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Louis XVII

héritier de la couronne de France

Louis XVII

Alexandre Kucharski,
Louis-Charles de France
(1792),
château de Versailles.
Titres
Prétendant aux
trônes de France et
de Navarre
21 janvier 1793 –
8 juin 1795
(2 ans, 4 mois et
18 jours)
Nom Louis XVII
revendiqué
Prédécesseur
Louis XVI
Successeur
Louis-
Stanislas
de France
Prince royal de
France
14 septembre 1791 –
21 septembre 1792
(1 an et 7 jours)
Prédécesseur
Création du
titre
Successeur
Abolition du
titre
Ferdinand-
Philippe
d'Orléans
(indirecteme
Dauphin de France
4 juin 1789 –
14 septembre 1791
(2 ans, 3 mois et
10 jours)
Prédécesseur
Louis-Josep
de France
Successeur
Abolition du
titre
Louis de
France
(indirecteme
Biographie
Titulature Fils de
France
Duc de
Normandie
Dauphin de
France
Prince royal
Dynastie Maison de
Bourbon
Nom de Charles, puis
naissance à la mort de
son frère aîn
Louis-
Joseph,
devint Louis
Charles
Naissance27 mars 178
Château de
Versailles
(France)
Décès 8 juin 1795 (
10 ans)
Prison du
Temple, Pari
(France)
Sépulture Basilique de
Saint-Denis
Père Louis XVI, ro
de France
Mère Marie-
Antoinette
d'Autriche
Fratrie Marie-
Thérèse de
France
Louis-Josep
de France
Sophie de
France
Religion Catholicisme
Signature

Prétendants au trône de
France
Dauphin de France

Louis-Charles de France, plus connu sous le nom de Louis XVII,


né à Versailles le 27 mars 1785 et mort à Paris le 8 juin 1795, est
le deuxième fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Titré duc de
Normandie à sa naissance, il devient dauphin de France en 1789 à
la mort de son frère aîné, puis prince royal aux termes de la
Constitution de 1791 à 1792.

Durant la Révolution française, la famille royale est emprisonnée le


10 août 1792 à la tour du Temple, puis Louis XVI est exécuté le
21 janvier 1793. Louis-Charles est alors reconnu par les
gouvernements des puissances coalisées contre la France et par
son oncle, le futur Louis XVIII, comme le titulaire de la couronne
de France, sous le nom de « Louis XVII ». Il meurt en captivité en
1795, à l’âge de dix ans.

L'éventualité de sa survie a longtemps suscité la curiosité de


certains auteurs.

Biographie

Naissance et baptême

Louis-Charles de France est né au château de Versailles le


27 mars 1785. Il est baptisé le même jour dans la chapelle du
château de Versailles par Louis René Édouard de Rohan, grand
aumônier de France, en présence d'Honoré Nicolas Brocquevielle,
curé de l'église Notre-Dame de Versailles[1] : son parrain est Louis
Stanislas Xavier de France, futur Louis XVIII, et sa marraine est
Marie-Caroline de Lorraine, archiduchesse d'Autriche, reine des
Deux-Siciles, représentée par Madame Élisabeth[2].

Titré duc de Normandie avant la mort de son frère aîné, il a pour


armes un écartelé de France (d'azur à trois fleurs-de-lis d'or) et de
Normandie (de gueules à deux léopards d'or)[3].

Des rumeurs de l'époque se sont répandues à la naissance de


l'enfant, selon lesquelles il ne serait pas le fils de Louis XVI mais
d'Axel de Fersen (aucune étude scientifique ne valide ou n'invalide
cette thèse) gentilhomme suédois qui nourrissait un profond
amour pour la reine[4]. Dès mai 1784, Mercy note dans une lettre à
l'empereur Joseph II que « les habitudes du roi ne donnent guère
d'espérance à lui voir une nombreuse postérité »[5]. Et Evelyn Farr
remarque que chaque fois que Marie-Antoinette est tombée
enceinte, en 1783, 1784 et 1785, Fersen était présent à
Versailles[6]. Au baptême de Louis-Charles de France, le comte
d'Artois est absent et il n'y a « ni compliment, ni révérences »[7]. En
novembre 1790, La Fayette et à sa suite l'Assemblée nationale
menaceront Marie-Antoinette d'un procès en adultère et de faire
déclarer bâtards ses enfants[8] (bien que Fersen ne puisse être
impliqué dans la naissance de Madame Royale), ce qui montre la
persistance de ces rumeurs. Il n'en sera cependant plus question
lors du procès de la reine[9].

Louis-Charles est surnommé « Chou d'amour » par sa mère et


Gabrielle de Polignac, gouvernante des Enfants de France depuis
le 24 octobre 1782. Marie-Antoinette le rappellera à Gabrielle dans
une lettre qu'elle lui écrira alors que cette dernière est partie en
exil[10].
Louis XVI, père de Louis-Charles, vers 1774-1776, par Joseph-Siffred
Duplessis,

Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France, mère de Louis-Charles


1788, par Élisabeth Vigée Le Brun.
Marie-Thérèse Charlotte de France, dite Madame Royale, sœur aînée de
Louis-Charles, après 1795, par Heinrich Friedrich Füger.

Louis-Joseph-Xavier François, dauphin de France, frère aîné de Louis-


Charles vers 1787-1788, attribué à Dagoty.
Louis-Charles de France, duc de Normandie, 1786, par Élisabeth Vigée
Le Brun.

Sophie-Béatrix de France dite Madame Sophie, petite sœur de Louis-


Charles, vers 1787, par Élisabeth Vigée Le Brun.
Marie-Antoinette d'Autriche, reine de France et ses enfants, 1787, par
Élisabeth Vigée Le Brun.

Enfance (jusqu'en août 1792)

Il passe sa première enfance dans l'insouciance, sa vie parmi les


enfants de la Cour se déroulant entre les escaliers du château de
Versailles et la terrasse du Midi où a été aménagé un petit jardin
qui fait le bonheur de l'héritier du trône[11]. Faisant preuve d'une
certaine maturité et d'une grande sensibilité malgré son jeune âge,
il cultive un petit jardin et offre fréquemment des fleurs à la reine
ou à sa sœur car il « [veut] les faire croître [lui]-même, pour qu’elles
soient plus agréables à maman qui les aime beaucoup »[12] est
entouré d'une nombreuse Maison, comprenant de très nombreux
serviteurs attachés à sa personne, parmi lesquels Agathe de
Rambaud, sa berceuse[Note 1], Louise-Élisabeth de Croÿ de Tourzel
comme gouvernante[Note 2] et Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry,
son valet[Note 3].
Second fils de Louis XVI, Louis-Charles de France n'est pas
destiné, au départ, à succéder à son père ; la mort de son frère
Louis-Joseph le 4 juin 1789 fait cependant de lui le dauphin de
France.

Au début de la Révolution française, il déménage avec sa famille


au palais des Tuileries le 6 octobre 1789.

En 1791, la Constitution du Royaume de France remplace ce titre


par celui de « prince royal » : ce changement est la conséquence
logique du remplacement du titre de roi de France par celui de roi
des Français[13].

Prisonnier au Temple

Louis-Charles dauphin de France, vers


1790 attribué à Élisabeth Vigée Le
Brun.

Après la journée du 10 août 1792, Louis-Charles qui a perdu son


titre de prince royal est transféré avec ses parents au couvent des
Feuillants puis le 13 août emprisonné à la Prison du Temple. Le
29 septembre, Louis XVI est séparé de sa famille et conduit au
deuxième étage tandis que le troisième étage est réservé à Marie-
Antoinette, ses deux enfants et sa belle-sœur. À partir du
25 octobre, l'« enfant Capet » est confié à la garde de son père, qui
poursuit son éducation avec le valet de chambre Jean-Baptiste
Cléry. Séparé de sa mère qu'il peut retrouver à l'occasion de
promenades, le dauphin est à nouveau confié à elle le
11 décembre lorsque commence le procès de Louis XVI. Il ne
revoit son père que le 20 janvier, pour un ultime adieu, avant
l'exécution de ce dernier le matin du 21 janvier 1793[14].

Pastel de Louis XVII au temple


réalisé peu de temps avant sa
mort par Joseph Ducreux.

Aux yeux des royalistes, le dauphin Louis-Charles succède à son


père en vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est
automatique en France (un nouveau roi succède au roi précédent
dès l'instant de la mort de ce dernier). Il est reconnu sous le nom
de Louis XVII par le comte de Provence, frère cadet de Louis XVI
et futur Louis XVIII, alors émigré à Hamm, près de Dortmund, en
Westphalie. Les Vendéens et les Chouans, ainsi que les royalistes
d'autres provinces, vont se battre en son nom. Leurs étendards
portent l'inscription : « Vive Louis XVII »[15]. Louis-Charles est
également reconnu comme roi de France et de Navarre par toutes
les puissances étrangères, y compris les États-Unis, qui ne
reconnaissent pas la Première République française[16],[17].

Louis-Charles est confié à sa mère au troisième étage du Temple,


jusqu'au 3 juillet 1793. Les captifs bénéficient à cette époque d'un
confort incontestable (baignoire, garde-robe, nourriture
abondante)[18]. Plusieurs tentatives d'évasion sont tentées par des
royalistes afin de délivrer Marie-Antoinette et ses enfants[19].

Par arrêté du Comité de salut public du 1er juillet 1793, Louis est
enlevé à sa mère et mis sous la garde du cordonnier Antoine
Simon (« l'instituteur » désigné, qui sait pourtant à peine écrire) et
de sa femme, qui résident au Temple[20]. Enfermé au deuxième
étage, le but est alors d'en faire un petit citoyen ordinaire et de lui
faire oublier sa condition royale[Note 4]. Il est impliqué, ainsi que sa
sœur, dans le procès de sa mère, Marie-Antoinette. On lui fait
signer une déclaration de reconnaissance d'inceste[Note 5], pour
ajouter un chef d'accusation contre cette dernière[21].

Selon Georges Bordonove, c'est l'épouse de Simon, attachée à


l'enfant, qui prend soin de le nourrir correctement[22]. Cependant,
Simon, rappelé à ses fonctions municipales, quitte le Temple le
19 janvier 1794. Sa femme, malade, quitte également la prison.
Louis-Charles est alors enfermé au secret dans une chambre
obscure, sans hygiène ni secours, pendant six mois, jusqu'au
28 juillet 1794. Son état de santé se dégrade, il est rongé par la
gale et surtout la tuberculose. Il vit accroupi[Note 6]. Sa nourriture
lui est servie à travers un guichet et peu de personnes lui parlent
ou lui rendent visite. Ces conditions de vie entraînent une rapide
dégradation de son état de santé. L'isolement total dans lequel il
est placé laisse planer un certain mystère et donne l'occasion à
l'imagination populaire de soulever l'hypothèse de substitution de
l'enfant et de son exfiltration, donnant naissance au « mythe
évasionniste et survivantiste »[23].

Le député Barras découvre ainsi un enfant mutique, brisé


psychologiquement. Le 28 juillet 1794, les comités de salut public
et de sûreté générale nomment Laurent, membre du comité
révolutionnaire de la section du Temple, pour le garder, lui et sa
sœur[24]. Son sort s'améliore relativement, mais le prisonnier de la
tour du Temple est rongé par la tuberculose, ce qu'omet de
signaler Laurent lorsqu'il écrit, sur le bulletin de la tour du Temple,
que les prisonniers « se portent bien ». Le 31 mars 1795, Laurent
démissionne. Il est remplacé par Étienne Lasne (1757-1841) de la
section des Droits de l'homme.
Louis XVII au Temple, avec son geôlier le cordonnier Antoine Simon, par
Yan' Dargent, 1866.

Louis XVII au Temple par Joseph-Marie Vien le Jeune, musée


Carnavalet, vers 1793
Louis XVII, au Temple par Jacques-Émile Lafon (détail), huile sur bois,
vers 1867.

Dégradation de sa santé (mai 1795)

Le petit Louis, le Dauphin, illustration


du journal pour enfant St. Nicholas
Magazine de Mary Mapes Dodge,
1873.

Le 3 mai 1795 (14 floréal an III), les gardiens Gomin et Lasne


inscrivent sur les registres du Temple : « Le petit Capet est
indisposé ».

Le 6 mai (17 floréal an III), la tuberculose prend un tour critique,


caractérisé par l'apparition d'une péritonite, si bien que dans les
derniers jours de mai, les gardiens signalent au comité de Sûreté
générale que l'enfant Capet manifeste « une indisposition et des
infirmités qui paraissent prendre un caractère grave »[25]. Le
Comité « arrête que le premier officier de santé de l'hospice de
l'Humanité (Hôtel-Dieu de Paris) visiterait le malade en présence
de ses gardiens et administrerait des remèdes ». Le docteur Pierre
Joseph Desault passe à cette époque pour être le premier
praticien de Paris. Le 29 mai, Desault fait sa dernière visite au
malade, car il meurt le 1er juin, à l'âge de 57 ans.

Le 6 juin 1795, lui succède Philippe-Jean Pelletan, 48 ans,


chirurgien en chef de l'Hospice de l'Humanité. Ne voulant pas le
laisser prendre seul la responsabilité de soigner l'enfant, le Comité
de sûreté générale lui adjoint le docteur Jean-Baptiste Dumangin,
51 ans, médecin chef de l'hospice de l'Unité (Hôpital de la Charité
de Paris). Dans la nuit du 7 au 8, Gomin et Lasne, alarmés par
l'état de santé de l'enfant, ont envoyé chercher en urgence le
docteur Pelletan. Il répond qu'il viendra le lendemain matin avec le
docteur Dumangin[26].

Le lundi 8 juin 1795 (20 prairial an III), les docteurs Dumangin et


Pelletan arrivent ensemble à 11 heures du matin au Temple, l'état
de l'enfant s'était aggravé[27].
Mort

Jeton commémorant la mort de


Louis XVII, xixe siècle.

Cœur de Louis XVII dans la crypte des


Bourbons dans la nécropole royale de
la basilique de Saint-Denis.

Procès-verbal d'inhumation de Louis-


Charles Capet, daté du 22 prairial, an
III.

Témoignage de Damont commissaire civil au Temple : « Le sieur


Lasne gardien et moi, nous prêtions nos soins au petit dauphin, et
enfin à 3 heures (de l'après-midi) lorsque le sieur Gomin fut
revenu, l'enfant venoit de mourir ». Pelletan arrivé à 4 heures
confirme la mort. Le docteur Dumangin arrive à 8 heures, il
apprend le décès du fils Capet.

Louis XVII meurt dans sa prison, probablement d'une péritonite


ulcéro-caséeuse[Note 7] venue compliquer la tuberculose (le « vice
scrofuleux » qui a déjà coûté la vie à son frère aîné)[28], le
8 juin 1795, à l'âge de dix ans et après presque trois ans de
captivité.

Le lendemain 9 juin 1795, le chirurgien Philippe-Jean Pelletan


réalise son autopsie qui confirme le diagnostic de tuberculose. Il
est secondé par trois médecins, voici l'extrait de la lettre du
docteur Dumangin adressé au docteur Pelletan sous la
Restauration en 1817 : « Vous m'aviez à la vérité proposé d'autres
adjoints ; et sur mon observation que, d'après les qualités
personnelles et les rapports qu'avaient eus M. Pierre Lassus
(1741-1807) avec Mesdames de France et Nicolas Dieudonné
Jeanroy (1750- 1816) dans la Maison de Lorraine, leurs signatures
seraient d'un tout autre poids, vous aviez agréé ce choix[29] ». Le
docteur Jean-Baptiste Dumangin rédige le procès-verbal
d'autopsie, recopié en quatre exemplaires : un pour le Comité de
sûreté générale et un pour chaque médecin. L'exemplaire présent
aux Archives nationales depuis 1891 a été restitué par un libraire
de la ville d'Alger. Ce procès-verbal d'autopsie avait été mis en
gage par M. Grasset qui l'avait dérobé avant 1848 à Théophile
Dumangin, fils du docteur Dumangin, à Vielmanay ou à Narcy dans
la Nièvre[30].

Il est officiellement enterré le 12 juin 1795 dans le cimetière


Sainte-Marguerite[23]. Sous la Seconde Restauration, Louis XVIII
fait rechercher la sépulture de son neveu : l'énigme de « l'enfant du
Temple » se développe alors avec les témoignages contradictoires
de ceux qui ont assisté à l'enterrement le 10 juin (fossoyeur,
concierge du cimetière, abbé…) qui évoquent une inhumation en
fosse commune (le corps ne pouvant dès lors plus être
identifié[Note 8]), une ré-inhumation dans une fosse particulière
près de la Chapelle de la Communion de l’église, voire dans le
cimetière de Clamart[31].

Titulature

Titulature reconnue

27 mars 1785 - 4 juin 1789 : Son Altesse Royale Louis-Charles


de France, fils de France, duc de Normandie (étant le second fils
du roi de France, il reçoit un titre d'apanage, ici celui de duc de
Normandie porté pour la dernière fois par Charles de France, frère
cadet du roi Louis XI) ;
4 juin 1789 - 14 septembre 1791 : Son Altesse Royale le dauphin
de France ;
14 septembre 1791 - 21 septembre 1792 : Son Altesse Royale le
prince royal.

Titulature revendiquée

10 août 1792 - 21 janvier 1793 : Son Altesse Royale le dauphin


de France (titre de courtoisie reconnu par les royalistes fidèles à
la famille royale, et par les pays qui ne reconnaissent pas la
Première République) ;
21 janvier 1793 - 8 juin 1795 : Sa Majesté le roi de France et de
Navarre (bien qu'il n'ait jamais régné sur la France, qui était alors
une république, il est reconnu comme roi par les royalistes
toujours fidèles à la famille royale, et par les pays qui ne
reconnaissent pas la république en France ; son oncle le comte de
Provence se proclame régent au nom de son neveu enfermé à la
prison du Temple).

Ascendance
Ascendance de Louis XVII de France
32. Louis de
France
16. Louis de France
33. Marie-Anne
de Bavière
8. Louis XV de
France
34.
Victor-Amédée II
de Savoie
17. Marie-Adélaïde de
Savoie
35. Anne-Marie
d'Orléans
4. Louis de
France
36. Rafał
Leszczyński
18. Stanislas
Leszczynski
37. Anna
Jabłonowska
9. Marie
Leszczynska
38. Jan Karol
Opaliński
19. Catherine
Opalinska
39. Sofia Anne
Czarnkowska
2. Louis XVI de
France
40.
Jean-Georges III
de Saxe
20. Auguste II de
Pologne
41. Anne-Sophie
de Danemark
10. Auguste III de
Pologne
42. Christian-
Ernest de
Brandebourg-
Bayreuth
21. Eberhardine de
Brandebourg-Bayreuth
43. Sophie-
Louise de
Wurtemberg
5. Marie-Josèphe
de Saxe
44=28.
Léopold Ier du
Saint-Empire
22. Joseph Ier du
Saint-Empire
45=29. Éléonore
de Neubourg
11. Marie-Josèphe
d'Autriche
46. Jean-
Frédéric de
Brunswick-
Calenberg
23. Wilhelmine-Amélie
de Brunswick-
Lunebourg
47. Bénédicte-
Henriette du
Palatinat
1. Louis XVII
de France
48. Nicolas-
François de
Lorraine
24. Charles V de
Lorraine
49. Claude-
Françoise de
Lorraine
12. Léopold Ier de
Lorraine
50. Ferdinand III
du Saint-Empire
25. Éléonore
d'Autriche
51. Éléonore de
Nevers-Mantoue
6. François Ier du
Saint-Empire
52. Louis XIII de
France
26. Philippe d'Orléans
53. Anne
d'Autriche
13. Élisabeth-
Charlotte d'Orléans
54. Charles Ier
Louis du
Palatinat
27. Élisabeth-
Charlotte de Bavière
55. Charlotte de
Hesse-Cassel
3. Marie-
Antoinette
d'Autriche
56=50.
Ferdinand III du
Saint-Empire
28. Léopold Ier du
Saint-Empire
57. Marie-Anne
d'Autriche
14. Charles VI du
Saint-Empire
58. Philippe-
Guillaume de
Neubourg
29. Éléonore de
Neubourg
59. Élisabeth-
Amélie de
Hesse-
Darmstadt
7. Marie-Thérèse
d'Autriche
60. Antoine-
Ulrich de
Brunswick-
Wolfenbüttel
30. Louis-Rodolphe de
Brunswick-
Wolfenbüttel
61. Élisabeth-
Julienne de
Schleswig-
Holstein-
Sonderbourg-
Norbourg
15. Élisabeth-
Christine de
Brunswick-
Wolfenbüttel
62.
Albert-Ernest Ier
d'Oettingen-
Oettingen
31. Christine-Louise
d'Oettingen-Oettingen
63. Christine-
Frédérique de
Wurtemberg

« L'énigme du Temple »

L'acte de décès de « Louis Charles Capet » dans l'état civil


de Paris

Acte de décès de Louis XVII à l'état


civil de Paris en date du 12 juin 1795.

L'acte de décès de Louis XVII est rédigé le 12 juin 1795


(24 prairial an III). L'original du document a disparu dans les
incendies de la Commune de 1871, mais l'original avait été
recopié par des archivistes et un exemplaire se trouve aussi aux
Archives nationales :

« Du vingt-quatre prairial de l'an trois de la


République (12 juin 1795)
Acte de décès de Louis Charles Capet du vingt de ce
mois (8 juin), trois heures après-midi, âgé de dix ans
deux mois, natif de Versailles, département de Seine-
et-Oise, domicilié à Paris aux Tours du Temple,
section du Temple, fils de Louis Capet, dernier roi des
Français, et de Marie Antoinette Josèphe Jeanne
d'Autriche.
Sur la déclaration faite à la maison commune, par
Étienne Lasne, âgé de trente-neuf ans, profession
gardien du Temple, domicilié à Paris rue et section
des Droits-de-l'Homme no 48 : le déclarant a dit être
voisin ; et par Rémy Bigot, âgé de cinquante-sept ans,
profession employé, domicilié à Paris vieille rue du
Temple no 61 : le déclarant a dit être ami.
Vu le certificat de Dussert, Commissaire de Police de
ladite section, du vingt-deux de ce mois (10 juin).
Officier public : Pierre Jacques Robin.
(Signé) : Lasne, Robin, Bigot[32]. »
Les faux Dauphins

Le faux dauphin Hervagault


démasqué (gravure de 1803).

Dès 1795, des rumeurs faisaient courir le bruit que le Dauphin,


remplacé dans sa geôle par un autre garçon, aurait été libéré du
Temple. Ces rumeurs avaient été favorisées par les exhumations
des restes d’un enfant au crâne scié — traces d'une autopsie — du
cimetière Sainte-Marguerite (au cours des deux exhumations
réalisées en 1846 et en 1894, plusieurs spécialistes attribuent
pourtant le corps à un sujet masculin âgé de plus de seize ans,
d'1,63 m[33] et de morphologie différente de celle de Louis XVII)[23]
et la réaction thermidorienne : tandis que les royalistes osaient à
nouveau s'afficher comme tels, des accords de paix étaient
négociés entre la République et les révoltés vendéens et chouans
(traités de La Jaunaye, de la Mabilais et de Saint-Florent-le-Vieil).
La mort du Dauphin, en juin de cette même année, fut par
conséquent accueillie avec scepticisme par une partie de l'opinion
publique. Ce contexte permit l'éclosion de théories
« évasionnistes » et « survivantistes »[34].
Ces bruits influencèrent, au tout début du xixe siècle, le romancier
Regnault-Warin. Dans les derniers volumes de son Cimetière de la
Madeleine, cet auteur développa - sans y croire lui-même - un
scénario de l'enlèvement du Dauphin : des agents royalistes
envoyés par Charette s'introduisent dans la tour, où ils apportent,
au moyen d'une cachette ménagée dans un « cheval de bois », un
orphelin drogué à l'opium destiné à prendre la place du vrai
Dauphin. Ce dernier, dissimulé dans le même objet, est ainsi libéré
de sa prison. Aux termes de nombreuses péripéties, et
notamment d'une tentative d'exfiltration vers l'Amérique, l'orphelin
royal est repris avant de mourir de maladie.
Malgré les nombreuses invraisemblances et le triste dénouement
de ce récit, la thèse de la substitution gagna ainsi un nouveau
mode de diffusion[34].

Peu de temps après la publication de ce roman, des « faux


Dauphins » commencèrent à apparaître et à réunir un nombre
variable de partisans autour de leurs prétentions[35]. Les
condamnations des trois premiers (Hervagault, Bruneau et un
certain Hébert, connu sous le titre de « baron de Richemont ») à
de lourdes peines de prison ne découragèrent pas d'autres
imposteurs, dont le plus célèbre est l'horloger prussien Karl-
Wilhelm Naundorff, qui eut de nombreux adeptes jusqu'à la fin du
xxe siècle[36].
Dans les récits qu'ils firent de leur prétendue évasion du Temple, la
plupart de ces prétendants reprenaient la trame du roman de
Regnault-Warin, le cheval de bois étant quelquefois remplacé par
un panier de linge sale, et Charette par le comte de Frotté, ce
dernier ayant effectivement échafaudé, sans pouvoir y donner
suite, des projets d'enlèvement des orphelins royaux.
Aux imposteurs plus ou moins convaincants s'ajoutent de
nombreux fous (comme Dufresne, Persat et Fontolive) ou encore
des personnages dont l'identification à Louis XVII a surtout été
l'œuvre de tiers, le plus souvent de manière posthume : c'est
notamment le cas de l'officier de marine puis architecte français
Pierre Benoît (actif à Buenos Aires), du pasteur iroquois Eliézer
Williams, du musicien anglais Augustus Meves, du célèbre
naturaliste John James Audubon[37] et même de Louvel (assassin
du cousin de Louis XVII).

Les circonstances exactes de la mort de Louis XVII et la rumeur


concernant une éventuelle évasion de la prison du Temple ont
attisé la curiosité de nombreux auteurs, comme G. Lenotre,
Philippe Ebly avec l'Evadé de l'an II, André Castelot, Alain Decaux,
Georges Bordonove[38] ou Jacques Soppelsa qui remet en scène
l'aïeul français de la famille argentine Zapiola, l'officier de marine
puis architecte Pierre Benoît précité[39].

Aujourd'hui encore, de nombreuses personnes prétendent au titre


de descendant de Louis XVII, le dernier en date étant Alain Soyer,
selon le dernier livre de Philippe Delorme, Louis XVII : la
biographie[40].

Mathurin Bruneau

Le « baron de Richemont »

Karl-Wilhelm Naundorff
Eliézer Williams

Augustus Meves

L'authentification du cœur de Louis-Charles de France

Cette section a besoin d'être recyclée (décembre 2014).


Une réorganisation et une clarification du contenu sont
nécessaires. ou discutez des points à améliorer.

Le 5 juin 1894, plusieurs spécialistes


examinèrent le corps (déjà exhumé en
1846) du cimetière Sainte-Marguerite
et l'attribuèrent à un sujet masculin
âgé de plus de seize ans[41].
Cœur de Louis XVII dans son
cardiotaphe[Note 9], placé le
8 juin 2004. dans la chapelle des
Bourbons de la basilique de Saint-
Denis.

Selon Georges Bordonove, dans son Louis XVII et l'énigme du


Temple, Louis XVII est mort, non pas en 1795, mais plutôt entre
les 1er et 3 janvier 1794. Sa mort aurait entraîné la révocation de
Simon et le remplacement de Louis XVII par un enfant qui, lui,
serait mort en 1795. Cette hypothèse, partagée par Louis Hastier,
est aujourd'hui infirmée et dépassée par les analyses ADN
positives effectuées en 2000 sur le cœur de l'enfant mort au
Temple en 1795[36].

Le 9 juin 1795, une autopsie est pratiquée en prison sur le corps


du jeune prince par le chirurgien Philippe-Jean Pelletan assisté de
trois médecins : Pierre Lassus, Jean-Baptiste Dumangin et Nicolas
Dieudonné Jeanroy (ou Geanroi)[42]. En 1814, Pelletan déclare la
soustraction du cœur lors de l’autopsie et le prélèvement d'une
mèche de cheveux qu'il donne au commissaire de section Antoine
Damont en guise de souvenir[43]. Le corps est alors inhumé au
cimetière Sainte-Marguerite, puis recouvert de chaux vive. Les
ossements n'ont jamais été retrouvés et ceux dégagés au
xixe siècle au cimetière Sainte-Marguerite proviennent de
plusieurs squelettes, dont un crâne d'un jeune adulte d'au moins
dix-huit ans.

Le 23 mai 1828, Pelletan remet la relique à Hyacinthe de Quélen,


archevêque de Paris[44]. Durant les Trois Glorieuses, l'archevêché
est pillé et le cœur « Pelletan » passe entre les mains de plusieurs
personnes. En 1895, Édouard Dumont, héritier de Philippe-Gabriel
Pelletan (fils du docteur) remet le cœur « Pelletan » au duc de
Madrid, Charles de Bourbon (1848-1909), aîné des Capétiens, fils
de la « comtesse de Montizón » et neveu de la comtesse de
Chambord, par l’entremise de Me Pascal et du comte Urbain de
Maillé (1848-1915), en présence de Paul Cottin, cousin du
propriétaire et donateur du cœur, Édouard Dumont[45]. En 1909,
Jacques de Bourbon, duc d'Anjou et de Madrid, prétendant
légitimiste au trône de France (fils et successeur de Charles de
Bourbon), hérite du cœur, puis sa sœur la princesse Fabrizio
Massimo, née princesse Béatrice de Bourbon (« fille de France »)
et enfin en 1938, la fille de celle-ci, Mme Charles Piercy, née
princesse Marie-des-Neiges Massimo (1902-1984). En 1975,
l’urne en cristal rejoint le Mémorial de France à la basilique Saint-
Denis, où ont été enterrés ses parents et une grande partie des
rois de France[46]. En 1999-2000, l'analyse ADN établit une parenté
du cœur à l’urne avec les Habsbourg-Lorraine[47].

Des analyses génétiques par comparaison d'ADN mitochondrial,


pratiquées par le professeur Jean-Jacques Cassiman de
l'Université catholique de Louvain en Belgique, et par le docteur
Bernd Brinkmann de l'université allemande de Münster, sur le
cœur du présumé Louis XVII, et des cheveux de Marie-Antoinette,
ont démontré en 2000 qu'il appartient bien à un enfant apparenté
à cette dernière, en ligne féminine. Cependant, Louis XVII a eu un
frère aîné décédé en juin 1789 et dont le cœur a lui aussi été
conservé. Mais ce cœur a subi, comme les autres cœurs princiers,
un traitement d'embaumement (ouverture, utilisation d'aromates,
bandelettes, double boîte de vermeil et de plomb) très différent de
celui auquel fut soumis le cœur de Louis XVII, « soustrait » par
Pelletan, simplement conservé dans l'alcool, comme une vulgaire
curiosité anatomique. Donc, les deux cœurs, s'ils étaient venus à
être rassemblés (ce qu'aucun document historique ne prouve),
n'auraient pu être ni confondus ni échangés[36].

Après enquête, l'historien Philippe Delorme établit que ce cœur est


bien celui que le docteur Philippe-Jean Pelletan a « soustrait » sur
le cadavre de l'enfant mort au Temple le 8 juin 1795. Cette
conclusion réhabiliterait donc les témoignages de contemporains
recueillis par l'historien Alcide de Beauchesne. L'urne funéraire
contenant ce cœur a été placée le 8 juin 2004 sous l'oraison
funèbre de l'aumônier Christian-Philippe Chanut[48], dans la
chapelle des Bourbons de la basilique Saint-Denis, lors d'une
cérémonie présidée par Louis de Bourbon, duc d'Anjou,
accompagné par l'archiduc Charles de Habsbourg-Lorraine et
rassemblant des membres de différentes branches de la famille
de Bourbon[Note 10] et diverses personnalités[Note 11].

Pour le professeur Jean Tulard, appelé par le ministre de la Culture


à donner son avis sur le dépôt du cœur de Louis « XVII », le
8 juin 2004[Note 12], l'analyse de l'ADN du cœur, conjuguée avec
l'enquête menée sur son origine et les péripéties de son histoire,
est suffisante pour attester de la mort du prince au Temple.

Représentation dans les arts et la culture

Iconographie

Peinture

En 2005, le musée de la Révolution française a acquis un tableau


d'Émile Mascré représentant Louis XVII au temple avec ses
geôliers[49].

En 2019, le château de Versailles a acquis un portrait du jeune


dauphin vers 1790 avec son chien :
Marie-Antoinette et ses enfants, par François Dumont, 1790. Musée du
Louvre.

Le Dauphin arraché à sa mère, vers 1794.

Minerve conduisant Louis XVII devant le tombeau de son père, par


Augusto Nicodemo, 1794. Musée de la Révolution française.
Le Dauphin au Temple, par Gustave Wappers, XIXe siècle.

Capet, lève-toi ! par Emile Mascré, 1838. Musée de la Révolution


française.

L'Apothéose de Louis XVI, (cette scène représente la mort de Louis


XVI), par William Hamilton, fin du XVIIIe siècle.
Louis XVII au Temple, par Anne Chardonnet. Musée des Beaux-arts de
Besançon.

Buste du dauphin Louis-Charles de France par Deseine vers le début


des années 1790.

Littérature romanesque

1884 : Mark Twain, Les aventures de Huckleberry Finn


(ISBN 9780486280615)
1897 : Thérèse de Lisieux, Derniers Entretiens
1913 : Baronne Orczy, Eldorado - la capture du mouron rouge
(ISBN 9780755111121)
1972 : La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda (manga)
1973 : Philippe Ebly, L'Évadé de l'An II, Hachette Jeunesse, 1977,
1979, 1982, 1987, 1993 et Degliame, 2003
1937 : Rafael Sabatini, The Lost King (ISBN 9780755115440)
2003 : Françoise Chandernagor, La Chambre, éditions Gallimard,
(ISBN 2070314200)
2003 : Amélie de Bourbon-Parme, Le Sacre de Louis XVII,
éditions Folio (ISBN 9782070302284)
Plusieurs romans de la collection Signe de piste : Le Roi
d'infortune, Le Chemin de la liberté, Le Château perdu (Georges
Ferney), Le Lys éclaboussé (Jean-Louis Foncine et Antoine de
Briclau)
2005 : Ann Dukthas, En Mémoire d'un prince, éditions 10/18 ;
Grands Détectives, (ISBN 2264037903)
2007 : Christophe Donner, Un roi sans lendemain, éditions
Grasset, (ISBN 2246625815)
2009 : Dominic Lagan, Live Free or Die (ISBN 0956151809)
2010 : Jennifer Donnelly, Revolution (ISBN 9780385737647)
2011 : Jacques Soppelsa, Louis XVII : la piste argentine, Paris,
A2C Médias, coll. « Histoires », 2011, 187 p.
(ISBN 978-2-916831-16-9,
BNF
42445778 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445778b.public)
)
2011 : Louis Bayard, La Tour noire[Note 13] (trad. Jean-Luc
Piningre), Pocket, 2011 (ISBN 9782266188906)
2011 : Missouri Dalton, The Grave Watchers
(ISBN 9781610402842)
2014 : Jean-Pierre Fournier La Touraille, Le jeu de quilles en or :
l'orphelin du Temple, Paris, Plon, 2014, 464 p.
(ISBN 978-2-259-22188-7 et 2-259-22188-2)
2017 : Isabelle Duquesnoy, L'Embaumeur ou l'Odieuse confession
de Victor Renard - Éditions La Martinière.
(ISBN 978-2-7324-8354-2)

Théâtre

1893 : Victor Delaporte : Louis XVII, drame en trois tableaux, en


vers, Desclée de Brouwer, 1893.
1898 : Victorien Sardou, Paméla, Marchande de frivolités,
création le 11 février 1898 au Théâtre du Vaudeville (Paris).
(ISBN 9782812445644)
1909 : Pierre Decourcelle, Le roy sans royaume, création le 23
septembre 1909 au Théâtre de la Porte Saint-Martin (Paris).

Filmographie

Cinéma

Louis XVII

1908 :
Le Martyre de Louis XVII de Pathé Frères
Louis XVII de Gérard Bourgeois
1910 : Le Petit Roi d’Etienne Arnaud
1923 :
Der Dauphin von Frankreich de Zoltan Korda avec Tibor
Lubinsky
L’Enfant-Roi de Jean Kemm avec Pierrette Luguand et Jean
Munier
1937 : Le Roi sans couronne (The King Without a Crown) de
Jacques Tourneur joué par Scotty Beckett
1938 :
La Marseillaise joué par Marie-Pierre Sordet-Dantès
Marie-Antoinette joué par Scotty Beckett
1945 : Paméla joué par Serge Emrich
1956 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy, joué
par Olivier Richard
1957 : Le Prisonnier du Temple de Brian Desmond Hurst, joué
par Richard O'Sullivan
1979 : Marie-Antoinette à Versailles
1982 : La Nuit de Varennes d' Ettore Scola
1989 : La Révolution française joué par Sean Flynn
1991 : Killer Tomatoes Eat France! joué par Steve Lundquist
1995 : Jefferson à Paris joué par Damien Groelle
2001 : L'Affaire du collier joué par Thomas Dodgson-Gates
2006 : Marie Antoinette joué par Jago Betts, Axel Küng et Driss
Hugo-Kalff
(pré-production) : La Rose de Versailles (adaptation du manga).
2018 : Un peuple et son roi de Pierre Schoeller, joué par Ruggero
Barbera
2023 : Vaincre ou mourir de Paul Mignot et Vincent Mottez, joué
par Léon Durieux[50].
Les faux Louis XVII

1943 : Le Baron fantôme, de Serge de Poligny


1949 : Monseigneur, de Roger Richebé

Télévision

1956 : L’Énigme du Temple de Guy Lessertisseur et Stellio


Lorenzi, série Les énigmes de l’Histoire, La caméra explore le
temps
1958 : The Lost King de Naomi Capon avec Felix Felton
1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge joué par Benjamin Boda
1966 : Reign of Terror de Sobey Martin avec Patrick Michenaud
1975 : Marie-Antoinette joué par Eric Brunet[51]
1975 : La Tulipe noire (série télévisée d'animation), doublé par
Brigitte Lecordier
1978 : Rejtekhely joué par András Várkonyi[52]
1979 :
Lady Oscar
La nuit de l'été joué par Romain Verlier
1982 : The Scarlet Pimpernel de Clive Donner avec Richard
Charles
1999 : The Scarlet Pimpernel d’Edward Bennett avec Dalibor
Sípek
2006 : Marie-Antoinette joué par Charles Dury
2007 : Secrets d'Histoire : Louis XVII, l'enfant roi, est-il mort en
prison ?, documentaire grand-public sur les derniers jours de
Louis XVII[53].
2009 : Ce jour-là tout a changé - L'Évasion de Louis XVI de Arnaud
Sélignac, joué par Morgane Rouault
2018 : Marie-Antoinette, ils ont jugé la reine de Alain Brunard
avec Octave Delaunoy

Musique

2014 : Symphony Of The Vampire de Kamijo (en)

Expositions

En 1987, première exposition consacrée à Louis XVII, à la mairie


du 5e arrondissement de Paris
Du 17 mai au 16 juillet 1989, exposition à l'Hôtel de Ville de
Versailles
Du 29 juin au 1er octobre 2018, exposition au musée de la
Révolution française

Bibliographie

Ouvrages contemporains

Sur Louis XVII et sa famille

Évelyne Lever, Louis XVI, éditions Fayard, 1985


Évelyne Lever, Marie-Antoinette, journal d’une reine, éditions
Robert Laffont, 2002
Michel Wartelle, Louis XVII ou le secret du roi, Québec, Canada,
Louise Courteau Éditrice, 2007, 337 p.
(ISBN 978-2-89239-297-5)
Marie-Claude Monchaux, Le petit roi des lys brisés, Louis XVII,
Éditions Pierre Téqui, coll. « Littérature jeunesse », 2007
Philippe Delorme, Les Princes du malheur – Le destin tragique
des enfants de Louis XVI et Marie-Antoinette, éditions Perrin,
2008
(en) Adrian O'Connor, « Between monarch and monarchy : the
education of the dauphin and revolutionary politics, 1790–91 »,
French History, Oxford University Press, vol. 27, no 2,‎juin 2013,
p. 176–201
(DOI 10.1093/fh/crt007 (https://dx.doi.org/10.1093/fh/crt007)
).
Philippe Delorme, Louis XVII la biographie, éditions Via Romana,
2015
Evelyn Farr, Marie-Antoinette et le comte de Fersen, la
correspondance secrète, Archipel, 2016, 414 p.
Hélène Becquet, Louis XVII, Paris, Perrin, 2017, 298 p.
(ISBN 9782262072384, lire en ligne (https://books.google.com/
books?id=iEXGDgAAQBAJ&printsec=frontcover) [archive])

Sur la mort de Louis XVII

Louis Hastier, La double mort de Louis XVII, J'ai lu,


coll. « L'Aventure mystérieuse », 1968, « A188 »
Charles-Louis Edmond de Bourbon, La survivance de Louis XVII,
les preuves, Impressions Dumas, Saint-Étienne, 1999
Paul-Éric Blanrue, Le « Mystère du Temple » : la vraie mort de
Louis XVII, Paris, éditions Claire Vigne, coll. « Aux sources de
l'Histoire », 1996, 364 p. (ISBN 2-84193-028-9)
Philippe Delorme, Louis XVII, la vérité, Paris, éditions Pygmalion,
2000, 258 p. (ISBN 2-85704-649-9)
Jean-Baptiste Rendu, L'Énigme Louis XVII, Paris, éditions
Larousse, 2011, 255 p. (ISBN 978-2-03-585467-4)
Jean-Louis Bachelet, Sang royal. La vérité sur la plus grande
énigme de l'histoire de France, Ring, 2015
Charles Louis de Bourbon (trad. de l'anglais), Louis XVII a
survécu à la prison du Temple, la preuve par l'analyse ADN,
Perpignan, éditions Saint Amans, décembre 2016, 353 p.
(ISBN 978-2-35941-146-1)

Textes anciens

C. C. Perceval, Account of the misfortunes of the Dauphin, The


Gentleman's Magazine, volume X 1838 p. 508 [lire en ligne (htt
p://www.google.fr/books?id=ZeoIAAAAIAAJ&pg=PA508&vq=da
uphin#PPA508,M1) [archive]]
Alcide de Beauchesne, Louis XVII, sa vie, son agonie, sa mort ;
captivité de la famille royale au temple, Paris, Plon, 1852.
Léon de La Sicotière, « Les Faux Louis XVII », Revue des
questions historiques, Paris, vol. 32,‎1882, p. 147-209 et 494-591
(lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k66847h?rk=
21459;2) [archive]). — Tiré à part : Paris, V. Palmé, 1882.
Léon de La Sicotière, Louis XVII en Vendée, S. l., Bibliothèque du
Bois-Menez, 2007 (1re éd. 1895), 48 p. (lire en ligne (https://arch
ive.org/details/LOUISXVIIENVENDEE.Pdf) [archive]).
Léon de La Sicotière, « Louis XVII et le cercueil de Sainte-
Marguerite », Le Gaulois, Paris, no 5236,‎16 juillet 1894, p. 1-2
(lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5288039/f
1.item) [archive]). — Lettre datée du 13 juillet 1894.
Alfred Bégis (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12588893
x) [archive], Louis XVII : sa mort dans la tour du Temple le 8 juin
1795 (20 prairial an III), Paris et Riom, H. Champion et U. Jouvet,
coll. « Curiosités révolutionnaires », 1896, 112 p. (lire en ligne (ht
tps://fr.calameo.com/books/000846981df5ee1b850e
c) [archive]).
Gustave Bord, Autour du Temple, 1792-1795 : études sur la
question Louis XVII, Paris, Éd. Émile-Paul, 1912, 3 vol. in-8° et 1
album in-4°. — Le tome 3 contient les pièces justificatives ; le
tome 4 (qui manque très souvent) est un album de fac-sim.
auxquels est joint un index alphabétique.
Otto Friedrichs, La question Louis XVII, Paris, La Plume, 1900
Ad. Lanné, Louis XVII et le secret de la révolution, Paris, Dujarric,
1904
Armand Bourgeois, Nouvelle Étude historique sur Louis XVII,
Paris, H. Daragon, 1907. In-8°, 8 p.
(BNF
31856460 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31856460b.public)
)
Joseph Turquan, Du nouveau sur Louis XVII. Solution du
problème, Paris, Emile-Paul, 1908
Armand Bourgeois, Mes dernières découvertes sur Louis XVII et
sa sœur, Paris, H. Daragon, 1909. In-8°, 24 p.
Henry Provins (pseudonyme d'Henri Foulon de Vaulx), Le dernier
roi légitime de France
Henri Foulon de Vaulx, Louis XVII, ses deux suppressions, Payot,
1928
André Castelot, Louis XVII, l'énigme résolue, 1949
Maurice Garçon, Louis XVII ou La Fausse énigme, 1952

Notes et références

Notes

1. dont Alain Decaux écrit "Madame de Rambaud [1] (https://galli


ca.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73447w/f65.table) [archive] a été
placée auprès du Dauphin depuis le jour de sa naissance
jusqu'au 10 août 1792, soit pendant sept ans. Durant ces sept
ans, elle ne l'a pas quitté, elle l’a bercé, elle l’a soigné, elle l’a
vêtu, elle l’a consolé, elle l’a grondé. Dix fois, cent fois plus que
Marie-Antoinette, elle a été pour lui, une véritable mère."
(Louis XVII retrouvé, p. 306).
2. Après le 14 juillet 1789, remplaçant madame de Polignac
partie en émigration au lendemain de la prise.
3. de 1785 à 1792.
4. Pierre-Gaspard Chaumette, procureur-syndic de la Commune
de Paris, déclara : « Je veux lui faire donner quelque
éducation ; je l'éloignerai de sa famille pour lui faire perdre
l'idée de son rang. Quant au Roi, il périra ! » (F. Hue).
5. L'enfant ayant eu « un relâchement du témoin gauche », la reine
s'est chargée d'appliquer la pommade prescrite par le médecin
sur son testicule gauche. Le substitut du procureur Hébert
exploite le soin délicat de cette blessure du testicule pour
étayer l'accusation d'inceste (cf Philippe Delorme, L'Affaire
Louis XVII, Éditions Tallandier, 1995, p. 88).
6. Gagnié, ancien cuisinier des Tuileries, obtint d’approcher le
prisonnier. Il découvrit le petit « courbé et accroupi ayant les
bas retroussés, une tumeur au genou et ayant le cou rongé de
gale, dans l’impossibilité de se redresser. »
7. Ramollissement d’un nodule caséeux initial dans le poumon,
ce qui favorise la multiplication et la dissémination des
bacilles de Koch dans l'ulcère.
8. Voisin, le conducteur des pompes funèbres, affirme cependant
avoir marqué le cercueil de l'enfant d'un D (pour « Dauphin »)
au charbon.
9. Le reliquaire est décrit comme « un vase en cristal, de forme
ovoïde, aminci à l'extrémité inférieure, avec un large pied rond,
cerclé d'une bordure de cuivre doré arrondie, s'ouvrant par le
milieu, et contenant extérieurement, à sa partie supérieure
servant de couvercle, dix-sept étoiles taillées dans le cristal,
entre deux rainures circulaires également taillées, avec un trou
de deux millimètres à l'extrémité supérieure, dans lequel est
posée extérieurement une fleur de lys de deux centimètres de
haut en cuivre doré. Ce vase contient un cœur desséché,
tenant à la paroi supérieure dudit vase par un petit cylindre de
cuivre ». Source : Philippe Delorme, Louis XVII, la vérité. Sa
mort au Temple confirmée par la science, Pygmalion, 2000,
p. 184.
10. Emmanuelle, « duchesse d'Anjou et de Ségovie » et François de
Bourbon, duc de Séville (et son épouse Ángeles de Bourbon),
Françoise, Marie-Thérèse et Cécile de Bourbon-Parme, Jean de
Luxembourg, Charles-Emmanuel, Constance, Amaury,
Charlotte, Élisabeth, Zita, André, Marina, Axel, Rémy et Chantal
de Bourbon-Parme, Brenda de Bourbon-Busset.
11. Jean-Jacques Aillagon, Pierre d'Arenberg, Jacques de
Bauffremont, Thierry de Beaumont-Beynac, Emmanuel de
Broglie, Hélène Carrère d'Encausse, Jean Charles-Roux, Aynard
de Clermont-Tonnerre, Jean Foyer, Édouard et Charles-Henri de
Lobkowicz, Constantin et Suzanne Mourousy, Hervé Pinoteau,
Patrice de Plunkett, Pierre Pujo, Marguerite de Wurtemberg…
12. Il écrit dans son ouvrage «Les Thermidoriens» (Paris, 2005)
(p. 81 sqq.) :« […] il y avait ce cœur que le médecin Pelletan
affirmait avoir dérobé lors de l'autopsie qu'il avait pratiquée sur
l'enfant mort au Temple avec le concours des docteurs
Dumangin, Lassus et Jeanroy. […] Que le cœur ait été refusé
par Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême ne signifie pas qu'il
n'est pas celui de l'enfant royal. C'était une forme de prudence
que ne pouvait que partager l'historien jusqu'aux résultats des
analyses d'ADN publiés le 19 avril 2000. Les résultats obtenus
par les professeurs Cassiman et Brinkmann montrent un lien
de parenté avec Marie-Antoinette et confirment en
conséquence que ce cœur est bien celui de Louis XVII mort au
Temple. (Note de l'auteur : "Philippe Delorme, Louis XVII la
vérité. Philippe Delorme a été à l'origine de l'examen") […] Il est
vrai que Louis-Charles avait eu un frère aîné, Louis-Joseph,
décédé le 4 juin 1789 […] Mais le cœur qui a été soumis à
l'analyse de l'ADN ne montrait pas de traces d'embaumement
ou d'un traitement respectueux de la personnalité du Dauphin.
On peut donc penser, si l'on fait confiance à l'analyse ADN
(procédé reconnu par la justice), que Louis-Charles est bien
mort au Temple le 8 juin 1795 ».
13. Louis Bayard est journaliste au Washington Post et au New
York Times

Références

1. Registre des baptêmes (1785) de l'église Notre-Dame de


Versailles, Archives départementales des Yvelines
2. Philippe Conrad, Louis XVII : l'énigme du roi perdu, Du May,
1988, p. 14
3. Hervé Pinoteau, La symbolique royale française, ve - xviiie
siècle, P.S.R. éditions, 2004, p. 518.
4. lire en ligne (https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/la-c
orrespondance-amoureuse-et-cryptee-de-marie-antoinette_215
90) [archive]
5. Correspondance secrète du comte de Mercy-Argenteau avec
l'empereur Joseph II, tome I, p. 264
6. Evelyn Farr 2016, p. 58.
7. Louis Nicolardot, Journal de Louis XVI, p. 43-44
8. Evelyn Farr 2016, p. 113-114.
9. Le Procès de Marie-Antoinette, présenté et commenté par
Gérard Walter, éditions Complexe, 1993
10. Marie-Antoinette, correspondance (1770-1793), édition établie
et présentée par Évelyne Lever. Éditions Tallandier, 2006,
pp. 500-501.
11. Philippe Conrad, Louis XVII. L'énigme du roi perdu, Du May,
1988, p. 17
12. La France Pittoresque, « Roi Louis XVII, bourbon. Naissance,
mort, règne. Mystère enfant mort à la prison du Temple » (htt
ps://www.france-pittoresque.com/spip.php?article233
7) [archive], sur La France pittoresque. Histoire de France,
Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, 5 février 2010 (consulté le
27 mars 2021)
13. René Le Conte, Louis XVII et les faux dauphins (réimpr. 1924),
p. 13
14. Philippe Conrad, Louis XVII. L'énigme du roi perdu, Du May,
1988, p. 28
15. B. de Bourmont-Coucy, Louis XVII n'est pas la fausse énigme,
Alphonse Jolly, 1953, p. 13
16. « Louis XVII » (https://www.chateauversailles.fr/decouvrir/hist
oire/grands-personnages/louis-xvii) [archive], sur Château de
Versailles, 21 janvier 2020 (consulté le 28 mars 2023).
17. Alcide Beauchesne, Louis XVII, sa vie, son agonie, sa mort :
captivité de la famille royale au Temple, 1867, 580 p. (lire en
ligne (https://books.google.com/books?id=LshDAQAAMAAJ&
pg=PA1) [archive]).
18. Philippe Conrad, Louis XVII. L'énigme du roi perdu, Du May,
1988, p. 31
19. Philippe Conrad, Louis XVII. L'énigme du roi perdu, Du May,
1988, p. 104
20. Maurice Garçon, Louis XVII ou la fausse énigme, Hachette,
1968, p. 8
21. Georges Bordonove, Louis XVII et l'énigme du Temple,
Pygmalion, 1995, p. 191
22. Georges Bordonove, Louis XVII et l'énigme du temple,
Pygmalion-Gérard Watelet, 1995
23. Lucien Lambeau, La question Louis XVII : le cimetière de
Sainte-Marguerite et la sépulture de Louis XVII, historique,
disparition prochaine 1624-1904…, H. Daragon, 1905, 238 p.
24. Philippe Delorme, L'Affaire Louis XVII, Éditions Tallandier, 1995,
p. 126
25. Philippe Delorme, Louis XVII, la vérité : sa mort au Temple
confirmée par la science, Pygmalion Éditions, 2000, p. 19
26. Archives nationales BB30 964. Document reproduit dans
Louis XVII par André Castelot, p. 206 et 207, Librairie
académique Perrin, 1968 (ISBN 2-262-00002-6)
27. G. Lenotre, Le roi Louis XVII et l'énigme du Temple, Paris,
Librairie académique Perrin, 1921, 451 p., p. 298
28. Philippe Delorme, Louis XVII, la vérité : sa mort au Temple
confirmée par la science, Pygmalion Éditions, 2000, p. 28
29. m. a. de Beauchesne, Louis XVII : Sa vie, son agonie, sa mort,
captivité de la famille royale au Temple, Paris, Henri Plon,
Huitième édition éd., 534 p., p. 527
30. Augustin Cabanès et Information donnée par Marie Dumangin,
petite fille du docteur Dumangin, Les morts mystérieuses de
l'Histoire : Rois, reines et princes français de Louis XIII à
Napoléon III, t. II (lire en ligne (https://www.google.fr/search?q
=Mademoiselle+Marie+Dumangin%2C+Directrice+du+(journal)
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Annexes

Articles connexes

Prétendants au trône de France depuis 1830


Karl-Wilhelm Naundorff
Modeste Gruau de la Barre
Agathe de Rambaud
Pierre Benoît

Liens externes

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