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Il est utilisé en Inde et dans les pays ayant subi l’influence anglaise. Il n’existe pas de grades à proprement
parlé pour les thés japonais dont la classification s’effectue en fonction de la méthode de production (Ex : Sencha, Gyokuro, Matcha, Genmaïcha, Hôjicha etc…). De même pour les thés chinois
et les thés Oolong, il n’existe pas de classification particulière.
Le grade se présente comme une suite de lettres mentionnées après le nom du thé et son objectif est double. Il doit renseigner sur :
la finesse de la cueillette
la forme finale des feuilles qui composent le thé.
Dans les grades, le mot « orange » n'a aucun rapport avec l'agrume du même nom. Il signifie « royal », du nom de la dynastie néerlandaise Oranje Nassau. Quant au mot Pekoe, il
vient, du mot chinois Pak-ho, signifiant « duvet » ou « cheveu », et désigne le bourgeon terminal, qui donne une impression de duvet blanc, lorsqu'il n'est pas totalement ouvert.
Plus il y a de lettres avant l’appellation FOP ou BOP, plus le grade du thé sera élevé. Il est courant de voir le chiffre 1 après les appellations, cela
indique un niveau de qualité supérieur, basé sur la qualité gustative du thé obtenu. Ex : FTGFOP1
GUNPOWDER Le plus connu des thés roulés en boule surtout cultivé près de Pengshui (même si aujourd’hui on peut en
trouver partout et notamment à Ceylan !).
« poudre à canon »
Ce thé, après avoir été très exporté, surtout aux Etats-Unis puis en France, a rapidement été massivement
distribué par cette dernière dans les pays du Maghreb. C’est pourquoi il est aujourd’hui très utilisé pour la
préparation des thés à la menthe, notamment au Maroc
MATCHA