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Donjons et Dragons

premier jeu de rôle sur table, médiéval-fantastique

Donjons et
Dragons
Jeu de rôle

Logo de Dungeons et
Dragons depuis 2014.
Données clés
Auteur Gary Gygax
Dave
Arneson
Éditeur Tactical
Studies
Rules
Wizards of
the Coast
Date de Depuis les
1re années
édition 1970
Autre Asmodée
éditeur Éditions,
Play
Factory
habileté réflexion géné
physique décision de h
Non Oui

Donjons et Dragons (en anglais Dungeons & Dragons), souvent


abrégé en D&D, DnD ou AD&D, est le tout premier jeu de rôle sur
table de genre médiéval-fantastique.

Le jeu a été créé en 1974 par les Américains Gary Gygax et Dave
Arneson. Gygax a aussi fondé la première société d'édition de jeux
de rôle, Tactical Studies Rules (plus connue sous le sigle de TSR)
pour éditer son jeu.

Joueurs typiques d'une partie de


Donjons et Dragons, avec leur
matériel : livres de règles, feuilles de
personnages et crayons à papier, dés
spéciaux et plan effaçable de type
tableau blanc.

Étymologie
Le titre originel anglais est « Dungeons & Dragons ». Le mot
« dungeon » est un faux ami signifiant « oubliettes » et est utilisé
ici dans le sens plus général de « souterrains ». En effet, même si
au xive siècle on retrouve l’emploi du mot dungeon pour désigner
la tour centrale d’une fortification, le sens du mot a dévié pour ne
désigner que les cachots souterrains construits à l’intérieur des
donjons : les oubliettes. Le mot courant en anglais moderne pour
« donjon » est « keep ».

Dungeons & Dragons se traduit donc par « Oubliettes et Dragons ».


La traduction en « Donjons et Dragons » doit certainement
beaucoup à sa qualité euphonique.

Historique

Gary Gygax. Dave Arneson.

Origine

Article détaillé : Chainmail.

Donjons et Dragons est directement issu du monde du wargame :


Gary Gygax et Dave Arneson veulent faire évoluer un wargame
nommé Chainmail (créé en 1971 par Gygax et Jeff Perren (en) ), mais
ils suivent un cheminement qui les amène à imaginer un jeu où les
héros de wargames vivraient des aventures personnelles entre
leurs grandes campagnes militaires.
Bien que le jeu de rôle ait existé bien avant, sous d'autres formes
et d'autres noms [réf. souhaitée], Gygax et Arneson sont les premiers à
le formaliser et à lui donner des règles précises et détaillées.

Les premières polémiques

Article connexe : Panique morale.

Le jeu commençant à avoir du succès, des polémiques naissent


dans les années 1980, en provenance des milieux chrétiens
traditionalistes. C'est ainsi que Patricia Pulling (en) fonde en 1983
l'association Bothered About Dungeons and Dragons (BADD, litt.
« préoccupé par Donjons et Dragons »)[1] et que le dessinateur
Jack Chick produit en 1984 les Chick Tracts Dark Dungeon, une
collection de courtes bandes dessinées militantes visant à
convertir le jeune public au fondamentalisme chrétien[2].

Départ de Gygax de TSR

Peu après la sortie de la boîte de jeu, Gary Gygax découvre que,


pendant son séjour à Hollywood lors de l'adaptation en série de
dessins animés du jeu, TSR rencontre de sérieuses difficultés
financières[Note 1]. De retour à Lake Geneva, Gygax parvient à
assainir la situation financière et à remettre TSR sur pied.
Cependant, les différentes visions sur le futur de TSR provoquent
une lutte de pouvoir au sein de la société et, en définitive, Gygax
est contraint de quitter la société qu'il a fondée le
31 décembre 1985[3].

Selon les termes de son accord avec TSR, Gygax garde les droits
de Gord the Rogue ainsi que ceux des personnages de Donjons et
Dragons dont les noms sont des anagrammes ou des versions de
son propre nom, comme Yrag et Zagyg[Note 2]. Cependant, il perd
les droits sur tout le reste de son œuvre, y compris le Monde de
Faucongris (Greyhawk) et les noms de tous les autres
personnages jamais utilisés dans les publications de TSR.

Cession à Wizard of the Coast

Fin 1996, TSR se retrouve très endettée et dans l'incapacité de


payer ses imprimeurs. En 1997, au moment où la faillite semble
inévitable, la société Wizards of the Coast intervient et, forte des
revenus générés par son jeu de cartes à collectionner Magic: The
Gathering, rachète TSR et toutes ses licences[4],[5].

Détail des éditions


Donjons et Dragons a connu de nombreuses éditions.
Éditions de D&D
Numéro
Date Surnoms Éditeur
d'édition

1974-1976 OD&D
1
1977-1988 AD&D Tactical Studies Rules
D&D
1989-1994 AD&D2 (TSR)
2
1995-1999 AD&D2.5

2000-2002 D&D3
3
2003-2007 D&D3.5 Wizards of the Coast
4 2008-2013 D&D4, 4E (WotC)

5 2014- D&D5, 5E

Ligne éditoriale

Logo de TSR, période


1982-1991.

En 1974, le Dungeons and Dragons original (aujourd’hui appelé


OD&D pour Original Dungeons and Dragons) est une boîte
contenant trois livrets, publiés par Tactical Studies Rules (TSR), à
l'époque une société amateur[6].

Écrit dans un style propre aux connaisseurs du genre, il est conçu


pour un public ayant déjà l’habitude des wargames. Ce jeu n’en a
pourtant pas moins connu une grande popularité, d’abord parmi
les wargamers[Note 3],[7], mais aussi plus largement parmi les
étudiants.

Cette première boîte est plusieurs fois réimprimée, et complétée


par des suppléments officiels, notamment les premières éditions
des mondes de Greyhawk et de Blackmoor, en 1975[8], et par des
articles de magazines, publiés par TSR ou par de nombreux
fanzines.

OD&D, le premier Dungeons & Dragons

Article détaillé : Original Dungeons and Dragons.


Tirages de OD&D[9]
Numéro
Date Quantité Note
d'impression

1re janvier 1974 1 000

2e 1975 1 000 boîte woodgrain (teinte bois)

3e 1975 2 000
e
4 1976 5 000 boîte blanche (white box)
e
5 2013 réédition « deluxe collector »

Dans la première édition de 1974, seules trois classes de


personnages sont disponibles : le Fighting Man (guerrier), le Magic
User (magicien) et le Cleric (prêtre). Le Thief (voleur), le Paladin, le
Druid (druide) et le Monk (moine) sont introduits au fil des
suppléments. De nombreuses règles du jeu font référence au
wargame avec figurines Chainmail, ce qui fait de cette première
édition plus un supplément à Chainmail qu'un jeu à part entière.
Notamment, le système de jeu de combat, qui est la base des
éditions suivantes, n'est présenté que comme une option, les
auteurs recommandant d'utiliser plutôt Chainmail. La boîte
contient également la carte du jeu Outdoor Survival (en) (Jim
Dunnigan (en) , Avalon Hill, 1972), destinée à être utilisée par le
maître du donjon pour décrire la région autour du donjon.
À partir de 1977, TSR met en place une stratégie de division du jeu
en deux gammes distinctes qui va durer plus de vingt ans[10]. D’un
côté est publiée la boîte Basic Dungeons & Dragons, une
présentation claire des règles essentielles à destination du public
qui n’a jamais joué aux wargames auparavant, rédigée par le
psychologue J. Eric Holmes. De l’autre est publiée, dès 1978,
Advanced Dungeons & Dragons, qui rassemble l’ensemble des
règles, variantes, options et corrections proposées depuis la
première édition, afin de les unifier[10] et de régler les problèmes
d'interprétation qui surviennent lors des tournois[7].

D'un point de vue commercial, la première version vise les


magasins de jouets et le grand public, tandis que la seconde est
destinée à un public habitué à ce type de jeux. Il est
théoriquement possible de passer de la gamme de base à la
gamme avancée, mais de nombreuses règles et concepts des
deux versions sont contradictoires malgré un socle commun. Gary
Gygax, auteur de la règle avancée, veut répondre de manière
exhaustive à l’ensemble des situations possibles en jeu, alors que
J. Eric Holmes, qui a mis au point la ligne de base, met l’accent
sur la simplicité et l’improvisation. De plus, jusqu’en 1979, la boite
originale de D&D continue d’être vendue, si bien que trois
systèmes différents sont diffusés simultanément[6].
Dungeons & Dragons Basic Set
Éditions de D&D Basic Set
Date Auteurs Surnoms

1977 J. Eric Holmes Holmes, boîte magenta

1981 Tom Moldvay et David « Zeb » Cook Moldvay, B/X (pour Basic, eXpert)

1983 Franck Mentzer Mentzer, BECMI (pour Basic, Expert, Companion, Master, Immortals)

Troy Denning, Timothy B. Brown black box


1991
Aaron Allston Rules Cyclopedia

À partir de 1977, et donc commençant avant la sortie d’AD&D, TSR


lance une nouvelle gamme, destinée à faciliter l'initiation de
nouveaux joueurs. Elle garde le nom de Dungeons & Dragons et est
publiée en plusieurs boîtes :

le Basic Set (Dungeons & Dragons Basic Set (en) , publié en 1977 et
révisée en 1981 par Tom Moldvay, puis en 1983 par Frank
Mentzer), permet de jouer des personnages de niveau 1 à 3 ;
l'Expert Set (Dungeons & Dragons Expert Set (en) , publié en 1981,
révisé en 1983), permet d'atteindre le niveau 14.

Cette gamme connaît trois éditions différentes. La troisième


édition, revue par Frank Mentzer, permet grâce aux Companion Set
(Dungeons & Dragons Companion Set (en) , 1983) et Master Set
(Dungeons & Dragons Master Rules (en) , 1985) de monter jusqu'au
niveau 36 puis d'incarner des immortels avec l’Immortals Set
(Dungeons & Dragons Immortals Rules (en) , 1986 ; une édition,
totalement refondue, parait en 1991). Il est aussi possible de
passer à AD&D après avoir essayé le Basic Set de D&D mais les
règles des deux gammes ne sont pas compatibles entre elles. Une
quatrième édition compilera l'essentiel des règles des quatre
premiers sets en un seul volume, le Rules Cyclopedia (Dungeons &
Dragons Rules Cyclopedia (en) , révisée par Aaron Allston).

De nombreux scénarios sont publiés pour D&D. Un univers dédié,


Mystara, est publié sous la forme des suppléments Chroniques
(Gazeeters, GAZ), seuls les deux premiers sont traduits en
français : Le Grand Duché de Karameikos (The Grand Duchy of
Karameikos) et Les Emirats d'Ylaruam (Emirates of Ylaruam).

Jusqu'à la première moitié des années 1990, les deux gammes


différentes coexistent, AD&D devenant cependant largement plus
populaire que D&D. Aujourd'hui, certains joueurs Old school ou
« vieille école » (voir plus loin) remettent au goût du jour ces
anciennes versions, aujourd'hui communément appelées
« BECMI » (Basic, Expert, Companion, Master et Immortal).

Advanced Dungeons & Dragons

Matériel typique utilisé dans une partie de Donjons


et Dragons, de genre « Porte-monstre-trésor » :
figurines Dungeons & Dragons Miniatures Game,
éléments de décor en trois dimensions (« Master
Maze scenery » de Dwarven Forge), des dés multi-
faces, une feuille de personnage (en bas à
gauche) et un manuel de jeu D&D (en haut à
gauche).
En 1978, sont publiées les Règles avancées de Donjons et Dragons
(Advanced Dungeons & Dragons, ou « AD&D »). AD&D est une
compilation et une refonte des règles publiées dans la boîte de
base et les suppléments de « D&D », composées de trois livres de
base, permettant de jouer tous les niveaux :

le Manuel des Joueurs (Player's Handbook (en) , 1978) ;


le Guide du maître de Donjon (Dungeon Master's Guide (en) , 1979) ;
le Manuel des Monstres (Monster Manual (en) , 1977) ;

plus de nombreuses extensions, publiées en anglais de 1977 à


1980. En particulier, pour le Deities and Demigods (en) (1980), TSR
obtient les droits pour publier le panthéon du mythe de Cthulhu
(d'Howard Philips Lovecraft), du cycle d'Elric (de Michael
Moorcock) et du cycle des Épées (de Fritz Leiber)[11]. Ces
références disparaissent lors de l'édition de 1981 du Deities and
Demigods, manifestement pour des raisons de droits d'auteur[12].

De très nombreux suppléments sortent pour AD&D, ainsi que


plusieurs décors de campagne. Parmi les suppléments les plus
notables, on trouve :

le Fiend Folio (en) (1980), un bestiaire monstrueux édité par TSR


UK ;
le Monster Manual II (en) (1983), qui présente de nouveaux
monstres ;
l’Unearthed Arcana (en) (1985), qui propose des règles
additionnelles et dévoile aussi de nouvelles classes de
personnages (tels que le barbare ou le cavalier) ;
l’Oriental Adventures (1985) qui décrit le continent de Kara-Tur,
d'inspiration extrême orientale, avec des classes, monstres et
règles ;
le Dungeoneer's Survival Guide (en) (1986) qui donne des éléments
pour gérer les aventures souterraines ;
le Wilderness Survival Guide (en) (1986) qui donne des éléments
pour gérer les aventures en extérieur.

Advanced Dungeons & Dragons, 2e édition

En 1989, apparaît la 2e édition d’AD&D — aussi appelée AD&D2 —,


éditée par TSR, elle aussi composée de trois livres de base
(Manuel du joueur, Guide du maitre et Bestiaire monstrueux) et
d'une pléthore de suppléments. La seconde édition d’AD&D ne
change pas profondément le système de jeu. Cependant, les sorts
sont répartis en différentes « écoles » pour les mages, et en
« sphères » pour les prêtres.

Un système optionnel de compétences (proficiencies en anglais)


apparaît. Certaines classes de personnages sont retravaillées ; en
particulier, pour contrer les accusations d'incitation au satanisme
qu'ils avaient reçues [réf. souhaitée], TSR retire des règles la
possibilité de jouer un semi-orque, un moine ou un assassin. Les
espèces des diables et des démons du Bestiaire des monstres
sont renommés respectivement Baatezu et Tanar'ri pour ces
mêmes raisons.

Dans la première moitié des années 1990, de nombreux


suppléments sont publiés par TSR pour AD&D2 et, pour attirer une
clientèle plus variée, sont publiés de nouveaux décors de
campagnes, dont Dark Sun, Spelljammer, Planescape, Ravenloft et
Birthright.

Dungeon & Dragons « Black Box » et Rules Cyclopedia

En 1991 paraît la version « consolidée » de Donjons et Dragons


« règles non-avancées » sous la forme de deux produits :

une boîte de couleur noire, dite « Black Box », destinée à


l'initiation et contenant du matériel didactique : les règles sont
présentées progressivement sur des fiches cartonnées (le Jeu
d'initiation des cartes-dragon) avec des mini-scénarios solos à
chaque étape pour mettre en œuvre les règles et concepts ;
un ouvrage contenant la totalité des règles, le Rules
Cyclopedia[13].

Advanced Dungeons & Dragons, « édition 2.5 »

En 1995, les livres de règle de base sont légèrement révisés et une


série de manuels optionnels pour les joueurs sortent, en tant que
livres de règle de base optionnels. Bien que toujours référencés
par TSR (puis Wizards of the Coast — WOC) dans la seconde
édition, cette révision est regardée par les fans comme une
édition distincte et parfois nommée AD&D 2.5.

Ces manuels comprennent notamment :

Le Manuel des joueurs révisé ;


Le Guide du maître révisé ;
Le Bestiaire monstrueux (TSR2140)[14].

Aux trois manuels de base, se rajoutent :

Aide aux joueurs : Combat & Tactiques[15] ;


Aide aux Joueurs : Magie & Sortilèges[16] ;
Aide aux joueurs : Talents & Pouvoirs[17] ;
« Campaign Option : Council of Wyrms (en) Setting »[18],[19] (1994)
(ISBN 9781560768579) (qui met en scène un univers avec des
dragons en Personnages joueurs ; ne sera jamais traduit).

Dungeons & Dragons, 3e édition

Article détaillé : d20 System.

Le d20 ou dé à vingt
faces, utilisé
principalement dans D&D,
emblème du d20 System.
En 2000, la 3e édition de D&D (le terme Advanced étant
abandonné) est publiée par Wizards of the Coast sous la direction
de Jonathan Tweet. Le système de jeu est complètement revu et
prend le nom de d20 System[20], un système dont l'éditeur a
autorisé l'utilisation par d'autres éditeurs (sous licence ludique
libre, en anglais Open Gaming License — OGL)[21].

Le d20 system est conçu pour la 3e édition : au contraire des


éditions précédentes, qui enfermaient les personnages dans des
stéréotypes et multipliaient les règles pour chaque type d'action —
les règles les plus développées étant celles de combat — le d20
system est un système qui se veut beaucoup plus générique et
modulable. Il apporte une grande cohérence et une plus grande
rapidité de résolution par rapport aux règles des éditions
précédentes, tout en conservant les mécanismes familiers des
joueurs tels que l'alignement ou les points de vie et d'expérience.
D'autre part, les classes de personnage, races et monstres
autocensurés dans AD&D2 réapparaissent (notamment les
Tanar'ri et Baatezu).

Le système fait toujours appel à des classes de personnage,


sortes de stéréotypes d'aventuriers, mais celles-ci sont désormais
beaucoup plus variées. La personnalisation via un système de
« dons » et le multi-classage, qui est désormais beaucoup plus
accessible, permettent de varier les personnages et donc de
mettre en avant l'idée que le joueur se fait du personnage.
La plupart des actions sont résolues en comparant le résultat d'un
dé à vingt faces (auquel on ajoute divers bonus et malus) à une
valeur numérique appelée « facteur de difficulté » (FD) (aussi
appelé « degré de difficulté » — DD). Cette notion s'applique à tous
les jets de résolution d'action, y compris le combat (la classe
d'armure étant une des composantes du FD) et les jets de
sauvegarde.

Lors de la création du système, Monte Cook a utilisé sa propre


campagne, Ptolus (en)
[22]. Cette campagne a été publiée en 2006
chez Malhavoc Press. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un
univers médiéval-fantastique comme la plupart des univers, mais
d'un univers de science fantasy, ce qui pourrait expliquer que dans
cette version, la magie puisse paraître comme un substitut à la
technologie (les objets magiques sont courants et jouent le rôle
des outils et machines contemporains).

Dungeons & Dragons, édition 3.5

En 2003 sort l'édition 3.5 de Donjons et Dragons. Cette édition


n'est qu'une révision de la précédente. Elle est élaborée en se
fondant sur les FAQ (Foires aux questions) trouvées sur Internet
(lorsqu'une FAQ a besoin d'être utilisée, c'est parce qu'un point de
règle demeure incertain dans l'esprit des joueurs) et sur les
recommandations des joueurs eux-mêmes[23].
Les auteurs profitent pour remettre à niveau dans le Manuel des
joueurs certaines classes de personnages jugées trop ou pas
assez puissantes. De plus, quelques sorts sont ajoutés et d'autres
revus[23]. Le Guide du maître, lui, est complètement réformé. Quant
au Manuel des monstres, il subit de légères modifications quant à
la présentation des monstres (le plus visible étant au niveau des
attaques et des dégâts), et certains monstres sont rééquilibrés.
De plus, pour certains monstres importants, comme le balor, le
manuel donne un exemple de stratégie à suivre par la créature lors
d'un combat.

Dungeons & Dragons, 4e édition

Le 6 juin 2008, la 4e édition de Donjons et Dragons, surnommée


« 4E »[24], sort simultanément aux États-Unis et en France[25]. Le
jeu est toujours produit par Wizards of the Coast, la traduction
française étant assurée par l'éditeur Play Factory. Les
personnages-joueurs progressent désormais sur 30 niveaux,
découpés en trois échelons : « héroïque » (1-10), « parangonique»
(11-20) (trois ou quatre voies parangoniques différentes pour
chaque classe) et « épique » (21-30).

Concernant les classes et les peuples, les changements sont les


suivants :
quatre nouveaux peuples apparaissent : les Tieffelins, les
Cristalliens, les Eladrins et les Drakéides ; les Tieffelins
reprennent le nom d'un peuple décrit dans le Manuel des
monstres et les Eladrins (ou Célestes) le nom de monstres
célestes du même ouvrage ; à l'inverse, deux peuples
disparaissent du livre de base : le semi-orque et le gnome) ;
deux nouvelles classes de personnage apparaissent : le
« maître de guerre » et le « sorcier » (le sorcier fait son
apparition dans le Codex profane, livre de contenu
supplémentaire de l'édition 3.5) ; par ailleurs, cinq classes
disparaissent : le barbare, le barde, le druide, l'ensorceleur et le
moine.

Cependant, la majorité de ces classes et peuples réapparaissent


dans le Manuel des joueurs 2 ; dans la version française, l'ancien
« roublard » redevient « voleur » (il reste le « rogue » dans la
version américaine).

Cette édition de D&D a pour principal objectif de rationaliser les


règles, comme suit :

les sortilèges et les aptitudes que les personnages peuvent


utiliser lors des combats, toutes sources confondues, sont
désormais déclinés en « pouvoirs » et rédigés sous une forme
courte utilisant des mots-clés récurrents ;
les rencontres deviennent beaucoup plus stratégiques dans la
gestion des actions et dans les positionnements, ces derniers
deviennent très importants ; de plus, la plupart des portées et
les distances courtes sont désormais exprimées en « cases » et
non plus en mètres (1 case = 1,50 m de côté) ;
les options de combat sont enrichies en intégrant certaines
règles optionnelles de l'édition 3.5 (points d'action, récupération,
etc.) ;
les effets trop complexes à décrire ou problématiques pour le
maître du donjon ont disparu ;
la magie se divise en pouvoirs de combat ou utilitaires et en
rituels, qui nécessitent un temps d'invocation et généralement
des ingrédients ;
les anciennes classes de prestige disparaissent pour être
remplacées par les voies « parangoniques » ;
le système de base est lui aussi légèrement remanié : pour les
jets de dés, le credo est : « plus on fait, mieux c'est » (par
rapport aux anciennes éditions ou il fallait réussir un jet de dés
en dessous d'un chiffre maximum, comme lors des jets de
sauvegarde par exemple).

Le magazine bimestriel Dragon Rouge, dont la sortie du numéro 1


a lieu le lendemain de celle du Manuel des joueurs, est le support
officiel du jeu par Play Factory.
Dungeons & Dragons 5e édition

« D&D Next » est le nom du projet de la cinquième édition de


Dungeons & Dragons. Durant la phase de développement, Wizards
of the Coast met à disposition le projet des règles, accompagnés
de scénarios, pour avoir un retour de la part des joueurs. Le
nombre de joueurs ayant participé au test est estimé à 175 000[9].

Les règles évoluent sur plusieurs points à partir de la première


mise à disposition. La publication commerciale de la cinquième
édition est annoncée pour l'été 2014[26], et le jeu sort simplement
sous le nom de Dungeons & Dragons ; cette édition est, à l'instar
de son prédécesseur, surnommée « 5E »[27].

En juillet 2014, l'éditeur met en téléchargement gratuit une version


simplifiée des règles, sous le titre Basic Rules[28],[29]. Cette version
ne contient, par exemple, que quatre peuples (humains, halfelin,
nains, elfes) et quatre classes (guerrier, prêtre, roublard et
magicien). Les premiers ouvrages paraissent la même année[30].

Parutions en anglais
Livres de base

Starter Set, sorti en juin 2014[31],[32] et qui contient la mini-


campagne Lost Mines of Phandelver ;
Basic Rules, sorti donc en juillet 2014 ;
le Player's Handbook, sorti le 19 août 2014[33],[34],[35] ;
le Monster Manual, sorti le 30 septembre 2014[36] ;
le Dungeon Master's Guide, sorti le 19 novembre 2014[37] ;
l'écran du maitre de jeu, le 20 janvier 2015 ;
Campagnes originales

le Hoard of the Dragon Queen, 1re partie de la campagne Tyranny


of the Dragons, sorti le 19 août 2014 ;
le The Rise Of Tiamat, 2e partie et fin de la campagne Tyranny of
the Dragons, sorti le 4 novembre 2014 ;
Out of the Abyss, campagne, septembre 2015 ;
Waterdeep, Dragon Heist[38], campagne, septembre 2018 ;
Baldur's Gate: Descent into Avernus[39], camapagne, septembre
2019 ;
Campagnes adaptées d'anciennes campagnes et ouvrages
d'accompagnement

Princes of the Apocalypse, campagne, en avril 2015 ;


Elemental Evil Player's Companion, supplément de règle (format
électronique) pour Princes of the Apocalypse, en avril 2015 ;
Curse of Strahd, campagne Ravenloft, en mars 2016 ;
Storm King's Thunder, campagne, septembre 2016 ;
Tomb of Annihilation[40], campagne publiée en septembre 2017 ;
Waterdeep, Dungeon of the Mad Mage[41], novembre 2018 ;
Icewind Dale: Rime of the Frostmaiden[42], campagne, septembre
2020 ;
Recueils de scénarios repris ou inspirés d'anciennes éditions

Tales of the yawning Portal[43], un recueil de scénarios


(réadaptation de scénarios d'éditions précédentes), avril 2017 ;
Ghosts of Saltmarsh[44], mai 2019 ;
Suppléments de contexte originaux

Explorer's Guide to Wildemount[45], mars 2020 : un guide pour le


continent de Wildemount du monde d'Exandria créé par
Matthew Mercer, Chris Lockey, James Introsaco et James
Haeck. Il s'agit du second livre pour l'univers d'Exandria, bien
que ce soit le premier à être publié par Wizards of the Coast et
donc considéré officiel. C'est dans cet univers qu'évolue les
personnages de la websérie Critical Role, dans laquelle des
comédiens de doublage jouent à Dungeons & Dragons.
Mythic Odysseys of Theros[46], juillet 2020 ;
Suppléments de contexte repris des anciennes versions

Sword Coast Adventurer’s Guide, supplément de règles et de


campagne pour Les Royaumes oubliés, décrivant en particulier
la partie nord-ouest de Faerûn : côte des Épées, Porte de Baldur,
Padhiver, Eauprofonde ;
Eberron: Rising frome the Last War[47], novembre 2019 ;
Van Richten's Guide to Ravenloft
Outils

Volo's Guide to Monsters, qui développe des monstres présentés


dans le Monster Manual ainsi que des variantes sous la forme
d'un ouvrage intradiégétique (écrit par l'aventurier Volothamp
Geddarm et annoté par Elminster), publié en novembre 2016 ;
Xanathar's Guide to Everything[48], un guide au contenu varié, à
paraître en novembre 2017 ;
Morderkainen's Tome of Foes[49], mai 2018 ;
Tasha's Cauldron of Everything[50], novembre 2020.
Fizban's Treasury of Dragons
Ouvrages sous licence

Stranger Things
Rick and Morty

Parutions en français[51],[52]

Dans certains cas, les versions françaises utilisent les titres


anglais.

Kit d'initiation (Starter Set), mars 2018


Dungeon Master's Guide, novembre 2017
Monster Manual, juin 2017
Player's Handbook, avril 2017
Dungeon Master Screen, mars 2018
Tomb of Annihilation, novembre 2018
Waterdeep: Le Vol des dragons (Dragon Heist), avril 2019
Waterdeep: Le Donjon du mage dément (Dungeon of the Mad
Mage), juin 2019
La Porte de Baldur : Descente en Averne (Baldur's Gate: Descent
into Avernus)
La Malédiction de Strahd (Curse of Strahd), décembre 2018
Le Guide des aventuriers de la côte des Épées (Sword Coast
Adventurer's Guide), septembre 2019
La Guide complet de Xanathar (Xanathar Guide to Everythings),
novembre 2018

En janvier 2016, Wizards of the Coast met le document de


référence du système (DRS ou SRD, system reference document)
en téléchargement gratuit et sous licence ludique libre (OGL)[53] ;
deux éditeurs français annoncent qu'ils vont traduire le DRS et
développer un produit propre : Dragons, le jeu de rôle pour Studio
Agate et Héros & Dragons pour Black Book Éditions[54]. Le
21 mars 2017, l'éditeur américain annonce que la gamme sera
traduite dans d'autres langues sous la responsabilité de Gale
Force Nine (GF9)[55].

Le 12 mars 2017, l'éditeur annonce le lancement du projet D&D


Beyond qui se veut un ensemble d'outils numériques sur différents
types d'appareils pour aider à la gestion de parties[56],[57].

Du point de vue de la mécanique de jeu, les auteurs ont décidé de


limiter les bonus aux jets de dés (concept appelé bounded
accuracy). Ainsi, la montée en niveaux des personnages n'entraîne
pas une montée en puissance illimitée, ce qui permet de maintenir
un suspense dans les combats et autres oppositions. En
particulier, un personnage de haut niveau peut être submergé par
une horde de créatures de faible niveau[58].

Traductions en français
Éditions françaises de D&D
Numéro
Date Surnoms Éditeur Notes
d'édition

1977- Jeux Descartes feuilles (traduites par des étudiants en Sorbonne) photocopiées de la boîte en
1 TSR US
79 (Peter Watts) version originale anglophone, achetée via Don Turnbull de TSR Europe

1977 Holmes Avalon Hill feuilles photocopiées dans la boîte en version originale

1983 Moldvay, B/X uniquement la boîte 1

Mentzer, BECMI, boîtes TSR/Transecom


1985 uniquement les boîtes 1 à 3
1 rouge/bleue

1991 boîte noire Hexagonal le Rules Cyclopedia n'est pas traduit

1987-
AD&D
1988
TSR/Transecom
1991-
AD&D2
1994
2
1996-
AD&D2.5 Jeux Descartes
1999

2001-
D&D3
2002
3 Spellbooks (Asmodée)
2003-
D&D3.5
2007

2008-
4 D&D4, 4E Play Factory
2013

Black Book Éditions


(2017-2019)
5 2017- D&D5, 5E Asmodee (2019-2021)
Wizards of the Coast
(2021-)
La boîte Basic Set « Holmes » de 1977 est vendue en France et
certaines boîtes contiennent une traduction sous la forme de
feuilles volantes photocopiées[59]. Cette traduction que l'on a
longtemps considérée comme « pirate » serait en fait l'œuvre de
l'éditeur Avalon Hill[60].

Un livre français, appelé Donjons & Dragon, le jeu de rôle et de


stratégie de la nouvelle génération (Mathilde Maraninchi) est paru
en 1982[61]. Il s'agit d'un jeu de rôle indépendant, bien que très
inspiré par D&D, édité sans l'aval de TSR et donc en violation avec
la propriété intellectuelle[62],[7],[63],[64].

En 1983, la boîte magenta « Moldvay », « Manuel de base avec


module d'introduction », est traduite mais la publication est de
qualité médiocre. Puis en 1985, la trilogie Basic Set, Expert Set et
Companion Set est traduite et publiée par Transecom sous la
forme de trois boîtes :

Donjons et Dragons Règles de base — Boîte 1, surnommé « la


boîte rouge » et contenant deux livrets (Livret du maître du
donjon et Manuel des joueurs) et un jeu de dés ;
Donjons et Dragons Règles expert — Boîte 2, surnommé « la boîte
bleue » et contenant deux livrets (un livret de règles et le module
X1) ;
Donjons et Dragons Règles compagnon — Boîte 3 (sans surnom,
la boîte étant également bleue), contenant deux livrets (un pour
les joueurs et un pour le maître du donjon).

La boîte noire de 1991 est traduite par Hexagonal sous le nom


Donjons et Dragons, le jeu.

Les règles avancées (AD&D) sont traduites en 1987 par


Transecom. Le même éditeur traduit la deuxième édition. L'édition
révisée dite « 2.5 » est traduite par Jeux Descartes en 1996.

Les éditions 3.X sont traduites et publiées par Spellbooks


(Asmodée) l'année même de leur publication en version originale,
donc en 2001 pour D&D3 et 2003 pour D&D3.5. La quatrième
édition est traduite et publiée par Play Factory l'année de sa
publication en VO, en 2008.

Concernant l'édition 5, dans un premier temps (2014), Wizards of


the Coast ne cède aucune licence de traduction. Lorsqu'en 2016
ils publient le DRS sous licence ludique libre, deux éditeurs
français lancent une campagne de financement participatif pour
financer la traduction de ces règles : Black Book Éditions, sous le
nom Héros & Dragons, sur leur propre plateforme de
financement[65],[66], et Agate RPG (éditeur des Ombres d'Esteren),
sous le nom Dragons, le jeu de rôle, sur la plateforme Ulule[67],[68].

En 2017, c'est l'éditeur Black Book Éditions qui obtient la licence


de traduction de D&D5 auprès de Gale Force 9[69],[70],[71],[72]. Le
23 décembre 2019, l'éditeur annonce qu'il ne peut plus vendre les
ouvrages[73]. En février 2020, la licence échoit à Asmodee[74] mais
en juin 2021, Wizards of the Coast annonce qu'elle supervisera
elle-même les traductions en français sans recourir à la sous-
traitance[75],[76].

Les mondes de Donjons et Dragons et leurs


inspirations
Donjons et Dragons a la particularité de ne pas proposer un décor
de campagne (univers de jeu) étoffé dans ses livres de base. Ces
univers sont développés dans de nombreux suppléments
annexes. L'ensemble de ces univers de jeu est nommé le
Multivers, car la réalité et les univers de Donjons et Dragons
peuvent être multiples et interconnectés.

Inspirations

L'épée Excalibur brandie par la


Dame du Lac (mythe
Arthurien). Statue sise au lac
Kingston Maurward en
Angleterre.

D'après un entretien donné par Gary Gygax en 1985, la première


édition de Donjons et Dragons s'est inspirée avant tout d'auteurs
de fantasy américains dont Robert E. Howard, L. Sprague de
Camp, Fletcher Pratt (en) , Fritz Leiber, Poul Anderson, Abraham
Merritt et H. P. Lovecraft. L'influence de Tolkien, auteur du Seigneur
des anneaux, est minime et fut motivée par la demande des
joueurs et l'immense succès de l'œuvre[77].

Le jeu s'inspire également, de façon plus indirecte et dans une


moindre mesure, des mythes antiques (mythologie gréco-
romaine) et médiévaux (la légende arthurienne, l'épopée Beowulf
et la mythologie nordique) ainsi que de contes et de légendes de
continents variés (Les Mille et Une Nuits). Certaines de ces
inspirations sont approfondies pour un univers en particulier. Ainsi
Ravenloft s'inspire principalement des histoires de vampires et de
la littérature gothique européenne, Al-Qadim s'inspire de la culture
perse et des Mille et une nuits, etc. Le concept de Multivers
s'inspire des romans et nouvelles d'auteurs de fantasy comme
Michael Moorcock.

Les études décoloniales critiquent un jeu à l'imaginaire masculin


médiéval-fantastique anglo-saxon qui renvoie à l'exotisme les
autres civilisations, qui n'attire essentiellement qu'une jeunesse
aisée et blanche. Son imaginaire est de fait influencé par la lecture
de Conan le Barbare (Robert E. Howard, 1932) par Gary Gygax,
ainsi que du Héros aux mille et un visages (Joseph Campbell,
1949) — ouvrage très orienté par les visions eurocentrées de
Mircea Eliade et Carl Gustav Jung — par l'illustrateur Ed
Greenwood, mais l'historien William Blanc souligne toutefois les
dimensions libertaire et révolutionnaire du jeu dont l'objectif
central est de chasser un seigneur de son donjon[21].

Univers générique

Si aucun univers n'est décrit dans les règles de base (Manuel des
joueurs, Guide du maitre, Manuel des monstres), il se dessine
toutefois une sorte « d'univers générique », parfois appelé
dungeonverse (mot-valise entre dungeon et universe).

C'est un univers de type fantasy, avec :

des peuples et animaux fabuleux : Elfes, Orques, Nains,


dragons, etc. ;
une magie qui permet de vaincre les lois de la nature ;
des dieux qui interagissent avec le monde, ne serait-ce qu'en
accordant des pouvoirs à leurs prêtres ;
des dimensions parallèles, où vivent les dieux, les démons et de
manière générale les « extérieurs », et auxquels on peut accéder
par des sorts, par exemple Porte dimensionnelle ;
un niveau technologique de type médiéval (absence de la
poudre à canon et de la machine à vapeur).

Par ailleurs, les règles évoquent certains noms de personnages ;


en particulier, des magiciens ayant donné leur nom à de nombreux
sorts : Bigby, Drawmij, Léomund, Melf, Mordenkainen, Nystul,
Otiluke, Otto, Rary, Serten, Tenser, etc.

Au fil des éditions, des univers plus originaux ont été créés par les
scénaristes du jeu. Beaucoup sont ainsi très éloignés du
traditionnel médiéval-fantastique : le très sombre Midnight, le
lovecraftien Masque of the Red Death, Eberron et sa technologie
steampunk, les diverses périodes historiques revisitées à grands
coups d'éléments fantasy de la gamme Historical References...

Quelques monstres génériques de l’univers de Donjons et


Dragons

Dragon.

Troll.
Gobelin.

Kobolds.

Gnolls.

Gelée ocre.
De multiples univers originaux

Cet article manque de repères chronologiques ou de dates


(novembre 2018).

Vous pouvez ajouter les données manquantes (https://fr.wik


ipedia.org/w/index.php?title=Donjons_et_Dragons&action=e
dit) avec leurs sources.

De nombreux univers ont été développés sous forme de


suppléments par divers éditeurs et revues (par exemple Laelith par
le magazine Casus Belli, ou Les Terres Balafrées par l'éditeur
Sword and Sorcery Studios (en) .

En voici une liste non exhaustive, dans l'ordre chronologique


d'apparition.

L'univers de Blackmoor (en) , tout premier univers de jeu de rôle


créé, par Dave Arneson, dans lequel il jouait ses parties.
Le monde de Greyhawk (en français Faucongris).
Ravenloft (univers « horreur gothique »).
The Masque of the Red Death (fantasy urbaine du type de La
Ligue des gentlemen extraordinaires)
Mystara, une série de suppléments pour les règles de base
(utilisé dans les règles de base de D&D et développé dans la
série des Gazetteers (en) ; supplément pour la 3e édition de D&D) ;
une partie de ce monde a d'ailleurs été développée à part :
Hollow World (en) qui est en fait un monde à l'intérieur de la
planète qui compose Mystara, celle-ci étant creuse ; tout au
centre, les dieux ont créé un soleil ; les nations du Hollow
World vivent sur la surface interne de la planète ;
Red Steel.
Lancedragon (en français Dragonlance ; univers épique)[78]
Les Royaumes Oubliés, où sont situés ces univers.
Royaumes Oubliés (univers de type heroic fantasy, continent
de Féerune)
Oriental Adventures (univers de type Extrême-Orient,
continent de Kara-Tur)
Maztica (univers de type Conquête du Nouveau Monde)
Al-Qadim (univers du type « Mille et une nuits », continent
de Zakhara)
Netheril
Council of Wyrms
Dark Sun (univers dark fantasy)
Spelljammer (univers space fantasy)
Planescape (basé sur les voyages interdimensionels)
Birthright (où les joueurs incarnent des rois et dirigeants)
Eberron (univers steampunk)
Ghostwalk

D'autres univers créés par des compagnies autres, sous licence :


Rokugan, le monde du Livre des cinq anneaux (univers de type
Japon médiéval fantastique) pour le Guide de l'Orient
(adaptation pour la 3e édition de l’Oriental Adventures original de
l'édition d'AD&D) ;
Kingdoms of Kalamar (univers low fantasy réaliste) ;
Midnight (univers sur la Résistance dans un monde conquis par
le mal) ;
le monde d'Arcanis (Onara) ;
l'univers aux frontières de la fantasy urbaine, de l'horreur et de la
SF de la série Stranger Things ;
Ptolus (en) , monde utilisé pour développer et tester la 3e édition.

Certains de ces univers font même l'objet de romans ; notamment


Lancedragon, Royaumes oubliés et Ravenloft.

Ces multiples univers de jeu permettent aux maîtres du donjon et


à leurs joueurs de se placer dans un contexte qui leur plaît, car
l'époque, la technologie, l'histoire ou les cultures présents dans
ces mondes sont variés et adaptables. Certains adeptes de D&D
préfèrent même créer leurs propres mondes, afin de les adapter à
leurs besoins propres. Certains de ces mondes sont d'ailleurs
disponibles sur Internet. Les décors de campagne sont le plus
souvent accompagnés de nombreuses modifications apportées
au jeu (nouveaux monstres, pouvoirs, etc.) et de détails pratiques.
Systèmes de règles

Les différents dés spéciaux


polyédriques utilisés dans le
jeu.

Article détaillé : Système de règles de Donjons et Dragons.

Jargon technique
Articles détaillés : Lexique du jeu de rôle et Jargon technique.

Outre le jargon habituel des jeux de rôle (cf. le lexique du jeu de


rôle), qu'il a largement influencé dans les premiers temps, Donjons
et Dragons possède son vocabulaire particulier.

Accueil critique
Donjons et Dragons est le premier jeu de rôle sur table : il joue
donc un rôle décisif dans l'apparition de ce type de jeu et est
mentionné à ce titre dans les études retraçant l'histoire de ce
loisir[79],[80]. La première édition du jeu connaît un succès fulgurant
qui amène rapidement d'autres éditeurs à lancer leur propre jeu
sur le même principe[79].

En France, où le jeu est diffusé bien avant la publication complète


d'une traduction française, les premières éditions de Donjons et
Dragons doivent rapidement faire face à la concurrence d'autres
jeux américains (comme Chivalry and Sorcery en 1977 ou
Runequest en 1978) ou français (L'Ultime Épreuve et Légendes en
1983). Dans un comparatif publié en février 1985 dans la revue de
jeux de simulation Casus Belli[81], Martin Latallo donne une
appréciation assez critique au sujet des trois livres de base
composant Advanced Dungeons & Dragons. Le jeu lui paraît très
cher puisqu'il faut trois livres à 135 francs de l'époque pour
commencer et qu'un supplément est indispensable pour disposer
d'un univers. La mise en page des livres lui semble « moyenne,
voire mauvaise dans le Dungeon Master's Guide » avec des
« dessins médiocres ou bâclés ». La clarté des informations est
inégale, bonne dans le Monster Manual mais mauvaise dans le
Dungeon Master's Guide. La jouabilité lui paraît bonne, sauf quand
on applique toutes les règles, mais il le juge peu réaliste. Les
règles de combat lui semblent rapides quand on n'utilise pas
toutes les règles mais le corps à corps « injouable ». Il remarque
également un problème d'équilibrage entre les différents types de
personnages jouables. Les monstres sont décrits façon
« catalogue de la Redoute » et lui semblent incohérents et peu
approfondis. Il note cependant que c'est le jeu le plus joué « parce
que simple et marrant (plein de combats, de monstres, d'objets
magiques) mais la quantité ne fait pas la qualité ». Il est beaucoup
plus convaincu par la boîte Basic D&D publiée également par TSR,
mieux présentée, clairement expliquée, jouable quoique peu
réaliste, et dont les personnages sont équilibrés à défaut d'être
très approfondis. La traduction française du D&D Expert Set, parue
courant 1985, reçoit un bon accueil dans Casus Belli : Jean
Balczesak y salue un coffret aux règles « superbes » qui « offrent
au passionné tout ce qu'il pouvait attendre », mais il regrette
quelques lourdeurs de traduction, le caractère très tardif de cette
traduction et son prix très élevé[82].

Au milieu des années 1980, Donjons et Dragons est ainsi


accessible aux joueurs francophones sous la forme d'une boîte de
base rouge pour l'initiation et des règles « Expert ». Dans un
comparatif avec la traduction française du jeu allemand L'Œil noir
dans Casus Belli en mai 1986, Jean Balczesak note que D&D reste
« un très grand jeu » mais qu'il « pose parfois des problèmes aux
débutants » en raison de règles massives, mal organisées et
accompagnées de peu de conseils. Il lui reproche surtout son prix
et les limitations de la boîte de base (qui ne permettait de faire
progresser les personnages que jusqu'au niveau 3)[83].

La piètre qualité de la mise en page, des couvertures et des


illustrations intérieures des premières éditions de base de Donjons
et Dragons est notoire et c'est la multiplication de concurrents qui
contraint peu à peu TSR à faire des efforts sur la présentation,
notamment au moment de la réédition de la deuxième version
d’Advanced Dungeons & Dragons en 1995-96[83],[84].

La structure habituelle des premiers scénarios proposés par le jeu


consiste à explorer un « dungeon », c'est-à-dire un réseau de salles
souterraines, pour y affronter des monstres afin d'y découvrir des
trésors. Ce type d'aventure connaît d'abord beaucoup de succès,
mais s'attire de plus en plus de critiques à mesure que les joueurs
et les créateurs recherchent des univers plus fouillés et des
aventures plus variées : elle devient le stéréotype du porte-
monstre-trésor, dont le sociologue Olivier Caïra remarque en 2007
qu'il est devenu « honni de la plupart des critiques de jeu de rôle
français »[85].

En 2016, Donjons et Dragons rejoint le National Toy Hall of Fame


du Strong National Museum of Play avec d'autres jeux populaires
sélectionnés pour leur caractère iconique, leur longévité,
innovants et favorisant la découverte, la créativité et
l'apprentissage[86].

Le mouvement du D&D « à l'ancienne » et les


rétro-clones

Exemple d'une partie classique typique


de Donjons et Dragons : le « Porte-
monstre-trésor » ; figurines, tableau blanc
quadrillé effaçable à sec, paravent et
feuilles de personnages.

Article détaillé : Rétroclone.

Au fil des éditions successives, des groupes de joueurs ont


préféré continuer à jouer avec les éditions antérieures. Les raisons
peuvent être autant ludiques (préférence pour un système,
habitudes de jeu, campagnes en cours) ou économiques
(investissement important dans une gamme de suppléments).
Depuis quelques années est apparu un véritable mouvement « à
l'ancienne » — mais on utilise plus volontiers le terme anglais old
school —, comparable à la mode vintage par certains aspects. Il
s'agit d'un regain d'intérêt pour les anciennes éditions de Donjons
et Dragons, non pas comme objets de collection, mais comme
systèmes de jeu utilisables. La nostalgie joue un rôle évident chez
les joueurs les plus âgés, mais certains joueurs « à l'ancienne »
emploient des systèmes de jeu parfois antérieurs à leur propre
naissance. La simplicité et la spontanéité, par rapport à la relative
complexité des 3e et 4e éditions, est un argument fréquemment
avancé.

Castles & Crusades, qui a bénéficié du soutien de Gary Gygax, est


un exemple de simplification du système d20 (c'est-à-dire de la
partie sous licence ludique libre (OGL) de l'édition 3) effectuée afin
d'obtenir une ambiance proche de celle d'AD&D 1re édition[87].
Certains joueurs recherchent principalement cette ambiance « à
l'ancienne », mais apprécient les éditions récentes. Le slogan de
l'éditeur Necromancer Games[88], « 3rd edition rules, 1st edition
feel » (les règles de la 3e édition, l'ambiance de la 1re) est typique
de cet état d'esprit.
La licence OGL, liée à l'édition 3, permet d'employer une large
partie des concepts fondamentaux pour écrire des scénarios, des
univers de jeux ou encore des jeux dérivés de Donjons et Dragons.
Elle a été largement mise à profit pour créer des « retroclones »[89],
selon l'expression proposée par Daniel Proctor, et largement
reprise au sein du mouvement. Il s'agit, en employant la licence
OGL pour résoudre les questions de droits d'auteurs, de réécrire
ces éditions antérieures, afin de les rendre largement disponibles.
Swords & Wizardry reprend ainsi le système de l'édition de 1974
(dite OD&D ou encore E0)[90]. Labyrinth Lord, de Daniel Proctor,
propose de recréer l'édition de Tom Moldvay et Frank Mentzer,
avec quelques modifications mineures[91]. OSRIC (Old-School
Reference and Index Compilation) est une reprise de la 1re édition
de AD&D, avec quelques éléments en moins, comme les pouvoirs
psioniques, les bardes et les moines[92].

À noter qu'une adaptation française de Labyrinth Lord existe


depuis quelques années : Portes, Monstres et Trésors (PMT) par
James Manez « Arasmo ». La traduction française est
téléchargeable gratuitement[93] ou disponible en impression à la
demande. Autre projet français, Aventures fantastiques de Nicolas
Dessaux cherche à faire une synthèse des éditions avancée et
basique des années 1980. Le même auteur publie également un
autre jeu, Épées et Sorcellerie, qui cherche plutôt à faire la
synthèse de jeux des années 1970 : le Donjons et Dragons originel
du début des années 1970 et son ancêtre Chainmail.
D'autres systèmes prennent plus de liberté avec les anciennes
éditions, tout en reprenant l'esprit : Basic Fantasy est proche de
l'édition Moldvay / Mentzer, mais conserve quelques traits
spécifiques du système d20[94], tandis que Hackmaster, issu de la
bande dessinée Knights of the Dinner Table (Les Chevaliers de la
table à diner, parodie de joueurs de Donjons et Dragons), est une
version hypertrophiée de la première édition d'AD&D[95]. Ces jeux
sont généralement eux-mêmes en large partie ou totalement sous
licence OGL, ce qui permet de nombreuses variantes et
adaptations, ainsi que la publication de suppléments
indépendamment de l'éditeur initial. En 2010, New Haven games
publie le Starter set de Myth & Magic, un remake de la deuxième
édition d'AD&D[96],[97].

Enfin, la sortie de la 4e édition Wizards of the Coast a introduit la


GSL (Game System License) qui est significativement plus
restrictive que l'OGL. Ceci a poussé certains éditeurs qui
publiaient auparavant des produits basés sur la 3e édition, à
prendre la décision de continuer à supporter les règles de la
3e édition, et entrer ainsi en concurrence frontale avec Wizards of
the Coast. C'est notamment le cas de Paizo avec son Pathfinder-
RPG (VF publiée par Black Book Éditions).

Illustrateurs
De nombreux illustrateurs se sont succédé pour illustrer les livres
de règles et les multiples suppléments du jeu. On peut citer
notamment (liste non-exhaustive) :

Attila Adorjany
Tim Bradstreet
Gerald Brom
Clyde Caldwell
Carl Critchlow
Liz Danforth
Stephen Daniele
Tony DiTerlizzi
Dave Dorman
Jeff Easley
Bob Eggleton
Steve Ellis
Larry Elmore
Stephen Fabian
Karen Wynn Fonstad
Fred Fields
Jon Foster
Frank Kelly Freas
Donato Giancola
Daniel Horne
Frazer Irving
Paul Jaquays
Michael William Kaluta
Dana Knutson
David S. LaForce
Rob Lazzaretti
Vince Locke
Todd Lockwood
Rowena Morrill
Erol Otus
Keith Parkinson
Roger Raupp
Wayne Reynolds
Jim Roslof
Mark Smylie
Ron Spencer
Matt Stawicki
David C. Sutherland III
Jean Pierre Targete
Ben Templesmith
David A. Trampier
Susan Van Camp
Kev Walker
Michael Whelan
Bill Willingham
Stephen Youll
James Zhang
Valerie Valusek

Distinction
Origins Award meilleur jeu de rôle 2000

Produits dérivés et adaptations

Cinéma

2000 : Donjons et Dragons de Courtney Solomon


2005 : Donjons et Dragons : La Puissance suprême de Gerry
Lively (en)

2012 : Donjons et Dragons 3 : Le Livre des ténèbres de Gerry


Lively
2023 : Donjons et Dragons : L'Honneur des voleurs (Dungeons &
Dragons: Honor Among Thieves) de Jonathan Goldstein et John
Francis Daley

Télévision

1983 : Le Sourire du dragon, série d’animation de John Gibbs.


2016 : Stranger Things, série fantastique diffusée sur Netflix [98].

Émission Web

Critical Role, websérie américaine en plusieurs saisons et


entreprise où un groupe d'acteur de doublages jouent à Donjons
et Dragons en direct.
The Adventure Zone (en) , série américaine familiale qui s'appuie
sur le jeu de Donjons et Dragons pour raconter des histoires
humoristiques.
La Bonne Auberge (https://www.youtube.com/watch?v=mPHXK
H1O1KY&t=710s) [archive], websérie française en plusieurs
saisons où des passionnés et passionnées de jeux jouent à
Donjons et Dragons.
Tablequest, websérie française où des personnalités du web
jouent la campagne Descente en Averne des Royaumes Oubliés.
Actual Play (en) , un podcast anglophone en deux saisons, dans
l'univers de Donjons et Dragons.

Romans

depuis 1986 : série de romans Lancedragon (Dragonlance).


depuis 1994 : série de romans Royaumes oubliés (Forgotten
Realms).
depuis 1995 : série de romans Ravenloft.
Jeux de société

1980 : Dungeons and Dragons : Le Labyrinthe électronique, jeu


électronique avec figurines, édité par Mattel Electronics[99].
depuis les années 1990 : Dragon Dice (en) , jeu de dés à
collectionner édité par TSR.
1994 : Spellfire, jeu de cartes à collectionner édité par TSR.
1995 : Blood Wars (en) , jeu de cartes à collectionner édité par TSR.
2003 : Dungeons & Dragons, jeu de plateau d'aventures
fantastiques édité par Parker[100] (2 extensions). Inspiré de
HeroQuest.
2003-2011 : Dungeons & Dragons Miniatures Game, jeu de
figurines pré-peintes à collectionner.
depuis 2007 : Le Jeu des dragons, jeu de société édité par Play
Factory.
2020 : Donjons et Dragon L'aventure commence, jeux de plateaux
éditée par Wizard of the coast Pour faire découvrir Donjons et
Dragons aux plus jeunes.

Jeux vidéo

Liste des jeux vidéo dérivés


Univers des Royaumes Curse of the Azure
oubliés : Bonds,
Série Pool of Radiance :
Pool of Radiance,
Secret of the Silver Baldur's Gate: Dark
Blades, Alliance,
Pools of Darkness, Baldur's Gate: Dark
Pool of Radiance: Alliance 2,
Ruins of Myth Baldur's Gate III.
Drannor. Série Icewind Dale :
Série Eye of the Icewind Dale,
Beholder : Heart of Winter
Eye of the Beholder, (extension),
Eye of the Beholder Icewind Dale II.
II: The Legend of
Série Neverwinter
Darkmoon,
Nights :
Eye of the Beholder Neverwinter Nights
III: Assault on Myth (1991),
Drannor.
Neverwinter Nights
Série Baldur's Gate : (2002),
Baldur's Gate,
Neverwinter Nights:
Tales of the Sword Shadows of
Coast (extension), Undrentide
Baldur's Gate II: (1re extension),
Shadows of Amn, Neverwinter Nights:
Baldur's Gate II: Hordes of the
Throne of Bhaal Underdark
(extension), (2e extension),
Neverwinter Nights Shadow Sorcerer
2, (fondu sur les
Neverwinter Nights modules DL3 :
2: Mask of the Dragons of Hope et
Betrayer Dragons of
(1re extension), Desolation),

Neverwinter Nights War of the Lance


2: Storm of Zehir (wargame fondé sur
(2e extension). le module DL11 :
Dragons of Glory).
Dungeons and Dragons:
Daggerdale Trilogie Champions of
Krynn :
Neverwinter
Champions of Krynn,
Univers de Lancedragon
Death Knights of
DragonStrike
Krynn,
Chroniques
The Dark Queen of
Heroes of the Lance
Krynn
(fondé sur le module
DL1 : Dragons of Univers d'Eberron
Despair), Dungeons and Dragons
Online: Stormreach,
Dragons of Flame
(fondé sur le module Dragonshard.
DL2 : Dragons of Univers de Mystara
Flame), Dungeons and Dragons:
Tower of Doom,
Dungeons and Dragons: Al-Qadim: The Genie's
Shadow over Mystara, Curse (Al-Qadim),
Dungeons and Dragons: Spelljammer: Pirates of
Warriors of the Eternal Realmspace
Sun, (Spelljammer),
Fantasy Empires, Birthright: The Gorgon's
Order of the Griffon. Alliance (Birthright).

Univers Dark Sun Solasta: Crown of the


Shattered Lands, Magister (Solasta: Crown
of the Magister).
Wake of the Ravager,
Sans univers spécifique
Crimson Sands,
Dungeons and Dragons:
Univers Ravenloft
Heroes,
Ravenloft: Strahd's
Dungeons ans Dragons
Possession,
Tactics,
Ravenloft: Stone Prophet,
Dungeons and Dragons:
Iron and Blood: Warriors
Computer Fantasy
of Ravenloft.
Game[99],
Autres univers
Advanced Dungeons and
Le Temple du mal
Dragons: Cloudy
élémentaire (Greyhawk),
Mountain,
Planescape: Torment
Advanced Dungeons and
(Planescape),
Dragons: Treasure of
Tarmin,
Stronghold, DeathKeep.

Machine à sous

Dungeons & Dragons: Enchanted Riches : machine à sous créée


par Konami[101],[102] ; présente dans certains casinos français
depuis 2016.

Sites Internet et outils en ligne

L'éditeur Wizards of the Coast propose un abonnement à D&D


Insider[103], un outil en ligne facilitant la préparation de parties :
règles disponibles en ligne (y compris les fiches de monstres),
construction de personnages, de monstres, magazines Dungeon
et Dragon, etc.

D'autres éditeurs proposent des outils d'aide, comme DM


Minions[104] de Goathead Software, ou Le Donjon du Dragon[105], un
site francophone de référence avec de multiples applications et
traductions françaises, de OD&D/D&D BECMI à AD&D2.5 et tous
les univers publiés par TSR.

Dans la culture populaire


Dans le film E.T., l'extra-terrestre (1982) de Steven Spielberg, la
deuxième scène montre les enfants en train de faire une partie
de Donjons et Dragons (boîte de base) chez la mère
d'Eliot[106],[107]. Avant la production du film, Spielberg organisa
une session de Donjons et Dragons avec les jeunes acteurs[108].
Dans la série télévisée Stranger Things, les protagonistes font
référence au jeu, notamment pour nommer leurs ennemis. Le
septième comic consacré aux héros de la série sorti chez Mana
Books en 2021 est intitulé Stranger Things: Dungeons &
Dragons[109].
Dans la série d’animation My Little Pony: Friendship Is Magic,
une version parodique de Donjons et Dragons existe, sous le
nom de Ogres et Oubliettes (O&O).
Lors des soirées jeu de The Big Bang Theory, les parties de
Donjons et Dragons sont inévitables. Passe-temps favori de la
petite bande de Leonard et Sheldon, le jeu de rôle est souvent
l’occasion pour les personnages de révéler des traits de
personnalité cachés, ou discuter de leurs problèmes.
En attendant la fin du monde, le Scooby Gang de Buffy Contre
les Vampires joue à Donjons & Dragons. Regroupés en attendant
de porter une ultime offensive contre La Force, les acolytes de
Buffy Summers s’adonnent aux joies du jeu de rôle.
Avec un épisode entier consacré à Donjons & Dragons,
Community revisite et détaille les dynamiques entre ses
différents personnages de manière habile et efficace. La sitcom
de NBC réunit son cast [Quoi ?] autour d’une partie du jeu, qui
force des étudiants totalement différents à s’associer pour
contrer les stratégies cruelles de Pierce. Une démonstration des
applications réelles du jeu en termes de travail d’équipe.
Apparu durant Bender’s Game, le troisième film issu de la série
Futuruma, Donjons et Dragons représente un véritable challenge
pour Bender, le robot de la série. Dépourvu d’imagination, il
éprouve de nombreuses difficultés à y participer. Une évocation
de l’imaginaire et de la créativité nécessaires pour exceller au
jeu. Cette référence est aussi un hommage appuyé de Matt
Groening (Les Simpsons, Futurama) à Gary Gygax, le co-créateur
du jeu, décédé durant la réalisation du film en 2008.
Dans le film d'Agnès Varda Kung-fu Master (1988), le
personnage de Julien parle longuement de Donjons et dragons
le temps d'une scène, en expliquant le principe de ce jeu à Mary-
jane.

Voir aussi l'article anglophone Dungeons & Dragons in popular


culture (en) .

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia


en anglais intitulé « Dungeons & Dragons (https://en.wikipedia.org/wiki/Du
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tire d'aile et découvris que la firme était endettée auprès de la
banque pour près de 1,5 million de dollars. » (en) « Gary Gygax: Q
& A (Part XII, Page 28) » (http://www.enworld.org/forum/archi
ve-threads/171753-gary-gygax-q-part-xii-28.html) [archive], EN
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exclusive selon les termes de mon accord avec TSR, c'est
pourquoi que je peux toujours utiliser Zagyg ou Zagig, ainsi
qu'Yrag. » (en) « Gary Gygax: Q & A (Part IX, Page 91) » (http://w
ww.enworld.org/forum/archive-threads/125997-gary-gygax-q-p
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années, fort de sa position prédominante sur le marché des
jeux de rôle, TSR n'avait pas fait de grands efforts avec la
présentation (hormis pour ses couvertures). Avec l'arrivée des
jeux FASA ou White Wolf, la comparaison devenait peu
flatteuse, et TSR s'est réveillée avec le beau Dark Sun et le
superbe Planescape. »
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Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages

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Paris, éditions du CNRS, 2007, 311 p. (ISBN 978-2-271-06497-4)
(en) David M. Ewalt, Of Dice and Men : The Story of Dungeons &
Dragons and The People Who Play It, New York, Scribner, 2014,
2e éd. (1re éd. 2013), 304 p. (ISBN 978-1-4516-4051-9, lire en
ligne (https://books.google.com/books?id=AJJqBAAAQBAJ&pri
ntsec=frontcover) [archive])
[Guiserix 1997] Didier Guiserix, Le Livre des jeux de rôle, Paris,
Bornemann, 1997, 143 p. (ISBN 2-85182-571-2)
[Sarelli 2017] Fabrice Sarelli, L'Histoire de Dungeons & Dragons
des origines à la 5e édition, Oh My Game, 2017, 140 p., A5
(présentation en ligne (http://oh-mygame.com/fr/p/3006037-hi
stoire-de-dungeons-dragons.html) [archive])
[Schick 1991] (en) Lawrence Schick, Heroic worlds : a history and
guide to role-playing games, Buffalo, Prometheus Books, 1991,
448 p. (ISBN 978-0-87975-653-6 et 978-0-879-75652-9)
Articles

Laurent Di Filippo, « Les mondes d’Advanced Dungeons and


Dragons au spectre du transmédia : l’exemple de Dark Sun »,
dans Anne-Sophie Collard et Stéphane Collignon (dir.), Le
transmédia, ses contours et ses enjeux, Namur, Presses
universitaires de Namur, 2020, 132 p. (ISBN 978-2-39029-102-2,
lire en ligne (https://documents.unamur.be/index.php/s/U8p6S
9XeLQW94hB) [archive]), p. 47-60.
Laurent Di Filippo, « Retrouver le Nord dans le multivers : des
récits médiévaux scandinaves à la cosmologie de Dungeons
and Dragons », Deshima. Revue d’histoire globale des Pays du
Nord, no 14,‎2020, p. 57-73.
Laurent Di Filippo, « Jeux de rôle et réception des mythes
nordiques : quelques exemples tirés de Donjons et Dragons »,
Archicube, no 26,‎2020.
Laurent Di Filippo, « Fantasy et panthéon nordique dans
Donjons et Dragons », Fantasy Art and Studies, no 6,‎2019, p. 67-
76 (lire en ligne (https://fantasyartandstudies.wordpress.com/j
ournalrevue/fantasy-art-and-studies-6-pop-norse/) [archive]).
Article de presse sur D&D 5

[Agostini 2015] Guillaume Agostini, « D&D : trop peu, trop


tard ? », Di6dent, Plansix, no 12,‎avril 2015, p. 7-12

Filmographie

(en) Secrets of Blackmoor: The True History of Dungeons &


Dragons, documentaire de 2019 de Chris Graves et Griffith Mon
Morgan III, créé grâce à un financement Kickstarter. Fiche sur
Imdb.com (https://www.imdb.com/title/tt9301886/) [archive]
[présentation en ligne (https://theimaginativeconservative.org/2
019/09/secrets-of-blackmoor-true-history-dungeons-and-drago
ns-bradley-birzer.html) [archive]]

Articles connexes

Général

Chainmail, « l'ancêtre » de Donjons et Dragons.


D20 System, le système de jeu de la version 3.x.
Document de référence du système, une version allégée (mais
librement téléchargeable) des règles de Donjons et Dragons.
Sur l'univers de D&D

Liste des aventures de Donjons et Dragons


Monsters in Dungeons & Dragons (en)

List of Advanced Dungeons & Dragons 2nd edition monsters (en)

Dragon (Donjons et Dragons)


« Porte-monstre-trésor » et GrosBill, le « côté obscur » de D&D.

Liens externes

Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/182334673) ·


LCCN (http://id.loc.gov/authorities/n92068057) ·
Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_co
·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n92-068057)
(en) Wizards of the Coast (http://www.wizards.com) [archive],
site officiel de l'éditeur du jeu.
[Peterson 2017] (en) Jon Peterson, « History: forty years of
adventure » (http://dnd.wizards.com/dungeons-and-dragon
s/what-dd/history/history-forty-years-adventure) [archive],
sur dnd.wizards.com, 2017
Le Donjon du Dragon (http://www.donjondudragon.fr) [archive],
site de ressources francophones sur OD&D, D&D, AD&D1,
AD&D2, AD&D2.5, tous les univers correspondants ainsi que les
différents rétroclones existants.
Donjon et Dragon (https://donjonetdragon.com/) [archive], site
francophone de ressources et actualités sur Donjons et
Dragons.
DRS (règles libres) (http://www.regles-donjons-dragons.co
m) [archive] de Dungeons & Dragons version 3.5.
Article consacré aux clones (http://www.legrog.org/article.jsp?i
d=224) [archive] sur le GROG : histoire et inventaire du
mouvement jusqu'en 2010.

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