Vous êtes sur la page 1sur 155

Croissant-Rouge Tunisien

Equipe Pédagogique Nationale

FORMATION aux PREMIERS


SECOURS

Référentiel technique à l’usage des


formateurs du Croissant-Rouge Tunisien
EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Référentiel technique FPS Page 2


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Le présent référentiel technique est préparé par l‘équipe


pédagogique nationale ;

Sous la direction du Secrétaire Général du CRT

Référentiel technique FPS Page 3


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

AVANT PROPOS

Nous vivons dans un monde où les sources de risques, de dangers et de menaces


sont multiples et variées, qu‘elles surgissent en termes d‘accidents domestiques
ou de travail, de risques naturels ou technologiques, des actes de terrorisme et de
violences urbaines. Le citoyen est le premier acteur de sa propre sécurité et celle
des autres.
Les expériences vécues par les volontaires sur le terrain au cours du printemps
arabe ont soulevé plusieurs questions liées à l‘accès plus sûr et à l‘adaptation de
la formation à la réalité des besoins.
Une approche plus centrée sur la victime tenant compte de tous les aléas même
psychologiques et lui conférant un rôle central dans la protection de sa vie et
celle des autres est désormais privilégiée.

D‘autre part la divergence des programmes de formation aux premiers secours


enseignés au sein du Croissant-Rouge Tunisien est objectivée au cours de la
rencontre nationale des expériences en Décembre 2012, se qui appelle au besoin
de mettre en place un nouveau curriculum alliant les expériences collectées sur
le terrain et les dernières recommandations des sociétés savantes à ce propos.

Ainsi le Croissant-Rouge Tunisien a produit ce référentiel national pour la


formation aux premiers secours de base qui s‘inscrit dans un processus continu
de suivi, d‘évaluation et de mise à jour. Afin d‘acquérir les réflexes nécessaires
pour assurer la sécurité au quotidien, le CRT propose dans ce référentiel une
formation à 3 volets :
 Une première partie définissant le cadre volontaire,
 Une deuxième partie permettant une initiation à la réduction des
risques,
 Une troisième partie permettant d‘obtenir les compétences de premiers
secours.

Nota : ce référentiel contient des parties extraites de plusieurs référentiels


publiés par le centre de référence de la Fédération Internationale des Sociétés
de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en matière de premiers secours.

Référentiel technique FPS Page 4


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

TABLE DES MATIERES


Page
Titre 1 CADRE GENERAL 6
Chapitre 1 Termes et définitions 8
Chapitre 2 Programme 10
Titre 2 COMPÉTENCES DU SECOURISTE 14
Partie 1 Mouvement et cadre du volontaire 15
Partie 2 Initiation à la réduction des risques 27
Partie 3 Les Premiers Secours 35
Chapitre 1 Définir les premiers secours 36
Chapitre 2 La protection 40
Chapitre 3 Le bilan ou l‘examen 46
Chapitre 4 L‘alerte 48
Chapitre 5 L‘obstruction des voies aériennes par un corps étranger 51
Chapitre 6 L‘hémorragie externe 60
Chapitre 7 La perte de connaissance 65
Chapitre 8 L‘arrêt cardiaque 73
Chapitre 9 Les malaises 88
Chapitre 10 Les plaies 94
Chapitre 11 Les brulures 100
Chapitre 12 Les traumatismes des os et des articulations 103
Titre 3 ANNEXES 107
Annexe A Gestes de réanimation en fonction de l‘âge 108
Annexe B Schéma général de l‘action de premiers secours 111
Annexe C Catastrophes, conduites à tenir particulières 112
Annexe D Contenu du Catakit 118
REMERCIEMENTS 123
BIBLIOGRAPHIE 124

Référentiel technique FPS Page 5


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Nota : Les représentations graphiques du présent référentiel


t e c h n i q u e ont pour objectif d’en rendre la lecture et la compréhension
plus aisées.
Ces illustrations, photographies, infographies, images, … ne remplacent pas la
rédaction proprement dite, qui constitue exclusivement la réglementation.

Référentiel technique FPS Page 6


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

TITRE 1

CADRE GENERAL

Référentiel technique FPS Page 7


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

INTRODUCTION
Le présent référentiel technique de formation aux premiers secours a comme
objectifs
- de standardiser le contenu de la formation aux premiers secours
- de mettre à jour les techniques enseignées dans la formation aux
premiers secours au sein du CRT.
- de clarifier, détailler et articuler le contenu technique de la formation
aux premiers secours
Il est applicable aux sessions de formation destinées au grand public
particulièrement les apprenants d‘âge supérieur à 12 ans et de niveau scolaire
minimum de 6ième année primaire.

La formation comprend une évaluation qui permet à l‘apprenant validé


d‘obtenir une Attestation de Premiers Secours.

D‘autres référentiels techniques adaptés à des jeunes d‘âge inférieur seront


publiés ultérieurement par le CRT.

La formation aux premiers secours routiers destinée aux chauffeurs de taxi, aux
chauffeurs de louages ou autre public intéressé disposera de son propre
référentiel.

Ce référentiel technique de formation aux premiers secours définie :


- Le cadre volontaire au sein du mouvement et du CRT.
- L‘initiation à la réduction des risques
- Les techniques de premiers secours.

L‘élaboration des techniques de premiers secours est basée sur une approche
scientifique et sur la prise en compte des recommandations des sociétés savantes
nationales et mondiales.

Ce référentiel technique ne peut être dispensé que par les formateurs titulaires
du certificat de moniteur de premiers secours.

Les formateurs sont astreints à suivre une formation continue de mise à niveau
et de maintien des acquis techniques capitalisées.

Cette formation exclut l‘apprentissage de tout geste dangereux.

Référentiel technique FPS Page 8


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 1

TERMES ET DÉFINITIONS
Pour les besoins du présent référentiel technique, les termes et définitions
suivants s‘appliquent :
Apprenant
Participant à une action de formation. Personne engagée et active dans un
processus d‘apprentissage ou de perfectionnement des connaissances et de leur
mise en œuvre.
Attestation de Premiers Secours APS
Document écrit, délivré par le Croissant-Rouge Tunisien dispensateur de
l‘action de formation, reconnaissant au titulaire un niveau de compétences
vérifié par une évaluation formative.
DAE
Défibrillateur Automatisé Externe.
Evaluation de la formation
Action d‘apprécier, à l‘aide de critères définis préalablement, l‘atteinte des
objectifs pédagogiques d‘une action de formation. Cette évaluation peut être
faite à des temps différents, par des acteurs différents : apprenant, formateur,
membre de l‘EPN du CRT et ENS.
Formateur
Personne exerçant une activité reconnue de formation qui comporte une part de
face à face pédagogique et une part de préparation, de recherche et de formation
personnelles au service du transfert des savoirs et du savoir-être. Il peut être un
moniteur de premiers secours, moniteur de premiers secours en équipes ou
instructeur.
IRR
Initiation à la réduction des risques
PLS
Position Latérale de Sécurité.
Référentiel technique de formation aux premiers secours
Le référentiel technique décline l‘ensemble des connaissances et des attitudes
professionnelles nécessaires pour exercer une activité de formation de premiers
secours.

Référentiel technique FPS Page 9


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

RCP
Réanimation Cardio-Pulmonaire.
SAMU
Service d‘Aide Médicale Urgente.
VA
Voies Aériennes.
PC
Protection Civile
CRT
Croissant-Rouge Tunisien
ENS
Equipe National de Secourisme
EPN
Equipe Pédagogique Nationale
DIH
Droit International Humanitaire
FPS
Formation aux Premiers Secours

Référentiel technique FPS Page 10


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 2
PROGRAMME
Le programme de la formation aux premiers secours comprend les unités
suivantes

Programme de Formation aux Premiers Secours


FPS : 10 heures 35 mn environ
De face à face pédagogique

VOLUME
DESCRIPTIF
HORAIRE

Partie 1 : MOUVEMENT ET CADRE DU VOLONTAIRE 0 h 50 mn

Historique et emblèmes 0 h 08

Présentation du mouvement (CICR, FICR et Sociétés


0 h 05
nationales)

Les 7 principes fondamentaux 0 h 07

Le CRT et ses activités / programmes prioritaires 0 h 10

Le droit international humanitaire 0h 10

Charte du volontaire 0 h 10

Partie 2 : INITIATION A LA REDUCTION DES RISQUES 1 h 00 mn

Initiation à la réduction des risques (IRR) 1 h 00

Partie 3 : LES PREMIERS SECOURS

Chapitre 1 : DEFINIR LES PREMIERS SECOURS : 0 h15 mn

objectifs, recommandation et présentation des parties du


0 h 15 min
programme de la formation

Référentiel technique FPS Page 11


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Chapitre 2 : LA PROTECTION : 0 h 35 min

La protection 0 h 10 min

Les techniques de dégagement d‘urgence :


 traction par les chevilles 0 h 25 min
 traction par les poignets
 dégagement d‘un véhicule

Chapitre 3: LE BILAN OU L’EXAMEN 0 h 10 min

Chapitre 4 : L’ALERTE : 0 h 20 min

L‘alerte 0 h 15 min

La chaine de secours 0 h 5 min

Chapitre 5 : L’OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES PAR UN


CORPS ÉTRANGER : 0 h 45 min

obstruction totale

La désobstruction des VA chez l‘adulte 0 h 30 min

La désobstruction des VA chez le nourrisson 0 h 10 min

Obstruction partielle des voies aériennes 0 h 05 min

Chapitre 6 : LES HÉMORRAGIES EXTERNES : 0 h 40 min

La compression locale 0 h 30 min

Le saignement par la bouche, le nez ou autre 0 h 10 min

Chapitre 7 : LA PERTE DE CONNAISSANCE : 1 h 00 min

La position latérale de sécurité 1 h 00 min

Chapitre 8 : L’ARRET CARDIAQUE : 2 h 20 min

La RCP chez l‘adulte 1 h 45 min

Référentiel technique FPS Page 12


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

La RCP chez l‘enfant et le nourrisson 0 h 20 min

l‘utilisation du DAE chez l‘adulte 0 h 15 min

Chapitre 9 : LA VICTIME SE PLAINT D’UN MALAISE : 0 h 40 min

Les malaises : généralité 0 h 08 min

Hypoglycémie 0 h 08 min

Attaque cardiaque (angine de poitrine et infarctus) 0 h 08 min

Crises épileptiques et crises hystériques 0 h 08 min

Autre malaise (douleur du ventre et crise d‘asthme) 0 h 08 min

Chapitre 10 : LES PLAIES : 0 h 40 min

La plaie grave 0 h 20 min

La plaie simple 0 h 05 min

Les plaies particulières (morsures et piqures) 0 h 15 min

Chapitre 11 : LES BRULURES 0 h 15 min

La brûlure 0 h 10 min

Les brûlures particulières 0 h 05 min

Chapitre 12 : LA VICTIME SE PLAINT APRES UN TRAUMATISME


DES OS ET DES ARTICULATIONS : 1 h 05 min

Le traumatisme du dos, du cou et/ou de la tête 0 h 20 min

Le traumatisme des membres : Technique


d‘immobilisation membre supérieur (avec moyens
disponibles : écharpes, chemise…..) et technique
0 h 45 min
d‘immobilisation membre inférieur (immobilisation avec
membre sain)

Référentiel technique FPS Page 13


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

ÉVALUATION ET CLOTURE : 0 h 15 min

incluse dans le temps de la formation


Evaluation formative :
(tout au long de la formation)

Evaluation et clôture de la
0 h 15 min
formation

Référentiel technique FPS Page 14


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

TITRE 2

COMPÉTENCES DU SECOURISTE

Référentiel technique FPS Page 15


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

PARTIE 1 :
MOUVEMENT ET CADRE DU
VOLONTAIRE

Référentiel technique FPS Page 16


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

MOUVEMENT ET CADRE DU
VOLONTAIRE

Objectif :
Former des secouristes conscients de leur appartenance au Mouvement
qui adhèrent aux principes fondamentaux et qui respectent leurs devoirs
et droits au sein du CRT.

Définition :
Cette partie définit l‘origine, les différentes composantes du Mouvement,
ses emblèmes et la charte qui fixe les droits et les devoirs du volontaire
qui sera formé aux premiers secours.

Justification :
Pour former un secouriste efficace, sérieux, pertinent, remplissant bien
ses tâches, il faut qu‘il adhère aux principes et valeurs du Mouvement,
qu‘il connaisse les significations des emblèmes, et qu‘il les respecte.

Référentiel technique FPS Page 17


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Historique et présentation du
Mouvement
Henry Dunant et la naissance du Mouvement

Henry Dunant né le 8 mai 1828 à Genève, a joué le rôle de pionnier dans la


création du Mouvement de la Croix-Rouge et dans l‘acceptation par les Etats
des principes qui sont à la base du Droit international humanitaire.

Naissance de la Croix-Rouge
Le 24 juin 1859, Solferino inaugure une période de conflits très meurtriers, avec
des batailles où mourront des dizaines de milliers de soldats.

Visitant le champ de bataille de Solferino à l'occasion d'un voyage d'affaires, un


homme d‘affaire genevois de 31 ans, Henry Dunant, s'indigne du sort réservé
aux blessés et organise des premiers secours. De retour à Genève, il lance un
appel à l'opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino.
Lui-même s'entretient avec l'empereur Napoléon III.

Avec quatre amis Genevois, connus sous le nom « la commission de cinq » -


Moynier, Dunant, le général Dufour et les docteurs Appia et Maunoir, ils créent
le 17 Février 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir
les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).

Le CICR reste le principal moteur du développement du droit international


humanitaire.

Henry Dunant a reçu le premier Prix Nobel de la Paix en 1901 et décède le 30


octobre 1910 à Heiden.

Référentiel technique FPS Page 18


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Le Mouvement international de la
Croix-Rouge et du croissant-rouge
Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est le
plus grand réseau humanitaire au monde.
Sa mission est :
- d‘alléger les souffrances humaines,
- de protéger la vie et la santé
- de faire respecter la dignité humaine, particulièrement dans les conflits
armés et d‘autres situations d‘urgence.

Le Mouvement, qui est présent dans tous les pays, est soutenu par des millions
de volontaires.
Les composantes du Mouvement sont :

- le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)


- la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge (Fédération internationale)
- 188 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (SN)

Chacune de ces composantes a sa propre identité juridique et son propre rôle,


mais elles sont toutes unies par sept Principes fondamentaux : humanité,
impartialité, neutralité, indépendance, volontariat, unité et universalité.
Toutes les composantes du Mouvement sont tenues à respecter ces Principes et
de les faire respecter.
En plus d‘être unies par ces principes, les composantes du Mouvement ont
l‘obligation de coordonner leurs actions et de coopérer, ainsi que de veiller à ce
que leurs actions soient complémentaires.

Le CICR créé en 1863, est à l‘origine du Mouvement, a la mission


exclusivement humanitaire :
- de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d‘autres
situations de violence, et de leur porter assistance.
- de diriger et coordonner les activités internationales de secours du
Mouvement dans les conflits armés.

La Fédération internationale a été fondée en 1919. C‘est


une organisation composée de membres, les Sociétés nationales.
Ses objectifs stratégiques sont :

Référentiel technique FPS Page 19


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

- sauver des vies,


- protéger les moyens d‘existence
- renforcer le relèvement après les catastrophes et les crises
- promouvoir des modes de vies sains et sûrs
- promouvoir l‘intégration sociale et une culture de non-violence et de
paix.

Sociétés nationales : Il y a 188 SN de la Croix-Rouge et du


Croissant-Rouge dans le monde. Elles sont reconnues et agissent en tant
qu‘auxiliaires des pouvoirs publics de leurs pays respectifs dans le domaine
humanitaire.
Leurs missions :
- de fournir des services de secours en cas de catastrophe
- d‘établir des programmes de santé et d‘action sociale.
- De porter assistance à la population civile en temps de guerre
- De soutenir les services sanitaires des forces armées.
En tant que partenaires, les composantes du Mouvement aident les
communautés à se renforcer et à devenir plus sûres par divers projets de
développement et activités humanitaires. Le Mouvement travaille aussi en
coopération avec les gouvernements, les donateurs et d‘autres organisations
humanitaires pour porter assistance aux personnes vulnérables dans le monde
entier.

Référentiel technique FPS Page 20


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Emblèmes du mouvement

Le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge avait


jusqu‘à 1949 trois emblèmes mondialement reconnus : la Croix-Rouge, le
Croissant-Rouge et le Lion et le Soleil Rouge, dessinés tous sur un fond blanc.
Ce dernier n‘est plus utilisé après la révolution islamiste Iranienne.

Ces emblèmes sont utilisés à deux fins : l‘identification et la protection.

Il s‘agit de symboles humanitaires, mondialement reconnus dans le droit


national et international sous le couvert des Conventions de Genève de 1949.

Les emblèmes protègent les personnes ne prenant pas part au combat (civils,
médecins, membres des services de secours) et celles ne combattant plus
(soldats blessés, malades et naufragés, prisonniers de guerre).

En 2005, le Cristal Rouge a été adopté comme emblème supplémentaire


pouvant être utilisé par les États présentant des difficultés avec la Croix-Rouge
ou le Croissant-Rouge en raison de la teneur religieuse que certains y
perçoivent. Bien qu‘il n‘existe pas de lien religieux avec aucun de ces
emblèmes.

En 2006, le Cristal Rouge a été approuvé comme emblème pouvant être utilisé
par une Société nationale membre du Mouvement international de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge.

La FICR travaille avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et


toutes les Sociétés nationales pour protéger les emblèmes contre toute utilisation
détournée et abusive, et il est essentiel qu‘ils demeurent reconnus comme
symboles d‘assistance neutre et indépendante à tout moment, et comme
garanties de protection en situation de conflit ou d‘urgence.

Référentiel technique FPS Page 21


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Les sept Principes fondamentaux


Proclamés par la XXème conférence internationale de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge (Vienne, 1965), les sept principes fondamentaux révisés
sont contenus dans les statuts du Mouvement international de la Croix-
Rouge et du Croissant-Rouge, adoptés par la XXVème Conférence
internationale de la Croix-Rouge (Genève, 1986).

1 mission
HUMANITÉ : Prévenir et alléger en toutes circonstances les souffrances des
hommes, protéger la vie et la santé ainsi qu'à faire respecter la personne
humaine, favoriser la compréhension mutuelle, l'amitié, la coopération et une
paix durable entre tous les peuples.

3 principes de comportement
IMPARTIALITÉ : Secourir les individus à la mesure de leur souffrance et
subvenir aux détresses les plus urgentes, sans aucune distinction de nationalité,
de race, de religion, de condition sociale et d'appartenance politique.
NEUTRALITÉ : S'abstenir de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux
controverses d'ordre politique, racial, religieux et idéologique, afin de garder la
confiance de tous.
INDEPENDANCE : Conserver une autonomie qui permette d'agir toujours
selon les principes du Mouvement, tout en restant un auxiliaire des pouvoirs
publics dans leur activité humanitaire et en respectant les lois qui régissent son
pays.

3 principes d’organisation
VOLONTARIAT : Il s‘agit d‘un Mouvement de secours volontaire et
désintéressé.

UNITÉ : Il ne peut y avoir qu'une seule société de la Croix-Rouge ou du


Croissant-Rouge dans un même pays. Elle doit être ouverte à tous et étendre son
action humanitaire au territoire entier.

UNIVERSALITÉ : Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du


Croissant-Rouge, au sein duquel toutes les sociétés ont des droits égaux et le
devoir de s'entraider, est universel.

Référentiel technique FPS Page 22


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Le Croissant-Rouge Tunisien et ses


activités
Le Croissant-Rouge Tunisien (CRT) est une organisation d‘utilité publique,
auxiliaire des pouvoirs publics créé le 07 octobre 1956, membre du mouvement
international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge depuis le 6 mai 1957.

Structure du CRT
Un comité central : composé de 16 membres élus tous les 3 ans par des
représentants régionaux
24 comités régionaux : un comité dans chaque gouvernorat, composé de 9
membres élus tous les 3 ans par les représentants locaux
264 comités locaux : un comité local dans chaque délégation, composé de 9
membres élus tous les 3 ans parmi les volontaires du comité

Programmes prioritaires du Croissant-Rouge


Tunisien
1- Social : activité au profit des personnes vulnérables, à besoins
spécifiques… pendant des périodes particulière : rentrée scolaire, mois
de ramadan, Aïds surtout pour les porteurs d‘handicaps, les personnes
âgées et les enfants non accompagnés…
2- Santé : éducation sanitaire générale ou spécifique comme la prévention
des IST- SIDA, organisation des consultations, promotion don du sang,
dépistage des maladies…
3- Secours : préparation, gestion des catastrophes, former des volontaires
pour intervenir en cas de catastrophe, faire des simulations, convois
d‘aides internationales, réduction des risques et aide au relèvement…..
4- Secourisme : sensibilisation, formation, club de secourisme, prévention
routière, sauvetage nautique …
5- Diffusion des principes et des valeurs humanitaires
6- Jeunesse : volontariat, encadrement, formation, échange…
7- Thèmes récents : la migration, les changements climatiques, la lutte
contre la violence …

Référentiel technique FPS Page 23


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Le Droit International Humanitaire


(DIH)

Le DIH peut aujourd'hui être considéré comme un droit véritablement universel.

Où trouve-t-on le droit international


humanitaire ?
Le DIH se trouve essentiellement dans les quatre Conventions de Genève de
1949. La quasi-totalité des États est aujourd'hui liée par celles-ci. Les
Conventions de 1949 ont été complétées par deux traités : les deux protocoles
additionnels de 1977 relatifs à la protection des victimes des conflits armés.

Les conventions de Genève instaurent deux principes importants : la protection


et la redevance, qui ont pour but le respect de l'être humain et de sa dignité en
temps de conflit. La première convention de Genève a entériné la création de la
Croix-Rouge.

Que réglementent les conventions de Genève ?


Elles commandent :

 que les civils ne soient pas impliqués dans les hostilités et que les
militaires hors combat soient protégés ;
 que ceux qui souffrent soient secourus et soignés sans aucune
discrimination et que leur dignité soit respectée.

Que concernent-elles ?
 1ère Convention : protection des malades et blessés des forces
armées en campagne.
 2ème Convention : protection des malades et blessés et naufragés
dans les forces armées sur mer.
 3ème Convention : traitement des prisonniers de guerre.
 4ème Convention : protection des populations civiles.

Référentiel technique FPS Page 24


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Elles sont complétées par 2 protocoles additionnels (1977) relatifs à :


- la protection des victimes des conflits armés internationaux
- la protection des victimes de conflits armés non internationaux.
Puis par d’autres conventions notamment sur la réglementation des armes :
 Convention d’Ottawa sur l‘interdiction des mines anti-personnel
 Traités spécifiques interdisant ou restreignant l'emploi de certaines
armes (biologiques ou chimiques, armes à laser aveuglantes,
incendiaires ou balles qui explosent ou s'aplatissent facilement dans le
corps humain…)
Quand le droit international humanitaire
s'applique-t-il ?
Le DIH s'applique uniquement aux conflits armés et ne couvre pas les situations
de tensions internes ou de troubles intérieurs, comme les actes de violence
isolés. Il s'applique seulement lorsqu'un conflit a éclaté, et de la même manière
pour toutes les parties, quelle que soit celle qui a déclenché les hostilités.

Les dispositions du DIH sont distinctes, selon qu'il s'agit d'un conflit armé
international ou d'un conflit armé non international.

Référentiel technique FPS Page 25


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Charte du volontaire
« Le volontariat est l’éthique humanitaire »

Le Croissant-Rouge Tunisien a pour vocation de prévenir et apaiser toutes les


souffrances humaines.
Ses Volontaires agissent sur le terrain : dans les régions en conflits, victimes de
catastrophes naturelles et partout en Tunisie auprès des personnes les plus
vulnérables.
Le Croissant-Rouge Tunisien fonde sur le volontariat un réseau national de
solidarité humaine de proximité : il accueille de nombreux volontaires et engage
sa responsabilité vis-à-vis d‘eux et de la population.

Le volontariat : un engagement responsable au service des plus vulnérables

Le Volontaire s‘engage à :
• adhérer aux 7 principes fondamentaux et aux objectifs du Croissant-Rouge
Tunisien,
• connaître les Conventions de Genève et leurs champs d‘application,
• accepter une formation pour les missions confiées,
• accepter l‘encadrement, le travail d‘équipe et la collaboration avec l‘ensemble
des membres du Croissant-Rouge Tunisien,
• respecter la personnalité d‘autrui, celle de l‘Association et faire preuve d‘une
discrétion assimilable au secret professionnel,
• respecter la « Clause de réserve », propre au Croissant-Rouge Tunisien :
« Aucune déclaration orale ou écrite, relative à une mission ou action accomplie
au titre du Croissant-Rouge Tunisien tant au niveau local que national ou
international, ne pourra être faite sans l‘accord de l‘autorité du Croissant-Rouge
Tunisien ayant ordonné les missions ou l‘action.
• Aucun volontaire du Croissant-Rouge Tunisien ne peut faire état de son
appartenance à celui-ci à des fins personnelles (politiques, idéologiques,
commerciales, …), tout manquement pouvant entraîner des préjudices graves et
occasionner de ce fait l‘application de sanctions allant de la suspension à la
radiation de fonction,
• être assidu et responsable dans l‘accomplissement des tâches assumées.
Rendre compte des tâches accomplies et les évaluer régulièrement :
« La mission acceptée est sacrée et doit être absolument remplie. Le volontaire
devra rendre compte de sa mission.
En cas d‘empêchement imprévu, Le volontaire ayant accepté une mission est
tenu d‘en faire part immédiatement à son chef direct et, en cas d‘impossibilité
de liaison avec celui-ci, de prendre toutes dispositions pour se faire remplacer
par un autre volontaire. La mission acceptée et non remplie entraînera une

Référentiel technique FPS Page 26


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

suspension de trois mois, avec retrait provisoire des cartes, brassards, insignes,
matériel du Croissant-Rouge, etc… En cas de récidive, la radiation définitive
sera prononcée. ».

Le croissant-rouge tunisien : le choix d’agir


Le Croissant-Rouge Tunisien s’engage à :
• informer clairement le Volontaire sur :
- les principes fondamentaux du Mouvement,
- les objectifs et le fonctionnement du Croissant-Rouge,
- les tâches qu‘il aura à accomplir et les relations qu‘il devra respecter dans sa
mission,
• établir les conditions de son engagement :
– temps consacré
– place occupée
– remboursement ou non des frais occasionnés par la mission
– couverture des risques encourus par le Volontaire ou des dommages
que celui-ci ferait encourir à des tiers du fait de ses activités
– cadre et limite de son action
– liens et soutien,
• veiller à la bonne orientation des Volontaires vers la tâche ou la mission
adéquate et au bon accomplissement de celle-ci,
• offrir au Volontaire l‘encadrement, la formation et le soutien nécessaires,
• définir clairement les modalités de sa collaboration avec tous les autres
membres actifs du Croissant-Rouge

Le Croissant-Rouge Tunisien se réserve la possibilité de mettre fin à la


collaboration du Volontaire en cas de non-respect de la Charte ou de
cessation de la mission.

Le volontaire du croissant-rouge tunisien


Le Volontaire est une personne (homme ou femme), qui, au sein du Croissant-
Rouge Tunisien s‘engage de son plein gré dans une action au service de l‘autre
pour lui apporter, outre ses compétences, sa présence, son regard, sa parole. Il
doit pouvoir trouver dans l‘Association un épanouissement personnel.

À ……………………………, le ………………………

Nom, prénom et signature de Nom, prénom et signature du


l‘autorité qualifiée du C.R.T Volontaire

Référentiel technique FPS Page 27


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

PARTIE 2 :
INITIATION A LA REDUCTION
DES RISQUES

Référentiel technique FPS Page 28


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Initiation à la réduction des risques

Objectif
Développer une attitude responsable en envisageant les actions
concrètes à réaliser pour se préparer le plus efficacement à faire face à une
catastrophe individuelle ou collective.

Définition
La catastrophe est la survenue brutale d‘un évènement dangereux qui
déstabilise les personnes qui en sont victimes : le citoyen, sa famille, la
communauté. Cette définition est valable aussi bien pour une catastrophe
majeure que pour une catastrophe individuelle. Cependant, si lors d‘un accident
de la vie courante les services de secours fonctionnent « normalement », lors
d‘une catastrophe majeure ils sont le plus souvent débordés voire dépassés et
ne sont plus en mesure d‘intervenir aussi rapidement que ce que l‘on peut
espérer. Le citoyen est donc, durant une période plus ou moins longue, le
seul acteur de secours, celui de sa propre survie et de celle de ses proches.
L’initiation à la réduction des risques (IRR) consiste à développer des
comportements adaptés pour se préparer, prévenir et répondre efficacement à
ces catastrophes. Il s‘agit d‘une véritable attitude d’autoprotection qui passe
par une prise de conscience de sa vulnérabilité face aux risques d‘accident en
général et aux risques majeurs en particulier.

Justification
Dans toutes les catastrophes, le citoyen est non seulement le premier témoin
mais surtout le premier intervenant, premier acteur de secours, sans que tout
système de secours, quelle que soit sa qualité, ne peut que constater les
dommages entraînés par son absence d‘action.
L‘analyse et le retour d‘expérience montrent que les comportements inadaptés
ou dangereux des premiers témoins et l‘insuffisance ou l‘absence de leur
préparation contribuent à aggraver les conséquences de l‘évènement.
Pour cela, o n propose cette initiation à la réduction des risques permettant au
citoyen de prendre conscience de sa vulnérabilité et de devenir un premier
intervenant, un premier acteur de l‘urgence.

Référentiel technique FPS Page 29


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Risque
 Qu’est-ce que le risque ?
Le risque est la conjonction entre la probabilité de survenue d‘un
évènement et les conséquences de cet évènement.
Ces conséquences peuvent être matérielles et/ou humaines.
Le risque majeur est un risque de faible probabilité mais aux conséquences
très lourdes avec notamment de nombreuses victimes.

 Comment gérer le risque ?


Gérer un risque, c‘est repérer un évènement potentiellement dangereux,

En déterminer ses causes et ses conséquences éventuelles et rechercher dans


quelles conditions ce risque pourrait être transformé en accident.
Si plusieurs risques sont identifiés, il est alors nécessaire de les hiérarchiser
selon plusieurs paramètres comme le degré d‘exposition au risque et sa gravité,
c‘est-à-dire le délai disponible avant de devoir mener une action de sauvegarde.
Il ne suffit pas de repérer et de hiérarchiser les risques. Il faut également
connaître son propre degré d‘implication face à ces risques (Je suis concerné ou
pas par ce risque) et sa propre vulnérabilité (Je peux être atteint par ses
conséquences ou pas).
La prise de conscience du risque permet d‘agir :
- en réduisant le risque si c‘est possible, voire en l‘évitant,
- en réduisant sa propre vulnérabilité qui représente l‘essence même de
l’autoprotection.

Catastrophes : classification des risques


Les différents types de risques qui sont susceptibles d‘entraîner une
catastrophe sont regroupés en 5 grandes familles :
- les risques naturels : inondation, avalanche, feu de forêt, mouvement
de terrain, tempête, séisme, cyclone, éruption volcanique, …,
- les risques technologiques : risques industriels, nucléaires, biologiques,
ruptures de barrage, ...,
- les risques de transports collectifs (personnes, matières dangereuses)
font partie intégrante des risques technologiques. On en fait cependant un cas
particulier car les enjeux varient en fonction de l'endroit où se produit
l'accident,
- les risques de la vie quotidienne : accidents domestiques, accidents de la
route, ...,
- les risques liés aux conflits : guerre, guérillas, terrorisme.
Seules les trois premières catégories font partie de ce qu'on appelle les risques
majeurs.

Référentiel technique FPS Page 30


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Fig. 1 : Courbe de Farmer

Principes de survie
La préparation à la catastrophe est basée sur la connaissance des 5 principes de
survie, hiérarchisation des besoins fondamentaux pour survivre en toute
circonstance.

Les 5 principes de survie (en situation de catastrophe)

Se soigner Se signaler Manger

Se protéger Boire

 Se soigner
Il s‘agit d‘une action essentielle et prioritaire. En effet, toute blessure peut
être génératrice de douleurs ou être suffisamment importante pour gêner ou
empêcher la mobilité nécessaire à une action de secours. Par ailleurs,
toute blessure non traitée, même minime, peut, plus particulièrement dans
un environnement hostile, se compliquer, s‘infecter, affaiblir la victime et
compromettre sa survie. Il est aussi important que chaque impliqué contrôle
lui-même son état physique et recherche d‘éventuels dommages corporels car,
dans certains cas de grand stress, on peut être blessé et ne rien sentir « sur le
moment ».
Enfin, il est important que toute personne qui nécessite un traitement au
long cours (asthme, diabète…) soit en possession de son propre traitement afin
de ne pas transformer un problème chronique en situation d‘urgence.

Référentiel technique FPS Page 31


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Se protéger
Le fait de ne pas s‘être blessé lors de la survenue d‘une catastrophe ne
doit pas faire oublier les agressions ultérieures qui pourront survenir,
notamment les agressions climatiques (chaleur, froid, humidité…). Il faut
donc :
- faire l‘inventaire de tout ce qui pourra servir pour
survivre en attendant l‘arrivée des secours,
- choisir, si possible, un abri, endroit adéquat pour se protéger. Cet abri
doit être solide, confortable et permettre de s‘isoler :
o des conditions climatiques préjudiciables,
o du milieu environnant si des raisons de sécurité l‘imposent.
Dans certains cas, il est nécessaire de construire soi-même son abri temporaire
avec le matériel qui est immédiatement à disposition.
Se protéger, c‘est aussi se vêtir ou se doter d‘une tenue vestimentaire
adaptée. L‘utilisation de lunettes, de gants, de bottes ou chaussures de
randonnées, même si elle peut a priori paraître superflue, joue un rôle de
protection contre les agressions climatiques lors des déplacements en milieu
difficile mais également lors de la manipulation d‘objets pour empêcher des
lésions secondaires.

 Se signaler
Alors que les moyens d‘alerte traditionnels des secours font
habituellement défaut en situation de catastrophe (plus de réseau
téléphonique disponible, absence d‘électricité) et que les secours de proximité
peuvent eux aussi être sinistrés, il est nécessaire que chacun puisse se signaler,
c‘est-à-dire être toujours prêt à se faire repérer. En présence d‘un blessé
grave, se signaler devient une priorité.
De nombreux moyens existent et peuvent être utilisés à cette fin, comme
un sifflet, une banderole de détresse, une lampe flash…
Les signaux de détresse en montagne en font partie. Néanmoins, en
l‘absence de matériel spécifique, des moyens improvisés peuvent être
utilisés. Ce sont tous des moyens qui permettront de réaliser un contraste
avec la nature . Dans une situation de catastrophe, la reconnaissance d‘un
sinistre par les secours est souvent réalisée par des moyens aériens. Il est donc
important, lorsque l‘on utilise des moyens de signalisation, que les signaux
d‘alerte soient bien visibles.
Il est possible pour se signaler en permanence d’allumer un
«feu», à condition que ce dernier ne représente pas lui-même un risque. En
outre, le feu peut aussi permettre de se chauffer, de cuire des aliments, de
sécher les vêtements.

Référentiel technique FPS Page 32


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Boire
Boire est une nécessité vitale. La déshydratation constitue un risque vital,
dès lors que les pertes en eau dépassent 10% du poids corporel. Elle survient
particulièrement si la personne ne boit pas ou ne boit que lorsqu‘elle présente
une sensation de soif intense. Dans tous les cas, il ne faut pas attendre d‘avoir
soif pour boire mais s‘abreuver régulièrement et systématiquement.
Si les réserves d‘eau sont suffisantes, il faut boire dès le premier jour
par petites doses et savoir que l‘on peut survivre avec moins d’un demi-litre
d’eau par jour pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Il est
déconseillé de boire autre chose que de l‘eau.

 Manger
Manger n‘est pas le plus important car on peut tenir des semaines sans manger.
Toutefois en présence de denrées, il faut manger régulièrement et ne pas manger
si l‘on n‘a rien à boire car cela pourrait entraîner un déséquilibre hydrique.

Conduite à tenir
Dès le déclenchement du signal d‘alerte et jusqu‘au signal de fin d‘alerte :
 Se mettre à l‘abri, de préférence dans un local clos
 Se confiner :
Pour se confiner, il convient de :
- fermer les portes et fenêtres,
- calfeutrer les portes, les fenêtres et les bouches d‘aération,
- arrêter les systèmes de ventilation ou de climatisation.
 S‘informer sur la situation en écoutant la radio ou en regardant la télévision
Pour s‘informer, il convient de :
- écouter la radio sur une des stations du réseau radios nationales,
- regarder la télévision sur une des chaînes du réseau de Télévisions nationales.
 Ne pas téléphoner pour ne pas gêner les réseaux de télécommunication
 Éviter de sortir
 Aider les personnes en difficulté (personnes âgées, handicapées …)
 S‘assurer que l‘entourage a reçu et exécute les consignes
Des conduites à tenir plus spécifiques peuvent être appliquées en
fonction de la nature de la catastrophe. Ces dernières sont reprises pour partie
en annexe de ce document (annexe C).

Référentiel technique FPS Page 33


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Préparation à la catastrophe
Toute action de secours ou de survie pour faire face à une situation de
catastrophe sera d‘autant plus efficace qu‘elle aura été préparée voire
même planifiée. Se préparer à la catastrophe, c‘est réaliser un certain
nombre d‘actions préalables, dont l‘objet est d‘amener chacun à mieux mesurer
l‘importance des risques, de connaître les dispositifs de secours auxquels on
peut avoir recours mais aussi de savoir agir en leur absence pour limiter les
conséquences de l‘évènement, voire survivre.
Cette préparation doit tenir compte de la situation environnementale,
géographique et familiale de chacun.

 S’informer des risques


Il est possible d‘obtenir des informations sur les risques majeurs et des conseils
sur les actions à mener auprès de :
- des autorités nationales ( la protection civile, police de secours …)
- son médecin.

 Savoir alerter les secours publics


La connaissance des numéros d‘urgence pour alerter les secours publics
en cas d‘accident ou de catastrophe est indispensable. Ces numéros et la
façon dont il faut alerter les secours sont détaillés dans la partie 3 « PS »,
chapitre : Alerte de ce référentiel.

 Connaître les consignes familiales


Quelques actions simples permettront à une famille d‘adopter les bonnes
conduites à tenir :
- Repérer et signaler les lieux pour couper l‘eau, l‘électricité, le gaz. La
présence du robinet ne suffit pas toujours, une étiquette placée au-dessus de
celui-ci facilite son identification et la mise en œuvre même par un enfant,
- Placer en sécurité et à un endroit connu et facilement accessible un double
des clefs de la maison ou de l‘appartement, les papiers ou les documents
importants,
- prévoir un plan de regroupement après la catastrophe en cas de dispersion
familiale (point de rendez- vous, personne contact) car les moyens usuels de
communication (téléphone portable) sont souvent inopérants.
Ce plan sera appliqué par chaque membre de la famille et facilitera ainsi
le regroupement familial.

Toutefois il ne servira aux enfants que s‘ils sont en dehors de leur


établissement scolaire qui prévoit lui- même son propre plan de regroupement
des élèves.

Référentiel technique FPS Page 34


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Se préparer à une catastrophe c‘est aussi connaître les plans de secours


particuliers des établissements (lieux du travail, hôtel, écoles…). Ces plans de
secours sont souvent objectivés pour le public par des affiches de consignes,
des plans d‘évacuation ou des marquages (SORTIE DE SECOURS). Ces plans
de secours sont testés régulièrement pour garantir leur efficacité. Il est conseillé
de faire la même chose à la maison.

 Connaître les gestes de premiers secours


La connaissance des gestes de premiers secours permet non seulement
d‘apporter de l‘aide à une victime qui est blessée ou qui présente des signes de
malaise mais aussi de se soigner soi-même et de pouvoir reconnaître des
lésions ou des signes de maladies qui peuvent nous toucher. La connaissance
des gestes de premiers secours fait l‘objet d‘une formation particulière :
Formation aux Premiers secours.

 Connaître les besoins fondamentaux à la survie


Ces besoins, qui sont développés dans le chapitre sur les
principes de survie, sont essentiels. Leur connaissance peut aider chacun à
constituer une réserve de moyens qui peut être utilisée en cas de sinistre. Cette
réserve de moyens constitue un véritable kit pour faire face à une catastrophe et
est communément appelé : Catakit. Un inventaire de ce kit est fourni en
annexe (annexe D). On propose l‘ensemble de ces moyens regroupé dans un
sac (fig. 2)

 Limiter les conséquences économiques des


accidents
Se préparer à une catastrophe, c‘est aussi avoir de l‘argent en espèces
sur soi (possible mauvais fonctionnement des autres moyens de paiement
après la catastrophe). C‘est également avoir une couverture d‘assurance qui
intègre les risques majeurs.

Fig. 2 : Le Catakit du CRT

Référentiel technique FPS Page 35


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

PARTIE 3 : LES PREMIERS


SECOURS

Référentiel technique FPS Page 36


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 1 : DEFINIR LES


PREMIERS SECOURS

Situation
Une situation d‘urgence nécessite une action de premiers secours.

Objectif
Identifier les principes généraux du premier secours face à une situation
d‘urgence.

Définition
Le premier secours consiste à délivrer une aide immédiate, quelle que
soit sa forme, à toute personne malade ou victime d‘un traumatisme, dans
l‘attente de l‘arrivée d‘un service de secours. Le premier secours ne concerne
pas uniquement les soins donnés à une personne qui présente une lésion ou
des signes de maladie mais aussi toutes les autres actions y compris le soutien
psychologique que l‘on peut apporter à une personne qui présente un stress
émotionnel parce qu‘elle a été victime ou témoin d‘un évènement traumatisant.

Principes
 Principes généraux
 Faire face au stress
Lorsqu‘une personne doit porter secours à une victime en détresse, il est
normal que ce secouriste subisse un stress émotionnel. Pour conserver son
calme, il doit prendre du recul par rapport à la situation. Il ne doit se précipiter
et il ne doit pas non plus se mettre en danger.
Il n‘est pas rare que les secouristes rencontrent des difficultés à se remettre
d‘une intervention effectuée en situation d‘urgence.
Dans ce cas, il est important qu‘ils puissent en parler à leurs amis, à

Référentiel technique FPS Page 37


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

leurs familles, aux membres de leur entourage mais aussi à d‘autres secouristes.
Si les difficultés persistent ou si des troubles apparaissent (difficultés à dormir,
à se concentrer…), le secouriste ne doit pas hésiter à faire appel à un médecin.
 Eviter toute contamination
En cas de plaie, il est primordial de réduire au minimum le risque de
transmission d‘infection.
Pour ce faire,
 Veillez à ne pas entrer en contact avec le sang ou un autre fluide
corporel de la victime.
 Protégez vos mains avec des gants à usage unique ou, à défaut, des sacs
en plastique,
 Soyez vigilant si vous devez manipuler des objets coupants.
 Si possible, lavez-vous les mains à l‘eau et au savon liquide avant et
après avoir administré les premiers secours.

Nota : La technique de réanimation par ventilation artificielle (exemple


bouche-à-bouche) présente des risques extrêmement faibles de
contamination sanguine pour le secouriste. Toutefois, une protection par un
masque de ventilation est vivement recommandée.

 Etapes des premiers secours


Devant une victime, l‘action du premier témoin formé aux premiers
secours se déroule en 4 étapes.
 Sécuriser le lieu de l’accident et les personnes impliquées (Protéger)
Devant une situation d‘urgence, le secouriste doit assurer la sécurité de
la victime ou de toute autre personne en attendant l‘arrivée des secours. Pour
cela, il doit écarter ou supprimer, de quelque manière que ce soit, tout danger
qui la ou les menace.
Cette action est un préalable à la poursuite du premiers secours.
Toutefois elle ne sera réalisée par un secouriste que s‘il peut assurer sa
propre sécurité pendant cette action.
Cette étape est développée dans le chapitre suivant : « Protection ».

 Examiner la victime pour apprécier son état : bilan


Devant une victime, le secouriste doit :
- se présenter et expliquer à la victime ce qu‘il va faire afin de la rassurer,
- vérifier dans un premier temps qu‘elle est consciente et respire
normalement car le pronostic vital est souvent en jeu en cas d‘altération de
la conscience ou de la respiration,

Référentiel technique FPS Page 38


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

- demander à la victime et/ou à son entourage ce qui lui est arrivé et ce qu‘elle
ressent.
Les gestes d‘examen sont détaillés dans les différents chapitres suivants
qui abordent les gestes de premiers secours.

 Demander de l’aide (Alerter)


Si le secouriste a besoin d‘aide, il doit alors alerter les secours, c‘est-
à-dire informer un service d‘urgence de la présence d‘une ou plusieurs
victimes affectées par une ou plusieurs détresses ainsi que de la nature de
l‘assistance qui leur est apportée.
Le chapitre qui porte sur l‘alerte développe la façon d‘alerter les secours et les
différents services de secours disponibles.

 Effectuer les gestes de premiers secours (Secourir)


Le secouriste doit réaliser les gestes de premiers secours nécessaires
pour améliorer l‘état de la victime, limiter son aggravation ou permettre sa
survie, dans l‘attente de l‘arrivée des secours ou de l‘assistance d‘une
personne plus qualifiée.
Le secouriste doit être capable de réaliser les gestes de secours
nécessaires dans les situations suivantes :
- la victime s‘étouffe (Obstruction des voies aériennes par un corps étranger),
- la victime saigne (Hémorragie externe ou extériorisée),
- la victime ne parle pas, ne répond pas et respire normalement (Perte de
connaissance),
- la victime ne parle pas, ne répond pas et ne respire plus ou respire de façon
anormale (Arrêt cardiaque),
- la victime consciente ne se sent pas bien (Les malaises),
- la victime présente une plaie (les plaies),
- la victime présente une brûlure (les brûlures),
- la victime se plaint après un traumatisme (Traumatisme des os et
articulations).
La réalisation de ces gestes ne nécessite aucun matériel particulier si
ce n‘est le matériel courant et non spécifique que le secouriste peut trouver à
proximité. Seule la réalisation d‘une défibrillation cardiaque nécessite un
défibrillateur automatisé externe qui peut être à disposition dans certains
établissements recevant du public, sur les lieux du travail.
Certains gestes de secours particuliers, comme la mise en
position latérale de sécurité, le massage cardiaque ou l‘installation d‘une
victime en position d‘attente, sont essentiels et peuvent, non seulement
améliorer le pronostic vital de la victime, mais aussi assurer sa survie.
Les gestes de secours doivent être dispensés de façon calme et non
précipitée.

Référentiel technique FPS Page 39


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Un schéma général de l‘action de secours qui reprend l‘ensemble des


conduites à tenir devant une victime est proposé en annexe B.

Pour ce document et les différentes conduites à tenir et


techniques de secours qui y sont décrites, la définition des âges est la
suivante :

Définition des âges

Nouveau-né : 0 à 7 jours
Nourrisson : 7 jours à 1 an
Enfant : 1 an à 8 ans
Adulte : à partir de l‘âge de 8 ans

Ces âges sont basés sur les causes de l’arrêt cardiaque et la différence
des conduites à tenir et des techniques de secours qui en découlent.

Référentiel technique FPS Page 40


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 2 : LA PROTECTION

Situation
La victime est exposée à un danger.

Objectif
Assurer la sécurité de la victime ou de toute autre personne en
attendant l‘arrivée des secours.

Définition
Protéger une ou des victime(s) ou une ou des personne(s) consiste à
écarter ou supprimer, de quelque manière que ce soit et de façon
permanente, tout danger qui la ou les menace(s). La protection est un
préalable à toute action de secours. Toutefois elle ne sera réalisée par
un secouriste que s‘il peut assurer sa propre sécurité pendant cette
action.

Conduite à tenir
 Reconnaître les dangers
Effectuer une approche prudente de la zone de l‘accident.
En restant à distance de la victime, regarder tout autour d‘elle :
- évaluer la présence de dangers qui peuvent menacer le secouriste
et/ou la victime,
- repérer d‘autres personnes qui pourraient être exposées aux
dangers identifiés.

 Protéger
Si le secouriste peut agir sans risque pour sa propre sécurité,
supprimer immédiatement et de façon permanente les dangers environnants
(ex. couper le courant, fermer le gaz, baliser une zone d‘accident…).
Si nécessaire, compléter cette première mesure en délimitant clairement et
largement la zone de danger, de façon visible, afin d‘éviter toute intrusion dans

Référentiel technique FPS Page 41


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

la zone. Cette délimitation se fait en utilisant tous les moyens matériels à


disposition ainsi que le concours des personnes aptes aux alentours.

 Dégager d’urgence la victime de la zone de


danger en toute sécurité
Devant l‘impossibilité de supprimer le danger et si la victime est
incapable de se soustraire elle- même au danger, dégager la victime le plus
rapidement possible. La priorité du secouriste est de se protéger.
La victime doit être visible, facile à atteindre, et aucune entrave ne doit
l‘immobiliser ou gêner son dégagement.
Il est essentiel que le secouriste anticipe ce qu‘il va faire et qu‘il privilégie le
chemin le plus sûr et le plus rapide à l‘aller comme au retour.
La victime doit être dégagée vers un endroit suffisamment éloigné du danger et
de ses conséquences.
Le secouriste doit, pour ce dégagement, respecter les principes suivants :
 Choisir la technique de dégagement qui s‘impose : voir fiche (GT1)
 Tenir compte de sa force physique et la position de la victime;

Référentiel technique FPS Page 42


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Dégagement d’urgence d’un endroit non


n° 1 accidenté plus ou moins lisse

INDICATIONS TECHNIQUE
Victime accessible  Traction par les chevilles
allongée sur un terrain Saisir la victime par les chevilles
non accidenté (pas Tirer la victime sur le sol, jusqu'à ce qu‘elle soit en
d‘obstacle) ou victime à lieu sûr (fig. 3.1).
côté d‘un véhicule
accidenté

JUSTIFICATION
- Traction par les
chevilles : la victime est
allongée sur le dos et
elle est accessible par les
pieds
- Traction par les
poignets : la victime
allongée sur le dos et
elle est accessible par la Fig. 3.1 : Traction par les chevilles
tête.  Traction par les poignets
- Dégagement d‘un Saisir la victime par les poignets ;
véhicule : la victime est Tirer la victime sur le sol, jusqu‘à ce qu‘elle soit en
dans un véhicule lieu sûr (fig. 3.2).
accidenté et qui menace
sa vie et/ou qui gêne la
réalisation des gestes de
secours qui s‘imposent

Fig. 3.2 : Traction par les poignets

Référentiel technique FPS Page 43


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

POINTS CLEFS
•Les prises de la  Dégagement d’un véhicule
victime sont solides. - Détacher ou couper la ceinture de sécurité ;
•Le dégagement est -le Dégager éventuellement les pieds de la victime des
plus rapide possible. pédales du véhicule ;
•La prise de risque de -la Passer la main sous son aisselle la plus proche et
part du secouriste est
minime (des mesures maintenir son menton ;
-
sont prises pour garantir Passer l‘autre main sous l‘autre aisselle et saisir
sa sécurité). sa ceinture ou son poignet opposé (fig. 3.3)
- Tirer la victime hors du véhicule en se redressant,
tout en poursuivant le maintien de sa tête ;
- Allonger la victime en zone sûre en accompagnant
sa tête et sa nuque jusqu‘au sol.
La rapidité de mise en œuvre du dégagement reste
prioritaire

Fig. 3.3 dégagement d’un véhicule

 Devant l’impossibilité de supprimer le danger ou


de dégager la victime
Alerter ou faire alerter les secours spécialisés (voir chapitre 4 : l‘alerte)
Assurer une surveillance permanente de la zone de danger où les risques
non contrôlés persistent et empêcher toute personne de pénétrer dans cette zone
jusqu'à l‘arrivée des secours spécialisés.
Dans cette situation, le secouriste en priorité d o i t assurer sa sécurité
et celle des témoins en attendant l‘arrivée des secours.

Référentiel technique FPS Page 44


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CAS PARTICULIERS

1- Accident de la route
Si le secouriste est en voiture
Allumer ses feux de détresse dès que l‘on est en vue d‘un accident et ralentir.
Garer son véhicule, si possible après le lieu de l‘accident, sur la bande
d‘arrêt d‘urgence si elle existe.
Veiller à faire descendre immédiatement tous les occupants de son véhicule et
les mettre en sécurité sur le bas-côté, derrière les glissières de sécurité, si elles
existent.
Dans tous les cas
Baliser de part et d‘autre de l‘accident à 150 ou 200 m, pour éviter tout
suraccident (gilets de haute visibilité, triangle de pré-signalisation, lampe
électrique, linge blanc, feux de détresse du véhicule…), avec l‘aide de
témoins éventuels (fig. 4).
Interdire toute approche si un danger persiste (transport de matières
dangereuses).

Fig. 4 : Protection d’un accident de la route

Référentiel technique FPS Page 45


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

2- Risque toxique
Pour pénétrer dans un local enfumé et non ventilé, retenir sa respiration. La
durée de la manœuvre de sauvetage ne doit pas excéder 30 secondes.

3- Risque d’incendie
Pour pénétrer dans un local enfumé et non ventilé, se protéger au maximum
avec ses vêtements, se couvrir le visage et les mains.

4- Risque électrique
Couper le courant avant de toucher la victime
Ne pas fumer et ne pas laisser fumer. En présence d‘un feu naissant
dans un compartiment moteur, utiliser un extincteur.

5- Risque d’explosion par fuite de gaz


Ne pas provoquer d‘étincelle (interrupteur, sonnerie, lampe de poche…). Aérer
le local s‘il est fermé

Référentiel technique FPS Page 46


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 3 : LE BILAN OU
L’EXAMEN

Situation
Le secouriste se trouve en présence d‘une victime.

Objectif
Examiner une victime afin d‘apprécier la gravité de son état et la
nature des gestes de premiers secours à réaliser.

Définition
Examiner une victime est l‘action qui consiste à collecter des
informations sur son état de santé pour mettre en œuvre les gestes de
premiers secours adaptés et transmettre les informations nécessaires
aux secours spécialisés.

Conduite à tenir
 Observer
Tout en s‘approchant de la victime, le secouriste doit la regarder de la
tête aux pieds. Il identifie ainsi un certain nombre d‘informations comme :
- le sexe (homme, femme),
- l‘âge apparent (adulte, enfant, nourrisson),
- les signes évidents comme : la victime est inerte, ne bouge
apparemment pas ou crie, la victime ouvre les yeux, la victime
saigne, présente une plaie qui ne saigne pas, …
Le sexe et l‘âge apparent d‘une victime sont le plus souvent des
informations importantes à fournir au service de secours lors de l‘alerte.
Certains signes évidents et visibles à l‘observation de la victime
nécessiteront la mise en œuvre des gestes de secours immédiats
(désobstruction des voies aériennes, arrêt d‘une hémorragie…).

Référentiel technique FPS Page 47


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Parler
Demander à la victime : « Vous m‘entendez ? Comment ça va ? … »
En cas de non réponse le secouriste demandera à la victime : « Serrez-moi
la main ! Ouvrez les yeux ! »
Pour un nourrisson (moins de 1 an), faire du bruit par exemple en tapant
des deux mains puis en le stimulant au niveau des mains.
Une victime qui parle, donne le plus souvent spontanément des
informations sur ce qui lui est arrivé et sur son état.
Cette étape permet rapidement de savoir si la victime répond ou pas quand
on l‘interpelle et si elle peut réaliser un ordre simple comme ouvrir les yeux et
serrer la main. En effet, une victime peut ne pas répondre mais nous entendre et
exécuter un ordre simple.

 Poser des questions


Si la victime peut parler, lui poser des questions :
- que s‘est-il passé ?
- de quoi vous plaignez-vous ?
- avez-vous mal ? Où ?...
Ces questions permettent de préciser des informations sur son état.
Elle peut se plaindre de sensations pénibles, avoir mal, présenté des
nausées, des vertiges, se plaindre de brûlures.
Ces informations peuvent aboutir à la réalisation de gestes de secours
spécifiques (pansements, arrosage de brûlure, immobilisation…) et permettent
surtout d‘informer correctement les services de secours.

 Apporter un soutien psychologique


Le secouriste doit
 se présenter à la victime dans une attitude bienveillante et sans idée
préconçue.
 Il doit lui expliquer ce qui est arrivé et ce qui va se passer.
 Dans tous les cas, il doit écouter la victime, la réconforter et lui
demander de coopérer.
Cette attitude concourt à l‘efficacité des gestes de premiers secours éventuels.

Référentiel technique FPS Page 48


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 4 : L’ALERTE

Situation
La situation nécessite le recours à un service de secours d‘urgence.

Objectif
Transmettre au service de secours d‘urgence les informations
nécessaires à son intervention.

Définition
L‘alerte est l‘action qui consiste à informer un service d‘urgence de la
présence d‘une ou plusieurs victimes affectées par une ou plusieurs détresses
ainsi que de la nature de l‘assistance qui leur est apportée.

Justification
L‘absence d‘information d‘un service d‘urgence peut compromettre
la vie ou la santé d‘une victime malgré les premiers secours assurés par un
secouriste. L‘alerte des secours est donc essentielle.
Les secours et les soins sont organisés sous la forme d‘une chaîne de secours
(fig. 5) dont les maillons sont intimement liés. En alertant un service d‘urgence,
le secouriste initie cette chaîne de secours.

Fig. 5 : La chaîne de secours

Référentiel technique FPS Page 49


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Conduite à tenir
L‘alerte transmise au service d‘urgence doit être rapide et précise pour
diminuer les délais de mise en œuvre de la chaîne de secours. Elle est réalisée
par le secouriste ou un témoin à qui l‘on donne des consignes pour alerter.

 Décider d’alerter les secours


L‘alerte des secours est nécessaire dès lors que la situation présente des
risques ou qu‘une vie semble en danger. Elle doit être réalisée après une
évaluation rapide de la situation et des risques, et une éventuelle mise en
sécurité des personnes.

 Se munir d’un moyen de communication adapté


L‘alerte des secours est réalisée par les moyens les plus appropriés
disponibles comme un téléphone fixe ou portable, une borne d‘appel ou une
cabine téléphonique.

 Contacter le service d’urgence en utilisant un


numéro d’appel gratuit
Le 190, numéro d‘appel des SAMU, en charge des problèmes urgents de santé
(malaise, maladie) et du conseil médical.

Le 198, numéro d‘appel de la protection civile, en charge notamment des


secours d‘urgence aux personnes, des secours lors d‘accidents et de l‘extinction
des incendies.
Le 197, numéro d‘appel de la police secours (forces de l‘ordre travaillant en
zones urbaines).
Le 193, numéro d‘appel de la garde nationale (forces de l‘ordre œuvrant en
extra-urbain).

 Transmettre les informations et répondre aux


questions posées
L‘appelant doit pouvoir décrire la situation et, au minimum, donner les
indications suivantes :
- le numéro d’appel ou de la borne d‘où il appelle (si nécessaire, donner
son nom),
- la nature du problème : maladie, accident,
- la localisation la plus précise possible de l‘évènement.

Référentiel technique FPS Page 50


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Un dialogue peut s‘instaurer entre l‘appelant et les services d‘urgence.


Plusieurs questions peuvent être posées concernant :
- le nombre de victimes et leur état apparent,
- les gestes de secours déjà effectués,
- la présence éventuelle de risques persistants: incendie, explosion,
effondrement, odeurs suspectes ou tout autre danger.

 Appliquer les consignes données


Les secours peuvent maintenir l‘appelant au téléphone jusqu'à leur arrivée
pour le conseiller ou le guider dans l‘exécution des gestes de secours.

 Raccrocher sur instruction de l’opérateur


Lorsque l‘alerte est transmise par un témoin, il convient :
- avant l‘alerte, de s‘assurer qu‘il possède tous les éléments,
- après l‘alerte, de vérifier qu‘il a correctement exécuté l‘action.

Référentiel technique FPS Page 51


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 5 : L’OBSTRUCTION
DES VOIES AÉRIENNES PAR UN
CORPS ÉTRANGER

Situation
La victime s‘étouffe, sa respiration est brutalement empêchée ou gênée.

Objectif
Identifier la gravité de l‘obstruction des voies aériennes (totale ou
partielle).
Réaliser les gestes de secours nécessaires pour obtenir une
désobstruction des VA si l‘obstruction est totale et éviter une aggravation si elle
est partielle.

Définition
L‘obstruction des voies aériennes est la gêne ou l‘empêchement
brutal et plus ou moins complet des mouvements de l‘air entre
l‘extérieur et les poumons provoqués par un corps étranger (objet,
aliment).

Causes
Les corps étrangers qui provoquent le plus souvent une obstruction
des voies aériennes sont les aliments chez l‘adulte et l‘enfant, et les
jouets ou les morceaux de jouet chez l‘enfant.

Risques
Les voies aériennes permettent le passage de l‘air de l‘extérieur vers
les poumons et inversement. Une obstruction partielle risque
d‘évoluer vers une obstruction totale. Une obstruction totale met en
jeu immédiatement la vie de la victime en l‘absence de gestes de
secours efficaces.

Référentiel technique FPS Page 52


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Signes
La victime est le plus souvent en train de manger ou, s‘il s‘agit d‘un enfant, en
train de jouer avec un objet qu‘il a mis dans la bouche. Brutalement, elle
porte les mains à la gorge (fig. 6).

Deux situations se présentent.

1er cas – La victime :


- ne peut plus parler, ni crier, ni tousser ou émettre un son,
- garde la bouche ouverte,
- porte les mains à son cou.
Il s‘agit d‘une obstruction totale. La
respiration n‘est plus efficace.
En l‘absence de gestes de secours efficaces,
la victime s‘agite, devient rapidement bleue
puis perd connaissance. Secondairement un
arrêt cardiaque survient.

2e cas – La victime :
- parle ou crie (enfant),
- tousse vigoureusement,
- respire, parfois avec un bruit
surajouté.
Fig. 6 : Obstruction des
VA

Il s‘agit d‘une obstruction partielle. La respiration est encore efficace,


il ne faut pas aggraver cette obstruction.

Principe d’action
L‘action du secouriste doit permettre de :
- désobstruer les voies aériennes, si elles sont totalement bouchées,
- empêcher toute aggravation en cas d‘obstruction partielle.

Référentiel technique FPS Page 53


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Conduite à tenir
 L’obstruction est totale
 La victime n’est pas capable d’expulser elle-même le corps
étranger
- Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos (GT 2).
- En cas d‘inefficacité, réaliser 1 à 5 compressions :
* au niveau de l‘abdomen s‘il s‘agit d‘un adulte ou d‘un
enfant (GT 3),
* au niveau du thorax s‘il s‘agit d‘un nourrisson (GT 4),
d‘un adulte obèse ou d‘une femme dans les derniers mois de
sa grossesse (GT 5).
- Renouveler des cycles de 5 claques dans le dos suivis de 5
compressions de l‘abdomen (adulte, enfant) ou du thorax
(nourrisson, adulte obèse, femme enceinte) tant que la victime
ne perd pas connaissance et que la désobstruction n‘est pas
obtenue.
- Interrompre les manœuvres dès :
* le rejet du corps étranger,
* la reprise de la parole,
* l‘apparition de toux, de cris ou de pleurs,
* la reprise d‘une respiration normale.

 En cas de perte de connaissance


- accompagner la victime au sol,
- faire alerter ou, à défaut, alerter soi-même les secours,
- réaliser une réanimation cardio-pulmonaire en débutant
systématiquement par les compressions thoraciques, quel que
soit l‘âge de la victime,
- vérifier la présence du corps étranger dans la bouche à la
fin de chaque cycle de compressions thoraciques. Le retirer
prudemment s‘il est accessible.

 Les manœuvres sont efficaces


- installer la victime dans la position où elle se sent le mieux,
- parler régulièrement à la victime et la réconforter,
- desserrer ses vêtements si nécessaire,
- demander un avis médical et suivre les consignes données,
- surveiller la victime.

Référentiel technique FPS Page 54


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 L’obstruction est partielle

 La victime est capable d’expulser elle-même le corps étranger


- ne pas pratiquer de techniques de désobstruction des voies
aériennes car elles peuvent mobiliser le corps étranger, provoquer
une obstruction totale et un arrêt de la respiration,
- encourager la victime à tousser pour rejeter le corps étranger,
- installer la victime dans la position où elle se sent le mieux, le plus
souvent assise,
- demander un avis médical et appliquer les consignes données,
- surveiller attentivement la victime,
- si la situation s‘aggrave et que la victime ne peut plus parler ou
tousser, pratiquer alors les manœuvres de désobstruction comme
décrit dans la conduite à tenir ci-dessus.

Référentiel technique FPS Page 55


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Désobstruction par la méthode des claques


dans le dos
n° 2
INDICATIONS TECHNIQUE
Obstruction totale des
voies aériennes par un  Chez l’adulte
corps étranger chez Laisser la victime dans la position où elle se trouve
l‘adulte, l‘enfant et le
nourrisson. (debout ou assise). Se placer sur le côté et légèrement
en arrière de la victime.
Soutenir le thorax avec une main.
Pencher la victime vers l‘avant pour que le corps
étranger dégagé sorte de la bouche plutôt que de
JUSTIFICATION retourner dans les voies aériennes.
Permet de provoquer Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos, entre
un mouvement de toux les deux omoplates avec le talon de l‘autre main
qui débloque et expulse ouverte (fig. 7) tant que la désobstruction n‘est pas
un corps étranger qui obtenue.
obstrue les voies
aériennes.
 Chez l’enfant

S‘asseoir.
POINTS CLEFS Basculer l‘enfant sur la cuisse du secouriste, tête vers
Les claques doivent le bas. Donner de 1 à 5 claques vigoureuses dans le
être réalisées : dos, entre les deux omoplates avec le talon de l‘autre
- entre les 2 omoplates, main ouverte tant que la désobstruction n‘est pas
- avec le talon de la
main ouverte, obtenue.
- de façon vigoureuse. En cas d‘impossibilité, réaliser la même technique que
pour l‘adulte.

Référentiel technique FPS Page 56


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Chez le nourrisson
S‘asseoir.
Coucher le nourrisson face côté terre, à califourchon
sur l‘avant-bras en prenant appui sur la cuisse.

Maintenir la tête avec les doigts de part et d‘autre de


la bouche sans appuyer sur sa gorge.
Incliner le nourrisson afin que la tête soit plus basse
que le thorax. Donner de 1 à 5 claques dans le dos,
entre les 2 omoplates, avec le talon de l‘autre main
ouverte tant que la désobstruction n‘est pas obtenue
(fig. 8).

Fig. 7 : Claques dans le dos


Fig. 8 : Claques dans le dos (nourrisson)
(adulte)

Référentiel technique FPS Page 57


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Désobstruction par la méthode des


n° 3 compressions abdominales (adulte et enfant)

INDICATIONS TECHNIQUE
Obstruction totale des Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos
voies aériennes chez inefficaces…
l‘adulte et l‘enfant
après une série de 5 Se placer derrière la victime, contre son dos.
claques dans le dos Passer les bras sous les siens de part et d‘autre de la
inefficaces. partie supérieure de son abdomen.
Pencher la victime en avant pour que le corps étranger
JUSTIFICATION sorte par la bouche plutôt que de retourner dans les
Comprimer l‘air voies aériennes.
contenu dans les Mettre le poing sur la partie supérieure de l‘abdomen,
poumons de la victime au creux de l‘estomac, au-dessus du nombril et en
et expulser le corps dessous du sternum.
étranger par un effet de Placer l‘autre main sur la première, les avant-bras
« piston ». Suivant n‘appuyant pas sur les côtes (fig. 9).
l‘importance et la
position du corps Tirer franchement en exerçant une pression vers
étranger, plusieurs l‘arrière et vers le haut. Effectuer de 1 à 5
pressions successives compressions, en relâchant entre chacune et tant que
peuvent être la désobstruction n‘est pas obtenue.
nécessaires.

POINTS CLEFS
Les compressions
abdominales doivent
être réalisées :
- au creux de
l‘estomac,
- sans appuyer sur les
côtes,
- vers l‘arrière et vers
le haut

Fig. 9 : Compressions abdominales chez l’adulte (Manœuvre de


HEIMLICH)

Référentiel technique FPS Page 58


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Désobstruction par la méthode des


n° 4 compressions thoraciques (nourrisson)

INDICATIONS TECHNIQUE
Obstruction totale des  Chez le nourrisson
voies aériennes chez le Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos
nourrisson, après une inefficaces…
série de 5 claques dans
le dos inefficaces. Retourner le nourrisson sur le dos, face côté ciel, en
maintenant fermement son buste entre les 2 avant-bras
JUSTIFICATION du secouriste et sa tête entre les 2 mains (fig. 10).
Placer l‘avant-bras sur lequel repose le nourrisson sur
Comprimer l‘air
la cuisse du secouriste. La tête du nourrisson doit être
contenu dans les
plus basse que le reste du corps.
poumons de la victime
et expulser le corps Placer la pulpe de 2 doigts d‘une main, au milieu de la
étranger par un effet de poitrine, sur la moitié inférieure du sternum.
« piston ». Suivant Effectuer de 1 à 5 compressions successives,
l‘importance et la profondes, en relâchant entre chacune (fig. 11).
position du corps
étranger, plusieurs
pressions successives
peuvent être
nécessaires.
Chez le nourrisson les
compressions
abdominales ne doivent
pas être pratiquées, car
elles peuvent entraîner
une lésion grave des
organes de l‘abdomen.

POINTS CLES
Les compressions
thoraciques doivent
être :
- successives,
- profondes, Fig. 10 : Retournement Fig. 11 : Compressions
du nourrisson thoraciques chez le
- au milieu de la nourrisson
poitrine.

Référentiel technique FPS Page 59


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Désobstruction par la méthode des


n° 5 compressions thoraciques (adulte obèse et
femme enceinte)

INDICATIONS TECHNIQUE
Obstruction totale des Chez l’adulte obèse et la femme enceinte
voies aériennes chez (derniers mois de grossesse)
l‘adulte obèse et chez la Après avoir réalisé les 5 claques dans le dos
femme enceinte après inefficaces…
une série de 5 claques
dans le dos inefficaces. Se positionner derrière la victime.
JUSTIFICATION Passer ses avant-bras sous les bras de la
victime et encercler sa poitrine.
Comprimer l‘air
contenu dans les Mettre un poing au milieu du sternum sans appuyer
poumons de la victime sur la pointe inférieure du sternum.
et expulser le corps Placer l‘autre main sur la première sans appuyer les
étranger par un effet de avant-bras sur les côtes (fig. 12).
« piston ». Suivant Effectuer de 1 à 5 compressions successives
l‘importance et la franches vers l‘arrière, chacune suivie d‘un
position du corps relâchement et tant que la désobstruction n‘est pas
étranger, plusieurs obtenue.
pressions successives
peuvent être nécessaires.
Les compressions
thoraciques remplacent
les compressions
abdominales car il est
impossible d‘encercler
le ventre de la victime
avec les bras.

POINTS CLES
Les compressions
thoraciques doivent être
réalisées :
- au milieu du sternum,
- sans appuyer sur les
côtes,
- vers l‘arrière.

Fig. 12 : Compressions thoraciques chez la femme enceinte

Référentiel technique FPS Page 60


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 6 : L’HEMORRAGIE
EXTERNE

Situation
La victime présente un saignement abondant visible.

Objectif
-Réaliser une compression directe de la plaie qui saigne abondamment
(hémorragie externe).
-Choisir le geste et/ou la position la plus adaptée pour éviter
l‘aggravation de l‘état d‘une victime qui saigne du nez ou bien qui
vomit ou crache du sang.

Définition
Une hémorragie externe est une perte de sang abondante, visible et
prolongée qui provient d‘une plaie ou d‘un orifice naturel
(hémorragie extériorisée) et qui ne s‘arrête pas spontanément.

Causes
Une hémorragie peut être le fait d‘un traumatisme (coup de couteau,
chute…) ou d‘une maladie (rupture de varices…).

Risques
La perte abondante ou prolongée de sang conduit à une détresse
qui menace immédiatement ou à très court terme la vie d‘une
victime par diminution importante de la quantité de sang dans
l‘organisme.
Le secouriste peut être infecté par une maladie transmissible s‘il
présente des effractions cutanées ou en cas de projection sur les
muqueuses (bouche, yeux…).

Référentiel technique FPS Page 61


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Signes
Un saignement est considéré comme abondant s‘il imbibe de sang
un mouchoir de toile ou de papier en quelques secondes et qu‘il ne
s’arrête pas spontanément.
Un saignement dû à une écorchure, une éraflure ou une abrasion
cutanée qui s‘arrête spontanément n‘est pas considéré comme une
hémorragie abondante (voir chapitre «les plaies »).
Une hémorragie doit aussi être recherchée sur un blessé car elle peut
être temporairement masquée par la position de la victime ou un
vêtement absorbant (manteau, blouson…). Dans ce cas, il est
nécessaire d‘écarter les vêtements pour la voir.

Principes d’action
Le secouriste doit arrêter ou limiter la perte de sang de la victime et
retarder l‘installation d‘une détresse qui peut entraîner la mort.

Conduite à tenir
Toute hémorragie nécessite une action de secours immédiate, rapide et efficace.

 Saignement abondant au travers d’une plaie


nécessite une compression locale
 Constater l’hémorragie, si nécessaire en écartant les vêtements
 Comprimer immédiatement et fortement l’endroit qui saigne quel que
soit le lieu de la plaie jusqu‘à l‘arrivée des secours (GT 6). Si la plaie se situe
sur un membre, il n‘est pas nécessaire de le surélever.
 Allonger la victime en position horizontale. Cette position retarde
l‘installation d‘une détresse liée à la perte importante de sang.
 Faire alerter les secours si un témoin est présent.
 En l’absence de témoins, alerter les secours après avoir relayé la
compression par :
- un pansement compressif, dans la mesure du possible (GT 6),
- la main de la victime elle-même si le pansement compressif n‘est pas
réalisable et si la victime peut réaliser elle-même cette compression.
 S’assurer que le sang ne coule plus sans relâcher la compression.
 Si le saignement se poursuit, reprendre la compression manuelle, par-
dessus l‘éventuel pansement compressif.

Référentiel technique FPS Page 62


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Réconforter la victime en attendant les secours, en lui parlant


régulièrement et en lui expliquant ce qui se passe.
 Protéger la victime contre le froid, la chaleur et/ou les intempéries.
 Surveiller l’apparition de signes d’aggravation comme des sueurs
abondantes, la sensation de froid où une pâleur intense.
En cas d‘aggravation :
- contacter à nouveau les secours pour signaler cette aggravation.
- pratiquer les gestes qui s‘imposent si la victime perd connaissance ou présente
un arrêt cardiaque.

 La victime vomit ou crache du sang


On voit le sang sortir par la bouche de la victime (vomissements ou
crachats). Il s‘agit souvent d‘un signe pouvant traduire une maladie
grave nécessitant une prise en charge médicale. Il faut :
- installer la victime dans la position où elle se sent le mieux si elle
est consciente, allongée sur le côté si elle est inconsciente,
- alerter immédiatement les secours,
- appliquer les consignes données par le médecin,
- conserver les vomissements ou les crachats, si possible, pour les
donner au service de secours,
- surveiller en permanence et réconforter la victime en lui parlant.

En cas d‘aggravation :
- recontacter les services de secours pour signaler l‘aggravation,
- pratiquer les gestes qui s‘imposent si la victime devient inconsciente.

 La victime saigne du nez


On voit le sang sortir par le nez de la victime.
Le saignement est spontané ou provoqué par un choc sur le nez. Dans ce
cas, le secouriste doit :
- faire asseoir la victime, tête penchée en avant pour éviter qu‘elle avale
son sang (ne pas l‘allonger),
- lui demander de se moucher vigoureusement,
- lui demander de se comprimer les narines entre le pouce et
l‘index, pendant 10 minutes, sans relâcher la compression,
- demander un avis médical si :
 le saignement du nez survient après une chute ou un coup,
 ne s‘arrête pas ou se reproduit,
 la victime prend des médicaments qui augmentent les
saignements. (fig. 13) ;

Référentiel technique FPS Page 63


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Fig. 13 : Comprimer avec le doigt la narine qui saigne.

 La victime perd du sang d’un autre orifice


naturel
Devant une perte de sang inhabituelle par un orifice naturel :
- allonger la victime,
- demander un avis médical,
- appliquer les consignes données,
- surveiller la victime.

NOTA : Contact avec le sang d‘une victime


Des maladies peuvent être transmises par le sang.
Si le secouriste risque d’entrer en contact avec le sang de la victime, il doit si
possible :
- se protéger par le port de gants,
- à défaut glisser la main dans un sac plastique imperméable.

Si le secouriste entre en contact avec le sang d‘une victime alors qu‘il n‘a pris
aucune mesure de protection, il doit :
- ne pas porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux,
- ne pas manger avant de s‘être lavé les mains et s‘être changé,
- retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible après la fin de
l‘action de secours,
- se laver les mains ou toute zone souillée par le sang de la victime,
- se désinfecter (gel hydro-alcoolique, dakin),
- demander un avis médical sans délai si le secouriste :
* présente une plaie, même minime, ayant été souillée,
* a subi une projection de sang sur le visage.

Référentiel technique FPS Page 64


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Désobstruction par la méthode des


n° 6 compressions thoraciques (adulte obèse et
femme enceinte)

INDICATIONS TECHNIQUE
Devant toute plaie  Compression avec la main
qui saigne Appuyer fortement sur l‘endroit qui saigne avec les
abondamment. doigts ou la paume de la main, en interposant une
épaisseur de tissu propre recouvrant complètement
JUSTIFICATION la plaie (mouchoirs, torchons, vêtements) (fig. 14).
La compression
locale d‘une plaie En l‘absence de tissu, appuyer directement avec la
arrête le saignement. main. Maintenir la compression jusqu‘à l‘arrivée
des secours.
POINTS CLES
 Pansement compressif
La compression
locale doit être : Si le secouriste doit se libérer (alerte, recherche de
matériel), afin d‘éviter la reprise de l‘hémorragie,
- suffisante pour remplacer la compression manuelle par un bandage
arrêter le saignement, serré, réalisé avec une bande élastique ou à défaut
- permanente. un tissu large assez long (fig. 15).
Le remplacement de la compression est impossible
lorsque l‘endroit qui saigne est situé au niveau du
cou, du thorax ou de l‘abdomen.

Fig. 14 : Compression locale Fig. 15 : Compression locale avec


avec la main un pansement
compressif

Référentiel technique FPS Page 65


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE7 : LA PERTE DE
CONNAISSANCE

Situation
La victime est inerte, ne répond pas aux questions et respire
normalement
.
Objectif
Identifier une victime qui présente une perte de connaissance.
Maintenir libres les voies aériennes d‘une victime qui a perdu
connaissance en attendant l‘arrivée des secours d‘urgence.

Définition et signes
Une victime a perdu connaissance lorsqu‘elle ne parle pas, ne
réagit pas ou ne bouge pas quand on la sollicite mais respire normalement.

Causes
Les causes d‘une perte de connaissance peuvent être multiples :
- traumatiques,
- médicales,
- toxiques.

Risques
Le risque d‘une perte de connaissance est d‘évoluer vers l‘arrêt
respiratoire et circulatoire. En effet, la respiration n‘est possible que si
les voies aériennes permettent le passage de l‘air sans encombre.
Une personne qui a perdu connaissance et qui est laissée sur le dos,
est toujours exposée à des difficultés respiratoires du fait de
l‘encombrement ou de l‘obstruction des voies aériennes par :
- des liquides présents dans la gorge (salive, sang, liquide
gastrique),
- la chute de la langue en arrière (fig. 16).

Référentiel technique FPS Page 66


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Fig. 16 : Obstruction des voies aériennes par la langue

Principe d’action
Le secouriste doit assurer la liberté des voies aériennes de la
victime et l‘écoulement des liquides vers l‘extérieur pour lui
permettre de continuer de respirer en attendant les secours.
Conduite à tenir
 Protéger
S‘assurer qu‘aucun risque ne menace le secouriste et les autres
témoins. Si nécessaire assurer la protection
(Voir chapitre « Protection »).

 Examiner pour identifier une perte de connaissance


Poser une question simple à la victime :
- « Comment ça va ? »,
- « Vous m‘entendez ? ».
Secouer doucement l‘épaule de la victime ou lui prendre la main en lui
demandant (fig. 17) :
- « Serrez-moi la main »,
- « Ouvrez les yeux ».
La victime ne répond pas et ne
réagit pas.

Fig. 17 : Apprécier la conscience

Référentiel technique FPS Page 67


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Appeler « à l’aide », si vous êtes seul


Cette action permet d‘obtenir une aide de la part d‘un témoin qui pourra alerter
les secours.
 Allonger la victime sur le dos (si elle ne l’est pas
déjà)
 Assurer immédiatement la liberté des voies
aériennes (GT 7)
La bascule de la tête en arrière et l‘élévation du menton entraînent la langue qui,
en se décollant du fond de la gorge, permet le passage de l‘air.
 Apprécier la respiration pendant 10 secondes au
plus, tout en gardant le menton élevé
Se pencher sur la victime, l‘oreille et la joue du secouriste au-dessus de sa
bouche et de son nez, tout en gardant le menton élevé. Rechercher (fig. 18) :
- avec la joue, le flux d‘air expiré par le nez et la bouche,
- avec l‘oreille, les bruits normaux ou anormaux provoqués par la
respiration (sifflement, ronflement, gargouillement),
- avec les yeux, le soulèvement du ventre et/ou de la poitrine.

Fig. 18 : Apprécier la respiration

Référentiel technique FPS Page 68


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

La poitrine se soulève, le souffle de la victime est perçu, la victime


respire normalement.
Une victime qui ne répond pas et ne réagit pas quand on la sollicite
mais qui respire normalement a perdu connaissance.

 Placer la victime en position stable sur le côté (GT 8)


La position latérale de sécurité (PLS) est une position stable qui
permet l‘écoulement des liquides vers l‘extérieur et évite que la
langue ne rechute dans le fond de la gorge.
 Faire alerter ou alerter les secours
Si le secouriste est seul et sans téléphone, après avoir mis la victime en
PLS, il quitte la victime pour alerter les secours le plus rapidement
possible.
Si le secouriste n‘est pas seul, il s‘assure à ce moment, de l‘alerte donnée
par le témoin.

 Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les


intempéries

 Surveiller la victime en attendant l’arrivée des secours


Le secouriste surveille la respiration de la victime. Il regarde le ventre et la
poitrine se soulever, écoute d‘éventuels sons provoqués par sa respiration ou
essaie, avec le plat de sa main, de sentir le soulèvement du thorax. Si la
respiration s‘arrête ou devient anormale, le secouriste doit replacer rapidement la
victime sur le dos et pratiquer les gestes qui s‘imposent (voir chapitre « Arrêt
cardiaque »).

Référentiel technique FPS Page 69


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Libération des voies aériennes (LVA)


n° 7
INDICATIONS TECHNIQUE
Devant toute victime  Chez l’adulte et l’enfant
qui ne répond pas et Placer la paume d'une main sur le front de la
ne réagit pas, avant victime.
d‘apprécier la
respiration. Placer 2 ou 3 doigts de l‘autre main, juste sous la
pointe du menton, en prenant appui sur l‘os et non
JUSTIFICATION dans la partie molle du menton.
Basculer doucement la tête de la victime en arrière
La bascule de la tête en appuyant sur le front et en élevant le menton. On
en arrière (chez peut éventuellement s‘aider du pouce pour saisir le
l‘adulte et l‘enfant) menton (fig. 19).
ou la mise en
position neutre
(chez le nourrisson)
et l‘élévation du
menton entraînent la
langue qui, en se
décollant du fond de
la gorge, permet le
passage de l‘air.

POINTS CLEFS Fig. 19 : Basculer la tête en arrière, élever le menton


Pour assurer la liberté
des voies aériennes :  Chez le nourrisson
Procéder de la même façon que chez l‘adulte et
- le menton doit être
l‘enfant mais arrêter la bascule de la tête en arrière
élevé,
dès lors que la face du nourrisson est parallèle au
- la tête doit être
ciel (position neutre).
basculée doucement
en arrière et
maintenue dans cette
position.

Référentiel technique FPS Page 70


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Position latérale de sécurité (PLS)


n° 8
INDICATIONS TECHNIQUE
Devant toute victime  Chez l’adulte et l’enfant
qui présente une 1er temps : Préparer le retournement de la victime
perte de connaissance
et qui respire Retirer les lunettes de la victime si elle en porte.
normalement. Rapprocher délicatement ses membres inférieurs
côte à côte, dans l‘axe du corps si nécessaire.
JUSTIFICATION Placer le bras de la victime le plus proche du côté du
En permettant secouriste, à angle droit de son corps.
l‘écoulement des Plier ensuite son coude tout en gardant la paume de
liquides vers sa main tournée vers le haut (fig. 20A).
l‘extérieur et en L‘alignement des jambes et la position du membre
évitant que la langue supérieur anticipent la position finale.
ne chute dans le fond
de la gorge, la PLS Se placer à genoux ou en trépied à côté de la
limite victime.
l‘encombrement des Saisir le bras opposé de la victime d‘une main et
voies aériennes. placer le dos de sa main contre son oreille, côté
secouriste (fig. 20B).
POINTS CLEFS Maintenir la main de la victime pressée contre son
La mise en position oreille, paume contre paume (fig. 20C).
latérale de sécurité Attraper la jambe opposée avec l‘autre main, juste
doit : derrière le genou, la relever tout en gardant le pied
- limiter au maximum au sol (fig. 20C).
les mouvements de la Se placer assez loin de la victime au niveau du
colonne vertébrale, thorax pour pouvoir la tourner sur le côté sans avoir
- n‗occasionner à se reculer.
ème
aucune pression sur la 2 temps : Retourner la victime
poitrine,
- aboutir à une Tourner la victime, sans brusquerie et en un seul
temps, en tirant sur la jambe afin de la faire pivoter
position stable, la plus
vers le secouriste jusqu'à ce que le genou touche le
latérale possible,
sol (fig. 20D).
- permettre
l‘écoulement des Maintenir la main sous la joue de la victime pour
liquides vers accompagner le mouvement de la tête et diminuer la
l‘extérieur flexion de la colonne cervicale lors de la rotation.
(bouche ouverte). Dégager doucement la main du secouriste située
sous la tête de la victime, en maintenant le coude de

Référentiel technique FPS Page 71


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

la victime avec la main qui tenait son genou pour ne


pas entraîner sa main et éviter la mobilisation de sa
tête (fig. 20E).
Veiller en retirant votre main à préserver la bascule
de la tête en arrière.
ème
3 temps : Stabiliser la victime
Ajuster la jambe située au-dessus de telle sorte que
la hanche et le genou soient à angle droit pour
stabiliser la position (fig. 20F).
Ouvrir la bouche avec le pouce et l‘index d‘une
main sans mobiliser la tête, afin de permettre
l‘écoulement des liquides vers l‘extérieur.
Chez le nourrisson
Placer le nourrisson qui a perdu connaissance et qui
respire normalement sur le côté. Il peut être
maintenu dans cette position dans les bras du
secouriste.
Chez la femme enceinte
Allonger la femme enceinte en PLS sur le côté
gauche pour éviter l‘apparition d‘une détresse par
compression de certains vaisseaux sanguins de
l‘abdomen.
Chez le traumatisé
Devant une victime qui présente une lésion évidente
du thorax, du membre supérieur ou du membre
inférieur, l‘installer en PLS en la retournant autant
que possible sur le côté atteint.
La mise en PLS pourrait aggraver une éventuelle
lésion nerveuse chez le traumatisé de la colonne
vertébrale, en particulier cervicale. Cependant, le
risque d‘obstruction des voies aériennes pouvant
entraîner un arrêt de la respiration, justifie la mise
sur le côté.

Référentiel technique FPS Page 72


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

A - Mise en place du bras B - Saisie de la main opposée

C - Maintien de la main de la victime et saisie du genou D - Retournement de la victime

E - Dégagement de la main du secouriste F - Position finale

Fig. 20 : Mise en PLS

Référentiel technique FPS Page 73


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 8 : L’ARRET
CARDIAQUE

Situation
La victime est inerte, ne répond pas aux questions, ne respire pas
normalement.

Objectif
Identifier une victime (adulte, enfant et nourrisson) en arrêt cardiaque.
Mettre en œuvre une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) et utiliser
en toute sécurité un défibrillateur automatisé externe (DAE).

Définition
Une personne est en arrêt cardiaque lorsque le fonctionnement de son
cœur n‘est pas efficace. Il peut être totalement arrêté ou fonctionner
de façon anarchique.

Causes
L‘arrêt cardiaque peut être causé par certaines maladies du cœur
comme l‘infarctus du myocarde. Dans près de 50% des cas, cet arrêt
cardiaque soudain, à l‘extérieur de l‘hôpital, est lié à une anomalie du
fonctionnement électrique du cœur (fibrillation ventriculaire).
D‘autres causes d‘arrêt cardiaque existent :
- à la suite d‘une obstruction totale des voies aériennes dont les
manœuvres de désobstruction n‘ont pas été réalisées ou l‘ont été
sans succès,
- lors d‘une intoxication,
- après un traumatisme, un accident dû à l‘eau (noyade) ou à
l‘électricité. Dans ces cas, l‘arrêt cardiaque est en général secondaire
au manque d‘oxygène.

Référentiel technique FPS Page 74


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Risques
La vie d‘une victime en arrêt cardiaque est menacée à très brève
échéance : un apport d‘oxygène est indispensable, en particulier au
niveau du cerveau et du cœur de la victime, pour assurer sa survie. Au
cours d‘un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau consécutives au
manque d‘oxygène surviennent dès la première minute.
L‘apport d‘oxygène au cerveau et au cœur est réalisé par le
rétablissement d‘une circulation sanguine artificielle grâce à la RCP.
Si elle n‘est pas réalisée, la victime décède par manque d‘oxygène.

Signes
Une victime en arrêt cardiaque a perdu connaissance (ne parle pas et
ne réagit pas à un ordre simple) et :
- ne respire pas : aucun mouvement de la poitrine ou de l‘abdomen
n‘est visible et aucun bruit ou souffle n‘est perçu,
- ou présente une respiration anormale avec des mouvements
respiratoires inefficaces, lents, bruyants et anarchiques encore
appelé gasps.

Principe d’action
Le secouriste doit réaliser une série d‘actions pour augmenter les chances de
survie de la victime.

Alerter de façon précoce les secours


Devant une victime en arrêt cardiaque, une alerte immédiate au SAMU (190) ou
à la Protection Civile (198) est nécessaire.
La reconnaissance de signes, qui peuvent apparaître quelques minutes avant la
survenue de l‘arrêt cardiaque, comme une douleur brutale à la poitrine qui ne
disparaît pas rapidement, doit aussi inciter le secouriste à alerter le SAMU (190)
ou la Protection Civile (198).

 Réaliser une RCP précoce


Devant un arrêt cardiaque, un secouriste doit effectuer une RCP pour assurer
l‘apport d‘oxygène au cœur et au cerveau (compressions thoraciques assurant
une circulation artificielle) et l‘apport d‘air aux poumons (ventilation
artificielle). La mise en œuvre, par les premiers témoins, d‘une RCP précoce,
dès la constatation de l‘arrêt cardiaque, avant l‘arrivée des secours et dans

Référentiel technique FPS Page 75


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

l‘attente d‘un « défibrillateur », augmente considérablement les chances de


survie.

 Assurer la mise en œuvre d’une défibrillation


précoce
Les manœuvres de RCP seules ont une efficacité limitée dans le temps. Si
l‘arrêt cardiaque est lié à une anomalie du fonctionnement électrique du
cœur, l‘application d‘un choc électrique (encore appelé « défibrillation
») au travers de la poitrine (et donc du cœur de la victime) peut être capable de
restaurer une activité cardiaque normale efficace et d‘éviter ainsi la mort
de la victime. Sans cette action, le cœur s‘arrêtera de fonctionner
définitivement.
L‘administration d‘un choc électrique externe par un secouriste s‘effectue à
l‘aide d‘un DAE capable, à partir d‘électrodes placées sur la poitrine de la
victime, de détecter une anomalie électrique du cœur et, si nécessaire,
d‘administrer ou de demander d‘administrer un ou plusieurs chocs électriques au
travers de ces mêmes électrodes. L‘administration de ce choc électrique externe
est sans danger pour le secouriste qui ne touche pas à la victime. L‘association
d‘une RCP immédiate et d‘une défibrillation précoce améliore encore les
chances de survie de la victime.
 Favoriser une prise en charge médicale précoce
L‘arrivée sur place d‘une équipe médicale permet de prendre en charge la
victime et d‘assurer son transport vers un service hospitalier.
La rapidité de la prise en charge médicale de la victime, après la défibrillation
cardiaque, améliore les chances de survie à long terme et diminue les
conséquences cérébrales de l‘arrêt cardiaque.
Ces différentes étapes constituent une chaîne de survie susceptible d‘augmenter
de 4% à 40% les chances de survie immédiates de la victime (fig. 21).

Fig. 21 : La chaîne de survie

Référentiel technique FPS Page 76


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Chaque minute gagnée dans la mise en place d’un DAE peut


augmenter de 10% les chances de survie de la victime.
Conduite à tenir
La conduite à tenir devant un arrêt cardiaque enseignée au « grand public »
est la même chez le nourrisson, l’enfant et l’adulte. Seule la façon de réaliser
les gestes de secours diffère selon l’âge.
 Réaliser la protection
S‘assurer qu‘aucun risque ne menace le secouriste et les autres
témoins.
Si nécessaire assurer la protection (Voir chapitre « Protection »).
 Examiner la victime pour identifier une perte de
connaissance
La victime :
- ne répond pas à une question simple : « Comment ça va ? », « Vous
m‘entendez ? »,
- ne réagit pas quand on lui demande de serrer la main ou lorsqu‘on la secoue
doucement au niveau des épaules.
 Appeler « à l’aide », si vous êtes seul
Cette action permet d‘obtenir une aide de la part d‘un témoin qui
pourra alerter les secours et apporter un
DAE s‘il est disponible.
 Mettre la victime sur le dos si c’est nécessaire
 Assurer immédiatement la liberté des voies aériennes
(GT 7)
 Apprécier la respiration tout en gardant le menton
élevé pendant 10 secondes au plus
La victime ne respire pas. Aucun souffle n‘est perçu, aucun bruit n‘est
entendu. Ni le ventre, ni la poitrine de la victime ne se soulèvent.
La victime présente des mouvements respiratoires inefficaces, lents,
bruyants et anarchiques encore appelés gasps. Ces mouvements peuvent
survenir dans les premières minutes qui suivent la survenue d‘un arrêt
cardiaque. Ils doivent être considérés comme une absence de respiration et ne
pas retarder la mise en œuvre de la RCP.
En cas de doute, le secouriste agit comme si la respiration était absente,
donc comme si la victime était en arrêt cardiaque.
 Faire alerter ou alerter les secours, et réclamer un DAE
En présence d‘un témoin, le secouriste demande à ce témoin d‘alerter les
secours immédiatement après qu‘il ait reconnu l‘arrêt cardiaque. Après avoir
alerté les secours, le témoin se munit du DAE s‘il est disponible et l‘apporte au
secouriste.

Référentiel technique FPS Page 77


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

En l‘absence de témoin, le secouriste prévient lui-même les secours, de


préférence avec son téléphone portable, et effectue le plus vite possible le
massage cardiaque.
Si un DAE est à portée de main, le secouriste le met en œuvre immédiatement.
 Pratiquer une RCP en associant des compressions
thoraciques et une ventilation artificielle
Débuter par 30 compressions thoraciques au milieu du thorax (GT 9).
Après les 30 compressions thoraciques, replacer la tête de la victime en
arrière, élever le menton et réaliser 2 insufflations (GT 10).
Replacer sans délai les mains au milieu du thorax et réaliser une nouvelle
série de 30 compressions thoraciques.
Continuer ainsi en alternant 30 compressions avec 2 insufflations. Le
passage des insufflations aux compressions et des compressions aux
insufflations doit être effectué aussi rapidement que possible, sous peine de
diminuer l‘efficacité de la RCP.
La fréquence instantanée des compressions thoraciques doit être d‘au
moins 100/min sans dépasser 120/min.
 Faire mettre en œuvre le DAE le plus tôt possible et
suivre ses indications (GT 11)
Dès que le DAE est à proximité de la victime, le secouriste demande au
témoin ou à un deuxième secouriste de mettre en œuvre le DAE. Afin
d‘interrompre le moins longtemps possible les compressions thoraciques, la
RCP sera poursuivie pendant la mise en place du défibrillateur et ce jusqu‘à
l‘ordre du DAE de ne plus toucher la victime.
Si le secouriste est seul avec la victime, il réalisera lui-même
l‘installation du DAE et la défibrillation. Pour cela il est obligé d‘interrompre
les compressions thoraciques mais la défibrillation prime alors.
La RCP sera reprise immédiatement après la délivrance d‘un choc ou à la
demande du DAE. En l‘absence de DAE, poursuivre la réanimation.
 Poursuivre la réanimation
La réanimation entreprise (RCP + DAE) sera poursuivie jusque :
- au relai par les services de secours,
- à la reprise d‘une respiration normale par la victime. Dans
ce cas, adopter la conduite à tenir devant une victime présentant
une perte de connaissance.

Dans tous les cas, si le secouriste ne peut pas effectuer des


insufflations (répulsion, vomissements) ou s’il pense ne pas être
efficace, il doit immédiatement réaliser des compressions

Référentiel technique FPS Page 78


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

thoraciques seules.
Geste technique Compressions thoraciques
n° 9
INDICATIONS TECHNIQUE
Devant toute victime Quel que soit l‘âge de la victime :
en arrêt cardiaque. - l‘installer en position horizontale, sur le dos, de
préférence sur une surface rigide,
- se placer auprès d‘elle, le plus souvent à genou,
JUSTIFICATION - dénuder la poitrine de la victime, dans la mesure
Les compressions du possible.
thoraciques
 Chez l’adulte
permettent
d‘oxygéner les tissus Placer le talon d'une main au centre de la poitrine
d‘une victime en (fig. 22A), strictement sur la ligne médiane, sur la
arrêt cardiaque en moitié inférieure du sternum, jamais sur les côtes.
rétablissant de Placer l‘autre main au-dessus de la première,
manière artificielle la en entrecroisant les doigts des deux mains. La
circulation du sang. seconde main peut aussi être placée
à plat sur la première, mais en veillant à bien relever
POINTS CLEFS les doigts sans les laisser au contact du thorax (fig.
Les compressions 22B).
thoraciques doivent : Comprimer le thorax de la victime de 5 à 6 cm à
- comprimer une fréquence comprise entre 100 et 120
fortement le sternum, compressions par min. Pour que l‘efficacité des
- avoir une fréquence compressions thoraciques soit maximale, il faut
comprise entre 100 et (fig. 22C) :
120 par min. - conserver les bras parfaitement verticaux et les
épaules au-dessus du sternum de la victime,
- garder les coudes verrouillés et les bras bien
tendus,
- assurer un temps de compression égal à celui du
relâchement,
- éviter tout balancement d‘avant en arrière du tronc
du secouriste lorsque le thorax est comprimé puis
relâché,
- laisser le thorax reprendre sa forme initiale sans
décoller les mains entre chaque compression afin de
permettre au cœur de bien se remplir de sang.
 Chez l’enfant
Placer le talon d‘une main un travers de doigt

Référentiel technique FPS Page 79


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

au-dessus du bas du sternum à la jonction des


dernières côtes (appendice xiphoïde).
Relever les doigts pour ne pas appuyer sur les
côtes. Comprimer le thorax de l‘enfant en
l‘enfonçant du tiers de son épaisseur à une
fréquence comprise entre 100 et 120 compressions
par min. Pour que l‘efficacité des compressions
thoraciques soit maximale, il faut (fig. 23) :
- conserver le bras parfaitement vertical et l‘épaule
au-dessus du sternum de l‘enfant,
- garder le coude verrouillé et le bras bien tendu,
- assurer un temps de compression égal à celui du
relâchement,
- éviter tout balancement d‘avant en arrière du tronc
du secouriste lorsque le thorax est comprimé puis
relâché,
- laisser le thorax reprendre sa forme initiale
sans décoller la main entre chaque compression afin
de permettre au cœur de bien se remplir de sang.
 Chez le nourrisson
Placer la pulpe de deux doigts d‘une main dans
l‘axe du sternum du nourrisson un travers de
doigt au-dessus d‘un repère constitué par la
jonction des dernières côtes (appendice xiphoïde)
(fig. 24).
Comprimer régulièrement le sternum du
nourrisson en l‘enfonçant du tiers de son
épaisseur à une fréquence comprise entre 100 et
120 compressions par min. Pour que l‘efficacité
des compressions thoraciques soit maximale, il
faut :
- assurer un temps de compression égal à celui du
relâchement,
- laisser le thorax reprendre sa forme initiale
sans décoller les doigts entre chaque compression
afin de permettre au cœur de bien se remplir de
sang.

Référentiel technique FPS Page 80


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

B - Position
des mains du
secouriste
doigts
crochetés ou
mains croisées

A - Talon de la main

C - Position du secouriste

Fig. 22 : Compressions thoraciques chez l’adulte

Fig. 24 : Compressions thoraciques chez le nourrisson

Fig. 23 : Compressions thoraciques chez l’enfant

Référentiel technique FPS Page 81


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique n° Insufflations


10
INDICATIONS TECHNIQUE
Devant toute La victime est installée sur le dos en position
victime en arrêt horizontale, s‘agenouiller ou se placer à côté de la
cardiaque. victime, près de son visage.
 Chez l’adulte et l’enfant (bouche à-bouche)
JUSTIFICATION Maintenir la tête de la victime en arrière comme pour
Les insufflations la technique de libération des voies aériennes.
permettent Pincer le nez de la victime entre le pouce et l‘index de
d‘apporter de l‘air la main placée sur le front de la victime pour
aux poumons empêcher toute fuite d‘air par le nez lors des
d‘une victime en insufflations.
arrêt cardiaque. Ouvrir légèrement la bouche de la victime et maintenir
son menton soulevé avec la main placée sous le
POINTS CLEFS menton. Pour cela, utiliser « la pince » constituée du
Les insufflations pouce (placé sur le menton) et des deux autres doigts
doivent : (placés immédiatement sous sa pointe).
- être lentes et Inspirer sans excès.
progressives, Appliquer la bouche largement ouverte autour de la
- cesser dès le début bouche de la victime en appuyant fermement pour
de soulèvement de éviter toute fuite d‘air durant les insufflations (fig.
la poitrine, 25A).
- être réalisées en 5
Insuffler progressivement jusqu'à ce que la poitrine de
secondes au
maximum. la victime commence à se soulever. La durée de
l‘insufflation est de 1 seconde environ
Se redresser légèrement afin de reprendre son souffle
et de regarder la poitrine de la victime s‘affaisser.
L‘expiration de la victime est passive (fig. 25B).
Insuffler une seconde fois après avoir repris une
inspiration normale.
Les deux insufflations doivent être réalisées en moins
de 5 secondes pour ne pas retarder la reprise des
compressions thoraciques.
 Chez le nourrisson (bouche-à-bouche et nez)
Maintenir la tête du nourrisson en position neutre avec
une main sur le front.
Ouvrir la bouche du nourrisson et maintenir son
menton élevé entre le pouce et l‘index de l‘autre main.
Inspirer sans excès.

Référentiel technique FPS Page 82


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Appliquer correctement la bouche ouverte autour de la


bouche et du nez de la victime pour éviter toute fuite
d‘air durant les insufflations (fig. 26).
Insuffler progressivement jusqu'à ce que la poitrine du
nourrisson commence à se soulever. Le volume d‘air
nécessaire est moindre que celui nécessaire à un enfant
et a fortiori qu‘à un adulte.
La durée de l‘insufflation est de 1 seconde environ.
Se redresser légèrement et regarder la poitrine du
nourrisson s‘affaisser. L‘expiration est passive.
Insuffler une seconde fois.
Comme pour l‘adulte et l‘enfant, les deux insufflations
doivent être réalisées en moins de 5 secondes.
Dans tous les cas, si le ventre ou la poitrine de la
victime ne se soulève pas lors des insufflations :
- s‘assurer que la tête de la victime est en bonne
position et que son menton est élevé,
- rechercher la présence d’un corps étranger dans
la bouche. Le retirer avec les doigts si nécessaire,
- s’assurer qu’il y a une bonne étanchéité et pas de
fuite d’air lors de l’insufflation.

A – Insufflation B - Expiration
Fig. 25 : Bouche-à-bouche chez l’adulte et l’enfant

Fig. 26 : Bouche-à-bouche et nez chez le nourrisson

Référentiel technique FPS Page 83


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

DAE (défibrillateur automatisé externe)

DEFINITION

Le DAE est un appareil capable :


- d‘analyser l‘activité électrique du cœur de la victime,
- de reconnaître une éventuelle anomalie grave du fonctionnement du
cœur à l‘origine de l‘arrêt circulatoire,
- de délivrer ou d‘inviter le secouriste à délivrer un choc électrique
(information vocale et visuelle) afin d‘arrêter l‘activité anarchique du cœur.
-
LOCALISATION DES DAE ACCESSIBLES AU PUBLIC

Les DAE mis à disposition du public sont de plus en plus nombreux,


on les trouve notamment :
- dans les halls d‘aéroports et les avions des grandes compagnies aériennes,
- dans les grands magasins, les centres commerciaux,
- dans les halls de gares, les trains,
- dans certains immeubles d‘habitation,
- sur la voie publique,
- sur les lieux du travail.
- Dans ces cas, les appareils sont parfois placés dans des armoires vitrées
murales repérées par un logo facilement identifiable (fig. 27).
-
DESCRIPTION DU DAE

Le DAE est composé :


- d‘un haut-parleur qui donne des messages sonores et guide le secouriste dans
son action,
- d‘un métronome qui rythme les compressions thoraciques du secouriste (en
option),
- d‘un accumulateur d‘énergie qui permet de réaliser des chocs électriques,
- éventuellement d‘un bouton qui permet d‘administrer le choc électrique
lorsqu‘il est indiqué par l‘appareil.

Le DAE est toujours accompagné d‘une paire d‘électrodes de


défibrillation pré-gélifiées, autocollantes, avec câble intégré (fig. 28A et 28B).
Ces électrodes, à usage unique, sont contenues dans un emballage hermétique.
Une seconde paire d‘électrodes peut être disponible en cas de défaillance de la
première.

Référentiel technique FPS Page 84


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Une fois collées sur la peau du thorax de la victime, les électrodes permettent :
- de capter et transmettre l‘activité électrique cardiaque au défibrillateur,
- de délivrer le choc électrique lorsqu‘il est indiqué.

Plusieurs accessoires peuvent être joints au DAE dont :


- une paire de ciseaux pour couper les vêtements et dénuder la poitrine de la
victime, des compresses ou du papier absorbant pour sécher la peau de la
poitrine de la victime si elle est mouillée ou humide,
- d‘un rasoir jetable pour raser les poils de la victime à l‘endroit où l‘on colle les
électrodes.

A - Avec électrodes adultes B - Avec électrodes enfants

Fig. 28 : Défibrillateur automatisé externe (DAE)

Référentiel technique FPS Page 85


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique Défibrillation


n° 11
INDICATIONS TECHNIQUE
. Devant toute  Chez l’adulte
victime en arrêt Mettre le défibrillateur en fonction (fig. 29A).
cardiaque. Suivre impérativement les indications vocales et/ou
visuelles données par l‘appareil. Elles permettent de
JUSTIFICATION réaliser les différentes opérations rapidement et en
La défibrillation toute sécurité.
permet à un cœur qui Le DAE demande de mettre en place les électrodes :
fonctionne de - enlever ou couper les vêtements recouvrant la
manière anarchique poitrine de la victime si nécessaire (fig. 29B),
de retrouver une - sécher le thorax de la victime seulement s‘il est très
activité normale. humide ou mouillé,
- sortir les électrodes « adultes » de leur emballage,
- appliquer les électrodes, l‘une après l‘autre, sur la
peau du thorax de la victime, à l‘endroit indiqué sur
MATERIEL le schéma figurant sur les électrodes et sur
Un défibrillateur l‘emballage (fig. 29C),
automatisé externe - connecter les électrodes au défibrillateur si
(DAE) nécessaire. Le DAE demande de ne plus toucher la
Une paire victime :
d‘électrodes - s‘assurer que les personnes aux alentours ne
Accessoires touchent pas la victime, car tout mouvement de la
éventuels victime pendant cette période peut fausser l‘analyse
(fig. 29E).
Le DAE annonce que le choc est nécessaire et
POINTS CLEFS demande de se tenir à distance de la victime :
- La défibrillation - s‘assurer que personne ne touche la victime ; pour
avec un DAE doit cela, le secouriste annonce à haute voix : « Ecartez-
être la plus précoce vous ! »,
possible. - laisser le DAE déclencher le choc électrique ou
- Les compressions appuyer sur le bouton « choc » quand l‘appareil le
thoraciques le moins demande (fig. 29F),
interrompues - reprendre immédiatement les compressions
possibles thoraciques après la délivrance du choc. Ne pas
retirer les électrodes de défibrillation.
Le DAE annonce que le choc n‘est pas nécessaire :
- reprendre immédiatement les compressions
thoraciques. Ne pas retirer les électrodes de

Référentiel technique FPS Page 86


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

défibrillation.
 Chez l’enfant
La technique de défibrillation chez l‘enfant diffère
de celle de l‘adulte sur les points suivants :
- elle doit être réalisée avec des appareils adaptés
(électrodes enfant, réducteur d‘énergie…, (fig. 28B).
Cependant, si le secouriste se trouve en présence
d‘un enfant en arrêt cardiaque et qu‘il n‘a en sa
possession qu‘un DAE « adulte », il pourra
l‘utiliser.
- si l‘on utilise des électrodes adultes chez l‘enfant, le
NOTA : secouriste placera une électrode en avant au milieu
Lorsqu’un deuxième du thorax et l‘autre au milieu du dos (fig. 29D).
secouriste ou un Dans tous les autres cas, le placement des électrodes
témoin arrivent sur doit rester conforme au schéma du fabriquant.
les lieux avec un
DAE, afin  Contraintes
d’interrompre le Si la victime présente un timbre autocollant
moins longtemps médicamenteux sur la zone de pose des
possible les électrodes, le secouriste retire le timbre et essuie la
compressions zone avant de coller l‘électrode.
thoraciques, la RCP Si la victime présente un stimulateur cardiaque à
sera poursuivie l‘endroit de pose de l‘électrode (le plus souvent le
pendant son secouriste est déjà informé ou constate une cicatrice
installation. Elle et perçoit un boîtier sous la peau, sous la clavicule
cesse seulement droite), le secouriste colle l‘électrode à environ 8 à
quand le DAE donne 10 cm sous la bosse perçue.
l’ordre de ne plus Si la victime est allongée sur un sol mouillé (bord de
toucher la victime. piscine, pluie), le secouriste déplace la victime, si
possible et si besoin en se faisant aider, pour
l‘allonger sur une surface sèche avant de débuter la
défibrillation.
Si la victime est allongée à même une surface en
métal, si possible et en se faisant aider, le secouriste
déplace la victime ou glisse un tissu sous elle
(couverture) avant de débuter la défibrillation.
Si le DAE détecte un mouvement au cours de
l‘analyse, le secouriste doit s‘assurer de ne pas
toucher la victime au cours de l‘analyse. En
l‘absence de contact avec la victime, il vérifie la
respiration de celle-ci.

Référentiel technique FPS Page 87


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Si le DAE demande toujours de connecter les


électrodes alors que cette opération a déjà été effectuée,
le secouriste n'interrompt pas les compressions
thoraciques et vérifie que les électrodes sont bien
collées et le câble est correctement connecté au DAE.
Si le problème n‘est pas résolu et qu‘une seconde paire
d‘électrodes est disponible, il peut remplacer les
électrodes.

A - Mettre en fonction le DAE

B - Mettre à nu le thorax de la victime

C - Mettre en place les


électrodes (adulte)
D - Mettre en place les électrodes (enfant)

E - Ne pas toucher la victime,


analyse en cours F - Appuyer sur le bouton choc

Fig. 29 : La défibrillation

Référentiel technique FPS Page 88


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 9 : LES MALAISES

Situation
La victime est consciente, ne se sent pas bien et présente des signes
inhabituels.

Objectif
Identifier les signes qui imposent un avis médical immédiat du SAMU
ou médecin traitant face à une victime qui présente un malaise.

Définition
Le malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du
fonctionnement de l‘organisme, sans pouvoir en identifier
obligatoirement l‘origine. Cette sensation, parfois répétitive, peut être
courte ou durable, de survenue brutale ou progressive.

Causes
Le malaise peut avoir diverses origines : maladies, intoxications,
allergies, …

Risques
Certains signes, apparemment sans gravité, peuvent être révélateurs
d‘une situation pouvant à tout moment entraîner une détresse vitale.

Principe d’action
Le secouriste, après avoir mis la victime au repos, doit recueillir et
transmettre les informations afin d‘obtenir un avis médical.

Signes
La victime consciente ne se sent pas bien et présente des signes
inhabituels.

Référentiel technique FPS Page 89


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Conduite à tenir

 Mettre la victime au repos

Demander à la victime de cesser toute activité. Installer la victime en position :


- allongée, le plus souvent possible,
- assise si elle a du mal à respirer,
- sinon dans la position où elle se sent le mieux.

 Examiner la victime et observer les signes du


malaise

Il s‘agit des plaintes de la victime comme :


- une douleur dans la poitrine,
- une douleur abdominale intense,
- une difficulté à respirer ou à parler,
- une sensation de froid,
- une perte uni ou bilatérale de la vision,
- un mal de tête sévère, soudain et inhabituel.

Il s‘agit de manifestations anormales constatées par le secouriste comme :


- des sueurs abondantes,
- une pâleur intense.
Mais aussi l‘apparition soudaine d‘un ou plusieurs des signes suivants :
- une faiblesse ou une paralysie d‘un membre,
- une déformation de la face,
- une difficulté de langage ou de compréhension,
- une perte d‘équilibre, une instabilité de la marche ou des chutes
inexpliquées.

Ces derniers signes indiquent le survenu d‘un accident


cardiovasculaire.

Référentiel technique FPS Page 90


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Desserrer les vêtements en cas de gêne

 Se renseigner sur l’état de santé habituel de la


victime

Les renseignements à rechercher auprès de la victime ou de son entourage sont :


- son âge,
- la durée du malaise,
- de savoir s‘il s‘agit de la première fois qu‘elle présente ce malaise,
- les traitements médicamenteux qu‘elle suit,
- les maladies ou hospitalisations récentes dont elle a fait l‘objet.

 Prendre un avis médical et appliquer les


consignes

Transmettre les informations recueillies au SAMU (190). Le médecin


régulateur peut demander à parler directement à la victime si cela est
possible.
Le secouriste veillera à transmettre tous les éléments constatés.
 Appliquer les consignes données par les secours

 Rassurer et surveiller

Rassurer la victime en lui parlant régulièrement.


En cas d‘aggravation :
- recontacter les services de secours pour signaler cette aggravation,
- pratiquer les gestes qui s‘imposent, si elle devient inconsciente ou
autre.

Référentiel technique FPS Page 91


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

MALAISES PARTICULIERS

Le malaise diabétique

DEFINITION Conduite à tenir

Lorsque le taux de glucose sanguin  Donnez du sucre ou de


se situe en dessous de la limite préférence une boisson sucrée
inférieure de la valeur normale il Aidez-la à s'asseoir ou à
s‘agit d‘une hypoglycémie s'allonger
 recueillir des informations sur
SIGNES l‘état de santé de la victime en
posant des questions de types
Pâleur  As-tu des traitements, lesquels ?
Sueur froide  Depuis quand est apparu ce
sensation de faim. malaise?
Si l‘hypoglycémie persiste, d‘autres  De quand date votre dernier repas,
troubles plus importants peuvent a-t-il été retardé ?
survenir : maux de tête et parfois la
victime présente des troubles du
Si le malaise cesse, laissez la
comportement (désorientation,
victime se reposer et conseillez-la
agressivité), des difficultés de
de consulter son médecin
concentration, troubles de la
Si le malaise se poursuit, rassurez
vision...
la victime demandez un avis
médical

Référentiel technique FPS Page 92


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Malaises cardiaques

DEFINITION Conduite à tenir

Le cœur est un muscle (myocarde) constamment - Mettez la victime,


en action dont les cellules sont oxygénées par immédiatement, au repos
l'intermédiaire de vaisseaux sanguins appelés absolu et éviter tout
artères coronaires, Si les cellules du cœur mouvement inutile.
souffrent de manque d'oxygène, le cœur est en - placer la victime en
malaise. position demi-assise,
assise
SIGNES - calmez son angoisse
-  lui faire prendre son
Une forte douleur "qui serre" la poitrine, et qui
traitement préconisé si
peut avoir des irradiations c‘est à dire se déplacer
elle ne l'a pas encore fait.
vers les bras, le cou ou le creux de l‘estomac ;
- Alertez
La victime est souvent angoissée et la douleur peut
- En attendant, surveillez
s‘accompagner d’essoufflement, de sueurs et/ou
attentivement l'évolution
de nausées
de la victime
Pour y voir plus clair, poser des bonnes questions
sur :
- ses antécédents (maladie cardiaque,
hypertension….)
-ses traitements habituels
-les événements déclenchant (effort, émotion,
repas)
-durée de la douleur, réponse au traitement
spécifique
le malaise cardiaque peut mettre en danger la
vie de la victime.

Référentiel technique FPS Page 93


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

La crise de nerfs

DEFINITION Conduite à tenir

Une crise de nerfs peut En premier lieu, face à une crise d'agitation, il
être un moyen de est important d'isoler la victime.
manifester une souffrance Pour cela :
psychique et d'attirer on se retire avec la victime dans un endroit
tranquille et si possible faiblement éclairé
l'attention sur soi. Une
ou bien on fait sortir l'ensemble des témoins du
crise de nerfs peut lieu où l‘on se trouve avec la victime.
également être une Allongez la victime et lui parler pour la
réaction exceptionnelle rassurer.
face à un choc émotionnel Rafraîchissez-la éventuellement en appliquant
intense, une situation sur son front des compresses d'eau froide.
demandez-lui :
traumatisante ou une
Prenez-vous un traitement? Est-ce la première
frustration. fois que cela vous arrive?
Etes-vous suivi pour une maladie?
SIGNES Depuis quand vous sentez-vous mal?
Afin de ne pas aggraver un état d'agitation, il
Du fait d'une contrariété, est important de montrer une écoute
et en présence de témoins, bienveillante à la victime.
-la victime crie, pleure, Il ne faut pas chercher à maîtriser avec force
s'extériorise... la victime, surtout quand on est seul ; une
-elle présente des signes attitude calme suffit souvent à rassurer la
d'agitation personne ; Ni claque, ni seau d'eau ne sont
- sa respiration est nécessaires!
saccadée. En cas d‘absorption médicamenteuse, ne
-Elle peut se rouler par donnez ni à boire ni à manger ;
terre et avoir un Si la personne présente des intentions
comportement violent. suicidaires, ne la laisser seule à aucun moment.

Référentiel technique FPS Page 94


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 10 : LES PLAIES

Situation
La victime est consciente et présente une plaie

Objectif
Adapter les gestes de secours spécifiques à la gravité d‘une plaie.

Définition
La plaie est une lésion de la peau, revêtement protecteur du corps,
avec une atteinte possible des tissus situés en dessous.

Causes
La plaie est généralement secondaire à un traumatisme, elle est
provoquée par une coupure, une éraflure, une morsure ou une piqûre...

Risques
Suivant son importance et sa localisation, une plaie peut être à l‘origine
d‘une aggravation immédiate de l‘état de la victime (par hémorragie ou par
défaillance de la respiration).
Elle peut être aussi à l‘origine d‘une infection secondaire comme le tétanos.
Le tétanos est une maladie très grave, parfois mortelle. Seule la vaccination
antitétanique, effectuée tous les 10 ans chez l‘adulte et tous les 5 ans chez
l‘enfant, protège de cette maladie.

Signes
Une plaie est qualifiée de :
 Plaie grave du fait :
- d‘une hémorragie associée,
- d‘un mécanisme pénétrant : objet tranchant ou perforant, morsures,
projectiles, …
- de sa localisation thoracique, abdominale ou oculaire,
- de son aspect : déchiqueté, écrasé, …

Référentiel technique FPS Page 95


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Plaie simple, lorsqu‘il s‘agit d‘une petite coupure superficielle, d‘une éraflure
saignant peu, qui n‘est pas située au niveau d‘un orifice naturel ou de l‘œil.

NB : en cas de doute sur la reconnaissance de la gravité d‘une plaie, le secouriste


considérera la plaie comme grave jusqu'à l‘obtention d‘un avis médical
(médecin, SAMU).

Principe d’action
Le secouriste doit identifier la gravité de la plaie afin d‘adopter une
conduite à tenir adaptée.

Conduite à tenir
Devant une victime consciente qui présente une plaie, le secouriste
doit évaluer sa gravité et adopter la conduite à tenir adaptée.
 Plaie grave
 Installer sans délai la victime en position d’attente :
- assise en présence d‘une plaie au thorax ; la position assise facilite la
respiration,
- allongée, jambes fléchies en présence d‘une plaie de l‘abdomen ; la
flexion des jambes préalablement allongées permet, par le
relâchement des muscles de l‘abdomen, de diminuer la douleur,
- yeux fermés et tête immobilisée en présence d‘une plaie à
l‘œil ; la fermeture des yeux et l‘immobilisation de la tête permettent de
limiter les risques d‘aggravation de la lésion,
- allongée dans tous les autres cas ; la position allongée permet de
prévenir les détresses et d‘éviter les complications.
 Protéger la victime de la chaleur, du froid ou des intempéries.
 Appeler les secours.
 Appliquer les consignes données par les secours.
 Surveiller la victime et la réconforter en lui parlant
régulièrement et en lui expliquant ce qui se passe.

 Plaie simple
 Se laver les mains à l’eau et au savon
 Nettoyer la plaie :
Rincer abondamment la plaie à l‘eau courante, avec ou sans savon, en
s‘aidant d‘une compresse si besoin pour enlever les souillures. Le
lavage à l‘eau, avec ou sans savon, permet d‘éliminer la plupart des
germes qui pourraient provoquer une infection.

Référentiel technique FPS Page 96


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Désinfecter la plaie :
Utiliser éventuellement un antiseptique exemple dakin …
 Protéger par un pansement adhésif :
Le pansement adhésif évite à la plaie d‘être à nouveau souillée. Ce dernier ne
collera parfaitement à la peau que quand elle sera sèche (fig. 30).

Fig. 30 : Pansement adhésif

 Vérifier l'existence d’une vaccination antitétanique en cours de


validité
 Conseiller de consulter un médecin
en l‘absence de vaccination antitétanique valide ou en cas d‘apparition dans les
jours qui suivent de fièvre, d‘une zone chaude, rouge, gonflée ou douloureuse,
conseiller à la victime de consulter un médecin.
 Se laver les mains après avoir réalisé les gestes de premier secours

Il ne faut jamais retirer ou mobiliser un corps étranger planté dans une


plaie (couteau, morceau de verre…) afin d’éviter une aggravation de la
lésion ou du saignement.

 Les plaies particulières : Les morsures et les


piqûres

Risques
Les morsures et les piqûres d'animaux sont des accidents très fréquents, qui
exposent essentiellement à quatre risques :
 Le saignement (dans ce cas il suffit d'appuyer sur la plaie);
 L'infection;
 Le tétanos;
 L'action spécifique de la toxine ou des microbes apportés directement
par la morsure ou la piqûre.
Quelques gestes spécifiques s'imposent en fonction de l'animal ou de l'insecte à
l'origine de la plaie.

Référentiel technique FPS Page 97


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Conséquences
Les piqûres ou morsures entraînent :
 des plaies dont les risques sont l‘hémorragie externe et l‘infection,
notamment pour les morsures d‘animaux,
 l‘inoculation de substances toxiques, encore appelées « venin », qui
sont à l‘origine d‘effets :
o toxique direct générant des manifestations locales
désagréables (gonflement, rougeur, douleur…) pouvant se
généraliser et entraîner une détresse vitale (ex. : venin de
serpents).
o liés à la réaction de l‘organisme à l‘inoculation d‘un venin,
encore appelé « réaction allergique »
des maladies graves comme la RAGE qui apparaît plusieurs jours après la
morsure d‘un animal malade (chien…) et dont l‘évolution est toujours mortelle
après l‘apparition des premières manifestations. Cette maladie est prévenue par
la vaccination si elle est réalisée juste après la morsure.

Reconnaître une morsure/piqûre


Une piqûre ou une morsure se traduit par des manifestations visibles directes ou
secondaires :

Manifestations directes
 Hémorragie externe,
 Plaie sous forme de lésions ou de coupures, si elle est provoquée par
des dents pointues ou coupantes,
 Plaie punctiforme unique ou multiple (piqûre d‘insecte, morsure de
serpent…)

Manifestations secondaires
 Gonflement, rougeur et douleur locale, plus ou moins étendus autour de
la piqûre,
 Plus rarement, des signes de détresse vitale qui peuvent être :
o Respiratoires, si la piqûre siège dans la bouche ou la gorge,
car le gonflement qu‘elle provoque peut entraîner une
obstruction des voies aériennes,
o Circulatoires, par action d‘un venin (action directe ou réaction
allergique grave), plus particulièrement chez l‘enfant,
o Neurologiques, par effet toxique de certains venins de
serpents, d‘araignées ou de scorpions…

Référentiel technique FPS Page 98


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Comment réagir ?
Devant une victime qui présente une piqûre ou une morsure d‘animal, il faut :
 Arrêter le saignement et limiter le risque d‘infection,
 Limiter la diffusion du venin, si possible,
 Demander un avis médical,
 Rassurer la victime.
Le risque infectieux (infections graves, tétanos, rage) doit être pris en compte et,
à ce titre, les sujets mordus doivent être examinés par un médecin.

Les plaies particulières : Les morsures et les piqûres

Conduite à tenir

NB : Intervenir en toute sécurité et mettre la victime hors de danger


Dans tous les cas, si la victime présente une détresse vitale (neurologique,
respiratoire ou circulatoire) réaliser les gestes de secours qui s‘imposent
et alerter ou demander un avis médical.

Morsure d’animal

 Arrêter le saignement en comprimant la plaie ou laver la plaie à l‘eau et


au savon (ou antiseptique) si elle ne saigne pas,
 Protéger la plaie par un pansement stérile maintenu par un bandage
propre,
 Demander ou faire demander un avis médical.
Une victime mordue par un animal susceptible d‘être infecté (région
endémique, animal malade, animal non capturé…) doit obligatoirement
suivre un traitement médical particulier. Une consultation médicale est
indispensable.
L‘animal, quant à lui, doit légalement être mis en observation.

Piqûre d’insecte

Rarement dangereuses, les piqûres d‘insectes sont souvent désagréables ou


douloureuses. Leur risque est lié à la multiplicité, la localisation (piqûres
dans la bouche ou la gorge) ou la réaction allergique qu‘elles peuvent
entraîner chez certains sujets.
 Retirer le dard qui a permis à l‘insecte d‘injecter le venin, s‘il est présent,

Référentiel technique FPS Page 99


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

sans écraser la poche à venin,


 Limiter la douleur et le gonflement en appliquant du froid (glace),
 Demander à la victime de consulter un médecin si la douleur ou le
gonflement persiste ou si la rougeur s‘étend.
Si la piqûre siège dans la bouche ou la gorge :
 Demander à la victime de sucer de la glace,
 Demander un avis médical immédiatement.

Morsure ou piqûre d’animal marin

 Rassurer la victime,
 Inactiver le venin en plaçant la zone atteinte dans l‘eau chaude pendant
30 minutes au minimum (ce type de venin est en général détruit par la
chaleur),
 Demander un avis médical.

Morsure de serpent et de scorpion

La morsure de serpent est reconnaissable localement, par une ou deux plaies


punctiformes distantes de quelques millimètres.
 Allonger la victime, lui demander de rester calme et la rassurer,
 Veiller à ce que la victime ne bouge pas pour empêcher la propagation du
venin,
 Désinfecter les traces de la piqûre,
 Réaliser un pansement compressif sur la morsure pour limiter la diffusion
du venin. Vérifier que le pansement n‘interrompt pas totalement la
circulation du membre, vous devez pouvoir glisser un doigt dessous,
 Pour soulager la douleur, appliquez une poche de glace sur le pansement.
 Immobiliser le membre atteint (voir GT8 partie sur les immobilisations).
La compression et l‘immobilisation concomitante de la zone atteinte
limitent la diffusion du venin,
 Demander un avis médical.

NB : Toutes techniques d’aspiration, qu’elles soient buccales ou à l’aide


d’appareil, sont formellement interdites car elles favorisent la propagation
du venin.
Pas d’incision ni de débridage car ils peuvent entrainer la nécrose
et l’infection.
Pas de garrot car il peut entrainer d’autre risques.

Référentiel technique FPS Page 100


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 11 : LES BRÛLURS

Situation
La victime est consciente et présente une brûlure.

Objectif
Adapter les gestes de secours spécifiques à la gravité d‘une brûlure.

Définition
La brûlure est une lésion de la peau, des voies aériennes ou digestives le
plus souvent du fait d‘une élévation locale de la température.

Causes
La brûlure peut être provoquée par la chaleur, les substances chimiques,
l‘électricité, le frottement ou des radiations.

Risques
Suivant l‘étendue, la profondeur et la localisation, la brûlure peut entraîner :
- un danger immédiat comme une défaillance circulatoire (en cas de brûlure
étendue) ou respiratoire (lors d‘une brûlure au visage ou consécutive à
l'inhalation de fumée),
- une douleur sévère,
- des conséquences retardées comme l‘infection, les séquelles fonctionnelles ou
esthétiques.

Signes
Une brûlure est qualifiée de :
 brûlure grave, dès lors que l‘on est en présence :
- d‘une ou plusieurs cloques dont la surface totale est supérieure à celle de la
moitié de la paume de la main de la victime (fig. 31),
- d‘une destruction plus profonde (aspect blanchâtre ou noirâtre, parfois

Référentiel technique FPS Page 101


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

indolore) associée souvent à des cloques


et une rougeur plus ou moins étendue,
- d‘une brûlure située sur le visage ou
le cou, les mains, les articulations ou au
voisinage des orifices naturels,
- d‘une rougeur étendue de la peau chez
l‘enfant (un coup de soleil généralisé par
exemple),
- d‘une brûlure d‘origine électrique ou
radiologique.

Fig. 31 : Evaluation de la surface d’une brûlure

 brûlure simple, lorsqu‘il s‘agit de rougeurs de la peau chez l‘adulte ou


d‘une cloque dont la surface est inférieure à celle de la moitié de la paume de
la main de la victime.

NB : en cas de doute sur la reconnaissance de la gravité d‘une brûlure, le


secouriste considérera la brûlure comme grave jusqu'à l‘obtention d‘un avis
médical (médecin, SAMU).

Principe d’action
Le secouriste doit refroidir toute brûlure, identifier sa gravité et adapter
les gestes de premiers secours.

Conduite à tenir
Devant une victime qui présente une brûlure et dans tous les cas, le
secouriste doit :
- refroidir la surface brûlée par ruissellement d‘eau tempérée du robinet (15
à 25 °C), au plus tard dans les 30 minutes suivant la brûlure ; ce
refroidissement immédiat limite l‘extension de la brûlure, ses conséquences et
réduit aussi la douleur,
- en parallèle, retirer les vêtements, s‘ils n‘adhèrent pas à la peau,
- évaluer la gravité de la brûlure.

 Brûlure grave
 Alerter les secours
 Poursuivre le refroidissement, selon les consignes données
 Installer la victime en position adaptée, après refroidissement :
- allongée en général,

Référentiel technique FPS Page 102


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

- assise en cas de gêne respiratoire.


 Protéger, si possible par un drap propre, sans recouvrir la
partie brûlée
 Surveiller continuellement
 Brûlure simple
 Poursuivre le refroidissement, jusqu’à disparition de la
douleur
 Ne jamais percer les cloques
 Protéger les cloques par un pansement stérile
 Demander un avis médical :
- en l‘absence de vaccination antitétanique valide,
- s‘il s‘agit d‘un enfant ou d‘un nourrisson,
- en cas d‘apparition dans les jours qui suivent de fièvre,
d‘une zone chaude, rouge, gonflée ou douloureuse.
 Autres brûlures
 Brûlure par produits chimiques :
- arroser immédiatement et abondamment à l‘eau courante
tempérée :
 l‘ensemble du corps en cas de projection sur les vêtements ou la peau,
 l‘œil, s‘il est atteint, en veillant à ce que l‘eau de lavage ne coule pas
sur l‘autre œil,
- ôter les vêtements imbibés de produits, en se protégeant,
- ne jamais faire vomir ou boire, en cas d‘ingestion de produit
chimique,
- conserver l‘emballage du produit en cause,
- demander un avis médical au SAMU,
- appliquer les consignes données par les secours.
 Brûlure électrique :
- ne jamais toucher la victime avant la suppression du risque,
- arroser la zone visiblement brûlée à l‘eau courante tempérée,
- alerter les secours,
- appliquer les consignes données par les secours.
 Brûlure interne par inhalation :
- placer en position assise, en cas de difficultés respiratoires,
- demander un avis médical,
- appliquer les consignes données par les secours.

Référentiel technique FPS Page 103


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

CHAPITRE 12 : LES
TRAUMATISME DES OS ET DES
ARTICULATIONS

Situation
La victime est consciente et se plaint après un traumatisme.

Objectif
Eviter toute mobilisation d‘une victime qui souffre d‘un traumatisme des os et
des articulations en attendant les secours.

Définition
Un traumatisme se définit comme une lésion des os (fracture), des articulations
(entorse ou luxation), des organes ou de la peau.
Ces dernières ont été envisagées dans les 2 chapitres précédents (« Plaie » et «
Brûlure »).

Causes
Les traumatismes des os et des articulations peuvent être le résultat d‘un coup,
d‘une chute ou d‘un faux mouvement.

Risques
- Lorsque le choc ou le coup se situe au niveau de la tête, le danger principal
réside dans l‘atteinte du cerveau qui peut se révéler par une perte de
connaissance immédiate ou secondaire, et par d‘autres signes comme une
agitation ou une somnolence, des maux de tête persistants, des vomissements.
- Lorsque le choc atteint la colonne vertébrale (douleur du dos ou de la
nuque), le danger principal réside dans la lésion de la moelle épinière (qui
passe dans la colonne vertébrale), qui risque d‘entraîner une paralysie.
- Lorsque le choc atteint le thorax ou l‘abdomen, le danger réside dans
l‘atteinte des organes qui sont dans le thorax ou dans l‘abdomen et se révèle
par une difficulté respiratoire ou la survenue d‘un malaise dû à un saignement
interne.

Référentiel technique FPS Page 104


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

- En ce qui concerne les traumatismes de membres, une atteinte du squelette


peut s‘accompagner d‘une lésion des organes adjacents (nerfs, vaisseaux,
muscles) et provoquer des séquelles importantes.

Signes
Les principaux signes qui caractérisent les traumatismes sont :
- une douleur souvent vive,
- l‘impossibilité de bouger particulièrement le membre traumatisé,
- un gonflement et/ou une déformation visible de la zone atteinte,
- une coloration bleuâtre de la peau (bleu ou hématome),
- parfois paralysie, fourmillement et disparition de la sensibilité des
membres.

Principe d’action
Le secouriste ne doit pas bouger la victime et dans certains cas
immobiliser provisoirement le membre.
Conduite à tenir
 La victime a perdu connaissance
 Adopter la conduite à tenir face à une victime qui a perdu
connaissance
 La victime est consciente et présente
immédiatement des signes de traumatisme
 Conseiller fermement de ne pas mobiliser la partie atteinte, si le
traumatisme affecte le membre supérieur ou inferieur, réaliser une
immobilisation provisoire et improvisée (voir GT 12),
 Alerter les secours,
 Appliquer les consignes,
 Protéger de la chaleur, du froid ou des intempéries,
 Surveiller et parler régulièrement à la victime.

Nota :
Dans tous les cas et en cas d‘absence de tout type de tissus ou
autres obstacles empêchant la réalisation des techniques
d‘immobilisations, veillez à ne pas déplacer le membre traumatisé
et demandez à la victime de ne pas le bouger.

Référentiel technique FPS Page 105


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Geste technique
Immobilisations provisoires et improvisées
n° 12
INDICATIONS TECHNIQUE
. Traumatisme des  Immobilisation du membre supérieur par un
membres. tissu triangulaire ou écharpe
 Laisser la victime dans la position où elle se trouve
JUSTIFICATION (debout ou assise).
Toute lésion de
 Se placer sur le côté et légèrement en arrière de la
l‘appareil locomoteur
victime qui soutient son membre atteint par l‘autre
est génératrice de
main.
douleurs et peut
 Dans la mesure du possible, il faut, avant
aggraver l‘état d‘une
d‘immobiliser le membre, enlever les bracelets et les
victime par la
bagues, opération toujours plus facile à entreprendre
survenue de
immédiatement qu‘après l‘apparition du
complications,
gonflement…
L‘immobilisation
permet de diminuer  Au préalable et dans les mesure du possible,
la douleur et d‘éviter réaliser une forme de gouttière par des revues ou
la survenue de ces autres, l‘attacher sur le membre par des liens assez
complications. large et long de tissus non extensible.
 Engager une des pointes du triangle entre le coude
et le thorax et la faire passer sur l‘épaule du côté
blessé. Il faut que le sommet du triangle se trouve au
niveau du coude et que la base soit perpendiculaire à
l‘avant-bras à immobiliser (voir fig. 32) ;
POINTS CLEFS  ajuster et déplisser le triangle jusqu‘à la base des
doigts ;
La réalisation d‘une  rabattre la seconde pointe sur l‘avant-bras et la faire
immobilisation passer sur l‘épaule opposée au membre atteint (voir
provisoire doit : fig. 33) ;
- Eviter toute  fixer l‘écharpe en nouant les deux pointes sur le côté
mobilisation du du cou et vérifier la bonne position de la main qui
membre atteint. doit toujours être placée légèrement au-dessus du
niveau du coude pour éviter qu‘elle ne gonfle ;
- Maintenir  terminer la fixation au niveau du coude en torsadant
correctement la zone la partie libre de la pointe (queue de cochon) ou en
traumatisée. la fixant avec une épingle de sûreté ;
 contrôler la coloration, la mobilité et la sensibilité
des doigts qui doivent être apparents.

Référentiel technique FPS Page 106


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Fig. 32 : Glissement du triangle Fig. 33 : Rabat du triangle


 Immobilisation provisoire et improvisée du
membre inférieur avec membre sain
Les Victimes d'un traumatisme des membres
inférieurs sont en général incapables de se déplacer
seules. Dans tous les cas la victime ne doit pas
appuyer sur le membre atteint.
Le membre atteint doit être immobilisé, cette
immobilisation peut se faire de différentes manières.
On peut la faire en solidarisant le membre atteint
avec l‘autre membre inférieur sain ou on peut
improviser une attelle…
Faire glisser des liens (de tissu non extensible assez
long pour attacher le membre atteint au membre
sain)
 Rembourrer (remplir les creux existant entre les
deux membres) par des tissus en respectant les
déformations si elles existent
 Nouer les extrémités des liens sur la face externe du
membre sain (voir fig. 34)
Tous les gestes doivent être exécutés avec douceur
et en surveillant les réactions du blessé.
Si possible, contrôler la coloration, la mobilité et la
sensibilité des orteils après la manœuvre.

Fig. 34 : Immobilisation provisoire du membre inférieur

Référentiel technique FPS Page 107


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

TITRE 3

ANNEXES

Référentiel technique FPS Page 108


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

ANNEXE A
GESTES DE RÉANIMATION EN FONCTION DE L’ÂGE
Le tableau ci-après constitue un récapitulatif de données contenues dans le présent référentiel technique.
Ces indications synthétisent les gestes de réanimation qui sont en fonction de l‘âge de la victime : Adulte,
enfant et nourrisson.

Gestes de secours Adulte et enfant de plus de 8 ans Enfant de 1 à 8 ans Nourrisson (0 à 1 an)

Obstruction grave et brutale des 5 claques dans le dos. 5 claques dans le dos. 5 claques dans le dos.
voies aériennes par un corps 5 compressions abdominales. 5 compressions abdominales. 5 compressions thoraciques.
étranger.

Apprécier l‘inconscience. Poser une question. Poser une question. L‘appeler.


Lui demander de serrer la main. Lui demander de serrer la main. Lui prendre la main.

Assurer la liberté des voies Basculer la tête en arrière et élever le Basculer la tête en arrière et élever le Basculer la tête en arrière et élever
aériennes. Appeler « à l‘aide ». menton. menton. le menton.

Apprécier la respiration. Regarder les mouvements de la poitrine Regarder les mouvements de la Regarder les mouvements de la
et de l‘abdomen, écouter et sentir l‘air poitrine et de l‘abdomen, écouter et poitrine et de l‘abdomen, écouter et
expiré. sentir l‘air expiré. sentir l‘air expiré.

Si la victime respire, l‘installer en Position sur le côté, stable, maintien de Position sur le côté, stable, maintien de Position sur le côté, stable, maintien
position latérale de sécurité. la colonne cervicale, bouche ouverte la colonne cervicale, bouche ouverte de la colonne cervicale, bouche
tournée vers le sol, contrôle de la tournée vers le sol, contrôle de la ouverte tournée vers le sol, contrôle
respiration possible. respiration possible. de la respiration possible.

Référentiel technique FPS Page 109


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Gestes de secours Adulte et enfant de plus de 8 ans Enfant de 1 à 8 ans Nourrisson (0 à 1 an)

Si la victime ne respire ne pas, faire Victime sur un plan dur. Commencer par 5 insufflations Commencer par 5 insufflations
alerter les secours et réaliser une Au centre du thorax. initiales. initiales.
série de compressions thoraciques : Victime sur un plan dur. Victime sur un plan dur.
- Zone d‘appui : Immédiatement en dessous d‘une ligne Immédiatement en dessous d‘une
droite imaginaire réunissant les ligne droite imaginaire réunissant
mamelons de l‘enfant. les mamelons du nourrisson.

- Méthode de compression : Talon d‘une main, l‘autre main est Talon d‘une ou de deux main(s). Pulpe de 2 doigts.
placée sur la première. Relâcher le thorax complètement. Relâcher le thorax complètement
Relâcher le thorax complètement.

- Amplitude de compression : 5 à 6 cm. 1/3 de l‘épaisseur du thorax de 1/3 de l‘épaisseur du thorax du


l‘enfant. nourrisson.

- Fréquence des compressions : Environ 100 / 120 fois par minute. Environ 100 / 120 fois par minute. Environ 100 / 120 fois par minute.

Après la première série de 2 insufflations efficaces (1 seconde par 2 insufflations efficaces (1 seconde par 2 insufflations efficaces (1 seconde
compressions thoraciques, réaliser insufflation). insufflation). par insufflation).
2 insufflations. Bouche-à-bouche ou bouche-à-nez. Bouche-à-bouche ou bouche-à-nez. Bouche-à-bouche et nez.

- Durée : Début de soulèvement de la poitrine. Début de soulèvement de la poitrine. Début de soulèvement de la


poitrine.

- Techniques : 30 compressions thoraciques puis 2 2 insufflations puis 30 compressions 2 insufflations puis 30


insufflations thoraciques compressions thoraciques

- Efficacité : Poursuivre en alternant compressions Poursuivre en alternant compressions Poursuivre en alternant


thoraciques et insufflations. thoraciques et insufflations. compressions thoraciques et
insufflations.

Référentiel technique FPS Page 110


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Utiliser un DAE : Réaliser 5 cycles de 30/2 de RCP Réaliser 5 cycles de 30/2 de RCP Pas d’utilisation du DAE chez le
avant d’installer le DAE avant d’installer le DAE nourrisson.

- Position des électrodes : Sur le thorax nu, une sous la clavicule Sur le thorax nu, électrodes à
droite, l‘autre sous l‘aisselle gauche. l‘emplacement indiqué sur le schéma.

- Délivrance du choc : Suivre les recommandations de Suivre les recommandations de


l‘appareil. l‘appareil.
5 cycles de 30/2 immédiatement après 5 cycles de 30/2 immédiatement après
un choc un choc

Si le secouriste est seul, l‘alerte est Après avoir constaté l‘absence de Après 5 cycles de 30/2 de RCP. Après 5 cycles de 30/2 de RCP.
donnée : respiration.

Référentiel technique FPS Page 111


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

ANNEXE B

SCHÉMA GÉNÉRAL DE L’ACTION DE SECOURS

Un risque est présent PROTEGER


oui
non

EXAMINER ALERTER

La victime s‘étouffe oui Désobstruer les VA


non

La victime saigne oui Arrêter le saignement


non

La victime parle, réagit non Libérer les voies aériennes


oui

La victime se plaint… La victime respire normalement

oui PLS
d‘un malaise Mettre au repos
non RCP + DAE

d‘une plaie Désinfecter (plaie simple) / Mettre au repos dans une


position ed’attente (plaie grave)

d‘une brûlure Arroser

d‘un traumatisme Immobiliser

Référentiel technique FPS Page 112


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

ANNEXE C
CATASTROPHES, CONDUITES À TENIR
PARTICULIÈRES

 Faire face à une inondation


 AVANT
- s‘informer si votre habitation se trouve en zone inondable,
- monter les objets indispensables dans les étages pour les mettre hors d‘eau,
- obturer les entrées d'eau, mettre en place des obturations étanches sur
les ouvertures situées en partie basse,
- faire des réserves d'eau potable et d'alimentation,
- mettre les véhicules en sécurité,
- couper gaz et électricité,
- fermer portes, fenêtres et volets,
- mettre les produits toxiques et le maximum d‘objets périssables et
putrescibles hors d‘atteinte de l‘eau,
- stocker en hauteur et au sec les documents importants,
- s‘informer de la montée des eaux (radio, diffusion générale).
 PENDANT
- se conformer aux directives des services techniques et de secours,
- aller sur les points hauts préalablement repérés (étages des maisons,
collines),
- signaler depuis les étages votre présence et attendre les secours ou l‘ordre
d‘évacuation,
- ne pas revenir sur les lieux du sinistre sans y avoir été autorisé,
- éviter de circuler dans les zones inondables et ne pas s‘approcher des
secteurs inondés (les berges et ouvrages peuvent avoir été fragilisés par la
crue et se rompre à tout moment),
- se munir de ses papiers et médicaments courants si vous devez être évacué,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées,
- éviter d'aller chercher ses enfants à l'école.
 APRÈS
- aérer les pièces le plus tôt possible,
- désinfecter toutes les surfaces et objets touchés par l'eau,
- enlever les matériaux qui ont séjourné dans l'eau (plaques de plâtre,
isolant),
- circuler avec prudence dans les secteurs auparavant inondés :
o les chaussées peuvent être encore boueuses, des affaissements
peuvent se produire,
o les boues couvrant le sol peuvent être très épaisses et l‘on risque
de s‘y enliser,

Référentiel technique FPS Page 113


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

- chauffer dès que possible,


- ne rétablir l‘électricité que sur une installation sèche et après vérification par
un professionnel,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.

 Faire face à un séisme


 AVANT
- respecter les règles de construction parasismiques,
- s‘informer des consignes de sauvegarde,
- repérer les points de coupure gaz et électricité,
- repérer un endroit où se mettre à l'abri.

 PENDANT
Dans un bâtiment :
- ne pas tenter de sortir,
- s‘abriter sous une table solide, un bureau ou un lit massif et attendre la
fin de la secousse,
- s‘éloigner des baies vitrées, des fenêtres,
- ne pas allumer de flammes.
Dans la rue :
- se tenir à l‘écart des bâtiments, pour éviter les chutes d‘objets
(cheminées, tuiles...),
- rester au milieu des rues ou dans les espaces libres,
- s‘éloigner de ce qui peut s‘effondrer (bâtiments, mâts, fils électriques).
Dans un véhicule :
- arrêter le véhicule loin des bâtiments ou de tout ce qui peut tomber,
- arrêter le moteur, ne pas descendre et attendre la fin de la secousse.
Après une première secousse : se méfier des répliques, d’autres secousses
peuvent survenir.

 APRÈS
Dans un bâtiment :
- couper l'eau, l'électricité,
- ne pas allumer de feux à flammes nues (allumettes, briquets). Ne pas fumer,
- en cas de fuite de gaz décelée à l‘odeur, ouvrir les portes et les fenêtres et
avertir les services de secours,
- évacuer le plus rapidement possible le bâtiment, ne pas utiliser les
ascenseurs.

Référentiel technique FPS Page 114


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Dans la rue :
- s‘éloigner de toute construction. Se diriger vers un endroit isolé en
prenant garde aux chutes d‘objets et aux fils électriques qui pendent,
- apporter de l‘aide aux personnes qui en ont besoin.
Dans un véhicule :
- ne pas revenir dans les constructions de la zone sinistrée sans l‘accord
des autorités.
Dans tous les cas :
- ne téléphoner aux services d‘urgence qu‘en cas d‘extrême nécessité,
pour éviter d‘encombrer les lignes,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées,
- éviter d'aller chercher ses enfants à l'école,
- écouter la radio pour connaître les consignes diffusées par les services
de secours,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.

 Faire face à une tempête


 AVANT
- écouter les bulletins météo à la radio,
- rentrer à l‘intérieur tous les objets susceptibles d‘être emportés,
projetés par le vent, ils pourraient être dangereux pour les autres
personnes (tables, chaises),
- rester chez soi, fermer portes, fenêtres et volets,
- limiter ses déplacements,
- en voiture, conduire à vitesse réduite,
- dans les régions côtières, éviter le bord de la mer : il y a des vagues
soudaines (« lames de fond »),
- pour les responsables de chantiers de construction, mettre les grues
en girouette, rassembler le personnel à l'abri,
- pour les agriculteurs, rentrer bétail et matériel.
 PENDANT
- rester à l'abri chez soi, se calfeutrer ou gagner rapidement un abri en
dur,
- ne pas travailler à l‘extérieur, sur les toits ou sur des échafaudages,
- ne pas s‘abriter sous les arbres,
- une voiture n‘est pas un bon refuge,
- rester à l'écoute de La radio national ou régionale,
- ne pas téléphoner,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées,
- éviter d'aller chercher ses enfants à l'école.

Référentiel technique FPS Page 115


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 APRÈS
- ne pas toucher les câbles tombés à terre,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.
 Faire face à un feu de forêt
 AVANT
- respecter les consignes incendies en périodes dites « feux de forêt »,
ne pas fumer ou faire du feu en zone boisée,
- repérer les chemins d'évacuation, les abris,
- prévoir des moyens de lutte (points d'eau, matériels) si votre
habitation se trouve dans un espace boisé,
- respecter les consignes de débroussaillement,
- informer la Protection Civile au plus vite en cas de feu débutant.
 PENDANT
- alerter la Protection Civile,
- arroser les boiseries extérieures et les abords immédiats des habitations,
- fermer les portes et les fenêtres,
- occulter les aérations avec des linges humides,
- se tenir informer de la propagation du feu,
- en cas d'évacuation, se conformer aux consignes, n'emporter que le
strict nécessaire afin de quitter les lieux dans les délais les plus brefs,
- respirer à travers un linge humide si vous êtes dans la zone de la fumée,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées,
- éviter d'aller chercher ses enfants à l'école.
 APRÈS
- s‘assurer que le feu est bien éteint,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.

 Faire face à une rupture de barrage


 AVANT
- connaître le système spécifique d'alerte dans la zone exposée au
risque de rupture de l‘ouvrage,
- connaître les points hauts sur lesquels on se réfugiera (collines,
étages élevés des immeubles résistants), les moyens et itinéraires
d'évacuation.

Référentiel technique FPS Page 116


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 PENDANT
- être attentif au système d'alerte,
- gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus
proches ou, à défaut, les étages supérieurs d'un immeuble
élevé et solide,
- ne pas utiliser les ascenseurs,
- ne pas revenir sur ses pas,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes
handicapées,
- ne pas aller chercher ses enfants à l'école,
- attendre les consignes des autorités ou le signal de fin
d'alerte pour quitter les points hauts et regagner son domicile.

 Faire face à un risque industriel


 AVANT
- connaître les systèmes d‘alerte (sirènes),
- si l‘on habite près d‘un établissement à risque, prendre
connaissance des informations préventives particulières.
 PENDANT
- si l‘on est témoin d'un accident industriel, donner l'alerte en
précisant si possible le lieu exact, la nature du sinistre (feu,
fuite, nuage, explosion, ...), le nombre de victimes,
- s'il y a des victimes ne pas les déplacer (sauf en cas d‘incendie),
- si un nuage toxique approche, fuir selon un axe perpendiculaire
au vent pour trouver un local où se confiner ; se confiner dans
un local clos,
- écouter la radio : les premières consignes seront données par la
radio,
- ne pas téléphoner,
- ne pas fumer, éviter toute flammes ou étincelles,
- apporter une aide aux personnes âgées et aux personnes
handicapées.
- éviter d'aller chercher ses enfants à l'école.
 APRÈS
- écouter et suivre les consignes données par la radio et les
autorités, notamment avant de sortir,
- informer les secours de tout danger observé,
- se mettre à la disposition des secours,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées
ou handicapées en priorité.

Référentiel technique FPS Page 117


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

 Faire face à une avalanche


 AVANT
- s‘informer des consignes de sécurité (météo et zones de danger),
- ne pas quitter les pistes balisées,
- ne pas s‘aventurer en montagne après des chutes de neige importantes.
 PENDANT
- tenter de fuir latéralement,
- se débarrasser des sacs et bâtons,
- fermer la bouche et se cramponner à tout,
- essayer de se maintenir à la surface par de grands mouvements de
natation.
 APRÈS
- ne pas s'essouffler en criant pour tenter de se faire entendre, émettre
des sons brefs et aigus (l'idéal est le sifflet),
- faire le maximum d'efforts pour se dégager quand on sent que
l'avalanche va s'arrêter,
- si l'ensevelissement est total, tenter de créer une poche par une
détente énergique puis ne plus bouger pour économiser l'air,
- apporter une première aide à ses voisins, enfants, personnes âgées ou
handicapées en priorité.

Référentiel technique FPS Page 118


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

ANNEXE D

LOT DE PRÉPARATION À LA CATASTROPHE


(CATAKIT)

Le matériel réuni dans le Catakit permet de répondre aux 5 besoins


fondamentaux pour survivre en situation de catastrophe (tableau 1). Il
comprend du matériel de premiers secours (trousse de premiers secours) qui
peut aussi être utilisé à la suite d‘un accident de la vie courante.

Référentiel technique FPS Page 119


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Tableau 1 : contenu du Catakit

Pour se soigner

Objets Utilisation

Gants latex Se protéger lors des soins

Pansements Protéger les plaies

Compresses 10 x10 Nettoyer et protéger les plaies

Ciseaux Découper emballages ou vêtements

Rouleau de bandage Maintenir un pansement ou comprimer une


hémorragie

Echarpes Maintenir un membre traumatisé

Pansement Arrêter une hémorragie


hémostatique

Antiseptique Désinfecter une plaie

Couverture de survie Se protéger des intempéries

Sérum oculaire Nettoyer les yeux

Gel d‘eau Refroidir une brûlure

Epingles à nourrice Fixation multi-usage

Masque respiratoire Réaliser un bouche-à-bouche

Kit hygiène Permet de rester propre et de couvrir des besoins


élémentaires en l‘absence d‘eau ou en situation de
confinement.

Sacs poubelles Elimination des déchets

Référentiel technique FPS Page 120


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Pour se protéger

Objets Utilisation

Gants de Pour dégager des objets coupants, transporter des


manutention objets, éviter de se blesser les mains.

Couteau
Couper des fils, du carton ou du plastique, de la
suisse et
nourriture, etc.
cutter

Couverture
Se protéger du froid, du chaud, des intempéries.
de survie

Permet de s‘éclairer en cas de panne d‘électricité.


Permet de se chauffer grâce à l‘énergie calorique libérée
Bougie (élève la température d‘un abri de plusieurs degrés
pendant plusieurs heures, surtout associée à la couverture
de survie).

Allumettes /
Allumer les bougies, faire du feu.
Briquet

S‘éclairer en toutes circonstances. La lampe à manivelle


Lampe à
ne nécessite pas de piles, ce qui la rend plus facile à utiliser
manivelle
en l‘absence de source d‘énergie.

Référentiel technique FPS Page 121


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Pour se signaler

Objets Utilisation

Sifflet Se signaler auprès des secours particulièrement s‘ils sont


hors d‘atteinte par la voix. Le son du sifflet porte très loin.

Banderole Se signaler auprès des secours, notamment par les


SOS moyens de reconnaissance aériens.

Lampe Se signaler en actionnant la lampe flash en mode SOS.


flash

Radio à Permet de s‘informer sans avoir à disposition une source


manivelle d‘énergie (électricité ou piles). Indispensable dans les
mesures de protection à prendre. Permet l‘accès à
l‘information et aux consignes délivrées par les pouvoirs
publics, le suivi du déroulement des opérations de secours.

Pour se désaltérer

Objets Utilisation

Galon d‘eau de 5 litres Stocker une grande quantité d‘eau et la


gradué purifier.

Purificateur d‘eau Purifier et rendre l‘eau propre à la consommation


en l‘absence d‘eau courante ou en l‘absence d‘eau
(Micropure®,1
potable.
comprimé/litre)

Rations d‘eau de Indispensable pour la survie en situation difficile


survie (1,5 litre /jour/ (éviter de consommer dans les 12 premières
personne) heures).

Référentiel technique FPS Page 122


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Pour se nourrir

Objets Utilisation

Réserve de nourriture
(ne nécessitant ni cuisson, ni Permet de se nourrir en cas de confinement.
hydratation)

Ration de survie (pour 4 Permet de se nourrir pendant 2 jours en


personnes pendant 48h) l‘absence de toute autre denrée alimentaire.

Référentiel technique FPS Page 123


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

REMERCIEMENTS

Un grand remerciement aux experts et


spécialistes du Croissant-Rouge Tunisien, de la
Croix-Rouge Française, de la Protection Civile
Tunisienne et du Ministère de la santé en Tunisie
qui ont collaboré à la rédaction de ce référentiel.
Nous remercions également la Fédération
Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge (FICR) et le Comité International
de la Croix-Rouge (CICR) qui ont activement
contribué à ce référentiel.

Référentiel technique FPS Page 124


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Bibliographie
Adaptation locale :

1. Premiers secours dans le contexte d‘un conflit armé ou d‘autres


situations de violence, CICR, 2008.
2. International harmonization of First Aid, First recommendations on
life-saving techniques, 2004.
3. International Harmonization of First Aid – First recommendations on
life- saving techniques, 2011.

Positions d’attente :

4. Adnet F, Borron SW, Finot MA, Minadeo J, Baud FJ. Relation of body
position at the time of discovery with suspected aspiration pneumonia in
poisoned comatose patients. Crit Care Med. 1999;27(4):745-748.
5. Blake WE, Stillman BC, Eizenberg N, Briggs C, McMeeken JM.
The position of the spine in the recovery position—an experimental comparison
between the lateral recovery position and the modified HAINES position.
Resuscitation. 2002;53(3):289-297.
6. Doxey J. Comparing 1997 Resuscitation Council (UK) recovery
position with recovery position of 1992 European Resuscitation Council
guidelines: a user‘s perspective. Resuscitation. 1998;39(3):161-169.
7. Fulstow R, Smith GB. The new recovery position, a cautionary tale.
Resuscitation. 1993;26(1):89-91.
8. Gunn BD, Eizenberg N, Silberstein M, McMeeken JM, Tully EA,
Stillman BC, Brown DJ, Gutteridge GA. How should an unconscious person
with a suspected neck injury be positioned? Prehosp Disaster Med.
1995;10(4):239-244.
9. Kumar P, Touquet R. Perils of the recovery position: neurapraxia of
radial and common peroneal nerve. J Accid Emerg Med. 1996;13(1):69-70.
10. Leaves S, Donnelly P, Lester C, Assar D. Resuscitation. Trainees‘
adverse experiences of the new recovery position. Brit Med J.
1998;316(7146):1748- 1749.
11. Rathgeber J, Panzer W, Günther U, Scholz M, Hoeft A, Bahr J,
Kettler D.
12. Influence of different types of recovery positions on perfusion indices
of the forearm. Resuscitation. 1996;32(1):13-17.
13. Ryan AD, Larsen PD, Galletly DC. Comparison of heart rate variability
in supine, and left and right lateral positions. Anaesthesia. 2003;58(5):432-436.
14. Turner S, Turner I, Chapman D, Howard P, Champion P, Hatfield J,
James A, Marshall S, Barber S. A comparative study of the 1992 and 1997
recovery positions for use in the UK. Resuscitation. 1998;39(3):153-160.

Référentiel technique FPS Page 125


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Asthme

15. Berger WE, Milgrom H, Skoner DP, Tripp K, Parsey MV,


Baumgartner RA, Xopenex Pediatric Asthma Group. Evaluation of levalbuterol
metered dose inhaler in pediatric patients with asthma: a double-blind,
randomized, placebo- and active-controlled trial. Curr Med Res Opin.
2006;22(6):1217-1226.
16. Jamalvi SW, Raza SJ, Naz F, Shamim S, Jamalvi SM. Management of
acute asthma in children using metered dose inhaler and small volume
nebulizer. J Pak Med Assoc. 2006;56(12):595-599.
17. Kusick M, Mattallana L, Richmond N, Silverman R, Winokur, J.
Out-of- hospital administration of albuterol for asthma by basic life support
providers. Acad Emerg Med. 2005;12(5):396-403.
18. Markenson D, Foltin G, Tunik M, Cooper A, Caravaglia K. Albuterol
sulfate administration by EMT basic: results of a demonstration project. Prehosp
Emerg Care. 2004;8(1):34-40.
19. Zorc JJ, Pusic MV, Ogborn CJ, Lebet R, Duggan AK. Ipratropium
bromide added to asthma treatment in the pediatric emergency department.
Pediatrics. 1999;103:748-752.

Obstruction des voies aériennes par un corps étranger

20. Agla GA, Hurst DJ. Pneumomediastinum following the Heimlich


maneuver. JACEP. 1979;8:473-475.
21. Ayerdi J, Gupta SK, Sampson LN, Deshmukh NT. Acute abdominal
aortic thrombosis following the Heimlich maneuver. Cardiovasc Surg. 2002;
10:154- 156.
22. Chapman JH, Menapace FJ, Howell RR. Ruptured aortic valve cusp: A
complication of the Heimlich maneuver. Ann Emer Med. 1983;12:4468.
23. Desai SC, Chute DJ, Bharati C, Desai MD, Koloski ER. Traumatic
dissection and rupture of the abdominal aorta as a complication of the Heimlich
maneuver. J Vasc Surg. 2008; 48:1325-1327.
24. Feldman T, Mallon SM, Bolooki H, Trohman RG, Guzman P,
Myerburg RJ. Fatal acute aortic regurgitation in a person performing the
Heimlich maneuver. N Eng J Med. 1986; 315:1613.
25. Fink JA, Klein RL. Complications of the Heimlich maneuver. J Pediatr
Surg. 1989; 4:486-487.
26. Haynes DE, Haynes BE, Yong Y V. Esophageal rupture complicating
Heimlich maneuver. Am J Emerg Med. 1984;2:507.
27. Kirshner RL, Green RM. Acute thrombosis of abdominal aortic
aneurysm subsequent to Heimlich maneuver: a case report. J Vasc Surg.
1985;2:594- 596.

Référentiel technique FPS Page 126


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

28. Lin PH, Bush RL, Lumsden AB. Proximal aortic stem-graft
displacement with type I endoleak due to Heimlich maneuver. J Vasc Surg.
2003;38:380- 382.
29. Mack L, Forbes TL, Harris KA. Acute aortic thrombosis following
incorrect application of the Heimlich maneuver. Ann Vasc Surg. 2002;16:130-
133.
30. Martin TJ, Bobba RK, Metzger R, Madalina M, Bollu M, Patel BG,
Kazemi MM. Acute abdominal aortic thrombosis as a complication of the
Heimlich maneuver. J Am Geriatr Soc. 2007;55(7):l146-1147.
31. Palleiro MM, Lopez CB, Pretel MC, Fernandez JS. Hepatic rupture
after Heimlich maneuver. Ann Emerg Med. 2007;49:825-826.
32. Roehm EF, Twiest MW, Williams RC Jr. Abdominal aortic
thrombosis in association with an attempted Heimlich maneuver. J Am Med
Assoc. 1983;249:1186-1187.
33. Valero V. Mesenteric laceration complicating a Heimlich maneuver.
Ann Emerg Med. 1986;15:105-106.
34. Wolf DA. Heimlich trauma: a violent maneuver. Am J Forensic Med
Pathol. 2001;22(1):65-67.

Brûlures caustiques: Effet de l’eau et du lait :

35. Homan CS, Maitra SR, Lane BP, Geller ER. Effective treatment of
acute alkali injury of the rat esophagus with early saline dilution therapy. Ann
Emerg Med. 1993;22(2):178-182.
36. Homan CS, Maitra SR, Lane BP, Thode HC, Sable M. Therapeutic
effects of water and milk for acute alkali injury of the esophagus. Ann Emerg
Med. 1994;24(1):14-20.
37. Homan CS, Maitra SR, Lane BP, Thode HC Jr, Davidson L.
Histopathologic evaluation of the therapeutic efficacy of water and milk
dilution for esophageal acid injury. Acad Emerg Med. 1995;2(7):587-591.
38. Homan CS, Singer AJ, Henry MC, Thode HC Jr. Thermal effects of
neutralization therapy and water dilution for acute alkali exposure in canines.
Acad Emerg Med. 1997;4(1):27-32.
39. Homan CS, Singer AJ, Thomajan C, Henry MC, Thode HC Jr. Thermal
characteristics of neutralization therapy and water dilution for strong acid
ingestion: an in-vivo canine model. Acad Emerg Med. 1998;5(4):286- 292.
40. Maull KI, Osmand AP, Maull CD. Liquid caustic ingestions: an in
vitro study of the effects of buffer, neutralization, and dilution. Ann Emerg
Med. 1985;14(12):1160-1162.

Référentiel technique FPS Page 127


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Brûlures caustiques: Sirop d’ipecac :

41. Bond GR. Home syrup of ipecac use does not reduce
emergency department use or improve outcome. Pediatrics.
2003;112(5):1061- 1064.
42. Caravati EM. Unintentional acetaminophen ingestion in children and
the potential for hepatotoxicity. J Toxicol Clin Toxicol. 2000;38(3):291-
296.
43. Czajka PA, Russell SL. Nonemetic effects of ipecac syrup.
Pediatrics. 1985;75(6):1101-1104.
44. Kornberg AE, Dolgin J. Pediatric ingestions: charcoal alone versus
ipecac and charcoal. Ann Emerg Med. 1991;20(6):648-651.
45. Kulig K, Bar-Or D, Cantrill SV, Rosen P, Rumack BH. Management of
acutely poisoned patients without gastric emptying. Ann Emerg Med.
1985;14(6):562- 567.
46. Pond SM, Lewis-Driver DJ, Williams GM, Green AC, Stevenson NW.
Gastric emptying in acute overdose: a prospective randomised controlled trial.
Med J Aust. 1995;163(7):345-349.

Brûlures caustiques : Charbon active :

47. Lamminpää A, Vilska J, Hoppu K. Medical charcoal for a child‘s


poisoning at home: availability and success of administration in Finland. Hum
Exp Toxicol. 1993;12(1):29-32.
48. Scharman EJ, Cloonan HA, Durback-Morris LF. Home
administration of charcoal: can mothers administer a therapeutic dose? J
Emerg Med. 2001;21(4):357-361.
49. Spiller HA, Rodgers GC Jr. Evaluation of administration of activated
charcoal in the home. Pediatrics. 2001; 108(6):E100.

Douleur thoracique :

50. Barbash IM, Freimark D, Gottlieb S, Hod H, Hasin Y, Battler A,


Crystal E, Matetzky S, Boyko V, Mandelzweig L, Behar S, Leor J; Israeli
working group on intensive cardiac care, Israel heart society. Outcome of
myocardial infarction in patients treated with aspirin is enhanced by pre-hospital
admin- istration. Cardiology. 2002;98(3):141-147.
51. ISIS-2 (Second International Study of Infarct Survival) Collaborative
Group. Randomized trial of intravenous streptokinase, oral aspirin, both, or
neither among 17,187 cases of suspected acute myocardial infarction: ISIS-2.
Lancet. 1988;2(8607):349-360.
52. Wilcox RG, von der Lippe G, Olsson CG, Jensen G, Skene AM,
Hampton JR. Trial of tissue plasminogen activator for mortality reduction in

Référentiel technique FPS Page 128


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

acute myocardial infarction. Anglo-Scandinavian Study of Early Thrombolysis


(ASSET). Lancet. 1988;2(8610):525-530.
53. Zijlstra F, Ernst N, de Boer MJ, Nibbering E, Suryapranata H,
Hoorntje JC, Dambrink JH, van‘t Hof AW, Verheugt FW. Influence of
prehospital administration of aspirin and heparin on initial patency of the
infarct-related artery in patients with acute ST elevation myocardial infarction. J
Am Coll Cardiol. 2002;39(11):1733-1737.

Complications aigues du Diabète :

54. Brodows RG, Williams C, Amatruda JM. Treatment of insulin


reactions in diabetics. J Am Med Assoc. 1984;252(24):3378-3381.
55. Slama G, Alamowitch C, Desplanque N, Letanoux M, Zirinis P. A new
non- invasive method for treating insulin-reaction: intranasal lyophylized
glucagon. Diabetologia. 1990;33(11):671-674.
56. Slama G, Traynard PY, Desplanque N, Pudar H, Dhunputh I,
Letanoux M, Bornet FR, Tchobroutsky G. The search for an optimized
treatment of hypoglycemia. Carbohydrates in tablets, solution, or gel for the
correction of insulin reactions. Arch Intern Med. 1990;150(3):589-593.
57. Wiethop BV, Cryer PE. Alanine and terbutaline in treatment of
hypoglycemia in IDDM. Diabetes Care. 1993;16(8):1131-1136.
58. Wiethop BV, Cryer PE. Glycemic actions of alanine and terbutaline in
IDDM. Diabetes Care. 1993;16(8):1124-1130.

Etat de choc hémorragique: Inutilité de la surélévation des jambes :

59. Boulain T, Achard JM, Teboul JL, Richard C, Perrotin D, Ginies G.


Changes in BP induced by passive leg raising predict response to fluid loading
in critically ill patients. Chest. 2002;121(4):1245-1252.
60. Gaffney FA, Bastian BC, Thal ER, Atkins JM, Blomqvist CG. Passive
leg raising does not produce a significant or sustained autotransfusion effect. J
Trauma. 1982;22(3):190-193.
61. Johnson S, Henderson SO. Myth: the Trendelenburg position improves
circulation in cases of shock. CJEM. 2004;6(1):48-49.
62. Kyriakides ZS, Koukoulas A, Paraskevaidis IA, Chrysos D,
Tsiapras D, Galiotos C, Kremastinos DT. Does passive leg raising increase
cardiac performance? A study using Doppler echocardiography. Int J
Cardiolog. 1994;44(3):288-293.
63. Ostrow CL. Use of the Trendelenburg position by critical care nurses:
Trendelenburg survey. Am J Crit Care. 1997;6(3):172-176.
64. Reich DL, Konstadt SN, Raissi S, Hubbard M, Thys DM.
Trendelenburg position and passive leg raising do not significantly improve
cardiopulmonary performance in the anesthetized patient with coronary artery
disease. Crit Care Med. 1989;17(4):313-317.

Référentiel technique FPS Page 129


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

65. Shammas A, Clark AP. Trendelenburg positioning to treat acute


hypotension: helpful or harmful? Clin Nurse Spec. 2007;21(4):181-187.
66. Teboul JL, Monnet X. Prediction of volume responsiveness in
critically ill patients with spontaneous breathing activity. CurrOpin Crit
Care. 2008;14(3):334-339.
67. Wong DH, Tremper KK, Zaccari J, Hajduczek J, Konchigeri HN,
Hufstedler SM. Acute cardiovascular response to passive leg raising. Crit Care
Med. 1988;16(2):123-125.
68. Wong DH, O‘Connor D, Tremper KK, Zaccari J, Thompson P, Hill D.
Changes in cardiac output after acute blood loss and position change in man.
Crit Care Med. 1989;17(10):979-983.

Brûlures :

69. Arrowsmith J, Usgaocar RP, Dickson WA. Electrical injury and the
frequency of cardiac complications. Burns. 1997;23(7-8):576-578.
70. Bailey B, Forget S, Gaudreault P. Prevalence of potential risk factors in
victims of electrocution. Forensic Sci Int. 2001;123(1):58-62.
71. Bailey B, Gaudreault P. Low-voltage electrical injury. Ann
Emerg Med. 1996;28(1):103.
72. Bartlett N, Yuan J, Holland AJ, Harvey JG, Martin HC, La Hei ER,
Arbuckle S, Godfrey C. Optimal duration of cooling for an acute scald contact
burn injury in a porcine model. J Burn Care Res. 2008;29:828-834.
73. Baxter H, More RH. The effect of the local reduction of temperature
on scald burns in the rat. Ann Surg. 1947;125:177-193.
74. Berberian GM. Temporary regional surface cooling and long-term
heparinization in the therapy of burns. Surgery. 1960;48:391-393.
75. Blomgren I, Eriksson E, Bagge U. Effect of cold water immersion
on oedema formation in the scalded mouse ear. Burns Incl Therm Inj.
1982;9:17- 20.
76. Boykin JV Jr, Eriksson E, Sholley MM, Pittman RN. Cold-water
treatment of scald injury and inhibition of histamine-mediated burn edema. J
Surg Res. 1981; 31:111-123.
77. Chen EH, Sareen A. Do children require ECG evaluation and
inpatient telemetry after household electrical exposures? Ann Emerg Med.
2007;49(1):64-67.
78. Claudet I, Maréchal C, Debuisson C, Salanne S. Risk of arrhythmia
and domestic low-voltage electrical injury. Arch Pediatr. 2010;17(4):343-349.
79. Cope O. The treatment of the surface burns. Ann Surg. 1943;117:885-
893.
80. Courtice FC. The effect of local temperature on fluid loss in thermal
burns. J Physiol. 1946;104:321-345.

Référentiel technique FPS Page 130


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

81. Cuttle L, Kempf M, Kravchuk O, Phillips GE, Mill J, Wang XQ ,


Kimble RM. The optimal temperature of first aid treatment for partial thickness
burn injuries. Wound Repair Regen. 2008;16:626-634.
82. De Camara DL, Raine T, Robson MC. Ultrastructural aspects of cooled
thermal injury. J Trauma. 1981;21:911-919.
83. Dollery W. Towards evidence based emergency medicine: best BETs
from the Manchester Royal infirmary. Management of household electrical
injury. J Accid Emerg Med. 1998;15(4):228.
84. Ferreiro I, Meléndez J, Regalado J, Béjar FJ, Gabilondo FJ. Factors
influencing the sequelae of high tension electrical injuries. Burns.
1998;24(7):649- 653.
85. Ferrer JM Jr, Crikelair GF, Armstrong D. Some effects of cooling on
scald burns in the rat. Surg Forum. 1962;13:486-487.
86. Forage AV. The effects of removing the epidermis from burnt skin.
Lancet. 1962;2:690-693.
87. Gimbel NS, Kapetansky DI, Weissman F, Pinkus HK. A study of
epithelization in blistered burns. AMA Arch Surg. 1957;74:800-803.
88. Grounds M. Immediate surface cooling in treatment of burns. Med J
Aust. 1967;2:846-847.
89. Homma S, Gillam LD, Weyman AE. Echocardiographic observations
in survivors of acute electrical injury. Chest. 1990;97:103-105.
90. Huang HM, Wang JH, Yang L, Yi ZH. [Effect of local treatment with
cooling and spray film on early edema of superficial second-degree scald burns
in rats.] Nan Fang Yi Ke Da Xue Xue Bao. 2009;29:804-806.
91. Lung OS, Wade FV. The treatment of burns with ice water, phisohex,
and partial hypothermia. Ind Med Surg. 1963;32:365-370.
92. Jandera V, Hudson DA, de Wet PM, Innes PM, Rode H. Cooling
the burn wound: Evaluation of different modalities. Burns. 2000;26:265-270.
93. Jensen PJ, Thomsen PE, Bagger JP, Norgaard A, Baandrup U.
Electrical injury causes ventricular arrhythmias. Brit Heart J. 1987;57:279-283.
94. King TC, Price PB, Reynolds LE. Local edema and capillary
permeability associated with burn wounds. Surg Forum. 1956;6:80-84.
95. King TC, Price PB. Surface cooling following extensive burns. J Am
Med Assoc. 1963;183:677-678.
96. King TC, Zimmerman JM. First-aid cooling of the fresh burn. Surg
Gynecol Obstet. 1965;120:1271-1273.
97. King TC, Zimmerman JM. Optimum temperatures for postburn
cooling. Arch Surg. 1965;91:656-657.
98. Langohr JL, Rosenfeld L, et al. Effect of therapeutic cold on the
circulation of blood and lymph in thermal burns; an experimental study. Arch
Surg. 1949;59(5):1031-1044.
99. Li C, Yu D, Li MS. [Clinical and experimental study of cooling therapy
on burned wounds.] Zhonghua Yi Xue Za Zhi. 1997;77:586-588.

Référentiel technique FPS Page 131


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

100. Matthews RN, Radakrishnan T. First-aid for burns. Lancet.


1987;1:1371.
101. Moore DH, Worf DL. Effect of temperature on the transfer of serum
proteins into tissues injured by tourniquet and by scald. Am J Physiol.
1952;170:616- 623.
102. Nguyen NL, Gun RT, Sparnon AL, Ryan P. The importance of
immediate cooling—a case series of childhood burns in Vietnam. Burns.
2002;28:173- 176.
103. Ofeigsson OJ. First-aid treatment of scalds and burns by water cooling.
Post- grad Med. 1961;30:330-338.
104. Ofeigsson OJ. Observations and experiments on the immediate cold
water treatment for burns and scalds. Brit J Plast Surg. 1959;12:104-119.
105. Ofeigsson OJ. Water cooling: first-aid treatment for scalds and burns.
Surgery. 1965;57:391-400.
106. Ofeigsson OJ, Mitchell R, Patrick RS. Observations on the cold water
treatment of cutaneous burns. J Pathol. 1972;108:145-150.
107. Purdue GF, Layton TR, Copeland CE. Cold injury complicating burn
therapy. J Trauma. 1985;25:167-168.
108. Raine TJ, Heggers JP, Robson MC, London MD, Johns L. Cooling
the burn wound to maintain microcirculation. J Trauma. 1981;21:394-397.
109. Rajan V, Bartlett N, Harvey JG, Martin HC, La Hei ER, Arbuckle S,
Godfrey C, Holland AJ. Delayed cooling of an acute scald contact burn injury in
a porcine model: is it worthwhile? J Burn Care Res. 2009;30:729-734.
110. Reynolds LE, Brown CR, Price PB. Effect of local chilling in the
treatment of burns. Surg Forum. 1956;6:85-87.
111. Rose HW. Initial cold water treatment for burns. Northwest Med.
1936;35:267-270.
112. Saranto JR, Rubayi S, Zawacki BE. Blisters, cooling,
antithromboxanes, and healing in experimental zone-of-stasis burns. J Trauma.
1983;23:927- 933.
113. Sawada Y, Urushidate S, Yotsuyanagi T, Ishita K. Is prolonged and
exces- sive cooling of a scalded wound effective? Burns. 1997;23:55-58.
114. Shulman AG, Wagner K. Effect of cold water immersion on burn
edema in rabbits. Surg Gynec Obstet. 1962;115:557-560.
115. Shulman AG. Ice water as primary treatment of burns: Simple method
of emergency treatment of burns to alleviate pain, reduce sequelae, and hasten
healing. J Am Med Assoc. 1960;173:1916-1919.
116. Singer AJ, Mohammad M, Tortora G, Thode HCJ, McClain SA.
Octylcyanoacrylate for the treatment of contaminated partial-thickness burns in
swine: a randomized controlled experiment. Acad Emerg Med. 2000;7:222-
227.
117. Singer AJ, Thode HCJ, McClain SA. The effects of epidermal
debridement of partial-thickness burns on infection and reepithelialization in
swine. Acad Emerg Med. 2000;7:114-119.

Référentiel technique FPS Page 132


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

118. Swain AH, Azadian BS, Wakeley CJ, Shakespeare PG. Management of
blisters in minor burns. Brit Med J (Clin Res Ed). 1987;295:181.
119. Tomkins KL, Holland AJ. Electrical burn injuries in children. J
Paediatr Child Health. 2008 Nov 28. [Epub ahead of print]
120. Tung KY, Chen ML, Wang HJ, Chen GS, Peck M, Yang J, Liu CC. A
seven-year epidemiology study of 12,381 admitted burn patients in Taiwan—
using the internet registration system of the childhood burn foundation. Burns.
2005;31(Suppl 1):S12-17.
121. Venter TH, Karpelowsky JS, Rode H. Cooling of the burn wound: The
ideal temperature of the coolant. Burns. 2007;33:917-922.
122. Wallace BH, Cone JB, Vanderpool RD, Bond PJ, Russell JB,
Caldwell FT Jr.
123. Retrospective evaluation of admission criteria for paediatric electrical
injuries. Burns. 1995; 21(8):590-593.
124. Wheeler ES, Miller TA. The blister and the second degree burn in
guinea pigs: The effect of exposure. Plast Reconstr Surg. 1976;57:74-83.
125. Wiedeman MP, Brigham MP. The effects of cooling on the
microvasculature after thermal injury. Microvasc Res. 1971;3:154-161.
126. Yuan J, Wu C, Holland AJ, Harvey JG, Martin HC, La Hei ER,
Arbuckle S, Godfrey TC. Assessment of cooling on an acute scald burn injury in
a por- cine model. J Burn Care Res. 2007;28:514-520.
127. Zhang LY, Li YJ, Luo BD, Li YL, Lin N. [Skin temperature changes in
Wistar rats with second-degree scald injury in hot and humid environment after
cooling therapy.] Di Yi Jun Yi Da Xue Xue Bao. 2004;24:1120-1122.

Saignement :

128. Jaskille A, Schechner A, Park K, Williams M, Wang D, Sava J.


Abdominal insufflation decreases blood loss and mortality after porcine liver
injury. J Trauma. 2005;59:1305-1308.
129. Koreny M, Riedmuller E, Nikfardjam M, Siostrzonek P, Mullner M.
Arterial puncture closing devices compared with standard manual
compression after cardiac catheterization: systematic review and meta-analysis.
J Am Med Assoc. 2004;291:350-357.
130. Lehmann KG, Heath-Lange SJ, Ferris ST. Randomized comparison of
hemostasis techniques after invasive cardiovascular procedures. Am Heart J.
1999;138:1118-1125.
131. Mlekusch W, Dick P, Haumer M, Sabeti S, Minar E, Schillinger M.
Arterial puncture site management after percutaneous transluminal procedures
using a hemostatic wound dressing (Clo-Sur P.A.D.) versus conventional
manual compression: a randomized controlled trial. J Endovasc Ther. 2006;
13:23-31.
132. Naimer SA, Anat N, Katif G. Evaluation of techniques for treating the
bleeding wound. Injury. 2004; 35:974-979.

Référentiel technique FPS Page 133


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

133. Naimer SA, Chemla F. Elastic adhesive dressing treatment of


bleeding wounds in trauma victims. Am J Emerg Med. 2000;18:816-819.
134. Naimer SA, Nash M, Niv A, Lapid O. Control of massive bleeding
from facial gunshot wound with a compact elastic adhesive compression
dressing. Am J Emerg Med. 2004; 22:586-588.
135. Pillgram-Larsen J, Mellesmo S. Not a tourniquet, but compressive
dressing. Experience from 68 traumatic amputations after injuries from mines.
Tidsskr Nor Laegeforen. 1992; 112:2188-2190.
136. Sava J, Velmahos GC, Karaiskakis M, Kirkman P, Toutouzas K,
Sarkisyan G, Chan L, Demetriades D. Abdominal insufflation for prevention of
exsanguination. J Trauma. 2003; 54:590-594.
137. Simon A, Bumgarner B, Clark K, Israel S. Manual versus mechanical
compression for femoral artery hemostasis after cardiac catheterization. Am J
Crit Care. 1998; 7:308-313.
138. Swan KG Jr, Wright DS, Barbagiovanni SS, Swan BC, Swan KG.
Tourniquets revisited. J Trauma. 2009;66:672-675.
139. Upponi SS, Ganeshan AG, Warakaulle DR, Phillips-Hughes J,
Boardman P, Uberoi R. Angioseal versus manual compression for haemostasis
following peripheral vascular diagnostic and interventional procedures—a
randomized controlled trial. Eur J Radiol. 2007; 61:332-334.
140. Velmahos GC, Spaniolas K, Duggan M, Alam HB, Tabbara M, de
Moya M, Vosburgh K. Abdominal insufflation for control of bleeding after
severe splenic injury. J Trauma. 2007; 63:285-290.
141. Walker SB, Cleary S, Higgins M. Comparison of the femostop device
and manual pressure in reducing groin puncture site complications following
coronary angioplasty and coronary stent placement. Int J Nurs Pract.
2001;7:366-375.
142. Yadav JS, Ziada KM, Almany S, Davis TP, Castaneda F. Comparison
of the quickseal femoral arterial closure system with manual compression
following diagnostic and interventional catheterization procedures. Am J
Cardiol. 2003;91:1463-1466, A6.

Garrots :

143. Calkins D, Snow C, Costello M, Bentley TB. Evaluation of possible


battle- field tourniquet systems for the far-forward setting. Mil Med.
2000;165:379- 384.
144. Fasol R, Irvine S, Zilla P. Vascular injuries caused by anti-personnel
mines. J Cardiovasc Surg (Torino). 1989;30(3):467-472.
145. King RB, Filips D, Blitz S, Logsetty S. Evaluation of possible
tourniquet systems for use in the Canadian forces. J Trauma. 2006;60(5):1061-
1071.
146. Kokki H, Vaatainen U, Penttila I. Metabolic effects of a low-pressure
tourniquet system compared with a high-pressure tourniquet system in

Référentiel technique FPS Page 134


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

arthroscopic anterior crucial ligament reconstruction. Acta Anaesthesiol Scand.


1998;42:418-424.
147. Kornbluth ID, Freedman MK, Sher L, Frederick RW. Femoral,
saphenous nerve palsy after tourniquet use: a case report. Arch Phys Med
Rehabil. 2003; 84: 909-911.
148. Kragh JFJ, Baer DG, Walters TJ. Extended (16-hour) tourniquet
application after combat wounds: a case report and review of the current
literature. J Orthopaed Trauma. 2007;21(4):274-278.
149. Lakstein D, Blumenfeld A, Sokolov T, Lin G, Bssorai R, Lynn M, Ben
Abraham R. Tourniquets for hemorrhage control on the battlefield: a 4-year
accumulated experience. J Trauma. 2003;54:S221-S225.
150. Landi A, Saracino A, Pinelli M, Caserta G, Facchini MC.
Tourniquet paralysis in microsurgery. Ann Acad Med Singapore.
1995;24(suppl): 89-93.
151. Lee C, Porter KM, Hodgetts TJ. Tourniquet use in the civilian
prehospital setting. Emerg Med J. 2007;24(8):584-587.
152. Mohler LR, Pedowitz RA, Lopez MA, Gershuni DH. Effects of
tourniquet compression on neuromuscular function. Clin Orthop. 1999:213-220.
153. Navein J, Coupland R, Dunn R. The tourniquet controversy. J
Trauma. 2003;54(5):S219-220.
154. Navein JF, Dunn RLR. The combat trauma life support course:
Resource- constrained first responder trauma care for Special Forces medics.
Mil Med. 2002; 167(7):566-572.
155. Savvidis E, Parsch K. [Prolonged transitory paralysis after pneumatic
tourniquet use on the upper arm]. Unfallchirurg. 1999; 102:141-144.
156. Wakai A, Wang JH, Winter DC, Street JT, O‘Sullivan RG, Redmond
HP. Tourniquet-induced systemic inflammatory response in extremity
surgery. J Trauma. 2001; 51:922-926.
157. Walters TJ, Mabry RL. Issues related to the use of tourniquets on the
battlefield. Mil Med. 2005;170(9):770-775.
158. Walters TJ, Wenke JC, Kauvar DS, McManus JG, Holcomb JB, Baer
DG. Effectiveness of self-applied tourniquets in human volunteers. Prehosp
Emerg Care. 2005;9(4):416-422.
159. Welling DR, Burris DG, Hutton JE, Minken SL, Rich NM. A
balanced approach to tourniquet use: lessons learned and relearned. J Am Coll
Surg. 2006; 203(1):106-115.
160. Wenke JC, Walters TJ, Greydanus DJ, Pusateri AE, Convertino VA.
Physiological evaluation of the U.S. army one-handed tourniquet. Mil Med.
2005; 170(9):776-781.

Référentiel technique FPS Page 135


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Traumatismes de la tête et de la moelle épinière :

161. Balla JI, Elstein AS. Skull x-ray assessment of head injuries: a decision
analytic approach. Methods Inf Med. 1984; 23:135-138.
162. Bijur PE, Haslum M, Golding J. Cognitive and behavioral sequelae of
mild head injury in children. Pediatrics. 1990; 86:337-344.
163. Bivins HG, Ford S, Bezmalinovic Z, Price HM, Williams JL. The
effect of axial traction during orotracheal intubation of the trauma victim with
an unstable cervical spine. Ann Emerg Med. 1988; 17:25-29.
164. Bohlman HH. Acute fractures and dislocations of the cervical spine.
An analysis of three hundred hospitalized patients and review of the literature. J
Bone Joint Surg Am. 1979; 61:1119-1142.
165. Borovich B, Braun J, Guilburd JN, Zaaroor M, Michich M, Levy L,
Lemberger A, Grushkiewicz I, Feinsod M, Schächter I. Delayed onset of
traumatic extradural hematoma. J Neurosurg. 1985;63(1):30-34.
166. Brimacombe J, Keller C, Kunzel KH, Gaber O, Boehler M, Puhringer
F. Cervical spine motion during airway management: a cinefluoroscopic study
of the posteriorly destabilized third cervical vertebrae in human cadavers.
Anesth Analg. 2000; 91:1274-1278.
167. Casey R, Ludwig S, McCormick MC. Morbidity following minor head
trauma in children. Pediatrics. 1986; 78:497-502.
168. Chan KH, Mann KS, Yue CP, Fan YW, Cheung M. The significance of
skull fracture in acute traumatic intracranial hematomas in adolescents: a
prospective study. J Neurosurg. 1990; 72:189-194.
169. Chen TY, Wong CW, Chang CN, Lui TN, Cheng WC, Tsai MD, Lin
TK. The expectant treatment of asymptomatic supratentorial epidural
hematomas. Neurosurgery. 1993; 32(2):176-179.
170. Crosby ET. Tracheal intubation in the cervical spine-injured patient.
CanvJ Anaesth. 1992; 39:105-109.
171. Dacey RG Jr, Alves WM, Rimel RW, Winn HR, Jane JA.
Neurosurgical complications after apparently minor head injury: assessment of
risk in a series of 610 patients. J Neurosurg. 1986; 65:203-210.
172. Dahl-Grove DL, Chande V, Barnoski A. Closed head injuries in
children: is hospital admission always necessary? Pediatr Emerg Care. 1995;
11:86-88.

173. Davis JW, Phreaner DL, Hoyt DB, Mackersie RC. The etiology of
missed cervical injuries. J Trauma. 1993;34:342-346.
174. Davis RL, Hughes M, Gubler KD, Waller PL, Rivara FP. The use of
cranial CT scans in the triage of pediatric patients with mild head injury.
Pediatrics. 1995; 95:345-349.

Référentiel technique FPS Page 136


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

175. Davis RL, Mullen N, Makela M, Taylor JA, CohenW, Rivara FP.
Cranial computed tomography scans in children after minimal head injury with
loss of consciousness. Ann Emerg Med. 1994; 24:640-645.
176. Dietrich AM, Bowman MJ, Ginn-Pease ME, Kosnick E, King DR.
Pediatric head injuries: can clinical factors reliably predict an abnormality on
computed tomography? Ann Emerg Med. 1993;22:1535-1540.
177. Domeier RM, Evans RW, Swor RA, Hancock JB, Fales W, Krohmer J,
FrederikShork MA. The reliability of prehospital clinical evaluation for
potential spinal injury is not affected by the mechanism of injury. Prehosp
Emerg Care. 1999; 3:332-337.
178. Ebisu T, Yamaki T, Kobori N, Tenjin H, Kuboyama T, Naruse S,
Horikawa Y, Tanaka C, Higuchi T, Hirakawa K. Magnetic resonance imaging
of brain contusion. Surg Neurol. 1989; 31(4):261-267.
179. Greenspan AI, MacKenzie EJ. Functional outcome after pediatric
head injury. Pediatrics. 1994; 94:425-432.
180. Groswasser Z, Redier-Groswasser I, Soroker N, Machtey Y. Magnetic
resonance imaging in head injured patients with normal late computed
tomography scans. Surg Neurol. 1987; 27:331-337.
181. Hadley DM, Teasdale GM, Jenkins A, Condon B, MacPherson P,
Patterson J, Rowan JO. Magnetic resonance imaging in acute head injury. Clin
Radiol. 1988;39:131-139.
182. Hahn YS, McLone DG. Risk factors in the outcome of children with
minor head injury. Pediatr Neurosurg. 1993;19:135-142.
183. Hatashita S, Koga N, Hosaka Y, Takagi S. Acute subdural hematoma:
severity of injury, surgical intervention and mortality. Neurol Med Chir
(Tokyo). 1993; 33(1):13-18.
184. Hauswald M, Ong G, Tandberg D, Omar Z. Out-of-hospital spinal
immobilization: its effect on neurologic injury. Acad Emerg Med. 1998; 5:214-
219.
185. Hendrick EB, Harwood-Hash M, Hudson MB. Head injuries in
children: a survey of 4465 consecutive cases at the hospital for sick children,
Toronto, Canada. Clin Neurosurg. 1964; 11:46-65.
186. Hennes H, Lee M, Smith D, Sty JR, Losek J. Clinical predictors of
severe head trauma in children. Am J Dis Child. 1988;142(10):1045-1047.
187. Hoffman JR, Mower WR, Wolfson AB, Todd KH, Zucker MI. Validity
of a set of clinical criteria to rule out injury to the cervical spine in patients with
blunt trauma. National Emergency X-Radiography Utilization Study Group. N
Engl J Med. 2000; 343:94-99.
188. Immordino FM. Management of minor head trauma. Bull Clin
Neurosci. 1986; 51:81-88.
189. Knuckey NW, Gelbard S, Epstein MH. The management of
asymptomatic epidural hematomas: a prospective study. J Neurosurg.
1989;70:392-396.

Référentiel technique FPS Page 137


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

190. Levin HS, Amparo E, Eisenberg HM, Williams DH, High WM Jr,
McArdle CB, Weiner RL. Magnetic resonance imaging and computerized
tomography in relation to the neurobehavioral sequelae of mild and moderate
head inju- ries. J Neurosurg. 1987;66(5):706-713.
191. Levin HS, Amparo EG, Eisenberg HM, Miner ME, High WM Jr,
Ewing-Cobbs L, Fletcher JM, Guinto FC Jr. Magnetic resonance imaging after
closed head injury in children. Neurosurgery. 1989;24(2):223-227.
192. Lobato RD, Rivas JJ, Gomez PA, Castañeda M, Cañizal JM, Sarabia R,
Cabrera A, Muñoz MJ. Head-injured patients who talk and deteriorate into
coma. J Neurosurg. 1991;75(2):256-261.
193. Masters SJ. Evaluation of head trauma: efficacy of skull films. Am J
Roentge- nol. 1980;135:539-547.
194. Merrett JD, McDonald JR. Symptoms at one year following concussion
from minor head injuries. Injury. 1979;10:225-230.
195. Panacek EA, Mower WR, Holmes JF, Hoffman JR. Test performance
of the individual nexus low-risk clinical screening criteria for cervical spine
injury. Ann Emerg Med. 2001;38:22-25.
196. Pang D, Horton JA, Herron JM, Weilberger JE, Vries JK. Nonsurgical
management of extradural hematomas in children. J Neurosurg. 1983;59:958-
971.
197. Pieretti-Vanmarcke R, Velmahos GC, Nance ML, Islam S, Falcone
RA Jr, Wales PW, Brown RL, Gaines BA, McKenna C, Moore FO, Goslar PW,
Inaba K, Barmparas G, Scaife ER, Metzger RR, Brockmeyer DL, Upperman JS,
Estrada J, Lanning DA, Rasmussen SK, Danielson PD, Hirsh MP, Consani
HF, Stylianos S, Pineda C, Norwood SH, Bruch SW, Drongowski R, Barraco
RD, Pasquale MD, Hussain F, Hirsch EF, McNeely PD, Fallat ME, Foley DS,
Iocono JA, Bennett HM, Waxman K, Kam K, Bakhos L, Petrovick L, Chang Y,
Masiakos PT. Clinical clearance of the cervical spine in blunt trauma patients
younger than 3 years: A multi-center study of the American Association for the
Surgery of Trauma. J Trauma. 2009;67(3):543-550.
198. Podolsky S, Baraff LJ, Simon RR, Hoffman JR, Larmon B, Ablon W.
Efficacy of cervical spine immobilization methods. J Trauma. 1983;23:461-465.
199. Reid DC, Henderson R, Saboe L, Miller JD. Etiology and clinical
course of missed spinal fractures. J Trauma. 1987;27:980-986.
200. Rivara F, Tanaguchi D, Parish RA, Stimac GK, Mueller B. Poor
prediction of positive computed tomographic scans by clinical criteria in
symptomatic pediatric head trauma. Pediatrics. 1987;80:579-584.
201. Rosenthal BW, Bergman I. Intracranial injury after moderate head
trauma in children. J Pediatr. 1989;3:346-350.
202. Royal College of Radiologists Working Party on the Effective Use of
Diagnostic Radiology. Patient selection for skull radiography in uncomplicated
head injury. Lancet. 1983; 15:115-118.
203. Sainsbury CP, Sibert JR. How long do we need to observe head injuries
in hospital? Arch Dis Child. 1984; 59:856-859.

Référentiel technique FPS Page 138


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

204. Scaife ER, Metzger RR, Brockmeyer DL, Upperman JS, Estrada J,
Lanning DA, Rasmussen SK, Danielson PD, Hirsh MP, Consani HF, Stylianos
S, Pineda SH, Bruch SW, Drongowski R, Barraco RD, Pasquale MD, Hussain
F, Hirsch EF, McNeely PD, Fallat ME, Foley DS, Iocono JA, Bennett HM,
Waxman K, Kam K, Bakhos L, Petrovick L, Chang Y, Masiakos PT. Clinical
clearance of the cervical spine trauma patients younger than 3 years: A multi-
center study of the American Association for the Surgery of Trauma. J
Trauma. 2009; 67:543-550.
205. Schunk JE, Rodgerson JD,Woodward GA. The utility of head
computed tomographic scanning in pediatric patients with normal neurologic
examination in the emergency department. Pediatr Emerg Care. 1996; 12:160-
165.
206. Seelig JM, Becker DP, Miller JD, Greenberg RP, Ward JD, Choi SC.
Traumatic acute subdural hematoma. N Engl J Med. 1981;304(25):1511-1518.
207. Sekino H, Nakamura N, Yuki K, Sato J, Kikuchi, Sanada S. Brain
lesions detected by CT scans in cases of minor head injuries. Neurol Med
Chir (Tokyo). 1981;21:677-683.
208. Shackford SR, Wald SL, Ross SE, Cogbill TH, Hoyt DB, Morris JA,
Mucha PA, Pachter HL, Sugerman HJ, O‘Malley K, et al. The clinical utility of
computed tomographic scanning and neurologic examination in the
management of patients with minor head injuries. J Trauma. 1992;33(3):385-
394.
209. Snoek J, Minderhoud JM, Wilmink JT. Delayed deterioration following
mild head injury in children. Brain. 1984;107:15-36.
210. Snow RB, Zimmerman RD, Gandy SE, Deck MD. Comparison of
magnetic resonance imaging and computerized tomography in the evaluation of
head injury. Neurosurgery. 1986;18:45-52.
211. Stiell IG, Wells GA, Vandemheen KL, Clement CM, Lesiuk H, De
Maio VJ, Laupacis A, Schull M, McKnight RD, Verbeek R, Brison R, Cass D,
Dreyer J, Eisenhauer MA, Greenberg GH, MacPhail I, Morrison L, Reardon
M, Wor- thington J. The Canadian C-spine rule for radiography in alert and
stable trauma patients. J Am Med Assoc. 2001;286(15):1841-1848.
212. Stiell IG, Lesiuk H, Wells GA, Coyle D, McKnight RD, Brison R,
Clement C, Eisenhauer MA, Greenberg GH, Macphail I, Reardon M,
Worthington J, Ver- beek R, Rowe B, Cass D, Dreyer J, Holroyd B, Morrison
L, Schull M, Laupacis A; Canadian CT Head and C-Spine Study Group.
Canadian CT head rule study for patients with minor head injury: methodology
for phase II (validation and economic analysis). Ann Emerg Med.
2001;38(3):317-322.
213. Sundheim SM, Cruz M. The evidence for spinal immobilization:
an estimate of the magnitude of the treatment benefit. Ann Emerg Med.
2006;48:217-219.
214. Teasdale GM, Murray G, Anderson E, Mendelow AD, MacMillan R,
Jennett B, Brookes M. Risks of acute traumatic intracranial complications in

Référentiel technique FPS Page 139


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

hematoma in children and adults: implications for head injuries. Brit Med J.
1990;300(6721):363-367.
215. Touger M, Gennis P, Nathanson N, Lowery DW, Pollack CV Jr,
Hoffman JR, Mower WR. Validity of a decision rule to reduce cervical spine
radiography in elderly patients with blunt trauma. Ann Emerg Med.
2002;40:287-293.
216. Viccellio P, Simon H, Pressman BD, Shah MN, Mower WR, Hoffman
JR. A prospective multicenter study of cervical spine injury in children. Pediat-
rics. 2001;108(2):E20.
217. Wrightson P, McGinn V, Gronwall D. Mild head injury in preschool
children: evidence that it can be associated with a persisting cognitive defect. J
Neurol Neurosurg Psychiatry. 1995;59:375-380.
218. Yokota H, Kurokawa A, Otsuka T, Kobayashi S, Nakazawa S.
Significance of magnetic resonance imaging in acute head injury. J Trauma.
1991;31:351- 357.
219. Zimmerman RA. Cranial computed tomography in diagnosis and
management of acute head trauma. Am J Roentgenol. 1978;131:27-34.

Traumatisme des membres :

220. Abarbanell NR. Prehospital midthigh trauma and traction splint use:
recommendations for treatment protocols. Am J Emerg Med. 2001;19:137-140.
221. Anderson GH, Harper WM, Connolly CD, Badham J, Goodrich N,
Gregg PJ. Preoperative skin traction for fractures of the proximal femur. A ran-
domised prospective trial. J Bone Joint Surg Br. 1993;75:794-796.
222. Auerbach PS, Geehr EC, Ryu RK. The reel splint: experience with a
new traction splint apparatus in the prehospital setting. Ann Emerg Med.
1984;13:419-422.
223. Ayata R, Shiraki H, Fukuda T, Takemura M, Mukai N, Miyakawa S.
The effects of icing after exercise on jumper‘s knee. Jpn J Phys Fitness Sports
Med. 2007;56:125-130.
224. Bassett FH 3rd, Kirkpatrick JS, Engelhardt DL, Malone TR.
Cryotherapy-induced nerve injury. Am J Sports Med. 1992;20:516-518.
225. Basur RL, Shephard E, Mouzas GL. A cooling method in the treatment
of ankle sprains. Practitioner. 1976;216:708-711.
226. Bleakley CM, McDonough SM, MacAuley DC, Bjordal J.
Cryotherapy for acute ankle sprains: a randomised controlled study of two
different icing protocols. Brit J Sports Med. 2006;40:700-705.
227. Chu RS, Browne GJ, Lam LT. Traction splinting of femoral shaft
fractures in a paediatric emergency department: time is of the essence? Emerg
Med (Fremantle). 2003;15:447-452.
228. Cote DJ, Prentice WE Jr, Hooker DN, Shields EW. Comparison of
three treatment procedures for minimizing ankle sprain swelling. Phys Ther.
1988;68:1072-1076.

Référentiel technique FPS Page 140


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

229. Dykstra JH, Hill HM, Miller MG, Cheatham CC, Michael TJ, Baker
RJ. Comparisons of cubed ice, crushed ice, and wetted ice on intramuscular
and surface temperature changes. J Athl Train. 2009;44:136-141.
230. Finsen V, Borset M, Buvik GE, Hauke I. Preoperative traction in
patients with hip fractures. Injury. 1992;23:242-244.
231. Graham CA, Stevenson J. Frozen chips: an unusual cause of severe
frost-bite injury. Brit J Sports Med. 2000;34:382-383.
232. Hocutt JE Jr, Jaffe R, Rylander CR, Beebe JK. Cryotherapy in ankle
sprains. Am J Sports Med. 1982;10:316-319.
233. Kanlayanaphotporn R, Janwantanakul P. Comparison of skin surface
temperature during the application of various cryotherapy modalities. Arch Phys
Med Rehabil. 2005;86:1411-1415.
234. Kenny C. Compartment pressures, limb length changes and the ideal
spherical shape: a case report and in vitro study. J Trauma. 2006;61:909-912.
235. Merrick MA, Jutte LS, Smith ME. Cold modalities with different
thermodynamic properties produce different surface and intramuscular
temperatures. J Athl Train. 2003;38:28-33.
236. Moeller JL, Monroe J, McKeag DB. Cryotherapy-induced common
peroneal nerve palsy. Clin J Sport Med. 1997;7:212-216.
237. Parker MJ, Handoll HH. Pre-operative traction for fractures of the
proximal femur in adults. Cochrane Database Syst Rev. 2006;3:CD000168.
238. Resch S, Bjarnetoft B, Thorngren KG. Preoperative skin traction or
pillow nursing in hip fractures: a prospective, randomized study in 123 patients.
Disabil Rehabil. 2005;27:1191-1195.
239. Rosen JE, Chen FS, Hiebert R, Koval KJ. Efficacy of preoperative skin
trac- tion in hip fracture patients: a prospective, randomized study. J Orthop
Trauma. 2001;15:81-85.
240. Yip DK, Chan CF, Chiu PK, Wong JW, Kong JK. Why are we still
using pre- operative skin traction for hip fractures? Int Orthop. 2002;26:361-
364.

Plaies et blessures :

241. Anglen J, Apostoles PS, Christensen G, Gainor B, Lane J. Removal of


surface bacteria by irrigation. J Orthop Res. 1996;14(2):251-254.
242. Atiyeh BS, Ioannovich J, Magliacani G, Masellis M, Costagliola M,
Dham R, Al-Farhan M. Efficacy of moist exposed burn ointment in the
management of cutaneous wounds and ulcers: a multicenter pilot study. Ann
Plast Surg. 2002;48:226-227.
243. Bansal BC, Wiebe RA, Perkins SD, Abramo TJ. Tap water for
irrigation of lacerations. Am J Emerg Med. 2002;20:469-472.
244. Beam JW. Occlusive dressings and the healing of standardized
abrasions. J Athl Train. 2008;43:600-607.

Référentiel technique FPS Page 141


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

245. Bencini PL, Galimberti M, Signorini M, Crosti C. Antibiotic


prophylaxis of wound infections in skin surgery. Arch Dermatol.
1991;127(9):1357-1360.
246. Berger RS, Pappert AS, Van Zile PS, Cetnarowski WE. A newly
formulated topical triple-antibiotic ointment minimizes scarring. Cutis.
2000;65:401- 404.
247. Caro D, Reynolds KW, De Smith J. An investigation to evaluate a
topical antibiotic in the prevention of wound sepsis in a casualty department.
Brit J Clin Pract. 1967;21(12):605-607.
248. Claus EE, Fusco CF, Ingram T, Ingersoll CD, Edwards JE, Melham TJ.
Comparison of the effects of selected dressings on the healing of standardized
abrasions. J Athl Train. 1998;33(2):145-149.
249. Davis SC, Eaglstein WH, Cazzaniga AL, Mertz PM. An octyl-2-
cyanoacrylate formulation speeds healing of partial-thickness wounds. Dermatol
Surg. 2001;27:783-788.
250. Dire DJ, Coppola M, Dwyer DA, Lorette JJ, Karr JL. Prospective
evaluation of topical antibiotics for preventing infections in uncomplicated soft-
tissue wounds repaired in the ED. Acad Emerg Med. 1995;2(1):4-10.
251. Dire DJ, Welsh AP. A comparison of wound irrigation solutions used
in the emergency department. Ann Emerg Med. 1990;19:704-708.
252. Eaglstein WH, Davis SC, Mehle AL, Mertz PM. Optimal use of an
occlusive dressing to enhance healing. Effect of delayed application and early
removal on wound healing. Arch Dermatol. 1988;124:392-395.
253. Fernandez R, Griffiths R. Water for wound cleansing. Cochrane
Database Syst Rev. 2008;1:CD003861.
254. Griffiths RD, Fernandez RS, Ussia CA. Is tap water a safe alternative
to normal saline for wound irrigation in the community setting? J Wound Care.
2001;10:407-411.
255. Heal CF, Buettner PG, Cruickshank R, Graham D, Browning S,
Pendergast J, Drobetz H, Gluer R, Lisec C. Does single application of topical
chloramphenicol to high risk sutured wounds reduce incidence of wound
infection after minor surgery? Prospective randomized placebo controlled
double blind trial. Brit Med J. 2009;338:a2812.
256. Hendley JO, Ashe KM. Effect of topical antimicrobial treatment on
aerobic bacteria in the stratum corneum of human skin. Antimicrob Agents
Chem- other. 1991;35:627-631.
257. Hinman CD, Maibach H. Effect of air exposure and occlusion on
experimental human skin wounds. Nature. 1963;200:377-378.
258. Hollander JE, Singer AJ, Valentine S. Comparison of wound care
practices in pediatric and adult lacerations repaired in the emergency
department. Pediatr Emerg Care. 1998;14:15-18.
259. Langford JH, Artemi P, Benrimoj SI. Topical antimicrobial
prophylaxis in minor wounds. Ann Pharmacother. 1997;31(5):559-563.

Référentiel technique FPS Page 142


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

260. Leyden JJ, Bartelt NM. Comparison of topical antibiotic ointments, a


wound protectant, and antiseptics for the treatment of human blister wounds
contaminated with Staphylococcus aureus. J Fam Pract. 1987;24:601-604.
261. Lindsey D, Nava C, Marti M. Effectiveness of penicillin irrigation in
control of infection in sutured lacerations. J Trauma. 1982;22(3):186-189.
262. Longmire AW, Broom LA, Burch J. Wound infection following high-
pressure syringe and needle irrigation. Am J Emerg Med. 1987;5:179-181.
263. Maddox JS, Ware JC, Dillon HC Jr. The natural history of
streptococcal skin infection: prevention with topical antibiotics. J Am Acad
Dermatol. 1985;13:207-212.
264. Moscati R, Mayrose J, Fincher L, Jehle D. Comparison of normal
saline with tap water for wound irrigation. Am J Emerg Med. 1998;16:379-381.
265. Moscati RM, Mayrose J, Reardon RF, Janicke DM, Jehle DV. A
multicenter comparison of tap water versus sterile saline for wound irrigation.
Acad Emerg Med. 2007;14:404-409.
266. Smack DP, Harrington AC, Dunn C, Howard RS, Szkutnik AJ, Krivda
SJ, Caldwell JB, James WD. Infection and allergy incidence in ambulatory
surgery patients using white petrolatum vs bacitracin ointment. A randomized
controlled trial. J Am Med Assoc. 1996;276(12):972-977.
267. Valente JH, Forti RJ, Freundlich LF, Zandieh SO, Crain EF. Wound
irriga- tion in children: saline solution or tap water? Ann Emerg Med.
2003;41:609- 616.
268. Wilson JR, Mills JG, Prather ID, Dimitrijevich SD. A toxicity index of
skin and wound cleansers used on in vitro fibroblasts and keratinocytes. Adv
Skin Wound Care. 2005;18(7):373-378.
269. Winter GD. Formation of the scab and the rate of epithelization of
superficial wounds in the skin of the young domestic pig. Nature.
1962;193:293- 294.

Morsures d’animaux :

270. Callaham ML. Treatment of common dog bites: infection risk factors.
JACEP. 1978;7(3):83-87.
271. Dean DJ, Baer GM, Thompson WR. Studies on the local treatment of
rabies- infected wounds. Bull World Health Organ. 1963;28(4):477-486.
272. Kaplan MM, Cohen D, Koprowski H, Dean D, Ferrigan L. Studies on
the local treatment of wounds for the prevention of rabies. Bull World Health
Organ. 1962; 26:765-775.

Référentiel technique FPS Page 143


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Morsures de serpent :
Succion

273. Alberts MB, Shalit M, LoGalbo F. Suction for venomous snakebite: a


study of ―mock venom‖ extraction in a human model. Ann Emerg Med.
2004;43(2):181-186.
274. Bush SP, Hegewald KG, Green SM, Cardwell MD, Hayes WK. Effects
of a negative pressure venom extraction device (Extractor) on local tissue injury
after artificial rattlesnake envenomation in a porcine model. Wilderness Environ
Med. 2000; 11(3):180-188.
275. Holstege CP, Singletary EM. Images in emergency medicine. Skin
damage following application of suction device for snakebite. Ann Emerg Med.
2006;48(1):105, 113.
276. Lawrence WT, Giannopoulos A, Hansen A. Pit viper bites: rational
management in locales in which copperheads and cottonmouths predominate.
Ann Plast Surg. 1996;36(3):276-285.
277. Leopold RS, Huber GS. Ineffectiveness of suction in removing snake
venom from open wounds. U S Armed Forces Med J. 1960; 11:682-685.

Compression :

278. Bush SP, Green SM, Laack TA, Hayes WK, Cardwell MD, Tanen DA.
Pressure immobilization delays mortality and increases intracompartmental
pressure after artificial intramuscular rattlesnake envenomation in a porcine
model. Ann Emerg Med. 2004;44(6):599-604.
279. German BT, Hack JB, Brewer K, Meggs WJ. Pressure-immobilization
bandages delay toxicity in a porcine model of eastern coral snake (Micrurus
fulvius fulvius) envenomation. Ann Emerg Med. 2005;45(6):603-608.
280. Howarth DM, Southee AE, Whyte IM. Lymphatic flow rates and first-
aid in simulated peripheral snake or spider envenomation. Med J Aust. 1994;
161(11- 12):695-700.
281. Norris RL, Ngo J, Nolan K, Hooker G. Physicians and lay people are
unable to apply pressure immobilization properly in a simulated snakebite
scenario. Wilderness Environ Med. 2005;16(1):16-21.
282. Simpson ID, Tanwar PD, Andrade C, Kochar DK, Norris RL. The
Ebbinghaus retention curve: training does not increase the ability to apply
pressure immobilisation in simulated snake bite—implications for snake bite
first aid in the developing world. Trans R Soc Trop Med Hyg. 2008;102(5):451-
459.
283. Sutherland SK, Coulter AR, Harris RD. Rationalisation of first-aid
measures for elapid snakebite. Lancet. 1979;1(8109):183-185.

Référentiel technique FPS Page 144


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Elévation :

284. Burch JM, Agarwal R, Mattox KL, Feliciano DV, Jordan GL Jr. The
treatment of crotalid envenomation without antivenin. J Trauma. 1988;28(1):35-
43.
285. Campbell BT, Corsi JM, Boneti C, Jackson RJ, Smith SD, Kokoska
ER. Pediatric snakebites: lessons learned from 114 cases. J Pediatr Surg.
2008;43(7):1338- 1341.
286. Wagner CW, Golladay ES. Crotalid envenomation in children:
selective conservative management. J Pediatr Surg. 1989;24(1):128-131.
287. Yerzingatsian KL. Snakebite—rest and elevation in the management of
a selected group of patients in an urban setting. S Afr J Surg. 1997;35(4):188-
189.
Méduse :

288. Atkinson PR, Boyle A, Hartin D, McAuley D. Is hot water immersion


an effective treatment for marine envenomation? Emerg Med J. 2006;23(7):503-
508.
289. Bailey PM, Little M, Jelinek GA, Wilce JA. Jellyfish
envenoming syndromes: unknown toxic mechanisms and unproven therapies.
Med J Aust. 2003;178(1):34-37.
290. Barnes JH. Studies on three venomous cubomedusae. Sym Zoological
Soc Lond. 1966; 16:307-322.
291. Burnett JW, Galton, GJ. Jellyfish envenomation syndromes, updated.
Ann Emerg Med. 1987; 16:1000.
292. Burnett JW, Purcell JE, Learn DB, Meyers T. A protocol to investigate
the blockade of jellyfish nematocysts by topical agents. Contact Dermatitis.
1999;40(1):55-56.
293. Burnett JW, Rubinstein H, Calton GJ. First aid for jellyfish
envenomation. South Med J. 1983;76(7):870-872.
294. Corkeron M, Pereira P, Macrokanis C. Early experience with
magnesium administration in Irukandji syndrome. Anaes Intens Care. 2004;
32:666-669.
295. Corkeron MA. Magnesium infusion to treat Irukandji syndrome. Med J
Aust. 2003;178(1):411.
296. Currie B. Clinical implications of research on the box-jellyfish
Chironex fleck- eri. Toxicon. 1994;32:1305-1313.
297. Fenner PJ, Williamson JA, Burnett JW, Colquhoun DM, Godfrey S,
Gunawardane K, Murtha W. The ―Irukandji syndrome‖ and acute pulmonary
oedema. Med J Aust. 1988;149:150-155.
298. Fenner PJ. Hadok JC. Fatal envenomation by jellyfish causing
Irukandji syndrome. Med J Aust. 2002;177(7):362-363.

Référentiel technique FPS Page 145


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

299. Hartwick RF, Callanan VI, Williamson JA. Disarming the box
jellyfish. Nematocyst inhibition in Chironex fleckeri. Med J Aust. 1980; 1:15-
20.
300. http://www.ingentaconnect.com/content/els/00410101/1996/00000034/
00000002/art83658
301. http://www.springerlink.com/content/l781k525210l056l/
302. http://www.springerlink.com/content/u38706x315035702/
303. Little M, Pereira P, Mulcahy R, Cullen P, Carrette T, Seymour J.
Severe car- diac failure associated with presumed jellyfish sting. Irukandji
syndrome? AnaesthIntens Care. 2003;31(6):642-647.
304. Loten C, Stokes B, Worsley D, Seymour JE, Jiang S, Isbister GK. A
randomised controlled trial of hot water (45°C) immersion versus ice packs for
pain relief in bluebottle stings. Med J Aust. 2006;184(7):329-333.
305. Mianzan HW, Fenner PJ, Cornelius PF, Ramírez FC. Vinegar as a
disarming agent to prevent further discharge of the nematocysts of the stinging
hydromedusa Olindias sambaquiensis. Cutis. 2001;68(1):45-48.
306. Nomura JT, Sato RL, Ahern RM, Snow JL, Kuwaye TT, Yamamoto
LG. A randomized paired comparison trial of cutaneous treatments for acute
jellyfish (Carybdea alata) stings. Am J Emerg Med. 2002; 20(7):624-626.
307. Pereira PL, Carrette T, Cullen P, Mulcahy RF, Little M, Seymour J.
Pressure immobilisation bandages in first-aid treatment of jellyfish
envenomation: current recommendations reconsidered. Med J Aust.
2000;173(11-12):650- 652.
308. Seymour J, Carrette T, Cullen P, Little M, Mulcahy RF, Pereira PL.
The use of pressure immobilization bandages in the first aid management of
cubozoan envenomings. Toxicon. 2002;40(10):1503-1505.
309. Sutherland SK, Tibballs J. Australian Animal Toxins. Oxford
University Press, Melbourne, 2001.
310. Thomas CS, Scott SA, Galanis DJ, Goto RS. Box jellyfish (Carybdea
alata) in Waikiki. The analgesic effect of sting-aid, Adolph‘s meat tenderizer
and fresh water on their stings: a double-blinded, randomized, placebo-con-
trolled clinical trial. Hawaii Med J. 2001; 60(8):205-207, 210.
311. Williamson JA, Callanan VI, Hartwick RF. Serious envenomation by
the Northern Australian box jellyfish (Chironex fleckeri). Med J Aust. 1980;
1:13-15.
312. Williamson JA, Fenner PJ, Burnett JW (Eds.). Venomous and
Poisonous Marine Animals. Sydney: Univ of NSW Press; 1993.
313. Yoshimoto CM, Yanagihara AA. Cnidarian (coelenterate)
envenomation in Hawaii improves following heat application. Trans R Soc Trop
Med Hyg. 2002; 96(3):300-303.

Référentiel technique FPS Page 146


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Arrêt cardiaque :

314. Berg RA, Hilwig RW, Kern KB, Babar I, Ewy GA. Simulated mouth-
to-mouth ventilation and chest compressions (bystander cardiopulmonary
resus- citation) improves outcome in a swine model of prehospital pediatric
asphyxial cardiac arrest. Crit Care Med. 1999;27(9):1893-1899.
315. Berg RA, Hilwig RW, Kern KB, Ewy GA. ―Bystander‖ chest
compressions and assisted ventilation independently improve outcome from
piglet asphyxial pulseless ―cardiac arrest‖. Circulation. 2000;101(14):1743-
1748.
316. Berg RA, Kern KB, Hilwig RW, Berg MD, Sanders AB, Otto CW,
Ewy GA. Assisted ventilation does not improve outcome in a porcine model
of single-rescuer bystander cardiopulmonary resuscitation. Circulation.
1997;95(6):1635-1641.
317. Berg RA, Kern KB, Hilwig RW, Ewy GA. Assisted ventilation
during ―bystander‖ CPR in a swine acute myocardial infarction model does not
improve outcome. Circulation. 1997;96(12):4364-4371.
318. Berg RA, Kern KB, Sanders AB, Otto CW, Hilwig RW, Ewy GA.
Bystander car- diopulmonary resuscitation. Is ventilation necessary?
Circulation. 1993;88(4 Pt 1):1907-1915.
319. Berg RA, Sanders AB, Kern KB, Hilwig RW, Heidenreich JW, Porter
ME, Ewy GA. Adverse hemodynamic effects of interrupting chest compressions
for rescue breathing during cardiopulmonary resuscitation for ventricular
fibrillation cardiac arrest. Circulation. 2001;104(20):2465-2470.
320. Berg RA, Wilcoxson D, Hilwig RW, Kern KB, Sanders AB, Otto CW,
Eklund DK, Ewy GA. The need for ventilatory support during bystander CPR.
Ann Emerg Med. 1995;26(3):342-350.
321. Bobrow BJ, Clark LL, Ewy GA, Chikani V, Sanders AB, Berg
RA, Rich- man PB, Kern KB. Minimally interrupted cardiac resuscitation by
emer- gency medical services for out-of-hospital cardiac arrest. J Am Med
Assoc. 2008;299(10):1158-1165.
322. Bossaert L, Van Hoeyweghen R, Cerebral Resuscitation Study
Group.
323. Bystander cardiopulmonary resuscitation (CPR) in out-of-hospital
cardiac arrest. Resuscitation. 1989;56:S55-S69.
324. Deakin CD, O‘Neill JF, Tabor T. Does compression-only
cardiopulmonary resuscitation generate adequate passive ventilation during
cardiac arrest? Resuscitation. 2007;75(1):53-59.
325. Dorph E, Wik L, Steen PA. Dispatcher-assisted cardiopulmonary
resuscita- tion. An evaluation of efficacy amongst elderly. Resuscitation.
2003;56(3):265- 273.
326. Dorph E, Wik L, Stromme TA, Eriksen M, Steen PA. Oxygen delivery
and return of spontaneous circulation with ventilation: compression

Référentiel technique FPS Page 147


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

ratio 2:30 versus chest compressions only CPR in pigs. Resuscitation.


2004;60(3):309-318.
327. Ewy GA, Hilwig RW, Zuercher M, Sattur S, Sanders AB, Otto CW,
Schuyler T, Kern KB. Continuous chest compression resuscitation in arrested
swine with upper airway inspiratory obstruction. Resuscitation. 2010;81(5):585-
590.
328. Ewy GA, Zuercher M, Hilwig RW, Sanders AB, Berg RA, Otto CW,
Hayes MM, Kern KB. Improved neurological outcome with continuous chest
compres- sions compared with 30:2 compressions-to-ventilations
cardiopulmonary resuscitation in a realistic swine model of out-of-hospital
cardiac arrest. Circulation. 2007;116(22):2525-2530.
329. Hallstrom A, Cobb L, Johnson E, Copass M. Cardiopulmonary
resuscitation by chest compression alone or with mouth-to-mouth ventilation. N
Engl J Med. 2000;342(21):1546-1553.
330. Heidenreich JW, Berg RA, Higdon TA, Ewy GA, Kern KB, Sanders
AB. Res- cuer fatigue: standard versus continuous chest-compression
cardiopulmo- nary resuscitation. Acad Emerg Med. 2006; 13(10):1020-1026.
331. Heidenreich JW, Sanders AB, Higdon TA, Kern KB, Berg RA, Ewy
GA. Unin- terrupted chest compression CPR is easier to perform and remember
than standard CPR. Resuscitation. 2004; 63(2):123-130.
332. Higdon TA, Heidenreich JW, Kern KB, Sanders AB, Berg RA, Hilwig
RW, Clark LL, Ewy GA. Single rescuer cardiopulmonary resuscitation: can
anyone perform to the guidelines 2000 recommendations? Resuscitation. 2006;
71(1):34-39.
333. Holmberg M, Holmberg S, Herlitz J; Swedish Cardiac Arrest Registry.
Fac- tors modifying the effect of bystander cardiopulmonary resuscitation on
survival in out-of-hospital cardiac arrest patients in Sweden. Eur Heart J.
2001;22(6):511-519.
334. Iglesias JM, López-Herce J, Urbano J, Solana MJ, Mencía S, Del
Castillo J. Chest compressions versus ventilation plus chest compressions in a
pediatric asphyxial cardiac arrest animal model. Intensive Care Med.
2010;36(4):712-716.
335. Iwami T, Kawamura T, Hiraide A, Berg RA, Hayashi Y, Nishiuchi T,
Kajino K, Yonemoto N, Yukioka H, Sugimoto H, Kakuchi H, Sase K,
Yokoyama H, Nonogi H. Effectiveness of bystander-initiated cardiac-only
resuscitation for patients with out-of-hospital cardiac arrests. Circulation.
2007;116(25):2894- 2896.
336. Kellum MJ, Kennedy KW, Barney R, Keilhauer FA, Bellino M,
Zuercher M, Ewy GA. Cardiocerebral resuscitation improves neurologically
intact survival of patients with out-of-hospital cardiac arrest. Ann Emerg Med.
2008; 52(3):244-252.
337. Kellum MJ, Kennedy KW, Ewy GA. Cardiocerebral resuscitation
improves survival of patients with out-of-hospital cardiac arrest. Am J
Med. 2006; 119(4):335-340. Kern KB, Hilwig RW, Berg RA, Ewy GA.

Référentiel technique FPS Page 148


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

Efficacy of chest compression-only BLS CPR in the presence of an occluded


airway. Resuscitation. 1998; 39(3):179- 188.
338. Kern KB, Hilwig RW, Berg RA, Sanders AB, Ewy GA. Importance of
continu- ous chest compressions during cardiopulmonary resuscitation:
improved outcome during a simulated single lay-rescuer scenario. Circulation.
2002; 105(5):645-649.
339. Kern KB, Nelson JR, Norman SA, Milander MM, Hilwig RW.
Oxygenation and ventilation during cardiopulmonary resuscitation utilizing
continu- ous oxygen delivery via a modified pharyngeal-tracheal lumened
airway. Chest. 1992;101(2):522-529.
340. Mader TJ, Kellogg AR, Walterscheid JK, Lodding CC, Sherman LD.
A ran- domized comparison of cardiocerebral and cardiopulmonary resuscita-
tion using a swine model of prolonged ventricular fibrillation. Resuscitation.
2010;81(5):594-602.
341. Neset A, Birkenes TS, Myklebust H, Mykletun RJ, Odegaard S,
Kramer- Johansen J. A randomized trial of the capability of elderly lay persons
to perform chest compression only CPR versus standard 30:2 CPR. Resuscita-
tion. 2010;81(7):887-892.
342. Nishiyama C, Iwami T, Kawamura T, Ando M, Kajino K,
Yonemoto N, Fukuda R, Yuasa H, Yokoyama H, Nonogi H. Effectiveness
of simpli- fied chest compression-only CPR training program with or without
pre- paratory self-learning video: a randomized controlled trial. Resuscitation.
2009;80(10):1164-1168.
343. Nishiyama C, Iwami T, Kawamura T, Ando M, Yonemoto N,
Hiraide A, Nonogi H. Effectiveness of simplified chest compression-only CPR
train- ing for the general public: a randomized controlled trial. Resuscitation.
2008;79(1):90-96.
344. Odegaard S, Saether E, Steen PA, Wik L. Quality of lay person CPR
per- formance with compression: ventilation ratios 15:2, 30:2 or
continuous chest compressions without ventilations on manikins. Resuscitation.
2006;71(3):335-340.
345. Olasveengen TM, Wik L, Steen PA. Standard basic life support vs.
continu- ous chest compressions only in out-of-hospital cardiac arrest. Acta
Anaes- thesiol Scand. 2008;52(7):914-919.
346. Ong ME, Ng FS, Anushia P, Tham LP, Leong BS, Ong V Y, Tiah L,
Lim SH, Anantharaman V. Comparison of chest compression only and
standard cardiopulmonary resuscitation for out-of-hospital cardiac arrest in
Singa- pore. Resuscitation. 2008;78(2):119-126.
347. Rea TD, Fahrenbruch C, Culley L, Donohoe RT, Hambly C,
Innes J, Bloomingdale M, Subido C, Romines S, Eisenberg MS. CPR with
chest compression alone or with rescue breathing. N Engl J Med.
2010;363:423- 433.
348. Sanders AB, Kern KB, Berg RA, Hilwig RW, Heidenrich J, Ewy GA.
Survival and neurologic outcome after cardiopulmonary resuscitation with four

Référentiel technique FPS Page 149


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

different chest compression-ventilation ratios. Ann Emerg Med. 2002;


40(6):553- 562.
349. SOS-KANTO study group. Cardiopulmonary resuscitation by
bystand- ers with chest compression only (SOS-KANTO): an observational
study. 2007;369(9565):920-926.
350. Svensson L, Bohm K, Castrèn M, Pettersson H, Engerström L, Herlitz
J, Rosenqvist M. Compression-only CPR or standard CPR in out-of-hospital
cardiac arrest. N Engl J Med. 2010; 363(5):434-442.
351. Trowbridge C, Parekh JN, Ricard MD, Potts J, Patrickson WC, Cason
CL. A randomized cross-over study of the quality of cardiopulmonary resusci-
tation among females performing 30:2 and hands-only cardiopulmonary
resuscitation. BMC Nurs. 2009; 8:6.
352. Turner I, Turner S, Armstrong V. Does the compression to ventilation
ratio affect the quality of CPR: a simulation study? Resuscitation.
2002;52(1):55- 62.
353. Van Hoeyweghen RJ, Bossaert LL, Mullie A, Calle P, Martens P,
Buylaert WA, Delooz H, Belgian Cerebral Resuscitation Study Group. Quality
and efficiency of bystander CPR. Resuscitation. 1993;26(1):47-52.
354. Waalewijn RA, Tijssen JG, Koster RW. Bystander initiated actions in
out- of-hospital cardiopulmonary resuscitation: results from the Amsterdam
Resuscitation Study (ARRESUST). Resuscitation. 2001;50(3):273-279.
355. Weisfeldt M. In CPR, less may be better. N Engl J Med. 2010;363:481-
483.
356. Williams JG, Brice JH, De Maio VJ, Jalbuena T. A simulation trial of
tra- ditional dispatcher-assisted CPR versus compressions-only dispatcher-
assisted CPR. Prehosp Emerg Care. 2006;10(2):247-253.
357. Woollard M, Smith A, Whitfield R, Chamberlain D, West R,
Newcombe R, Clawson J. To blow or not to blow: a randomised controlled trial
of com- pression-only and standard telephone CPR instructions in simulated
car- diac arrest. Resuscitation. 2003;59(1):123-131.
358. Yannopoulos D, Matsuura T, McKnite S, Goodman N, Idris A, Tang
W, Aufderheide TP, Lurie KG. No assisted ventilation cardiopulmonary resus-
citation and 24-hour neurological outcomes in a porcine model of cardiac arrest.
Crit Care Med. 2010; 38(1):254-260.

Défibrillation automatique externe :

359. Atkins DL, Jorgenson DB. Attenuated pediatric electrode pads for
automated external defibrillator use in children. Resuscitation. 2005;66(1):31-
37.
360. Atkins DL, Scott WA, Blaufox AD, Law IH, Dick M 2nd, Geheb F,
Sobh J, Brewer JE. Sensitivity and specificity of an automated external
defibrillator algorithm designed for pediatric patients. Resuscitation. 2008;
76(2):168-174.

Référentiel technique FPS Page 150


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

361. Atkinson E, Mikysa B, Conway JA, Parker M, Christian K, Deshpande


J, Knilans TK, Smith J, Walker C, Stickney RE, Hampton DR, Hazinski MF.
Specificity and sensitivity of automated external defibrillator rhythm analysis in
infants and children. Ann Emerg Med. 2003; 42(2):185-196.
362. Bar-Cohen Y, Walsh EP, Love BA, Cecchin F. First appropriate use of
automated external defibrillator in an infant. Resuscitation. 2005; 67(1):135-
137.
363. Becker L, Gold LS, Eisenberg M, White L, Hearne T, Rea T.
Ventricular fibrillation in King County, Washington: a 30-year perspective.
Resuscitation. 2008; 79(1):22-27.
364. Bradley RN, Sahni R. Early defibrillation. National Association of
EMS Physicians, Standards and Clinical Practice Committee. Prehosp Emerg
Care. 2000; 4:358.
365. Caffrey SL, Willoughby PJ, Pepe PE, Becker LB. Public use of
automated external defibrillators. N Engl J Med. 2002; 347(16):1242-1247.
366. Cappato R, Curnis A, Marzollo P, Mascioli G, Bordonali T, Beretti S,
Scalfi F, Bontempi L, Carolei A, Bardy G, De Ambroggi L, Dei Cas L.
Prospective assessment of integrating the existing emergency medical system
with automated external defibrillators fully operated by volunteers and lay-
persons for out-of-hospital cardiac arrest: the Brescia Early Defibrillation Study
(BEDS). Eur Heart J. 2006;27(5):553-561.
367. Capucci A, Aschieri D, Piepoli MF, Bardy GH, Iconomu E, Arvedi
M. Tripling survival from sudden cardiac arrest via early defibrillation with-
out traditional education in cardiopulmonary resuscitation. Circulation. 2002;
106(9):1065-1070.
368. Cecchin F, Jorgenson DB, Berul CI, Perry JC, Zimmerman AA,
Duncan BW, Lupinetti FM, Snyder D, Lyster TD, Rosenthal GL, Cross B,
Atkins DL. Is arrhythmia detection by automatic external defibrillator accurate
for children? sensitivity and specificity of an automatic external defibrillator
algorithm in 696 pediatric arrhythmias. Circulation. 2001;103(20):2483-2488.
369. Colquhoun MC, Chamberlain DA, Newcombe RG, Harris R, Harris S,
Peel K, Davies CS, Boyle R. A national scheme for public access defibrillation
in England and Wales: early results. Resuscitation. 2008;78(3):275-280.
370. Culley LL, Rea TD, Murray JA, Welles B, Fahrenbruch CE, Olsuf ka
M, Eisen- berg MS, Copass MK. Public access defibrillation in out-of-hospital
cardiac arrest: a community-based study. Circulation. 2004;109(15):1859-1863.
371. Cummins RO, Ornato JP, Thies WH, Pepe PE. Improved survival
from sudden cardiac arrest: the ―chain of survival‖ concept—a statement for
health professionals from the Advanced Cardiac Life Support Committee and
the Emergency Cardiac Care Committee, American Heart Association. Circula-
tion. 1991;83:1832-1847.
372. Divekar A, Soni R. Successful parental use of an automated external
defibrillator for an infant with long-QT syndrome. Pediatrics.
2006;118(2):e526-529.

Référentiel technique FPS Page 151


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

373. Drezner JA, Rogers KJ, Zimmer RR, Sennett BJ. Use of automated
external defibrillators at NCAA Division I universities. Med Sci Sports
Exerc. 2005;37(9):1487-1492.
374. Fleischhackl R, Roessler B, Domanovits H, Singer F, Fleischhackl S,
Foitik G, Czech G, Mittlboeck M, Malzer R, Eisenburger P, Hoerauf K. Results
from Austria‘s nationwide public access defibrillation (ANPAD) programme
collected over 2 years. Resuscitation. 2008;77(2):195-200.
375. Hallstrom AP, Ornato JP, Weisfeldt M, Travers A, Christenson J,
McBurnie MA, Zalenski R, Becker LB, Schron EB, Proschan M; Public Access
Defibrillation Trial Investigators. Public-access defibrillation and survival after
out-of-hospital cardiac arrest. N Engl J Med. 2004;351(7):637-646.
376. Hazinski MF, Markenson D, Neish S, Gerardi M, Hootman J, Nichol
G, Taras H, Hickey R, O‘Connor R, Potts J, van der Jagt E, Berger S,
Schexnayder S, Garson A Jr, Doherty A, Smith S; American Heart Association
Emergency
377. Cardiovascular Care Committee. Response to cardiac arrest and
selected life-threatening medical emergencies: the medical emergency response
planfor schools—a statement for healthcare providers, policymakers, school
administrators, and community leaders. American Heart Association,
Emergency Cardiovascular Care Committee. Pediatrics. 2004; 113:155- 168.
378. Hickey RW, Cohen DM, Strausbaugh S, Dietrich AM. Pediatric
patients requiring CPR in the prehospital setting. Ann Emerg Med. 1995;
25:495-501.
379. Kleinman ME, Chameides L, Schexnayder SM, Samson RA, Hazinski
MF, Atkins DL, Berg MD, de Caen AR, Fink EL, Freid EB, Hickey RW,
Marino BS, Nadkarni VM, Proctor LT, Qureshi FA, Sartorelli K, Topjian A,
van der Jagt EW, Zaritsky AL. Pediatric advanced life support: 2010 American
Heart Association Guidelines for Cardiopulmonary Resuscitation and
Emergency Cardiovascular Care. Pediatrics.126(5):e1361-1399.
380. Markenson D, Pyles L, Neish S. Ventricular fibrillation and the use of
automated external defibrillators on children. Pediatrics. 2007;120(5):e1368-
1379.
381. Mogayzel C, Quan L, Graves JR, Tiedeman D, Fahrenbruch C,
Herndon P.Out-of-hospital ventricular fibrillation in children and adolescents:
causes and outcomes. Ann Emerg Med. 1995;25:484-491.
382. Mosesso VN, Davis EA, Auble TE, Paris PM, Yealy DM. Use of
automatic external defibrillators by police officers for treatment of out-of-
hospital cardiac arrest. Ann Emerg Med. 1998;32:200-207.
383. Peberdy MA, Ottingham LV, Groh WJ, Hedges J, Terndrup TE,
Pirrallo RG, Mann NC, Sehra R; PAD Investigators. Adverse events associated
with lay emergency response programs: the public access defibrillation trial
expe- rience. Resuscitation. 2006;70(1):59-65.

Référentiel technique FPS Page 152


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

384. Rossano JW, Quan L, Kenney MA, Rea TD, Atkins DL. Energy doses
for treatment of out-of-hospital pediatric ventricular fibrillation. Resuscitation.
2006;70(1):80-89.
385. Samson RA, Berg RA, Bingham R, Biarent D, Coovadia A, Hazinski
MF, Hickey RW, Nadkarni V, Nichol G, Tibballs J, Reis AG, Tse S, Zideman
D, Potts J, Uzark K, Atkins D. Use of automated external defibrillators for
children: an update: an advisory statement from the pediatric advanced life
support task force, International Liaison Committee on Resuscitation.
Circulation. 2003; 107(25):3250-3255.
386. Valenzuela TD, Roe DJ, Cretin S, Spaite DW, Larsen MP. Estimating
effectiveness of cardiac arrest interventions: a logistic regression survival
model. Circulation. 1997; 96:3308-3313.
387. Watts DD. Defibrillation by basic emergency medical technicians:
effect on survival. Ann Emerg Med. 1995;26:635-639.
388. White RD, Asplin BR, Bugliosi TF, Hankins DG. High discharge rate
after out-of-hospital ventricular fibrillation with rapid defibrillation by police
and paramedics. Ann Emerg Med. 1996; 28:480-485.
389. Zaritsky A, Nadkarni V, Hazinski MF, Foltin G, Quan L, Wright J,
Fiser D, Zideman D, O‘Malley P, Chameides L; American Academy of
Pediatrics; American Heart Association; European Resuscitation Council.
Recom- mended guidelines for uniform reporting of pediatric advanced life
support: the pediatric Utstein style. Ann Emerg Med. 1995;26:487-503.

Méthodes de ventilation :

390. Brenner BE, Kauffmann J. Response to cardiac arrests in a hospital


setting: delays in ventilation. Resuscitation. 1996; 31(1):17-23.
391. Brenner B, Stark B, Kauffman J. The reluctance of house staff to
perform mouth-to-mouth resuscitation in the inpatient setting: what are the
considerations? Resuscitation. 1994; 28(3):185-193.
392. Cummins RO, Austin D, Graves JR, Litwin PE, Pierce J. Ventilation
skills of emergency medical technicians: A teaching challenge for emergency
medicine. Ann Emerg Med. 1986;15(10):1187-1192.
393. Cydulka RK, Connor PJ, Myers TF, Pavza G, Parker M. Prevention of
oral bacterial flora transmission by using mouth-to-mask ventilation during
CPR. J Emerg Med. 1991;9(5):317-321.
394. Davidovic L, Lacovey D, Pitetti RD. Comparison of 1- versus 2-person
bag- valve-mask techniques for manikin ventilation of infants and children.
Ann Emerg Med. 2005;46(1):37-42.
395. Elam JO, Brown ES, Elder JD Jr. Artificial respiration by mouth-
to-mask method; a study of the respiratory gas exchange of paralyzed patients
ventilated by operator‘s expired air. N Engl J Med. 1954;250(18):749-754.

Référentiel technique FPS Page 153


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

396. Elling R, Politis J. An evaluation of emergency medical technicians‘


ability to use manual ventilation devices. Ann Emerg Med. 1983;12(12):765-
768.
397. Greenslade GL. Single operator cardiopulmonary resuscitation in
ambulances. Which ventilation device? Anaesthesia. 1991;46(5):391-394.
398. Hackman BB, Kellermann AL, Everitt P, Carpenter L. Three-rescuer
CPR: the method of choice for firefighter CPR? Ann Emerg Med. 1995;
26(1):25-30.
399. Harrison RR, Maull KI, Keenan RL, Boyan CP. Mouth-to-mask
ventilation: a superior method of rescue breathing. Ann Emerg Med. 1982;
11(2):74-76.
400. Hess D, Baran C. Ventilatory volumes using mouth-to-mouth, mouth-
to-mask, and bag-valve-mask techniques. Am J Emerg Med. 1985;3(4):292-
296.
401. Johannigman JA, Branson RD, Davis K Jr, Hurst JM. Techniques of
emergency ventilation: a model to evaluate tidal volume, airway pressure, and
gastric insufflation. J Trauma. 1991;31(1):93-98.
402. Kitagawa KH, Nakamura NM, Yamamoto L. Retention of pediatric
bag mask ventilation efficacy skill by inexperienced medical student
resuscitators using standard bag-mask ventilation masks, pocket masks, and
blob masks. Am J Emerg Med. 2006;24(2):223-226.
403. Lawrence PJ, Sivaneswaran N. Ventilation during cardiopulmonary
resuscitation: which method? Med J Aust. 1985;143(10):443-446.
404. Massawe A, Kilewo C, Irani S, Verma RJ, Chakrapam AB, Ribbe T,
Tunell R, Fischler B. Assessment of mouth-to-mask ventilation in resuscitation
of asphyxic newborn babies. A pilot study. Trop Med Int Health. 1996;1(6):865-
873.
405. Paal P, Falk M, Sumann G, Demetz F, Beikircher W, Gruber E,
Ellerton J, Brugger H. Comparison of mouth-to-mouth, mouth-to-mask and
mouth- to-face-shield ventilation by lay persons. Resuscitation. 2006;70(1):117-
123.
406. Palme C, Nystrom B, Tunell R. An evaluation of the efficiency of face
masks in the resuscitation of newborn infants. Lancet. 1985;1(8422):207-210.
407. Safar P. Pocket mask for emergency artificial ventilation and oxygen
inhalation. Crit Care Med. 1974;2(5):273-276.
408. Safar P. Ventilatory efficacy of mouth-to-mouth artificial respiration;
air- way obstruction during manual and mouth-to-mouth artificial respiration. J
Am Med Assoc. 1958;167(3):335-441.
409. Safar P, McMahon M. Mouth-to-airway emergency artificial
respiration. J Am Med Assoc. 1958;166(12):1459-1460.
410. Stewart RD, Kaplan R, Pennock B, Thompson F. Influence of mask
design on bag-mask ventilation. Ann Emerg Med. 1985;14(5):403-406.

Référentiel technique FPS Page 154


EPN CRT Formation aux Premiers Secours

411. Terndrup TE, Kanter RK, Cherry RA. A comparison of infant


ventilation methods performed by prehospital personnel. Ann Emerg Med.
1989;18(6):607-611.
412. Terndrup TE, Warner DA. Infant ventilation and oxygenation by basic
life support providers: comparison of methods. Prehosp Disaster Med.
1992;7(1):35-40.
413. Thomas AN, Dang PT, Hyatt J, Trinh TN. A new technique for two-
hand bag valve masks ventilation. Brit J Anaesthesia. 1992; 69:397-398.
414. Thomas AN, O‘Sullivan K, Hyatt J, Barker SJ. A comparison of bag
mask and mouth mask ventilation in anaesthetised patients. Resuscitation.
1993; 26:13-21.
415. Wheatley AS, Thomas AN, Taylor RJ, Brown T. A comparison of
three methods of bag valve masks ventilation. Resuscitation. 1997;33(3):207-
210.
416. Yildiz TS, Solak M, Toker K. The incidence and risk factors of
difficult mask ventilation. J Anesth. 2005; 19(1):7-11.

Référentiel technique FPS Page 155

Vous aimerez peut-être aussi