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Les 5 étapes simples pour s’installer à

l’étranger quand on est français.

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Sommaire
ÉTAPE 1 : COMPRENDRE LES LOIS POUR ÉVITER LA DOUBLE IMPOSITION......................... 7
LA NOTION DE RÉSIDENCE FISCALE..................................................................................................................................... 7
LES RÈGLES DE RÉSIDENCE FISCALE EN FRANCE ..................................................................................................8
LES CONFLITS DE RÉSIDENCE..................................................................................................................................................10

ÉTAPE 2 : CHOISIR SON PAYS D’EXPATRIATION......................................................................... 12

QUELS SONT LES CRITÈRES POUR CHOISIR VOTRE PAYS D’EXPATRIATION?...............................12
ÉTUDE DES VISAS DE RÉSIDENCE.........................................................................................................................................15
RÈGLES DE RÉSIDENCE FISCALE............................................................................................................................................15

ÉTAPE 3 : LES DÉMARCHES ADMINISTRATIVES À SUIVRE....................................................... 17

FORMALITÉS VIS À VIS DU SERVICE DES IMPÔTS ET AUTRES ORGANISMES................................ 17
ASSURANCES EXPATRIÉS PATRIÉS.......................................................................................................................................18
LE PERMIS DE CONDUIRE.............................................................................................................................................................19
LES LOGEMENTS..................................................................................................................................................................................20
OBTENIR VOTRE TIN.........................................................................................................................................................................21
COMPTE BANCAIRE PERSONNEL..........................................................................................................................................21

ÉTAPE 4 : COMPRENDRE CE QUE SONT LES SOCIÉTÉS OFFSHORE.....................................23

LA SOCIÉTÉ OFFSHORE................................................................................................................................................................ 23
FISCALITÉ DE LA SOCIÉTÉ OFFSHORE.............................................................................................................................25
LA GRAVE ERREUR COMMISE PAR CERTAINS WEB ENTREPRENEUR................................................ 27

ÉTAPE 5 : CHOISIR SA FORME DE SOCIÉTÉ OFFSHORE............................................................30

LA LLC AMÉRICAINE.........................................................................................................................................................................30
LA LLP ANGLAISE................................................................................................................................................................................ 34
LA HONG KONG LIMITED............................................................................................................................................................. 36

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Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est que l’idée de

vous expatrier vous a forcément traversée l’es-
prit. Vous souhaitez vous lancer dans une nou-
velle aventure, changer d’air, vivre au soleil...

On ne va pas se mentir, c’est le rêve de beaucoup

d’entre nous.

Mais pour réaliser ce

rêve, il faut un minimum
d’organisation.

3

C’est le type de situations
dans lesquelles on ne sou-
haite pas se retrouver. Et
pourtant je m’y suis moi-
même retrouvé à quelques
reprises.
Celà fait depuis 2017 que
je vis en grande partie à
l’étranger. Aujourd’hui je suis
installé à Bali depuis 2020. Et
pourtant, ce n’est que depuis
cette année que j’ai enfin fini
toutes les démarches pour
être 100% “légale” ici et en
France.
C’est un vrai parcours du
combattant pour trouver
les bonnes informations.
Mais c’est en m’entourant
d’experts comptables et fis-
calistes que j’ai en fin trouvé
mes réponses.
C’est pourquoi aujourd’hui
je me suis associé avec Sté-
phane, Expert comptable
4
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stagiaire et fiscaliste (diplô-
mé d’un DSCG), pour créer
Delocaliz.
Le but de Delocaliz sera de
vous faciliter la tâche dans
vos démarches administra-
tives mais aussi vous donner
accès à une communauté
d’expats pour que vous puis-
siez vous entraider.
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 T POUR CELA, NOUS AVONS

E DANS CET EBOOK, NOUS ALLONS
COMMENCÉ PAR :  VOUS DONNER LES INFORMATIONS
NÉCESSAIRES POUR :
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 elocaliz.fr pour vous donner accès à tous
nos contenus gratuits. > C
 omprendre les bases de la législation fis-
cale
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 otre compte Twitter pour partager nos
derniers conseil et pouvoir discuter directe- > Choisir la bonne destination
ment avec vous.
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 evenir résident fiscal de votre nouveau
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simple en 5 étapes afin de réussir votre
expatriation. > R
 éaliser les démarches administratives liées
à votre expatriation

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 tructurer votre activité pour faire fonction-
ner votre société à l’étranger

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Qui se cache derrière Delocaliz ?

ASYNCR0NE | twitter.com/asyncr0ne

Éditeur de site et SEO depuis 2016, j’ai passé les 6 dernières années à vivre de mes revenus en ligne
et voyager à travers le monde. Durant ces voyages, j’ai souvent été confronté aux complexités
administratives qu’apportent ce rythme de vie.

De nombreuses questions sont restées sans ré- Après un long parcours et de longs rendez-vous
ponses durant des années : avec des fiscalistes et experts comptables, j’ai
enfin trouvé la structure idéale pour pouvoir
> Où déclarer mes impôts ? 
vivre à l’étranger et continuer mon business en
> Dois-je garder mon entreprise en France ?  ligne.

> Quel visa choisir ? En créant Delocaliz, j’ai souhaité vous éviter les
erreurs que j’ai commise en vous donnant ac-
> Comment devenir résident fiscale dans le
cès à toutes les réponses à vos questions et à
pays où je vis ?
mon expérience sur le sujet.

STÉPHANE | twitter.com/StephaneMsl

Passionné d’entrepreneuriat depuis toujours, j’ai choisi de faire des études pour devenir ex-
pert-comptable. Diplômé d’un DSCG (Bac +5) j’ai pu me spécialiser dans les domaines comme la
comptabilité, la finance et le droit fiscal.

Aujourd’hui, un entrepreneur du web français forme permettant d’aider les entrepreneurs

qui recherche des informations sur la fiscalité
et l’expatriation fait face à une absence totale
d’informations fiables. La plupart des informa-
tions sont fournies par des sites douteux qui
n’ont souvent qu’un seul but : vous vendre une
société offshore à 2000€ en prétextant que
vous serez à 0% d’impôt.
Conscient de ces difficultés, je n’ai pas hésité à
foncer dans l’aventure lorsque Asyncr0ne m’a
présenté sa superbe idée : créer une plate-
français dans leur expatriation. C’est ainsi que
Delocaliz a vu le jour.
Je m’appuie donc sur mes solides connais-
sances en fiscalité internationale et en création
d’entreprise à l’étranger pour faire de vous des
spécialistes du sujet. Vous serez en mesure de
faire les bons choix face à toutes les probléma-
tiques fiscales auxquelles vous ferez face lors
de votre expatriation.

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Dans cette première partie, nous allons

analyser les différentes étapes à respec-
ter lors d’une expatriation : comprendre
la fiscalité, choisir son pays, réaliser les
formalités liées à une expatriation.

ÉTAPE 1 : 
COMPRENDRE LES LOIS POUR ÉVITER LA DOUBLE IMPOSITION

Ici, nous allons commencer par la notion la plus
importante de l’expatriation : La résidence fis-
cale. Si vous ne comprenez pas cette notion et
son fonctionnement, cela ne sert à rien d’aller
plus loin dans vos démarches. Alors pour vous
aider, on va vous présenter la notion de rési-
dence fiscale, les règles en France et enfin on
parlera des conflits de résidence.
Tout d’abord, il est essentiel de définir la no-
tion de résidence fiscale : c’est un ensemble
de règles de droit qui permet de déterminer le
régime fiscal qui sera applicable à un contri-
buable. Ces règles de droit sont librement
fixées par chaque pays.
Le régime fiscal applicable par un pays sera
soit une taxation territoriale, soit une taxation

1. LA NOTION DE RÉSIDENCE FISCALE mondiale :

> T
 axation territoriale : C’est lorsqu’un pays
Quand on parle d’expatriation, la résidence fis- taxe uniquement les revenus d’un résident
cale est l’une des notions essentielles à maîtri- fiscal qui trouvent leurs origines dans le pays
ser. en question (exemple : Le Panama)
Beaucoup de mythes circulent sur internet à
> T
 axation mondiale : C’est lorsqu’un pays
propos de la résidence fiscale. Le plus connu est
taxe les revenus d’un résident fiscal qui
que l’on devient résident fiscal d’un pays après
trouvent leurs origines dans le pays en ques-
y avoir séjourné plus de 183 jours au cours
tion mais également dans le monde entier
d’une même année civile. Vous comprendrez
(exemple : La France)
que ce n’est pas aussi simple.

7

2. LES RÈGLES DE RÉSIDENCE FISCALE EN FRANCE
Les règles de résidence fiscale des personnes
physiques en France sont fixées à l’article 4 B
du CGI. Cet article fixe 3 conditions, non cumula-
tives, pour déterminer si une personne physique
est résidente fiscale en France.
Ainsi, une personne est résidente fiscale fran-
çaise dès lors qu’elle a en France :
> Son foyer ou son lieu de séjour principal
> Une activité professionnelle (sauf si elle est
accessoire)
> Le centre de ses intérêts économiques
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La France
A. AVOIR SON FOYER OU SON LIEU DE
SÉJOUR PRINCIPAL EN FRANCE
Cette première condition se découpe en deux
situations distinctes :
> Avoir son foyer en France
> Avoir son lieu de séjour principal en France
La notion de foyer s’applique aux personnes
ayant une famille alors que la notion du lieu de
séjour principal vise les personnes célibataires).

Avoir son foyer en France
Pour remplir ce premier critère, votre foyer doit
avoir en France, une résidence permanente et
habituelle.
En cas de conflit, les juges vont analyser deux
éléments (Décision du conseil d’Etat) :
> Le centre des intérêts familiaux
> L
 e lieu où le contribuable habite normale-
ment
Vos séjours effectués temporairement à
l’étranger pour raisons professionnelles ou pour
des circonstances exceptionnelles ne seront pas
pris en compte pour savoir si vous devenez ou
pas non-résident.
Exemple : Si un résident fiscal français part
plusieurs mois à l’étranger mais que sa famille
reste en France (le conjoint continue de tra-
vailler en France, les enfants sont scolarisés en
France…), ce dernier sera toujours considéré
comme résident fiscal français, même s’il reste
plus longtemps à l’étranger qu’en France.
Avoir son lieu de séjour principal en
France.
Cette notion s’applique donc aux personnes cé-
libataires, à qui la notion de foyer ne s’applique
pas.
Le lieu de séjour principal est communément
appelé “la règle des 183 jours”.
9
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Ainsi, une personne aura son lieu de séjour prin-
cipal en France si elle y réside plus de 183 jours,
au cours d’une même année civile.
Vous comprenez que cette “règle des 183 jours”
est vraiment subsidiaire. Il ne s’agit en effet, que
d’un sous critère sur les 3 présents dans l’article
4B du CGI à ne pas respecter pour pouvoir être
considéré de non résident fiscal Français.
B. EXERCER UNE ACTIVI-
TÉ PROFESSIONNELLE NON
ACCESSOIRE EN FRANCE
Reprenons les termes exacts du code relatifs à
cette condition :
 “b. Celles qui exercent en France une activi-
té professionnelle, salariée ou non, à moins
qu’elles ne justifient que cette activité y est
exercée à titre accessoire.”
Cette condition sera remplie peu importe le
type d’activité que vous exercez, que vous
soyez salarié ou indépendant.
> P
 our un salarié : 
Il faut que le lieu d’exercice de la profession
soit régulièrement en France.
> P
 our un indépendant : 
Il convient d’analyser si l’activité a, en
France, un point d’attache fixe, un établis-
sement ou une exploitation.

Dans le cas où vous exercez plusieurs activités,
l’administration fiscale française cherchera si
votre activité exercée en France occupe plus
de la moitié de votre temps ou vous procure la
majorité de votre revenu, pour vous considérer
comme résident fiscal français.
C. AVOIR LE CENTRE DE SES INTÉRÊTS
ÉCONOMIQUES EN FRANCE
L’administration fiscale définit le centre des in-
térêts économiques comme le lieu :
> De vos principaux investissements
> Du siège de vos affaires
> Du centre de vos activités professionnelles
> D’où vous tirez la majeure partie de vos
revenus.
Pour comprendre cette notion, il est néces-
saire d’analyser les décisions de justice sur les
3. LES CONFLITS DE RÉSIDENCE : L’APPLICATION DES
CONVENTIONS FISCALES INTERNATIONALES
Il est parfois possible qu’un contribuable soit
considéré comme résident fiscal dans deux
pays différents.
Le cas le plus courant est lorsqu’un contri-
buable travaille dans un pays mais réside dans
un autre pays.
Ainsi, en appliquant uniquement les lois des 2
pays en vigueur, ce contribuable sera taxé 2
fois. En termes techniques, cette situation est
un conflit de résidence.
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conflits de résidence tranchées par des juges
Français.
Il est essentiel de retenir que si vous conser-
vez des revenus de source française, en rai-
son d’un patrimoine (mobilier ou immobilier),
d’une activité ou d’une pension retraite et que
vos revenus de source étrangère sont inférieurs
à ces revenus de source française, vous avez
de grande chance de vous faire requalifier de
résident fiscal français en raison de la conser-
vation en France, du centre de vos intérêts éco-
nomiques.
C’est ce qui a été jugé dans une décision de
la CAA de Nancy le 19/10/2017, affaire dans
laquelle un retraité expatrié au Maroc, ayant
comme seul revenu sa retraite française, a
été requalifié de résident fiscal Français et
condamné au paiement de ses impôts en
France.
Afin d’éliminer cette double imposition, la
France a conclu avec environ 120 pays des
conventions fiscales internationales.
Ces conventions sont librement accessibles sur
internet, cliquez ici pour y accéder.
Ces conventions sont pour la grande majorité
basées sur un modèle dit « Modèle OCDE ». La
structure de ces conventions est donc souvent
la même.
Il arrive parfois que les États négocient et
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ajoutent des articles spécifiques pour dif-
férentes raisons (favoriser certains inves-
tissements…). C’est par exemple le cas de la
convention conclue entre la France et les Émi-
rats Arabes Unis.
Désormais, vous savez que pour ne plus être
résident fiscal en France et ne plus payer vos
impôts en France, il ne faudra plus avoir :
> V
 otre foyer fiscal ou votre lieu de séjour
principal en France

Pour régler un conflit de résidence, les
conventions se basent en principe sur les
4 critères successifs suivants :  > L
> C
 ritère 1 : le foyer d’habitation perma-
nent : il s’agit de toute forme d’habitation
que le contribuable possède de manière
permanente
> C
 ritère 2 : le centre des intérêts vitaux : il
s’agit du lieu des relations familiales et
sociales, professions, activités politiques et
culturelles de la personne concernée
> Critère 3 : la nationalité
> C
 ritère 4 : si la personne a la double natio-
nalité, ou aucune des deux nationalités, la
situation se réglera par un accord entre les
2 pays.
> Votre activité professionnelle en France
 e centre de vos intérêts économiques en
France
Si vous remplissez l’un de ces critères, tout en
devenant résident fiscal d’un autre pays, vous
déclencherez un conflit de résidence. Pour évi-
ter d’être imposé 2 fois, la convention fiscale
entre la France et votre nouveau pays de ré-
sidence tranchera dans quel pays vous serez
imposable selon les critères prévus dans cette
dernière.
Le choix de votre pays d’expatriation est l’étape
cruciale qui détermine la réussite ou non de
votre expatriation. Si vous choisissez mal votre
destination, vous risquez de revenir à la case
départ et de vous décourager à retenter l’aven-
ture.

Maintenant que vous êtes un expert

de la résidence fiscale, on va passer à
l’étape la plus cool : 

Choisir votre pays de destination !

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ÉTAPE 2 : 
CHOISIR SON PAYS D’EXPATRIATION

Une fois les principales règles fiscales comprises, passons à une étape plus pas-
sionnante : Le choix de votre futur pays.
Pour vous aider dans votre choix, nous allons vous présenter des critères qui vous
permettront de le choisir. Ensuite, nous évoquerons les visas et les différentes
façons de devnir résident fiscal de votre nouveau pays.

1. QUELS SONT LES CRITÈRES POUR CHOISIR VOTRE PAYS D’EXPATRIATION ?

D’après notre expérience et nos retours, voici > La qualité des logements
les 5 critères les plus importants.
> La qualité des soins

A. CRITÈRE N°1 : LA QUALITÉ DE VIE > La qualité de l’environnement

C’est vraiment le critère essentiel lorsque l’on > La sécurité
choisit son pays d’expatriation. Votre nouveau
pays doit vous correspondre. > L
 a puissance d’internet
(très important)
Pour vous aidez un peu plus dans votre choix,
> La mobilité
quelques éléments peuvent influencer la qualité
de vie dans un pays :  > La langue du pays

> Les infrastructures en général

De bonnes sources d’informations :

• Notre site Delocaliz (forcément !)
• Le site NomadList (utilisation limitée…)
• Le site Numbeo (grosse base de donnée avec un peu de tout)

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12
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B. CRITÈRE N°2 : LA FACILITÉ ET LE COÛT C. CRITÈRE N°3 : LA COMMUNAUTÉ SUR

POUR DEVENIR RÉSIDENT DU PAYS PLACE
Obtenir un visa de résidence long terme dans
La présence d’une communauté française
votre pays d’expatriation est un élément essen-
ayant des centres d’intérêts proches des votre
tiel.
(pour la plupart d’entre vous, l’entrepreneu-
riat) aura des conséquences extrêmement po-
Selon votre pays de destination, la politique
sitives à la fois sur vous mais aussi sur votre
d’obtention de la résidence est différente.
entreprise.

Certains pays vous permettent de devenir ré-

Beaucoup d’entrepreneurs (surtout chez les
sident temporaire ou permanent assez faci-
jeunes) n’ayant pas un entourage familier au
lement et à moindre coût. Dans ce cas, aucun
sujet de l’entreprenariat se retrouvent souvent
problème. Pour d’autres pays, cela est beau-
seul dans ce que certains de vos proches ap-
coup plus compliqué pour plusieurs raisons.
pelleront « un délire » ou « une folie ». En réa-
lité, cette situation est très dure à surmonter.
La première est qu’il faudra attendre très
Si vous êtes dans cette situation être entouré
longtemps avant d’obtenir un visa de ré-
de personnes qui vous comprennent et vous
sidence. Dans ce cas, vous allez perdre
motivent est une force énorme.
beaucoup de temps puisqu’il faudra sans
cesse renouveler des visas assez courts.
N’oubliez pas cette phrase du célèbre en-
trepreneur Jim Rohn « You are the average
À un certain moment, vous risquez de devoir
of the five people you spend the most time
retourner en France, ce qui n’est pas forcément
with. » comprenez en français « Vous êtes la
ce que vous souhaitez. Pour ces pays, l’une des
moyenne des 5 personnes avec lesquelles
solutions sera de payer un visa.
vous passez le plus de temps »

Cela nous amène à la seconde raison : la bar-

rière financière pour obtenir certaines rési-
dences. Prenons l’exemple de la Thaïlande et « Vous êtes la moyenne
de son programme « Thaïlande Élite Visa » qui
des 5 personnes avec
coûte environ 17.000€ pour 5 ans de résidence.
Sans acheter ce visa, il sera très compliqué voir lesquelles vous passez
impossible de vous installer durablement en le plus de temps »
Thaïlande.

C’est pour cela qu’étudier les visas avant de

choisir votre pays est très important.

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D.CRITÈRE N°4 : LE COÛT DE LA VIE
Le coût de la vie peut varier énormément d’un
pays à l’autre. Bien se renseigner sur vos fu-
tures dépenses quotidiennes est également très
important. L’importance de ce critère dépendra
du montant de vos revenus.
Si vous êtes en début de parcours, et que vous
avez de faibles revenus, les seules options envi-
sageables seront alors des pays où le coût de la
vie et très faible, en comparaison avec le coût
de la vie en France. On pense par exemple à
beaucoup de pays d’Asie (Thaïlande, Indonésie,
Vietnam) mais aussi quelques pays d’Amérique
latine (Argentine, Colombie…).
Si vous avez des revenus plus importants, le
critère du coût de la vie sera moins important.
Dans ce cas, la fiscalité est selon nous un critère
bien plus important.
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E. CRITÈRE N°5 : LA FISCALITÉ
L’importance de la fiscalité dépend de votre
niveau de revenus. Si vous êtes en début de
parcours, que vous avez de faibles revenus, la
fiscalité ne sera que la cerise sur le gâteau dans
la mesure où elle influencera très peu votre ni-
veau de vie car vous serez faiblement imposé.
Cependant, si vous avez des revenus plus im-
portants, la fiscalité peut devenir un critère es-
sentiel puisqu’elle impactera directement votre
niveau de vie (votre niveau de vie ne sera pas
le même dans un pays à 50% que dans un pays
à 0%).
Dans ce cas, après avoir tenu compte des
autres critères, il faudra trouver le pays le plus
faiblement imposé pour à la fois développer
plus facilement votre entreprise mais aussi pro-
fiter de vous rémunérer de façon plus impor-
tante.

2. ÉTUDE DES VISAS DE RÉSIDENCE
Comme vous l’aurez compris, l’obtention d’un
visa de résident est un critère fondamental.
Pour vous aider, rendez-vous sur Delocaliz.fr
pour obtenir des informations sur les visas pro-
posés par de nombreux pays intéressants.
3. RÈGLES DE RÉSIDENCE FISCALE
Comment devenir résident fiscal de votre nou-
veau pays ?
Ce point est directement lié aux règles de rési-
dence fiscale évoquées dans la partie 1. Comme
nous l’avons rappelé au début, le plus important
dans une expatriation réussie, est de ne plus
être considéré comme résident fiscal français
mais résident fiscal de votre pays d’expatriation.
Pour éviter un conflit de résidence et la requa-
lification de résident fiscal français, la première
chose à faire est de ne plus respecter aucun
critère de l’article 4B du CGI.
Ensuite, pour devenir résident fiscal de votre
pays, il conviendra d’en étudier le droit fiscal
interne. Les règles de résidence fiscale sont
propres à chaque pays.
Étudions ensemble ce que prévoit la loi Esto-
nienne en ce qui concerne les règles de rési-
dence fiscale :  > La facilité et le coût pour devenir résident
Une personne est considéré comme résidente
fiscale en Estonie si elle a :
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> Une résidence permanente en Estonie,
> Si son séjour en Estonie au cours d’une
période de 12 mois dépasse 183 jours 
> O
 u s’il s’agit de fonctionnaires estoniens
envoyés à l’étranger en mission.
Une personne physique peut être réputée être
devenue résidente fiscale à compter de la
date de son arrivée en Estonie. Aux fins de la
détermination du nombre de jours, toute par-
tie d’un jour compte comme un jour complet.
On voit donc que dès lors que vous vous se-
rez installé en Estonie (que vous aurez loué
un appartement, pris un abonnement in-
ternet…), vous serez considéré comme ré-
sident permanent dans le pays et donc
résident fiscal au sens du droit Estonien. .
Dès lors que votre nouveau pays vous consi-
dérera résident fiscal, vous pourrez demander
votre certificat de résidence fiscale. Dans le cas
de l’Estonie, le certificat de résidence fiscale
pourra être demandé tres rapidement au bout
de quelques jours.
Désormais, vous connaissez les critères qui
vous permettront de choisir au mieux votre
futur pays de résidence : 
> La qualité de vie
> La communauté sur place
> Le coût de la vie
> La fiscalité
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>

N’oubliez pas de bien étudier les

visas et les règles pour devenir
résident fiscal de votre futur pays
avant de faire un choix. Pour
vous aidez, on ajoutera au fur et à
mesure des études complètes sur
plein de destinations, directement
sur notre site Delocaliz.

Maintenant que votre choix est fait

et avant de faire vos bagages pour
partir à l’aventure, on va passer par
une étape un peu moins cool mais
très importante : 

Toutes les formalités à réaliser

lors de votre expatriation.

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ÉTAPE 3 : 
LES DÉMARCHES ADMINISTRATIVES À SUIVRE

Ici, nous allons aborder une étape beaucoup moins marrante : l’administratif.

Mais cette étape est essentielle, il faut passer par là pour être tranquille par la
suite.
Nous allons donc aborder les formalités auprès des administrations françaises,
les assurances pour expatriés, le permis de conduire à l’étranger, le choix de
votre futur logement à l’étranger, le TIN et enfin l’ouverture d’un compte ban-
caire dans votre nouveau pays.

1. FORMALITÉS VIS À VIS DU SERVICE DES IMPÔTS ET AUTRES ORGANISMES

Selon votre situation personnelle et profession- > L

nelle, les formalités peuvent varier. Cependant,
la plupart d’entre vous seront concernés par les
formalités ci-dessous.
A. POUR VOTRE DÉCLARATION D’IMPÔT
La première chose à faire sera d’informer le
service des impôts dont vous dépendez de
votre départ de France. Il faudra leur indiquer
votre nouvelle adresse. Vous serez désormais
rattaché au service des impôts des non rési-
dents.
Ensuite, au niveau des déclarations d’impôt sur
les revenus, voici comment cela fonctionne : 
> L
 ’année de votre départ (imaginons un
départ le 22 février 2022), vous devez dé-
clarer pour le 31 mai 2022 vos revenus de
l’année 2021. Pour cela, vous allez compléter
la n°2042 et ses annexes si besoin. Jusque là,
rien ne change.
 ’année suivante, (donc en 2023), les choses
vont changer. Si l’on reprend le même cas,
un départ le 22 février 2022, vous aurez 2 dé-
clarations à déposer pour le 31 mai 2023. Une
première déclaration n°2042 habituelle, pour
les revenus que vous aurez perçu entre le 1er
janvier 2022 et le 22 février 2022.Puis une
seconde déclaration, la n°2042NR pour vos
revenus de source française perçus entre la
date de votre départ et le 31 décembre 2022.
> P
 our les années suivantes, vous devez
uniquement déposer une 2042NR pour
déclarer les revenus de source fran-
çaise que vous continuez à percevoir.
Conseil : Même si l’année de départ et les
années suivantes, vous ne percevez pas de
revenus de source française, déposez une
2042NR à néant pour éviter toute relance
ou contrôle de la part du service des impôts.
(Formulaire 2042 | Formulaire 2042NR)

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B. POUR VOTRE COUVERTURE SOCIALE > C

 aisses de retraite (retraite de base et re-
traite complémentaire) si vous êtes retraité
Si vous avez été salarié, fonctionnaire, indé-
et/ou si vous percevez l’allocation de solida-
pendant ou autre statut, vous avez cotisé à un
rité aux personnes âgées (Aspa)
organisme de couverture social. Lors de votre
départ, il est recommandé de les avertir afin
d’éviter d’éventuelles relances de leurs parts. 2. ASSURANCES EXPATRIÉS PATRIÉS

La santé est un sujet qui préoccupe pas mal

Voici les principaux organismes que vous les français expatriés. En effet, le système de
aurez à prévenir selon votre situation : santé français prenant en charge une grande
partie des dépenses liées à la santé (via des
> O
 rganismes chargés de votre assurance ma-
cotisations, bien sûr), nous sommes moins pré-
ladie et de votre complémentaire santé
occupés par ces dépenses en étant résident
> P
 ôle emploi si vous percevez l’allocation chô- français.
mage d’aide au retour à l’emploi (ARE) ou
l’allocation de solidarité spécifique (ASS) Cependant, en s’expatriant, les règles ne sont
plus du tout les mêmes. Il faut donc anticiper
> C
 aisse d’allocations familiales (Caf) ou Caisse
et se couvrir au mieux avant le grand départ.
de mutualité sociale agricole si vous percevez
des prestations familiales et/ou le revenu de
solidarité active (RSA)

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A. LA CFE & LES ASSURANCES PRIVÉES vous être utile. Il faut savoir qu’à l’étranger, les
lois applicables peuvent parfois être très fermes
La première option est d’adhérer à la CFE
en cas d’accident sur place.
(caisse des français à l’étranger). Cette caisse
a pour objectif de maintenir vos droits à la sé-
Par exemple, si vous provoquez un accident
curité sociale par un système de cotisation. En
pouvant engager votre responsabilité civile et
cas de dépenses liées à la santé à l’étranger, la
que vous n’êtes pas couvert, vous risquez de
sécurité sociale prendra en charge une partie
devoir rembourser la totalité des frais liés à cet
des dépenses.
accident.LE P
E
Le coût varie en fonction de votre situation
mais si vous avez moins de 30 ans et que vous 3. LE PERMIS DE CONDUIRE
êtes seul, cette assurance ne vous coûtera pas
Autre point très important : pouvoir conduire à
plus de 70€ par mois. Pour en savoir plus, ren-
l’étranger.
dez-vous sur leur site.

Si vous vous expatriez en Europe :

La CFE a également des accords avec des assu-
rances privées, afin de proposer des packages
Votre permis français vous permettra de cir-
complets qui prendront en charge une grande
culer librement sans avoir besoin de faire une
partie de vos dépenses de santé.
quelconque démarche.

Pour un package complet, comptez envi-

Si vous vous expatriez en dehors de
ron 100€ par mois pour une personne seule
l’Europe : 
de moins de 30 ans. Pour en savoir plus, ren-
dez-vous ici.
Beaucoup pensent qu’une simple demande de
permis de conduire international suffira pour
Enfin, si vous ne souhaitez pas passer par la
pouvoir conduire à l’étranger mais ce n’est pas
CFE, il existe également des offres faites par
le cas. Si vous comptez vous installer sur le long
des assurances privées. Pour comparer les as-
terme, il faudra obtenir un permis local.
surances privées, vous pouvez utiliser ce com-
parateur.
Si votre pays d’expatriation à conclu un ac-
cord avec la France, il sera possible de conver-
tir votre permis français en permis local. En
B. LES ASSURANCES RESPONSABILITÉ
l’absence d’accord, vous devrez repasser les
CIVILE
épreuves du permis de conduire dans votre
pays d’expatriation.
C’est souvent une assurance que l’on oublie,
mais qui en cas de problème peut clairement

19

4. LES LOGEMENTS
Trouver un logement où vous vous sentirez bien
sera une étape cruciale lors de votre expatria-
tion.
Voici les étapes pour trouver le logement qui
vous correspond :  sur le marché local. Attention quand même
ETAPE 1 : FIXER SES CRITÈRES
DE RECHERCHE
Les critères essentiels seront : 
> Votre budget maximum (en incluant les
charges : eau, électricité…)
> Le nombre de mètres carrés minimum
> Le nombre de chambre
> La proximité avec les transports
ETAPE 2 : SE RENSEIGNER SUR
LA VILLE LES QUARTIERS
D’un quartier à l’autre, la vie dans une ville peut
être totalement différente. Alors, que recher-
chez vous : du calme, des bars en bas de chez
vous ?
Prenez le temps de bien vous renseigner
sur chaque coin de la ville pour trouver ce-
lui qui correspond le mieux à vos attentes.
ETAPE 3 : BIEN RECHERCHER
SON LOGEMENT
Voici 3 techniques pour rechercher un loge-
ment : 
20
www.delocaliz.fr
> APPELER DES PROFESSIONNELS
LOCAUX (AGENTS IMMOBILIER…)  
Méthode classique certe, mais efficace. Si
vous tombez sur un professionnel sympa-
thique, il va vous aider à trouver votre lo-
gement et vous apportera son expérience
de ne pas tomber sur un professionnel peu
scrupuleux prêt à vous faire louer n’importe
quoi. Au moindre doute, passez votre chemin.
> SE RENDRE SUR LES SITES D’ANNONCES
LOCALES 
C’est la méthode avec laquelle vous au-
rez le plus de choix. Gare cependant aux
nombreuses escroqueries classiques qu’il
existe sur ces sites. Si le prix est trop bas,
fuyez, il y a forcément un lézard. Si les pho-
tos sont trop belles pour être vrai, passez
votre chemin aussi. Également, n’envoyez
jamais d’argent sans avoir vu le logement.
> REJOINDRE DES GROUPES FACEBOOK, DES
FORUMS 
C’est selon nous la meilleure technique, si
vous ne connaissez personne sur place. Pour-
quoi ? Parce que les expatriés aiment vrai-
ment s’aider entre eux. Ils ont tous connu
les mêmes “galères” lors de leurs arrivés.
Ils prendront un véritable plaisir à vous ai-
der dans vos recherches et à vous conseiller.

ETAPE 4 : PAIEMENT DU LOYER
 Dans certains pays, les “traditions” en matière
de paiement du loyer ne sont pas forcément
les mêmes qu’en France.  Nous Français, avons
l’habitude de payer notre loyer en début de
mois.
Si vous partez à Dubaï, par exemple, il y a des
chances qu’une année de loyer vous soit de-
mandée d’avance. Même si cette tendance est
en train de changer depuis le COVID 19 et la
baisse de la demande sur le marché locatif Du-
baïote.
Delocaliz Tips : Nous vous conseillons
de commencer dans un logement en courte
durée (AirBnB, Agoda…) pour le début.
Cela vous permettra de vous acclimater à
votre nouveau lieu de résidence, à visiter les
quartiers, à rencontrer des expatriés (dans un
espace de coworking par exemple), qui vous
donneront des conseils.
Après quelques semaines qui certes, vous
coûteront un peu plus chère, vous trouverez
forcément le logement idéal au meilleur prix.
IR VOTRE TIN
5 - OBTENIR VOTRE TIN
Cette étape facultative dépendra du pays
dans lequel vous allez vous expatrier.
Le TIN (Tax Identification Number) est un
identifiant fiscal permettant à votre pays de
résidence de vous identifier en tant que contri-
buable dans le pays. Il permet notamment de
21
www.delocaliz.fr
payer vos impôts dans votre nouveau pays de
résidence.
Il est possible que dans certains pays, il n’existe
pas de TIN (les pays où il n’y a pas d’impôt),
d’où le fait que cette étape soit facultative. Pour
obtenir un TIN, il faudra s’adresser aux autorités
fiscales de votre nouveau pays si vous souhai-
tez faire la demande ou déléguer cette tâche
à un prestataire pour l’obtenir plus facilement.
COMPTE BANCAIRE PERSONNEL
6 - COMPTE BANCAIRE PERSONNEL
L’ouverture d’un compte bancaire à l’arrivée
de votre nouveau pays est aussi une étape
indispensable. En effet, conserver un compte
bancaire et une carte bancaire française n’est
clairement pas la meilleure solution, surtout si
vous partez dans un pays ou la monnaie locale
n’est pas l’euro.
De plus, nous y voyons un certain risque de
fragiliser votre résidence fiscale.
On s’explique : lorsque vous vous expatriez et
devenez résident fiscal d’un nouveau pays,
vous ne devez plus répondre aux critères de
l’article 4B du CGI. Or, un français expatrié qui
conserverait un compte bancaire en France,
avec une grosse partie de ses avoirs financiers,
pourrait conserver le centre de ses intérêts éco-
nomiques en France et déclencher un des cri-
tères de la résidence fiscale.
Un conflit de résidence pourra donc avoir lieu,
il se réglera par une convention fiscale inter-
nationale.
 www.delocaliz.fr

Voici quelques conseils pour choisir la bonne
banque à l’étranger :
> Analyser la réputation de la banque et sa
solidité : il faut éviter d’ouvrir un compte dans
une banque “boiteuse”. Même si les clôtures
de banques sont rares, il vaut mieux avoir un
compte dans une banque leader du pays.
votre carte en quelques clics pour effectuer des
paiements et retrait sans frais à l’étranger.
Désormais, vous connaissez toutes les forma-
lités à réaliser pour votre expatriation. Respec-
tez bien chacune d’elle, pour éviter d’avoir à
repasser en France pour régler des soucis qui
auraient pu être évités.

> Analyser la politique tarifaire de votre
banque : il faut comparer les coûts d’ouver-
ture, de tenue de comptes, de clôture, de re-
trait d’espèces. Il faut également s’intéresser
aux frais d’émission des cartes bancaires et
aux frais pour effectuer des virements inter-
nationaux.
> Si vous avez des projets d’achat immobi-
liers dans le pays, il sera également judicieux
de vous renseigner sur la possibilité de finan-
cement par la banque et les conditions ban-
caires.
Delocaliz Tips  : Pour éviter les frais ban-
caires à l’arrivée dans votre nouveau pays.
Nous vous conseillons d’opter pour Revolut (An-
gleterre) ou N26 (Allemagne) dès aujourd’hui.
Vous pouvez souscrire gratuitement et obtenir
Voici un résumé de ce qu’il faut faire :
> Faire vos déclarations auprès du services
des impôts
> Prévenir les organismes de couverture so-
ciale de votre départ (pôle emploi…)
> Souscrire aux assurances pour expatriés
dont vous avez besoin (santé…)
> Se renseigner sur la transformation de
votre permis français en permis local
> Se renseigner sur les logements, grâce à
tous les TIPS que l’on vous a donné
> A l’arrivée dans votre nouveau pays, de-
mander votre TIN si besoin
> A l’arrivée dans votre nouveau pays, ouvrir
un compte bancaire personnel

Maintenant que vous avez bien

pris note de toutes les formalités
à réaliser, on va faire

fonctionner votre business

depuis l’étranger !
22
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Dans cette seconde partie, nous allons

vous présenter les étapes nécessaires
à la structuration de votre entreprise à
l’international : Comprendre les fonda-
mentaux des sociétés offshore et choisir
sa forme de société offshore.

ÉTAPE 4 :
COMPRENDRE CE QUE SONT LES SOCIÉTÉS OFFSHORE

Si vous avez bien suivi cet Ebook, vous aurez
compris qu’il faut éviter de garder une société
en France quand on s’expatrie.
Donc avant de vous expatrier étudiez votre
structuration !
Pour faire fonctionner une entreprise à l’inter-
national, on utilise souvent une société offshore
(mais nous verrons que ce n’est pas toujours la
meilleure solution).
Pour que vous sachiez tout sur les sociétés
offshore, nous allons commencer par vous
présenter la notion, puis les différents régimes
fiscaux de ces dernières et enfin on vous pré-
sentera un cas concret d’une grave erreur qui
est faite sur internet, à propos de la taxation
des sociétés offshore.
1. LA SOCIÉTÉ OFFSHORE
Le terme anglais offshore se définit comme “en
dehors des côtes” ou “vers le large”.
On peut définir la société offshore comme une
société ayant été créée à l’étranger, son pro-
priétaire n’étant pas résident dans le lieu où il
l’a créé.  Par exemple, une société offshore peut
être une société française, si votre pays de rési-
dence n’est pas la France.
Cependant, toutes les formes de sociétés
offshore ne se valent pas, certaines sont plus
intéressantes que les autres. Nous vous présen-
terons quelques formes de sociétés offshore
intéressantes dans l’étape 5.
A. CRÉER UNE SOCIÉTÉ OFFSHORE, EST-
CE LÉGAL ? 

Le terme “société offshore” fait parfois un

1. LA SOCIÉTÉ OFFSHORE peur. En effet, de nombreuses affaires d’éva-
sion fiscale, comme les Panama papers ou les
Pandora papers, pointent du doigt les sociétés
offshore.

23
structurer
2 : Se
Partie
 www.delocaliz.fr

En fonction de votre pays de résidence et du type de

business que vous réalisez, il faudra faire un choix :

Société Locale Société Offshore

Contrairement à ce que beaucoup de per- B. POURQUOI CRÉER UNE SOCIÉ-

sonnes pensent, la création d’une société TÉ OFFSHORE OU LOCALE ? 
offshore est parfaitement légale. Qu’elle soit
Si vous êtes entrepreneur français, vous exer-
située en Europe (comme une OÜ Estonienne)
cerez forcément avec une structure fran-
ou hors de l’Europe (comme une LLC aux Etats-
çaise : micro-entreprise, société (SAS, SARL…).
unis), dans quasiment tous les pays, il est légal
Vous avez donc accès à un compte bancaire,
de détenir une société étrangère.
à des processeurs de paiement pour encaisser
C’est plutôt l’utilisation qui est faite des socié- vos clients.
tés offshore qui est remis en cause. En effet, la
Maintenant que vous avez fait le choix de par-
détention d’une société offshore entraîne des
tir, il est risqué de conserver une entreprise en
obligations que le détenteur n’est pas censé
France.
ignorer. Cette société ne doit pas servir à frau-
der le fisc local.
En effet, en conservant une société en France,
vous conservez des intérêts économiques en
Il y a un certain nombre de notion à comprendre
France. Cela pose problème car vous vous ex-
avant de créer une société offshore
posez à un potentiel conflit de résidence entre
> La notion d’établissement stable votre nouveau pays et la France. Ce potentiel
conflit vous obligera à être bien plus viligeant
> La notion de transparence fiscale en « blindant » votre résidence fiscale.

> La notion d’opacité

> Les règles SEC (sociétés étrangère contrô-
lées), également appelée CFC (controlled
foreign company)
Si vous avez la possibilité de le faire, le plus
simple est d’éviter se conflit en cloturant votre
entreprise en France.
Il vous faudra vous poser la question : 

24
 www.delocaliz.fr

pays où Stripe est disponible. Pour le moment

CRÉER UNE SOCIÉTÉ OFFSHORE OU seul 47 pays sont admis.
CRÉER UNE SOCIÉTÉ LOCALE ?
> VOUS FAIRE BÉNÉFICIER D’UN RÉGIME FIS-
CAL ADAPTÉ À VOTRE SITUATION.
Pour faire votre choix, il faudra se baser sur
plusieurs critères. En effet, votre société de- Les sociétés peuvent être taxées de 2 façons : à
vra :  l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu.

> VOUS PERMETTRE D’ACCÉDER À DES OP-

TIONS BANCAIRES FIABLES.
La problématique de la fiabilité des banques
est récurrente si vous résidez dans un pays
peu développé. En effet, il est probable que les
banques locales soient peu fiables, que les frais
de tenue de comptes soient très élevés ou que
les banques refusent tout simplement l’ouver-
ture d’un compte à un étranger.
En l’absence de compte bancaire pour votre
entreprise, vous vous retrouverez bloqué pour
mener à bien votre activité.
Choisir d’incorporer sa société dans un pays où
les banques sont fiables, peu coûteuses et dans
l’idéal, offrent des possibilités de financement
est indispensable à la croissance de votre en-
treprise à l’étranger.  société offshore est bien sûr une évidence.
En fonction de votre lieu de résidence et des
règles en matière de fiscalité locale, il faudra
faire le choix entre le régime fiscal le plus avan-
tageux. On abordera ce sujet plus largement
dans la prochaine partie.
> VOUS PERMETTRE D’ACCÉDER À DES PRO-
CESSEURS DES MARKETPLACES
Pour les e-commerçants qui vendent sur les
marketplaces, l’accès aux marketplaces peut
être un véritable casse-tête.
En effet, prenons l’exemple d’un e-commerçant
qui s’installe dans un pays exotique et qui avait
une société française qu’il compte clôturer.
Si les sociétés de son nouveau de pays de ré-
sidence ne sont pas acceptées sur les market-
places, comment faire ? Dans ce cas, créer une

> VOUS PERMETTRE D’ACCÉDER À DES PRO-

CESSEURS DE PAIEMENTS. 2. FISCALITÉ DE LA SOCIÉTÉ OFFSHORE

Si vous réalisez votre activité ou même une

L’accès aux processeurs de paiements comme
partie de votre activité dans un pays, au tra-
Stripe, permettant d’encaisser des cartes ban-
vers d’une société offshore, il sera essentiel de
caires (Visa, Mastercard…) ou Paypal, n’est pas
déterminer si cette activité est taxable dans ce
automatique pour toutes les sociétés. Dans
pays.
certains pays, ces processeurs de paiement ne
sont souvent pas disponibles. Voici la liste des

25

A. LA NOTION D’ÉTABLISSEMENT STAB-
LE (POUR LES SOCIÉTÉS OPAQUES)
La présence ou non d’un établissement stable
permettra de trancher dans quel pays la
taxation du profit aura lieu.
La notion d’établissement stable n’est pas la
même dans tous les pays. Il existe même des
pays où cette notion n’existe pas (les émirats,
par exemple).
En droit français, pour déterminer l’existence
ou non d’un établissement stable sur le terri-
toire, il faut se référer à la notion “d’entreprise
exploitée en France”. Ainsi, un établissement
stable sera déterminé dans le cadre de l’exer-
cice d’une activité réalisée à titre habituel en
France, quand un seul des trois critères ci-des-
sous est rempli :
> L’exploitation d’un établissement en France
> La réalisation en France d’opérations par
l’intermédiaire d’un représentant dépendant
> La réalisation d’opérations formant un cy-
cle commercial complet.
Chacun de ces critères demandent bien sûr un
approfondissement.
Dans le cadre d’une expatriation, si vous exer-
cez votre activité à partir d’un pays (la Thaï-
lande par exemple), au travers d’une société
offshore (une LTD HK par exemple), il faudra
donc vous référer à la convention fiscale entre
la Thaïlande et Hong Kong pour déterminer, en
fonction de votre situation, le lieu de taxation
26
www.delocaliz.fr
de votre activitée.
B. LA FISCALITÉ DES SOCIÉTÉS
OFFSHORE TRANSPARENTES
Le régime de transparence, également appe-
lée parfois «translucidité» est un régime fiscal
particulier applicable à certaines sociétés. Ces
sociétés auront une existence juridique mais
seront ignorées au niveau de la fiscalité des
entreprises.
Concrètement, une société soumise au régime
de la transparence fiscale verra son bénéfice
taxé “entre les mains” de son propriétaire. En
d’autres termes, le bénéfice de cette société
sera soumis à l’impôt sur les revenus.
Ces sociétés sont donc intéressantes au niveau
d’une structuration internationale. En effet, cer-
tains pays (comme les Emirats par exemple)
n’appliquent pas d’imposition sur les revenus.
De ce fait, avec une société offshore soumise
au régime de la transparence fiscale, vous
pourrez être totalement exempté d’impôt sur
votre activité.
Exemple de société offshore transparente fis-
calement : la LLC américaine et la LLP anglaise.
 www.delocaliz.fr

C. LA FISCALITÉ DES SOCIÉ- effet, si vous exercez dans un pays par l’inter-
TÉS OFFSHORE OPAQUES médiaire d’un établissement stable, il faudra
analyser les règles comptables et fiscales appli-
On parle d’opacité puisque les sociétés font
cables dans ce pays pour savoir comment sera
écran entre le droit fiscal et les associés. Cela
déterminé le bénéfice taxable et à quel taux.
ne signifie pas que les associés ne paieront pas
d’impôt, mais plutôt que la taxation aura lieu au
Exemple de société offshore transparente fis-
niveau de la société.
calement : la LTD hongkongaise et la LTD an-
glaise.
En d’autres termes, c’est la société elle-même
COMMISE PAR CERTAINS WEB ENTRE
qui sera soumise à l’impôt. C’est pour cela qu’on 3. LA GRAVE ERREUR COMMISE PAR
parle d’impôt sur les sociétés dans le cadre CERTAINS WEB ENTREPRENEUR
d’une société opaque.
A la fin de chaque exercice comptable, un béné-
Si vous vous intéressez à l’expatriation, vous avez
fice comptable sera déterminé selon les règles
dû tomber sur certaines vidéos Youtube vous pré-
comptables applicables. C’est ce bénéfice qui
sentant des montages soit disant légaux pour
sera imposable au taux d’impôts sur les socié-
être à 0% d’imposition.
tés applicables.

Parmi ces montages on retrouve souvent ce-

Il est important de comprendre qu’une société
lui-ci : LLC américaine + résidence dans un pays
offshore opaque ne sera pas forcément sou-
à taxation territoriale = 0% d’impôt.
mise à la fiscalité de son pays de création. En

27

Une LLC américaine au Panama
Mais pourquoi est-ce totalement faux ?  Ce principe est général, certaines activités
Une LLC américaine est une société transpa-
rente fiscalement, cette notion a été dévelop-
pée ci-dessus. Cette LLC est ignorée d’un point
de vue fiscal, son bénéfice est taxée entre les
mains de ses associés.
Les pays à taxation territoriale ne taxe pas les
revenus de sources étrangères. Cela signifie
par exemple que si vous êtes actionnaire d’une
société (dans laquelle vous n’exercez aucune
activité), les dividendes que vous recevez ne
seront pas taxés dans votre pays à taxation
territoriale.
Certains ont fait un raccourci : réaliser son ac-
tivité en ligne (prenons l’info-preneuriat), avec
une LLC américaine, depuis un pays à taxation
territoriale (prenons le Panama), n’entraînera
aucune imposition.
Cependant, cette activité est réalisée depuis le
Panama : vos vidéos y sont tournées, vos fun-
nels y sont créés, les décisions y sont prises.
En général, le management est fait depuis le
Panama. L’activité est donc réalisée depuis le
Panama.
En vertu du code des impôts Panaméen, les
particuliers (donc les personnes réalisant leur
activité via une LLC américaine transparente)
doivent considéré comme revenu brut le revenu
total tiré de leurs activités exercées sur le terri-
toire panaméen.
28
www.delocaliz.fr
peuvent être exonérées d’impôts. Mais dans le
cadre de l’info-preneuriat, aucune exonération
n’est prévue. De ce fait, le bénéfice de LLC sera
taxé à l’impôt sur les revenus Panaméens.
Pour mieux comprendre le problème, prenons
un exemple de Pierre, un infopreneur expatrié et
résident fiscal au Panama. Son activité consiste
à créer des formations vidéos, qu’il vend ensuite
à sa communauté via toutes sortes de méthodes
marketing qu’il mène derrière son ordinateur à
Panama.
En vertu du code fiscal panaméen, “Les ci-
toyens et les résidents sont imposés sur les
revenus provenant de sources panaméennes”.
Dans la mesure où les vidéos ont été tournées
au Panama, le marketing a été réalisé depuis le
Panama, les revenus générés par cette activi-
té doivent être entendus comme des “revenus
provenant de sources panaméennes” au sens
de la législation fiscale de ce pays, bien que ses
clients se trouvent en France.
Ce dernier a réalisé sur l’année 2021, 100 000$
de bénéfices qu’il a encaissés sur le compte
bancaire de sa LLC américaine.
Il devra donc reporter les revenus issus de son
activité sur sa déclaration de revenus pana-
méennes et sera soumis au barème progessif
de l’impôt sur les revenus soit : 

> De 0$ à 11.000$ : 0%
> De 11.000$ à 50.000$ : 15%
> Au delà de 50.000$ : 25%
Dans ce cas une imposition de 100.000$ :
> De 0$ à 11.000$ : 0€
> De 11.000$ à 50.000$ : 39.000*15% = 5.850$
> De 50.000$ à 100.000$ : 50.000*25% =
12.500$
> Soit un total de 18.350$ (soit 18,35% d’impo-
sition effective)
Désormais, vous avez compris qu’une société
offshore n’est pas un outil pour frauder mais
juste une société créée dans un pays différent
de celui de votre pays de résidence. Il est donc
tout à fait légal de créer une société offshore.
N’oubliez pas que dans certains cas, la créa-
tion d’une société locale est plus intéressante
qu’une société offshore (Malte, Estonie…).
Maintenant que vous êtes des pro sur
les sociétés offshore, on va vous aider
dans votre choix en vous présentant
plusieurs formes de sociétés !
29
www.delocaliz.fr
Par contre, si vous partez dans un pays comme
Bali, une société locale ne vous permettra pas
de faire du business en Europe (banques ins-
tables, très chers, pas de processeur de paie-
ment disponible…)
Une société offshore vous permettra donc de
faire fonctionner votre entreprise à l’étranger :
> Vous accéderez à des options bancaire
fiables
> Vous accéderez à des processeurs de paie-
ment (Stripe, Paypal…)
> Vous bénéficiez d’un régime fiscal adaptée
à votre situation
> Vous accéderez aux marketplace (Amazon,
Cdiscount…)
Attention à la nuance entre société transpa-
rente et société opaque :
> Les sociétés transparentes ne sont pas
taxéES, c’est leurs membres qui l’est
> Les sociétés opaques sont soumises à
l’im- pôt sur les sociétés et sont soumises aux
règles d’établissement stable.
 www.delocaliz.fr

ÉTAPE 5 : 
CHOISIR SA FORME DE SOCIÉTÉ OFFSHORE

Une fois que vous avez compris les règles de

fonctionnement de la société offshore, il faut
choisir la forme qui vous correspond le mieux
selon votre lieu de résidence et le type de bu-
siness que vous faites.
Ici, nous allons te présenter la LLC américaine,
la LLP anglaise, la HongKong Limited et enfin
vous donner d’autres options intéressantes.
L’acronyme LLC, Limited Liability Company, est
traduit en français par compagnie à responsa-
bilité limitée. Elle permet de prémunir la respon-
sabilité de ses propriétaires qui ne pourront pas
voir leur responsabilité personnelle entraînée
en cas de faillite.
1. LA LLC AMÉRICAINE
A. AVANTAGES DE LA LLC AMÉRICAINE
> SES COÛTS DE CRÉATION ET DE MAINTE-
NANCE FAIBLES
Outre sa fiscalité, la LLC se distingue des autres
sociétés offshore par ses coûts de création et
de maintenance extrêmement faibles. En fonc-
tion de l’État qui sera choisi, les coûts de créa-
tion se montent à environ 200$ environ et sa
maintenance annuelle varie entre 400$ et 500$.

30

> L’ANONYMAT DES PROPRIÉTAIRES
En fonction de l’État que vous choisirez, vous
pourrez jouir d’un certain anonymat. En effet,
certains États ne rendent pas public le registre
des propriétaires de société. Cet anonymat en
d’autant plus marqué que les États-Unis ne sont
pas signataires du CRS.
Cependant, sachez que la France et les USA
ont signé la loi “FATCA” en 2013 pour renforcer
l’échange automatique d’informations. Il n’est
donc en aucun cas envisageable d’utiliser une
LLC pour dissimuler des informations au fisc
français.
> LES NOMBREUSES ACTIVITÉS POUVANT
ÊTRE EXERCÉES
Au sein d’une LLC, il est possible d’effectuer une
grande multitude d’activité comme les activités
de freelance, le e-commerce, le dropshipping,
l’info-preunariat, contrairement à de nom-
breuses sociétés offshore comme au Beliz ou
les sociétés ne sont pas fonctionnelles.
«De plus, Les LLC ont
plutôt bonne réputation
à travers le monde,
il sera donc très simple
d’établir des
relations de confiance
avec vos partenaires. »
31
www.delocaliz.fr
> L’ACCÈS AUX BANQUES AMÉRICAINES
C’est également un énorme avantage qu’offre
la LLC. En effet, vous aurez accès à de nom-
breuses banques aussi bien des fintech que des
banques physiques aux USA. On peut égale-
ment ajouter que les LLC donnent accès aux
meilleures cartes de crédit du monde.
Par exemple, dans certaines banques vos dé-
penses ne seront pas décomptées de votre
compte bancaire avant 90 jours. De plus, cer-
taines cartes de crédit offrent des cashback
assez élevés sur l’ensemble de vos achats.
B. LES INCONVÉNIENTS DE
LA LLC AMÉRICAINE
> L’ACCÈS AUX FINANCEMENTS
C’est un point noir si vous êtes propriétaires
d’une LLC et que vous n’êtes pas résident
américain. En effet, l’accès aux financements
est parfois compliqué. Néanmoins, il n’est pas
totalement prescrit, c’est pourquoi, s’entourer
des bonnes banques dès le départ est un atout
indéniable.
> LES COÛTS DE CERTAINS ÉTATS
Dans certains États, les coûts de création et de
maintenance peuvent vite s’avérer très élevés.
Néanmoins, il vous suffit d’être assez renseigné
pour faire le choix du bon État afin de réduire
ces coûts.

C. LA FISCALITÉ APPLICABLE
AUX LLC AMÉRICAINE
> LA NOTION DE NRA (NONRESIDENT ALIEN)
L’acronyme NRA se traduit en français par
“Etranger non résident”.
Pour être qualifié de la sorte, il ne faut pas être
dans l’un des 3 cas suivants :  Ce sera le cas de la majorité d’entre vous,
> Être citoyen américain
> Être résident américain (titulaire de la carte
verte)
> Passer suffisamment de temps sur le terri-
toire Américain pour réussir son SPT (Test de
présence substantielle)
Il est essentiel, pour pouvoir bénéficier de la
fiscalité avantageuse de la LLC, de ne pas être
dans l’un de ces 3 cas. Il faut également préci-
ser que les règles pour réussir son test de pré-
sence substantielle sont très strictes, même si
vous passez peu de temps aux USA au cours
d’une année, il est possible de cocher cette
dernière case. Il faut donc l’avoir en tête avant
chaque voyage aux USA.
> LA NOTION DE ETBUS (ENGAGED IN A
TRADE OR BUSINESS IN THE US)
La notion de ETBUS se traduit en français par
“Exercer une activité ou du commerce aux
Etats-Unis”.
Cette qualification permettra de connaître le
régime fiscal applicable à votre LLC.
32
www.delocaliz.fr
Pour être considéré comme ETBUS, il faut avoir
une présence physique aux USA (bureaux, sala-
riés). Cependant, faire du e-commerce sur le sol
américain, en s’approvisionnant depuis la Chine
par exemple, ne fera pas de vous un ETBUS.
> LA FISCALITÉ DE VOTRE LLC EN TANT QUE
NRA ET NON-ETBUS
qui exercez via une LLC. C’est dans ce cas que
vous serez à 0% d’imposition aux USA. Votre
LLC ne sera pas soumise au barème d’imposi-
tion sur les sociétés.
La LLC étant une société de personne, la taxa-
tion interviendra dans le pays où vous établis-
sez votre résidence fiscale.
D. QUEL COMPTE BANCAIRE CHOI-
SIR POUR VOTRE LLC AMÉRICAINE ?
FINTECH : TRANSFERWISE
WiseBank est une fintech anglaise leader du
marché de la néo-banque avec pas loin de 9
millions de clients.
Les avantages de TransferWise :
> Taux de change faible
> Ouverture d’un compte professionnel en 48
heures sans se déplacer
> Carte de débit international
> Virements bancaires internationaux instan-
tanés
> Interface hyper interactive
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FINTECH HYBRIDE : MERCURY F. DOCUMENTS NÉCESSAIRES POUR

OUVRIR VOTRE COMPTE BANCAIRE
Mercury est une fintech hybride, car elle est ba- PROFESSIONNEL AUX USA
sée sur une banque physique appelée Evolve
Bank & Trust qui existe depuis 1925. De ce fait, Pour ouvrir un compte bancaire professionnel
elle est régulée par la FDIC (Federal Deposit dans une banque en ligne (Fintech ou hybride),
Insurance Corporation) qui est l’organisme vous aurez besoin des documents suivants : 
américain qui garantit les dépôts bancaires.
Mercury est l’une des plus grosses banques en > Votre EIN
ligne américaine.
> Les documents de votre société (Statement
of organizers et Filed Articles)
Les avantages de Mercury :
> Un justificatif de domicile (votre adresse
> Garantie de vos dépôts à hauteur de 250
aux USA)
000$
> Un passeport
> Ouverture d’un compte professionnel en 24
heures sans se déplacer

> Carte VISA au nom de votre LLC

> Interface hyper interactive

BANQUE PHYSIQUE : BANK OF AMERICA

Bank of America est la deuxième plus grosse

banque des USA, mais elle est la plus connue à A LLP ANGLAISE
travers le monde. En effet, elle dispose de suc-
cursales en Europe et au Moyen-Orient.
En choisissant Bank of America, vos dépôts
n’ont bien sûr rien à craindre, vu la puissance
de cette banque.

S’agissant d’une banque physique, il faudra

vous rendre dans une agence physique directe-
ment aux USA. Vous pourrez vous rendre dans
n’importe quelle agence aux USA. C’est une
bonne occasion d’aller passer quelques jours
à Miami.

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Le Royaume-Uni est la 6e
puissance économique mondiale.
2. LA LLP ANGLAISE
La LLP (Limited Liability Partnership), se traduit
par le français société en nom collectif à res-
ponsabilité limitée.
Cette société permet à ses propriétaires de
limiter leur responsabilité, qui ne pourra pas
être engagée en cas de faillite.
A. AVANTAGES DE LA LLP ANGLAISE
> LA BONNE RÉPUTATION DES SOCIÉTÉS
ANGLAISES
Le Royaume-Uni est la 6e puissance écono-
mique mondiale. Même si le Brexit n’a pas joué
en la faveur de son rayonnement mondial, il
reste à ce jour un groupement de pays extrê-
mement puissant et respecté. De ce fait, possé-
der une société Anglaise sera un très bon atout
pour faire du commerce et développer votre
business.
> LES COÛTS DE CRÉATION FAIBLES ET LA
SIMPLICITÉ ADMINISTRATIVE
Les coûts de création des sociétés anglaises
sont parmi les plus faibles derrière les LLC
américaines. De plus, toutes les démarches de
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création et de maintien d’une LLP peuvent se
faire en ligne. Il faut à peine quelques heures
pour créer sa société et obtenir les documents
officiels.
> LA RESPONSABILITÉ LIMITÉE DES ASSO-
CIÉS
C’est une condition essentielle lorsque vous
créez une société offshore. En effet, avec ces
structures, vous ne risquez pas d’engager votre
patrimoine personnel si vous êtes un jour dé-
faillant.
> L’ACCÈS AUX PROCESSEURS DE PAIEMENT
ET AUX MARKETPLACES
C’est l’une des raisons essentielles du choix
d’une LLP anglaise. En effet, vous aurez la pos-
sibilité d’accéder à de nombreux processeurs
de paiements que n’offrent pas les autres so-
ciétés offshore.
De plus, si vous encaissez la majorité de votre
chiffre d’affaires via un processeur de paiement
comme Stripe, les frais seront beaucoup moins
élevés qu’avec une LLC américaine.

B. INCONVÉNIENTS DE
LA LLP ANGLAISE
> L’ABSENCE D’ANONYMAT
L’un des inconvénients fondamentaux de pos-
séder une LLP anglaise est l’absence totale
d’anonymat. En effet, il est possible de retrou-
ver les bénéficiaires d’une société anglaise en
quelques clics. Si vous souhaitez rester ano-
nyme, l’Angleterre ne sera pas la meilleure op-
tion.
> L’ANGLETERRE EST SIGNATAIRE CRS
En plus d’une absence d’anonymat, l’Angleterre
est signataire du CRS. Cela signifie qu’elle com-
munique de façon automatique aux autorités
de votre pays de résidence les informations de
vos comptes bancaires, si votre pays de rési-
dence est signataire. Cependant, bien qu’elle
soit signataire CRS, l’objectif n’étant pas de
créer une société offshore pour se retrouver
dans l’illégalité, l’échange automatique des
données n’est pas un problème si vous respec-
tez les règles.
C. FISCALITÉ APPLICABLE
AUX LLP ANGLAISE
Comme la LLC américaine, la LLP anglaise est
transparente fiscalement. Cela signifie que vous
n’aurez aucun impôt sur les sociétés à payer en
Angleterre. Cela signifie également que vous
serez taxé dans votre pays de résidence, si im-
pôt sur le revenu il y a dans ce dernier.
D. QUEL COMPTE BANCAIRE CHOI-
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SIR POUR VOTRE LLP ANGLAISE
FINTECH : TRANSFERWISE
WiseBank est une fintech anglaise leader du
marché de la néo-banque avec pas loin de 9
millions de clients.
Les avantages de TransferWise :
> Taux de change faible
> Ouverture d’un compte professionnel en 48
heures sans se déplacer
> Carte de débit international
> Virements bancaires internationaux instan-
tanés
> Interface hyper interactive
BANQUE PHYSIQUE : HSBC (HONGKONG
AND SHANGHAI BANKING CORPORA-
TION)
Majoritairement présente en Asie, la HSBC est
implantée au Royaume-Uni depuis de nom-
breuses années.
En effet, son siège social est situé à Londres
depuis 1993. Malgré sa renommée internatio-
nale, la HSBC apparaît très souvent dans des
scandales financiers que ce soit avec les Pa-
nama Papers ou avec les cartels de drogues
mexicains.
La HSBC est connue pour travailler fréquem-

ment avec les non résidents, vous n’aurez pas
de mal à ouvrir un compte bancaire directe-
ment dans une agence en Angleterre. Cepen-
dant, les délais d’ouverture sont assez longs et
il n’est pas possible d’ouvrir un compte multi
devises immédiatement après l’ouverture.
BANQUE PHYSIQUE : BARCLAYS
Barclays est l’une des plus grosses banques
Anglaises avec une capitalisation de plus de
30,000 millions de livres.
Elle est présente outre manche depuis plus de
300 ans, sa solidité et sa liquidité ne sont plus
à prouver.
La Barclays est également connue pour faci-
liter l’accès à des comptes bancaires aux non
résidents. Pour cela, il faut se rendre dans l’une
des nombreuses agences bancaires présentes
à Londres. Nous vous conseillons Londres car
la plupart des agences ont déjà ouvert des
comptes à des non résidents.
Cependant, sachez que le délai d’ouverture
du compte peut être assez long. De plus, un
dépôt assez conséquent peut être demandé
Hong Kong est la région
numéro une en matière de
liberté économique
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36
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pour avoir un compte bancaire à la Barclays.
LA HONG KONG LIMITED
La HK LTD est une société à responsabilité de
LA HONG KONG LIMITED
droit hongkongais. Elle est très utilisée par le
e-commerçant. Pourquoi ?
Car Hong Kong est une région indépendante
de la Chine. De ce fait, si vous faites du com-
merce international, en vous approvisionnant
en Chine vous aurez accès à un réseau d’ap-
provisionnement bien plus large. Les fournis-
seurs Chinois ont l’habitude de travailler avec
des sociétés hongkongaises, il sera donc bien
plus facile d’obtenir leur confiance et d’établir
des relations sur le long terme.
A. AVANTAGES DE LA LTD
HONGKONGAISE
> LA LIBERTÉ ÉCONOMIQUE À HONG KONG
Hong Kong est depuis plus de 20 ans la région
numéro une en matière de liberté économique
et ce n’est pas prêt de changer.
La région accorde un droit absolu aux fonda-

mentaux de la liberté économique :  B. INCONVÉNIENTS DE LA LTD HONG-
> La propriété privée
> La liberté totale des mouvements des sala-
riés, des biens et des capitaux
> L’absence de contrainte sur la liberté éco-
nomique
> UNE JURIDICTION FONCTIONNELLE POUR
FAIRE DU BUSINESS
Hong Kong n’étant pas perçu comme un pa-
radis fiscal, il est très facile d’accéder à tous
les services nécessaires pour faire du business.
Vous aurez ainsi accès à plusieurs processeurs
de paiement pour encaisser vos clients (comme
Stripe). De plus, si vous vendez sur les market-
places, sachez qu’Amazon et les autres market-
places vous accepteront facilement avec une
société hongkongaise.
> D’EXCELLENTES SOLUTIONS BANCAIRES
Hong Kong propose d’excellentes solutions
bancaires. De nombreuses banques très puis-
santes y sont installées comme la HSBC. Vous
pourrez facilement accéder à un compte mul-
tidevises pour encaisser vos clients dans le
monde entier à moindres frais.
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KONGAISE
> LES COÛTS DE MAINTENANCE SONT ASSEZ
ÉLEVÉS
Le principal inconvénient est qu’il faut réaliser
chaque année un audit de vos comptes au-
près d’un professionnel. De ce fait, les coûts
de maintenance annuels peuvent être assez
élevés. La HK LTD est donc une option pour un
e-commerçant ayant déjà de solides revenus.
> L’ACCÈS AU RÉSEAU BANCAIRE COMPLI-
QUÉ
Si vous êtes non résident, accéder au réseau
bancaire peut être un parcours du combattant.
En effet, ouvrir un compte dans une banque
physique demande de se déplacer en per-
sonne et plusieurs fois. Cependant depuis peu
de temps, il existe des solutions permettant
d’accéder plus facilement au réseau bancaire.
C. FISCALITÉ APPLICABLE AUX
LTD HONGKONGAISE
Avant de détailler la fiscalité, préciseons que
la HK LTD est une société opaque. Elle est donc
soumise aux règles d’établissement stable.
Le taux d’imposition sur les sociétés à Hong
Kong est de 8,25% pour les bénéfices allant
jusqu’à 2 millions de dollars hongkongais (soit
environ 250 000 dollars) puis il passe à 16,5%
pour le reste. Ce qui fait quand même l’un des

taux d’imposition les plus faibles au monde.
Les règles de déduction des charges comp-
tables à Hong Kong sont extrêmement libres,
vous pouvez quasiment tout déduire  :  vos
costumes, vos monstres, vos voyages, vos
courses… Il est également possible de verser
des salaires en respectant certains plafonds
sans payer aucune charge.
De ce fait, il est très facile de réduire grande-
ment la base imposable pour ne payer que
très peu d’impôts.
D. QUEL COMPTE BANCAIRE CHOISIR
POUR VOTRE LTD HONGKONGAISE
FINTECH : NEAT
Alors que l’accès aux banques hongkongaises à
freiner l’implantation de beaucoup d’entrepre-
neurs dans la région, Neat a révolutionné leurs
accès en lançant sa fintech en 2015. A ce jour,
la néo-banque compte plus de 30 000 clients et
donne accès à des cartes de débit aux titulaires
de compte bancaire.
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C’est aujourd’hui la solution à privilégier pour
avoir accès rapidement à un compte bancaire
à Hong Kong et à une carte de débit.
En plus de cela, vous avez chez Neat un
compte multidevises qui vous permet
d’encaisser vos clients en Europe et aux
Etats-Unis et les taux de change propo-
sés par la fintech sont très avantageux.
BANQUE PHYSIQUE : HSBC (HONGKONG
AND SHANGHAI BANKING CORPORA-
TION)
La HSBC est une banque mondialement
connue, présente à la fois en Asie, en Europe
mais aussi aux Emirats Arabes Unis. La banque
compte pas moins de 60 millions de clients et
continue de se développer d’année en année.
Malgré cela, son nom apparaît dans de nom-
breux scandales financiers comme les Panama
Papers ou encore le trafic de drogues lié aux
cartels de drogues mexicains.
La HSBC est aussi connue pour travailler fré-
quemment avec les non résidents hongkongais
ce qui fait de cette banque le choix numéro un
pour ouvrir un compte physique à Hong Kong.
Pour ouvrir un compte à Hong Kong chez HSBC,
vous devrez faire le voyage dans la région,
notez que les délais d’ouverture des comptes
peuvent être assez longs et l’obtention d’une
carte de débit peut être un véritable parcours
du combattant.
C’est pour cela que nous vous conseillons
de démarrer par un compte chez Neat
avant d’opter pour un compte à la HSBC.
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Nous vous avons présenté les 3 sociétés
offshore les plus réputées et utilisées par les
web-entrepreneurs.
Cependant, il existe plein d’autres options, qui
selon votre situation, peuvent vous convenir.
Voici quelques exemples : 
> La LTD Anglaise : Il s’agit d’une société
opaque, donc soumise à l’impôt sur les socié-
tés en fonction du lieu d’exploitation de votre
activité. Le taux d’impôt sur les sociétés en
Angleterre est de 19%.
> La LTD Irlandaise : Il s’agit d’une société
opaque, donc soumise à l’impôt sur les socié-
tés en fonction du lieu d’exploitation de votre
activité. Le taux d’impôt sur les sociétés en
Irlande est de 12,5%.
> La OÜ Estonienne : Il s’agit d’une société
opaque, vous serez donc soumis à l’impôt sur
les sociétés en Estonie, mais uniquement sur
vos bénéfices distribués.
Voici un petit récapitulatif de chacune de ces
formes :
> La LLC américaine : c’est une société trans-
parente, qui ne coûte pas cher à créer et
à maintenir. Elle donne accès aux banques
américaines très facilement. Elle est vraiment
intéressante pour vendre aux USA.
> La LLP anglaise : c’est une société trans-
parente, qui ne coûte également pas cher
à créer et à maintenir. Même si l’accès aux
banques physiques est assez compliqué, elle
c’est la plus intéressante pour faire du bu-
siness en Europe avec des frais Stripe assez
faibles.
> La Hong Kong Ltd : c’est une société opa-
que, qui coûte assez chère en création mais
surtout en maintenance annuelle. Cepen-
dant, si vous faites du e-commerce à grande
échelle, c’est sans aucun doute une excellente
solution, il sera très simple de travailler avec
vos fournisseurs Chinois.
Alors, où on se donne rendez-vous ? 
Bali, Bangkok, Lisbonne… ?

Désormais, vous connaissez la

majorité des options
intéressantes en termes de
société offshore.
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Vous avez maintenant une partie des clés qui vous offriront votre
liberté géographique et fiscale. Beaucoup de notions ont été présentées dans
ce Ebook, nous allons donc te résumer les points qu’il faut retenir.

Comprendre les règles de résidence fiscale

C’est la base quand on s’expatrie ! Ne pas maîtriser les règles de résidence fiscale est le meilleur
moyen de faire des erreurs qui vous coûteront extrêmement cher.

Voici les étapes pour bien comprendre les règles de résidence fiscale :

> Étudiez les règles de résidence française

> Étudiez les règles de résidence de votre pays d’expatriation

> Si votre situation fait que vous êtes résident au sens du droit français et au sens du droit de
votre pays d’expatriation, consultez la convention fiscale pour comprendre comment va se ré-
soudre votre conflit de résidence.

Pour éviter tout conflit, le plus simple serait de ne plus être considéré comme résident fiscal français.

Choisissez votre pays en fonction de où vous aimez

vivre, la fiscalité n’est que la cerise sur le gâteau !

Beaucoup se disent qu’ils veulent quitter la France uniquement pour baisser leur taxe. C’est le meil-
leur moyen d’être déçu d’une expatriation ! Vous n’imaginez pas combien de jeunes entrepreneurs
font cette erreur et reviennent quelques mois après leur départ en France.

Alors pensez avant tout à votre qualité de vie et choisissez le pays qui vous fait rêver. Si vous partez
seul, choisissez un endroit où il y a une communauté, des espaces de coworking. Vous ferez des
rencontres incroyables sur place. Croyez en notre expérience, ces rencontres valent bien plus que
10% ou 20% d’impôt en moins !

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Ne négligez pas les formalités administratives avant

votre départ et à votre arrivée dans votre nouveau pays

Ne réservez pas votre billet d’avion pour partir la semaine prochaine ! Prenez le temps de bien faire
les choses, nous vous avons récapitulé toutes les formalités les plus importantes à faire donc vous
n’avez pas le droit à l’erreur !

Pensez à la structuration de votre entreprise avant de partir

Ce n’est pas une fois sur place qu’on se demande comment faire fonctionner son entreprise. Ces
décisions doivent être réfléchies et prises à l’avance. Une vraie analyse doit être faite pour faire
fonctionner son entreprise et optimiser au mieux son imposition.

Comprendre le fonctionnement des sociétés offshore

Si vous avez bien compris les règles de l’étape 4, vous en savez déjà plus que 90% des gens sur
internet. Vous n’avez plus qu’à choisir la forme de société idéale et faire exploser votre business
à l’étranger ! Ne tombez pas dans les pièges classiques en faisant des raccourcis trop simplistes,
comme nous l’avons expliqué avec le cas de la LLC au Panama.

Faites vous aider !

Vous avez pu comprendre à quel point la fiscalité n’est pas simple… Alors vous avez des questions,
vous souhaitez aller plus loin ? On est là pour vous aider !

Rendez-vous directement sur notre formulaire de contact...

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