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PRÉSENTATION DU MÉTIER

« Un menuisier est un petit "hêtre" plein de "charme" qui


ne "peuplier" devant le "bouleau"... »

Sommaire

I. Origines du métier du moyen âge à nos jours.................2


e
II. Le métier de menuisier au XXI siècle............................4
III. Types d’ouvrages réalisés par le menuisier.....................9
IV. Conclusion.......................................................................9
I. ORIGINES DU MÉTIER DU MOYEN ÂGE
À NOS JOURS

Il est certain qu’à l’origine les premiers hommes travaillèrent individuellement


le matériau bois. Les exigences de la vie et du confort les obligèrent à améliorer leurs
façons de travailler, à se spécialiser et à vendre le produit de leur fabrication. À chaque
étape de l’évolution technique a correspondu un perfectionnement de l’outillage.
Au Moyen Âge, il n’y a qu’un seul métier : celui de charpentier. Ce titre est alors
revendiqué par un grand nombre d’artisans travaillant le bois. Ce n’est qu’en 1580
qu’apparaît le terme « menuisier ».
Dès le XIe siècle, les charpentiers se groupent en corporation afin de défendre leurs
privilèges communs.
Des conflits éclatent souvent entre les corporations, et au sein même des corporations,
en dépit des interventions royales qui limitent la liberté du travail.
En 1608, Henri IV et Colbert décident de mettre en place une législation propre
aux corporations dans le but d’en tirer des revenus fiscaux et d’assurer la qualité des
produits fabriqués en France.
Au sein de chaque corporation, on trouve une hiérarchie sociale :
• les jurés ;
• les maîtres ;
• les compagnons ;
• les valets ;
• les ouvriers ;
• les apprentis.
Pour devenir apprenti, il faut se soumettre aux conditions d’un contrat et donner
certaines garanties morales et religieuses. L’apprentissage - assuré par le maître, qui
est payé par les parents de l’apprenti - s’étale sur une période parfois très longue et
est souvent très rude.
Pour devenir maître, le valet doit réaliser un chef d’œuvre qui exige de nombreux
mois de travail et des dépenses assez considérables. En outre, le candidat doit payer la
maîtrise et offrir un banquet.
Les maîtres sont eux-mêmes soumis aux jurés qui forment la jurande. Ceux-ci jugent
et veillent à la qualité du travail.
Ces dernières fonctions étaient électives au début, vendues ensuite par le pouvoir royal et
devinrent souvent héréditaires.
C’est au milieu du XVIe siècle que le métier de charpentier se restructure et donne
lieu à de nouveaux métiers. La corporation des menuisiers voit alors le jour.
En 1580, Henri III donne des statuts à la corporation des menuisiers. Ceux-ci ont
alors une grande maîtrise des assemblages, et leurs travaux sont montés sans colle
(colle qu’ils considèrent comme une malfaçon).
À partir du XVIIe siècle, on distingue parmi les menuisiers :
• les « menuisiers du bâtiment » ;
• les « menuisiers en meubles », fabriquant du mobilier et utilisant le placage,
et notamment l’ébène ; ainsi, rapidement, on les appelle « menuisier en ébène »
puis
« ébéniste ».
Enfin, c’est au milieu du XIXe siècle que le métier se transforme profondément avec
l’apparition de la mécanisation et prend l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui.

Un groupe d’apprentis en 1910 Un groupe d’apprentis en 2012


II.LE MÉTIER DE MENUISIER AU XXIe SIÈCLE

Étymologiquement, le menuisier est l’ouvrier qui travaille le « menu bois » pour


fabriquer de petits objets. Si ce nom s’appliquait autrefois à tous les ouvriers
fabriquant des ouvrages de petites dimensions, il désigne actuellement les praticiens
utilisant le bois comme matériau.
Dans le bâtiment, le métier de menuisier est dit de « second œuvre ». Il n’intervient
pas dans la réalisation de la structure mais contribue à l’étanchéité, l’habitabilité,
le confort et la décoration de l’habitation.
Traditionnellement, le menuisier travaille le bois mais il doit aussi savoir utiliser les
dérivés du bois tels que panneau de particules, contreplaqué, latté, stratifié, etc. Il
peut réaliser à la demande portes, fenêtres, escaliers, parquets, placards, lambris,
meubles…

Autrefois, le menuisier avait un champ d’action très vaste : dans une habitation, il
aménageait tous les ouvrages en bois, de la cave au grenier sans oublier l’escalier ni le
mobilier. Ce n’est plus le cas à l’heure actuelle : le métier a évolué.
1. Les différentes structures
Au vu de la diversité des travaux demandés, les entreprises de menuiserie se sont
spécialisées dans des domaines précis.

• Structures industrielles :
– fabrique de portes et fenêtres (intérieur et extérieur) ;
– fabrique d’escaliers ;
– fabrique de meubles de cuisine ;
– fabrique de placards ;
– fabrique de meubles meublants ;
– fabrique de meubles d’agencement.
N.B. : Dans ces structures, l’essentiel de l’activité se situe dans
l’étude et la fabrication, l’activité de pose étant quasiment nulle.

• Structures semi-industrielles :
– fabrique d’agencements divers ;
– aménagement de commerces ;
– travail diversifié en fonction de la région et
des compétences.
N.B. : Dans ce secteur, une place plus importante est réservée
à la créativité et à la diversité. On y distingue trois activités :
l’étude, la fabrication et la pose.

• Structures artisanales :
– toutes sortes d’aménagement en fonction de la région
et des compétences ;
– pose d’éléments d’ouvrages divers (portes, fenêtres, etc.).
N.B. : Dans ce secteur, la fabrication, l’étude et la pose sont des
activités importantes.
2. Les activités du métier
La diversité est une des principales richesses du métier de menuisier. Voici quelques
exemples de domaines dans lesquels il peut être amené à exercer son métier.

A. Fabrication - Atelier

• Le débit des matériaux :


– bois massif ;
– panneaux divers ;
– préparation de la quincaillerie.

• Usinage :
– corroyage ;
– assemblage ;
– moulurage ;
– placage.
• Montage :
– collage, assemblage ;
– mise en place de la quincaillerie ;
– mise en place des organes de rotation.
• Finition :
– ponçage ;
– vernis, lasure, huilage, cirage...
B. La pose - Le chantier

• Pose :
– coordination avec les autres corps d’État ;
– organisation du poste de travail ;
– prise de cotes ;
– vérification des aplombs et du niveau ;
– traçage ;
– fixation ;
– mise en service ;
– nettoyage du chantier.

C. Suivi de chantier - Bureau

• La gestion de production :
– lecture de plans ;
– nomenclature des bois (fiche de débit) ;
– analyse et préparation de la fabrication et pose ;
– planification du travail et gestion du temps.

• Le bureau d’études :
– étude commerciale ;
– étude technique ;
III. TYPES D’OUVRAGES
RÉALISÉS PAR LE MENUISIER

Afin de satisfaire au mieux les demandes de ses clients, le menuisier doit être
polyvalent dans les différents ouvrages qu’il a à réaliser. En voici quelques exemples :

Portes Escaliers Fenêtres

Aménagements Volets Parquets

IV. CONCLUSION

Le menuisier concrétise les demandes et les exigences de sa clientèle. Il propose des


solutions puis conçoit, trace, débite ses bois, assemble et pose les ouvrages.
Dans la conception de ses œuvres, le menuisier doit faire preuve de goût,
d’imagination, prendre des initiatives afin de produire un travail de qualité dont le
résultat final contribuera à sa renommée.

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