................................... 7
Tableau 2. Travaux à exécuter et échéancier..........................................................................
8
Tableau 3: budget prévisionnel ................................................................................... ...........
8

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1. Contexte et justification
Le recours aux pesticides chimiques de synthèse pour la protection des plantes cultivées
contre les insectes ravageurs a consisté dans un premier temps en l’utilisation de produits
minéraux (bouillie bordelaise, sulfate de cuivre) au 19e siècle (Mondo et Ruiz, 1994). Dès le
20e siècle, au sortir de la 2e Guerre mondiale, des molécules essentiellement organiques plus
complexes et plus efficaces ont été développées (Mawussi, 2008). Elles ont montré leur
efficacité dans la protection des cultures et ont permis de réaliser notamment en Europe et en
Amérique l’objectif de sécurité alimentaire. Mais quelques décennies après, dans la seconde
moitié du 20e siècle, les effets néfastes des pesticides commerciaux, sur la santé humaine et
l’environnement ont été mis en évidence (Carson, 1962). Depuis lors, la recherche de
solutions alternatives reste une préoccupation aussi bien pour les fabricants que les
chercheurs. Dans le même temps, la conscience environnementale de plus en plus élevée chez
le consommateur et l’impératif de promouvoir une agriculture durable ont abouti à un
changement de paradigmes : l’agriculture durable, l’approche de lutte intégrée, la sécurité
sanitaire des aliments, etc. sont aujourd’hui une préoccupation.
Ainsi, l’approche de lutte intégrée préconisée par la FAO vise à réduire l’utilisation des
pesticides chimiques de synthèse tout en promouvant le recours à des moyens de lutte
naturelle incluant l’utilisation des pesticides naturels que l’on peut extraire de diverses parties
de certaines espèces végétales. Cependant, malgré les potentialités qu’offrent les pesticides
naturels en phytopharmacie, leur marché reste marginal. Selon Rochefort et al., (2006) le
marché des biopesticides n’atteignait qu’à peine 0,25% de celui des pesticides chimiques de
synthèse en 2006.
Au Togo, comme dans de nombreux autres pays en afrique subsaharienne, le recours à
l’utilisation des pesticides naturels est insignifiant. Malheureusement dans le même temps, des
cultures sensibles d’importance économique et nutritionnelle notamment en agriculture
urbaine et périurbaine nécessitent une protection phytosanitaire largement assurée par des
pesticides chimiques de synthèse parfois non homologués et souvent mal utilisés, exposant
ainsi dangereusement la santé des manipulateurs, des travailleurs et des consommateurs
(Diop, 2013 ; Bempah et al., 2012 ; Mawussi, 2008). Il est donc évident que, mettre à la
disposition des agriculteurs des produits naturels biodégradables, efficaces, à base de
molécules issues de matières premières locales, revêt une pertinence tant au plan de la
recherche que du développement.
Dans ce travail, le neem a été choisie comme plante modèle, en raison des propriétés
insecticides de son huile scientifiquement établies (Kolani et al., 2016 ; Gaboub et al., 1984;
Philogène et al, 1987; Faye, 2010) qui peut servir de matière active dans la formulation d’un
pesticide naturel prêt à l’emploi en agriculture et de sa forte présence dans toutes les zones
agroécologiques du pays et donc de sa disponibilité. les extraits du neem (Azadirachta indica
A. Juss), en particulier de la graine ont montré des propriétés insecticides sur divers insectes
(Rembold et al., 1989), notamment sur Musca autumnalis (Gaboub et al., 1984), Ostri-nia
nubilalis (Philogène et al, 1987), Dysdercus koenigi (Koul, 1984), Liriomysa trifolii (Webb et
al, 1983), Bemisia tabaci (Prahabaker et al, 1989), Plutella xylostella (Kolani et al, 2016),

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Spodoptera frugiperda (Lalle, 2021), sur Maruca vitrata sur le niébé (Traoré et al., 2019).
L'azadirachtine principale matière active (Faye 2010) a plusieurs effets sur les insectes
phytophages: antiappétissant / répulsif spectaculaire, perturbe la mue des insectes entraînant
des défauts morphologiques, avec dans certains cas, une prolongation de la période larvaire.

2. Objectifs
Objectif général
L’objectif générale de cette étude est de trouver une alternative aux pesticides chimiques de
synthèse en vue d’une protection durable des plantes (soja, tomate, etc.) en agriculture.

Objectifs spécifiques
- Formuler un biopesticide en nano-ou micro-émulsion à base d'huile de neem
par dispersion avec une solution de gomme arabique
- Evaluer la qualité du biopesticide formulé
- Evaluer l'efficacité du biopesticide formulé en laboratoire et au champ

3. Résultats attendus
À l'issu de cette expérimentation, les résultats suivants sont attendus:

- un biopesticide en nano-ou micro-émulsion à base d'huile de neem par


dispersion avec une solution de gomme arabique sera obtenu
- la qualité du biopesticide formulé sera connu suite au test d’évaluation
- L’efficacité du biopesticide formulé, en laboratoire et au champ sera connu

4. Méthodologie
4.1. Cadre d'étude
L’étude sera réalisée à la Station d’Expérimentations Agronomiques de l’Institut Togolais de
Recherche Agronomique (ITRA) de Davié et de Kolokopé, pour les travaux de terrain, et de
laboratoire.
4.2 Matériel végétal
Le matériel végétal utilisé sera composé :
- Des semences de soja de variété TGX-1910-14F, et des semences de tomate de variété
Pectomech ;
- Des graines de neem
- Des graines de soja
- De l’huile de neem
- De l’huile de soja

4.3. Matériel technique


Le matériel technique comprendra :

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- Une dépulpeuse pour débarrasser les fruits de neem de leur enveloppe externe
- Un séchoir pour mettre au sec les graines de neem obtenues après les avoir dépulpées
- Une décortiqueuse pour débarrasser les graines de neem de leurs coques
- Les extracteurs d’huile pour l’extraction d’huile de neem et de soja
- Les adjuvants : éthanol, solution aqueuse de gomme arabique
- Des émulsifiants
- La houe et coupe-coupe pour le défrichage et labour,
- La corde et le décamètre pour la délimitation des parcelles,
- Un système d’irrigation goutte à goutte ou des tuyaux, pour l’arrosage

4.4. Méthode
L’essais sera subdivisé en 3 étapes à savoir: la chimie des substances naturelles, la
formulation des pesticide et la défense des cultures

4.4.1. Extraction de la matière active et connaissance de sa composition


Il sera question de l'extraction de la matière active (huile de neem) et la connaissance de sa
composition.
Les fruits mûrs de neem seront recueillis et trempées dans l’eau pendant 8 à 10h pour ramollir
la pulpe, les fruits fortement imbibés d’eau seront ensuite débarrassés de leurs enveloppes
externes dans la dépulpeuse. Les graines humides obtenues seront ensuite déshydratées dans
un séchoir pendant un a trois jours. Les graines séchées sont débarrassées de leurs coques au
moyen d’une décortiqueuse et les amandes obtenues seront enfin pressées à froid (presse)
pour obtenir l’huile de neem qui sera ensuite conditionnée.
L'huile de soja servira d'additif a la matière active et sera également obtenue par pressage a
chaud des graines de soja. L’huile de neem obtenue qui servira de matière active sera analysée
au moyen d'un chromatographe en phase liquide a haute performance pour déterminer sa
composition.
4.4.2. Formulation et contrôle qualité du pesticide
La matière active (huile de neem) sera dans une première phase additionnée avec l'huile de
soja pour former une phase huileuse initiale. Les autres adjuvants à savoir: l'éthanol, la
solution aqueuse de gomme arabique et le mélange d'émulsifiant seront ensuite ajoutés tour à
tour en agitant jusqu’à l'obtention de la formulation finale en nano ou micro émulsion.
Les caractéristiques physico-chimiques (pH, densité, mousse persistante) et la stabilité de la
formulation (émulsification initiale, stabilité de l'émulsion finale, re-émulsification et
détermination de la stabilité finale, vieillissement accéléré a chaud et à froid) seront évalués et
permettront de déterminer la qualité de la formulation qui sera au besoin optimisée en cas
d'échec de l'un des paramètres.

4.4.3. Essai d'efficacité du biopesticide formulé en laboratoire et au champ


Le biopesticide optimisé obtenu fera l'objet de tests d'efficacité en laboratoire et au champ afin
de s'assurer de son efficacité.

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4.4.3.1. Test d'efficacité en laboratoire
En laboratoire, l'activité insecticide du biopesticide sera évaluée sur Helicoverpa armigera,
une chenille défoliatrice redoutable de la tomate et du soja et sur Tuta absoluta, une chenille
mineuse redoutable de la tomate.
Les insectes cibles seront préalablement élevés en laboratoire pour obtenir une population
homogène. Ainsi pour chaque type d'insecte, un lot de 4 répétitions de 20 individus (80 au
total) seront soumis à différentes concentrations du biopesticide formulé suivant deux
méthodes (la méthode par contact et la méthode par ingestion). La méthode par contact
consiste à pulvériser le produit sur la partie dorsale des insectes tout en les maintenant en
contact avec la nourriture qu'ils ont l'habitude de consommer et en évaluant la mortalité
pendant 48H au plus. La méthode par ingestion consiste à traiter les feuilles avec le
biopesticide et à soumettre aux lots d'insectes préalablement affamés pendant 6h pour
consommation. La mortalité est évaluée au sein des différents traitements pendant 48h.
L'évaluation des taux de mortalités des différents traitements selon les deux méthodes
permettra de calculer la concentration létale à 50% pour chaque méthode afin d'évaluer
l'activité biologique du biopesticide

4.4.3.2. Essai d'efficacité au champ


Les concentrations létales (CL50) obtenues en laboratoire seront utilisée pour confirmer
l'efficacité du biopesticide en milieu réel, ainsi pour chaque ravageur 3 concentrations à
savoir: 0,5CL50, CL50 et 2 CL50 seront évaluées. La dynamique de la population des
ravageurs, les dégâts, le rendement sont les paramètres qui serviront à évaluer l'efficacité du
produit.

- Dispositif expérimental
Le dispositif en carré latin sera adopté avec 5 traitements constitués des trois concentrations
létales du biopesticide à base d’huile de neem T1, T2, et T3 (concentrations respectives :
0,5CL50, CL50 et 2 CL50) et deux témoins : un témoin relatif (traitement chimique à
l’Emacot) et un témoin absolu sans insecticide (zéro protection phytosanitaire) répétés chacun
quatre (4) fois. Au total 20 parcelles élémentaires seront disposées sur le terrain. Une distance
de 200 m au moins sera observée entre les traitements aux concentrations létales de
biopesticide formulé (pesticide à base d'huile de neem) d’une part et d’autre part, entre les
traitements aux concentrations du biopesticide formulé (pesticide à base d'huile de neem) et
les deux témoins.

Entre les témoins, une distance de 10m séparera le traitement à base d’Emacot (traitement
chimique) et le témoin absolu (zéro protection phytosanitaire). Cet espace sera occupé par une
culture non hôte.

Au sein d’un bloc les parcelles seront séparées par des allées de 0,5m tandis que deux blocs
successifs seront séparés par une allée de 1m. Les unités parcellaires auront pour dimensions
4m x 4m soit 16m2.

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Tableau 1 : Traitements de l’essai

Traitements Désignation

T0 Témoin absolu sans insecticide

T1 Traitement à concentration 0,5CL50 du biopesticide à base d'huile


de neem, les plants seront traités 2 fois par semaine

T2 Traitement à concentration CL50 du biopesticide à base d'huile de


neem, les plants seront traités 2 fois par semaine

T3 Traitement à concentration 2CL50 du biopesticide à base d'huile


de neem, les plants seront traités 2 fois par semaine

T4 Traitement avec l’insecticide de référence (1 fois par semaine)

Figure 1 : schéma du dispositif expérimental.

5. Collecte des donnés


Les paramètres considérés à chaque échantillonnage pour chaque traitement de tomate et de
soja porteront sur :
- La taille des plants ;

- Le nombre de plants infestés par parcelle élémentaire ;

- Le nombre de feuilles attaquées par plant infesté ;

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- Le nombre d’amas d’œufs et de larves recensés par plant ;

- La proportion de la surface foliaire attaquée.


- Le nombre de fruits de tomate infestés

L’efficacité du traitement sera calculée par la formule de Henderson-Tilton.


Efficacité (%) = [1- (Ta/Tb) × (Cb/Ca)] ×100, où Ta et Cb sont respectivement les densités
avant le traitement dans les parcelles traitées et les parcelles témoins. Ta et Ca représentent les
densités après traitement dans les parcelles traitées et les parcelles témoins respectivement
(Henderson et Tilton, 1955).
Le rendement exprimé en tonne par hectare (t/ha), sera évalué pour chaque répétition, de
chaque traitement suivant la formule :
rendement = Productivité x nombre de plant à l’hectare
productivité=Masse des fruits ou des graines/(nombre de plants échantillonnés)

Analyse statistique
Les données collectées seront traitées à l’aide du logiciel Excel puis seront analysées avec le
logiciel ‘’ Statistique Package for Social Science’’ (SPSS, version 20.0, Procédure GLM) par
une analyse de la variance (ANOVA) et les moyennes sont discriminées à l’aide du test de
Student-Newman-Keuls (SNK) au seuil de 5%. Toutes les données seront transformées en
X’= log10 (1+X) avant analyse pour des raisons d’uniformité, X étant le nombre des insectes
comptés (GOMEZ et GOMEZ, 1984). La construction des graphiques se fera à l’aide le
logiciel Excel.

6. Chronogramme des activités


Les essais vont se dérouler sur la période d’Avril 2024 à décembre 2025 conformément aux
prévisions indiquées dans le tableau 3.

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Tableau 2. Travaux à exécuter et échéancier

Ordre Travaux Période d’exécution

Collectes des matières premières et extraction d’huile de neem et Avril 2024


1 de soja
Test d’efficacité en laboratoire du biopesticide formulé Août à
2 - Elevage des insectes et collecte des insectes novembre
2024
- Application des traitements
Test d’efficacité au champ du biopesticide formulé Juin à décembre 2024
3 - Préparation du terrain (première campagne)
- Semis
- Entretien Juin à décembre 2025
- application des traitements (deuxième
campagne)
- récoltes
- collecte de données
Paramètre à collecter : nombre de larves, nombre d’amas Du semis à la récolte
4 d’œufs, nombre de plants attaqués, nombre de feuilles attaquées, (à la récolte pour le
nombre de fruits de tomate infestés, rendement paramètre « nombre
de fruits de tomate
infestés)

7. budget estimatif
Tableau 3: budget prévisionnel

Montant total
Désignation
(FCFA)

Consommables de laboratoire (réactifs et adjuvants de formulation) 1000000


Matériel de laboratoire 1000000
Équipement de laboratoire 1000000
Matière active et dérivées (extraction des huiles et analyse) 1000000
Intrants (semences, fertilisants, produits chimiques témoins) 50000
Matériels pour les essais au champ 200000
Inscription universitaire 360000

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Total 5060000

8. Références bibliographiques.

Bempah C. K., Buah-Kwofie A., Enimil E., Blewu B., Agyei-Martey G. 2012. Residues of
organochlorine pesticides in vegetables marketed in Greater Accra Region of Ghana. Food Control, 25
: 537-542.

Diop A. 2013. Diagnostic des pratiques d'utilisation et quantification des pesticides dans la zone des
Niayes de Dakar (Sénégal). Thèse de doctorat. Université du Littoral Côte dOpale, 241 p.

Faye M., 2010. Nouveau procédé de fractionnement de la graine de neem (Azadirachta indica A.
JUSSI) Sénégalais: production d'un biopesticide d'huile et de tourteau. Thèse de Doctorat, Université
de Toulouse, 228p.

Gaaboub I.A., HAYES D.K. 1984. Biological activity of azadirachtin,component of the neem
tree .inhibiting molting in the face fly, Muscaautumna/is De Geer (Diptera: Muscidae ). Environ.
Entomol.,
13: 803-812.

Carson R.L. 1962. Silent spring. Riverside Press, Cambridge, MA, USA.

Kolani L., Mawussi G., Sanda K. 2016. Assessment of organochlorine pesticide residues in vegetable
Samples from some agricultural Areas in Togo. American Journal of Analytical
Chemistry, 7: 332-341.

Koul O., 1984. Azadirachtin: I. Interaction with the developpement of red cotton bugs. Entomol. Exp.
Appl., 36: 85-88

LALLE B. 2021. Evaluation de l'efficacité d'un biopesticide à base de graines de neem dans la lutte
contre la chenille légionnaire (Spodoptera frugiperda). Mémoire de Master en sciences agronomiques,
ESA-UL, 70 p.

Mawussi G. 2008. Bilan environnemental de lutilisation de pesticides organochlorés dans les cultures
de coton, café et cacao au Togo et recherche dalternatives par lévaluation du pouvoir insecticide
dextraits de plantes locales contre le scolyte du café, Toulouse, Université de Toulouse, 207p.

Mondot J., Ruiz A. 1994. Vignobles et vignerons du Bordelais. Presses Universitaires de Bordeaux,
436p.

Philogene B.J.R., Arnason J.J., Donskov N., Hudon M., 1987. Intérêt de l'Azadirachta indica dans la
lutte contre la pyrale de maïs. In : Conférences internationales sur les ravageurs en agriculture. Paris,
France, ANPP, II (6): 227-235.

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Prahabaker N., Toscano N.C., Coudriet D.L., 1989. Susceptibility of the immature and adult stage of the
sweet potatoes white fly (Homoptera: Aleyrodidae) to selected insecticides. J. Econ. Entomol., 82: 983988.

Rochefort S., Lalancette R., Labbé R., Brodeur J. 2006. Recherche et développement de biopesticides
et pesticides naturels à faible toxicité pour les organismes non ciblés et respectueux de
lenvironnement. Rapport synthèse – Volet Entomologie. Projet PARDE # 3333.52.02.01, 13p.

Traoré F., Ilboudo E.M., Waongo A. 2019. Activité biologique des huiles de neem (Azadirachta indica
Juss.) sur les oeufs de Maruca vitrata Fabricius (Lepidoptera: Crambidae), foreuse des gousses du
niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.] en conditions de laboratoire. J. Appl. Biosci.
Webb R.E., Hinebeau M.A., Lindquist R.K., Jacobson M.,1983. Evaluation of aqueous solution of
neem seed extract against Liriomyza sativae and Liriomyza trifolii (Diptera: Agromyzidae). J. Econ.
Entomol.,
76: 357-361.

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