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1 - Préambule
1.1 Objet - Domaine d’application
Définir les prescriptions et conditions techniques relatives aux travaux de terrassements de
toute nature à effectuer en vue de:
* la construction de bâtiment
* l’aménagement de ses abords immédiats
* l’établissement des ses divers branchements
1.2 Classification des terrains
Les terrains sont classés selon les difficultés d’extraction, dans l’ordre suivant:
* Terrain ordinaire: terres végétales, sables meubles, remblais de formation
récente, gravois.
* Terrain argileux ou caillouteux non compact: argileux, pierreux ou caillouteux,
tufs, marnes fragmentées, sables agglomérés par un liant argileux.
* Terrain compact: formés d’argiles compactes, les glaises (mélange de sable et
d’argile), les sables fortement agglomérés.
* Roches devant être attaquées au pic ou à la pioche.
* Roches dures, exploitables au marteau-piqueur.
* Roches très dures nécessitant l’emploi de la mine.
CARACTERISTIQUES DE CERTAINS SOLS DE FONDATION
Nature des Terres Charge Tolérable Densité en
en Kgf / cm2 Kgf / m3
Terre végétale sèche, pilonnée de 0.2 à 1.5 1 400 à 2 000
Remblai ancien stabilisé de 0.7 à 1.0 1 800
2 - Argile sèche, humide, plastique de 1.0 à 2.0 1 600 à 2 000
Argile graveleuse, sableuse de 1.0 à 3.0 1 800 à 2 000
Argile sèche compacte de 3.0 à 5.0 1 800
Sable sec, humide de 2.0 à 8.0 1 600 à 1 800
Vase sèche, humide de 0.1 à 0.5 1 400 à 1 600
Exécution des fouilles
2.1 Travaux préliminaires
2.1.1 Démolition des constructions existantes
A effectuer avec toutes les précautions nécessaires lorsque les parties à démolir sont au
voisinage immédiat de constructions ou de terres à maintenir
2.1.2 Etaiement préalable des constructions existantes
Avant d’entreprendre toute fouille contre un ouvrage existant à conserver, il sera procédé
s’il y a lieu, à l’étaiement de cet ouvrage.
2.1.3 Décapage et mise en dépôt de la terre végétale
La terre végétale est enlevée sur l’emprise des fouilles et mise en dépôt aux emplacements
désignés par le maître d’ouvrage.
Rigole
1 F2 Excavation
Superficielle
2
F1
Tranchée l = 2h
(ou puit) ou
3m
h = l/2
Profondeur h
2.3.1 Rigole
Une fouille est dite « en rigole » lorsque sa largeur l est inférieure ou égale à 2m et sa
profondeur h est inférieure ou égale à 1 m.
2.3.2 Tranchée
Une fouille est dite « en tranchée » lorsque l et h satisfont aux relations suivantes, où deux
cas sont envisagés : 1er cas : l < 2 m ; on doit alors avoir: h > 1 m
2èm cas : l > 2 m ; on doit alors avoir: h > ½ de l
2.3.3 Puit
Lorsque h est supérieur à 1 m et que la longueur L est du même ordre de grandeur que la
largeur l, la fouille est dite « en puits ».
2.3.4 Excavation superficielle
Une fouille est dite « excavation superficielle » lorsque sa largeur l et sa profondeur h
satisfont aux relations : l > 2 m et h < ½ l.l
Dans tous ces cas, la profondeur h est mesurée à partir du niveau du sol tel qu’il est livré
pour l’exécution des fouilles. Ce niveau peut être, soit celui du sol naturel, soit celui qui
résulte de l’exécution préalable aux terrassements généraux.
2.3.4.1 Dressement des fonds de fouilles
Horizontalement ou suivant des plans successifs et pour les besoins d’assainissement, il y a
lieu de prévoir 2 à 5% de pente longitudinale.
2.3.4.2 Parois des fouilles
Pour assurer la stabilité des parois, à étayer ou à tailler avec fruit.
2.3.4.3 Finition du fond et des parois
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En cas de terrain sensible à l’action de l’air ou de l’eau, la finition des fonds et parois est
exécutée juste avant l’exécution des soutènements et des fondations.
2.9 Hérisson
Deux possibilités de traitement:
Après le remblai d’apport sélectionné (tout venant, sable ou sable de concassage), le
remblai sera recouvert soit:
* D’un film polyane (200 microns) de protection à appliquer sous tout ouvrage en
béton armé en contact avec le sol, avec recouvrement de 20 cm.
* De pierres cassées de 0,15 m d'épaisseur provenant des meilleures carrières agréées
par le service constructeur. Une aire en gros blocage 70/150 soigneusement posé à la main, avec
remplissage en pierres cassées 40/70 dans les interstices sera exécutée sous le cimentage qui
constitue les sols sur terre pleine.
C H A P I T R E II - STRUCTURE
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1 - Définition
En bâtiment, la structure correspond à l’ossature d’une construction devant assurer la
stabilité d’un ensemble.
2 - Terminologie
2.1 Semelles
De façon générale, tout socle, fondation peu profonde ou élément d’assise à la base d’un ouvrage.
2.1.1 En charpente métallique : la semelle est une embase ou platine scellée dans un socle en
béton, et sur laquelle on fixe un poteau métallique.
2.1.2 En maçonnerie : la semelle est un socle de fondations peu profondes en béton armé.
Sous les poteaux, on fait soit des Semelle Isolée pyramidales, soit une Semelle Continue formant
longrine de répartition des charges, si l’espacement des poteaux est faible.
L’armature d’une semelle doit toujours être liée à celle du poteau.
Semelle Filante est un socle continu de béton armé qui compose l’assise d’un mur. Sur
terrain en pente, les semelles sont à redans. Une semelle est toujours en empattement
Semelle Excentrée: cet empattement peut n’être que d’un coté au cas où la
construction est accolée à une autre préexistante
2.8 Linteau
Elément monolithe qui ferme le haut d’une baie et soutient la maçonnerie au-dessus de l’ouverture,
reportant sa charge vers les jambages, piédroits ou poteaux.
2.9 Paillasse
1/ Ouvrage en béton armé formant la paroi rampante porteuse d’une volée d’escalier monolithique.
2/ Table fixe en maçonnerie armée, ou à piétement métallique, dont la surface est revêtue, pour
servir de plan de travail dans les laboratoires, cuisines, locaux scolaires ………….
3.2 Granulométrie
Les granulats à utiliser ont la granulométrie suivante :
- Sable de 0.02 à 0.05
- Gravier 4/8, 8/15, 4/15 et 15/25
- Pierre cassée 25/40, 40/60 et 40/70
3.4 Liants
La chaux et le ciment devront satisfaire aux conditions fixées par les règlements en
vigueur, et demandés par les maîtres d’œuvre.
Les bétons seront mis en place par vibrations et doivent se dérouler sans interruption ni
reprise, ainsi que leur succession, et ce, de manière à obtenir un béton uniforme, homogène et
compact sans nids de gravier, poches d'air ou d'eau etc..., enrobant entièrement les armatures.
Les coffrages doivent être bien remplis afin d'éviter des ségrégations du béton et des nids
de gravier.
La manutention du béton devra se faire soigneusement de façon à sauvegarder la propreté
et la position de toutes les armatures et de tous les coffrages mis en place.
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Le béton sera coulé immédiatement après le malaxage, tout béton qui n'aurait pas été coulé
une 1/2 après le malaxage ou qui se serait desséché, ou qui aurait commencé à faire prise sera
rejeté hors du chantier.
Le coulage des bétons sera suspendu dès que la température aura atteint 40° à l'ombre.
L'emplacement des surfaces de reprise du bétonnage sera convenu avec le Maître d'Oeuvre
avant le commencement du travail, et celles-ci seront faites de manière à ce que l'ensemble des
constructions soit suffisamment solide et résistant.
7 - Produits rouges
Les hourdis, briques creuses ou pleines, proviendront des usines choisies par l'Entrepreneur
et agréées par l'Architecte et le Bureau de Contrôle. Elles répondront aux normes en vigueur
tant pour les conditions techniques de fabrication que de dimensions.
Ils seront creux, bien cuits, bien durs, homogènes, sans gerçures, ni fissures, ni bavures. Ils
seront parfaitement sains à base de terres exemptes de marne et de chaux. Ils devront rendre un
son plein et vif sous le choc du marteau. Ils seront d'une porosité minime (inférieure à 15%) à
arêtes vives, pressées et filées.
1 - Généralités
Il existe plusieurs types de joints dans la construction. Leur présence est indispensable et
doit être faite dans les règles de l’art.
Parmi ces joints, on peut citer:
* Les joints de dilatation, généralement en polystyrène sont appliqués tous les 25 m,
* Les joints de rupture ou de tassement qui commencent dès les fondations et se
poursuivent jusqu’à l’acrotère,
* Les joints de maçonnerie représentent le procédé qui consiste à appliquer une
quantité de mortier entre deux produits de maçonnerie et à assurer un bon raccord entre ces
produits de façon à assurer l’étanchéité
2 - Joint de Dilatation
Les joints de dilatation sont créés pour permettre les mouvements de la structure engendrés
par les comportements des différents matériaux lors des variations de la température, ils n’ont
pas lieu d’être étendus à l’infrastructure.
Ces joints naissent, en général, soit à partir du niveau supérieur des fondations, soit du
niveau du plancher haut du sous-sol.
2.1 Fonctionnement
* Le joint de dilatation a pour but d’accommoder les mouvements structuraux sur un
plan particulier du bâtiment, sans affecter ou transférer une charge ou un effort à d’autres
parties du bâtiment.
*Il doit y avoir un joint propre dans la maçonnerie, sur toute la hauteur du mur, dont la
largeur est déterminée par l’ingénieur de structure. Aucune construction en maçonnerie, ce qui
comprend les renforts et attaches, ne doit être continue et traverser le joint. Tous les matériaux à
l’intérieur du joint ou qui le traversent doivent être flexibles ou être capables de se mouvoir.
*Le joint doit être scellé sur une surface de la brique pour minimiser la pénétration
d’eau dans le mur.
2.2 Le couvre joint.
Sur les façades extérieures, un couvre-joint de dilatation en aluminium, fixé au mur d’un
côté seulement, donne du jeu au niveau du joint et constitue une finition esthétiquement
acceptable à l’intérieur.
Sur les murs intérieurs, plusieurs types de couvres joints peuvent être prévus sur choix de
l’architecte (bois de différents types, aluminium, PVC….).
*L’ingénieur de structure, sur proposition de l’Architecte, stipule les dimensions des joints et leur
emplacement.
2.3 Détails de construction
Au niveau des revêtements intérieurs, il y a lieu de laisser entre 8 à 10 mm de jeu même avec des plinthes
en place.
Joint de structure, qui divise un ouvrage en plusieurs parties indépendantes de dimension limitée, afin de
reprendre les divers mouvements de la construction et d’éviter ainsi une fissuration diffuse.
Dispositif constructif permettant la libre déformation d’une section de bâtiment sous les effets des
variations de température.
Le coefficient de dilatation d’un bâtiment en béton armé étant tel que 1 m s’allonge ou se raccourcit de 0.3
mm pour ±27°C, on a coutume de prendre la distance entre un joint et l’ancrage de stabilité longitudinale
comprise entre 25 et 50 m suivant les types d’ossature.
Conclusion
Le joint de structure est ménagé
entre deux parties distinctes d’une
même construction, afin que les divers
mouvements de chacune d’elles ne
soient pas transmis à l’autre.
1 - Définition
Un escalier est constitué d’une succession de gradins, il sert à relier deux niveaux
différents d’une construction. L’assemblage de ces gradins donne un ensemble « Escaliers »
dont chaque partie est définie par un terme précis.
2 - Terminologie
5 - Balancement d’escalier
5.1 Généralités
Le balancement d’un escalier ne peut se faire par tâtonnement, l’équilibre esthétique
nécessite un tracé plus précis, d’autre part des règles d’exécution sont à respecter,
particulièrement lorsqu’il s’agit d’un escalier en béton, la largeur de la marche au collet ne doit
pas être inférieur à 7 cm, au dessous la réalisation est presque impossible.
Le nombre de marches balancées est tel qu’il soit possible d’éliminer les surfaces
irrégulières trop importantes et de conserver un bel aspect général. En principe il faut prévoir un
minimum de quatre balancements avant et après un changement de direction.
Les méthodes de tracé sont variables suivant le type de l’escalier.
La plus courante est le balancement par herses.
5.2 Etablissement d’un escalier droit à 2 volées parallèles:
Est généralement connu : la hauteur à franchir, la largeur des différents paliers, le nombre
de marches (égal pour chaque volée). D’autre part la projection horizontale des volées permet
de constater un alignement soit des nez de marches (nez saillants) soit des contremarches si le
nez n’est pas saillant.
2.2 Mortiers
Les mortiers ont plusieurs types de composition suivant les utilisations, les produits à
hourder et la situation de l’ouvrage :
- Mortier de chaux maigre - 150 kg de chaux hydraulique par m3 de sable
- Mortier de chaux – de 250 kg à 400 kg de chaux hydraulique par m3 de sable
- Mortier mixte –100 kg de ciment et 200 kg de chaux hydraulique par m3 de sable.
- Mortier de ciment – de 300 kg à 500 kg de ciment par m3 de sable
Liaison entre les 2 cloisons par des en fer rond Ø 6 mm, passées au lait de ciment et terminées
de chaque côté par un crochet d'ancrage dans la brique à raison de 2 liaisons par m2.
L'emploi des briques creuses en boutisses ainsi que le garni à sec est rigoureusement
interdits.
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Chapitre VI – ENDUITS
1 – Crépis et Enduits
Un crépi est une couche de mortier appliquée contre les parements d’un mur en
maçonnerie de moellons, d’agglomérés, de briques ou de béton. L’enduit demande en plus un
dressage et un lissage de la surface.
L’enduit ou le crépi extérieur des maçonneries sont destinés à préserver l’intérieur des
murs contre la pénétration des eaux de pluie chassées par le vent.
D’autre part, ils doivent permettre l’évacuation de l’humidité intérieure du mur dans l’air
extérieur. Ils doivent, en outre, offrir certaines qualités d’esthétique requises pour la
construction.
Règles importantes
La solidité d’un enduit dépend donc
1) de sa liaison avec le mur
2) de son homogénéité
Afin de réaliser un ouvrage durable, le crépi ou l’enduit ne doivent être appliqués que sur
un parement de mur en bon état.
L’adhérence des couches de mortier doit faire l’objet d’une attention particulière
A cet effet, le parement du mur à recouvrir doit être rugueux propre et sans poussières.
Pour éviter une dessiccation trop rapide de la première couche d’enduit, il est nécessaire de
bien mouiller le support avant l’application du mortier.
Toutes traces de peinture ou de matières diverses doivent être soigneusement éliminées par
un brossage énergique à la brosse métallique. Les efflorescences doivent être traitées.
Sur les murs en béton coffré ou branché, la surface doit être piquée ou mouchardée afin
d’offrir une rugosité suffisante.
Pour un bon accrochage de l’enduit sur la maçonnerie de moellons, les joints de cette
dernière doivent être refouillés sur 3 cm de profondeur environ.
Un mortier à base de ciment ne doit jamais être appliqué sur un fond contenant de la chaux,
du gypse ou de la magnésie. Le mortier de chaux convient pour les fonds de ciment et de
chaux. Un enduit de plâtre peut être appliqué indifféremment sur le ciment et sur la chaux.
Lorsque l’adhérence ne peut être obtenue par les moyens décrits ci avant, on peut tendre,
sur le parement du mur, un treillis métallique galvanisé ou inoxydable que l’on fixe de place en
place par des pointes. Ce treillis, enrobé par le mortier, en constitue l’armature.
Il est préférable de réaliser les enduits par temps couvert, lorsque la température est douce
régulière.
Il importe aussi de maintenir une humidité constante sur l’enduit le plus longtemps
possible.
Il faut préserver les enduits fraîchement réalisés des rayons du soleil, du vent et de la pluie.
Toutes les précautions énumérées tendent à limiter le retrait et par là, la fissuration.
Pour éviter le faïençage de l’enduit, il ne faut jamais projeter de liant sec sur sa surface. De
même, il est mauvais d’y projeter de l’eau sans raison.
L’enduit est composé de 3 couches de mortier aux qualités distinctes et à dosage bien
déterminé.
L’adjonction de produits hydrofuges est recommandable, pour les enduits très exposés aux
intempéries.
Les joints de la maçonnerie transparaissent lorsque la couche de fond est trop mince.
Elle doit permettre par l’humidité qu’elle absorbe d’imbiber et de provoquer le gonflement
de la première couche appliquée.
Ainsi les fissures de retrait de la couche grasse sous cette action tendent à se refermer et
assurent l’étanchéité.
Mortier bâtard dosé à 250 – 300 Kg de chaux hydraulique, et 50 à 80 Kg de Ciment
Portland par m3.
Epaisseur de la couche de finition, pour les enduits lissés, giclés et frottés fin :
Pour application dans les 24 heures qui suivent la prise de la couche de fond : 2, 3 à 4 mm
Pour application au-delà des 24 heures : 4, 5 à 6 mm
Pour les enduits grattés : 7, 8 à 9 mm
Pour les enduits de plâtre : 3, 4 à 5 mm
Sur les parois sèches ou humides, les travaux préparatoires de traitement des surfaces
comprennent le repiquage à vif des parois à traiter, les arêtes abattues, la surface ne devra laisser
apparaître aucune trace de graisse, d'huile ou de produits de décoffrage, elle sera exempte de débris de
sable ou de mortier,
Il sera appliqué un enduit étanche hydrofuge, avec reprise au droit des fissures, exécuté en trois
couches de 25 à 40 mm d'épaisseur, la première couche d’accrochage constituée par un coulis au
mortier de ciment dosé à 1000kg de ciment /m3 de sable avec adjonction de SIKALATEX appliqué à
la brosse, les deuxième couche au mortier de ciment dosée à 700 kg et la troisième dernière couche
hydrofugée dosée à 600 kg étendue à la truelle et soigneusement lissé et surfacée à la taloche, les
mortiers gâchés avec adjuvant SIKA ou Similaire.
Les sables utilisés pour la confection des mortiers seront de préférence des sables silico - calcaires
non poreux ou des sables siliceux. Ils seront propres, arrondis de préférence, de granulométrie continue
0/5 (les sables des mers ou des dunes seront à rejeter).
Les eaux utilisées devront être propres, non agressives et exemptes de matières organiques.
L'épaisseur totale minimum y compris les couches d'accrochage, sera de 3cm en parties
horizontales et 2,5cm en parties verticales et ce, pour une profondeur d'immersion < à 8 m.
Pour la profondeur comprise entre 8 et 12m, l'épaisseur sera de 4cm pour les parties horizontales
et 3,5cm pour les parties verticales.
1 - Revêtement
1.1 Sol :
- Carrelage en granito mosaïque ou marbré
- Grés cérame dans la masse ou non.
- Parquet en bois.
- Marbre ou pierre marbrée.
- Sol en vinyle ou caoutchouc.
- Sols industriels.
1.2 Murs :
- Plinthe
- Plinthe crémaillère ou rampante
- Marches et contre marche
- Faïence
1.3 Divers :
- Appuis de fenêtre.
- Tablettes et potager de cuisine.
- Seuils et siffles de portes.
5 - Plinthe
Des plinthes seront posées au bas des murs et cloisons en parfait alignement avec les
enduits (non bombés), en dépassement de 2 à 3 mm uniquement. Les angles sortants sont
coupés en onglet et les joints coulés au ciment blanc.
Silvergum
SP4
Derbicote
Forme de pente
Sable
Dallettes
SP4
Derbicote
Forme de pente
2.2 Remarques : Il existe différent type de pose : A chaud - Par colle - Indépendante
La forme de pente ne doit pas contenir de la chaux pour éviter toute réaction chimique
entraînant tout gonflement de la membrane. Pour éviter que la membrane atteint la température
de ramollissement on peut appliquer du vernis réfléchissant après un minimum de 28 jours.
Pour vérifier la perfection du travail accomplie, on bouche les décentes et on remplit la terrasse
par l’eau pendant 2 jours.
3 - Salles d’eau
L’étanchéité des salles d’eau, au niveau du sol, se fait comme la procédure pour les
terrasses accessibles, sauf que les relevés dépassent la plinthe de 5 cm min. Et elle se place
directement sur la chape de pose et au dessous de la plomberie.
Il faut aussi recouvrir les bords des baignoires, wc, par du mastique gras ou du silicone.
Au niveau du sol, l’étanchéité des salles de bains est réalisée de la même manière que sur
les terrasses avec les mêmes produits. Pour les relevés et au niveau des plinthes, le rouleau peut
monter jusqu’à 15cm.
L’étanchéité est réalisée avant la mise en place de la tuyauterie.
4 - Piscines
Pour les piscines on doit appliquer des membranes à double armature qui résistent plus à la
pression de l’eau. L’étanchéité des parois de la piscine est assurée par une colle spéciale (à base
de résine et de silices) qui est utilisée pour leurs revêtements
5 - Cuvelage
L’étanchéité dans les sous-sols est assurée par le mixage d’une poudre spéciale étanche
avec le mortier destiné pour les enduits des parois, ou par pose de membrane à double armature
tout en apportant une très grande importance aux relevés qui peuvent atteindre 1.5m du sol, cela
dépend de la profondeur et du niveau de la nappe d’eau.
6 - Fondations
L’étanchéité au niveau des fondations est optionnelle, mais dans les cas ou la construction
se trouve en proximité d’une nappe d’eau, on est dans l’obligation de couvrir les semelles des
poteaux jusqu’aux longrines par une membrane étanche.
7 - Divers
Au niveau des murs, c’es la première couche d’enduit (couche de gobetage) qui réalise
l’étanchéité par l’adjonction d’un produit hydrofuge avec le mortier de ciment.
Pour les fenêtres, l’étanchéité est réalisée par l’application d’une bande de silicone entre
l’appui de la fenêtre et son cadre.
Règle administrative
Selon le cahier des charges, toute étanchéité doit être garantie pendant 10 ans. Cependant,
une vérification régulière est nécessaire pour sa bonne efficacité, car un simple décollage d’un
joint peut annuler le rôle global de l’étanchéité.
1 - Définition
Le domaine de « l’acoustique dans les bâtiments » appelé également « acoustique
architecturale » consiste à:
* Protéger un local déterminé contre toute perturbation venant soit de l’extérieur, soit
d’un local voisin : C’est l’isolation contre les bruits ou « isolation phonique »
* Lorsque l’isolation phonique est obtenue, corriger les caractéristiques propres dudit
local, afin d’obtenir une ambiance optimale pour l’utilisation choisie : C’est « l’acoustique
interne » ou « correction acoustique ».
4 . L’isolation phonique
4.1 – Transmission des bruits (1)
a/ Transmission par voie aérienne
Les bruits parviennent du local où on se trouve, de la rue (fenêtre ouverte) ou des voisins.
b/ Par conduction (voie matérielle)
- à travers les structures du bâtiment (chocs, vibration de machines,…)
c/ Par les ouvertures
- Portes, fenêtres, gaines de climatisation
4.2 - Isolement par la masse
a/ Loi de masse
Plus un mur est pesant, plus il isole des bruits aériens. L’isolement augmente si la
fréquence du son s’élève
b/ Influence des enduits
Une paroi ne vaut que par ses enduits (surtout les parois en briques creuses).
c/ Fréquence critique – Fréquence de coïncidence
Toute paroi présente, à une certaine fréquence, dite fréquence critique (fc) un défaut
d’isolement (un trou) qui dépend de la masse et de la rigidité de cette paroi. Cette fréquence
croit quand la rigidité diminue et baisse quand l’épaisseur augmente. Quand ces conditions sont
remplies, on peut améliorer l’isolement de 3 dB.
d/ Les parois doubles
Quand elles sont rigides, elles posent plus de problèmes qu’elles n’offrent d’avantages par
rapport à la paroi simple.
Pour obtenir un isolement meilleur qu’une paroi simple et de poids équivalent il faut :
- des épaisseurs différentes pour les 2 parois
- Remplir la cavité interne par un matériau absorbant (laine de verre)
- une épaisseur de la cavité interne supérieure à 10 cm
- des suspensions indépendantes (si possible)
4.3 - Isolation par désolidarisation totale
Principe de la boite dans la boite
Le volume intérieur est totalement désolidarisé de la structure du bâtiment.
On solutionne ainsi, et d’une façon radicale, la transmission de tous les bruits : aériens,
d’impact, vibrations. La technique est simple :
- un sol flottant
- des cloisons sur semelles élastiques
- des plafonds acoustiques
Le tout désolidarisé de la structure du bâtiment.
SP4
Derbicol
Liége
Derbicol (plot)
P2
Derbicote
Forme de pente
Vernis aluminium (silvergum)
Terrasse inaccessible avec isolation thermique au liége
SP4
DERBICOL
LIEGE
Derbicol (plot)
debicote
Forme de pente
P2
Matelas anti-vibratiles
PLAFOND
Le plafond est la surface qui limite le haut d’une pièce. Il constitue généralement la
sous face d’un plancher.
On trouve de nombreux types de plafond tel que :
* Le plafond traditionnel (surface plane à peindre).
* Le plafond décoratif (agrémentation du sous plancher).
* Le plafond lumineux (assurer l’éclairage naturel ou artificiel).
* Le plafond isolant
* Le plafond à correction acoustique (réduction de l’écho).
* Le FAUX PLAFOND
FAUX PLAFONDS
Le FAUX PLAFOND ménage un vide entre le plafond et la sous face du plancher et
permet soit:
1/ d’améliorer l’isolation acoustique ou thermique d’un local,
2/ de dissimuler des équipements techniques disgracieux,
3/ de marquer un changement de fonction de l’espace
4/ de jouer un rôle fonctionnel (gaine de ventilation, cache rideau …….)
5/ d’éviter de rénover un ancien plafond,
Les faux plafonds sont d'une grande diversité.
- traditionnel (bois)
- en staff (plâtre)
- en plaques autoportantes, lisses ou perforés (de différents matériaux: Bois,
métal, PVC, laine de verre, laine de roche …)
- en toiles suspendues (film synthétique fixé à chaud sur une lisse de bordure
agrafée sur les murs)
LE STAFF
Caractéristiques :
Ce matériau est obtenu par le mélange de filasse et de plâtre fin.
Il est économique, peu sensible à l’humidité.
Il possède une bonne réverbération acoustique
Il est facile à poser, à découper et à peindre et est un matériau de décoration très
utilisé.
Différentes formes et surfaces : lisse, moulurée, décorée… Fabrication sur mesure de
pièces sur moule, (corniches, cache rideau, joint creux ……)
Traçage
Les suspentes doivent être posées de sorte que les plans de détails soient respectés au
niveau de leurs dimensions.
En général, les dimensions des plaques standard sont de 1.20 m x 0,60 m
Il sera peut être nécessaire de faire un bâti en bois pour suspendre le faux-plafond.
Réalisation d’un faux plafond en plaques de plâtre
Avant la mise en œuvre d’un faux plafond:
Il faut s’assurer que le niveau de pose des plaques de plâtre est parfaitement horizontal.
Ensuite mettre à niveau les poutrelles support pour monter le faux plafond.
Bascule : Le système à bascule est très rapide à mettre en œuvre. Il suffit de réaliser un
percement permettant le passage de la bascule, mettre celle-ci en déséquilibre (axe excentré),
puis d’introduire l’ensemble dans le creux du hourdis. Le système de bascule se met en place
automatiquement et il suffit de serrer.
Suspentes : Les suspentes permettent de maintenir les rails à la structure. Elles sont
généralement en acier galvanisé et doivent être capables de supporter le poids du plafond
majoré d’un coefficient de sécurité.
Il existe de nombreux types de suspentes pouvant être utilisées avec les principaux types de
support. Le choix de la suspente dépend de la hauteur du faux plafond.
Les suspentes en charpente métallique sont réservées à des ossatures de grande portée.
Conseils de mise en place
Un espace d’au moins 2 cm doit toujours être réservé entre la plaque et son support. Les
joints sont remplis en plâtre staff gâché, serré et lissé.
Pour éviter les fissures, il est préférable de désolidariser le plafond des murs périphérique.
Les travaux terminés, la planéité sera telle qu’une règle ne fasse pas apparaître en tous sens
une différence supérieure à 3 mm.
INTRODUCTION:
Pourquoi a t-on remplacé le BOIS par l’Aluminium?
- Le bois, matériau d’époque, a besoin de beaucoup d’entretien.
- Une fois posé, l’aluminium ne demande plus d’attention particulière.
- L’aluminium est étanche à l’air et à l’eau.
Les profilés en alliage d’aluminium sont livrés sous forme de barres de 6m50 aux ateliers de menuiserie.
Les accessoires sont fournit avec les profilés. Il ne reste plus ensuite que l’apport des vitres, le façonnage
des profilés puis le montage.
Les profilés en aluminium sont utilisés aussi bien pour la réalisation des murs rideaux que pour la
confection de la menuiserie métallique
Les murs rideaux
C’est une paroi complètement vitrée. Le mur rideau est un ensemble de profilés en aluminium et de verre
assemblés de différentes manières.
Le mur rideau peut couvrir toute une façade avec ses dalles et ses cloisons sans lesquelles la fixation du
mur rideau serait impossible
Structure des murs rideau
Le mur rideau a une ossature porteuse posée à l’extérieur de la construction composé de:
- montants ou meneaux verticaux
- traverses en profilés tubulaires d’aluminium.
L’assemblage des profilés est de type à recouvrement, permettant l’absorption des effets de dilatation sans
altérer l’étanchéité
Les panneaux vitrés viendront se fixer sur cette ossature.
Il existe 4 types de façades rideaux
1-Façade traditionnelle
La façade traditionnelle est caractérisée par le marquage des lignes verticales et horizontales par une trame
de profilés extérieurs. Ce type de façade offre un choix de différents profils de finition permettant d’obtenir des
effets architecturaux variés
2-Façade à vitrage collé
La façade à vitrage collé (VEC) se caractérise par l’absence de profilé apparent à l’extérieur. Le vitrage
est directement collé sur le cadre aluminium.
3-La façade à bandes horizontales
Le système de façade à bandes horizontales consiste à gommer les lignes verticales (aspect VEC) et
marquer les lignes horizontales avec un capot saillant de forme elliptique.
4-La façade à vitrage parclosé
La façade à vitrage extérieur parclosé est caractérisée par l’absence de capot extérieur. Les panneaux
vitrés sont enfilés dans une feuillure en aluminium. Ils sont distant de 18mm les uns par rapport aux autres.
Etanchéité
L’étanchéité des façades est assurée par différents joints qui assurent la protection contre les insectes, les
poussières, le sable et la pluie fouettente.
En cas d’infiltration d’eau, il existe des rainures dans les traverses pour assurer le drainage des eaux
L’aluminium est aussi utilisé pour les skydômes et les garde corps
Les différents panneaux
La fixation des panneaux vitrés à l’ossature se fait de deux manières:
Le panneau fixe est vissé sur l’ossature par l’intermédiaire des pattes de fixation ou bloc d’accrochage
sous forme de deux éléments :
-Male se trouvant sur le panneau
-Femelle fixé sur l’ossature
La jonction ente les deux est fixe .Cette fixation est extérieure, se fait sur les montants et assure une
liaison élastique qui absorbe les effets de dilatation sur les deux axes.
Les panneaux ouvrants sont tenus à l’ossature par l’intermédiaire des compas de projection à limitateur
d’ouverture et équipés de crémones à deux ou plusieurs points de fermeture.
L’ouverture des panneaux ne peut se faire qu’à l’extérieure
ENAU Construction Générale 2.3.2 COURS 2006/2007 Taoufik EL EUCH Page 44
Les panneaux opaques, composés de remplissage verrier côté extérieure et panneau isolant coté intérieure,
doivent répondre aux recommandations générales de mise en oeuvre des éléments de remplissage de façade
légères
Une certaine trame est établie par l’architecte pour qu’il y ait une certaine harmonie entre les panneaux
ouvrant et fixes
Montage de la structure
La pose du mur rideau ne peut se faire que sur du béton, l’ossature est scellée à la dalle et les cloisons. Si
celles ci sont en hourdies ou en brique une petite partie est cassée et remplacée par du béton. Le béton est
perforé par un perforateur Helthi (mèche diamant), l’ossature est fixée à l’aide de platines en acier galvanisé
pour qu’elles ne rouillent pas. L’aluminium est troué à l’aide de machines puis on joint les deux platines qu’on
retient à l’ossature avec un boulon.
L’ossature est fixée par la suite sur le béton avec un spit fixe qui explose dans le béton pour que la fixation
soit totale et qu’il n’y ait pas possibilité de dévissage
Les profilés existent aussi bien pour les façades plates que pour les façades circulaires
Menuiserie en aluminium
Les profilés en aluminium sont aussi utilisés pour la fabrication de la menuiserie.
Les portes et les fenêtres sont donc un assemblage de profilés façonnés, tordus et percés.
Cette menuiserie peut être adaptée aussi bien dans un mur rideau que dans la maçonnerie.
Elle est travaillée de manière à ce qu’elle puisse s’intégrer aussi bien dans un mur plat que sur un mur
courbé.
Les fenêtres
Il existe 2 types de fenêtres:
- les fenêtres battantes
- les fenêtres coulissantes.
Parmi les fenêtres battantes on distingue :
* les fenêtres à l’italienne.
* fenêtres à la française à 1 vantail ou à 2 vantaux:
* Les fenêtres coulissantes : - fenêtres à 2 vantaux
- fenêtres à 3 vantaux
- fenêtres à 4 vantaux
PORTES ET PORTES FENETRES
Les portes battantes: les portes coulissantes :
* à 1vantail * à 1 vantail
* à 2 vantaux * à 2 vantaux
* va et vient à 1 vantail
* va et vient à 2 vantaux
Les profilés peuvent être sous formes de :
* les profilés plats.
* les profilés rond (on distingue plusieurs types de profilés rond)
Montage des fenêtres, des portes et des portes fenêtres
Le montage des portes, fenêtres et porte fenêtres se fait presque de la même manière, et ceci par un
assemblage de plusieurs profilés qu’on trouve à l’origine sous forme de barre de 6,5m de long.
Les profilés sont façonnés à l’aide de machines adéquates pour les couper, les tordre ou les perforer.
Ces profilés sont ensuite assemblés pour installer les différents équipements.
Le montage de menuiserie en aluminium se fait sur mur plat fixé à la maçonnerie par vissage
Les chambranles jouent aussi le rôle de couvre joint. Elles couvrent l’angle de la maçonnerie de l’intérieur
Cette chambranle est généralement coupée pour la fixation à un mur arqué mais des solutions plus
esthétiques peuvent être trouvées en la remplaçant par une cornière
Les montants et les traverses des portes ainsi que des fenêtres sont assemblées et renforcés par des
équerres.
La traverse intermédiaire solidifie la porte en la divisant en 2 afin de supporter les charges du vitrage.
Cette traverse va recevoir tout ce qui est quincaillerie : poignet, serrures…
Les traverses du bas sont très solides puisqu’elles travaillent pour supporter la charge.
La réalisation d’un projet d’éclairage performant devra répondre aux besoins en éclairage, de s’adapter au
contexte local tout en respectant les règlements en vigueur.
On n’éclaire pas un escalier, une cave , une chambre d’enfant , un amphithéâtre ou une salle de classe de
la même façon : intensité , puissance mode d’éclairage (direct, indirect, etc.…) varient en fonction de la
destination des locaux et de leur utilisation quotidienne.
Pour cela il faudra connaître avec précision les caractéristiques techniques des lieux à éclairer :
* Dimensions, surfaces, formes, facteurs de réflexion, couleurs caractéristiques et disposition des
objets.
* Risques due à la poussière, l’humidité, les chocs, les vibrations et les ambiances.
* Condition d’utilisation.
* Caractéristiques de l’utilisation
* Caractéristiques de l’alimentation électrique.
L’éclairage joue un grand rôle dans la décoration, et il faut le choisir judicieusement. La gamme des
luminaires proposés dans le commerce se décline à l’infini, à chacun de trouver le modèle qui permettra de
créer une atmosphère harmonieuse, accueillante et personnalisée.
Il existe deux types d’éclairage :
L’éclairage naturel et l’éclairage artificiel qui s’effectue moyennant des lampes.
La lumière artificielle est dispensée par un ensemble de procédés et de matériels qu’il suffit de connaître,
de bien placer et d’utiliser correctement pour créer un univers confortable, harmonieux et personnel.
Éclairage artificiel:
Une lampe se choisit en fonction de la source de l’éclairage qu’elle fournit et existe sous divers types:
Lampes à incandescence:
La plus connue et la plus utilisée, la lampe à inconscient est un transformateur d’énergie électrique en
énergie lumineuse. Le courant électrique porte des filaments à incandescence avec émission de chaleur et de
lumière. Inconvénient : éclairage très éblouissant, elle chauffe et elle n’est pas très esthétique.
On sent la présence de l’ombre, l’éclairage diminue avec le temps car la lampe à incandescence est une
lampe à filaments de tungstène qui, à haute température, s’évapore provoquant un noircissement de l’ampoule.
*Sécurité d’emploi :
L’utilisation des lampes à incandescence implique une protection par fusible pour éviter les courts circuits.
Lampes à réflecteur :
Contrairement aux lampes d’éclairage général qui éclairent dans toutes les directions, les lampes à
réflecteur émettent un faisceau de lumière dirigée.
Lampes halogènes :
La vaporisation du filament de tungstène n’entraîne pas de noircissement de la lampe. Son utilisation
permet de faire fonctionner le filament à une température élevée en compensant l’évaporation du tungstène.
Avantages des lampes halogènes:
- Elles chauffent beaucoup moins que les lampes normales.
- Leur flux lumineux est constant du fait de l’absence du noircissement de l’ampoule.
- Leur lumière blanche assure le meilleur rendu des couleurs.
- Elles ont une durée de vie double de celle des lampes à incandescence normales.
On peut les trouver en petites dimensions, sont facilement intégrables et permettent de créer une nouvelle
façon d’éclairer.
CHAUFFAGE CENTRAL
Un système de chauffage est dit central lorsque la chaleur est produite à un endroit donné (chaufferie)
avant d'être distribuée dans d’autres pièces vers les corps de chauffe (radiateurs ou convecteurs).
Objet:
Cette installation produit la chaleur et la répartit dans les différents locaux à chauffer, elle peut assurer aussi le
service de l’eau chaude sanitaire.
Composition:
- local chaufferie, contenant les chaudières, pompe, alimentation en combustible et conduit fumé.
- éventuellement, d’un stockage de combustibles.
- d’une distribution : tuyauteries, robinets, vannes.
- de surfaces de chauffe : radiateur, convecteurs, panneau de sol.
Avant toute installation d'un chauffage central, il y a lieu de:
* Faire le bilan thermique du bâtiment à équiper,
* Choisir l'emplacement de la chaudière et du combustible (gaz ou mazout)
* Choisir l’emplacement des radiateurs et le type de régulation (thermostat, vanne)
* Choisir le type de tuyauteries (cuivre ou acier zingué)
Un radiateur chauffe principalement par convection. La convexion tient au fait que l'air chauffé devient
plus léger que l'air ambiant : il monte le long du radiateur qui le réchauffe, tandis que l'air au raz du sol, froid,
est aspiré en bas du radiateur, pour être chauffé à son tour.
Les ventilo-convecteurs offrent une large gamme de modèles permettant de s'intégrer au mieux à
l'architecture et à la décoration. Ils présentent, en plus, l'avantage d'un réglage individuel de la température et du
débit d'air.
Les batteries des ventilo-convecteurs sont alimentées suivant la saison en eau chaude ou en eau froide.
Le réglage de la température ambiante est assuré par un thermostat d'ambiance.
La sélection des vitesses de rotation se fait manuellement
VENTILATION
Objectifs
Les installations de ventilation servent surtout à assurer l'hygiène.
Les habitations et les bureaux doivent être ventilés pour renouveler l'oxygène, maintenir un équilibre de la
concentration du gaz carbonique.
La ventilation permet également de réduire la chaleur, les odeurs désagréables et l'humidité, d'évacuer les
fumées de cigarette.
Principe
Pour aérer un bâtiment, le moyen le plus simple est la ventilation naturelle.
On ménage une ouverture dans sa partie basse (en dépression) et dans sa partie haute (en surpression) : il y
a appel d'air. Ainsi, si la température extérieure est inférieure à l‘intérieur de la pièce, l'air pénètre par
l'ouverture basse et sort par l'ouverture haute.
Ce système de ventilation est parfois assuré par une série de conduits insérés dans les murs, terminés par
des bouches d'aération et éventuellement équipés de filtres. Mais une telle ventilation est parfois insuffisante et
dépend en partie des conditions atmosphériques, variables. C'est pourquoi les locaux sont presque toujours
équipés de systèmes de ventilation plus élaborés.
Dispositifs
Les dispositifs de ventilation simples comportent des ventilateurs — qui soufflent ou aspirent de l'air dans
un local — ou des ventilateurs soufflants, de type hélicoïde ou centrifuge, conçus pour rejeter l'air vicié à
l'extérieur ou pour aspirer de l'air frais et le diffuser à l'intérieur du bâtiment.
Des gaines de transport équipées de bouches de soufflage ou d'extraction assurent l'injection et l'éjection
de l'air. Les ventilateurs hélicoïdes sont équipés de lames métalliques, ou pales, mises en mouvement par un
moteur électrique.
INTRODUCTION
La peinture est une matière colorante liquide propre à recouvrir une surface, constituée de pigments de
couleur dispersée dans un liant fluide ou pâteux destinée à sécher.
Elle est destinée à décorer et /ou protéger le matériau qu’elle recouvre suivant la nature de celui-ci.
Le choix du type de peinture et de sa préparation dépend de la nature et de l’état de la surface à traiter
Il est important de différencier le support du subjectile et du fond :
LE SUPPORT c’est l’ensemble constituant l’ouvrage à traiter.
LE SUBJECTILE c’est la surface du support, donc la partie qui va recevoir la peinture.
LE FOND c’est le subjectile qui a déjà été peint et sur lequel on doit de nouveau intervenir.