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Quelques précisions :
*Gérard DUCERF, dans son Encyclopédie des plantes bio-
indicatrices (volume 1), décrit les feuilles de l’aubépine
monogyne comme non luisantes et celles de l’aubépine
épineuse comme luisantes. Dans d’autres livres qui
décrivent en général qu’une espèce, on parle pour l’une et
l’autre de feuilles luisantes. Ce détail m’a intrigué. Je suis
alors sortie dehors pour retourner voir mes voisines
aubépines. Je n’ai trouvé que des aubépines monogynes
par ici : les feuilles bien échancrées à 3-5 lobes et les
fruits à un noyau (j’en ai gouté plusieurs pour ne pas vous
raconter de bêtises). Bah je trouve que les feuilles de
l’aubépine monogyne luisent un peu quand même ! Bien
vertes et lisses elles sont un peu luisantes sur le
dessus et plus blanchâtres et non luisantes sur le
dessous. Peut-être sont-elles moins luisantes que celles
de l’aubépine épineuse ? Il faudra que je trouve un
spécimen pour comparer. Si vous en avez un par chez
vous, je veux bien que vous me disiez !
Arbre protecteur
L’aubépine peut atteindre l’âge de 500 ans voire plus.
Pendant longtemps, elle était plantée autour des maisons
et des champs pour former, avec d’autres espèces
épineuses comme le l’épine noire, l’églantier et le mûrier,
des haies impénétrables. L’aubépine était longtemps
vénéré comme arbre protecteur. Chaque 1er juin, les
romains clouaient une branche d’aubépine sur les portes
de leurs étables pour chasser les esprits des maladies.
Préparation
“Café” d’aubépine
Alors que faire des noyaux que l’on a gardé après la
confection de la compote ?
Conclusion
En conclusion je dirais qu’il faut plutôt voir cette boisson
comme une tisane un peu corsée que comme Ersatz de
café.