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Garde suisse pontificale

force militaire du Vatican


Garde suisse pontificale
Cohors Pedestris Helvetiorum a Sacra Custodia Pontificis

Gardes suisses pontificaux en uniforme lors d'une réunion des anciens


gardes à Lausanne le 31 août 2013[1],[2] .
Fondation 22 janvier 1506, par le pape Jules II
Quartier-général Cité du Vatican
Saint-Siège

Commandement
Colonel Christoph Graf
Chapelain Kolumban Reichlin
Main-d'œuvre
Âges militaires 19 à 30 ans
Actifs 135
Industrie
Fournisseurs RUAG Holding AG
étrangers Armasuisse
Articles annexes
Grades colonel, lieutenant-colonel, major, capitaine, lieutenant,
sergent-major, sergent, caporal, vice-caporal,
hallebardier (équivalent à soldat)
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Garde_suisse_pontificale&action=edit&
section=0)
 

La Garde suisse pontificale (en latin : Pontificia Cohors Helvetica)


est une force militaire chargée de veiller à la sécurité du pape et
du Vatican. Elle est la dernière Garde suisse encore existante
parmi les détachements de mercenaires suisses qui servaient de
garde rapprochée et protocolaire dans différentes cours
européennes à partir du xve siècle.

Créée le 22 janvier 1506 sur l'ordre du pape Jules II, elle est
aujourd'hui l'une des plus petites armées du monde avec
135 militaires, tous citoyens suisses masculins catholiques,
devant mesurer au minimum 174 centimètres et être au
recrutement célibataires et âgés entre 19 et 30 ans.

Elle compte dans ses rangs des saints patrons Saint Nicolas de
Flüe, Saint Martin de Tours ainsi que Saint Sébastien.

Histoire
La Garde suisse a été appelée au Vatican par le pape Jules II le
21 juin 1505 quand le souverain pontife demanda à la Diète
suisse, par la voix de Peter von Hertenstein, archidiacre de la
cathédrale de Sion, de lui fournir un corps de deux cents soldats
permanent pour sa protection[3]. Les mercenaires suisses étaient
un choix naturel car ils étaient les plus réputés d'Europe.

En septembre 1505, le premier contingent de gardes suisses se


met en route pour Rome. Ils traverseront le col du Saint-Gothard à
pied, en plein hiver et reçoivent leur solde du banquier Jacob
Fugger. La date officielle de fondation de la Garde suisse
pontificale est le 22 janvier 1506, date de l'entrée d'un premier
contingent de hallebardiers organisés en compagnies
commandées par l'Uranais Kaspar von Silenen sur la place du
Peuple (Piazza del Popolo) dans la Ville éternelle.

En 1512, le pape leur accorde, au cours d'une cérémonie


grandiose, le titre de « défenseurs de la liberté de l'Église », après
qu'ils eurent sauvé le trône pontifical en se battant bravement
contre les troupes du roi de France, Louis XII.

Son action la plus mémorable et la plus significative se déroule le


6 mai 1527, lorsque cent quarante-sept des « mercenaires de
Dieu » périssent en combattant les lansquenets de Charles Quint
pour défendre l'escalier menant au tombeau de saint Pierre,
pendant que quarante-deux autres gardes suisses protègent la
fuite du pape Clément VII au château Saint-Ange (ils seront les
seuls survivants). Dès l'année qui suit cette tragédie, le 6 mai
devient la date du « serment des recrues ».

D'autres corps armés pontificaux ont existé parallèlement dans le


passé. Notamment la Garde corse qui est dissoute au xviie siècle
à la suite de l'affaire de la garde corse. Ont également existé la
garde noble et la garde palatine, toutes deux dissoutes en 1970
par le Pape Paul VI.

C'est la plus vieille armée papale encore en exercice[4]. Les


troupes pontificales ne sont plus montées au feu des combats
depuis leur défaite par les troupes italiennes, survenue en 1870[5].
Mission
La Garde suisse est notamment responsable des entrées du
palais apostolique, des bureaux de la secrétairerie d'État et des
appartements privés du pape. Elle partage avec la gendarmerie de
l'État de la Cité du Vatican la charge de la sécurité du pape.

Cette force est formée de cent trente-cinq soldats[6].

Recrutement

Gardes au Vatican.

Fondé sur le volontariat, le recrutement de la Garde suisse


s'effectuait historiquement parmi les hommes de nationalité
suisse et célibataires, originaires des cantons de Fribourg, Zurich
et de Lucerne, auxquels se sont ajoutés par la suite les cantons
d'Uri, d'Unterwald et du Valais.

De nos jours, il faut être citoyen suisse, de confession catholique


romaine et jouissant « d'une réputation irréprochable » pour être
enrôlable. Les futurs gardes suisses doivent être diplômés d'un
CFC ou d'une école secondaire du deuxième degré (maturité ou
baccalauréat suisse), avoir effectué l'école de recrues et être
incorporé dans l'Armée suisse au service actif. Ils doivent
également être âgés de 19 à 30 ans, célibataires et mesurer au
moins 1,74 mètre.

Par ailleurs, on demandera au curé de leur paroisse de confirmer


par écrit que les postulants sont de bons pratiquants et jouissent
d'une réputation sans tache. Des entretiens préalables (pouvant
durer plus de cinq heures) ont lieu en Suisse. Le fait de parler
plusieurs langues est un atout, la langue allemande étant la
langue officielle de la garde.

En 1929, à la suite des accords de Latran, le conseil fédéral


indique que « quiconque pourra y prêter service, comme c’est le
cas actuellement, sans l’autorisation du Conseil Fédéral » car la
Garde suisse n'est pas considérée par les autorités suisses
comme un corps d'armée étranger, mais comme un corps de
police[7].

Le service auprès de la Garde suisse pontificale n'a aucune


incidence sur le décompte des jours de service au sein de l'armée
de la Confédération suisse auxquels le militaire est astreint. Les
gardes et anciens gardes bénéficient toutefois d'une loi suisse
permettant à tout citoyen astreint au service militaire de
supprimer leur obligation de servir après une période d'absence
due à un départ permanent à l'étranger.

Serment

Après avoir été retenue, la nouvelle recrue prête serment de


fidélité le 6 mai (en souvenir de l'action du 6 mai 1527) de sa
première année de service (le mandat étant d'au minimum deux
ans) dans la cour Saint-Damase (Cortile San Damaso) du palais
apostolique[8]. Les nouveaux incorporés écoutent le chapelain de
la garde lire dans leur langue le texte du serment inchangé depuis
cinq siècles :

« Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le


Souverain Pontife [nom du Pape] et ses légitimes
successeurs, ainsi que de me consacrer à eux de
toutes mes forces, offrant, si cela est nécessaire, ma
vie pour leur défense. J’assume également ces
engagements à l’égard du Sacré Collège des
cardinaux pendant la vacance du Siège apostolique.
Je promets en outre au commandant et aux autres
supérieurs respect, fidélité et obéissance. Je jure
d'observer tout ce que l'honneur exige de mon
état[9]. »
La nouvelle recrue s'avance alors solennellement, empoigne de la
main gauche le drapeau de la garde et effectue un salut à trois
doigts — le pouce, l'index et le majeur de la main droite dressés
(symbole de la Trinité et rappel également du mythique Serment
du Grütli de 1291) — en récitant :

« Moi, [nom de la recrue], je jure d'observer


loyalement et de bonne foi tout ce qui vient de m'être
lu. Aussi vrai que Dieu et nos Saints Patrons
m’assistent[10]. »

Composition

Gardes suisses en mai 2006.

Depuis sa fondation, la garde a connu des effectifs plus ou moins


importants voire a été dissoute à l'occasion. En 1976, le Pape Paul
VI fixe les effectifs de la garde à 90 hommes. Le pape Jean-Paul II
les relève à 100 hommes le 5 avril 1979, et à 110 hommes le
17 septembre 1998[11]. Une nouvelle augmentation des effectifs à
135 a été décidée après les attentats de Paris en 2015[6].

La Garde suisse est composée de cinq officiers (un colonel


(commandant), un lieutenant-colonel (vice-commandant), un
major et deux capitaines), 26 sous-officiers (un sergent-major,
cinq sergents, 10 caporaux et 10 vice-caporaux), 78 hallebardiers
et un chapelain (avec rang de lieutenant-colonel). La fonction
d'aumônier de la garde est exercée depuis le 1er octobre 2021 par
Kolumban Reichlin, prêtre bénédictin de l'abbaye d'Einsiedeln[12].
Depuis le 7 février 2015, le commandant de la garde est le colonel
Christoph Graf. En novembre 2005, son anté-prédécesseur, le
colonel Elmar Theodor Mäder, a exclu [réf. nécessaire] que des
femmes fassent partie de la garde pour des raisons d'exiguïté de
la caserne et de discipline (« Les gardes sont jeunes et je ne veux
pas qu'il y ait des problèmes. Je ne dis pas que les femmes ne
sont pas aptes à servir dans les forces de sécurité, c'est plutôt
une question de discipline. […] Les gardes sont jeunes et ils ne
sont au service que de Dieu et du pape »).

La langue officielle de la Garde suisse est l'allemand.

Uniforme

Garde suisse du Vatican, Musée militaire vaudois à Morges (Suisse).


Chaque garde dispose de deux uniformes : l'uniforme de gala et
l'uniforme bleu. L'uniforme de gala est porté de jour à tous les
postes sauf à la porte Sant'Anna[13]. L'uniforme bleu est porté à la
porte Sant'Anna, la nuit et pour les exercices. Pour les
bénédictions urbi et orbi des solennités de Noël, de Pâques et
pour la cérémonie d'assermentation du 6 mai, les gardes
s'habillent en « Grangala » avec armure argentée dotée de
spalières et morion également argenté.

L'uniforme de gala  (en) a varié au cours des siècles[14].


Actuellement, il s'agit d'un pourpoint façonné en pointe, orné
jusqu'aux guêtres d'un motif rayé à larges bandes rouges, jaunes
et bleues (le bleu et le jaune sont les couleurs de la famille Della
Rovere à laquelle appartenait Jules II, le rouge a été ajouté par son
successeur Léon X, un Médicis). Il n'a pas été dessiné par Michel-
Ange pendant la Renaissance comme le veut la légende, mais est
l'œuvre de Jules Repond (1853 - 1933), commandant de la Garde
de 1910 à 1921, qui s'inspira en 1914 des fresques de Raphaël. Le
motif alterne un bleu nuit avec un jaune canard, d'où émerge le
rouge sang du sous-vêtement. Les pantalons sont bouffants,
l'uniforme est surmonté d'une collerette blanche à soufflets[15].
Les uniformes sont créés sur mesure et bénis par le pape pour
chaque garde. Quand l'un d'eux finit son service, son uniforme doit
être détruit au hachoir afin d'éviter toute utilisation frauduleuse ou
abusive[16]. Seuls les hallebardiers, les vice-caporaux et les
caporaux portent cet uniforme très voyant, les sous-officiers
supérieurs (sergents et sergent-major) portent un pantalon
cramoisi et un pourpoint noir, tandis que l'uniforme des officiers
est entièrement cramoisi.

L'uniforme se porte avec un béret de type « alpin » ou avec un


casque léger à deux pointes aux bords relevés : le morion, orné
d'un panache en plumes d'autruche, de faisan ou de héron et
frappé du chêne, emblème de la famille Della Rovere. Le morion
des hallebardiers et des sous-officiers est surmonté d'une plume
rouge, tandis que celle ornant les casques du sergent-major et du
colonel sont blanches, les autres officiers en portent une de
couleur violet foncé.

L'uniforme complet, qui n'est requis que pour les grandes


occasions (comme la prestation de serment), constitue un puzzle
de 154 pièces.

Drapeau

Drapeau (2014) de la Garde pontificale avec les armes du pape François et du commandant Anrig.

Le drapeau de la Garde suisse, carré, est composé d'une croix


blanche, pour rappel à la croix du drapeau suisse, le premier
quartier portant les armes du pape en place sur fond rouge, le
deuxième et troisième quartiers ayant 5 bandes horizontales de
couleur bleue, jaune et rouge, le bleu et le jaune étant les couleurs
de la famille Della Rovere, le rouge celle des Médicis, le quatrième
quartier portant les armes du pape Jules II sur fond rouge, et
finalement avec les armes du commandant de la garde dans un
cercle aux couleurs du canton d'origine du commandant, cercle
placé au centre du drapeau. Ainsi à chaque changement de pape
ou de commandant, un nouveau drapeau est créé. Par tradition,
celui-ci est offert par le Commandant en fonction au nouvellement
nommé.

Armement

Gardes suisses du Vatican.

La Garde suisse pontificale bien qu'ayant toujours été une unité


d'infanterie a possédé quelques pièces d'artillerie à sa création[17].
Armes d'apparat

Aujourd'hui, les armes d'apparat sont les mêmes que celles


détenues par les soldats suisses du xvie siècle : hallebarde de
2,30 mètres, pique et épée ainsi que quelques espadons (épée de
grande taille, portée à deux mains, avec lame ondulée)[17]. Si,
autrefois, six espadons escortaient le pape lorsqu'il était porté sur
la sedia gestatoria[17], aujourd'hui, ils ne sont plus utilisés que par
les deux caporaux de la garde au drapeau.

Armes de service

Outre le maniement historique de la hallebarde réglementaire qui


revêt une fonction d’apparat, les gardes suisses sont équipés et
entraînés dans le cadre de leurs missions de sécurité à l'utilisation
du pistolet Glock 19, des fusils d'assaut SIG-550[18] (aussi appelé
Fass 90, l'arme principale de service en dotation dans l'armée
suisse) et SIG-552, du pistolet mitrailleur HK MP7[19], de
vaporisateurs au poivre, ainsi qu’aux sports de combat.

Vie quotidienne
Les gardes signent un contrat de deux ans minimum pour une
solde mensuelle nette de 1 200 euros.

Ceux-ci sont tous célibataires (sauf les officiers, les sous-officiers,


ainsi que les caporaux qui ont le droit de se marier). Ils ont
interdiction formelle de dormir hors du Vatican, où ils sont logés
en dortoir dans la caserne de la Garde. Les gardes sont seuls, à
deux ou trois par chambre, avec extinction des feux à minuit ou
plus tard selon l'avancement.

La vie quotidienne des gardes est ponctuée de célébrations


liturgiques. Ils disposent d'une chapelle où officie le chapelain de
l'armée pontificale.

Fait divers du 4 mai 1998

Le 4 mai 1998 vers 21 heures, on retrouve dans son appartement


privé le corps sans vie du colonel Alois Estermann (44 ans),
promu la veille commandant de la garde, ainsi que celui de son
épouse Gladys Meza Romero (48 ans) et de Cédric Tornay
(23 ans), vice-caporal, tous trois tués d'une balle de pistolet, un
Sig 75, appartenant au sous-officier. L'enquête a officiellement
conclu à « un coup de folie » du jeune garde. Cédric Tornay,
furieux de s'être vu refuser une décoration, le Benemerenti, aurait
abattu son supérieur et son épouse avant de se suicider. Comme
toujours au Vatican qui cultive le secret nourrissant les rumeurs,
cette version officielle est contestée et d'autres versions plus ou
moins extravagantes (dont des théories complotistes) voient le
jour[20],[21],[22].
Beaucoup craignirent que la Garde suisse ne survécût pas à ce
scandale. Mais dès les cérémonies du 6 mai, le pape Jean-Paul II,
par l'intermédiaire de son secrétaire d'État, le cardinal Angelo
Sodano, écarte l'hypothèse d'une dissolution et confie à Pius
Segmüller la mission de rénover la garde.

Commandants depuis 1506

Drapeau (2015) de la Garde pontificale avec les armes du pape François et du commandant Graf.

Depuis 1506, trente-cinq commandants se sont succédé à la tête


de la Garde suisse. La famille Pfyffer von Altishofen a fourni à elle
seule onze commandants. Le 19 août 2008, le pape Benoît XVI a
nommé Daniel Anrig comme 34e commandant de la garde[23]. Le
7 février 2015, le pape François nomme Christoph Graf comme
nouveau commandant de la garde après avoir décidé de ne pas
renouveler le mandat de Daniel Anrig le 31 janvier de la même
année[24].

Les commandants de la Garde suisse se sont recrutés jusqu’ici


parmi les natifs de huit cantons :

Lucerne (LU), 24 représentants ;


Saint-Gall (SG), 3 représentants ;
Zurich (ZH), 2 représentants ;
Fribourg (FR), 2 représentants ;
Soleure (SO), 1 représentant ;
Valais (VS), 1 représentant ;
Uri (UR), 1 représentant ;
Grisons (GR), 1 représentant.

Protection du pape

Le pape François entrant dans la maison Sainte-Marthe, en 2013.

Les autres corps armés pontificaux, Garde noble et Garde


palatine, ont été dissous par Paul VI le 14 septembre 1970. À
cette même date, la gendarmerie pontificale est remplacée par le
bureau central de surveillance, qui deviendra le 25 mars 1991 le
corps de surveillance de l'État de la Cité du Vatican puis le corps
de gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican à compter du
2 janvier 2002.
De nos jours, la sécurité intérieure de la Cité du Vatican est
assurée par la gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican et la
Garde suisse pontificale.

Conformément aux accords du Latran de 1929, la sécurité de la


place Saint-Pierre est pour sa part assurée par l'État italien, qui
dispose d'un inspectorat de sécurité publique près du Vatican.
Carabinieri, Guardia di Finanza et police italienne y protègent
pèlerins et touristes. C'est pourquoi Ali Ağca, auteur de la tentative
d'assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, fut jugé par la justice
italienne.

Mémoire
Le musée de la Garde suisse de Naters en Suisse occupe l'ancien
fort d'artillerie de Naters  (de)
[25].

Sources
VSD, semaine du 25 janvier 2006.
« Les Suisses du pape », Le Monde, mardi 24 janvier 2006.

Notes et références
1. https://www.rts.ch/info/regions/vaud/5174317-operation-
seduction-a-lausanne-danciens-gardes-suisses-
pontificaux.html  [archive] Gardes suisses pontificaux à
Lausanne]
2. Les anciens gardes suisses pontificaux ont défilé samedi 31
aout (https://www.24heures.ch/les-anciens-gardes-suisses-po
ntificaux-reunis-a-lausanne-378721334110)  [archive]
3. Michel Dubost et Stanislas Lalanne, Le nouveau Théo.
L'Encyclopédie catholique pour tous, Fleurus, 2009, p. 87.
4. Anna Passera, « L'uniforme mythique d'une armée
particulière » (http://www.swissinfo.ch/fre/archive/Luniforme_
mythique_dune_armee_particuliere.html?cid=495843
8)  [archive], sur swissinfo.ch, 2006 (consulté le
12 mars 2013).
5. Pierre Germa, Depuis quand ? : Le dictionnaire des inventions,
p. 29
6. Antonino Galofaro, « Arme au poing, la Garde suisse du pape
se professionnalise », Le Temps,‎23 novembre 2018 (lire en
ligne (https://www.letemps.ch/monde/arme-poing-garde-suiss
e-pape-se-professionnalise)  [archive], consulté le
12 janvier 2021)
7. « Protokoll der Sitzung des Bundesrates vom 15.Februar
1929 » (https://www.amtsdruckschriften.bar.admin.ch/viewOri
gDoc.do?id=60004530)  [archive] [PDF] (consulté le
19 décembre 2022)
8. En 2006, la prestation de serment a eu lieu exceptionnellement
sur la place Saint-Pierre pour commémorer les cinq cents ans
de la garde.
9. En allemand :
Ich schwöre, treu, redlich und ehrenhaft zu dienen dem
regierenden Papst [Name des Papstes] und seinen
rechtmäßigen Nachfolgern, und mich mit ganzer Kraft für sie
einzusetzen, bereit, wenn es erheischt sein sollte, selbst
mein Leben für sie hinzugeben. Ich übernehme dieselbe
Verpflichtung gegenüber dem Heiligen Kollegium der
Kardinäle während der Sedisvakanz des Apostolischen
Stuhls. Ich verspreche überdies dem Herrn Kommandanten
und meinen übrigen Vorgesetzten Achtung, Treue und
Gehorsam. Ich schwöre, alles das zu beobachten, was die
Ehre meines Standes von mir verlangt.
10. En allemand :
Ich, [Name des Rekruten], schwöre, alles das, was mir
soeben vorgelesen wurde, gewissenhaft und treu zu halten,
so wahr mir Gott und seine Heiligen helfen.
11. Robert Walpen, La Garde suisse pontificale : Acriter et fideliter,
Genève, Éditions Slatkine, 2005, 272 p.
(ISBN 978-2-8321-0201-5), p. 188.
12. « Un nouvel aumônier pour la Garde Suisse pontificale -
Vatican News » (https://www.vaticannews.va/fr/vatican/new
s/2021-09/nomination-aumonier-garde-suise-vatican.htm
l)  [archive], sur www.vaticannews.va, 1er septembre 2021
(consulté le 21 décembre 2021)
13. La porte Sant'Anna étant le point de passage le plus important
des voitures qui entrent à la Cité du Vatican, ce poste est
considéré comme trop salissant pour permettre de porter la
tenue de gala.
14. L'uniforme de la Garde suisse (http://www.vatican.va/roman_c
uria/swiss_guard/swissguard/divisa_fr.htm)  [archive].
15. Rita Cirio, Qualita. Scènes d'objets à l'italienne, Editions Du
May, 1990, p. 30
16. Selon Bruno Bartoloni et Baudouin Bollaert, Le roman du
Vatican secret, Le Rocher, 2009.
17. Robert Walpen, La Garde suisse pontificale : Acriter et fideliter,
Genève, Éditions Slatkine, 2005, 272 p. (ISBN 2-8321-0201-8),
p. 120.
18. Stéphane Sapin, Garde suisse au Vatican : Ombre et lumière,
Yens sur Morges, Cabédita, coll. « Regard et Connaissance »,
2004, 99 p. (ISBN 2-88295-421-2), p. 62.
19. (en) « Guns of the Swiss Guard: Happy Hole-y Week » (http://ww
w.guns.com/2014/04/13/guns-swiss-guard/)  [archive].
20. (en) John Follain, City of Secrets: The Truth behind the murders
at the Vatican, Londres, Harper Collins, 2006
21. Bernard Lecomte, Les Derniers Secrets du Vatican, Perrin,
2012, chap. 13 (« L'affaire Estermann »), p. 240 à 254
22. (en) Eric Frattini, The Entity: Five Centuries of Secret Vatican
Espionage, St. Martin's Publishing Group, 2008, p. 349-350
23. Communiqué de la conférence des évêques suisses CES (htt
p://www.kath.ch/sbk-ces-cvs/text_detail.php?nemeid=102523
&sprache=fr)  [archive].
24. « Le nouveau commandant de la Garde suisse est un
Lucernois », RTS Info,‎7 février 2015 (lire en ligne (http://www.r
ts.ch/info/suisse/6523379-le-nouveau-commandant-de-la-gar
de-suisse-est-un-lucernois.html?rts_source=rss_t)  [archive],
consulté le 3 mars 2015).
25. L'exposition dans la roche (http://espacegarde.ch/index.ph
p)  [archive], sur le site web du musée de la Garde suisse de
Naters.

Voir aussi

Bibliographie

Gaston Castella, La garde fidèle du Saint-Père : Les soldats


suisses au service du Vatican. De 1506 à nos jours, Paris, La Clé
d'Or, 1935, 201 p..

Articles connexes

Mercenaires suisses
Bandes suisses
Cent-Suisses
Garde suisse
Gardes suisses (France)
Gendarmerie vaticane
Garde palatine
Garde noble
Garde corse

Liens externes

(mul)  Site officiel (https://schweizergarde.ch)  [archive]


Ressource relative à la bande dessinée :
(en)  Comic Vine (https://comicvine.gamespot.com/wd/4060-62303/
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Dictionnaire historique de la Suisse (http://www.hls-dhs-dss.ch/text
·
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-01
·
Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/guardia-svizzera)  [arc
Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/134191354)  ·
ISNI (http://isni.org/isni/0000000106636155)  ·
LCCN (http://id.loc.gov/authorities/n94069781)  ·
GND (http://d-nb.info/gnd/2127514-2)  ·
Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_co
· NUKAT (http://nukat.edu.pl/aut/n%20%2002010214)  ·
Vatican (https://opac.vatlib.it/auth/detail/494_12715)  ·
Tchéquie (http://aut.nkp.cz/olak2004203660)  ·
WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n94069781)
La Garde suisse pontificale sur le site officiel du Saint-Siège (htt
p://www.vatican.va/roman_curia/swiss_guard/index_fr.ht
m)  [archive].
[PDF] « 1506-2006 : Les cinq cents ans de la Garde suisse
pontificale » (https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=rms-00
1%3A2006%3A151%3A%3A629)  [archive], sgt. Christian
Richard, mai 2006, Revue militaire suisse.
Musée de la Garde suisse de Naters (http://espacegarde.c
h/)  [archive].

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