Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
AVANT PROPOS
TITRE 1
CADRE GENERAL
INTRODUCTION
Le présent référentiel technique de formation aux premiers secours a comme
objectifs
- de standardiser le contenu de la formation aux premiers secours
- de mettre à jour les techniques enseignées dans la formation aux
premiers secours au sein du CRT.
- de clarifier, détailler et articuler le contenu technique de la formation
aux premiers secours
Il est applicable aux sessions de formation destinées au grand public
particulièrement les apprenants d‘âge supérieur à 12 ans et de niveau scolaire
minimum de 6ième année primaire.
La formation aux premiers secours routiers destinée aux chauffeurs de taxi, aux
chauffeurs de louages ou autre public intéressé disposera de son propre
référentiel.
L‘élaboration des techniques de premiers secours est basée sur une approche
scientifique et sur la prise en compte des recommandations des sociétés savantes
nationales et mondiales.
Ce référentiel technique ne peut être dispensé que par les formateurs titulaires
du certificat de moniteur de premiers secours.
Les formateurs sont astreints à suivre une formation continue de mise à niveau
et de maintien des acquis techniques capitalisées.
CHAPITRE 1
TERMES ET DÉFINITIONS
Pour les besoins du présent référentiel technique, les termes et définitions
suivants s‘appliquent :
Apprenant
Participant à une action de formation. Personne engagée et active dans un
processus d‘apprentissage ou de perfectionnement des connaissances et de leur
mise en œuvre.
Attestation de Premiers Secours APS
Document écrit, délivré par le Croissant-Rouge Tunisien dispensateur de
l‘action de formation, reconnaissant au titulaire un niveau de compétences
vérifié par une évaluation formative.
DAE
Défibrillateur Automatisé Externe.
Evaluation de la formation
Action d‘apprécier, à l‘aide de critères définis préalablement, l‘atteinte des
objectifs pédagogiques d‘une action de formation. Cette évaluation peut être
faite à des temps différents, par des acteurs différents : apprenant, formateur,
membre de l‘EPN du CRT et ENS.
Formateur
Personne exerçant une activité reconnue de formation qui comporte une part de
face à face pédagogique et une part de préparation, de recherche et de formation
personnelles au service du transfert des savoirs et du savoir-être. Il peut être un
moniteur de premiers secours, moniteur de premiers secours en équipes ou
instructeur.
IRR
Initiation à la réduction des risques
PLS
Position Latérale de Sécurité.
Référentiel technique de formation aux premiers secours
Le référentiel technique décline l‘ensemble des connaissances et des attitudes
professionnelles nécessaires pour exercer une activité de formation de premiers
secours.
RCP
Réanimation Cardio-Pulmonaire.
SAMU
Service d‘Aide Médicale Urgente.
VA
Voies Aériennes.
PC
Protection Civile
CRT
Croissant-Rouge Tunisien
ENS
Equipe National de Secourisme
EPN
Equipe Pédagogique Nationale
DIH
Droit International Humanitaire
FPS
Formation aux Premiers Secours
CHAPITRE 2
PROGRAMME
Le programme de la formation aux premiers secours comprend les unités
suivantes
VOLUME
DESCRIPTIF
HORAIRE
Historique et emblèmes 0 h 08
Charte du volontaire 0 h 10
La protection 0 h 10 min
L‘alerte 0 h 15 min
obstruction totale
Hypoglycémie 0 h 08 min
La brûlure 0 h 10 min
Evaluation et clôture de la
0 h 15 min
formation
TITRE 2
COMPÉTENCES DU SECOURISTE
PARTIE 1 :
MOUVEMENT ET CADRE DU
VOLONTAIRE
MOUVEMENT ET CADRE DU
VOLONTAIRE
Objectif :
Former des secouristes conscients de leur appartenance au Mouvement
qui adhèrent aux principes fondamentaux et qui respectent leurs devoirs
et droits au sein du CRT.
Définition :
Cette partie définit l‘origine, les différentes composantes du Mouvement,
ses emblèmes et la charte qui fixe les droits et les devoirs du volontaire
qui sera formé aux premiers secours.
Justification :
Pour former un secouriste efficace, sérieux, pertinent, remplissant bien
ses tâches, il faut qu‘il adhère aux principes et valeurs du Mouvement,
qu‘il connaisse les significations des emblèmes, et qu‘il les respecte.
Historique et présentation du
Mouvement
Henry Dunant et la naissance du Mouvement
Naissance de la Croix-Rouge
Le 24 juin 1859, Solferino inaugure une période de conflits très meurtriers, avec
des batailles où mourront des dizaines de milliers de soldats.
Le Mouvement international de la
Croix-Rouge et du croissant-rouge
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est le
plus grand réseau humanitaire au monde.
Sa mission est :
- d‘alléger les souffrances humaines,
- de protéger la vie et la santé
- de faire respecter la dignité humaine, particulièrement dans les conflits
armés et d‘autres situations d‘urgence.
Le Mouvement, qui est présent dans tous les pays, est soutenu par des millions
de volontaires.
Les composantes du Mouvement sont :
Emblèmes du mouvement
Les emblèmes protègent les personnes ne prenant pas part au combat (civils,
médecins, membres des services de secours) et celles ne combattant plus
(soldats blessés, malades et naufragés, prisonniers de guerre).
En 2006, le Cristal Rouge a été approuvé comme emblème pouvant être utilisé
par une Société nationale membre du Mouvement international de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge.
1 mission
HUMANITÉ : Prévenir et alléger en toutes circonstances les souffrances des
hommes, protéger la vie et la santé ainsi qu'à faire respecter la personne
humaine, favoriser la compréhension mutuelle, l'amitié, la coopération et une
paix durable entre tous les peuples.
3 principes de comportement
IMPARTIALITÉ : Secourir les individus à la mesure de leur souffrance et
subvenir aux détresses les plus urgentes, sans aucune distinction de nationalité,
de race, de religion, de condition sociale et d'appartenance politique.
NEUTRALITÉ : S'abstenir de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux
controverses d'ordre politique, racial, religieux et idéologique, afin de garder la
confiance de tous.
INDEPENDANCE : Conserver une autonomie qui permette d'agir toujours
selon les principes du Mouvement, tout en restant un auxiliaire des pouvoirs
publics dans leur activité humanitaire et en respectant les lois qui régissent son
pays.
3 principes d’organisation
VOLONTARIAT : Il s‘agit d‘un Mouvement de secours volontaire et
désintéressé.
Structure du CRT
Un comité central : composé de 16 membres élus tous les 3 ans par des
représentants régionaux
24 comités régionaux : un comité dans chaque gouvernorat, composé de 9
membres élus tous les 3 ans par les représentants locaux
264 comités locaux : un comité local dans chaque délégation, composé de 9
membres élus tous les 3 ans parmi les volontaires du comité
que les civils ne soient pas impliqués dans les hostilités et que les
militaires hors combat soient protégés ;
que ceux qui souffrent soient secourus et soignés sans aucune
discrimination et que leur dignité soit respectée.
Que concernent-elles ?
1ère Convention : protection des malades et blessés des forces
armées en campagne.
2ème Convention : protection des malades et blessés et naufragés
dans les forces armées sur mer.
3ème Convention : traitement des prisonniers de guerre.
4ème Convention : protection des populations civiles.
Les dispositions du DIH sont distinctes, selon qu'il s'agit d'un conflit armé
international ou d'un conflit armé non international.
Charte du volontaire
« Le volontariat est l’éthique humanitaire »
Le Volontaire s‘engage à :
• adhérer aux 7 principes fondamentaux et aux objectifs du Croissant-Rouge
Tunisien,
• connaître les Conventions de Genève et leurs champs d‘application,
• accepter une formation pour les missions confiées,
• accepter l‘encadrement, le travail d‘équipe et la collaboration avec l‘ensemble
des membres du Croissant-Rouge Tunisien,
• respecter la personnalité d‘autrui, celle de l‘Association et faire preuve d‘une
discrétion assimilable au secret professionnel,
• respecter la « Clause de réserve », propre au Croissant-Rouge Tunisien :
« Aucune déclaration orale ou écrite, relative à une mission ou action accomplie
au titre du Croissant-Rouge Tunisien tant au niveau local que national ou
international, ne pourra être faite sans l‘accord de l‘autorité du Croissant-Rouge
Tunisien ayant ordonné les missions ou l‘action.
• Aucun volontaire du Croissant-Rouge Tunisien ne peut faire état de son
appartenance à celui-ci à des fins personnelles (politiques, idéologiques,
commerciales, …), tout manquement pouvant entraîner des préjudices graves et
occasionner de ce fait l‘application de sanctions allant de la suspension à la
radiation de fonction,
• être assidu et responsable dans l‘accomplissement des tâches assumées.
Rendre compte des tâches accomplies et les évaluer régulièrement :
« La mission acceptée est sacrée et doit être absolument remplie. Le volontaire
devra rendre compte de sa mission.
En cas d‘empêchement imprévu, Le volontaire ayant accepté une mission est
tenu d‘en faire part immédiatement à son chef direct et, en cas d‘impossibilité
de liaison avec celui-ci, de prendre toutes dispositions pour se faire remplacer
par un autre volontaire. La mission acceptée et non remplie entraînera une
suspension de trois mois, avec retrait provisoire des cartes, brassards, insignes,
matériel du Croissant-Rouge, etc… En cas de récidive, la radiation définitive
sera prononcée. ».
À ……………………………, le ………………………
PARTIE 2 :
INITIATION A LA REDUCTION
DES RISQUES
Objectif
Développer une attitude responsable en envisageant les actions
concrètes à réaliser pour se préparer le plus efficacement à faire face à une
catastrophe individuelle ou collective.
Définition
La catastrophe est la survenue brutale d‘un évènement dangereux qui
déstabilise les personnes qui en sont victimes : le citoyen, sa famille, la
communauté. Cette définition est valable aussi bien pour une catastrophe
majeure que pour une catastrophe individuelle. Cependant, si lors d‘un accident
de la vie courante les services de secours fonctionnent « normalement », lors
d‘une catastrophe majeure ils sont le plus souvent débordés voire dépassés et
ne sont plus en mesure d‘intervenir aussi rapidement que ce que l‘on peut
espérer. Le citoyen est donc, durant une période plus ou moins longue, le
seul acteur de secours, celui de sa propre survie et de celle de ses proches.
L’initiation à la réduction des risques (IRR) consiste à développer des
comportements adaptés pour se préparer, prévenir et répondre efficacement à
ces catastrophes. Il s‘agit d‘une véritable attitude d’autoprotection qui passe
par une prise de conscience de sa vulnérabilité face aux risques d‘accident en
général et aux risques majeurs en particulier.
Justification
Dans toutes les catastrophes, le citoyen est non seulement le premier témoin
mais surtout le premier intervenant, premier acteur de secours, sans que tout
système de secours, quelle que soit sa qualité, ne peut que constater les
dommages entraînés par son absence d‘action.
L‘analyse et le retour d‘expérience montrent que les comportements inadaptés
ou dangereux des premiers témoins et l‘insuffisance ou l‘absence de leur
préparation contribuent à aggraver les conséquences de l‘évènement.
Pour cela, o n propose cette initiation à la réduction des risques permettant au
citoyen de prendre conscience de sa vulnérabilité et de devenir un premier
intervenant, un premier acteur de l‘urgence.
Risque
Qu’est-ce que le risque ?
Le risque est la conjonction entre la probabilité de survenue d‘un
évènement et les conséquences de cet évènement.
Ces conséquences peuvent être matérielles et/ou humaines.
Le risque majeur est un risque de faible probabilité mais aux conséquences
très lourdes avec notamment de nombreuses victimes.
Principes de survie
La préparation à la catastrophe est basée sur la connaissance des 5 principes de
survie, hiérarchisation des besoins fondamentaux pour survivre en toute
circonstance.
Se protéger Boire
Se soigner
Il s‘agit d‘une action essentielle et prioritaire. En effet, toute blessure peut
être génératrice de douleurs ou être suffisamment importante pour gêner ou
empêcher la mobilité nécessaire à une action de secours. Par ailleurs,
toute blessure non traitée, même minime, peut, plus particulièrement dans
un environnement hostile, se compliquer, s‘infecter, affaiblir la victime et
compromettre sa survie. Il est aussi important que chaque impliqué contrôle
lui-même son état physique et recherche d‘éventuels dommages corporels car,
dans certains cas de grand stress, on peut être blessé et ne rien sentir « sur le
moment ».
Enfin, il est important que toute personne qui nécessite un traitement au
long cours (asthme, diabète…) soit en possession de son propre traitement afin
de ne pas transformer un problème chronique en situation d‘urgence.
Se protéger
Le fait de ne pas s‘être blessé lors de la survenue d‘une catastrophe ne
doit pas faire oublier les agressions ultérieures qui pourront survenir,
notamment les agressions climatiques (chaleur, froid, humidité…). Il faut
donc :
- faire l‘inventaire de tout ce qui pourra servir pour
survivre en attendant l‘arrivée des secours,
- choisir, si possible, un abri, endroit adéquat pour se protéger. Cet abri
doit être solide, confortable et permettre de s‘isoler :
o des conditions climatiques préjudiciables,
o du milieu environnant si des raisons de sécurité l‘imposent.
Dans certains cas, il est nécessaire de construire soi-même son abri temporaire
avec le matériel qui est immédiatement à disposition.
Se protéger, c‘est aussi se vêtir ou se doter d‘une tenue vestimentaire
adaptée. L‘utilisation de lunettes, de gants, de bottes ou chaussures de
randonnées, même si elle peut a priori paraître superflue, joue un rôle de
protection contre les agressions climatiques lors des déplacements en milieu
difficile mais également lors de la manipulation d‘objets pour empêcher des
lésions secondaires.
Se signaler
Alors que les moyens d‘alerte traditionnels des secours font
habituellement défaut en situation de catastrophe (plus de réseau
téléphonique disponible, absence d‘électricité) et que les secours de proximité
peuvent eux aussi être sinistrés, il est nécessaire que chacun puisse se signaler,
c‘est-à-dire être toujours prêt à se faire repérer. En présence d‘un blessé
grave, se signaler devient une priorité.
De nombreux moyens existent et peuvent être utilisés à cette fin, comme
un sifflet, une banderole de détresse, une lampe flash…
Les signaux de détresse en montagne en font partie. Néanmoins, en
l‘absence de matériel spécifique, des moyens improvisés peuvent être
utilisés. Ce sont tous des moyens qui permettront de réaliser un contraste
avec la nature . Dans une situation de catastrophe, la reconnaissance d‘un
sinistre par les secours est souvent réalisée par des moyens aériens. Il est donc
important, lorsque l‘on utilise des moyens de signalisation, que les signaux
d‘alerte soient bien visibles.
Il est possible pour se signaler en permanence d’allumer un
«feu», à condition que ce dernier ne représente pas lui-même un risque. En
outre, le feu peut aussi permettre de se chauffer, de cuire des aliments, de
sécher les vêtements.
Boire
Boire est une nécessité vitale. La déshydratation constitue un risque vital,
dès lors que les pertes en eau dépassent 10% du poids corporel. Elle survient
particulièrement si la personne ne boit pas ou ne boit que lorsqu‘elle présente
une sensation de soif intense. Dans tous les cas, il ne faut pas attendre d‘avoir
soif pour boire mais s‘abreuver régulièrement et systématiquement.
Si les réserves d‘eau sont suffisantes, il faut boire dès le premier jour
par petites doses et savoir que l‘on peut survivre avec moins d’un demi-litre
d’eau par jour pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Il est
déconseillé de boire autre chose que de l‘eau.
Manger
Manger n‘est pas le plus important car on peut tenir des semaines sans manger.
Toutefois en présence de denrées, il faut manger régulièrement et ne pas manger
si l‘on n‘a rien à boire car cela pourrait entraîner un déséquilibre hydrique.
Conduite à tenir
Dès le déclenchement du signal d‘alerte et jusqu‘au signal de fin d‘alerte :
Se mettre à l‘abri, de préférence dans un local clos
Se confiner :
Pour se confiner, il convient de :
- fermer les portes et fenêtres,
- calfeutrer les portes, les fenêtres et les bouches d‘aération,
- arrêter les systèmes de ventilation ou de climatisation.
S‘informer sur la situation en écoutant la radio ou en regardant la télévision
Pour s‘informer, il convient de :
- écouter la radio sur une des stations du réseau radios nationales,
- regarder la télévision sur une des chaînes du réseau de Télévisions nationales.
Ne pas téléphoner pour ne pas gêner les réseaux de télécommunication
Éviter de sortir
Aider les personnes en difficulté (personnes âgées, handicapées …)
S‘assurer que l‘entourage a reçu et exécute les consignes
Des conduites à tenir plus spécifiques peuvent être appliquées en
fonction de la nature de la catastrophe. Ces dernières sont reprises pour partie
en annexe de ce document (annexe C).
Préparation à la catastrophe
Toute action de secours ou de survie pour faire face à une situation de
catastrophe sera d‘autant plus efficace qu‘elle aura été préparée voire
même planifiée. Se préparer à la catastrophe, c‘est réaliser un certain
nombre d‘actions préalables, dont l‘objet est d‘amener chacun à mieux mesurer
l‘importance des risques, de connaître les dispositifs de secours auxquels on
peut avoir recours mais aussi de savoir agir en leur absence pour limiter les
conséquences de l‘évènement, voire survivre.
Cette préparation doit tenir compte de la situation environnementale,
géographique et familiale de chacun.
Situation
Une situation d‘urgence nécessite une action de premiers secours.
Objectif
Identifier les principes généraux du premier secours face à une situation
d‘urgence.
Définition
Le premier secours consiste à délivrer une aide immédiate, quelle que
soit sa forme, à toute personne malade ou victime d‘un traumatisme, dans
l‘attente de l‘arrivée d‘un service de secours. Le premier secours ne concerne
pas uniquement les soins donnés à une personne qui présente une lésion ou
des signes de maladie mais aussi toutes les autres actions y compris le soutien
psychologique que l‘on peut apporter à une personne qui présente un stress
émotionnel parce qu‘elle a été victime ou témoin d‘un évènement traumatisant.
Principes
Principes généraux
Faire face au stress
Lorsqu‘une personne doit porter secours à une victime en détresse, il est
normal que ce secouriste subisse un stress émotionnel. Pour conserver son
calme, il doit prendre du recul par rapport à la situation. Il ne doit se précipiter
et il ne doit pas non plus se mettre en danger.
Il n‘est pas rare que les secouristes rencontrent des difficultés à se remettre
d‘une intervention effectuée en situation d‘urgence.
Dans ce cas, il est important qu‘ils puissent en parler à leurs amis, à
leurs familles, aux membres de leur entourage mais aussi à d‘autres secouristes.
Si les difficultés persistent ou si des troubles apparaissent (difficultés à dormir,
à se concentrer…), le secouriste ne doit pas hésiter à faire appel à un médecin.
Eviter toute contamination
En cas de plaie, il est primordial de réduire au minimum le risque de
transmission d‘infection.
Pour ce faire,
Veillez à ne pas entrer en contact avec le sang ou un autre fluide
corporel de la victime.
Protégez vos mains avec des gants à usage unique ou, à défaut, des sacs
en plastique,
Soyez vigilant si vous devez manipuler des objets coupants.
Si possible, lavez-vous les mains à l‘eau et au savon liquide avant et
après avoir administré les premiers secours.
- demander à la victime et/ou à son entourage ce qui lui est arrivé et ce qu‘elle
ressent.
Les gestes d‘examen sont détaillés dans les différents chapitres suivants
qui abordent les gestes de premiers secours.
Nouveau-né : 0 à 7 jours
Nourrisson : 7 jours à 1 an
Enfant : 1 an à 8 ans
Adulte : à partir de l‘âge de 8 ans
Ces âges sont basés sur les causes de l’arrêt cardiaque et la différence
des conduites à tenir et des techniques de secours qui en découlent.
CHAPITRE 2 : LA PROTECTION
Situation
La victime est exposée à un danger.
Objectif
Assurer la sécurité de la victime ou de toute autre personne en
attendant l‘arrivée des secours.
Définition
Protéger une ou des victime(s) ou une ou des personne(s) consiste à
écarter ou supprimer, de quelque manière que ce soit et de façon
permanente, tout danger qui la ou les menace(s). La protection est un
préalable à toute action de secours. Toutefois elle ne sera réalisée par
un secouriste que s‘il peut assurer sa propre sécurité pendant cette
action.
Conduite à tenir
Reconnaître les dangers
Effectuer une approche prudente de la zone de l‘accident.
En restant à distance de la victime, regarder tout autour d‘elle :
- évaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le secouriste
et/ou la victime,
- repérer d‘autres personnes qui pourraient être exposées aux
dangers identifiés.
Protéger
Si le secouriste peut agir sans risque pour sa propre sécurité,
supprimer immédiatement et de façon permanente les dangers environnants
(ex. couper le courant, fermer le gaz, baliser une zone d‘accident…).
Si nécessaire, compléter cette première mesure en délimitant clairement et
largement la zone de danger, de façon visible, afin d‘éviter toute intrusion dans
INDICATIONS TECHNIQUE
Victime accessible Traction par les chevilles
allongée sur un terrain Saisir la victime par les chevilles
non accidenté (pas Tirer la victime sur le sol, jusqu'à ce qu‘elle soit en
d‘obstacle) ou victime à lieu sûr (fig. 3.1).
côté d‘un véhicule
accidenté
JUSTIFICATION
- Traction par les
chevilles : la victime est
allongée sur le dos et
elle est accessible par les
pieds
- Traction par les
poignets : la victime
allongée sur le dos et
elle est accessible par la Fig. 3.1 : Traction par les chevilles
tête. Traction par les poignets
- Dégagement d‘un Saisir la victime par les poignets ;
véhicule : la victime est Tirer la victime sur le sol, jusqu‘à ce qu‘elle soit en
dans un véhicule lieu sûr (fig. 3.2).
accidenté et qui menace
sa vie et/ou qui gêne la
réalisation des gestes de
secours qui s‘imposent
POINTS CLEFS
•Les prises de la Dégagement d’un véhicule
victime sont solides. - Détacher ou couper la ceinture de sécurité ;
•Le dégagement est -le Dégager éventuellement les pieds de la victime des
plus rapide possible. pédales du véhicule ;
•La prise de risque de -la Passer la main sous son aisselle la plus proche et
part du secouriste est
minime (des mesures maintenir son menton ;
-
sont prises pour garantir Passer l‘autre main sous l‘autre aisselle et saisir
sa sécurité). sa ceinture ou son poignet opposé (fig. 3.3)
- Tirer la victime hors du véhicule en se redressant,
tout en poursuivant le maintien de sa tête ;
- Allonger la victime en zone sûre en accompagnant
sa tête et sa nuque jusqu‘au sol.
La rapidité de mise en œuvre du dégagement reste
prioritaire
CAS PARTICULIERS
1- Accident de la route
Si le secouriste est en voiture
Allumer ses feux de détresse dès que l‘on est en vue d‘un accident et ralentir.
Garer son véhicule, si possible après le lieu de l‘accident, sur la bande
d‘arrêt d‘urgence si elle existe.
Veiller à faire descendre immédiatement tous les occupants de son véhicule et
les mettre en sécurité sur le bas-côté, derrière les glissières de sécurité, si elles
existent.
Dans tous les cas
Baliser de part et d‘autre de l‘accident à 150 ou 200 m, pour éviter tout
suraccident (gilets de haute visibilité, triangle de pré-signalisation, lampe
électrique, linge blanc, feux de détresse du véhicule…), avec l‘aide de
témoins éventuels (fig. 4).
Interdire toute approche si un danger persiste (transport de matières
dangereuses).
2- Risque toxique
Pour pénétrer dans un local enfumé et non ventilé, retenir sa respiration. La
durée de la manœuvre de sauvetage ne doit pas excéder 30 secondes.
3- Risque d’incendie
Pour pénétrer dans un local enfumé et non ventilé, se protéger au maximum
avec ses vêtements, se couvrir le visage et les mains.
4- Risque électrique
Couper le courant avant de toucher la victime
Ne pas fumer et ne pas laisser fumer. En présence d‘un feu naissant
dans un compartiment moteur, utiliser un extincteur.
CHAPITRE 3 : LE BILAN OU
L’EXAMEN
Situation
Le secouriste se trouve en présence d‘une victime.
Objectif
Examiner une victime afin d‘apprécier la gravité de son état et la
nature des gestes de premiers secours à réaliser.
Définition
Examiner une victime est l‘action qui consiste à collecter des
informations sur son état de santé pour mettre en œuvre les gestes de
premiers secours adaptés et transmettre les informations nécessaires
aux secours spécialisés.
Conduite à tenir
Observer
Tout en s‘approchant de la victime, le secouriste doit la regarder de la
tête aux pieds. Il identifie ainsi un certain nombre d‘informations comme :
- le sexe (homme, femme),
- l‘âge apparent (adulte, enfant, nourrisson),
- les signes évidents comme : la victime est inerte, ne bouge
apparemment pas ou crie, la victime ouvre les yeux, la victime
saigne, présente une plaie qui ne saigne pas, …
Le sexe et l‘âge apparent d‘une victime sont le plus souvent des
informations importantes à fournir au service de secours lors de l‘alerte.
Certains signes évidents et visibles à l‘observation de la victime
nécessiteront la mise en œuvre des gestes de secours immédiats
(désobstruction des voies aériennes, arrêt d‘une hémorragie…).
Parler
Demander à la victime : « Vous m‘entendez ? Comment ça va ? … »
En cas de non réponse le secouriste demandera à la victime : « Serrez-moi
la main ! Ouvrez les yeux ! »
Pour un nourrisson (moins de 1 an), faire du bruit par exemple en tapant
des deux mains puis en le stimulant au niveau des mains.
Une victime qui parle, donne le plus souvent spontanément des
informations sur ce qui lui est arrivé et sur son état.
Cette étape permet rapidement de savoir si la victime répond ou pas quand
on l‘interpelle et si elle peut réaliser un ordre simple comme ouvrir les yeux et
serrer la main. En effet, une victime peut ne pas répondre mais nous entendre et
exécuter un ordre simple.
CHAPITRE 4 : L’ALERTE
Situation
La situation nécessite le recours à un service de secours d‘urgence.
Objectif
Transmettre au service de secours d‘urgence les informations
nécessaires à son intervention.
Définition
L‘alerte est l‘action qui consiste à informer un service d‘urgence de la
présence d‘une ou plusieurs victimes affectées par une ou plusieurs détresses
ainsi que de la nature de l‘assistance qui leur est apportée.
Justification
L‘absence d‘information d‘un service d‘urgence peut compromettre
la vie ou la santé d‘une victime malgré les premiers secours assurés par un
secouriste. L‘alerte des secours est donc essentielle.
Les secours et les soins sont organisés sous la forme d‘une chaîne de secours
(fig. 5) dont les maillons sont intimement liés. En alertant un service d‘urgence,
le secouriste initie cette chaîne de secours.
Conduite à tenir
L‘alerte transmise au service d‘urgence doit être rapide et précise pour
diminuer les délais de mise en œuvre de la chaîne de secours. Elle est réalisée
par le secouriste ou un témoin à qui l‘on donne des consignes pour alerter.
CHAPITRE 5 : L’OBSTRUCTION
DES VOIES AÉRIENNES PAR UN
CORPS ÉTRANGER
Situation
La victime s‘étouffe, sa respiration est brutalement empêchée ou gênée.
Objectif
Identifier la gravité de l‘obstruction des voies aériennes (totale ou
partielle).
Réaliser les gestes de secours nécessaires pour obtenir une
désobstruction des VA si l‘obstruction est totale et éviter une aggravation si elle
est partielle.
Définition
L‘obstruction des voies aériennes est la gêne ou l‘empêchement
brutal et plus ou moins complet des mouvements de l‘air entre
l‘extérieur et les poumons provoqués par un corps étranger (objet,
aliment).
Causes
Les corps étrangers qui provoquent le plus souvent une obstruction
des voies aériennes sont les aliments chez l‘adulte et l‘enfant, et les
jouets ou les morceaux de jouet chez l‘enfant.
Risques
Les voies aériennes permettent le passage de l‘air de l‘extérieur vers
les poumons et inversement. Une obstruction partielle risque
d‘évoluer vers une obstruction totale. Une obstruction totale met en
jeu immédiatement la vie de la victime en l‘absence de gestes de
secours efficaces.
Signes
La victime est le plus souvent en train de manger ou, s‘il s‘agit d‘un enfant, en
train de jouer avec un objet qu‘il a mis dans la bouche. Brutalement, elle
porte les mains à la gorge (fig. 6).
2e cas – La victime :
- parle ou crie (enfant),
- tousse vigoureusement,
- respire, parfois avec un bruit
surajouté.
Fig. 6 : Obstruction des
VA
Principe d’action
L‘action du secouriste doit permettre de :
- désobstruer les voies aériennes, si elles sont totalement bouchées,
- empêcher toute aggravation en cas d‘obstruction partielle.
Conduite à tenir
L’obstruction est totale
La victime n’est pas capable d’expulser elle-même le corps
étranger
- Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos (GT 2).
- En cas d‘inefficacité, réaliser 1 à 5 compressions :
* au niveau de l‘abdomen s‘il s‘agit d‘un adulte ou d‘un
enfant (GT 3),
* au niveau du thorax s‘il s‘agit d‘un nourrisson (GT 4),
d‘un adulte obèse ou d‘une femme dans les derniers mois de
sa grossesse (GT 5).
- Renouveler des cycles de 5 claques dans le dos suivis de 5
compressions de l‘abdomen (adulte, enfant) ou du thorax
(nourrisson, adulte obèse, femme enceinte) tant que la victime
ne perd pas connaissance et que la désobstruction n‘est pas
obtenue.
- Interrompre les manœuvres dès :
* le rejet du corps étranger,
* la reprise de la parole,
* l‘apparition de toux, de cris ou de pleurs,
* la reprise d‘une respiration normale.
S‘asseoir.
POINTS CLEFS Basculer l‘enfant sur la cuisse du secouriste, tête vers
Les claques doivent le bas. Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le
être réalisées : dos, entre les deux omoplates avec le talon de l‘autre
- entre les 2 omoplates, main ouverte tant que la désobstruction n‘est pas
- avec le talon de la
main ouverte, obtenue.
- de façon vigoureuse. En cas d‘impossibilité, réaliser la même technique que
pour l‘adulte.
Chez le nourrisson
S‘asseoir.
Coucher le nourrisson face côté terre, à califourchon
sur l‘avant-bras en prenant appui sur la cuisse.
INDICATIONS TECHNIQUE
Obstruction totale des Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos
voies aériennes chez inefficaces…
l‘adulte et l‘enfant
après une série de 5 Se placer derrière la victime, contre son dos.
claques dans le dos Passer les bras sous les siens de part et d‘autre de la
inefficaces. partie supérieure de son abdomen.
Pencher la victime en avant pour que le corps étranger
JUSTIFICATION sorte par la bouche plutôt que de retourner dans les
Comprimer l‘air voies aériennes.
contenu dans les Mettre le poing sur la partie supérieure de l‘abdomen,
poumons de la victime au creux de l‘estomac, au-dessus du nombril et en
et expulser le corps dessous du sternum.
étranger par un effet de Placer l‘autre main sur la première, les avant-bras
« piston ». Suivant n‘appuyant pas sur les côtes (fig. 9).
l‘importance et la
position du corps Tirer franchement en exerçant une pression vers
étranger, plusieurs l‘arrière et vers le haut. Effectuer de 1 à 5
pressions successives compressions, en relâchant entre chacune et tant que
peuvent être la désobstruction n‘est pas obtenue.
nécessaires.
POINTS CLEFS
Les compressions
abdominales doivent
être réalisées :
- au creux de
l‘estomac,
- sans appuyer sur les
côtes,
- vers l‘arrière et vers
le haut
INDICATIONS TECHNIQUE
Obstruction totale des Chez le nourrisson
voies aériennes chez le Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos
nourrisson, après une inefficaces…
série de 5 claques dans
le dos inefficaces. Retourner le nourrisson sur le dos, face côté ciel, en
maintenant fermement son buste entre les 2 avant-bras
JUSTIFICATION du secouriste et sa tête entre les 2 mains (fig. 10).
Placer l‘avant-bras sur lequel repose le nourrisson sur
Comprimer l‘air
la cuisse du secouriste. La tête du nourrisson doit être
contenu dans les
plus basse que le reste du corps.
poumons de la victime
et expulser le corps Placer la pulpe de 2 doigts d‘une main, au milieu de la
étranger par un effet de poitrine, sur la moitié inférieure du sternum.
« piston ». Suivant Effectuer de 1 à 5 compressions successives,
l‘importance et la profondes, en relâchant entre chacune (fig. 11).
position du corps
étranger, plusieurs
pressions successives
peuvent être
nécessaires.
Chez le nourrisson les
compressions
abdominales ne doivent
pas être pratiquées, car
elles peuvent entraîner
une lésion grave des
organes de l‘abdomen.
POINTS CLES
Les compressions
thoraciques doivent
être :
- successives,
- profondes, Fig. 10 : Retournement Fig. 11 : Compressions
du nourrisson thoraciques chez le
- au milieu de la nourrisson
poitrine.
INDICATIONS TECHNIQUE
Obstruction totale des Chez l’adulte obèse et la femme enceinte
voies aériennes chez (derniers mois de grossesse)
l‘adulte obèse et chez la Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos
femme enceinte après inefficaces…
une série de 5 claques
dans le dos inefficaces. Se positionner derrière la victime.
JUSTIFICATION Passer ses avant-bras sous les bras de la
victime et encercler sa poitrine.
Comprimer l‘air
contenu dans les Mettre un poing au milieu du sternum sans appuyer
poumons de la victime sur la pointe inférieure du sternum.
et expulser le corps Placer l‘autre main sur la première sans appuyer les
étranger par un effet de avant-bras sur les côtes (fig. 12).
« piston ». Suivant Effectuer de 1 à 5 compressions successives
l‘importance et la franches vers l‘arrière, chacune suivie d‘un
position du corps relâchement et tant que la désobstruction n‘est pas
étranger, plusieurs obtenue.
pressions successives
peuvent être nécessaires.
Les compressions
thoraciques remplacent
les compressions
abdominales car il est
impossible d‘encercler
le ventre de la victime
avec les bras.
POINTS CLES
Les compressions
thoraciques doivent être
réalisées :
- au milieu du sternum,
- sans appuyer sur les
côtes,
- vers l‘arrière.
CHAPITRE 6 : L’HEMORRAGIE
EXTERNE
Situation
La victime présente un saignement abondant visible.
Objectif
-Réaliser une compression directe de la plaie qui saigne abondamment
(hémorragie externe).
-Choisir le geste et/ou la position la plus adaptée pour éviter
l‘aggravation de l‘état d‘une victime qui saigne du nez ou bien qui
vomit ou crache du sang.
Définition
Une hémorragie externe est une perte de sang abondante, visible et
prolongée qui provient d‘une plaie ou d‘un orifice naturel
(hémorragie extériorisée) et qui ne s‘arrête pas spontanément.
Causes
Une hémorragie peut être le fait d‘un traumatisme (coup de couteau,
chute…) ou d‘une maladie (rupture de varices…).
Risques
La perte abondante ou prolongée de sang conduit à une détresse
qui menace immédiatement ou à très court terme la vie d‘une
victime par diminution importante de la quantité de sang dans
l‘organisme.
Le secouriste peut être infecté par une maladie transmissible s‘il
présente des effractions cutanées ou en cas de projection sur les
muqueuses (bouche, yeux…).
Signes
Un saignement est considéré comme abondant s‘il imbibe de sang
un mouchoir de toile ou de papier en quelques secondes et qu‘il ne
s’arrête pas spontanément.
Un saignement dû à une écorchure, une éraflure ou une abrasion
cutanée qui s‘arrête spontanément n‘est pas considéré comme une
hémorragie abondante (voir chapitre «les plaies »).
Une hémorragie doit aussi être recherchée sur un blessé car elle peut
être temporairement masquée par la position de la victime ou un
vêtement absorbant (manteau, blouson…). Dans ce cas, il est
nécessaire d‘écarter les vêtements pour la voir.
Principes d’action
Le secouriste doit arrêter ou limiter la perte de sang de la victime et
retarder l‘installation d‘une détresse qui peut entraîner la mort.
Conduite à tenir
Toute hémorragie nécessite une action de secours immédiate, rapide et efficace.
En cas d‘aggravation :
- recontacter les services de secours pour signaler l‘aggravation,
- pratiquer les gestes qui s‘imposent si la victime devient inconsciente.
Si le secouriste entre en contact avec le sang d‘une victime alors qu‘il n‘a pris
aucune mesure de protection, il doit :
- ne pas porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux,
- ne pas manger avant de s‘être lavé les mains et s‘être changé,
- retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible après la fin de
l‘action de secours,
- se laver les mains ou toute zone souillée par le sang de la victime,
- se désinfecter (gel hydro-alcoolique, dakin),
- demander un avis médical sans délai si le secouriste :
* présente une plaie, même minime, ayant été souillée,
* a subi une projection de sang sur le visage.
INDICATIONS TECHNIQUE
Devant toute plaie Compression avec la main
qui saigne Appuyer fortement sur l‘endroit qui saigne avec les
abondamment. doigts ou la paume de la main, en interposant une
épaisseur de tissu propre recouvrant complètement
JUSTIFICATION la plaie (mouchoirs, torchons, vêtements) (fig. 14).
La compression
locale d‘une plaie En l‘absence de tissu, appuyer directement avec la
arrête le saignement. main. Maintenir la compression jusqu‘à l‘arrivée
des secours.
POINTS CLES
Pansement compressif
La compression
locale doit être : Si le secouriste doit se libérer (alerte, recherche de
matériel), afin d‘éviter la reprise de l‘hémorragie,
- suffisante pour remplacer la compression manuelle par un bandage
arrêter le saignement, serré, réalisé avec une bande élastique ou à défaut
- permanente. un tissu large assez long (fig. 15).
Le remplacement de la compression est impossible
lorsque l‘endroit qui saigne est situé au niveau du
cou, du thorax ou de l‘abdomen.
CHAPITRE7 : LA PERTE DE
CONNAISSANCE
Situation
La victime est inerte, ne répond pas aux questions et respire
normalement
.
Objectif
Identifier une victime qui présente une perte de connaissance.
Maintenir libres les voies aériennes d‘une victime qui a perdu
connaissance en attendant l‘arrivée des secours d‘urgence.
Définition et signes
Une victime a perdu connaissance lorsqu‘elle ne parle pas, ne
réagit pas ou ne bouge pas quand on la sollicite mais respire normalement.
Causes
Les causes d‘une perte de connaissance peuvent être multiples :
- traumatiques,
- médicales,
- toxiques.
Risques
Le risque d‘une perte de connaissance est d‘évoluer vers l‘arrêt
respiratoire et circulatoire. En effet, la respiration n‘est possible que si
les voies aériennes permettent le passage de l‘air sans encombre.
Une personne qui a perdu connaissance et qui est laissée sur le dos,
est toujours exposée à des difficultés respiratoires du fait de
l‘encombrement ou de l‘obstruction des voies aériennes par :
- des liquides présents dans la gorge (salive, sang, liquide
gastrique),
- la chute de la langue en arrière (fig. 16).
Principe d’action
Le secouriste doit assurer la liberté des voies aériennes de la
victime et l‘écoulement des liquides vers l‘extérieur pour lui
permettre de continuer de respirer en attendant les secours.
Conduite à tenir
Protéger
S‘assurer qu‘aucun risque ne menace le secouriste et les autres
témoins. Si nécessaire assurer la protection
(Voir chapitre « Protection »).
CHAPITRE 8 : L’ARRET
CARDIAQUE
Situation
La victime est inerte, ne répond pas aux questions, ne respire pas
normalement.
Objectif
Identifier une victime (adulte, enfant et nourrisson) en arrêt cardiaque.
Mettre en œuvre une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) et utiliser
en toute sécurité un défibrillateur automatisé externe (DAE).
Définition
Une personne est en arrêt cardiaque lorsque le fonctionnement de son
cœur n‘est pas efficace. Il peut être totalement arrêté ou fonctionner
de façon anarchique.
Causes
L‘arrêt cardiaque peut être causé par certaines maladies du cœur
comme l‘infarctus du myocarde. Dans près de 50% des cas, cet arrêt
cardiaque soudain, à l‘extérieur de l‘hôpital, est lié à une anomalie du
fonctionnement électrique du cœur (fibrillation ventriculaire).
D‘autres causes d‘arrêt cardiaque existent :
- à la suite d‘une obstruction totale des voies aériennes dont les
manœuvres de désobstruction n‘ont pas été réalisées ou l‘ont été
sans succès,
- lors d‘une intoxication,
- après un traumatisme, un accident dû à l‘eau (noyade) ou à
l‘électricité. Dans ces cas, l‘arrêt cardiaque est en général secondaire
au manque d‘oxygène.
Risques
La vie d‘une victime en arrêt cardiaque est menacée à très brève
échéance : un apport d‘oxygène est indispensable, en particulier au
niveau du cerveau et du cœur de la victime, pour assurer sa survie. Au
cours d‘un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau consécutives au
manque d‘oxygène surviennent dès la première minute.
L‘apport d‘oxygène au cerveau et au cœur est réalisé par le
rétablissement d‘une circulation sanguine artificielle grâce à la RCP.
Si elle n‘est pas réalisée, la victime décède par manque d‘oxygène.
Signes
Une victime en arrêt cardiaque a perdu connaissance (ne parle pas et
ne réagit pas à un ordre simple) et :
- ne respire pas : aucun mouvement de la poitrine ou de l‘abdomen
n‘est visible et aucun bruit ou souffle n‘est perçu,
- ou présente une respiration anormale avec des mouvements
respiratoires inefficaces, lents, bruyants et anarchiques encore
appelé gasps.
Principe d’action
Le secouriste doit réaliser une série d‘actions pour augmenter les chances de
survie de la victime.
thoraciques seules.
Geste technique Compressions thoraciques
n° 9
INDICATIONS TECHNIQUE
Devant toute victime Quel que soit l‘âge de la victime :
en arrêt cardiaque. - l‘installer en position horizontale, sur le dos, de
préférence sur une surface rigide,
- se placer auprès d‘elle, le plus souvent à genou,
JUSTIFICATION - dénuder la poitrine de la victime, dans la mesure
Les compressions du possible.
thoraciques
Chez l’adulte
permettent
d‘oxygéner les tissus Placer le talon d'une main au centre de la poitrine
d‘une victime en (fig. 22A), strictement sur la ligne médiane, sur la
arrêt cardiaque en moitié inférieure du sternum, jamais sur les côtes.
rétablissant de Placer l‘autre main au-dessus de la première,
manière artificielle la en entrecroisant les doigts des deux mains. La
circulation du sang. seconde main peut aussi être placée
à plat sur la première, mais en veillant à bien relever
POINTS CLEFS les doigts sans les laisser au contact du thorax (fig.
Les compressions 22B).
thoraciques doivent : Comprimer le thorax de la victime de 5 à 6 cm à
- comprimer une fréquence comprise entre 100 et 120
fortement le sternum, compressions par min. Pour que l‘efficacité des
- avoir une fréquence compressions thoraciques soit maximale, il faut
comprise entre 100 et (fig. 22C) :
120 par min. - conserver les bras parfaitement verticaux et les
épaules au-dessus du sternum de la victime,
- garder les coudes verrouillés et les bras bien
tendus,
- assurer un temps de compression égal à celui du
relâchement,
- éviter tout balancement d‘avant en arrière du tronc
du secouriste lorsque le thorax est comprimé puis
relâché,
- laisser le thorax reprendre sa forme initiale sans
décoller les mains entre chaque compression afin de
permettre au cœur de bien se remplir de sang.
Chez l’enfant
Placer le talon d‘une main un travers de doigt
B - Position
des mains du
secouriste
doigts
crochetés ou
mains croisées
A - Talon de la main
C - Position du secouriste
A – Insufflation B - Expiration
Fig. 25 : Bouche-à-bouche chez l’adulte et l’enfant
DEFINITION
Une fois collées sur la peau du thorax de la victime, les électrodes permettent :
- de capter et transmettre l‘activité électrique cardiaque au défibrillateur,
- de délivrer le choc électrique lorsqu‘il est indiqué.
défibrillation.
Chez l’enfant
La technique de défibrillation chez l‘enfant diffère
de celle de l‘adulte sur les points suivants :
- elle doit être réalisée avec des appareils adaptés
(électrodes enfant, réducteur d‘énergie…, (fig. 28B).
Cependant, si le secouriste se trouve en présence
d‘un enfant en arrêt cardiaque et qu‘il n‘a en sa
possession qu‘un DAE « adulte », il pourra
l‘utiliser.
- si l‘on utilise des électrodes adultes chez l‘enfant, le
NOTA : secouriste placera une électrode en avant au milieu
Lorsqu’un deuxième du thorax et l‘autre au milieu du dos (fig. 29D).
secouriste ou un Dans tous les autres cas, le placement des électrodes
témoin arrivent sur doit rester conforme au schéma du fabriquant.
les lieux avec un
DAE, afin Contraintes
d’interrompre le Si la victime présente un timbre autocollant
moins longtemps médicamenteux sur la zone de pose des
possible les électrodes, le secouriste retire le timbre et essuie la
compressions zone avant de coller l‘électrode.
thoraciques, la RCP Si la victime présente un stimulateur cardiaque à
sera poursuivie l‘endroit de pose de l‘électrode (le plus souvent le
pendant son secouriste est déjà informé ou constate une cicatrice
installation. Elle et perçoit un boîtier sous la peau, sous la clavicule
cesse seulement droite), le secouriste colle l‘électrode à environ 8 à
quand le DAE donne 10 cm sous la bosse perçue.
l’ordre de ne plus Si la victime est allongée sur un sol mouillé (bord de
toucher la victime. piscine, pluie), le secouriste déplace la victime, si
possible et si besoin en se faisant aider, pour
l‘allonger sur une surface sèche avant de débuter la
défibrillation.
Si la victime est allongée à même une surface en
métal, si possible et en se faisant aider, le secouriste
déplace la victime ou glisse un tissu sous elle
(couverture) avant de débuter la défibrillation.
Si le DAE détecte un mouvement au cours de
l‘analyse, le secouriste doit s‘assurer de ne pas
toucher la victime au cours de l‘analyse. En
l‘absence de contact avec la victime, il vérifie la
respiration de celle-ci.
Fig. 29 : La défibrillation
Situation
La victime est consciente, ne se sent pas bien et présente des signes
inhabituels.
Objectif
Identifier les signes qui imposent un avis médical immédiat du SAMU
ou médecin traitant face à une victime qui présente un malaise.
Définition
Le malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du
fonctionnement de l‘organisme, sans pouvoir en identifier
obligatoirement l‘origine. Cette sensation, parfois répétitive, peut être
courte ou durable, de survenue brutale ou progressive.
Causes
Le malaise peut avoir diverses origines : maladies, intoxications,
allergies, …
Risques
Certains signes, apparemment sans gravité, peuvent être révélateurs
d‘une situation pouvant à tout moment entraîner une détresse vitale.
Principe d’action
Le secouriste, après avoir mis la victime au repos, doit recueillir et
transmettre les informations afin d‘obtenir un avis médical.
Signes
La victime consciente ne se sent pas bien et présente des signes
inhabituels.
Conduite à tenir
Rassurer et surveiller
MALAISES PARTICULIERS
Le malaise diabétique
Malaises cardiaques
La crise de nerfs
Une crise de nerfs peut En premier lieu, face à une crise d'agitation, il
être un moyen de est important d'isoler la victime.
manifester une souffrance Pour cela :
psychique et d'attirer on se retire avec la victime dans un endroit
tranquille et si possible faiblement éclairé
l'attention sur soi. Une
ou bien on fait sortir l'ensemble des témoins du
crise de nerfs peut lieu où l‘on se trouve avec la victime.
également être une Allongez la victime et lui parler pour la
réaction exceptionnelle rassurer.
face à un choc émotionnel Rafraîchissez-la éventuellement en appliquant
intense, une situation sur son front des compresses d'eau froide.
demandez-lui :
traumatisante ou une
Prenez-vous un traitement? Est-ce la première
frustration. fois que cela vous arrive?
Etes-vous suivi pour une maladie?
SIGNES Depuis quand vous sentez-vous mal?
Afin de ne pas aggraver un état d'agitation, il
Du fait d'une contrariété, est important de montrer une écoute
et en présence de témoins, bienveillante à la victime.
-la victime crie, pleure, Il ne faut pas chercher à maîtriser avec force
s'extériorise... la victime, surtout quand on est seul ; une
-elle présente des signes attitude calme suffit souvent à rassurer la
d'agitation personne ; Ni claque, ni seau d'eau ne sont
- sa respiration est nécessaires!
saccadée. En cas d‘absorption médicamenteuse, ne
-Elle peut se rouler par donnez ni à boire ni à manger ;
terre et avoir un Si la personne présente des intentions
comportement violent. suicidaires, ne la laisser seule à aucun moment.
Situation
La victime est consciente et présente une plaie
Objectif
Adapter les gestes de secours spécifiques à la gravité d‘une plaie.
Définition
La plaie est une lésion de la peau, revêtement protecteur du corps,
avec une atteinte possible des tissus situés en dessous.
Causes
La plaie est généralement secondaire à un traumatisme, elle est
provoquée par une coupure, une éraflure, une morsure ou une piqûre...
Risques
Suivant son importance et sa localisation, une plaie peut être à l‘origine
d‘une aggravation immédiate de l‘état de la victime (par hémorragie ou par
défaillance de la respiration).
Elle peut être aussi à l‘origine d‘une infection secondaire comme le tétanos.
Le tétanos est une maladie très grave, parfois mortelle. Seule la vaccination
antitétanique, effectuée tous les 10 ans chez l‘adulte et tous les 5 ans chez
l‘enfant, protège de cette maladie.
Signes
Une plaie est qualifiée de :
Plaie grave du fait :
- d‘une hémorragie associée,
- d‘un mécanisme pénétrant : objet tranchant ou perforant, morsures,
projectiles, …
- de sa localisation thoracique, abdominale ou oculaire,
- de son aspect : déchiqueté, écrasé, …
Plaie simple, lorsqu‘il s‘agit d‘une petite coupure superficielle, d‘une éraflure
saignant peu, qui n‘est pas située au niveau d‘un orifice naturel ou de l‘œil.
Principe d’action
Le secouriste doit identifier la gravité de la plaie afin d‘adopter une
conduite à tenir adaptée.
Conduite à tenir
Devant une victime consciente qui présente une plaie, le secouriste
doit évaluer sa gravité et adopter la conduite à tenir adaptée.
Plaie grave
Installer sans délai la victime en position d’attente :
- assise en présence d‘une plaie au thorax ; la position assise facilite la
respiration,
- allongée, jambes fléchies en présence d‘une plaie de l‘abdomen ; la
flexion des jambes préalablement allongées permet, par le
relâchement des muscles de l‘abdomen, de diminuer la douleur,
- yeux fermés et tête immobilisée en présence d‘une plaie à
l‘œil ; la fermeture des yeux et l‘immobilisation de la tête permettent de
limiter les risques d‘aggravation de la lésion,
- allongée dans tous les autres cas ; la position allongée permet de
prévenir les détresses et d‘éviter les complications.
Protéger la victime de la chaleur, du froid ou des intempéries.
Appeler les secours.
Appliquer les consignes données par les secours.
Surveiller la victime et la réconforter en lui parlant
régulièrement et en lui expliquant ce qui se passe.
Plaie simple
Se laver les mains à l’eau et au savon
Nettoyer la plaie :
Rincer abondamment la plaie à l‘eau courante, avec ou sans savon, en
s‘aidant d‘une compresse si besoin pour enlever les souillures. Le
lavage à l‘eau, avec ou sans savon, permet d‘éliminer la plupart des
germes qui pourraient provoquer une infection.
Désinfecter la plaie :
Utiliser éventuellement un antiseptique exemple dakin …
Protéger par un pansement adhésif :
Le pansement adhésif évite à la plaie d‘être à nouveau souillée. Ce dernier ne
collera parfaitement à la peau que quand elle sera sèche (fig. 30).
Risques
Les morsures et les piqûres d'animaux sont des accidents très fréquents, qui
exposent essentiellement à quatre risques :
Le saignement (dans ce cas il suffit d'appuyer sur la plaie);
L'infection;
Le tétanos;
L'action spécifique de la toxine ou des microbes apportés directement
par la morsure ou la piqûre.
Quelques gestes spécifiques s'imposent en fonction de l'animal ou de l'insecte à
l'origine de la plaie.
Conséquences
Les piqûres ou morsures entraînent :
des plaies dont les risques sont l‘hémorragie externe et l‘infection,
notamment pour les morsures d‘animaux,
l‘inoculation de substances toxiques, encore appelées « venin », qui
sont à l‘origine d‘effets :
o toxique direct générant des manifestations locales
désagréables (gonflement, rougeur, douleur…) pouvant se
généraliser et entraîner une détresse vitale (ex. : venin de
serpents).
o liés à la réaction de l‘organisme à l‘inoculation d‘un venin,
encore appelé « réaction allergique »
des maladies graves comme la RAGE qui apparaît plusieurs jours après la
morsure d‘un animal malade (chien…) et dont l‘évolution est toujours mortelle
après l‘apparition des premières manifestations. Cette maladie est prévenue par
la vaccination si elle est réalisée juste après la morsure.
Manifestations directes
Hémorragie externe,
Plaie sous forme de lésions ou de coupures, si elle est provoquée par
des dents pointues ou coupantes,
Plaie punctiforme unique ou multiple (piqûre d‘insecte, morsure de
serpent…)
Manifestations secondaires
Gonflement, rougeur et douleur locale, plus ou moins étendus autour de
la piqûre,
Plus rarement, des signes de détresse vitale qui peuvent être :
o Respiratoires, si la piqûre siège dans la bouche ou la gorge,
car le gonflement qu‘elle provoque peut entraîner une
obstruction des voies aériennes,
o Circulatoires, par action d‘un venin (action directe ou réaction
allergique grave), plus particulièrement chez l‘enfant,
o Neurologiques, par effet toxique de certains venins de
serpents, d‘araignées ou de scorpions…
Comment réagir ?
Devant une victime qui présente une piqûre ou une morsure d‘animal, il faut :
Arrêter le saignement et limiter le risque d‘infection,
Limiter la diffusion du venin, si possible,
Demander un avis médical,
Rassurer la victime.
Le risque infectieux (infections graves, tétanos, rage) doit être pris en compte et,
à ce titre, les sujets mordus doivent être examinés par un médecin.
Conduite à tenir
Morsure d’animal
Piqûre d’insecte
Rassurer la victime,
Inactiver le venin en plaçant la zone atteinte dans l‘eau chaude pendant
30 minutes au minimum (ce type de venin est en général détruit par la
chaleur),
Demander un avis médical.
Situation
La victime est consciente et présente une brûlure.
Objectif
Adapter les gestes de secours spécifiques à la gravité d‘une brûlure.
Définition
La brûlure est une lésion de la peau, des voies aériennes ou digestives le
plus souvent du fait d‘une élévation locale de la température.
Causes
La brûlure peut être provoquée par la chaleur, les substances chimiques,
l‘électricité, le frottement ou des radiations.
Risques
Suivant l‘étendue, la profondeur et la localisation, la brûlure peut entraîner :
- un danger immédiat comme une défaillance circulatoire (en cas de brûlure
étendue) ou respiratoire (lors d‘une brûlure au visage ou consécutive à
l'inhalation de fumée),
- une douleur sévère,
- des conséquences retardées comme l‘infection, les séquelles fonctionnelles ou
esthétiques.
Signes
Une brûlure est qualifiée de :
brûlure grave, dès lors que l‘on est en présence :
- d‘une ou plusieurs cloques dont la surface totale est supérieure à celle de la
moitié de la paume de la main de la victime (fig. 31),
- d‘une destruction plus profonde (aspect blanchâtre ou noirâtre, parfois
Principe d’action
Le secouriste doit refroidir toute brûlure, identifier sa gravité et adapter
les gestes de premiers secours.
Conduite à tenir
Devant une victime qui présente une brûlure et dans tous les cas, le
secouriste doit :
- refroidir la surface brûlée par ruissellement d‘eau tempérée du robinet (15
à 25 °C), au plus tard dans les 30 minutes suivant la brûlure ; ce
refroidissement immédiat limite l‘extension de la brûlure, ses conséquences et
réduit aussi la douleur,
- en parallèle, retirer les vêtements, s‘ils n‘adhèrent pas à la peau,
- évaluer la gravité de la brûlure.
Brûlure grave
Alerter les secours
Poursuivre le refroidissement, selon les consignes données
Installer la victime en position adaptée, après refroidissement :
- allongée en général,
CHAPITRE 12 : LES
TRAUMATISME DES OS ET DES
ARTICULATIONS
Situation
La victime est consciente et se plaint après un traumatisme.
Objectif
Eviter toute mobilisation d‘une victime qui souffre d‘un traumatisme des os et
des articulations en attendant les secours.
Définition
Un traumatisme se définit comme une lésion des os (fracture), des articulations
(entorse ou luxation), des organes ou de la peau.
Ces dernières ont été envisagées dans les 2 chapitres précédents (« Plaie » et «
Brûlure »).
Causes
Les traumatismes des os et des articulations peuvent être le résultat d‘un coup,
d‘une chute ou d‘un faux mouvement.
Risques
- Lorsque le choc ou le coup se situe au niveau de la tête, le danger principal
réside dans l‘atteinte du cerveau qui peut se révéler par une perte de
connaissance immédiate ou secondaire, et par d‘autres signes comme une
agitation ou une somnolence, des maux de tête persistants, des vomissements.
- Lorsque le choc atteint la colonne vertébrale (douleur du dos ou de la
nuque), le danger principal réside dans la lésion de la moelle épinière (qui
passe dans la colonne vertébrale), qui risque d‘entraîner une paralysie.
- Lorsque le choc atteint le thorax ou l‘abdomen, le danger réside dans
l‘atteinte des organes qui sont dans le thorax ou dans l‘abdomen et se révèle
par une difficulté respiratoire ou la survenue d‘un malaise dû à un saignement
interne.
Signes
Les principaux signes qui caractérisent les traumatismes sont :
- une douleur souvent vive,
- l‘impossibilité de bouger particulièrement le membre traumatisé,
- un gonflement et/ou une déformation visible de la zone atteinte,
- une coloration bleuâtre de la peau (bleu ou hématome),
- parfois paralysie, fourmillement et disparition de la sensibilité des
membres.
Principe d’action
Le secouriste ne doit pas bouger la victime et dans certains cas
immobiliser provisoirement le membre.
Conduite à tenir
La victime a perdu connaissance
Adopter la conduite à tenir face à une victime qui a perdu
connaissance
La victime est consciente et présente
immédiatement des signes de traumatisme
Conseiller fermement de ne pas mobiliser la partie atteinte, si le
traumatisme affecte le membre supérieur ou inferieur, réaliser une
immobilisation provisoire et improvisée (voir GT 12),
Alerter les secours,
Appliquer les consignes,
Protéger de la chaleur, du froid ou des intempéries,
Surveiller et parler régulièrement à la victime.
Nota :
Dans tous les cas et en cas d‘absence de tout type de tissus ou
autres obstacles empêchant la réalisation des techniques
d‘immobilisations, veillez à ne pas déplacer le membre traumatisé
et demandez à la victime de ne pas le bouger.
Geste technique
Immobilisations provisoires et improvisées
n° 12
INDICATIONS TECHNIQUE
. Traumatisme des Immobilisation du membre supérieur par un
membres. tissu triangulaire ou écharpe
Laisser la victime dans la position où elle se trouve
JUSTIFICATION (debout ou assise).
Toute lésion de
Se placer sur le côté et légèrement en arrière de la
l‘appareil locomoteur
victime qui soutient son membre atteint par l‘autre
est génératrice de
main.
douleurs et peut
Dans la mesure du possible, il faut, avant
aggraver l‘état d‘une
d‘immobiliser le membre, enlever les bracelets et les
victime par la
bagues, opération toujours plus facile à entreprendre
survenue de
immédiatement qu‘après l‘apparition du
complications,
gonflement…
L‘immobilisation
permet de diminuer Au préalable et dans les mesure du possible,
la douleur et d‘éviter réaliser une forme de gouttière par des revues ou
la survenue de ces autres, l‘attacher sur le membre par des liens assez
complications. large et long de tissus non extensible.
Engager une des pointes du triangle entre le coude
et le thorax et la faire passer sur l‘épaule du côté
blessé. Il faut que le sommet du triangle se trouve au
niveau du coude et que la base soit perpendiculaire à
l‘avant-bras à immobiliser (voir fig. 32) ;
POINTS CLEFS ajuster et déplisser le triangle jusqu‘à la base des
doigts ;
La réalisation d‘une rabattre la seconde pointe sur l‘avant-bras et la faire
immobilisation passer sur l‘épaule opposée au membre atteint (voir
provisoire doit : fig. 33) ;
- Eviter toute fixer l‘écharpe en nouant les deux pointes sur le côté
mobilisation du du cou et vérifier la bonne position de la main qui
membre atteint. doit toujours être placée légèrement au-dessus du
niveau du coude pour éviter qu‘elle ne gonfle ;
- Maintenir terminer la fixation au niveau du coude en torsadant
correctement la zone la partie libre de la pointe (queue de cochon) ou en
traumatisée. la fixant avec une épingle de sûreté ;
contrôler la coloration, la mobilité et la sensibilité
des doigts qui doivent être apparents.
TITRE 3
ANNEXES
ANNEXE A
GESTES DE RÉANIMATION EN FONCTION DE L’ÂGE
Le tableau ci-après constitue un récapitulatif de données contenues dans le présent référentiel technique.
Ces indications synthétisent les gestes de réanimation qui sont en fonction de l‘âge de la victime : Adulte,
enfant et nourrisson.
Gestes de secours Adulte et enfant de plus de 8 ans Enfant de 1 à 8 ans Nourrisson (0 à 1 an)
Obstruction grave et brutale des 5 claques dans le dos. 5 claques dans le dos. 5 claques dans le dos.
voies aériennes par un corps 5 compressions abdominales. 5 compressions abdominales. 5 compressions thoraciques.
étranger.
Assurer la liberté des voies Basculer la tête en arrière et élever le Basculer la tête en arrière et élever le Basculer la tête en arrière et élever
aériennes. Appeler « à l‘aide ». menton. menton. le menton.
Apprécier la respiration. Regarder les mouvements de la poitrine Regarder les mouvements de la Regarder les mouvements de la
et de l‘abdomen, écouter et sentir l‘air poitrine et de l‘abdomen, écouter et poitrine et de l‘abdomen, écouter et
expiré. sentir l‘air expiré. sentir l‘air expiré.
Si la victime respire, l‘installer en Position sur le côté, stable, maintien de Position sur le côté, stable, maintien de Position sur le côté, stable, maintien
position latérale de sécurité. la colonne cervicale, bouche ouverte la colonne cervicale, bouche ouverte de la colonne cervicale, bouche
tournée vers le sol, contrôle de la tournée vers le sol, contrôle de la ouverte tournée vers le sol, contrôle
respiration possible. respiration possible. de la respiration possible.
Gestes de secours Adulte et enfant de plus de 8 ans Enfant de 1 à 8 ans Nourrisson (0 à 1 an)
Si la victime ne respire ne pas, faire Victime sur un plan dur. Commencer par 5 insufflations Commencer par 5 insufflations
alerter les secours et réaliser une Au centre du thorax. initiales. initiales.
série de compressions thoraciques : Victime sur un plan dur. Victime sur un plan dur.
- Zone d‘appui : Immédiatement en dessous d‘une ligne Immédiatement en dessous d‘une
droite imaginaire réunissant les ligne droite imaginaire réunissant
mamelons de l‘enfant. les mamelons du nourrisson.
- Méthode de compression : Talon d‘une main, l‘autre main est Talon d‘une ou de deux main(s). Pulpe de 2 doigts.
placée sur la première. Relâcher le thorax complètement. Relâcher le thorax complètement
Relâcher le thorax complètement.
- Fréquence des compressions : Environ 100 / 120 fois par minute. Environ 100 / 120 fois par minute. Environ 100 / 120 fois par minute.
Après la première série de 2 insufflations efficaces (1 seconde par 2 insufflations efficaces (1 seconde par 2 insufflations efficaces (1 seconde
compressions thoraciques, réaliser insufflation). insufflation). par insufflation).
2 insufflations. Bouche-à-bouche ou bouche-à-nez. Bouche-à-bouche ou bouche-à-nez. Bouche-à-bouche et nez.
Utiliser un DAE : Réaliser 5 cycles de 30/2 de RCP Réaliser 5 cycles de 30/2 de RCP Pas d’utilisation du DAE chez le
avant d’installer le DAE avant d’installer le DAE nourrisson.
- Position des électrodes : Sur le thorax nu, une sous la clavicule Sur le thorax nu, électrodes à
droite, l‘autre sous l‘aisselle gauche. l‘emplacement indiqué sur le schéma.
Si le secouriste est seul, l‘alerte est Après avoir constaté l‘absence de Après 5 cycles de 30/2 de RCP. Après 5 cycles de 30/2 de RCP.
donnée : respiration.
ANNEXE B
EXAMINER ALERTER
oui PLS
d‘un malaise Mettre au repos
non RCP + DAE
ANNEXE C
CATASTROPHES, CONDUITES À TENIR
PARTICULIÈRES
PENDANT
Dans un bâtiment :
- ne pas tenter de sortir,
- s‘abriter sous une table solide, un bureau ou un lit massif et attendre la
fin de la secousse,
- s‘éloigner des baies vitrées, des fenêtres,
- ne pas allumer de flammes.
Dans la rue :
- se tenir à l‘écart des bâtiments, pour éviter les chutes d‘objets
(cheminées, tuiles...),
- rester au milieu des rues ou dans les espaces libres,
- s‘éloigner de ce qui peut s‘effondrer (bâtiments, mâts, fils électriques).
Dans un véhicule :
- arrêter le véhicule loin des bâtiments ou de tout ce qui peut tomber,
- arrêter le moteur, ne pas descendre et attendre la fin de la secousse.
Après une première secousse : se méfier des répliques, d’autres secousses
peuvent survenir.
APRÈS
Dans un bâtiment :
- couper l'eau, l'électricité,
- ne pas allumer de feux à flammes nues (allumettes, briquets). Ne pas fumer,
- en cas de fuite de gaz décelée à l‘odeur, ouvrir les portes et les fenêtres et
avertir les services de secours,
- évacuer le plus rapidement possible le bâtiment, ne pas utiliser les
ascenseurs.
Dans la rue :
- s‘éloigner de toute construction. Se diriger vers un endroit isolé en
prenant garde aux chutes d‘objets et aux fils électriques qui pendent,
- apporter de l‘aide aux personnes qui en ont besoin.
Dans un véhicule :
- ne pas revenir dans les constructions de la zone sinistrée sans l‘accord
des autorités.
Dans tous les cas :
- ne téléphoner aux services d‘urgence qu‘en cas d‘extrême nécessité,
pour éviter d‘encombrer les lignes,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées,
- éviter d'aller chercher ses enfants à l'école,
- écouter la radio pour connaître les consignes diffusées par les services
de secours,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.
APRÈS
- ne pas toucher les câbles tombés à terre,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.
Faire face à un feu de forêt
AVANT
- respecter les consignes incendies en périodes dites « feux de forêt »,
ne pas fumer ou faire du feu en zone boisée,
- repérer les chemins d'évacuation, les abris,
- prévoir des moyens de lutte (points d'eau, matériels) si votre
habitation se trouve dans un espace boisé,
- respecter les consignes de débroussaillement,
- informer la Protection Civile au plus vite en cas de feu débutant.
PENDANT
- alerter la Protection Civile,
- arroser les boiseries extérieures et les abords immédiats des habitations,
- fermer les portes et les fenêtres,
- occulter les aérations avec des linges humides,
- se tenir informer de la propagation du feu,
- en cas d'évacuation, se conformer aux consignes, n'emporter que le
strict nécessaire afin de quitter les lieux dans les délais les plus brefs,
- respirer à travers un linge humide si vous êtes dans la zone de la fumée,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées,
- éviter d'aller chercher ses enfants à l'école.
APRÈS
- s‘assurer que le feu est bien éteint,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.
PENDANT
- être attentif au système d'alerte,
- gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus
proches ou, à défaut, les étages supérieurs d'un immeuble
élevé et solide,
- ne pas utiliser les ascenseurs,
- ne pas revenir sur ses pas,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes
handicapées,
- ne pas aller chercher ses enfants à l'école,
- attendre les consignes des autorités ou le signal de fin
d'alerte pour quitter les points hauts et regagner son domicile.
ANNEXE D
Pour se soigner
Objets Utilisation
Pour se protéger
Objets Utilisation
Couteau
Couper des fils, du carton ou du plastique, de la
suisse et
nourriture, etc.
cutter
Couverture
Se protéger du froid, du chaud, des intempéries.
de survie
Allumettes /
Allumer les bougies, faire du feu.
Briquet
Pour se signaler
Objets Utilisation
Pour se désaltérer
Objets Utilisation
Pour se nourrir
Objets Utilisation
Réserve de nourriture
(ne nécessitant ni cuisson, ni Permet de se nourrir en cas de confinement.
hydratation)
REMERCIEMENTS
Bibliographie
Adaptation locale :
Positions d’attente :
4. Adnet F, Borron SW, Finot MA, Minadeo J, Baud FJ. Relation of body
position at the time of discovery with suspected aspiration pneumonia in
poisoned comatose patients. Crit Care Med. 1999;27(4):745-748.
5. Blake WE, Stillman BC, Eizenberg N, Briggs C, McMeeken JM.
The position of the spine in the recovery position—an experimental comparison
between the lateral recovery position and the modified HAINES position.
Resuscitation. 2002;53(3):289-297.
6. Doxey J. Comparing 1997 Resuscitation Council (UK) recovery
position with recovery position of 1992 European Resuscitation Council
guidelines: a user‘s perspective. Resuscitation. 1998;39(3):161-169.
7. Fulstow R, Smith GB. The new recovery position, a cautionary tale.
Resuscitation. 1993;26(1):89-91.
8. Gunn BD, Eizenberg N, Silberstein M, McMeeken JM, Tully EA,
Stillman BC, Brown DJ, Gutteridge GA. How should an unconscious person
with a suspected neck injury be positioned? Prehosp Disaster Med.
1995;10(4):239-244.
9. Kumar P, Touquet R. Perils of the recovery position: neurapraxia of
radial and common peroneal nerve. J Accid Emerg Med. 1996;13(1):69-70.
10. Leaves S, Donnelly P, Lester C, Assar D. Resuscitation. Trainees‘
adverse experiences of the new recovery position. Brit Med J.
1998;316(7146):1748- 1749.
11. Rathgeber J, Panzer W, Günther U, Scholz M, Hoeft A, Bahr J,
Kettler D.
12. Influence of different types of recovery positions on perfusion indices
of the forearm. Resuscitation. 1996;32(1):13-17.
13. Ryan AD, Larsen PD, Galletly DC. Comparison of heart rate variability
in supine, and left and right lateral positions. Anaesthesia. 2003;58(5):432-436.
14. Turner S, Turner I, Chapman D, Howard P, Champion P, Hatfield J,
James A, Marshall S, Barber S. A comparative study of the 1992 and 1997
recovery positions for use in the UK. Resuscitation. 1998;39(3):153-160.
Asthme
28. Lin PH, Bush RL, Lumsden AB. Proximal aortic stem-graft
displacement with type I endoleak due to Heimlich maneuver. J Vasc Surg.
2003;38:380- 382.
29. Mack L, Forbes TL, Harris KA. Acute aortic thrombosis following
incorrect application of the Heimlich maneuver. Ann Vasc Surg. 2002;16:130-
133.
30. Martin TJ, Bobba RK, Metzger R, Madalina M, Bollu M, Patel BG,
Kazemi MM. Acute abdominal aortic thrombosis as a complication of the
Heimlich maneuver. J Am Geriatr Soc. 2007;55(7):l146-1147.
31. Palleiro MM, Lopez CB, Pretel MC, Fernandez JS. Hepatic rupture
after Heimlich maneuver. Ann Emerg Med. 2007;49:825-826.
32. Roehm EF, Twiest MW, Williams RC Jr. Abdominal aortic
thrombosis in association with an attempted Heimlich maneuver. J Am Med
Assoc. 1983;249:1186-1187.
33. Valero V. Mesenteric laceration complicating a Heimlich maneuver.
Ann Emerg Med. 1986;15:105-106.
34. Wolf DA. Heimlich trauma: a violent maneuver. Am J Forensic Med
Pathol. 2001;22(1):65-67.
35. Homan CS, Maitra SR, Lane BP, Geller ER. Effective treatment of
acute alkali injury of the rat esophagus with early saline dilution therapy. Ann
Emerg Med. 1993;22(2):178-182.
36. Homan CS, Maitra SR, Lane BP, Thode HC, Sable M. Therapeutic
effects of water and milk for acute alkali injury of the esophagus. Ann Emerg
Med. 1994;24(1):14-20.
37. Homan CS, Maitra SR, Lane BP, Thode HC Jr, Davidson L.
Histopathologic evaluation of the therapeutic efficacy of water and milk
dilution for esophageal acid injury. Acad Emerg Med. 1995;2(7):587-591.
38. Homan CS, Singer AJ, Henry MC, Thode HC Jr. Thermal effects of
neutralization therapy and water dilution for acute alkali exposure in canines.
Acad Emerg Med. 1997;4(1):27-32.
39. Homan CS, Singer AJ, Thomajan C, Henry MC, Thode HC Jr. Thermal
characteristics of neutralization therapy and water dilution for strong acid
ingestion: an in-vivo canine model. Acad Emerg Med. 1998;5(4):286- 292.
40. Maull KI, Osmand AP, Maull CD. Liquid caustic ingestions: an in
vitro study of the effects of buffer, neutralization, and dilution. Ann Emerg
Med. 1985;14(12):1160-1162.
41. Bond GR. Home syrup of ipecac use does not reduce
emergency department use or improve outcome. Pediatrics.
2003;112(5):1061- 1064.
42. Caravati EM. Unintentional acetaminophen ingestion in children and
the potential for hepatotoxicity. J Toxicol Clin Toxicol. 2000;38(3):291-
296.
43. Czajka PA, Russell SL. Nonemetic effects of ipecac syrup.
Pediatrics. 1985;75(6):1101-1104.
44. Kornberg AE, Dolgin J. Pediatric ingestions: charcoal alone versus
ipecac and charcoal. Ann Emerg Med. 1991;20(6):648-651.
45. Kulig K, Bar-Or D, Cantrill SV, Rosen P, Rumack BH. Management of
acutely poisoned patients without gastric emptying. Ann Emerg Med.
1985;14(6):562- 567.
46. Pond SM, Lewis-Driver DJ, Williams GM, Green AC, Stevenson NW.
Gastric emptying in acute overdose: a prospective randomised controlled trial.
Med J Aust. 1995;163(7):345-349.
Douleur thoracique :
Brûlures :
69. Arrowsmith J, Usgaocar RP, Dickson WA. Electrical injury and the
frequency of cardiac complications. Burns. 1997;23(7-8):576-578.
70. Bailey B, Forget S, Gaudreault P. Prevalence of potential risk factors in
victims of electrocution. Forensic Sci Int. 2001;123(1):58-62.
71. Bailey B, Gaudreault P. Low-voltage electrical injury. Ann
Emerg Med. 1996;28(1):103.
72. Bartlett N, Yuan J, Holland AJ, Harvey JG, Martin HC, La Hei ER,
Arbuckle S, Godfrey C. Optimal duration of cooling for an acute scald contact
burn injury in a porcine model. J Burn Care Res. 2008;29:828-834.
73. Baxter H, More RH. The effect of the local reduction of temperature
on scald burns in the rat. Ann Surg. 1947;125:177-193.
74. Berberian GM. Temporary regional surface cooling and long-term
heparinization in the therapy of burns. Surgery. 1960;48:391-393.
75. Blomgren I, Eriksson E, Bagge U. Effect of cold water immersion
on oedema formation in the scalded mouse ear. Burns Incl Therm Inj.
1982;9:17- 20.
76. Boykin JV Jr, Eriksson E, Sholley MM, Pittman RN. Cold-water
treatment of scald injury and inhibition of histamine-mediated burn edema. J
Surg Res. 1981; 31:111-123.
77. Chen EH, Sareen A. Do children require ECG evaluation and
inpatient telemetry after household electrical exposures? Ann Emerg Med.
2007;49(1):64-67.
78. Claudet I, Maréchal C, Debuisson C, Salanne S. Risk of arrhythmia
and domestic low-voltage electrical injury. Arch Pediatr. 2010;17(4):343-349.
79. Cope O. The treatment of the surface burns. Ann Surg. 1943;117:885-
893.
80. Courtice FC. The effect of local temperature on fluid loss in thermal
burns. J Physiol. 1946;104:321-345.
118. Swain AH, Azadian BS, Wakeley CJ, Shakespeare PG. Management of
blisters in minor burns. Brit Med J (Clin Res Ed). 1987;295:181.
119. Tomkins KL, Holland AJ. Electrical burn injuries in children. J
Paediatr Child Health. 2008 Nov 28. [Epub ahead of print]
120. Tung KY, Chen ML, Wang HJ, Chen GS, Peck M, Yang J, Liu CC. A
seven-year epidemiology study of 12,381 admitted burn patients in Taiwan—
using the internet registration system of the childhood burn foundation. Burns.
2005;31(Suppl 1):S12-17.
121. Venter TH, Karpelowsky JS, Rode H. Cooling of the burn wound: The
ideal temperature of the coolant. Burns. 2007;33:917-922.
122. Wallace BH, Cone JB, Vanderpool RD, Bond PJ, Russell JB,
Caldwell FT Jr.
123. Retrospective evaluation of admission criteria for paediatric electrical
injuries. Burns. 1995; 21(8):590-593.
124. Wheeler ES, Miller TA. The blister and the second degree burn in
guinea pigs: The effect of exposure. Plast Reconstr Surg. 1976;57:74-83.
125. Wiedeman MP, Brigham MP. The effects of cooling on the
microvasculature after thermal injury. Microvasc Res. 1971;3:154-161.
126. Yuan J, Wu C, Holland AJ, Harvey JG, Martin HC, La Hei ER,
Arbuckle S, Godfrey TC. Assessment of cooling on an acute scald burn injury in
a por- cine model. J Burn Care Res. 2007;28:514-520.
127. Zhang LY, Li YJ, Luo BD, Li YL, Lin N. [Skin temperature changes in
Wistar rats with second-degree scald injury in hot and humid environment after
cooling therapy.] Di Yi Jun Yi Da Xue Xue Bao. 2004;24:1120-1122.
Saignement :
Garrots :
161. Balla JI, Elstein AS. Skull x-ray assessment of head injuries: a decision
analytic approach. Methods Inf Med. 1984; 23:135-138.
162. Bijur PE, Haslum M, Golding J. Cognitive and behavioral sequelae of
mild head injury in children. Pediatrics. 1990; 86:337-344.
163. Bivins HG, Ford S, Bezmalinovic Z, Price HM, Williams JL. The
effect of axial traction during orotracheal intubation of the trauma victim with
an unstable cervical spine. Ann Emerg Med. 1988; 17:25-29.
164. Bohlman HH. Acute fractures and dislocations of the cervical spine.
An analysis of three hundred hospitalized patients and review of the literature. J
Bone Joint Surg Am. 1979; 61:1119-1142.
165. Borovich B, Braun J, Guilburd JN, Zaaroor M, Michich M, Levy L,
Lemberger A, Grushkiewicz I, Feinsod M, Schächter I. Delayed onset of
traumatic extradural hematoma. J Neurosurg. 1985;63(1):30-34.
166. Brimacombe J, Keller C, Kunzel KH, Gaber O, Boehler M, Puhringer
F. Cervical spine motion during airway management: a cinefluoroscopic study
of the posteriorly destabilized third cervical vertebrae in human cadavers.
Anesth Analg. 2000; 91:1274-1278.
167. Casey R, Ludwig S, McCormick MC. Morbidity following minor head
trauma in children. Pediatrics. 1986; 78:497-502.
168. Chan KH, Mann KS, Yue CP, Fan YW, Cheung M. The significance of
skull fracture in acute traumatic intracranial hematomas in adolescents: a
prospective study. J Neurosurg. 1990; 72:189-194.
169. Chen TY, Wong CW, Chang CN, Lui TN, Cheng WC, Tsai MD, Lin
TK. The expectant treatment of asymptomatic supratentorial epidural
hematomas. Neurosurgery. 1993; 32(2):176-179.
170. Crosby ET. Tracheal intubation in the cervical spine-injured patient.
CanvJ Anaesth. 1992; 39:105-109.
171. Dacey RG Jr, Alves WM, Rimel RW, Winn HR, Jane JA.
Neurosurgical complications after apparently minor head injury: assessment of
risk in a series of 610 patients. J Neurosurg. 1986; 65:203-210.
172. Dahl-Grove DL, Chande V, Barnoski A. Closed head injuries in
children: is hospital admission always necessary? Pediatr Emerg Care. 1995;
11:86-88.
173. Davis JW, Phreaner DL, Hoyt DB, Mackersie RC. The etiology of
missed cervical injuries. J Trauma. 1993;34:342-346.
174. Davis RL, Hughes M, Gubler KD, Waller PL, Rivara FP. The use of
cranial CT scans in the triage of pediatric patients with mild head injury.
Pediatrics. 1995; 95:345-349.
175. Davis RL, Mullen N, Makela M, Taylor JA, CohenW, Rivara FP.
Cranial computed tomography scans in children after minimal head injury with
loss of consciousness. Ann Emerg Med. 1994; 24:640-645.
176. Dietrich AM, Bowman MJ, Ginn-Pease ME, Kosnick E, King DR.
Pediatric head injuries: can clinical factors reliably predict an abnormality on
computed tomography? Ann Emerg Med. 1993;22:1535-1540.
177. Domeier RM, Evans RW, Swor RA, Hancock JB, Fales W, Krohmer J,
FrederikShork MA. The reliability of prehospital clinical evaluation for
potential spinal injury is not affected by the mechanism of injury. Prehosp
Emerg Care. 1999; 3:332-337.
178. Ebisu T, Yamaki T, Kobori N, Tenjin H, Kuboyama T, Naruse S,
Horikawa Y, Tanaka C, Higuchi T, Hirakawa K. Magnetic resonance imaging
of brain contusion. Surg Neurol. 1989; 31(4):261-267.
179. Greenspan AI, MacKenzie EJ. Functional outcome after pediatric
head injury. Pediatrics. 1994; 94:425-432.
180. Groswasser Z, Redier-Groswasser I, Soroker N, Machtey Y. Magnetic
resonance imaging in head injured patients with normal late computed
tomography scans. Surg Neurol. 1987; 27:331-337.
181. Hadley DM, Teasdale GM, Jenkins A, Condon B, MacPherson P,
Patterson J, Rowan JO. Magnetic resonance imaging in acute head injury. Clin
Radiol. 1988;39:131-139.
182. Hahn YS, McLone DG. Risk factors in the outcome of children with
minor head injury. Pediatr Neurosurg. 1993;19:135-142.
183. Hatashita S, Koga N, Hosaka Y, Takagi S. Acute subdural hematoma:
severity of injury, surgical intervention and mortality. Neurol Med Chir
(Tokyo). 1993; 33(1):13-18.
184. Hauswald M, Ong G, Tandberg D, Omar Z. Out-of-hospital spinal
immobilization: its effect on neurologic injury. Acad Emerg Med. 1998; 5:214-
219.
185. Hendrick EB, Harwood-Hash M, Hudson MB. Head injuries in
children: a survey of 4465 consecutive cases at the hospital for sick children,
Toronto, Canada. Clin Neurosurg. 1964; 11:46-65.
186. Hennes H, Lee M, Smith D, Sty JR, Losek J. Clinical predictors of
severe head trauma in children. Am J Dis Child. 1988;142(10):1045-1047.
187. Hoffman JR, Mower WR, Wolfson AB, Todd KH, Zucker MI. Validity
of a set of clinical criteria to rule out injury to the cervical spine in patients with
blunt trauma. National Emergency X-Radiography Utilization Study Group. N
Engl J Med. 2000; 343:94-99.
188. Immordino FM. Management of minor head trauma. Bull Clin
Neurosci. 1986; 51:81-88.
189. Knuckey NW, Gelbard S, Epstein MH. The management of
asymptomatic epidural hematomas: a prospective study. J Neurosurg.
1989;70:392-396.
190. Levin HS, Amparo E, Eisenberg HM, Williams DH, High WM Jr,
McArdle CB, Weiner RL. Magnetic resonance imaging and computerized
tomography in relation to the neurobehavioral sequelae of mild and moderate
head inju- ries. J Neurosurg. 1987;66(5):706-713.
191. Levin HS, Amparo EG, Eisenberg HM, Miner ME, High WM Jr,
Ewing-Cobbs L, Fletcher JM, Guinto FC Jr. Magnetic resonance imaging after
closed head injury in children. Neurosurgery. 1989;24(2):223-227.
192. Lobato RD, Rivas JJ, Gomez PA, Castañeda M, Cañizal JM, Sarabia R,
Cabrera A, Muñoz MJ. Head-injured patients who talk and deteriorate into
coma. J Neurosurg. 1991;75(2):256-261.
193. Masters SJ. Evaluation of head trauma: efficacy of skull films. Am J
Roentge- nol. 1980;135:539-547.
194. Merrett JD, McDonald JR. Symptoms at one year following concussion
from minor head injuries. Injury. 1979;10:225-230.
195. Panacek EA, Mower WR, Holmes JF, Hoffman JR. Test performance
of the individual nexus low-risk clinical screening criteria for cervical spine
injury. Ann Emerg Med. 2001;38:22-25.
196. Pang D, Horton JA, Herron JM, Weilberger JE, Vries JK. Nonsurgical
management of extradural hematomas in children. J Neurosurg. 1983;59:958-
971.
197. Pieretti-Vanmarcke R, Velmahos GC, Nance ML, Islam S, Falcone
RA Jr, Wales PW, Brown RL, Gaines BA, McKenna C, Moore FO, Goslar PW,
Inaba K, Barmparas G, Scaife ER, Metzger RR, Brockmeyer DL, Upperman JS,
Estrada J, Lanning DA, Rasmussen SK, Danielson PD, Hirsh MP, Consani
HF, Stylianos S, Pineda C, Norwood SH, Bruch SW, Drongowski R, Barraco
RD, Pasquale MD, Hussain F, Hirsch EF, McNeely PD, Fallat ME, Foley DS,
Iocono JA, Bennett HM, Waxman K, Kam K, Bakhos L, Petrovick L, Chang Y,
Masiakos PT. Clinical clearance of the cervical spine in blunt trauma patients
younger than 3 years: A multi-center study of the American Association for the
Surgery of Trauma. J Trauma. 2009;67(3):543-550.
198. Podolsky S, Baraff LJ, Simon RR, Hoffman JR, Larmon B, Ablon W.
Efficacy of cervical spine immobilization methods. J Trauma. 1983;23:461-465.
199. Reid DC, Henderson R, Saboe L, Miller JD. Etiology and clinical
course of missed spinal fractures. J Trauma. 1987;27:980-986.
200. Rivara F, Tanaguchi D, Parish RA, Stimac GK, Mueller B. Poor
prediction of positive computed tomographic scans by clinical criteria in
symptomatic pediatric head trauma. Pediatrics. 1987;80:579-584.
201. Rosenthal BW, Bergman I. Intracranial injury after moderate head
trauma in children. J Pediatr. 1989;3:346-350.
202. Royal College of Radiologists Working Party on the Effective Use of
Diagnostic Radiology. Patient selection for skull radiography in uncomplicated
head injury. Lancet. 1983; 15:115-118.
203. Sainsbury CP, Sibert JR. How long do we need to observe head injuries
in hospital? Arch Dis Child. 1984; 59:856-859.
204. Scaife ER, Metzger RR, Brockmeyer DL, Upperman JS, Estrada J,
Lanning DA, Rasmussen SK, Danielson PD, Hirsh MP, Consani HF, Stylianos
S, Pineda SH, Bruch SW, Drongowski R, Barraco RD, Pasquale MD, Hussain
F, Hirsch EF, McNeely PD, Fallat ME, Foley DS, Iocono JA, Bennett HM,
Waxman K, Kam K, Bakhos L, Petrovick L, Chang Y, Masiakos PT. Clinical
clearance of the cervical spine trauma patients younger than 3 years: A multi-
center study of the American Association for the Surgery of Trauma. J
Trauma. 2009; 67:543-550.
205. Schunk JE, Rodgerson JD,Woodward GA. The utility of head
computed tomographic scanning in pediatric patients with normal neurologic
examination in the emergency department. Pediatr Emerg Care. 1996; 12:160-
165.
206. Seelig JM, Becker DP, Miller JD, Greenberg RP, Ward JD, Choi SC.
Traumatic acute subdural hematoma. N Engl J Med. 1981;304(25):1511-1518.
207. Sekino H, Nakamura N, Yuki K, Sato J, Kikuchi, Sanada S. Brain
lesions detected by CT scans in cases of minor head injuries. Neurol Med
Chir (Tokyo). 1981;21:677-683.
208. Shackford SR, Wald SL, Ross SE, Cogbill TH, Hoyt DB, Morris JA,
Mucha PA, Pachter HL, Sugerman HJ, O‘Malley K, et al. The clinical utility of
computed tomographic scanning and neurologic examination in the
management of patients with minor head injuries. J Trauma. 1992;33(3):385-
394.
209. Snoek J, Minderhoud JM, Wilmink JT. Delayed deterioration following
mild head injury in children. Brain. 1984;107:15-36.
210. Snow RB, Zimmerman RD, Gandy SE, Deck MD. Comparison of
magnetic resonance imaging and computerized tomography in the evaluation of
head injury. Neurosurgery. 1986;18:45-52.
211. Stiell IG, Wells GA, Vandemheen KL, Clement CM, Lesiuk H, De
Maio VJ, Laupacis A, Schull M, McKnight RD, Verbeek R, Brison R, Cass D,
Dreyer J, Eisenhauer MA, Greenberg GH, MacPhail I, Morrison L, Reardon
M, Wor- thington J. The Canadian C-spine rule for radiography in alert and
stable trauma patients. J Am Med Assoc. 2001;286(15):1841-1848.
212. Stiell IG, Lesiuk H, Wells GA, Coyle D, McKnight RD, Brison R,
Clement C, Eisenhauer MA, Greenberg GH, Macphail I, Reardon M,
Worthington J, Ver- beek R, Rowe B, Cass D, Dreyer J, Holroyd B, Morrison
L, Schull M, Laupacis A; Canadian CT Head and C-Spine Study Group.
Canadian CT head rule study for patients with minor head injury: methodology
for phase II (validation and economic analysis). Ann Emerg Med.
2001;38(3):317-322.
213. Sundheim SM, Cruz M. The evidence for spinal immobilization:
an estimate of the magnitude of the treatment benefit. Ann Emerg Med.
2006;48:217-219.
214. Teasdale GM, Murray G, Anderson E, Mendelow AD, MacMillan R,
Jennett B, Brookes M. Risks of acute traumatic intracranial complications in
hematoma in children and adults: implications for head injuries. Brit Med J.
1990;300(6721):363-367.
215. Touger M, Gennis P, Nathanson N, Lowery DW, Pollack CV Jr,
Hoffman JR, Mower WR. Validity of a decision rule to reduce cervical spine
radiography in elderly patients with blunt trauma. Ann Emerg Med.
2002;40:287-293.
216. Viccellio P, Simon H, Pressman BD, Shah MN, Mower WR, Hoffman
JR. A prospective multicenter study of cervical spine injury in children. Pediat-
rics. 2001;108(2):E20.
217. Wrightson P, McGinn V, Gronwall D. Mild head injury in preschool
children: evidence that it can be associated with a persisting cognitive defect. J
Neurol Neurosurg Psychiatry. 1995;59:375-380.
218. Yokota H, Kurokawa A, Otsuka T, Kobayashi S, Nakazawa S.
Significance of magnetic resonance imaging in acute head injury. J Trauma.
1991;31:351- 357.
219. Zimmerman RA. Cranial computed tomography in diagnosis and
management of acute head trauma. Am J Roentgenol. 1978;131:27-34.
220. Abarbanell NR. Prehospital midthigh trauma and traction splint use:
recommendations for treatment protocols. Am J Emerg Med. 2001;19:137-140.
221. Anderson GH, Harper WM, Connolly CD, Badham J, Goodrich N,
Gregg PJ. Preoperative skin traction for fractures of the proximal femur. A ran-
domised prospective trial. J Bone Joint Surg Br. 1993;75:794-796.
222. Auerbach PS, Geehr EC, Ryu RK. The reel splint: experience with a
new traction splint apparatus in the prehospital setting. Ann Emerg Med.
1984;13:419-422.
223. Ayata R, Shiraki H, Fukuda T, Takemura M, Mukai N, Miyakawa S.
The effects of icing after exercise on jumper‘s knee. Jpn J Phys Fitness Sports
Med. 2007;56:125-130.
224. Bassett FH 3rd, Kirkpatrick JS, Engelhardt DL, Malone TR.
Cryotherapy-induced nerve injury. Am J Sports Med. 1992;20:516-518.
225. Basur RL, Shephard E, Mouzas GL. A cooling method in the treatment
of ankle sprains. Practitioner. 1976;216:708-711.
226. Bleakley CM, McDonough SM, MacAuley DC, Bjordal J.
Cryotherapy for acute ankle sprains: a randomised controlled study of two
different icing protocols. Brit J Sports Med. 2006;40:700-705.
227. Chu RS, Browne GJ, Lam LT. Traction splinting of femoral shaft
fractures in a paediatric emergency department: time is of the essence? Emerg
Med (Fremantle). 2003;15:447-452.
228. Cote DJ, Prentice WE Jr, Hooker DN, Shields EW. Comparison of
three treatment procedures for minimizing ankle sprain swelling. Phys Ther.
1988;68:1072-1076.
229. Dykstra JH, Hill HM, Miller MG, Cheatham CC, Michael TJ, Baker
RJ. Comparisons of cubed ice, crushed ice, and wetted ice on intramuscular
and surface temperature changes. J Athl Train. 2009;44:136-141.
230. Finsen V, Borset M, Buvik GE, Hauke I. Preoperative traction in
patients with hip fractures. Injury. 1992;23:242-244.
231. Graham CA, Stevenson J. Frozen chips: an unusual cause of severe
frost-bite injury. Brit J Sports Med. 2000;34:382-383.
232. Hocutt JE Jr, Jaffe R, Rylander CR, Beebe JK. Cryotherapy in ankle
sprains. Am J Sports Med. 1982;10:316-319.
233. Kanlayanaphotporn R, Janwantanakul P. Comparison of skin surface
temperature during the application of various cryotherapy modalities. Arch Phys
Med Rehabil. 2005;86:1411-1415.
234. Kenny C. Compartment pressures, limb length changes and the ideal
spherical shape: a case report and in vitro study. J Trauma. 2006;61:909-912.
235. Merrick MA, Jutte LS, Smith ME. Cold modalities with different
thermodynamic properties produce different surface and intramuscular
temperatures. J Athl Train. 2003;38:28-33.
236. Moeller JL, Monroe J, McKeag DB. Cryotherapy-induced common
peroneal nerve palsy. Clin J Sport Med. 1997;7:212-216.
237. Parker MJ, Handoll HH. Pre-operative traction for fractures of the
proximal femur in adults. Cochrane Database Syst Rev. 2006;3:CD000168.
238. Resch S, Bjarnetoft B, Thorngren KG. Preoperative skin traction or
pillow nursing in hip fractures: a prospective, randomized study in 123 patients.
Disabil Rehabil. 2005;27:1191-1195.
239. Rosen JE, Chen FS, Hiebert R, Koval KJ. Efficacy of preoperative skin
trac- tion in hip fracture patients: a prospective, randomized study. J Orthop
Trauma. 2001;15:81-85.
240. Yip DK, Chan CF, Chiu PK, Wong JW, Kong JK. Why are we still
using pre- operative skin traction for hip fractures? Int Orthop. 2002;26:361-
364.
Plaies et blessures :
Morsures d’animaux :
270. Callaham ML. Treatment of common dog bites: infection risk factors.
JACEP. 1978;7(3):83-87.
271. Dean DJ, Baer GM, Thompson WR. Studies on the local treatment of
rabies- infected wounds. Bull World Health Organ. 1963;28(4):477-486.
272. Kaplan MM, Cohen D, Koprowski H, Dean D, Ferrigan L. Studies on
the local treatment of wounds for the prevention of rabies. Bull World Health
Organ. 1962; 26:765-775.
Morsures de serpent :
Succion
Compression :
278. Bush SP, Green SM, Laack TA, Hayes WK, Cardwell MD, Tanen DA.
Pressure immobilization delays mortality and increases intracompartmental
pressure after artificial intramuscular rattlesnake envenomation in a porcine
model. Ann Emerg Med. 2004;44(6):599-604.
279. German BT, Hack JB, Brewer K, Meggs WJ. Pressure-immobilization
bandages delay toxicity in a porcine model of eastern coral snake (Micrurus
fulvius fulvius) envenomation. Ann Emerg Med. 2005;45(6):603-608.
280. Howarth DM, Southee AE, Whyte IM. Lymphatic flow rates and first-
aid in simulated peripheral snake or spider envenomation. Med J Aust. 1994;
161(11- 12):695-700.
281. Norris RL, Ngo J, Nolan K, Hooker G. Physicians and lay people are
unable to apply pressure immobilization properly in a simulated snakebite
scenario. Wilderness Environ Med. 2005;16(1):16-21.
282. Simpson ID, Tanwar PD, Andrade C, Kochar DK, Norris RL. The
Ebbinghaus retention curve: training does not increase the ability to apply
pressure immobilisation in simulated snake bite—implications for snake bite
first aid in the developing world. Trans R Soc Trop Med Hyg. 2008;102(5):451-
459.
283. Sutherland SK, Coulter AR, Harris RD. Rationalisation of first-aid
measures for elapid snakebite. Lancet. 1979;1(8109):183-185.
Elévation :
284. Burch JM, Agarwal R, Mattox KL, Feliciano DV, Jordan GL Jr. The
treatment of crotalid envenomation without antivenin. J Trauma. 1988;28(1):35-
43.
285. Campbell BT, Corsi JM, Boneti C, Jackson RJ, Smith SD, Kokoska
ER. Pediatric snakebites: lessons learned from 114 cases. J Pediatr Surg.
2008;43(7):1338- 1341.
286. Wagner CW, Golladay ES. Crotalid envenomation in children:
selective conservative management. J Pediatr Surg. 1989;24(1):128-131.
287. Yerzingatsian KL. Snakebite—rest and elevation in the management of
a selected group of patients in an urban setting. S Afr J Surg. 1997;35(4):188-
189.
Méduse :
299. Hartwick RF, Callanan VI, Williamson JA. Disarming the box
jellyfish. Nematocyst inhibition in Chironex fleckeri. Med J Aust. 1980; 1:15-
20.
300. http://www.ingentaconnect.com/content/els/00410101/1996/00000034/
00000002/art83658
301. http://www.springerlink.com/content/l781k525210l056l/
302. http://www.springerlink.com/content/u38706x315035702/
303. Little M, Pereira P, Mulcahy R, Cullen P, Carrette T, Seymour J.
Severe car- diac failure associated with presumed jellyfish sting. Irukandji
syndrome? AnaesthIntens Care. 2003;31(6):642-647.
304. Loten C, Stokes B, Worsley D, Seymour JE, Jiang S, Isbister GK. A
randomised controlled trial of hot water (45°C) immersion versus ice packs for
pain relief in bluebottle stings. Med J Aust. 2006;184(7):329-333.
305. Mianzan HW, Fenner PJ, Cornelius PF, Ramírez FC. Vinegar as a
disarming agent to prevent further discharge of the nematocysts of the stinging
hydromedusa Olindias sambaquiensis. Cutis. 2001;68(1):45-48.
306. Nomura JT, Sato RL, Ahern RM, Snow JL, Kuwaye TT, Yamamoto
LG. A randomized paired comparison trial of cutaneous treatments for acute
jellyfish (Carybdea alata) stings. Am J Emerg Med. 2002; 20(7):624-626.
307. Pereira PL, Carrette T, Cullen P, Mulcahy RF, Little M, Seymour J.
Pressure immobilisation bandages in first-aid treatment of jellyfish
envenomation: current recommendations reconsidered. Med J Aust.
2000;173(11-12):650- 652.
308. Seymour J, Carrette T, Cullen P, Little M, Mulcahy RF, Pereira PL.
The use of pressure immobilization bandages in the first aid management of
cubozoan envenomings. Toxicon. 2002;40(10):1503-1505.
309. Sutherland SK, Tibballs J. Australian Animal Toxins. Oxford
University Press, Melbourne, 2001.
310. Thomas CS, Scott SA, Galanis DJ, Goto RS. Box jellyfish (Carybdea
alata) in Waikiki. The analgesic effect of sting-aid, Adolph‘s meat tenderizer
and fresh water on their stings: a double-blinded, randomized, placebo-con-
trolled clinical trial. Hawaii Med J. 2001; 60(8):205-207, 210.
311. Williamson JA, Callanan VI, Hartwick RF. Serious envenomation by
the Northern Australian box jellyfish (Chironex fleckeri). Med J Aust. 1980;
1:13-15.
312. Williamson JA, Fenner PJ, Burnett JW (Eds.). Venomous and
Poisonous Marine Animals. Sydney: Univ of NSW Press; 1993.
313. Yoshimoto CM, Yanagihara AA. Cnidarian (coelenterate)
envenomation in Hawaii improves following heat application. Trans R Soc Trop
Med Hyg. 2002; 96(3):300-303.
Arrêt cardiaque :
314. Berg RA, Hilwig RW, Kern KB, Babar I, Ewy GA. Simulated mouth-
to-mouth ventilation and chest compressions (bystander cardiopulmonary
resus- citation) improves outcome in a swine model of prehospital pediatric
asphyxial cardiac arrest. Crit Care Med. 1999;27(9):1893-1899.
315. Berg RA, Hilwig RW, Kern KB, Ewy GA. ―Bystander‖ chest
compressions and assisted ventilation independently improve outcome from
piglet asphyxial pulseless ―cardiac arrest‖. Circulation. 2000;101(14):1743-
1748.
316. Berg RA, Kern KB, Hilwig RW, Berg MD, Sanders AB, Otto CW,
Ewy GA. Assisted ventilation does not improve outcome in a porcine model
of single-rescuer bystander cardiopulmonary resuscitation. Circulation.
1997;95(6):1635-1641.
317. Berg RA, Kern KB, Hilwig RW, Ewy GA. Assisted ventilation
during ―bystander‖ CPR in a swine acute myocardial infarction model does not
improve outcome. Circulation. 1997;96(12):4364-4371.
318. Berg RA, Kern KB, Sanders AB, Otto CW, Hilwig RW, Ewy GA.
Bystander car- diopulmonary resuscitation. Is ventilation necessary?
Circulation. 1993;88(4 Pt 1):1907-1915.
319. Berg RA, Sanders AB, Kern KB, Hilwig RW, Heidenreich JW, Porter
ME, Ewy GA. Adverse hemodynamic effects of interrupting chest compressions
for rescue breathing during cardiopulmonary resuscitation for ventricular
fibrillation cardiac arrest. Circulation. 2001;104(20):2465-2470.
320. Berg RA, Wilcoxson D, Hilwig RW, Kern KB, Sanders AB, Otto CW,
Eklund DK, Ewy GA. The need for ventilatory support during bystander CPR.
Ann Emerg Med. 1995;26(3):342-350.
321. Bobrow BJ, Clark LL, Ewy GA, Chikani V, Sanders AB, Berg
RA, Rich- man PB, Kern KB. Minimally interrupted cardiac resuscitation by
emer- gency medical services for out-of-hospital cardiac arrest. J Am Med
Assoc. 2008;299(10):1158-1165.
322. Bossaert L, Van Hoeyweghen R, Cerebral Resuscitation Study
Group.
323. Bystander cardiopulmonary resuscitation (CPR) in out-of-hospital
cardiac arrest. Resuscitation. 1989;56:S55-S69.
324. Deakin CD, O‘Neill JF, Tabor T. Does compression-only
cardiopulmonary resuscitation generate adequate passive ventilation during
cardiac arrest? Resuscitation. 2007;75(1):53-59.
325. Dorph E, Wik L, Steen PA. Dispatcher-assisted cardiopulmonary
resuscita- tion. An evaluation of efficacy amongst elderly. Resuscitation.
2003;56(3):265- 273.
326. Dorph E, Wik L, Stromme TA, Eriksen M, Steen PA. Oxygen delivery
and return of spontaneous circulation with ventilation: compression
359. Atkins DL, Jorgenson DB. Attenuated pediatric electrode pads for
automated external defibrillator use in children. Resuscitation. 2005;66(1):31-
37.
360. Atkins DL, Scott WA, Blaufox AD, Law IH, Dick M 2nd, Geheb F,
Sobh J, Brewer JE. Sensitivity and specificity of an automated external
defibrillator algorithm designed for pediatric patients. Resuscitation. 2008;
76(2):168-174.
373. Drezner JA, Rogers KJ, Zimmer RR, Sennett BJ. Use of automated
external defibrillators at NCAA Division I universities. Med Sci Sports
Exerc. 2005;37(9):1487-1492.
374. Fleischhackl R, Roessler B, Domanovits H, Singer F, Fleischhackl S,
Foitik G, Czech G, Mittlboeck M, Malzer R, Eisenburger P, Hoerauf K. Results
from Austria‘s nationwide public access defibrillation (ANPAD) programme
collected over 2 years. Resuscitation. 2008;77(2):195-200.
375. Hallstrom AP, Ornato JP, Weisfeldt M, Travers A, Christenson J,
McBurnie MA, Zalenski R, Becker LB, Schron EB, Proschan M; Public Access
Defibrillation Trial Investigators. Public-access defibrillation and survival after
out-of-hospital cardiac arrest. N Engl J Med. 2004;351(7):637-646.
376. Hazinski MF, Markenson D, Neish S, Gerardi M, Hootman J, Nichol
G, Taras H, Hickey R, O‘Connor R, Potts J, van der Jagt E, Berger S,
Schexnayder S, Garson A Jr, Doherty A, Smith S; American Heart Association
Emergency
377. Cardiovascular Care Committee. Response to cardiac arrest and
selected life-threatening medical emergencies: the medical emergency response
planfor schools—a statement for healthcare providers, policymakers, school
administrators, and community leaders. American Heart Association,
Emergency Cardiovascular Care Committee. Pediatrics. 2004; 113:155- 168.
378. Hickey RW, Cohen DM, Strausbaugh S, Dietrich AM. Pediatric
patients requiring CPR in the prehospital setting. Ann Emerg Med. 1995;
25:495-501.
379. Kleinman ME, Chameides L, Schexnayder SM, Samson RA, Hazinski
MF, Atkins DL, Berg MD, de Caen AR, Fink EL, Freid EB, Hickey RW,
Marino BS, Nadkarni VM, Proctor LT, Qureshi FA, Sartorelli K, Topjian A,
van der Jagt EW, Zaritsky AL. Pediatric advanced life support: 2010 American
Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and
Emergency Cardiovascular Care. Pediatrics.126(5):e1361-1399.
380. Markenson D, Pyles L, Neish S. Ventricular fibrillation and the use of
automated external defibrillators on children. Pediatrics. 2007;120(5):e1368-
1379.
381. Mogayzel C, Quan L, Graves JR, Tiedeman D, Fahrenbruch C,
Herndon P.Out-of-hospital ventricular fibrillation in children and adolescents:
causes and outcomes. Ann Emerg Med. 1995;25:484-491.
382. Mosesso VN, Davis EA, Auble TE, Paris PM, Yealy DM. Use of
automatic external defibrillators by police officers for treatment of out-of-
hospital cardiac arrest. Ann Emerg Med. 1998;32:200-207.
383. Peberdy MA, Ottingham LV, Groh WJ, Hedges J, Terndrup TE,
Pirrallo RG, Mann NC, Sehra R; PAD Investigators. Adverse events associated
with lay emergency response programs: the public access defibrillation trial
expe- rience. Resuscitation. 2006;70(1):59-65.
384. Rossano JW, Quan L, Kenney MA, Rea TD, Atkins DL. Energy doses
for treatment of out-of-hospital pediatric ventricular fibrillation. Resuscitation.
2006;70(1):80-89.
385. Samson RA, Berg RA, Bingham R, Biarent D, Coovadia A, Hazinski
MF, Hickey RW, Nadkarni V, Nichol G, Tibballs J, Reis AG, Tse S, Zideman
D, Potts J, Uzark K, Atkins D. Use of automated external defibrillators for
children: an update: an advisory statement from the pediatric advanced life
support task force, International Liaison Committee on Resuscitation.
Circulation. 2003; 107(25):3250-3255.
386. Valenzuela TD, Roe DJ, Cretin S, Spaite DW, Larsen MP. Estimating
effectiveness of cardiac arrest interventions: a logistic regression survival
model. Circulation. 1997; 96:3308-3313.
387. Watts DD. Defibrillation by basic emergency medical technicians:
effect on survival. Ann Emerg Med. 1995;26:635-639.
388. White RD, Asplin BR, Bugliosi TF, Hankins DG. High discharge rate
after out-of-hospital ventricular fibrillation with rapid defibrillation by police
and paramedics. Ann Emerg Med. 1996; 28:480-485.
389. Zaritsky A, Nadkarni V, Hazinski MF, Foltin G, Quan L, Wright J,
Fiser D, Zideman D, O‘Malley P, Chameides L; American Academy of
Pediatrics; American Heart Association; European Resuscitation Council.
Recom- mended guidelines for uniform reporting of pediatric advanced life
support: the pediatric Utstein style. Ann Emerg Med. 1995;26:487-503.
Méthodes de ventilation :