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Louis XII

roi de France (1498-1515)


Louis XII

Louis XII par Jean Perréal, vers 1514.


Titre
Roi de France
7 avril 1498 – 1er janvier 1515
(16 ans, 8 mois et 25 jours)
Couronnement 27 mai 1498,
en la Cathédrale de Reims
Prédécesseur Charles VIII
Successeur François Ier
Roi de Naples
1er août 1501 – 31 mars 1504
(2 ans, 7 mois et 30 jours)
Prédécesseur Frédéric Ier
Successeur Ferdinand II
Duc de Milan
6 septembre 1499 – 5 février 1500
(4 mois et 30 jours)
Prédécesseur Ludovic Sforza
Successeur Ludovic Sforza
10 avril 1500 – 16 juin 1512
(12 ans, 2 mois et 6 jours)
Prédécesseur Ludovic Sforza
Successeur Maximilien Sforza
Duc d'Orléans
5 janvier 1465 – 7 avril 1498
(33 ans, 3 mois et 2 jours)
Prédécesseur Charles d'Orléans
Successeur Retour à la couronne
Biographie
Dynastie Valois-Orléans
Nom de naissance Louis d'Orléans
Surnom Père du peuple
Date de naissance 27 juin 1462
Lieu de naissance Château de Blois (France)
Date de décès 1er janvier 1515 (à 52 ans)
Lieu de décès Hôtel des Tournelles, Paris (France)
Sépulture Nécropole royale de la basilique de Saint-Denis
Père Charles de Valois, duc d'Orléans
Mère Marie de Clèves
Conjoint Jeanne de France
(1476-1498)
Anne de Bretagne
(1499-1514)
Marie Tudor
(1514-1515)
Enfants Claude de France
Renée de France
Religion Catholicisme
Résidence Château de Blois
Château d'Amboise

Monarques de France
Duc d'Orléans
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Louis XII, né le 27 juin 1462 au château de Blois et mort le


1er janvier 1515 à Paris, surnommé le « Père du peuple » par les
états généraux de 1506, est roi de France de 1498 à 1515.
Durant son règne, il se lance dans les guerres d'Italie, notamment
la troisième et la quatrième et, au plan intérieur, conduit la réforme
de la justice et des impôts. Son image fut cultivée après sa mort
comme symbole d'un monarque modéré, s'appuyant sur les états
généraux, par contraste avec la monarchie absolue.

Jeunesse

Le porc-épic[n 1] emblème de
Louis XII[1], avec la devise : « de près
et de loin » (Cominus Eminus), (vers
1501, Hôtel de Bourgtheroulde,
Rouen).

Naissance et famille

Louis d'Orléans est le fils de Charles d'Orléans, le prince poète, et


de Marie de Clèves. Il est le petit-fils du duc Louis Ier d'Orléans
(frère cadet du roi Charles VI), qui fut assassiné en 1407 par le
duc de Bourgogne Jean sans Peur. Il est l'arrière-petit-fils de
Charles V. Orphelin de père à deux ans, il est pris en tutelle par
Louis XI, qui lui prodigue une éducation sévère.

Premier mariage

En 1476, Louis XI organise son mariage avec sa fille Jeanne de


France (née le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi, dite Jeanne la
Boiteuse), physiquement estropiée : Louis XI espère ainsi
provoquer l'extinction de la branche d'Orléans, qui menace
toujours la branche aînée des Valois directs.

Au moment du mariage de sa fille et du futur Louis XII, Louis XI


aurait cyniquement glissé à l'un de ses confidents « […] pour ce
qu'il me semble que les enfants qu'ils auront ensemble ne leur
coûteront point cher à nourrir […] ». Ce mariage est vécu par Louis
d'Orléans comme un affront.

Sacré roi en 1498, il fait reconnaître nulle cette union par le pape
Alexandre VI pour non-consommation (s'appuyant en outre sur le
traité de Langeais qui stipulait que le successeur de Charles VIII
devait épouser sa veuve). Jeanne de France conteste en vain cette
affirmation (« bien que je sache très bien que je ne suis ni aussi
jolie ni aussi bien faite que les autres femmes, mon mariage a
bien été consommé[n 2] »). Elle se retire au couvent, à Bourges et y
fonde, plus tard, l'ordre des religieuses de l'Annonciade, destiné à
honorer la Sainte Vierge et le mystère de l'Annonciation. Morte en
odeur de sainteté, elle est canonisée en 1950[2].

Le prince rebelle

Échec à obtenir la régence

À la mort de Louis XI, il échoue à obtenir la régence aux états


généraux de Tours, confiée à Anne de Beaujeu.
Guerre folle (1485-1488)

Après les péripéties de la guerre folle où il combattait aux côtés


du duc François II de Bretagne, il est fait prisonnier à la bataille de
Saint-Aubin-du-Cormier, en juillet 1488. Gracié après trois ans de
détention (qu'il passe dans les prisons d'Angers, de Sablé, de
Lusignan, de Poitiers, de Mehun-sur-Yèvre et de Bourges), il suit
son cousin, le roi Charles VIII, en Italie à la tête des avant-gardes
de l’armée.

À cette occasion, se référant aux droits hérités de sa grand-mère


Valentina Visconti, il tenta de conquérir le duché de Milan, affaibli
par une crise économique, et le 11 juin 1495, il occupa avec ses
troupes la ville de Novare, qui lui fut donnée pour trahison. Il était
sur le point de subjuguer le Moro, qui s’est avéré incapable de
faire face à la situation, mais s’est heurté à l’opposition féroce de
sa femme Béatrice d’Este, qui l’a forcé à un siège long et épuisant
dont il est finalement sorti vaincu. (cf. première guerre
d'Italie)[3],[4].
Roi de France

Louis XII et ses troupes sortent


d'Alexandrie pour affronter les
Génois, enluminure de Jean
Bourdichon, Paris, BnF,
département des manuscrits,
ms. Français 5091, fo 15 vo,
1508.

Traité de paix établi entre le roi


Louis XII et Agostin Barbarigo, doge
de Venise. (rédigé en latin, à Blois, le
15 avril 1499. Archives nationales).

Demi-teston de Louis XII dit le Père du


peuple, 1514[5].

Accession au trône et sacre

Le 7 avril 1498, Charles VIII meurt accidentellement, sans enfant


survivant. Louis se rend au château d'Amboise le lendemain pour
rendre hommage au corps du défunt : il y est reçu et honoré par la
Cour comme souverain[6]. Les fiefs, possessions et prétentions
des Orléans rentrent dans le giron de la monarchie. Dès son
accession au trône, il manifeste cependant un désir profond de ne
pas rompre avec la tradition des Valois. Sa célèbre phrase (peut-
être apocryphe), « le roi de France ne venge pas les injures faites
au duc d'Orléans », témoigne de sa volonté de réconciliation et de
continuité. Le 27 mai 1498, Louis XII est sacré en la cathédrale de
Reims.

Mariage avec Anne de Bretagne

En échange du Valentinois érigé en duché, qu'il donne à César


Borgia, fils du pape Alexandre VI, il obtient la reconnaissance de
nullité de son premier mariage et épouse à Nantes le
8 janvier 1499[7] Anne de Bretagne, la veuve de Charles VIII, qui
avait hérité, en vertu de leur contrat de mariage, de l'ensemble des
prétentions des rois de France sur le duché. La Bretagne reste
ainsi dans l'orbite de la France, mais le nouveau contrat de
mariage spécifie que l'héritier du royaume ne pourra être héritier
du duché. Il signe un traité comprenant deux lettres, l'une pour le
mariage comprenant cinq clauses est publiée le 7 et la deuxième
publiée le 19 janvier 1499 de treize clauses comprenant des
dispositions générales concernant le duché de Bretagne dont le
rétablissement de la souveraineté d'Anne de Bretagne sur son
duché (rétablissement des Chancellerie, Conseil, Parlement,
Chambre des comptes, Trésorerie, Justice, monnaie et séparation
des deux couronnes[8]).
Seconde guerre d'Italie

Dès le 9 février 1499[9], il reprend la politique italienne de son


prédécesseur (cf. deuxième, troisième et quatrième guerre
d'Italie), en ajoutant cependant à la prétention des Anjou sur le
royaume de Naples, celle des Orléans sur le duché de Milan. Après
avoir conquis le Milanais, il devient maître d'une grande partie de
la péninsule.

Signature du traité de Blois

Le 22 septembre 1504, il signe le traité de Blois, qui prévoit le


mariage de sa fille, Claude de France, avec le futur Charles Quint,
et celui de sa nièce Germaine de Foix à Ferdinand II d'Aragon, le
roi cédant alors à sa nièce ses droits sur le royaume de Naples. À
la demande des états généraux de Tours de 1506, sa fille est
finalement fiancée à François d'Angoulême (le futur François Ier).
C'est également lors de ces états généraux qu'il est officiellement
nommé « Père du Peuple », le chanoine de Notre-Dame, Thomas
Bricot, étant chargé de cette mission. Ce titre lui avait été accordé
en raison de l'ordre intérieur dans lequel il avait maintenu le
royaume, la baisse de la taille d'un quart de son montant, et la
réforme de la justice accomplie entre 1499 et 1501[10]. Sa
politique expansionniste justifiait aussi ce titre de « Père du
Peuple », plutôt que le titre plus habituel de « Fils du Peuple » ou
encore de Pater Patriæ[11].
Troisième et quatrième guerres d'Italie

La même année, il est chassé de Naples par Ferdinand d'Aragon


(Ferdinand le Catholique) et perd le Milanais six ans plus tard. Les
adversaires de la France s'allient et forment la Ligue catholique
(ou Sainte Ligue) constituée le 5 octobre 1511 par le pape Jules II.
En 1513, la défaite de Novare met fin à ses ambitions italiennes.

L'essentiel des guerres sous le règne de Louis XII se déroulent en


territoire italien. Toutefois, quelques batailles se jouent à l'intérieur
des frontières françaises. En 1512, l'Aragon s'empare de la Haute-
Navarre. En 1513, les Suisses assiègent Dijon. En août de cette
même année, les Anglais remportent la victoire de Guinegatte. Par
des traités séparés, dont le contesté traité de Dijon, Louis XII
disloque la Sainte Ligue.

Politique intérieure

Louis XII administre son domaine avec intelligence. Il utilise les


recettes des impôts pour le bien du pays en entretenant le réseau
routier. S'il diminue la taille, il augmente toutefois les impôts
indirects[12]. Son principal ministre est le cardinal Georges
d'Amboise. Il renouvelle la Pragmatique Sanction de Bourges
assurant une marge de liberté dans le choix du clergé[13]. Ceci lui
vaut l'image d'un roi chevalier, juste et chrétien, par ailleurs
empreint de tolérance à l'égard des protestants vaudois du
Luberon[14], et celle d'un nouveau César. Il est le premier à mettre
à ce point en avant l'image de la reine (Anne de Bretagne).

Devenu veuf le 9 janvier, il se remarie le 9 octobre 1514 à Abbeville


avec Marie Tudor, la très jeune sœur du roi Henri VIII d'Angleterre,
pour sceller sa réconciliation avec ce dernier.

Mort et succession

Affaibli par l'âge, par les hémorragies intestinales à répétition qui


ont menacé de le tuer plusieurs fois au cours de sa vie, par les
excès et la goutte, Louis XII meurt au terme de presque dix-sept
ans de règne, le 1er janvier 1515 en l'hôtel des Tournelles à
Paris[15], à l'âge de 52 ans. L'hôtel des Tournelles se situe à deux
pas de l'hôtel Saint-Pol où étaient nés son père Charles d'Orléans
et d'autres de ses ascendants et/ou prédécesseurs sur le trône.
Les propagandistes du futur François Ier répandent la rumeur sur
sa sénilité, son impuissance et le fait qu'il se serait épuisé dans la
chambre à coucher à force de vouloir concevoir un fils avec Marie
Tudor[16]. Il laisse le trône à son cousin et gendre François, époux
de sa fille aînée Claude, qui devient le roi François Ier.

Louis XII est inhumé en la nécropole royale de la basilique de


Saint-Denis, où il repose auprès de ses prédécesseurs.
Visions de son règne

Louis XII représenté en souverain


bienveillant dans une lithographie de
Delpech, xixe siècle.

Louis XII proclamé « Père du peuple »


par les états généraux en 1506.
Peinture néo-classique de Drolling,
Paris, musée du Louvre, 1833.

De la Fronde jusqu'au terme du xviie siècle, Louis XII tend à


personnifier une monarchie modérée, qui empiète peu sur les
seigneuries et ne lève pas excessivement d'impôts, image
idéalisée contrastant avec les représentations de Louis XI[17].
Fénelon écrit ainsi, dans sa Lettre à Louis XIV[18] (1694) : « Si le
Roi, dit-on, avait un cœur de père pour son peuple, ne mettrait-il
pas plutôt sa gloire à leur donner du pain, et à les faire respirer
après tant de maux, qu'à garder quelques places de la frontière,
qui causent la guerre ? ».

Comparé avantageusement à Saint Louis et Henri IV, le « sage


Louis XII » est également loué par Voltaire (Henriade, 1726)[19],
Montesquieu[20] ou l'abbé de Cordier de Saint-Firmin[21]. Pour ce
faire, les dépenses et manœuvres militaires du règne sont
éclipsées[22]. L'Académie française va jusqu'à proposer un
concours d'éloge du « Père du peuple » cinq ans avant que n'éclate
la Révolution française, concours remporté par l'abbé Noël[23].

La figure royale fournit le sujet de pièces de théâtre sous la


Révolution (Une journée de Louis XII ou Louis XII Père du peuple de
Charles-Philippe Ronsin, jouée en février 1790)[24]. Alors que le
Panthéon est réservé aux hommes de la Révolution (sauf
Descartes, Voltaire et Rousseau), le député Charles Lambert de
Belan tente de faire valoir, le 12 février 1792, une exception pour
Louis XII et Henri IV, « les seuls de nos rois qui se soient montrés
les pères du peuple »[25]. Avec l'intensification de la Révolution,
son aura pâlit. Ainsi, par décret de la Convention nationale en date
du 31 juillet 1793, les dépouilles du souverain et d'Anne de
Bretagne sont exhumées de leur tombeau le 18 octobre 1793[25].

Sous la Restauration, la référence hagiographique au roi sert à


défendre les idées libérales, notamment la Charte
constitutionnelle du 4 juin 1814, face à la tendance autoritaire des
Ultras. En 1819-1820, l'historien et polémiste Roederer rédige et
publie un Mémoire pour une nouvelle histoire de Louis XII qui
actualise la figure du souverain suivant les idées du jour[26].

Fratrie et descendance
Article détaillé : Maison capétienne de Valois#Généalogie
simplifiée de la maison régnante de Valois.
Frères et sœurs

Marie (1457-1493) épouse en 1476, Jean de Foix, comte


d'Étampes
Anne (1464-1491), abbesse de Fontevrault puis de Poitiers

Épouses et descendance

Les dernières volontés de Louis XII,


peint par Merry-Joseph Blondel
(début xixe siècle, musée des
Augustins de Toulouse).

Jeune, Louis a un enfant illégitime, Michel Bucy, qui deviendra


archevêque de Bourges (1489-1511).

Il contracte ensuite trois unions : la première et la troisième sans


descendance et la seconde avec deux filles.

Jeanne de France

Le 8 septembre 1476, Louis d'Orléans est contraint par le roi


Louis XI d'épouser sa fille Jeanne de France, mariage célébré au
château de Montrichard. Après vingt-deux ans, ce mariage sans
descendance est reconnu nul le 17 décembre 1498 par le pape
Alexandre VI.
Anne de Bretagne

Le 8 janvier 1499, à Nantes, devenu roi, Louis XII épouse en


secondes noces la reine douairière et duchesse Anne de Bretagne
(1477-1514), fille du duc François II de Bretagne et de Marguerite
de Foix. L'événement matrimonial est au préalable négocié par les
conseillers de Louis XII, dont Imbert de Batarnay. Cette union dure
quinze ans, les époux ont cinq enfants parmi lesquels seules deux
filles survivent, dont l'aînée épouse le roi François Ier :

1. Claude de France (1499-1524), qui épouse le futur roi


François Ier ;
2. Un fils qui ne vit que quelques jours (1500)[27] ;
3. Un fils qui ne vit que quelques jours (20 janvier 1502)[28] ;
4. François (janvier 1503) ;
5. Fausses-couches entre 1505 et 1509 ;
6. Renée de France, duchesse de Chartres (1510-1574), qui
épouse Hercule II d'Este, duc de Ferrare ;
7. Un fils qui meurt dès sa naissance (21 janvier 1512)[28].

Marie Tudor

Le 9 octobre 1514, à Abbeville, Louis XII épouse Marie Tudor,


princesse d'Angleterre (1496-1533), fille du roi Henri VII et
d'Élisabeth d'York.
Ascendance
Ascendance de Louis XII de France
32. Philippe VI
de France
16. Jean II de France
33. Jeanne de
Bourgogne
8. Charles V de
France
34. Jean Ier de
Bohême
17. Bonne de
Luxembourg
35. Élisabeth de
Bohême
4. Louis Ier
d'Orléans
36. Louis Ier de
Bourbon
18. Pierre Ier de
Bourbon
37. Marie de
Hainaut
9. Jeanne de
Bourbon
38. Charles de
Valois
19. Isabelle de Valois
39. Mahaut de
Châtillon
2. Charles Ier
d'Orléans
40. Étienne
Visconti
20. Galéas II Visconti
41. Valentine
Doria
10. Jean Galéas
Visconti
42. Aymon de
Savoie
21. Blanche de Savoie
43. Yolande de
Montferrat
5. Valentine
Visconti
44. Philippe VI
de France
(44=32)
22. Jean II de France
(22=16)
45. Jeanne de
Bourgogne
(45=33)
11. Isabelle de
France
46. Jean Ier de
Bohême
(46=34)
23. Bonne de
Luxembourg (23=17)
47. Élisabeth de
Bohême
(47=35)
1. Louis XII
de France
48. Engelbert II
de La Marck
24. Adolphe II de La
Marck
49. Mathilde
d'Aremberg
12. Adolphe III de
La Marck
50. Thierry VIII
de Clèves
25. Marguerite de
Clèves
51. Marguerite
de Gueldre
6. Adolphe Ier de
Clèves
52. Guillaume V
de Juliers
26. Gérard VI de Juliers
53. Jeanne de
Hainaut
13. Marguerite de
Juliers
54. Otton IV de
Ravensberg
27. Marguerite de
Ravensberg
55. Marguerite
de Berg-
Windeck
3. Marie de
Clèves
56. Jean II de
France
(56=16=22)
28. Philippe II de
Bourgogne
57. Bonne de
Luxembourg
(57=17=23)
14. Jean Ier de
Bourgogne
58. Louis II de
Flandre
29. Marguerite III de
Flandre
59. Marguerite
de Brabant
7. Marie de
Bourgogne
60. Louis IV du
Saint-Empire
30. Albert Ier de
Hainaut
61.
Marguerite II de
Hainaut
15. Marguerite de
Bavière
62. Louis Ier de
Brzeg
31. Marguerite de
Brzeg
63. Agnès de
Głogów
Le Style Louis XII : transition entre art
gothique et Première Renaissance, 1495-1530
Article détaillé : Style Louis XII.

Aile Louis XII du château de Blois (1498-1503).

Hôtel de ville de Compiègne (vers 1510).

Le Pilier Saint Jacques (Collégiale de Gisors, début xvie siècle).


Mise au tombeau du Christ de l'abbaye de Solesmes

Escalier de l'aile Longueville du château de Châteaudun (1491-1518).

Partie centrale du château de Fontaine-Henry (vers 1500).

Château de Gaillon (1506-1509).


Château de Maintenon (1505).

L'escalier, château de Chaumont-sur-Loire (1498-1510).

Le style Louis XII (1495 à 1525/1530) est un style de transition, un


passage très court entre deux époques éblouissantes, la période
Gothique et la Renaissance. Il qualifie une époque où l'art
décoratif partant de l'arc ogival et du naturalisme gothique
s'acheminera vers le plein cintre et les formes souples et
arrondies mêlées de motifs antiques stylisés typiques de la
Première Renaissance : il y a encore beaucoup de gothique au
château de Blois, il n'y en a plus au tombeau de Louis XII à Saint-
Denis[29].

Dès 1495, une colonie d'artistes italiens fut installée à Amboise et


travailla en collaboration avec des maîtres maçons français. Cette
date est généralement considérée comme étant le point de départ
de ce nouveau mouvement artistique. D'une façon générale, la
structure reste française, seul le décor change et devient
italien[30]. Il serait regrettable pourtant de déterminer ce nouveau
style au seul apport italien : des relations existent entre la
production architecturale française et celle du platéresque
espagnol[31] et l'influence du Nord, surtout d'Anvers est notable
aussi bien dans les arts décoratifs que dans l'art de la peinture et
du vitrail.

Corniche Renaissance à oves sur le


logis et tempietto surmontant la
Tour du Lion (Meillant, vers 1510).

Les limites du Style Louis XII sont assez variables, en particulier


lorsqu'il s'agit de la province en dehors du Val de Loire. Outre les
dix-sept années du règne de Louis XII (1498-1515), cette période
comprend la fin du règne de Charles VIII et le commencement de
celui de François Ier, faisant débuter le mouvement artistique en
1495 pour le faire s'achever vers 1525/1530[29] : L'année 1530
correspondant à un véritable tournant stylistique, qui faisant suite
à la création par François Ier, de l'École de Fontainebleau, est
généralement considérée comme la pleine acceptation du style
Renaissance[30],[29].
Dans les travaux décoratifs de la fin de la période de Charles VIII,
on observe une tendance bien marquée à se séparer de l'arc
ogival pour se rapprocher du plein cintre. L'influence des
réalisations de Bramante à Milan pour Ludovic Sforza est
perceptible dans la partie inférieure de l'aile Charles VIII au
château d'Amboise[30] : Si la partie supérieure du bâtiment est
gothique, la façade du promenoir des gardes présente telle une
loggia, une série d'arcades en plein cintre qui marque des travées
rythmées de pilastres lisses. En général, les formes ornementales
n'ont déjà plus la gracilité particulière de l'époque ogivale, le
rythme des façades s'organise de façon plus régulière avec la
superposition des ouvertures en travées et la coquille, élément
important de la décoration Renaissance, fait déjà son apparition.
Cette évolution est particulièrement perceptible au château de
Meillant dont les travaux d'embellissement voulus par Charles II
d'Amboise débutent dès 1481 : si la structure est restée
pleinement médiévale, la superposition des fenêtres en travées
reliées entre-elles par un cordon à pinacles, annonce le quadrillage
des façades sous la Première Renaissance. De même, on
remarque l'entablement à oves classique surmonté d'une
balustrade gothique et le traitement en Tempietto de la partie
haute de l'escalier hélicoïdal avec sa série d'arcatures en plein
cintre munies de coquilles[32].

Si à la fin du règne de Charles VIII, l'apport d'ornements italiens


viennent enrichir le répertoire flamboyant, il y a désormais sous
Louis XII, toute une école française qui s'ouvre à l'Italie avec de
nouvelles propositions, établissant ainsi les principes d'un style de
transition[29].

Éléments italiens dans l'encadrement et le


soubassement de la claire-voie (1513-1529,
clôture du chœur, cathédrale de Chartres).

En sculpture l'apport systématique d'éléments italiens voire la


réinterprétation "gothique" de réalisations de la renaissance
italienne est manifeste au Saint sépulcre de Solesmes où la
structure gothique reprend la forme d'un arc de triomphe romain
flanqué de pilastres à candélabres lombards. Les feuillages
gothiques désormés plus déchiquetés et alanguis comme à
l'Hôtel de Cluny de Paris, se mêlent à des tondi avec portraits
d'empereurs romains au château de Gaillon[30].

En architecture, l'utilisation de la « brique et pierre », pourtant


présente sur les édifices dès le xvie siècle, tend à se généraliser
(château d'Ainay-le-Vieil, Aile Louis XII du château de Blois, l'hôtel
d'Alluye de Blois). Les hauts toits à la française avec tourelles
d'angles et les façades à escalier hélicoïdal font perdurer la
tradition mais la superposition systématique des baies, le
décrochements des lucarnes et l'apparition de loggias influencées
de la villa Poggio Reale et du Castel Nuovo de Naples sont le
manifeste d'un nouvel art décoratif où la structure reste pourtant
profondément gothique. La propagation du vocabulaire
ornemental venu de Pavie et de Milan a dès lors un rôle majeur
tout en étant ressentie comme l'arrivée d'une certaine
modernité[33].

Dans cet art en pleine mutation, les jardins deviennent plus


important que l'architecture : L'arrivée à Amboise d'artistes italiens
dont Pacello da Mercogliano fut à l'origine sous Charles VIII de la
création des tout premiers jardins de la Renaissance française
grâce à de nouvelles créations paysagistes, l'installation d'une
ménagerie et des travaux d'acclimatation agronomique conduites
à partir de 1496 aux Jardins du Roy alors situés au sein du
Domaine royal de Château-Gaillard[34]. En 1499, Louis XII confia la
réalisation des jardins du château de Blois à la même équipe qui
fut engagée par la suite par Georges d'Amboise pour réaliser des
parterres sur différents niveaux sous son château de Gaillon[35].

En conclusion, le style Louis XII montre que l'on veut désormais


autant étonner les français que les italiens : C'est à partir de la
fantaisie avec laquelle sont incorporées les nouveautés italiennes
dans les structures encore toutes médiévales françaises que
naîtra vers 1515/1520 la Première Renaissance[33].

Iconographie sélective
En 1986, Bernard Quilliet dresse une liste partielle des
représentations de Louis XII en ne retenant que celles qui ont été
réalisées avant 1515 ou peu de temps après la mort du roi[36].
L'historien souligne la ressemblance ou la qualité de quatre ou
cinq de ces effigies :

Miniature de la Cosmographie de Claude Ptolémée attribuée à Jean


Bourdichon (BnF Manuscrit Latin 4804, fo 1) représentant le roi en
prière (détail).

Variante inversée de la précédente, avec le roi entouré de saints


(fragment du Livre d'heures de Louis XII, Getty Center).
Miniature des Remèdes de l'une et l'autre fortunes de Pétrarque par
Jean Pichore (BnF Ms Fr 225, fo 165).

Louis XII écrivant à Anne de Bretagne (Épîtres de poètes royaux, vers


1510, Saint-Pétersbourg, fo 51 vo).

Louis XII en prière, Vitrail attribué à Jean Perréal (1500-1510, Walters


Art Museum), 46.34, 80 × 55,9 cm
Transi[n 3] du monument funéraire de la nécropole royale de la
basilique de Saint-Denis, exécuté d'après le masque mortuaire du roi.

Le tombeau de Louis XII et Anne de Bretagne (vers 1517, Basilique


Saint-Denis)

Filmographie
1988 : Sans peur et sans reproche, film de Gérard Jugnot. Rôle
interprété par Martin Lamotte.
2011 : Louis XI, le pouvoir fracassé (téléfilm), interprété par
Bruno Debrandt.
2013 : Borgia (série télévisée), interprété par Joseph Beattie.
2013 : The Borgias (série télévisée), interprété par Serge
Hazanavicius.
2014 : Isabel (série télévisée), interprété par Borja Luna.

Annexes

Voir aussi

Jean Bourdichon
Livre d'heures de Louis XII
Qui s'y frotte s'y pique

Sources primaires

Léon-Gabriel Pélissier ( éd.), « Louis XII et les privilèges de la


Bretagne en cour de Rome », Annales de Bretagne, Rennes,
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Litterae super abrogatione pragmatice


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Statue équestre de Louis XII par


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(Aile Louis XII, Château de
Blois) : Au-dessous, le porc-épic
symbole du roi, la lettre L pour
Louis XII et la lettre A, emblème
d'Anne de Bretagne. Le cheval
lève ses deux jambes droites en
même temps, ce qui signifie qu'il
est « à l'amble », allure courante
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Notes et références

Notes

1. Animal associé à la devise Qui s'y frotte s'y pique, allusion aux
épines du porc-épic qui transpercent à la fois de près et de loin
le cœur des ennemis.
2. Le 29 juillet 1498, une bulle pontificale institue le tribunal
chargé d'instruire le procès en annulation. Les trois motifs
d'annulation invoqués sont : le roi est cousin de Jeanne à un
degré prohibé ; la mariage a été contracté dans la violence ; il
est non consommé.
3. « Ces statues couchées, les plus dramatiques, représentent les
cadavres saisis dans les affres de la mort, pris par les derniers
spasmes, le ventre recousu par l'embaumement, les bouches
entr'ouvertes par le dernier râle, la peau collée au squelette, les
seins affaissés, la tête renversée pour la reine[37]. »

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· Suède (http://libris.kb.se/auth/266407) ·
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