Dangers Inhérents Aux Équipements

05/11/2021
Dangers inhérents aux

équipements et aux
installations
LES EQUIPEMENTS DE TRAVAIL
Les machines
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Les outils manuels, électriques, pneumatiques..
Les équipements de manutention et de levage
2
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Les engins de chantier
Les véhicules
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Les utilitaires et installations (fluides, gaz, électricité, froid, chaudières,

compresseur, transformateur, groupe électrogène, ascenseur, monte-
charge, chauffage et conditionnement, ventilation, pompes ….)
Dangers inhérents aux équipements et aux

installations
Risque mécanique
Risque électrique
Bruit
Incendie
Explosion
Vibrations
Phénomènes dangereux engendrés par des matériaux, des produits, des
contaminants
Phénomènes thermiques
Rayonnements
Non respect des principes ergonomiques
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SOMMAIRE
- Risques mécaniques
• Les machines
• Equipements et travail en hauteur
• Équipements roulants
• Appareils de levage
- Incendie explosion et accidents technologiques

• Emploi des liquides et gaz inflammables
• Traitements générant de la poussière
• Électricité
• Travaux par points chauds
• Chauffage industriel
• Exemples d’accidents technologiques
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Risques mécaniques liés à

l’utilisation des machines
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Phénomène dangereux
mécanique
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mécanique
happement
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mécanique
Enroulement
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7
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mécanique
15
mécanique
16
8
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mécanique
Entraînement
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mécanique
18
9
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mécanique
19
mécanique
Heurt
Choc
20
10
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mécanique
21
mécanique
22
11
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mécanique
Projection d‘éléments (machine, matière, outils)
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mécanique
Abrasion
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12
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Effondrement
Renversement
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mécanique
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Risques mécaniques
Où sont les risques?

(1) Zone où le travail est effectué sur le matériau(la découpe,
la mise en forme, le forage et l'alésage ou autres).
(2) Système de transmission de puissance : Le système mécanique

qui transmet l'énergie jusqu'à la partie de la machine
qui effectue le travail, par exemple volants, tambours, poulies,
courroies, arbres, couples, cames, axes, chaînes, vilebrequins,
engrenages.
(3) Autres pièces mobiles : Toutes les pièces mobiles pendant le

fonctionnement de la machine, par exemple le mécanisme
d'alimentation.
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Risques mécaniques
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Risques mécaniques
30
15
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Risques mécaniques
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Risques mécaniques
• transporteur à bandes
• poulies et courroies
• tapis roulant
• roue à chaîne
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La perceuse à colonne
La perceuse à colonne est une

machine électrique qui permet de percer
des trous.
Fonctionnement : un moteur électrique
entraîne en rotation une broche dans
laquelle est maintenu le foret par
l’intermédiaire du mandrin.
Le foret est serré dans le mandrin avec
une clé de mandrin.
La descente du foret dans la pièce
entraîne une découpe du matériau. Il en
résulte un trou du diamètre du foret. Le
trou sera de forme cylindrique.
La pièce doit être maintenue en place
par un montage, il permet de percer la
pièce toujours au même endroit.
33

Risques mécaniques
34
17
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Risques mécaniques
• Expliquer le fonctionnement de la machine
• Identifier les risques mécaniques pendant la phase d’exploitation

ainsi que les moyens de sécurité en expliquant le rôle de chaque
moyen.
• quelles consignes de sécurité vous devez donner à l’opérateur
35

Risques mécaniques : conséquences
Amputation
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18
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Plaie
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Traumatisme
Un traumatisme est un dommage de la structure ou du fonctionnement

du corps ou du psychisme.
Les traumatismes sont des atteintes fréquentes et variées. Ils peuvent

résulter d'un coup, d'une chute ou d'un faux mouvement.
Exemples de traumatismes
• Brûlure
• fracture
• Blessure
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19
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Brûlure
La brûlure est une destruction partielle ou totale pouvant concerner la peau, les parties
molles des tissus, ou même les os.
La gravité de la brûlure dépend de sa localisation, de sa profondeur (le degré de
brûlure), de l’étendue de la surface endommagée (en pourcentage de la surface totale)
et de l'agent causal en question 39
Entorse
Une entorse ou foulure est un traumatisme des ligaments occasionné par une
mobilisation excessive de l'articulation. Le ligament est en général étiré, mais il peut
être également déchiré (entorse grave ou déchirure), avec des complications liées à
des arrachements osseux.
Les symptômes sont une douleur vive à l'articulation, un gonflement autour de

l'articulation (plus ou moins rapide selon la gravité) et éventuellement l'apparition
d'un hématome (amas de sang) .
40
20
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Fracture
Rupture violente d'un os ou d'un cartilage dur.
41
Corps étranger dans l’oeil
Dans plusieurs cas, des particules métalliques s'imprègnent dans le tissu et

doivent être retirées chirurgicalement. 42
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Contusion
Il s'agit d'une lésion produite par un choc sans déchirure de la peau.

Il s'en suit un épanchement de sang dans le tissu cutané, dans un
muscle ou dans une capsule articulaire
43
Exemple : Les Machines électriques Portatives
La meuleuse
• Quels sont les risques liés à l’utilisation de cette machine

• Donner des exemples de facteurs favorisant la survenance de l’événement
dangereux
44
22
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La survenance d’événement déclencheur est favorisé par :

1- Facteurs liés à l’opérateur :
• état et aptitude physiques

• fatigue et manque de sommeil
• prise d’alcool et de drogues…
• non respect des règles
• erreurs
• manque de connaissances
• maque d’attention (téléphone, collègue…)
•…
Ex : Manque de connaissances, utilisation erronée de l’outillage
45
NON OUI
2- Facteurs liés à l’équipement :

• équipement inapproprié par rapport à la tâche
• défaillance technique
• équipement non-conformes aux normes
•…
Ex : Équipement
inapproprié
Extrémité de tournevis trop mince, trop

épaisse, trop étroite et trop large.
46
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équipement non conforme
• Outillage fabriqué à partir d’un matériau peu résistant

• les dimension de l’équipement ne sont pas dans les normes
• la forme de l’équipement ou des éléments de l’équipements ne respecte pas
les normes
….
équipement défectueux
47
3 - Facteurs liés à l’environnement du travail :

• Conditions générales du travail : bruit, chaleur, stress, ….
• Environnement naturel : vent, chaleur..
• organisation et management (relation avec le responsable, esprit
d’équipe, procédures de travail, …)
• politique de l’entreprise
• ressources,
• professionnalisme
•…
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Equipements et
travail en hauteur
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Echafaudage mobile
Echafaudage volant
Echelle portable
Echafaudage fixe
Echelle fixe
Plate forme élévatrice

mobile de personnes PEMP
50
25
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Les chutes de personnes
La survenance d’événement dangereux est favorisé par :
• utilisation d’équipement inapproprié par rapport à la tâche

• mauvaise utilisation de l’équipement
• équipement non-conforme
• défaillance technique de l’équipement
•…
51
LES ECHELLES
Exemples de facteurs favorisant la survenance d’événements

dangereux :
• Échelon défectueux
• Base de l’échelle glissante
• Haut de l’échelle non attaché et mal appuyé
• choc avec un équipement mobile
• dépassement de la capacité de l’échelle
• angle avec la verticale hors norme
• …etc.
52
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53
Comparer le risque de chute de hauteur dans les trois situations de travail

Quels les facteurs de risque dans chacun des cas 54
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LES ÉCHAFAUDAGES
Exemples d’événements dangereux
- La rupture d'un platelage d'échafaudage

- L‘effondrement de la structure
- Les trébuchements, les glissades
- choc avec équipement mobile
-…
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56
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Les échafaudages volants
Exemples d’événements dangereux :
- Rupture du câble ou de la structure de fixation

- Les trébuchements, les glissades
-…
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Équipements temporaires
Filet antichute
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29
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Équipement de protection individuelle

Points d’ancrage
Quel que soit son type, l’ancrage du système d’arrêt des
chutes doit être sûr, c'est-à-dire suffisamment résistant
pour arrêter puis retenir l’opérateur en cas de chute.
Harnais antichute
Les harnais antichute sont les dispositifs de préhension
du corps obligatoirement utilisés dans les systèmes
d’arrêt des chutes. Ils sont constitués de sangles,
boucles et autres éléments disposés de sorte que le
harnais puisse être ajusté de manière appropriée sur le
corps d’une personne afin de maintenir le porteur durant
la chute et de répartir au mieux les efforts engendrés par
l’arrêt de la chute.
Longe avec absorbeur d’énergie

Ce système de liaison est constitué d’une longe de 2 m
de longueur maximale et de 2 connecteurs. Lorsqu’il est
utilisé sur un point d’ancrage fixe, la longe doit
impérativement comporter un absorbeur d’énergie. 59
60
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Equipements roulants – équipements de levage
Équipements roulant non motorisé
Véhicules
Les chariots élévateurs
Le levage
61
Équipement roulant non motorisé
Transpalette
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Équipement roulant non motorisé
Facteurs de risque Conséquences possibles

Surcharge, charge instable, charge • chute de la charge
mal fixée…. – écrasement
– brûlure par produit chimique
Encombrement, zones de circulation • Poignée ou timon contre un obstacle

étroites, mauvais éclairage…. – coincement de personne
– écrasement, cisaillement d’un doigt
ou d’une main
Obstacles sur les zones de circulation, • Glissade ou trébuchement
sol glissant, sol défectueux.
circulation sur la même allée des • écrasement du pied sous la roue
personnes et des équipements • choc avec les personnes
roulants
Circulation sur quai ou plancher du • chute et écrasement par
camion l’équipement et la charge
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surcharge, roulettes coincées Lombalgie, hernie
Les véhicules
64
32
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Conducteur Véhicule
Environnement
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Les véhicules
Exemples d’accidents :
Choc contre un autre véhicule

Choc contre un obstacle, un piéton, ou un animal
Renversement du véhicule
Renversement de la marchandise
Incendie
Les facteurs de risque liés aux conducteurs :
La vitesse
La fatigue
Le manque de sommeil
Le manque d’attention (conversation, musique…)
Le manque du savoir
L’alcool et les stupéfiants
Le non respect de la signalisation routière ou du code de la route
66
33
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Les véhicules
Les facteurs de risque liés aux véhicules :
L’état des freins

L’état de la direction
L’état des suspensions
L’état de l’éclairage
L’état des pneus
Arrimage des charges
Mauvaise répartition de la charge
….
67
Les véhicules
Les facteurs de risque liés à l’environnement :

- Le brouillard,
Manque de visibilité - la nuit
- l’éblouissement
- Éclairage public défectueux
traversée inattendue des animaux

Erreurs des autres conducteurs
Chaussée glissante : pluie, verglas,…
Carambolage, embouteillage
État dégradé des routes
Manque de visibilité
….
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Chariot élévateur
69
Chariot élévateur
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Causes des accidents
Conducteur Chariot élévateur
Environnement
71
Poids du chariot élévateur
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distance de freinage élevée
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Situation dangereuse
Présence de piéton dans les

aires de manœuvres
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37
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Situation dangereuse aggravée par un Champs

de vision réduit : la charge empêche la vue
Présence de piéton sur les

allées de circulation
75

de vision réduit : Le Mât empêche la vue
Présence de piéton sur

les allées de circulation
76
38
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de vision réduit : Le stockage empêche la vue
Intersection : croisement des flux

77
Situation dangereuse aggravée par visibilité réduite
• Niveau d’éclairage insuffisant

-Eclairage des bâtiments insuffisant
-Travail la nuit à l’extérieur avec mauvais éclairage
• Eblouissement
• conditions météorologiques
• Capacité visuelle du cariste
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39
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Situation dangereuse : personne transportée

sur chariot élévateur
79
Phénomène dangereux : Chariot élévateur

masse instable
Centre de gravité combiné - triangle de stabilité

Le centre de gravité du chariot ou son point d’équilibre se situe à l’intérieur
du triangle de stabilité. Ce triangle est formé de deux points partant des
roues avant fixes et d’un point situé au milieu de l’essieu directeur arrière.
Tant que le centre de gravité demeure à l’intérieur de ce triangle, le chariot
sera stable.
80
40
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Centre de gravité combiné - triangle de stabilité
81
Renversement frontal
82
41
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Renversement frontal
le centre de gravité de la charge est plus éloigné que le centre de gravité recommandé,
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Charge maximale
Renversement
frontal
la charge est trop lourde, la capacité maximale n’est pas respectée.
84
42
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Événement déclencheur :
dépassement de la capacité
Avec une charge surélevée, le

centre de gravité combiné
s’élève. Il entraîne vers le haut le
centre de gravité du chariot,
créant un nouveau centre de
gravité combiné.
En inclinant le mât vers l’arrière,
le centre de gravité combiné se
déplace vers la pointe du
triangle de stabilité.
85
dépassement de la capacité
• la charge n’est pas appuyée

sur le dos des fourches,
86
43
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Événement déclencheur : le
cariste freine brusquement
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Renversement latéral
Le renversement latéral est causé par la vitesse

excessive et un rayon de braquage trop
étroit.
Sous l’effet d’un virage, le centre de gravité se
déplace vers l’extérieur du triangle de stabilité,
ce qui entraine Le renversement du chariot.
88
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Le risque de renversement latéral est

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accentué lorsque la charge est soulevé
90
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Phénomène dangereux :
Charge instable en hauteur
situation dangereuse :
Présence des piétons dans
les aires de manœuvres
91
Phénomène dangereux : hauteur
Situation dangereuse :
Levage des personnes
92
46
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Situation dangereuse
Personne à proximité du chariot élévateur, Roues

arrières directrices
93
Travail sur un quai de
chargement
94
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Travail sur un quai de
chargement
pont de liaison mal fixé,
mouvement du véhicule
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Phénomène dangereux : fourches sur les

passages
Mauvaise visibilité
des fourches
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48
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Chariot élévateur
On veut déplacer ces fûts avec un chariot dont
la plaque signalétique donné ci-après.
Les fûts qui se trouvent à l'avant, marqués "A",
sont vides. Les fûts à l'arrière, marqués "B",
contiennent chacun 250 kg de marchandise.
Chacun des huit fûts vides pèse 20 kg; chacune
des deux palettes mesure 1200 mm et pèse 20
kg.
97
LES APPAREILS DE LEVAGE
PALAN - POTENCE - PONT

ROULANT - GRUE
98
49
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Manutention de charges
Le gréage
Les accidents de travail peuvent avoir comme cause :
• L’appareil de levage
• Le gréage
• L’environnement de travail
Le gréage comprend :
Les élingues
Les accessoires d’accrochage
Le manoeuvres
99
Les palans
100
50
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Les palans
Palan mobile sur rail
101
Les palans
102
51
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La potence
Potence
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Les ponts roulants
104
52
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Les ponts roulants
105
Les ponts roulants
106
53
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LES GRUES À TOUR
107
LES GRUES À TOUR
108
54
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LES GRUES À TOUR
109
Les dangers du levage

Les principaux phénomènes dangereux
Charge en hauteur
La charge se déplaçant à une certaine hauteur pourrait tomber et causer des
dommages corporels
Stabilité de l’équipement de levage
Résistance mécanique de l‘équipement de levage
Charge ou élément de l’équipement en mouvement

La charge ou un élément de l’équipement pourrait heurter une personne ou
l’écraser contre un obstacle
L’électricité
Travail en hauteur
110
…
55
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LES Ponts roulants
Facteurs aggravant
- erreurs humaines (capacité, conduite,…)
- état du pont roulant (câble, moufle, freins….)
- encombrement
- présence de personnes dans la zone de danger
111
LES GRUES À TOUR
Facteurs aggravant
- erreurs humaines (capacité, conduite,…)
- Vent
- qualité du sol supportant le châssis
- présence de ligne électrique à la portée de la grue
- état de la grue (câble, moufle, freins….)
- proximité des obstacles (bâtiment, grues, arbre…etc)
- présence de personnes dans la zone de danger
112
56
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Le gréage
Les élingues
Le manœuvres
113
Élingues : Ensemble d’accessoires de levage
114
57
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Élingues de câbles d ’acier
115
Élingues de câbles d’acier
Multi brins
116
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Élingues de fibres synthétiques
épousent la forme de la charge

• ne rouillent pas
• légères
• moins résistantes.
• S ’usent facilement
117
118
59
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Élingues de chaîne
• Largement utilisées dans les industries

de fabrication de produits métalliques.
• Charges très lourdes
• Résistantes à l ’abrasion et aux
températures élevées.
119
• Largement utilisées dans les industries

de fabrication de produits métalliques.
• Charges très lourdes
• Résistantes à l ’abrasion et aux
températures élevées.
120
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Facteur augmentant la probabilité de

l’événement déclencheur : L’usure
maillon coupé, fissuré, rainuré
maillon tordu ou courbé
Maillons courbés Maillon tordu

maillon allongé
121

122
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CÂBLES D’ACIER
123
Charge maximum d’utilisation

Effets de l’angle d’élingage
124
62
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Effets de l’angle d’élingage
125

Nœuds dans les chaines
Faire des nœuds, tordre ou utiliser des boulons pour raccourcir ou attacher une
chaîne réduit la capacité de celle-ci
126
63
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Élingues
câbles
EN 13414
127
Élingues
chaines
EN 818
128
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Sangles
EN 1492
129
Facteur augmentant la probabilité de l’événement

déclencheur : Dépassement de la capacité
130
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déclencheur : Dépassement de la capacité
131
• Les crochets
• Les pinces de levage
• les palonniers
• les manilles
• les ventouses
• Les aimants
132
66
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Les crochets
Linguet de sécurité
133

déclencheur : usure
134
67
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Les pinces de levage
135
Les pinces de levage

déclencheur : utilisation d’accessoire inapproprié
136
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Les palonniers
137
Les palonniers
déclencheur : utilisation d’accessoire inapproprié
138
69
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Les manilles
139
Les ventouses
140
70
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Les aimants
141
Points d’accrochage de la charge

Si la charge possède des points d’accrochage du type anneau de levage
ou piton à œil, il est préférable d’utiliser des élingues dont l’extrémité
inférieure se termine par un crochet ou bien utiliser une manille.
142
71
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déclencheur : anneau trop petit
143

déclencheur : angle de traction
144
72
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Les manœuvres
Les manœuvres effectuées avec les appareils de levage sont

planifiées en tenant compte :
• Des caractéristiques de la charge

• Du type d’attache
• Des effets de l’angle d’élingage
145
Les manœuvres
Les caractéristiques de la charge
• La forme
• Le volume
• La fragilité
• Le niveau de finition
• Les surfaces de contact
• Les points d ’accrochage
• Le poids
• Le centre de gravité (forme irrégulière chaque branche de l’élingue doit
être assez solide pour supporter tout le poids de la charge)
146
73
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Les attaches
147
Les attaches
148
74
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Les attaches
149
Les attaches
150
75
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Les attaches
151
Les attaches
152
76
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Les attaches
153
154
77
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Les attaches
155
Les attaches
156
78
05/11/2021
Les attaches
157
Exemple d’erreurs de manoeuvre
158
79
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159
160
80
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161
162
81
05/11/2021
163
Exercice
1- le cylindre a un diamètre de 1 m, quel est

la longueur minimale qu’on peut utiliser dans
les élingues.
2- quelle est la capacité minimale pour

l‘élingue (de longueur minimale) sachant que
la charge pèse une tonne
164
82
05/11/2021
Exercice
Élingues doubles
1- si on utilise une élingue de 2 m, que devrait
être la longueur de la deuxième élingue.
2- si la charge est de 3 tonnes quel doit être

la capacité de chaque élingue
1m
3m
165
LES EQUIPEMENTS DE
TRAVAIL
Incendie explosion
166
83
05/11/2021

Incendie - explosion
167

•Emploi des liquides et gaz inflammables

•Traitements générant de la poussière
•Électricité
•Travaux par points chauds
•Chauffage industriel
•Conséquence des explosions
168
84
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Liquides et gaz inflammables
Trois formes possibles :
• Gaz : Butane, hydrogène…

• Liquides : essence, gasoil, solvants..
• Brouillards : pulvérisation de peinture, de gasoil…
Deux risques possibles :
• Incendie
• Explosion
169

liquides inflammable
A température constante et volume

constant, le liquide émet des Vapeur
vapeurs de manière à atteindre un
équilibre caractérisé par la
pression de la phase gazeuse.
Cette pression est dite pression de
vapeur saturante Ps. Liquide
170
85
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liquides inflammable
Un liquide est dit ‘ inflammable » lorsqu’il émet des vapeurs qui, en mélange dans les
proportions du domaine d’inflammabilité avec un comburant, sont susceptibles de
s’enflammer.
171

Liquides et gaz inflammables
Point éclair
Le point éclair est la température minimale à laquelle un liquide inflammable commence

à émettre des vapeurs susceptibles de former avec l’air un mélange dont l’inflammation
se produit au contact d’une petite flamme utilisée comme amorce.
Liquide point éclair
Ether ét hylique -45°c
Essence auto -43°c
Acétone -20°c
Alcool à 90° 15°c
Gazole 50°c
Huile d'olive 225°c
172
86
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Températures critiques
• Point d'éclair
T à laquelle un produit dégage assez de vapeur pour former avec l'air un
mélange inflammable au contact d'une flamme ou d'une étincelle
• Si le point éclair est bas alors le risque incendie est élevé
• Température d'auto-inflammabilité
Début de combustion spontanée d'un produit (absence de flamme ou
d'étincelle)
173

gaz et liquides inflammables

la limites d’inflammabilité
la limite inférieure d’inflammabilité (ou d’explosivité) notée L.I.I. (ou L.I.E.) :

c’est la concentration minimale en volume (exprimée en %) du combustible dans le
mélange au-dessous de laquelle celui-ci ne peut-être enflammé,
la limite supérieure d’inflammabilité (ou d’explosivité) notée L.S.I (ou L.S.E) :

c’est la concentration maximale en volume (exprimée en %) du combustible dans le
mélange au-dessus de laquelle celui-ci ne peut être enflammé.
174
87
05/11/2021

PRODUITS LIE LSE

Acétone 2,6 13
Amoniac 1,6 25
Essence 1,4 7,6
Benzène 1,4 7
Butane 1,9 8,5
Gazole 6 13,5
Hydrogène 4 75
Hydrogène sulfuré 4,3 45
Kérosène 0,7 5
Propane 2,2 9,5
175

MI : Mélange Idéal
176
88
05/11/2021

Concentration du gaz dans la flamme
177
Limites d'inflammabilité
178
89
05/11/2021
Énergie d’activation
179

Équipements utilisant des Liquides et gaz inflammables
Installations de stockage (citernes, réservoir, ..)

Installations de transport (canalisations, pipeline,…)
Installations de combustion (chaudières, fours, séchoirs, etc.)
Installations d’utilisation (solvants, peinture, machine offset, distillation du pétrole,
Extraction d’huile par l’hexane…)
180
90
05/11/2021

Causes de perte de confinement
Causes reliées au procédé
• Corrosion
• Erosion
• Impact mécanique
• Surpression / dépression
• Vibration
• Température (trop haute / trop basse)
• Erreur d'équipement
• Erreur opératoire
L’érosion est la dégradation à la surface d’un matériau causée par une action mécanique,
souvent par du liquide créant une friction localisée,
181

Causes de perte de confinement
Causes externes au procédé

• Collision
• Effet domino extérieur au site
• Chute d'aéronefs
• Tremblement de terre
• Inondation
• Malveillance
182
91
05/11/2021

Zone susceptible de comprendre une atmosphère explosible
Brides, connections, vannes et raccords de tuyauteries, Garnitures
de pompes
Garnitures de pompes
Une garniture mécanique est un dispositif assurant
l’étanchéité entre un arbre rotatif et une enceinte
stationnaire
Causes Brides
• Usure : garniture, raccords, vannes

• mauvais serrage : vibrations, erreurs humaines, défaillance technique..
183

Application de la
peinture
Mélanges aérosols liquide inflammable et l’air

184
92
05/11/2021

Cuve de stockage de liquide inflammable
• Débordement lors du remplissage

• Fuite
• Dégazage
•…
185

Camion citerne
• Débordement
• Fuite (flexibles, raccords, …)
• ..
186
93
05/11/2021

187

Danger incendie et explosion des poussières
Les poussières peuvent être dangereuses vis-à-vis du risque incendie pour deux
raisons :
• un nuage de poussière peut constituer une atmosphère explosive

• les poussières déposés sur les charpentes, les chemins de câbles… agissent
comme une mèche pour la propagation du feu
188
94
05/11/2021

granulométrie
• Explosion :
– Surface spécifique faible
• Combustion lente (couche après couche)
• Énergie se dissipe au fur et à mesure de son dégagement
– Surface spécifique importante

(a/4  S * 400 %)
• Combustion très rapide
• Énergie brutalement libérée  dégagement de chaleur très important.
189
Conditions d'explosibilité
L’explosion des poussières dépend de beaucoup de paramètres :
• Mise en suspension de la poussière

• concentration minimale d’explosion (CME) Exemples : 50g/m3 pour la farine,
25 pour le sucre, 40 pour l’amidon
• Épaisseur de la couche de poussières
• Humidité, température
• nature des poussières (matière, Présence d’impuretés…etc.).
• Forme et volume des enceintes
• Concentration en oxygène
• L’énergie d’inflammation …
• Granulométrie (Plus les poussières sont fines et plus le risque est grand).
190
95
05/11/2021

Une source d'inflammation ou l'élévation à une température suffisante provoquent

sur les particules d'un nuage des réactions exothermiques qui peuvent engendrer
des explosions.
La flamme se propage dans le nuage et elle est précédée d'une onde de choc,
surpression provoquée par l'expansion des gaz chauds de combustion et qui
entraîne les poussières du nuage et soulève, dans les enceintes fermées, les
accumulations de particules sur les parois ( exemple des canalisations ), et ainsi
peut provoquer des explosions secondaires.
Les explosions de poussières produisent des quantités d’énergie et des pressions

supérieurs aux explosions des vapeurs et sont par conséquent généralement plus
destructrices.
191
Traitements générant des poussières
Le nuage de particules peut être généré par :
- la mise en suspension de poussières disposées en

couches : ramonage des cheminées, balayage
mécanique ou manuel, courant d'air, remous lors de
l'inflammation de couches, souffle d'une déflagration
initiale;
- lors du traitement de matière : ponçage, broyage,
transport pneumatique ou autre, vidange ou
remplissage, vibration de tamis.
192
96
05/11/2021
193
Installation de réception des grains
Convoyeurs pneumatiques
Système de conduits fermé dans lequel une matière est transportée

à l’aide d’un courant d’air d’une vélocité telle que la matière est
gardées en mouvement.
Le broyage
Le broyage est une opération consistant à

diviser un solide, pour augmenter sa
surface spécifique
L’incident peut survenir dans le cas d’un échauffement moteur ou d’une

formation d’étincelles (celles-ci peuvent se produire suite à une présence d’un
corps étranger dans le broyeur en particulier un métal).
194
97
05/11/2021
Le tamisage
Le tamisage permet d’homogénéiser les

diamètres des grains
195
Le dépoussiéreur
Le dépoussiéreur est un séparateur air
matière
L’incident peut survenir suite à un

échauffement excessif de l’équipement
196
98
05/11/2021
Silos de stockage
197
• Producteurs d’électricité : poussières de charbon

• Transformation du bois : poussières de bois (filtres, silos, …)
• Transformation des métaux : poussières de métaux (usinage, polissage, collecte
des poussières, …)
• Industrie agro-alimentaire : stockage, broyage, tamisage, filtration, … de
céréales, de sucre, …
• Industrie pharmaceutique : poussières de produits spécifiques (lactose, …)
198
99
05/11/2021

Exemple d’explosion Blaye 29 août 1997
199

Exemple d’explosion Blaye 29 août 1997
un appareil défectueux a provoqué une faible explosion qui s’est renforcée de

pièces en pièces jusqu’à atteindre les cellules de stockage
200
100
05/11/2021
Explosions de poussières : retour d’expériences

Matériaux Matériels Source
SILOS-TREMIS
 RESERVOIRS  ETINCELLES
MECANIQUE 
BOIS
COMBUSTION
PRODUITS
ALIMENTAIRES 
BROYEURS  LENTE EN 
COUCHE
FOURRAGES
CONVOYEURS ECHAUFFEMENT
MATIERES
ELEVATEURS  MECANIQUE 
PLASTIQUES 
FILTRES ELECTRICITE
CHARBON
CYCLONES
SEPARATEURS  STATIQUE 
TOURBE 
SECHOIRS  SURFACES
CHAUDES 
METAUX  FEUX
FOURS  FLAMMES 
PAPIER  MELANGEURS 
AUTO
INFLAMMATION 
DIVERS  DIVERS  DIVERS 
           
% du total des % du total des % du total201
des
explosions explosions explosions

Incendie / Explosion
Les énergies d’activation
202
101
05/11/2021

Incendie
Électricité situations dangereuses
surintensités liées à un mauvais usage : Une surintensité apparaît si on

branche trop d’appareils sur la même prise électrique (prise multiple). Les
fils, devant laisser passer trop de courant, s’échauffent et l’installation peut
prendre feu.
203

Incendie
surintensités liées à un court-circuit ou à défaut d ’isolement : La

vétusté d ’une installation, son défaut d ’entretien ou sa mauvaise
conception sont généralement à l ’origine de court-circuits ou de défaut
d ’isolation conduisant à des surintensités.
Lorsque l ’installation est correctement protégé, la surcharge des

circuits fait normalement sauter les fusibles ou actionner le disjoncteur.
204
102
05/11/2021

Incendie
Défaut de conducteurs : l ’échauffement augmente avec la résistance électrique, ce problème

existe généralement au niveau des contacts, un mauvais serrage augmente considérablement
la résistance électrique du contact. W = RI²t
205

Incendie
Formation d ’un arc électrique : Un arc électrique est susceptible d'apparaître lorsque l'on
ouvre ou que l'on ferme un circuit. En effet, sous l'influence de la tension électrique entre les
extrémités des conducteurs que l'on sépare ou que l'on approche, les électrons libres sortent du
métal et heurtent violemment les molécules d'air de l'espace interstitiel. Cela a pour
conséquence d'arracher des électrons aux atomes de l'air et de le rendre subitement
conducteur. Ce phénomène s'accompagne d'une projection de particules métalliques en fusion
(plus de 3 000°C). C'est l'arc électrique.
D'une manière générale, les arcs électriques peuvent jaillir entre deux conducteurs ou
deux récepteurs voisins portés à des potentiels différents lorsque la couche qui les sépare
n'est pas assez épaisse ou que sa qualité d'isolation a été diminuée. La liaison qui en découle
est d'abord invisible (courant de fuite) puis visible (arc électrique). Les éclairs qu'on observe
pendant les orages sont des arcs électriques entre deux nuages ou entre un nuage et la Terre.
206
103
05/11/2021

Incendie
Électricité statique
L ’électricité statique est une charge électrique qui s ’accumule à la surface de deux corps
ayant des propriétés conductrices différentes qui ont été mis en contact puis séparés.
Les activités les plus exposés aux dangers sont : les poudres et explosifs, les mines, la chimie,
le pétrole, l’imprimerie, le textile…
Parmi les exemples d’apparition d’électricité statiques :
les courroies de transmission en mouvement ou

tous les systèmes dans lesquels une bande sans
fin défile sur des rouleaux, développent des
charges électrostatiques sous l’effet des contacts
et ruptures de contact (convoyeurs à bande,
métier à tisser, rotatives d’imprimerie,
transformation des papiers, films plastiques,
etc.)
207

Incendie
Électricité statique
Dans les canalisations, les liquides
et les gaz sont soumis à des
frottements le long des parois, lors
du transvasement. Dans les
réservoirs lors de l’agitation et lors
du brassage.
La fabrication, le dosage, le
stockage, l’évacuation, le transport
pneumatique des produits
pulvérulents
208
104
05/11/2021

Travaux par points chauds
Un travail par point chaud est tout travail utilisant

une flamme nue ou produisant de la chaleur ou
des étincelles.
209
Travaux par points chauds : Statistiques
• Une étude effectuée sur une période de cinq (5) ans indique que les travaux
par points chauds sont la troisième cause d’incendie.
• 8% des incendies en industrie
• La perte moyenne d’un incendie est six fois plus élevée que celle causée
par des articles de fumeur
210
105
05/11/2021
Travaux par points chauds : le soudage
Soudage utilisant l’électricité
• Soudage à l’arc
• Soudage par résistance
211
Travaux par points chauds : le soudage
Soudage au chalumeau
Composantes :
• bouteille de gaz acétylène;

• bouteille d’oxygène;
• Manodétendeurs (régulateur de pression)
• Boyaux afin d’acheminer les gaz au chalumeau;
• Chalumeau afin de mélanger et brûler les gaz
acheminés et ce d’une façon contrôlée.
212
106
05/11/2021
le découpage
213
le meulage
214
107
05/11/2021
Métallisation à chaud
Protection projection de métal
fondu
215
le brasage
Le brasage des métaux est un procédé d'assemblage permanent qui

établit une continuité métallique entre pièces réunies.
216
108
05/11/2021
Les causes principales de l'incendie par les travaux par points chauds sont :
• Les températures de travail sont élevées.

• Projection d'étincelles et des particules incandescentes
• Conduction thermique
• Défaillance humaine
Les travaux par points chauds sont généralement effectués dans les zones objet
d’opérations de maintenance, ce qui engendre un changement de configuration du
risque à chaque nouvelle opération ce qui ne favorise pas une maîtrise de la
situation de danger généré par ces travaux.
217

Chauffage industriel : Fours,

Séchoirs, chaudières…
218
109
05/11/2021
Chauffage industriel : Fours, Séchoirs, chaudières
• Chaudières
• Séchoirs
• autoclaves
• Étuves
• Fours
Plus général les appareils qui présentent des flammes nues des éléments
rayonnants ou des surfaces à plus de 150°c.
219

Incendie
Chaudières à vapeur
Un brûleur pulvérise le combustible (fioul lourd,

diesel, gaz...) permettant de produire de la vapeur
à partir de l’eau à une pression et une température
déterminées.
Caractéristiques
Capacité de production, Température, Pression
Chaudières à tubes d ’eau

L ’eau passe par des tubes dont la partie extérieure
est entourée de gaz.
220
110
05/11/2021

Incendie
Chaudières à tubes de fumée

La chaudière est entièrement
remplie d'eau. Le brûleur
pulvérise le combustible qui
s'enflamme et chauffe l'eau. La
fumée monte et, passant dans une
série de tubes immergée dans
l'eau, évapore cette dernière. La
fumée est évacuée par une
cheminée.
221
Les séchoirs
Tunnel de
séchage
222
111
05/11/2021
Le chauffage industriel
Le risque est influencé par :
1. La proximité de matière combustible

2. Nature du combustible brûlé
3. Mise en marche de l’équipement
4. L´extraction des fumées
5. Matières chauffées
6. L’emplacement de l’équipement
7. L’état de l’équipement
8. Type de four continu/discontinu
9. Type Système à chauffage direct / indirect
10. Des moyens de contrôle de l’équipement et de leur efficacité
223
Le chauffage industriel
Exemples d’événements dangereux :
• Explosion suite à une fuite du gaz

• Explosion à la chambre de combustion
• Explosion à la cheminé
• incendie suite à une fuite du combustible
• Explosion ou implosion de la chaudière
• inflammation des matières combustibles entreposées à proximité
• explosion du gaz combustible imbrûlé
• Surchauffe occasionnant une défaillance du matériel
• Inflammation de solvants, de solides, ou d ’autres matières combustibles traversant
un four ou un séchoir.
224
112
05/11/2021
Exercice
Le chargement des camions citernes en propane se fait

au moyen de bras articulés se connectant à la citerne
(voir photo). Le remplissage de la cuve se fait par le bas.
Expliquer le rôle en sécurité des dispositifs suivants :
• les connecteurs sont équipés d’organes permettant une

étanchéité assez bonne.
• chaque bras de chargement est à double raccordement
(phase liquide et phase gazeuse).
• chaque bras est équipée d’un système anti-
arrachement.
• Les clés utilisées pour l’ouverture et la fermeture des
raccordements sont anti-étincelles.
• Les brides et toutes les parties métalliques sont liées
par une liaison équipotentielle.
225
Explosions
Accidents technologiques
226
113
05/11/2021
Sur l’ensemble des accidents technologiques français entre 1992 et

2005 :
227
Rappel
INTENSITÉ DES EFFETS D’UN PHÉNOMÈNE DANGEREUX
Mesure physique de l’intensité du phénomène (thermique, toxique,
surpression, projections).
ALÉA
Probabilité qu’un phénomène accidentel produise en un point donné des
effets d’une intensité donnée, au cours d’une période déterminée.
« Vulnérabilité d’une cible à un effet » (ou « sensibilité ») : facteur
de proportionnalité entre les effets auxquels est exposé un élément
vulnérable (ou cible) et les dommages qu’il subit.
« Vulnérabilité d’une zone » : appréciation de la présence ou non de
cibles ; vulnérabilité moyenne des cibles présentes dans la zone
228
114
05/11/2021
Quelques exemples d’accidents

technologiques
Effet thermique Effet de surpression Effet missiles Effets toxiques
Flash Fire X
UVCE X X
Feu de nappe X
BLEVE X X X
BOIL OVER X
Nuage toxique X
229
Effet de la température sur l’homme
230
115
05/11/2021
Effet radiatif
En France
Seuil effets létaux significatifs : 8KW/m² (2 mn) ou 1800 (kW/m2)4/3.s
Seuil effets létaux : 5KW/m² (2 mn) ou 1000 (kW/m2)4/3.s
Seuil effets irréversibles : 3KW/m² (2 mn) ou 600 (kW/m2)4/3.s231
Effet de la
surpression
En France
Seuil effets létaux : 140 mbar 232
Seuil effets irréversibles : 50 mbar
116
05/11/2021
Les différents types d‘explosion

• Énergie potentielle chimique
– Réactions de décomposition
– Combustion => Vapeurs, gaz
• Énergie potentielle physique

– Éclatements pneumatiques
– BLEVE
233
UVCE
(Unconfined Vapour Cloud Explosion)
234
117
05/11/2021
UVCE
Un UVCE (Unconfined Vapour Cloud Explosion) est une explosion de gaz à l’air libre.
Dans le cas d’un gaz inflammable, tel que les GPL, cette explosion produit :
- des effets thermiques,

- des effets de pression.
Un UVCE comprend généralement les étapes suivantes :
- rejet dans l’atmosphère d’un gaz inflammable, le produit étant en phase gaz ou en
phase liquide,
- mélange avec l’oxygène de l’air pour former un volume inflammable, de manière
concomitante, dilution et transport du nuage de gaz dont une partie du volume reste
inflammable,
- inflammation de ce nuage,
- propagation d’un front de flamme des parties inflammables du nuage ; ce front de
flamme, associé à l’expansion des gaz brûlés, agit à la manière d’un piston sur les
gaz frais environnant et peut être à l’origine de la formation d’une onde de pression
aérienne, appelée déflagration, si sa vitesse de propagation est suffisante.
235
UVCE
Flash fire : absence d‘effets de pression

Le vocabulaire distingue, selon les effets produits, l’UVCE du Flash fire, ou Feu de
nuage. De manière générale, le terme UVCE s’applique lorsque des effets de
pression sont observés, alors que le terme Flash fire est réservé aux situations où la
combustion du nuage ne produit pas d’effets de pression. Cependant il s’agit dans les
deux cas du même phénomène physique, à savoir la combustion d’un mélange
gazeux inflammable..
236
118
05/11/2021
UVCE
Déflagration : vitesse du front de flamme < vitesse de l‘onde de choc
Juste après l’inflammation, le régime de combustion des gaz est généralement
laminaire et un front de flamme se développe sphériquement autour du point
d’allumage (image n°2). Ce front de flamme est lisse et caractérisé par une épaisseur
relativement faible (de l’ordre de 0,1 mm) de sorte qu’il peut être assimilé à une
interface réactive transformant le mélange gazeux inflammable (gaz frais) en gaz
brûlés. Ces derniers ont une densité moindre que le mélange gazeux initial, si bien qu’il
s’ensuit une brusque expansion volumique. capable de mettre en mouvement les gaz
frais, situés en aval, devant les flammes.
Un front de flamme laminaire est très sensible aux perturbations de son environnement:
variation de la vitesse des gaz, interaction avec des ondes de pression, variation locale
de la concentration du mélange… Rapidement, la flamme prend une structure plissée
et instable (image 3), ce qui a pour effet d’accroître la surface de flamme, donc la
consommation des gaz frais, la production de gaz brûlés et la vitesse du front de
flamme. Le frottement du fluide sur des parois ou son interaction avec des obstacles
induit de la turbulence dans l’écoulement, ce qui accentue encore ce phénomène
(image 4). En retour, cette accélération augmente la vitesse d’écoulement des gaz frais
et le niveau de turbulence de l’écoulement. Ainsi, par ce mécanisme auto-entretenu, 237 la
flamme s’accélère d’elle-même : il s’agit du régime de déflagration.
UVCE
238
119
05/11/2021
Détonation
Détonation : vitesse du front de flamme = vitesse de l‘onde de choc
La flamme ne peut toutefois s’accélérer indéfiniment. Lorsque le régime de
déflagration devient suffisamment rapide, l’onde de choc qui se forme en avant du
front de flamme peut comprimer le mélange de gaz frais jusqu’à sa température
d’auto-inflammation. Si tel est le cas, il peut se former derrière l’onde de pression
une zone de combustion qui se propage à la même vitesse. C’est la détonation
La détonation est observée presque exclusivement dans les tuyauteries ou un

récipient très allongé
239
UVCE
Effet thermique
L’expérience montre que l’effet du rayonnement thermique est assez limité,
et que l’effet létal est dimensionné par la distance à LII. Autrement dit, toute
personne se trouvant sur le parcours des gaz brûlés est susceptible de subir
l’effet létal avec une probabilité élevée, et toute personne se trouvant en
dehors du nuage inflammable ne peut pas subir d’effet thermique létal.
240
120
05/11/2021
UVCE
Effet de surpression : Méthode de la Masse équivalente de TNT
Le rendement totale de l’explosion est le rapport entre l’enthalpie de

La transformation explosive de la masse équivalente de TNT (mTNT)
et l’enthalpie de la transformation explosive potentiellement disponible
dans la masse de produit
241
 (bar)
Masse équivalente
de TNT
242
121
05/11/2021
BLEVE
BLEVE : Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion, ou Vaporisation explosive d’un
liquide porté à ébullition.
Le BLEVE peut-être défini comme la vaporisation violente à caractère explosif

consécutive à la rupture d’un réservoir contenant un liquide à une température
significativement supérieure à sa température d’ébullition à la pression
atmosphérique.
Il n’est pas nécessaire que le produit concerné soit inflammable pour parler de
BLEVE.
Les effets d’un BLEVE sur l’environnement se manifestent généralement de trois

manières :
- Effets de pression : propagation d’une onde de surpression ,
- Effets missiles : projection de fragments à des distances parfois très importantes,
- Effets thermiques : dans le cas d’un BLEVE de gaz liquéfié inflammable,
rayonnement de la boule de feu.
243
BLEVE
Causes du BLEVE
Les BLEVE ont une cause commune : une perte

de confinement amenant à la dépressurisation du
contenu du réservoir. Cette perte de confinement
peut être notamment due :
- à l'impact d'un projectile,

- à l'exposition du réservoir à un incendie,
- à la fatigue du réservoir,
- à de la corrosion,
- à une construction ou à des équipements
défectueux.
244
122
05/11/2021
BLEVE
Théorie
Considérons, un gaz liquéfié pur à
l’équilibre thermodynamique dont l’état
est présenté par le point A. Si on lui
fournit de la chaleur, le point
représentatif de son état se déplace sur
la courbe de vapeur saturante jusqu’à
rejoindre le point B. Le gaz peut alors
passer, par dépressurisation brutale, à
l'état représenté par le point E en
restant, au moins momentanément,
surchauffé, à l'état liquide avant de se vaporiser plus ou moins rapidement. En
revanche, un gaz dont l'état est représenté par le point C de la courbe de tension
de vapeur, qui est dépressurisé brutalement à la pression atmosphérique (point D)
subit une vaporisation homogène, rapide et totale à caractère explosif, car il ne
peut subsister à l’état liquide à une température supérieure à sa température limite
de surchauffe.
- la transformation B-E,, est généralement appelée « BLEVE froid ».
- la transformation C-D, est généralement appelée « BLEVE chaud ». 245
BLEVE
Effet de surpression
Exemple de signal de pression enregistré lors d’un BLEVE de

butane - Shield 1993
246
123
05/11/2021
BLEVE
Description du phénomène
Etapes de développement d’un BLEVE « chaud » (d’après S. Shield, 1993)

247
BLEVE
Description du phénomène
248
124
05/11/2021
BLEVE
SEUILS EFFETS THERMIQUES
Les distances d’effets thermiques prescrites par la réglementation

française, Arrêté Ministériel du 9 novembre 1989 sont obtenues par
application des deux formules suivantes :
- au seuil des effets létaux : dEL = 3,12.m0,425,

- au seuil des brûlures significatives : dBS = 4,71.m0,405,
où d s'exprime en mètres et où m est la masse de gaz liquéfié contenu

dans le réservoir, exprimée en kilogramme.
Sauf pour le butane et le propane (Arrêté du 5 juin 2003, article 1er)
249
BLEVE
SEUILS EFFETS SURPRESSION
La méthode décrite par l’INERIS consiste à assimiler l’énergie de

l’explosion à l’énergie de l’éclatement pneumatique (énergie de
Brode), définie par :
où est la surpression dans le réservoir, V le volume du réservoir

et le rapport des capacité calorifiques du gaz
= 1,07 pour le propane ; = 1,1 pour le butane
250
125
05/11/2021
 (bar)
Masse équivalente
de TNT
251
BOIL OVER
Définition
Le NFPA (National Fire Protection Association - USA) propose une définition précise
du phénomène : « Le terme de boil over est attribué à un événement survenant lors
d’un incendie de certains hydrocarbures contenus dans un réservoir à ciel ouvert,
lorsqu’une soudaine augmentation de l’intensité du feu [de réservoir] est observée,
accompagnée de l’expulsion de l’hydrocarbure hors du réservoir, après une longue
période de combustion régulière [de l’hydrocarbure]. Le boil over a lieu lorsque les
résidus de combustion, issus de la surface en feu, deviennent plus denses que les
hydrocarbures non brûlés et sombrent formant une couche chaude qui progresse
vers le fond plus rapidement que la régression de la surface de liquide. Lorsque
cette couche chaude, également appelée onde de chaleur, atteint l’eau ou une
émulsion d’eau dans l’hydrocarbure située en fond de bac, l’eau est d’abord
surchauffée, puis portée à ébullition de façon quasi explosive entraînant le
débordement du bac. »
252
126
05/11/2021
BOIL OVER
En début d’incendie du bac, le produit occupe tout le volume

du bac avec une composition quasi-homogène
En raison du rayonnement des flammes sur la surface du

liquide, le liquide subit une distillation qui conduit à la séparation
des coupes légères des coupes plus lourdes. Ces dernières
descendant progressivement vers le fond du bac sous l’effet de
la pesanteur, c’est la formation de l’onde de chaleur.
Ce phénomène perdure jusqu’à ce que les coupes les plus

lourdes, appelées ondes de chaleur, atteignent l’eau située
au fond du bac. Cette onde de chaleur a une température de
l’ordre de 200 °C.
253
BOIL OVER
Le contact entre l’onde de chaleur et l’eau provoque

l’évaporation de cette dernière. Cette vaporisation brutale
conduit à une augmentation importante de volume et
joue le rôle de piston en mettant en suspension le liquide
inflammable restant dans le bac.
Une partie du liquide déborde du bac et une autre est mise en

suspension en se fragmentant en gouttes et en se vaporisant
en traversant les flammes pour former une boule de feu lors de
sa combustion.
254
127
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BOIL OVER
Les conditions d’occurrence du phénomène de boil over « classique »
1) un feu de bac (condition 1) après l’effacement du toit

2) la présence d'eau à transformer en vapeur (condition 2)
3) un hydrocarbure pouvant générer une onde de chaleur qui entre en contact
avec le fond d'eau et suffisamment visqueux pour s’opposer au passage de la
vapeur d’eau vers la surface (condition 3)
Séquence accidentelle théorique 255
BOIL OVER
Les conditions d’occurrence du phénomène de boil over « classique »
Dans le cas de combustion d'un hydrocarbure caractérisé par une large plage de
températures d'ébullition, les coupes légères à bas point d'ébullition montent à la
surface et alimentent le feu, tandis que les coupes plus lourdes à haut point
d'ébullition coulent vers le fond et forment un front chaud qui réchauffe les
couches d'hydrocarbure froid de plus en plus profondes, tandis que le feu
continue de brûler en surface.
Évolution de la température
à l’intérieur du bac au cours
de la combustion de brut
256
128
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BOIL OVER
boil over couche mince
la combustion de certains carburants (gazoles, kérosènes, fuel domestique…) ne
s’accompagne pas de la création d’une onde de chaleur et ne génère donc pas de
boil over « classique » mais peut donner lieu à un autre phénomène de « boule de
feu » : le boil over dit « en couche mince ».
Évolution de la température à l’intérieur du

257
bac au cours de la combustion de gazole
Dispersion atmosphérique des rejets accidentels
258
129
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La dispersion atmosphérique caractérise le devenir dans le temps et dans l’espace

d’un ensemble de particules (aérosols, gaz, poussières) rejetées dans
l’atmosphère.
259

Mécanismes physiques:
Les conditions de dispersion atmosphérique d’un produit vont dépendre de

plusieurs paramètres :
- les conditions de rejet (nature du nuage de produit, mode d’émission...) ;

- les conditions météorologiques (champ de vent, de température...) ;
- l’environnement (nature du sol, présence d’obstacles, topographie...).
260
130
05/11/2021
terme source
En amont de la modélisation de la dispersion atmosphérique d’une substance, il

convient généralement de caractériser un « terme source ».
On entend par « terme source », tout ce qui conditionne la formation du nuage
dangereux, c’est-à-dire les caractéristiques de la source d’émission initiale
éventuellement modifiées par le champ proche. Par exemple, la source
d’émission initiale est caractérisée par le type de produit (état physique,
quantité), sa pression, sa température qui conditionnent le débit, l’état physique
et la vitesse à la brèche etc. Son « environnement proche » est par exemple la
présence d’un mur (jet dit « impactant »), d’un local de confinement etc. qui
influencent directement le devenir du terme source initial (devenir de la fraction
liquide, évaporation de flaque etc.).
261
CONDITIONS DE REJET
ETAT PHYSIQUE INITIAL DU POLLUANT

Avant d’être rejetées dans l’atmosphère, les substances sont stockées dans des
citernes, des sphères, des bouteilles, des containers, des fûts... Les substances
peuvent se trouver sous la forme :
- d’un gaz (sous pression ou non),
- d’un liquide (réfrigéré ou non),
- d’un gaz liquéfié.
Pour les deux derniers cas, les rejets vont donner lieu à une émission diphasique
pouvant conduire à la formation d’une nappe.
REACTIVITE AVEC L’ATMOSPHERE (STABILITE CHIMIQUE)

Dans la plupart des cas, les produits rejetés sont des produits inertes ou stables (le
monoxyde de carbone, par exemple), c’est-à-dire ne subissant pas ou peu de
transformations ou d’altération d’origine chimique en contact avec l’atmosphère.
Lorsque des produits réactifs primaires (typiquement le dioxyde de soufre SO2, les
oxydes d’azote NOx) sont émis, les transformations chimiques sont généralement
négligées pour des périodes d’étude de l’ordre de quelques minutes, voire
quelques heures, comme cela peut être le cas en risque accidentel1. Ces produits
sont alors traités comme des produits inertes ou stables. 262
131
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Type de rejets
a- Rejet instantané
La ruine consiste en la rupture totale du confinement entraînant un relâchement
immédiat et instantané de la totalité du contenu.
263
Type de rejets
b- Rejet continu
La fuite continue se produit à partir d’une conduite ou d’une cuve de stockage ou
de l’émission par une cheminée d’extraction.
264
132
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Dispersion
L’évolution du nuage dans l’atmosphère est principalement régie par :
· la densité du nuage par rapport à l’air (gaz léger / lourd / neutre)

· les conditions de rejet : durée du rejet (continu – instantané), dilution du nuage -
entraînement d’air (quantité de mouvement initiale, cisaillement du champ de vent),
géométrie de la source (ponctuelle – surfacique), hauteur du rejet (sol – altitude),
échanges thermiques
· les conditions météorologiques : vitesse du vent et stabilité atmosphérique,
· les conditions orographiques : obstacles, rugosité, relief, occupation du sol
265
133

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Dangers inhérents aux

LES EQUIPEMENTS DE TRAVAIL

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Les outils manuels, électriques, pneumatiques..

Les équipements de manutention et de levage

Les engins de chantier

Les utilitaires et installations (fluides, gaz, électricité, froid, chaudières,

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- Incendie explosion et accidents technologiques

Risques mécaniques liés à

Projection d‘éléments (machine, matière, outils)

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Où sont les risques?

(2) Système de transmission de puissance : Le système mécanique

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• Expliquer le fonctionnement de la machine

• Identifier les risques mécaniques pendant la phase d’exploitation

• quelles consignes de sécurité vous devez donner à l’opérateur

LES EQUIPEMENTS DE TRAVAIL

Un traumatisme est un dommage de la structure ou du fonctionnement

Les traumatismes sont des atteintes fréquentes et variées. Ils peuvent

Les symptômes sont une douleur vive à l'articulation, un gonflement autour de

Rupture violente d'un os ou d'un cartilage dur.

Corps étranger dans l’oeil

Dans plusieurs cas, des particules métalliques s'imprègnent dans le tissu et

Il s'agit d'une lésion produite par un choc sans déchirure de la peau.

Exemple : Les Machines électriques Portatives

• Quels sont les risques liés à l’utilisation de cette machine

La survenance d’événement déclencheur est favorisé par :

• état et aptitude physiques

La survenance d’événement déclencheur est favorisé par :

2- Facteurs liés à l’équipement :

Extrémité de tournevis trop mince, trop

La survenance d’événement déclencheur est favorisé par :

équipement non conforme

• Outillage fabriqué à partir d’un matériau peu résistant

La survenance d’événement déclencheur est favorisé par :

3 - Facteurs liés à l’environnement du travail :

Plate forme élévatrice

Les chutes de personnes

La survenance d’événement dangereux est favorisé par :

• utilisation d’équipement inapproprié par rapport à la tâche

Exemples de facteurs favorisant la survenance d’événements

Comparer le risque de chute de hauteur dans les trois situations de travail

Exemples d’événements dangereux

- La rupture d'un platelage d'échafaudage

Les échafaudages volants

Exemples d’événements dangereux :

- Rupture du câble ou de la structure de fixation

Équipement de protection individuelle

Longe avec absorbeur d’énergie

Equipements roulants – équipements de levage

Équipements roulant non motorisé

Les chariots élévateurs

Équipement roulant non motorisé